Comme le Cameroun, le Rwanda va se doter d’une infrastructure à clé publique

Le Rwanda progresse dans sa transformation numérique. Le pays, qui veut moderniser complètement son administration et son économie en remplaçant le papier par le numérique d’ici 2018, annonce la mise en place prochaine d’une infrastructure à clé publique (PKI) pour sécuriser les transactions électroniques. C’est Jean Philbert Nsengimana (photo), le ministre des technologies de l’information et de la communication, et de la Jeunesse, qui l’a dévoilé en début de semaine au cours d’un atelier sur l’utilisation prochaine de cette nouvelle technologie par le pays.

L’infrastructure à clé publique est un instrument qui instaure la confiance en l’économie numérique. Elle garantit la sécurité des données à travers l’identification, l’authentification des partenaires dans leurs transactions, l’intégrité et la confidentialité des données échangées, ainsi que la non répudiation des messages ou transactions. Pour un pays qui veut adopter l’e-gouvernement, développer l’e-commerce, l’e- banking, l’e-procurement, l’e-health, l’e-education, l’e-agriculture, le mobile banking, l’e-registration, et l’e-permit entre autres, la PKI est indispensable pour protéger les transactions des piratages et autres dangers d’Internet.

Regis Gatarayiha, le directeur des TIC au comité de développement du Rwanda (RDB), a expliqué que la mise en place de la PKI rentre dans le « cadre de la concrétisation du projet Smart Rwanda. La technologie PKI assurera la sécurité en ligne. Nous aurons à délivrer des certificats numériques qui agiront comme cartes d’identité sur Internet afin que les fournisseurs de services  et les bénéficiaires auxquels ils sont destinés y accèdent sans dangers. Les certificats auront une durée de validité d’un an et devront être renouvelés pour éviter qu’ils soient compromis ».

La mise en place de la PKI au Rwanda va être réalisée par le ministère des TIC et de la Jeunesse, le comité de développement du Rwanda et l’Autorité de l’information et de la certification de la Corée du Sud (KICA). Charles Mugisha, le responsable de la division sécurité numérique au RDB, a expliqué que le gouvernement a établi des normes pour les messages, les signatures et les transactions électroniques en 2010. En 2013, les normes et le cadres réglementaire du PKI ont été développés tandis que la période 2015-2016 a été réservée au développement physique de l’infrastructure à clé publique.

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