La JFN-IT parmi les quatre premières institutions privées à obtenir du gouvernement camerounais un agrément d’incubateur

[DIGTAL Business Africa] – Le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat a accordé le premier agrément d’incubateur privé du Cameroun à la JFN-IT, entendez la Jacky Felly Nafack Institute of Technology.

Achille Bassilekin III a par la même occasion accordé trois autres agréments à trois structures privées d’incubation. C’était ce mercredi 24 novembre 2021 au cours d’une cérémonie solennelle de remise des premiers agréments des incubateurs privés. Elle s’est déroulée à la salle de conférence de l’immeuble de l’Emergence à Yaoundé.

Les incubateurs sont des « structures spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets de création ou de développement d’entreprises ». Elles ont pour mission de favoriser l’innovation parmi les entreprises créatrices de richesse et d’emplois. Pour être considéré comme incubateur, il faut exister et mettre sur pied un cadre propice aux activités d’incubation exercées ; définir des rôles spécifiques de ses acteurs et avoir des partenaires extérieurs, en vue de permettre que le porteur de projet soit accompagné.

Le 22 janvier 2020, le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute avait signé un décret fixant les modalités d’exercice des missions des structures d’incubation des PME au Cameroun. D’après ce texte, ces incubateurs agréés doivent soutenir les créateurs de petites et moyennes entreprises en identifiant leur potentiel entrepreneurial, en valorisant les talents de leurs promoteurs et en les assistant pour l’établissement des réseaux de contacts utiles. Par ailleurs, les incubateurs informent sur les opportunités d’affaires et les institutions d’encadrement des affaires.

Pour obtenir l’agrément de l’Etat pour être incubateur, il faut déposer une demande examinée au ministère en charge des PME. Et les tous premiers agréments ont été décernés à la « Jacky Felly Nafack Institute of Technology » d’Alphonse Nafack, porte-parole des récipiendaires, au Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun (GFAC), à la Digital transformation Alliance (DTA) et à N’lonako Valley Autority (NVA).

« Jacky Felly Nafack Institute of Technology a un partenaire stratégique qui met à la disposition de notre centre de réseau d’entreprises basées dans 26 pays d’Afrique. Nous avons aussi une convention avec CentraleSupélec et l’industrie 4.0. Vous savez que c’est l’industrie qui a la dernière technologie dans la digitalisation des process. Alors si vous avez un partenariat avec CentraleSupélec, imaginez ce que l’on peut apporter comme valeur ajoutée dans notre santé », a souligné Alphonse Nafack. Et d’exhorter ses homologues bénéficiaires au dévouement à leur service.

« Notre ministre nous regarde. Le pays nous regarde. Nous ne devons pas faillir. Nous avons déjà commencé par faire beaucoup de choses. Aujourd’hui, nous allons respecter les textes qui ont été arrêtés. Je voudrais saluer ici notre engagement et notre détermination à faire évoluer l’écosystème entrepreneurial de notre pays », a déclaré Alphonse Nafack qui s’engage à respecter le cahier de charges pour le bonheur des start-ups et des jeunes entreprises.

 Promouvoir l’entreprenariat jeune

Le Minpmeesa octroie donc à ces structures les autorisations légales pour accompagner dans la gestation des petites et moyennes entreprises et dans la promotion de l’esprit d’entreprises et de l’initiative privée. Cela pour promouvoir l’auto emploi des jeunes.

 « Pendant des décennies, notre système éducatif a préparé nos enfants à intégrer une vie professionnelle marquée par le dictat de l’emploi salarié. Alors même que les enjeux du monde global auquel nous faisons face aujourd’hui et les mutations auxquelles nous confronte la mondialisation, tout comme les défis de notre société, nous conduisent irrémédiablement à réviser ce paradigme  pour promouvoir  l’entreprenariat  et stimuler ainsi  l’auto emploi », a souligné le ministre des petites et moyennes Entreprise, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III.

Le Minpmeesa, d’après son patron, a déjà déployé près de deux milliards de francs CFA à l’effet d’apporter un soutien aux incubateurs dans les Universités d’Etat.

La JFN-IT E4 Impact Accelerator

C’est le 18 novembre 2020 à Douala que le ministre des petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat avait présidé la double cérémonie d’inauguration officielle du centre d’accélération d’entreprises JFN-IT E4 IMPACT Accelerator et la signature de la convention de partenariat MINPMEESA – JFN – IT E4 IMPACT.

Achille BASSILEKIN III avait alors salué les promoteurs pour la mise sur pied de ce centre d’incubation. Un centre qui entend « apporter aux entrepreneurs locaux et porteurs de projets un accompagnement à 360 degré pour la croissance de leurs entreprises et transformera les idées de projets à fort potentiel en de véritables entreprises prospères à fort impact social et environnemental ». Pour lui, ce partenariat rentrait en droite ligne de la dynamique entrepreneuriale impulsée par le Ministère des PME qui encourage la culture entrepreneuriale devant être introduite dans les programmes d’enseignement du Cameroun.

Ce centre intervient comme un carrefour où peuvent collaborer tous les entrepreneurs et porteurs de projets au sein de l’écosystème camerounais de l’innovation. Il vise à favoriser  l’acquisition de compétences en innovation  et en entrepreneuriat chez les étudiants, diplômés  chercheurs d’emploi, salariés ; à mobiliser  les chefs d’entreprises et  financeurs que le centre de développement et d’accélération des entreprises baptisé JFN-IT E4 IMPACT CENTER compte.

Le modèle d’incubation dudit Centre s’articule autour d’un programme de développement commercial destiné aux jeunes entrepreneurs des secteurs des TIC et agro-industrie.  Il est également question à travers ce centre de développer au niveau régional et international des entreprises capables de combiner rentabilité économique et impact social et environnemental.

Selon M. Antoine Nkolo,  Coordonnateur  général de JFN Institute of Technologie, l’idée est de créer un cadre de travail agréable et d’y héberger une communauté vouée à la collaboration, à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Il s’est dit déterminé à accompagner les jeunes camerounais à entreprendre car « l’entrepreneuriat a des retombées positives indéniables pour la société camerounaise ».

Pour le président dudit Centre M. Alphonse NAFACK, cette structure d’incubation marque son  engagement à contribuer au développement socio-économique de notre pays à travers la mise en œuvre de nombreuses initiatives en faveur des jeunes tant dans le secteur bancaire qu’éducatif. Son leitmotiv étant d’œuvrer au quotidien pour apporter des solutions pérennes d’employabilité aux jeunes diplômés.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

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