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Grâce à Jambo, le Congo Brazza est le pays de l’Afrique centrale où les start-up ont le plus levé des financement depuis 2019

[DIGITAL Business Africa] – D’après un classement effectué par Max Cuvellier et Maxime Bayen de The Big Deal, en Afrique, la zone Afrique centrale est celle où les start-up ont le moins levé de financements entre 2019 et 2022. Pour eux, l’Afrique centrale a levé seulement 82 millions de dollars sur cette période et cela représente moins de 0,8% du total des financements levés sur la période en Afrique.

Selon eux, l’Afrique centrale manque d’un champion qui pourrait attirer l’attention et les capitaux. Le pays où les start-up ont le plus levé les financements en Afrique centrale sur cette période est le Congo Brazza. Ici 37 millions de dollars Us ont été levés depuis 2019. Et ce par une seule start-up : Jambo. Le montant maximum levé par une seule start-up en 2022 est 7,5 millions de dollars par la start-up Jambo, qui a bouclé avec succès un tour de table en février 2022, puis un tour de table de série A de 30 millions de dollars en mai. « Cette opération a été le premier tour de table à 8 chiffres jamais enregistré par une start-up dans la région et reste le seul à ce jour », indiquent Max Cuvellier et Maxime Bayen.

Grâce à Jambo, le Congo Brazza est le pays de l’Afrique centrale où les start-up ont le plus levé des financement depuis 2019

L’on se rappelle que la firme d’investissement américaine Paradigm spécialisée dans le e soutien aux entreprises cryptographiques et de Web 3 avait effectué son premier investissement en Afrique par Jambo qui bénéficiait ainsi d’ un financement de série A d’un montant de 30 millions $.

Jambo avait été lancée en novembre 2021 par deux Chinois originaires de la RDC : James et Alice Zhang. Ils ambitionnent d’intégrer des millions d’internautes africains au Web 3, une version d’Internet basée sur la technologie Blockchain.

Avec 24 millions de dollars levés depuis 2019, la RD Congo ne joue même pas dans la cour des « Big Four », mais se classe plutôt aux côtés d’un Rwanda ou d’une Côte d’Ivoire, affirment-ils.

Par ailleurs, une douzaine de start-up spécialisée dans l’activité de collecte de fonds au Cameroun et en RDC ont également levé des financements. Les auteurs du classement précisent que cela ne signifie pas globalement qu’il n’y a pas d’argent qui circule dans la région par le biais d’opérations de capital-investissement. « Cet argent n’a pas encore atteint l’écosystème local des start-up en grand nombre », écrivent-ils.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Judith Yah Sunday épouse Achidi et son équipe édifient les élèves officiers de l’Esig sur le CDMA et les perspectives de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – Une  Masterclass. Le mot n’est pas fort pour qualifier l’attitude du DG de Camtel  et son staff face aux officiers stagiaires de l’Esig, ce 22 juillet 2022.  Judith Yah Sunday épouse Achidi, est allée au-delà d’un simple discours de formalité pour instruire les hôtes du jour sur « La place de CAMTEL dans l’univers des nouvelles technologies de l’information et des communications au Cameroun ».

La délégation de l’École supérieure internationale  de Guerre, forte de 21 nationalités, dont un Français effectuait une visite au siège de l’immeuble de Camtel pour un renforcement des capacités. Conduits par le colonel Abane Mbom, ils ont été entretenus par le chef de la direction de l’audit et contrôle de gestion.

Après son  exposé, Bienvenu Ofono a permis à l’assistance de poser quelques questions. Le personnel de Camtel devant y répondre en retour. Mais le DG Judith Yah Sunday épouse Achidi s’est prêtée au jeu, alors qu’elle n’ y a pas été conviée. Par exemple, à la question de savoir ce qui a présidé au choix du CDMA (Code division multiple access) par Camtel, elle a apporté une précision :

« La technologie  CDMA, à l’époque de sa naissance était plus avancée que le GSM. Avec le CDMA, on était déjà à la 3G. Donc, c’était une technologie vraiment performante et Camtel était précurseur de l’utilisation du CDMA, qui était une technologie utilisée par les forces de defense américaines également qui avait fait une percée dans le monde des télécommunications.  Sachant que nous sommes dans un secteur qui évolue à vitesse de lumière. Aujourd’hui,  nous sommes passés du GSM à la 4G… », complétant la réponse de Bienvenu, Ofono, chef de la direction de l’audit et contrôle de gestion, qui bien avant a aussi dit que le CDMA  répond aux besoins des populations .

«  Le CDMA est un facteur limitant bloquant. L’idée au départ était de trouver une solution aux exigences du service universel. Et on regardait à l’arrière pays, on disait que le CDMA est une bonne option pour le monde rural. Personne ne prévoyait une fin de vie de la technologie CDMA. Lorsque cette fin de vie est arrivée, elle s’est imposée à nous. Étant une entreprise résiliente, Camtel sait rebondir.  Nous avons fait une entrée remarquée  dans le domaine du mobile. Nous avons reçu une licence pour  installer et opérer un réseau de mobile. Au départ , il s’agissait de détruire la sinistralité de notre réseau qui est sauvagement vandalisé», a-t-il dit.

Pour le reste, il s’est agit de passer en revue les oeuvres de  Camtel, mais également ses perspectives. Et l’on retient que Camtel dispose de quatre câbles sous-marins, notamment le south Atlantic 3( SAT3), le West Africa cable system( WACS), Nigeria Cameroon  Submarine Cable System( NCSCS) et le South Atlantic interlink( SAIL).

L’opérateur dispose d’une dorsale en fibre optique de 12000km qui dessert plusieurs régions, à l’instar du Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale,  La Centrafrique, entre autres.

L’entreprise obtient de devenir un hub des télécommunications en Afrique. Son projet de mise sur pied des villes intelligentes au Cameroun  reste d’actualité.

Par Jean Materne Zambo

Au Togo, les abonnés sont insatisfaits des services offerts par Togo Telecom, GVA, Togo Cellulaire et Moov, d’après l’ARCEP

[DIGITAL Business Africa] – Les consommateurs des communications électroniques au Togo ne sont pas satisfaits des services fournis par les opérateurs mobiles. Cela dans la quasi-totalité des services offerts aux usagers par les opérateurs mobiles et fixes. C’est le résultat d’une enquête de satisfaction des services de communications électroniques au Togo ménée par l’ARCEP du 30 mai au 17 juin 2022. Objectif, connaître à ce moment précis le ressenti/opinion des consommateurs au sujet de la qualité de service qu’ils reçoivent.

Cette enquête large public, indique l’ARCEP Togo, a enregistré plus de 32 000 réponses à travers les canaux USSD (*800#), web (www.arcep.tg), application mobile (ARCEP TOGO) et centre d’appel (8000).

Il ressort des réponses reçues, un niveau d’insatisfaction élevé des services fibre à domicile proposés par les deux opérateurs fixes : Togo Telecom (TGT), Group Vivendi Africa Togo (GVA) ; il en est de même des services des deux opérateurs mobiles : Togo Cellulaire (TGC) et Moov Africa Togo (MAT).

Pour les clients des fournisseurs d’accès internet fixe offrant la fibre à domicile, l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services (78% pour TGT et 68% pour GVA), les problèmes de qualité des services (40% pour GVA et 32% pour TGT) et l’indisponibilité des services (42% pour GVA et 32% pour TGT). Par ailleurs, les clients se sont aussi plaints des problèmes de facturation, de l’inaccessibilité des services d’assistance clientèle et des délais de réparation des pannes trop longs.

Pour les clients des opérateurs mobiles, l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services (75% pour TGC et 64% pour MAT), les problèmes de qualité des services (55% pour TGC et 49% pour MAT) et l’indisponibilité des services (58% pour TGC et 57% pour MAT).

Par ailleurs, les clients se sont aussi plaints des réceptions de messages intempestifs à caractère publicitaire, d’épuisement anormal des forfaits et des délais longs de réparation des dysfonctionnements. Les différents ressentis exprimés par les consommateurs sondés sur les services mobiles, sont en phase avec les études sur les tarifs et les mesures de qualité de service (QoS) publiées par l’ARCEP.

Au vu de ces résultats, l’ARCEP a à nouveau exhorté les opérateurs mobiles et fixes à plus d’investissements pour améliorer la qualité et la disponibilité des services et à davantage d’efforts pour la baisse des tarifs, notamment pour les services mobiles qui demeurent toujours parmi les plus chers de la zone UEMOA en entrée de gamme.

Le rapport de l’enquête de l’ARCEP Togo : 

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2022/07/RAPPORT-ENQUETE-DE-SATISFACTION-CLIENT-DES-OPERATEURS-MOBILES-ET-FIXES_072022.pdf

Par Digital Business Africa 

Congo Brazza / Télécommunications: Hausse du trafic sortant au cours du 1er trimestre 2022

[Digital Business Africa] – D’après les données de l’ARPCE, le total du trafic sortant ( la somme des appels dans le même réseau, dans deux réseaux différents et appels internationaux sortants ) a atteint plus de 1,151 milliard de minutes au cours du premier trimestre 2022.

En effet, entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022, on constate que le volume des appels entre deux réseaux a plus que doublé (2,3 fois) ; passant de 16,9 milliers de minutes à 39,7 milliers de minutes ; soit une augmentation de 134,8%.

Le trafic voix sortant de l’opérateur MTN, leader du marché, est en augmentation de 9,4%, contre une diminution de 12,5% pour l’opérateur Airtel.

Pour plus de détails téléchargez ici le rapport

Digital Business Africa

Congo : L’ARPCE démantèle un nouveau réseau de fraude à la SIM Box à Brazzaville

[Digital Business Africa] –Les agents assermentés de l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications Electroniques, appuyés par des éléments de la Police nationale, viennent de démanteler un réseau de fraude à la SIM BOX, qui opérait simultanément depuis quelques jours, dans deux quartiers différents de Brazzaville, à savoir : Talangaï et Batignole. 

Trois individus, une femme et deux hommes, tous de nationalité congolaise, ont été interpellés par les services de Police.

Entre autres matériels saisis lors de cette opération : 5 SIMBOX de 8 ports chacun, branchés à un dispositif de connexion à internet ; 2 banques de cartes SIM de 128 ports chacun, branchées au même dispositif de connexion à internet ; un commutateur réseau (LAN Switch) reliant les deux banques de cartes SIM ; un routeur et deux cent cinquante-six (256) cartes SIM de l’opérateur MTN insérées dans les deux banques de SIM, toutes prêtes à l’usage. À cela, il faut ajouter 8 autres SIMBOX de 8 ports chacun, neufs et emballés dans un carton qui ont été retrouvées au domicile du promoteur des sites de Talangaï et Batignole, sis Plateau de 15 ans.

Le principal suspect, qui n’est pas connu des services de Police est le représentant au Congo d’un vaste réseau de fraude à la SIM BOX opérant en Angola, au Rwanda et en Algérie. Il a confié aux services de Police que ses deux partenaires Srilankais et lui s’apprêtaient à déployer des installations de détournement de trafic téléphonique dans 13 pays, notamment : le Tchad, l’Uganda, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Maroc, le Mali, le Sénégal, la RDC, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, le Burkina Faso et le Burundi.

En effet, ces opérations de démantèlement rentrent dans le cadre du travail ordinaire de l’ARPCE qui a, entre autres, missions de protéger et garantir à la fois les intérêts de l’Etat, des usagers et des opérateurs. « Dans le cas d’espèce, les victimes sont les opérateurs de téléphonie mobile et l’Etat Congolais ; ce genre de fraudes causent d’importants manques à gagner qui se chiffrent en centaines de millions de francs CFA », explique M. Benjamin MOUANDZA, Directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques.

Le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, qui s’est félicité du travail de ses équipes techniques et de la collaboration avec les services de Police, a indiqué : « Nous faisons une veille minutieuse sur l’ensemble du trafic téléphonique, sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi, dans le cadre de nos missions régaliennes, nous n’hésitons pas à investir dans l’acquisition des équipements qui nous permettent de localiser, de manière précise, les réseaux frauduleux où qu’ils se trouvent sur le territoire national ».

Cet énième démantèlement de réseau frauduleux à la SIM Box vient relancer la nécessité d’identification préalable de tout acquéreur de carte SIM. Il faut souligner que l’identification des cartes SIM est du ressort des opérateurs. Il ne s’agit pas d’une option mais d’une obligation clairement consignée dans leur cahier des charges.

Rappelons qu’en 2016, le Régulateur, en vue d’enrayer cette pratique de fraude à la SIM Box, avait pris le taureau par les cornes en lançant une vaste campagne de sensibilisation à l’identification obligatoire de tout acquéreur de cartes SIM. Il y a quelques mois, l’ARPCE a renforcé cette démarche en enjoignant aux opérateurs une limitation du nombre (5) de cartes SIM par individu par opérateur.

Source : ARPCE

Augmentation imminente des prix des ordinateurs en Afrique avec la hausse de 20% des tarifs de certaines puces et processeurs chez Intel

[DIGITAL Business Africa] –  Intel va effectivement augmenter les prix de certains produits nécessaires à la fabrication des ordinateurs. A l’instar de certaines de ses puces pour la connectivité Wi-Fi.  Intel vient d’informer ses clients de se préparer aux différentes hausses de prix à venir. Les augmentations de prix devraient être supérieures à 20 %.

Ce qui devrait également avoir un impact sur les coût d’ordinateurs vendus en Afrique et dans le monde. Le coût des processeurs Core i d’Intel devrait par exemple dépasser les 500 dollars.

La raison de ces augmentations : « les pressions inflationnistes » déjà signalées aux investisseurs par Intel lors de sa conférence téléphonique sur les résultats du premier trimestre, le 2 avril 2022. « La société a commencé à informer ses clients de ces changements », indique Intel dans un communiqué publié ce mois de juillet 2022 :

« Les prix de vente moyens des processeurs étaient en hausse de plus de 25 % par rapport à l’année précédente et  la demande de processeurs mobiles et de bureau haut de gamme était forte, tant chez les clients commerciaux que chez les consommateurs…Les équipementiers réduisaient leurs niveaux de stocks pour mieux répondre à la demande et Intel envisageait des augmentations de prix ciblées dans certains segments. Les expéditions d’ordinateurs haut de gamme sont restées fortes au cours des derniers trimestres, mais les expéditions d’ordinateurs moins chers comme les Chromebook ont stagné après la pandémie en raison d’une baisse de la demande des clients du secteur de l’éducation ».

Ces augmentations adviennent au moment où  l’entreprise Intel se retire de son projet de fabrication de puces prévue dans l’Ohio. Selon le directeur d’Intel, Pat Gelsinger, ce projet de 20 milliards de dollars sera retardé jusqu’à ce que le Congrès adopte la loi « Chips Act for America« . Une loi qui a vocation à créer un avenir plus stable pour l’industrie technologique américaine. Et on parle de 52 milliards de dollars qui devraient être débloqués pour son financement. Ceci devrait stimuler la fabrication de puces.

Les livraisons de PC auraient baissé de 15 % par an au deuxième trimestre 2022, selon les rapports des analystes technologiques Canalys et IDC. Les livraisons auraient baissé de 13 %. Il s’agirait de la plus forte baisse depuis 2013.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La reconnaissance faciale dans les rues bientôt possible grâce au service d’e.police qu’offre le Réseau national des télécommunications d’urgence

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont Cinq au total. Ces services qu’offre le Réseau national des télécommunications d’Urgence (RNTU), en vue d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans les 10 villes du pays. C’est l’entreprise chinoise ZTE qui les a présentés aux ministres de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et son homologue des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui dirigeait la visite au sein de cette structure le13 juillet 2002 à Ekounou, Yaoundé.Les caméras rotatives 360 degrés installées dans les villes du Cameroun permettent également la reconnaissance faciale des Camerounais [RNTU]

Au nombre des services examinés, figuraient le service d’appels standards, le service d’appels d’urgence, le service de e.police, le système  de vidéo surveillance  et la vidéo conférence.

Alban Doumtsop est ingénieur Télécoms de ZTE. Il était en charge de la présentation du Centre national des Opérations d’Urgence, qui dispose d’un grand écran sectionné en plusieurs fenêtres et de plusieurs postes de travail.

Le premier service est l’appel PTT, push to talk (talkie-walkie). Les appels ici se font au niveau du standardiste. Lequel visualise et apprécie le cas de l’appelant.  Ils le soumettent au dispatcher, qui à son tour le transmet au  superviseur. Il a la possibilité d’écouter l’appel émis. Il contacte la police ou les sapeurs pompiers.  Il reste en écoute avec la police pour recevoir le feedback de ce cas.Réseau national des Télécommunications d’Urgence

Le deuxième service est le système de communications d’urgence. Il a pour but d’assurer la prise en charge des appels de détresse en provenance de n’importe quel abonné muni d’un terminal mobile avec ou sans puce. Le numéro à contacter sera le 112. D’après Alban Doumtsop, ingénieur Télécoms de ZTE, 3600 terminaux (talkie-walkies) seraient répartis dans les dix régions. Par ailleurs, 75 personnels sont déjà formés pour travailler dans les différents Datas Centers.

En ce qui concerne le troisième service qui est la vidéo surveillance, bien de Caméras surveillance seraient dissimulées dans les coins stratégiques des villes. Bien que le RNTU n’ait pas encore été inauguré par le Ministère des Postes et Télécommunications, la gendarmerie exploite déjà les cameras rotatives à 360 degrés de la structure pour mener ses investigations, tout comme la police.

Le service de e.police est le quatrième de la liste. Avec des terminaux installés dans 50 postes de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire, il permettra d’héberger les informations des citoyens dans la base de données. De cette manière, il serait possible de retracer un individu à partir de son emprunte digitale, de la reconnaissance faciale, entre autres.

Et le dernier des services est la vidéo conférence. Elle facilitera la concertation rapide par écrans interposés entre les hiérarchies des Datas centers à la faveur des cas urgents. Une sorte de réunion de crise.

Tout est parti de la visite du président de la République en Chine en juillet 2011. Puis c’en est suivie la signature d’un contrat commercial avec l’entreprise ZTE Corporation en 2012, et d’une Convention de financement entre le MINEPAT et la Banque d’export-import de Chine (EXIMBANK-Chine). Nous sommes le 29 octobre 2013. Le Réseau national des télécommunications d’Urgence commencera à prendre forme au lendemain de la signature du marché de réalisation avec l’entreprise Zte le 05 janvier 2017. Le coût global du RTNU serait estimé à un peu plus de 77 milliards de F.Cfa, apprend-on.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à Douala

[Digital Business Africa]Yango, service international d’information pour la commande de taxis en ligne, annonce aujourd’hui le lancement du nouveau service de moto à Douala. Le Cameroun devient ainsi le premier marché mondial où Yango lance un service de commande de courses à moto. Dans un pays où la majorité des déplacements intra-urbains se font à moto, Yango a jugé nécessaire de lancer ce service qui répond aux besoins spécifiques des populations en milieu urbain.

Les motos sont en effet avantageuses pour déjouer les embouteillages et se déplacer dans les villes très peuplées. Le nouveau service a été mis en place grâce au partenariat avec Bee Moto, l’un des plus grands services de motos à Douala, et plusieurs autres partenaires importants et fiables.

Les utilisateurs de Yango pourront commander une course de moto avec l’application, en choisissant le service moto parmi d’autres options. Les motos seront disponibles dans tous les quartiers de la ville, à l’exception de ceux interdits aux motos (comme Bonanjo). Le conducteur de la moto viendra par géolocalisation de la même manière qu’un conducteur de voiture ordinaire qui a commandé avec l’application Yango.

Toutes les mêmes fonctionnalités seront disponibles pour les utilisateurs du service moto, y compris les dispositifs de sécurité et les technologies développés par Yango lui-même, qui permettent aux utilisateurs et aux conducteurs de se sentir en sécurité et à l’aise pendant chaque trajet.Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à Douala

Par exemple, l’application affiche et suit toutes les informations nécessaires sur le chauffeur qui vient prendre la commande et permet à l’utilisateur de partager son itinéraire avec des amis ou des membres de sa famille ou de contacter les services d’urgence via l’application si nécessaire.

L’application indique également le coût estimé du trajet, qui peut varier légèrement car les motos se faufilent dans le trafic plus rapidement que la plupart des voitures et les passagers peuvent parfois arriver à destination encore plus vite que prévu.

Didier THEZE, Country Manager de Yango au Cameroun: « Nous savons qu’une majorité de personnes vivant dans les villes ne peuvent pas effectuer leurs déplacements quotidiens sans les motos et que cela présente des risques élevés. Nous voulons donc leur apporter plus de sécurité et d’assurance dans leurs déplacements en ville à moto. Avec le nouveau service de moto, chaque passager pourra commander une moto avec un chauffeur professionnel depuis son domicile. Les prix sont plus bas et il n’est plus nécessaire de les négocier. Les motos sont capables de se faufiler dans le trafic et disposent des mêmes fonctions de sécurité que les taxis de l’application. Les citadins pourront facilement éviter le trafic et dépenser moins pour se déplacer en ville. »

Yango est un service international de covoiturage qui opère dans 20 pays en Europe, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique. Contrairement aux autres services en ligne disponibles, l’application Yango utilise son propre système de cartographie, d’acheminement et de navigation, ainsi qu’un système de distribution des commandes de haute qualité.

Cameroun : Yango lance le service de commande de courses en moto à DoualaCes technologies sont aussi rentables que rapides ; elles réduisent considérablement le coût du trajet et le temps que les chauffeurs passent à chercher leurs clients, à se rendre chez le client suivant ou à conduire un client à sa destination. L’efficacité de l’acheminement de Yango et ses technologies similaires garantissent une utilisation efficace du temps des conducteurs tout en offrant un service sûr et abordable à ses utilisateurs.

Par Sylvain Adjovi, CP

Cameroun : des jeunes parlementaires pour les Nations Unies s’immergent des stratégies managériales de Camtel

[Digital Business Africa] – Une délégation des jeunes parlementaires de l’Association Camerounaise pour les Nations Unies (ACNU) a été reçue ce mardi 12 juillet 2022 par la direction générale de la société de télécommunications Camtel au siège de ladite structure située au centre-ville de Yaoundé dans le cadre des activités d’éducation et de formation déployées par l’ACNU, qui souhaitait également soumettre des doléances particulières à l’adresse de Camtel.

Il s’est ainsi agit pour ces jeunes de s’immerger concrètement dans les réalités managériales de l’opérateur historique afin de s’instruire, découvrir et surtout échanger avec les responsables. Le responsable marketing de Camtel, M Stéphane Edimo a ainsi procédé à une présentation de l’historique, des buts, objectifs et missions de Camtel. Au terme de cet exposé, les jeunes parlementaires avaient beaucoup de questions, notamment au sujet du bilan du projet de développement de la fibre optique, ou bien les raisons de la migration de la technologie CDMA vers la LTE ainsi que l’utilisation du réseau MTN.

Des préoccupations ont aussi été soulevé quant à la visibilité réduite du produit Blue et la couverture limitée du réseau. M Edimo leur a expliqué que Blue était encore très récent mais une stratégie de distribution était en cours d’exécution avec le recrutement depuis l’année dernière de 40 grands distributeurs qui vont se charger de rendre Blue disponible sur tout le territoire national. Il a aussi fait mention de la solution de paiement en ligne que Camtel va proposer afin que les clients ne soient pas obligés de recourir aux call-box. Mais Camtel envisage aussi d’agir pour l’excellence scolaire. A la question d’un jeune parlementaire à ce sujet, il a fait état au projet de connectivité de 3000 lycées et collèges en cours de discussion avec le Minesec.

L’expérience s’est ainsi avérée très riche en découverte, mais les visiteurs ont surtout été touchés par les marques d’hospitalité remarquables dont ont fait preuve les responsables de Camtel. « J’adresse ma gratitude à Mme la DG de Camtel qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette visite, visite qui a permis de stimuler les jeunes afin de connaitre la Camtel, ses objectifs et ses missions. Nous sortons de là satisfaits, instruits et comblés d’informations sur les métiers et produits de Camtel » a déclaré M Christophe Okala, responsable de l’ACNU, qui ajoute que « les jeunes sont satisfaits, tout en extase, tout en joie d’avoir foulé le sol de la maison Camtel. Nous disons merci à tout le staff de Camtel qui nous a reçu dans un environnement d’hospitalité et de courtoisie. »

Les responsables de la Camtel se sont montrés aussi très satisfais de la rencontre et ont exprimé leur émerveillement à l’égard de la vivacité d’esprit dont ont fait preuve les jeunes intervenants lors des échanges. « Nous avons été très impressionnés déjà par la qualité des interventions des diplomates et parlementaires juniors, la cérémonie a été une réussite, nous en avons été très fiers, nous avons également pris acte de toutes les doléances qui ont été présentés par les députés, ils seront portés à l’attention de Mme la DG qui y donnera certainement suite », a déclaré M. Francis Ottou, représentant de Mme la DG. L’ACNU a en effet sollicité la contribution de Camtel pour sponsoriser la remise de prix aux 300 meilleurs élèves du pays ce 24 août prochain.

Par Gaelle Massang

Avec l’acquisition de l’école de code Holberton Inc de la Silicon Valley, l’African Leadership International se positionne comme formateur principal de talents technologiques en Afrique

[Digital Business Africa] –  L’African Leadership International (ALI), qui ambitionne de transformer l’Afrique en formant trois millions de leaders entrepreneuriaux d’ici 2035, et Holberton Inc, un collège alternatif fondé dans la Silicon Valley qui forme la prochaine génération d’ingénieurs en logiciels, ont annoncé ce 13 juillet 2022 la conclusion d’un accord en vue du rachat d’ Holberton Inc.

Cette acquisition, apprend-on, donnera à ALI la propriété du programme de technologie avancée qui lui permettra de fournir aux organisations mondiales l’accès à une importante main-d’œuvre inexploitée capable de combler la pénurie mondiale croissante de talents technologiques. Elle changera également la vie de millions d’Africains en les dotant des compétences en génie logiciel essentielles pour le futur lieu de travail numérique. L’acquisition devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2022, apprend-on du communiqué conjoint. Dans le cadre de la transaction, le réseau Holberton School sera séparé en une organisation indépendante.

Selon le Forum économique mondial, la pandémie a accéléré le rythme des perturbations numériques dans presque tous les secteurs d’activité, et 97 millions de nouveaux rôles plus adaptés à la nouvelle répartition des tâches entre les humains, les machines et les algorithmes vont apparaître. Avec leurs populations vieillissantes, la Chine, l’Inde et l’Occident – sources traditionnelles de talents technologiques – connaissent des pénuries pour répondre à cette nouvelle demande.

L’Afrique quant à elle connaît une croissance démographique rapide. Elle possède la main-d’œuvre la plus jeune du monde, avec un âge moyen de 19 ans, contre 48 ans en Allemagne ou au Japon. Le continent devrait compter 1,1 milliard de travailleurs d’ici 2035, soit plus que la Chine ou l’Inde.

Par conséquent, les entreprises technologiques mondiales considèrent de plus en plus le continent comme la prochaine frontière pour les talents technologiques. Au cours des trois dernières années, Twitter, Google, Microsoft, IBM et Alibaba, entre autres, ont tous annoncé leur intention d’ouvrir des centres technologiques en Afrique.

Ces tendances ont incité l’ALI à s’associer au programme de technologie avancée d’Holberton il y a deux ans afin de développer rapidement la formation d’ingénieurs en logiciels sur le continent africain. Au cours de l’année écoulée, plus de 95 000 étudiants se sont inscrits au programme d’accélération des compétences ALX d’African Leadership International, dont le nombre a augmenté de plus de 2 000 au cours des 15 derniers mois.

Par l’intermédiaire de The ROOM, la division de placement d’African Leadership International, ces talents de classe mondiale seront ensuite mis en relation avec des entreprises mondiales qui cherchent à constituer leurs équipes technologiques, de la même manière que les entreprises technologiques se rendent aujourd’hui en Europe de l’Est et en Inde pour trouver des talents.

Avec cette acquisition, ALI espère se positionner comme une source majeure de talents technologiques sur le continent africain et l’une des plus importantes au monde. La technologie de Holberton a prouvé qu’elle jouera un rôle crucial dans l’écosystème d’ALI. Des étudiants formés par Holberton Inc ont déjà été embauchés par des entreprises comme Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Dropbox, Pinterest, Rappi et Nvidia.

Avec la combinaison du programme ALX, de la technologie Holberton et du placement professionnel The ROOM, ALI cherche à mettre en avant un service de classe mondiale qui solidifiera la place de l’Afrique comme dernière frontière de la technologie, tout en apportant une solution durable à la pénurie mondiale de talents technologiques.

« Grâce à nos efforts combinés à ce jour, nous avons pu offrir des expériences d’apprentissage de haute qualité à de jeunes Africains à grande échelle. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai connu au cours de mes 20 années de développement du capital humain sur le continent. Avec notre trajectoire actuelle, je suis convaincu qu’au cours de la prochaine décennie, nous formerons des millions de leaders numériques africains qui pourront résoudre bon nombre des plus grands défis de l’Afrique. Notre ambition est de devenir la plus grande source unique de talents technologiques pour le monde« , a déclaré Fred Swaniker, fondateur et PDG d’African Leadership International.

Julien Barbier, cofondateur d’Holberton, pour sa part, a déclaré que « cette acquisition contribuera à remédier à la pénurie mondiale de compétences technologiques en combinant nos forces respectives avec les talents africains qui ouvrent la voie. Cet environnement collaboratif, basé sur des projets, permet à chaque étudiant d’être prêt à travailler après l’obtention de son diplôme. Nos ingénieurs en logiciels permettront aux organisations du monde entier d’accroître rapidement leurs besoins en talents technologiques ».

À propos d’ Holberton Inc

Fondé dans la Silicon Valley en 2015 et présent en Afrique depuis 2019 à travers des campus universitaires (Tunisie et Afrique du Sud) ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation) comme ALI, le groupe Holberton Inc, ambitionnait il y a quelques mois la formation de 500 000 ingénieurs en informatique en Afrique d’ici 2030. Avec ALI, ils prévoient d’inscrire entre 3 et 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d’ici 2030.

Au mois de mai 2022, la startup californienne Holberton spécialisée dans la formation aux métiers de l’IT annonçait déjà plus de 60 000 jeunes africains inscrits à ses programmes pour l’année 2022 avec l’objectif d’atteindre 250 000 Africains inscrits avant la fin de l’année 2022. Des étudiants issues de 48 pays d’Afrique et parmi ces 60 000 étudiants, 22 000 du Nigéria, plus de 15 000 de l’Éthiopie, 10 000 du Kenya, 2 300 du Ghana, 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dispensés en présentiel et en distanciel, les programmes d’Holberton proposent aux étudiants des formations intensives de 12 à 24 mois couvrant l’ensemble des métiers de l’IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. Hoberton propose également des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley.

À propos d’African Leadership Group

D’ici 2035, l’Afrique disposera de la plus grande main-d’œuvre du monde et devra catalyser la transformation en donnant des moyens d’action à sa plus grande ressource inexploitée : son peuple. Encouragé par ce défi, l’African Leadership International fait partie de l’écosystème d’institutions de l’African Leadership Group (ALG) qui partage la même vision : exploiter l’abondant capital humain de l’Afrique en sélectionnant, développant et connectant 3 millions de leaders éthiques et entrepreneuriaux du continent d’ici 2035.

L’initiative a été fondée en 2004 par le Ghanéen Fred Swaniker, un entrepreneur en série reconnu par le Time Magazine en 2019 comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde, et le brillant Camerounais Acha LEKE, président de la branche Afrique de McKinsey & Company et membre du conseil des actionnaires de McKinsey.

Toujours en 2019, Fast Company a désigné l’African Leadership University d’ALG comme l’entreprise la plus innovante d’Afrique et comme l’une des  » 50 entreprises les plus innovantes du monde pour avoir  » refait l’éducation pour une nouvelle ère « .

C’est depuis 2020 qu’ALI a commencé un partenariat avec Holberton Inc. « Nous sommes passés d’un effectif initial de moins de 50 étudiants à près de 100 000 aujourd’hui. Cela représente une croissance de plus de 2000x depuis la première cohorte ! », explique Fred Swaniker sur sa page LinkedIn.

Ici le graphique de leur trajectoire jusqu’à présent et une carte de l’emplacement des étudiants d’ALI.

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Par Digital Business Africa

Lire aussi : Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

Fred Swaniker : Africa comes to Silicon Valley!

I’m excited to announce that African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley based Holberton Inc. – a Silicon Valley-founded, project-based, college alternative educating the next generation of software engineers. Once complete, this acquisition will give ALI ownership of the advanced technology program that will enable us to provide global organizations access to significant untapped pools of talent that can bridge the growing global shortage of technology talent. It will also change the lives of millions of young Africans by equipping them with the software engineering skills essential for the future digital workplace. The acquisition is expected to be completed in the third quarter. As part of the transaction, the Holberton School network will be separated as an independent organization.

Here’s the full story:

Sources like the World Economic Forum estimate that, unless something changes, the world will experience a shortage of up to 97 million people in technology-related roles over the next decade.

Well today, something has changed: African Leadership International (ALI) has signed an agreement to acquire Silicon Valley’s Holberton Inc, thereby providing us (ALI) with the suite of tools and technologies to develop millions of young software engineers that can work remotely for global companies through our talent placement arm, The ROOM.

Holberton Inc offers a truly revolutionary software engineering training program that was launched in 2016 in San Francisco by Julien Barbier and his team. Their vision extended beyond creating just another 3-month coding bootcamp. They wanted to create a deeper program where students would code for 70-100 hours/week for up to 24 months. More like a Computer Science degree, the training program would cover low-level programming, algorithms, high-level programming, and systems engineering. It would then go into more advanced topics like machine learning, data science, and augmented and virtual reality. As a result of their program’s rigor, Holberton graduates in Silicon Valley have been hired by companies like Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Docker, Dropbox, Pinterest, Rappi, and Nvidia. Holberton’s in-house data also shows that their Silicon Valley graduates earn more than computer science graduates from Stanford, Yale, and Caltech.

Four years ago – even before the pandemic accelerated the digital transformation – we formed the view that the world needed skills to power the fourth industrial revolution. So we launched ALX to train talent in full stack software engineering, data science, UX design, cloud computing, cyber security, product management, AR/VR and other technology fields to bridge the impending global technology talent shortage.

We saw Africa as uniquely positioned to solve the world’s shortage of technology talent. Traditional sources of tech talent – China, India, and the West – are aging and shrinking. In contrast, Africa’s population, with an average age of 19, is the youngest in the world. The continent will have a workforce larger than China and India’s by 2035, and will make up 40% of the entire world’s population by the end of the century. Yet, of the 26.5 million developers in the world in 2021, only 700,000 of them were African (according to the Google Africa Developer Report, 2021).

This is where Holberton came in. We began our partnership with Holberton Inc. in 2020, and went from an initial enrollment of less than 50 students to almost 100,000 today. That’s growth of over 2000x since the first cohort! Below is a chart of our trajectory so far and a map of where our students are located.

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This acquisition made sense to our management team and board for four main reasons.

  1. The Holberton training program is a world class program: We believe in “Doing Hard Things” at ALI. This mantra speaks to our belief that Africa should not cut corners. We need to be bolder, more courageous, and more innovative than the rest of the world if we want even a slim chance of catching up to more advanced economies. We could have chosen a light touch, easy-to-pass 3-month coding bootcamp. But instead we chose to partner with one of the most intense and rigorous 12-24 month software engineering training programs in the world. The young people who go through the program in Africa are subjected to the exact same curriculum, projects, assessments and technology as those in Silicon Valley. They invest the same 70-100 hours/week for at least 12 months.  Graduates from this program in the US are hired by companies like Apple, Tesla, Google and LinkedIn, so we know that the talent we are producing can compete with the best software engineers in the world.
  2. The Holberton program is massively scalable. With its unique ‘Checker’ platform, the Holberton team has built an automated way to review code. In a split second, their technology can assess the accuracy of any given code, its memory usage, the speed of its algorithm, conformity with best practices of syntax, and plagiarism. It can tell us whether a student submitted their assignment on time or not. As such, we are able to scale rapidly, without needing thousands of faculty, while keeping quality extremely high.
  3. Our students absolutely love Holberton. In the 20 years I have worked in education, I have never witnessed such consistent favorable feedback about course outcomes. When we analyzed aggregate student feedback from tens of thousands of students in the ALX training program, 94% rated their experience as either 4 or 5 out of 5.  One of the most frequent comments I hear from students is; “this 12-month program is far better than my entire 4 years in college”. Below is a snapshot of a recent student feedback:
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  1. Our organizations share the same vision and values: When I first read Holberton’s marketing materials, I felt like I was reading our own. They described how they wanted to create problem-solvers who would ‘learn how to learn’ and who could adapt as the world changes. They talked about self-directed, project-based, technology-enabled learning. They talked about not only providing students with technical skills but also the soft skills and critical thinking required to succeed in the real world. These were exactly the same things that have shaped our learning programs at African Leadership Academy, African Leadership University, and now at ALX.

And so after several months of discussions, it became very clear that if we combined forces, we would rapidly accelerate our work to unlock African talent at scale: creating exciting opportunities for young Africans, while also positioning Africa as the final frontier for technology.

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I would like to thank JulienGuillaumeFlorian and all the other members of the Holberton team for their passion and dedication to this exciting mission. Special thanks also to East Wind AdvisorsWinston & Strawn and Mazars for the financial, legal and accounting advice provided during this agreement. Finally, to African Leadership Group rockstars like PepeAngela, our board of directors and the bevy of others that made this happen – LFG!

By Fred Swaniker, Founder & Chief Curator at The Room

Jean Genestar Priso: « Dans aucun pays sérieux au monde, un tel projet (e-Visa du Cameroun) ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée »

[Digital Business Africa – Opinion]–  Digital Business Africa vous propose la lettre ouverte de Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun), au Premier ministre Chief Dr Joseph Dion NGUTE.

« A Monsieur Le Premier Ministre du Gouvernement du Cameroun,

Le GEDCAM (Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun) nouvellement créé et constitué en GIE (Groupement d’Intérêt Économique), vient d’apprendre à travers le ministère des Relations Internationales la mise en place d’un système de délivrance de E-Visa, c’est à dire la demande en ligne des visas d’entrée au Cameroun à travers toutes nos représentations diplomatiques et consulaires.

Nous voulons féliciter le gouvernement pour la performance recherchée par la modernisation de nos administrations. Il est sans aucun doute que ces solutions tendent à réduire les barrières entre les requérants et nos administrations.

Mais nous voulons indiquer ici le caractère très opaque des appels à manifestations d’intérêt ou des sélections des différents opérateurs pour les projets d’envergure de cette nature.

Nous constatons comme tous les camerounais le choix d’un opérateur dont nous ne saurons contester le savoir-faire.

Mais il était souhaitable que son offre soit confrontée à d’autres, pour évaluer le meilleur rapport en terme de compétence, de qualité, et de cout. Mais ce qui n’a pas été le cas. Et nous constatons également que c’est à la même entreprise que la confection et la délivrance des cartes consulaires des camerounais de l’étranger dans nos différents consulats ont été attribuées.

Nous voulons seulement rappeler ici, en notre qualité de Groupement d’intérêt économique citoyen du DIGITAL que les cas d’échec ont été relevés et sont récurrents sur des projets d’importance similaire dans notre pays, pour ne citer que le cas de la carte nationale d’Identité.

Nous voudrons rappeler que la création de notre groupement n’est en aucun cas motivée pour les dénonciations de nature à créer des polémiques ou des conflits de quelques natures que ce soit. Mais résolument orientée à la recherche des solutions éprouvées et pérennes pour notre pays. Car tant que le Cameroun existera, il recevra à travers le monde entier des visiteurs et les camerounais d’origine d’une autre nationalité d’où la nécessité de garantir la fiabilité et la durabilité de tout projet digital en ce qui nous concerne.

Malgré que cela ait été fait dans des conditions non transparentes, de nombreuses questions nous taraudent l’esprit:

1/ La prévision des charges récurrentes et leur prestataire.

Toute solution matérielle et logicielle nécessite la mise en place d’un SAV (Service après-vente) afin d’assurer la maintenance de ces équipements. Ce qui nécessite la prise en main à distance de ces équipements en temps réel. Ce travail sera effectué par qui ? Et la base de pilotage sera installée où? Puisqu’à notre connaissance cette entreprise sélectionnée qui n’a que trois ans d’existence, n’est pas installée au Cameroun.

2/ La Garantie de souveraineté des informations traitées.

Les flux migratoires constituent des données à caractères sensibles pour le fonctionnement de nos aéroports qui sont des frontières les plus fréquentées. Ils orientent également la politique d’immigration d’une nation.

3/ Le stockage de ces informations.

Il est éminemment important pour un pays comme le Cameroun et sa position stratégique en Afrique et particulièrement en Afrique Centrale de se doter des infrastructures appropriées comme des DATA CENTERS (Centre de données) à caractère régional pour le stockage des informations sensibles. Et tout cela est un tout.

C’est à dire une politique globalisante qui va des actes juridiques aux données sécuritaires. Car il y va de notre leadership et notre crédibilité pour l’orientation de la sécurisation de données dans notre sous-région. Comment comprendre qu’un projet d’une si grande sensibilité soit confié à une entreprise d’aussi peu calibre.

4/ Le Bon fonctionnement des délivrances physiques des Visas.

Pour que le service soit régulier et ininterrompu, outre la maintenance des équipements et logicielle cités plus haut, il faut la fourniture des consommables pour la personnalisation des visas. Et ces livrables ne se trouvent pas au coin de la Rue. Qui va les fournir et comment seront ils acheminer dans toutes nos ambassades ? Y’a-t-il un contrat prévu à cet effet ? Car une rupture pourrait paralyser le système et nous ramener au régime manuel.

5 / Coopération SUD/SUD

Enfin la coopération SUD/SUD évoquée dans la vidéo de présentation. Quelle différence y a t il entre la solution fournie par nos frères africains et les colons ? Et d’ailleurs nous constatons bien que la démonstration a été faite par une ressource d’une entreprise étrangère. Ce qui pourrait confirmer le caractère de sous-traitance de ce projet et la non-maitrise de cette solution par l’entreprise adjudicatrice.

Dans aucun Pays sérieux au monde, un tel projet ne peut être réalisé sans qu’une expertise locale ne soit associée. Pour moins que cela dans d’autres pays une ou des entreprises locales sont exigées ou imposées comme partie prenante aux vues de leurs compétences et qualifications. La participation ou l’appropriation d’un tel outil est déterminant pour assurer une bonne durée de vie du projet.

Tout en espérant une appréciation citoyenne de notre contribution par vos services, veuillez recevoir Monsieur le Premier Ministre, nos respectueuses salutations. »

Douala, le 06 juillet 2022.

Par Jean Genestar Priso, président exécutif du GEDCAM, Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun.

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

[Digital Business Africa ] – C’est en principe à la fin de ce mois de juillet 2022 qu’est prévu l’effectivité de la délivrance des visas biométriques dans les missions diplomatiques, dans les postes consulaires, dans les aéroports internationaux et aux frontières aériennes, terrestres et maritimes du Cameroun.

Le ministère des Relations extérieures du Cameroun a reçu de la société Impact Palmarès R&D SAS le matériel en vue de la réalisation, de la sécurisation et de l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun. C’était le 27 juin 2022 au MINREX en présence de Ntaribo Ashu, Ministre Plénipotentiaire, directeur du Protocole et des Affaires consulaires du Minrex, représentant le ministre et de Giresse Tella, PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS.

Plus simplement, il s’agit du matériel pour la délivrance des visas biométriques, mais également pour la mise en place d’un système d’e-Visa. Entendez, visa électronique. Ce qui veut dire possibilité pour les voyageurs désirant  visiter le Cameroun de faire leur demande d’obtention du visa non plus dans les ambassades et représentations consulaires du Cameroun à l’étranger, mais plutôt en ligne.

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS, le Béninois Giresse Justin Tella, professionnel de la sécurisation et de sureté de documents administratifs, a également présenté ce jour-là le nouveau système de prestations consulaires. Le MINREX dira alors que la construction des infrastructures de délivrance des visas biométriques est achevée dans les aéroports internationaux de Yaoundé et Douala.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le prestataire engagé dans un contrat de 10 ans avec l’Etat camerounais mettra également en place un portail en ligne consacré à la demande, au traitement et à la délivrance de visas électroniques. Aussi, des équipements biométriques de dernière génération seront installés dans les missions diplomatiques et les postes consulaires du Cameroun pour l’impression des visas biométriques sur vignettes sécurisées.

L’on apprend du Minrex que tout le matériel adéquat pour le nouveau système de prestations consulaires sécurisées dans les missions diplomatiques, postes consulaires et aéroports internationaux du Cameroun est en cours de déploiement pour permettre son opérationnalisation avant la fin du mois de juillet 2022.

Pas seulement les visas biométriques…

Au-delà des visas biométriques sur vignettes sécurisées qui seront délivrés, il est également prévu la délivrance par les mêmes procédés des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents solennels infalsifiables. Cela tant au ministère des Relations extérieurs que dans les missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Le système proposé par Impact Palmarès R&D SAS est déjà expérimenté à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire depuis septembre 2020, pour ce qui concerne la délivrance des visas biométriques. La solution de cette entreprise ivoirienne viendra optimiser et parfaire le système Diplomat développé par la Cellule des Nouvelles technologies et de la Cryptographie du Minrex, tant au plan sécuritaire qu’au plan de la centralisation des données, explique le Minrex.

L’on apprend toujours du Minrex que le projet intègre la construction d’un Data Center à Yaoundé pour le stockage et la sécurisation des données et le déploiement d’équipements de pointe appropriés aussi bien dans les ambassades et consulats qu’aux divers points d’entrée du Cameroun.

Un contrat « sur hautes instructions du Chef de l’Etat »

D’après le Minrex, ce déploiement intervient à la suite de la signature le 1er avril 2022, du contrat de partenariat entre la République du Cameroun et la Société Impact Palmarès R&D SAS, relatif au financement, à la conception et à la réalisation de la sécurisation et l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun.

C’est le ministre des Relations extérieures du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella, qui, sur instructions du chef de l’Etat Paul Biya, avait signé ce contrat pour le compte du Cameroun avec la société Impact Palmarès R&D SAS représentée par son PDG, Giresse Tella.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

S’exprimant à cette occasion, le ministre Mbella Mbella avait indiqué que c’est le chef de l’Etat, le président Paul Biya, qui avait instruit la signature de cet accord. Il avait par ailleurs indiqué qu’avec ce système, il sera possible d’obtenir des visas en ligne (e-visa) et que ce visa d’entrée au Cameroun coûtera 100.000 F.CFA pour une durée de six mois. Le contrat a une durée de dix ans est renouvelable, apprend-on.

Lejeune Mbella Mbella avait également affirmé que le président de la République avait aussi prescrit la nécessité d’offrir aux Camerounais résidant à l’étranger un levier supplémentaire pour leur protection dans les pays d’accueil en leur délivrant des cartes consulaires biométriques.

Qui est Giresse J. Tella ?

Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?Expert en sécurisation et en sureté de documents administratifs, Son Excellence Giresse Justin TELLA est le Consul honoraire de la République de la Hongrie en Côte d’Ivoire. Ce Béninois basé à Abidjan en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années est le PDG de la société Impact Palmarès R&D SAS qui s’est établie à Abidjan en 2019 d’abord comme une Sarl et qui par la suite est devenue une SAS depuis 2021.

Une entreprise en Société par Actions Simplifiée dont le siège est à Abidjan Cocody Riviera GOLF, Rue du Lycée Hôtelier avec un capital de 500.000.000 de Francs CFA (16.000 parts sociales d’une valeur nominale de 25.000 Francs CFA).

Le 02 août 2021, aux termes des délibérations de l’AG mixte de la société qui prenait acte de l’augmentation du capital de la société (passant de 100 millions à 500 millions de francs Cfa), Giresse Justin TELLA a été nommé PDG  et Sêdé Alida Inès Gwladys GNIGLA épouse TELLA a été nommée DG.

Impact Palmarès R&D SAS est une entreprise spécialisée dans les activités de sécurisation, d’identification, d’enregistrement et d’analyse des données et informations dans la cadre de la sûreté et de la sécurité intérieure des Etats.

Elle se charge notamment de la sécurisation, de l’identification, de l’enregistrement et de l’analyse des données et informations dans la cadre de la sûreté des Etats. Elle est également active dans la sécurité et la sûreté intérieure des Etats ; la recherche et le développement ; la protection de l’information et la protection et l’authentification des signatures.

La société Impact Palmarès R&D SAS est également active dans l’acquisition, la location et la vente de tous biens meubles et immeubles, la prise en location-gérance de tout fonds de commerce ou encore la prise de participation dans des sociétés.Qui est Giresse Justin Tella, le Béninois qui va déployer les visas biométriques et le projet d’e-Visa au Cameroun ?

Palmarès Technologies (R&D) SA au Bénin

Impact Palmarès R&D elle-même est une succursale de la société anonyme de droit béninois dénommée Palmarès Technologies Recherches & Développements en abrégé Palmarès Technologies (R&D) SA. Une société spécialisée dans la sécurité informatique, la sûreté, la défense, la recherche et le développement de logiciels.

En 2015, cette société toujours dirigée par Giresse Justin TELLA s’était vue attribué par le ministère ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques le marché de la confection des imprimés des actes de justice sécurisés (certificat de nationalité, casier judiciaire…).

Utilisant des équipements américains, Palmarès Technologies (R&D) SA devait produire annuellement au moins un million d’imprimés. Ce contrat était financé par l’Usaid, l’agence américaine de développement. Avant cette attribution, indique les médias spécialisés, le marché des imprimés des actes de justice revenait à l’imprimerie de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

M. le Consul honoraire

L’année 2018 marque une autre étape dans le parcours professionnel de Giresse Tella. Le 25 mai 2018, dans le cadre de la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie dénommée « Ouverture au Sud » dont l’objectif est de diversifier ses relations économiques par le biais de liens politiques plus proches et l’accroissement des échanges commerciaux avec les économies émergentes en Afrique, la Hongrie ouvre à Abidjan un Consulat honoraire. Et Giresse Tella est désigné Consul honoraire.

« Avec l’ouverture de ce Consulat honoraire, la Hongrie entend explorer et approfondir ses liens diplomatiques avec la Côte d’Ivoire », avait expliqué l’ambassadeur de la Hongrie en Côte d’Ivoire avec résidence à Accra au Ghana, Andras SZABO. Giresse Tella œuvre donc depuis lors à la promotion des relations amicales et des relations économiques et commerciales entre Côte d’Ivoire et la Hongrie.

Giresse Tella est également le promoteur de l’entreprise LES MYRIADES au Bénin. Au Cameroun avec Impact Palmarès R&D SAS, ils sont nombreux qui attendent de voir la concrétisation de ses engagements contractuels.

Par Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES

Valentin Mbozo’o au sujet du Sango de la RCA : « C’est très tôt d’avoir la cryptomonnaie comme monnaie pour un État » [Vidéo]

[Digital Business Africa] –  Le directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC), Valentin Mbozo’o, s’est exprimé au sujet du débat en cours sur l’adoption par la République centrafricaine de la cryptomonnaie comme monnaie nationale. La cryptomonnaie Sango a en effet été officiellement lancée ce 03 juillet 2022 par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Le sujet n’a pas manqué d’intéresser les panélistes de la 13ème édition de l’Africa Banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences (rebaptisé One Africa) sous le thème général : « Quelles ambitions pour une banque catalyseur de la reprise ? »

Le Gimac, partenaire institutionnel de l’Africa Banking Forum 2022, à travers son DG, a soutenu que le  débat sur la cryptomonnaie en Afrique doit se faire. Il pense d’ailleurs que l’Afrique ne doit plus prendre du retard pour réfléchir. Mais, « sur la faisabilité technique de la cryptomonnaie, il est encore très tôt de l’avoir comme monnaie d’un Etat. Oui pour la recherche et la réflexion. Ne prenons plus du retard dans la réflexion. Mais, attention de mettre la charrue avant les bœufs ! », a-t-il déclaré ce 08 juillet en guise de conclusion d’un panel de l’ABF 2022.

Valentin Mbozo’o a également donné son avis à la question « Quelle digitalisation pour les banques ? ». Pour lui, la banque africaine aujourd’hui, en optant pour la digitalisation, doit choisir d’être digeste, légère et ne pas s’aventurer dans des investissements lourds au risque tout changer si l’appropriation n’est pas parfaite. « La banque ne doit pas être frileuse. Il faut connaître les us et coutumes des Africains et proposer des solutions adaptées. Nous aimons le cash en Afrique. Comment casser cette dynamique du cash ? Comment faire en sorte que les gens aient accès aux actifs électroniques du cash ? » Des questions qui, selon Valentin Mbozo’o, doivent trouver des réponses avant de se lancer dans la digitalisation.

Plus encore, le DG du Gimac affirme qu’en plus de la digitalisation, les banques doivent créer des synergies et tendre vers des convergences en explorant de nouvelles possibilités de services comme les transferts d’argent ou encore la bancassurance.

Digital Business Africa vous propose de revoir les explications Valentin Mbozo’o :

Le GIMAC

Le Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) est un GIE dont les membres d’office sont la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), les trésors publics nationaux et les établissements de crédit de la zone CEMAC. Les établissements financiers postaux, les établissements de micro finance et les établissements de paiement, les sociétés de transfert d’argent peuvent y adhérer à la demande. Sont également participants dans l’écosystème GIMACPAY, les opérateurs mobiles et les agrégateurs (fournisseurs de services à valeur ajoutée).

Par Digital Business Africa

Lire aussi :

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

Lu sur Digital Business Africa.

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La Banco Nacional de Guinea Ecuatorial (Bange Bank) a participé à la 13ème édition de l’Africa Banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences (rebaptisé One Africa) sous le thème général : « Quelles ambitions pour une banque catalyseur de la reprise ? »

La banque de Guinée équatoriale qui dispose d’une filiale au Cameroun (Bange Bank Cameroon) a présenté aux participants sa nouvelle carte bancaire Gimac extensible UnionPay. Il s’agit de la première banque en Afrique centrale à mettre sur le marché ce type de carte bancaire extensible UnionPay.

La présentation a été faite le 07 juillet lors du panel Innovation en présence du directeur général de BANGE Bank Cameroon, Emilio Moyo Avoro, représentant du PDG du groupe BANGE, Manuel Osa Nsue Nsua, et du DG du Gimac, Valentin Mbozo’o.

Au cours de ce panel, le représentant équato-guinéen de l’institution bancaire au Cameroun a souligné l’importance de l’utilisation des cartes bancaires en zone Cémac et à l’international pour les transactions bancaires et les paiements électroniques, soulignant ainsi l’importance de l’innovation, de la numérisation et des nouvelles technologies dans le secteur bancaire africain.

Blaise Mbarga, Chef section monétique, Responsable du réseau et de la sécurité informatiques et responsable de la technologie ATM à la Banco Nacional de Guinea Ecuatorial (Bange Bank), présente à Digital Business Africa les avantages et spécificités de cette nouvelle carte Bange Bank Gimac extensible UnionPay qui permet d’avoir accès aux GAB du monde entier :

Une carte mise en circulation avec l’apport du Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) qui est certifié UnionPay. En rappel, toutes les banques hébergées au Gimac acceptent dans leurs GAB les paiements effectués par les cartes UnionPay. Il s’agit, selon Valentin Mbozo’o, DG du Gimac, des 09 milliards de cartes qui sont à l’étranger qui peuvent désormais effectuer sans soucis les retraits en zone CEMAC. Le DG du Gimac précise également que la Bange Bank est la première banque de l’Afrique centrale à commercialiser une carte bancaire Gimac extensible UnionPay. UnionPay étant l’un des premiers réseaux de cartes bancaires en Asie.

Lire aussi : Valentin Mbozo’o : « A présent, avec la carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs de la Cémac d’avoir deux cartes bancaires »

Par Digital Business Africa

La Bange Bank, première banque en Afrique centrale à commercialiser la carte bancaire Gimac extensible à UnionPay [Vidéo]

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Charles Ngueuga : « Avec Olympic Banking System, une banque est armée pour faire face aux défis de la digitalisation » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Les établissements bancaires et les établissements de micro-finance sont en permanence sous la menace des attaques cybercriminelles. Pour s’en prémunir, il est indispensable pour ces établissements qui gèrent les épargnes de millions de clients de posséder les meilleurs systèmes d’information.

C’est ce que propose OLYMPIC Banking System du groupe suisse ERI.  Il était présent à l’édition 2022 de l’Africa Banking Forum qui s’est tenue à Douala du 07 au 08 juillet 2022. Charles Ngueuga, Head of Business development – Africa d’OLYMPIC Banking System chez Eri, a expliqué à Digital Business Africa les avantages de la solution OLYMPIC Banking System pour les établissements bancaires et établissements de micro-finance.

Charles Ngueuga [OLYMPIC Banking System] : « Mettre notre expérience au service de la digitalisation de la banque africaine » [Vidéo]

Nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisationL’ambition d’OLYMPIC Banking System c’est de devenir le leader sur le marché africain. D’autres marchés ont prouvé que nous savons nous faire adopter rapidement. A moyen et à court terme c’est d’imposer rapidement une nouvelle philosophie quand il s’agit des systèmes d’information et la gestion des infrastructures pour les banques et les microfinances Charles Ngueuga

Le groupe suisse ERI a en effet développé la solution OLYMPIC Banking System qui est un système intégré d’information bancaire qui couvre « toutes les activités de la banque front to back en temps réel, avec une architecture orientée entièrement vers l’utilisateur. Ce qui permet à la banque d’offrir une meilleure expérience client, mais aussi et surtout de mieux protéger son revenu, avec le meilleur retour sur investissement sur le marché ».

La solution logicielle OLYMPIC Banking System bénéficie par ailleurs des dernières mises à jour et évolutions dans le secteur. Ce qui la rend le moins vulnérable possible en cas d’attaques, mais aussi permet un record de 100% de réussite de projet.

Voir l’interview vidéo intégrale de Charles Ngueuga pour plus détails

Ecrit par Digital Business Africa

Elon Musk renonce à racheter Twitter, indignée l’entreprise annonce des poursuites judiciaires

https://www.digitalbusiness.africa/

[DIGITAL Business Africa] – Il y avait de l’eau dans le gaz, depuis mai 2022. Date à laquelle le milliardaire Elon Musk avait déjà exprimé sa volonté de ne plus racheter Twitter. Principale raison : informations « fausses et trompeuses» sur l’entreprise.

En réalité il s’agit du refus par l’entreprise de livrer des informations exactes sur le nombre  de faux comptes existant. Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX,  a finalement annoncé ce 08 juillet 2022 qu’il mettait fin à l’accord passé avec le Conseil d’Administration pour racheter le réseau social.

Dans la foulée, le président de Twitter a aussitôt affirmé que l’entreprise allait engager une action en justice pour «faire respecter l’accord» de rachat. Bret Taylor, président  de Twitter  a assuré que «Le conseil d’administration de Twitter est déterminé à conclure la transaction au prix et aux termes convenus avec M. Musk».

Le collège d’avocats d’Elon Musk évoque aussi « les licenciements récents d’employés de Twitter et le gel des recrutements ». Un motif de plus qui dispenserait Elon Musk de payer l’amende prévue, selon l’analyste pour l’AFP, Carolina Milanesi.

L’accord de rachat par Twitter avait  été signé le 27 avril 2022.  44 milliards de dollars c’est  le montant conclu entre les deux parties. Depuis, le titre de Twitter aurait perdu plus d’un quart de sa valeur. L’action de Tesla a aussi dégringolé de près de 25% sur cette période, rapporte le site lefigaro.fr.

Par Jean Materne Zambo 

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Valentin Mbozo’o : « A présent, avec la carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs de la Cémac d’avoir deux cartes bancaires »

[Digital Business Africa] – En tant que partenaire technique, le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) a participé à l’édition 2022 de l’Africa banking Forum organisée du 07 au 08 juillet 2022 à Douala par i-conférences, rebaptisé One Africa. Ici, le Gimac a principalement présenté aux participants sa nouvelle carte bancaire Gimac extensible UnionPay. Valentin Mbozo’o, le DG du GIMAC, présente à Digital Business Africa les avantages et spécificités de cette nouvelle carte.

Digital Business Africa : Le Gimac vient de présenter ici à l’Africa Banking Forum sa nouvelle carte Gimac lancée en collaboration avec UnionPay. Quels sont les avantages de cette nouvelle carte Gimac UnionPay ?

Valentin Mbozo’o : Le Gimac vient effectivement de mettre une nouvelle pépite sur le marché :  la carte Gimac UnionPay International. UnionPay International est le plus grand réseau de cartes bancaires au monde avec 53% en volumétrie du nombre de cartes bancaires et couvre le monde entier. Autant que les autres émetteurs que sont Visa et MasterCard.

UnionPay a des avantages en termes de facturation et de coûts de commissions. C’est un réseau qui offre les mêmes services que les autres cartes Visa et Mastercard. Un réseau permet de faire trois choses :  retirer de l’argent dans les GAB à travers le monde, payer sur les terminaux de paiement électroniques et payer en ligne sur Internet.

Jusqu’à ce jour, la carte Gimac n’était opérationnelle que dans l’espace CEMAC. Il nous était impératif d’étendre la carte Gimac à l’international pour ceux des 6% des populations de la zone Cémac qui voyagent au-delà des frontières de la Cémac et de l’Afrique. Depuis le lancement ce O7 juillet 2022 de la carte Gimac extensible à UnionPay, un citoyen de la CEMAC qui voyage au-delà de la CEMAC peut effectuer des transactions dans tous les GAB du monde, parce que UnionPay est dans tous les pays du monde.

Avant, les voyageurs étaient obligés d’avoir deux cartes bancaires. L’une Gimac et l’autre internationale. A présent, avec la Carte Gimac extensible à UnionPay, plus besoin pour les voyageurs d’avoir deux cartes.

Digital Business Africa : Est-ce que les détenteurs actuels des cartes Gimac peuvent déjà effectuer ces paiements à l’international ou alors il faudrait se rendre dans sa banque pour acquérir une nouvelle carte Gimac ?

Valentin Mbozo’o : Non. Pour utiliser la Gimac extensible à UnionPay vous devez payer un coût supplémentaire auprès de votre banque et changer votre carte bancaire actuelle. Toutes cartes Gimac ne sont pas extensibles à UnionPay. Ce sont des cartes au besoin.

Digital Business Africa : Comment donc obtenir cette carte Gimac extensible à UnionPay ?

Valentin Mbozo’o : Il faut simplement se rendre auprès de sa banque ou auprès de sa microfinance. Pour l’instant, nous avons commencé avec Bange Bank Guinée équatoriale. Je profite pour dire que depuis 2020, Gimac est certifié UnionPay. Toutes les banques hébergées au Gimac acceptent dans leurs GAB les paiements effectués par les cartes UnionPay. Il s’agit des 09 milliards de cartes qui sont à l’étranger qui peuvent effectuer sans soucis les retraits en zone CEMAC.

Digital Business Africa : Quels sont aujourd’hui les chiffres qui font le GIMAC ?

Valentin Mbozo’o : Nous avons aujourd’hui environ 80 participants. Les 54 banques, une dizaine d’établissements de microfinance, une dizaine d’opérateurs mobiles. Tous les opérateurs mobiles de la Zone Cémac sont membres du Gimac à l’exception de Telecel de la RCA, en cours d’intégration.

Concernant les montants cumulés mensuels, nous sommes entre 15 et 20 milliards de francs CFA. Pour les commissions, ce sont des informations propres au GIMAC. Le Gimac c’est également 2 000 GAB dans la sous-région. Avec l’extension UnionPay, ce sera les 2 000 GAB de la zone Cémac plus l’ensemble des GAB du monde entier. Je rappelle que UnionPay est le premier réseau en Asie et le premier au monde en termes de GAB. Il y a 2500 TPE disponibles.

Le chiffre le plus impressionnant et le plus époustouflant du Gimac à ce jour c’est le nombre de wallets. Le Gimac aujourd’hui c’est plus de 30 millions de wallets, de portes-monnaies mobile banking, mobile money et évidemment de transfert d’argent.

Ce que le Gimac a fait est une grande première mondiale, la convergence des paiements entre les cartes bancaires, les transferts et les paiements mobiles. Nous sommes avant-gardistes. Quelqu’un en France peut vous effectuer un transfert d’argent via sa banque et vous le recevez dans votre compte de paiement mobile sur votre téléphone portable.

Digital Business Africa : Pourquoi le Gimac est présent ici à l’Africa Banking Forum 2022 en tant que partenaire de l’événement ?

Valentin Mbozo’o : J’ai toujours été dans tout ce qui fait avancer l’Afrique, la CEMAC et le Cameroun. Je suis un Africain. Je crois que ce ne sont pas les gens venus d’ailleurs qui construiront l’Afrique. C’est à nous de construire l’Afrique.

Il y a 15 ans, nous avons participé à l’Africa Banking Forum au Maroc. Il y a 04 ans, le GIMAC a convaincu i-conférences, aujourd’hui One Africa, de venir tenir une édition de l’Africa Banking Forum au Cameroun. Avant, cela se tenait à Abidjan et à Dakar. D’un coup d’essai, cela a été un coup de maître. Et ils ne sont plus repartis. C’est la quatrième édition consécutive qu’ils organisent au Cameroun.

C’est le lieu de remercier les autorités de notre pays en particulier le Chef de l’État qui a permis que Douala soit une forte place financière, le hub financier de l’Afrique centrale. Ils sont unanimes à déclarer que l’écho de l’Africa Banking Forum à Douala est formidable.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Orange Cameroun lance la « Journée Tous Orange Money » pour sensibiliser les abonnés sur les avantages d’Orange Money

[Digital Business Africa] – Juste trois jours après la notification de son agrément d’établissement de paiement au Cameroun le O5 juillet 2022 par le ministère des Finances, Orange Money Cameroun S.A  est sur le terrain. Sur l’étendue du territoire national, Orange Cameroun a lancé ce 08 juillet 2022 la première édition de la « Journée Tous Orange Money »

D’après Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, il s’agit pour tout le staff d’Orange Cameroun d’entrer en contact avec les populations camerounaises pour leur expliquer les avantages et bénéfices du service de paiement Orange Money accessible au #150#.

A Douala, la capitale économique, le top management d’Orange Cameroun ainsi que l’ensemble des équipes se sont déportés sur le terrain pour discuter avec les abonnés. Des caravanes d’explications et de sensibilisation constituées de plusieurs véhicules ont ainsi silloné les rues de Douala et principalement le quartier Akwa au plaisir des abonnés qui apprenaient plus sur les options de paiement d’Orange Money.

Aussi, les clients et potentiels clients d’Orange Cameroun ont été édifiés sur les avantages de l’application Orange Money Afrique.

Selon Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, la « Journée Tous Orange Money » était l’occasion de « démocratiser l’expérience de l’application Orange Money Afrique qui favorise l’inclusion financière digitale ».

Tous #OrangeMoney, une journée pour se rapprocher de nos clients à travers les 10 régions du pays.
C’était l’occasion de démocratiser l’expérience de l’application Orange Money Afrique qui favorise l’inclusion financière digitale. pic.twitter.com/84VcHyb2i5

— Kom Yves Huster (@KomHuster) July 8, 2022

D’après les explications du staff d’Orange Cameroun, les services d’OM sont accessibles en composant le #150#. Les abonnés d’Orange peuvent déposer, transférer et retirer de l’argent, acheter du crédit, payer les factures, les impôts, les produits et services, recevoir les salaires, transférer de l’argent entre votre compte bancaire et votre Orange Money ou encore payer les assurances.

Les avantages d’Orange Money sont uniques, explique Orange Cameroun. Parmi ces avantages :

  • La sécurité : « vos transactions avec Orange Money sont sécurisées grâce à un code confidentiel que vous créez vous-même après l’ouverture de votre porte-monnaie électronique, et que vous devrez renseigner à chaque opération. Ce code confidentiel sécurise votre argent contre toute fraude en cas de perte ou de vol de votre téléphone. »
  • La rapidité : « Orange Money est un service qui s’effectue en temps réel. Gagnez un temps précieux en payant vos factures et en effectuant vos transactions à partir de votre téléphone. Fini les files d’attentes et les pertes de temps devant les guichets. »Orange Cameroun lance la « Journée Tous Orange Money » pour sensibiliser les abonnés sur les avantages d'Orange Money
  • La simplicité : « Un simple code à composer, #150#, et laissez-vous guider par votre téléphone mobile. Le service est compatible avec tous les mobiles. »
  • L’économie : « Avec Orange Money, le service ne génère aucun frais de gestion de porte-monnaie électronique et il n’y a pas d’obligation de solde minimum. Enfin, les transactions avec Orange Money vous assurent des tarifs très compétitifs. »

Premier établissement de paiement au Cameroun

En rappel, Orange Money Cameroun SA, filiale d’Orange Cameroun dédiée aux services financiers mobiles, est désormais établissement de paiement au Cameroun. La décision qui lui confère ce statut est l’arrêté N°00000373/MINFI du 05 mai 2022. Selon l’opérateur, à travers cet agrément, « Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun ».

Orange Money Cameroun SA, explique l’opérateur, est désormais officiellement habilitée à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

Pour Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, l’agrément d’Orange Money Cameroun SA représente « un jalon majeur pour l’inclusion financière du pays. Un nouveau statut et le même engagement : les services Orange Money demeurent disponibles dans les canaux habituels« .

Dans son communiqué officiel, Orange Cameroun précise que Orange Money aujourd’hui c’est près de 10 millions de comptes ouverts, plus de 100 000 partenaires commerciaux et environ 200 000 emplois directs et indirects créés.

Orange Money Cameroun S.A. devient le premier Etablissement de Paiement du Cameroun. https://t.co/9uTeL38MBr pic.twitter.com/2iHTikt9up

— Orange Cameroun (@Orange_Cameroun) July 7, 2022

En rappel, dotée d’un capital social de 1,2 milliard de F.Cfa, Orange Money Cameroun SA a été créée en 2019 pour s’arrimer au règlement n° 04/18/Cemac/Umac/Cobac relatif au services de paiements en zone Cémac. Son DG est la Camerounaise Anne Catherine Tchokonté Tholagheu. Elle est assistée de Serge Hervé Eyiké, DGA. En photo ci-dessous en compagnie du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon.

Patrick Benon :

Le service Orange Money est aujourd’hui disponible dans 17 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 40 millions de clients. Au Cameroun, OM avait été lancé en septembre 2011 en partenariat avec la BICEC.

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Orange Cameroun engagé à former la future génération des footballeurs camerounais avec le renouvellement de son partenariat avec l’Anafoot

[Digital Business Africa] – L’opérateur de télécommunications Orange Cameroun et  l’Académie Nationale de Football (ANAFOOT) ont procédé au renouvellement de leur partenariat ce mercredi 06 juillet 2022 à Yaoundé en vue de soutenir le football camerounais. Ce partenariat intègre désormais la possibilité pour Orange Cameroun d’octroyer plus de bourses scolaires aux jeunes de l’ANAFOOT.

Pour Patrick BENON, directeur général d’Orange Cameroun, l’opérateur télécoms choisi ainsi d’investir dans les futures générations de footballeurs « en soutenant leur formation sportive et intellectuelle et en faisant d’eux des promoteurs de la protection de l’environnement ».

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Pour sa part, Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, indique que « dans le cadre de la mise en œuvre de ses différents plans d’action en faveur du football, Orange Cameroun a commencé depuis 2021 une collaboration avec l’ANAFOOT. A travers une approche participative, Orange Sponsors Change donne à tous les supporters et jeunes joueurs l’opportunité de vivre leur passion pour le football tout en ayant un impact positif sur l’environnement ». https://www.digitalbusiness.africa/

Directeur Marketing et Communication d’Orange Cameroun

[Signature de convention Orange Cameroun & ANAFOOT]

Nous avons le plaisir de signer le renouvellement de ce partenariat en intégrant un renforcement qui permettra d’offrir encore plus de bourses scolaires aux jeunes de L’ANAFOOT.

Patrick BENON, Directeur Général Orange Cameroun pic.twitter.com/Dg6K6P7DEy

— Orange Cameroun (@Orange_Cameroun) July 6, 2022

La cérémonie de renouvellement de ce partenariat s’est tenue en présence de Carl Enow Ngachu, le DG de l’Anafoot, qui n’a pas manqué de remercier Orange Cameroun, du PCA  de l’Anafoot, ISSA Hayatou, qui a salué l’initiative ainsi que de nombreux jeunes bénéficiaires des bourses de l’Anafoot.

Orange Cameroun engagé à former la future génération des footballeurs camerounais avec le renouvellement de son partenariat avec l'Anafoot

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