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Le Congo, la fondation Bill Gates et l’UA préparent un forum d’experts en cybercriminalité au mois de septembre 2022 à Brazzaville

[DIGITAL Business Africa] – La lutte contre la cybercriminalité est un front commun à la fondation Bill Gates, à la République du Congo et à l’Union africaine qui se mettent ensemble pour plus d’efficacité. Les trois partenaires ont pris rendez-vous en septembre à Brazzaville où ils préconisent réunir « les experts africains en cybercriminalité », avec l’apport du Nepad.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, qui est la cheville ouvrière de l’organisation de cet événement affine les stratégies et multiplie les contacts.

Le ministre vient d’avoir « un échange fructueux avec les experts africains » partie prenante à ces assises, en séjour à Brazzaville dans cette perspective. «L’accompagnement technique et financier pour l’opérationnalisation du Programme national de développement (PND 2022-2025) a meublé aussi leurs entretiens.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Pour Abbas Mahamat Tolli de la Béac, l’adoption du Bitcoin en RCA est problématique et remet en cause des accords de coopération monétaire en Afrique centrale

[DIGITAL Business Africa] – A la suite de la promulgation de la loi centrafricaine sur les cryptomonnaies par le président Faustin Archange TOUADERA le 22 avril 2022, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, a écrit au ministre centrafricain des Finances et du Budget, Hervé NDOBA pour lui indiquer sa préoccupation face à cette « délicate situation ». Une promulgation qui intervient d’ailleurs au moment où Hervé NDOBA est le président en exercice du Comité Ministériel de l’UMAC (Union monétaire de l’Afrique centrale).

Dans sa correspondance signée du 29 avril 2022, le gouverneur de la Béac indique que la consécration par l’Etat centrafricain sur son territoire d’une monnaie officielle autre que celle ayant cours légal dans la CEMAC est problématique au regard des dispositions communautaires applicables en matière de régime de l’émission monétaire et de politique monétaire. Cela constitue, dit-il, une remise en cause des accords de coopération monétaire en vigueur Afrique centrale.

Abbas Mahamat Tolli indique vouloir sensibiliser les ministres des Finances de la zone CEMAC sur les sérieux enjeux liés à la délicate situation établie par la loi centrafricaine consacrant la cryptomonnaie comme monnaie officielle. Il invite Hervé NDOBA à convoquer des réunions extraordinaires du conseil d’administration et du Comité ministériel de l’UMAC, respectivement les 5 et 6 mai 2022, en vue d’examiner les implications de la loi en cause et d’arrêter collectivement les orientations nécessaires au rétablissement du respect strict des règles de l’Union Monétaire en vigueur.

Digital Business Africa vous propose des extraits de cette correspondance du gouverneur de la Béac à Hervé NDOBA.

« J’ai l’honneur de vous saisir officiellement de cette question, en votre qualité d’Autorité Monétaire Nationale au sens des règles de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), mais aussi au titre de vos fonctions de Président en exercice tant du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) que du Comité Ministériel de l’UMAC, à l’effet de convoquer les réunions extraordinaires du Conseil d’Administration et du Comité Ministériel aux fins d’examiner les implications nombreuses de la loi en cause sur les Accords de coopération monétaire, la Convention régissant l’UMAC, les Statuts de la BEAC et plus globalement sur les ressorts et fondements de l’Union Monétaire établie dans le cadre de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

La Convention régissant l’UMAC dispose en effet, à son article 6, que « l’unité monétaire légale des États membres de l’Union est le Franc CFA ». Dans ces conditions, la loi centrafricaine régissant la cryptomonnaie a un impact négatif substantiel sur cette règle fondamentale de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale, en ce qu’elle consacre la cryptomonnaie comme une monnaie officielle, destinée à dénouer les transactions entre tous agents économiques.

Cette loi donne à penser qu’elle a pour objectif principal d’instaurer une monnaie centrafricaine échappant au contrôle de la BEAC, susceptible de concurrencer ou supplanter la monnaie légale en vigueur dans la CEMAC et de mettre en péril la stabilité monétaire.

Or, en application de l’article 3 de la Convention régissant l’UMAC, l’« Union Monétaire se caractérise par l’adoption d’une même unité monétaire dont l’émission est confiée à un Institut d’Emission commun, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, régi par des statuts propres qui font partie intégrante de la présente Convention » et, suivant l’article 21 de cette même Convention, « le privilège exclusif de l’émission monétaire sur le territoire de chaque Etat membre de l’Union Monétaire est confié à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ».

La consécration par l’Etat centrafricain sur son territoire d’une monnaie officielle autre que celle ayant cours légal dans la CEMAC, est problématique au regard des dispositions communautaires applicables en matière de régime de l’émission monétaire et de politique monétaire.

Comme vous le savez, l’article 5 de la Convention régissant l’UMAC précise que les Etats membres, dont la RCA, s’engagent à apporter leur concours à l’UMAC afin d’assurer le plein respect des dispositions de la Convention et des textes pris pour son application, en ce qui concerne entre autres les règles génératrices de l’émission monétaire, la libre circulation des signes monétaires et la liberté des transferts entre les Etats membres ou les mesures d’harmonisation des législations monétaire, bancaire et financière.

La teneur de la loi régissant la cryptomonnaie adoptée en République Centrafricaine peut s’analyser comme une remise en cause des accords de coopération monétaire en vigueur Afrique Centrale.

Je souligne en ce sens qu’à l’article 10 de la loi, il est prévu que « tout agent économique est tenu d’accepter les cryptomonnaies comme forme de paiement lorsqu’elles sont proposées pour l’achat et la vente d’un bien ou service ».

Cette disposition, dont la violation est sanctionnée pénalement suivant l’article 19 de la loi, consacre sans ambiguïté le cours légal et le pouvoir libératoire de la cryptomonnaie en République Centrafricaine, sans considération des attributions et prérogatives de la BEAC, résultant des accords de coopération monétaire.

Il y a également lieu de relever que la convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies dans la monnaie utilisée en République Centrafricaine, et donc en Franc CFA implicitement, énoncée à l’article 11 de la loi, impose une obligation à l’Institut d’Emission commun, ayant sa source dans une disposition nationale non conforme au cadre normatif communautaire régissant la BEAC.

Je tiens à préciser que l’Union Monétaire en vigueur dans la CEMAC résulte d’accords internationaux et communautaires régulièrement ratifiés, qui ont vocation à primer sur toute loi nationale ou disposition d’ordre interne contraire. »

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Loi régissant les cryptomonnaies en RCA : « Le bitcoin sera considéré à juste titre comme monnaie de référence » [Document]

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la loi régissant les cryptomonnaies en RCA

Loi n°22.004 du 22 avril 2022 régissant la cryptomonnaie en République Centrafricaine

Chapitre 1 ‐ De l’objet et du champ d’application                

Art.1.‐ La présente loi a pour objet de régir toutes les transactions liées aux cryptomonnaies en République Centrafricaine, sans restriction, avec un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

Le bitcoin sera considéré à juste titre comme monnaie de référence.

A ce titre, elle fixe le cadre juridique et les modalités de mise en œuvre et de sécurisation de ces transactions, les infractions, les sanctions et les moyens de preuve en la matière.

Ce qui précède est sans préjudice de l’application de la loi sur l’intégration monétaire.

Art.2.‐ La présente Loi s’applique aux personnes physiques ou morales de droit public ou privé :

  • ·   qui assurent des activités de commerce en ligne liées aux cryptomonnaies ;
  • ·   dont l’activité est d’offrir un accès à des services de cryptomonnaies au public par le

biais des Technologies de l’Information et de Communication ;

  • ·   qui offrent des services par voie de la technologie BLOCKCHAIN qui donne lieu à la

conclusion de smart-contrat pour se procurer en biens ou prestations de services.

Art.3.‐ Sont soumises aux dispositions de la présente Loi, les transactions liées aux cryptomonnaies, de quelque nature qu’elles soient, prenant la forme d’un achat, d’un retrait, d’une vente.

Toutefois, les échanges ou les transactions utilisant les plates-formes de cryptomonnaies restent soumises aux règles non contraires, applicables en matière commerciale et civile et en l’occurrence celles qui sont prévues par les textes en vigueur.

Chapitre 2 ‐ Des définitions Art.4.‐ Au sens de la présente loi, on entend par :

CRYPTOMONNAIE : monnaie numérique émise de pair à pair (actif numérique), sans nécessité de banque centrale, reposant sur une chaîne de bloc (Blockchaine) et utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé ;

BITCOIN : cryptomonnaie de référence ;

BLOCKCHAIN : chaîne de blocs constituée d’enregistrement de données produites en continu, sous forme de blocs liés les uns aux autres dans l’ordre chronologique de leur validation, chacun des blocs et leur séquence étant protégés contre toute modification ;

MINER : opération qui consiste à valider une transaction, réalisée, par exemple, en bitcoins, en chiffrant les données et à l’enregistrer dans la Blockchain. Les opérateurs, particuliers ou entreprises, qui utilisent la puissance de calcul (de processeurs, d’ordinateurs ou de cartes graphiques utilisées pour les jeux vidéo) pour valider une transaction sont appelés « mineurs ». En pratique, les mineurs utilisent un logiciel pour résoudre un problème mathématique, résolution qui se traduit par la validation d’une transaction ;

MINEURS: personnes qui minent les opérations de cryptomonnaies basées sur la technologie Blockchain avec des logiciels, et des infrastructures de minage ;

VOLATILITE : variation observée dans le cours des cryptomonnaies, étant donné qu’il s’agit de monnaie dénationalisée et n’ayant pas de valeur fixe. Elles sont échangées en fonction de l’étalon or, Dollar ou tout autre monnaie ;

Chapitre 3 ‐ Des opérations de cryptomonnaies


Art.5.‐
Le taux de change entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en République Centrafricaine est librement déterminé par le marché.

Art.6.‐ Toutes les transactions électroniques en République Centrafricaine peuvent être exprimées en cryptomonnaie légalement reconnues et encadrées par des textes de régulations.

Art.7.‐ Les contributions fiscales peuvent être payées en cryptomonnaies à travers les plates-formes reconnues et autorisées par le Gouvernement Centrafricain.

Art.8.‐ Les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumises à l’impôt.
Art.9.‐ Pour les besoins de comptabilité, la monnaie légale utilisée en République

Centrafricaine est considérée comme monnaie de référence                  

Art.10.‐ Tout Agent économique est tenu d’accepter les cryptomonnaies comme forme de paiement lorsqu’elles sont proposées pour l’achat ou la vente d’un bien ou d’un service.

Art.11.‐ Sans préjudice des actions du secteur privé, l’Etat fournit des alternatives permettant à l’utilisateur d’effectuer des transactions en cryptomonnaie et de disposer d’une convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies dans la monnaie utilisée en République Centrafricaine.

Art.12.‐ Les limites et le fonctionnement des alternatives de conversion automatique et instantanée et d’émission sont précisées par des textes réglementaires.

Chapitre 4 ‐ De l’organe de contrôle ou de régulation des transactions électroniques et de la cryptomonnaie

Art13.‐ Il est créé une Agence Nationale de Régulation de Transaction Électronique, en abrégée ANTE.

Art.14.‐ L’Agence est chargée de contrôler et gérer tous les guichets automatiques (ATM) publics installés par l’Etat sur le territoire national.

Art.15.‐ Les mineurs de cryptomonnaies sont considérés comme des acteurs indépendants et doivent déclarer leurs gains réalisés en monnaie ayant cours légal en République Centrafricaine.

L’encadrement des activités des mineurs de cryptomonnaie est assuré par voie réglementaire.

Le cours de référence étant le cours de cryptomonnaie à la date du minage.

Art.16.‐ Tout bénéfice réalisé par le tradeur est soumis au Code Général des Impôts.

Art.17.‐ La prestation de services d’échange entre monnaies virtuelles et monnaies légales et la prestation de services de portefeuilles de conservation sont de nouvelles entités assujetties à la présente soi.

Chapitre 5 ‐ De la protection des données et de la sécurisation des infrastructures

Art.18.‐ Une loi sur la Cybersécurité/cybercriminalité et une loi sur la protection des données à caractères personnelles seront adoptées et promulguées ainsi que la création des organes y relatifs pour assurer la protection des données des utilisateurs et la sécurité des infrastructures liées aux transactions.

Chapitre 6 ‐ Des dispositions pénales

Art.19.‐ Outre les dispositions du Code Pénal, et des textes en vigueur tout contrevenant aux dispositions de la présente loi est passible d’une peine, d’emprisonnement de dix ans à vingt ans et/ou d’une amende de 100.000.000 FCFA à 1.000.000.000 FCFA.

Chapitre 7 ‐ Des dispositions diverses, transitoires et finales


Art.20.‐
La Banque Centrale émet le règlement correspondant dans le délai prévu à l’article 25 ci-dessous de la présente loi.

Art.21.‐ Sont exclus de l’obligation exprimée à l’article article 11 ci-dessus de la présente Loi ceux qui, par un fait notoire et évident, n’ont pas accès aux technologies qui permettent les transactions en cryptomonnaie.

Art.22.‐ Toutes les obligations monétaires libellées en FCFA existant avant la date d’entrée en vigueur de cette loi peuvent être payées en cryptomonnaie.

Art.23.‐ Avant l’entrée en vigueur de la présente loi, l’État garantit à travers la Banque Centrale par la création d’un Trust, la convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies en monnaie ayant cours légal des alternatives fournies par l’État visées à l’article 8 ci-dessus.

Art.24.‐ Tous les acteurs intervenant dans les transactions en cryptomonnaie disposent de trente jours pour se conformer à la présente loi à compter de la date de sa promulgation.

Art.25.‐ Les Statuts de l’ANTE sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.

Art.26.‐ La présente loi qui prend effet à compter de la date de sa promulgation, est enregistrée et publiée au Journal Officiel.

Fait à Bangui, le 22 avril 2022

Prof. Faustin Archange TOUADERA

Téléchargez la Loi régissant les cryptomonnaies en RCA : « Le bitcoin sera considéré à juste titre comme monnaie de référence » [Document]

Le Niger, le Kenya et le Cap vert parmi les 60 pays qui ont signé la Déclaration pour l’avenir de l’Internet 

[DIGITAL Business Africa] – La vision de Tim Berners-Lee, père d’internet, est-elle caduque ? De toute façon, c’est le sentiment que donne l’administration Biden et une soixantaine de partenaires, dont le Cap-vert, le Niger, le Sénégal et le Kenya. 

Cela à travers une déclaration commune rendue publique le 28 avril 2022 baptisée « Déclaration pour l’avenir d’internet ». Le but, selon Washington, étant de mettre fin à « l’autoritarisme numérique croissant et en s’assurant qu’il renforce la démocratie, protège la vie privée et promeuve une économie mondiale libre ». Illustration faite des coupures d’internet dans le monde en général et en particulier en RDC, au Togo, au Gabon… lors des élections présidentielles.

Cette déclaration sur l’avenir de l’internet a été présentée le 28 avril 2022 lors d’une manifestation hybride organisée à Washington par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. De nombreux pays ont participé en ligne par vidéoconférence. Parmi eux, le Niger, le Kenya et le Cap vert, seuls pays africains signataires de cette déclaration. Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique et Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur.

Version originelle, facteurs de révision

Internet offre à ses utilisateurs des possibilités de communication. C’est également le creuset des opportunités économiques.  Ce qui a certainement donné naissance à une   sorte d’économie « noire » : la cybercriminalité. Pour le cas du Cameroun, son économie déplore, pour le compte de l’année 2021, un déficit de plus12 milliards de FCFA, du fait de cette gangrène.

Pour en venir à la déclaration, elle est appuyée sur un chapelet de raisons, bien entendu identifiées après près d’une année de consultations.

« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », souligne la déclaration.

Parmi d’autres facteurs qui ont prévalu pour un changement de politique d’internet, l’absence de la confidentialité en ligne, de la préservation de la dignité humaine et surtout de la censure dans l’industrie technologique.

L’UE suivie par les USA

A rappeler que l’Union européenne n’a pas attendu cette déclaration pour aller en croisade contre ces dérives qui enveloppe la toile. L’organisation est déjà engagée résolument sur ce front. A preuve que la Commission européenne a adopté la loi sur les services numériques, le 23 avril 2022.

Un texte législatif qui confie aux grandes entreprises technologiques, comme Facebook, Twitter… la charge de protéger les consommateurs de la zone.   

Les 60 partenaires pensent qu’Internet devrait être un réseau décentralisé de réseaux, où de nombreuses autorités ont leur mot à dire sur la façon dont la connectivité se développe. Dans le même ordre d’idées, les USA souhaitent que le développement de l’Internet soit collaboratif entre les gouvernements, l’industrie technologique et les universitaires.

« Les technologies numériques qui dépendent d’Internet produiront les plus grands dividendes lorsqu’elles fonctionneront comme des systèmes ouverts, gratuits, mondiaux, interopérables, fiables et sécurisés », précise la déclaration.

Elle révèle aussi que certaines entreprises ont fait de la monétisation et de la vente des données des utilisateurs un véritable business.

« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », précise-t-elle.

Naissance d’Internet

Son géniteur reste Tim Berners-Lee, un chercheur britannique au Centre européen de recherche nucléaire des années 70. Il a mis en ligne la première page web. Il s’agit d’un réseau informatique qui relie plusieurs machines. A l’époque c’était à des fins de stratégies militaires.

« En cas d’attaque massive de l’URSS sur des centres informatiques stratégiques, un réseau décentralisé permettait de ne pas perdre l’ensemble des données stratégiques, mais aussi de garder la possibilité de communiquer et d’ordonner la riposte ». Nous sommes en 1989 ; la guerre froide bat son plein. Les USA pensent déjà à une nouvelle arme : les données.

Revenons-en aux origines. 02 septembre 1969. Au sein de l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), deux énormes calculateurs électroniques, ancêtres de nos PC, s’échangent des données par paquets au travers d’un simple câble cuivré, nommé « Arpanet ».

C’est lui qui deviendra plus tard Internet. Tant, en 1972, ce réseau sera couplé avec d’autres sources de données, notamment les universités et les sphères commerciales.

En 1991, Tim Berners-Lee va créer le World Wide Web, destiné maintenant au grand public. Il fut financé en partie par les services de recherches de l’armée américaine (DARPA).

Par Jean Materne Zambo

The 32 signatories, in addition to the EU Member States and the US, as of 28 April 2022 are

 AlbaniaAndorre 
ArgentinaAustralia 
Cabo VerdeCanada 
ColombiaCosta Rica 
Dominican RepublicGeorgia 
Island Israel 
Jamaica Japon 
Kenya Kosovo 
MaldivesMarshall Island 
Micronesia Moldavia 
Montenegro New Zeland 
Niger Macédoine du Nord 
Perou Serbia 
TaiwanTrinite-And-Tobago 
United KingdomUkraine 
Uruguay 

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Déclaration pour le futur de l’Internet : « Soutenir un Internet qui soit ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr » [Document]

[DIGITAL Business Africa] – La déclaration sur l’avenir de l’Internet a été signé et présentée le 28 avril 2022 lors d’une manifestation hybride organisée à Washington par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. De nombreux pays ont participé à cette conférence par vidéoconférence. En Afrique, ils étaient trois : Le Niger, le Kenya et le Cap vert. Ils sont également signataires de cette déclaration.

Dans cette déclaration sur l’avenir de l’Internet, les 60 pays signataires s’engagent à œuvrer et à soutenir un Internet qui soit ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr. Ils s’engagent également à veiller à ce que l’Internet renforce les principes démocratiques, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, offre des possibilités de recherche et de commerce en collaboration, soit développé, régi et déployé de manière inclusive afin que les communautés non desservies et mal desservies, en particulier celles qui se connectent pour la première fois, puissent y naviguer en toute sécurité et en bénéficiant de la confidentialité et de la protection des données personnelles, et soit régi par des processus multipartites.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cette déclaration :

« Nous sommes unis par la conviction que les technologies numériques ont le potentiel de promouvoir la connectivité, la démocratie, la paix, l’état de droit, le développement durable et l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Comme nous utilisons de plus en plus les technologies numériques pour travailler, communiquer, nous connecter, nous engager, apprendre et profiter de nos loisirs, notre dépendance à l’égard d’un internet ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé continuera de croître. Pourtant, nous sommes également conscients des risques inhérents à cette dépendance et des défis auxquels nous sommes confrontés.

Nous appelons à une nouvelle Déclaration pour le futur de l’Internet qui inclue tous les partenaires qui soutiennent activement un futur pour l’Internet qui soit ouvert, libre, global, interopérable, fiable et sécurisé.

Nous affirmons en outre notre engagement à protéger et à respecter les droits de l’homme en ligne et dans l’ensemble de l’écosystème numérique. Les partenaires de la présente déclaration entendent œuvrer en faveur d’un environnement qui renforce nos systèmes démocratiques et encourage la participation active de chaque citoyen aux processus démocratiques, sécurise et protège la vie privée des individus, maintient une connectivité sûre et fiable, résiste aux efforts visant à diviser l’Internet mondial et favorise une économie mondiale libre et compétitive.

Les partenaires de cette déclaration invitent les autres partenaires qui partagent cette vision à se joindre à nous pour travailler ensemble, avec la société civile et les autres parties prenantes, afin d’affirmer les principes directeurs de notre rôle dans l’avenir de l’Internet mondial.

Reconquérir la promesse de l’Internet

L’immense promesse qui a accompagné le développement de l’internet découle de sa conception : il s’agit d’un “réseau de réseaux” ouvert, un système de communication interconnecté unique pour toute l’humanité. Le fonctionnement stable et sûr des systèmes d’identifiants uniques de l’internet a, dès le début, été régi par une approche multipartite afin d’éviter la fragmentation de l’internet, qui reste un élément essentiel de notre vision.

Pour les entreprises, les entrepreneurs et l’écosystème de l’innovation dans son ensemble, l’interconnexion promet un meilleur accès aux clients et une concurrence plus loyale ; pour les artistes et les créateurs, de nouveaux publics ; pour tout le monde, un accès sans entrave à la connaissance.

La création de l’internet s’est accompagnée d’un essor de l’innovation, d’une communication dynamique, d’une augmentation des flux de données transfrontaliers et de la croissance des marchés, ainsi que de l’invention de nouveaux produits et services numériques qui imprègnent désormais tous les aspects de notre vie quotidienne.

Au cours des deux dernières décennies, cependant, nous avons assisté à l’émergence de sérieux défis à cette vision. L’accès à l’internet ouvert est limité par certains gouvernements autoritaires et les plateformes en ligne et les outils numériques sont de plus en plus utilisés pour réprimer la liberté d’expression et nier d’autres droits de l’homme et libertés fondamentales.

Les comportements malveillants parrainés ou tolérés par des États sont en augmentation, notamment la diffusion de la désinformation et les cybercrimes tels que les ransomwares, qui affectent la sécurité et la résilience des infrastructures critiques tout en mettant en danger des biens publics et privés vitaux.

Dans le même temps, des pays ont érigé des pare-feu et pris d’autres mesures techniques, telles que la fermeture d’Internet pour restreindre l’accès au journalisme, à l’information et aux services, d’une manière contraire aux engagements et obligations internationaux en matière de droits de l’homme. Les actions concertées ou indépendantes de certains gouvernements et acteurs privés ont cherché à abuser de l’ouverture de la gouvernance d’Internet et des processus connexes pour promouvoir une vision fermée.

En outre, l’économie de l’Internet, autrefois décentralisée, est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des préoccupations légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne.

Les plateformes en ligne ont permis une augmentation de la diffusion de contenus illégaux ou nuisibles qui peuvent menacer la sécurité des personnes et contribuer à la radicalisation et à la violence. La désinformation et les activités malveillantes étrangères sont utilisées pour semer la division et le conflit entre des individus ou des groupes de la société, sapant ainsi le respect et la protection des droits de l’homme et des institutions démocratiques.

Notre vision

Nous pensons que nous devons relever ces défis en travaillant à une vision commune de l’avenir de l’Internet qui engage les gouvernements et les autorités compétentes à défendre les droits de l’homme et à favoriser une prospérité économique équitable.

Nous entendons veiller à ce que l’utilisation des technologies numériques renforce et non affaiblisse la démocratie et le respect des droits de l’homme, offre des possibilités d’innovation dans l’écosystème numérique, y compris pour les entreprises, grandes et petites, et maintienne les liens entre nos sociétés.

Nous avons l’intention de travailler ensemble pour protéger et fortifier le système multipartite de gouvernance de l’Internet et pour maintenir un niveau élevé de sécurité, de protection de la vie privée, de stabilité et de résilience de l’infrastructure technique de l’Internet.

Nous affirmons notre engagement à promouvoir et à soutenir un Internet qui soit ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr, et à veiller à ce que l’Internet renforce les principes démocratiques, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, offre des possibilités de recherche et de commerce en collaboration, soit développé, régi et déployé de manière inclusive afin que les communautés non desservies et mal desservies, en particulier celles qui se connectent pour la première fois, puissent y naviguer en toute sécurité et en bénéficiant de la confidentialité et de la protection des données personnelles, et soit régi par des processus multipartites.

En bref, un internet qui peut tenir sa promesse de connecter l’humanité et d’aider les sociétés et les démocraties à prospérer.

L’Internet doit fonctionner comme un réseau unique et décentralisé de réseaux, de portée mondiale et régi par une approche multipartite, dans laquelle les gouvernements et les autorités compétentes s’associent aux universitaires, à la société civile, au secteur privé, à la communauté technique et à d’autres acteurs.

Les technologies numériques reposant sur l’internet produiront les meilleurs résultats lorsqu’elles fonctionneront comme un système ouvert, libre, mondial, interopérable, responsable et sécurisé.

Les technologies numériques devraient être produites, utilisées et gérées de manière à permettre un commerce fiable, libre et équitable, à éviter toute discrimination injuste entre les utilisateurs individuels et à leur garantir un choix effectif, à favoriser une concurrence loyale et à encourager l’innovation, à promouvoir et à protéger les droits de l’homme et à favoriser des sociétés où les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi que les droits de propriété intellectuelle, sont respectés :

– Les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi que le bien-être de tous les individus sont protégés et promus ;

– Tous peuvent se connecter à l’internet, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, notamment en améliorant l’accès, l’accessibilité financière et les compétences numériques ;

– Les particuliers et les entreprises peuvent avoir confiance dans la sécurité et la confidentialité des technologies numériques qu’ils utilisent et dans la protection de leur vie privée ;

– Les entreprises de toutes tailles peuvent innover, se concurrencer et prospérer en fonction de leurs mérites dans un écosystème équitable et concurrentiel ;

– Les infrastructures sont conçues pour être sûres, interopérables, fiables et durables ;

– La technologie est utilisée pour promouvoir le pluralisme et la liberté d’expression, la durabilité, la croissance économique inclusive et la lutte contre le changement climatique mondial.

Principes pour promouvoir cette vision

Les partenaires de la présente déclaration entendent défendre une série de principes clés, énoncés ci-dessous, concernant l’Internet et les technologies numériques ; promouvoir ces principes au sein des forums multilatéraux et multipartites existants ; traduire ces principes en politiques et actions concrètes ; et travailler ensemble pour promouvoir cette vision à l’échelle mondiale, tout en respectant l’autonomie réglementaire de chacun dans nos propres juridictions et conformément à nos lois nationales respectives et à nos obligations juridiques internationales.

Ces principes ne sont pas juridiquement contraignants mais doivent plutôt servir de référence aux décideurs publics, ainsi qu’aux citoyens, aux entreprises et aux organisations de la société civile.

Protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales

– S’engager, dans la conduite et l’exécution de nos autorités nationales respectives, à respecter les droits de l’homme, notamment tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que les principes de l’État de droit, du but légitime, du caractère non arbitraire, de la surveillance effective et de la transparence, tant en ligne que hors ligne, et inviter les autres à faire de même.

– Promouvoir la sécurité en ligne et continuer à renforcer notre travail de lutte contre la violence en ligne, notamment la violence sexuelle et sexiste ainsi que l’exploitation sexuelle des enfants, afin de faire de l’internet un lieu sûr et sécurisé pour tous, en particulier pour les femmes, les enfants et les jeunes.

– Promouvoir une utilisation sûre et équitable de l’Internet pour tous, sans discrimination fondée sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques, nationales ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une population autochtone, la propriété, la naissance, le handicap, l’âge, l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.

– Réaffirmer notre engagement à ce que les mesures prises par les gouvernements, les autorités et les services numériques, y compris les plateformes en ligne, pour réduire les contenus et activités illégaux et préjudiciables en ligne soient conformes au droit international des droits de l’homme, y compris le droit international humanitaire.

– Promouvoir nos travaux visant à concrétiser les avantages de la libre circulation des données dans un climat de confiance fondé sur nos valeurs communes en tant que partenaires partageant les mêmes idées, démocratiques, ouverts et tournés vers l’extérieur.

– Promouvoir la coopération en matière de recherche, d’innovation et d’établissement de normes ;

-Encourager le partage d’informations sur les menaces pour la sécurité par le biais des forums internationaux pertinents et réaffirmer notre engagement en faveur d’un comportement responsable des États dans le cyberespace.

Un Internet mondial

• S’abstenir de couper Internet imposé par le gouvernement ou de dégrader l’accès Internet domestique, entièrement ou partiellement.
• S’abstenir de bloquer ou de dégrader l’accès à des contenus, services et applications licites sur Internet, conformément aux principes de neutralité du Net soumis à la loi applicable, y compris le droit international des droits de l’homme.
• Promouvoir notre travail pour réaliser les avantages des flux de données libres avec confiance sur la base de nos valeurs partagées en tant que partenaires partageant les mêmes idées, démocratiques, ouverts et tournés vers l’extérieur.
• Promouvoir la coopération dans la recherche et l’innovation et l’établissement de normes, encourager le partage d’informations concernant les menaces de sécurité par le biais des forums internationaux pertinents et réaffirmer notre engagement envers le cadre du comportement responsable des États dans le cyberespace.

Accès inclusif et abordable à l’Internet

– Promouvoir un accès abordable, inclusif et fiable à l’Internet pour les particuliers et les entreprises là où ils en ont besoin et soutenir les efforts visant à réduire les fractures numériques dans le monde afin de garantir que tous les peuples du monde puissent bénéficier de la transformation numérique.

– Soutenir l’alphabétisation numérique, l’acquisition et le développement de compétences afin que les individus puissent surmonter la fracture numérique, participer à l’Internet en toute sécurité et réaliser le potentiel économique et social de l’économie numérique.

– Favoriser une plus grande exposition à des contenus culturels et multilingues divers, à des informations et à des nouvelles en ligne. L’exposition à des contenus diversifiés en ligne devrait contribuer à un discours public pluraliste, favoriser une plus grande inclusion sociale et numérique au sein de la société, renforcer la résistance à la désinformation et à la mésinformation et accroître la participation aux processus démocratiques.

La confiance dans l’écosystème numérique

– Travailler ensemble pour lutter contre la cybercriminalité, y compris la cybercriminalité assistée, et décourager les cyberactivités malveillantes.

– Veiller à ce que l’accès des gouvernements et des autorités compétentes aux données personnelles soit fondé sur le droit et se fasse dans le respect du droit international des droits de l’homme.

– Protéger la vie privée des personnes, leurs données personnelles, la confidentialité des communications électroniques et l’accès aux appareils électroniques des utilisateurs finaux, conformément à la protection de la sécurité publique et au droit national et international applicable

– Promouvoir la protection des consommateurs, en particulier des consommateurs vulnérables, contre les escroqueries et autres pratiques déloyales en ligne et contre les produits dangereux et peu sûrs vendus en ligne.

– Promouvoir et utiliser des fournisseurs d’infrastructures et de services de réseau dignes de confiance, en s’appuyant sur des évaluations des risques qui incluent des facteurs techniques et non techniques pour la sécurité du réseau.

– S’abstenir d’utiliser l’internet pour porter atteinte à l’infrastructure électorale, aux élections et aux processus politiques, notamment par des campagnes secrètes de manipulation de l’information.

– Soutenir une économie numérique mondiale fondée sur des règles, qui favorise le commerce et les marchés en ligne contestables et équitables, afin que les entreprises et les entrepreneurs puissent se concurrencer sur leurs mérites.

– Coopérer pour maximiser les effets positifs de la technologie dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, tout en réduisant autant que possible l’empreinte écologique de l’internet et des technologies numériques.

Gouvernance multipartite de l’Internet

– Protéger et renforcer le système multipartite de gouvernance de l’internet, y compris le développement, le déploiement et la gestion de ses principaux protocoles techniques et autres normes et protocoles connexes.

– S’abstenir de porter atteinte à l’infrastructure technique essentielle à la disponibilité générale et à l’intégrité de l’Internet.

Nous pensons que les principes pour le futur de l’Internet sont de nature universelle et, à ce titre, nous invitons ceux qui partagent cette vision à affirmer ces principes et à nous rejoindre dans la mise en œuvre de cette vision.

La présente déclaration tient compte des processus existants au sein du système des Nations unies, du G7, du G20, de l’Organisation de coopération et de développement économiques, de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres forums multilatéraux et multipartites pertinents, de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, du Forum sur la gouvernance de l’Internet et de la Freedom Online Coalition, et entend y contribuer.

Nous souhaitons également établir des partenariats avec les nombreuses organisations de la société civile qui jouent un rôle essentiel dans la promotion d’un Internet ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé, et dans la défense des libertés fondamentales et des droits de l’homme en ligne.

Les partenaires de cette déclaration ont l’intention de consulter les parties prenantes et de travailler en étroite collaboration avec elles pour faire avancer cette vision. »

★★★★

Téléchargez la déclaration sur l’avenir de l’Internet en cliquant ici

Les 32 pays signataires, outre les États membres de l’UE et les États-Unis, au 28 avril 2022, sont :

 AlbanieAndorre 
ArgentineAustralie 
Cabo VerdeCanada 
ColombieCosta Rica 
République dominicaineGéorgie 
Islande Israël 
Jamaïque Japon 
Kenya Kosovo 
Maldives Îles Marshall 
Micronésie Moldavie 
Monténégro Nouvelle-Zélande 
Niger Macédoine du Nord 
Pérou Serbie 
TaïwanTrinité-et-Tobago 
le Royaume-UniUkraine 
Uruguay 

L’Université de Yaoundé II abrite le tout premier Orange Digital Center Club du Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, à travers la Fondation Orange, a officiellement procédé à l’inauguration du premier Orange Digital Center Club créé dans une université camerounaise. C’était le 22 avril 2022 à l’Université de Yaoundé II.

L’Université de Yaoundé II abrite le tout premier Orange Digital Center Club du Cameroun

Pour Alain Blaise Batongué, le directeur des Affaires institutionnelles et Réglementaires d’Orange Cameroun qui conduisait la délégation d’Orange, l’Université de Yaoundé II est le premier bénéficiaire, mais d’autres suivront dans d’autres universités publiques. Il indique d’ailleurs que  « le choix s’est porté sur l’université de Yaoundé II pour abriter ce premier Orange Digital Center Club parce que cette institution réunit toutes les conditions pour son déploiement. Nous restons convaincus que de par son implantation et son plan stratégique, l’Université de Yaoundé II a tout pour être l’université de référence du Cameroun de demain ».

Présent à la cérémonie d’inauguration de ce club, le Pr Adolphe Minkoa She, recteur de l’Université de Yaoundé II, salue cette initiative qui va participer à la formation et l’accompagnement des étudiants dans le développement de leurs initiatives et projets personnels. « L’Université de Yaoundé II souhaite assurer une insertion professionnelle aux étudiants. Par ce partenariat avec la Fondation Orange et la présence d’Orange Digital Center Club au sein de l’université, nous pourrons mieux outiller nos étudiants », confie le recteur.

Emmanuel Etia, le directeur d’Orange Digital Center, pour sa part indique qu’« Orange Digital Center est le lieu où Orange Cameroun propose des programmes gratuits pour soutenir les jeunes. Orange a décidé d’être présent dans trente pays à travers le monde dont dix-huit en Afrique et au Moyen Orient. Cette vision est mise en œuvre à travers le centre numérique d’Orange qui est un programme innovant ».

L’Université de Yaoundé II abrite le tout premier Orange Digital Center Club du Cameroun

Orange présente l’ Orange Digital Center Club comme un véritable centre technologique qui sera interconnecté avec les autres Orange Digital Center Club à créer dans six universités publiques (Yaoundé I et II, Dschang, Maroua, Ngaoundéré et Buéa) pour former et accompagner les étudiants tout au long de leur formation académique. L’on y retrouve des postes de travail, de la connexion Internet, les services d’Orange Pulse et l’accompagnement des coachs.

En rappel, avec la plateforme digitale Orange PULSE, les étudiants camerounais disposent déjà d’une fonctionnalité permettant l’accès gratuit et sans consommation de data aux contenus e-learning des universités partenaires et ont accès à une communauté de coachs digitaux qui assurent la sensibilisation à l’usage des outils numériques.

Par Digital Business Africa

Projet CAB : Le Cameroun et la RCA s’engagent à terminer l’interconnexion de leurs réseaux de fibre optique avant le 01er janvier 2023

[DIGITAL Business Africa] – Le niveau de déploiement de la fibre optique dans les pays de la région CEMAC diffère d’un pays à l’autre. Si certains pays comme le Cameroun et le Gabon possèdent des réseaux terrestres en expansion en raison de la présence dans ces pays des stations d’atterrissement de câbles sous-marins à fibre optique le long de leur littoral, d’autres à l’hinterland font face à des difficultés pour mettre en place une infrastructure numérique nationale qui puisse soutenir leur croissance économique et sociale.

C’est le cas de la République centrafricaine (RCA). Les États de la sous-région, sous l’impulsion des Chefs d’Etat, se sont engagés il y a quelques années dans la construction des liaisons numériques manquantes dans les réseaux large bande nationaux et régionaux. Ceci afin que les pays enclavés numériquement soient connectés de façon redondante aux câbles sous-marins de fibre optique et entre eux.

C’est dans ce sens que la République du Cameroun, représentée par la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et la République Centrafricaine, représentée par Justin Gourna Zacko, le ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications de la RCA, ont signé ce jour (04 mai 2022) à Yaoundé dans la salle de conférences du Minpostel un Mémorandum d’entente relatif à l’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays.

D’après la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, signataire de ce MOU, ce mémorandum d’entente est l’engagement des deux pays sur les modalités préalables à l’amélioration de l’interconnexion numérique. Ceci entrant en droite ligne de la volonté exprimée par les chefs d’État et de gouvernement de la CEMAC, lors du sommet tenu à N’Djamena, au Tchad, en 2007, pour la réduction de la facture numérique dans la sous-région, à travers le développement d’un réseau de télécommunications fiable à haut débit. Et aussi pour qu’aucun pays ne soit laisser à l’écart de la digitalisation.

Il s’avère donc important pour les pays de la zone CEMAC de renforcer la coopération sous-régionale en vue d’une mutualisation des efforts de développement des infrastructures numériques. Ce qui passera par la création d’un réseau devant relier tous les pays de la communauté à travers une connexion terrestre ou sous-marine à fibre optique.

Minette Libom Li Likeng indique que le Cameroun, conscient de cet enjeu stratégique et de son potentiel dans le domaine, a pour ambition de se positionner comme un Hub numérique en Afrique centrale.

Sur le plan technique, le mémorandum fixe le cadre général de la coopération entre la République du Cameroun et la République centrafricaine en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques.

Et dans cette optique, apprend-on, la coopération portera entre autres sur : l’interconnexion physique et logique des réseaux de communications électroniques de la République Centrafricaine et de la République du Cameroun, notamment les aspects techniques, économiques et juridiques ; la coordination des capacités pour l’acheminement du trafic entre les réseaux des Parties ; l’offre mutuelle des voies de restauration pour la sécurisation des communications des réseaux des parties et la baisse des coûts et des tarifs des services de communications électroniques.

Le point des travaux d’interconnexion Cameroun – RCA et les dates de livraison

S’agissant du niveau d’avancement des travaux d’interconnexion en fibre optique entre le Cameroun et la RCA, Minette Libom Li Likeng indique que, côté Cameroun, la pose de la fibre optique par section est entièrement réalisée entre Bertoua – Batouri – Kenzou ; les équipements de transmission sont déjà commandés et seront livrés et installés au courant du mois de mai 2022 ; l’installation des équipements d’énergie et de climatisation dans les sites existants de CAMTEL est achevée entre BERTOUA et BATOURI et est en cours de finalisation pour ce qui est de Kenzou.

Selon Justin Gourna Zacko, ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications de la RCA et très fin connaisseur de ce projet CAB qu’il a piloté dans son pays pendant de nombreuses années, ce MoU constitue la première étape d’un long processus de collaboration impulsée par la volonté des deux peuples pour répondre aux exigences communautaires. Et la RCA entend bien profiter de sa proximité avec le Cameroun. Tout comme le ministre centrafricain ne manque pas de rappeler et d’inviter au respect des dates prévues pour l’interconnexion :

« La République centrafricaine, pays enclavé au cœur du continent, profitera de sa situation géographique pour en faire une opportunité d’investissements dans le domaine des communications électroniques et d’être un hub naturel pour la sous-région et du Continent Africain. Grâce aux efforts considérables réalisés dans ce domaine, le Cameroun reste le leader et le meilleur exemple pour le développement du secteur des communications électroniques pour la sous-région. Bientôt, des conventions spécifiques seront signées entre le Gouvernement du Cameroun à travers CAMTEL et le Gouvernement de la RCA à travers la Société gestionnaire de l’infrastructure. J’ose espérer qu’avant la date de clôture de nos deux projets CAB prévue respectivement le 30 juin 2022 pour le Cameroun et le 31 décembre 2022 pour la RCA, nous aurons tiré profit de cette noble coopération », a déclaré Justin Gourna Zacko.

En rappel, le Cameroun a déjà signé des MoU dans le sens de l’interconnexion des réseaux à fibre optique avec le Congo, le Gabon et le Tchad.

Tout cela dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB) financé par des partenaires au développement.

Par Digital Business Africa

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Les éditeurs camerounais appelés à créer des sites web pour la visibilité et l’accessibilité de leurs ouvrages

[DIGITAL Business Africa] – La préoccupation de la jeune Azelle Kamga à l’adresse du DG des éditions Ifrikiya, Jean Claude Awono, interpelle tous les éditeurs, ce 28 avril 2022. « Est-il possible de trouver Les fables de Secorra  en ligne pour que plus de jeunes puissent s’en approprier ?», s’est enquise la doctorante en Hydrosédimentologie à l’École nationale  supérieure polytechniques de Maroua.

C’était  à la faveur de la cérémonie de dédicace du livre «  Les fables  de Secorra » signé Thérèse Ndzie Obam Bikoue, paru aux Éditions Ifrikiya. La réponse de son DG, Jean Claude  Awono, a semblé honnête et rassurante.

« Les Éditions Ifrikiya, en matière de digitalisation, ont encore un grand chemin à faire. Nous n’avons pas beaucoup investi dans ce chantier-là. Mais, nous avons un partenaire, Youscribe, à qui nous confions la plupart de nos textes que nous souhaitons mettre en ligne. Maintenant, il nous faut un site web qui réponde à ce genre de besoins pour conquérir de grands marchés. Et pourquoi pas atteindre plus tard la dimension d’Amazon ?», a-t-il envisagé.

Le souhait d’Azelle Kamga est de raviver la flamme de la lecture chez les jeunes camerounais. La jeune doctorante pense donc que les éditeurs doivent se tourner vers le numérique pour toucher la Jeunesse encline aux terminaux mobiles et fixes.

 « Il faudrait s’adapter à l’évolution. Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du digital et nous nous rendons compte qu’il y a plusieurs personnes qui passent la majeure partie de leur temps devant un smartphone quand ce n’est pas un ordinateur. Je pense qu’il serait avantageux  pour un éditeur de créer une plateforme  numérique où les livres parus chez lui  pourront  être lus et vus », indique Azelle Kamga.

La mise à disposition des ouvrages sur des plateformes numériques, au-delà de rendre visible un livre, d’après Azelle Kamga, favorise aussi l’interactivité entre les lecteurs et l’éditeur.

 « Lorsqu’on va dans des centres de lecture, on se rend compte que peu de jeunes étudiants et élèves s’y rendent. Cependant, en ligne, c’est plus facile pour beaucoup de jeunes de lire un ouvrage. En ligne également, on peut voir le nombre de personnes qui ont lu un livre. Puisque c’est marqué. Mieux, l’auteur et ses lecteurs peuvent interagir en commentaires, sans  qu’ils n’aient  besoin de se rencontrer  dans un espace physique », a-t-elle dit.

Le livre  de Thérèse Ndzie Obam Bikoue,  aborde plusieurs  thématiques , dont  la protection de l’environnement, l’égoïsme des Hommes, l’Amour entre autres thèmes. 20 fables meublent ce recueil.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun :   Minette Libom Li Likeng séduite par « Virac », l’application d’e-learning en gestation d’une élève de 17 ans (Vidéo)

[DIGITAL Business Africa] –   C’est le point d’orgue de la cérémonie de lancement de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, au Minpostel, ce vendredi 29 avril 2022. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng de marbre face à deux élèves de première C du lycée bilingue d’Etoug-Ebe.

De quoi arracher, au passage, sourire et admiration à Armand Claude Abanda, le représentant résident de l’IAI-Cameroun, Horore Bebga Bell, la présidente d’African Women In Tech Startups, etc. Ces personnalités précèdent Minette Libom Li Likeng pour honorer le dernier point de l’ordre du jour de la de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC au Minpostel: la visite de l’exposition  des innovations des jeunes filles  Tech.

En fait, Bertine Yung forme un tandem avec Dasse Channel, 17ans et promotrice de Virtual Academy « Virac ». Une fois opérationnelle, « Virac » mettrait en relation enseignants et élèves pour créer une forte de classe virtuelle.

« Les administrateurs de « Virac » seront les chefs d’établissements. Par exemple, je suis élève au lycée bilingue d’Etoug- Ebe. Mon proviseur enregistre l’établissement dans l’application.  Directement, je ferai partie de la plateforme de mon lycée. La plateforme a des options telles que planning, profil, exercices. Parlant de proviseurs, ce sont eux qui enregistreront les professeurs avec leurs contacts pour que les élèves ne se fassent pas passer pour eux », explique Dasse Channel, promotrice de « Virac ».

Pour monétiser l’application,  les deux élèves comptent  organiser  régulièrement des conférences auxquelles  prendront  part les élèves. Ces derniers ne débourseront aucun sou contrairement aux enseignants qui seront administrateurs. Le projet a été encadré par leur professeur d’Informatique en la personne de Nicaise Tikum.

Hackaton Girls in ICT 2022, vivier de l’innovation féminine

Dasse Channel et de Bertine Yung participent au Hackathon Girls in ICT 2022. C’est une initiative qui vise à promouvoir  l’esprit de de l’innovation chez la jeune fille. Cette activité phare de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC est organisée par l’association African Wits et placée sous le haut patronage des départements ministériels en charge des Postes et Télécommunications et de l’Enseignement supérieur. L’événement s’est tenu du 28 au 30 avril 2022.

African Wits est une entité de la société civile au Cameroun qui promeut l’information, la communication et les Technologies des femmes et des jeunes filles. Elle les encourage par là même à embrasser l’entrepreneuriat technologique.

Une mission que madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng,  vient de leur réitérée  quelques instants plus tôt, en présence de madame  le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa.

« Le très faible nombre de femmes dans les métiers du numérique, présente deux enjeux majeurs : un enjeu économique, sans elles, on se passe de la moitié des talents disponibles. Et un enjeu sociétal, une société numérique, qui impacte de plus en plus notre quotidien, ne doit pas être pensée, développée et gouvernée seulement  par des hommes. Cela introduit des biais de genre, qui sont dommageables à l’équilibre de la société », a-t-elle rappelé.

Et de préciser : 

« Il s’agit donc de valoriser les intérêts et forces des membres de cette frange de population, et de les encourager à faire carrière dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, afin de leur permettre d’être de puissants agents du changement dans un secteur où les hommes dominent ».

Selon l’UIT, 48% de femmes utilisent internet dans le monde contre 55% pour les hommes soit un gap 12.5%.

Par Jean Materne Zambo

Revivez en live la cérémonie de lancement officiel de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC au Minpostel.

Live réalisé par ICT Media STRATEGIES

Cameroun : Yango se lance dans le service de livraison à Douala 

[DIGITAL Business Africa] – Yango Delivery est un nouveau service de livraison porte à porte qui est maintenant disponible à Douala. Le service assure la livraison de colis le même jour dans toute la ville.

Les utilisateurs peuvent commander un coursier via l’application Yango en quelques clics seulement; Il s’agit de la même application qui permet de commander une course. Votre course arrive dans 15 minutes pour récupérer votre colis. La plupart des commandes sont livrées dans un délai moyen d’une heure et le paiement peut être effectué en espèces par l’expéditeur auprès du livreur.

La livraison Yango est disponible pour les colis pesant jusqu’à 20 kg et les prix commencent à 120 Franc Cfa.  Pour utiliser le service, l’utilisateur doit choisir l’un des tarifs «Voiture» ou «Moto» dans la nouvelle section «Livraison». Ensuite, l’expéditeur doit indiquer le numéro de téléphone du destinataire; c’est livraison pratique de porte-à-porte est incluse dans le prix et permet de gagner en  temps.

L’expéditeur et le destinataire peuvent suivre le colis sur leur téléphone en temps réel. Ils savent exactement où se trouve le coursier et son heure d’arrivée prévue. Cette transparence rend les livraisons fiables.

Les livraisons sont effectuées par des partenaires de longue date et afin d’accroître la fiabilité des coursiers, Yango vérifie leur identité de manière scrupuleuse avant de leur donner accès aux commandes. En outre, ils suivent une formation spéciale pour comprendre comment fournir le service et ce qu’il faut faire en cas de situations delicates. Après la formation, les coursiers passent un test, et en cas de réussite, ils ont accès aux commandes. De plus, l’équipe d’assistance est disponible à tout moment pour résoudre les problèmes et assurer le bon déroulement des livraisons.

Nombreuses sont les entreprises qui utilisent Yango Delivery pour améliorer l’expérience client, en permettant à leurs clients de recevoir leurs commandes dans les 30 à 60 minutes. Parmi les principaux clients figurent les petites et moyennes entreprises, mais aussi des restaurants, des épiceries, ainsi que des entreprises de commerce électronique. Les utilisateurs de Yango Delivery peuvent également confier leurs tâches quotidiennes aux coursiers, comme la remise de documents ou le retrait d’une commande dans un magasin.

Le Cameroun est le deuxième pays d’Afrique où Yango Delivery opère, après la Côte d’Ivoire. Yango est un service de covoiturage qui exerce des activités de mobilité et de livraison dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Ghana, au Sénégal et en Zambie.

L’application Yango est disponible pour IOS et Android en anglais, français et autres langues gratuitement.

Source : Yango

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Elon Musk rachète finalement Twitter à 44 milliards de dollars et le co-fondateur Jack Dorsey s’en réjouit et se dit confiant

[DIGITAL Business Africa] – Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a réussi son pari de racheter le réseau social de microblogging Twitter. L’ accord définitif avec le conseil d’administration de Twitter fixe le prix de l’action à 54,20 dollars, soit environ 44 milliards de dollars globalement déboursé pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse.

“La liberté d’expression est le socle d’une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l’humanité sont débattus”, a déclaré Elon Musk, cité dans le communiqué de Twitter publié ce 25 avril 2022.

L’on se rappelle qu’un bras de fer avait été entamé au lendemain de l’annonce de l’homme le plus riche du monde d’acquérir Twitter.

Si certains membres du CA n’étaient pas d’accord, Jack Dorsey, le co-fondateur de Twitter, y voir une merveilleuse occasion et pense que Elon Musk est la seule personne à laquelle il fait confiance pour le développement et la réussite de Twitter .

Sur son compte Twitter, @jack a posté un thread (un ensemble de tweets).

« L’idée et le service sont tout ce qui compte pour moi. Je ferai tout ce qu’il faut pour protéger les deux. Twitter en tant qu’entreprise a toujours été mon seul problème et mon plus grand regret. La reprendre à Wall Street est la bonne première étape. En principe, je pense que personne ne devrait posséder ou diriger Twitter. Il faut que ce soit un bien public, pas une entreprise. Cependant, pour résoudre le problème d’en faire une entreprise, Elon Musk est la seule personne à laquelle je fais confiance. », a-t-il déclaré.

« L’objectif d’Elon Musk, qui est de créer une plateforme “d’une confiance maximale et largement inclusive”, est le bon. C’est également l’objectif de Parag Agrawal, PDG de Twitter et c’est pourquoi je l’ai choisi. Merci à vous deux d’avoir sorti l’entreprise d’une situation impossible. C’est la bonne voie… J’y crois de tout mon cœur », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il croyait dur comme fer à la « mission » du milliardaire, qui consiste à « étendre la lumière de la conscience »

Elon Musk avait indiqué dès le départ, dans une lettre adressée au conseil d’administration le 14 avril,  que Twitter « ne prospérera pas ni ne remplira sa mission sociétale [de liberté d’expression] dans sa forme actuelle ». Il avait ajouté « Twitter a un énorme potentiel. Je vais le réaliser. » Place à l’action !

Par Digital Business Africa

Congo : L’ARPCE forme les journalistes pour une meilleure compréhension de l’écosystème des postes et des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – Trente professionnels des médias issus des différents organes de presse de Brazzaville ont été édifiés sur l’écosystème des Postes et des Communications Électroniques en République du Congo. C’était lors d’une session de sensibilisation qui s’est tenue du 11 au 12 Avril 2022 au siège de l’ARPCE.

Lancé officiellement par Louis Marc Sakala, le Directeur Général de l’ARPCE, en présence du vice-président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, cette session de sensibilisation avait pour objectifs d’aider les professionnels des médias à mieux saisir les enjeux liés au traitement de l’information issue des secteurs des Postes et des communications Électroniques.

Deux jours durant, plusieurs thématiques ont été abordé entre autres : L’histoires des Postes et Télécommunications au Congo, “Rôle, missions et réalisations de l’Autorité de régulation des Postes et des Communications Electroniques”, “la politique nationale de développement de l’économie numérique” ou encore le rappel sur l’éthique et la déontologie du journalisme.

Dans son mot de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture, Louis Marc Sakala a reconnu que  “le Congo est résolument tourné vers une économie numérique à plusieurs fronts dont l’ARPCE constitue l’un des piliers absolus dans sa mise en œuvre”.  “Si le développement du numérique constitue un axe majeur de la stratégie de diversification de l’économie congolaise, il n’en demeure pas moins qu’une vulgarisation et une promotion affinée de cet écosystème améliore les habitudes, les usages et facilite le développement de solutions numériques” a-t-il renchérit.

Au cours de la cérémonie de clôture, les participants qui ont reçu des certificats de participation ont loué cette initiative de l’ARPCE qui vise à mettre en place un pool de journalistes spécialisés sur les questions qui touchent les secteurs des Postes et des Communications Électroniques au Congo.

Notons que ce séminaire de formation est le premier module d’une série de programmes de renforcement de capacité, mis en place par l’ARPCE.

Par Digital Business Africa

L’ART du Cameroun et l’ ANATEL du Brésil s’engagent à partager leurs expériences dans la régulation des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun et l’Agência Nacional de Telecomunicações (ANATEL) du Brésil sont désormais liées par un Memorandum of Understanding (MoU). Leur dirigeant respectif, le Pr Philémon Zoo Zame et Carlos Baigorri ont signé ce MOU le 18 avril 2022 à Brasilia au Brésil. Carlos Baigorri signe ainsi cet accord juste quatre jours après son installation comme président de l’ANATEL.

Ce mémorandum d’entente est relatif au partage d’expériences de régulation des communications électroniques et rentre dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. Une coopération vivement souhaitée par le président Paul BIYA, qui, lors de sa visite d’Etat au Brésil en août 2010 à l’invitation de son homologue, l’ancien président Luiz Inácio LULA DA SILVA, avait préconisé un renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Le protocole d’accord signé par les deux organes de régulation est l’aboutissement de près de deux années de préparation technique et des négociations entre l’ART et de l’ANATEL sous la supervision des deux gouvernements respectifs. 

D’après l’ART, ce MOU permettra un meilleur partage d’expérience, hautement bénéfique à la partie camerounaise au vu de l’évolution technologique du Brésil.

Déjà, juste après la signature du MOU, les experts de l’ART et de l’ANATEL se sont retrouvés dans le cadre d’une réunion technique pour aborder les thématiques comme le cadre juridique et institutionnel des deux organes de régulation brésilien et camerounais; l’environnement des affaires et la réglementation de la concurrence au Brésil ; la régulation de la fibre optique et des câbles sous-marins au Cameroun ; les défis communs et partages d’expériences dans la régulation ( 5G, OTT, intelligence artificielle, services financiers mobiles).

A titre de rappel, depuis 2018, le Cameroun est relié au Brésil par un câble sous-marin à fibre optique : le South Atlantic Inter Link (SAIL). Une initiative pilotée par Camtel qui relie la ville de Kribi à la ville brésilienne de Fortaleza, le deuxième plus grand hub de câbles sous-marin au monde. 

Au Brésil, le DG de l’ART le Pr Philémon ZOO ZAME était accompagné de cadres et hauts responsables de l’ART. Parmi eux, le Chef de la Brigade des Contrôles (BC), le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection des Consommateurs (DAJPC) et de la Cheffe de la Cellule de la Coopération (CC/DCC). La délégation camerounaise était menée par l’Ambassadeur du Cameroun en République Fédérative du Brésil, S.E Martin AGBOR MBENG.

Par Digital Business Africa

Une étude indique que ceux qui investissent dans les cryptomonnaies sont des psychopathes, des narcissiques et des machiavéliques

[DIGITAL Business Africa] – Les marchés des crypto-monnaies comme le bitcoin connaissent une croissance fulgurante dans le monde. Peu de recherches ont examiné les raisons pour lesquelles les gens veulent acheter ces crypto-monnaies qui sont en effet des investissements risqués.

Dans le cadre d’une étude australienne publiée en décembre 2021 dans le journal Personality and Individual Differences, des chercheurs de l’Université du Queensland (Australie) s’y intéressent. Ils ont interrogé 566 investisseurs en cryptomonnaies.

L’enquête visait à découvrir “quel genre de personnes sont prêtes à prendre le risque” d’investir dans des actifs numériques comme le Bitcoin ou l’Ether. Le rapport précise que seulement 25% des sondés sont des détenteurs de cryptomonnaies. Les 75% restants se disent simplement intéressés par un investissement dans le secteur des crypto-actifs.

Les trois raisons qui poussent les gens à acheter les cryptomonnaies

Les chercheurs ont en effet examiné l’effet des traits de la tétrade noire (machiavélisme, narcissisme subclinique, psychopathie subclinique et sadisme subclinique) sur l’attitude et l’intention d’achat de crypto-monnaies d’une personne.

D’après l’étude, les individus sondés présentent des risques accrus d’égoïsme extrême et de manque d’empathie envers autrui.

L’étude indique que les médiateurs suivants ont été examinés en tant que raisons pour lesquelles les gens achètent des cryptomonnaies : (1) les croyances conspirationnistes (par exemple, la méfiance à l’égard du gouvernement), (2) la positivité et (3) la peur de manquer quelque chose (Fear Of Missing Out, FoMO).

Les auteurs précisent qu’ils ne suggèrent pas que tous les acheteurs de crypto-monnaies présentent les caractéristiques de la tétrade noire. Donc, tous les investisseurs en cryptomonnaies ne présentent pas ces caractéristiques.

Sur la base d’une enquête pré-enregistrée portant sur la question principale de la recherche plutôt que sur les hypothèses (N = 566), il a été constaté que le narcissisme était positivement associé à l’attitude à l’égard des crypto-monnaies, qui était médiée par la positivité.

« Le machiavélisme est associé à l’intention d’achat, qui est généré par les croyances conspirationnistes. Les machiavéliques sont plus méfiants à l’égard du gouvernement, ce qui est associé à un plus grand désir d’acheter des cryptomonnaies.

La psychopathie a affecté les jugements sur les crypto-monnaies par le biais du FoMO et d’un effet négatif sur la positivité. Enfin, le sadisme est associé au FoMO et à un manque de positivité qui affecte les jugements sur les cryptomonnaies », indique l’étude. 

Attention, ces traits ne sont pas forcément connotés négativement dans le cadre d’une analyse psychologique, rapporte PhonAndroid. Par exemple, le narcissisme est décrit comme une attitude qui pousse à se concentrer sur les aspects positifs de la vie. C’est pourquoi les investisseurs se passionnent pour des sujets comme la technologie ou la cryptomonnaie.

La psychopathie est ici liée à l’envie de prendre des risques pour s’enrichir. Les psychopathes sont en effet plus susceptibles d’avoir des comportements impulsifs s’ils craignent de passer à côté d’une opportunité. Il s’agit du fameux phénomène de FOMO (Fear of Missing Out). Ce phénomène psychologique décrit l’angoisse qui pousse un individu à agir afin de ne pas passer à côté de quelque chose.

Enfin, les chercheurs décrivent le machiavélisme des investisseurs comme le résultat d’une “méfiance à l’égard du gouvernement”. D’après les chercheurs en charge de l’enquête, de nombreux investisseurs estiment que les autorités sont corrompues et que les cryptomonnaies permettent de contourner des institutions vérolées.

Par Digital Business Africa et PhonAdroid

Cameroun : Avec la sécurisation et la digitalisation des titres d’accès au port, le PAD attend en 2022 plus de 02 milliards de F.Cfa de la vente des badges d’accès

[DIGITAL Business Africa] – Le Port autonome de Douala (PAD) a accueilli du 14 au 15 avril 2022 des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco) venus à Douala s’impregner des évolutions et réformes du PAD. Aux hommes des médias, le PAD a exposé au cours de cette visite d’entreprise les nombreuses retombées des réformes engagées par la direction générale du PAD depuis la nomination de Cyrus Ngo’o à sa tête le 24 août 2016. Et parmi les acquis à l’actif du DG, la sécurisation du PAD qui passe par une transformation technologique et digitale.

S’entretenant avec les journalistes le 15 avril à la salle de conférence (ou auditorium) de la Douala Port Security, le Lieutenant-colonel Bertrand Mekinda, Chef division adjoint de la police et de la sécurité au PAD et par ailleurs directeur délégué adjoint de Douala Port Security (DPS), a présenté les retombées de la sécurisation du port de douala via les outils technologiques et numériques de pointe.

Déjà, l’on apprend qu’au port de Douala, il y a désormais plus de 400 caméras HD installées à tous les 300m, soit environ 80 poteaux équipés de caméras de pointe. 25 Km de barrière ont été construites pour mieux sécuriser le domaine portuaire. Il a également été procédé à la construction de la Task Force Building, un bâtiment de la Douala Port Security qui comporte une salle de contrôle futuriste pour les caméras installées, une salle de data center, une salle de conférence (qui a acceuilli les journalistes) et de nombreux bureaux administratifs. Sans oublier le recrutement et la formation de 400 agents devant veiller et assurer la sécurité au PAD.

Un badge d’accès sécurisé

Autres acquis du port, la construction de six guérites et de 50 check points, l’installation d’un scanner à rayon X pour scanner les véhicules et leur plaque d’immatriculation, la création de sept stations de pesage ou encore l’installation du système VTMIS afin d’identifier et de détecter à 22km à la ronde tous les bateaux qui accostent le port. Ce qui permet ainsi d’empêcher l’entrée des bateaux qui déchargent sans payer de taxes au port.

Il est donc aujourd’hui difficile de passer inaperçu au port. Pour ce qui concerne les personnes physiques, les usagers et acteurs de la place portuaire, pour accéder au port, il faut payer un badge d’accès qui coûte 1 500 francs Cfa la journée. Le PAD conseille d’ailleurs aux entreprises et acteurs de la place portuaire de payer un badge d’accès annuel.

Ce badge dispose d’un QR Code pour différents types d’accès, apprend-on. Il aide le PAD dans le cadre de la sécurisation de ses recettes et de la sécurité des usagers. « Quand vous êtes dans une section du port et que vous avez badgé, l’on saura que X est entré dans telle section à telle heure. S’il y a un incident dans cette section, tout de suite, il sera transmis aux marins pompiers les statistiques en leur disant que dans cette zone il y a 500 personnes. On pourrait pousser la précision plus loin en disant qu’il y a des journalistes qui se trouvent à l’auditorium de DPS. Et l’on pourrait muscler les interventions à ce niveau », explique le directeur délégué adjoint de la DPS.

Plus encore et c’est le plus important, la construction de ces 25 Km de barrière et l’instauration de ce système de badge d’accès journalier avec QR Code ont permis au PAD de renflouer ses caisses et d’assurer une traçabilité. Avant, les titres d’accès étaient juste des bouts de papier. Ce qui donnait la possibilité d’avoir des circuits parallèles de fabrication et de vente des faux titres d’accès.

Aujourd’hui, c’est impossible, indique, confiant, le PAD. « Lorsque vous achetez votre ticket d’accès, toutes vos données sont stockées dans le serveur. Et après une période, il y a une comparaison entre les entrées et les recettes. Le DG peut donc par exemple savoir en temps réel qu’à 12h nous avons déjà à 02 millions de francs Cfa de titres d’accès journalier », explique le capitaine de frégate Bertrand Mekinda.

Un résumé en vidéo des nouvelles mesures de sécurité au port

Augmentation des recettes

Concernant la réalité du renflouement des caisses du PAD, Bertrand Mekinda explique : « Avant, les recettes issues de la vente des tickets étaient de l’ordre de 230 millions de francs Cfa en une année. Aujourd’hui, en une année d’activité, nous avons très largement dépassé le milliard de francs Cfa de recettes. Et nous n’avons pas encore intégré les zones de Dangoté et  de Transimex (zone 2 de Bessengue), car c’est récemment que les barrières ont été installées dans ces endroits-là. Cela veut dire que pour cette fin d’année 2022, quand les guérites A1 et A3 seront opérationnelles, on pourrait atteindre le cap de 02 milliards de francs Cfa de recettes générées par les titres d’accès. »

Avec ce volume de recettes qui a quasiment quadruplé, les recettes des titres d’accès au Port qui jadis étaient classées dans la rubrique divers du budget du PAD auront sans doute aujourd’hui une section à part entière.

S’exprimant lors d’un discours en 2021, Cyrus Ngo’o, le DG du PAD, indiquait qu’aujourd’hui le combinat portuaire de Douala-Bonabéri est physiquement transformé et surveillé grâce au vaste projet de sécurisation périmétrique de l’espace portuaire souhaité et inspiré avec force par le président de la République SE Paul Biya, le 6 octobre 2011. Le président citait alors : « L’installation d’un système de surveillance du port et de la côte permettant une surveillance et une gestion efficace du trafic maritime et d’un système de contrôle biométrique et périmétrique des entrées de l’enceinte portuaire de Douala ».​

Pour Cyrus Ngo’o, « c’est grâce à cette vision prométhéenne que le Port Autonome de Douala est aujourd’hui classé par les institutions spécialisées, non seulement parmi les ports les plus sécurisés de la côte ouest africaine, mais également, parmi les premières entreprises camerounaises « à fort potentiel ». Il est plus que jamais un véritable catalyseur de l’amélioration du climat des affaires et de la croissance économique de notre pays ».

En rappel, selon le PAD, ce projet de sécurisation du port de Douala a été réalisé par l’entreprise PORTSEC SA pour un montant global de 32 milliards de francs CFA divisé en deux phases. Une première phase de 25 369 000 000 francs CFA et une seconde phase, celle de l’avenant, de 6 649 000 000 de F.Cfa.

La visite d’entreprise organisée au PAD par Press Eco a permis aux journalistes de la presse économique de comprendre et de savoir beaucoup de choses sur l’activité portuaire et sur les nombreuses autres actions, réalisations et réformes du PAD.

« C’est toujours mieux d’aller toucher du doigt la réalité des choses dans les domaines que vous traitez. Cela permet de mieux traiter l’information de ce secteur. En ce qui concerne le PAD, il y a une nouvelle dynamique de communication en place. D’ailleurs, la direction générale a fait de la division de le communication et des relations publiques une direction stratégique alignée à la direction générale. Nous sommes donc ouverts pour donner des informations aux journalistes qui sont et seront toujours les bienvenus au PAD. Nous sommes au 7e étage et sommes ouverts et disponibles à apporter des réponses à toutes les questions relatives au PAD », a promis Raoul Simplice Minlo, le Chef de la division de la Communication et des Relations publiques du PAD .

Par Digital Business Africa

Cameroun : Avec la sécurisation et la digitalisation des titres d’accès au port, le PAD attend en 2022 plus de 02 milliards de F.Cfa de la vente des badges d’accès

[DIGITAL Business Africa] – Le Port autonome de Douala (PAD) a accueilli du 14 au 15 avril 2022 des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco) venus à Douala s’impregner des évolutions et réformes du PAD. Aux hommes des médias, le PAD a exposé au cours de cette visite d’entreprise les nombreuses retombées des réformes engagées par la direction générale du PAD depuis la nomination de Cyrus Ngo’o à sa tête le 24 août 2016. Et parmi les acquis à l’actif du DG, la sécurisation du PAD qui passe par une transformation technologique et digitale.

S’entretenant avec les journalistes le 15 avril à la salle de conférence (ou auditorium) de la Douala Port Security, le Lieutenant-colonel Bertrand Mekinda, Chef division adjoint de la police et de la sécurité au PAD et par ailleurs directeur délégué adjoint de Douala Port Security (DPS), a présenté les retombées de la sécurisation du port de douala via les outils technologiques et numériques de pointe.

Déjà, l’on apprend qu’au port de Douala, il y a désormais plus de 400 caméras HD installées à tous les 300m, soit environ 80 poteaux équipés de caméras de pointe. 25 Km de barrière ont été construites pour mieux sécuriser le domaine portuaire. Il a également été procédé à la construction de la Task Force Building, un bâtiment de la Douala Port Security qui comporte une salle de contrôle futuriste pour les caméras installées, une salle de data center, une salle de conférence (qui a acceuilli les journalistes) et de nombreux bureaux administratifs. Sans oublier le recrutement et la formation de 400 agents devant veiller et assurer la sécurité au PAD.

Un badge d’accès sécurisé

Autres acquis du port, la construction de six guérites et de 50 check points, l’installation d’un scanner à rayon X pour scanner les véhicules et leur plaque d’immatriculation, la création de sept stations de pesage ou encore l’installation du système VTMIS afin d’identifier et de détecter à 22km à la ronde tous les bateaux qui accostent le port. Ce qui permet ainsi d’empêcher l’entrée des bateaux qui déchargent sans payer de taxes au port.

Il est donc aujourd’hui difficile de passer inaperçu au port. Pour ce qui concerne les personnes physiques, les usagers et acteurs de la place portuaire, pour accéder au port, il faut payer un badge d’accès qui coûte 1 500 francs Cfa la journée. Le PAD conseille d’ailleurs aux entreprises et acteurs de la place portuaire de payer un badge d’accès annuel.

Ce badge dispose d’un QR Code pour différents types d’accès, apprend-on. Il aide le PAD dans le cadre de la sécurisation de ses recettes et de la sécurité des usagers. « Quand vous êtes dans une section du port et que vous avez badgé, l’on saura que X est entré dans telle section à telle heure. S’il y a un incident dans cette section, tout de suite, il sera transmis aux marins pompiers les statistiques en leur disant que dans cette zone il y a 500 personnes. On pourrait pousser la précision plus loin en disant qu’il y a des journalistes qui se trouvent à l’auditorium de DPS. Et l’on pourrait muscler les interventions à ce niveau », explique le directeur délégué adjoint de la DPS.

Plus encore et c’est le plus important, la construction de ces 25 Km de barrière et l’instauration de ce système de badge d’accès journalier avec QR Code ont permis au PAD de renflouer ses caisses et d’assurer une traçabilité. Avant, les titres d’accès étaient juste des bouts de papier. Ce qui donnait la possibilité d’avoir des circuits parallèles de fabrication et de vente des faux titres d’accès.

Aujourd’hui, c’est impossible, indique, confiant, le PAD. « Lorsque vous achetez votre ticket d’accès, toutes vos données sont stockées dans le serveur. Et après une période, il y a une comparaison entre les entrées et les recettes. Le DG peut donc par exemple savoir en temps réel qu’à 12h nous avons déjà à 02 millions de francs Cfa de titres d’accès journalier », explique le capitaine de frégate Bertrand Mekinda.

Un résumé en vidéo des nouvelles mesures de sécurité au port

Augmentation des recettes

Concernant la réalité du renflouement des caisses du PAD, Bertrand Mekinda explique : « Avant, les recettes issues de la vente des tickets étaient de l’ordre de 230 millions de francs Cfa en une année. Aujourd’hui, en une année d’activité, nous avons très largement dépassé le milliard de francs Cfa de recettes. Et nous n’avons pas encore intégré les zones de Dangoté et  de Transimex (zone 2 de Bessengue), car c’est récemment que les barrières ont été installées dans ces endroits-là. Cela veut dire que pour cette fin d’année 2022, quand les guérites A1 et A3 seront opérationnelles, on pourrait atteindre le cap de 02 milliards de francs Cfa de recettes générées par les titres d’accès. »

Avec ce volume de recettes qui a quasiment quadruplé, les recettes des titres d’accès au Port qui jadis étaient classées dans la rubrique divers du budget du PAD auront sans doute aujourd’hui une section à part entière.

S’exprimant lors d’un discours en 2021, Cyrus Ngo’o, le DG du PAD, indiquait qu’aujourd’hui le combinat portuaire de Douala-Bonabéri est physiquement transformé et surveillé grâce au vaste projet de sécurisation périmétrique de l’espace portuaire souhaité et inspiré avec force par le président de la République SE Paul Biya, le 6 octobre 2011. Le président citait alors : « L’installation d’un système de surveillance du port et de la côte permettant une surveillance et une gestion efficace du trafic maritime et d’un système de contrôle biométrique et périmétrique des entrées de l’enceinte portuaire de Douala ».​

Pour Cyrus Ngo’o, « c’est grâce à cette vision prométhéenne que le Port Autonome de Douala est aujourd’hui classé par les institutions spécialisées, non seulement parmi les ports les plus sécurisés de la côte ouest africaine, mais également, parmi les premières entreprises camerounaises « à fort potentiel ». Il est plus que jamais un véritable catalyseur de l’amélioration du climat des affaires et de la croissance économique de notre pays ».

En rappel, selon le PAD, ce projet de sécurisation du port de Douala a été réalisé par l’entreprise PORTSEC SA pour un montant global de 32 milliards de francs CFA divisé en deux phases. Une première phase de 25 369 000 000 francs CFA et une seconde phase, celle de l’avenant, de 6 649 000 000 de F.Cfa.

La visite d’entreprise organisée au PAD par Press Eco a permis aux journalistes de la presse économique de comprendre et de savoir beaucoup de choses sur l’activité portuaire et sur les nombreuses autres actions, réalisations et réformes du PAD.

« C’est toujours mieux d’aller toucher du doigt la réalité des choses dans les domaines que vous traitez. Cela permet de mieux traiter l’information de ce secteur. En ce qui concerne le PAD, il y a une nouvelle dynamique de communication en place. D’ailleurs, la direction générale a fait de la division de le communication et des relations publiques une direction stratégique alignée à la direction générale. Nous sommes donc ouverts pour donner des informations aux journalistes qui sont et seront toujours les bienvenus au PAD. Nous sommes au 7e étage et sommes ouverts et disponibles à apporter des réponses à toutes les questions relatives au PAD », a promis Raoul Simplice Minlo, le Chef de la division de la Communication et des Relations publiques du PAD .

Par Digital Business Africa

Les membres du CA de Twitter en bloc contre l’OPA hostile d’Elon Musk sur Twitter introduisent la clause de la “pilule empoisonnée” [Explications]

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[DIGITAL Business Africa] – Les membres du conseil d’administration de Twitter ont rejeté ce vendredi l’offre d’Elon Musk de racheter Twitter. Ils ont à l’unanimité introduit la mise en place d’un “poison pill” (pilule empoisonnée).

Aussi appelée “régime de droit des actionnaires à durée limitée”, la “pilule empoisonnée” est une façon de riposter face à une OPA hostile, comme celle annoncée par Elon Musk. Ainsi, si l’entrepreneur dépassait le cap des 14,9% au capital de Twitter (seuil capital chez Twitter), l’ensemble des autres actionnaires seraient en mesure d’acheter des actions à prix réduits pour eux aussi grimper au capital et noyer la participation d’Elon Musk.

Le plan doit « réduire la possibilité qu’une entité, une personne ou un groupe ne prenne le contrôle de Twitter en accumulant des titres sur le marché sans payer à tous les actionnaires une prime appropriée ou sans donner suffisamment de temps au conseil d’administration pour prendre des décisions éclairées », précise les membres du CA dans un communiqué.

Un thread pour comprendre le “poison pill”

https://twitter.com/Louis_LFVR/status/1515386945119170565

Pour de nombreux spécialistes en la matière, pour atteindre la part majoritaire de 50%, le PDG de Tesla et de SpaceX devrait débourser encore plus d’argent. Actuellement, Elon Musk possède 9,2% des parts de l’entreprise. Selon Presse-Citron, avec la “poison pill”, le prix de rachat augmenterait fortement et il n’est pas sûr qu’Elon Musk soit toujours aussi décidé à s’y aventurer. Lors de son offre, jeudi dernier, l’offre évaluait déjà Twitter à plus de 40 milliards de dollars.

Rappelons que dans son offre, Elon Musk avait menacé Twitter de revendre la totalité de ses parts si la société refusait son OPA. Une offre sans négociation possible. Il a par ailleurs annoncé jeudi soir lors d’une conférence TED à Vancouver qu’il possédait un plan B en cas d’échec dans les négociations. Les rebondissements sont donc au programme dans les jours à venir.

Par Digital Business Africa

L’offre d’Elon Musk sur Twitter

Cameroun : JFN-IT et Qwasar Silicon Valley s’associent pour former en Afrique centrale des compétences numériques aux normes de la Silicon Valley

[DIGITAL Business Africa] – 500 étudiants seront formés par an en Afrique centrale en codage informatique aux normes souhaitées et sollicitées par les entrepreneurs numériques de la Silicon Valley. C’est l’objectif que se fixe le partenariat entre Qwasar Silicon Valley, un leader dans la formation de talents techniques avancés dans des rôles liés aux logiciels, et l’Institut de Technologie Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) du Cameroun. Il s’agit de développer les talents numériques en Afrique.

Les apprenants devraient bénéficier des compétences aux normes de la Silicon Valley en matière d’ingénierie logicielle, de développement full stack et de science des données. Tout ceci avec des possibilités d’expansion dans le Cloud/DevOps et l’IA/apprentissage automatique.

La formation DevOps vise à unifier les équipes de développement et les équipes opérationnelles. L’apprentissage automatique est un « champ d’étude de l’intelligence artificielle qui se fonde sur des approches mathématiques et statistiques pour donner aux ordinateurs la capacité d’« apprendre » à partir de données ».

Le programme de JFN-IT en partenariat avec Qwasar est un nouveau type de partenariat qui rend disponible en Afrique une école de codage offrant une formation pour développer à la fois des compétences techniques précises et des compétences générales obligatoires attendues des développeurs d’aujourd’hui.

D’après les deux partenaires, ces formations sont sans doute la meilleure opportunité dans la région pour quiconque cherche à devenir un ingénieur logiciel aux normes internationales, pour quiconque souhaite travailler pour une grande entreprise technologique ou pour quiconque souhaitant avoir un impact significatif sur la scène technologique africaine.

Le directeur de l’innovation de la JFN-IT, Laurent Kaczmarek, trouve en ce partenariat un moyen de connecter l’Afrique au reste du monde, du point de vue technologique.

« Pour ne pas manquer cette opportunité historique pour l’Afrique, JFN Institute of Technology, Digital Campus à Douala, au Cameroun, s’est associé à Qwasar Silicon Valley pour offrir des programmes d’apprentissage en développement informatique de qualité supérieure. Les apprenants sont virtuellement immergés dans une communauté mondiale de codeurs et formés aux normes utilisées dans les plus grandes entreprises technologiques du monde », a-t-il indiqué.

Le son de cloche est similaire chez le co-fondateur de Qwasar, Kwame Yamgnane.

« Ce partenariat permet à des étudiants d’une autre partie du monde d’accéder à un enseignement technique de qualité avec le soutien de la JFN-IT. Nous sommes ravis de voir la croissance au sein de la communauté camerounaise grâce aux diplômés du programme », a-t-il noté.

La programme de formation développé par JFN-IT et Qwasar compte d’ores et déjà 25 étudiants basés au Cameroun ayant commencé leur formation cette année 2022.

Le programme est ouvert à tous les jeunes âgés de 18 ans et plus, sans qu’aucune expérience préalable en codage ou en ingénierie logicielle ne soit requise. Pour que les étudiants réussissent, ils devront être passionnés et motivés pour travailler dur dans le programme. Pour Qwasar, l’engagement et le dévouement à l’apprentissage sont en corrélation directe avec le succès et les réalisations dans ce style d’apprentissage.

Les prochaines dates de début du programme sont en juin 2022. Les personnes intéressées par le programme JFN-IT – Qwasar ou souhaitant en savoir plus sont invitées à consulter le site https://jfn-it.com/nos-ecoles/9-ecole-de-code.

Par Jean Materne Zambo

Lire aussi :

Cameroun : Voici les nouveaux tarifs 2022 d’Orange Money ayant subi une baisse (Tableau)

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun a annoncé au début de ce mois d’avril 2022 une baisse à 2% (contre 3% par le passé) sur les opérations de retraits d’argent sur son service de paiement mobile « Orange Money ».

Quelqu’un qui veut faire un transfert d’argent saura désormais que c’est 0,5% du montant qui est transféré, plafonné à 500F. C’est-à-dire, quelqu’un qui veut envoyer 5000F saura que cela va lui couter 25 F.Cfa pour le transfert. Pour le retrait, la transaction lui coutera 2% du montant c’est-à-dire 100 F.Cfa et en fonction des montants sans dépasser 3500 F.Cfa“, apprend-on.

Digital Business Africa a obtenu des précisions d’Orange Cameroun et vous propose ce tableau comparatif des nouveaux tarifs proposés par Orange Money.

quelqu’un qui veut faire un transfert d’argent, il saura que désormais c’est 0,5% du montant qui est transféré, plafonné à 500F. C'est-à-dire, quelqu’un qui veut envoyer 5000F saura que cela va lui couter 25 F.Cfa pour le transfert. Pour le retrait, la transaction lui coutera 2% du montant c'est-à-dire 100 F.Cfa et en fonction des montants sans dépasser 3500 F.Cfa.

Les montants des tarifs dont les frais sont en hausse sont marqués en rouge. Ceux qui ont subi une baisse en vert. D’après Orange Cameroun, il y a une baisse de manière générale. Les points en rouge qui marquent une augmentation découlent de l’alignement des pourcentages, explique Orange Cameroun. Soit l’application de 0,5% du montant transféré plafonné à 500F pour l’envoi et 2% du montant sans dépasser 3500 F.Cfa pour les retraits.

Digital Business Africa revient bientôt sur ce sujet avec d’amples explications.

Par DBA

Désiré Cashmir Eberande Kolongele [RDC] : « Nous sommes enthousiastes à l’idée d’envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON »

[DIGITAL Business Africa] – Selon The Open Network (TON), une blockchain de preuve d’enjeu de couche 1, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo sont favorables à l’adoption des solutions basées sur les crypto-monnaies et la blockchain TON pour “favoriser les progrès économiques futurs”. Plus encore, TON annonce que la RDC a confirmé qu’elle envisageait de créer un nouveau stablecoin, construite sur la blockchain TON.

En réalité, il s’agit des déclarations des ministres en charge des télécoms et de l’économie numérique des pays en question qui sont cités dans le communiqué de presse publié par TON ce 11 avril 2022 à Londres.

Dans ce communiqué, le ministre de I’Économie numérique de la République démocratique du Congo, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, indique : « Nous sommes fiers de franchir ce premier pas, en adoptant de nouveaux instruments économiques qui permettront d’alimenter notre économie future. Cette étape marque le début de notre parcours vers l’adoption de la crypto-monnaie comme instrument financier en RDC, et avec le soutien de TON comme partenaire, nous avons pour objectif d’accroître l’exposition de nos nations aux outils financiers modernes. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de commencer à envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON, démocratisant ainsi l’accès à notre système financier pour des millions de citoyens non bancarisés ou sous-bancarisés. La possibilité d’intégrer des applications à la plateforme Telegram, et d’atteindre les utilisateurs mobiles, fait de TON le choix logique dans notre démarche audacieuse pour entrer dans le monde des crypto-monnaies et de la blockchain. »

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est exprimé sur un potentiel partenariat avec TON : « La République du Congo s’est engagée dans cette voie depuis plusieurs années, ayant encouragé et constaté l’adoption généralisée des paiements mobiles à travers le pays. Nous sommes maintenant à l’étape suivante de ce voyage et nous estimons que TON est le bon partenaire pour le faciliter. Ce sera un instrument pratique et inestimable pour la croissance et la création de richesse, tant pour le gouvernement que pour nos populations », indique Léon Juste Ibombo dans ce communiqué.

Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, déclare dans ce communiqué que : « Le partenariat avec TON peut jouer un rôle fondamental dans l’écosystème numérique du Cameroun, pour la dynamisation des solutions de paiement et l’inclusion financière via l’opérateur public postal, CAMPOST. »

Le potentiel

D’après les responsables de cette cryptomonnaie, TON s’est engagée auprès de ces trois pays de manière indépendante depuis un certain temps et a pris l’initiative de fournir des solutions basées sur la crypto-monnaie et la blockchain pour chacune de ces nations. “Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l’adoption des crypto-monnaies comme pilier central de leurs structures économiques. L’utilisation future des crypto-monnaies permettra aux personnes titulaires ou non d’un compte bancaire de mieux participer à l’économie. Cette évolution constituera à son tour une puissante mesure de relance économique. En RDC, par exemple, en 2019, 12,4 millions de personnes disposaient d’un compte auprès d’une institution financière, tandis que plus de 40 millions ont accès à un téléphone mobile ou à d’autres appareils compatibles avec Internet, ce qui démontre le potentiel important que recèle la crypto-monnaie“, fait savoir TON.

Ce qui fait dire à Steven Yun, membre fondateur de la Fondation TON, que : « pour ces trois pays, les bénéfices potentiels liés à l’adoption et à l’utilisation des crypto-monnaies, avec notre blockchain comme base fondatrice, sont illimités. C’est fantastique que la valeur de TON soit reconnue, tant sur le plan de la technologie qu’en termes d’utilité. Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous engager dans ce parcours vers l’établissement de partenariats solides et durables. »

À propos de The Open Network (TON)

The Open Network annonce que le Cameroun, la RDC et le Congo font un grand pas vers l'adoption des solutions numériques basées la blockchain TON

The Open Network (TON) anciennement Telegram Open Network est une blockchain de preuve d’enjeu de troisième génération conçue à l’origine en 2018 par les frères Durov, les fondateurs de Telegram Messenger qui envisageaient le lacement de la cryptomonnaie Gram. Mais, la SEC des Etats-Unis est intervenue le 11 octobre 2019 pour demander à Telegram de restreindre temporairement la distribution des jetons Gram. L’agence a fait valoir que les acheteurs initiaux de Gram agiraient comme des preneurs fermes et que la revente de Gram, une fois distribué, serait une distribution non enregistrée de titres.

Ce qui a conduit à l’une des plus longues affaires de crypto que va perdre Telegram. Le 12 mai 2020, après une dure bataille judiciaire, Pavel Durov a annoncé la fin de la participation active de Telegram à la blockchain TON et par ricochet aux Grams. C’est ainsi qu’a débuté le processus de remboursement de ceux qui avaient déjà acheté les Grams. Processus qui s’est étendu jusqu’en 2021.

Le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que, disait-il, un citoyen américain pourrait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Donc, pour éviter cela, les Grams ne devraient pas être autorisés à être distribués partout dans le monde – même si tous les autres pays de la planète semblaient parfaitement bien accepter TON“, avait écrit le boss de Telegram Pavel Durov qui avait également explicitement critiqué l’implication et les efforts du gouvernement américain pour empêcher le lancement d’un projet basé sur les principes de décentralisation.

C’est ainsi que Telegram a officiellement mis fin à sa participation à TON en mai 2020 après une longue bataille avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis au sujet de l’offre initiale de pièces de monnaie de 1,7 milliard de dollars de Telegram en 2018. Le projet de blockchain open-source a depuis donné naissance à de nombreux autres projets, tels que Free TON, NewTON ainsi que TON.

Plus tard, elle a été confiée à la communauté ouverte TON, qui la soutient et la développe depuis lors. Elle est donc gérée par une communauté de développeurs non commerciaux et de supporters (la Fondation TON).

TON indique que sa blockchain a été conçue pour traiter des millions de transactions en quelques secondes. “Elle est ultra-abordable, conviviale et entièrement évolutive. TON étant une plateforme décentralisée, elle offrira contrôle et certitude aux citoyens, en supprimant toute possibilité d’interférence. En outre, TON prévoit que les applications seront intégrées de manière unique à l’application Telegram afin d’offrir aux utilisateurs une expérience transparente et accessibleTON ne sera pas seulement la blockchain utilisée par les utilisateurs de Telegram. Elle définira l’identité en ligne des personnes et servira de passerelle entre toutes leurs activités Web3 et Web2“, vante la cryptomonnaie.

250 millions de dollars levés pour le TonCoin Fund

La Fondation TON, une organisation basée sur le projet de blockchain initié par Telegram, Telegram Open Network (TON), a choisi le TONcoin Fund comme fonds officiel de son écosystème.

Et ce TONcoin Fund a annoncé ce 11 avril 2022 le lancement d’un fonds pour l’écosystème destiné à soutenir les projets basés sur les TON, en obtenant un engagement collectif initial de 250 millions de dollars de la part de grandes entreprises du secteur. Le fonds a obtenu le titre de partenaire officiel d’incubation de la Fondation TON, ce qui signifie qu’il soutiendra les investissements du portefeuille du fonds.

Selon Coin Telegraph, les contributeurs du fonds comprennent des entreprises telles que Huobi Incubator, KuCoin Ventures, MEXC Pioneer Fund, 3Commas Capital, la startup blockchain Orbs, TON Miners et Kilo Fund. Le fonds vise à déployer des fonds par l’incubation, l’investissement, les subventions, les hackathons et les programmes éducatifs au fur et à mesure que les projets sont acceptés et incubés.

Benjamin Rameau, associé directeur du TONcoin Fund, a confié à Cointelegraph que le fonds travaille « en étroite collaboration » avec la Fondation TON, dans l’espoir d’aider la blockchain TON à atteindre son plein potentiel. 

Par Digital Business Africa