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Yango, un service de covoiturage par Yandex, a commencé à opérer au Cameroun

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Yango, un service de covoiturage, s'implante à Yaoundé
[DIGITAL Business Africa] – Yango, un service international de réservation de taxis en ligne qui opère déjà dans 18 pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, a été lancé aujourd’hui à Douala. Le Cameroun devient son troisième pays en Afrique après la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Yango fait partie de Yandex, l’une des plus grandes sociétés informatiques européennes. L’application mobile Yango pour iOS et Android peut être téléchargée gratuitement en français, en anglais et dans de nombreuses autres langues.

Pour commander une voiture, l’utilisateur doit télécharger  l’application, l’ouvrir, et préciser où il doit se rendre. Le service détermine lui-même la position de l’utilisateur lorsque la géolocalisation est activée et trouve le conducteur qui arrivera le plus rapidement. Le prix du trajet est ensuite calculé par les algorithmes de l’application au moment de la commande de la voiture – il suffit d’entrer l’adresse de destination. L’utilisateur peut payer son trajet en espèces. 

Les trajets commandés avec Yango à Douala commencent à partir de 200 FCFA. Par exemple, un trajet de Bonamoussadi (Carrefour Market) à Akwa (Direction générale orange) coûte environ 800 FCFA avant remise, tandis que le trajet de Kotto (Tradex antennes Kotto) à Japoma (Stade, complexe sportif) coûtera environ 1700 FCFA avant remise. 

Le service dispose d’une équipe d’assistance qui est disponible via l’application. Si l’utilisateur oublie quelque chose dans la voiture ou veut poser une question, il peut contacter le service d’assistance via l’application. Pour un contrôle de qualitésupplémentaire, l’application Yango permet à l’utilisateur de noter chaque trajet. Dans le pire des cas, les conducteurs ayant une mauvaise note peuvent se voir refuser l’accès au service pendant un certain temps. 

Contrairement à d’autres services en ligne dans le monde, l’application Yango utilise ses propres technologies de cartographie, d’acheminement et de navigation ainsi que de distribution intelligente des commandes. Elles réduisent considérablement le coût net du trajet et le temps qu’un chauffeur passe à chercher un client, à se diriger vers le  suivant ou à conduire un client à sa destination. Les technologies et les itinéraires efficaces garantissent une utilisation élevée des heures de travail des chauffeurs tout en offrant un service prévisible et abordable aux utilisateurs. 

Yango offre aux utilisateurs de Douala un service moderne qui peut rendre n’importe quelle course plus pratique, abordable et sûre. Désormais, vous pouvez facilement commander un taxi, assis chez vous, sans avoir besoin de sortir, et voir sur l’écran du téléphone comment la voiture vient à vous.

L’application vous indique la couleur, le modèle et le numéro de plaque de la voiture ainsi que des informations sur le fournisseur de transport et son chauffeur. En outre, vous n’aurez pas besoin de négocier le prix et de partager une voiture avec d’autres personnes. En matière de sécurité, l’application vous permet d’envoyer votre itinéraire aux membres de votre famille et de contacter les services d’urgence via l’application en cas de besoin.

« Cela fait vraiment la différence », – Didier Theze, directeur régional de Yango au Cameroun.En Afrique, le Cameroun devient donc le troisième pays du continent à disposer du service Yango. Notre succès dans d’autres pays nous permet d’explorer de nouveaux marchés et nous sommes heureux que de plus en plus de personnes aient accès à notre service. « Nous sommes convaincus que les habitants de Douala apprécieront les avantages de Yango », – Adeniyi Adebayo, Directeur Général de Yango en Afrique.

 Yango n’a pas ses propres voitures ou chauffeurs, elle permet aux prestataires de transport locaux (entreprises qui fournissent des services de transport de manière indépendante) d’utiliser ses services. Parallèlement au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Douala. Ces derniers peuvent apprendre à travailler avec l’application, suivre d’autres formations et passer des tests.    

 À propos de Yango,

Yandex.Taxi et Yandex Yango est un service de covoiturage. Il est fourni par Yandex.

Taxi, un groupe international de sociétés qui exploite des activités de mobilité et de livraison dans 21 pays de la région EMEA sous les marques Yandex Go, Yango et Uber Russia, entre autres, depuis 2011.

En 2021, plus de 2 millions de chauffeurs effectuaient des courses et des livraisons dans les pays où les services de Yandex.Taxi opèrent. 

Yandex.Taxi, dont le siège est aux Pays-Bas, fait partie de Yandex (NASDAQ et MOEX : YNDX), une entreprise technologique qui crée des produits et des services intelligents grâce à l’apprentissage automatique. Son objectif est d’aider les consommateurs et les entreprises à mieux naviguer dans le monde en ligne et hors ligne.

Depuis 1997, elle fournit desservices de recherche et d’information de classe mondiale et localement pertinents. De plus, elle a développé des services de transport à la demande, des produits de navigation et d’autres applications mobiles pour des millions de consommateurs. Yandex, qui compte plus de 30 bureaux et 5 centres de données dans le monde, est cotée au NASDAQ depuis 2011. 

En 2017, Yandex et Uber ont signé un accord pour fusionner leurs activités et opérations de covoiturage et de foodtech en Russie et dans plusieurs pays voisins. La fusion s’est achevée en février 2018. Environ 59 % de la société consolidée basée aux Pays-Bas, nommée MLU B.V., appartient à Yandex, et environ 37 % à Uber ; le reste appartient aux employés.

Dans les pays qui ne font pas partie du champ d’application de l’accord, notamment la Norvège, Yandex et Uber sont toujours en concurrence. 

Depuis le quatrième trimestre 2018, l’activité de covoiturage de Yandex.Taxi est rentable dans toutes les zones géographiques, et ce malgré la pandémie.

En 2020, les revenus de ses segments de covoiturage et de food tech ont dépassé 800 millions USD, atteignant 30% de tous les revenus de Yandex.

Source : Communiqué

Congo Brazza : Le gouvernement recherche une firme pour la construction d’un datacenter national et d’un incubateur [AMI]

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[Digital Business Africa] – L’unité de coordination du Central African Backbone du Congo (CAB Congo) a lancé un AVIS A MANIFESTATION D’INTERET en vue de sélectionner une firme qui sera chargée de la supervision de la construction et de l’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur pour le développement des startups au Congo.

En effet, le Gouvernement de la République du Congo a reçu un financement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB-Congo), et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêt pour financer le contrat portant sur la mission de contrôle et du suivi du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) des travaux de construction et d’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 19 novembre 2021 pour faire acte de candidature.

L’AMI intégral

Référence de ľaccord de financement: n° N° 2000200000001 N° d’ldentification du Projet: P-CG-G80-002 AMI N°: N°005/MPTEN/2021/UCPICA

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le carnet de santé électronique OuiCare, vainqueur du grand prix international POESAM 2021, décroche 16 millions de F.CFA

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Cameroun : Le carnet de santé électronique OuiCare vainqueur du grand prix international POESAM 2021 décroche 16 millions de F.CFA
Emmanuel Assom, fondateur OuiCare. Photo : Cameroon CEO

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng a remporté le premier prix de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM). Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.

OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Dans un entretien accordé à Cameroon Ceo il y a quelques mois, Emmanuel Assom Neyeng expliquait que durant la période de pandémie Covid-19, ils ont adapté leur plateforme qui permet désormais aux utilisateurs, en plus de ses modules précédent, d’avoir en temps réel des informations fiables et officielles sur l’évolution de la maladie au Cameroun et dans le monde, de connaître les consignes et les décisions prises par le gouvernement pour se protéger et freiner l’évolution de la maladie.

« Nous sommes en train de développer un module de téléconsultation pour permettre à la population rester à la maison de se faire consulter pour d’autres maladies (car c’est pas parce que le COVID-19 est au centre de l’attention qu’on n’aura plus de céphalée ou de maux de ventre etc…), d’exposer leurs symptômes et ainsi permettre aux médecins de déterminer si la personne à besoin de se rentre à l’hôpital. Ce qui permettra de désengorger les hôpitaux qui pourront ainsi mieux se concentrer sur les cas de COVID-19 détecter. Nous allons aussi développer le module pharmacie pour permettre à la population confiné de commander son médicament et de se faire livrer à domicile. Nous entrerons en contact le moment venu avec la StartUp Bee qui a un service de livraison à domicile. Si le gouvernement nous donne l’autorisation, nous aimerions déployer notre solution d’interconnexion des hôpitaux et des médecins pour l’échange des informations avec un data center gouvernemental pour la coordination« , expliquait Emmanuel Assom Neyeng.

Le POESAM

Lancé en 2011, le prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) récompense les meilleurs projets innovants de start-ups ayant un impact positif dans leur zone géographique, et répondant aux objectifs de développement durable.

A travers ce projet, Orange réaffirme sa volonté de contribuer au développement socioéconomique des pays dans lesquels il opère, soutenir l’innovation sociale et environnementale et encourager l’entreprenariat.

Une 11ème édition qui a récompensé 4 projets

Cette année, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.

Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :

  • Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
  • Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1er prix,
  • 15 000€ pour le 2ème prix,
  • 10 000€ pour le 3ème prix.

Les grands gagnants de la compétition internationale

Lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, s’est tenue la
e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qui ont révélé les gagnants.

Pour le Prix Féminin, le lauréat est :

  • The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.

Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :

  • 3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
  • 2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
  • 1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Des années de soutien à l’entrepreneuriat, l’innovation responsable et l’émancipation des femmes en Afrique et au Moyen-Orient

Dans un continent africain en pleine ébullition, à la fois démographique et économique, la jeunesse africaine a plus que jamais besoin de soutien pour entreprendre. Orange, partenaire historique de l’Afrique a à cœur de soutenir cette jeunesse en lui offrant la possibilité de se valoriser grâce au POESAM notamment. Faisant de l’égalité homme-femme une priorité, Orange met en place des actions concrètes pour œuvrer en ce sens. L’une d’entre elles est le Prix Féminin international inclut dans le concours POESAM 2021. Mis en place depuis 2 ans maintenant, ce prix récompense des projets impliquant directement des femmes.

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a récompensé à hauteur d’environ 555 000€ plus d’une trentaine de gagnants et financé l’accompagnement de plus de 87 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.

L’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient est plus que jamais ancré dans la vie des populations. Cette tendance se confirme par le nombre de candidatures collectées dans le cadre du POESAM qui a connu une augmentation de +124% entre 2011 et 2021.

Revivez la cérémonie de remise des prix sur ce lien (https://bit.ly/3ogdIQo).

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 septembre 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

À propos d’Orange
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,3 milliards d’euros en 2020 et 139 000 salariés au 30 juin 2021, dont 80 000 en France. Le Groupe servait, au 30 juin 2021, 263 millions de clients dans le monde, dont 218 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays.

Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique intitulé « Engage 2025 ». Axé sur la responsabilité sociale et environnementale, ce plan vise à réinventer le modèle commercial du Groupe en tant qu’opérateur. Tout en intensifiant l’activité dans les domaines en croissance et en plaçant les données et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend se positionner comme un employeur attractif et responsable, en adéquation avec les métiers émergents.

Orange est cotée sur le NYSE Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock-Exchanges (symbole ORAN).

Source : Orange Cameroun

(Photo Emmanuel Assom Neyeng. Crédit photo CameroonCeo)

Starnews Urban Hit Show : Les artistes Maalhox, Happy et Mink’s reçoivent leur chèque certifié

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Starnews Urban Hit Show : Les artistes Maalhox, Happy et Mink’s reçoivent leur chèque certifié

[Digital Business Africa] – A la suite de la compétition musicale entre 20 artistes camerounais, organisée par Starnews, une plateforme digitale de monétisation de contenus vidéo, trois artistes se sont démarqués. Il s’agit de Maalhox, Happy et Mink’s. Ils ont respectivement reçu chacun samedi 6 novembre 2021 à Douala,  un chèque certifié de 20 millions de F.Cfa, 10 millions de Fcfa et 5 millions de Fcfa.

L’annonce de leur victoire au concours Starnews urban hit show by Orange avait déjà été annoncée  quelques semaines avant. Et jusqu’à la réception de leur chèque, les artistes étaient encore dubitatifs.  « Je suis moi-même surpris, je suis très content et cela prouve que les choses avancent », s’est exprimé Maalhox, artiste camerounais, vainqueur du grand prix dudit concours. C’est la première fois pour ce dernier de prendre part à ce type d’initiatives, tout comme ses congénères.  « C’était la première fois que l’on participait à un projet comme celui-là il faut savoir qu’il y avait un certain nombre d’appréhensions autour, mais on a fait le travail et à la fin, Starnews et Orange ont tenu leur parole… », poursuit Maalhox.

Dans le même sillage, le plus jeune du trio, se réjouit de sa participation à ce concours. « Je suis content d’avoir pris part à cette initiative, j’ai gagné 10 millions  et je souhaite que la prochaine édition soit tout aussi alléchante », s’est réjouit le jeune chanteur Happy.

Grâce à la contribution de ces trois artistes et des autres compétiteurs, la plateforme Starnews  a réussi à engranger 300 000 abonnés. En termes de revenus, ils ont fait gagner à la plateforme plus de  50 millions de Fcfa. En deux mois de travail, «  C’est exceptionnel, cela veut simplement dire que nous sommes  l’alternative de ce que Google, Youtube, Instagram, Facebook, donnent  aujourd’hui aux Africains qui ont du talent », a déclaré Diane Mouaha, Country Manager de Starnews au Cameroun.

Starnews est présente dans plusieurs pays Africains. «  Nous voulons nous  rapprocher des Africains. On veut leur montrer qu’il y a une plateforme digitale de monétisation de contenu vidéo  qui est à leur disposition. S’ils ont du talent, ils peuvent y prendre part », relève Diane Mouaha. Le concours en lui-même sera désormais ouvert à tous les talents. Et avec cette orientation, l’équipe de Starnews envisage d’enregistrer un maximum d’abonnés pour en faire un outil de référence en Afrique.

Un objectif  que soutient l’opérateur Orange Cameroun. « Orange soutient cette initiative. Elle est originale. Le meilleur reste à venir.  Le meilleur à court terme et à moyen terme… Dans les prochains jours, vous allez découvrir un certain nombre de capitalisation que nous allons faire avec ces artistes et nous pouvons  déjà vous dire que la deuxième phase avec les enseignements que nous allons tirer sera encore meilleure », déclare Robert Simon Ekotto, Orange Cameroun.

La deuxième étape du Starnews urban hit show by Orange, sera  lancée en février 2022 à l’occasion de la fête de la jeunesse. Elle sera dédiée aux artistes en herbe, et sera ouverte à tous les types de talents. Pour Starnews, les principaux objectifs sont de faire connaître la plateforme de monétisation des contenus vidéos du grand public camerounais, une plateforme plus proche d’eux  et  soutenir les artistes sinistrés par la période de crise sanitaire en leur offrant une nouvelle source de revenus.

Notons que, Starnews urban urban hit show a été lancée depuis le 21 Juin 2021. Cette compétition s’est tenue sur la plateforme digitale Starnews  pendant 3 mois.  Elle avait aux menus différentes activités pour les artistes. Dont :  la production de playlists audio et vidéo dans lesquels ils invitent leurs fans à les soutenir par le vote ; la production de contenus vidéos à partir de thématiques hebdomadaires ; la participation à l’émission Starnews urban hit show by Orange et des lives Facebook pour mobiliser les fans et les inciter aux votes. Après trois mois de compétition, les trois meilleurs artistes ayant  cumulé le plus grand nombre de votes, ainsi que le meilleur fan ont été dévoilés à l’occasion d’un direct show télévisé retransmis en direct sur Canal 2 et Facebook le 09 octobre 2021.

Par Ghislaine DEUDJUI

Alphonse Nafack : « J’ai fait en sorte que le Cameroun soit le premier pays africain à signer un partenariat avec Google »

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Alphonse Nafack : « J’ai fait en sorte que le Cameroun soit le premier pays africain à signer un de partenariat avec Google »

[Digital Business Africa] – La branche Cloud du géant mondial Google et la Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) viennent de procéder au lancement officiel de leur partenariat stratégique au Cameroun.

Du 02 au 05 novembre 2021, aussi bien à Douala au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) où se trouve le Campus de JFN-IT, qu’à Yaoundé, les deux institutions ont présenté aux étudiants, au public et l’administration camerounaise les avantages de leur accord. Accord qui permettra aux étudiants et professionnels camerounais d’obtenir les certifications Google Cloud après des formations aux technologies du Cloud Computing de Google.

Google était représenté à ces rencontres par Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT était conduite par son fondateur Alphonse Nafack, par ailleurs ADG d’Afriland First Bank.

Pour mieux comprendre les contours de ce partenariat qui fait du Cameroun le premier pays africain à avoir signé un partenariat de formation avec Google Cloud, Digital Business Africa a interrogé Alphonse Nafack, le fondateur de la JFN-IT, au terme de ces journées. Interview.   

Digital Business Africa : Vous avez officiellement lancé le partenariat stratégique entre la JFN-IT et  Google Cloud ce 02 novembre 2021 à Douala. C’était sans doute une étape importante de votre projet formation dans le secteur des technologies avec la JFN-IT

Alphonse Nafack : Ce 02 novembre 2021était l’un des jours les plus heureux de ma vie. C’est un rêve qui se réalise. C’est une ambition qui se concrétise. Je suis vraiment heureux pour ce partenariat que je dédie à la jeunesse de mon pays et au président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui en 2016 a interpellé les formations universitaires publiques et privées de s’impliquer véritablement dans l’arrimage du Cameroun au numérique.

A ma manière et volontairement, j’ai répondu à l’appel du président de la République. Et je ne me trompe pas en disant que j’ai fait en sorte que le leader mondial du numérique, à savoir Google Cloud, signe un partenariat avec JFN-IT. Faisant ainsi du Cameroun le premier pays africain à signer ce type de partenariat avec Google. Je ne peux qu’être heureux. Et je distille ce bonheur à toute la jeunesse camerounaise.

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT

Digital Business Africa : Quelles sont les perspectives après la signature de ce partenariat avec Google Cloud ?

Alphonse Nafack : Les perspectives sont nombreuses. Il est par exemple possible de générer 200 000 à 300 000 emplois en l’espace d’un an. Quelle opportunité pour le Cameroun et pour l’Afrique ! C’est cela la volonté du chef de l’Etat. C’est notre réponse à cette volonté du Chef de l’Etat de faire en sorte que l’économie numérique puisse participer à la transformation de notre pays. C’est notre réponse au Cameroun, à l’Afrique et au monde entier. Ceci avec notre partenaire Google Cloud.

Digital Business Africa : Concrètement, comment les jeunes camerounais pourraient-ils bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud ?

Alphonse Nafack : C’est très simple. Cela fait 22 ans que je m’investis dans le secteur de l’éducation. Sans contrepartie. Pour bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud, les jeunes camerounais peuvent se rendre au Campus de JFN-IT à Douala et s’inscrire. Une fois inscrits, nous les affilions à la plateforme de formation de Google Cloud. Ils seront formés avec les coaches dédiés et certifiés Google Cloud.  A l’issue de leur formation, ils recevront la certification Google Cloud qui est l’une des meilleures dans le monde du Cloud.

Dès lors, le monde entier leur est ouvert. Ils pourront travailler partout dans le monde entier en étant au Cameroun. Sans se déplacer et sans besoin d’aller en Europe ou aux Etats-Unis. Ils contribueront ainsi à transformer le monde entier à partir du Cameroun.

L’expertise camerounaise sur Google Cloud va ainsi être valorisée dans le monde. Et comme l’a relevé Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT, son ambition est de faire de JFN-IT le hub du cloud africain. C’est le rayonnement du Cameroun dans le monde entier qui se fera à travers ces compétences qui seront mis à contribution dans les entreprises du monde.  

Digital Business Africa : Ces jeunes camerounais devront payer quel montant pour bénéficier de cette formation aux certifications Google Cloud ?

Alphonse Nafack : Le prix doit être démocratique. Parce que je n’ai jamais mis le prix en avant pour ce que je fais. Si non je n’investirai pas autant dans un campus. Si je dois penser qu’il faut amortir les investissements qui sont réalisés dans ce campus avec les montants payés pour les formations aux certifications, je n’y arriverai pas.

Depuis 66 ans j’investi dans l’éducation. Pour combien de temps je récupérerai ce montant ? Non! La seule chose qui compte c’est la passion, la détermination et la volonté de ces étudiants à accéder aux contenus de Google Cloud. L’accès, quel que soit le coût, peut être pris en charge par des mécanismes appropriés qui peuvent être des mécanismes personnels ou des mécanismes avec d’autres partenaires qui contribueront à financer ces formations.

 Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence.

« Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. »

Alphonse Nafack, Fondateur de la JFN-IT

Digital Business Africa : Vous avez visité la PK Fokam Institute of Excellence de Yaoundé ce 04 novembre 2021 en compagnie de Félix Manoharan de Google. Certains étudiants de cet institut vous ont posé la question sur les modalités d’inscription à ces certifications Google Cloud. Quelle assurance donnez- vous aux étudiants de la PK Fokam Institute of Excellence qu’ils n’iront pas à nouveau payer une autre inscription à la JFN-IT pour bénéficier de la formation à ces certifications Google Cloud ?   

Alphonse Nafack : J’ai répondu à cette question. Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. La question ne se posera pas. On n’a pas besoin d’assurance, car l’assurance existe depuis les plus de 25 ans que je suis avec le Dr Paul Fokam Kamnogne (Fondateur de la PK Fokam Institute of Excellence et d’Afriland First Bank, ndlr), qui est mon parrain et mon mentor. Une initiative comme celle que j’ai avec Google Cloud, vous comprenez qu’elle ne peut être menée sans qu’il ne soit au courant et sans qu’il n’ait donné son onction.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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Réduire la fracture numérique : le Congo compte sur des partenariats gagnant-gagnant inspirée de la Chine

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[Digital Business Africa] – A l’occasion du Forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite Beidou (BDS), les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur.

En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au Monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’organisation internationale des télécommunications (OIT).

En participant à cette rencontre au nom du gouvernement congolais, le ministre Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées au cours de ces assises reposent sur les  tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030 à savoir : la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.

Le gouvernement congolais admet que le développement de l’économie numérique se présente actuellement comme le catalyseur du développement durable. « Il est donc impératif d’en encourager le déploiement à travers les réseaux large bande haut débit accessibles à tous sur le plan transactionnel et financier », a fait savoir Léon Juste Ibombo qui n’a pas manqué de souligner  que le monde vit à l’ère où les frontières physiques se réduisent, voire disparaissent.

En effet, la connectivité large bande via les réseaux sociaux à fibre optique ou satellitaire présente des garanties indéniables pour atteindre les résultats escomptés.

Le Congo, qui dispose d’un dispositif, présente des bonnes perspectives dans la réduction de la fracture numérique et dans l’inclusion financière. Il s’agit entre autres de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers, la construction des infrastructures des télécommunications performantes et fiables, du déploiement « cohérent et équilibré » des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025, l’opérationnalisation du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE) et bien d’autres.

L’urgence actuelle pour le Congo serait, au demeurant, d’apporter la solution à la problématique de la réduction de la fracture numérique. Pour atteindre ce dessein, au-delà de tous ces efforts et la détaxation ainsi que a défiscalisation de tous les terminaux électroniques et Smartphones, il faut assurer l’accès à l’internet haut débit à tous, aux communications électroniques et à moindre coût.

Ce qui, à l’évidence,  pourrait accélérer la migration vers la transformation digitale de la République du Congo, pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.

Source: MINISTERE 

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »

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Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »

[Digital Business Africa] – Présent au Cameroun dans le cadre du partenariat entre Google Cloud et Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) pour la formation dans les certifications Google Cloud, Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud répond aux questions de Digital Business Africa. Interview réalisée ce 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala quelques heures après le lancement officiel du partenariat stratégique entre les deux institutions.

Digital Business Africa : Pourquoi avoir fait le choix du Cameroun comme premier pays africain partenaire dans l’offre des formations pour les certifications Google Cloud ?

Félix Manoharan : Ce partenariat Google Cloud et JFN-IT est effectivement le premier en Afrique. Nous avons été convaincus par le dynamisme du promoteur de la JFN-IT M. Alphonse Nafack qui a pour ambition de faire en sorte que les Camerounais puissent disposer des compétences recherchées sur le marché du travail.

Aujourd’hui, les compétences cloud et les certifications Google sont les plus demandées et les plus valorisées. Nous avons mis en place ce partenariat et nous donnons cette chance à la jeunesse camerounaise d’acquérir ces compétences et d’exercer ces métiers cloud.

Le partenariat a été signé en avril 2021 et aujourd’hui on le lance officiellement. En moins de neuf mois, nous avons pu réaliser de grandes choses. Et ce n’est qu’un début grâce à la vision d’un homme : M. Alphonse Nafack.

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT

Il a fait un important investissement pour la jeunesse du Cameroun. C’est l’investissement le plus important qu’on pouvait faire pour la réussite du pays. La jeunesse camerounaise est une jeunesse talentueuse qui n’a malheureusement pas toujours accès aux mêmes chances et aux mêmes enseignements et formations que les autres jeunes du reste du monde. A travers le partenariat JFN-IT et Google Cloud, nous offrons des formations aux certifications Google Cloud. Nous allons leur offrir des certifications qui leur permettront de décrocher les jobs les plus demandés dans le monde.

Digital Business Africa : Comment le Camerounais lambda fait pour bénéficier de cette certification Google Cloud ?

Félix Manoharan : Il faut simplement contacter les équipes deJFN-IT qui offrent un package qui permet de se former aux certifications Google Cloud en quelques mois. Cela peut être fait en tant qu’étudiant (pas nécessairement en première année). Cela peut être un étudiant qui a déjà terminé son cycle Licence. Les certifications Google Cloud s’adressent aussi aux professionnels de l’informatique qui ont besoin d’acquérir des compétences Google Cloud très demandées sur le marché de l’emploi. Vous pouvez vous inscrire à ces certifications en tant qu’étudiant ou professionnel.

Digital Business Africa : Quels sont les débouchés pour les jeunes et professionnels qui obtiennent ces certifications Google Cloud ?

Félix Manoharan : Il faut savoir que dans le classement des dix meilleures certifications les plus valorisées et les mieux payées dans le monde, les premières certifications sont les certifications cloud et les deux premières sont les certifications Google Cloud. Une fois que l’étudiant ou le professionnel a passé cette certification Google Cloud, son profil sera très valorisé sur le marché de l’emploi. Il aura accès à des milliers de postes.

Avec la Covid-19, l’on a compris qu’il est possible de travailler à distance. Ils pourraient donc travailler pour des grandes sociétés de conseil et des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun. Ces entreprises internationales pourraient faire appel aux jeunes camerounais certifiés Google Cloud pour leur projets Cloud développés à travers le monde.

Digital Business Africa : Comment s’effectuent les formations pour les certifications Google Cloud ? En présentiel à la JFN-IT ? En distanciel ou les deux formules combinées ?

Félix Manoharan : Le modèle d’apprentissage arrêté est le Blended learning. C’est un mélange entre les cours en présentiel et les cours en distanciel disponibles sur Internet. Parce que l’on parle de sujets assez complexes comme le cloud computing, ils ont besoin d’un accompagnement et d’un coach ou enseignant formé et certifié Google Cloud présent sur le campus de JFN-IT.   

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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Cameroun : L’ancien DG de l’ART Jean-Louis Beh Mengue écope de 20 ans de prison pour détournement de 237 millions de F.Cfa

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[Digital Business Africa] – L’ancien DG de l’ART, Jean-Louis Beh Mengue, arrêté depuis août 2019 et écroué à la prison centrale de Kondengui est désormais fixé sur son sort. Le Tribunal criminel spécial a rendu son verdict à l’encontre de l’ancien directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) et ses co-accusés ce 01er novembre 2021. Jean-Louis Beh Mengue écope de 20 ans de prison pour détournement de deniers publics.

Le montant finalement retenu par le TCS est de plus de 237 millions de F.Cfa détournés, rapporte Cameroon Tribune.

M. Beh Mengue avait, selon l’accusation, pris l’habitude de financer les activités du ministère des Postes et Télécommunications, tutelle technique de l’ART. Selon le parquet, cette pratique qualifiée d’«illégale » aurait fait perdre 316 millions de francs à l’État.

Jean-Louis Beh Mengue était également poursuivi pour complicité de détournement de la somme de 389 millions de F, avec Gaston Michel Eteta’a Ntonga, ancien agent-comptable de l’ART. Pour ce verdict, les faits ont été requalifiés en co-action de détournement.

Selon l’hebdomadaire Kalara spécialisé sur les questions judiciaires, l’ on accusait M. Beh Mengue d’avoir distrait 76,7 millions de francs en procédant à l’augmentation de son salaire sans aucune résolution du conseil d’administration. Il y avait aussi la perception de 76 millions de francs au titre de «fonds de souveraineté». Sur ce grief, indique Kalara, le parquet indiquait que «l’accusation a voulu être souple en prenant en compte certaines pièces justificatives» présentées par l’ex-DG. « On accuse aussi l’ancien DG d’avoir indûment empoché 16,8 millions de francs au titre d’«indemnité d’ancienneté nouvelle», lit-on sur Kalara. Pour l’accusation, l’ex-DG avait lui-même fabriqué cette indemnité.

« D’autre part, les deux autres dames poursuivies dans cette affaire ont finalement été acquittées pour défaut de démonstration de preuves par l’accusation. Il s’agit de Maryamou Idrissou, cadre d’appui, et Anne Marie Ngono, secrétaire de bureau, accusées d’avoir perçu des salaires indus, suite à un recrutement sur la base de faux diplômes. Hier soir, Me Claude Assira, avocat de Jean-Louis Beh Mengue, indiquait avoir déjà déposé un pourvoi en cassation de cette décision », écrit Cameroon tribune dans son édition du 02 novembre 2021.

Par Digital Business Africa

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Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT

Digital Business Africa vous propose le discours du fondateur de la JFN-IT lors du lancement officiel du partenariat entre Google Cloud et la JFN Institute of Technology ce 02 novembre 2021 à Douala au campus de cet institut de technologie situé au quartier Santa Barbara à Bonamoussadi.

Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

« Monsieur Le Gouverneur de la Région du Littoral
Monsieur Le Maire de la Commune de Douala V
Monsieur Le Consul Général de France
Messieurs Les Consuls Honoraires des USA, d’Espagne, d’Italie, de l’Inde et d’Israël
Messieurs Les Recteurs des Universités de Douala et de Dschang
Monsieur Le Président de la Chambre de Commerce, de l’Industrie et des Mines
Monsieur Le Président du GICAM
Monsieur Le Président d’ECAM
Madame La Présidente des Nouvelles Femmes Dynamiques du Cameroun
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Entreprises
Messieurs les Directeurs des Ecoles et Instituts Universitaires
Monsieur le Directeur Education EMEA chez Google Cloud
Monsieur Le Représentant de CentraleSupélec
Monsieur Le Représentant de CILT
Monsieur Le Représentant de BIZZCO
Monsieur Le Représentant de DILLYGENCE
Membres de la société civile
Mesdames, Messieurs, Chers invités,


C’est tout un honneur et un plaisir pour moi de prendre la parole à l’occasion du lancement du partenariat stratégique que Google Cloud et JFN Institute of Technology ont conclu dans le domaine de l’éducation aux technologies du Cloud Computing, programme qu’offre l’entreprise américaine Google Inc.., l’un des leaders mondiaux du marché d’Internet et des services technologiques.


Permettez-moi tout d’abord de remercier la présence en ces lieux d’un parterre d’autorités et de personnalités du monde de la Gouvernance publique, de l’Education et de l’Industrie : une telle mobilisation n’a absolument rien d’un hasard et n’a rien de fortuit. Elle témoigne de l’importance que ces acteurs attachent à la volonté des pouvoirs publics d’accompagner la jeunesse camerounaise en termes d’éducation, de formation et d’accessibilité à l’emploi et à l’entreprenariat, afin de transformer la dynamique économique du Cameroun en général et celle de l’Afrique en particulier.

Le présent événement est un moment important qui me donne l’occasion de mettre en lumière la Vision autour de laquelle se fonde le projet de création de JFN Institute of Technology, pôle d’enseignement supérieur qui se veut être un centre d’excellence, où l’on forme en qualité et en quantité des experts et professionnels de la science, du numérique et de l’innovation technologique.

Cette vision qui résulte d’une passion que je nourris depuis une vingtaine d’années, plus précisément depuis 1999, – année où je crée la première école maternelle et primaire totalement bilingue dans la ville de Douala – se décline en trois principales articulations :

  1. Faire de l’éducation et de la formation des jeunes, la première des priorités, seule et unique condition pour réussir à atteindre les Objectifs du millénaire en 2030.
  2. Miser sur l’enseignement de la science, de la technologie et de l’innovation pour transformer le Cameroun et l’Afrique en général.
  3. Accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération dont la somme de compétences et de connaissances scientifiques, technologiques et entrepreneuriales acquises dans nos campus lui permettra de résoudre par elle-même les défis du continent.
  4. Aussi, interpellé par l’adresse à la Jeunesse prononcée le 10 Février 2016 par le Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA, je cite « … – Les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement. Ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence… », fin de citation, j’ai décidé d’apporter ma réponse à cette Haute Ambition portée par le Chef de l’Etat en créant un établissement d’enseignement supérieur, même si je dois admettre que ma décision a été par la suite doublement motivée par le besoin sans cesse exprimé par les parents des 3500 élèves qui fréquentent les écoles primaires et secondaires du groupe NAL, de voir leur progéniture
  5. poursuivre les études supérieures dans un établissement d’enseignement qui s’inscrit dans la continuité d’une offre éducative originale et de qualité proposée dans un lieu d’exception.
  6. Pour réussir à relever un tel challenge et parvenir à satisfaire aux exigences d’excellence, de rigueur et de pérennité véhiculées par la double sollicitation sus-évoquée, j’ai choisi avec le soutien indéfectible de mon équipe, d’articuler notre stratégie opérationnelle autour d’un maitre mot, les partenariats : partenariats entre JFN-IT et les meilleures écoles et universités locales et étrangères mais également partenariats entre JFN-IT et le secteur privé national et international, partenariats entre JFN-IT et les acteurs de l’aide au développement, et ce pour notamment : améliorer la qualité de la formation dispensée à tous les niveaux, rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du 21e siècle et élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités
  7. entrepreneuriales des apprenants.
  8. Une telle dynamique d’échanges et d’opérationnalisation a naturellement conduit à parachever le dispositif projeté par la création de JFN Center, une structure d’appui à l’accompagnement, au développement et au soutien d’entreprises transformatives et à fort impact. En formant des apprenants au sens large à la technologie, à l’innovation et à l’entrepreneuriat et en favorisant
  9. l’acquisition des compétences nécessaires dans le monde de l’entreprise, JFN Institute of Technology et JFN Center contribuent ainsi à encourager la création et la bonne gouvernance des entreprises. L’objectif visé par le binôme JFN-IT et JFN Center est d’aller au-delà du simple rôle traditionnel de prestataire de services éducatifs, et partant, de se transformer en véritable agrégateur de la recherche, de l’innovation, du savoir, de la technologie, du leadership
  10. transformationnel et de l’entrepreneuriat avec pour ambition de diplômer des personnes dont 80% vont créer des entreprises et seulement 20% seront des salariés.
  11. Je saisis l’opportunité qui m’est donnée pour remercier les représentants de nos partenaires CentraleSupélec, CILT, BIZZCO, DILLYGENCE qui ont tenu à voyager au Cameroun pour personnellement et individuellement honorer de leur présence la cérémonie de lancement du premier partenariat stratégique conclu entre le géant du numérique Google Cloud et un établissement universitaire de l’Afrique Centrale.
  12. Mesdames, Messieurs, Chers invités,
  13. Permettez-moi tout d’abord de vous faire le tour du propriétaire de ce campus N° 2 qui nous accueille aujourd’hui. Situé en effet au cœur de la métropole Douala, capitale économique du Cameroun et l’un des plus grands ports de l’Afrique Sub-Saharienne, l’établissement d’enseignement supérieur JFN Institute of Technology est bâti sur une superficie de 3ha qui abrite deux grands blocs pédagogiques capables d’héberger plus d’un millier d’étudiants, un amphithéâtre de 400 places assises, plusieurs laboratoires pédagogiques et fablabs, un centre d’incubation des startups et des projets innovants, deux résidences universitaires de 200 chambres chacune, des aires multisports dédiés à la pratique du football, du handball, du basket-ball, du volleyball et du tennis, une piscine semi-olympique, un restaurant… une conference-hall avec vue panoramique ainsi qu’un jardin botanique.
  14. Un tel écosystème propice à la recherche-innovation, à la transmission de la connaissance et du savoir, aux échanges et à la coopération offre à la communauté d’enseignants, de chercheurs et d’apprenants qui y étudient et qui y travaillent, l’opportunité d’améliorer la qualité de la
  15. formation dispensée à tous les niveaux, de rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, d’adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du 21e siècle et à l’industrie 4.0 et partant, d’élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités
  16. entrepreneuriales des apprenants.
  17. C’est pour moi l’occasion de féliciter et de remercier tous ceux qui ont œuvré jour et nuit avec dévouement et abnégation pour que ce joyau architectural soit construit…
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

Mes remerciements vont également à l’endroit de l’ensemble des employés camerounais et étrangers tous métiers confondus, mais aussi « last but not the least » à mon épouse Jacky NAFACK qui n’a ménagé ni ses efforts, ni son temps, ni sa condition physique pour que cette œuvre voit le jour dans les délais escomptés.

Je remercie également Sa Majesté le Chef Supérieur Edoube qui a bien voulu nous céder cet espace pour y construire ce merveilleux campus, les autorités administratives et municipales qui nous ont facilité la conformité à la réglementation en vigueur, mais aussi et surtout Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur qui nous a accordé en temps opportun les autorisations nécessaires pour fonctionner.

Enfin à tous ceux qui ne croient qu’à ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux, le programme prévoit une visite guidée du campus, leur permettant ainsi non seulement d’en être édifiés mais également d’être les témoins de l’histoire.

Mesdames, Messieurs, Chers invités

L’éducation a toujours été au centre des préoccupations de mon projet de vie, car je demeure convaincu qu’il n’y a pas de développement sans éducation, et, surtout sans éducation de qualité. La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, constitue une opportunité pour l’ensemble de notre pays mais également pour les pays voisins, de prendre la mesure de l’impact qu’un tel partenariat stratégique conclu pour la première fois en Afrique avec le géant de l’industrie du numérique Google, va avoir sur la dynamisation des processus de rénovation de nos systèmes éducatifs respectifs, avec pour enjeu principal la recherche de l’excellence, de la qualité, mais aussi et surtout de la transformation structurelle de notre pays.

C’est pour s’inscrire dans cette dynamique qu’au terme d’un travail de réflexion et de concertation qui s’est développé dans la durée que Google Cloud et l’Institut Universitaire Jacky Felly Nafack Institute of Technology ont conclu et signé le 14 avril 2021, un partenariat stratégique qui couvrira le domaine de l’éducation aux technologies du Cloud Computing de Google.

JFN-IT est ainsi le premier Institut Universitaire d’Afrique à faire partie du programme Google Cloud Career Readiness. Dans ce campus où nous nous trouvons en ce jour et que nous avons dédié à l’apprentissage des nouvelles technologies et à l’entreprenariat, nous avons désormais la tâche de former et certifier les étudiant(e)s et professionnel(le)s de l’IT au grade d’Associate Cloud Engineer de Google.

Dès la rentrée universitaire 2021-2022, étudiant(e)s et professionnel(le)s pourront se former officiellement aux technologies Google Cloud et développer des compétences autour de la gestion de données, du développement d’applications, des infrastructures cloud, du Machine Learning et de l’Intelligence Artificielle.

En effet, Google Cloud développe depuis de nombreuses années des parcours pédagogiques certifiants destinés aux étudiant(e)s et professionnel(le)s de l’IT désireux de mieux connaître et utiliser les services Cloud de Google. Ces certifications font partie des plus reconnues et valorisées dans le monde du numérique aujourd’hui.

C’est le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à Monsieur Félix Manoharan, Responsable EMEA pour l’Education Supérieure chez Google Cloud, pour son engagement, à aider les pays africains en général et le Cameroun en particulier, dans un contexte de transformation numérique du continent, à accélérer l’acquisition de compétences TIC et digitales par leurs jeunesses, et ce, au regard de l’impact que la quatrième révolution industrielle aura sur des segments stratégiques comme la finance, la santé, l’éducation, le transport, l’agriculture, etc…

Mesdames, Messieurs, Chers Invités,

Miser sur l’enseignement de la science, de la technologie et de l’innovation pour transformer le Cameroun et l’Afrique en général, telle est l’ambition que je partage avec l’ensemble de mes collaborateurs qui sont engagés avec détermination à mes côtés pour faire aboutir cette belle idée.

A vous, Antoine, Laurent, Ronald, Olivia, Yvette, Vanessa, Aurélie, Aurélien, … et à tous les autres dont je n’ai pas cité les noms et vous êtes nombreux, je dis sincèrement merci pour votre dévouement et votre passion à faire de ce projet une véritable success story. C’est à ce prix que l’on pourra accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération, notamment dans les secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture, de contribuer à l’édification d’un monde meilleur, plus paisible, plus inclusif, plus équitable.

Aussi, sommes-nous absolument ravis de pouvoir collaborer avec Google Cloud et ses partenaires pour ces prochaines années. C’est un rêve en fait qui se réalise, et ce rêve je vais le partager avec le peuple Camerounais en premier lieu. Google Cloud a commencé ses investissements en Afrique, et a choisi notre pays et le campus JFN-IT pour développer son programme éducation autour de ses technologies.

C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique Centrale, et ainsi aider la jeunesse camerounaise à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain.

Ce partenariat est un boost à la digitalisation du Cameroun, pilier essentiel dans la poursuite de son émergence voulu par le Chef de l’Etat à l’horizon 2035. Pour conclure, je voudrais vous remercier toutes et tous d’avoir sacrifié un peu de votre précieux temps pour honorer de votre présence le présent événement.

Avec vous, je souhaite que nous continuions de témoigner de ce que le Cameroun a de meilleur, ses atouts traditionnels mais aussi ses capacités de recherche et d’innovation, ses entrepreneurs, sa vitalité, ses talents et ses valeurs et que nous renforcions encore la coopération avec nos partenaires. Chacune et chacun d’entre vous en est un vecteur essentiel.

Je vous remercie »

Antoine Nkolo Biyidi : « Avec la nouvelle vision des TCP, on pourra accompagner l’entreprenariat local »

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Cameroun : JFN-IT ou le pari d’Alfonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

[Digital Business Africa] – Antoine Nkolo Biyidi, le secrétaire général d’Interface-Conseils, Etudes et Formation s’est confié à DIGITAL Business Africa sur la nouvelle vision des Télécentres communautaires polyvalents (TCP) et leur apport aux populations des zones rurales. C’était lors des ateliers sur la nouvelle vision des TCP, présidés par la ministre Minette Libom Li Likeng au Palais des Congrès des Yaoundé du 27 au 29 octobre 2021.

 « L’objectif de ce projet est de réduire la facture numérique d’une part. Réduire la facture numérique signifie que les populations qui habitent les zones rurales aujourd’hui ont des difficultés à accéder aux mêmes services que ceux qui habitent les zones urbaines. Ces difficultés relèvent des coût d’accès parce qu’elles sont éloignées des centres urbains ; là où se trouve une infrastructure suffisamment disponible et à moindre coût pour accéder à ces services. Y compris les services publics qui sont proposés dans les administrations centrales. L’idée était de mettre en place des structures qu’on appelle les TCP, qui sont implantées dans les collectivités territoriales décentralisées […]

« En 2017, le Premier ministre a pris l’initiative de relancer ce projet avec l’appui financier de la coopération allemande GIZ. Parce que l’objectif reste le même ; il faut que les populations des zones rurales puissent aussi améliorer leur qualité de vie. Nous nous situons dans la dynamique du développement durable et le respect des ODD (objectifs de développement durable), qui font que tous les citoyens quel qu’en soit l’endroit où ils se trouvent puissent bénéficier des politiques des zones rurales mises en place. 

C’est pour cela que les TCP sont un moyen important. Et le gouvernement ne pas abandonner ce projet. Même s’il y a des difficultés, on le relance. On va apporter à proximité de ces populations, un ensemble de dispositifs qui seront hébergés au niveau du TCP (internet et autres services).

« Cela fera en sorte qu’à des coûts abordables, ces populations aient accès aux services au même titre que les populations des zones urbaines. Avec la nouvelle vision des TCP, elles pourront donc facilement se former, pour renforcer leurs propres capacités. Les agriculteurs pourront avoir des informations sur la météorologie en temps réel. Il y aura aussi la disponibilité d’un certain nombre de facilités mises en place par les pouvoirs publics et les partenaires de développement.

On pourra aussi accompagner l’entreprenariat local. C’est-à-dire qu’il y a des startups locales, des jeunes entrepreneurs avec des projets, mais qui n’ont pas l’infrastructure nécessaire dans le domaine numérique pour développer leurs solutions. Cela pourra aussi participer de la visibilité des paysans, qui ont des produits à vendre ».

Propos recueillis par Jean Materne Zambo (Stg)

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[Digital Business Africa] – Durant l’atelier sur la nouvelle vision des TCP tenu au Palais des Congrès de Yaoundé du 27 au 29 octobre 2021, majorité d’experts, d’après l’inspecteur général des Services au Minpostel, Paul-Peti Ndongo, était favorable au maintien de la dénomination Télécentres communautaires Polyvalents.  La minorité suggérait qu’on rebaptisât le projet sous le vocable « Réseau… »

L’argument qui a prévalu, selon l’inspecteur général est que la dénomination actuelle « conserve toute sa pertinence en dépit des améliorations envisagées dans le cadre de la nouvelle vision ». La décision est rendue au cours de la plénière de clôture des Ateliers sur la nouvelle vision des TCP, tenus au Palais des Congrès du 27 au 29 octobre 2021. Lors de cette session de travail, un expert a trouvé que l’appellation était en phase avec la vision gouvernementale.

« Je pense qu’il y avait eu une analyse suffisamment poussée par le gouvernement. Il s’agit de connecter les zones rurales aux zones urbaines. Le préfix « télé » n’est pas donné au hasard. En fait, on va à une distance en zone reculée pour mettre à disposition les services de télécommunications dans un centre.  Alors, il faut pouvoir permettre à la communauté d’accéder à ces services ; D’ailleurs, à une distance, on peut reculer. Par contre, le réseau ne permet pas de bien appréhender ce concept de mettre à disposition des services à distance pour sortir les zones rurales es de la pauvreté et réduire la fracture numérique ».

Et de nuancer : « Le réseau maintenant peut avoir tout son sens dans l’interconnexion qui pourra être faite entre les Télécentres pour partager les différentes expériences et les contenus. Les Télécentres communautaires polyvalents me semblent appropriés dans le contexte de développement du Cameroun et de la SND 30 ».  Pour certains experts de l’Agence de Coopération allemande pour le développement (GIZ), une nouvelle vision implique un changement.

 « Lorsque vous mettez sur pied un projet, vous l’observez. Si à un moment donné vous constatez qu’il rencontre des difficultés, vous en examinez les raisons. Généralement quand on examine les éléments de relance, il y a le nom. Même du point de vue psychologique, on doit le modifier tout comme les éléments graphiques. Ainsi, les parties prenantes, les utilisateurs et la cible auront l’impression qu’on a ajouté quelque chose de nouveau », a expliqué l’expert.

Le projet Télécentres communautaires Polyvalents naquit en 2002, à travers une phase pilote financée par l’initiative PPTE. Ils devaient fournir aux zones rurales des infrastructure d’accès au TIC. En 2016, des dysfonctionnements ont été identifiés, d’après la documentation fournie par le Minpostel.

En l’espace de trois ans, l’on est passé par l’institution d’un audit comptable instruit par le Minpostel (2017), puis de la signature d’une convention de partenariat (2018), avec comme objectif : renforcer les capacités des TCP. Et en 2019, un atelier a été organisé à Ebolowa sur la « revitalisation du projet des TCP ».

C’est donc au terme de cet atelier que le gouvernement a eu l’idée de faire des TCP des guichets de fourniture des services du gouvernement, tout comme les acteurs privés et sociaux à l’attention des citoyens des zones rurales.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

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[DIGITAL Business Africa] –  Le ministre des postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé la cérémonie de clôture des travaux, vendredi 29 octobre 2021. Le Palais de Congrès de Yaoundé était dédié à l’évènement. Y ont pris part, les administrations compétentes, les sociétés sous tutelles Minpostel, les régions, les collectivités territoriales décentralisées (CTD), l’Agence de coopération allemande pour le développement (GIZ), les startups ; les opérateurs de téléphonie, la société civile, pour un total de quelque 180 participants.

 « L’idée est de développer une plateforme qui permette aux organisations gouvernementales privée et sociale d’intégrer leurs objectifs sociaux et commerciaux dans l’intérêt des populations rurales des localités les plus reculées du pays, grâce à une combinaison de services informatiques et non informatiques », a indiqué le ministre dans son discours d’ouverture des travaux. En d’autres termes, il est question de réduire la facture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales. La réflexion s’est adossée sur deux articulations, notamment la plénière introductive et les travaux en ateliers.

En plénière l’inspecteur général des Services au Minpostel, Paul-Petit Ndongo dirigeait la présentation des différentes contributions par les experts de chaque administration représentée. De plus, il a donné lecture de la répartition et de la composition des quatre ateliers retenus dans le cadre de cette réflexion. Le premier atelier s’intitulait « Définition des stratégies de mise en œuvre et de Développement des capacités des acteurs de la nouvelle vision des TCP/DPEP.  Le deuxième travaillait sur la « Définition du bouquet de services, contenus et applications à offrir dans les TCP/DPEP. Puis, le troisième abordait la question du « Cadre de pérennisation et de viabilisation et modèle économique de gestion des TCP/DPED, et enfin le quatrième atelier avait la charge de proposer le « Design de l’architecture IT des TCP (intégrateur, réseau, connectivité…) /DPED.

Résolutions adoptées, à l’issue des travaux en ateliers

L’atelier numéro I avait pour modérateur Nanga Ayissi. Les résolutions étaient les suivantes : la liste des projets inscrits dans le plan national de gouvernance électronique nécessitant  une numérisation et une simplification des procédure, ainsi que les projets de PME camerounaises à l’intention des populations  rurales ; l’ensemble  des services digitaux offerts par les administrations publique ; la proposition d’un modèle précis de partenariat  public privé pouvant aboutir  à une approche innovante de développement socioéconomique  et  la présentation d’un schémas  de restructuration et de mise en  œuvre des TCP.

 Richard Bitoma a modéré l’atélier numéro II. Les résolutions qui y ont découlées sont les suivantes : l’élaboration des éléments de contexte d’utilisation des TCP comme guichet uniques de services gouvernementaux en zones rurales ; la matrice des besoins éventuels des populations rurales, une proposition de schémas commenté des infrastructures avec les fournisseurs de services , à savoir les administrations, dans la perspective de répondre aux besoins des citoyens ; une proposition de classification de services et l’identification de la liste de services dont requiert la communauté.

Le troisième atelier a connu la modération de Norbert Monkam. La fourniture d’une contribution documentée du panier de services à offrir et la nouvelle configuration des TCP et la proposition des modèles de gestion économique nouveaux dans le cadre des TCP en étaient les recommandations. Le quatrième atelier avait comme modérateur, Dr Raphael Nlend. Onze résolutions sont de mises. Au nombre desquelles, la réalisation des études de faisabilité, afin de déterminer les besoins spécifiques des populations, leur pouvoir d’achat, ainsi que les aspects techniques et sécuritaires qui vont guider la mise en œuvre de la nouvelle vision.

Aussi avons-nous le développement d’une stratégie de communication et sa mise en œuvre, autour du projet en vue de susciter l’adhésion des principaux acteurs, y compris les populations bénéficiaires. Autres résolutions : l’évaluation de tous les risques  afférents à la mise en œuvre de la nouvelle vision ; l’évaluation de l’état de préparation de tous les acteurs  préalablement à la mise œuvre de  cette nouvelle vision ; le démarrage de la mise en œuvre  de la nouvelle vision par une phase pilote ;  la mobilisation des administrations publics , des entreprises du secteur privé ,les organisations sociales ainsi  que les ONG, dans l’optique d’étoffer l’offre  des contenus des services  et applications de  TCP.

La question énergétique était attendue, tant les délestages récurrents étaient cités parmi les entraves aux TCP antérieurs. Ainsi l’atelier IV a-t-il offert de prioriser comme source primaire, le réseau Enéo (où il existe) et comme source secondaire, le groupe électrogène et l’énergie solaire. A cela s’ajoutent : l’adoption d’une plateforme sécurisée de fourniture des services par une solution data center ; la formation continue dans le domaine de la maintenance informatique, réseau et énergétique au profit des agents des TCP ; la mise en place d’un cadre juridique devant réguler le fonctionnement des TCP par les CTD ; la mise en réseau des TCP pour favoriser l’émulation, le partage d’expérience, de la mutualisation des ressources. Cependant, un débat a émergé, lors de la plénière de clôture : amender la dénomination du projet TCP. Et à ce sujet, il n’y a matière à aucune espèce de modification de nom. Le projet garde sa dénomination Télé centres communautaires polyvalents.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

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Minette libom Li Likeng : « Bâtir un Cameroun numérique est notre ambition. C’est notre rêve »

https://www.digitalbusiness.africa/cameroun-rapport-general-des-travaux-de-latelier-sur-la-nouvelle-vision-des-telecentres-communautaires-document%ef%bf%bc/

Congo Brazza : Selon l’Arpce, au mois d’août 2021, MTN et Airtel ont vendu la data pour un montant de 4,88 milliards de F.CFA

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Congo Brazza : Selon l'Arpce, au mois d’août 2021, MTN et Airtel ont vendu la data pour un montant de 4,88 milliards de F.CFA

[Digital Business Africa] – Selon l’ARPCE Congo, le revenu total du marché de l’internet mobile au Congo Brazza pour le compte du mois d’août 2021 est d’environ 4,88 milliards de F CFA. Il affiche une hausse de 9,64% par rapport à 2020. MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 60,94% de parts de marché.

Au mois d’août 2021, précise l’ARPCE Congo, le marché comptait environ 3,09 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 57,4% contre 51,0% au mois d’août 2020.
Le nombre d’abonnés connaît une augmentation de 15,57%.

MTN est leader du marché sur ce segment avec une part de marché de 62,76%.

Ce sont là quelques données de l’ARPCE Congo dans son dernier rapport chiffré sur la pénétration de l’Internet mobile dans le pays.

Par Digital Business Africa

Congo Brazza : Hausse de 21,3% du revenu total du marché du Mobile Money en août 2021 avec MTN toujours leader du marché

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Congo Brazza : Hausse de 21,3% du revenu total du marché du Mobile Money avec MTN toujours leader du marché

[Digital Business Africa] – Le revenu total du marché Mobile Money s’élève à plus de 1,4 milliard de FCFA au mois d’août 2021 et affiche une hausse de 21,3% par rapport au mois d’août 2020. Ce sont là les données de l’ARPCE Congo qui indique que MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 81, 8% (1 167 394 000 de F.CFA) de parts de marché suivi d’Aitel avec 18,2% (260 505 000 de F.CFA).

Le volume total des transactions pour ce mois d’août 2021 est de 56 millions transactions. Soit 47,2 millions pour MTN et 8,8 millions pour Airtel.

Il sied de noter qu’au mois d’août 2021, le marché compte environ 2,7 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 50, 2% contre 43,1% l’année précédente. Le nombre d’abonnés actifs ce mois connait une augmentation de 19, 8% et l’opérateur MTN est leader du marché sur ce segment d’abonnés actifs avec 69,7% de part de marché (1 889 000 d’abonnés). Airtel vient en seconde position avec 30,3% de part de marché (821 000 d’abonnés).

Par Digital Business Africa

JFN-IT et Google Cloud scellent leur partenariat stratégique pour la formation aux technologies de Cloud Computing ce 02 novembre 2021 à Douala

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JFN-IT et Google Cloud scellent leur partenariat stratégique pour la formation aux technologies de Cloud Computing ce 02 novembre 2021 à Douala

[Digital Business Africa] – Google Cloud et Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) vont procéder au lancement officiel de leur partenariat stratégique au Campus de JFN-IT ce mardi 02 novembre 2021, à 10h, au quartier Santa Barbara, à Douala. L’événement est subséquent à la signature le 14 avril dernier, par les deux institutions, d’un partenariat stratégique conclu dans le domaine de l’éducation aux technologies du Cloud Computing de Google.

JFN-IT est ainsi le premier institut universitaire en Afrique subsaharienne à faire partie du programme Google Cloud Career Readiness (GCCR). Dans son campus dédié à l’apprentissage des nouvelles technologies et à l’entrepreneuriat, JFN-IT va former et certifier les étudiants et professionnels de l’IT au grade d’Associate Cloud Engineer de Google. De même que cet institut donnera l’opportunité à ces étudiants de se former aux technologies Google Cloud et développer des compétences autour de l’analyse et de la gestion des données et infrastructures Cloud.

« Google a choisi JFN-IT comme partenaire dont il a besoin pour développer ses outils Google Cloud et c’est une excellente opportunité pour nos étudiants, qui auront accès à un outil puissant qui les rendra plus compétitifs et les préparera aux défis futur marché du travail», a commenté Alphonse NAFACK, le PDG de JFN-IT. «C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique centrale, et ainsi aider la jeunesse à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain », ajoute-il.

Du point de vue de la formation proprement dite, l’Ecole supérieure du numérique et de l’Innovation de JFN-IT propose un cursus à Bacc+5 construit autour de trois blocs de compétence métier sur l’ingénierie des Data : la gestion du Big Data (notamment dans le Cloud) ; l’analyse du Big Data… et le développement d’applications Big Data (web et mobile).

Le programme de préparation à la carrière de Google Cloud propose les parcours suivants :

Parcours Associate Cloud Engineer : ce parcours est idéal pour les étudiants qui aspirent à lancer une carrière dans des rôles d’ingénierie et de gestion liés à l’infrastructure Cloud, au développement d’applications Cloud natives et à l’ingénierie des données.
Parcours d’analyste de données : ce parcours est idéal pour les étudiants souhaitant poursuivre une carrière dans l’analyse de données, la veille économique et la gestion.

Et le Master « Génie Numérique » que propose JFN-IT suit une pédagogie « par projets » (d’innovation) qui conduit chaque année les étudiants à prototyper des usages innovants des nouvelles technologies dans le cadre de leur cursus pour des partenaires industriels dans les domaines de la smart santé, de la smart city, de l’agriculture, de l’économie circulaire etc. Ces projets d’innovation auront leur place dans une plateforme d’IA prévue dans le cadre de JFN-IT.

« Nous sommes rentrés dans l’ère de la ‘Science des Data’ (le 4ème paradigme des sciences) qui va impacter tous les secteurs de l’économie et de la vie publique », observe Nafack. « L’innovation sur les usages de l’intelligence artificielle et du Big Data est illimitée. JFN-IT a l’ambition de construire autour du master Génie numérique un laboratoire d’innovation sur les usages de l’intelligence artificielle », a-t-il conclu.

A PROPOS DE JFN-IT

Né d’une démarche volontariste conduite par Alphonse Nafack, banquier chevronné et passionné d’éducation et de formation, JFN-IT s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

La vision de Nafack se caractérise par une proposition originale, autour d’une identité forte et de projets audacieux, en se fixant pour objectif de donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception.

A PROPOS DE GOOGLE CLOUD READINESS PROGRAM

GCR est un programme de Google Cloud spécialement conçu pour fournir aux étudiants une formation, un mentorat et une certification pour lancer leur carrière dans des entreprises à la recherche de talents dans le Cloud.

L’objectif principal de ce programme étant d’aider les étudiants à apprendre l’essentiel de la plate-forme Google Cloud, à explorer ce programme et de les préparer à des dans deux domaines : Associate Cloud Engineer ou analyste de données.

Source : JFN-IT

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L’influenceuse Nathalie Koah désormais présentatrice de la web-émission « Débré 237 » produite par Orange Cameroun

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L’influenceuse Nathalie Koah désormais présentatrice de la web-émission Débré 237 produite par Orange Cameroun

[Digital Business Africa] –  La filiale camerounaise du groupe de télécommunications français Orange a publié sur sa page Facebook ce 29 octobre 2021 à 20h la première édition de la web-émission Débré 237. Un programme « par les entrepreneurs, pour les entrepreneurs », si l’on s’en tient aux explications de la présentatrice, l’influenceuse Nathalie Koah.

La première édition de ce programme d’une vingtaine de minutes a été consacrée à la restauration au Cameroun. Deux invités étaient présents sur le plateau de l’influenceuse : Loïck FANKAM, fondateur de Loïck Food, et TCHAMO Rodanis, fondateur des Beignets de Théo. Le principe de l’émission, un entretien de partage d’expériences entre un jeune expérimenté et un expert en la matière. Chacun raconte ses réussites, échecs et ambitions. Et le moins expérimenté n’hésite pas de questionner le plus expérimenté. Et vice versa sous la coordination de l’influenceuse.

Pourquoi l’appellation Débré 237? Un responsable d’Orange Cameroun répond sur Twitter : « Débré 237 ou des personnes ordinaires qui ont décidé de s’en sortir. Des gens qui ont saisi des opportunités comme elles se présentaient, des gens qui ont donné vie à leurs passions, devenues leur gagne pain… Des #Débré qui ont décidé de s’en sortir… »

Voir l’émission ici

Dans cet exercice et dans la peau d’une présentatrice, des internautes reconnaissent qu’elle a encore des efforts à faire, mais saluent son courage. « Nathalie Koah, c’est bon pour un début. Tu vas t’améliorer avec le temps », commente Zenna La Guerrière.

Angeline Bella Evina pour sa part est pleine d’admiration pour l’influenceuse. « Bravo Nathalie. Vous êtes une femme adorable. Vous savez dépasser les limites, quitter sa zone de confort et scruter d’autres horizons. Vous avez poussé loin votre audace et cela vous réussit. Bravo ! », écrit-elle.

Voir le spot d’annonce de l’émission ici

Nathalie Koah, 34 ans, est directrice de la communication de société Cross (aide aux voyages).  Elle revendique également la paternité des entreprises dans plusieurs domaines. Elle a été hôtesse de l’air et  est aujourd’hui parmi les meilleures influenceuses camerounaises.

Nathalie Nkoah
Nathalie Nkoah

Nathalie Koah s’est davantage fait connaître par la révélation de sa relation amoureuse avec l’ex footballeur Samuel Eto’o sur fond d’actes sexuels racontés par l’influenceuse dans son premier livre « Revenge Porn » après un différend fort médiatisé avec le footballeur. 

Son second livre « Renaître » raconte comment Nathalie Koah a surmonté son ancien scandale et présente une nouvelle Nathalie Koah avec de nouvelles idées et de nombreuses passions pour la réussite. Une renaissance.

Pour rappel, l’influenceur a vocation à faire la promotion des produits et marques et à améliorer leur visibilité sur le web. Il influe sur les comportements de consommation de ses followers par son pouvoir de recommandation et sa capacité  de persuasion. Généralement, l’influenceur véhicule un impact d’authenticité et de confiance auquel les internautes sont sensibles.  

Dans une étude menée en juin 2017 par Ipso, neuf  abonnés sur dix ont découvert un produit ou une marque après avoir vu le post  d’un influenceur ; 79% d’entre eux ont visité un point de vente et 75% ont acheté le produit ou la marque.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Rapport général des travaux de l’atelier sur la nouvelle vision des Télécentres communautaires [Document]

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Cameroun : Rapport général des travaux de l’atelier sur la nouvelle vision des Télécentres communautaires [Document]

Digital Business Africa vous propose le rapport général des travaux de l’atelier de partage de la nouvelle vision des TCP qui s’est déroulé du 27 au 29 octobre 2021 au Palais des Congrès de Yaoundé.

1    Introduction    

Sous la Haute présidence de Madame Minette LIBOM Li LIKENG, Ministre des Postes et Télécommunications, l’atelier de partage de la nouvelle vision des TCP s’est déroulé du 27 au 29 octobre 2021 au Palais des Congrès de Yaoundé.

Y ont pris part, les membres du Gouvernement, les Directeurs Généraux des structures sous-tutelle, les Présidents des Conseils régionaux, les Maires, les représentants des organisations internationales, des ONG, les membres de la société civile, les représentants des administrations partenaires et les responsables des services centraux et déconcentrés du Ministère des Postes et Télécommunications.

Cet atelier a connu les articulations ci-après :

Cérémonie d’ouverture des travaux

Trois temps forts ont ponctué la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de partage de la nouvelle vision des TCP, à savoir :

  • l’allocution de bienvenue du Maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé II ;
  • le discours d’ouverture de Madame le Ministre des Postes et Télécommunications ;
  • l’exposé inaugural de l’Inspecteur Général chargé des Questions Techniques au MINPOSTEL ;
  • la photo de famille.

1.1.1  Mot de Bienvenue du Maire d’Arrondissement de Yaoundé II

Dans son mot de bienvenue, le Représentant du Maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé II, après les civilités d’usage a rappelé que le projet TCP avait vu le jour pour mettre en œuvre le service universel dans le secteur des télécommunications et réduire la fracture numérique en dotant les zones rurales des infrastructures d’accès aux TIC. Face à l’évolution technologique et aux exigences actuelles, il a indiqué qu’il est indispensable que ces structures deviennent des guichets de fourniture des services du Gouvernement, des acteurs privés et sociaux destinés aux citoyens des zones rurales.

Il a poursuivi en précisant que les TCP pourront servir de levier pour cette noble cause et constitueront une alternative implacable pour le développement de l’économie numérique dans nos collectivités territoriales décentralisées.

Il a ainsi exprimé la satisfaction des populations pour le choix de sa circonscription administrative pour abriter cet événement tout aussi grandiose que salutaire et a indiqué qu’ils seront particulièrement attentifs aux résultats qui sortiront de ces travaux, tout en espérant qu’ils en bénéficieront.

Enfin, il a souhaité un agréable séjour aux experts dans sa circonscription, et surtout un déroulement serein et cordial de ces travaux porteurs d’espoir pour les populations.

1.1.2  Allocution d’ouverture

L’allocution d’ouverture a été prononcée par Madame Minette LIBOM Li LIKENG, Ministre des Postes et Télécommunications.

Dans la phase liminaire de son propos, elle a tout d’abord exprimé sa gratitude aux membres du Gouvernement et aux experts qui ont pris part à ces importantes assises, en mentionnant l’engagement de ceux-ci pour la contribution à la mise en œuvre de la très haute vision du Chef de l’Etat, en vue de la réduction de la fracture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales.

Poursuivant son allocution, Madame le Ministre a présenté l’accès au numérique comme un catalyseur de l’économie et du développement qui est mieux exploité actuellement dans les pays développés, contrairement à plusieurs pays du Sud qui demeurent sous le joug de la fracture numérique, véritable obstacle à l’amorce du développement. 

Pour le cas particulier du Cameroun, elle a indiqué que des stratégies sont mises en place en vue d’une meilleure connectivité. Ceci est matérialisé à travers plusieurs grands chantiers engagés sur les plans infrastructurel, institutionnel et réglementaire pour la transformation digitale du pays, et dont la réalisation a favorisé l’essor de la téléphonie, malgré le niveau d’utilisation des TIC  par les populations qui demeure relativement bas.

Revenant sur l’historique du projet TCP, Madame le Ministre a indiqué que celui-ci a vu le jour au Cameroun en 2002, avec pour principal objectif de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales, et d’appuyer le développement des zones rurales par l’accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à moindre coût.

En guise de bilan, elle a relevé que 231 TCP et PAN ont été ainsi construits et mis en service dans les dix régions, et que dix ans après, plusieurs dysfonctionnements ont été constatés, avec pour causes principales les difficultés de fourniture d’accès et les problèmes liés au délestage récurrent. Toujours dans ce registre, on a pu noter que les services de base que les TCP se proposaient d’offrir aux ruraux ont très vite été offerts par les opérateurs dont les réseaux couvrent la majorité des localités qui les abritent, remettant ainsi en cause la pertinence du projet.

Présentant les mesures prises à l’effet de résoudre ces difficultés, elle a fait savoir qu’à la suite de ce constat, le PM/CG a instruit la réalisation d’un audit qui a abouti à la formulation d’un certain nombre de recommandations qui ont entre autres ressorti l’impérieuse nécessité d’une nouvelle vision pour la mise en place d’une nouvelle génération de TCP, où tous les services publics et privés seront accessibles à des coûts abordables pour les populations, grâce aux TIC.

Elle a également précisé que les différentes missions et voyages d’études réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de cette recommandation ont conduit à la définition d’une nouvelle approche stratégique pour la gestion des TCP qui implique leur transformation en instruments de promotion du développement local à travers la fourniture d’un accès partagé aux services à travers trois axes qui sont : le rapprochement de l’administration des populations, la transformation des TCP en centres de développement des affaires, et la rentabilisation durable des télécentres.

Pour la mise en route de cette nouvelle vision, Madame le Ministre a indiqué que le PM/CG a instruit comme préalable, le partage de celle-ci avec toutes les parties prenantes, afin de recueillir toutes les contributions devant permettre sa réelle maturation, ce qui a conduit à l’organisation de cet atelier.

Après avoir planté ce décor, elle a décliné les objectifs de l’atelier en précisant qu’il s’agira d’échanger sur : la rétrocession des TCP aux Collectivités Territoriales Décentralisées  (CTD) ; les options de modèle économique et de gestion proposées ; les aspects techniques de la vision ; la définition des missions et le mode de recrutement de l’intégrateur ; la définition des contenus et services ; la définition des options de connectivité ; le cadre de développement de capacités ; et les aspects de pérennisation et de viabilité des TCP.

Après cette phase, elle a clôturé son discours en présentant les thèmes qui seront abordés au cours de l’atelier.

1.1.3  Exposé inaugural

Dans sa présentation, Monsieur NSONGAN ETUNG Joseph, Inspecteur Général des Questions Techniques au MINPOSTEL, a d’entrée de jeu rappelé le contexte dans lequel le projet de Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP) a été créé ainsi que l’objectif visé par celui-ci. Il a fait savoir que dans le fonctionnement des TCP ainsi que son modèle économique de gestion, plusieurs dysfonctionnements ont été relevés d’où l’idée de réfléchir à une nouvelle vision des TCP afin de répondre aux exigences actuelles.

Ensuite, il a clarifié les concepts de « service universel » et « d’accès universel » qui sont deux concepts étroitement liés, et qui sont souvent utilisés de manière interchangeable, nonobstant les différences qui peuvent exister entre ces deux notions.

Emboitant le pas à Madame le Ministre, il a indiqué comme bilan que depuis la création des TCP en 2002, 231 TCP et points d’accès numériques ont été construits et équipés sur l’ensemble du territoire national pour un coût global d’investissement de vingt-six milliards deux cent un millions six cent quarante mille deux cent onze francs (26 211 640 211) CFA.

Après avoir énuméré quelques dysfonctionnements majeurs relatifs à la gestion et à l’exploitation des TCP, il a indiqué que le projet porté par la nouvelle vision des TCP vise à : rendre accessible de manière équitable à tous les citoyens dans leur localité, par le biais des télécentres, tous les services des secteurs public, privé et social ; à assurer l’efficacité, la transparence et la fiabilité à des coûts abordables pour répondre aux besoins fondamentaux des populations rurales, afin de réduire la fracture numérique.

Dans le même registre, il a précisé que dans l’esprit de la nouvelle vision, la gestion et l’exploitation des TCP seront confiées aux Collectivités Territoriales Décentralisées qui bénéficieront non seulement de l’accompagnement du MINDDEVEL mais aussi du concours de tous les acteurs qui participent au développement local.

En guise de suggestions, l’orateur a proposé comme axes de revitalisation des TCP : le modèle de gestion et d’exploitation des TCP ; les solutions de connectivité dans et autour du TCP ; et les éléments d’élaboration d’un modèle économique des TCP.

Par ailleurs, il a suggéré six axes de réflexions sur lesquels les travaux de l’atelier devraient s’appesantir pour que cette vision devienne une réalité. Il s’agissait notamment : de la nouvelle dénomination des TCP ; de la définition de nouvelles missions des TCP ; de la mise en place d’un réseau national des TCP ; de l’actualisation des politiques et stratégies de services ou d’accès universel ; de l’accompagnement des régulateurs dans la mise en place des TCP ; et de la définition d’une charte des contenus et des services.

1.2     Plénière introductive 

La plénière introductive a été modérée par Monsieur NDONGO Paul Petit, Inspecteur Général des Services au MINPOSTEL. Il a y été question de permettre aux experts de faire un point très bref sur leurs différentes contributions, de présenter les ateliers retenus et leurs objectifs, et de faire la répartition des participants entre les ateliers. Le détail des contenus produits au cours de cette articulation se trouve dans le point suivant.

1.3     Travaux en atelier

1.3.1  DEFINITION DES STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE ET DEVELOPPEMENT DES CAPACITES DES ACTEURS DES TCP

  • Modérateurs :
    • NANGA AYISSI ;
    • Madame BIKAY née MUTLEN Catherine ;
    • MOHAMADOU SALISSOU.
  • Rapporteurs:
    • M. MBANGUE Raoul ;
    • M. MOUDIO MOUDIO Albert

Objectif : Définir les stratégies de mise en œuvre de la nouvelle vision des TCP, ainsi que le cadre le développement des capacités des différents acteurs qui gravitent autour des TCP.

Résultats attendus

Il était attendu des participants à cet atelier :

  • la liste des projets inscrits dans le plan national de gouvernance électronique nécessitant une numérisation et une simplification des procédures, ainsi que les projets des PME camerounaises à l’intention des populations rurales ;
  • des propositions en liaison avec l’atelier Nº 2 en charge des contenus, une variété de contenus et services à offrir dans les TCP. Cette proposition devra prendre en compte l’ensemble des services digitaux offerts par les administrations publiques ;
  • la proposition d’un modèle précis de partenariat public privé pouvant aboutir à une approche innovante de développement socio-économique ;
  • la présentation d’un schéma de structuration de mise en œuvre des TCP.

1.3.2  DEFINITION DU BOUQUET DE SERVICES, CONTENUS ET APPLICATIONS A OFFRIR DANS LES TCP

  • Modérateur : M.BITOMA Parfait 
  • Rapporteurs:
    • M. ADJEME Joël Magloire;
    • M. MBIAKOP Brice.

Objectif : définir le bouquet de services, contenus et applications à offrir et diffuser dans les TCP.

Résultats attendus

Il était attendu des participants à cet atelier :

  • l’élaboration des éléments de contexte d’utilisation des TCP comme « guichet unique » des services gouvernementaux en zones rurales ;
  • un mémo ressortant la description des expériences actuelles des citoyens dans l’utilisation des services G2C par le biais TCP et Cyber cafés ; 
  • la matrice des besoins éventuels des populations rurales assortie des services devant répondre à ces besoins ;
  • une proposition du schéma commenté des interactions avec les fournisseurs de services (administration, privé, etc.) dans la perspective de répondre aux besoins du citoyen ;
  • sur la base des expériences antérieures, un état du niveau de préparation des populations à l’arrivée des services numériques, le cas échant, des mécanismes pour évaluer l’état de préparation de ces populations ;
  • une proposition de la classification des services;
  • l’identification de la liste des services dont la communauté a besoin à portée de main.

1.3.3  CADRE DE PERENNISATION, DE VIABILISATION ET   MODELE ECONOMIQUE DE GESTION DES TCP

  • Modérateur : M. MONKAM Norbert
  • Rapporteurs:
    • Dr. ONGONO ATANGANA Olivier;
    • M. GWET Valery

Objectif : ressortir un cadre de pérennisation, de viabilisation et un modèle économique de gestion des TCP.

Résultats attendus

Au terme de cet atelier, il sera question pour les différents participants de restituer :

  • la fourniture d’une contribution documentée du panier de services à offrir et la nouvelle configuration des TCP ;
  • la proposition des modèles de gestion économique nouveaux dans le cadre des TCP.

1.3.4  DESIGN DE L’ARCHITECTURE IT DES TCP (INTEGRATEUR, RESEAU, CONNECTIVITE…)

  • Modérateur : M. NLEND Raphaël 
  • Rapporteurs:
    • M. ABBA Bienvenue ;
    • M. GAN Joseph Brice ;
    • M. BOSSOKEN Serge.

Objectif : concevoir une architecture IT (intégrateur, réseau, connectivité…) à implémenter dans les TCP.

Résultats attendus

Les résultats attendus étaient les suivants :

  • la liste des  facteurs influençant l’architecture informatique et des services numériques à fournir aux TCP ;
  • la conception des plans de la connectique réseau, de l’architecture et de la configuration des TI de l’intégrateur des TCP ;
  • l’élaboration des modèles logiques d’architecture informatiques ;

la documentation des processus et exigences de la technologie numérique de l’intégrateur et du TCP ;

  • La maîtrise de l’environnement d’applications informatiques ;
  • L’identification des défis majeurs.

1.4     RECOMMANDATIONS

Au terme des travaux, les participants recommandent :

  1. La réalisation des études de faisabilité afin de déterminer les besoins spécifiques des populations, leur pouvoir d’achat, ainsi que les aspects techniques et sécuritaire qui vont guider la mise en œuvre de la nouvelle vision ;
  2. le développement d’une stratégie de communication et sa mise en œuvre autour du projet dans la perspective de susciter l’adhésion des principaux acteurs, y compris les populations ;
  3. l’évaluation de tous les risques liés à la mise en œuvre de la nouvelle vision ;
  4. l’évaluation de l’état de préparation de tous les acteurs préalablement à la mise en œuvre de la nouvelle vision ;
  5. le démarrage de la mise en œuvre de la nouvelle vision par une phase pilote ;
  6. la mobilisation des administrations publiques, des entreprises du secteur privé,  les organisations sociales, ainsi que les ONG dans l’optique d’étoffer l’offre des contenus, services et applications des TCP ;
  7. le choix approprié d’un système d’alimentation électrique sans interruption en priorisant comme source primaire le réseau ENEO là où il existe et comme source secondaire les groupe électrogènes et l’énergie solaire ;
  8. l’adoption d’une plateforme sécurisée de fourniture de services par une solution datacenter redondée ;
  9. la formation continue dans le domaine de la maintenance informatique, réseau et énergétique au profit des agents des TCP;
  10. la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire devant gouverner l’implémentation et l’exploitation des TCP par les CTD ;
  11. la mise en réseaux des TCP pour favoriser l’émulation, le partage d’expériences et la mutualisation des ressources.

Enfin, au cours d’une session plénière, le débat s’est ouvert sur les propositions de changement de dénomination des TCP. Au terme d’échanges ouverts, une majorité s’est dégagée pour la conservation de la dénomination « Télécentres Communautaires Polyvalents », le constat étant fait que ce concept conserve toute sa pertinence, en dépit des améliorations envisagées dans le cadre de la nouvelle vision.

Vive, les TCP

Vive, le Ministère des Postes et Télécommunications,

Vive le Cameroun,

Je vous remercie de votre aimable attention.

Fait à Yaoundé, le 29 octobre 2021, Le Rapporteur Général

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Côte d’Ivoire : Au CGECI ACADEMY, Roger ADOM présente les sept axes stratégiques de la transformation numérique du pays

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Côte d'Ivoire : Au CGECI ACADEMY, Roger ADOM présente les sept axes stratégiques de la transformation numérique du pays

[Digital Business Africa] –  La 9ème édition de la CGECI ACADEMY organisée par le Groupement des Opérateurs du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication de Côte d’Ivoire (GOTIC CI) s’est tenue ce jeudi 28 octobre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire. L’événement qui avait pour thème principal « Crises et résilience des entreprises en Afrique » s’est tenu en présence du ministre ivoirien de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger ADOM.

Le ministre y a décliné la politique de l’État de Côte d’Ivoire en matière de révolution numérique et de lutte contre la cybercriminalité.

En ce qui concerne la révolution numérique, le ministre a précisé l’ambition du Président de la République tout à dressant le tableau des avancées dans le domaine.
« En matière d’économie numérique, la première ambition du président de la République Son Excellence Alassane OUATTARA et du Premier Ministre ACHI Patrick est de parvenir à court terme à une réelle employabilité ».

Se voulant rassurant, le ministre précise que la Côte d’Ivoire, à l’instar d’autres pays africains, n’est pas en retard en matière de révolution numérique. « En Côte d’Ivoire, nous avons aujourd’hui 26 millions d’habitants pour 40 millions de téléphones mobiles avec un taux de pénétration qui dépasse les 150%« , a-t-il indiqué.

Au niveau du mobile money, les dernières statistiques montrent que sur les 26 millions d’habitants, il existe 24 millions de comptes, au-delà de 80%.
Cela montre clairement le dynamisme du secteur et l’amorce de la transition numérique.

Cette accélération de la transformation numérique est cependant freinée par deux défis majeurs :

D’abord le renforcement du secteur informel qui est insuffisamment automatisé en matière de compétences digitale en raison de la nature des métiers et au manque de volonté de faire du profit.

Le second défi est le formation. L’accélération de la transformation numérique se voit stoppée dans son élan par une insuffisance dans le capital humain. C’est pourquoi l’État investit dans la formation afin de permettre à notre système éducatif de former suffisamment de personnes dans le domaine de la robotique, la digitalisation et le numérique, a rappelé le ministre.

Côte d'Ivoire : Au CGECI ACADEMY, Roger ADOM présente les sept axes stratégiques de la transformation numérique du pays

Les sept axes stratégiques

L’État de Côte d’Ivoire a mis en œuvre une stratégie de transformation numérique de son économie, basée sur sept axes stratégiques, permettant aux PME d’évoluer, de créer de la valeur et des emplois. Il s’agit :

1. La création d’infrastructures qui facilitent la transformation numérique. L’installation de data center, l’internet pour tous, la réduction de la facture numérique et territoriale constituent des réponses à cette ambition.

2. L’État œuvre à rattraper le retard au niveau des services numériques, notamment au niveau de l’administration.

3. La facilitation de l’accès des populations aux services numériques.

4. L’accélération du développement de compétences locales pour créer et optimiser des solutions d’autonomisation numériques.

5. L’existence d’un environnement des affaires incitatif au secteur technologique. La loi Start-Up act, en élaboration, une fois adoptée, devra permettre à la jeunesse ivoirienne d’entreprendre plus facilement dans le domaine du numérique.

6. Les initiatives dans le domaine de l’innovation doivent permettre d’améliorer les conditions de vie des populations.

7. La lutte contre la cybercriminalité en créant un environnement de confiance pour les investisseurs nationaux et étrangers

Sur la cybersécurité, le ministre a décliné la stratégie nationale en plusieurs axes majeurs.

Les textes de loi doivent évoluer pour s’adapter rapidement aux nouvelles mutations technologiques.

Cela permet de garantir pour les PME aussi bien que les individus, un cyber espace plus sécurisé. La sécurité dans le domaine du numérique relève du pouvoir régalien de l’État

La sécurité du cyber espace instaure la confiance nécessaire à la création et au renforcement de structures spécialisées en cybersécurité.

Digital Business Africa. Source : MENUTI

Léon Juste Ibombo désigné président du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les TIC

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Léon Juste IBOMBO désigné président du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les TIC

[Digital Business Africa] –  Le ministre congolais des Postes, des Télécommunication et de l’Économie numérique, Léon Juste IBOMBO a été désigné ce 26 octobre 2021 par ses pairs à la tête du Bureau du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les technologies de l’information et de la communication. C’était à l’occasion de la 9ème édition de ce Comité :

« L’élection de ma personne à la Présidence du Bureau du Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine sur les Technologies de l’Information et de la Communication, pour les deux prochaines années, me donne l’occasion de remercier très sincèrement l’ensemble de mes collègues ministres », a déclaré Léon Juste IBOMBO, lors de la clôture des travaux.

C’est au terme de ces travaux que le choix a été porté sur le Congo pour assurer la présidence de ce comité pour les deux prochaines années (2021-2023).

« Le Congo, vient d’être honoré, mais au-delà de ma modeste personne, c’est la vision du Président de la République du Congo Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO déclinée dans son projet de société « Ensemble poursuivons la Marche », qui a placé l’économie numérique et les TIC au cœur de son Plan National de Développement », a déclaré Léon Juste IBOMBO.

Le ministre congolais remplace à ce poste le ministre Égyptien des Communications et des Technologies de l’Information dont le travail abattu avec son équipe lors de son mandat à la tête de ce comité a été salué.

En effet, pendant plusieurs heures les ministres africains en charge des TIC se sont planchés sur les projets et programmes de Communication et de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) avant leur examen par le Conseil exécutif. Ceci afin d’assurer la supervision, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des politiques, programmes et les décisions prises par les organes de l’Union Africaine relatives à la Communication et aux TIC.

Un mandat de deux ans

Le Comité Technique Spécialisé de l’Union africaine sur les TIC est l’un des nombreux comités de l’union africaine. Il s’occupe essentiellement des questions des TIC et du développement du numérique en Afrique, afin de la rendre plus concourante et compétitive à l’échelle mondiale.

Le choix de Léon juste IBOMBO à la présidence de comité pour un mandat de deux ans est le résultat d’un consensus des ministres des États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Profitant de cette rencontre continentale, le nouveau président du CTS de l’UA sur les TIC a informé ses homologues sur le choix porté à son pays, la République du Congo, par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNCEA), pour abriter au sein de l’Université Denis SASSOU N’GUESSO, le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA).

Il invite à ce titre tous les pays africains et d’ailleurs à explorer d’ores et déjà les potentialités de cet établissement dont les activités débuteront en janvier 2022. Pour lui, chaque État membre jouera véritablement son rôle dans la promotion et le développement de cet instrument panafricain qui produira d’ici quelques années des champions africains des technologies émergentes.

Par Digital Business Africa. Source : Ministère

La Corée offre à la Côte d’Ivoire un Centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen d’une valeur de 6,5 milliards de FCFA

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La Corée offre à la Côte d’Ivoire un Centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen d’une valeur de 6,5 milliards de FCFA

[Digital Business Africa] –  Le président de la République ivoirienne, SEM Alassane OUATTARA, a présidé le jeudi 28 Octobre 2021 la cérémonie officielle d’inauguration du Centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane OUATTARA. Il s’agit d’une infrastructure multifonctionnelle de 1 200 places dédiée principalement à la promotion du taekwondo, de la culture et des TIC.  

C’était en présence de l’Ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire, Lee Sang Ryul, et des membres du gouvernement dont le Ministre en charge de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger ADOM.

Le Chef de l’État, Alassane OUATTARA, s’est réjoui de la réalisation de cet édifice d’une valeur estimée à 6,5 milliards de FCFA et qui consacre l’excellence des 60 années de relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la République de Corée.


Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, le président Alassane OUATTARA a exprimé ses remerciements à la République de Corée à travers l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), pour cet ouvrage.

Digital Business Africa. Source : MENUTI