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Smart Click Africa : Comment vérifier l’authenticité des photos avant de les partager [Vidéo]

[Smart Click Africa] – Vous avez déjà sans doute vu des posts sur le web utilisant des photos hors de leur contexte ou utilisant les photos retouchées et modifiées avec photoshop et d’autres applications de retouches d’images. Les outils technologiques sont également et malheureusement utilisés pour créer des Fake news dans le but de manipuler les populations.

Smart Click Africa vous montre une astuce pour vérifier l’authenticité d’une photo et vérifier si la photo n’est pas utilisée hors de son contexte. Ceci à travers son ordinateur portable.

L’Association Smart Click Africa s’est engagée à œuvrer pour l’émergence d’un savoir-faire africain dans le secteur des TIC, des télécoms & du Numérique. Ce qui passe par une formation des populations à un meilleur usage du web, des réseaux sociaux, mais également par la sensibilisation pour l’usage des nombreuses solutions numériques qui existent pour changer ou améliorer la vie des citoyens.

C’est d’ailleurs là toute l’essence du programme 10 millions Smart Citizens lancé en avril 2020 qui a pour but de former ou sensibiliser 10 millions de Smart Citizens citoyens avisés et intelligents vivant dans les smart cities africaines qui se créent progressivement. Smart Click Africa va régulièrement produire de petites capsules vidéos pour expliquer simplement à tout le monde les trucs et astuces pour tirer profit des nombreux avantages qu’offrent le web, les réseaux sociaux et les solutions numériques.

Par Smart Click Africa

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Smart Click Africa : Comment vérifier l’authenticité des photos via son smartphone [Vidéo]

www.smartclikafrica.org #SmartClickAfrica#FakeNews#10SMartCitizens

Smart Click Africa : Comment vérifier l’authenticité des photos via son smartphone [Vidéo]

[Smart Click Africa] – Vous avez déjà sans doute vu sur le web des posts utilisant des photos hors de leur contexte ou des photos retouchées et modifiées avec photoshop et d’autres applications de retouches d’images. Les outils technologiques sont également et malheureusement utilisés pour créer des Fake news dans le but de manipuler les internautes moins avertis.

@Beaugas Orain Djoyum de l’association Smart Click Africa nous montre une astuce pour vérifier l’authenticité d’une photo et vérifier si la photo n’est pas utilisée hors de son contexte.

L’Association Smart Click Africa s’est engagée à œuvrer pour l’émergence d’un savoir-faire africain dans le secteur des TIC, des télécoms & du Numérique. Ce qui passe par une formation des internautes à un meilleur usage du web, des réseaux sociaux, mais également par la sensibilisation pour l’usage des nombreuses solutions numériques qui existent pour changer ou améliorer la vie des citoyens.

C’est d’ailleurs là toute l’essence du programme 10 millions Smart Citizens lancé en avril 2020 qui a pour but de former ou sensibiliser 10 millions de Smart Citizens citoyens avisés et intelligents vivant dans les smart cities africaines qui se créent progressivement.

Smart Click Africa produit régulièrement de petites capsules vidéos pour expliquer simplement à tout le monde les trucs et astuces pour tirer profit des nombreux avantages qu’offrent le web, les réseaux sociaux et les solutions numériques.

Par Smart Click Africa

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RD Congo : Recruté par la BAD, Ernst & Young va réaliser l’étude de faisabilité de la mise en place d’un Système national d’identité digitale

[Digital Business Africa] –  Le lancement de l’étude de faisabilité du projet de Système national d’identification digitale (SNID) de la RD Congo a été effectué ce 11 novembre 2020 à l’Hôtel Kin Plaza Arjaan by Rotana à Kinshasa.

Le cabinet Ernst and Young, retenu il y a quelques mois par la Banque africaine de développement au terme du processus de l’appel d’offres international qui a connu plus de 40 manifestations d’intérêt, dispose de trois mois pour délivrer cette étude.

D’après la BAD, les services prévus au titre de cette mission concernent l’analyse
de l’existant en matière d’identification des personnes ; l’étude de faisabilité complète
(technique, économique, financière, sociale, juridique, règlementaire, institutionnelle et organisationnelle) sur la mise en place d’un SNID ; et les actions d’accompagnement (gouvernance, régulation des données, normalisation, etc.) à mettre en œuvre.

Déjà, le cabinet du Président de la République, le cabinet du Premier ministre, près de neuf départements ministériels, l’Office national d’identification de la population (ONIP), le Bureau central de recensement, la Banque africaine de développement et le cabinet Ernst & Young sont appelés à travailler ensemble pour la réussite de cette étude. Un Comité national de suivi de la mise en œuvre du SNID en RDC est d’ores et déjà en place.

Après cette étude suivra le lancement des appels d’offres pour la deuxième phase du projet consistant à la mise en œuvre proprement dite de ce Système national d’identification digitale. Objectif, doter à chaque Congolaise et à chaque Congolais un numéro d’identifiant unique et une carte d’identité biométrique.

Selon Dominique Migisha, le Conseiller spécial en charge du Numérique du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisékedi, « le lancement de ce projet est la parfaite démonstration que la mise en œuvre du Plan national du numérique horizon 2025, avec vingtaine de projets lancés ou amorcés à ce jour, est désormais une réalité irréversible ».

Pour lui, « l’identification digitale de la population et le registre numérique national de la population constitueront l’épicentre des projets tels ceux de l’inclusion financière, de la tenue des registres clairs de sécurité sociale, de suivi de l’évolution scolaire et académique des personnes, de la mise en place du registre foncier pour ne citer que ceux-là, sans oublier le projet titanesque et structurant de 16.000 km de fibre optique mené de mains de maître par le ministre des PTNTIC, Augustin Kibassa Maliba, dont la contribution dans la mise en place du SNID est aussi très significative ».

Par B-O.D, Digital Business Africa

L’identification, socle des nations numériques

[Digital Business Africa – Avis d’experts] – Sur les 7,7 milliards de personnes que compte la planète, 3,4 milliards sont dotées d’une forme d’identité biométrique et numérique et 3,3 milliards disposent d’une identité non biométrique. Sur lemilliard de personnes restant dépourvues de toute forme d’existence officielle, la moitié réside en Afrique, où quelque 500 millions de citoyens sont ainsi exclus de l’économie réelle. Ces données du Forum Économique Mondial mettent en lumière le frein majeur à la transition numérique du continent que constitue l’insuffisante maîtrise de l’identité numérique des populations. De fait, le préalable indispensable à la numérisation des nations consiste à donner à chaque citoyen, institution, entreprise et gouvernement la possibilité de contribuer activement à l’économie numérique et à favoriser les interactions sociales axées sur le numérique.

La Banque mondiale ne s’y est pas trompée en érigeant dans son programme de développement post-2015 l’identité numérique en levier de croissance visant à « promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, à fournir un accès à la justice pour tous et à mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ». L’occasion de fixer comme objectif de « fournir une identité légale à tous […] d’ici 2030 », le meilleur moyen d’y parvenir étant de recourir à des systèmes d’identité numérique, des registres centraux stockant les données personnelles sous forme numérique et des justificatifs d’identité reposant sur des mécanismes numériques plutôt que physiques.

Didier Nkurikiyimfura
Didier Nkurikiyimfura, directeur de la Technologie et de l’Innovation à l’Alliance Smart Africa.

Convaincue qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour le succès de la transformation numérique du continent, l’Alliance Smart Africa en a fait l’une de ses priorités. Le développement d’un cadre d’interopérabilité entre les systèmes d’identité en Afrique a été confié au Bénin, à la Tunisie et au Rwanda – trois pays qui disposent de systèmes d’identification complètement différents. L’objectif ? Favoriser à terme la libre circulation des personnes et des biens au sein de cet espace conformément au traité de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA), ce qui implique de disposer d’un cadre commun en matière d’identité, à faire adopter in fine par tous les États membres. Smart Africa a mobilisé pour cela de nombreux partenaires clés de l’identité en Afrique dans son groupe de travail : l’Union Africaine (UA), l’agence de développement allemande (GIZ), la GSM Association, Inmarsat, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), le réseau Omidyar, Orange, la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, VIPPS, la Banque Mondiale, mais aussi le Forum Économique Mondial.

Le groupe de travail a établi une stratégie continentale pour compléter les initiatives existantes en matière de renforcement des systèmes d’identité publiques, afin de développer des stratégies d’identification souples et innovantes – et ainsi atteindre une plus grande partie de la population. Sous la supervision du Bénin, le groupe de travail de Smart Africa a proposé de mettre en place un cadre fédéré pour la reconnaissance des informations d’identification entre différents fournisseurs d’identité et de services. Ce cadre, qui doit prendre la forme d’une Smart Africa Trust Alliance (SATA), simplifiera l’accès aux services et l’expérience des utilisateurs. Il devrait par exemple permettre à un jeune Africain vivant dans un milieu rural d’accéder à un nouveau service en ligne en s’authentifiant à travers son compte Mobile Money sans avoir à passer par une nouvelle procédure d’identification.

A son échelle, GVG a placé l’identification numérique, garante de la fiabilité des échanges, au cœur de ses solutions d’audit numérique destinées aux gouvernements, aux autorités de régulation et aux banques centrales. L’approche de GVG consiste à assister ces autorités dans la consolidation et le nettoyage des bases de données d’enregistrement des cartes SIM des différents opérateurs téléphoniques afin de constituer un registre national d’identification des abonnés, qui relie chaque carte SIM enregistrée à un utilisateur unique. Ceci constitue une étape essentielle vers l’identification numérique de la population africaine. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal garantit une base solide d’identification de la population.

En plus de simplifier et d’accélérer les procédures administratives, l’identification numérique permettra aux États d’élargir la base de la population imposable, contribuant à la formalisation de l’économie et à faire revenir dans le giron de l’État une part importante des recettes qui échappent à l’économie des pays africains et ce, de façon plus équitable. Une étude réalisée par McKinsey Global Institute portant sur sept pays (dont le Nigeria et l’Éthiopie) a ainsi démontré que les programmes d’identité numérique pourront permettre d’y débloquer des montants compris entre 3 et 13% du PIB en 2030.

Laurent Sarr

 Au niveau des politiques publiques, la mise en place et la généralisation des identités numériques permettra par ailleurs de s’assurer que les personnes éligibles à des prestations les reçoivent et de limiter les pertes pour les programmes d’aides sociales dues aux doublons, aux bénéficiaires “fantômes” et à la corruption. En témoignent les 25% d’économies réalisées au Botswana grâce à l’enregistrement biométrique des pensions et des allocations sociales ou encore la suppression de 62 000 travailleurs fantômes au Nigeria grâce à la mise en place d’un système d’identification numérique des fonctionnaires. Notons aussi que sur le plan politique, la généralisation des identités numériques serait le meilleur moyen de compléter et de rendre plus transparents les fichiers électoraux des pays africains, et ainsi de lutter contre les litiges qui défraient régulièrement la chronique en période électorale.

Par Didier Nkurikiyimfura, Directeur Technologie et Innovation de l’Alliance Smart Africa & Laurent Sarr, Directeur technique de Global Voice Group

Africa Top STRATEGIES : Facebook recrute 8 300 personnes en six mois et prévoit de recruter plus en 2021, y compris pour le travail à distance [Vidéo]

[Digital Business Africa] – L’entreprise américaine Facebook a présenté ses résultats du troisième trimestre 2020 le 29 octobre dernier.  L’on apprend ainsi que les revenus du réseau social pour ce trimestre ont atteint 21,47 milliards de dollars. Facebook s’en tire avec un bénéfice net de 7,85 milliards de dollars.

Lors de la présentation de ces résultats, l’on a appris de Susan Li, la vice-présidente des finances de Facebook, que le réseau social a recruté un peu plus de 4 100 personnes ce trimestre, contre 4 200 au trimestre précédent. Soit plus de 8 300 nouveaux employés recrutés en six mois. Facebook termine ainsi ce troisième trimestre 2020 avec plus de 56 600 employés à temps plein, en hausse de 32% par rapport à l’an dernier. Et l’entreprise ne compte pas s’y arrêter. Car ses prévisions pour 2021 sont à la hausse.

Beaugas Orain DJOYUM s’y intéresse dans sa chronique Africa Top STRATEGIES.

Pour les récentes offres de recrutements à Facebook, cliquez sur le lien URL suivant https://www.facebook.com/careers/jobs

Africa Top STRATEGIES est la chronique de Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, la plateforme web francophone de référence sur l’actualité des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique.

Africa Top STRATEGIES analyse et décrypte régulièrement les stratégies des principaux acteurs du numérique, de l’économie, parfois de la politique. La chronique propose également aux décideurs des clés pour tirer bénéfice ou ressortir la valeur des infos stratégiques qui circulent au sein des administrations, des organisations, des entreprises du monde et principalement de celles de notre continent.

Par Digital Business Africa

Ghana : Mastercard et Catalyst Fund lancent un programme d’accélération du commerce numérique inclusif de 4,3 millions de dollars

[Digital Business Africa] – Au Ghana, Catalyst Fund, la Fondation Mastercard et la Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST), ont annoncé la création du Catalyst Fund Inclusive Digital Commerce Accelerator, un programme visant à mettre à l’échelle les entreprises de commerce numérique au Ghana pour soutenir la numérisation des micros et petites entreprises du pays. Selon les partenaires, ce programme de deux ans améliorera les moyens de subsistance et la résilience financière des TPE du Ghana, qui ont subi l’impact de la COVID-19, en leur permettant d’accéder à des plateformes de commerce numérique et d’accéder au marché. 

De manière pratique, l’accélérateur sélectionnera et mettra à niveau six entreprises de commerce numérique et innovantes qui peuvent permettre aux TPE informelles de récolter les bénéfices du commerce numérique, en s’appuyant sur le modèle éprouvé existant du Fonds Catalyseur pour les combiner. Le soutien pourra comprendre notamment : « un capital de subvention flexible pouvant aller jusqu’à 120 000 dollars US par entreprise ;  un soutien approfondi, sur mesure et dirigé par des experts pour accélérer le développement des entreprises ; des réunions de portefeuille et des ateliers de travail organisés par cohortes avec l’expertise locale et le soutien opérationnel du MEST.

Toutes les entreprises participant au pitch seront sélectionnées par un comité consultatif d’experts en matière d’investissement. La sélection s’appuie sur une étude de marché menée pour identifier les obstacles et les opportunités de développement du commerce numérique inclusif au Ghana.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

WapiCash Transfert : La solution de transfert d’argent qui ne transfère pas l’argent

[Wapicash] – Créée en 2018, la Start up congolaise qui a obtenu le titre prometteur de « projet innovant » par le label français FRENCH TECH, annonce la mise sur le marché de sa solution de transfert dès ce 02 novembre 2020. La solution sera disponible sur la plateforme de téléchargement Google Play store sur le lien suivant :

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.wapicash

La Start up made in Congo a pourtant des ambitions qui dépassent les frontières de son pays d’origine : le Congo Brazzaville. Bien ancrée dans leur temps et dans un marché toujours plus global, WapiCash et son équipe ont rapidement déployé leurs ailes sur deux continents et trois pays : Brazzaville (R. du Congo), Kinshasa (R.D du Congo) et Paris (France). Être au plus près de ses clients du continent et de la diaspora, telle est sa devise.

La solution WapiCash Transfert est une application mobile basée sur le mobile money, un outil de paiement en pleine évolution et qui, avec l’actualité mondiale du Covid-19, devient une réponse de choix dans la dématérialisation des échanges d’argent. Malgré ses 30% de personnes non bancarisées, l’Afrique demeure un acteur majeur des échanges financiers, grâce à ses 250 millions d’utilisateurs de portefeuilles mobiles.

Il existe près de 260 services proposant l’utilisation de portefeuille mobile dans le monde. La plupart d’entre eux sont localisés en Afrique. Le mobile money comme, on l’appelle la plupart du temps, est la tendance en termes d’inclusion des populations des pays africains qui auraient pu se sentir exclues des évolutions technologiques et économiques.

WapiCash Transfert repose sur un partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile MTN, AIRTEL et ORANGE MONEY. Nos téléphones mobiles nous permettent désormais d’envoyer ou de recevoir de l’argent, payer nos factures ou même faire nos achats.

WapiCash Transfert met à disposition tous ces services et bien plus encore. En effet, on peut déjà envoyer ou recevoir de l’argent avec son mobile money. WapiCash Transfert permet d’envoyer ou de recevoir de l’argent avec son mobile money mais en interagissant avec un compte bancaire.

Peut-on déjà transférer de l’argent de manière individuelle? 

WapiCash Transfert offre aux familles, associations, mutuelles, communautés religieuses, la possibilité de faire face collectivement aux besoins de leurs proches ou de leurs membres. Avec le service « Pay By Link », on peut générer des liens de paiements pour tout un groupe de personnes et collecter l’argent nécessaire aux activités et aux besoins : contributions, dons, dîmes, campagnes de financement …

Les entreprises peuvent-elles déjà compter sur le paiement électronique de leurs produits et services ?

WapiCash Transfert permet aux entreprises de proposer un nouveau type de paiement aux clients en intégrant le paiement par groupe d’une seule facture, abonnement ou article, grâce à « Pay By Link », l’outil phare de l’application. Avec cet outil, les entreprises pourront aussi lancer de larges campagnes de recouvrement auprès de leurs fournisseurs et clients via tous les moyens de paiements existants : du mobile money à la carte bancaire.

WapiCash Transfert n’oublie pas que l’Afrique regorge de talents : artistes, artisans, développeurs … et même tous les débrouillards de tous bords, experts et connaisseurs dans leurs métiers. A tous ceux-là, WapiCash Transfert offre le moyen de vivre de leur passion et de leur savoir-faire en proposant des outils d’assistance et de paiement des factures. Les débrouillards deviendront ainsi, des professionnels de ce qu’ils savent faire depuis si longtemps.

Les différents services proposés par la solution WapiCash Transfert ont été développés pour reconnaitre l’apport de tous ceux qui se trouvent au début et à la fin de la chaine de transfert d’argent : les hommes. Qu’ils soient de la diaspora ou sur le continent africain, Il y a une force et une énergie derrière tous les transferts, c’est pour cela que WapiCash s’est spécialisé dans le transfert de ces énergies. L’aventure de WapiCash Transfert commence et elle racontera à travers chaque opération, les énergies qui changent positivement le quotidien des gens.

La Start up WapiCash s’appuie sur des synergies qui l’ont portée jusqu’aujourd’hui. Elle fait partie du réseau des incubateurs YEKOLAB (Congo Brazzaville) et CREATIVE VALLEY (France) qui ont contribué grandement au développement du projet. WapiCash continuera de s’appuyer à l’avenir sur une autre devise : la force est dans le groupe.

Par WapiCash

La CEA met en service au Congo Brazza l’ACIP, la plateforme d’information sur la santé et l’action économique

[Digital Business Africa] – La plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique (Acip) a été officiellement mise en service pour la première fois au Congo Brazza. Cette mise en service a été actée et confirmée le 06 novembre 2020 au cours d’une vidéo conférence qu’animaient la secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, la Camerounaise Vera SONGWE, et le  ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Cette plateforme a été mise en place avec le concours des opérateurs de téléphonie mobile MTN et Airtel Congo. « Pays pilote en Afrique et doté d’un outil digital considérable, le Congo peut offrir les conditions nécessaires qui contribueront à briser la chaîne de contamination et à produire des indicateurs sociaux et économiques pour servir d’aide à la décision  et soutiendront les chaînes de valeurs locales dans un cadre propice interactif, d’auto-évaluation, de sondage et de conseil. Cette solution vient, à n’en point douter, renforcer le dispositif existant de riposte contre la covid-19. Dans le domaine de la santé, l’ACIP donnera des réponses appropriées dans l’analyse des problèmes liés à la pandémie de covid-19 par le déploiement entre autres des ressources sanitaires et économiques afin d’atténuer l’impact de la pandémie au plan national », a expliqué le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Selon Léon Juste Ibombo, le choix du Congo a été rendu possible grâce « au
leadership toujours affirmé » du Président de la République du Congo, Denis SASSOU
NGUESSO, qui avait officiellement lancé les travaux de l’ACIP le 23 juin 2020 via visio-conférence. « Ayant compris les enjeux socio-économiques qui se jouent au travers du numérique en tant que catalyseur touchant tous les secteurs de la vie, le Congo comme les autres pays du continent africain y trouveront d’heureuses opportunités de progrès de la santé et de l’économie réelle », affirme Léon Juste Ibombo.

Selon la CEA, la plate-forme ACIP est robuste et facile à utiliser. Elle utilise un mélange de menus à commande vocale et textuelle… « La plate-forme exploite les canaux mobiles à bande étroite en utilisant une combinaison de texte de Données de services supplémentaires non structurées (USSD) et d’interactions vocales, de Réponse vocale interactive (VRI). Du côté du haut débit, la plate-forme utilise les données publiques des canaux numériques, y compris les médias en ligne et réseaux sociaux. En utilisant la bande étroite et le haut débit mobiles, la plate-forme peut atteindre les utilisateurs 3G / smartphones et les abonnés mobiles avec des portables 2G de génération antérieure, également appelés téléphones de fonction », explique dans un communiqué la CEA, à l’initiative du projet.

Il est prévu que le déploiement de la phase 1 couvre les utilisateurs mobiles dans plus de 23 pays, représentant plus de 80% du total des abonnés mobiles en Afrique. Les utilisateurs pourront accéder aux avis de santé et aux conseils médicaux locaux, y compris à un détecteur de symptômes. « Au cours de la Phase II, dans quelques mois, le service englobera 20% d’utilisateurs mobiles africains supplémentaires – et s’élargira pour inclure la communication économique et humanitaire », ajoute la CEA qui rappelle que c’est la première fois qu’une plate-forme mobile USSD est associée de manière interactive à une IA de méga données pour fournir des informations que ni l’une ni l’autre ne pourrait atteindre.

Par Digital Business Africa

Gabon : Airtel facture désormais la consultation du solde mobile money

[Digital Business Africa] – Au Gabon, c’est une annonce qui ne passe visiblement pas auprès des abonnés télécoms. L’opérateur Airtel a décidé de facturer désormais la consultation du solde du compte mobile money de ses abonnés : « Elle est payante au bout de trois consultations successives sans faire d’autres opérations. Seules les trois premières consultations seront désormais gratuites ».

 De manière plus explicite, l’opérateur explique que la consultation reste donc gratuite jusqu’à la troisième consultation quotidienne. A partir de la quatrième consultation, elle est facturée à un tarif de 10F Cfa. Comme argument justificatif, Airtel Gabon explique qu’un abonné de devrait pas avoir de raison de consulter son compte mobile money plus de trois fois par jour, s’il n’a fait aucune opération.

Une explication qui ne passe pas auprès des associations de consommateurs, qui y voient ni plus ni moins qu’une ‘‘escroquerie’’. Cela d’autant plus que l’opérateur n’aurait pas, selon eux communiqué sur ce changement. Du coup, certains abonnés se sont vu prélever des frais de manière purement inconsciente.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Proparco et Digital Africa créent un fonds de soutien aux startups africaines

[Digital Business Africa] – C’est une bonne nouvelle pour les startups africaines en quête de soutien financier. Les géants Proparco et Digital Africa ont annoncé le lancement d’un fonds de co-investissement en direction des startups africains. Ce Fonds baptisé ‘‘Bridge Fund’’ est initialement doté d’une enveloppe de 5 millions d’euros et devrait venir en soutien aux startups déjà existantes, dont la survie est menacée par les défis actuels, aggravés par la pandémie de la Covid 19.

On apprend des deux partenaires que le fonds sera une sorte de relais qui ne soutiendra que les investissements déjà consentis. Pour en bénéficier, les startups africaines devront solliciter le soutien du Fonds, qui se prononcera sous deux mois à partir de la date de demande, à l’issue d’un processus de sélection.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique : Airtel annonce la vente de 4 500 tours télécoms dans cinq pays

[Digital Business Africa] – La filiale africaine du groupe télécoms indien Airtel a annoncé la vente prochaine d’environ 4 500 tours télécommunications à cinq pays africains. Il s’agit de la Tanzanie, Madagascar, le Gabon, le Malawi et du Tchad. Cette annonce rentre dans le plan de désendettement de l’entreprise. Celle-ci trainait derrière elle une dette initiale de 7,7 milliards de dollars, qui a ensuite été réduite actuellement à environ 3,5 milliards de dollars, à la faveur de la double introduction en bourse d’Airtel Africa et de sa société mère Bharti Airtel.

D’après l’opérateur, cette cession de tours ne devrait pas affecter les capacités opérationnelles de l’entreprise. En effet, même si les droits de propriété sont cédés à des acheteurs, Airtel pourra tout de même signer avec ces derniers des accords de location qui sera à priori avantageux, tout au moins sur le court terme. Ce qui lui permettra de dégager de l’argent pour honorer les échéances de remboursement à venir.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

A Paris, la Cémac recherche des financements pour 11 projets intégrateurs

[Digital Business Africa] – Alors que le délai de réalisation du Programme économique régional (PER) 2017-2020 adopté par la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale arrive déjà à terme, l’institution annonce des rencontres prévues à Paris pour obtenir des financements.

Selon l’institution, il s’agira prioritairement de financer 11 projets présentés comme étant ‘’intégrateurs’’, et qui comprendront entre autres la construction de 12 postes frontières, disposant, entre autres, d’équipements informatiques, la mise en place d’un satellite géostationnaire, l’établissement d’une dorsale régionale de télécommunications en fibre optique, ainsi qu’un projet d’interconnexion des douanes en zone CEMAC.

Ces projets devraient en principe donner un coup de pouce à l’intégration entre les six pays de la zone Cémac, alors que celle-ci apparaît comme étant la sous-région la moins intégrée du continent.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire: Bientôt une application pour découvrir les maladies de la plante de manioc

[Digital Business Africa] – Aujourd’hui, grâce aux différentes avancées technologiques, le monde est capable de faire face à différentes contraintes dans de nombreux domaines. Avec l’accroissement de la population mondiale, les terres cultivables sont de moins en moins nombreuses. Ce qui constitue un défi pour l’humanité. En effet, il est primordial de trouver des stratégies innovantes pour nourrir le monde en utilisant avec justesse les terres arables dont nous disposons. Aux quatre coins du monde, les agriculteurs font face à d’immenses défis parmi lesquels les maladies ravageuses qui déciment de nombreuses cultures. En Côte d’Ivoire, le manioc est une légumineuse très prisée par les populations.

Le tubercule est notamment utilisé pour l’élaboration de certains mets locaux comme le fameux atiéké. Cependant, les planteurs de manioc ivoiriens sont confrontés à des maladies qui ont un impact direct sur leur rendement. Au nombre de ces maladies qui attaquent fréquemment les plantes de manioc, on peut évoquer la striure brune.

Cette maladie virale des racines est un véritable cauchemar pour les acteurs intervenant dans la culture du manioc. Pour remédier à cette problématique une initiative technologique a vu le jour dans le but de permettre aux agriculteurs ivoiriens de repérer rapidement et de traiter les maladies liées à la plante de manioc. Ce projet est piloté par le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (FCIAD). Le nom du programme est: « utilisation d’une application intelligente pour le diagnostic et la surveillance participative des maladies du manioc en Côte d’Ivoire »

Les responsables de ce projet ont bénéficié de l’accompagnement de l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis pour développer l’outil technologique. L’application est dotée d’un programme qui permet aux producteurs de reconnaître les maladies qui attaquent leurs cultures. Pour atteindre des résultats satisfaisants, les producteurs de manioc ivoiriens furent associés au développement de l’application, cela a permis d’avoir une base de données optimale qui servira à l’optimisation de l’outil. Quelques villes ivoiriennes, telles que Bouaké et Jacqueville, ont servi de zones tests et les résultats sont encourageantes.

Le producteur pourra télécharger l’application sur le Playstore. Par la suite, il suffit de prendre en photo les plantes de manioc et l’application se chargera d’identifier de potentielles maladies. Ainsi le producteur aura à sa disposition une quantité précieuse d’informations pour une bonne productivité.

Il serait donc intéressant de garantir l’accessibilité des Smartphones à un grand nombre de producteurs de manioc qui, pour la plupart, ne peuvent pas s’offrir ce genre d’appareils. Si les agriculteurs ivoiriens s’approprient cet outil technologique, cela constituera une plus-value considérable pour ces acteurs. Ils feront alors une pierre deux coups en augmentant leurs revenus et ils n’auront plus à utiliser des boutures de mauvaise qualité dans leurs champs.

Par Amos Joel Yohane Traore

Mandatée par la NASA, la firme Nokia va déployer le réseau 4G sur la lune

[Digital Business Africa] – L’exploration spatiale est devenue un enjeu majeur pour l’humanité. Depuis l’alunissage du premier équipage terrien sur la Lune, le monde s’est passionné pour la conquête spatiale. La curiosité de l’espèce humaine pour ce vaste cosmos est sans équivoque. Avec les différentes avancées technologiques majeures, nous sommes aujourd’hui capables d’envoyer des sondes spatiales sur des planètes lointaines. Ce qui paraissait impossible il y a quelques années, ne l’est plus aujourd’hui. Tout récemment, la firme technologique Nokia fut mandatée par la NASA dans le but de déployer le réseau 4G sur la Lune, qui est le satellite le plus proche de la Terre.

Ce projet ambitieux verra le jour grâce au financement de l’agence spatiale américaine (NASA). C’est Nokia of North American, filiale américaine du géant finlandais, qui sera chargée de mener à bien ce projet dont le coût global s’élève à 14.1 million de dollars. Pour ses futures missions sur la Lune, la NASA souhaite se doter d’un système performant qui va lui octroyer une meilleure fluidité dans les communications.

Au cours d’une conférence de presse, Jim Reuter, administrateur associé de la direction des missions de technologie spatiale de la NASA a indiqué ceci : « Avec le financement de la NASA, Nokia examinera comment la technologie terrestre pourrait être modifiée pour l’environnement lunaire afin de prendre en charge des communications fiables et à haut débit ».

Pour le dirigeant de la NASA, le déploiement du réseau 4G sur la lune va permettre de « prendre en charge les communications de surface lunaire à de plus grandes distances, des vitesses accrues et offrir plus de fiabilité que les normes actuelles ». En 2024, la NASA effectuera une mission sur la Lune, une première depuis la fin des missions Apollon et selon plusieurs sources émanant de la NASA, l’équipement nécessaire pour l’implantation de la 4G sera embarqué sur ladite mission. Nokia met actuellement les bouchées doubles pour être dans les temps, nul doute que ce projet contribuera à renforcer l’offre de communication au niveau de la Terre. Rendez-vous est donc pris pour 2024.

Par Amos Joel Yohane Traore

Malgré les 10 milliards de dollars versés à Apple par Google en 2020, Apple développe son propre moteur de recherche

[Digital Business Africa] – Actuellement, un concurrent de taille s’attaque à Google sur son terrain de prédilection qu’est la recherche sur Internet. C’est Apple. La marque à la pomme dispose de moyens techniques, financiers et humains, pour mettre au point un moteur de recherche capable de concurrencer valablement celui de Google.

En effet, l’iOS 14, la dernière version du système d’exploitation d’Apple installé sur les iPhone lancé en octobre 2020 peut désormais réaliser des recherches sans avoir à passer par Google qui était le moteur de recherche par défaut d’Apple. Cette évolution montre qu’Apple est décidé à développer une alternative au moteur de recherche de Google.

Les dirigeants d’Apple ont recruté il y a quelques années des spécialistes en intelligence artificielle pour développer un outil  qui va se positionner sur le marché et concurrencer Google sur son terminal iPhone.

En avril 2018, Apple avait débauché John Giannandrea, le responsable de la recherche chez Google. Il était question à travers cette embauche de booster les recherches d’Apple dans le domaine de l’intelligence artificielle et de l’aider à améliorer son assistant vocal Siri. Aujourd’hui, ce recrutement dévoile l’intention et la stratégie d’Apple.

Google et Apple sont concurrents sur de nombreux marchés, parmi lesquels des systèmes d’exploitation pour téléphones (Android et iOS). Mais pour les services de recherche, depuis 2014, Apple verse à Google un montant considérable pour assurer être le moteur de recherche par défaut des terminaux Apple. Ce montant qui était d’un milliard de dollars par an en 2014 se situerait en 2020 autour des 10 milliards de dollars Us.

Iphone, Ipad, Mac  sont des technologies d’Apple et grâce aux milliards déboursés, Google s’octroie la primauté d’être l’unique moteur de recherche par défaut sur les produits Apple.

Selon le DOJ, le département américain de la Justice, près de la moitié du trafic de recherche de Google provient désormais d’appareils Apple, et la perspective de perdre l’accord avec Apple aurait été décrite en interne comme un scénario de “code rouge” au sein de l’entreprise, rapporte des médias spécialisés comme developpez.com. Car lorsque les utilisateurs de l’iPhone effectuent des recherches sur Google, ils voient les annonces de recherche qui font tourner l’activité de Google.

Il faut noter qu’en octobre 2020, le département américain de la Justice, avait déposé une plainte contre Google, l’accusant d’utiliser des pratiques illégales pour protéger son monopole sur le marché de la recherche. Google le ferait en concluant des accords avec de grandes enseignes, des contrats exclusifs lui permettant d’étouffer la concurrence. Notamment en étant le moteur de recherche par défaut sur les terminaux mobiles. Ce qui lui permet, d’après les experts, de contrôler Internet depuis plus de 15 ans. C’est également pour cela qu’Apple pourrait justifier le lancement de son moteur de recherche.  

Depuis plusieurs années, Google est le leader incontesté des moteurs de recherche. Selon les statistiques du géant américain, chaque seconde, ce sont 65.000 recherches  qui sont faites sur Google par des internautes du monde entier. En matière de ratio, cela fait 2000 milliards de requêtes annuelles soit 5.5 milliards de recherches Google par jour. Les chiffres sont tout simplement astronomiques et montrent à quel point Google règne sans partage sur l’industrie des moteurs à recherche.

Les concurrents sont pourtant là, mais techniquement il est très difficile pour eux de s’aligner sur les moyens colossaux de la firme américaine.

Par Digital Business Africa et Amos Joel Yohane Traore

Cloud : MTN Business et Huawei Cloud s’associent avec les multinationales dans le viseur

[Digital Business Africa] – Le géant sud-africain des télécommunications MTN a annoncé avoir signé un partenariat avec Huawei Cloud, qui a débouché sur la construction d’un centre de données en Afrique du Sud. Si pour le géant chinois Huawei, cette opération lui permettra de se positionner davantage sur le marché du Cloud en Afrique, il revêt pour MTN une toute autre plus-value.

« Beaucoup de gens considèrent MTN seulement comme une entreprise de télécommunications, mais nous nous sommes appuyés sur cet héritage pour former une base sans précédent de services TIC à travers l’Afrique. Le partenariat avec Huawei Cloud illustre notre engagement à fournir une solution de bout en bout pour les clients, et nos capacités à faire progresser la pile en étant simplement un fournisseur de connectivité », explique Sudipto Moitra, le directeur général TIC à MTN Business qui y voit le début du changement de la perception de MTN ainsi que de son cœur d’activité auprès de ses clients.

Dans le cadre de ce projet, les deux partenaires entendent attirer les multinationales présentes sur le continent africain. La nouvelle infrastructure permettra à Huawei de fournir des services cloud sur tout le continent. Ceci, en se basant sur la connectivité de MTN, premier opérateur du continent africain.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Retrait du capital de Jumia : MTN empoche 142 millions de dollars

[Digital Business Africa] – « Nous sommes fiers d’avoir été un partenaire dans l’évolution de l’une des entreprises pionnières du marché en ligne en Afrique et nous poursuivrons notre relation avec Jumia grâce à des partenariats opérationnels en cours sur certains marchés. ». Par ces mots, le géant sud-africain des télécommunications MTN a annoncé le 30 octobre 2020 avoir officiellement vendu ses parts dans le capital du e-commerçant Jumia.

De cette opération, on apprend de MTN qu’il a réalisé une rentrée financière de 142,31 millions de dollars. Cette annonce vient mettre un terme à un retrait engagé depuis août 2020, période à laquelle l’opérateur avait annoncé son désengagement au sein du tour de table Jumia. MTN détenait alors 18,9 % du capital de Jumia Group.

De manière évidente, les fonds récoltés devraient permettre à MTN d’alléger un peu sa dette, mais également d’assainir son portefeuille. Précisément en cette période marquée par des tensions autour des impacts financiers catastrophiques de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Après la mise en service du Camix, vers l’installation de 5 000 km de fibre optique supplémentaire

[Digital Business Africa] – Le backbone camerounais pourrait s’étendre au cours des prochaines semaines. D’après le gouvernement camerounais, cette extension pourrait aller jusqu’à 5 000 km de fibre optique : « Au cours des prochaines années, le gouvernement a pour ambition de généraliser l’accès large bande pour les citoyens, les entreprises et les ménages, notamment en poursuivant l’extension du backbone national pour accroître les 20 000 km à 25 000 km de linéaire », explique la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Alors qu’elle s’exprimait en marge de la mise en service du Camix, le point d’échange IXP d’accès Internet de Yaoundé et de Douala, Minette Libom Li Likeng a annoncé dans la foulée le projet du gouvernement d’installer prochainement des boucles optiques urbaines dans tous les chefs-lieux de départements du pays, de manière à davantage démocratiser l’accès à Internet.

Ces annonces interviennent dans un contexte marqué par des plaintes de plus en plus récurrentes des utilisateurs d’Internet sur la qualité du service. Alors que les opérateurs évoquent régulièrement le manque de ressource, la mise à disposition de ces infrastructures devraient théoriquement contribuer à améliorer la situation. Le rôle de l’ANTIC dans la mise en service de ce Camix a été déterminant.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique: 12 millions d’abonnés supplémentaires pour MTN au 3e trimestre

[Digital Business Africa] – Le géant des télécommunications MTN vante ses belles performances. Dans son rapport financier pour le compte du 3e trimestre 2020 récemment rendu public, l’opérateur revendique une augmentation du nombre d’abonnés de l’ordre de 12 millions à l’échelle du continent. Un résultat que le groupe attribue à la robustesse de ses marchés en Afrique du Sud, au Nigeria et au Ghana, les trois pays qui réalisent de bonnes performances.

De manière plus spécifique, on apprend de MTN que les revenus des services ont augmenté de 11,4 % pour atteindre plus de 43 milliards de rands. Les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) ont augmenté de 13,9 % et la marge EBITDA du groupe s’est accrue de 1,4% pour atteindre 43,3 %, conformément aux objectifs à moyen terme.

Comme la pandémie de COVID-19 a continué à avoir un impact sur les vies et les moyens de subsistance sur nos marchés, le groupe a fait preuve d’une forte exécution opérationnelle et d’une grande résilience. Nous avons enregistré une solide croissance des revenus de la téléphonie vocale de 3,9 %, ce qui reflète une reprise encourageante soutenue par l’assouplissement des restrictions de blocage. Les revenus des données ont augmenté de 31,9 %, soutenus par une demande accrue de services de travail à domicile, de divertissements numériques ainsi que d’offres éducatives en ligne“, explique le président et directeur général du groupe MTN, Ralph Mupita qui justifiait ces résultats.

On apprend également du PDG de MTN que durant la pandémie de la Covid 19, le groupe a opté pour la concentration de ses investissements sur la capacité et la résilience du réseau et sur la modernisation de ses systèmes informatiques, dépensant 16 milliards de rands dans l’année jusqu’à la fin du troisième trimestre.

Malgré l’assouplissement des restrictions de confinement, l’environnement opérationnel reste difficile et incertain. Nous continuerons à renforcer notre résilience opérationnelle et financière. Nous avons maintenant augmenté nos prévisions de dépenses d’investissement pour l’ensemble de l’année à 26 milliards de rands, afin de garantir que nos réseaux fournissent une connectivité et des services numériques fiables à l’ensemble de notre base d’abonnés, qui compte 273 millions d’abonnés et qui ne cesse de croître“, annonce le PDG de MTN.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Douala Fintech Tour : La troisième édition prévue du 5 au 6 novembre 2020

[Digital Business Africa] – « Construire ensemble l’économie de la finance inclusive ». Tel est le thème de la troisième édition du Douala Fintech Tour prévue du 5 au 6 novembre 2020. Le rendez-vous calé au cercle municipal de Douala-Bonanjo va réunir les acteurs de la finance afin d’échanger sur les solutions visant à optimiser et à promouvoir l’émergence des Fintech locales.

Au programme de cette rencontre qui va durer deux jours : des séances plénières, exposition et  présentation des start-up, coaching,  réseautage,  rencontres B to B et Fintech challenge inédit.

L’idée de l’organisation de cette rencontre, d’après  Kmr Startup Hub, organisateur de Douala Fintech Tour,  est de mettre en avant une jeunesse camerounaise qui innove. 

« Avec seulement 34% d’adultes formellement bancarisés en Afrique, le potentiel de développement de services financiers permettant de répondre aux besoins des personnes non bancarisées est énorme. Et, cette lacune est comblée dans une mesure croissante par les Fintech et les opérateurs télécoms, principalement grâce aux moyens de services financiers mobiles », relève Christian Essame,  président de Kmr Startup Hub.  

Douala Fintech Tour est la déclinaison de l’Africa Fintech Forum, organisé en Côte d’ivoire.

Par Ghislaine DEUDJUI