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Togo : les électeurs ont la possibilité de vérifier leurs bureaux de vote par SMS pour le scrutin présidentiel

[Digital Business Africa] – La Commission électorale nationale indépendante a annoncé ce mardi 11 février 2020 dans un communiqué officiel que pour le scrutin présidentiel du 22 février 2020, les électeurs ont la possibilité de vérifier leurs bureaux de vote par SMS. La CENI indique la mise en service de numéros courts, selon les opérateurs et les régions des électeurs. Ce qu’il faut souligner, c’est surtout la gratuité du service, nous rapporte Ciomag.

Selon le communiqué de l’institution, les abonnés au réseau Moov devront envoyer le numéro de leurs cartes au 1010. Ceux de Togocel devront consulter les BV, selon leur région. Ainsi, les électeurs de la région des Savanes, dans l’extrême nord du Togo, devront utiliser le 1014. Le 1013 pour ceux de la région de la Kara. Au centre, c’est le 1012 ; le 1011 dans les Plateaux et le 1010 dans la Maritime. Pour le vote de la diaspora, le problème ne se pose pas. Le vote se déroulant dans les ambassades ou consulats.

C’est la première fois que la CENI fait appel au digital dans l’organisation d’un scrutin au Togo. Lors de différents scrutins, les électeurs ont en effet l’habitude de se perdre dans les bureaux de vote (BV). Et cela crée des tensions. Dans un pays où le taux de pénétration du mobile est estimé à 83%, le téléphone portable devient donc une solution.

Gaëlle Massang

Mali: l’opérateur historique Sotelma-Malitel poursuit ouvre une nouvelle agence à Bamako

[Digital Business Africa] – Sotelma-Malitel, premier opérateur global et historique de téléphonie au Mali a inauguré ce 4 février 2020, son Agence de Bamako-Coura, en présence de Abdel Aziz Beddini, Directeur général de l’opérateur et de Mme Djiré Mariam Diallo, Mairesse de la Commune III du district de Bamako.

L’inauguration de cette nouvelle agence de Malitel s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’aménagement de l’ensemble des agences commerciales de l’opérateur. La société veut améliorer davantage l’ambiance au sein du travail mais aussi améliorer le service rendu aux clients. Le Directeur général de la Sotelma-Malitel, est venu dire qu’il place désormais la qualité de service au centre de ses activités.

Sotelma-Malitel est l’opérateur historique du Mali. Issu de la scission en 1990 de l’ancien Office des Postes et  Télécommunications, Sotelma-Malitel fournit des services de téléphonie fixe, mobile et data (ADSL et FTTH). Elle adresse à la fois une clientèle de particuliers et d’entreprises. Le secteur public est également un client favori de l’opérateur.

Notons que cette agence est la deuxième que l’opérateur inaugure cette année. La précédente était l’agence « entreprises grands comptes » à l’ACI 2000. Abdel Aziz Beddini, a revélé que d’autres agences seront bientôt inaugurées, toujours selon ICT4Africa.

Gaëlle Massang

Samsung diffuse une publicité consacrée à son nouveau smartphone pliable, le Galaxy Z Flip, pendant la cérémonie des oscars

[Digital Business Africa] – Samsung a donné aux téléspectateurs américains un aperçu du nouveau Galaxy Z Flip lors d’un spot publicitaire diffusé pendant la cérémonie des Oscars dimanche 9 février 2020, avant son événement Unpacked, prévu ce mardi, nous informe ZDnet. Le Galaxy Z Flip doit constituer la réponse de Samsung au nouveau téléphone pliable Razr de Motorola, d’une valeur de 1 500 euros. Le Galaxy Z Flip, qui n’a pas été nommé dans la publicité, s’ouvre également verticalement de la même manière que son concurrent.

Samsung devrait dévoiler officiellement le Galaxy Z Flip lors de l’événement Unpacked prévu le 11 février. Un évènement durant lequel le géant coréen devrait également dévoiler trois modèles de smartphones de la gamme “Galaxy S11”, qui pourrait devenir, selon la rumeur, la gamme “Galaxy S20”.

La courte publicité de Samsung pour les Oscars montrait le Galaxy Z Flip en action, prenant une photo, puis étant utilisé pour passer un appel vidéo. L’interface de l’appareil photo se trouve sur l’écran inférieur tandis que le sujet, capturé par l’écran frontal, se trouve sur l’écran supérieur

La publicité diffusée durant la cérémonie des Oscars à la télévision américaine suggère que le Galaxy Z Flip sera au moins disponible en violet et en noir. Samsung a également ajouté un avertissement dans la publicité selon lequel les utilisateurs « peuvent remarquer un pli au centre de l’écran principal, qui est une caractéristique naturelle de l’écran », prévenant les consommateurs que le nouveau pliable aura un pli comme celui du Galaxy Fold.

Le Galaxy Z Flip, le deuxième téléphone pliable de Samsung, sera probablement moins cher que le Galaxy Fold, qui coûte 2 000 dollars. Des rapports suggèrent que Samsung fixera le prix du Galaxy Z Flip, pour concurrencer le Razr, à 1 500 dollars. Ouvert, le Galaxy Z Flip est doté d’un grand écran de 6,7 pouces. L’arrière du téléphone dispose d’un écran de 1,06 pouce qui peut être utilisé pour surveiller les messages entrants, ou comme viseur pour prendre une photo avec le téléphone encore fermé.

Il devrait également être équipé d’un double module de caméra arrière et fonctionner avec un processeur Qualcomm Snapdragon 855+. Pour rappel, l’événement Unpacked se tiendra à San Francisco à 11 heures du matin (20 heures en France), mais il sera également retransmis en direct.

Gaëlle Massang

Orange Digital Ventures investit 2 millions de dollars dans Gebeya, spécialisée dans la formation et le placement de développeurs

[Digital Business Africa] – Orange Digital Ventures Africa a annoncé, ce lundi 10 février 2020, un investissement dans la marketplace panafricaine Gebeya spécialisée dans la formation et le placement de développeurs, nous informe Ciomag. Selon le site Afriveille, Orange Digital Ventures a dirigé, aux côtés de Partech Africa et Consonance Investment Managers, une levée de fonds de 2 millions de dollars américains qui vont servir à étendre le modèle à l’Afrique francophone.

Gebeya est une société EdTech basée à Addis-Abeba, en Ethiopie. Depuis sa création en 2016, elle a permis à plus de 600 talents spécialisés dans la Tech de valider son programme de formation ; 45 % d’entre eux ont d’ores et déjà trouvé un emploi par le biais de la plateforme.

Afin de toucher plus de jeunes, Gebeya travaille au déploiement de sa plateforme web de mise en relation talents / entreprises, avec l’ambition de devenir le « hub » privilégié pour les entreprises cherchant à identifier et mobiliser des développeurs qualifiés. Cela est d’autant plus vrai dans un contexte mondial où la révolution numérique impacte les modes de travail. Notamment au sein des multinationales comme Orange.

L’engagement de Gebeya dans la formation de développeurs, le groupe Orange souhaite donc l’accompagner. En s’appuyant sur son programme d’investissement dédié, Orange Digital Ventures Africa, créé en 2017. Objectif : soutenir Gebeya dans la recherche d’opportunités commerciales. Y compris avec ses filiales en Afrique. Sa filiale ouest africaine Sonatel est déjà cliente de la start-up.

De quoi réjouir le fondateur et CEO de Gebeya. « Cet investissement permettra de financer le lancement de plusieurs initiatives essentielles pour cette phase décisive de développement de Gebeya, et amorcer notre croissance future », a déclaré Amadou Daffe.

Pour sa part, Marieme Diop, d’Orange Digital Ventures Africa a exprimé la satisfaction de soutenir Gebeya et son équipe « chevronnée ». Elle dit croire fortement à sa capacité à créer un vivier d’ingénieurs africains talentueux à même de répondre à la demande internationale d’expertise dans les domaines de la Tech.

Gaëlle Massang

Le Nigéria met à jour la politique d’enregistrement des abonnés et d’utilisation des cartes SIM

[Digital Business Africa] – Le ministre nigérian des communications et de l’économie numérique, Dr Isa Pantami, a fait une récente mise à jour de la politique d’enregistrement des abonnés et d’utilisation des cartes SIM. Désormais, les abonnés mobiles devront rendre le numéro d’identification nationale (NIN) obligatoire pour l’enregistrement des cartes SIM. La nouvelle règlementation stipule qu’« il devrait y avoir un nombre maximum de cartes pouvant être liées à un seul individu, éventuellement un maximum de trois ».

Quant aux abonnés étrangers, ils devront se faire enregistrer avec leurs numéros de passeport ou de visa. Il est question selon le ministre nigérian, que le numéro d’identité nationale devienne une condition préalable à l’enregistrement de nouvelles cartes. Les raisons principales de cette révision sont d’après lui, liées à la sécurité et la protection des données.

Le texte désormais en vigueur est basé sur les commentaires reçus des agences de sécurité suite à la revalidation réussie des cartes SIM mal enregistrées en septembre 2019.  Mais aussi le blocage de ceux qui n’ont pas revalidé leurs SIM.

En effet, en avril 2019 la Commission nigériane des communications (NCC) a affirmé qu’un total de 95,7 millions de cartes SIM utilisées par les abonnés n’étaient pas correctement enregistrées. Mais aussi que sur un total de 151,4 millions d’abonnés enregistrés, seuls 55,7 millions sont valables, soit 63,2 % du total des enregistrements invalides sur la base de la saisie de visages et d’empreintes digitales.

Au Nigeria, cet enregistrement a été signalé en 2011 par la NCC, avec pour objectif d’atténuer les problèmes de sécurité dans la chasse aux cybercriminels. Il s’agissait aussi d’établir une base de données centrale des abonnés afin qu’elle serve de catalyseur au système national d’identification global.

Les personnes impliquées dans les réenregistrements de ces cartes sont passibles, entre autres, de sanction pour violation, d’amende, d’arrestation et de poursuites judiciaires. Un nombre de sanctions qui s’étend aux responsables du marketing des opérateurs de réseaux mobiles et même aux directeurs généraux des titulaires de licences qui profitent de ces activités illégales d’enregistrement des SIM pour atteindre leurs objectifs de marketing.

A présent, les nouvelles dispositions initiées par Pantami visent à limiter totalement l’utilisation des cartes SIM préenregistrées dans le pays. Mais elles constituent par la même occasion un moyen pour les abonnés de vérifier facilement le nombre de cartes enregistrées à leur nom, ainsi que les numéros de téléphones et les réseaux qui y sont associés. Les nigérians devront s’aligner à ces nouvelles directives avant le 1er décembre de cette année.

Gaëlle Massang

Airtel Zambia lance l’application Airtel TV qui offre 30 chaînes numériques aux abonnés.

[Digital Business Africa] – Airtel TV a été lancé et sera accessible gratuitement aux clients prépayés et postpayés avec une carte SIM enregistrée et un casque ou un appareil compatible avec les données, selon Airtel. Les utilisateurs pourront télécharger l’application Airtel TV depuis Google Play Store ou Apple Store.

Le directeur du marketing d’Airtel, Hussam Baday, a déclaré à Itwebafrica que la nouvelle application Airtel TV permet aux clients de profiter des nouvelles en déplacement ainsi que d’autres programmes tels que des films, de la musique, des émissions de téléréalité, des émissions pour enfants, ainsi que des documentaires qui incluent les chaînes de la BBC, d’Hollywood, de Bollywood et de Nollywood.

« Nous sommes heureux de vous proposer une plateforme à guichet unique qui vous propose plus de 30 chaînes en direct et plus de 800 vidéos à la demande, dont le nombre devrait augmenter au cours de l’année, alors que nous ajoutons davantage de chaînes de divertissement pour répondre à vos besoins. toutes les préférences de nos clients », a déclaré Baday. La directrice générale de l’Autorité de la radiodiffusion indépendante (IBA), Joséphine Mapoma, a ajouté: « Les progrès technologiques ont permis de créer de nouveaux contenus multimédias et des plates-formes telles que les services mobiles peuvent désormais diffuser la télévision. »

Yuyo Kambikambi, responsable des communications d’entreprise chez Airtel, a déclaré que l’initiative panafricaine atteint tous les marchés où Airtel est présent. Kambikambi a déclaré: « Le lancement d’Airtel TV s’appuie sur le lancement de notre réseau 4G. Nous avons été le premier opérateur à disposer d’un réseau 100% 4G en Zambie. Donc, nos clients avec des appareils compatibles 4G ainsi que des cartes SIM ne ne bénéficient que d’un service de streaming en continu sur Airtel TV, mais aussi d’une utilisation globale d’Internet. »

 Elle a déclaré que, selon un rapport de la Zambia Information and Communications Regulatory Authority (ZICTA), les marchés pertinents et la détermination de la domination pour 2020, il y avait 9 084 189 utilisateurs d’Internet en Zambie au troisième trimestre 2019. Selon Kambikabmi, il s’agit du marché potentiel adressable pour l’adoption du service de streaming multimédia dans le pays.

Gaëlle Massang

La prochaine mise à jour de Google Maps prévoit plusieurs nouvelles fonctionnalités

[Digital Business Africa] – Une mise à jour de Google Maps est prévue ce jeudi 6 février 2020, et continuera de faire évoluer l’appli, qui n’est plus seulement un moyen de navigation, mais aussi un centre d’information sur les points d’intérêt à proximité, etc, nous informe Busines Insider.  La mise à jour coïncide avec le 15e anniversaire de Google Maps. La refonte se concentre sur cinq catégories spécifiques : “Découvrir”, “Trajets”, “Lieux enregistrés”, “Contribuer” et “Actualités”.

Elles mettent en évidence toutes les tâches pour lesquelles les gens utilisent Google Maps, alors que la version précédente de l’application ne comportait que les onglets “Découvrir”, “Trajets” et “Pour vous”, qui rassemble des recommandations sur les lieux à visiter.  La société prépare en outre d’autres nouveautés. Une d’entre elles concernera la fonction Live View, qui utilise la réalité augmentée pour afficher les directions dans le monde réel, et arrivera dans les mois à venir.

Google Maps devrait aussi fournir plus d’informations sur les transports publics à partir du mois prochain, à l’instar de la fonction ajoutée l’année dernière qui vous indique si votre train est susceptible d’être bondé à une heure donnée. L’icône de l’application a également changé. Elle ressemble désormais à une épingle. C’est la première fois que Google met à jour l’icône de l’application Maps depuis 2015.

Gaëlle Massang

Huawei traîne le géant des télécommunications Verizon devant la justice américaine pour violation de ses droits de propriété intellectuelle

[Digital Business Africa] – Le constructeur chinois Huawei annonce qu’il traîne Verizon devant la justice américaine, alléguant que le géant américain des télécommunications a violé ses droits de propriété intellectuelle, nous informe ZDnet. La firme de Shenzhen a intenté un procès à Verizon devant les tribunaux du Texas afin d’obtenir une compensation pour l’utilisation présumée par Verizon d’une technologie brevetée à douze reprises.

« Les produits et services de Verizon ont bénéficié de la technologie brevetée que Huawei a développée au cours de nombreuses années de recherche et de développement », a déclaré Song Liuping, directeur juridique de Huawei, pour justifier cette démarche. Selon l’état-major de Huawei, le procès fait suite à des négociations infructueuses pour parvenir à un accord sur les conditions de licence entre les deux sociétés « pour une période de temps significative ».

« Depuis des années maintenant, nous avons négocié avec succès des accords de licences et de brevets avec de nombreuses entreprises. Malheureusement, lorsqu’aucun accord ne peut être conclu, nous n’avons pas d’autre choix que de chercher un recours juridique », a déclaré la direction du constructeur chinois. Pour celle-ci, il s’agit d’une « pratique courante dans l’industrie. Huawei demande simplement que Verizon respecte l’investissement de Huawei dans la recherche et le développement en payant pour l’utilisation de nos brevets ou en s’abstenant de les utiliser dans ses produits et services ».

Gaëlle Massang

Cap-Vert : le projet e-Gov II a été officiellement remis au gouvernement

[Digital Business Africa] – Le gouvernement du Cap-Vert, représenté par le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Olavo Avelino Garcia Correia, a reçu la livraison du projet e-Gov II le 29 janvier 2020. Le projet, financé par la République populaire de Chine à hauteur de 15 millions de dollars, consiste en l’extension du réseau technologique privé de l’État (RTPE) au secteur de l’éducation et de la santé.

Prenant part à la cérémonie de livraison du projet, la ministre de l’Éducation, Maritza Rosabal, a déclaré que « la connectivité du réseau de l’État dans les écoles permettra de se connecter pour avoir plus de connaissances, partager les bonnes pratiques, rechercher et renforcer les partenariats, une plus grande transparence dans les processus. La mise en œuvre du Système intégré de gestion scolaire (SIGE) en est un exemple, car il permet une plus grande transparence et une meilleure sécurité, dans le suivi des processus d’enseignement et d’apprentissage, mais aussi des résultats ».

Le projet e-Gov II est une composante de la stratégie numérique du Cap-Vert, cofinancée à hauteur de 30 millions de dollars, pendant cinq ans par la Banque mondiale.

Le ministre des Finances a souligné pour sa part que « le numérique représente une grande opportunité pour le Cap-Vert. À cette fin, nous voulons avancer beaucoup plus en matière de numérisation, en améliorant les principaux facteurs de développement du secteur, à savoir la connectivité, le haut débit à moindre prix, avec de meilleures conditions du point de vue de l’accès, mais aussi en termes de continuité de service ».

Gaëlle Massang

Burkina Faso : La Ligue des consommateurs menace de boycotter Orange, suite à l’annonce de la prochaine augmentation des ses tarifs

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué en date du 30 janvier dernier, l’opérateur de téléphonie mobile Orange a décidé, à compter du 17 février 2020, de procéder à une augmentation tarifaire de communication et de service internet, de l’ordre de 2,04% sur l’ensemble de ses offres et services. Cette nouvelle suscite l’indignation à la ligue des consommateurs, qui menacent de boycotter l’opérateur si rien n’est fait contre cette mesure.

Au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé, ce lundi 3 février 2020 à son siège à Ouagadougou, la LCB affirme avoir reçu une invitation d’Orange Burkina pour prendre part à une rencontre de présentation et d’explications de la nouvelle grille tarifaire qui devait se tenir ce lundi. Mais très tôt le matin, par un coup de fil, l’opérateur a reporté la rencontre à une date ultérieure, nous rapporte Lefaso.net.

Rappelons que le Premier ministre, Christophe Dabiré, avait également qualifié la décision de la société Orange d’« inacceptable et contreproductive », car l’adoption de la loi de finances évoquée par Orange ne saurait être un argument suffisant pour décider d’une augmentation des tarifs, de façon unilatérale.

 Tout en saluant la réaction « proactive et sans ambages » du gouvernement, qui rejoint la position du bureau exécutif national de la ligue défendue depuis le 1er février, les conférenciers avec à leur tête Dasmané Traoré, estiment que cette décision est « incompréhensible au-delà des récriminations des consommateurs » toujours selon Lefaso.net.

Pour la LCB, le consommateur mérite un peu plus de respect, « c’est parce qu’il y a stabilité que vous êtes là, c’est parce qu’il y a des consommateurs que vous êtes là. Qu’ils discutent avec l’Etat », a suggéré le président de la LCB. Selon les conférenciers, plutôt que de se préoccuper de l’augmentation des tarifs, Orange devrait se concentrer sur les griefs des consommateurs. Il s’agit notamment de « la multiplicité des bonus avec des dates de validité de consommation, la qualité vocale, le retrait des bonus, les messages intempestifs qui incitent aux jeux, la consommation rapide des mégas, la facturation du numéro vert de l’ONEA et du service clientèle ».

Le boycott des produits d’Orange Burkina, c’est l’un des moyens de pression que prévoit la ligue des consommateurs si l’opérateur ne recule pas. En attendant, la ligue prévient que son message n’est pas adressé qu’à Orange mais à tous les opérateurs de téléphonie mobile.

Gaëlle Massang

Avec l’aide de SGS, le Ghana a commencé à prélever une écotaxe sur des produits électriques et électroniques importés

[Digital Business Africa] – L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a commencé à prélever à titre expérimental une taxe “éco-redevance anticipée” en abrégé « Eco Levy » sur certains produits électriques et électroniques importés.

D’après Hobson Agyapong, le chef de l’unité des déchets dangereux et électroniques de l’EPA, la phase pilote a commencé au mois de janvier 2020 avec les importateurs de pneus industriels utilisés par les gros camions et avec les climatiseurs.

Il s’exprimait le 20 janvier 2020 à Accra lors de l’inauguration de l’Electronic Waste Round Table Association (EWROTA), une association regroupant des entreprises de gestion des déchets électroniques du secteur formel. Association présidée par Gilbert Odjidja, président. Celui-ci est assisté de Vivian Ahiayibor, vice-présidente, et de Richard Boadi-Soadwa, secrétaire général.

Parmi les 10 sociétés qui composent EWROTA l’on peut citer City Waste, Presank Limited, Marshal and Co, Jekorah Ventures, JSO, Zeal Environment, Integrated Recycling and Compost Plant, Atlantic Phones, Vermark et M. Lawson and Co.

L’idée de cette écotaxe

Le Ghana doit en effet faire face à l’augmentation constante  des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) importés notamment des pays de l’OCDE. La prolifération de ces déchets entassés sur des décharges à ciel ouvert menace la santé publique et l’environnement alors même que le recyclage de ces déchets doit permettre de générer d’importantes ressources financières ainsi que de nombreux emplois liés à la filière de recyclage, tout en préservant l’environnement du Ghana. 

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait confiance à SGS Renovo pour la gestion des déchets électroniques
SGS Renovo

C’est dans cette optique de lutte contre ces déchets que le gouvernement ghanéen a fait appel à SGS, pour la mise en place de la solution SGS Renovo, permettant d’assurer la pérennité des ressources financières nécessaires à la mise en place de l’infrastructure de recyclage.

Le groupe SGS a donc reçu du gouvernement ghanéen, à travers le Ministère de l’Environnement, des Sciences et de la Technologie (MESTI) et de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), un mandat pour mettre en place un système de collecte de l’éco-redevance anticipée auprès des exportateurs d’équipements électriques et électroniques (EEE) et pneus neufs et usagés.

En parallèle, SGS est chargé d’inspecter les pays d’origine de ces produits lorsqu’ils sont déclarés comme usagés, afin de s’assurer que seuls des produits de deuxième main fonctionnels sont exportés vers le Ghana et non des DEEE.

L’idée générale est de pouvoir collecter des fonds pour soutenir la collecte et l’élimination des déchets électroniques et pneumatiques  de manière écologique au fur et à mesure qu’ils sont usés.

La section 21 de la loi sur le contrôle et la gestion des déchets dangereux et électroniques de 2016 (loi 917) au Ghana prévoit d’ailleurs cette alternative afin de collecter des fonds durables pour la gestion de ces déchets et ne plus dépendre des donateurs.

Cette taxe commande que tous les équipements électriques et électroniques, ainsi que les pneus exportés au Ghana, soient enregistrés sur la plateforme électronique environnementale déployée par la Société Générale de Surveillance SA (SGS).

Impact sur l’emploi et sur les RH

Moise Yakan A. Bession
Moïse YAKAN, directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo.

Il y a quelques mois, Moïse YAKAN, le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, confiait à Digital Business Africa que ce programme permettra, « à terme, de générer plusieurs centaines de nouveaux emplois (directs et indirects), qu’il s’agisse de personnes travaillant dans la collecte des DEEE ou au sein de l’infrastructure de recyclage, ou de personnes qui souhaiteraient revendre les matières premières issues du recyclage. Nous sommes encore au début du processus, mais nous sommes optimistes sur l’impact de ce programme à l’échelle de l’emploi local ».

Si au départ tous les acteurs de la chaîne, notamment les importateurs n’étaient pas d’accord, ce n’est plus le cas aujourd’hui, confie Hobson Agyapong indiquant que tous sont désormais sur la même longueur d’onde.

« Nous sommes heureux que les importateurs et les exportateurs, ainsi que la GUTA (l’Union des associations de commerçants du Ghana) et les transitaires, aient maintenant compris la nécessité de collecter le fonds et y soient pleinement favorables », indique Hobson Agyapong dont les propos sont rapportés par Graphic Online.

Pour sa part, Gilbert Odjidja a indiqué que l’EWROTA travaillerait avec tous les acteurs du secteur des déchets électroniques et les agences d’État pour gérer les déchets de manière durable. « Le recyclage des e-déchets devrait être faite localement, de sorte que l’étiquette négative du Ghana présentée comme l’une des plaques tournantes des déchets électroniques soit supprimée », a-t-il déclaré.

Ghana : Les déchets électroniques déversés. Crédit photo : Martin Holzknecht, Arnika.

Selon Hobson Agyapong, en plus des pneus industriels utilisés par les gros camions et les climatiseurs, l’EPA prévoit d’en ajouter huit autres pour en faire dix. « Nous allons l’observer pendant un certain temps et le déployer entièrement pour couvrir tous les biens électriques et électroniques », a-t-il déclaré.

Pour le chef de l’unité des déchets dangereux et électroniques de l’EPA, une partie des recettes du fonds sera canalisée vers le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur de la gestion des déchets, en particulier ceux du secteur informel.

De son côté, la directrice générale du ministère de l’environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation (MESTI), Mme Levina Owusu, a déclaré que la mise en œuvre de l’éco-taxe constituait un grand coup de pouce aux efforts déployés par le gouvernement pour gérer efficacement les déchets électroniques.

D’après elle, cela permettra entres autres le renforcement des capacités des acteurs du secteur informel dans la chaîne de valeur de la gestion des déchets et mettra fin à la combustion à ciel ouvert des déchets électroniques.

Par Digital Business Africa

Photo : Mr Gilbert Odjidja (right), President of the E-Waste Round Table Association, speaking on behalf of the executive after the inaugural ceremony. Those with him are the other members of the executive. Picture: GABRIEL AHIABOR

L’application Instagram aurait généré 20 Mds$ de revenus publicitaires en 2019, contre seulement 15 Mds$ pour YouTube

[Digital Business Africa] – Ce mardi 4 février 2020, Bloomberg rapporte qu’Instagram a généré 20 milliards de dollars (18,11 milliards d’euros) de revenus en 2019, soit plus d’un quart du chiffre d’affaires total de sa société-mère, nous infore Tech business Inider. Ce chiffre souligne l’extraordinaire succès de l’application de partage de photos depuis que Facebook l’a acquise en 2012. Passée d’une application sans revenu à une centrale génératrice de liquidités, Instagram joue un rôle clé dans la stratégie de la “famille d’applications” de Facebook et dans l’avenir de l’entreprise.

Au total, Facebook a généré environ 70,7 milliards de dollars (64,02 milliards d’euros) de revenus en 2019, dont la quasi-totalité provient de la publicité. On ignore quelle application a dégagé le plus de marge nette entre Instagram et l’application Facebook. Contacté par Business Insider US, Instagram n’a pas souhaité faire de commentaire.

Ce chiffre indique également qu’Instagram génère désormais plus d’argent que la plateforme YouTube. Sa maison-mère, Google, a publié ce lundi 3 février 2020, pour la première fois, des données sur les revenus publicitaires de YouTube. La publicité aurait généré 15 milliards de dollars (13,6 milliards d’euros) en 2019.

Facebook a payé 1 milliard de dollars (0,91 milliards d’euros) en cash et en actions pour acquérir Instagram en 2012. L’application vaudrait maintenant beaucoup plus que cela. En 2018, la valeur théorique d’Instagram était estimée à plus de 100 milliards de dollars (91 milliards d’euros). Elle devrait être encore supérieure à ce montant en 2020.

Instagram a été fondée par Kevin Systrom et Mike Krieger. Ils l’ont quittée en 2018, alors que Facebook s’efforçait d’intégrer plus étroitement la plateforme dans sa “famille d’applications”. Adam Mosseri, un proche du PDG Mark Zuckerberg, a été nommé à sa tête, et ses dirigeants comprennent maintenant de nombreux cadres expérimentés de Facebook.

Gaëlle Massang

Le service d'argent mobile de Airtel Malawi est exclue de l'introduction en bourse clôturée le 31 janvier 2020

[Digital Business Africa] Airtel Malawi a confirmé que son service d’argent mobile n’est pas inclus dans l’offre publique initiale (IPO) qui a été clôturée le 31 janvier 2020 car il s’agit d’une entité différente, nous informe Itwebafrica. L’offre publique du plus grand fournisseur de services de téléphonie mobile du Malawi s’est ouverte le 27 décembre 2019 et le directeur général Charles Kamoto a expliqué que la société avait deux filiales – Airtel Mobile Commerce Limited (Airtel Money), qui a été constituée le 11 juin 2009, et Malawi Towers Limited, constituée le 15 décembre 2010.

« Nous avons vu un certain nombre de personnes dire qu’Airtel Mobile est une coquille vide et qu’il y a eu un certain dépouillement des actifs », a déclaré Kamoto.  Il a noté que ces sociétés affiliées sont des entités enregistrées séparément et ce depuis le début, et ne peuvent pas faire partie de l’offre. « Cette offre consiste à acheter une participation dans la première entreprise de télécommunications du Malawi, une entreprise rentable qui a investi de manière significative dans une nouvelle couverture de réseau pour s’assurer qu’elle puisse bénéficier de l’évolution du paysage des TIC au Malawi », a ajouté Kamoto.

Il a déclaré que, alors que la société poursuivait une stratégie de modèle d’actifs légers, l’objectif était d’investir dans des infrastructures actives et de se départir des infrastructures passives, ce qui leur a permis de vendre 438 tours à Malawi Towers en 2014 et d’en conserver 90 en 2019. « Les performances de l’activité GSM, dans laquelle nous opérons, sont très prometteuses avec des perspectives globalement conformes aux prévisions car elles continuent de connaître une croissance de la clientèle, des revenus et de la rentabilité », a déclaré Kamoto.

Le gouverneur de la Banque de réserve, Dalitso Kabambe, a déclaré que la cotation d’Airtel Malawi est conforme à l’article 35 de la loi de 2016 sur les communications qui stipule qu’un titulaire de licence de communications électroniques doit conserver une participation locale d’au moins 20% « L’esprit de la loi est d’accorder la possibilité à de nombreux Malawiens devenir copropriétaires ou actionnaires de sociétés de télécommunications du pays et nous espérons que de nombreux Malawiens achèteront effectivement des actions de cette société », a déclaré M. Kabambe.

Gaëlle Massang

Twitter va désormais signaler les fausses informations diffusées par des vidéos et/ou des images truquées sur son réseau

[Digital Business Africa] – À partir du 5 mars 2020, Twitter vasignaler les fausses informations diffusées par des vidéos et/ou des images truquées sur son réseau en indiquant lorsqu’un média est manipulé ou artificiel, nous informe 01net.

La « nouvelle règle » va permettre au réseau social d’appliquer un label sur le Tweet en question afin d’éviter toute confusion. L’objectif est de contextualiser les contenus partagés. Twitter va donc avertir les Tweetos avant qu’ils ne retweetent ou n’aiment tel ou tel post.

Pour aller plus loin, la plate-forme américaine s’engage à « fournir des explications ou des précisions supplémentaires, le cas échéant, comme une page d’accueil avec plus de contexte ». 
Sans les supprimer, le réseau aura la possibilité de réduire la visibilité du Tweet et même d’empêcher qu’il soit recommandé, selon le communiqué rendu public à cet effet.

 Twitter a annoncé cette mesure après une consultation de ses utilisateurs lancée à l’automne dernier, à échelle planétaire grâce au #TwitterPolicyFeedback. Au niveau mondial, plus de 70% des personnes qui utilisent Twitter ont déclaré qu’il serait inacceptable de « ne pas agir ». Selon neuf personnes interrogées sur dix, ce type de contenu trompeurs doit être étiqueté.

Si l’avertissement et le complément d’information font consensus la suppression des tweets convainc moins. Aux États-Unis, une courte majorité (55%) des interrogés a répondu qu’il serait acceptable de retirer tous ces médias, évoquant les risques sur la liberté d’expression et la censure. Néanmoins, plus de 75% des gens pensent que les comptes qui partagent des médias modifiés et trompeurs devraient faire l’objet d’actions : soit la suspension de leur compte, soit leur suppression. 

Toutefois, « si le contenu est susceptible de causer des dommages, il doit être supprimé », résume la note de blog de Twitter. Selon leur étude, plus de 90% des répondants sont favorables à ce que Twitter supprime ce contenu «lorsqu’il est clair qu’il est préjudiciable ».

Enfin, la société veut sanctionner toute tentative de « harcèlement ou attention non désirée et obsessionnelle ; contenu ciblé comprenant des tropesdes épithètes ou du matériel visant à faire taire quelqu’un ; suppression ou intimidation des électeurs ». 
Ces mesures font échos à l’Appel de Christchurch signé en mai dernier par une vingtaine de pays, au premier rang desquels la France, avec les géants du numérique, dont Twitter. 

Même si la « labellisation » ne concerne pas directement le corps du texte en 280 caractères s’il n’est pas accompagné d’un média, le chantier est immense.   « Cette mise en place sera un défi et nous risquons de faire des erreurs mais nous vous demandons de faire preuve de patience […] nous sommes déterminés à faire les choses correctement », prévient Twitter. 

Gaëlle Massang

Vodacom signe un accord avec Liquid Telecom pour lancer son propre réseau 5G cette année en Afrique du Sud

 [Digital Business Africa] – Vodacom devrait lancer son propre réseau 5G cette année après avoir signé un accord avec le fournisseur de réseau de gros sud-africain Liquid Telecoms, nous informe Itnewsafrica L’accord de roaming et de services gérés donnerait à Vodacom l’autorisation de se déplacer sur le réseau 5G de Liquid Telecom tout en le maintenant. «Cet accord permettra à Vodacom d’offrir à ses clients une expérience de connectivité de pointe à un moment où la plupart du spectre 5G n’a pas encore été attribué», explique Vodacom. La société ajoute que «les services 5G sont actuellement testés avant un lancement commercial au cours de cette année » – bien qu’il n’y ait pas de mot officiel sur quand exactement il sera disponible.

Liquid Telecom a annoncé son intention de lancer le premier réseau 5G de gros en Afrique du Sud en janvier 2020. « Disponible à partir du début de 2020 dans toutes les grandes villes sud-africaines, cette dernière cinquième génération de connectivité Internet mobile permettra aux opérateurs de gros de créer des services innovants, ultra-rapides, et des services numériques évolutifs pour leurs clients », explique Nic Rudnick, PDG de Liquid Telecom.

« Nos partenaires d’exploitation en gros peuvent exploiter notre nouveau réseau d’itinérance ultrarapide 5G pour créer la prochaine génération de communications et rendre l’innovation possible, à tout moment et en tout lieu. La 5G facilitera la collaboration à distance en temps réel, améliorera l’efficacité commerciale et réduira les coûts, ce qui stimulera finalement la croissance de l’économie sud-africaine. »

Cette annonce fait de Vodacom le troisième fournisseur de réseaux mobiles en Afrique du Sud à révéler ses plans 5G – après Rain et MTN.

Rain a officiellement lancé son réseau 5G en novembre 2019. Son offre 5G illimitée fournit aux consommateurs des données à des vitesses allant jusqu’à 700 Mbps pour seulement R1000 par mois. Au cours du même mois, MTN et Huawei ont lancé leur essai 5G en bande C dans le cadre du plan d’évolution du réseau de l’opérateur vers la 5G.

Gaëlle Massang

Cameroun : La ministre Libom Li Likeng a remis des certifications à des jeunes de fin de formation à la réparation de téléphones

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a procédé ce mardi 4 février 2020 à la remise des certifications, à l’issue de la session de capacitation de certains acteurs du secteur informel de l’économie numérique, aux techniques de « mobil repairing », session qui s’est déroulé du du 6 au 31 janvier 2020 au sein du campus de l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC).

Cette formation constitue la première étape du projet de capacitation technique de certains acteurs du secteur informel de l’économie numérique, engagé par le ministère.  Il s’agissait de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des jeunes dans la réparation des téléphones mobiles et autres terminaux de communications électroniques, afin de les accompagner dans le processus de migration de l’informel vers le formel, et de développer des Très Petites Entreprises  du numérique (TPE). 

« Une population jeune, combinée à des taux accrus d’utilisation des services TIC et de connectivité, peut se révéler un avantage important pour un pays comme le Cameroun, dont l’ambition est de se montrer compétitif dans l’économie numérique et l’atteinte des objectifs d’émergence à travers la création d’emplois et l’accélération de la croissance » a déclaré Mm la ministre au cours de l’allocution qu’elle a tenu lors de la cérémonie officielle de remise des certifications. « Nous ne le dirons jamais assez, la politique du Gouvernement camerounais en matière de développement de l’économie numérique vise à offrir aux jeunes un accompagnement adéquat en vue du développement de l’entrepreneuriat numérique » a t’elle ajouté.

Le programme d’accompagnement des jeunes dans le numérique est ainsi la traduction en actes concrets de cette politique gouvernementale, et le projet de capacitation technique des acteurs du secteur informel du numérique vise leur migration vers le secteur formel, à travers l’entrepreneuriat numérique.

« Il s’agit en d’autres termes de mettre en place les bases d’une démarche participative visant à favoriser la migration des unités du domaine du numérique évoluant dans l’économie informelle, vers l’économie formelle et de renforcer les capacités de ces acteurs en vue de l’amélioration d’une offre de services compétitive dans ce domaine », explique la ministre.

Le passage de l’informel au formel, permet entre autres de créer des emplois durables et de qualité, et de contribuer par conséquent à la réduction de la pauvreté. Dans cet optique Quarante (40) acteurs du secteur informel de l’Economie numérique, venant des dix régions du pays et constitués de maintenanciers, réparateurs des téléphones, terminaux électroniques, et aussi d’aspirants aux techniques de mobile repairing, ont reçu la formation. Celle-ci était d’ l’accès à cette formation était libre ; la seule condition était d’être volontaire et d’avoir un niveau d’instruction (au minimum du secondaire) permettant d’assimiler les enseignements dispensés.

Gaëlle Massang

L’Autorité de régulation vient de frapper l’opérateur Maroc Telecom d’une amende 310 millions d’euros

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale de règlementation des télécoms (ANRT), a infligé ce lundi 3 février 2020 une grosse amende de 3,3 milliards de dirhams, soit 310 millions d’euros à l’opérateur Maroc Télécom, nous informe ICT4Africa. L’ANRT avait été saisi par les concurrents de l’opérateur mobile Maroc Télécom à l’effet de prendre des mesures pour ne pas voir une dérégulation du marché. Ceux ci accusent le géant local des télécoms, d’utiliser des stratégies en dehors des normes de la concurrence.

Ces derniers affirment en effet que ces pratiques limitent leurs accès au réseau téléphonique et  au marché, et L’ ANRT a donc toute suite réagit à cette plainte, en infligeant une sévère amende à l’opérateur leader. Déjà en 2013, Maroc Telecom avait été interpellé par l’autorité de régulation sur cette même affaire. C’est cette récidive qui a certainement motivé la lourdeur de cette sanction pécuniaire. La peine représente environ 10% du chiffre d’affaires du groupe de 2018 selon des sources financières, toujours selon ICT4Africa.

D’autres sources, juridiques cette fois, indiquent que Maroc Telecom fera appel de cette décision devant les tribunaux compétents. D’abord pour suspendre son exécution et ensuite pour l’annuler par une autre décision. Si cela n’est pas fait, ce sera le trésor public marocain qui se frotterait les doigts.

Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : les banques sont désormais concernées par les taxes spécifiques au mobile money

[Digital Business Africa] – Toutes les structures réalisant des opérations de transfert d’argent par téléphonie mobile, y compris les banques et autres établissements financiers devront aussi désormais s’acquitter des nouvelles taxes spécifiques au Mobile Money – d’un montant cumulé de 7,2% – payées depuis janvier 2019 par les seules entreprises de télécommunications, nous informe Ciomag.

 En application des dispositions légales en vigueur, cette mesure contenue dans l’Annexe fiscale à la loi de Finances pour l’année 2020 a pris effet le 2 janvier 2020. Pour rappel, l’obligation d’acquitter ces taxes propres au Mobile Money ne prenait pas en compte l’activité de transfert d’argent par téléphonie mobile effectuée par les entreprises autres que les émettrices de monnaie électronique (EME) créées par les opérateurs télécoms. Ce qui était de nature à porter atteinte au principe d’équité fiscale.

« Aujourd’hui, les services de transfert d’argent par téléphone mobile ne sont pas exercés par les seules EME créées par les opérateurs télécoms ; il y a également des institutions bancaires et d’autres entreprises de la place qui le font. Sont-elles concernées par cette disposition ? Il semblerait que non. Dans ce cas, il y a manifestement un problème d’équité fiscale », faisait alors remarquer Gertrude Koné, la directrice exécutive de l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), dans un entretien accordé à Minute Eco.

En étendant ces taxes à l’ensemble des structures effectuant des transactions Mobile Money, l’Annexe fiscale à la loi de Finances pour l’année 2020 corrige, en son article 28, cette situation qui provoquait une distorsion dans les règles de la concurrence. En Côte d’Ivoire, entre 15 et 18 milliards de francs CFA circulent quotidiennement sur les services de transfert d’argent par téléphonie mobile, toujours selon Ciomag.

Gaëlle Massang

L’entreprise spécialisée dans la gestion de la relation client, VIPP Interstis, va déposer ses valises à Lomé dès le 1er avril 2020

[Digital Business Africa] – L’entreprise de référence dans le domaine de la gestion de l’expérience client, VIPP Interstis, démarrera, le 1er avril 2020, ses activités au Togo. L’annonce a été faite ce jeudi 30 janvier 2020 par M. Charles-Emmanuel Berc, Président du Groupe, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce jour à l’Hôtel Sancta Maria, en présence de Mme Cina Lawson, Ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques.

Cette implantation au Togo s’inscrit dans la stratégie d’expansion déployée par le groupe en Afrique subsaharienne. Lomé va ainsi être le dernier-né de ses centres de contacts, et recrutera 500 jeunes Togolais dans les trois années suivant le démarrage de ses activités, dont 100, dès 2020 précise le communiqué publié à cet occasion.

Selon Charles-Emmanuel Berc, « Le marché togolais offre un bassin d’emplois de très bonne qualité et des infrastructures de haut niveau qui répondent pleinement aux exigences de nos clients ; nonobstant la qualité de l’accompagnement des pouvoirs publics dans nos démarches d’installation ».

le gouvernement togolais quant à lui se fixe pour objectif de créer 5 000 emplois décents et stables dans ce domaine dans les 5 années à venir, en attirant des entreprises spécialisées dans ce secteur d’activité à l’instar de celles opérant déjà au Togo qui ont créé plus de 500 emplois directs, en moins de quatorze mois d’activités.

Pour Mme Cina Lawson, « Cette annonce couronne les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2018-2022, qui, conformément, à son premier axe, ambitionne de faire du Togo, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Au- delà, c’est le fruit et le résultat palpable d’un plan ambitieux de développement de services externalisés, mis en place depuis 2018 par le gouvernement, à travers la Cellule de Promotion des Investissements, et qui ambitionne de faire de notre pays un pôle attractif pour ce secteur d’activité grâce à une offre conciliant ‘qualité des prestations et compétitivité-coût’ inédit en Afrique ».

C’est donc un motif de satisfaction pour le gouvernement togolais qui a fait du secteur des services externalisés un cheval de bataille appelé à jouer un rôle moteur dans la création d’emplois décents et stables pour la jeunesse togolaise ; ceci dans un contexte où les pouvoirs publics ont fait de l’emploi des jeunes, une priorité à l’échelon national.

Avec plus de 3 000 collaborateurs répartis dans 3 pays, VIPP Interstis est une entreprise française qui a été créée en 2011 et ayant pour objectif d’offrir une alternative offshore aux annonceurs français et européens, dans l’externalisation de la gestion de leurs contacts.

Gaëlle Massang

L'OMS s'allie avec Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l'épidémie de coronavirus

[Digital Business Africa] – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’allie à Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l’épidémie de coronavirus, nous informe Tech Business Insider. Ce lundi 3 février 2020, son directeur général a indiqué, lors de l’ouverture d’une réunion à Genève, que l’agence spécialisée de l’ONU allait « lutter contre la propagation de rumeurs et la désinformation”, alors que l’épidémie est désormais classée “urgence de santé publique de portée internationale ». 

S’exprimant à l’occasion de l’ouverture de la 146e session du Conseil exécutif de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé : « à cette fin, nous avons collaboré avec Google pour faire en sorte que les personnes recherchant des informations sur le coronavirus voient les informations de l’OMS en tête de leurs résultats de recherche ». En outre, a-t-il poursuivi, « les plateformes de médias sociaux comme Twitter, Facebook, Tencent et Tiktok ont également pris des mesures pour limiter la propagation de la désinformation ».

Dans son bulletin quotidien sur l’épidémie liée au nouveau coronavirus, l’OMS avait relevé dimanche que l’épidémie actuelle était entourée d’une « infodémie massive », à savoir une surabondance d’informations qui ne sont pas toujours vraies ou exactes. Aussi, les équipes de l’OMS dans le monde entier travaillent désormais « 24 heures sur 24 pour identifier les rumeurs les plus répandues sur le nouveau coronavirus », telles que la publication de faux conseils sur internet au sujet de médicaments ou de traitements à prendre, toujours selon Tech Business Insider.

Depuis son apparition fin décembre en Chine, l’épidémie de pneumonie virale — qui a déjà fait plus de morts que le virus du Sras en 2002-2003 — a déjà contaminé plus de 17 000 personnes, dont 362 mortellement (une seule hors de Chine).

Gaëlle Massang