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Fibre optique : Le Cameroun engagé à connecter ses zones rurales malgré son exclusion du câble 2africa de Meta

[DIGITAL Business Africa] – Le Digital Week Cameroon s’est refermé ce 19 octobre 2023. Une tribune idéale pour discuter des questions de connectivité. Libeller le thème de l’événement : «Towards a Digital Future », entendez « vers un futur digital », c’est reconnaître que « beaucoup » reste à faire pour connecter tous les trois angles du « triangle national » et digitaliser la société Camerounaise. La mission est dévolue aux décideurs, certes. Mais les opérateurs de télécommunications devraient aussi être fortement impliqués.

Ludovic Lançon, directeur des réseaux et services à Orange Cameroun, lors de la  sessions : connectivity du Digital Week Cameroon, reconnu que « les opérateurs ont un rôle à jouer dans la mesure où ce sont eux qui investissent et ce sont eux qui doivent prendre les risques et s’engager pour inclure la communauté et un maximum de personnes à cet accès d’internet ».

Camtel, par la voix de son directeur général, a fait une grande promesse. Celle d’entamer, en 2024, le déploiement d’un linéaire supplémentaire de 3 500 km de fibre optique. Judith Yah Sunday a assuré que l’opération va cibler principalement les zones rurales du pays. Cela permettra à Camtel, le gérant exclusif de la fibre optique au Cameroun, de satisfaire non seulement les exigences de son cahier de charges attribué par le gouvernement, mais aussi de porter le linéaire de fibre optique dans le pays à 18 500 km, contre 15 000 km actuellement. Olivia Tchamba, Public Policy Manager – Francophone Africa chez Meta a participé, le 19 octobre 2023, au panel « Accompanying innovators ».

De son propos, l’on retient que l’innovation technologique est consubstantielle à la connectivité. Plus les jeunes sont invités à embrasser les métiers du numérique, plus le besoin de se connecter est croissant. Pour apaiser ce besoin, Meta, membre du consortium composé d’ opérateurs télécoms (China Mobile International, Bayobab,Orange, center3, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC) a pensé au câble sous-marin 2Africa. D’une longueur de 45 000 km, le linéaire relie trois continents dont l’ Afrique, l’ Europe et l’ Asie.

Plusieurs pays africains y sont branchés, à l’ instar du Congo Brazzaville, de la République Démocratique du Congo. Deux pays voisins du Cameroun, qui trouvent le 2africa « 10 fois plus rapide » que le Western african Cable System ( Wacs) d’une longueur de 14 530 km de longueur. Le Cameroun n’est pas encore branché au câble. Le consortium dont faut parti Meta reproche au pays son cadre juridique qui accorde un monopole sur la gestion de la fibre optique à Camtel.

Par Jean Materne Zambo

Satisfecit de Minette Libom Li Likeng pour le Digital Week Cameroon

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[DIGITAL Business Africa] – Le sourire, la poignée de main chaleureuse et cordiale entre Minette Libom Li Likeng et Bernadette Lewis, SG du Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO) en disaient long. C’ est aux environs de 20 heures, ce jeudi 19 octobre 2023, que la ministre des Postes et Télécommunications a clos le Digital Week Cameroon ( rapporté par le CT n°1, Windfred Mfuh) par des mots de satisfaction à l’endroit du DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications ( ART), Philémon Zoo Zame.

« La semaine numérique a été un succès remarquable. Grâce à votre expertise en matière de dissertation et à vos débuts sur le web, cet événement n’aurait pas été possible sans votre précieuse contribution. Cet événement n’aurait pas été possible sans votre précieuse contribution », a-t-elle dit.

De manière générale, 14 sessions ont meublé la Digital Cameroon Week tenue à l’hôtel Hilton de Yaoundé du 16 au 19 octobre 2023. Les jeunes étaient à l’honneur lors de la dernière journée de cette rencontre. Ils venaient de plusieurs organisations et établissements notamment, SUP’PTIC, l’Esstic, l’ Institut africain de l’ Informatique (IAI), entre autres. Parmi eux également, des jeunes entrepreneurs établis. L’objectif de ces échanges était de leur fournir les outils pour tirer avantage du numérique, sécuriser ses données…Plusieurs experts du domaine des TIC se sont succédé au pupitre. Dont, Abega Moussa, former Director Sup’ptic Business Academy. Il prenait par au panel « Policy, Legal Framework to encourage the youth towards innovative solutions ». Abega Moussa est revenu sur ce qui est fait au Cameroun pour favoriser l’éclosion des jeunes talents.

« Le gouvernement camerounais a mis sur pied plusieurs incubateurs numériques qui sont le cameroon digital innovation center, MTN digital center, Orange digital center et Camtel digital center. Il a également mis sur pied des dons et appuis pour soutenir les entreprises numériques et chaque incubateurs peut recevoir 600 mille dollars par an », a-t-il dit.

Le Digital Week Cameroon a aussi connu la présence d’un public large. Des personnes de troisième âge, les « bayam- sellam » y étaient conviées. Leur voix était porté par la présidente des « bayam sellam » du Cameroun et de la Diaspora, Marie Mbala Biloa, qui a plaidé pour la création d’une boutique digitale destinée aux « bayam sellam » mais aussi pour la formation des personnes analphabètes à la maîtrise des TIC.

Par Jean Materne Zambo

Dr Joseph DION NGUTE : “I want to encourage you to take advantage of digital and technological development”

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[DIGITAL Business Africa] –  Chief Dr Joseph DION NGUTE, Prime Minister of Cameroon, during the Opening ceremony of Digital Week Cameroun 2023. Verbatim.

« Cameroon is particularly honoured to be hosting the second digital week of the city, in line with a new orientation aimed at supporting member countries in their digital transformation objectives »

« These technologies are the enablers of interactions between individuals, cultures, and economies on a worldwide scale. »

« We are witnessing a privileged moment in the history of relations between the state of Cameroon, the Commonwealth telecommunications organization, and all the members of this prestigious organization »

« This cooperation has also facilitated the exchange of expertise with other member countries, contributing to the positive evolution of the global digital ecosystem. This approach is in line with our prior objectives set out in Cameron’s national development strategy by 2030. »

« The telecommunications development strategy is based on connecting households and businesses to the fiber optic network already installed. It also involves continuing to invest in modernizing infrastructure, extending geographical coverage, improving the quality of internet service and offering new more attractive products as well as developing the digital economy. »

« As a result of the liberalization of the telecommunication sector, there are now four operators that have concessional contracts and more than 35 others that have licenses to provide various services. »

« In terms of investments, the government is working to deploy cutting edge digital infrastructure, submarine communication cables for international connectivity. More than 20,000 kilometers of terrestrial cable have been deployed and formed the National backbone and metropolitan rings in all major cities. »

« At the sub-regional level, we have undertaken to establish direct optical fiber connections with neighboring countries such as Chad, Gabon, Equatorial Guinea, the Central African Republic, the Republic of Congo, and Nigeria, in order to strengthen cooperation and cross-border trade »

« My hope is that the delegates of this meeting will seize the opportunity to capitalize on each other’s experience and to draw up recommendations on issues such as universal access to information and communication technologies, with particular emphasis on the inclusion of women and people with living with disabilities. »

« Over the next three days, your order will be the center of attraction in the field of digital technologies and cooperation for their development. »

Talking about opportunities in the digital sector, « this is one of the best ways of reducing youth unemployment. I want to encourage you to take advantage of digital and technological development to improve your living conditions and those of your fellow citizens. »

Au Digital Week Cameroon 2023, Mitwa Ng’ambi, DG de MTN Cameroon, plaide pour l’égalité des genres dans le numérique

[DIGITAL Business Africa] – La rapidité de l’évolution technologique a propulsé le monde vers une ère numérique passionnante, mais elle a également créé des écarts importants entre ceux qui ont accès aux opportunités numériques et ceux qui sont exclus. La fracture numérique est devenue un obstacle majeur pour les individus désirant se développer et s’épanouir dans cette nouvelle réalité technologique.
À cet effet, la Digital Week Cameroon 2023 offre des sessions multiples pour aborder ces problématiques et proposer des solutions concrètes. Cet événement, qui rassemble des acteurs clés du secteur de la technologie, des décideurs politiques, des entrepreneurs et des experts en numérique, constitue une opportunité importante pour ouvrir le dialogue et favoriser une coopération efficace.
Lors de son discours, Ms. Mitwa Ng’ambi, Directrice générale de MTN Cameroun, a souligné que la création de l’égalité des genres doit être un objectif central de chaque initiative liée à la digitalisation. Cela signifie qu’il est crucial de s’assurer que les ressources et les opportunités numériques sont accessibles à tous, indépendamment du lieu de résidence, du statut socio-économique, de l’âge, du genre ou du niveau d’éducation.
Pour atteindre cet objectif, Ms. Mitwa Ng’ambi a évoqué trois axes clés d’action. Premièrement, il est important d’investir dans le renforcement des capacités numériques. Cela implique de fournir des formations adéquates et accessibles à tous, en particulier aux jeunes et aux groupes marginalisés. Avec des compétences numériques solides, les individus pourront saisir les opportunités économiques et sociales offertes par le monde numérique.

Deuxièmement, l’importance de la sensibilisation et de la promotion de la culture numérique. Il est essentiel d’encourager les individus à adopter les technologies numériques, à les utiliser de manière responsable et à développer une compréhension critique des enjeux liés à la connectivité. Cette sensibilisation doit s’étendre à tous les niveaux de la société, y compris aux décideurs politiques, pour favoriser l’élaboration de politiques numériques équitables et inclusives.
Enfin, la directrice générale de MTN Cameroun a insisté sur l’importance de la collaboration entre les différents acteurs du secteur. Les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les communautés doivent travailler en synergie pour créer un écosystème numérique solide et inclusif.
Cela nécessite une coopération étroite, la mise en commun des ressources et des idées innovantes pour surmonter les obstacles et créer de nouvelles opportunités pour tous.
La Digital Week Cameroon 2023 (DWC2023), parrainée par son excellence Paul Biya, est une occasion de mettre en avant la promotion de l’égalité des genres dans la société numérique.
Par Manuella Manga

Orange Cameroon au cœur des initiatives de transformation digitale : les explications de Patrick Benon au Digital Week Cameroon 2023

[DIGITAL Business Africa] –  La semaine nationale du numérique se tient à Yaoundé du 16 au 20 octobre 2023, sous le parrainage du président de la République Paul Biya. Au cours de ce rendez-vous digital, Orange Cameroun propose plusieurs initiatives pour faciliter la transformation digitale des jeunes et de l’ensemble de la communauté nationale.
Une initiative qui se matérialise notamment à travers le soutien de plusieurs startups, la promotion de l’éducation inclusive aux nouvelles technologies des femmes, l’équipement des établissements scolaires et centres de la formation professionnelle.Orange Cameroon au cœur des initiatives de transformation digitale : les explications de Patrick Benon au Digital Week Cameroon 2023

Pour Patrick Benon Directeur Général d’Orange Cameroun, « Orange a beaucoup d’initiatives pour accompagner la transformation digitale. Nous souhaitons fournir une bonne connectivité et une sécurisation des connexions. Pour que le numérique fonctionne, il faut que l’écosystème soit présent. Pour ce faire, il faut que les startups et les jeunes talents camerounais puissent fournir des services. Orange a une panoplie d’initiatives qui vont dans ce sens-là pour encourager la transformation digitale. »

Au Cameroun, l’opérateur mobile apporte son soutien à 30 start-ups. Au cours des expositions de cette semaine digitale, quatre de ces jeunes entreprises bénéficient d’un stand. Une dotation de la multinationale Orange Cameroun. Il s’agit de Jangolo Agribusiness 360°, wapsito, adinkra jeunesse, eSanté et la Cameroon Youth School Tech Incubator (Caysti).

Orange dispose de plus de 11 millions d’abonnés au Cameroun. L’entreprise traite environ 33 000 appels téléphoniques par jour à travers le pays. Au-delà de fournir le réseau, la responsabilité sociale d’Orange est très importante. « Aujourd’hui, nous avons plus de 300 000 transactions à travers les services Orange Money », précise le patron d’Orange Cameroun.

L’entreprise de téléphonie mobile compte 20 centres de formation digitales des femmes dans notre pays. Elle a facilité l’accès aux emplois directs à environ 604 citoyens. Depuis quelques années, Orange Cameroun est au centre du projet de reboisement de 200 Ha de mangrove dans le littoral.

Ce 17 octobre 2023, au cours de la troisième session dénommée « people and technoly », la qualité des services d’Orange Cameroon a fait l’objet d’une interrogation du public. Rassurant, Patrick Benon a précisé que certaines dérives constatées sur le réseau sont souvent visibles parce que beaucoup de clients n’ont pas accès à l’énergie électrique. Dans ce sens, Orange propose également une solution sur la vulgarisation des produits de l’énergie solaire à travers un nouveau programme.

D’autres solutions sont aussi en cours pour améliorer l’écosystème digitale au Cameroun. « Nous avons aussi des initiatives avec des autorités et avec les autres opérateurs puisque tous les opérateurs sont interconnectés. Car, lorsqu’il y a des problèmes de qualité chez l’un, cela peut avoir un impact chez les autres », martèle Patrick Benon.

Par Albert Amougou

Inclusion digitale : La promotion du genre en priorité absolue au Digital Week Cameroon 2023

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femme du digitale[DIGITAL Business Africa] – Pour Yvonne Meva, avocate, point focal au Ministère de la Justice, « le monde du numérique ne doit laisser personne en marge. Nous devons viser d’avoir une inclusion numérique équitable. L’accès à Internet ne suffit pas en soi. Il doit être régulier. L’accès aux outils numériques doit inclure l’accès à Internet ».
À l’ouverture des travaux de la ‘’Cameroon Digital Week’’, lundi 16 octobre 2023 à Yaoundé, la situation sociale des femmes et de la jeune fille préoccupe. Les trois fora enregistrés au programme ont déroulé le tapis rouge à l’inclusion digitale du genre et à la formation des femmes et des jeunes filles dans le digital.
L’objectif du forum consacré à la femme (Women forum) étant de booster les femmes à la culture du numérique afin de réduire l’écart qui existe entre les hommes et elles dans l’univers des nouvelles technologies. Un accent sera mis plus tard sur l’inclusion de la femme rurale à l’économie numérique.
Bernadette Lewis, Secrétaire Générale du Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO), pense qu’« Il est important pour nous de comprendre que chaque sexe possède des traits importants ». Pour cette dernière en effet, le monde digital représente l’avenir du monde et le futur de plusieurs nations.
Au Cameroun, pays hôte du 61e conseil de la Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO), le gouvernement est bien conscient des défis que représente l’inclusion du numérique pour les femmes et la jeune fille. « En raison de l’inégalité des sexes aux TIC, nous appelons à l’action pour que l’égalité des genres soit respectée. Nous voulons faire des nouvelles technologies un outil d’autonomisation des femmes », a martelé Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et Télécommunications.
Un avis partagé également par le Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Pour elle en effet, « il s’agit d’un secteur important qui a pour objectif la relance économique et l’amélioration des conditions de vie des populations ».
À travers ces exposés, tout était réuni pour construire un espace numérique inclusif pour l’autonomisation des femmes.
Pour rappel, le Digital Week Cameroon se tient du 16 au 20 octobre 2023 à Yaoundé sous le très haut parrainage du président de la République Paul Biya.

Par Albert Amougou

Valentin Mbozo’o : « Le Gimac est un catalyseur d’innovations focalisé sur l’inclusion financière »

[DIGITAL Business Africa] –  Le Gimac a réuni ses membres du secteur bancaire et de l’assurance à Douala du 12 au 13 octobre 2023 afin de leur présenter de nouvelles solutions pour accélérer l’inclusion financières. Thème de la rencontre : « Solutions à valeur ajoutée de l’écosystème ». Le DG du Gimac, Valentin Mbozo’o, revient ici sur les objectifs de cette rencontre et présente les défis et challenges des banques et assurances à l’heure de la digitalisation.

DIGITAL Business Africa : Le Gimac rencontre régulièrement ses membres. Quel était l’objet de votre récente rencontre à Douala sur les solutions à valeur ajoutée de l’écosystème ?

Valentin Mbozo’o : Il s’est agi de présenter aux acteurs du secteur bancaire et de l’assurance les nouvelles possibilités et offres de services à valeur ajoutée qu’offre GIMAC Pay. Notamment la Remittance entrante et sortante. La remittance entrante est celle qui entre en zone Cémac et la remittance sortante est celle qui va hors de la zone Cemac. Cela peut être de Wallet à wallet, de wallet à monnaie mobile, l’argent décaissée dans les cartes prépayées. Cela peut être des demandes à recevoir de l’argent, cela peut être aussi de l’information, car qui dit gestion de l’argent, dit gestion de l’information.

Nous avons profité pour présenter les offres de l’éditeur SoftFinanca qui propose des solutions open banking. Avec des offres comme la remise chèque à distance, l’optimisation des GAB pour gagner plus d’argent. Car la gestion des GAB à ce jour est piètre dans la sous-région. Il fallait trouver comment donner vie à l’acquisition pour rendre la monétique effective avec les retraits et paiements.

Nous avons également exploré les solutions pour améliorer le parcours-client et améliorer la qualité de service qui augmente les commissions pour tout le monde et donne une meilleure inclusion financière aux plus démunis.

DIGITAL Business Africa : Vous avez invité les cadres de banques et assurances présents à faire des propositions à leur hiérarchie. Quels types de propositions ?

Valentin Mbozo’o : Il leur faut des propositions de mise au point et de mise en production de nouveaux services qui répondent aux besoins du petit peuple. Il faut explorer les solutions pour répondre aux besoins des gens actuellement. Avec les produits classiques des banques et assurances ? Non. Avec le digital ? Oui. Mais quel digital ? Un digital qui répond à tous les besoins des utilisateurs en matière de gestion financière, de commerce, de mobilité et d’encaissement.

DIGITAL Business Africa : Que propose le Gimac aux banques et assurances afin qu’elles implémentent ces solutions innovantes ?

Valentin Mbozo’o : Le Gimac se présente comme un catalyseur d’innovations focalisé sur l’inclusion financière qui propose de formidables outils de vente. Comment faire en sorte que « tous ces argents » qui s’échangent dans le noir, permettez-moi l’expression, puissent rentrer dans le circuit économique et faire peser la sous-région Cémac dans les milieux économiques comme des économies à valeur ajoutée. Avec des économies pro-actives. Et ainsi éviter que des agences de notation puissent dévaluer nos notes, parce que l’argent est là, mais hors des circuits habituels.

Il faut donc des solutions pour échanger de l’argent de manière digitale et pour payer les commerçants et fournisseur de services comme les administrations financières, les impôts, etc. Il faut trouver le moyen de faire en sorte que tout ce qui se change dans le noir puisse entrer dans le circuit économique et développer nos économies.

Le Gimac est un facilitateur. Et comme je l’expliquais aux banques et compagnies d’assurances présentes, les outils sont là. Il faut les rapprocher avec les Us et coutumes de nos populations.
Le but de de ce séminaire était donc d’inciter les banques d’aller au-delà du classique ; inciter les banques à créer. Et ainsi tuer l’idée selon laquelle les banques ne répondent plus aux besoins des populations.

DIGITAL Business Africa : Quels sont les challenges présents et c’est quoi la suite ?

Valentin Mbozo’o : Aujourd’hui, nous avons annoncé de 17 nouvelles offres et fonctionnalités que les membres du Gimac peuvent implémenter. La phase pilote de l’usage de ces outils se fera au prochain Rendez-vous pour que ces solutions soient en exploitation dans les banques avant le début de la fin d’année pour le bonheur des populations.

Le grand challenge qui commence c’est la ZLECAF qui pointe à l’horizon. Le Gimac est outillé pour répondre aux besoins au-delà de la Cémac avec une efficience à nulle autre pareille.

Propos recueillis par B-O.D.

Digital Week Cameroon 2023 : Le Cameroun expose et vante ses solutions numériques

[Digital Business Africa] – Le Premier ministre chef du gouvernement, Chief Dr Joseph Dion NGUTE, a officiellement lancé le Digital Week Cameroon ce mardi 17 octobre. Le Cameroun accueille en effet du 16 au 20 octobre, le Cameroon Digital Week 2023. Cet événement d’envergure internationale met en lumière les opportunités et les défis liés à la transformation numérique dans tous les secteurs clés du pays.
L’objectif principal de la Cameroon Digital Week 2023 est de favoriser l’échange d’idées, de connaissances et d’expériences entre les participants du secteur public, privé et de la société civile. Il s’agit de créer un environnement propice à la collaboration, à la coopération et à l’innovation, afin de stimuler la croissance économique et le développement social grâce à la numérisation.
L’un des principaux axes de l’événement est la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation numériques. Les start-ups et les jeunes entrepreneurs ont l’opportunité de présenter leurs projets numériques novateurs, de se connecter avec des investisseurs potentiels et de bénéficier de conseils et de mentorat de la part d’experts de renommée internationale.
L’inclusion numérique et la formation aux compétences numériques étaient au cœur des échanges lors de la session d’ouverture du forum des femmes qui s’est tenu le 16 octobre 2023.
Le Cameroon Digital Week 2023 c’est l’occasion de promouvoir des secteurs clés tels que l’agriculture numérique, la santé numérique, l’éducation numérique, le tourisme numérique, les services financiers numériques, et bien d’autres. C’est un tremplin pour les nouvelles entreprises en quête de visibilité et de financement.
Manuella Manga

ORANGE CAMEROUN SPONSOR PLATINUM DU DIGITAL WEEK

Du 16 au 20 octobre 2023, la Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO) et le Gouvernement camerounais organisent la « DIGITAL WEEK CAMEROON« , sous le Très-haut patronage du Président de la République, S. E. Paul BIYA. Le thème de cette édition est « TOWARDS A DIGITAL FUTURE ».

Pendant ce grand rendez-vous du numérique, plusieurs experts des télécommunications et du digital seront présents. Orange Cameroun, un acteur engagé dans les transformations en cours et qui met l’innovation au service de l’humain participera à cet évènement et de la plus belle des manières.

Orange Cameroun, sponsor platinum de la Digital Week Cameroon marquera sa présence grâce à un panel d’experts qui vont entretenir les participants sur différentes thématiques.

Ce panel est constitué de :

Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun,
➖️ Sylvia Nfonba, Directrice Orange Business,
➖ Elizabeth Ehabe, Secrétaire Générale Fondation Orange Cameroun,
➖ Emmanuel Etia, Directeur Orange Digital Center,
➖ Ludovic Lançon, Chief Technical and Information Manager

Le stand Orange Cameroun sera une tribune pour certaines startups accompagnées par Orange Digital Center. Lauréates de plusieurs prix nationaux et internationaux, liés à l’innovation et la digitalisation ces pépites camerounaises pourront exposer leurs projets.

Restez connectés sur les réseaux sociaux d’Orange Cameroun pour suivre toutes les informations autour de cette semaine qui s’annonce riche en expériences et en découvertes.

Source: Orange

Mise au point AFFAIRE ECA – EY : M. Joseph PAGOP NOUPOUE ne pouvait et ne peut faire l’objet d’un quelconque licenciement !

MISE AU POINT AFFAIRE ECA – EY : MONSIEUR JOSEPH PAGOP NOUPOUE PROPRIETAIRE DES SOCIETES CAMEROUNAISES ECA QUI NE FONT PLUS PARTIE DU RESEAU EY NE POUVAIT ET NE PEUT FAIRE L’OBJET D’UN QUELCONQUE LICENCIEMENT !

Monsieur Joseph Pagop Noupoué, les sociétés ECA S.A., ECA TAX & LEGAL tiennent à informer l’opinion nationale et internationale :

  1. Rappel du contexte
  • Après sa sortie fracassante en 2003 du Cameroun suite à un litige avec un associé camerounais, le réseau EY revient en 2011 avec Monsieur Pagop Noupoué Joseph, Avocat, qui a commencé sa carrière chez Arthur Andersen et a rejoint EY en 1998 pour diriger le département Afrique d’Ernst & Young depuis Paris en couvrant les pays d’Afrique francophone mais également en tant que responsable du Bureau d’Alger. Il est classé parmi les Avocats incontournables en matière de transactions, fiscalité internationale dans le domaine de l’énergie, des mines, du pétrole.
  • Monsieur Joseph Pagop Noupoué fait revenir le réseau EY au Cameroun en 2011 à travers deux (2) sociétés :
  1. Ernst & Young Cameroon SARL (renommée ECA TAX & LEGAL le 6 Octobre 2023) dont l’objet est le conseil juridique et fiscal, créée en 2011. L’associé unique et gérant unique est Monsieur Joseph Pagop Noupoué depuis la création et jusqu’à ce jour. 
  2. ECA Ernst & Young Cameroun S.A. (renommée ECA S.A. le 6 Octobre 2023) dont l’objet est la prestation de services d’audit, expertise comptable et commissariat aux comptes. Cette société a été acquise en Juin 2012 par un acte sous signature privée signé entre ses deux (2) fondateurs et Monsieur Joseph Pagop Noupoué en qualité d’acheteur. Pour cette acquisition, Monsieur Joseph Pagop Noupoué a emprunté des fonds dans le cadre de l’African Investment Plan mis en place par le réseau EY, lequel a été entièrement remboursé. Monsieur Joseph Pagop Noupoué est donc depuis Juin 2012 le seul propriétaire de la totalité des actions de la société ECA Ernst & Young Cameroun S.A.
  • Afin de se conformer à la réglementation applicable aux sociétés d’expertise comptable, des accords extrastatutaires ont été mis en place en 2012 au sein de la société d’audit ECA Ernst & Young Cameroun S.A. permettant aux fondateurs de recevoir des actions dans le cadre de conventions de prêt à la consommation.
  • Au départ en retraite des fondateurs, et en application desdits accords et principes extrastatutaires, ces actions ont été transférées à d’autres détenteurs salariés de sociétés membres du réseau EY au Cameroun, au Congo et au Gabon. Certains d’entre eux ayant même signé à cet effet des conventions de cession au profit d’un cessionnaire choisi par Monsieur Joseph Pagop Noupoué, bénéficiaire effectif des actions.
  • Ernst & Young Cameroon SARL a signé un accord d’adhésion au réseau mondial EY en Novembre 2011, devenant ainsi une « Member Firm». ECA Ernst & Young Cameroun S.A. a rejoint le réseau EY après son acquisition en Juin 2012, en tant que société affiliée à Ernst & Young Cameroon SARL, devenant ainsi une « Controlled Firm ».
  1. Résumé des évènements récents
  • EY décide courant 2021 de séparer les métiers du conseil et de l’audit « Projet Everest » et ce processus se poursuit jusqu’en Mai 2023, date à laquelle, du fait du véto des associés américains, EY décide d’y renoncer.
  • Courant 2022, Savannah Energy, société pétrolière britannique cotée à la bourse de Londres est à la recherche d’un successeur à son Chairman qui part à la retraite en Juin 2023. Des chasseurs de tête identifient Monsieur Joseph Pagop Noupoué comme un candidat, il passe tous les tests et est retenu au poste. Cette potentielle nomination est notifiée dès le début à EY selon les règles d’indépendance du réseau, et est approuvée par EY puisque dans le cadre du Projet Everest, la scission des métiers du conseil et de l’audit viendrait mettre fin au potentiel conflit d’intérêt.
  • Compte tenu de l’échec du Projet Everest en Mai 2023, EY et Monsieur Joseph Pagop Noupoué entament des discussions sur son rôle au sein d’EY au vu de la position de Chairman qu’il a déjà acceptée chez Savannah Energy – EY souhaite malgré tout garder Monsieur Joseph Pagop Noupoué et propose formellement et s’accorde avec ce dernier sur un poste de Senior Advisor au sein d’EY pendant trois (3) ans qui lui permettrait un cumul avec son poste de Chairman chez Savannah Energy.
  • Dès Juin 2023, Monsieur Joseph Pagop Noupoué marque son accord pour ne plus représenter le réseau EY comme « Country Managing Partner »: il faut noter que le poste de « Country Managing Partner » est un poste propre à l’organisation du réseau EY ; il ne s’agit d’un poste ni créé ni reconnu par le droit OHADA des sociétés commerciales. Le rôle du « Country Managing Partner » est de représenter la marque EY dans le pays d’implantation et d’engager des actions de développement de ladite marque. Le « Country Managing Partner » n’a pas vocation à intervenir dans la gestion opérationnelle d’une société de droit OHADA, rôle qui reste dévolu aux organes sociaux, conformément au droit OHADA des sociétés commerciales.
  • La décision de Monsieur Joseph Pagop Noupoué de ne plus représenter le réseau EY comme « Country Managing Partner » sera communiquée par ce dernier lui-même au personnel du Cameroun le 31 Aout 2023 notamment lors d’une réunion du personnel au cours de laquelle Monsieur Joseph Pagop Noupoué présente le Country Managing Partner de transition (dans l’attente de la désignation d’un Country Managing Partner définitif), et indique dans le même temps qu’il conserve ses qualités d’associé gérant de la SARL, d’actionnaire et de Directeur Général de la S.A. Ce même jour, le Country Managing Partner de transition reconnaît devant le personnel n’être, d’aucune manière, habilité à intervenir dans la gestion opérationnelle des sociétés Ernst & Young Cameroon SARL et ECA Ernst & Young Cameroun S.A.
  • Démarre alors dans le même temps la course à la candidature pour le remplacer en qualité de « Country Managing Partner» pour le Cameroun et le Tchad, et c’est dans ce contexte qu’un employé de la société d’audit lance un « whistle blowing » afin de discréditer un de ses concurrents clairement visé par la dénonciation. Une investigation est lancée par le réseau EY (dont le rapport n’a jamais été communiqué) et elle ne concerne pas Monsieur Joseph Pagop Noupoué mais le concurrent mis en cause. Le même employé dénonciateur commet une faute professionnelle lourde qui porte un préjudice à un client important de la société d’audit. Après une désertion du bureau pendant plus deux mois afin d’échapper aux sanctions disciplinaires, il est par conséquent licencié   par le Directeur Général Monsieur Joseph Pagop Noupoué en vertu de son pouvoir disciplinaire le 31 Aout 2023 quand il réapparait au bureau.
  • Les dirigeants du réseau EY ont décidé d’instrumentaliser cet ex employé et d’autres collaborateurs basés au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Congo pour organiser une expropriation et une prise de contrôle illégales de la société ECA Ernst & Young Cameroun S.A.
  • S’ensuivent donc une série de manœuvres, mesures illégales, actes d’intimidation actionnés par l’ancien employé et des anciens détenteurs d’actions de la société d’audit, notamment la suspension de l’accès au réseau pour Monsieur Joseph Pagop Noupoué, une lettre de licenciement frauduleuse sans indication de la société émettrice en date du 4 Septembre 2023, la tenue d’assemblée d’actionnaires et de réunion du conseil illégaux dans le but de le révoquer en qualité de Directeur Général sans succès, l’envoi de miliciens au bureau pour tenter de l’empêcher d’accéder au bureau, provocation et tentative d’arrestation arbitraire dans les locaux professionnels en l’absence de tout trouble à l’ordre public, tentative de violation de son domicile personnel.
  • En réponse à ces manœuvres illégales, Ernst Young Cameroon SARL, Member Firm, et sa société affiliée ECA Ernst & Young Cameroun S.A., Controlled Firm, ont saisi à plusieurs reprises EY Global Limited (société de droit anglais) en application du mécanisme de règlement des litiges prévu à l’accord d’adhésion qui prescrit une médiation avant l’arbitrage international. A ce jour, EY Global Limited n’y a pas répondu. En outre, les signataires de la frauduleuse lettre de licenciement susmentionnée font l’objet de poursuites pénales.
  • Une accélération des événements qui culmine par la décision du réseau EY le 5 Octobre 2023 de suspendre tous les outils informatiques à un grand nombre de collaborateurs de la société de conseil juridique et fiscal Ernst & Young Cameroon SARL qui n’ont pas accepté leur instrumentalisation.
  • En conséquence de cela, le 6 Octobre 2023, les sociétés camerounaises – Ernst & Young Cameroon SARL, Member Firm, et sa société affiliée ECA Ernst & Young Cameroun S.A., Controlled Firm, prennent acte et notifient à EY Global Limited (société de droit anglais) conformément aux EY Regulations et notamment à l’article 18, la sortie du réseau des deux entités camerounaises et le changement de dénominations sociales ; elles sont renommées respectivement « ECA TAX & LEGAL» et « ECA S.A. ».
  • Dès le 9 Octobre, une société virtuelle « EY Cameroun » a commencé à publier des annonces et des communiqués mensongers et calomnieux, ses « associés » prétendent avoir « licencié », « limogé », « destitué » Monsieur Joseph Pagop Noupoué alors qu’aucune entité EY n’est actionnaire ou associé des sociétés camerounaises et surtout que Monsieur Joseph Pagop Noupoué n’est pas lié par un contrat de travail au réseau EY et n’est donc salarié d’aucune entité du réseau EY.
  • Pour preuve que les entités camerounaises ECA TAX & LEGAL et ECA S.A. n’appartiennent plus au réseau et n’ont jamais été détenues par une entité EY, en date du 12 Octobre et via un communiqué publié dans le quotidien Cameroon Tribune, le réseau EY fait référence à une société de droit camerounais « EY Juridique et Fiscal Cameroun S.A » distincte des entités camerounaises ECA TAX & LEGAL et ECA S.A. 
  • Campagne de calomnie et dénigrement: auprès des collaborateurs du Cabinet notamment au cours des réunions du 29 Septembre 2023 et du 11 Octobre 2023 et via presse. Le réseau EY, incapable de démontrer la moindre participation qu’il aurait dans les sociétés ECA TAX & LEGAL et ECA S.A., ou le moindre pouvoir qu’il aurait pour décider de la gouvernance au sein desdites sociétés, encore moins le contrat de travail qu’il aurait conclu avec Monsieur Joseph Pagop Noupoué, et définitivement convaincu de l’échec de ses tentatives d’accaparement de ces sociétés, en désespoir de cause, n’a trouvé comme stratégie de communication que le mensonge, la diffamation, l’outrage, la calomnie et le dénigrement à l’encontre de la personne de Monsieur Joseph Pagop Noupoué.
  • En dépit de ces tentatives de déstabilisation, les activités des sociétés ECA TAX & LEGAL et ECA S.A. se poursuivent normalement depuis leurs bureaux sis au 1606 Boulevard de La Liberté à Akwa (6ème et 7ème étages).

Face à cette vaste campagne de sabotage d’une violence à nulle autre pareille, il est important de restituer les faits et rien que les faits.

Afin que nul n’en ignore.

Source :

Serges M. ZANGUE                                    Simon-Pierre NEMBA

 

Avocat au Barreau du Cameroun          Avocat au Barreau du Cameroun

Ouest-Afrique : Un accord-cadre pour développer 3 secteurs dont les TIC en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI

[DIGITAL Business Africa] – Les Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI de Marrakech se poursuivent. Debité le 05 octobre 2023, ces assises ont déjà laissé quelques stigmates d’un éventuel progrès en Afrique de l’Ouest. Notamment la signature d’un un accord-cadre de coopération et de partenariat entre la Commission de l’ Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et Africa50. La plateforme d’investissement créée par des gouvernements africains et la Banque africaine de développement pour combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique.  Cet accord-cadre a donc vocation à stimuler le développement des infrastructures régionales. Il met un point d’honneur sur trois secteurs de collaboration à savoir les transports, les Postes de Contrôle Juxtaposés (PCJ), l’énergie et surtout les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). À travers cette collaboration, les deux entités entendent mutualiser leurs interventions pour attirer des capitaux supplémentaires dans des projets d’infrastructure régionale au sein de l’UEMOA, comme en témoigne le président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop.

« Ce partenariat témoigne de notre engagement commun à promouvoir le développement régional par le biais d’une collaboration stratégique. Cet Accord global ouvre la voie à des Conventions spécifiques définissant, notamment, les objectifs, les actions à mener, les moyens à mettre en œuvre et les résultats attendus », a-t-il dit.

Pour Alain Ebobissé, directeur de Africa50 « Il (le partenariat) illustre notre engagement à mettre en œuvre des projets transformateurs en Afrique de l’Ouest et à accélérer l’intégration régionale grâce à des investissements stratégiques dans des secteurs prioritaires tels que les transports, l’énergie et les TIC ». Les Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI s’achèvent le 15 octobre 2023 .

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : La volte-face de l’Arcep en matière de modalités aux offres des opérateurs, la PADDH dénonce…

[DIGITAL Business Africa] – Statu quo sur les offres des opérateurs mobiles au Burkina Faso. L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes à signé, ce 11 octobre 2023, un communiqué qui informe de la décision du Conseil d’Etat « d’ordonner la suspension de l’exécution de la décision (relative aux nouvelles modalités des offres des opérateurs de service de téléphonie mobile) en attendant de se prononcer sur les recours en annulation». En effet, le Conseil d’État avait en effet été saisi par les opérateurs Orange, Moov Africa, Telecel suite à la fixation par l’Arcep de nouvelles conditions et modalités applicables aux offres permanentes et promotionnelles des opérateurs de service de téléphonie mobile.

L’article 10 de la décision de l’Arcep stipulait par exemple que « pour toute souscription à une offre assortie de limitation de délai d’utilisation, les volumes de services souscrits et non consommés ne peuvent être supprimés si :

– Pour les offres dont la durée de validité est inférieure ou égale à 10 jours, le client souscrit à une nouvelle offre intégrant les services de même nature dans un délai de 10 jours suivant la date d’expiration ;

– Pour les offres dont la durée de validité est supérieure à 10 jours, le client souscrit à une nouvelle offre intégrant les services de même nature dans un délai de 30 jours suivant la date d’expiration.

Ces modalités édictées  par le DG de l’ Arcep, Relwendé Sawadogo, devaient en principe entrer en vigueur le 13 septembre 2023. Mais les opérateurs Orange, Telecel, Moov Africa, Orange avait saisi le Conseil d’ Etat, présidé par le capitaine Ibrahim Traoré, pour  surseoir l’exécution de la décision en attendant de se prononcer sur les recours en annulation. Stratégie payant  puisque le Conseil d’État va acceder à cette doléance qui se traduit ce 11 octobre 2023 par le revirement de l’ Arcep,  qui pourtant avait annoncé dès juin 2023 que des mesures d’allègement seraient prises sans délai pour donner du sourure aux consommateurs. Un revirement que le porte-parole parole de l’Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) vit mal.

« La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) constate avec stupéfaction que les opérateurs de téléphonie mobile ont refusé d’appliquer la décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (Arcep) portant fixation des conditions et des modalités de fourniture de services. Ces derniers reprochent à l’Arcep d’avoir pris une mesure contre les intérêts des consommateurs et fixé les prix en détails des services. A l’approche du délai de mise en œuvre de la décision, ils ont introduit un recours en annulation de la mesure auprès du Conseil d’état et un référé en sa suspension », a dit le porte-parole de la PADDH Adama Bayala.

La promesse de l’Arcep sur la cherté des produits de communication est donc, pour le moment, tombée à l’eau. Mais pour certains activistes burkinabè, il faudra reprendre le combat.

Par Jean Materne Zambo

FGI 2023: Le ministre des Technologies de la Com. tunisien plaide pour la réduction des inégalités numériques

[DIGITAL Business Africa] – Comme d’autres responsables des questions numériques africains, Nizar Ben Néji prend part aux travaux de la 18e édition du Forum sur la gouvernance de l’Internet qui se tient, du 08 au 12 octobre 2023 à Kyoto(Japon). Le thème sélectionné pour les assises est « L’Internet que nous voulons – Donner à tous les moyens d’agir ». La 18e édition du FGI s’articule autour des sous-thèmes suivants : IA et technologies émergentes, éviter la fragmentation de l’internet, cybersécurité, cybercriminalité et sécurité en ligne, gouvernance des données et confiance, fractures numériques et inclusion, gouvernance numérique mondiale et coopération, droits de l’homme et libertés, durabilité et environnement.

Le ministre des technologies de la communication tunisien, Nizar Ben Néji, a appelé à la nécessité de réduire les inégalités numériques au niveau mondial entre les différents pays du monde dans le domaine numérique, aussi bien au niveau de la législation organisant le secteur numérique, d’une part, et le développement des infrastructures de télécommunication nécessaires, d’autre part. Nizar Ben Néji s’est entretenu avec la Secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin de la possibilité d’organiser un atelier de haut niveau, et ce, dans le cadre des préparatifs du Sommet mondial sur la société de l’information.

D’autres rencontres ont eu lieu, notamment le tête-à-tête avec son homologue norvégien, Sigbjorn Gjelsvik. Les deux personnalités éminentes ont discuté des moyens de coopération et d’échange d’expertises dans le domaine nnumérique. Il y a aussi cet échange avec la directrice de la Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED, Shamika Sirimanne. Sans oublier la signature d’un mémorandum de coopération dans le domaine de la transformation numérique Mais aussi le ministre de la transformation numérique japonais, Kono Taro qui est le point d’orgue de son périple au pays du « Soleil levant ».

Par Jean Materne Zambo

Transformation numérique : Le 14e forum mobile sur la large bande passe au scanner la 5G, opportunité pour la Zambie 

[DIGITAL Business Africa] – Le Forum mobile sur la large bande, le quatorzième du genre, apparaît comme l’opportunité d’explorer le succès commercial de la 5G. Mais aussi accélérer la transformation numérique. Il a débuté ce 10 octobre 2023 à Dubaï et s’achève aujourd’hui, mercredi 11 octobre 2023. Le document d’informations du Forum mobile sur la large bande 2013, renseigne que la large bande renvoie à « un ensemble de technologies de réseau évoluées, où le service Internet est mis à jour instantanément en temps réel. La large bande c’est aussi des connexions à faible temps de latence et haute capacité, en mesure d’assurer la transmission d’un grand nombre de bits (informations) par seconde (plutôt que leur débit de transmission) ».

Le 14e Forum mobile sur la large bande réunit les acteurs clés de l’industrie de la technologie tels que Huawei, Global system for Mobiles communications (GSMA), SAMENA télécommunications Council. Cela, pour donner une orientation au domaine des communications mobiles. La directrice générale adjointe et directrice du conseil d’administration de la société Huawei, Catherine Chen, n’a pas trouvé d’autres occasions que ce forum pour interpeler les Zambiens sur les fruits de la 5G.

« Nous avons un thème pulsant pour cette année, centré autour de la 5G, 5,5G en relation avec la connectivité mobile et mettant en évidence les gains que l’industrie à réalisé au fil des ans. Nous avons beaucoup de leçons à apprendre parce que la Zambie a un projet 5G en herbe qui nous semble grandement inspiré par ce forum. Ce sera une plateforme pour évaluer et reproduire les meilleures pratiques technologiques ». Et d’ajouter : « Plus tôt le mois dernier, nous venons de signer un mémorandum d’accord avec le gouvernement zambien sur le partenariat pour la transformation numérique en Chine, et le prochain forum a également les meilleures leçons que nous pouvons utiliser pour renforcer encore notre partenariat ».

La directrice générale adjointe et directrice du conseil d’administration de la société Huawei a enfin relevé le développement « positif » qui se produit dans l’espace technologique. Catherine Chen a, de ce fait, exhorté en particulier les journalistes à inspirer le changement dans leurs pays respectifs.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : La 5e édition de Huawei ICT Compétition lancée [ lien d’inscription]

[DIGITAL Business Africa] – Les candidats à la candidature auront jusqu’au 20 octobre 2023 pour manifester leur volonté de faire partie de l’aventure 2023-2024. Huawei Sénégal vient de lancer la Huawei ICT Compétition 2023( cinquième édition). Les inscriptions s’effectuent via l’adresse https://www.unchk.sn/wp-content/uploads/2023/09/Huawei-ICT-competition.pdf . Cette compétition du géant chinois de la technologie offre une opportunité aux étudiants du pays bénéficiaire de la compétition, la possibilité d’acquérir des compétences dans le domaine des technologies de l’information et des communications.

Peuvent y participer, les étudiants des établissements d’enseignement supérieur, les entreprises partenaires et les ministères.
Les critères de sélection sont les suivants:
– Les candidats doivent être des étudiants de niveau universitaire.
– Chaque participant ne peut participer qu’à une seule piste de la compétition, entre Network ou Cloud.
– Les candidats ayant déjà participé à la finale mondiale l’année dernière ne sont pas autorisés à prendre part au concours global final de cette édition.

La compétition se déroule en plusieurs étapes, notamment un examen préliminaire pour présélectionner les 100 meilleurs candidats, suivis d’examens nationaux et régionaux pour sélectionner les équipes représentant le Sénégal dans les domaines du réseau et du cloud. Justement, l’examen préliminaire est prévu pour le samedi 21 octobre 2023.
En guise de récompenses, les lauréats de Huawei ICT Compétition bénéficient des stages chez Huawei en Chine et ses partenaires, des bourses d’études et d’autres récompenses.

Par Jean Materne Zambo

Congo : l’ARPCE compte sur les opérateurs pour une réussite du sommet des 03 bassins forestiers tropicaux

[DIGITAL Business Africa] – Comme un appel à l’ Union sacrée. Airtel, MTN, Congo Télécoms, Silicon Connect et RURA devront êtres mis à contribution pour le bon déroulement du sommet des trois bassins forestiers tropicaux que Brazzaville va abriter du 26 au 28 octobre 2023. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a besoin que les opérateurs de téléphonie mobile rendent disponibles les différents services télécoms partout où le besoin s’impose lors de cet événement grandiose qui va retenir l’attention  de 2000 participants. C’est en tout cas ce qui ressort de la réunion technique entre l’ ARPCE et les opérateurs télécoms, ce 06 octobre 2023 dans les locaux du régulateur.

Le Congo, l’Amazonie et Bornéo Mekong constituent les commissions du sommet des trois bassins forestiers tropicaux. Ce sommet a pour objectif de créer une alliance mondiale des écosystèmes dotée d’une gouvernance basée sur une coopération Sud-Sud en vue de la protection de l’environnement et de la biodiversité. Les travaux se tiendront en présentiel et en distanciel. C’est surtout l’aspect distanciel qui intéresse le DG de l’ ARPCE, Louis-Marc Sakala. Et l’on peut comprendre pourquoi il tient à ce que les communications électroniques entre acteurs, sur place à Brazzaville et en dehors, puissent avoir lieu en toute sérénité sans interruption.

« Il est évident que la réussite de ces assises cruciales pour la survie de notre planète dépend inéluctablement de la qualité des services télécoms qui seront offerts par les opérateurs locaux, quand on sait que des éminents conférenciers interviendront, pour certains, en ligne. En tant qu’acteurs télécoms, nous sommes un support important pour la tenue réussie du sommet », a indiqué Louis-Marc Sakala.

Des risques d’interférences  

Mais le Congo n’est pas uniquement dépositaire de la qualité des services télécoms. Il y a aussi la question des interférences avec son voisin, la République démocratique du Congo. Ce qui a poussé les opérateurs à formuler quelques préoccupations concernant notamment cette question des interférences avec Kinshasa. Inquiétude rapidement apaisée, puisque le régulateur a promis « prendre attache » avec son homologue de la RDC, tout en précisant que le problème avait déjà été réglé, mais des précautions supplémentaires seront prises à cause du One Networks de Airtel.

Sur le site d’ Airtel, on peut comprendre que « le One Network c’est le Roaming dans les pays Airtel. Grâce à ce service, les abonnés airtel (Postpayés/Prepayés) peuvent utiliser les services airtel (Appels/SMS/internet) dans tous les 14 pays (Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Niger, Nigeria, RDC, Rwanda, Seychelles, Tanzanie, Tchad, Ouganda, Zambie) ou airtel est présent à des tarifs réduits ». Reste à savoir quelle sera la disponibilité dudit roaming pour tous les participants avec leur pays d’origine.

D’autres points ont été évoqués lors de cette rencontre entre opérateurs et régulateur, notamment la possibilité de se procurer des cartes sims facilement, les niveaux de couvertures des réseaux, l’augmentation et le renforcement des capacités en appel et en data dans les lieux ciblés (site de la conférence, hôtels …).Aussi ont-ils échangé sur la construction de lignes fibres optiques secondaires pour les sites principaux, la mise en place des systèmes de back up satellitaire en cas de coupure de câble, l’optimisation du réseau du centre de conférence et la sortie internationale par deux câbles sous-marin WACS et Sat3 via l’Angola.

Par Jean Materne Zambo, sources: adiac-congo.com

Atok dans le réseau « Village Orange »: « Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là » [Patrick BENON]

[DIGITAL Business Africa] – La date du mercredi 4 octobre 2023 sera inscrite en lettres d’or dans l’histoire d’Atok, petite localité de quelques 19 000 âmes située à 160 kilomètres de Bertoua dans la région de l’Est Cameroun. Plus précisément dans le département du Haut-Nyong.  Pas seulement pour le nombre de personnalités présentes dans la cour de l’école publique en tête desquelles M. Joseph Lé, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et par ailleurs élite locale, mais surtout pour la portée symbolique du cadeau de la Fondation Orange aux populations de cette contrée.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
Venue des quatre coins du département, la population avait massivement répondu à l’invitation de la Fondation Orange relayée par les autorités à assister à un double évènement qui plaçait la localité d’Atok au centre de toutes les attentions. La cérémonie qu’a tenue à présider M. Grégoire Mvongo, Gouverneur de la Région de l’Est, avait pour principale point, l’inauguration officielle du septième « village Orange » après Bonépoupa (Littoral), Nkolbewa ‘a (Centre), Bangou (Ouest), Mbang foulbé (Adamaoua), et Batao (Nord).
Ceci dans une ambiance de fête et en présence des élèves de l’école publique de Atok, d’un parterre de journalistes, des responsables administratifs du département du Haut-Nyong, des autorités traditionnelles et de nombreuses personnalités originaires de cette circonscription.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
L’acte 1 de cette cérémonie consistait à la coupure du ruban symbolique des bâtiments réhabilités par la Fondation Orange, dans le but d‘offrir un cadre d’étude décent aux quelques 500 élèves de l’établissement primaire d’enseignement publique organisé en groupes 1 et 2.
Prenant la parole pour présenter les infrastructures constituant le « Village Orange », M. Patrick Benon, Président du Conseil d’Administration de la Fondation Orange,  a expliqué les raisons du choix de réaliser ce projet dans cette localité, par la volonté de participer à la garantie d’un développement équitable en fournissant aux populations d’Atok et de ses environs l’accès aux commodités garantissant une qualité de vie répondant aux axes et domaines d’intervention régissant  l’action de la Fondation Orange dont les trois piliers sont l’eau, la santé et l’éducation.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
Il s’est agi durant les quatre mois qu’ont duré les travaux, de réhabiliter des salles de classes équipées de tables bancs neufs, des latrines pour filles et garçons, la construction de bureaux d’astreinte pour le personnel d’encadrement et la construction d’un forage à l’école publique.
Pour ce qui est du centre santé, acte 2 de la journée, il s’est vu doter de matériel spécialisé pour permettre un meilleur fonctionnement des appareils de chirurgie, ainsi que l’installation d’un dispositif solaire pour en assurer l’autonomie, grâce à la Fondation Orange.
En marge de la construction de ces édifices, une trentaine de personnes triées sur le volet (enseignants, élèves, membres du corps médical et autorités locales, etc.) ont été formés aux techniques de gestion et d’entretien des ouvrages ainsi mis à la disposition de la communauté complétant aisni le processus de transfert des compétences.
Le projet « Village Orange » participant au développement local durable et intégré, vise essentiellement à doter les localités retenues, d’un point d’eau, un centre de santé et une école.
Lors de son discours, M. le Gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, s’est réjoui « de ce que la réhabilitation de cette école donne à voir  aujourd’hui, des bâtiments rénovés, source d’inspiration et de motivations autant pour les enseignants que pour les apprenants ».  « Il convient de saluer à juste titre les actions de la Fondation Orange Cameroun qui a consenti de lourds investissements  (environ 90  millions de francs CFA) pour la construction du « village Orange » de Atok », a déclaré le gouverneur.
Il terminera son propos en appelant à la conscience professionnelle des enseignants et au sens de responsabilité des populations car « il s’agit là d’un bien précieux qui devrait servir aux générations actuelles et futures ».
Ce moment de communion entre la Fondation Orange, la Communauté éducative et les populations de Atok n’aurait pas été complet sans la descente de la pluie, l’invitée surprise, perçue comme  signe de bénédiction par certains et trouble-fête par d’autres….

La fête fut belle à Atok désormais aux couleurs Orange….

Verbatim

« La Fondation Orange est consciente de sa responsabilité »

M. Grégoire Mvongo (Gouverneur de la Région de l’Est)
Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]

« Je me réjouis de ce que la présente initiative s’inscrit en droite ligne de la politique sociale prônée par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont le moteur est l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises qu’elle place au cœur de ses préoccupations majeures. Le projet de construction et de réhabilitation d’infrastructures au bénéfice de la communauté montre combien la Fondation Orange est consciente de sa responsabilité et du rôle qui est le sien dans la lutte contre la fracture sociale engagée par le Gouvernement »

« Un accent sur la formation du capital humain »

M. Joseph LE (élite locale)
Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
« Tout en félicitant la Fondation Orange pour son engagement citoyen, je voudrais dire qu’elle vient en appoint aux nombreuses actions déjà entreprises par les pouvoirs publics pour assurer l’accès de tous à l’école et à des soins de santé de qualité. Le poids de l’enveloppe budgétaire allouée à ce projet confirme l’engagement de ce partenaire des pouvoirs publics à accompagner le Gouvernement dans sa lutte contre les inégalités sociales. Dans le cadre du Document e Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), boussole centrale devant conduire le Cameroun à l’émergence à l’horizon 2035, le Gouvernement entend mettre un accent sur la formation du capital humain ».

« A Atok, des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là » 

M. Patrick Benon (PCA Fondation Orange)Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
« A l’évocation du « Village Orange », nous pouvons retenir trois mots-clés : Eau, Santé, Ecole. Des mots qui évoquent des besoins de base importants dans les environnements comme celui qui nous accueille aujourd’hui.  C’est pourquoi la Fondation Orange Cameroun en éprouve une fierté certaine. Les émotions que nous pouvons lire sur les visages des uns et des autres, nous rappellent celles que nous avons déjà vécues dans d’autres localités où nous avons procédé au même exercice. Aujourd’hui, les bâtiments  haut en couleurs, affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là et ne s’est pas contentée du seul ravalement de façade, bien au contraire. Nous sommes d’autant plus joyeux de ces réalisations qui vont bénéficier au quotidien à plus de 20 000 personnes recensées dans le village et ses environs que nous avons d’une certaine manière, rapprochées de leur essentiel. Dans les prochains mois, ce sera au tour de la localité de Zoétélé dans la région du Sud, de bénéficier du 8ème « Village Orange » et je puis vous garantir que nous n’en serons pas à la dernière pierre d‘un chantier important pour nous »
Source: Orange Cameroun

Digital innovation festival : Ce qu’il faut retenir de la deuxième édition

[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du Digital innovation Festival s’est tenue du 20 au 22 septembre à Douala. Un rendez-vous des experts du digital qui a réuni un panel d’experts qui ont partagé leurs expériences. Pendant trois jours, ils ont entretenu les passionnés des technologies sur plusieurs thématiques.
Le nombre d’utilisateurs du digital s’est accru au courant de l’année écoulée. Selon les données de la Gsma, révélées par le responsable de la Giz, « le Cameroun a enregistré 10,07 millions d’utilisateurs d’internet en 2022. Ce qui fait une augmentation de 967 000 utilisateurs. Soit 10,6% de plus qu’en 2021 ». Ces données ont été rendues publiques au cours de la deuxième édition du Digital innovation Festival.
A en croire Steve Tchoumba, directeur exécutif de Activ Spaces, le Digital innovation festival est une opportunité de célébrer les innovations faites au Cameroun dans le domaine du Digital.
« Nous avons commencé l’année dernière. Et cette année, nous voulons célébrer le travail, les efforts des camerounais à innover tous les jours pour améliorer les conditions de vie des populations. Le thème a été choisi parce que quand nous pensons aux questions de croissance économique, il faut aussi qu’on s’interroge sur la façon avec laquelle on se développe et on vit. Ces trois jours de travaux sont l’occasion de rencontre, d’échange, d’apprentissage, et de partage d’expériences« , note-t-il.
La rencontre pilotée par Activ Spaces, incubateur tech et organisée par la Giz à travers son projet Digital Transformation Center s’est tenu sous le thème « Accélérer la transformation digitale pour un avenir durable ».
Sept panels et autant de thématiques ont meublé les trois jours d’activités. Parmi les thématiques sur lesquelles des experts du digital ont échangé, les stratégies pour accélérer la transformation digitale pour un avenir durable ; intra et interconnectivité, les stratégies pour les réseaux internet à travers le Cameroun et l’Afrique Centrale ; les défis de l’employabilité dans un contexte de transition écologique et énergétique ; les véhicules d’investissement et d’innovations en Afrique pour financer l’innovation ; comment le secteur privé finance l’innovation pour une croissance économique… Les participants à ces travaux ont également pu bénéficier des worshop sur Comment pitcher, ou encore, ce que les investisseurs attendent d’un entrepreneur…

Digital innovation festival : Ce qu'il faut retenir de la deuxième édition
Crédit photo: Alice Ndeh
@NdehAlice : « J’ai eu l’honneur d’être panéliste au Digital Innovation Festival et de partager avec mes co-panelists sur le thème l’impact du financement sur la croissance d’une startup. »
De nombreux efforts ont déjà été faits pour améliorer la qualité de la connectivité au Cameroun. Et à en croire le représentant du Minpostel, le Dr Denis Ngae, « le défi majeur pour le Cameroun est de capitaliser les acquis ; de développer le large-bande en vue de permettre l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale. En 2016, le gouvernement a adopté le plan stratégique de développement de l’économie numérique. Ce plan met un point d’honneur sur la transformation de la société camerounaise ».
Des efforts insuffisants. A en croire Alphonse Abondo, représentant du Giz. Pour lui, « l’accès à la connectivité reste disparate en termes de couverture. L’écosystème digital et entrepreneurial pourrait bénéficier des mesures de régulation et des textes pouvant renforcer la confiance des investissements et des partenariats publics privé, pour un essor de l’entreprenariat numérique. Il n’y a pas de transformation numérique sans infrastructure. Et cela implique beaucoup de développement, tant dans le secteur des investissements publics comme privés », note-t-il.
Des efforts que liste le représentant du Minpostel : « Pour ce qui est de la fibre optique, il est clair que le cœur de l’économie numérique ce sont les infrastructures et le gouvernement s’attèle à mettre en place les facilités nécessaires pour permettre aux autres secteurs de mieux se transformer. Nous avons déployé plus de 20 000 km de fibre optique pour interconnecter tout le territoire camerounais ; nous avons construit des points d’atterrissement des câbles sous-marin pour permettre la connectivité internationale ; des infrastructures d’hébergement et de sécurité à travers la Camtel et les autres infrastructures de téléphonie mobile. Notamment l’Antic qui a déployé des infrastructures de sécurisation pour sécuriser les transactions électroniques en ligne ».
Par CP (Correspondance particulière)

Fibre optique : Mauritius Telecom (MT) lorgne le marché africain

[DIGITAL Business Africa] – Mauritius Telecom (MT) veut étendre ses ramifications sur le continent africain. La compagnie nationale des télécommunications, Mauritius Telecom (MT) évaluerait certaines acquisitions potentielles d’opérations dans le cadre de son initiative stratégique de diversification en dehors du marché mauricien. Certains noms de pays ciblés ont filtré, selon Bloomberg. Il s’agirait entre autres Seychelles, Madagascar, Congo Brazzaville et Ghana, a confié le site bloomberg.com . Un appétit qui se justifie par un potentiel un peu vanté par son CEO  Kapil Reesaul.

« Nous avons les ressources et la capacité pour investir. Nous avons le soutien de banques reconnues, sur la base de notre bonne implantation financière. C’est pourquoi, nous cherchons des nouveaux marchés et des créneaux particuliers où nous sommes confiants de reproduire ce que nous avons accompli jusqu’à présent à Maurice », a-t-il dit.

La connexion de MT aux standars européen et américain

Mauritius Telecom a en projet de faire bénéficier à quelque 260000 clients une vitesse supérieure comparable à ce qui se fait en Amériquedu Nord et en Europe. Son CEO Kapil Reesaul l’avait annoncé lundi 18 septembre 2023. A en croire Kapil Reesaul, la vitesse de connexion de Maurice devrait, en principe (sous réserve de vérifications), se situer entre 50 Mbps et 100 Mbps pour ses abonnés résidentiels. Et la vitesse passe à 50 Mbps pour les clients de l’offre 20 Mbps avec en outre un volume de téléchargement de 1To et une vitesse de « upload » qui augmente de 8 Mbps à 10 Mbps.

260 000 clients résidentiels vont ainsi bénéficier de connexions internet à une vitesse supérieure. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan global de la MT pour « donner à chacun les moyens de vivre une vie numérique en toute confiance et de prospérer », selon le CEO Kapil Reesaul. Il a ajouté : « Maurice entrera dans le peloton de tête des pays disposant de l’internet le plus rapide et la vitesse moyenne de l’internet à Maurice sera comparable à celle des régions d’Europe et d’Amérique du Nord ».

La compagnie ne compte pas se contenter des communications mobiles.
MT aurait déjà investi 55 millions de dollars dans un nouveau réseau de câbles sous-marin de fibre optique, reliant Maurice et la côte occidentale de l’Afrique du Sud. La prochaine étape sera l’extension vers l’Inde et Singapour pour un coût estimé à 120 millions de dollars, a révélé Kapil Reesaul. MT serait aussi en pourparlers avec des opérateurs indiens ainsi qu’avec Orange SA et Cable & Wireless des Seychelles.

Par Jean Materne Zambo

Internet : La Zambie bénéficie à son tour des services haut-débit de Starlink

[DIGITAL BUSINESS Africa] – La communauté Starlink, en Afrique, s’élargit. Lundi 02 octobre 2023, c’est le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, qui procédait à un test de connexion internet par satellite Starlink. Le fournisseur d’accès à Internet par satellite Starlink, a annoncé commencer ses activités en Zambie, le 5 octobre 2023. La société SpaceX d’ Elon Musk a placé en orbite basse 4 000 satellites, à 550 km d’altitude. Starlink se positionne comme une solution pour réduire la fracture numérique en Afrique, en couvrant le réseau internet dans certaines zones particulièrement reculées. Une tâche qui ne s’annonce pas du tout facile. Raison pour laquelle Elon Musk compte associer Space Exploration Technologies Corp (SpaceX) à l’entreprise de commerce électronique Jumia Technologies AG pour atteindre son but.

Le PDG de SpaceX, s’est donc engagé avec Jumia, le 29 septembre 2023, à fournir une connexion haut-débit par satellite dans 11 pays en Afrique ( uniquement dans les zones les plus reculées du continent). Cette association permettra à Starlink d’ utiliser les canaux de distributions de Jumia devrait. « Ce qui les intéresse, c’est surtout notre pénétration à l’intérieur des pays […], avec notre réseau logistique et nos points de retrait », explique un porte-parole de Jumia contacté par Jeune Afrique.

Le projet Starlink a été mis en œuvre en 2018 par SpaceX. Ses satellites Starlink ont été lancés en mai 2019. Ils sont opérationnels dans une trentaine de pays, notamment le Nigeria, le Kenya, le Mozambique, le Rwanda et le Malawi.

Par Jean Materne Zambo