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Cameroun : Les premiers lauréats de la Business Competition de la JFN-IT E4IMPACT Center qui bénéficieront d’un accompagnement financier sont connus

[Digital Business Africa] – Fany Miglange Kengne (BioGaz) et Yannick Nvomdo (PayMe Quick) sont les deux premiers lauréats de la Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship organisé par la JFN-IT E4IMPACT CENTER le 16 janvier 2022, au campus JFN-IT de Bonamoussadi (Santa Barbara).

Parmi les 10 projets en compétition, ils ont respectivement obtenu les notes de 18/20 et de 17/20 attribuées par un jury composé d’une dizaine d’experts et présidé par Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT.

La première, avec son projet BIOGAS, propose de fabriquer des panneaux solaires et des pavés grâce aux déchets plastiques plus précisément les bouteilles plastiques, tout en produisant du fuel et du gaz domestique avec à la clé la protection de l’environnement. Le second quant à lui veut faire de PAYMEQUICK une plateforme de paiement électronique permettant à toute personne ayant un numéro de téléphone de recevoir ou d’effectuer des paiements.

Les deux projets intègrent donc officiellement la JFN-IT E4IMPACT CENTER et vont bénéficier d’une formation supplémentaire pour peaufiner leurs projets, mais surtout pour obtenir les financements en vue du développement de leur projet respectif.

Financements mis à disposition par les partenaires de la fondation italienne E4Impact partenaire de la JFN-IT E4IMPACT CENTER.

La fondation, en plus ses ressources, s’emploiera à trouver des investisseurs pour ces projets. Assurance en a en tout cas été donnée par  Flavien Tchamdjeu, le Manager d’E4Impact pour l’Afrique francophone. Assurance confirmée par Alphonse Nafack pour qui le financement ne représente plus un frein pour les entrepreneurs qui choisissent la JFN-IT E4IMPACT CENTER.

Cette Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship s’est déroulée en deux phases : Le Business Plan Competition (BPC) pour les entrepreneurs sortants (2021-2022) et le Business Idea Competition (BIC) pour les entrepreneurs entrants (2022-2023).

A travers ces deux concepts, JFN-IT E4IMPACT Center apporte une innovation dans l’offre d’accompagnement à forte valeur ajoutée aux entrepreneurs. Une offre structurée autour des programmes de formation-incubation des projets d’accélération des entreprises.

« La Business Compétition est un moment de rencontre, d’échange, de conseil, de partage d’expériences et de networking entre entrepreneurs, investisseurs et autres membres de l’écosystème entrepreneurial. Il a pour but d’évaluer les projets des entrepreneurs d’impact en formation-incubation au sein de JFN-IT E4IMPACT Center », souligne Antoine NKOLO, le directeur général de la JFN-IT E4IMPACT Center.

L’originalité de ce programme consiste à la soumission de chaque entrepreneur à un grand oral devant un jury qui apprécie la plus-value du projet et son adéquation au marché. Un jury composé d’éminentes personnalités et présidé par Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT.

Cette Business Compétition était parrainé par l’Ambassade d’Italie au Cameroun. Mauro Battistella, Consul d’Italie à Douala, a représenté l’ambassade d’Italie à cette rencontre : « Créer une entreprise est très difficile. La faire rester viable est encore plus difficile. L’ambassade d’Italie a favorablement répondu à la demande de Monsieur Alphonse Nafack et a accepté de parrainer cet événement. J’avais déjà constaté qu’en plus de la fondation E4IMPACT le ministère des Affaires étrangères et l’Agence pour la coopération internationale était déjà présents. Nous sommes les bienvenus pour accompagner toutes les initiatives destinées à accompagner ou à aider la création des entreprises viables et des emplois », a confié Mauro Battistella à Digital Business Africa.

Le jury constitué

La Business Compétition

En rappel, la Business Competition est un ensemble constitué de trois ensembles, à savoir la :

1 – Business Plan Competition : étape qui couronne douze mois d’accompagnement de haut niveau qui a permis aux entrepreneurs de passer d’une idée de création ou de développement d’entreprise à une entreprise testée et validé sur le marché (bancable).

Le classement du Jury au terme de la Business Plan Competition

RANGNomsPRENOMSMOYENNE
 1erKENGNEFANY MIGLANGE18,00
 2eNVOMDOYANNICK17.00
 3eMEKA ABESSOLOGEORGES15 .00
 4eDJIEDZOLE YMELIEKANT ARLAND15.00
 5eKOUAM MANGUAINGPATRICIA SYLVIE15.00
 6eNONOALAIN CLAUDE15.00
 7eNJEUKEMOUSMANE LAZAR12.00
 8eELOGO MESSANGA IISYLVAIN12.00
 9eNOUMBOUWOFABRICE JUNIOR10.00
 10eNOUMBOUWOIVANS LOIC7.05

2 – Business Idea Competition : phase de sélection de projets à fort impact économique, social et environnemental qui intégrerons le Global International in Impact Entrepreneurship, fruit de la collaboration entre E4IMPACT FOUNDATION spin off de l’Université Catholique Sacré de Milan et JFN-IT.

Le classement au terme de la Business Idea Competition 

Session : Business Idea Competition 2022
EntrepreneurProjetSecteur d’activité
1- AHMADOU WADIRI LOGONE RIZ Production et commercialisation du Riz local Agri-Business
2- MONGOUE IDRISSSunLand Energy Production et distribution d’énergie Agri-Business
3- WOKHUI JEAN AIMEBiocarrylife Production, commercialisation  du Café et Produits cosmétiques Agri-Business
4- ANZAN VALERI FERME Agropastorale Elévage
5- PINDJOU NELSON DIGIT AD Plateforme de diffusion de publicité sur affichage numérique partout dans le mondeConseil, Communication digitale
6-  BAKAMI SIMON  Gestion des Parc Matériel (Fleet Mangement)Maintenance industrielle.
7- KAMDEM TCHUENTE JOELKAM SARL Production d’huile végétale Bio à base du TournesolAgri-Business
8- KOYOUO ZUFE STEPHANE Production et commercialisation d’huiles de cuisine assaisonnée, de poissons Agri-Business
9- MAFO TCHINDA GHISLAINE MISS JEANNET COSMETIQUEIndustrie Cosmétique
10- ZEKENG DONGMO AFRICA FINANCIAL MARKET Création d’une cripto monnaie appeler CauricoinMonnaie-Digitale Blockchain
11- FADIMATOU BOBBO SASAFAI Culture et transformation d’arachide et en huile de cuisine Agri-Business
12- ABOUBAKAR KADIRIAkresImmobilier
13- DJUNE JASMINE DANA TENABO Transformation et commercialisation des fruits et légumes en jus naturelsAgri-Business
14- TOTTO CHARLESAquaculture (crevettes)Agri-Business
15- DONFACK VictorBeyourself Sarl   Conseil, Orientation, Education  Education
16- YOUSSOUFATransformation et commercialisation du Bois  Industrie du bois
17- TEFUENA YOLENE GAELLETEMA SARL   Soin Cutanés  Esthétique

3 – Global MBA in Impact Entrepreneurship and Management

C’est un MBA délivré par l’Université Catholique Sacré Cœur de Milan.  L’objectif est de former les futurs entrepreneurs capables de combiner impact social, environnemental et économique en Afrique francophone. Un modèle de formation qui s’appuie sur une formule en présentiel et en distanticiel avec coaching et mentoring sur mesure.

JFN-IT E4IMPACT Center

La JFN-IT E4IMPACT Center est le tout premier centre d’incubation et d’accélération privé agréé (Agrément N 21400001/D/MINPMEESA/SG/DAJ du 29 OCT 2021) au Cameroun par le Ministère des petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Fruit de la Collaboration entre JFN-IT et E4IMPACT FOUNDATION d’Italie, il s’agit d’un centre d’innovation et d’entrepreneuriat qui encourage et soutient les entrepreneurs camerounais à concevoir, développer, accélérer et accroître la performance des entreprises à fort impact social et environnemental.

JFN-IT

La JFN-IT pour sa part, née d’une démarche volontariste conduite par Alphonse Nafack, banquier chevronné et passionné d’éducation et de formation, s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

Cette vision se caractérise par une proposition originale, autour d’une identité forte et de projets audacieux, en se fixant pour objectif de donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

[DIGITAL Business Africa] – Lors du match d’ouverture de la CAN Total Energies 2021 ce 09 janvier 2022, l’hologramme virtuel d’un lion est apparu sur le toit du stade et sur l’esplanade. Thibault Baras, le directeur général de Dreamwall (studio d’animation 2/D 3/D et de création graphique) et de Keywall (solution TV dans la création de décors virtuels et réalités augmentée aux habillages d’émissions), créateur de cet hologramme, a tenu une conférence sur les technologies virtuelles et la réalité augmentée à l’Institut de Formation et de Conservation du Matériel audiovisuel, IFCPA, ce lundi 10 janvier 2021.

Digital Business Africa l’a rencontré au terme de cet échange avec les jeunes pour une interview. Précisions, il n’a pas souhaité parler du montant de son travail. L’interview porte donc simplement sur son travail.

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

DIGITAL Business Africa :  L’hologramme du lion apparu au stade Olembé lors de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2021 a suscité des messages d’admiration parmi plusieurs internautes. De quoi est fait cet avatar ? Et quels étaient les jeux de cette technologie ?

Thibault Baras : C’est un lion virtuel en réalité augmentée, animé qui fonctionne comme un moteur de jeux. Il mesure 16 mètres de haut, six mètres de long et pèse plus d’une tonne. Ce ne pouvait pas être possible de mettre une statue comme celle-là sur la tribune. Heureusement c’était virtuel ; le toit ne s’est pas effondré (rire). Tout le monde a pu bénéficier de ce spectacle…  

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

Il était important d’empêcher que le lion entre en collision avec les danseurs sur la scène. Tout comme il est important de respecter l’environnement. Et donc la réalité augmentée ne fait sens que si elle est crédible à un certain niveau. Puisqu’ici, on sait bien qu’un lion géant n’existe pas. Par contre, son intégration dans un environnement réel est utile.

Par exemple s’il avait plu, il aurait été logique qu’il y ait de la pluie qui passe devant le lion, de la fumée ou des choses comme ça. En réalité augmentée, l’on doit prendre en compte tous ces éléments.

DIGITAL Business Africa : Comment un tel projet a été pensé et mis en œuvre ?

Thibault Baras : Au niveau de la réalité augmentée, nous avons un partenaire technologique qui est une société turque. Cette entreprise a été l’une des premières à intégrer l’utilisation des moteurs de jeux dans les technologies de télévision et de l’audiovisuel. Nous utilisons donc ces technologies qui permettent l’insertion d’éléments virtuels de réalité augmentée au sein du monde réel.

DIGITAL Business Africa : Le peuple camerounais peut-il s’attendre à une autre apparition de ce lion à la cérémonie de clôture de la CanTotalEnergie 2021 ?

Thibault Baras: Peut-être peuvent-il s’y attendre. En tout cas, je ne serai plus là.

DIGITAL Business Africa : Vous avez travaillé chez Canal+, où vous avez innové avec un système statistique qui a transformé le reportage sportif. Quel regard portez-vous sur le niveau d’infographie des chaînes de télévisions africaines ? 

Thibault Baras : J’ai regardé quelques programmes dans ma chambre d’hôtel, le soir très tard en revenant du stade. Je pense qu’il y a une marge de progression en matière d’infographie dans les chaines africaines. Mais, je n’ai pas suffisamment d’expérience pour juger ce que proposent les chaines africaines dans le domaine de la réalité virtuelle.

DIGITAL Business Africa : Que fait Dreamwall pour accompagner les jeunes talents camerounais dans la réalité augmentée ?

Thibault Baras : Avant la Covid-19, le studio de Dreamwall était ouvert à Yaoundé. L’on pouvait recevoir toutes les personnes désireuses de se faire former dans la réalité virtuelle. Maintenant, cela n’est plus possible. Nous sommes obligés de limiter les effectifs et surtout en ayant recours au télétravail. Cela n’a pas beaucoup de sens. Dans le futur, on espère développer un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et de réalité augmentée au Cameroun. Là, il y aura un premier projet, puis devra s’ouvrir un centre de formation, dans tous les cas. Mais, ce n’est pas à l’ordre du jour.

Thibault Baras : « Nous espérons développer au Cameroun un centre de formation dédié aux technologies virtuelles et à la réalité augmentée »

DIGITAL Business Africa : Un mot à l’endroit à ces étudiants qui voudraient faire leurs preuves dans la technologie de la réalité augmentée

Thibault Baras : Pour pouvoir embrasser l’utilisation de ces nouvelles technologies, il faut s’intéresser à tout ce qui se passe dans le monde, en matière de technologie. Mais, il y a un élément essentiel : ce sont les moteurs de jeux. Il faut se concentrer sur eux, sur leur utilisation à travers des formations en ligne. C’est l’avenir dans la télévision, que ce soit dans l’automobile, l’aviation, la médecine. Ces sont ces moteurs de jeux qui vont vous permettre, dans quelques années, de porter des lunettes de réalité augmentée. Quand vous irez chez le médecin, vos lunettes pourront vous montrer l’intérieur de votre corps.

Propos recueillis par Jean Materne Zambo

Smart Click Africa lance le concept CamerExcellence pour célébrer les talents camerounais qui excellent à l’international

[Digital Business Africa] – A l’occasion de la CAN TOTAL ENERGIES 2021, l’association Smart Click Africa, en collaboration avec le cabinet ICT Media STRATEGIES, spécialisé dans l’e-Réputation et le Personal branding, a lancé ce 09 janvier 2022 à Yaoundé la plateforme web CamerExcellence (www.camerexcellence.cm) afin de célébrer les talents camerounais dans tous les domaines.

L’association profite ainsi de cette compétition pour proposer sur le site web CamerExcellence.com, ainsi que sur ses réseaux sociaux Facebook, Twitter, LinkedIn, TikTok et Instagram (@CamerExcellence) des portraits, visuels et quelques vidéos des talents camerounais dans le sport, la culture, l’économie, l’innovation et bien d’autres domaines où les Camerounais excellent. L’accent est mis sur les ceux qui brillent sur la scène internationale.

« CamerExcellence est l’occasion d’inspirer davantage les jeunes camerounais et ceux du monde, en racontant et/ou en présentant sur le web et sur les réseaux sociaux  l’histoire des figures et icônes camerounaises qui, par la force de leur travail, de leur abnégation et de leur détermination, ont réussi et font la fierté du Cameroun.  Durant cette CAN Total Énergies 2021, nous allons, en plus du foot, célébrer ces talents qui font l’excellence camerounaise. Nous présentons au monde cet autre visage du Cameroun : un vivier et un réservoir de compétences diverses où chaque État de la planète peut puiser pour réaliser des exploits, réussir et atteindre l’excellence », explique Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et par ailleurs DG de ICT Media STRATEGIES.

Il précise que le déploiement se fera davantage sur le web et invite les Camerounais à produire davantage de contenus médiatiques sur les icônes camerounaises et à les partager sur le web et les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #CamerExcellence.

A propos de Smart Click Africa

Créée en 2018, l’Association Smart Click Africa a pour objectif de promouvoir un Internet sain et sûr. Elle s’engage dans la promotion d’un meilleur usage du web, des réseaux sociaux et des solutions numériques en Afrique. L’association a déjà lancé plusieurs projets comme le programme 10 Millions Smart Citizens ou encore récemment la plateforme Covid19.CM.

Plus d’infos sur smartclickafrica.org

A propos de ICT Media STRATEGIES

Créé en 2015 à Yaoundé, le cabinet ICT Media STRATEGIES est spécialisé dans la veille stratégique, l’e-Réputation et le Personal branding. Il accompagne les États, les entreprises et les particuliers dans l’amélioration de leur réputation en ligne à travers diverses actions.

Plus d’infos sur ictmedia.africa 

Plus d’infos sur ictmedia.africa

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Soutenu par l’ARPCE, YEKOLAB a formé gratuitement à la pointe de la technologie 2500 jeunes Congolais désormais certifiés

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YEKOLAB est un organisme de formation et d’incubation d’entreprises à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 (récépissé de déclaration N°271/014/MID/DGAT/DER/SAG/). Il est le plus grand centre de formation en développement logiciel et d’incubation d’entreprises en Afrique Centrale, créé en janvier 2014, sous l’impulsion de l’Agence de Régulation des Postes et Communication Electroniques (ARPCE), par un jeune Congolais, Monsieur Max Bonbhel, professionnel de l’informatique accompli et initiateur de JCERTIF International.De 2014 à 2019, les activités de YEKOLAB, dont l’ambition est d’apporter des réponses concrètes à l’épineux problème de déficit en compétences spécialisées en TIC, ont porté sur :

☑️Une cinquantaine de formations certifiantes et gratuites de haut vol aux nouvelles technologies et métiers émergents;

☑️Un incubateur de startup pour des jeunes porteurs de projets afin d’encourager l’entrepreneuriat et accélérer la création d’entreprises;

☑️Un Laboratoire dédié à la recherche et le développement à travers la réalisation de projets innovants et open source.

Pendant les cinq premières années de son existence, grâce à l’appui technique, financier et matériel de l’ARPCE, YEKOLAB a formé gratuitement à la pointe de la technologie, des milliers de jeunes Congolais, de 7 à 35 ans, dont 2500 certifiés.

Ces programmes tenus sur les campus YEKOLAB de Brazzaville, Pointe-Noire et en ligne, ont permis à ces jeunes de créer une quinzaine d’entreprises tandis que d’autres ont été recrutés dans des entreprises de la place et à l’ARPCE. Ces jeunes font aujourd’hui la fierté du Congo.

Encouragé par le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, YEKOLAB a lancé en 2021 quatre (4) autres projets, à savoir :

1️⃣YEKOELITE : Ecole Supérieure de Technologie et de Management. L’assurance d’un diplôme qui atteste d’une double compétence, en Technologie et en Management.

2️⃣ YEKOLAB FOR KIDS : Avec pour partenaire, ALGORA, une des meilleures écoles de programmation pour enfant en France, YEKOLAB FOR KIDS est le tout premier programme d’enseignement de la programmation (Robotique) à des enfants et adolescents en République du Congo.

3️⃣ YEKOLAB Business Center : un centre d’affaires dédié aux startups, indépendants et entrepreneurs, conçu pour améliorer la performance en favorisant le bien-être, le travail collaboratif et la créativité.

4️⃣YEKOLAB Talent : une Régie de Développement logiciel à distance et une plateforme qui vise à mettre à la disposition des entreprises aussi bien au niveau national que mondial une main d’œuvre congolaise qualifiée et compétitive : des experts congolais hautement qualifiés, certifiés et multilingues capables d’intégrer ou de prendre en charge des projets d’envergure dans le secteur des nouvelles technologies.

Les actions de Yekolab soutenues par l’ARPCE en vidéo

https://www.facebook.com/watch/?v=1049918735859064

Sources : Yekolab, ARPCE

Fidèle à son ADN, l’ARPCE Congo s’emploie à développer les compétences et soutenir la jeunesse qui innove

Pour l’équipe dirigeante de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), la ressource première d’une entreprise, d’un pays ou d’une nation reste l’Homme. C’est pourquoi, dès sa création, l’ARPCE s’est fortement impliquée dans un secteur qui ne relève pas de ses missions régaliennes : La formation.  En effet, dans le cadre de son engagement sociétal et environnemental, l’Autorité de Régulation a mis en place un plan très volontariste pour soutenir des structures éducatives et accompagner les ONGs qui œuvrent pour le développement des compétences techniques des jeunes, des étudiants et du corps enseignant.

Entre 2010 et 2012, grâce à sa politique RSE, l’ARPCE avait octroyé des centaines de bourses d’études à des étudiants majeurs de leur promotion, dans le cadre d’un programme d’orientation académique et de soutien des étudiants et des enseignants, dénommé le SIPEEC.

A travers l’association SDA, elle a su attirer, par le biais des colloques et forums, des compétences congolaises de la diaspora, formé des jeunes dans le domaine du leadership et de l’entrepreneuriat et soutenu les efforts du gouvernement en matière de renforcement du système sanitaire.

L’ARPCE a également apporté des réponses concrètes à l’épineux problème du déficit en ressources humaines dans le secteur des TIC. La stratégie de l’Autorité de régulation s’articule principalement autour du développement des compétences jugées insuffisantes dans le domaine des TIC, de la promotion des activités numériques et de la culture numérique auprès des différentes couches sociales.

C’est dans cette optique que l’ARPCE a activement contribué à la création des plateformes qui facilitent les échanges entre les étudiants et le monde professionnel. On peut citer, entre autres : 

– Le Programme Universitaire d’Innovation Technologiques et des Services (PUITS), une initiative mise en œuvre en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville, qui permet de développer des compétences numériques et technologiques du personnel enseignant et non enseignant.

– OSIANE, le Salon international des technologies et de l’innovation, une initiative de l’association PRATIC qui réunit chaque année à Brazzaville, des milliers d’acteurs et experts locaux et internationaux, de l’écosystème numérique.

  • YEKOLAB, un centre d’excellence en TIC qui forme gratuitement les jeunes Congolais aux métiers du numérique, grâce à l’appui technique, financier et matériel de l’ARPCE.

Aujourd’hui, ces jeunes filles et garçons sont devenus des acteurs à part entière du secteur et écrivent de belles histoires dans l’écosystème du Numérique au Congo. Les formations de haut niveau dont ils bénéficient sont dispensés par, entre autres, des experts Oracle et Google, et sont reconnues au niveau mondial.

Bien que beaucoup reste encore à faire, les réalisations accomplies par  YEKOLAB et les autres initiatives sont très appréciables et l’ARPCE est fière de soutenir de si belles initiatives qui mettent au centre une jeunesse congolaise qui innove.

En ce qui concerne YEKOLAB, il convient de noter que des milliers de jeunes, de 7à 35 ans, y ont été formés à la pointe de la technologie (50 formations certifiantes autour des TIC ; Yekolab for Kids, Yekolab Elite).  Par ailleurs, YEKOLAB offre aussi des programmes de formations sur les thèmes suivants:

  • Développement personnel
  • Leadership et management
  • Business development

De 2014 à 2019, ces compétences ont permis aux jeunes formés et incubés à YEKOLAB de créer une quinzaine d’entreprises tandis que d’autres ont été recrutés dans des entreprises de la place et à l’ARPCE. Ces jeunes font la fierté du Congo aussi bien en local qu’à l’international.

Enfin, toujours au titre l’engagement citoyen de l’ARPCE, sans être exhaustif, il sied de mentionner les appuis multiples qu’elle apporte à bien d’autres initiatives, parmi lesquelles :

  • Le centre d’encadrement initié par l’honorable Marien Monbonzo en vue de faciliter l’orientation universitaire des cinquante premiers élèves du baccalauréat session de juin 2021, des différents départements du Congo.
  • L’organisation de différentes éditions des « Universités du Numérique », du Docteur Antonin Idriss Bossoto, Enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi.
  • La création d’une plateforme pour les “Journalistes 2.0” qui occupent aujourd’hui leur place sur la toile et savent faire entendre leurs voix en produisant des contenus de qualité, dans le respect de la déontologie de leur métier.
  • La réalisation de différentes éditions de la « Digital Week Academy », de M. Biberic Lokwa, qui vulgarise l’usage des technologies numériques même dans les contrées les plus éloignées du pays.

L’ADN de l’ARPCE est à n’en point douter, de soutenir des initiatives qui accompagnent le développement. Cette volonté du Régulateur a été également affichée au niveau du Fonds pour l’Accès et le service universels des Communications Electroniques (FASUCE), dont il est l’organe de gestion, en dotant, en une année, 13 établissements scolaires et universitaires du Congo, de salles multimédias rénovées, équipées et connectées à Internet haut débit.

Les résultats de cette politique RSE (Responsabilité Socitétale de l’Entreprise) très volontaristes de l’ARPCE sont très fructueux et encourageants. C’est ainsi que dans son plan d’action 2022 l’ARPCE prévoit de renforcer ces acquis et d’aller encore plus loin, à travers l’établissement de nouveaux partenariats avec des structures engagées dans la formation comme, l’Ecole Supérieure de Technologie du Littoral de Pointe-Noire qui forme les élèves de la Terminale aussi bien dans le domaine des technologies que de la gestion maritime et portuaire.

Toutes ces initiatives s’alignent sur la mission de l’ARPCE qui, en plus de promouvoir les secteurs régulés, appelle le Régulateur à accompagner l’inclusion du numérique dans tous les secteurs du pays en réduisant la fracture numérique au sein de la population, tout en étant le garant des services et le promoteur du développement des innovations technologiques du secteur.

Source : ARPCE

Cameroun : Alain Blaise Batongue nouveau directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires d’Orange Cameroun

[Digital Business Africa] – L’ancien secrétaire exécutif du Gicam, Alain Blaise Batongue, est désormais le Directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires d’Orange Cameroun, la filiale de l’opérateur français des télécommunications Orange.

L’annonce a été confirmée ce jour par l’intéressé joint par Digital Business Africa. La nouvelle entité dont il assure la direction va coordonner les activités de plusieurs services.  « Sous ma coordination : le Directeur d’Orange Digital center, le directeur de la Fondation Orange, le chef de département Relations institutionnelles, le chef de département de la Réglementation, le chef de cellule de communication », indique Alain Blaise Batongue dans une publication partagée sur WhatsApp.

L’intéressé affirme avoir signé son contrat le 05 janvier 2022 et indique qu’il commence le service dès ce 10 janvier 2022.

C’est le 1er février 2021 qu’Alain Blaise Batongue avait mis un terme à sa poste de Secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

«Au terme de neuf années pleines et en accord avec le Président Célestin Tawamba, je mets fin à mes fonctions de Secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) à compter du 1er février 2021 », avait-il indiqué dans un communiqué publié le 15 janvier 2021.

« Tout au long de ces années, j’aurai investi de mon temps et de mon énergie au service des défis immenses du Gicam. Et c’est avec fierté et humilité que j’apprécie ce parcours et tous ceux qui ont œuvré à le rendre fructueux… Au moment où je m’apprête à passer le témoin, je veux redire combien je me suis enrichi de cette expérience extraordinaire au service du patronat et au cœur des négociations sur les politiques publiques en matière économique et sociale au Cameroun, au plan sous régional et international», écrivait-il dans son communiqué.

Il avait été remplacé par Aline Valérie Mbono, ex directeur des Affaires juridiques de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Cette dernière était nommée directrice exécutive du Gicam.

Depuis lors, Alain Blaise Batongue s’était engagé dans des consultations diverses en communication et en lobbying avec son cabinet Scope Consulting and Services.

Avant le Gicam qu’il rejoint en mars 2012, Alain Blaise Batongue a été durant cinq années le directeur de publication du quotidien Mutations.

Agé de 57 ans, il avait été élu pour un mandat de deux ans à la Vice-Présidence du Conseil économique et social de l’Union africaine (Ecosocc) en 2017 au terme de la session ordinaire de mi-mandat de la 2ème Assemblée générale permanente de l’Ecosocc. tenue au Caire en Egypte du 27 au 31 mars 2017.

En 2019, celui qui avait également été Président de la section camerounaise de l’Union de la presse francophone, a été porté à la tête du Comité Consultatif d’orientation du port autonome de Kribi (CCO-PAK).

Dès ce 10 janvier 2022, c’est une nouvelle expérience professionnelle qu’il embrasse.

Par Digital Business Africa

Paul Biya : “Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux”

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours du Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, à la Nation à l’occasion de la fin d’année 2021 et du Nouvel An 2022.

“Mes chers compatriotes,

Cette année encore, la pandémie du corona virus aura été, partout dans le monde, l’un des principaux sujets de préoccupation. 

Les efforts considérables qui ont été jusqu’à présent accomplis par la communauté scientifique et les Etats, n’ont pas encore permis d’enrayer cette maladie.

Au fil du temps, l’on observe que ce virus a tendance à s’adapter à notre environnement. L’apparition de nouveaux variants en est la preuve, ce qui rend la maîtrise de cette pandémie particulièrement difficile. 

Elle continue malheureusement d’endeuiller des familles, de déréguler la vie sociale et de créer des distorsions économiques.

Devons-nous pour autant perdre espoir et nous résigner au pessimisme. A l’évidence NON.

L’histoire nous apprend que cette épidémie n’est pas la première. Elle est sans doute loin d’être la dernière, à laquelle l’humanité sera confrontée. 

Je suis du reste persuadé que nous arriverons à bout du corona virus, de la même manière que les épidémies qui l’ont précédées ont été jugulées.

Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour que ce qui doit être fait pour freiner sa propagation dans notre pays, le soit effectivement. 

La stratégie de riposte que le Gouvernement met en œuvre produit des résultats fort appréciables. Depuis deux ans, elle a permis de sauver des vies et de limiter l’expansion du COVID-19 dans notre pays. 

Elle doit donc se poursuivre et au besoin s’améliorer, afin de mieux s’adapter aux mutations de ce virus pernicieux.

Il est par conséquent impératif de ne pas baisser la garde et de continuer à respecter les règles d’hygiène et les mesures barrières, telles que le port du masque dans tous les lieux publics ou la distanciation physique.

Mais au regard de la nocivité de ce virus, la vaccination constitue sans doute une mesure barrière supplémentaire. 

Dans bien des cas, un schéma complet de vaccination permet d’éviter des complications graves de cette maladie, qui sont généralement fatales.

C’est la raison pour laquelle je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le corona virus. 

En effet, en combinant le respect des mesures barrières à la vaccination, nous parviendrons à briser la chaine de contamination de ce virus, et à retrouver plus rapidement une vie normale.

Mes chers compatriotes,

La persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 ne nous a pas fait perdre de vue le cap que nous nous sommes fixés, dans le cadre de notre Stratégie Nationale de Développement sur la période 2020-2030.

En dépit de ses répercussions négatives sur le tissu économique, nous avons inlassablement poursuivi la réalisation de nos projets structurants, grâce à une mobilisation soutenue des recettes non pétrolières, aux mesures internes de redressement budgétaire et à l’accompagnement de nos partenaires au développement.

Les réformes mises en œuvre en matière budgétaire, notamment dans les domaines fiscal et douanier, ont accru notre capacité à lever des fonds sur le marché financier international. 

La crédibilité de la signature du Cameroun a de ce fait favorisé la réussite de l’opération de refinancement de l’Eurobond, ainsi que la conclusion d’un nouveau Programme Economique et Financier avec le Fonds Monétaire International.

A la faveur des ressources financières mobilisées aux plans interne et externe, des investissements considérables ont été effectués en vue de l’achèvement des projets structurants de première génération.

Dans ce chapitre, il convient de mentionner entre autres :

  • l’achèvement de la première phase des autoroutes Yaoundé-Nsimalen ; Yaoundé-Douala et Kribi-Lolabe ; leur mise en exploitation est effective, dans le cadre des partenariats public-privé conclus ;
  • la construction de 914 kilomètres de routes bitumées ;
  • l’élargissement de la carte sanitaire avec l’inauguration des Centres Hospitaliers de Référence d’Ebolowa et de Bafoussam, ainsi que l’achèvement de celui de Garoua ;
  • l’exécution des projets visant notre autosuffisance énergétique, à travers la poursuite des travaux de construction du barrage de Nachtigal et le parachèvement de la ligne de transport de l’énergie électrique du barrage  de Memve’elé. 

Les diligences sont en cours, dans la perspective de l’interconnexion des réseaux électriques Nord et Sud. L’exécution de ce projet permettra de résorber durablement le déficit énergétique dans les régions septentrionales de notre pays.  

Parallèlement, dans un environnement macro-économique fortement perturbé par la pandémie du COVID-19, il a fallu continuer à garantir la compétitivité du secteur privé. 

Il n’échappe à personne que cette pandémie a entrainé un renchérissement du fret maritime, avec pour incidence immédiate, une inflation du coût des produits de première nécessité. 

C’est donc conscient des sacrifices considérables que les opérateurs économiques nationaux ont consenti pour atténuer les effets de la pandémie, que j’ai instruit le Gouvernement de réduire de 80%, le montant du fret maritime à intégrer dans le calcul des droits de douane. 

Le Gouvernement devra également poursuivre les échanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifier les mesures supplémentaires susceptibles d’être mises en œuvre. 

Au demeurant, nous devons nous atteler à réduire nos importations et à accroître le volume de nos exportations en augmentant la production locale, si nous voulons relever le défi de la croissance. 

En tout état de cause, il nous appartient de créer les conditions d’une croissance plus forte, durable, inclusive et génératrice d’emplois, notamment pour notre jeunesse. Celle-ci est et demeure la principale bénéficiaire des réformes que nous mettons en œuvre dans différents domaines.

Les mesures que nous avons prises nous permettent d’envisager avec optimisme une relance économique et un relèvement de notre taux de croissance à 4,2% en 2022, contre 3,6% en 2021. Cette projection optimiste s’inscrit dans la perspective d’un retour à une croissance mondiale positive, annoncée par les instances internationales habilitées à le faire. Notre pays dispose de moyens pour en tirer avantage. 

Mes chers compatriotes, 

En dépit des difficultés auxquelles notre pays fait face, nous n’avons pas cessé de susciter considération à l’échelle internationale. 

La confiance dont jouit le Cameroun auprès de nos partenaires est le fruit des efforts que nous déployons chaque jour, pour que le Cameroun demeure le havre de paix et de stabilité qu’il a toujours été.  

Pour cela, nous avons amplifié nos efforts pour que règnent la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. 

Les incursions sporadiques de Boko Haram enregistrées ces derniers mois dans la région de l’Extrême Nord, se sont heurtées à la résistance énergique de nos forces de défense. Je voudrais une fois de plus leur rendre un hommage mérité pour leur bravoure, leur engagement et leur professionnalisme. 

C’est le lieu de saluer également, la pleine mobilisation des forces vives de la Nation, des populations et des comités de vigilance, qui participent de façon déterminante à la réussite de notre stratégie de défense populaire.

Je me réjouis de constater que l’offre de paix que j’ai adressée a été suivie par un grand nombre de nos compatriotes, qui avaient rejoint autrefois les groupes armés. 

Dans la région de l’Extrême-Nord, plusieurs adeptes de BOKO HARAM ont déposé leurs armes et sont pris en charge dans les Centres de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration. Il en est de même, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où plusieurs cas de reddition continuent d’être enregistrés. 

Cependant, l’on compte encore plusieurs de nos compatriotes dans les rangs des bandes armées. Ils continuent de se livrer à des activités criminelles, en multipliant les attaques aux engins explosifs improvisés et les meurtres de civils désarmés.

Le récent assassinat de trois élèves et d’une enseignante du Lycée Bilingue d’Ekondo Titi vient s’ajouter à leur longue liste d’exactions et d’atrocités.

Je voudrais à nouveau redire la détermination inébranlable du Gouvernement à restaurer la paix dans les régions en proie à des menaces sécuritaires. 

Qu’il soit bien entendu que les auteurs et commanditaires de tels actes seront recherchés sans relâche, où qu’ils se cachent, et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi.

Dans cette lutte acharnée contre la barbarie, je voudrais exhorter le peuple camerounais à intensifier la collaboration avec nos forces de défense et de sécurité, afin de neutraliser les fanatiques de la violence armée et de préserver l’intégrité de notre territoire.

Dans cet exercice noble de défense civile et militaire, plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie sur le champ de bataille. Puissent-t-ils trouver dans notre détermination à poursuivre le combat, le réconfort que leur sacrifice pour la République n’aura pas été vain. 

Ils constituent des modèles pour notre jeunesse, que j’exhorte à ne pas céder aux manœuvres d’endoctrinement des groupes sécessionnistes.

Dans ce combat contre le terrorisme, nous entendons rallier un large éventail d’Etats partenaires, en déconstruisant les contre-vérités sur la situation des droits de l’homme dans notre pays, véhiculées au sein de l’opinion internationale par certains contempteurs du Cameroun.

Mes chers compatriotes, 

En raison de notre attachement à la paix et à la tolérance, nous avons continué à faire preuve d’ouverture et de dialogue pour mettre fin à cette crise dont nos populations n’ont que trop souffert. 

C’est ainsi qu’après la tenue du Grand Dialogue National, nous avons poursuivi le processus d’accélération et d’approfondissement de la décentralisation. 

Depuis cette année, les régions, en tant que collectivités territoriales décentralisées, sont mises en place et commencent à trouver leurs marques. 

Un statut spécial a été octroyé aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en tenant compte de leurs spécificités culturelles et linguistiques.

D’une manière générale, la régionalisation est en marche dans l’ensemble du pays et contribue à renforcer la participation de nos concitoyens à la gestion des affaires locales.

Très clairement, ces avancées démocratiques démontrent que notre pays est engagé, de manière irréversible et résolue, dans le parachèvement méthodique de son projet démocratique, afin de répondre davantage aux souhaits légitimes du peuple camerounais.

Je suis pleinement conscient que d’aucuns aimeraient nous voir aller plus vite dans ce domaine. Mais, nous devons éviter toute forme de précipitation, susceptible de porter préjudice à l’unité de notre pays et à notre idéal républicain. Tout ce qui reste à faire, nous le ferons assurément, avec prudence et patience.

Nous devons promouvoir, en toutes circonstances, un dialogue constructif et régulier entre les différentes composantes sociologiques de la République, en vue de leur mobilisation pour l’émergence de notre pays. 

Mes chers compatriotes,

Nous avons assisté ces derniers temps à la multiplication de comportements antipatriotiques, à la prolifération de discours haineux, à la publication de vidéogrammes violents, obscènes et déshonorants, qui ont choqué la conscience collective nationale.

Dans les médias ou les réseaux sociaux, la persistance des « fake-news » a contribué à entretenir des contrevérités, éloignant ainsi nombre de nos concitoyens de la bonne information sur des sujets d’importance capitale.

J’en appelle donc à votre responsabilité individuelle et exhorte chacun de vous à promouvoir la culture de la paix.

Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux. 

Nous devons rester un peuple patriote, uni et soudé. 

Nous devons en tout temps chérir la paix et rechercher la concorde.

Soyons déterminés à agir pour que ces valeurs favorisent le vivre-ensemble auquel aspire profondément notre peuple tout entier.   

Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes, 

A l’aube de la nouvelle année qui s’annonce, des défis spécifiques nous interpellent. Notre pays va accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de football, du 09 janvier au 06 février 2022. 

En prélude à cette compétition, chacun de nous a pu être témoin de la transformation profonde qu’ont connues les villes où se disputeront les rencontres de la CAN 2021.

La préparation de ce tournoi aura contribué à accélérer le développement infrastructurel de plusieurs de nos cités.  

Des voiries urbaines ont été construites ou réhabilitées. 

Les plateaux techniques des formations sanitaires existantes ont été relevés. De nouveaux hôpitaux, dotés d’équipements à la pointe de la technologie, ont été construits dans les chefs-lieux de nos régions. 

Des hôtels ultramodernes ont été édifiés, pour l’accueil des délégations officielles, des hôtes de marque et des touristes qui visiteront le Cameroun à cette occasion.

Nous allons poursuivre la mise en œuvre de ce programme d’investissements, en réduisant les disparités infrastructurelles qui existent entre les régions de notre pays dans différents domaines.

Il n’est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d’être laissées sur le bord du chemin, tandis que d’autres progressent.

C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de créer des universités d’Etat dans les trois régions de notre pays, qui n’en sont pas encore pourvues. Il s’agit de l’Est, du Nord et du Sud. D’autres infrastructures suivront, notamment dans les secteurs aéroportuaire, industriel et routier, afin de faire de chaque région un véritable pôle de développement. 

Pour y parvenir, nous devons renforcer la gouvernance dans la gestion de nos finances publiques, en luttant contre la corruption et le détournement des deniers publics. 

Par conséquent, tous ceux qui se rendent coupables de malversations financières ou d’enrichissement illicite, en assumeront les conséquences devant les juridictions compétentes.

Mes chers compatriotes,

Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le football africain, j’invite les Camerounais et les Camerounaises à se mobiliser massivement pour faire de la CAN 2021, la plus belle fête du football jamais organisée sur notre continent.

Nous avons voulu en faire un grand moment de fraternité. Il nous revient donc de réserver un accueil chaleureux aux 24 délégations sportives, aux officiels et à tous ceux qui séjourneront dans notre pays, à l’occasion de cette compétition.  

Faisons découvrir à nos hôtes, la richesse de la diversité culturelle qui fait de notre pays, un « condensé d’Afrique ». Offrons-leur toute l’hospitalité qu’ils sont en droit d’attendre de nous, et qui fait partie intégrante de nos traditions.   

Grâce aux vertus de notre peuple, notamment son courage et son abnégation, nous avons non seulement surmonté les épreuves de cette année qui s’achève, mais surtout poursuivi notre marche en avant.

En tant que Nation, nous avons le devoir et l’occasion de rappeler au monde que nous sommes un peuple uni et indomptable, capable de révéler cet esprit combatif qui nous a, par le passé, permis de remporter de grandes batailles.

Je ne saurais terminer sans demander à nos chers Lions Indomptables, de donner le meilleur d’eux-mêmes, pour qu’au soir du 06 février 2022, cette fête se termine dans l’apothéose.     

Montrons-nous à la hauteur des enjeux, et rappelons au monde que nous sommes une grande Nation. 

Bonne et heureuse année 2022 à tous et à chacun. 

Vive la République !

Vive le Cameroun !”

Télécharger le discours du président camerounais (PDF)

Orange Cameroun récompense ses abonnés à Douala Grand Mall dans le cadre du forfait bonus des « King » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Orange Cameroun, la filiale locale du géant français des télécoms Orange dirigée par Patrick Benon, a procédé à la remise spéciale des cadeaux de fin d’année 2021 aux gagnants du King Bonus à Douala Grand Mall.

Orange Cameroun offre en effet à ses clients des voitures neuves et Smart TV en cette fin d’année 2021

Pour Orange Cameroun, pour la fin d’année, tous ses clients sont des « King ! Et chaque King, chaque Queen mérite des cadeaux ! ».

Le forfait bonus des « King » offre 15 voitures à partager, 500 Smart TV à gagner et des gains d’un montant de 5 000 F. Cfa chaque 05 minutes chaque jour.

La remise du King Bonus aux clients à Douala Grand Mall ce mois d’octobre 2021

« Qui… veut… être Roi !!!! Toi ? Toi ? Moi ? Les clés du royaume sont au #111*1# et sur My Orange. Chaque King confirme son royaume au #111*1# ou sur My Orange et trouve son cadeau sur son trône ! », promet Orange Cameroun

Par DBA. Source : Orange Cameroun

Les précisions d’Orange Cameroun

Que m’apporte l’offre en plus?

  • Tous les appels (vers Orange et vers les autres opérateurs) sont facturés de la même façon (1,6F/sec de 0 à 59 sec et 1,7F/sec à partir de 60 sec)
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Puis-je cumuler plusieurs forfaits Orange Bonus

Vous pouvez souscrire à Orange Bonus autant de fois que vous le voulez. Dans ce cas, les règles suivantes s’appliquent :

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Source : Orange Cameroun

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise Bee Group a levé ce mois de décembre 2021 un investissement de 80.000 €. Soit, 52,4 millions de francs CFA. En effet, dans le cadre du programme de financement de Catalytic Africa, le réseau d’investisseurs “Cameroon Angels Network» (CAN) a investi dans cette startup 20.000 € et Catalytic Africa a fait un « matching fund » de trois fois cette somme pour un investissement total de 80.000 €. C’est ce que l’on apprend d’un communiqué de presse publié le 14 décembre 2021.

Selon Patrick Tumani, le directeur général Bee Group, son entreprise, qui ambitionne de formaliser et professionaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique francophone, est constituée des startups Bee Mototaxi et Bee Delivery.

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

« Bee a mis en place un programme d’amélioration de la mobilité au Cameroun, visant à garantir un emploi, même aux plus démunis“, affirme celui qui se donne pour mission d’offrir les services de transport et de livraison en toute sécurité au Cameroun.

Bee Group qui existe depuis 2018 dispose déjà d’environ 300 motos dans les villes de Douala et de Yaoundé. Ses conducteurs de motos sont identifiables par leur moto, casque et chasuble de couleur jaune noir.   Nos conducteurs de mototaxis sont formés. Ils sont assurés, ainsi que le passager qu’ils transportent, en cas d’accident. Ils ne font pas de surcharge et respectent scrupuleusement le code de la route, explique le cofondateur Vinoth Sajun.

Bee Group, constituée de Bee Mototaxi et Bee Delivery, est une jeune entreprise qui souhaite formaliser l’industrie des mototaxis et plus généralement la mobilité en Afrique Francophone. Cofondé par le Camerounais Patrick Tumani, en 2021 Bee rejoint officiellement les startups accompagnées par le Tech Hub ActivSpaces qui les met en liaison avec son partenaire “Cameroon Angel Network” (CAN).

La Cameroon Angel Network et Catalytic Africa investissent 52,4 millions de francs CFA dans la startup camerounaise Bee Group

La “Cameroon Angels Network» (CAN) est un réseau d’investisseurs qui a la passion d’investir dans des entreprises en phase de démarrage ayant des perspectives de croissance importantes et la volonté d’améliorer leur compétitivité. La CAN travaille beaucoup avec ActivSpaces au Cameroun et peut décider d’investir sur des startups à fort potentiel du Tech Hub.

Catalytic Africa est un nouveau fonds de dotation mis en place par l’African Business Angels Network (ABAN) et AfriLabs (organisation qui soutient plus de 320 centres d’innovation dans 50 pays Africains), visant à accompagner les start-ups, les centres d’innovation et les angel investors. Ils co-investissent avec des angel investors dans des startups innovantes par le biais d’une subvention.

Il s’agit là du premier investissement du programme en Afrique Francophone depuis son lancement. En ce qui concerne le suivi et l’accompagnement de la startup Bee dans le cadre ce financement CAN X Catalytic Africa, elle se fera par le Tech Hub ActivSpaces sur une durée de 6 mois.

Par Digital Business Africa

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

[Digital Business Africa] – Selon l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), au troisième trimestre 2021, le marché congolais comptait plus de 3,10 millions d’abonnés répartis entre les opérateurs Airtel et MTN. Les deux ont généré pour le troisième trimestre 2021 un revenu total de 14,5 milliards dont 8,7 milliards provenant du trafic issu de la technologie 4G et 5,6 milliards de la technologie 3G.

Comparé au T3-20, le nombre d’abonnés a augmenté de 10,1%. Le marché de l’Internet mobile est composé à 98% d’abonnés prépayés, contre 2% d’abonnés postpayés. Au T3-21, le taux de pénétration de l’Internet mobile est de 57,3%, contre 53,5% au T3-20

Les technologies d’accès à l’Internet mobile sur le marché congolais sont essentiellement le GPRS/EDGE (2G), la 3G et la 4G. MTN et Airtel déclarent environ 1,02 million d’abonnés au T3-21 qui utilisent encore les technologies 2G (GPRS/EDGE).

Au T3-21, MTN est l’opérateur qui compte le plus d’utilisateurs de la technologie 4G avec 72,8% de parts de marché contre 27,2% pour Airtel.

Cependant, le trafic généré par cette technologie est très faible, environ 1,6% du trafic total. Au T3-21, ce sont les technologies d’accès 3G et 4G qui génèrent le plus de trafic, respectivement 39,4% pour la 3G et 59,0% pour la 4G. On observe que les abonnés 3G ont augmenté de 9,0% entre T3-20 et T3-21, et de 18,3% pour les abonnés 4G au cours de la même période.

Volume du trafic Internet

Au T3-21, le volume total du trafic Internet (la somme des trafics GPRS, EDGE, 3G et 4G) a atteint plus de 7,4 milliards de mégaoctets. Ce trafic a augmenté de 14,9% entre T3-20 et T3-21. Au T3-21, le trafic 3G a augmenté de 2,7% par rapport au T3-20. Il est passé de 2,8 milliards à 2,9 milliards de mégaoctets. Au cours de la même période, le trafic GPRS/EDGE/2G a baissé de 4,4%. Ainsi, au T3-21, le trafic 4G a augmenté de 25,2% par rapport au T3-20 ; passant de 3,5 milliards à 4,4 milliards de mégaoctets.

Entre T3-20 et T3-21, le trafic des deux opérateurs a augmenté de 14,9%. MTN a enregistré une croissance de son trafic de 30,2% au cours de la même période, contre une baisse de 3,8% pour Airtel.

Le revenu total

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu total du marché de l’Internet mobile a progressé de 12,0% au T3-21, comparé au T3-20, pour atteindre 14,5 milliards de F CFA.

Le revenu de la 3G incorporait celui de la 4G jusqu’au T4-19. A partir du T1-20, ce revenu a été éclaté entre les deux technologies. Au T3-21, le revenu de la 3G représente 38,7% du revenu total, contre 59,7% pour le revenu 4G. Quant au revenu GPRS/EDGE/2G, il a baissé de 7,6% au cours de la même période, et représente 1,6% du revenu total.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

Le revenu 4G de l’opérateur Airtel a augmenté de 18,5% entre T3-20 et T3-21, et représente 39,2% du total du revenu 4G au T2-21. Au cours de la même période, le revenu de l’opérateur MTN a augmenté de 23,5%. Avec 61,9% de parts de marché en valeur, MTN demeure le leader incontesté du marché de la 4G

L’ARPU

Concernant le revenu moyen dépensé par abonné (ARPU), en moyenne, un abonné aura rapporté 1 557 F CFA par mois à son opérateur au T3-21, contre 1 608 F CFA au T3-20. Le revenu mensuel moyen par abonné a donc baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21.

Au 30 septembre 2021, le Congo Brazza compte 3,10 millions d’abonnés de l’Internet mobile (ARPCE)

C’est ainsi que la croissance la plus significative de l’ARPU est celle de la technologie 4G, mais qui baisse, cependant, à partir du T3-20 pour augmenter ensuite au T2-21. La moyenne pondérée de l’ARPU des trois technologies a baissé de 3,2% entre T3-20 et T3-21. Entre T3-20 et T3-21, l’ARPU de l’opérateur MTN a augmenté de 4,5% ; passant de 1 448 à 1 514 F CFA, conformément au graphique ci-dessous. Quant à l’ARPU de l’opérateur Airtel, il a baissé de 13,6% ; passant de 1 888 à 1 632 F CFA. Au T3-21, la différence d’ARPU entre les deux opérateurs est de 118,00 F CFA. Elle était de 440,00 F CFA au T3-20.

Par Digital Business Africa

Pour plus d’information, téléchargez ici le rapport de l’ARPCE.

Congo Brazza : l’application Mbotama Elamou de Claude Pascale Loundou Niongo lauréate du 3ème prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique

[Digital Business Africa] – Spécialisée dans le suivi des femmes enceintes, made in Congo et développée par Claude Pascale Loundou Niongo, l’application Mbotama Elamou a été primée à l’occasion de la 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique, couplée avec le programme de formation Seeds for the future de Huawei Technologies, organisée à Brazzaville, le 23 décembre 2021.

Le projet récompensé est une application qui permet au mari d’une femme enceinte à terme et aux sapeurs-pompiers de géo-localiser la femme enceinte, dès le déclenchement des spasmes utérines annonçant l’imminence de la naissance.

Pour cette 3ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique 90 candidats étaient en lice autour des projets innovants. Mbotama Elamou a figuré parmi les 12 projets numériques porteurs récompensés.


Le Prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique ambitionne de promouvoir les solutions technologiques innovantes au service de la République du Congo. Il est aussi le lieu de compétitions technologiques des jeunes startups venus de l’ensemble du pays et d’ailleurs.

« C’est donc avec un immense plaisir, que je me retrouve une fois de plus parmi vous, à l’occasion de cet évènement devenu un moment privilégié pour les start-ups qui se mesurent par leur créativité et ingéniosité, dans le domaine de l’économie numérique, ce qui les place assurément au cœur de l’actualité digitale dans notre pays », a déclaré Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique lors de cette cérémonie.

Produit du génie congolais et surtout, de la traduction de la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique offre l’opportunité à la jeunesse de faire preuve d’initiative et créativité au rayonnement et développement de l’économie numérique.

Selon le ministre, c’est une réponse que ces jeunes apportent à l’invite du président Denis Sassou-N’Guesso, demandant à la jeunesse « à investir le domaine de l’économie numérique promis à un bel avenir ».

Pour Léon Juste Ibombo, « le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique est avant tout, la traduction de la vision du Chef de l’État, inscrite dans son pacte social. Cette vision devenue programme de société du gouvernement a permis l’élaboration de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique Congo Digital 2025, dont ce prix figure dans le plan d’actions. »

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo, a précisé qu’au travers du Programme National de Développement 2022-2026 que le gouvernement venait adopter, le pays va s’employer à créer les conditions propices à la création d’entreprises, à l’entreprenariat juvénile et, en particulier au soutien notamment des startups.

Par Digital Business Africa

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Google repousse la sortie de son Pixel

Les observateurs de la tech ont bien compris et ne peuvent que statuer d’une immense réussite du géant Samsung avec ses fameux téléphones de ses gammes Fold et Flip, qui sont comme leurs noms l’indiquent, pliables. Une observation également faite selon toute logique chez Google qui avait, il y a quelques mois, anticipé le dévoilement de son Pixel pour s’immiscer au sein du marché. 

La réussite de Samsung et sa mainmise actuelle sur le marché aurait toutefois et selon certains dires de professionnels du secteur, poussé la firme américaine à repousser la sortie de son appareil, initialement prévue d’ici la fin de l’année. 

Le cabinet spécialisé DSCC annonce même que l’entreprise dirigée par Sundar Pichai aurait mis en attente son projet, au point de repousser une éventuelle sortie en seconde partie de 2022. 

Légende : Google a toujours du mal avec ses téléphones. Photo par Pixabay, CC0

Un aspect pratique évident 

De nos jours, les smartphones les plus récents proposent des écrans suffisamment grands et performants pour profiter de tous les contenus proposés sur ces puissants mobiles. Cela peut être démontré par l’arrivée il y a de nombreuses années d’un support télévisuel sur ces téléphones ou plus récemment de plateformes de streaming vidéo comme peuvent l’être Youtube ou encore Twitch, bien évidemment leader dans le divertissement avec des chiffres ahurissants, qu’il s’agisse de poker ou de jeux vidéo. 

C’est en grande partie pour cela que Google cherche à conquérir lui aussi ce marché, d’autant plus lorsque l’on sait à quel point l’entreprise persiste sur ce domaine d’activité précis. Mais pourquoi ce besoin précis d’un portable proposant la capacité de se plier, à l’instar de ceux connus dans les années 2000 ? 

La qualité de l’image n’est en rien le souci nécessitant cet aspect et la poussée des consommateurs en cette direction. Or, qui dit écran de grande taille, dit forcément portable de grande taille. Il n’est donc pas simple de le loger dans une poche et nécessite généralement d’être transporté dans une besace, un sac ou autre. Ce qui s’apparente à quelque chose d’entravant et de guère pratique chez certains utilisateurs. 

Aujourd’hui, les gammes pliables ne sont qu’observées majoritairement en Afrique du Sud, notamment grâce au réseau sud-africain MTN, ayant en collaboration avec Nokia, récemment lancé la 5G sur le territoire et proposé des mobiles derniers cris à leurs clients les plus fortunés. 

Samsung est intraitable 

Comme toujours dans cet univers des télécoms, Samsung imite ses concurrents et ne dévoile en aucun cas ses chiffres de vente, qu’elles soient décevantes ou probablement exceptionnelles comme c’est vraisemblablement le cas pour ces gammes pliantes. La puissance du groupe coréen en Europe et la réception on-ne-peut-plus positive de cette gamme dite révolutionnaire sont l’une des raisons pour lesquelles Google semble vouloir attendre pour dévoiler ce nouveau produit. 

D’autant plus que, depuis plusieurs années, Google ne parvient pas à réduire l’écart envers Samsung, Huawei et Apple, leaders en ce domaine. Les moyens embarqués sont importants mais Google ne cherche pas non plus à sacraliser son développement d’Android. Pour preuve, le géant américain a d’ailleurs récemment publié une nouvelle version d’Android, prévue spécialement pour les téléphones de ce type. 

En Afrique et comme vous le savez sûrement, c’est le fabricant chinois Transsion qui mène les débats avec plus de 54% de parts de marché en 2020. Loin devant les autres marques connues sur les continents américains, asiatiques et européens, ce fabricant est le leader d’un marché en pleine expansion. Pour le moment, il ne présente pas de portable pliable, bien que la filiale Vivo soit amenée à le faire dans les années à venir, y compris sur le territoire africain. 

Samsung a tout de même annoncé vouloir investir en masse sur le continent, considéré comme le plus jeune et celui de l’avenir, y compris au sein des télécoms. Mais la guerre entre les deux entités se fait valoir sur l’ensemble de la planète puisqu’à l’image de l’Afrique, Transsion veut également s’implanter à l’échelle mondiale. 

Une innovation qui pourrait aller en leur sens et faciliter la sortie du Pixel rapidement afin de contrer l’avancée de Samsung. Pourtant, on annonçait sur le Pixel des composants décevants il y a encore quelques semaines, comme un appareil photo loin d’être performant et non pensé pour un téléphone pliable, bien au contraire de celui présent sur le Fold de Samsung, notamment. 

Un marché en devenir 

Google ne devra toutefois pas perdre de temps et c’est principalement pour cela que ce report n’est pas un abandon ou tout autre preuve d’échec à ce sujet. Le marché s’apprête à exploser et selon toute logique, en Chine dans un premier temps. 

Là-haut, Samsung n’est pas roi comme l’entreprise peut l’être sur le vieux continent européen, notamment à cause de tensions évidentes entre la Corée du Sud et l’immense pays asiatique cherchant naturellement à promouvoir les produits de ses entreprises. 

Toujours selon DSCC, des téléphones pliants élaborés par Oppo, Vivo, Xiaomi, Honor ou bien évidemment Huawei devraient rapidement voir le jour en 2022 pour tenter de contrer Samsung sur le marché international. Avant Google ? 

Par P. Deteuf

Voici le bureau exécutif de l’association des opérateurs historiques de télécommunications de la CEEAC conduit par Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI

[DIGITAL Business Africa] – A l’initiative de la Camtel, les opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC se sont réunis à Yaoundé au Cameroun du 15 au 16 décembre 2021 dans le but de tenir l’assemblée générale constituante de leur association.  

La rencontre de Yaoundé en présentiel faisait suite à deux sessions initiales de prise de contact via vidéoconférence les 15 octobre 2021 et 15 novembre 2021. Lors de ces rencontres virtuelles, les directeurs généraux des sept opérateurs présents ont validé d’un commun accord le projet de statut et ont convenu d’une rencontre en présentiel à Yaoundé.

Aussi, la rencontre de Yaoundé a permis l’adoption des statuts de l’Association des opérateurs historiques de télécommunications des pays membres de la CEEAC et l’élection à l’unanimité du bureau de l’association composée de :

– Madame Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI, Directeur Général de la Cameroon Telecommunications à la fonction de la Présidence de l’Association ;

Monsieur Didier MUSETE, Directeur Général de la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, représenté par monsieur Maurice MUFUSI à la fonction de la Vice-Présidence de l’Association ;

Monsieur Yves CASTANOU, Directeur Général de Congo Télécom, représenté par monsieur Anicet KANGA à la fonction du Secrétariat Permanent de l’Association ;

Monsieur Axcèle KISSANGOU MOUELE, Directeur Général de la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques du Gabon, à la fonction du Secrétariat Permanent Adjoint ;

– Madame Elise GOLDOUM, Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (Groupe SOTEL TCHAD), à la fonction de Responsable de la Commission Financière de l’Association.

A travers l’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale, les membres fondateurs entendent contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, élue présidente de la nouvelle association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions touchant la commercialisation des services de communications électroniques en Afrique centrale ; de promouvoir le développement des communications électroniques et des entreprises du secteur ; de créer une plateforme de dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de partager les grandes problématiques du secteur.

Digital Business Africa constate tout de même que l’association est constituée davantage des opérateurs publics de transport des communications électroniques et de déploiement d’infrastructures numériques.

C’est ainsi que l’on note parmi les membres fondateurs Camtel pour le Cameroun, Congo Telecom pour le Congo Brazza, la SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications) pour la RD Congo, SOTEL et SUDACHAD pour le Tchad et enfin la SPIN Gabon et ACE Gabon pour le Gabon.

Par Digital Business Africa

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James G. Claude [GVG] : « Nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms »

[DIGITAL Business Africa] –  Faisant partie des leaders principaux de son segment d’activité, Global Voice Group (GVG) indique que ses systèmes ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Pour l’année 2022, le groupe sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud, se donne pour objectif de développer ses activités et d’accroître sa présence sur le continent africain, en multipliant de nouveaux partenariats.

Digital Business Africa donne la parole ce jour à James G. Claude, le PDG de GVG, qui revient sur les tendances 2022 et ses ambitions en 2022.

Digital Business Africa : L’année 2021 s’achève avec une reprise timide de l’économie dans de nombreux États africains. Quels ont été d’après vous les principaux défis des États africains en 2021 en matière de gouvernance électronique ?

James G. Claude : Le plus grand défi des États Africains est de réussir leur transformation numérique de manière souveraine et autosuffisante, sans se faire dicter leurs choix par les GAFAM ou subir l’influence des puissances numériques actuelles. Ce défi de la souveraineté et de l’autosuffisance implique le développement d’infrastructures technologiques dans les pays Africains capables de soutenir autant les besoins des entreprises, des personnes que des gouvernements.

En Afrique, il y a actuellement une forte demande pour des centres de données et l’infonuagique régionale autant de la part des entreprises que des gouvernements en Afrique. Un rapport d’Arizton parle d’une croissance combinée annuelle de 15% jusqu’en 2026.

Mais encore aujourd’hui, une bonne partie de la data générée en Afrique échappe au contrôle des Africains. Cette situation s’améliore avec l’accroissement des investissements pour développer localement le numérique en Afrique, stimulés par la pénétration croissante de l’Internet sur le continent.

Mais l’écart à combler demeure important en matière de data entre l’Afrique et le reste du monde, alors que notre continent accapare à peine 1% des centres de données répertoriés mondialement. 

L’éducation numérique a également un rôle majeur à jouer dans la création d’un environnement plus favorable aux investissements dans ce domaine. 

Digital Business Africa : Quelles seront d’après-vous les principales tendances en 2022 en matière de régulation de l’écosystème mobile et numérique en Afrique ?

James G. Claude : J’en anticipe deux très fortes et complémentaires : une volonté de plus en plus partagée d’atteindre une meilleure harmonisation réglementaire dans ce domaine en Afrique subsaharienne et l’adoption croissante d’outils technologiques pour soutenir la régulation de ces écosystèmes.

L’harmonisation réglementaire est essentielle pour réaliser des économies d’échelle qui favorisent l’inclusion numérique et la réduction des inégalités en Afrique subsaharienne. Il existe des organisations panafricaines telles que Smart Africa, dont nous faisons partie, qui ont multiplié les efforts au cours des dernières années pour parvenir à un cadre qui harmonise la régulation dans tous les pays africains. Je souhaite que l’ambition d’une plus grande harmonie réglementaire et tarifaire se réalise en 2022.

Si nous y parvenons, les conséquences n’en seront que positives sur l’intégration économique de l’Afrique et l’inclusion autant financière que numérique grâce à des économies d’échelle et une baisse des prix subséquente.

Mais, cette harmonisation passe également par une mise à niveau technologique comparable au sein des gouvernements et des autorités réglementaires de tous les pays africains. Il y a présentement un très fort consensus partout en Afrique sur la nécessité d’accélérer la transformation numérique non seulement des sociétés, mais également à l’intérieur même des gouvernements et agences d’État.

C’est un nouveau paradigme qui se met en place, celui d’une gouvernance supportée par les TIC et d’une régulation axée sur la data et le Big Data. Chez GVG, nous travaillons activement à cette transformation depuis près de vingt ans en Afrique dans les domaines de la régulation des télécoms et de la gouvernance de l’écosystème financier. 

Digital Business Africa : Comment GVG entend-elle se déployer en 2022 dans les pays Africains ?

James G. Claude : Notre objectif pour 2022 est de développer nos activités et d’accroître notre présence déjà importante sur le continent africain, autant par de nouveaux partenariats que par un renforcement de nos partenariats existants avec notre clientèle africaine.
Nous travaillons sur un portefeuille qui répond à l’évolution des besoins des gouvernements. Nous sommes une entreprise qui se distingue par sa flexibilité et sa capacité d’adaptation et nous comptons poursuivre dans la même veine.

Digital Business Africa : Quelles sont d’après vous les solutions de régulation de GVG qui seront le plus à l’honneur en 2022 ?

James G. Claude : Si les deux dernières années nous ont appris quelque chose, c’est que tout peut changer d’un jour à l’autre. Les besoins des consommateurs et de leurs gouvernements peuvent évoluer rapidement pour de nombreuses raisons différentes, une pandémie, une crise économique…

En soi, la technologie est déjà par sa nature même un secteur qui évolue rapidement. C’est pourquoi nous aimons demeurer à la page, nous essayons de nous adapter rapidement aux nouvelles tendances, nous écoutons attentivement les besoins de nos clients. La Covid a imposé ses propres règles ; les progrès vers une économie numérique ont été incroyables depuis un an et demi. Nous offrons déjà plusieurs outils qui soutiennent les gouvernements en matière d’inclusion financière et de transformation numérique.

Par exemple, nous contribuons à régler le problème de l’interopérabilité avec notre passerelle de paiement Transfin ; nous aidons à sécuriser l’argent mobile et les transferts de fonds, dont dépendent beaucoup de familles en Afrique, avec des plateformes comme le M3 et X Stream.

Nous continuons à créer, à grandir et à nous adapter aux besoins des gouvernements africains. Nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir présenter bientôt plusieurs solutions qui surprendront par leur innovation technologique… Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. 

Digital Business Africa : TransFin, SafetyNet, Solutions de contrôle des Simbox, etc., vous déployez de nombreuses solutions en Afrique. Quelles sont les solutions de régulation des communications électroniques que vous avez déployées et dont vous êtes le plus fier en terme d’impact sur les États et les populations ?

James G. Claude : Nos solutions aident les gouvernements à acquérir une meilleure maîtrise réglementaire et fiscale de secteurs clés pour le développement économique de leurs pays. Elles contribuent à protéger ces secteurs et, par extension, les utilisateurs de leurs services, c’est-à-dire les citoyens. Chaque fois que nous mettons en œuvre l’une de nos solutions, nous contribuons à la construction d’une économie plus sûre, et c’est l’accomplissement dont nous sommes le plus fiers. 

Juste pour vous donner quelques chiffres, nos systèmes analysent et traitent quotidiennement huit milliards de transactions liées aux télécoms. À ce jour, elles ont aidé à assurer la conformité de plus de 115 millions de terminaux mobiles.  

Mais, une bonne partie de notre travail va au-delà de ces chiffres. Chez GVG, nous croyons fermement que le renforcement des capacités est fondamental pour la transformation numérique. C’est pourquoi nous formons également les employés publics qui travaillent avec nos solutions, une fois mises en œuvre, afin qu’ils acquièrent l’autonomie et les compétences nécessaires pour bien manipuler ces outils. L’impact de nos solutions sur les États va donc bien au-delà de leurs retombées financières directes.

Digital Business Africa : En avril 2021, vous avez signé un accord avec la Guinée Conakry pour le déploiement d’une plateforme de régulation de pointe de l’écosystème mobile et numérique en Guinée. Était-ce l’un de vos plus grands accords en 2021 ?

James G. Claude : L’accord avec la Guinée revêt certainement une importance toute particulière pour nous.  

Chaque nouveau client représente toujours un défi excitant et une nouvelle occasion de nous surpasser. Mais, lorsqu’il s’agit d’un ancien partenaire qui nous a accompagné dans notre développement par le passé, ce renouvellement de partenariat représente pour nous un gage de confiance qui nous inspire et nous motive tout particulièrement. 

Donc, oui, c’est une de nos belles réussites en 2021, à mettre sur un pied d’égalité avec la performance d’ensemble de notre entreprise qui a su maintenir le cap et créer de nouveaux emplois malgré la pandémie.

Digital Business Africa : Global Voice Group (GVG) a par ailleurs été sacré “Entreprise technologique de l’année” le 24 novembre 2021 par l’Africa Tech Week lors d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue en Afrique du Sud. Quel est pour vous le sens de cette consécration ?
 
James G. Claude : Ce prix est le reflet de l’excellent travail effectué par chacun des départements et des personnes qui composent Global Voice Group. Un prix comme celui-ci vous rend toujours fier de l’entreprise que vous représentez. En 2021, alors que nous luttons toujours contre une pandémie qui a durement affecté l’économie mondiale, recevoir une telle distinction vous fait réaliser, en tant que PDG, à quel point vous pouvez compter sur une équipe formidable. 

Je crois plus que jamais au dicton : “Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche en groupe”. GVG continue d’exister parce que nous sommes une équipe, une famille qui se tient les coudes dans les pires moments comme dans les meilleurs.

Ce genre de prix nous donne l’énergie nécessaire pour continuer à travailler au développement de nouvelles solutions qui soutiennent l’inclusion financière et la transformation numérique sur le continent africain.

Digital Business Africa : En juin 2021, GVG dénonçait avec ferveur les attaques diffamatoires dans certains médias qui vous accusait d’abus de position dominante entre autres. Pour vous, GVG respecte strictement les normes internationales de bonnes pratiques en matière des appels d’offres pour les contrats publics. Qui sont d’après vous vos détracteurs et qu’est-ce qui fait votre force pour que vos solutions soient les plus plébiscitées ?

James G. Claude : Nous ne prêtons généralement pas attention aux diffamations, car notre travail parle de lui-même. Mais il faut parfois élever la voix face aux mensonges et défendre une équipe qui travaille dur pour atteindre ses objectifs.

Nos solutions suscitent l’adhésion précisément parce que nous ne perdons pas notre temps à faire autre chose que notre travail. Lorsque nous fixons un objectif, nous y consacrons 100 % de nos efforts, en donnant toujours la priorité au client et à ses besoins. 

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Congo Brazza : l’ARPCE et l’Ecole supérieure de technologie du littoral de Pointe-Noire explorent les pistes de coopération

[DIGITAL Business Africa] –  « Dans la mesure de nos possibilités, nous verrons comment nous pourrons vous accompagner dans votre vocation de formation et de transmission de connaissances à nos enfants. » Promesse du directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, ce 18 décembre 2021 au terme d’une rencontre avec les responsables et étudiants de l’Ecole supérieure de technologie du littoral de Pointe-Noire (EST-Littoral).

L’équipe de l’ARPCE composée de Louis-Marc Sakala, de Luc Missidibanzi, directeur des Projets et de la prospective, d’Armel Issay, conseiller aux Ressources humaines et de Sarah Ahoui, responsable de communication et relations publiques, s’est rendue dans cet établissement universitaire basé dans la capitale économique du Congo en marge du comité de direction de l’ARPCE qui s’est tenu à Pointe-Noire pendant trois jours. Les responsables de l’EST-Littoral qualifient cette visite de fructueuse, d’intéressante et d’édifiante.

Plusieurs sujets ont été abordés par les étudiants, à l’instar des demandes de stages et l’intégration au sein de l’ARPCE. Ils ont exprimé un vif intérêt pour l’action du régulateur au cours de cet échange“, rapporte l’Adiac.

Établissement privé d’enseignement supérieur agréé par l’Etat, l’EST-Littoral a ouvert ses portes le 6 novembre 2000. L’école revendique être un centre de formation « des professionnels de demain » et assure des formations en alternance avec des programmes mis en place par l’IUT d’Evry Val d’Essonne (France).

L’EST-Littoral reçoit des élèves des séries A C, D, BG, E, F, G et S. Elle offre des formations aussi bien dans le domaine des technologies que de la gestion maritime et portuaire. L’établissement propose deux cursus de trois et quatre ans pour l’obtention respectivement du diplôme supérieur de technologie et de la licence professionnelle.

Par Digital Business Africa

Charles Kamdem Poeghela au sujet de la technologie Kajou : « Apporter une solution qui n’a pas besoin d’acheter des datas sur Internet»

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[DIGITAL Business Africa] – Le représentant de Bibliothèque sans frontières a expliqué aux partenaires Charles Kamdem Poeghela coordonnait la présentation de la technologie « Push and Pull » de Kajou au siège de la bibliothèque Clac sis à Yaoundé, jeudi 16 décembre 2021.

Le président de Bibliothèque sans frontières, Jérémy Lachal, a présenté la technologie, et Léa Batal, responsable des opérations de l’ONG, modérait la conférence virtuelle.

DIGITAL Business Africa :Quelle est l’importance de la technologie « Push and pull ? »

Charles Kamdem : La technologie « Push and pull » permet de pousser des informations dans la carte Kajou, sans que l’utilisateur ne s’en rende compte. Mieux, elle fait remonter les données à un prestataire X. Concrètement, si le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Agriculture, veut envoyer des informations aux agriculteurs, on peut pousser ces informations. S’ils veulent recueillir des données d’utilisation, on peut les remonter. Sans avoir besoin d’une connexion Internet. DIGITAL Business Africa : Un tel projet requiert une volonté politique, pour qu’il soit pérenne.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis du gouvernement camerounais, dans la mise en œuvre de cette technologie ?

Charles Kamdem : Nous remercions le gouvernement pour le cadre institutionnel qui nous permet de nous déployer. Maintenant, nous désirons rencontrer des autorités décentralisées qui sont proches de nous ainsi que les autorités centrales. Afin de pouvoir travailler à implémenter un certain nombre de services, dans le domaine du numérique, aussi bien dans les ministères qui traitent des questions de jeunesse d’ éducation d’emploi et de formation professionnelle.

DIGITAL Business Africa : Pourquoi cet accent mis sur les pays d’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient ?

Charles Kamdem : Nous nous positionnons par rapport au off Line. Ceci étant dû au fait que les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne sont au niveau économique beaucoup moins avancés que les autres. Notre mission est donc d’apporter une solution qui n’a pas besoin d’acheter des datas sur internet dans une communauté bien précise, par exemple, des migrants etc. Il s’agit de cibler les gens qui sont le plus en difficultés que ce soit aux USA, en Australie et partout ailleurs. Nous pouvons mettre des contenus en toutes les langues qui existent.

Propos recueillis par JMZ (Stg)

Albert Kamga [ANTIC] : « Avec le tarif promotionnel de 2 000 F.Cfa en cours, en une semaine, nous avons enregistré 7 000 noms de domaine en .Cm »

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) rassemblé les registrars du Cameroun ce 21 décembre 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé afin de discuter de leurs activités et de relever les défis qui s’imposent à eux. Une rencontre qui intervient alors qu’une campagne de vulgarisation du .Cm est en cours. Digital Business Africa a profité de cette occasion pour interroger Albert Kamga, le directeur de la Coopération et de la Normalisation à l’ANTIC, afin d’en savoir plus, mais également sur la campagne en cours sur le .cm.

A noter, un registrar, ou bureau d’enregistrement en français, désigne une société ayant choisi de se spécialiser dans l’enregistrement et la réservation des noms de domaine. Au Cameroun, l’on en compte 14. Ils sont : NetCom, HTT Telecom, MTN Cameroon, Camtel, CreoLink, ICCSoft, Matrix Télécoms, InfoGénie, Camoo, ProSygma, CleanDev, Africa Data Center, Globex Cam Group ou et l’Agence digitale.  

Digital Business Africa : L’ANTIC a rencontré hier les registrars à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Quel était le but de cette rencontre ?

Albert Kamga : C’est une rencontre traditionnelle qui se veut une rencontre bilan de l’activité de l’enregistrement des noms de domaine en .cm sur l’année au Cameroun. C’est dans l’objectif de faire le point des activités et voir quelles sont les préoccupations qui se posent en matière d’enregistrement des noms des domaines en .cm et envisager ensemble les solutions et perspectives.

Digital Business Africa : Après vos discussions, quels sont donc les principaux défis qui se posent aujourd’hui au Cameroun en matière d’enregistrement des noms de domaine en .Cm ?

Albert Kamga : Les défis se posent à trois niveaux. D’abord, au niveau de la tarification. Il nous est revenu que certains registrars ne pratiquaient pas toujours les prix tels qu’arrêtés par la réglementation en vigueur. Il était donc question de les rappeler leurs responsabilités.

Ensuite, l’autre défi concerne les délais d’enregistrement. Certains registrars prennent plus de temps que nécessaire pour l’effectivité de l’enregistrement. Si nous voulons être compétitif sur la scène mondiale, il est important de nous assurer que nos usagers bénéficient des mêmes standards que ceux d’ailleurs.

Le troisième défi est en lien avec les recouvrements des fonds en lien avec les enregistrements des noms de domaine. Nous manquions un peu de visibilité sur certains versements parce que le registrar qui doit reverser une quote-part à l’Antic des frais qu’ils recouvrent auprès des usagers ne donnent pas toujours la bonne information pour permettre de savoir que tel somme reçue pour le compte bancaire de l’ANTIC correspond au montant des noms de domaine enregistrés au cours de telle période. Il était question de faire des précisions pour que chaque registrar sache exactement ce qu’il faut faire.

Digital Business Africa : L’Antic a lancé une campagne de promotion du .cm du 1er au 31 décembre 2021. Il passe de 7 000 F.Cfa à 2 000 F.Cfa. A ce jour, quels sont les chiffres qui montrent l’engouement ou pas du public à cette campagne par les Camerounais ?

Effectivement, le ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, a pris une décision pour offrir un cadeau de fin d’année aux usagers de l’Internet au Cameroun. Au cours de cette période qui va, comme vous l’avez indiqué, du 01er au 31 décembre 2021, les noms de domaine en .Cm qui en temps ordinaire coûtent 7 000 Francs Cfa reviennent à 2 000 Francs Cfa TTC. Les chiffres que nous avons montrent qu’il y a véritablement de l’engouement pour les populations, parce que avec le tarif promotionnel en cours, en une semaine, nous avons enregistré 7 000 noms de domaine en .Cm. Cela montre que le public est sensible à cette baisse et tient à en profiter.

Digital Business Africa : Quels conseils donnez-vous aux registrars qui ne respectent pas du tout ou qui traînent à appliquer les consignes du gouvernement concernant des tarifs de promotion durant cette période ?

Nous aimerons que les registrars s’ajustent de manière volontaire à la campagne de promotion en cours. C’est dans une relation de confiance que l’Antic s’engage avec ces registrars partenaires qui, en réalité, sont le front office pour ce qui concerne les enregistrements des noms de domaine. Au cas où ils ne s’ajustent pas de manière volontaire, l’ANTIC sera obligé de prendre les mesures qui s’imposent, la mesure la plus grave étant le retrait de l’agrément du registrar. Ce qui serait dommage, car nous sommes engagés dans une relation gagnant-gagnant.

Mais, avec l’échange que nous avons eu ce 21 décembre, l’application des tarifs de cette promotion devrait se faire naturellement. Nous continuons tout de même d’observer et nous ne manquerons pas de prendre nos responsabilités au cas où il y aurait de la résistance à l’application de cette baisse.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Cameroun : Les précisions de Minette Libom Li Likeng sur le Concours national du meilleur projet TIC et sur le Challenge numérique

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a officiellement présenté ce 17 décembre 2021 à Yaoundé les contours du concours national du meilleur projet TIC qui se tiendra du 14 au 18 mars 2021 et du Challenge numérique (du 31 janvier au 04 février 2022) pour l’admission au futur Centre de développement de l’économie numérique. Digital Business Africa vous propose l’intégralité du propos de la ministre.

« Monsieur le Secrétaire Général par intérim du Ministère des Postes et Télécommunications

Messieurs les Inspecteurs Généraux

Mesdames et Messieurs les journalistes 

Chers collaborateurs

Mesdames et Messieurs.

Je vous remercie infiniment d’avoir répondu favorablement à cette communication.

Sous le Très Haut Parrainage de Son Excellence M. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun,

Le Ministère des Postes et Télécommunications organise et cela devient une tradition, la Semaine de l’Innovation Numérique, sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».

Organisée chaque année sous le Très Haut Parrainage du Président de la République, la Semaine de l’Innovation numérique a pour objet général de récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au courant de  l’année.

Après le succès des deux premières éditions, tenues du 24 au 28 juin 2019, et du 24 au 28 août 2020, la Semaine de l’Innovation Numérique se déroule cette année dans un double contexte :

  • L’engagement du Gouvernement, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, dans une campagne de promotion de la cybersécurité. Ce qui place ainsi l’innovation au cœur de cette bataille. D’où le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
  • La réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique et son ouverture imminente.

Il s’agit d’un centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique) qui permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique.

Au-delà des services d’incubation en ligne, le cyberparc hébergera en son sein, des startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement vers le « go to the market ».

C’est pour cela que cette année, en termes d’objectif, il s’agira également de détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

La Semaine de l’Innovation Numérique 2021 est donc articulée autour de deux activités phares :

  • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet ;
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre EN INCUBATION INTERNE AU CENTRE DE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Avant de m’attarder sur les articulations et la portée de cet évènement, il est important de situer cette « Semaine de l’Innovation Numérique » dans le vaste chantier des préoccupations des plus Hautes Autorités de notre pays.

En effet, une relecture minutieuse des messages présidentiels des 25 dernières années dégage une constance dans la vision du Chef de l’Etat sur l’économie numérique : elle demeure la clé de voûte de notre révolution économique, d’où l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».

Les plus hautes Autorités camerounaises, considèrent à juste titre, l’économie numérique comme une formidable opportunité pour la création des emplois et un levier pour la croissance économique du pays.

Les mêmes Autorités n’ont eu de cesse de (dé)montrer l’intérêt qu’Elles portent à une composante spécifique de la population camerounaise, aussi bien dans des discours que dans les actions menées en sa faveur : la jeunesse camerounaise. 

 Et le Président de la République, est sans conteste, celui qui a le mieux adressé ces problématiques, et en articulé les enjeux, lorsqu’il déclarait déjà le 15 septembre 2011 lors du 3e Congrès ordinaire du RDPC (je le cite) : « Les technologies de l’information et de la Communication ouvrent de nouvelles voies d’expression et d’épanouissement aux jeunes. Vous le constatez, pour les jeunes les gisements d’emploi sont nombreux, à condition qu’ils envisagent la vie avec  détermination, humilité et probité, endurance et abnégation, intelligence et observation, pour savoir tirer profit des mutations qui s’opèrent dans le monde. Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! » (fin de citation).

Dans le même ordre d’idées, il déclarait le 10 février 2017, dans son message à la jeunesse : (je le cite) « Chacun  d’entre  vous  est  une  étoile  dans  notre  ciel.  C’est  vous  qui  illuminez  le  Cameroun.  Vous  êtes  les  valeurs   positives   d’un   Cameroun   rayonnant   et   conquérant. C’est pourquoi le Gouvernement ne cesse de consentir les  efforts  nécessaires,  pour  que  vous  puissiez  jouer  le  rôle  qui  est  le  vôtre,  dans  la  construction  de  l’avenir de notre pays. Je vous encourage de nouveau à oser, à faire preuve d’audace et d’initiatives, dans votre  vie  de  tous  les  jours.  Le  Gouvernement  mettra  tout en œuvre pour vous assister. » (fin de citation).

Mesdames et Messieurs

Chers journalistes.

Le Gouvernement de la République, sous la coordination du Premier Ministre  Chef du Gouvernement, s’est engagé à donner corps à cette Vision du Chef de l’Etat, et à mettre en œuvre toutes mesures idoines pour favoriser l’épanouissement des jeunes.

C’est ainsi que dans le domaine des TIC, et spécifiquement du numérique, le Ministère des Postes et Télécommunications, a multiplié des initiatives non seulement pour l’encadrement, mais également pour l’accompagnement des jeunes depuis 2016.

Ces initiatives de manière pratique, visent à développer un écosystème favorable à la détection des talents, et l’accompagnement de l’innovation chez les jeunes entrepreneurs TIC, en vue de l’émergence d’une véritable économie digitale à travers la création des entreprises numériques.

Et dans cette optique, je voudrais ici rappeler quelques initiatives, à savoir : les Visioconférences, les camps de vacances TIC et autres Matinées Départementales du Numérique, le globetrotter du numérique, des appuis institutionnels aux jeunes startups : coaching, mentorat / tutorat, partenariats avec des institutions internationales pour la formation des jeunes engagés dans les TIC.

Nous n’oublierons pas dans ce même volet, un programme d’appui institutionnel en cours, pour les startups de la Silicon Mountain de Buea, à travers la réalisation des études en vue de la connexion à la fibre optique de la Silicon Mountain, et la mise à disposition à titre gratuit, d’une connexion internet haut débit pour une période d’un an, à une soixantaine de startups de Buea. 

Au-delà de toutes ces initiatives, le programme phare d’accompagnement des jeunes, développé par le Gouvernement est la réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique, dont la mission est de détecter et d’accompagner le porteur de projet TIC de  l’idée à l’entreprise viable.

Ce centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique), comme nous l’avons déjà dit, permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique, en mettant à la disposition du porteur de projet un cadre de travail accessible, flexible et modulable ; des outils pédagogiques, didactiques et d’ingénierie de dernière génération; des services d’encadrement technique efficient et d’assistance managériale ; un accompagnement à la recherche de financements.

Véritable générateur des PME du numérique, susceptibles de créer de nombreux emplois nouveaux chaque année, le Centre de Développement de l’Economie Numérique constitue à cet effet, la réponse idoine du Gouvernement aux Très Hautes Interpellations du Chef de l’Etat, relatives à l’accompagnement des jeunes porteurs de projets TIC. Et son ouverture est imminente.

Pour mobiliser l’ensemble de la jeunesse camerounaise à ces initiatives et accroître en même temps leur importance, le  Président de la République, a bien voulu associer formellement sa Très haute fonction, à la Semaine de l’Innovation Numérique, avec notamment l’attribution de récompenses aux lauréats, pour marquer l’intérêt qu’Il accorde aux jeunes – dans ce domaine, comme dans d’autres- et leur conférer un prestige certain.

Mesdames et Messieurs

Chers journalistes.

Dans le combat que mène les autorités camerounaises contre les actes de cyberdélinquance, les jeunes Camerounais, ont toute leur place. Certains d’entre eux ont certes déjà montré- s’il en était encore besoin- qu’ils sont à la hauteur des enjeux, et conscients des défis qui nous interpellent.

Mais je demeure convaincue que tant d’autres idées géniales, tant d’autres projets innovants, tant d’autres intuitions audacieuses, susceptibles d’aider à faire face à ce phénomène, sommeillent en de nombreux jeunes Camerounais et requièrent pour leur développement, encore plus d’accompagnement en termes  de promotion et de financement, en vue de la mise en place d’un véritable entrepreneuriat numérique, créateur d’emplois.

Voilà qui éclaire de manière fort saisissante, le choix du thème de cette 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».

Celle-ci apparaît donc comme une opportunité précieuse, pour stimuler l’ingéniosité de notre jeunesse dans le domaine de la cybersécurité. Et la jeunesse doit la saisir. C’est-à-dire inscrire ses inventions dans le sens de l’Histoire en marche.

C’est alors qu’elle répondra, de manière pertinente aux exhortations du Président de la République, qui nous  honore encore une fois, de son prestigieux parrainage de l’événement.

Et dans cette optique, la « SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE », à travers ses deux activités phares, le concours du meilleur projet TIC et le Challenge numérique pour le Centre de Développement de l’Économie Numérique, offrira l’opportunité de :

  • Détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner;
  • Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;
  • Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ;
  • Détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ;
  • Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC ;
  • Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique.

Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique.

Permettez-moi à présent, chers journalistes, de vous présenter les différentes compétitions de 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique.

Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques.

Le concours national du meilleur projet numérique de l’année, est ouvert à tous les porteurs de projets ou d’idées, tandis que le  Challenge numérique est destiné aux startups en maturation avancée.

Qui peut y participer ?

Tout jeune camerounais, résidant sur le territoire camerounais, porteur  d’un projet entrepreneurial innovant    utilisant les technologies numériques. 

Comment se déroulent les compétitions ?

  • Les inscriptions en ligne, pour les deux compétitions sont ouvertes dès demain 18 décembre 2021, à partir de 00 heure à l’adresse www.ictinnovationweek.cm
  1. Concours du meilleur projet TIC
  2. Enregistrement des inscriptions du 18 décembre 2021 à 00 heure jusqu’au 09 mars 2022 à 15 h 00.
  3. Sélection par une commission interne au MINPOSTEL des 15 meilleurs projets.
  4. Publication dès le 11 mars 2022, de la liste des 15 projets présélectionnés. 
  5. Arrivée des participants présélectionnés à Yaoundé les 12 et 13 mars 2022.
  6. Coaching et formation spécialisée du 14 au 16 mars 2022.
  7. Pitch final le 17 mars 2022.
  8. Cérémonie officielle de remise des récompenses ainsi que du prix spécial du Président de la République le 18 mars 2022, avec exposition des innovations des startuppers camerounais.
  9. Challenge numérique
  10. Enregistrement des inscriptions du 18 décembre 2021 à 00 heure jusqu’au 26 janvier 2022 à 15 h 00.
  11. Sélection par une commission interne au MINPOSTEL des 40 meilleurs projets.
  12. Publication dès le 28 janvier 2022, de la liste des 40 projets présélectionnés. 
  13. Arrivée des participants présélectionnés à Yaoundé les 29 et 30 janvier 2022.
  14. Coaching et formation spécialisée du 31 janvier au 02 février 2022.
  15. Pitch final le 03 février 2022.
  16. Cérémonie officielle de publication des résultats du Challenge numérique le 04 février 2022.

Les différents avis des concours, le règlement des compétitions et tous les documents afférents à l’inscription sont téléchargeables dès demain 18 décembre 2021 à 00 heure dans le site web www.ictinnovationweek.cm

Ces informations sont également disponibles dans la page face Book du Ministère des Postes et Télécommunications, ainsi que dans sa page twitter. 

Le programme détaillé de la semaine de la semaine de l’innovation numérique sera disponible dans le même site en temps opportun.

Composition des jurys

Les jurys sélectionnés pour les deux compétitions, entièrement constitués de professionnels de très haut niveau dans le domaine des TIC comprennent des représentants:

  • Des responsables d’incubateurs et technopoles ;
  • Des startups ;
  • Des milieux d’affaires ;
  • Des associations ;
  • Des médias spécialisés ;
  • Des administrations publiques.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Les enjeux de cet évènement, tels que je vous les ai présentés, sont importants.

Il s’agit de mobiliser la jeunesse camerounaise autour de l’économie numérique.

Point besoin de vous rappeler l’importance de ce secteur pour l’émergence de notre pays si chère au Président Paul BIYA, et l’impérieuse nécessité de promouvoir l’innovation numérique en vue de l’atteinte de cet objectif.

Je vous invite par conséquent, chacun dans sa sphère communicationnelle, à accompagner cet important évènement, en étant les vecteurs d’une communication positive et constructive dès aujourd’hui, jusqu’à  la clôture de ce rendez-vous qui réunira les jeunes actifs dans le secteur du numérique.

Ce sera à n’en point douter, votre précieuse contribution à la réussite de la « SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE », mais également à l’émergence d’un Cameroun numérique.

       Pour plus d’informations sur cet événement, je vous invite à  consulter le site web de l’événement à l’adresse www.ictinnovationweek.cm

Voilà, Mesdames et Messieurs les journalistes, l’objet de ma communication de ce jour.

Je vous remercie de votre bienveillante attention. »

Cameroun : le Minpostel lance un appel à candidatures pour le Concours national du meilleur projet TIC et pour le Challenge numérique

Sous le Très Haut Patronage du Président de la République, le Ministre des Postes et Télécommunications organise la 3ème édition de la Semaine de l’Innovation Numérique, prévue du 14 au 18 mars 2022 à Yaoundé, sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

Dans le cadre des activités liées à cet événement, deux compétitions sont lancées : d’une part,le Concours national du meilleur projet TIC et d’autre part, le Challenge numérique pour l’admission en incubation interne au Centre de développement de l’Economie numérique.

A-OBJET

L’évènement vise à récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au cours d’une année et à détecter les meilleures startups numériques en vue de leur accompagnement par le Gouvernement.

B-TYPES DE PROJETS ATTENDUS

Les projets à soumettre aux jurys devraient s’articuler autour des 6 thématiques suivantes : E-santé, E-agriculture, E-education, Fintech, Robotique, Cybersécurité.  

C-CONDITIONS DE PARTICIPATION

1-Critères d’éligibilité personnelle du candidat

  • Etre de nationalité camerounaise ;
  • Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  • Résider sur le sol camerounais.

2-Critères d’éligibilité technique du projet

Ces critères sont précisés dans le règlement du concours disponible sur le site www.ictinnovationweek.cm

D-INSCRIPTION ET ENREGISTREMENT DES PROJETS

  • Les candidatures exclusivement enregistrés :

-du 18 décembre 2021 au 09 mars 2022 à 15h30 pour ce qui est du concours national du meilleur projet TIC

-du 18 décembre 2021 au 26 janvier 2022 à 15h30 en ce qui concerne le challenge numérique pour l’admission en incubation interne au centre de développement de l’économie numérique.

Après le succès des deux premières éditions, tenues du 24 au 28 juin 2019, et du 24 au 28 août 2020, la Semaine de l’Innovation Numérique se déroule cette année dans un double contexte :

  • L’engagement du Gouvernement, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, dans une campagne de promotion de la cybersécurité. Ce qui place ainsi l’innovation au cœur de cette bataille. D’où le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
  • La réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique et son ouverture imminente. Il s’agit d’un centre de haute technologie numérique (cyber parc technologique) qui permettra de  capter, de canaliser, d’accompagner et de promouvoir les initiatives et innovations dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique. Au-delà des services d’incubation en ligne, le cyberparc hébergera en son sein, des startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement vers le « go to the market ».

La Semaine de l’Innovation Numérique 2021 a donc comme activités phares :

  • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet ;
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

II- OBJECTIFS ET MODALITES

1- Objectif général

  • Récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes, au courant d’une année,
  • Détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.

2- Objectifs secondaires

  • Détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner;
  • Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité  et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;
  • Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ;
  • Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique ;
  • Détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ;
  • Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC.

III – CIBLES ET CRITERES D’EVALUATION

  1. Concours du meilleur projet TIC
  2. Cibles
  3. Jeunes porteurs d’idée ou de projets TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  4. Etre de nationalité camerounaise ;
  5. Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC ;
  6. Résider sur le sol camerounais.
  7. Critères d’évaluation 
  8. Niveau de différenciation du projet innovation au sens large (innovation de produit, de procédé, de commercialisation ou d’organisation) ;
  9. Business model : modèle de génération des revenus clairs et bien défini ;
  10. L’équipe : expertise, complémentarité, connaissance du métier et du marché ;
  11. Le marché : marché bien défini, de taille importante ;
  12. L’offre : répondre à un besoin ou à une problématique clairement identifiée / retour favorable du marché à l’offre présentée ;
  13. Potentiel à l’international : projet apte à se développer à l’international ;
  14. Potentiel de création d’emplois.

N.B : Les startups déjà en activité (opérationnelles) ne sont pas concernées par le concours.

2- Sélection des startups pour le Centre de Développement de l’Economie Numérique

  • Cibles
  • Jeunes porteurs de projets / startups TIC sur l’ensemble des dix régions du Cameroun répondant aux critères ci-après :
  • Être de nationalité camerounaise ;
  • Être porteur d’un projet innovant mettant à contribution les TIC, avec un concept mature, un prototype développé et fonctionnel,  au premier stade de la commercialisation ;
  • Résider sur le sol camerounais.
  • Critères d’évaluation 
  • Développement avancé du projet : maturité du concept, prototype fonctionnel, produits/services numériques sur le marché ou prêts à être commercialisés ;
  •  Niveau de différenciation élevé du concept, des produits ou services ;
  • Concept, produits ou services répondant à un besoin ou à une problématique clairement identifiée, avec preuve d’un retour favorable du marché;
  • Concept, produits ou services disposant d’un potentiel de développement à l’international ; 
  • Concept, produits ou services avec un potentiel important de création d’emplois.

P.S : Pour toutes les deux compétitions, les candidatures féminines sont vivement encouragées.

IV- MODALITES

  • Pour chaque compétition,

– Mise en ligne, d’un site d’inscription spécialement dédié en vue de l’enregistrement des candidats désirant participer au concours ;

– Mise en place d’une commission interne de présélection des meilleures candidatures ;

– Constitution d’un jury comprenant les meilleures expertises en cette matière, qui,  se dotera d’un règlement intérieur et définira les règles de la compétition à faire préalablement  valider par le Ministre des Postes et Télécommunications ;

– Renforcement des capacités (coaching, councelling et préparation au pitch talk) des présélectionnés dans un boot camp ;

– Organisation d’une cérémonie de remise des Prix aux lauréats.

  • Pour la Semaine de l’Innovation Numérique

– Organisation des espaces d’échanges : conférences publiques sur des sujets liées au thème de la semaine, et ateliers animés par des experts, à l’intention des jeunes engagés dans les TIC, exposition des innovations ;

  • Pour le challenge d’admission au Centre de Développement de l’Economie Numérique
  • Organisation d’une journée « portes ouvertes » sur le cyberparc.

V- ORGANISATION, DATES ET LIEUX

1- Organisation

  • La SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE est organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications ;
  • Elle est placée sous le Très Haut Parrainage du Président de la République ;
  • Les activités phares de la SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE cette année sont :
    • Le concours national du meilleur projet d’innovation numérique de l’année, avec l’attribution d’un PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet.
    • Le challenge numérique, en vue de la sélection des startups  à admettre en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.
  • Dans le cadre du concours du meilleur projet TIC :
    • Une exposition des meilleurs projets sélectionnés est prévue, pour permettre aux jeunes de présenter leurs savoirs et leur savoir-faire ;
    • Des espaces d’échanges, conférences – débats, ateliers thématiques et diverses formations sont prévus tout au long de cette semaine.
  • Dans le cadre du challenge numérique, une journée « portes ouvertes » est organisée au Centre de Développement de l’Economie numérique, pour permettre aux jeunes, de mieux connaitre cette importante infrastructure.
  • Compte tenu des conditions sanitaires actuelles, les activités de la Semaine de l’Innovation Numérique se dérouleront en présentiel et en visioconférence. Celles nécessitant la présence des candidats seront organisées dans le strict respect des mesures barrières.
  • Dates et lieux
  • La Semaine de l’Innovation numérique (proprement dite) se déroulera du 14 au 18 mars 2022 sur 3 sites :
  • La salle de conférences du MINPOSTEL ;
  • L’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes (MINFOP) ;
  • Le Palais des Sports / Palais des congrès.
  • Le Challenge numérique organisé dans le cadre de la Semaine de l’Innovation numérique se déroulera du 31 janvier au 04 février 2022, sur 03 sites :
    • Salle de conférences du MINPOSTEL ;
    • Centre de Développement de l’Economie Numérique ;
    • Palais des Congrès.

VI- PROGRAMMATION DES ACTIVITES

  1. Concours du meilleur projet TIC
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du concours du meilleur projet TIC 2021. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  09 mars 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 27 décembre 2021 au 10 mars 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets.
  • 11 mars 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 12 au 13 mars 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 14 au 18 mars 2022 : Semaine de l’innovation numérique.
  • Boot camp
  • Conférences publiques (relayées sur l’ensemble du territoire)
  • Journée des startups (CDIC)
  • Mise en place du jury du concours.
  • 17 mars 2022 : Pitch final.
  • 18 mars 2022 : Cérémonie de remise officielle des récompenses (en présentiel et relayée en visioconférence sur l’ensemble du territoire).
  • Remise du PRIX SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE au meilleur projet numérique de l’année 2021.
  • Remise des autres récompenses aux lauréats du concours.
  • Clôture de la Semaine de l’Innovation numérique.
  • Challenge numérique
  • 17 décembre 2021 : Cérémonie de lancement du Challenge. 
  • Point de presse en présentiel au MINPOSTEL (relayé en live).
  • Du 18 décembre 2021 au  26 janvier 2022
  • Inscriptions en ligne.
  • Du 20 décembre 2021 au 27 janvier 2022
  • Sessions de la commission interne chargée de la présélection des projets du Challenge numérique.
  • 28 janvier 2022 : Publication de la liste des projets présélectionnés.
  • Du 29 au 30 janvier 2022 : Arrivée et installation des participants à Yaoundé.
  • Du 31 janvier au 02 février 2022 :
  • Boot camp
  • Journées « portes ouvertes » (CDIC)
  • Mise en place du jury du Challenge.
  • 03 février 2022 :
  • Pitch final.
  • 04 février 2022 :
  • Cérémonie officielle de publication des résultats du Challenge numérique (en présentiel et relayée en live).

E-INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Pour toute autre information complémentaires, bien vouloir consulter le site web : www.ictinnovationweek.cm., la page facebook :Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun.  Twitter :  Minpostel 2035

Ou contacter M. NNEMETE BEYEME François Joseph aux numéros suivants : 696 73 94 67 / 654 71 87 35 / 222 23 37 31

Source : Minpostel

Cameroun : Kajou, l’application d’accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires

[Digital Business Africa] – Kajou. Peut-être le bijou de l’ère du data. Si tant est que l’on puisse naviguer sans connexion. L’application créée par Bibliothèque sans frontières a été présentée à la Bibliothèque Clac sis à Yaoundé, jeudi 16 décembre 2021. C’était au cours d’un échange via Zoom entre partenaires et responsables de Kajou. Cela, sous la coordination de son représentant au Cameroun, Charles Kamdem Poeghela.

Kajou, l'application d'accès aux contenus numériques, sans connexion, présentée aux partenaires
Fin de la conférence de Kajou au Clac

 

Au rang des convives, figuraient William Kamdem,. Responsable du Campus numérique francophone de Yaoundé à l’agence universitaire de la Francophonie ( AUF), Jules-Ferry Kotché, représentant de l’Institut Goethe, en tant que partenaires de Kajou. Il s’est agi d’expliquer d’explorer, ensemble, la fonction ” Push and pull”, qui est l’esprit même de Kajou. Elle permet donc de proposer des contenus aux utilisateurs grâce à une technologie multicanal de connectivité augmentée sans connexion Internet.

L’utilisateur insère la carte SD Kajou ( 32Go) dans son smartphone. Ce qui lui permettra d’avoir accés a des contenus sans connexion internet. Ainsi pourra-t-il naviguer dans le contenu de manière interactive. Le serveur récupère les données d’utilisation et l’informent sur les besoins et usages des parties prenantes.

Toutefois, “si les notifications ne parviennent pas à l’utilisateur, au bout de trois jours, le système de Kajou les récupère et les transmet à l’utilisateur via SMS”,a expliqué Léa Batal, directrice des opérations. Là réside la nécessité d’une SIM. Bien que la carte SD Kajou soit à même de fonctionner indépendamment d’une SIM quelconque. Léa Batal a ajouté:”Ce n’est pas une carte statique, en tant que telle. En fait, on donne accès à cette bibliothèque de contenus, qui est très chargée et a 32 Go. En réalité, c’est beaucoup plus que 32Go, tant ces contenus sont compresés. Ce qui donne 500 à 2000 ressources disponibles. Cette partie-là est disponible sur la carte. En gros, des Moocs,des audios, des vidéos, des PDF, des textes etc. Mais, ce qu’on veut faire c’est de créer de l’intéraction”.

Les cartes sont achetées une fois. Et sont valables à vie. L’institut français du Cameroun  a acquis 2000 cartes SD, selon Jérémy Lachal. Les tarifs de la carte SD Kajou sont  les suivants: 7800FCFA par unité, soit €12 (pour 1000 cart commandées), 7205 FCFA, soit €11 ( pour 5000  cartes commandées), 6500 FCFA,soit €10 ( 10.000 cartes), 6175 FCFA , soit €9, 50( 25.000 cartes) et 5850 FCFA, soit €9 ( 50.000 escartes achetées).

Cinq secteurs ciblés

Kajou, d’après son président et DG de Bibliothèque sans frontières,Jérémy  Lachal, apparaît comme un catalyseur de connaissances dans cinq secteurs. Notamment  les savoirs fondamentaux, la citoyenneté et la cohésion sociale, la vie professionnelle, la prévention santé, la culture et la lecture.

Sur ce dernier aspect, la carte SD, une fois insérée dans le Smartphone le transforme en bibliothèque hors ligne et en campus virtuel. Ses sources de données sont sa base de données( contient 35000 documents), les contenus libres de droits,les contenus créés ou co-créés  avec les partenaires.

La technologie est basée sur Moodle, une plateforme d’apprentissage en ligne libre. Ce qui permet lui permet d’intégrer facilement des Moocs et cours en ligne existant en format Scorm,la norme internationale pour les cours en ligne. l’Afrique subsaharienne et le moyen orient sont les zones du globe qui bénéficient d’un accent particulier de cette technologie.

Elle est uniquement disponible sur Android. Car, a  justifie Léa Batal, la marque iPhone est un peu plus utilisée par des personnes aisées. Elle a du reste rassuré que les versions iOS et Desktop Windows seront  mise sur pied en 2022.

Écrit par Jean Materne Zambo(Stg)