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Le réseau social Facebook ne change pas de nom, c’est le groupe qui devient Meta

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Le réseau social Facebook ne change pas de nom, c’est le groupe qui devient Meta
Seen on the screen of a device in Sausalito, Calif., Facebook CEO Mark Zuckerberg announces their new name, Meta, during a virtual event on Thursday, Oct. 28, 2021. Zuckerberg talked up his latest passion -- creating a virtual reality "metaverse" for business, entertainment and meaningful social interactions. (AP Photo/Eric Risberg)

[Digital Business Africa] –  C’était l’une des annonces phares de son événement annuel baptisé Facebook Connect qui annonce les principales innovations et la direction qu’entend prendre le groupe fondé par Mark Zuckerberg. Le groupe Facebook qui rassemble les réseaux sociaux Facebook et Instagram et les messageries WhatsApp et Messenger va désormais s’appeler Meta. En dehors du nom du groupe, aucun autre changement n’est apporté à la structure du groupe.

Le nouveau logo du groupe dévoilé par Mark Zuckerberg est une icône bleue rappelant un symbole infini et les lunettes de réalité virtuelle Oculus, qui appartient également au groupe.

Meta (« au-delà », en grec ancien) est en effet une contraction de métavers. L’objectif étant de mettre en avant le métavers pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire » et « univers » digital. Pour M. Zuckerberg, le métavers représente l’avenir de l’Internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Il est prévu que ce Métavers touche un milliard de personnes.

Toujours selon M. Zuckerberg, le projet doit créer « des millions » d’emplois au cours de la prochaine décennie. Le groupe compte d’ailleurs recruter 10 000 personnes en Europe et engager 10 milliards de dollars pour commencer.

D’après Reuters, cette annonce intervient en pleine affaire des « Facebook Files », révélations de documents massives sur la façon dont la société américaine a ignoré des rapports internes et des avertissements sur les dommages créés par le réseau social à travers le monde, notamment sur les adolescents.

« L’entreprise, déjà visée par de nombreuses enquêtes et poursuites, fait d’ailleurs face à une nouvelle enquête du gouvernement américain, basée sur les documents internes que la lanceuse d’alerte Frances Haugen, ancienne ingénieure du groupe, a remis à l’autorité boursière du pays, la SEC. Mardi, Facebook a ainsi demandé à tous ses employés de conserver tous les documents depuis plusieurs années pour pouvoir répondre à d’éventuelles requêtes juridiques », écrit Reuters.

Par Digital Business Africa

Minette libom Li Likeng : « Bâtir un Cameroun numérique est notre ambition. C’est notre rêve »

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Digital Business Africa vous propose le discours intégral de la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, au Palais de Congrès de Yaoundé ce 29 octobre 2021 au terme de l’atelier de validation de la nouvelle vision des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) au Cameroun.

« Messieurs les Membres du Gouvernement

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales

Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications

Messieurs les Représentants des Départements ministériels partenaires

Messieurs les Directeurs Généraux

Mesdames et Messieurs les Présidents et Membres des Conseils Régionaux

Monsieur le Maire de l’Arrondissement de Yaoundé 2 Mesdames et Messieurs les Maires
Honorables invités en vos rangs, grades et qualités Mesdames, Messieurs.

Nous voici au terme de l’Atelier sur la nouvelle vision des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) au Cameroun, organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications, ici même à Yaoundé, du 27 au 29 octobre 2021.

En effet, mercredi dernier 27 octobre, nous avons procédé en ces mêmes lieux, à l’ouverture officielle des travaux, devant permettre le partage et la documentation des nouvelles orientations stratégiques, devant guider désormais, la mise en œuvre des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP).

Je suis donc profondément heureuse de prendre la parole cet après midi, à l’occasion de cette cérémonie de clôture, qui marque le début d’une ère nouvelle pour le développement des TCP au Cameroun.

Je le suis d’autant plus, que j’ai le sentiment, après la lecture qui vient d’être faite, des recommandations qui découlent de cette importante rencontre, que les travaux qui s’achèvent ont permis d’atteindre les résultats escomptés.

En effet, pendant trois (3) jours, les participants à l’atelier sur la nouvelle vision des TCP au Cameroun, se sont attelés, avec grand intérêt et une assiduité exemplaire, à enrichir de leurs contributions et suggestions pertinentes, les débats sur chacun des thèmes retenus pour cet atelier.

Chacun a contribué à faire progresser la réflexion sur la manière dont les services des secteurs publics, privés et sociaux devraient être fournis dans les zones rurales et difficiles d’accès.

L’évaluation faite ainsi que les divers commentaires issus de vos assises qui me sont parvenus, le rapport général des travaux et les recommandations adoptées témoignent de tout le sérieux qui a caractérisé les travaux.

Nous pouvons ainsi dire sans risque de nous tromper que, d’une part, la mise en route de la nouvelle vision des TCP au Cameroun est amorcée, et d’autre part, le partage d’expériences avec toutes les parties prenantes impliquées dans le projet notamment, les administrations compétentes dans la dématérialisation des procédures ainsi que les partenaires de la société civile est effectif.

Nous avons pu en même temps, recueillir toutes les contributions scientifiques devant permettre de documenter et de rendre mature cette nouvelle vision.

A cet effet, je me réjouis des résultats combien éloquents, auxquels vous êtes parvenus au terme de cet atelier, ce dont je ne pouvais d’ailleurs douter, au regard de l’expertise avérée des différents intervenants et experts, ainsi que de la qualité des participants que vous êtes.

Je note également, et avec beaucoup de satisfaction, que les recommandations faites, augurent d’un avenir plein d’espoir dans l’univers des télécommunications au Cameroun, avec l’avènement des TCP «novelle génération ».

Je voudrais donc, avant de poursuivre mon propos, exprimer mes sincères remerciements, à tous les participants ici réunis, pour la qualité de leur réflexion, tout en appréciant la démarche scientifique adoptée.

Remerciements tout particuliers aux membres du Gouvernement, qui ont rehaussé de leur présence les présentes assises. Les mêmes remerciements s’étendent aux experts, ainsi qu’à toutes les délégations qui ont fait le déplacement de Yaoundé, dans le cadre de cet Atelier.

Messieurs les Membres du Gouvernement Honorables invités
Mesdames, Messieurs.

L’atelier qui s’achève ce jour, avait pour objet de partager et documenter la nouvelle vision devant guider la mise en œuvre des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) au Cameroun et susciter l’adhésion de toutes les parties prenantes.

De manière spécifique, il s’agissait, à titre de rappel, de :

  •   partager avec tous les acteurs les éléments de la vision ;
  •   documenter les aspects portant sur la rétrocession des TCP aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) ;
  •   documenter les aspects techniques de la vision ;
  •   définir le cadre de développement de capacités ;

 déterminer les aspects de pérennisation et de viabilité des TCP.

Les thématiques abordées au cours de cet atelier pour y parvenir, ont permis d’examiner tour à tour, les aspects se rapportant aux stratégies de mise en œuvre et de développement des capacités des acteurs des TCP ; aux services, contenus et applications ; à la pérennisation et à la viabilisation des TCP ; au modelé économique de gestion et à l’architecture technologiques des TCP.

Les résultats de ces assises permettent ainsi, d’apporter une réponse aux Hautes Prescriptions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui, avait instruit, préalablement à la mise en route de la nouvelle vision, d’une part de la partager avec tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre et d’autre part, de recueillir leurs contributions scientifiques, afin de documenter et de rendre mature cette nouvelle vision.

Je suis heureuse de constater que, plus de 180 participants, malgré d’importantes charges pour certains, aient honoré de leur présence attentive et assidue, les travaux de cet atelier. Je me réjouis également de tout le sérieux apporté aux différents travaux. Ce qui témoigne de la qualité des documents produits.

Mesdames et Messieurs, chers participants,

Comme vous le savez, la dématérialisation des procédures administratives est une importante avancée, pour rendre les services gouvernementaux accessibles aux citoyens, de manière à, non seulement, réduire les coûts énormes pour l’Etat, mais également à instituer plus de transparence et d’efficacité dans ses interactions quotidiennes avec les citoyens.

Les TCP sont de ce fait envisagés comme l’un des guichets de fourniture des services gouvernementaux, privés et sociaux, à destination des citoyens vivant dans les zones rurales.

Dans l’adoption des différentes stratégies à mettre en place pour implémenter la nouvelle vision des TCP, les travaux ont eu pour référent le plan stratégique de développement de l’économie numérique, qui vise à faire du Cameroun, un pays numérique. C’est-à-dire, une société où l’usage généralisé du numérique accélère la croissance économique, génère des emplois décents et favorise le développement inclusif et durable.

Bâtir un Cameroun numérique est notre ambition. C’est notre rêve.

C’est surtout la Très Haute Vision du Chef de l’Etat, déclinée en plusieurs circonstances. Dans son message de fin d’année à la Nation le 31 décembre 2015, il déclarait (je le cite) : « …il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’Economie Numérique. Celle-ci est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement. Le Gouvernement, dans son organisation, accordera à ce secteur toute l’attention méritée» (fin de citation).

Et quelques mois plus tard, dans son adresse à la jeunesse le 10 février 2016, le Président Paul BIYA définissait clairement les éléments clés de la feuille de route pour le développement de l’économie numérique (je cite) « …..le Gouvernement devra poursuivre avec méthode et efficacité la mise en place d’une infrastructure adéquate […] les grandes entreprises et autres structures, publiques comme privées, sont appelées à donner l’exemple, en procédant progressivement à leur propre mutation numérique… » (fin de citation).

C’est à ce prix que le secteur du numérique pourra accompagner le développement des industries et des services au Cameroun, afin d’accroitre la production des biens et services numériques, permettant de les rendre plus accessibles aux usagers des zones rurales, l’une des priorités de la stratégie nationale de développement (SND30).

Mesdames et Messieurs.

Le développement des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) au Cameroun, rentre dans le cadre des mesures engagées par le Gouvernement, dans la bataille pour la réduction de la fracture numérique entre les centres urbains et les zones rurales.

Ils s’inscrivent dans le prolongement des actions menées depuis quelques années par le Gouvernement à travers le Ministère des Postes et Télécommunications, afin d’assurer l’inclusion numérique, à travers la généralisation de l’usage des TIC pour toutes les composantes de la société.

Il s’agit dans ce cadre, de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales et, d’appuyer le développement des zones rurales, par l’accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à moindre coût.

L’atelier qui s’achève ce jour, trouve donc toute sa pertinence car, il aura permis de mobiliser divers acteurs, agissant selon leur rayon d’action et leur périmètre de compétences respectifs, en vue d’une synergie d’actions.

Les résultats des travaux, comme je l’ai dit tout à l’heure, auront également permis d’apporter des réponses concrètes aux principales préoccupations qui sous-tendent la relance de ce projet qui charrie d’importantes attentes pour nos populations.

Ainsi, la leçon inaugurale, les présentations des experts, les ateliers et les débats qui s’en sont suivis ont favorisé la formulation de recommandations, pour la mise en place de balises pertinentes de la marche vers l’émergence numérique au Cameroun.

A juste titre, en ce qui concerne la définition des stratégies de mise en œuvre et développement des capacités des acteurs des TCP, les échanges ont mis en exergue :

  • –  le schéma de structuration du modèle de mise en œuvre des TCP, en identifiant les agences de mise en œuvre, les agences de gestion, les missions de l’intégrateur, … ;
  • –  la représentation schématique de la pyramide de services, contenus et applications à fournir dans les TCP ;
  • –  les initiatives des entreprises camerounaises destinées aux populations rurales ;
  • –  le modèle de partenariat public privé impliquant tous les principaux leaders d’opinion et agences impliqués dans l’atteinte des objectifs de développement socio-économiques dans les marchés ruraux.

En ce qui concerne la définition du bouquet de services, contenus et applications à offrir dans les TCP, nous devons nous féliciter de l’accent mis, sur:

  • –  les éléments de contexte d’utilisation des TCP comme « guichet unique » des services gouvernementaux en zones rurales ;
  • –  la description des expériences actuelles des citoyens dans l’utilisation des services gouvernementaux par le biais TCP et Cyber cafés ;
  • –  la matrice des besoins éventuels des populations rurales assortie des services devant répondre à ces besoins ;
  • –  les interactions avec les fournisseurs de services (administration, privé, etc.) dans la perspective de répondre aux besoins du citoyen ;
  • –  l’état du niveau de préparation des populations à l’arrivée des services numériques, le cas échant, des mécanismes pour évaluer l’état de préparation de ces populations.

Pour ce qui est du cadre de pérennisation, de viabilisation et du modèle économique de gestion des TCP, les recommandations formulées soulignent l’urgence de l’alignement du panier de services à la configuration actuelle des TCP, ainsi que le choix du modèle économique final de gestion retenu.

S’agissant spécifiquement de l’atelier sur l’architecture technologique des TCP (intégrateur, réseau, connectivité…), thématique spéciale, qui a réuni autour de la table les opérateurs de communications électroniques et les équipementiers installés au Cameroun, celle-ci a permis d’évaluer les caractéristiques techniques des infrastructures TIC à déployer pour véhiculer les services numériques à fournir dans les TCP.

Honorables invités

Mesdames, Messieurs.

Le développement des technologies de l’information et de la communication sur l’ensemble du territoire national, et notamment dans l’espace rural, apparaît aujourd’hui comme une condition d’attractivité des populations et des activités. L’éloignement physique de grandes ou moyennes villes ou des villages n’est plus ressenti comme aussi problématique lorsqu’il n’empêche pas le maintien d’un lien avec leurs centres d’activités.

C’est ainsi que les entreprises de services, qui ne sont pas astreintes à la production et livraison de biens matériels, mais à la mise au point de contenus immatériels, s’affranchiront relativement facilement, d’une situation isolée, dès lors qu’ils pourront échanger avec leurs clientèles des données et documents par le biais du digital.

Les Télécentres, ont pour objectif de fournir un accès partagé aux services digitaux et, de développer les communautés rurales, en leur faisant bénéficier des avantages qu’offre l’usage des TIC et du Numérique.

La nouvelle vision les consacre ainsi comme de véritables guichets uniques de fourniture des services gouvernementaux, privés et sociaux, à destination des citoyens vivant dans les zones rurales.

L’idée ici est de développer une plateforme qui permette aux organisations gouvernementales, privées et sociales d’intégrer leurs objectifs sociaux et commerciaux dans l’intérêt des populations rurales des localités les plus reculées du pays, grâce à une combinaison de services informatiques et non informatiques.

Il s’agit en effet, pour les TCP, de jouer le rôle d’intégrateur et d’agrégateur des contenus et des services digitaux, afin qu’ils deviennent de véritables acteurs d’inclusion numérique et financière.

Je voudrais le dire ici, le Cameroun dispose déjà au sein de la CAMPOST, d’une infrastructure de dernière génération, qui va permettre aux TCP, de jouer pleinement leur rôle d’agrégateur et d’intégrateur, à travers la facilitation de la dématérialisation des processus métiers issus des secteurs d’activités différents.

Aussi, je lance un appel à toutes les parties prenantes, afin qu’elles œuvrent avec détermination, pour la mise en application de toutes les recommandations formulées, en vue de l’opérationnalisation, dans les meilleurs délais de la nouvelle vision des TCP.

Ainsi, les citoyens de l’arrière-pays, ne continueront pas à assister en spectateurs désabusés, aux mutations en cours, mais deviendront des acteurs connectés aux révolutions que nous impose le développement du numérique.

Je lance un appel aux Collectivités Territoriales Décentralisées, afin qu’elles s’approprient les usages numériques pour le développement de nos localités. L’émergence de notre pays en dépend fortement.

Messieurs les Membres du Gouvernement

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales

Honorables invités en vos rangs, grades et qualités Mesdames, Messieurs.

La nouvelle vision des TCP, est un marqueur des actions gouvernementales dans le vaste chantier de construction des infrastructures, en vue de relever le défi de l’inclusion numérique, en droite ligne de la Très Haute Vision du Président de la République, S.E M. Paul BIYA en la matière.

Les travaux qui s’achèvent qui auront constitué un cadre de partage des savoirs, marquent un tournant décisif. Ils auront profilé les contours opérationnels de ce que nous avons appelé les « TCP de nouvelle génération ».

Tirant les leçons des expériences précédentes, ce brainstorming, qui lui-même s’intègre dans un processus vieux de quelques années, s’est inscrit dans un triptyque évocateur à savoir : concertation avec toutes les parties prenantes, chacune agissant dans son périmètre de compétences ; coopération avec les Organisations Internationales, et les Collectivités Territoriales Décentralisées ; coaction enfin parce que c’est ensemble que tous les acteurs impliqués doivent conduire la réforme et en assurer l’implémentation.

Le rapport général et les recommandations formulées au terme de cet Atelier, mettent en évidence la volonté de tous, de contribuer à la réduction de la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales et, d’appuyer le développement des zones rurales, par l’accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à moindre coût.

Ils démontrent à suffisance, la place des Télécentres dans le processus de transformation numérique de chacun des secteurs à fort impact de développement social.

Je ne saurai donc clore mon propos, sans féliciter vivement toutes les parties impliquées dans l’organisation de ces assises.

Je remercie et félicite en même temps tous les experts et participants à cet Atelier, dont l’engagement et l’implication ont permis l’obtention de ces résultats que nous jugeons satisfaisants.

Merci une fois de plus à la GIZ pour l’accompagnement dans la mise en œuvre des Télécentres Communautaires Polyvalents.

A toutes les délégations venues des quatre coins du Cameroun, je dis tout simplement merci, et merci de votre engagement dans cette cause commune qui est la nôtre, à savoir la réduction de la fracture numérique, en vue de la transition digitale du Cameroun.

De manière particulière, à vous, Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils Régionaux ou représentants, Mesdames et Messieurs les Maires, Madame et Messieurs les gestionnaires des TCP, je dis encore merci, et vous souhaite un bon retour dans vos localités et structures respectives.

Je souhaite bon retour à ceux qui prendront la route, le train ou l’avion tout à l’heure.

Bon courage à tous !

Et c’est sur cette note de satisfaction que je déclare clos l’atelier sur la nouvelle vision des Télécentres Communautaires Polyvalents au Cameroun.

Pour que vive, le développement local

Vive l’économie numérique

Et que Vive le Cameroun et son illustre Chef, le Président Paul BIYA,

Je vous remercie de votre bienveillante attention./-« 

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Cameroun : Voici la nouvelle vision du gouvernement pour revigorer les Télécentres communautaires polyvalents

[Digital Business Africa] – Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement du service universel et des infrastructures dans le domaine des Télécommunications et TIC, le projet Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) a vu le jour au Cameroun en 2002, à travers une phase pilote sous financement PPTE.

Ce projet avait pour objectif, la mise en œuvre du service universel dans le secteur des Télécommunications et la réduction de la fracture numérique, en dotant les zones rurales des infrastructures d’accès aux TIC.

A cet effet, 231 TCP ont été construits et équipés. A partir de 2016, de nombreux dysfonctionnements sont constatés, entravant ainsi la bonne marche du projet. Il s’agit notamment de la gestion et de l’exploitation des TCP, des difficultés dans la fourniture de l’accès à Internet, ainsi que des problèmes liés aux délestages récurrents.

Par ailleurs, dans leur conception initiale, les TCP devraient offrir aux populations rurales les services de bases de communications électroniques(voix, et données), services déjà disponibles dans la gamme de services qu’offrent les opérateurs de téléphonie mobile, dont les réseaux couvrent la majeure partie des localités des TCP, re- mettant ainsi en cause la pertinence de cette infrastructure.

A la lumière de ces disfonctionnements, le Premier Ministre Chef du Gouvernement a instruit en 2017 le Ministre des Postes et Télécommunications, de procéder à un audit comptable, financier et stratégique du projet TCP, sur toute l’étendue du territoire national, avec pour principal objectif, de faire le point sur les investissements déjà consentis, et aussi de donner une réorientation stratégique à ce projet.

Une première évaluation de ce projet avait déjà été faite par le MINPOSTEL, lors d’un Séminaire-Atelier organisé du 17 au 19 avril 2013 à Yaoundé, dans le but de faire une rétrospective du chemin parcouru et en prospective, d’effectuer une réorientation du projet, face aux nombreuses difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre.

A l’issue dudit séminaire, des recommandations avaient été formulées sur des aspects tels que : les infrastructures d’accès, les contenus, le modèle de gestion, la pérennisation et la rétrocession des TCP.

Afin de répondre aux exigences actuelles (nouvelles technologies, prise en compte des exigences culturelles et autres) et, de relever les nombreux défis qui s’imposent aujourd’hui, le MINPOSTEL et le Programme d’Appui au Développement Communal (PRADEC) de la GIZ, ont convenu de revitaliser les TCP, en proposant une approche novatrice.

Cette entente s’est matérialisée par la signature d’une convention de partenariat le 21 Novembre 2018, avec pour objectif de renforcer les capacités des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP), en vue de la fourniture des services numériques, axés sur les besoins des populations à travers la composante TIC. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, quatre sites ont été choisis, notamment dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord pour la phase pilote du projet.

C’est dans le prolongement de cette convention, qu’un atelier a été organisé du 10 au 14 juin 2019 à Ebolowa sur « la revitalisation du projet Télécentres Communautaires Polyvalents ». L’objectif général de cet atelier était de mener une réflexion sur des solutions à déployer, en vue de la dynamisation des TCP.

Au cours de cet atelier, un projet de nouvelle vision des TCP a été formulé de concert avec différents acteurs compétents (MINPOSTEL, MINDDEVEL, ART, CAMTEL, GIZ, Société Civile), à savoir : « rendre accessibles de manière équitable à tous les citoyens dans leur localité, par le biais des Télécentres, tous les services des secteurs public, privé et social, en assurer l’efficacité, la transparence et la fiabilité à des coûts abordables pour répondre aux besoins fondamentaux des populations rurales afin de réduire la fracture numérique».

Cette nouvelle vision vise à faire des TCP, de véritables ambassades numériques du Gouvernement auprès des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Ainsi, les TCP pourraient être perçus comme des guichets de fourniture des services du Gouvernement, ainsi que des acteurs privés et sociaux, destinés aux citoyens des zones rurales.

C’est dans cette perspective que le Ministère des Postes et Télécommunications organise en ce moment, du 27 au 29 octobre 2021 au Palais des Congrès, un atelier afin de partager avec les parties prenantes, la nouvelle vision devant guider le déploiement des TCP, de susciter leur adhésion et de recueillir leurs contributions, pour la mise en place des Télécentres Communautaires Polyvalents modernes, contribuant efficacement à la réduction de la fracture numérique dans les zones rurales et à la mise en œuvre du service universel dans les Télécommunications.

Réduire la fracture numérique

Les Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP), sont des « infrastructures visant à offrir des services de Télécommunications, d’informatique, d’audiovisuel et d’Internet, à partir d’un terminal ou des terminaux mis à la disposition d’une communauté, afin de lui permettre de communiquer à un prix abordable et sans discrimination aucune.

Ce sont également des infrastructures de viabilisation des projets de développement en zone rurale, qui peuvent offrir aux populations une gamme de services variés ci-après : téléphone et télécopie, Internet, bureautique, héberge- ment des pages web, formation et maintenance, applications de développement telles que e-santé, e-éducation, e-agriculture, e-culture, e-tourisme, e-poste, etc.

Le nombre de TCP au Cameroun. Source : Minpostel

Cameroun : Voici la nouvelle vision du gouvernement pour revigorer les Télécentres communautaires polyvalents

La nouvelle vision des Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP)

Selon le Minpostel, «la nouvelle vision est de rendre accessibles de manière équitable à tous les citoyens dans leur localité, par le biais des Télécentres, tous les services des secteurs public, privé et social, en assurer l’efficacité, la transparence et la fiabilité à des coûts abordables, pour répondre aux besoins fondamentaux des populations rurales afin de réduire la fracture numérique ».

Cette vision confie l’administration des TCP aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), avec l’accompagnement du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.

La mise en œuvre des Télécentres a pour objectif de fournir un accès partagé aux services digitaux et de développer les communautés rurales en leur faisant bénéficier des avantages qu’offre l’usage des TIC et du Numérique.

Cette vision consacre les TCP comme de véritables guichets uniques de fourniture des services gouvernementaux, privés et sociaux, à destination des citoyens vivant dans les zones rurales.

Cameroun : Voici la nouvelle vision du gouvernement pour revigorer les Télécentres communautaires polyvalents

L’idée est de développer une plate-forme qui permette aux organisations gouvernementales, privées et sociales d’intégrer leurs objectifs sociaux et commerciaux dans l’intérêt des populations rurales des localités les plus reculées du pays, grâce à une combinaison de services informatiques et non informatiques.

Elle trouve son ancrage dans le Plan Stratégique de Développement de l’Economie Numérique, notamment dans les axes n°2 qui ambitionne d’accroître la production et l’offre des contenus numériques, n°3 consacré à la transformation numérique de l’administration et des entreprises, et n°6 destiné à développer une industrie locale du numérique et encourager la recherche et l’innovation.

Pour mettre en œuvre cette vision, le concours des acteurs ci-après est indispensable : les administrations publiques et privées, les CTD, les partenaires au développement, les opérateurs de communications électroniques, les institutions de formation, la société civile, les Organisations Non Gouvernementales, les agences d’accompagnement à l’instar des agrégateurs, des intégrateurs de solutions…, les populations locales.

Digital Business Africa. Source : Minpostel

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[Digital Business Africa] – Le projet TCP a vu le jour au Cameroun en 2002, à travers une phase pilote sous financement PPTE. 231 TCP et Points d’Accès Numériques (PAN), ont été construits, équipés et mis en service dans l’ensemble des dix Régions du pays, afin de permettre aux zones rurales de s’approprier ces nouvelles technologies pour réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales et, d’appuyer le développement des zones rurales, par l’accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à moindre coût.

Cependant, dix ans après leur mise en fonctionnement, de nombreux dysfonctionnements ont été constatés, liées essentiellement aux difficultés de fourniture d’accès à Internet et aux problèmes liés aux délestages récurrents. Mais aussi, les services de communications électroniques ont été offerts, dans la gamme de services des opérateurs de téléphonie mobile, dont les réseaux couvrent la majeure partie des localités abritant les TCP, remettant ainsi en cause la pertinence de cette infrastructure.

Le Premier Ministre Chef du Gouvernement a dès lors instruit en 2017, la réalisation d’un audit comptable, financier et stratégique dudit programme, d’où est ressorti l’impérieuse nécessité d’une nouvelle vision, pour la mise en place de ce que nous voulons appeler, les « TCP nouvelle génération ». Le partage et la documentation de cette nouvelle vision constitue l’objectif de l’atelier de trois jours qui s’est ouvert ce mercredi 27 octobre 2021 au Palais des congrès sous la coordination du ministère des Postes et Télécommunications et la présence de nombreuses personnalités et experts de tout bord.

Lors de son allocution prononcée pendant la cérémonie d’ouverture, la ministre Libom Li Likeng précise ainsi : « Les assises qui débutent ce jour marquent un tournant décisif, dans le profilage des contours opérationnels des « TCP de nouvelle génération », ajoutant ensuite que « Je vous appelle donc à travailler avec engagement et détermination, dans un esprit de franche collaboration, au regard des importantes attentes et des espoirs que charrient les TCP, auprès des populations des zones rurales de notre pays. Tous, nous devons être conscients que le temps nous est compté. Rappelons-nous : la société digitale n’attend pas les retardataires. »

Elle explique également que le MINPOSTEL s’est inspiré des « success stories » de plusieurs pays, une mission d’études conduite par la GIZ, partenaire du programme, et à laquelle ont pris part certains Maires des Communes du Cameroun, ainsi que les représentants du Ministre en charge du développement local, s’est rendue ainsi au Rwanda, pour explorer les facteurs de succès du Réseau des Télécentres du Rwanda (RTN), identifié comme bonne pratique en matière de gestion de Télécentres en Afrique.

Une nouvelle approche stratégique a ainsi pu être définie, se basant sur le rapprochement de l’administration des populations, à travers la fourniture des services administratifs préalablement numérisés, la transformation des télécentres en centres de développement des affaires, et enfin, une rentabilisation durable des télécentres sur le plan financier et technique.

« Ainsi, à la lumière de l’ensemble de cette analyse, la vision formulée pour la dynamisation des Télécentres est de : « Rendre accessibles de manière équitable à tous les citoyens dans leur localité, par le biais des Télécentres, tous les services des secteurs public, privé et social, en assurer l’efficacité, la transparence et la fiabilité à des coûts abordables, pour répondre aux besoins fondamentaux des populations rurales, afin de réduire la fracture numérique ». Comme vous pouvez le constater, avec cette nouvelle vision, les télécentres « nouvelle génération » pourront fournir tous les types de services requis par les utilisateurs en un seul endroit », a-t-elle affirmé.

Par Gaelle Massang

Nigéria : Muhammadu Buhari présente en 15 points les avantages du eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d’Afrique

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Muhammadu Buhari présente en 16 points les avantages du eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afrique

[Digital Business Africa] – Lors du lancement du eNaira, la première monnaie numérique de banque centrale d’Afrique, le 25 octobre 2021 à Abuja, le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré que son approbation pour ce projet était « soutenue par le fait que la CBN (Central Bank of Nigeria) a été un innovateur de premier plan dans la forme d’argent qu’elle produit et dans les services de paiement qu’elle déploie pour des transactions efficaces ».

D’après le président, la CBN a « beaucoup investi dans la création d’un système de paiement classé parmi les dix premiers au monde et certainement le meilleur d’Afrique ». « Ce système de paiement fournit désormais des services de paiement de grande valeur et urgents aux institutions financières, et sert finalement de colonne vertébrale à chaque paiement électronique au Nigeria », a expliqué le président Muhammadu Buhari.

Le président a par la même occasion présenté 16 arguments qui ont motivé le lancement de ce qu’il considère aujourd’hui comme la première monnaie numérique de banque centrale d’Afrique et l’une des premières au monde. Digital Business Africa vous propose de lire intégralement les arguments du président nigérian.

Par Beaugas Orain DJOYUM

L’intégralité du discours du président Muhammadu Buhari

« Excellence, Monsieur le Vice-Président,

Monsieur le Secrétaire du Gouvernement de la Fédération,

Monsieur le directeur de cabinet du président, les membres du Conseil exécutif fédéral,

Monsieur le gouverneur et les sous-gouverneurs de la Banque centrale,

Messieurs les chefs des agences compétentes ici présents,

Messieurs les membres de la presse,

Mesdames et Messieurs.

Je vous souhaite la bienvenue à l’événement de ce jour, qui marque le lancement  officiel de la monnaie numérique de notre pays, l’eNaira.

Le contexte

1- Comme nous le savons tous, l’argent fait partie de l’histoire de l’humanité depuis au moins 3 000 ans d’une manière ou d’une autre. Mais au cours de cette période, sa forme a évolué pour répondre aux réalités de l’économie et à la volonté des acteurs économiques de synchroniser l’argent avec les réalités de la vie elle-même. C’est pourquoi la monnaie a évolué à travers six étapes identifiables, notamment le système de troc, la monnaie-marchandise, la monnaie métallique, le papier-monnaie, la monnaie de crédit et la monnaie électronique.

2- Ces derniers temps, Excellences, l’utilisation de l’argent liquide pour faire des affaires et effectuer des paiements a diminué. Cette tendance a été exacerbée par le début de la pandémie de COVID-19 et la résurgence d’une nouvelle économie numérique

3 – Parallèlement à ces évolutions, les entreprises, les ménages et d’autres agents économiques ont recherché de nouveaux moyens de paiement dans les nouvelles circonstances.

5 – L’absence d’une solution rapide et efficace à ces exigences, ainsi que les craintes que les actions des banques centrales conduisent parfois à une hyperinflation donnant la place à des entités non gouvernementales pour établir de nouvelles formes de « monnaies privées » qui semblent avoir gagné en popularité et sont acceptées à travers le monde, y compris ici au Nigeria.

6 – En réponse à ces évolutions, une écrasante majorité de banques centrales à travers le monde ont commencé à envisager d’émettre des devises numériques afin de répondre aux besoins des entreprises et des ménages à la recherche de moyens de paiement plus rapides, plus sûrs, plus faciles et moins chers.

7 – Une poignée de pays, dont la Chine, les Bahamas et le Cambodge, ont déjà émis leur propre monnaie numérique de banque centrale (ou CBDC). Une enquête menée en 2021 auprès des banques centrales du monde entier par la Banque des règlements internationaux (BRI) a révélé que près de 90 pour cent d’entre eux recherchaient activement le potentiel des CBDC, 60 pour cent expérimentaient la technologie et 14 pour cent déployaient des projets pilotes.

8 – Inutile d’ajouter qu’un suivi et une supervision étroits seront nécessaires au début de la mise en œuvre pour étudier l’effet d’eNaira sur l’économie dans son ensemble.

9 – C’est sur cette base que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a demandé et reçu mon approbation pour explorer l’émission de la propre monnaie numérique de la banque centrale du Nigeria, appelée eNaira.

10 – Cette décision a été étayée par le fait que la CBN a été un innovateur de premier plan dans la forme d’argent qu’elle produit et dans les services de paiement qu’elle déploie pour des transactions efficaces. Ils ont beaucoup investi dans la création d’un système de paiement classé parmi les dix premiers au monde et certainement le meilleur en Afrique. Ce système de paiement fournit désormais des services de paiement de grande valeur et urgents aux institutions financières. Il sert finalement de colonne vertébrale à chaque paiement électronique au Nigeria.

11 – La CBN également soutenu plusieurs initiatives du secteur privé visant à améliorer le paysage des paiements existants qui, à leur tour, ont créé certains fournisseurs de services de paiement qui sont aujourd’hui parmi les meilleurs du monde

12 – Alors que le voyage pour créer une monnaie numérique pour le Nigeria a commencé en 2017, les travaux se sont intensifiés au cours des derniers mois avec plusieurs exercices de remue-méninges, le déploiement des partenaires techniques et des conseillers, la collaboration avec les ministères de la Communication et de l’Économie numérique et ses agences sœurs comme la Commission nigériane des communications, l’intégration de logiciels bancaires à travers le pays et des tests minutieux pour garantir la robustesse, la sécurité et l’évolution du système CBDC.

13 – Permettez-moi de noter qu’outre la tendance mondiale à la création de monnaies numériques, nous pensons qu’il existe des avantages spécifiques au Nigéria qui recoupent différents secteurs et préoccupations de l’économie. L’utilisation des CBDC peut aider à déplacer beaucoup plus de personnes et d’entreprises du secteur informel vers le secteur formel, augmentant ainsi l’assiette fiscale du pays.

14 – Parallèlement aux innovations numériques, les CBDC peuvent favoriser la croissance économique grâce à de meilleures activités économiques. En effet, certaines estimations indiquent que l’adoption des CBDC et de sa technologie sous-jacente, appelée blockchain, peut augmenter le PIB du Nigéria de 29 milliards de dollars américains au cours des 10 prochaines années.

15 – Les CBDC peuvent également aider à augmenter les envois de fonds, à favoriser le commerce trans-frontalier, à améliorer l’inclusion financière, à rendre la politique monétaire plus efficace et à permettre au gouvernement d’envoyer des paiements directs aux citoyens éligibles à des programmes de protection sociale spécifiques.

C’est sur ces bases que je suis ravi de lancer officiellement la monnaie numérique de la Banque centrale du Nigeria, appelée eNaira. Nous devenons ainsi le premier pays d’Afrique et l’un des premiers au monde à introduire une monnaie numérique pour ses citoyens.

Permettez-moi pour terminer de féliciter le Gouverneur de la Banque centrale, ses adjoints et toute l’équipe du personnel qui a travaillé sans relâche pour faire de cette journée une réalité. Je vous remercie et que Dieu bénisse la République fédérale du Nigéria. »

Par Muhammadu Buhari,

Président et commandant en chef des forces armées de la République fédérale du Nigéria.

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Comment le Nigeria déjoue les pronostics et lance l’ eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d’Afrique

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Comment le Nigeria déjoue les pronostics et lance l’ eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afrique

[Digital Business Africa] – L’eNaira officiellement lancée le 25 octobre 2021 est la version numérique de la monnaie nationale, le Naira. L’eNaira est donc une Central Bank Digital Currency (CBDC, entendez monnaie numérique d’une banque centrale). C’est l’équivalent numérique de la monnaie physique nigériane, le Naira. Un eNaira vaut un Naira. L’eNaira est émise par la Banque centrale du Nigeria (CBN) et suit donc le taux de change officiel. Les Nigérians peuvent télécharger l’application eNaira et alimenter leurs portefeuilles mobiles en utilisant leurs comptes bancaires existants.

La Banque centrale du Nigeria indique qu’elle adaptera le système après le lancement afin d’encourager son utilisation par les personnes n’ayant pas accès aux services bancaires, notamment dans les zones rurales.

Le lancement de l’eNaira intervient à l’heure où le Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, doit faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et à la chute ces dernières années des cours mondiaux du pétrole brut.

Le Nigeria vient ainsi surprendre de nombreux analystes qui le voyaient pas venir aussi rapidement que cela. Par exemple, dans son classement du top 10 des projets de CBDC dans le monde publié dans son rapport d’ avril 2021 sur les CBDC, le cabinet PwC n’avait pas cité le Nigeria.  

Les pays comme les Bahamas, le Cambodge, la Chine continentale, l’Ukraine, l’Uruguay, l’Équateur, les Caraïbes orientales, la Suède, la Corée du Sud et la Turquie occupaient le Top dix du classement pour ce qui est de la maturité des projets de CBDC de détail.

Comment le Nigeria déjoue les pronostics et lance l’ eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afrique

Pour la maturité des projets de CBDC interbancaire, les dix pays de ce classement étaient la Thaïlande, Hong Kong, Singapour, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Afrique du Sud, l’Europe, les Émirats arabes unis et le Japon.

Comment le Nigeria déjoue les pronostics et lance l’ eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afrique

Selon Henri Arslanian, Partner and Global Crypto Leader chez PWC, le grand public sera l’un des principaux bénéficiaires des CBDC « car cela leur donnera accès pour la première fois à une forme numérique de monnaie de banque centrale. Et c’est une étape importante dans l’évolution de l’argent ».

Plus de 60 banques centrales sont déjà entrées dans la course à la monnaie numérique des banques centrales. « Les CBDC changeront la donne, en offrant un accès à des solutions de paiement alternatives pour les citoyens et les entreprises, ainsi qu’en réinventant le règlement des marchés financiers et les transactions monétaires interbancaires », indique pour sa part Benoît Sureau, Partner Financial Services Risk and Blockchain à PwC France & Maghreb.

La société Bitt Inc, basée à la Barbade, à la manœuvre pour l’eNaira

Dans un communiqué publié le 30 août 2021, la Banque centrale du Nigéria a annoncé la sélection de la fintech  Bitt Inc basée à Barbade comme partenaire technique dans la mise en œuvre au plus tard à la fin de cette année 2021 de l’e-Naira, la version digitale du Naira, la monnaie locale.

Selon le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, M. Godwin Emefiele, les avantages de la monnaie numérique de la Banque centrale sont nombreux. Il énumère par exemple l’augmentation du commerce transfrontalier, l’accélération de l’inclusion financière, des envois de fonds moins chers et plus rapides, des interventions sociales ciblées plus faciles, des améliorations de l’efficacité de la politique monétaire, de l’efficience des systèmes de paiement et même une amélioration du recouvrement des impôts.

Godwin Emefiele indique que l’eNaira fonctionnera comme un portefeuille électronique dans lequel les clients pourront détenir des fonds existants sur leur compte bancaire.

Ce projet de cryptomonnaie baptisé au sein de la banque « Projet Giant » est la résultante d’une longue et profonde réflexion entamée en 2017. Pour la banque centrale, compte tenu de l’explosion significative de l’utilisation des paiements numériques et de l’essor de l’économie numérique, il était important que la CBN suit la tendance mondiale dans laquelle plus de 85 % des banques centrales envisagent désormais d’adopter des monnaies numériques.

La banque précise que la sélection de Bitt Inc a été faite parmi de nombreux soumissionnaires hautement compétitifs. Et Bitt Inc a été choisie sur la base de sa compétence technologique, son efficacité, la sécurité de sa plate-forme, l’interopérabilité et surtout sur son expérience en la matière.

La société Bitt Inc, basée à la Barbade (Située en Amérique du Nord, l’île de la Barbade est un État indépendant faisant partie du Commonwealth britannique, située dans la partie Est de la mer des Caraïbes), a en effet dirigé en avril 2021 le développement de la « DCash » de l’Eastern Caribbean Currency Union, la première monnaie numérique émise par la  banque centrale de l’union monétaire.

« En choisissant Bitt Inc, la CBN s’appuiera sur l’expérience prouvée et éprouvée de la société en matière de monnaie numérique, qui est déjà en circulation dans plusieurs pays des Caraïbes orientales. Bitt Inc. a joué un rôle clé dans le développement et le lancement réussi du projet pilote de monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) de la Banque centrale des Caraïbes orientales (ECCB) en avril 2021 », indiquait la banque centrale du Nigeria dans son communiqué.

Par Beaugas – Orain DJOYUM

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Cameroun – Mobile money: L’autorisation accordée à Nexttel pour « Possa » annulée

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[Digital Business Africa] – C’est encore une mauvaise nouvelle pour l’opérateur camerounais Nexttel. Après avoir demandé et obtenu de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac) via la banque UBA l’autorisation de lancer son service mobile money baptisé ‘‘Nexttel Possa’’, cette autorisation est désormais suspendue. D’après la Béac, l’autorisation a été révoquée en raison « du non lancement des activités ».

En effet, l’autorisation dont disposait UBA datait du 12 mars 2018. Initialement, au moment de sa prise de fonction en avril 2021, le nouveau directeur général de Nexttel s’était fixé comme objectif de lancer le nouveau service à la fin 2021.

Un objectif qui ne sera visiblement pas atteint, et qui plombera encore plus la compétitivité de Nexttel, dont les actionnaires sont empêtrés dans une longue bataille judiciaire. Alors que la lutte entre les actionnaires se poursuit, MTN et Orange confortent davantage leurs positions sur le segment mobile money.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Muhammadu Buhari : Avec l’e-Naira « nous sommes devenus le premier pays d’Afrique et l’un des premiers au monde à avoir introduit une monnaie numérique »

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Muhammadu Buhari : Avec l’e-Naira « nous sommes devenus le premier pays d'Afrique et l'un des premiers au monde à avoir introduit une monnaie numérique »

[Digital Business Africa] – « Nous sommes devenus le premier pays d’Afrique et l’un des premiers au monde à avoir introduit une monnaie numérique pour nos citoyens ». Avec ces mots, le président du Nigeria Muhammadu Buhari exprimait son satisfecit, juste après avoir officiellement lancé le 25 octobre 2021 le e-naira, la version numérique de la monnaie nationale.

Dans une économie très peu bancarisée, le gouvernement nigérian justifie ce lancement par l’objectif de développer l’inclusion bancaire et faciliter les transferts de monnaie vers l’étranger. Encadré par la banque centrale, l’ e-Naira devrait co-exister avec sa version physique, sans toutefois la remplacer. Contrairement aux espèces, l’e-naira devrait permettre des paiements simples, rapides et sécurisés, selon la banque centrale du Nigéria.

Avec le lancement du e-naira, le Nigéria devient avec le Ghana, l’un des premiers pays africains à expérimenter les monnaies numériques.

L’eNaira est donc bien l’équivalent numérique de la monnaie physique nigériane, le naira. Un eNaira vaudra un Naira. Elle est émise par la Banque centrale et suit donc le taux de change officiel. Les Nigérians peuvent télécharger l’application eNaira et alimenter leurs portefeuilles mobiles en utilisant leurs comptes bancaires existants.

La Banque centrale du Nigeria indique qu’elle adaptera le système après le lancement afin d’encourager son utilisation par les personnes n’ayant pas accès aux services bancaires, notamment dans les zones rurales.

Selon l’AFP, le lancement de l’eNaira survient à l’heure où le Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, doit faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et à la chute ces dernières années des cours mondiaux du pétrole brut.

« Après avoir enregistré une deuxième récession en cinq ans après le début de la pandémie, l’économie nigériane a renoué avec la croissance. Mais l’inflation, notamment le coût des denrées alimentaires, reste très élevée et le naira faible par rapport au dollar », écrit l’agence de presse française.

En 2020, rappelle l’AFP, la Chine est devenue la première économie majeure à lancer la version test d’une monnaie numérique. Depuis, au moins cinq pays ont lancé leurs monnaies virtuelles et 14 autres, dont la Suède et la Corée du Sud, sont en phase pilote selon le groupe de réflexion américain Atlantic Council.

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Ecrit par Jephté Tchemedie

Cinq arguments d’Anthony Same pour déléguer à ST Digital la maintenance et la sécurité de ses données sur le cloud

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Cinq arguments d’Anthony Same pour déléguer à ST Digital la maintenance et la sécurité de ses données sur le cloud

[Digital Business Africa] – A l’occasion de la conférence débat organisé le 12 octobre 2021 par ST Digital sous le thème « Le potentiel du cloud en Afrique, Etat des Lieux et Opportunités« , Anthony Same, le directeur général de ST Digital, a dressé un tableau du parcours du cloud sur le continent. Autrefois peu valorisé sur le continent, les Africains semblent avoir pris la juste mesure des enjeux du cloud qui est désormais une nécessité. Occasion pour Anthony Same de présenter les avantages qu’offre son entreprise ST Digital dans ce segment. Ses explications :

« 1) On vient d’un univers ou les entreprises devaient acheter des ordinateurs et des serveurs pour s’informatiser. Après avoir réalisé ces investissements, elles se rendaient parfois compte qu’elles n’avaient pas les moyens de payer un administrateur réseau sur ces systèmes là ou encore deux groupes électrogènes pour que ça marche en permanence. Donc, il y avait de réelles difficultés à faire tenir une infrastructure informatique. Par conséquent, avant même d’en tirer les bénéfices de leur migration vers le digital, l’infrastructure était déjà un problème en soi.

2) Aujourd’hui, la première opportunité autour du cloud porte sur cet accès facile, immédiat et sécurisée à une infrastructure informatique. Nos entreprises sont sous la pression d’opérer une digitalisation en urgence. D’expérience, nous sommes passés par des cycles projet avec des décideurs qui voulaient dans des délais cours des applications sur lesquelles ils peuvent vendre leurs produits.

Au Gabon, ST Digital poursuit sa croissance avec l’ouverture d’une nouvelle filiale
Au Salon Osiane 2019 à Brazzaville au Congo. Du 16 au 18 avril 2019.

3) Cette pression de la transformation digitale et du monde plus globalement fait que le cloud est une opportunité en termes d’infrastructures. Aujourd’hui, si vous devez acheter un serveur dans un de nos pays, vous devez faire une déclaration d’importation, mobiliser des devises, acheter des éléments de configuration et autres. Il s’agit là d’autant d’éléments de contraintes qui font que le cloud est une opportunité.

4) D’un point de vue avantage, la première chose que nos clients mentionnent c’est avoir un environnement disponible et facile à maintenir dans un état fonctionnel. Ce n’est pas le travail des clients de charger par exemple l’essence dans le groupe électrogène pour que l’application ne soit pas inaccessible. Il y a une opportunité plus technique en termes de sécurité informatique et de risque, parce que maintenir la sécurité coûte cher. Autant le déléguer à une entité qui dispose d’une infrastructure installée et dédiée.

5) Nous sommes dans un environnement ou le premier élément est le prix. Le coût de la technologie est déterminant. Pouvoir passer d’un mode Capex vers un mode Opex, ça change les choses ! Les entreprises qui ont peu de moyens doivent donner des priorités à des dépenses de base comme les salaires. Il serait alors intéressant pour elles d’acquérir une technologie de pointe juste avec l’argent d’un loyer mensuel. Et cette opportunité que nous offrons à ST Digital ».

C’est en effet dans l’optique de surfer sur ce boulevard d’opportunités que l’entreprise ST DIGITAL a choisi de se lancer dans les services cloud sur le continent. Aujourd’hui implantée dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest, elle a inauguré en janvier 2021 son DataCenter 100% africain et neutre au Cameroun. Ce qui a fait d’elle un pionnier en tant qu’acteur indépendant à posséder un DATACENTER TIER-3 aux normes et standards internationaux en Afrique centrale.

Pour son directeur général Anthony Same, c’est désormais une évidence : « La pression de la transformation digitale et du monde plus globalement fait que le cloud est une opportunité en termes d’infrastructures ».

Propos recueillis par Jephté Tchemedie

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Guy Zibi : « Le cloud et le data center de location ajouteront un milliard de dollars de chiffre d’affaires aux entreprises africaines d’ici cinq ans »
Guy Zibi de Principal Walam Analytics lors du webinaire organisé par ST Digital

[Digital Business Africa] – Le Cloud en Afrique était en débat le 12 octobre 2021. Ceci, à la faveur d’une conférence débat organisé par l’entreprise ST DIGITAL sous le thème :  » Le potentiel du cloud en Afrique, Etat des Lieux et Opportunités ». L’occasion pour les intervenants, de dresser les belles perspectives du cloud en Afrique. C’est le cas par exemple de Yacine Barro, Directrice générale de Microsoft Afrique de l’ouest pour qui en seulement deux années, le cloud est devenu un outil et un atout indispensable sur le continent.

« Le marché africain est plus que prêt pour le cloud…personne ne peut faire abstraction de ce par quoi nous sommes passés, notamment l’effet Covid. On a vu une explosion des services et outils online, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise… On a vu ces dernières années l’Internet africain gagner en maturité et en résilience. Ceci, à une vitesse qui permet de passer à l’étape suivante, c’est-à-dire le développement des services en tous genres. D’où l’explosion du monde des startups. Si je donne l’exemple de Microsoft, depuis la Covid, nos services cloud ont permis par exemple à 700 000 PME et PMI de bénéficier de tous les avantages du Cloud pour pouvoir assurer la continuité de leur business. Notre plateforme Peace for Africa a été touché par près de 1,7 millions de PME et PMI sur le continent. Ceci, pour dire à quel point les services cloud sont devenus important et à quel point le marché africain souhaite en bénéficier », explique Yacine Barro.

Dans le même sillage, Guy Zibi, fondateur, Managing Director de Principal Xalam Analytics et par ailleurs co-auteur du rapport 2021  “THE RISE OF THE AFRICAN CLOUD –  How Global And Local Cloud Platforms Are Powering Africa’s Digital Economy”, estime que le marché du Coud en Afrique est en pleine progression, même si comparativement au reste du monde, il reste un marché relativement modeste. « Aujourd’hui, le marché des TIC en Afrique c’est à peu près 15 milliards de dollars par an. Mais, ce qui est important de noter c’est la marge de progression. Si vous combinez les services cloud et data center de location, selon nos estimations, ils ajouteront un  milliard de chiffre d’affaires aux entreprises d’ici les cinq prochaines années. Ce qui en fera l’un des secteurs les plus performants sur le continent », affirme-t-il.

C’est dans l’optique de surfer sur ce boulevard d’opportunités que l’entreprise ST DIGITAL a choisi de se lancer dans les services cloud sur le continent. Aujourd’hui implantée dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest, elle a inauguré en janvier 2021 son DataCenter 100% africain et neutre au Cameroun. Ce qui a fait d’elle un pionnier en tant qu’acteur indépendant à posséder un DATACENTER TIER-3 aux normes et standards internationaux en Afrique centrale.

Pour son directeur général Anthony Same, c’est désormais une évidence : « La pression de la transformation digitale et du monde plus globalement fait que le cloud est une opportunité en termes d’infrastructures ».

Ecrit par Jephté Tchemedie

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Minette Libom Li Likeng : "Le Switch national #237# garantit un accès équitable de tous les opérateurs au marché des transferts financiers électroniques"

[Digital Business Africa] – La cérémonie de lancement du code ussd #237*001# d’Afriland First bank s’est effectuée à l’hôtel Hilton de Yaoundé le 22 octobre 2021 en présence de la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, du DG d’Afriland First Bank, Alphonse Nafack et du DG de la Campost, Pierre Kaldadak.

La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a salué l’appropriation de ce switch national par Afriland First Bank et invité les autres banques, startups et prestataires de services à valeur ajoutée de se connecter à ce switch national #237# et ainsi avoir accès aux plus de 20 millions d’abonnés camerounais à la téléphonie mobile. « Comme les quatre opérateurs mobiles du Cameroun sont déjà connectés à ce switch national, cela veut dire que le marché des millions d’abonnés de téléphonie mobile est ouvert à quiconque veut offrir un service financier, un service de paiement et même un service communication électronique », a vanté Minette Libom Li Likeng.

Plus encore, indique la ministre, l’objectif du gouvernement à travers ce switch national #237# est de créer un modèle de collaboration qui éliminera la concurrence déloyale, favorisera les inclusions numériques et financières, luttera contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et enfin fournira une traçabilité pour toutes les transactions financières électroniques.

[VIDEO] Revivez en vidéo le Live de la cérémonie de lancement du code ussd #237*001# d’Afriland First bank et suivez en vidéo l’intervention de la ministre.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la déclaration de Minette Libom Li Likeng.

« Monsieur le Ministre des Finances 

Distingués Membres du Gouvernement

Monsieur le Délégué Général à la Sûreté Nationale ici représenté 

Monsieur le Secrétaire Général du MINPOSTEL

Monsieur l’Administrateur Général d’Afriland First Bank

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et représentants des entreprises de Télécommunications

Distingués invités, en vos titres et grades respectifs

Mesdames et Messieurs.

C’est pour moi un réel plaisir de présider ce jour, aux côtés du Ministre des Finances, la cérémonie du lancement du code #237*001#, via la Plateforme Nationale d’Agrégation des Communications Electroniques, commercialement baptisée National Payment Switch Infrastructure (NPSI).

Cette cérémonie s’accompagne  de la signature d’un accord de partenariat entre la CAMPOST, gestionnaire du NPSI et AFRILAND FIRST BANK.

Je voudrais donc tout d’abord, en cette importante circonstance, exprimer la gratitude du Gouvernement, à toutes les personnalités ici présentes, pour avoir sacrifier de leur temps, afin d’assister à cette  cérémonie très particulière, qui marque les avancées réalisées, dans la bataille pour l’inclusion financière et numérique au Cameroun.

 Ma profonde reconnaissance va tout spécialement à Monsieur le Ministre des Finances, qui a bien voulu, en dépit de son agenda fort chargé, coprésider la présente cérémonie, donnant ainsi un éclat particulier à nos assises.

Votre présence en ces lieux, M. le Ministre, témoigne de la solidarité gouvernementale, en vue d’une riposte globale à cette menace toute aussi globale, qu’est le retard du Cameroun dans l’émergence numérique.

Merci à AFRILAND FIRST BANK, pour la confiance portée à CAMPOST et, au-delà, au Gouvernement camerounais, à travers son adhésion à la Plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques.

        Distingués invités

Mesdames, et Messieurs.

La cérémonie qui nous rassemble ce jour, consacre le partenariat entre la CAMPOST et AFRILAND FIRST BANK, pour l’utilisation de la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques, à travers le code #237*001#.

Inaugurée le 30 juin 2020, la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques, est une infrastructure de commutation de paiements, qui tire parti des technologies de communications électroniques et télécommunications, pour permettre aux prestataires de services financiers traditionnels, d’offrir leurs services via un téléphone mobile ou via internet à travers un code USSD unique.

Cette infrastructure numérique, développée par le Ministère des Postes et Télécommunications, constitue l’Utilitaire Central, Partagé, des Systèmes Numériques et de Paiement du Cameroun.

Elle agit d’une part comme un hub en regroupant à travers une passerelle USSD, les fournisseurs de télécommunications à valeur ajoutée et les services de paiement et d’autre part, comme une interface unifiée pour tous les fournisseurs de services financiers, afin de garantir leur interopérabilité. 

A travers cette passerelle unique, ce Switch national favorise l’interopérabilité des différents services proposés par les opérateurs utilisant le réseau national de communications électroniques.

Parce qu’il permet aux prestataires de services financiers, de proposer leurs services sans interruption via le téléphone mobile, sans négociations individuelles avec les opérateurs des réseaux mobiles, ce National Payment Switch Infrastructure se retrouve donc au cœur des enjeux de l’inclusion numérique et financière au Cameroun.

En effet, la technologie des paiements par téléphone mobile revêt aujourd’hui une importance de plus en plus croissante, en particulier dans le contexte des économies en développement, où les ménages à faible revenu et les microentreprises n’ont pas un accès aisé aux services financiers. Le système de paiement mobile favorise à cet effet, l’inclusion numérique et financière, et offre des possibilités en matière d’intégration financière.

Au cours des dix dernières années, les services financiers mobiles ont connu une expansion considérable en Afrique. Plus particulièrement, la croissance rapide de l’industrie des paiements mobiles a amélioré, pour les couches défavorisées, l’accès aux services financiers bon marché, aussi bien au plan national qu’au plan transfrontalier.

En dépit de toutes ces opportunités, l’expansion rapide de cette technologie constitue un défi pour les administrations en charge de la réglementation et de la régulation,  dans un monde engagé également dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la fraude et bien d’autres crimes financiers en progression constante.

Cette évolution rapide des TIC constitue également un défi, pour la promotion de l’innovation dans le domaine, ainsi que pour la protection des utilisateurs et autres consommateurs, dans un marché des communications électroniques marqué par les positions dominantes des grands opérateurs, ainsi que des difficultés d’accès à leurs infrastructures essentielles.

Aussi, afin d’instaurer un accès et un usage équitables de l’infrastructure USSD au Cameroun, le Gouvernement a mis en place une plateforme nationale qui agrège en même temps les accès et les services de paiements des fournisseurs de communications électroniques.

 Il s’est ainsi agi pour l’Etat, de disposer d’une passerelle unifiée d’agrégation des communications électroniques utilisant la ressource USSD, dans le but, entre autres :

  • de faciliter l’accès à la plateforme USSD pour tout fournisseur de services à valeur ajoutée de communications électroniques, y compris les services financiers,
  • de réduire les coûts des transactions et des prestations des services de communications électroniques à valeur ajoutée ;
  • d’offrir un environnement favorable à l’éclosion des start-up et permettre le déploiement d’applications à coûts réduits ;
  • de faciliter l’identification et la localisation instantanées des utilisateurs des services financiers mobiles, pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent ;
  • de permettre la traçabilité et le stockage des données, à l’effet de collecter les taxes et impôts sur toutes les transactions financières numériques ;
  • de promouvoir l’inclusion financière;
  • de faciliter la fourniture des services financiers publics et privés ;
  • d’attirer les investissements dans le secteur des télécommunications et TIC.

Les avantages de cette infrastructure de commutation sont nombreux. Et nous ne citerons ici que les plus grands marqueurs qui sont :

  • la stimulation de l’innovation à travers le développement des applications publiques et privées, ainsi que la promotion des start-ups ;
  • la transparence et l’interopérabilité des services à valeur ajoutée, y compris les finances mobiles ;
  • la facilité de collecte et de redistribution des taxes et impôts sur toutes les transactions financières numériques ;
  • la réduction de la dépendance des consommateurs au cash ;
  • le renforcement de l’inclusion financière en facilitant les paiements mobiles et l’accès aux microcrédits ;
  • la mise en place d’une infrastructure d’acceptation des paiements électroniques par tous les détenteurs de terminaux mobiles…

C’est dire que les bénéficiaires de cette infrastructure sont nombreux, ils vont du simple consommateur à toutes les catégories socioprofessionnelles à savoir, l’Etat, les entreprises privées, le secteur bancaire, les microfinances, le secteur informel, les opérateurs de téléphonie, les fournisseurs de services à valeur ajoutée, pour ne citer que ceux-là.

En somme, cette infrastructure encourage l’émergence d’un écosystème favorable au développement d’une industrie locale TIC, soutenue par les jeunes porteurs de projets  de services financiers numériques de plus en plus variés, et au-delà, l’émergence d’une réelle économie digitale, celle-ci étant essentiellement une économie de services.

Grâce à l’interopérabilité entre les systèmes des parties prenantes qu’il favorise, le Switch entraîne nécessairement la réduction des coûts des transactions financières via le mobile. Il garantit un accès équitable à tous les opérateurs au marché des transferts financiers électroniques, et mettra ainsi fin à la concurrence déloyale qui y sévit.

En résumé, la National Payment Switch Infrastructure constitue à juste titre un instrument au service du développement de l’économie numérique dans notre pays avec pour valeur ajoutée, l’équité du jeu concurrentiel, et la diversification des services numériques à travers tout le territoire national.

Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs.

Pour l’exploitation de la plateforme d’agrégation des communications électroniques, celle-ci a été logée à la CAMPOST qui en assure la gestion.

Le Switch agrégateur national des communications électroniques s’est ainsi greffé à l’infrastructure E-post, afin de permettre à l’opérateur postal national, de fournir non seulement des services et produits postaux de qualité, mais aussi, de manière spécifique, des services de paiement électronique à moindre coût.

L’avènement des TIC a généré des occasions à saisir, et des défis à relever, pour le développement postal. Les TIC sont également des outils incontournables pour élargir l’accès aux services administratifs en ligne pour les citoyens du monde entier, ce qui est un principe de base de l’Agenda 2030. Les postes doivent à cet effet, poursuivre les avancées réalisées à ce jour, pour devenir des vecteurs du développement socioéconomique plus flexibles, plus réactifs et capables de mieux s’adapter.

Dans cette optique, conscient de l’importance de la Poste dans le développement économique et social des pays, l’Etat s’est engagé à réhabiliter l’opérateur public postal pour en faire un instrument majeur de développement de l’économie numérique et de l’inclusion financière. Et, conformément aux Très Hautes Directives du Président de la République, un plan de restructuration a été adopté, suivi de la signature en 2018, du Contrat Plan Etat/CAMPOST.

Il s’agit ici pour le Gouvernement d’opérer une véritable révolution de ce secteur, tenant compte des mutations technologiques de l’heure, afin de faire du réseau postal, le cœur du développement de l’économie numérique et un secteur moderne de l’économie nationale.

Avec l’avènement du numérique qui impacte toutes les activités de la Poste, de nouvelles possibilités sont ouvertes à la CAMPOST, en termes de nouvelles branches d’activité, répondant aux évolutions des modes de vie et des attentes des clients. A savoir notamment, les services bancaires et financiers innovants, le commerce électronique et la logistique urbaine bref, un écosystème d’innovations, qui infuse les métiers de la Poste, des plus historiques aux plus émergents.

La plateforme d’agrégation des communications électroniques, fait de la CAMPOST un hub financier et économique, qui met à la disposition des fournisseurs de services de paiement électronique, une infrastructure dédiée. CAMPOST à travers cette infrastructure est également connectée aux réseaux internationaux, aussi bien qu’aux commutateurs de la zone CEMAC et de l’Afrique.

Monsieur le Ministre

Distingués invités

Mesdames et Messieurs.

Dans son livre « Pour le libéralisme communautaire », (Nouvelle édition page 154), le Chef de l’Etat S.E.M. Paul BIYA disait : (je cite) « Notre effort devra s’orienter résolument vers le soutien à l’économie numérique qui offre d’inestimables possibilités et où notre pays devra se construire une position de leader en Afrique ». (fin de citation).

La plateforme d’agrégation des communications électroniques, parce qu’elle vise la maitrise des communications électroniques, rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique, notamment pour ce qui est du développement des infrastructures, de la promotion d’une industrie locale du numérique, ainsi que du renforcement de la gouvernance et de la régulation.

Ainsi, les banques, les institutions de micro-finance et les opérateurs de paiement mobile (OPM) disposent aujourd’hui d’un portefeuille électronique, avec la prestation de services USSD. Une situation qui n’était pas possible il y a quelques années dans le modèle centré sur les opérateurs de téléphonie mobile majoritairement dominant.

En effet, la transformation digitale intègre les technologies digitales dans le fonctionnement d’une entreprise afin d’améliorer ses performances. Elle est à ce titre le résultat d’une convergence de plusieurs innovations : le numérique, l’intelligence artificielleet la cybernétique. 

Cette mutation technologique est en train de transformer l’économie mondiale et une bonne partie de l’économie camerounaise où, de nouvelles habitudes d’achat et de consommation sont progressivement apparues pour s’installer durablement.

La révolution numérique a modifié les organisations de manière profonde, et pour continuer à être efficace, elles ont dû s’adapter aux nouveaux usages et devenir digital. Si cette situation peut faire peur de prime abord, en définitive, les outils numériques engendrent de meilleures performances.

Nous nous réjouissons donc de ce partenariat entre Cameron Postal Services et AFRILAND FIRST BANK qui, s’il fallait encore le faire, célèbre les vertus du partenariat public- privé, entre deux acteurs partageant le même idéal de développement numérique et, engagés dans la promotion de l’inclusion financière et de la réduction de la fracture numérique au Cameroun.

Nous nous réjouissons surtout de ce que, AFRILAND FIRST BANK, l’une des meilleures banques camerounaises se soit engagée vers l’amélioration de ses performances et de son service aux clients, en se connectant à l’agrégateur des communications électroniques de l’Etat.

C’est donc pour moi l’occasion d’adresser mes vives et sincères félicitations à M. l’Administrateur Général d’Afriland First Bank, tout en lui exprimant une fois de plus la sincère gratitude du Gouvernement, pour son soutien à la politique gouvernementale de développement de l’économie numérique.

Je lance en même temps un appel à tous les opérateurs qui hésitent encore à se connecter à la plateforme.

Enfin, la signature de cet accord est un signe que le Gouvernement camerounais, à travers le Ministère des Postes et Télécommunications, dispose de ressources potentielles, comme en témoigne l’expertise qui a permis de réaliser ce partenariat.

Monsieur le Ministre des Finances 

Messieurs les Membres du Gouvernement

Monsieur l’Administrateur Général d’Afriland First Bank

Distingués invités, en vos titres et grades respectifs

Mesdames et Messieurs.

L’objectif du gouvernement est de créer un modèle de collaboration qui éliminera la concurrence déloyale, favorisera les inclusions numériques et financières, luttera contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et enfin fournira une traçabilité pour toutes les transactions économiques.

Aujourd’hui, vous comprendrez que le problème de l’accès équitable à l’infrastructure mobile pour la fourniture de services mobiles sous toutes ses formes a été résolu grâce à cette INFRASTRUCTURE DE SERVICE PARTAGÉE. Il en est venu à offrir un accès inclusif à tous : start-ups, commerçants, banques, institutions financières, institutions micro-financières. Cela se voit au nombre d’organisations déjà connectées et cherchant à l’être.

Grâce à cette plateforme, un écosystème d’économie numérique intégré et inclusif est créé. En termes de gouvernance, il apporte et améliore entre autres la transparence, la responsabilité, la disponibilité des services 24h/24 et 7j/7, une large base de revenus pour tous les services publics : système d’administration fiscale et mobilisation des revenus.

En ce qui concerne le Gouvernement, et pour rappel, il s’agit :

  • de réduire la fracture numérique entre les zones rurales et urbaines ;
    • d’améliorer l’accès des habitants aux services publics, notamment les services financiers de base ;
    • d’améliorer le confort intellectuel des populations cibles ;
    • de créer des activités génératrices d’emplois directs ou indirects pour les jeunes et les femmes ;
    • de donner accès aux technologies de l’information et de la communication aux communautés rurales.

Il est donc impératif pour les deux parties, la Cameroon Postal Services et Afriland First Bank, de tout mettre en œuvre pour un partenariat gagnant-gagnant.

Pour sa part, le Ministère des Postes et Télécommunications ne ménagera aucun effort, pour la réussite de cet accord de partenariat commercial, en vue d’une offre de qualité en services financiers mobiles aux camerounais.

Pour que,

Vive le partenariat public-privé

Pour que vive l’économie numérique

Vive le Cameroun et son Illustre Chef de l’Etat, S.E. Président Paul Biya.

Je vous remercie de votre aimable attention. /-« 

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Alphonse Nafack : « Avec le code ussd #237*001#, Afriland First bank donne la possibilité aux clients d’effectuer des transactions bancaires sans connexion Internet » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La banque camerounaise Afriland First Bank s’est officiellement connectée au switch national (le code ussd #237#) déployé par la Cameroon Postal Services (Campost) sous l’impulsion du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).

La cérémonie de lancement du code #237*001# d’Afriland First bank s’est effectuée à l’hôtel Hilton de Yaoundé le 22 octobre 2021 en présence de la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, de l’ADG d’Afriland First Bank, Alphonse Nafack et du DG de la Campost, Pierre Kaldadak.

« Aujourd’hui, nous lançons officiellement le code #237*001# dont la plus-value est d’offrir aux clients la possibilité d’effectuer des transactions bancaires sans connexion Internet et avec ou sans smartphone. Quelle révolution ! », s’est réjouit Alphonse Nafack.

Pour l’ADG d’Afriland First Bank, la transformation digitale gagne pratiquement tous les segments de la société et le secteur financier et bancaire n’est pas en reste. D’après lui, le secteur bancaire est devenu le terrain d’expression par excellence de la révolution technologique. Il reconnaît donc que la révolution numérique a bouleversé et impacté le mode de consommation classique des produits du secteur bancaire. « Banque leader résolument engagée dans la satisfaction de sa clientèle, Afriland First Bank ne s’est pas juste contentée du Digital. Elle a opté pour le Multi-canal. Notre engagement de servir épouse notre désir d’offrir aux populations des produits et services qui leur facilite l’exécution de leur transaction. Avec notre gamme de solutions de banque à distance et de service bancaire permettant ainsi aux clients d’effectuer sereinement et de manière sécurisée un ensemble d’opérations ne nécessitant pas la présence physique en agence. Cette gamme de produits s’élargit chaque fois que le besoin se fait sentir », a expliqué Alphonse Nafack.

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C’est donc à ses yeux un important événement qui marque un tournant décisif dans l’offre des services bancaires au Cameroun. Selon Alphonse Nafack, « Aujourd’hui, rien ne se passe plus comme avant. Le monde a changé et avec lui ses habitudes et les besoins ont évolués. Il s’agit désormais d’un impératif de survie aussi bien pour notre existence que pour celle des entreprises ».

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Concrètement, explique Hervé Ayissi, le directeur du Retail Banking, du Leasing et de l’Affacturage chez Afriland First Bank, le code #237*001# apporte « la possibilité à nos clients d’effectuer leurs transactions financières gratuitement, sans nécessairement avoir besoin d’Internet ni de téléphone sophistiqué. Ceci devrait permettre à de larges franges de la population qui, aujourd’hui, n’ont pas accès à l’architecture financière, d’y accéder sans souci ». Pour bénéficier de ce service, le client d’Afriland compose le code #237*001# qui le connecte à la plateforme Sara By Afriland, pour effectuer ses transactions.

Du côté de la Campost, gestionnaire de ce code ussd national (#237#), à travers ce switch national, l’Etat offre la possibilité aux fournisseurs de services électroniques de toucher le plus grand nombre de personnes à travers le pays. Félix Sumbele, le sous-directeur en charge des projets à la Campost explique : « Afriland First Bank vient rallonger la liste des entreprises ayant adopté ce switch national.  Avant, les codes ussd n’étaient accessibles qu’à une poignée d’opérateurs mobiles. Aujourd’hui, ils sont libéralisés. Les services sont disponibles dans un pool accessible à tous. La démarche ainsi mise en œuvre par l’Etat vise à lutter contre la concurrence déloyale. L’infrastructure offre également la possibilité de faire des affaires, y compris pour les start-up. » 

La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, pour sa part a salué l’appropriation de ce switch national par Afriland First Bank et invité les autres banques, startups et prestataires de services à valeur ajoutée de se connecter à ce switch national #237# et ainsi avoir accès aux plus de 20 millions d’abonnés camerounais à la téléphonie mobile. « Comme les quatre opérateurs mobiles du Cameroun sont déjà connectés à ce switch national, cela veut dire que le marché des millions d’abonnés de téléphonie mobile est ouvert à quiconque veut offrir un service financier, un service de paiement et même un service communication électronique », a vanté Minette Libom Li Likeng.

D’après elle, même les journalistes et les médias peuvent s’y connecter pour faire passer leur messages aux millions d’abonnés. «  Vous n’irez plus négocier particulièrement avec MTN ou Orange, Camtel ou Nexttel. Il suffit que vous vous connectiez à la plateforme et vous offrez votre service. Vous aurez donc accès à tous les millions d’abonnés de téléphonie mobile au Cameroun », explique-t-elle.

Le code Ussd #237#

C’est le mardi 31 mars 2020 que la ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, avait présidé la cérémonie d’’inauguration du code ussd #237#,  Switch national des services financiers mobiles géré par la CAMPOST (Cameroon Postal Services). Ce Switch a pour objectif de favoriser à travers une passerelle unique, l’interopérabilité des différents services proposés par les opérateurs utilisant le réseau national des communications électroniques.

Le Switch national est en effet une infrastructure unifiée ayant l’ambition d’être la seule interface avec les réseaux des opérateurs concessionnaires et sur laquelle devront se connecter tous les fournisseurs de services de communications électroniques utilisant la ressource USSD.

« En somme, le principal impact de cette infrastructure est l’inclusion numérique et financière qu’elle entraine, du fait de la grande pénétration mobile dans notre pays avec un impact certain pour le développement de l’économie numérique. L’économie numérique étant essentiellement une économie de services, cette plateforme encouragera l’émergence d’un écosystème favorable au développement d’une industrie locale TIC, soutenue par les jeunes porteurs de protes, de services financiers numériques de plus en plus variés, et au delà, l’émergence d’une réelle économie digitale »,  avait déclaré Mme la ministre lors de son allocution,

« À travers cette plateforme, qui garantit un accès équitable à tous les opérateurs au marché des transferts financiers électroniques, il sera mis fin à la concurrence déloyale qui y sévit. Elle constitue donc à juste titre un instrument au service du développement de l’économie numérique dans notre pays avec pour valeur ajoutée l’équité du jeu concurrentiel, et la diversification des services numériques à travers tout le territoire national », expliquait-elle.

Une infrastructure aux multiples avantages

La mise en place de ce projet donne la possibilité à l’Etat de mettre en place une plateforme unifiée d’agrégation des communications électroniques utilisant la ressource USSD, ayant pour objectifs entre autres :

  • De faciliter l’identification et la localisation instantanée des utilisateurs des services financiers mobiles pour lutter contre le financement du terrorisme e le blanchiment d’argent ;
  • De permettre la traçabilité et le stockage des données, à l’effet de collecter les taxes et les impôts sur toutes les transactions financières numériques;
  • De promouvoir l’inclusion financière pour passer de passer de 40%à 98% correspondant au taux actuel de possession du téléphone mobile par les camerounais adultes
  • De faciliter la fourniture des services financiers publics et privés;
  • D’offrir un environnement favorable à l’éclosion des start up et permettre le déploiement d’applications à couts réduits
  • D’attirer les investissements dans le secteur des télécommunications et TIC.

Les avantages d’une telle infrastructure de communication comprennent :

  • La facilité de collecte et de redistribution des taxes et impôts sur toutes les transactions financières numériques
  • La transparence à travers l’interopérabilité de tous les services financiers mobiles
  • La promotion des start up
  • La stimulation de l’innovation à travers le développement des applications privées et publiques
  • L’assainissement du jeu de la concurrence dans la fourniture des services financiers mobiles, entre les banques, les micros finances, les prestataires d service de paiement et les opérateurs de transfert d’argent traditionnels
  • L’intégration de toutes les micros finances à une plateforme unifiée
  • La réduction de la dépendance des consommateurs au cahs
  • Le renforcement de l’inclusion financière en facilitant des paiements mobiles et l’accès aux microcrédits
  • La mise en place d’une infrastructure d’acceptation des paiements électroniques par tous les détenteurs de terminaux mobiles.

L’accès à la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques par les clients se fait par le code unique #237#. Une fois validé, un menu s’affiche demandant d’abord à l’utilisateur de s’identifier avec sa CNI. Puis, le client est orienté sur les différents services de paiement disponibles. Les quatre opérateurs télécoms MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel et Camtel ont déjà connecté certains de leurs services sur ce canal #237#. Le défi à présent étant de connecter les services de paiement mobile de ces opérateurs à ce switch national.

Avant Afriland First Bank, la signature de la convention de partenariat commercial entre la Campost et ECOBANK Cameroun, en vue du lancement de la plateforme Ecobank Mobile, via la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques à travers l’USSD #237*326# avait été signé le 14 juin 2021 à Yaoundé.

Par Digital Business Africa

Pour Emmanuel Etia, Orange Digital Center donne l’occasion aux jeunes  de devenir des citoyens du numérique [Vidéo]

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Innovation : Inauguration d'Orange Digital Center Cameroun à Douala

[Digital Business Africa] –  L’opérateur de télécommunications Orange Cameroun, en partenariat avec la GIZ (Coopération Allemande), a officiellement inauguré ce 15 octobre 2021 à Douala, l’« Orange Digital Center ».

C’était en présence de la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, représentant le Premier ministre ; du Président-directeur Général du groupe Orange, Stéphane Richard, ainsi que de l’Ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne auprès de la République du Cameroun, le Dr. Corinna Fricke. Plusieurs autorités politiques et académiques camerounaises ont également pris part à ce lancement officiel.

Occasion pour Emmanuel ETIA, le directeur d’Orange Digital Center Cameroun, d’expliquer au public camerounais l’importance de ce centre présenté comme un écosystème entièrement dédié au développement de compétences numériques et à l’innovation. Il était l’invité de la rédaction d’Equinoxe TV au JT du 20 du 15 octobre 2021.

Il explique notamment que « Orange Digital Center ouvre la voix aux jeunes camerounais en leur donnant accès aux emplois à haute valeur ou en leur permettant de créer leur propre entreprise. La mission est de former. Parce que nous sommes dans le monde du numérique et quand l’on ne comprend pas ce monde, l’on est un tout petit peu laissé de côté. Pour éviter cela, Orange met à disposition des outils pour former et donner des moyens  aux jeunes  et aux moins jeunes de comprendre leur monde et de devenir des citoyens du numérique ».

Et pour mieux assurer ces formations, le centre envisage multiplier des partenariats et des clubs dans les Universités d’Etat du Cameroun. Déjà actif depuis plus d’un an, Orange Digital Center Cameroun revendique avoir déjà formé 1 800 personnes dont 40% de femmes. C’est en tout cas l’avis d’Emmanuel ETIA.

Voir ici l’intégralité de l’interview explicative d’Emmanuel ETIA, le directeur d’Orange Digital Center Cameroun sur Equinoxe TV

Par Digital Business Africa

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Congo Telecom inaugure ses nouvelles agences commerciales à Pointe-Noire et Brazzaville

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Congo Telecom inaugure ses nouvelles agences commerciales à Pointe-Noire et Brazzaville

[Digital Business Africa] – Les nouvelles agences commerciales de Congo Telecom à Pointe-Noire et Ouenzé Brazzaville ont été officiellement inaugurées respectivement les mercredi 13 et le vendredi 15 octobre 2021 par le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numé- rique, Léon Juste IBOMBO; le directeur général de Congo Telecom, Yves CASTANOU, en présence des membres du Conseil d’Administration de l’entreprise et des autorités civiles et militaires de ces différentes localités.

Congo Telecom inaugure ses nouvelles agences commerciales à Pointe-Noire et Brazzaville

La nouvelle agence de Congo Telecom à Pointe-Noire est un bâtiment R+2 d’une superficie de 382,6m2 par étage, dont la distribution des espaces a été réfléchie pour un accueil-clientèle optimal et de meilleures conditions de travail pour le per- sonnel. Elle comprend au rez-de-chaussée, une agence commerciale Premium et une agence réservée aux particuliers, pouvant recevoir 80 personnes ; un bloc sani- taire ; une salle de réunion et un local technique.

L’étage, très lumineux avec un bel éclairage naturel grâce aux grandes baies vitrées, offre plusieurs bureaux, deux (2) open-spaces, quatre (4) blocs sanitaires, une salle de conférence, deux (2) locaux techniques, deux (2) cuisines, deux (2) salles d’attente et enfin deux (2) salles de réunion.

Le nouveau bâtiment, moderne, qui est une rénovation de l’ancien siège de la Direction de la Zone Atlantique (DZA) est alimenté par un groupe électrogène de 220 kVA.

Brazzaville

À Brazzaville, plus précisément dans l’arrondissement 5 Ouenzé, la nouvelle agence commerciale de Congo Telecom, située sur l’avenue des 3 martyrs, à proximité du rond-point Koulounda, s’étend sur une superficie de 200 m2.

Ce bâtiment, complètement équipé, a une capacité de réception du public de 30 personnes avec deux (2) caisses de banques pour les transactions financières, dix (10) comptoirs, deux (2) blocs sanitaires, le bureau du chef d’agence et une salle de réunion.

Le site comprend deux (2) autres bâtiments annexes, dont un bâtiment R+1 d’une superficie totale de 610 m2.

Il s’agit pour le Directeur Général, Yves CASTANOU, « d’améliorer les conditions de travail et de vie des salariés, la qualité de l’accueil client ainsi que la performance collective de l’entreprise ».

Congo Telecom inaugure ses nouvelles agences commerciales à Pointe-Noire et Brazzaville

Après avoir posé le geste historique de mise en service de ces nouvelles installations et procédé à la visite technique des lieux, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, au micro de la presse s’est félicité de ce nouveau management qui se met progressivement en place et qui participe à la concrétisation de la volonté et vision affichée du chef de l’Etat congolais, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Les différents travaux initiés à Brazzaville et à Pointe-Noire depuis la prise de fonction d’Yves Castanou intègrent les objectifs du Gouvernement de faire du numérique un levier essentiel de croissance et de développement et s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique de Congo Telecom « TRANSFORM ».

Ce plan stratégique dit « Plan TRANSFORM » ambitionne de faire de l’opérateur histo- rique, le premier opérateur congolais à l’horizon 2025 ; Le numéro UN dans le secteur des télécommunications en République du Congo et un acteur majeur dans la sous-région.

Il sied de noter qu’en marge de l’inauguration de l’agence commerciale de Ouenzé à Brazzaville, le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO, procédera également à une visite officielle du siège rénové de Congo Telecom.

A propos de Congo Telecom

Opérateur national des télécommunications, Congo Telecom, est né de la dissolution de la SOTELCO (Société des Télécommunications du Congo), elle-même créée après l’éclatement de l’ONPT (Office National des Postes et Télécommunications).

Société Anonyme Unipersonnelle avec Conseil d’Administration au capital de 5 200 000 000 FCFA détenu par l’Etat congolais à 100%, Congo Telecom est l’opérateur dominant dans certains segments du marché des télécommunications et du numérique tels la téléphonie fixe et la fibre optique, dont il assure l’exploitation de gros et de détail.

Source : Congo Telecom

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[Digital Business Africa] – Engagé dans la mise en œuvre de son plan stratégique baptisée Transfom, le directeur général de Congo Telecom, Yves Castanou, est à la quête des financements pour changer complètement le visage de Congo Telecom, l’opérateur historique du pays. Et cela passe par une ouverture du capital de Congo Telecom aux investisseurs privés. Le Dg a dévoilé ses intentions  au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui effectuait une visite dans les nouveaux locaux de Congo Telecom situés au centre de la ville capitale Brazzaville.

« Nous travaillons à bâtir les partenariats. Congo Télécom cherche les partenaires qui vont l’aider à se développer. Nous avons discuté avec le ministre de tutelle pour voir comment ouvrir le capital de l’entreprise à des acteurs privés nationaux pour nous permettre d’être plus performants », a indiqué le directeur général de Congo Télécom. «  Notre vision est  de faire de notre société nationale le premier opérateur de téléphonie au Congo », a déclaré le DG à l’issue de la visite du ministre.

« Il y a beaucoup à faire, nos clients se plaignent encore. Seulement, nous ne pouvons pas travailler si nous ne sommes pas soutenus par les systèmes bancaires », a ajouté le directeur général de Congo Télécom dont les propos sont rapportés par Adiac.

« Pour avoir les ressources humaines aguerris, capables de conquérir les marchés dans un secteur concurrentiel, il faudra que les conditions de travail soient améliorées. Je me réjouis que ce soit le cas pour Congo Télécom », a pour sa part déclaré le ministre des Postes et Télécommunications, assisté de son homologue délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Selon Adiac, depuis dix-huit mois, les techniciens de l’opérateur historique sont à pied d’œuvre pour doter la société nationale des infrastructures solides, performantes entre les lignes de Pointe-Noire jusqu’à Ouesso. « L’infrastructure est la clé pour les opérateurs. Nous travaillons de manière à permettre à la société d’avoir des interconnexions à fibre optique avec tous les opérateurs des pays de la sous-région », a poursuivi Yves Castanou.

L’ambition affiché de Congo Telecom est d’offrir aux clients, aux opérateurs, entreprises et au grand public des offres adaptées et de qualité. Yves Castanou ne manque pas d’afficher sa volonté d’améliorer l’expérience client en le plaçant  au cœur des stratégies et priorités de l’entreprise, de construire une image de marque en interne et en externe, de minimiser les coûts, de bâtir une équipe forte via des formations.

Congo Brazza : Comment l’ARPCE et Yves Castanou ont défini les conditions d’accès à la fibre optique
Yves Castanou, ex-DG ARPCE Congo, actuel DG de Congo Telecom. Crédit photo : Digital Business Africa.

Depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, Congo Telecom est passé de trois mille abonnés à treize mille abonnés actuellement. Et l’objectif est d’atteindre au moins quinze mille abonnés Internet en illimité d’ici à la fin  de l’année 2021. « Nous visons trois cent mille abonnés d’ici à cinq ans », confie Yves Castanou.

Selon Adiac, le chiffre d’affaires de Congo Telecom est concentré sur la vente de l’internet aux opérateurs de téléphonie mobile. Ce qui représente presque 50%. 25% sont apportés par les entreprises et les 25% restants par des particuliers.

Par Digital Business Africa

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Côte d’Ivoire : Emmanuel Forson promu General Manager Value Proposition and Segments à MTN Group Enterprises Business

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Côte d’Ivoire : Emmanuel Forson promu General Manager Value Proposition and Segments à MTN Group Enterprises Business

[Digital Business Africa] – Depuis plus d’une semaine, Emmanuel Forson occupe une nouvelle fonction au sein du groupe de télécommunications MTN. Il est désormais General Manager Value Proposition and Segments au sein de MTN Group Enterprises Business (GEBU) après avoir été durant deux ans et demi General Manager de MTN Business Côte d’Ivoire. La nouvelle, il l’a annoncée sur sa page LinkedIn il y a une semaine.

En bon manager sachant compter sur le personnel qu’il sait encourager et booster, Emmanuel Forson remercie avant tout son équipe. « Je dois cette promotion à mon équipe avec qui nous avons pu positionner MTN Business Côte d’Ivoire comme une référence au sein du Groupe MTN. Je remercie également le Seigneur et notre Mère du Ciel pour cette promotion et leur demande de m’accompagner dans mes nouvelles fonctions », a-t-il écrit sur son profil LinkedIn.

Incompris au Cameroun avec YooMee

Emmanuel Forson est bien connu au Cameroun pour avoir dirigé et remis sur pied YooMee Cameroun de novembre 2014 à septembre 2018. Il démissionnera de son poste après près de quatre années à la tête de ce FAI qui est également MVNO. L’on parle alors dans les coulisses de profonds désaccords entre le conseil d’administration et le management d’Emmanuel Forson qui aurait préféré démissionner que de suivre les orientations du conseil d’administration avec qui il n’était plus en phase.

Côte d’Ivoire : Emmanuel Forson promu General Manager Value Proposition and Segments à MTN Group Enterprises Business
Emmanuel Forson du moment de YooMee Cameroon

Officiellement, l’entreprise publiera en octobre 2018 un communiqué à la suite de son départ saluant son action à la tête du FAI :  « Après quatre années passées au plus haut niveau de l’équipe dirigeante de YooMee et une contribution importante pour l’introduction de YooMee comme acteur majeur du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, M. Emmanuel Forson quitte la direction de YooMee pour de nouveaux défis professionnels », écrit YooMee Cameroun.

YooMee Cameroun précisait également dans son communiqué que « le conseil d’administration et l’ensemble du personnel, tout en saluant sa contribution dans le développement de YooMee lui souhaitent bonne chance et franc succès ».

Et ce succès n’a pas trop tardé pour celui qui est immédiatement rentré dans son cher Abidjan, car en mai 2019 il est nommé  DG de MTN Business Côte d’Ivoire en remplacement de Dominique Remarck. Ceci après avoir dirigé de décembre 2018 à avril 2019 Ecoband Network Côte d’Ivoire en tant que CEO.

Présentation du DG de MTN Business CI et vidéo premier discours

Un décideur avisé flairant les bonnes opportunités

Jeune titulaire d’un Bachelor en Finances et Comptabilité obtenu en 1995 à l’Institut supérieur européen de gestion de Toulouse en France, Emmanuel FORSON commence sa carrière dans un cabinet de commissariat aux comptes en Côte d’Ivoire. Mais, il y passe à peine six en tant que salarié. Car il débute véritablement sa carrière à la Direction de l’Audit interne de la Banque africaine de développement (BAD) en 1999.

Cameroon Ceo raconte qu’il avait démissionné du cabinet de commissariat aux comptes en Côte d’Ivoire pour accepter un stage non rémunéré à la BAD qui lui proposait un stage non rémunéré. Pari gagné, car au bout de trois mois, l’ambitieux qui croyait en ses capacités et en ses compétences décroche un job d’auditeur interne à la BAD et se voit proposer une meilleure rémunération. Le double du salaire de son précédent emploi, parait-il. Il y passera trois ans et deux mois avant de quitter la BAD en mai 2002 pour rejoindre Mobil Oil Côte d’Ivoire (filiale ivoirienne du Groupe pétrolier Exxon Mobil). C’est le début de son aventure dans le secteur pétrolier. Il y passe quatre ans et quitte cette boite en mai 2006 alors qu’il était Customer Service Manager.

En 2006, Emmanuel Forson intègre la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) dans le but de mettre en place et développer un réseau de stations-service. Il a occupé les fonctions de chef de département des opérations stations-service puis chef du département du Business et ventes.

Emmanuel FORSON quittera Petroci en août 2010. Direction, le Cameroun.  Cette fois-ci pour occuper le poste de directeur général de la société Corlay/MRS Cameroun (Ex Texaco) et directeur commercial et marketing du Groupe MRS au Nigeria. Il y restera de 2010 à 2012.

Excité par l’entreprenariat, il co-fonde alors la société de trading pétrolier La Chorale qu’il dirige de février 2013 à octobre 2014. Ceci avant d’être repéré par le Groupe YooMee Africa. Il y sera d’abord nommé Directeur marketing et commercial (Octobre -Novembre 2014) avant d’être promu PDG de Yoomee Cameroun en novembre 2014.

Au moment de sa nomination à la tête de YooMee Cameroun, il déclarait : « Je suis très fier de rejoindre le Groupe YooMee Africa, dont le siège est en Suisse, et qui a une ambition de devenir le leader du haut débit en Afrique Sub-Saharienne. Je mettrais à la disposition de YooMee mon humble expérience et ma connaissance des marchés africain afin d’accompagner le groupe dans son développement ». Ce qu’il a fait avec brio au regard de la santé de YooMee Cameroun au moment de sa démission. Comparativement à l’entreprise qu’il avait trouvé à son arrivée.

Côte d’Ivoire : Emmanuel Forson promu General Manager Value Proposition and Segments à MTN Group Enterprises Business

Pour son nouveau poste de General Manager Value Proposition and Segments au sein de MTN Group Enterprises Business (GEBU), des voix des partenaires et amis s’élèvent pour souhaiter bon vent à Emmanuel Forson. « Vous passerez de gloire en gloire, car vous êtes un homme au grand cœur. Bon vent DG», lui souhaite par exemple Laure Kamgno sur LinkedIn.

Par B-O.D.

Innovation : Inauguration de l’Orange Digital Center Cameroun à Douala

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Innovation : Inauguration d'Orange Digital Center Cameroun à Douala

Le vendredi 15 octobre 2021, nous avons assisté à l’inauguration d’« Orange Digital Center Cameroun » à Douala, fruit d’une coopération futuriste entre Orange et la Coopération Allemande. Le but de cette institution est de « former tous les publics au numérique et renforcer leur employabilité ». Orange Digital Center (ODC) se présente comme un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.

Innovation : Inauguration d'Orange Digital Center Cameroun à Douala

Après la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Mali et la Côte d’Ivoire, le Cameroun inaugure donc Orange Digital Center, le tout premier d’Afrique Centrale. Les autorités politiques et académiques camerounaises, aussi bien que le top management d’Orange au Cameroun et à l’international, ont donné le ton à cette institution révolutionnaire dans notre pays. Ces invités prestigieux ont pu découvrir les nombreuses réalisations des jeunes qui ont déjà pu bénéficier de l’apport du ODC. Et comme l’a affirmé Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun, « L’Orange Digital Center de Douala n’est que la première pièce d’un vaste dispositif qui va s’étendre dans plusieurs régions du Cameroun ».

Rappelons qu’il est totalement gratuit, ouvert au grand public et qu’il offre de nombreuses opportunités comme le précise Patrick Benon: «Autant d’opportunités offertes aux jeunes pour donner corps à leurs projets et réaliser leurs ambitions. Avec une école du code, un atelier de fabrication numérique, le FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds de financement du groupe Orange, ces objectifs seront rapidement atteints ».

Innovation : Inauguration d'Orange Digital Center Cameroun à Douala

C’est donc avec beaucoup d’intérêt que les Camerounais ont accueilli Orange Digital Center, surtout que les chiffres avancés lors de cette cérémonie confirment qu’en 2030, 230 millions d’emplois demanderont des compétences numériques. Ces jeunes qui ambitionnent de réussir dans ce secteur pourront bénéficier d’un accompagnement et des échanges d’expériences avec des professionnels de diverses nationalités.

Opérationnel depuis juin 2020, le centre a déjà formé près de 1800 personnes dont 760 femmes dans des domaines variés comme le coding, le marketing

digital, la fabrication numérique, l’utilisation des outils numériques, le management des projets et bien d’autres. Une vingtaine de start-up ont également été primées et accompagnées au Cameroun et à l’international, avec parmi elles, la start-up Waspito bénéficiaire d’un financement pour son développement.

Orange Digital Center propose chaque mois différentes formations de niveau basique, intermédiaire ou avancé à ses différentes cibles en parallèle de ses programmes d’accompagnement pour les porteurs de projets.

Pour plus d’informations rendez-vous sur la page Facebook Orange Digital Center Cameroun ou sur www.orangedigitalcenters.com/country/CM/home

Source : Orange

Orange et la Coopération Allemande inaugurent à Douala, le sixième Orange Digital Center en Afrique pour former les jeunes au numérique et renforcer leur employabilité

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[Digital Business Africa] – Orange Cameroun et la Coopération Allemande ont inauguré ce 15 octobre 2021 à Douala, l’« Orange Digital Center ». C’est un écosystème entièrement dédié au développement de compétences numériques et à l’innovation, en présence de hautes autorités politiques et académiques Camerounaises, des représentants d’Allemagne et de France au Cameroun et des membres de la Direction et du Comex du Groupe Orange conduit par son Président-directeur Général Stéphane Richard.

Après la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Mali et la Côte d’Ivoire, c’est au Cameroun, à Douala que le premier Orange Digital Center d’Afrique Centrale est inauguré. D’une superficie de 600 m2, il réunit les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange.

L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Fonctionnant en réseau, les Orange Digital Centers permettent un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre et offrent une approche simple et inclusive pour renforcer l’employabilité des jeunes, encourager l’entrepreneuriat innovant et promouvoir le tissu numérique local.

De plus, un accord-cadre lie Orange Cameroun au Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique de 08 universités d’États. Un Orange Digital Center Club sera installé dans chaque université en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.

Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent ensemble dans le cadre d’un partenariat de développement du programme develoPPP, que la GIZ met en œuvre pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif est de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique du pays.

Parce que le numérique doit être une chance pour tous, cette initiative s’inscrit pleinement au cœur de notre engagement d’opérateur responsable et répond aux 6 objectifs de développement durable suivants :

(4) une éducation de qualité, (5) l’égalité entre les sexes, (8) un travail décent et une croissance économique, (9) industrie, innovation et infrastructures, (10) inégalités réduites et (17) partenariat pour la réalisation des objectifs.

A ce jour, 08 Orange Digital Centers sont déjà ouverts dans la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir pour la fin de l’année 2021 et courant 2022.

Stéphane Richard, PDG d'Orange. | Photo : ERIC PIERMONT/AFP
Stéphane Richard, PDG d’Orange. | Photo : ERIC PIERMONT/AFP

Stéphane Richard, Président-Directeur Général du Groupe Orange déclare : « Partout, Orange est une entreprise citoyenne. L’engagement est en effet une valeur centrale de l’entreprise, que nous avons placée au cœur de notre plan stratégique Engage2025. Pour promouvoir un numérique vecteur d’inclusion et accessible au plus grand nombre, notre ambition est de déployer, d’ici 2025, un Orange Digital Center dans chaque pays où nous sommes présent. Cet objectif illustre notre détermination à nous mobiliser pour faire du numérique une innovation positive. »

Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient

Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient indique : « Je suis très fier d’inaugurer ce jour au Cameroun le 6ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers qui seront déployés sur l’ensemble des pays dans lesquels nous sommes présents en Afrique et Moyen-Orient, mais également en Europe. L’objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières tendances technologiques pour renforcer leur employabilité et les préparer aux emplois de demain.»

Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadrice d’Allemagne au Cameroun

Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne auprès de la République du Cameroun note : « Cette initiative contribue à la transformation numérique du Cameroun tout en créant des opportunités d’emploi local pour les jeunes. L’Allemagne est fière de pouvoir soutenir un projet aussi tourné vers l’avenir. »

La Camerounaise Elizabeth Tchoungui nommé directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du groupe français Orange
Elizabeth Tchoungui, Crédit Photo : Le Figaro

Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange pour sa part, déclare : «Ce beau projet s’inscrit comme une étape clé de notre responsabilité sociétale en faveur de l’inclusion numérique, et tout particulièrement pour les jeunes et les femmes. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, en constitue une brique essentielle et permet aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel le début d’un beau parcours qui, passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises. »

Qui est Patrick Benon, le nouveau DG d'Orange Cameroun, qui remplace Frédéric Debord nommé DG d'Orange Madagascar
Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun

Pour Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun : « L’engagement d’Orange Cameroun en faveur de la transformation digitale est une réalité. En tant que partenaire de la transformation numérique, nous sommes un acteur de premier plan du développement socio-économique du pays au travers des écosystèmes innovants et des dispositifs spécifiques destinés à développer l’entrepreneuriat. Ainsi, l’Orange Digital Center rassemble toutes les compétences nécessaires dans un lieu unique pour matérialiser l’engagement d’Orange en faveur de l’inclusion numérique. 04 Orange Digital Centers Club seront installés prochainement dans les universités en région à Yaoundé 2, Buéa, Ngaoundéré et Dschang, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies. »

A propos d’Orange

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 juin 2021. Avec 5,8 milliards d’auras de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,3 milliards d’euros en 2020 et 139 000 salariés au 30 juin 2021, dont 80 000 en France.

Le Groupe servait, au mercredi 30 juin 2021, 263 millions de clients dans le monde, dont 218 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services.

En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique intitulé « Engage 2025 ». Axé sur la responsabilité sociale et environnementale, ce plan vise à réinventer le modèle commercial du Groupe en tant qu’opérateur. Tout en intensifiant l’activité dans les domaines en croissance et en plaçant les données et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend se positionner comme un employeur attractif et responsable, en adéquation avec les métiers émergents.

Orange est cotée sur le NYSE Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock-Exchanges (symbole ORAN). Pour plus d’informations sur Internet et votre mobile http://www.orange.com, www.orange-business.com, ou suivez-nous sur Twitter : @orangegrouppr.

À propos de GIZ et de develoPPP

La Deutsche Gesellschaft fil. Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH est une entreprise fédérale opérant dans le monde entier. Elle soutient le gouvernement allemand dans les domaines de la coopération internationale pour le développement durable et l’éducation internationale. La GIZ aide les personnes et les sociétés à façonner leur propre avenir et à améliorer leurs conditions de vie. www.giz.de/en

Avec developPPP, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) encourage l’engagement du secteur privé lorsque les opportunités d’affaires et les objectifs de développement durable convergent.

À cette fin, le BMZ fournit un appui financier et technique aux entreprises qui investissent dans les pays en voie de développement et émergents. La GIZ agit comme l’un des deux partenaires officiels qui mettent en œuvre le programme pour le compte du BMZ. www.developpp.de

Source : Orange Cameroun

Cameroun : Avec le projet PADESCE, la Banque mondiale injecte 112,4 millions d’euros pour assurer une formation technique et professionnelle des filles

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[Digital Business Africa] – Le Cameroun et la Banque mondiale ont signé 03 accords pour financer des projets de développement. Les documents y relatifs ont été signés à Yaoundé le 12 octobre 2021, entre le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Abdoulaye Seck.

D’un montant global de 360,6 millions d’euros, soit environ 236,54 milliards de Fcfa, les trois accords de crédit signés entre le Cameroun et la Banque Mondiale serviront à financer le Projet d’Aménagement et de Valorisation des Investissements dans la Vallée de la Bénoué (VIVA-Bénoué), le Projet Régional sur l’Autonomisation de la femme et le Dividende Démographique, volet Cameroun (SWEDD2) et Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Secondaire et des Compétences pour la Croissance et l’Emploi (PADESCE).

Dans le détail, le Projet VIVA-Bénoué bénéficie d’un montant de 179,7 millions d’Euros et s’exécutera sur une période de sept ans. L’objectif est de fournir des services d’irrigation et de drainage durables et d’améliorer la production agricole dans les parcelles culturales de la vallée de la Bénoué. Ceci à travers l’amélioration de la gestion de l’eau dans le bassin de la Bénoué et des sous bassins du Faro et du Mayo Kebbi, ansi que la mise en place d’un Système d’Alerte Précoce en aval du barrage de Lagdo.

Le Projet SWEDD2 quant à lui, sera financé à hauteur de 68,5 millions d’Euros. Il s’agira de contribuer d’ici décembre 2024, à l’autonomisation économique des jeunes filles et des jeunes femmes non scolarisées, déscolarisées dans les zones d’intervention du projet, à savoir les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua. L’objectif à terme est de rehausser d’au moins 10% le taux de maintien des filles au secondaire dans les zones d’intervention du projet ; d’appuyer le développement des AGR/micro entreprises et la mise en place d’un système d’épargne et de crédit communautaire pour 35 000 adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans des Zones d’intervention etc.


S’agissant du Projet PADESCE, 112,4 millions d’Euros y seront injectés sur une durée de cinq ans. Ce projet vise à améliorer l’accès équitable à un enseignement secondaire de qualité et à une formation technique et professionnelle adaptée au marché, avec un accent sur les filles.

Il sera question notamment de renforcer la qualité de l’environnement d’apprentissage dans l’enseignement secondaire général à travers l’appui pour l’atteinte des standards de qualité dans au moins 350 établissements et l’appui à au moins 30 établissements accueillant les déplacés internes ; de renforcer les capacités des personnels d’encadrement et formation des nouveaux enseignants du secondaire général et de mettre en place un fonds compétitif de développement des compétences (FCDC) etc.


Dans son discours de circonstance, le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, a exprimé la gratitude du Gouvernement et du peuple camerounais pour ces nouvelles contributions du Groupe de la Banque Mondiale aux efforts de développement du Cameroun.

Selon Alamine Ousmane Mey, la Banque Mondiale est le premier partenaire au développement du Cameroun notamment en termes de concours financier et en particulier dans le secteur de l’Energie qui concentre à lui seul près de 30% des financements en volume de cette Institution. La coopération avec la Banque Mondiale n’a cessé de se densifier ces dernières années avec un accroissement du portefeuille de coopération tant en volume qu’en valeur.

En effet, s’agissant des projets de développement, l’ensemble des engagements en cours s’élève à environ 1 813,65 millions de dollars américains soit environ 997 milliards de francs CFA pour 15 projets actifs contre 1 783 millions de dollars américains soit environ 980, 65 milliards de francs CFA en 2018 (soit un accroissement de 30,65 millions de dollars américains en valeur absolue et 2% en valeur relative).

« Les progrès obtenus par le Cameroun ces dernières années se sont trouvés menacés par la pandémie COVID-19. A travers ces projets, nous nous engageons à renforcer notre partenariat afin d’améliorer la vie de millions de Camerounais et d’accompagner le pays vers une reprise verte, résiliente et inclusive, » a déclaré Abdoulaye Seck, Directeur des operations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Ces engagements sont majoritairement des prêts concessionnels car il s’agit de financements mobilisés à hauteur de 70% auprès du guichet IDA contre 28% seulement auprès du guichet BIRD ; le reste (2%) étant des dons. En plus des financements apportés pour la réalisation des projets de développement, la Banque Mondiale a mobilisé, auprès de son guichet BIRD, des financements à hauteur de 300 millions de dollars, au titre de garantie partielle de risque en faveur du Projet hydroélectrique de Nachtigal.


Avec la signature de trois conventions de financement ce jour, le nombre de projets en cours de mise en œuvre passe de 15 à 18 et accroît ainsi le volume du portefeuille de 23,7%. Le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, a pour sa part indiqué qu’à travers ces projets, ce sont de millions de camerounais qui verront leurs conditions de vie s’améliorer et c’est en droite ligne de la devise de l’institution qu’il représentante, à savoir « l’humain avant tout ».

En donnant la priorité à l’humain, la Banque Mondiale inscrit son action sur le sentier de la SND30, qui a comme pilier phare l’amélioration du capital humain. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Alamine Ousmane Mey a fort opportunément souligné que ces trois projets sont effectivement ancrés, d’une part, dans la SND30 et, d’autre part, dans le double objectif de la Banque Mondiale de mettre fin à l’extrême pauvreté et de stimuler la prospérité partagée.

Source : Minepat

Elvis Tchouanang [DIASPOASSUR] : « Notre volonté : nous positionner comme le tout 1er courtier panafricain dédié aux membres de la diaspora… »

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Elvis TCHOUANANG [DIASPOASSUR] : « Notre volonté : nous positionner comme le tout 1er courtier panafricain dédié aux membres de la diaspora… »
[Digital Business Africa] – Le Country Manager de DIASPO ASSUR s’exprime sur Digital Business Africa.

C’est quoi DIASPOASSUR ?

Elvis Tchouanang : DIASPOASSUR est un cabinet de courtage en assurances, qui propose à la diaspora africaine, des produits d’assurances Vie et Non Vie pour répondre au besoin pressant de protéger leurs familles restées sur le continent africain. DIASPOASSUR donne la possibilité aux personnes vivant en Occident, d’offrir une couverture d’assurance à leurs proches en Afrique.

Qu’est-ce qui a motivé la fondation de DIASPOASSUR et quelles sont les étapes-clé de son histoire?

Elvis Tchouanang : Nous avons observé une importante transaction financière de l’Occident à destination de l’Afrique, le plus souvent pour résoudre un problème de santé, de frais funéraires, de scolarisation ou alors tout simplement dans un élan de solidarité. C’est pour soutenir ces initiatives, que DIASPOASSUR s’engage aux côtés de la diaspora africaine pour lui permettre d’être un levier de croissance du taux de pénétration des Assurances en Afrique.

Le projet DIASPOASSUR est né de l’idée de son promoteur il y a huit (08) ans. En 2018, une agence est ouverte à Paris ainsi qu’au Cameroun, et en Côte d’Ivoire deux ans après. La digitalisation de nos services depuis 2021 nous a permis de franchir une étape importante de notre évolution, car la souscription à distance est désormais possible pour soi-même ou pour un proche

Quels sont les services et produits offerts par DIASPO ASSUR ?

Elvis Tchouanang : Nos produits sont répartis en deux catégories : les produits Assurances dédiés à la diaspora d’une part, qui permettent à la Diaspora de souscrire des polices d’assurance pour leurs proches sur le continent africain (Diaspo santé, Diaspo étudiant, frais funéraires et rapatriement, Diaspo Colis, etc.).

D’autre part, les produits assurances dédiés aux Camerounais et Ivoiriens vivant sur le continent africain. Dans cette catégorie nous avons Assurance Santé, Assurance Automobile, Assurance Individuelle Accident Corporel, Responsabilité Civile Chef d’entreprise, etc.

Quelles sont les ambitions futures de DIASPOASSUR ?

Elvis Tchouanang : En Avril 2021, nous avons ouvert notre capital en lançant un appel aux investisseurs. L’objectif majeur de cette initiative est de partager aux autres la vision de DIASPOASSUR, le rêve de DIASPOASSUR. Les fonds récoltés permettront ainsi d’accentuer notre digitalisation, notre communication et le déploiement terrain.

Nous estimons qu’après plusieurs années de présence tant en Occident qu’en Afrique, nous avons une bonne connaissance des attentes assurantielles, et la façon dont fonctionnent les assurances dans ces environnements. De plus, nous avons développé un important capital confiance avec certains clients depuis le lancement de DIASPOASSUR, et qui partagent suffisamment nos valeurs pour accepter de se lancer dans cet investissement.

Quelle est la vision de votre groupe ?

Elvis Tchouanang : DIASPOASSUR a actuellement une présence directe établie dans trois (03) pays : France, Cameroun, Côte d’Ivoire et une présence indirecte dans cinq (05) : Rwanda, Nigeria, Canada, Belgique, Gabon. Notre volonté à ce stade de matérialisation est de nous positionner comme le tout 1er courtier panafricain dédié aux membres de la diaspora et leurs familles résidant en Afrique.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Elvis Tchouanang : Nous sommes pionniers dans notre secteur et en avons une bonne connaissance, nous invitons tous ceux qui soutiennent cette action à croire en ce projet, afin de bâtir les champions de demain, pour faire face à nos problèmes. DIASPOASSUR, c’est le courtier panafricain du futur.

Par Arnaud G. Kamen (Correspondance particulière)