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Cameroun : Voici les nouveaux tarifs 2022 d’Orange Money ayant subi une baisse (Tableau)

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun a annoncé au début de ce mois d’avril 2022 une baisse à 2% (contre 3% par le passé) sur les opérations de retraits d’argent sur son service de paiement mobile « Orange Money ».

Quelqu’un qui veut faire un transfert d’argent saura désormais que c’est 0,5% du montant qui est transféré, plafonné à 500F. C’est-à-dire, quelqu’un qui veut envoyer 5000F saura que cela va lui couter 25 F.Cfa pour le transfert. Pour le retrait, la transaction lui coutera 2% du montant c’est-à-dire 100 F.Cfa et en fonction des montants sans dépasser 3500 F.Cfa“, apprend-on.

Digital Business Africa a obtenu des précisions d’Orange Cameroun et vous propose ce tableau comparatif des nouveaux tarifs proposés par Orange Money.

quelqu’un qui veut faire un transfert d’argent, il saura que désormais c’est 0,5% du montant qui est transféré, plafonné à 500F. C'est-à-dire, quelqu’un qui veut envoyer 5000F saura que cela va lui couter 25 F.Cfa pour le transfert. Pour le retrait, la transaction lui coutera 2% du montant c'est-à-dire 100 F.Cfa et en fonction des montants sans dépasser 3500 F.Cfa.

Les montants des tarifs dont les frais sont en hausse sont marqués en rouge. Ceux qui ont subi une baisse en vert. D’après Orange Cameroun, il y a une baisse de manière générale. Les points en rouge qui marquent une augmentation découlent de l’alignement des pourcentages, explique Orange Cameroun. Soit l’application de 0,5% du montant transféré plafonné à 500F pour l’envoi et 2% du montant sans dépasser 3500 F.Cfa pour les retraits.

Digital Business Africa revient bientôt sur ce sujet avec d’amples explications.

Par DBA

Désiré Cashmir Eberande Kolongele [RDC] : « Nous sommes enthousiastes à l’idée d’envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON »

[DIGITAL Business Africa] – Selon The Open Network (TON), une blockchain de preuve d’enjeu de couche 1, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo sont favorables à l’adoption des solutions basées sur les crypto-monnaies et la blockchain TON pour “favoriser les progrès économiques futurs”. Plus encore, TON annonce que la RDC a confirmé qu’elle envisageait de créer un nouveau stablecoin, construite sur la blockchain TON.

En réalité, il s’agit des déclarations des ministres en charge des télécoms et de l’économie numérique des pays en question qui sont cités dans le communiqué de presse publié par TON ce 11 avril 2022 à Londres.

Dans ce communiqué, le ministre de I’Économie numérique de la République démocratique du Congo, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, indique : « Nous sommes fiers de franchir ce premier pas, en adoptant de nouveaux instruments économiques qui permettront d’alimenter notre économie future. Cette étape marque le début de notre parcours vers l’adoption de la crypto-monnaie comme instrument financier en RDC, et avec le soutien de TON comme partenaire, nous avons pour objectif d’accroître l’exposition de nos nations aux outils financiers modernes. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de commencer à envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON, démocratisant ainsi l’accès à notre système financier pour des millions de citoyens non bancarisés ou sous-bancarisés. La possibilité d’intégrer des applications à la plateforme Telegram, et d’atteindre les utilisateurs mobiles, fait de TON le choix logique dans notre démarche audacieuse pour entrer dans le monde des crypto-monnaies et de la blockchain. »

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est exprimé sur un potentiel partenariat avec TON : « La République du Congo s’est engagée dans cette voie depuis plusieurs années, ayant encouragé et constaté l’adoption généralisée des paiements mobiles à travers le pays. Nous sommes maintenant à l’étape suivante de ce voyage et nous estimons que TON est le bon partenaire pour le faciliter. Ce sera un instrument pratique et inestimable pour la croissance et la création de richesse, tant pour le gouvernement que pour nos populations », indique Léon Juste Ibombo dans ce communiqué.

Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, déclare dans ce communiqué que : « Le partenariat avec TON peut jouer un rôle fondamental dans l’écosystème numérique du Cameroun, pour la dynamisation des solutions de paiement et l’inclusion financière via l’opérateur public postal, CAMPOST. »

Le potentiel

D’après les responsables de cette cryptomonnaie, TON s’est engagée auprès de ces trois pays de manière indépendante depuis un certain temps et a pris l’initiative de fournir des solutions basées sur la crypto-monnaie et la blockchain pour chacune de ces nations. “Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l’adoption des crypto-monnaies comme pilier central de leurs structures économiques. L’utilisation future des crypto-monnaies permettra aux personnes titulaires ou non d’un compte bancaire de mieux participer à l’économie. Cette évolution constituera à son tour une puissante mesure de relance économique. En RDC, par exemple, en 2019, 12,4 millions de personnes disposaient d’un compte auprès d’une institution financière, tandis que plus de 40 millions ont accès à un téléphone mobile ou à d’autres appareils compatibles avec Internet, ce qui démontre le potentiel important que recèle la crypto-monnaie“, fait savoir TON.

Ce qui fait dire à Steven Yun, membre fondateur de la Fondation TON, que : « pour ces trois pays, les bénéfices potentiels liés à l’adoption et à l’utilisation des crypto-monnaies, avec notre blockchain comme base fondatrice, sont illimités. C’est fantastique que la valeur de TON soit reconnue, tant sur le plan de la technologie qu’en termes d’utilité. Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous engager dans ce parcours vers l’établissement de partenariats solides et durables. »

À propos de The Open Network (TON)

The Open Network annonce que le Cameroun, la RDC et le Congo font un grand pas vers l'adoption des solutions numériques basées la blockchain TON

The Open Network (TON) anciennement Telegram Open Network est une blockchain de preuve d’enjeu de troisième génération conçue à l’origine en 2018 par les frères Durov, les fondateurs de Telegram Messenger qui envisageaient le lacement de la cryptomonnaie Gram. Mais, la SEC des Etats-Unis est intervenue le 11 octobre 2019 pour demander à Telegram de restreindre temporairement la distribution des jetons Gram. L’agence a fait valoir que les acheteurs initiaux de Gram agiraient comme des preneurs fermes et que la revente de Gram, une fois distribué, serait une distribution non enregistrée de titres.

Ce qui a conduit à l’une des plus longues affaires de crypto que va perdre Telegram. Le 12 mai 2020, après une dure bataille judiciaire, Pavel Durov a annoncé la fin de la participation active de Telegram à la blockchain TON et par ricochet aux Grams. C’est ainsi qu’a débuté le processus de remboursement de ceux qui avaient déjà acheté les Grams. Processus qui s’est étendu jusqu’en 2021.

Le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que, disait-il, un citoyen américain pourrait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Donc, pour éviter cela, les Grams ne devraient pas être autorisés à être distribués partout dans le monde – même si tous les autres pays de la planète semblaient parfaitement bien accepter TON“, avait écrit le boss de Telegram Pavel Durov qui avait également explicitement critiqué l’implication et les efforts du gouvernement américain pour empêcher le lancement d’un projet basé sur les principes de décentralisation.

C’est ainsi que Telegram a officiellement mis fin à sa participation à TON en mai 2020 après une longue bataille avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis au sujet de l’offre initiale de pièces de monnaie de 1,7 milliard de dollars de Telegram en 2018. Le projet de blockchain open-source a depuis donné naissance à de nombreux autres projets, tels que Free TON, NewTON ainsi que TON.

Plus tard, elle a été confiée à la communauté ouverte TON, qui la soutient et la développe depuis lors. Elle est donc gérée par une communauté de développeurs non commerciaux et de supporters (la Fondation TON).

TON indique que sa blockchain a été conçue pour traiter des millions de transactions en quelques secondes. “Elle est ultra-abordable, conviviale et entièrement évolutive. TON étant une plateforme décentralisée, elle offrira contrôle et certitude aux citoyens, en supprimant toute possibilité d’interférence. En outre, TON prévoit que les applications seront intégrées de manière unique à l’application Telegram afin d’offrir aux utilisateurs une expérience transparente et accessibleTON ne sera pas seulement la blockchain utilisée par les utilisateurs de Telegram. Elle définira l’identité en ligne des personnes et servira de passerelle entre toutes leurs activités Web3 et Web2“, vante la cryptomonnaie.

250 millions de dollars levés pour le TonCoin Fund

La Fondation TON, une organisation basée sur le projet de blockchain initié par Telegram, Telegram Open Network (TON), a choisi le TONcoin Fund comme fonds officiel de son écosystème.

Et ce TONcoin Fund a annoncé ce 11 avril 2022 le lancement d’un fonds pour l’écosystème destiné à soutenir les projets basés sur les TON, en obtenant un engagement collectif initial de 250 millions de dollars de la part de grandes entreprises du secteur. Le fonds a obtenu le titre de partenaire officiel d’incubation de la Fondation TON, ce qui signifie qu’il soutiendra les investissements du portefeuille du fonds.

Selon Coin Telegraph, les contributeurs du fonds comprennent des entreprises telles que Huobi Incubator, KuCoin Ventures, MEXC Pioneer Fund, 3Commas Capital, la startup blockchain Orbs, TON Miners et Kilo Fund. Le fonds vise à déployer des fonds par l’incubation, l’investissement, les subventions, les hackathons et les programmes éducatifs au fur et à mesure que les projets sont acceptés et incubés.

Benjamin Rameau, associé directeur du TONcoin Fund, a confié à Cointelegraph que le fonds travaille « en étroite collaboration » avec la Fondation TON, dans l’espoir d’aider la blockchain TON à atteindre son plein potentiel. 

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : Le nouveau DG de l’ANSUT, Gilles Thierry Beugré, officiellement installé à Abidjan

[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau directeur général de l’Agence nationale du Service universel des Télécommunications-Tic (ANSUT), Gilles Thierry Beugré, a officiellement pris fonction, le lundi 11 avril 2022 à Abidjan, suite à une passation de charges avec le directeur général par intérim, Ibrahim Tidiane Konaté, par ailleurs directeur général adjoint de ladite Agence.

C’était en présence du ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom et du président du conseil d’administration de l’ANSUT, Yacouba Bamba.

Gilles Thierry Beugré a été retenu après un appel à candidatures au poste de directeur général de l’ANSUT, paru dans le quotidien ‘’Fraternité Matin’’, le lundi 24 janvier 2022.

« Sur 137 dossiers de candidature présentés au départ, huit ont été sélectionnés au dernier tour. Et celui de Gilles Thierry Beugré a été retenu en fin de compte. Nous pouvons assurer que le processus de sélection a été transparent et allie toutes les règles de bonne gouvernance », a expliqué le ministre Roger Félix Adom.

Quant au nouveau directeur général de l’ANSUT, il s’est engagé à relever les différents défis en matière d’infrastructures pour la couverture totale du territoire national en réseau haut débit, de dématérialisation des procédures administratives et également d’accès aux services des populations les plus défavorisées.

Il a exprimé sa reconnaissance au Président de la République, Alassane Ouattara, au Premier Ministre Patrick Achi et à son ministre de tutelle pour la confiance placée en lui.

Gilles Thierry Beugré remplace à ce poste Euloge Soro-Kipeya dont les fonctions ont pris fin depuis le 12 novembre 2021.

Source : Gouv.ci

The Open Network annonce que le Cameroun, la RDC et le Congo font un grand pas vers l’adoption des solutions numériques basées sur la blockchain TON

[DIGITAL Business Africa] – Selon The Open Network (TON), une technologie blockchain à l’origine créée par les concepteurs de Telegram, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo sont favorables à l’adoption des solutions basées sur les crypto-monnaies et la blockchain TON pour “favoriser les progrès économiques futurs”. Plus encore, TON annonce que la RDC a confirmé qu’elle envisageait de créer un nouveau stablecoin, construite sur la blockchain TON.

En réalité, il s’agit des déclarations des ministres en charge des télécoms et de l’économie numérique des pays en question qui sont cités dans le communiqué de presse publié par TON ce 11 avril 2022 à Londres.

Dans ce communiqué, le ministre de I’Économie numérique de la République démocratique du Congo, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, indique : « Nous sommes fiers de franchir ce premier pas, en adoptant de nouveaux instruments économiques qui permettront d’alimenter notre économie future. Cette étape marque le début de notre parcours vers l’adoption de la crypto-monnaie comme instrument financier en RDC, et avec le soutien de TON comme partenaire, nous avons pour objectif d’accroître l’exposition de nos nations aux outils financiers modernes. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de commencer à envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON, démocratisant ainsi l’accès à notre système financier pour des millions de citoyens non bancarisés ou sous-bancarisés. La possibilité d’intégrer des applications à la plateforme Telegram, et d’atteindre les utilisateurs mobiles, fait de TON le choix logique dans notre démarche audacieuse pour entrer dans le monde des crypto-monnaies et de la blockchain. »

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est exprimé sur un potentiel partenariat avec TON : « La République du Congo s’est engagée dans cette voie depuis plusieurs années, ayant encouragé et constaté l’adoption généralisée des paiements mobiles à travers le pays. Nous sommes maintenant à l’étape suivante de ce voyage et nous estimons que TON est le bon partenaire pour le faciliter. Ce sera un instrument pratique et inestimable pour la croissance et la création de richesse, tant pour le gouvernement que pour nos populations », indique Léon Juste Ibombo dans ce communiqué.

Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, déclare dans ce communiqué que : « Le partenariat avec TON peut jouer un rôle fondamental dans l’écosystème numérique du Cameroun, pour la dynamisation des solutions de paiement et l’inclusion financière via l’opérateur public postal, CAMPOST. »

Le potentiel

D’après les responsables de cette cryptomonnaie, TON s’est engagée auprès de ces trois pays de manière indépendante depuis un certain temps et a pris l’initiative de fournir des solutions basées sur la crypto-monnaie et la blockchain pour chacune de ces nations. “Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l’adoption des crypto-monnaies comme pilier central de leurs structures économiques. L’utilisation future des crypto-monnaies permettra aux personnes titulaires ou non d’un compte bancaire de mieux participer à l’économie. Cette évolution constituera à son tour une puissante mesure de relance économique. En RDC, par exemple, en 2019, 12,4 millions de personnes disposaient d’un compte auprès d’une institution financière, tandis que plus de 40 millions ont accès à un téléphone mobile ou à d’autres appareils compatibles avec Internet, ce qui démontre le potentiel important que recèle la crypto-monnaie“, fait savoir TON.

Ce qui fait dire à Steven Yun, membre fondateur de la Fondation TON, que : « pour ces trois pays, les bénéfices potentiels liés à l’adoption et à l’utilisation des crypto-monnaies, avec notre blockchain comme base fondatrice, sont illimités. C’est fantastique que la valeur de TON soit reconnue, tant sur le plan de la technologie qu’en termes d’utilité. Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous engager dans ce parcours vers l’établissement de partenariats solides et durables. »

À propos de The Open Network (TON)

The Open Network (TON) anciennement Telegram Open Network est une blockchain de preuve d’enjeu de troisième génération conçue à l’origine en 2018 par les frères Durov, les fondateurs de Telegram Messenger qui envisageaient le lacement de la cryptomonnaie Gram. Mais, la SEC des Etats-Unis est intervenue le 11 octobre 2019 pour demander à Telegram de restreindre temporairement la distribution des jetons Gram. L’agence a fait valoir que les acheteurs initiaux de Gram agiraient comme des preneurs fermes et que la revente de Gram, une fois distribué, serait une distribution non enregistrée de titres.

Ce qui a conduit à l’une des plus longues affaires de crypto que va perdre Telegram. Le 12 mai 2020, après une dure bataille judiciaire, Pavel Durov a annoncé la fin de la participation active de Telegram à la blockchain TON et par ricochet aux Grams. C’est ainsi qu’a débuté le processus de remboursement de ceux qui avaient déjà acheté les Grams. Processus qui s’est étendu jusqu’en 2021.

Le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que, disait-il, un citoyen américain pourrait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Donc, pour éviter cela, les Grams ne devraient pas être autorisés à être distribués partout dans le monde – même si tous les autres pays de la planète semblaient parfaitement bien accepter TON“, avait écrit le boss de Telegram Pavel Durov qui avait également explicitement critiqué l’implication et les efforts du gouvernement américain pour empêcher le lancement d’un projet basé sur les principes de décentralisation.

C’est ainsi que Telegram a officiellement mis fin à sa participation à TON en mai 2020 après une longue bataille avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis au sujet de l’offre initiale de pièces de monnaie de 1,7 milliard de dollars de Telegram en 2018. Le projet de blockchain open-source a depuis donné naissance à de nombreux autres projets, tels que Free TON, NewTON ainsi que TON.

Plus tard, elle a été confiée à la communauté ouverte TON, qui la soutient et la développe depuis lors. Elle est donc gérée par une communauté de développeurs non commerciaux et de supporters (la Fondation TON).

TON indique que sa blockchain a été conçue pour traiter des millions de transactions en quelques secondes. “Elle est ultra-abordable, conviviale et entièrement évolutive. TON étant une plateforme décentralisée, elle offrira contrôle et certitude aux citoyens, en supprimant toute possibilité d’interférence. En outre, TON prévoit que les applications seront intégrées de manière unique à l’application Telegram afin d’offrir aux utilisateurs une expérience transparente et accessibleTON ne sera pas seulement la blockchain utilisée par les utilisateurs de Telegram. Elle définira l’identité en ligne des personnes et servira de passerelle entre toutes leurs activités Web3 et Web2“, vante la cryptomonnaie.

250 millions de dollars levés pour le TonCoin Fund

La Fondation TON, une organisation basée sur le projet de blockchain initié par Telegram, Telegram Open Network (TON), a choisi le TONcoin Fund comme fonds officiel de son écosystème.

Et ce TONcoin Fund a annoncé ce 11 avril 2022 le lancement d’un fonds pour l’écosystème destiné à soutenir les projets basés sur les TON, en obtenant un engagement collectif initial de 250 millions de dollars de la part de grandes entreprises du secteur. Le fonds a obtenu le titre de partenaire officiel d’incubation de la Fondation TON, ce qui signifie qu’il soutiendra les investissements du portefeuille du fonds.

Selon Coin Telegraph, les contributeurs du fonds comprennent des entreprises telles que Huobi Incubator, KuCoin Ventures, MEXC Pioneer Fund, 3Commas Capital, la startup blockchain Orbs, TON Miners et Kilo Fund. Le fonds vise à déployer des fonds par l’incubation, l’investissement, les subventions, les hackathons et les programmes éducatifs au fur et à mesure que les projets sont acceptés et incubés.

Benjamin Rameau, associé directeur du TONcoin Fund, a confié à Cointelegraph que le fonds travaille « en étroite collaboration » avec la Fondation TON, dans l’espoir d’aider la blockchain TON à atteindre son plein potentiel. 

Par Digital Business Africa

Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun a décroché sa qualification pour le mondial au Qatar au terme d’un match retour plein de rebondissements à Blida en Algérie. C’était le 29 mars 2022. Après une défaite à domicile, les Lions indomptables se sont qualifiés grâce à un but de Karl Toko Ekambi inscrit dans les toutes dernières secondes de la prolongation ? Victoire finale 2 – 1. De nombreux jours après cette victoire, les Algériens n’ont toujours pas digéré cette défaite à domicile. Les hackers Algériens s’y sont mêlés.

Ce 09 avril 2022, durant quelques heures, deux sites web camerounais (ekiosque.cm et pulse.orange.cm) ont été pris pour cible par un hacker algérien se présentant comme El Harrachi B.A.Z. Team. 

Ces sites web ont été victimes de web defacement. A travers cette attaque informatique, le hacker modifie généralement seulement la page d’accueil du site web de sa cible. Souvent par injection SQL. Un defacement est la conséquence d’une faille de sécurité sur un site web et le hacker exploite cette faille de sécurité. 

Pour ce qui concerne ekiosque.cm, un kiosque en ligne des journaux camerounais, le hacker a inséré un message.  « Bakary Gassama votre compte Instagram n’est qu’un échauffement pour le Cameroun. Le prochain sera plus grand ». Son message est précédé par sa signature « El Harrachi B.A.Z. Team » et du drapeau algérien, accompagné du mantra de la sélection algérienne : « 1,2, 3, Viva Algérie ». Bakary Gassama étant l’arbitre gambien du match ayant opposé l’Algérie au Cameroun. Son compte Instagram, bakary.gassama8, avait été piraté il y a une semaine. On pouvait y voir l’arbitre (le pirate en fait) présenter ses excuses au peuple algérien.

Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque
MEssage publié en statut sur le compte de Bakary Gassama, après le piratage de son compte.
Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque

eKiosque a publié un communiqué ce 09 avril 2022 pour condamner cet acte et pour informer sa clientèle. « La société KIAMA S.A porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, ses partenaires Éditeurs et clients, que la plateforme de vente des journaux et magazines accessible sur www.ekiosque.cm a été piratée avec message «  VIVA ALGERIA ». Tout porte à croire qu’il s’agit des Hackers d’origine Algérienne qui protestent ainsi contre la qualification du Cameroun pour le mondial Qatar 2022. Tout en condamnant cet acte criminel, KIAMA et ses Ingénieurs sont à l’œuvre pour rétablir et stabiliser la plateforme de lecture de la presse écrite www.ekiosque.cm », indique Marius Lambou Mbogning de KIAMA SA. Le site web est depuis hier accessible. Tout comme celui d’Orange Cameroun.

Orange Cameroun pour sa part n’a pas encore réagi. C’est sa plateforme consacrée à l’éducation pulse.orange.cm qui a été prise d’assaut avec le même message. Les techniciens d’Orange ont réussi à retirer le message du hacker quelques heures après. 

Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque

Le hacking, un autre sport favori des Algériens

Une attaque similaire avait été perpétré par un hacker algérien sur le site web officiel de la CGEM ( Confédération Générale des Entreprises du Maroc) le 22 novembre 2021. Comme au Cameroun, le hacker avait posté un message accompagné du drapeau algérien.

Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque

« La cyberattaque par l’Algérie des sites des institutions marocaines était prévisible, car les responsables algériens, depuis quelques semaines, n’ont pas cessé d’incriminer le Maroc chaque fois que l’un de leur site est l’objet d’une cyberattaque », expliquait le média marocain Challenge.ma.

En septembre 2021, un autre cybercriminel algérien avait réussi à escroquer 1 700 clients du Crédit Agricole, la première banque française. Ceci en récupérant leurs données bancaires par la méthode phishing. Pour réussir cette escroquerie, le hacker algérien avait simplement recréé une copie du site web de la banque et à travers des mails et SMS frauduleux envoyés aux clients en se présentant comme la banque, y a attiré les clients afin qu’ils y remplissent leurs numéros de comptes et leurs mots de passe. Données qu’il a utilisées par la suite pour vider leurs comptes bancaires.  

Autre attaque informatique impliquant des Algériens toujours en septembre 2021. Le quotidien algérien l’Expression, rapportait le 22 septembre 2022 qu’en représailles aux attaques israéliennes contre l’Algérie, un hacker algérien, connu sous le pseudonyme d’ismailman54, avait piraté le site Web du ministère israélien des Transports et certains sites web des sociétés d’ingénierie, des infrastructures chargées de la mise en œuvre des réseaux du métro, des tunnels civils et militaires, et des projets ferroviaires et de transports. 

Le hacker algérien avait également publié, sur son compte, un échantillon des fichiers et des plans d’infrastructures volés. Tout comme il avait piraté le compte d’Edy Cohen, journaliste connu pour son hostilité à l’Algérie et son parti pris du côté marocain. 

Sur sa page, le hacker algérien avait publié des informations précises sur Edy Cohen, à commencer par sa localisation très précise au coeur de Tel-Aviv, en plus de ses numéros de téléphone privés. 

Mécontent de la défaite de l’Algérie face au Cameroun, un hacker algérien pirate des sites web camerounais appartenant à Orange Cameroun et à eKiosque

Le « hacker souriant »

Plusieurs années avant, en janvier 2013, le hacker algérien Hamza Bendelladj connu sous  le pseudonyme Bx1 et baptisé par les médias le «hacker souriant» avait été arrêté à l’aéroport de Bangkok en Thaïlande avant d’être extradé vers les Etats-Unis, où il était sous le coup d’une inculpation de 23 chefs d’accusation depuis 2011. Il était aux côtés de son complice russe, Aleksander Adreevich Panin.

Dans un communiqué du 20 avril 2016, le ministère américain de la Justice indiquait qu’il a été condamné à 15 ans de prison et son complice russe à 9 ans et demi. Selon la justice américaine, Hamza Bendelladj avait volé “des centaines de milliers de numéros de cartes de crédit et de comptes bancaires, représentant des millions de dollars de pertes pour des particuliers et des institutions financières dans le monde entier”.

L’AFP précise qu’il était accusé d’avoir participé entre 2009 et 2011, au développement, à la vente et à la distribution du virus “SpyEye“, qui permettait d’accéder à des ordinateurs et d’y dérober des informations confidentielles, personnelles et financières (identités, mots de passe, numéros de cartes bancaires…). 

Avec cette attaque contre des sites web camerounais, probablement, les hackers Camerounais doivent déjà préparer la riposte, car la guerre électronique est désormais lancée. Déjà, vivement que les mesures de sécurité des sites web et des infrastructures ou solutions numériques soient davantage sécurisées. 

Par Digital Business Africa

Armand Gaetan Ngueti : « La technologie Blockchain par ses propriétés que sont l’immutabilité, la traçabilité et la fiabilité permet de garantir la confiance »

[DIGITAL Business Africa] – La conférence de presse marquant le lancement officiel de la Blockchain Association Cameroon s’est tenue le 30 mars 2022 à Douala. Occasion pour les membres de la BAC de présenter les opportunités que représente la technologie Blockchain.

Pour Armand Gaetan Ngueti, le président de la Blockchain Association Cameroun,« sur la base des recherches effectuées  sur 48 pays et d’après nos résultats,  le marché de la Blockchain pour  les cinq  prochaines années en Afrique est d’au moins 2 à 3 Trillion Dollars US. Donc, c’est à chacun d’entre nous d’aller chercher sa part… ». Celui qui est par ailleurs Directeur général de UBTS explique comment dans cet entretien. Et surtout, il donne les raisons du lancement officiel des activités de la BAC.  

DIGITAL Business Africa : Après quatre années d’existence, la Blockchain association Cameroon a officiellement lancé ses activités sur le triangle national ce mercredi 30 mars 2022 à Douala. Pourquoi maintenant ?  

Armand Gaetan Ngueti : Au cours des  quatre dernières années, nous avons passé du temps à préparer une base de leadership solide en recrutant des personnes spécialisées dans les angles clés concernant la technologie Blockchain et aussi des administrateurs pour nous permettre de mettre en place la philosophie  issue des statuts et des règlements intérieurs de l’association tels que validés par les autorités administratives dans notre pays.

Donc, cela nous a pris du temps. Mais, le plus important aussi était de jumeler l’apprentissage dynamique avec le gouvernement d’un côté qui avait des aprioris parfois des incompréhensions face à la technologie Blockchain.

Aujourd’hui, nous sommes rassurés à travers  beaucoup d’initiatives que nous avons faites avec le gouvernement, des séminaires, des formations et autres  et nous estimons  qu’en 2022, nous sommes prêts à ouvrir ce membership au public pour que le peuple camerounais puisse s’abreuver de cette technologie pour créer de nouveaux modèles d’affaires.

DIGITAL Business Africa : C’est quoi exactement la  Blockchain ?

Armand Gaetan Ngueti : La technologie Blockchain est qualifiée par beaucoup comme une technologie transformatrice. Dans l’histoire des révolutions industrielles, c’est une technologie qui permet d’émuler les capacités de l’internet à travers  la création  de nouveaux business modèles qui se base sur un nouveau système de  confiance. 

Parce que la confiance est l’élément fondateur qui régit les transactions entre les personnes et les systèmes. Aujourd’hui,  cette technologie de part ses propriétés solides et indiscutables qui sont l’immutabilité, la traçabilité, la fiabilité, permet effectivement de garantir de la confiance ce qui est la base même des systèmes de transaction.

Cela révolutionne beaucoup de secteur d’activités notamment les secteurs classiques comme la finance, la gestion des données et autres. Mais, au-delà de cela, la Blockchain permet également de créer des modèles d’affaires qui s’appuient sur tout ce qui existait déjà mais en apportant en plus une autre couche  participative notamment à travers la décentralisation des informations sur l’Internet.

DIGITAL Business Africa : Quelle est la corrélation qui existe entre la Blockchain et la Cryptomonnaie ?

Armand Gaetan Ngueti : Généralement, on a tendance à confondre la Blockchain, la Cryptomonnaie et autres. Il faut dire très simplement qu’à la base, il y avait l’Internet et puis après l’Internet, vous avez une couche d’abstraction qui vient et qui est la Blockchain et cette couche d’abstraction apporte des propriétés qui garantissent la fiabilité et l’immutabilité des données. Une fois que les données sont insérées sur un médium, dans un système d’information, elles sont  inviolables et puis au dessus vous avez des applications de la combinaison de l’internet et de la Blockchain, c’est de là qu’on voit la Cryptomonnaie émerger comme l’une des applications. Mais la Cryptomonnaie n’est qu’une  application. On peut utiliser l’enchevêtrement de la Blockchain et de l’Internet pour sécuriser les diplômes, le registre foncier et d’autres applications.

Armand Gaetan Ngueti : « La technologie Blockchain par ses propriétés que sont l’immutabilité, la traçabilité et la fiabilité permet de garantir la confiance »

DIGITAL Business Africa : Avec tout ce qui est observé comme arnaque autour de la Cryptomonnaie  et autres, quelles sont vos propositions pour réguler ce secteur ?

Armand Gaetan Ngueti : La régulation d’une technologie aussi complexe et qui utilise un médium partagée qu’est l’Internet est très complexe. Donc ; l’approche c’est de créer une task-force qui va réfléchir aux applications de la technologie et  travailler de concert avec le gouvernement et les organismes de régulation spécifique comme c’est le cas de  la Cosumaf qui régule les marchés financiers au niveau  de la sous-région.

C’est donc de créer cette task-force et puis d’aller vers les applications et non la technologie, parce que c’est complexe de réguler une technologie aussi distribuée sur internet que la Blockchain. Mais c’est possible avec les applications dans leurs domaines d’activités respectives.

Ainsi,  nous proposons de créer des task-forces spécifiques à ces secteurs d’activités et puis travailler avec le gouvernement et les structures rattachées à ces secteurs d’activités là pour pouvoir trouver la formule gagnante qui sera de tout intérêt pour ce qui crée la valeur ajoutée et ceux qui sont censés réguler du côté du gouvernement.

DIGITAL Business Africa : Quelle est votre stratégie pour faire connaître la BAC ?

Armand Gaetan Ngueti : L’approche est simple. Nous voulons mettre un leadership solide ;  regrouper des personnes ; créer un environnement de partage et de retour d’expérience et surtout de création d’idées qui vont permettre de monter des projets à forte valeur économique et puis trouver un système de rétribution de toutes les personnes qui participent à la création de ces projets là.

Ensuite,  nous irons chercher les ressources qu’il faut pour exécuter les projets et permettre  ainsi d’utiliser cette technologie pour résoudre des problèmes spécifiques pour le développement socio-économique des communautés.  Et pour le faire, nous avons un appel par projet totalement différent qui intègre dès la base chaque membre à un projet.

Propos recueillis par GD, DBA

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La Blockchain Association Cameroon présente la Blockchain comme une technologie transformatrice pour les startups et le secteur public

[DIGITAL Business Africa] – Au cours de la conférence de presse marquant le lancement officiel de la Blockchain Association Cameroon, le 30 mars 2022 à Douala, les membres de la BAC ont présenté les opportunités que représente la technologie Blockchain.

« Sur la base des recherches effectuées  sur 48 pays et d’après nos résultats,  le marché de la Blockchain pour  les cinq  prochaines années en Afrique est d’au moins 2 à 3 Trillion Dollars US. Donc, c’est à chacun d’entre nous d’aller chercher sa part… », indique Armand Gaetan Ngueti, Directeur général de UBTS et par  ailleurs président de la Blockchain association Cameroon (BAC).

Pour ce dernier, la technologie Blockchain représente un marché important pour l’Afrique. «  Elle présente de nombreuses opportunités tant pour les entrepreneurs, les startups, les opérateurs économiques, les étudiants, et le secteur public », fait savoir Armand Gaetan Ngueti.

Il s’exprimait ainsi mercredi 30 mars 2022 à Douala, lors d’une conférence de presse marquant le lancement  officiel de la BAC. D’après les membres de cette association, la technologie Blockchain est en train de transformer le monde dans tous les secteurs d’activité tels que la finance, la sécurité, la gestion des identités, l’agriculture, la gestion des terres, l’énergie et bien d’autres.

Secrétaire général de la BAC, Cédric Moudze mentionne que : « La technologie Blockchain est une aubaine pour bon nombre de Camerounais, et nous voulons qu’elle soit comprise par l’ensemble des Camerounais afin que chacun puisse en bénéficier ».

En effet, la technologie reste encore incomprise par bon nombres d’Africains en général et de Camerounais en particulier. Sur ce, Armel Nango, Responsable des relations publiques au sein de la BAC explique : « La Blockchain n’est pas illicite. Si elle était, cela revient à dire qu’internet est illicite. Alors, ce sont les activités qui sont menées sur cette plateforme qui sont soit illicites soit licites ».

« Aujourd’hui l’idée pour nous est de montrer le bien fondé, l’importance de cette plateforme de ce système d’échanges d’informations, de faire en sorte que le gouvernement puisse se rendre compte du bien fondé de ladite plateforme, mais aussi surtout de se rendre compte des risques qu’il y a sur cette plateforme. Quand vous prenez l’internet conventionnel, certains diffusent les vidéos d’éducations d’autres personnes vendent des armes. Alors il y a des contenus licites et des contenus illicites ; quand il y a les contenus illicites il faut pouvoir conseiller à l’Etat des mesures de restrictions pour faire en sorte que ceux qui mènent des activités illicites puissent être repérés et   interpellés », ajoute-t-il.

La Blockchain Association of Cameroon a pour objectif de rassembler des professionnels du logiciel, des développeurs, des administrateurs de systèmes et des étudiants pour faire avancer les initiatives importantes de la communauté et de l’industrie qui augmentent la diversité dans la tech et l’accès aux nouvelles technologies.

Cette jeune association,  se consacre à la sensibilisation, au soutien et à l’adoption des monnaies numériques et des technologies Blockchain parmi les consommateurs, les commerçants, les entreprises, les régulateurs et les décideurs politiques du Cameroun, ainsi qu’à la promotion de l’éducation par la formation, la recherche et les certifications, tout en soutenant la participation aux partenariats et aux associations camerounaises, africaines et internationales.

L’initiative appréciée par les entrepreneurs locaux. « Avec les initiatives menées par la BAC qui visent à sensibiliser et à démocratiser cette technologie, je pense qu’on est sur le bon chemin. Parce que c’est cela en fait qu’il faut,  beaucoup de gens doivent connaitre de quoi il s’agit, car c’est  encore un mythe pour beaucoup de Camerounais. Quand on parle de Blockchain, les gens ne comprennent vraiment pas et quand on veut déployer une solution qui utilise la Blockchain, il y a un frein parce que les gens ne comprennent pas comment ça fonctionne », explique Raoul Fotso, entrepreneur et co-fondateur de Edu Air. Un outil technologique qui évolue dans le système éducatif et qui utilise la technologie Blockchain.

Par GD

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Cameroun : Des jeunes à l’école entrepreneuriale dans le cadre du « Youth Entrepreneurship Symposium »

[DIGITAL Business Africa] – Une quinzaine de jeunes ont reçu des enseignements relatifs à l’entrepreneuriat à Yaoundé, ce mardi 05 avril 2022. La formation s’inscrivait dans le cadre du programme « Youth Entrepreneurship Symposium ». Un programme financé par l’ambassade des Etats unis au Cameroun et implémenté par GetReady. Le but est de renforcer l’écosystème entrepreneurial camerounais. Les jeunes entrepreneurs âgés de 20 à 35 ans qui ont une idée claire de projet constituent la cible de Nathalie Tekam, promotrice de GetReady et coordonnatrice de l’initiative.  

Cameroun : Des jeunes à l’école entrepreneuriale dans le cadre du « Youth Entrepreneurship Symposium »

« Nous nous sommes fixés des objectifs. D’abord, à court terme, nous envisageons de terminer les activités du programme.  Trois ateliers se tiendront tour à tour à Yaoundé, à Douala et à Bafoussam. Les 45 jeunes qui ont été sélectionnés recevront trois mois de coaching par les entrepreneurs camerounais, pour qu’ils fassent passer leurs entreprises à l’étape suivante. Ensuite, à moyen terme, ils devront être capables de résoudre les problèmes qu’ils ont maintenant et de définir de nouveaux objectifs. Et enfin, à long terme, il sera question de définir un écosystème plus fort. Nous sommes satisfaits pour le moment », a-t-elle dit.

Il s’est agi de fournir aux participants des outils en vue de mettre sur pied des entreprises et d’en assurer leur pérennité. Ceci passe évidement par une bonne maitrise de la stratégie marketing, par exemple. Et c’est Yolande Ada Nana, passionnée de marketing et de Communication qui s’est chargée de cette session (huit au total). Pour Catelle Ningha, ingénieure de télécommunications, option cybersécurité, c’est une formation qui a répond à ses attentes.

« Je suis satisfaite de ce programme, parce que j’ai trouvé un apport par rapport à la maturation de mon projet, dans le stade où je me trouve actuellement. Avec tous ces enseignements, cela me permet de mieux cadrer mon projet et d’avoir une bonne vision de ce dernier. Nous sommes en train de développer une application pour faciliter l’accès à l’apprentissage des bonnes pratiques en ligne, en vulgarisant les technologies TIC qui sont de plus en plus à la portée de tous », envisage-t-elle.

Cameroun : Des jeunes à l’école entrepreneuriale dans le cadre du « Youth Entrepreneurship Symposium »

45 jeunes sur 283 ont été sélectionnés pour la formation « Youth Entrepreneurship Symposium ». Cela dans plusieurs domaines. C’est donc une grande variété de jeunes qui seront accompagnés au travers de ce programme. Certains sont au stade des idées et d’autres ont déjà des entreprises.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Joseph Le annonce que le Cameroun va acquérir une application dédiée à l’authentification des diplômes

[Digital Business Africa] – Durant plusieurs semaines, les enseignants du secondaire au Cameroun étaient en mode Craie morte avec le mouvement OTS, entendez : On a Trop Supporté. Ils revendiquaient leur matricule, mais surtout le paiement de leur salaire et émoluments. Le mouvement a bénéficié du soutien de plusieurs acteurs étatiques et de la société civile, notamment après le décès de l’enseignant Hamidou qui aura passé 10 ans de service sans recevoir de salaire faute de prise en solde, son dossier trainant entre deux départements ministériels : Enseignement secondaire et Fonction publique. Nombreux sont les enseignants dans cette situation.

Pour donner une réponse à la grève des enseignants, le président de la République Paul Biya avait prescrit au gouvernement, entre autres mesures,  « d’entreprendre toutes les diligences nécessaires en vue d’optimiser la gestion des dossiers des lauréats des Ecoles normales supérieures ».

Dans un point de presse donné ce 06 avril 2022 à Yaoundé, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, a présenté ce qu’a déjà effectué son département ministériel à la suite des instructions présidentielles.

Au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, rappelle Joseph Le, il avait été instruit de systématiser la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation par les intéressés, et les institutions auxquelles ils sont affiliés ; de veiller, en relation avec les Universités d’Etat compétentes, au dépôt systématique dans les délégations régionales ou dans les services centraux du MINFOPRA, des dossiers d’intégration des lauréats des ENS et ENSET ; de traiter en urgence les dossiers d’intégration déjà recensés au MINFOPRA et de faire le point exhaustif sur les dossiers d’intégration des enseignants en instance au MINESEC et au MINEDUB ; de procéder désormais, en relation avec le MINESUP, à l’organisation des concours d’entrée dans les ENS et les ENSET, conformément à la règlementation en vigueur ; et surtout de mettre en œuvre toutes les mesures concourant à la dématérialisation et à la simplification des procédures de traitement des dossiers d’intégration dans la Fonction publique.

Le MINFOPRA a donc au préalable effectué un diagnostic pour comprendre les raisons des retards observés dans le traitement des dossiers d’intégration et/ou de reclassement des enseignants issus des ENS et ENSET.

Selon le ministre Joseph Le, le véritable goulot d’étranglement se situe au niveau de l’authentification des diplômes et le cas échéant au niveau de la délivrance de leurs équivalences. « Il nous est souvent arrivé d’attendre de six mois à deux ans pour recevoir la réponse à notre demande d’authentification d’un diplôme, auprès d’une administration ou institution qui l’aurait délivré », a relevé le ministre.  

La solution à cet épineux problème, indique le ministre, va consister à entamer la procédure d’authentification des diplômes dès l’entrée en première année de la formation des lauréats. « D’ailleurs, ce qui est valable pour les futurs enseignants fonctionnaires l’est aussi pour tous les jeunes Camerounais qui accèdent à la Fonction publique de l’Etat », précise le ministre. 

La dématérialisation des procédures comme solution

La solution de la dématérialisation des procédures a également été mise sur la table : « Afin d’y mettre un terme définitif, nous avons constitué une première provision budgétaire dans le cadre de l’exercice 2022. Ces moyens vont nous permettre d’acquérir une application spécialement dédiée à l’authentification des diplômes. Ce, à travers une plateforme collaborative regroupant le MINFOPRA, le MINESUP, le MINESEC, le MINEDUB, le MINSANTE et toutes les autres administrations où institutions qui délivrent les diplômes au Cameroun. Ainsi, en un clic, il me sera possible, à partir de mon bureau, d’obtenir toutes les informations sollicitées », a expliqué le ministre.

Le montant exact consacré à la création de cette application et les modalités pour sa réalisation n’ont pas été précisés dans la communication du ministre.

L’autre problème identifié par le MINFOPRA porte sur la constitution et l’acheminement des dossiers d’intégration par les lauréats des Ecoles Normales. Pour le ministre, ces dossiers doivent désormais être bouclés trois mois, voire six mois avant la fin de leur formation et la numéristion sera également au rendez-vous. Il a à cet effet effectué du 16 mars au 4 avril, une tournée d’explication dans les universités d’Etat disposant des Ecoles normales supérieures à DOUALA, à BUEA, à EBOLOWA, à BERTOUA, à MAROUA, à BAMENDA et  à YAOUNDE.

« A toutes ces étapes, nous avons invité les responsables et les élèves des ENS et ENSET, au cours de nos séances de travail, à commencer, si ce n’est pas encore le cas, l’authentification des diplômes des futurs lauréats, et par la même occasion, la constitution des dossiers d’intégration. Aussi, dès la publication des résultats de fin de formation, les responsables des différentes Ecoles disposeront d’une semaine, au plus, pour transmettre les dossiers complets à la Délégation Régionale de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative de leur ressort. Il appartient dès lors aux délégations régionales de procéder à la numérisation des pièces constitutives desdits dossiers », a expliqué Joseph Le.

Les pièces du dossier complet des enseignants seront par la suite enregistrées dans le Système Informatique de Gestion intégrée  des Personnels de l’Etat et de la Solde (SIGIPES), en vue d’en assurer la traçabilité, et surtout la transmission électronique immédiate à la Direction de la Gestion des Carrières dans les services centraux du MINFOPRA pour traitement. La Direction du Développement des Ressources humaines de l’Etat, pour sa part,  élaborera concomitamment les Certificats de prise de service qui seront directement joints aux dossiers d’intégration reçus des délégations régionales par la Direction de la Gestion des carrières, explique le ministre.

Des réformes qui participeront à la réduction de la durée du parcours du dossier d’intégration du jeune lauréat d’une Ecole normale supérieure. Avant, il fallait attendre 25 à 30 mois avant que le dossier ne parvienne au MINFOPRA, indique le ministre qui affirme qu’ils recevront désormais ces dossiers en une seule journée.

« Puisque ce dossier, dès lors qu’il est complet, partira de l’Ecole normale directement pour notre délégation régionale de céans. Au moment de la numérisation des pièces constitutives, nous les recevrons en temps réel ici à Yaoundé. Je précise à cet effet que nos 10 délégations régionales et les services centraux ont déjà un minimum d’équipements requis.  Alors, une fois le dossier parvenu à Yaoundé dans sa version électronique, le double processus d’intégration et d’attribution du matricule solde est engagé concomitamment. Au regard de ce qui précède, nous sommes en droit de penser et même d’affirmer qu’au lieu de deux à trois ans, voire plus, le jeune lauréat sorti de l’ENS ou de l’ENSET ne devrait plus patienter que pendant 45 à 90 jours, voire moins, pour se voir doter d’un numéro matricule et d’un acte d’intégration », promet Joseph LE.

Le ministre semble s’être engagé dans la digitalisation totale des services publics liés aux enseignants. Du moins, pour ce qui concerne son département ministériel. Ce qui le fait dire qu’« en tout état de cause, nous comptons poursuivre et intensifier la dématérialisation du traitement des dossiers d’intégration et de reclassement des lauréats des ENS et ENSET. A cet égard, nous allons mettre conjointement en œuvre certaines directives ; notamment celles relatives à la dématérialisation et à la simplification des procédures et celle se rapportant au point exhaustif des dossiers en instance au MINESEC et au MINEDUB. Le groupe de travail inter-ministériel commis à cette tâche aura un délai maximum de 30 jours pour remettre sa copie ».

Initiative à Résultats Rapides

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a également profité de ce point de presse pour dresser le bilan de l’Initiative à Résultats Rapides (IRR) qu’il a initiée le 03 mars 2022 en vue du traitement en urgence des dossiers des enseignants déjà reçus. Cette initiative envisageait le traitement en 15 jours (du 03 au 23 mars 2022) de 8 000 dossiers de personnels enseignants reçus au cours des trois dernières semaines.

Selon Joseph LE, à la date du 04 avril 2022, les statistiques enregistrées se présentent ainsi qu’il suit :

  • 17.143 dossiers directement reçus, « donc plus du double de ce que nous attendions » ;
  • 14.290 actes initiés ;
  • 9.176  actes signés par le Ministre chargé de la fonction publique ;
  • 2.338 projets de décrets transmis dans les Services du Premier Ministre pour sanction ;
  • 4.855 matricules générés pour les enseignants nouvellement recrutés ;
  • 2.125 dossiers incomplets renseignés dans l’application SIGIPES et dont les listes des concernés, précisant les pièces à fournir, sont progressivement publiées sur les plateformes numériques du MINFOPRA et transmises aux administrations d’attache ;
  • 1.789 diplômes excipés ont été envoyés pour authentification préalable aux administrations et institutions qui les auraient délivrés. « C’est en effet, la condition sine qua non, avant le traitement des dossiers y relatifs ».

Le MINFOPRA indique par ailleurs que compte tenu du volume impressionnant des dossiers déjà reçus, il a prescrit aux agents publics de son département ministériel de maintenir l’organisation en place et le même rythme de travail pour l’apurement des dossiers restants.

Par Digital Business Africa

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Cameroun : le Minpostel sensibilise des jeunes élèves de Yaoundé sur la cybersécurité et l’usage responsable des réseaux sociaux

[Digital Business Africa] – De concert avec la communauté internationale, le Cameroun célèbre chaque 31 mars la journée mondiale pour la sauvegarde des données informatiques. Et pour ce jeudi 31 mars 2022, le gouvernement a choisi de placer cette commémoration dans le cadre de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, engagée par le Ministère des Postes et Télécommunications, sur Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat.

Pour cette édition, le Minpostel a organisé une journée de causerie éducative au groupe scolaire Iponi au quartier Mendong à Yaoundé, au cours duquel des experts ont expliqué ce que c’est que les réseaux sociaux et les risques encourus en cas de mauvaise utilisation. Ils ont également donné des conseils sur les bons comportements à adopter sur internet et  sur ce qu’il ne faut pas faire.

Les élèves ont ensuite eu droit à un quiz. Puis, madame la ministre a tenu à leur parler personnellement. « Les réseaux sociaux sont utilisés aujourd’hui par tous, adultes, jeunes et même les enfants que vous êtes. Car, beaucoup d’entre vous ont des téléphones Androïd. La campagne que nous menons vise à ce que ceux-ci soient utilisés sans danger parce que ces derniers temps, ils sont l’objet d’une très mauvaise utilisation », leur a expliqué Mme Libom Likeng.

« Les messages qui sont transmis sont des messages de haine, de tribalisme et d’incitation à la violence, qui portent atteinte à la paix et au vivre ensemble entre les camerounais. Devant cette situation, le Président Paul BIYA qui aime particulièrement les jeunes, a demandé qu’ils soient intensément sensibilisés sur les dangers liés à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux. »

Elle a ainsi exposé en treize points la consistance des conseils et recommandations qui ressortent du message à la jeunesse le 10 février 2018, le Président Paul BIYA. Des flyers et un kit de bonnes pratiques sur internet ont aussi été distribués, ainsi que des cahiers avec les mêmes bonnes pratiques. Pour finir, des affiches ont été collés dans l’enceinte de l’école, afin de pérenniser les messages de sensibilisation.

Pour rappel, le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis le 12 août 2020, une Campagne Nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ». C’était suite « aux Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul BIYA ».

Cette campagne vise à mobiliser toutes les couches sociétales dans la lutte contre la cybercriminalité. Et parmi les activités programmées dans ce cadre, des causeries éducatives avec les élèves et autres jeunes, sur l’utilisation citoyenne des réseaux sociaux, suivie d’une campagne d’affichage dans les institutions publiques et établissements d’enseignement, sur l’ensemble du territoire national. 

Par Gaëlle Massang

Cameroun : la SFI et les acteurs du digital préparent un plan d’action pour valoriser le secteur du numérique

[Digital Business Africa] – La Société Financière Internationale (SFI) a réuni ce mercredi 30 mars 2022 au Hilton Hôtel de Yaoundé les principaux acteurs du secteur digital afin de mener une réflexion au sujet de la valorisation du secteur numérique au Cameroun.

Sous la supervision du Minpostel, il était ainsi question dresser un état des lieux du secteur afin d’en ressortir les contraintes, défis et opportunités ? Puis examiner les pratiques des homologues régionaux à travers une analyse comparative, afin de permettre un haut niveau d’adoption des services numériques et identifier par la suite les opportunités pertinentes pour accélérer le développement du secteur avec le soutien de la Banque mondiale et l’IFC.

« Nous sommes à un virage très déterminant et il est question de faire un état des lieux et connaitre les freins qui empêchent tous les acteurs de véritablement s’épanouir. Nous allons donc échanger et nous abreuver des succès stories des autres pays », a déclaré Mme la ministre Libom Likeng lors du point de presse organisé pour l’occasion. Elle ajoute « en tant que partenaire financier, l’IFC a besoin de comprendre comment fonctionne le secteur du numérique au Cameroun afin que les financements à venir soient adaptés aux attentes réels des acteurs »

Pour Sylvain Kakou de l’IFC, « l’accélération digitale est importante pour nous, cela veut dire efficacité de l’administration, mais aussi amélioration de la qualité des services des opérateurs et accès à travers les secteurs qui en ont le plus besoin comme l’agriculture, l’éducation, la santé. Donc, le digital est vraiment au cœur de la stratégie de développement de l’Etat du Cameroun. C’est ce qui explique notre stratégie à accompagner le digital et aider le Cameroun à opérer cette transformation le plus rapidement possible et dans l’inclusion de toutes les parties prenantes. »

D’où l’importance de la contribution de divers acteurs clés du secteur, qui ont été conviés à cette réflexion. En dehors des acteurs institutionnels tels que le ministère de l’Economie, Planification et Aménagement du Territoire, le ministère des Finances, la BEAC ou l’Agence de Régulation des Télécommunications, nous notons ainsi la présence des opérateurs Camtel, Orange, Mtn, Viettel, Creolink, Matrix Telecoms, GSMA ou Ringo. 

La Société Financière Internationale est principale institution de développement du groupe de la Banque Mondiale axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle a pour mission de promouvoir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.

Elle investit ainsi directement dans des entreprises et mobilise des capitaux, mais elle dispense aussi des conseils aux entreprises et aux pouvoirs publics afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer le climat de l’investissement. 

Par Gaëlle Massang

Vers le développement des stratégies stables pour l’évolution du secteur numérique en Afrique

[Digital Business Africa] – Les participants au sommet de la cybersécurité, tenu le 24 mars à Lomé au Togo, ont fait plusieurs recommandations, entre autres le développement des stratégies et politiques de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité qui soient stables, prospectives et adaptées aux contextes et aux évolutions du secteur de l’économie numérique.

Ces recommandations ont été faites lors du 1er sommet de la cybersécurité, organisé du 23 au 24 mars par le Togo et la Commission économique des Nations unies (CEA) pour l’Afrique, sur le thème «Comment placer les enjeux de la cybersécurité au cœur des politiques publiques en Afrique».

Ce sommet s’est tenu sous le patronage du Président de la république du Togo, M. Faure Essozimna Gnassingbe. Il a eu pour but de souligner la nécessité d’une coopération internationale en la manière, en vue de faire de la cybersécurité une priorité absolue des Etats africains.

Parmi les stratégies à développer, figurent la mise en place des actions de sensibilisation aux risques relatifs à l’usage du numérique auprès des populations, notamment les catégories les plus vulnérables, des entreprises et des administrations ; la mise en place des formations universitaires et professionnelles pour lutter contre la pénurie de la main d’œuvre en cybersécurité et assurer la formation de l’ensemble des acteurs des écosystèmes numériques.

Il s’agit également de développer des mesures incitatives en faveur des entrepreneurs du secteur sur le plan financier et fiscal, afin de favoriser l’émergence des acteurs africains de la cybersécurité et le développement des partenariats publics-privés dans la mise en place des écosystèmes de cybersécurité, en vue d’avoir des modèles économiques viables et efficaces.

Outre ces stratégies, les participants se sont engagés à renforcer la coopération africaine en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité, en encourageant la signature et la ratification de la Convention de l’Union africaine (Ua) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel de 2014 par l’ensemble des Etats africains, en promouvant auprès des autres membres de l’Ua la création d’un organe de coopération régionale et d’assistance mutuelle en matière de cybersécurité et de cybercriminalité.

Il s’agit aussi de multiplier les initiatives régionales et internationales pouvant permettre aux autorités et aux agences du secteur compétentes en matière de cybersécurité de renforcer leurs capacités, notamment à travers la mise en place des formations et le partage de leurs expériences respectives.

Par ailleurs, ils ont demandé d’établir un cadre susceptible de permettre de lutter efficacement contre la cybercriminalité, notamment la création et l’opérationnalisation des autorités, agences et équipes dédiées à la cybersécurité et, le cas échéant, le renforcement de leurs moyens humains, financiers, techniques et organisationnels.

Cette lutte sera soutenue par la mise en place des structures de gouvernance permettant l’association d’experts interdisciplinaires (économiques, diplomatiques, militaires, universitaires, juridiques) aux prises de décisions en matière de cybersécurité et de cybercriminalité.

Elle sera également possible grâce à la mise en place d’équipes dédiées au recensement et à la coordination des incidents de cybersécurité, tels que des Security information and event management (Siem), Security operations center (Soc) et les réponses à apporter aux incidents de cybersécurité, comme des Computer security incident response team (Csirt) et des Computer emergency response team (Cert).

Au cours d’une interview, le ministre en charge des Télécommunications, M. Léon Juste Ibombo, a souligné l’importance d’avoir une vue d’ensemble et de mettre en avant la lutte contre la cybersécurité pour protéger les systèmes d’information.

Dans cette optique, il a souligné la nécessité de mettre en œuvre la Convention de l’Ua sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, pour lutter de manière efficiente contre la délinquance en ligne.

Selon lui, ce sommet de la cybersécurité a eu aussi pour objectif de rappeler aux dirigeants africains de faire attention avec la gouvernance électronique, en vue de mettre en place des systèmes d’alerte, en collaboration entre les Etats et les gouvernants.

La rencontre de Lomé a réuni plus de 700 participants venus de 28 pays, dont 17 ministres et trois chefs d’Etat.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Lancement de la 12ème édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM)

Ce 28 mars débuteront les inscriptions de la 12ème édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient. Jusqu’au 27 Mai, les candidats pourront soumettre leur candidature sur le site https://poesam.orange.com.

Le POESAM a été lancé en 2011, et a récompensé au cours de ses 11 éditions à hauteur d’environ 555 000€ des projets d’entrepreneurs africains à impacts sociaux et environnementaux dans divers secteurs : la santé, l’éducation, le  e-commerce ou encore l’agriculture.

La compétition se déroule en deux étapes :

  • Une phase nationale de collecte de candidatures qui a lieu entre mars et fin mai dans les 17 filiales d’Orange. A l’issue de cette collecte, un jury composé de représentants de l’écosystème startup d’Orange se réunira dans chaque filiale pour désigner 3 lauréats (par filiale) nationaux qui accèderont à la phase internationale ;
  • Une phase internationale dans laquelle les projets des 3 lauréats de chaque filiale seront évalués par un comité  composé de salariés du groupe. Une fois leurs évaluations terminées, 10 finalistes seront désignés. Un jury final, composé de personnalités influentes dans la tech en Afrique, aura la responsabilité de désigner les 3 lauréats du Grand Prix International du POESAM au mois d’Octobre. Ils seront récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1ier lauréat ;
    • 15 000€ pour le 2ème lauréat ;
    • 10 000€ pour le 3ème lauréat.

L’égalité entre les femmes et les hommes faisant partie intégrante de la politique d’Orange, le Prix Féminin International sera décerné pour la 3ième année consécutive. Soutenu par la Diversité et l’Inclusion du Groupe Orange à hauteur de 20 000€, ce prix récompensera soit un projet porté par une femme, soit un projet proposant une solution technologique pour améliorer les conditions de vie des femmes (autonomisation des femmes, création ou préservation des emplois, collecte de données sur le genre, inclusion numérique et inclusion financière…).

Découvrez les gagnants de la 11ème édition : https://newsroom.orange.com/orange-revele-les-laureats-de-la-11eme-edition-du-prix-orange-de-lentrepreneur-social-en-afrique-et-au-moyen-orient-lors-de-lafrica-tech-festival/

Pour plus d’informations sur le POESAM, rendez-vous sur le site : https://poesam.orange.com

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 135 millions de clients au 31 Décembre 2021. Avec 6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 60 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

A propos d’Orange

Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,5 milliards d’euros en 2021 et 140 000 salariés au 31 décembre 2021, dont 78 000 en France. Le Groupe servait 271 millions de clients au 31 décembre 2021, dont 224 millions de clients mobile et 23 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique

« Engage 2025 » qui, guidé par l’exemplarité sociale et environnementale, a pour but de réinventer son métier d’opérateur. Tout en accélérant sur les territoires et domaines porteurs de croissance et en plaçant la data et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend être un employeur attractif et responsable, adapté aux métiers émergents.

Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN).

Pour plus d’informations (sur le web et votre mobile) : www.orange.com, www.orange-business.com ou pour nous suivre sur Twitter : @presseorange.

Orange et tout autre produit ou service d’Orange cités dans ce communiqué sont des marques détenues par Orange ou Orange Brand Services Limited.

Source : Orange

Pyrrus KOUDJOU de ClinicAgro développe son activité via l’accompagnement gratuit offert par Orange Digital Center


[DIGITAL Business Africa] – Pyrrus KOUDJOU est le fondateur de la startup ClinicAgro, une startup qui met son expertise technologique au service des activités agropastorales (agriculture, élevage) pour optimiser la rentabilité des exploitations, augmenter la productivité et la qualité de la nourriture et mieux gérer les ressources.

Ce startupper revient sur l’accompagnement d’Orange Digital Center dans le développement de ses prototypes et de la version commercialisable de ses produits.

Découvrez son témoignage et n’oubliez pas que vous pouvez également bénéficier des programmes gratuits offerts par Orange Digital Center pour booster et développer vos différentes activités. 

Source : Orange

Cybersécurité et Comm’ digitale : L’ANTIC et ICT Media STRATEGIES forment le Conseil constitutionnel du Cameroun

[DIGITAL Business Africa]  Les cadres du Conseil constitutionnel du Cameroun ont pris part à un séminaire de formation axé sur la cybersécurité, la cybercriminalité et la communication digitale. Organisé par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), cet atelier s’est tenu du 23 au 25 mars 2022 dans les locaux du Conseil constitutionnel à Yaoundé au Palais des Congrès, avec pour objectif de renforcer les capacités du personnel sur des enjeux numériques devenus incontournables dans le fonctionnement des institutions républicaines.

Mais au-delà des formations techniques, la rencontre a également ouvert un débat critique sur la perception du Conseil constitutionnel par les citoyens. En ouverture de session, Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, a posé une question provocatrice aux participants : « Comment est perçu le Conseil constitutionnel par la majorité des Camerounais ? » La réponse d’un participant fuse : « Irrecevable ! », clin d’œil direct aux prises de parole du président du Conseil, Clément Atangana, lors des audiences très médiatisées de l’élection présidentielle de 2018. Une réplique qui, bien qu’ironie, illustre une réalité : la perception du Conseil constitutionnel reste à parfaire auprès du grand public.

Des recommandations pour améliorer l’image de l’institution

À cet égard, le cabinet ICT Media STRATEGIES convié par l’ANTIC à cette formation a formulé plusieurs recommandations, notamment la nécessité d’une meilleure valorisation des actions du Conseil, souvent peu connues en dehors de ses grandes décisions électorales. Des efforts devront être faits pour développer une stratégie de communication plus proactive et plus transparente, notamment sur le web et les réseaux sociaux.

C’est d’ailleurs dans cette optique que des sessions pratiques ont été conduites, dont une sur les techniques et les préalables d’une communication numérique efficace, animée par Beaugas Orain DJOYUM, DG d’ICT Media STRATEGIES. Une initiative saluée par les membres du Conseil constitutionnel, qui ont exprimé le souhait de voir ce type de formations se multiplier à l’avenir.

https://www.facebook.com/BeaugasOrain/posts/368795561920326?ref=embed_post

Un programme riche et pertinent

Le programme du séminaire, coordonné par l’ANTIC, a couvert d’autres thématiques stratégiques telles que :

  • La sécurisation des échanges électroniques et la lutte contre la falsification des documents administratifs, présentée par M. Mfepit Paré Oumarou (ANTIC) ;
  • La transformation digitale dans le contexte de la COVID-19, développée par le Pr. Atsa Etoundi ;
  • La désinformation et la lutte contre les fake news, exposée par Me Balbine Manga, avocate au barreau du Cameroun ;
  • La gestion des données personnelles et la sécurité sur les réseaux sociaux, présentée par Hamoji Hamoji, CEO d’ENIX.

L’ANTIC, moteur de la transformation numérique de l’État

En initiant ce type de formations, l’ANTIC réaffirme son rôle de catalyseur de la transformation numérique des institutions publiques et de garant de la cybersécurité nationale. Les échanges, riches et interactifs, ont permis de faire émerger une prise de conscience salutaire : la modernisation du Conseil constitutionnel passe aussi par sa présence numérique, sa capacité à communiquer efficacement, et sa résilience face aux menaces cyber.

Une chose est sûre : les propositions formulées durant ce séminaire ne devraient pas, cette fois-ci, être déclarées… « irrecevables ».

Par Digital Business Africa. Source: ICT Media STRATEGIES

Faure Gnassingbé sur la déclaration de Lomé : « Pour une coopération numérique entre les Etats dans un cyberespace ou règneraient les politiques universelles relatives à la paix et à la sécurité »

[DIGITAL Business Africa] – Faure Gnassingbé, le président togolais et 29 pays africains ont adopté la Déclaration de Lomé, ce mercredi 23 mars 2022. C’était à la faveur d’ouverture du Sommet de Lomé sur la Cybersécurité. Au nombre des pays représentés, le Bénin, le Nigéria, le MAROC, le Zimbabwe, entre autres. Un sommet de deux jours coorganisé par le Togo et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Objectif aider les décideurs politiques et économiques à mieux  comprendre les préoccupations croissantes dans les domaines de la cybersécurité et de la cybercriminalité en Afrique, et améliorer la robustesse des systèmes informatiques pour la protection des institutions et des citoyens.

Autre objectif affiché, inciter chaque gouvernement africain à s’engager à mettre en place une stratégie politique et un cadre juridique national de cybersécurité. La déclaration de Lomé a pour vocation la signature et la ratification de convention de Malabo sur la cybersécurité.

A préciser que la convention de Malabo est un accord de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Elle a un objectif précis :

 « Renfoncer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des communautés économiques régionales en matière de TIC. Elle prévoit également que chaque état adopte des mesures législatives et/ou réglementaires pour identifier les secteurs considérés comme sensibles pour sa sécurité nationale et le bien-être de son économie », précise sa charte.

Elle a été adoptée en 2014 et c’est le Togo qui avait obtenu de la ratifier. Pour le président Faure Gnassingbé, il s‘agit d’une coopération numérique entre les Etats dans un cyberespace ou règneraient les politiques universelles relatives à la paix et à la sécurité… »

Une demi douzaine de ministre en charge du numérique de l’Afrique était présents à ce sommet. La ministre togolaise de l’Economie numérique, Cina Lawson, a du reste, exprimé une marque d’optimisme :

« La déclaration de Lomé est l’approche méthodologique africaine, en matière de cybersécurité. Nous savons ce que nous voulons obtenir. C’est-à-dire un continent bien protégé. La déclaration de Lomé c’est la clef pour pouvoir avoir un continent protégé ; il s’agit de consacrer un cadre légal réglementaire au continent ». 

La cérémonie cérémonie du Sommet de Lomé sur la sécurité a connu un temps fort, notamment la remise du prix du champion de la cybersécurité à Faure Gnassingbé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique représenté par son secrétaire exécutif, la Camerounaise, Vera SONGWE.

Par Jean Materne Zambo

Le diagnostic et les prescriptions de Louis-Marc Sakala pour sortir l’ARTAC de sa léthargie

[DIGITAL Business Africa] – Lors de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenu à Douala les 22 et 23 mars 2022, Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza, a pris le relais remis par Candido MUATETEMA BAITA, le DG de l’ORTEL de la Guinée équatoriale, à la tête de cette organisation. Il sera assisté d’un vice-président, le patron de l’ARPCT, le régulateur des télécommunications de la RD Congo.

Ce 23 mars 2022 à l’hôtel Sawa de Yaoundé, dans son discours à ses pairs présentant les grandes lignes de son mandat de deux ans à la tête de l’ARTAC, Louis-Marc SAKALA a tout d’abord relevé les freins qui plombent les activités de l’ARTAC.

Pour le DG de l’ARPCE, la stagnation de certaines actions de l’ARTAC a pour principale cause le retard ou l’abstention des huit pays membres à être à jour dans leurs cotisations statutaires.  « En effet, si la pandémie de COVID 19 a mis notre organisation au ralenti, à l’instar de bien d’autres structures, notre manque de dynamisme, qui se traduit souvent par notre faible adhésion aux programmes de l’ARTAC et aussi par le niveau des retards dans les cotisations statutaires. Ces facteurs ont fort malheureusement contribué à retarder la mise en œuvre de nos projets communs. C’est un bien triste constat que nous devons regarder en face si sincèrement nous voulons avancer dans notre agenda », a déclaré Louis-Marc Sakala.

D’où son appel aux membres de l’ARTAC d’honorer leurs engagements envers l’ARTAC. Le montant de ces cotisations est de 10 millions de francs CFA.

« C’est donc pour moi le lieu et le moment de réitérer l’appel du président sortant au sujet de nos engagement et de nos cotisations. Ce point est crucial car ce sont aussi nos cotisations statutaires qui vont permettre à notre organisation de porter ses valeurs dans toute la sous- région Afrique centrale et d’atteindre ses objectifs par rapport aux différentes missions que nous avons ensemble définies. Parmi ces missions, la mise en place d’une base de données commune pour le partage des textes de lois et des bonnes pratiques, mais aussi sur des données techniques comme des informations nécessaires à l’homologation des terminaux », a exhorté le président de l’Artac.

Le DG invite donc à une action et à un engagement collectifs et communs. « Personnellement, je crois profondément en cette instance fédérale qu’est l’ARTAC et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, durant ce nouveau mandat, pour qu’elle fonctionne selon les idéaux qui ont concouru à sa création. Mais le succès d’une telle institution n’est que le résultat du dynamisme de l’ensemble des personnes qui animent cette institution », a affirmé le DG de l’ARPCE.

Le diagnostic et les prescriptions de Louis-Marc Sakala pour sortir l’ARTAC de sa léthargie

Free-roaming, au menu du challenge

Au rang des priorités de son mandat, la généralisation du free roaming dans tous les États de l’Afrique centrale et la gestion harmonieuse de la problématique de l’interférence des réseaux dans les zones frontalières. Il promet que l’ARTAC va encourager la mise en œuvre des résolutions et recommandations relatives à la coordination des fréquences aux frontières. Tout en rappellant que qu’entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays ayant les capitales les plus proches au monde, les problèmes d’interférences sont désormais gérés de manière consensuelle, grâce au protocole d’accord signé en 2020.

En ce qui concerne le free-roaming en Afrique centrale, Louis-Marc Sakala note déjà que c’est déjà une réalité entre la République du Congo et la République gabonaise. Un protocole d’accord y relatif avait été signé entre les Autorités de régulation des deux pays. Ce protocole d’accord avait été établi sur une base plus grande que celle fixée par Smart africa : en incluant la voix, les sms et la data. Ceci dans le but de favoriser le climat des affaires, la circulation des biens et des personnes entre les deux pays tout en sécurisant les revenus des opérateurs et celui des pays par la mise en place d’une notion de durée du roaming à un mois.

La multiplication de ce type de protocole va s’accélérer sous son mandat. « La concrétisation du projet Free-roaming à tous les pays membres de l’ARTAC sera un des piliers de notre mandat, comme cela est déjà opérationnel entre le Congo et le Gabon. Ce sera bientôt le cas avec le Tchad, la Centrafrique avec lesquels nous sommes sur le point finaliser. Mais aussi avec le Cameroun, la RDC et la Guinée équatoriale avec lesquels nous avons déjà abordé la question et pour lesquels nous essayerons de concrétiser la signature du protocole d’accord free roaming lors de notre réunion de Mai 2022, afin de rendre opérationnel ce free roaming avant la fin de cette année 2022 », a promis le président de l’ARTAC.

Pour les deux années à venir, Louis-Marc Sakala a proposé un agenda qui sera complété et ajusté par l’ensemble des membres de l’ARTAC en mai 2022 à Brazzaville lors de la prochaine session de l’ARTAC. Cet agenda prévoit certains projets tels que :

  • « l’autonomisation des autorités de Régulation,
  • la reconnaissance auprès de la CEMAC et de la CEEAC de l’ARTAC comme organisme spécialisé de la sous-région ;
  • le renforcement des capacités dans la régulation  des télécom y compris des services financiers mobiles,
  • l’adoption et la mise en œuvre de la résolution sur l’harmonisation des cahiers de charge.
  • La mise en place des cadres d’échanges et de partage d’expérience concret entre autorité ou agence de régulation de notre sous-région en y incluant des bases de données partagés sur les textes de lois, des agendas de participation aux réunions internationales ainsi que des rapports y affairant, pour une meilleure information
  • Une meilleure communication des actions de notre institution par l’ouverture des pages Twitter, Facebook, Linkedin, … dans le but de relever et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’ARTAC des régulateurs membres. Afin que nous ne parlions plus seulement de nos pays de manière isolée, mais aussi d’une forte et plus grande association qu’est l’ARTAC, comme le font nos homologues d’autres régions qui mettent plus en avant la zone économique ou leur assemblés que leur pays;
  • La consolidation des programmes de formations en interne approprié à nos besoins selon notre demande, car nous connaissons mieux nos besoins et cela via des financements ou l’accompagnement des organes tels que l’IUT, l’UAT, La CEMAC, et bien d’autre, ainsi que la mise en place des formations interne à l’ARTAC pour un meilleur partage d’expérience …
  • La mise en place des points focaux ARTAC au sein de chaque régulation pour une meilleure interaction. »

Réforme des lois de régulation télécoms

Par ailleurs, le DG de l’ARPCE encourage ses pairs à procéder à une réforme de la réglementation en matière de régulation des télécoms en vue de leur mise à jour au regard de l’évolution rapide des technologies. « Nous devons, sans sourciller, suivre cette évolution pour anticiper les mutations et transformations à venir afin d’être en avance par rapport aux opérateurs », dit-il.

Pour sa part, le Congo le fera dans les jours à venir, apprend-on du DG. Le pays envisage de procéder à la révision de la Loi n°9 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des communications électroniques. « En effet, plus de 10 ans après et au regard des évolutions de l’heure, l’obsolescence de cette loi n’était plus à démontrer par la vitesse avec laquelle avance nos secteurs régulés. Je voudrais saisir cette opportunité pour saluer la clairvoyance du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de mon pays et le leadership de notre Ministre de tutelle, en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, pour l’attention particulière accordée aux questions qui touchent aux secteurs que nous régulons à savoir, les Postes et les Communications électroniques », a indiqué Louis-Marc Sakala.

Dans la même lancée, le nouveau président de l’ARTAC indique qu’au cours des deux années qui viennent, un accent considérable sera mis sur la formation et le renforcement des capacités des régulateurs de la sous-région dans les domaines tels que la transition vers le tout IP, le Big Data, la 5G, l’IA et la RA.

Dernière exhortation et non des moindres, l’insistance sur la nécessité de conférer aux Autorités de régulation des pays de sous-région une “indépendance totale”. Les réalités et les contingences des États ne sont pas les mêmes, mais tous ont en face les mêmes interlocuteurs : les opérateurs téléphoniques, les FAI.

« Tous nous savons combien ces mastodontes, ces grandes entreprises, peuvent avoir de l’emprise sur un régulateur, quand ce dernier n’a pas une liberté d’action pour faire respecter la loi établie. C’est pourquoi, chers homologues, je nous appelle à regarder avec acuité cette question de notre indépendance. Sans ambages ni complaisance, nos principaux clients, à savoir les consommateurs, l’Etat et les opérateurs, méritent tous une préservation, par nous, de leurs intérêts bien que divergents. Et l’indépendance de nos Autorités de Régulation dans les actions qui sont les leurs participe de cela, essentiellement. Sur le continent, nous avons des Autorités de Régulations sœurs qui sont totalement indépendantes. Nous pouvons nous inspirer de leur expérience pour avancer rapidement sur ce point », suggère le président de l’ARTAC. 

Le nouveau bureau de l’ARTAC

Président : Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo

Vice-président : DG de l’ARPCT en RD Congo

Régulateur garant : Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART du Cameroun

Secrétaire permanent : Bernice OTIE, Cameroun

Assistant du secrétariat permanent : Mme Abossolo Madelaine

A Douala, Louis-Marc SAKALA, nouveau président en exercice de l’ARTAC, promet de mener l’institution à une nouvelle dimension

Huit pays membres de l’ARTAC

L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.

L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.

Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.

L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.

Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.

A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.

Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.

Objectif : créer un marché commun des télécommunications et TIC

L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ». L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.

Par ailleurs, deux problématiques majeures sont en suspens dans la sous-région, à savoir, la coordination en matière de gestion des fréquences aux frontières et l’itinérance sous régionale.

Parmi ses objectifs, l’ARTAC s’engage à encourager entre autres la mise en place des structures législatives et réglementaires modernes pour ce qui concerne la fourniture des services de télécommunications dans tous les États de la sous-région ; la séparation des rôles entre pouvoirs politiques, autorités de réglementation et exploitants de licences/fournisseurs de service et la création d’organismes nationaux de régulation et/ou de réglementation des télécommunications qui soient séparés, autonomes et dotés des compétences nécessaires.

L’ARTAC encourage également les projets de libération et concurrence, en vue de reformer les réseaux et d’améliorer l’efficacité des services de télécommunications dans la sous-région ; l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région ; l’intégration graduelle des mécanismes règlementaires à l’intégration des marchés des télécommunications de la sous-région pour aboutir, en fin de compte, à l’intégration  du marché africain et enfin le renforcement des ressources humaines et les capacités afin de remédier à la pénurie de main d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens, dans le secteur émergent des technologies de l’information et de la communication dans la sous-région.

Déjà un règlement intérieur de l’ARTAC

L’on se rappelle que lors de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019, les membres avaient pris d’importantes résolutions.

On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice  2018  pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale.

Par Digital Business Africa

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[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau président en exercice de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) est Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza.

Il a pris fonction ce 22 mars 2022 à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC qui se tient à Douala au Cameroun du 22 au 23 mars 2022. Face à ses collègues régulateurs ce 22 mars, il a exprimé sa fierté et s’est engagé à donner une nouvelle impulsion à l’ARTAC.

« Je suis très fier du choix qui a été porté sur le Congo et la RD Congo. Nous travaillerons de notre mieux pour assurer avec succès les missions qui nous ont été confiées. Afin de faire plaisir et de rendre hommage au président sortant… Merci pour la confiance. Nous nous battrons afin de ne pas décevoir cette confiance et afin de mener l’ARTAC à une nouvelle dimension », a déclaré Louis-Marc SAKALA aux membres de l’ARTAC.

Après son installation, Digital Business Africa lui a donné la parole pour qu’il indique comment il entend mener son mandat de deux ans à la tête de l’ARTAC.

DIGITAL Business Africa : Comment entendez-vous travailler pour donner un nouveau souffle à l’ARTAC ?

Louis-Marc SAKALA : Nous allons réfléchir et travailler pour fédérer les nations qui appartiennent à cette sous-région géographique afin qu’ils s’investissent de plus belle à la mise en œuvre des activités de l’ARTAC. Il y a des points qui nous lie géographiquement comme la coordination des fréquences aux frontières, la question du free roaming et le partage des bonnes pratiques de régulation en Afrique centrale qui sont des priorités. Nous avons déjà au niveau de la CEEAC des pays qui partagent leurs expériences et nous voulons les valoriser afin de mieux répondre aux questions concernant l’évolution et l’inclusion du numérique au sein de nos pays et de notre sous-région.

Digital Business Africa : L’un des problèmes de l’Afrique centrale est la cherté des tarifs du roaming. Comment envisagez-vous adresser cette problématique et quid de la suppression des frais de roaming en Afrique centrale ?

Louis-Marc SAKALA : Vous abordez deux questions : d’abord la cherté du coût de roaming. Le coût d’appel d’un habitant du Cameroun vers le Gabon par exemple est un coût définit par les opérateurs télécoms avec le régulateur en place. Ce que nous pouvons faire, c’est d’harmoniser les coûts au niveau de la sous-région.

Ensuite, le cas du roaming qui est totalement différent. Le roaming est ce que payons quand nous sortons du pays et que nous gardons notre numéro de téléphone. Pour cela, nous avons commencé à mettre en place un projet de free roaming qui est déjà terminé avec le Gabon. Nous sommes en train de finaliser avec le Tchad et nous allons généraliser ce free roaming au niveau de la sous-région CEMAC et l’étendre aux membres de l’ARTAC.

Nous avons décidé de ne pas faire un free roaming simple et facile. Nous avons poussé la réflexion un peu plus loin. Nous voulons favoriser l’amélioration du climat des affaires dans la sous-région. Afin que si par exemple vous êtes en déplacement du Congo vers la RDC pour moins d’un mois, que vous gardiez vos tarifs locaux lorsque vous appelez.

Afin de protéger le business des opérateurs et l’économie de nos nations, nous ne pouvons pas laisser un free roaming total et ouvert pour des personnes qui quittent le Cameroun par exemple et vont s’installer en RCA et continuent à garder le même numéro pendant longtemps comme si de rien n’était. Nous avons défini en Afrique centrale des plages, des dates et des durées limites afin d’appliquer un free roaming qui soient favorable au business.

Digital Business Africa : Quelle est la date limite que vous vous fixez pour l’implémentation de ce free roaming en Afrique centrale ?

Louis-Marc SAKALA : Nous travaillons sur le projet. Pour certains pays comme le Gabon c’est déjà effectif. Le Tchad aussi. Au cours de notre mandat de deux ans, nous allons essayer de généraliser ce free roaming dans toute l’Afrique centrale.

DIGITAL Business Africa : Quel est l’état des lieux du développement de l’économie numérique en Afrique centrale ?

Louis-Marc SAKALA : L’état des lieux des télécoms dans la sous-région peut être évalué par la position de nos pays dans le secteur des nouvelles technologies. Il faut répondre aux questions : Tous les pays sont-ils connectés à la 4G ? Tous les pays ont-ils commencé le déploiement de la 5G ? Quel est le taux de pénétration de l’Internet dans le pays ? Quel est le taux d’acquisition des outils de connexion ? Parce qu’avoir Internet est une chose. Avoir des terminaux pour se connecter à Internet en est une autre.

La réponse à ces questions permet de connaître la position de l’Afrique centrale. Il y a des pays qui sont mieux avancés que d’autres. Mais nous occupons tous, plus ou moins, la même moyenne en matière d’évolution.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau président en exercice de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) est connu. Il s’agit de Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza, qui a pris fonction ce 22 mars 2022 à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC. Une session ordinaire organisée par Candido MUATETEMA BAITA, le DG de l’ORTEL et président sortant de l’ARTAC. La rencontre initialement prévue à Malabo a été délocalisée à Douala en raison des restrictions sur la Covid-19 en Guinée équatoriale, explique le DG de l’ORTEL.

Le passage de témoin entre Louis-Marc SAKALA et Candido MUATETEMA BAITA a été présidé par le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART du Cameroun et régulateur garant de l’Artac.

« Je suis très fier du choix qui a été porté sur le Congo et la RD Congo. Nous travaillerons de notre mieux pour assurer avec succès les missions qui nous ont été confiées. Afin de faire plaisir et de rendre hommage au président sortant… Merci pour la confiance. Nous nous battrons afin de ne pas décevoir cette confiance et afin de mener l’ARTAC à une nouvelle dimension », a déclaré Louis-Marc SAKALA aux membres de l’ARTAC.

Le nouveau bureau de l’ARTAC

Président : Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo

Vice-président : DG de l’ARPCT en RD Congo

Régulateur garant : Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART du Cameroun

Secrétaire permanent : Bernice OTIE, Cameroun

Assistant du secrétariat permanent : Mme Abossolo Madelaine, Cameroun

L’ARTAC

L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.

L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.

Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.

L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.

Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.

A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (Régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.

Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.

Objectif : créer un marché commun des télécommunications et TIC

L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ». L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.

Par ailleurs, deux problématiques majeures sont en suspens dans la sous-région, à savoir, la coordination en matière de gestion des fréquences aux frontières et l’itinérance sous régionale.

Parmi ses objectifs, l’ARTAC s’engage à encourager entre autres la mise en place des structures législatives et réglementaires modernes pour ce qui concerne la fourniture des services de télécommunications dans tous les États de la sous-région ; la séparation des rôles entre pouvoirs politiques, autorités de réglementation et exploitants de licences/fournisseurs de service et la création d’organismes nationaux de régulation et/ou de réglementation des télécommunications qui soient séparés, autonomes et dotés des compétences nécessaires.

L’ARTAC encourage également les projets de libération et concurrence, en vue de reformer les réseaux et d’améliorer l’efficacité des services de télécommunications dans la sous-région ; l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région ; l’intégration graduelle des mécanismes règlementaires à l’intégration des marchés des télécommunications de la sous-région pour aboutir, en fin de compte, à l’intégration  du marché africain et enfin le renforcement des ressources humaines et les capacités afin de remédier à la pénurie de main d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens, dans le secteur émergent des technologies de l’information et de la communication dans la sous-région.

Déjà un règlement intérieur de l’ARTAC

L’on se rappelle que lors de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019, les membres avaient pris d’importantes résolutions.

On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice  2018  pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale.

Par Digital Business Africa

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[DIGITAL Business Africa] – De précieux conseils dans une sorte de leçon inaugurale improvisée aux 15 startuppeurs lauréats du concours national du meilleur projet TIC de l’année 2021 au Cameroun. Ils ont été prodigués par Jean-Jacques Massima-Landji, le représentant résidant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, ce 18 mars 2022 à Yaoundé après l’annonce du vainqueur du prix spécial du Président de la République pour le meilleur projet numérique de l’année 2021 organisée cette année 2022.

En effet, au terme de la troisième édition de la semaine de l’Innovation numérique qui s’est tenue au Cameroon Digital Innovation Centre, CDIC, au quartier Bastos à Yaoundé, sous le thème « cybersécurité et innovation numériques : quels défis pour la jeunesse camerounaise ? », startuppeurs et responsables de plusieurs départements ministériels se sont retrouvés au CDIC pour la remise solennelle des prix.

Le jeune Stéphane Meye, promoteur de l’antivirus Meye Protect, a été déclaré vainqueur par le jury présidé par Jean-Jacques Massima-Landji. Celui-ci a donc tenu à prodiguer de nombreux conseils aux startups. Parmi ces conseils, la persévérance. « Aux autres, je dis : l’échec doit vous permettre de rebondir », a-t-il martelé. Ses nombreux conseils peuvent d’ailleurs s’étendre à tous les jeunes innovateurs africains :  

« Vous devez être persévérants. Ce qu’on vous a donné est un levier. C’est un ferment. Vous devez travailler afin que non seulement la grandeur du Cameroun soit reconnue par ces talents, mais également pour défendre les postions de l’Afrique dans ce qui concerne les compétitions mondiales. Parce que là vous avez gagné des prix substantiels, mais certains projets peuvent gagner des prix de 100 000, 200 000 ou 500 000 dollars dans les autres compétitions internationales pour lesquelles vous devez vous inscrire. Vous avez un vecteur qui est ici : Digital Business Africa de Beaugas Orain qui suit tout ce qui se passe partout et qui divulgue tous vos exploits ! Profitez de cette plateforme d’informations, informez-vous, participez aux concours. Il y a des projets qui gagnent 100 000 dollars à l’international et qui ne sont pas mieux outillés et mieux performants que vous… », a-t-il conseillé.

Les différents prix ainsi que les lots gagnés

Jean-Jacques Massima-Landji souhaite par ailleurs que les Camerounais et l’Afrique adoptent l’antivirus Meye Protect fabriqué au Cameroun par des ingénieurs, mathématiciens et psychologues Camerounais et vainqueur de cette compétition. « Je souhaite qu’il remplace Norton dans tous les ordinateurs du Cameroun et que ses concepteurs puissent recueillir le fruit de leur labeur », a-t-il souhaité.

Suivez l’ensemble des conseils de Jean-Jacques Massima-Landji dans cette vidéo (voir à partir de 01:10:38)

La cérémonie de remise des prix était en effet retransmise en direct simultanément sur la page Facebook de Digital Business Africa et du Minpostel. Live réalisé par le cabinet d’e-Réputation, de Personal branding et de veille stratégique, ICT Media Strategies, également prestataire de service de live streaming sur les réseaux sociaux.

Par Digital Business Africa