[ICT Media STRATEGIES] – Digital Business Africa et ICT Media STRATEGIES étaient présents au sommet de l‘Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) et de l’UNesco sur l’intelligence artificielle baptisé AI Summit UAR AUB Unesco. Sommet qui s’est achevé hier. C’est du 04 au 06 mars 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé que les médias africains dans leur globalité y ont exploré l’un des plus grands défis de l’heure : la gestion quotidienne des avancées technologiques et particulièrement de l’IA.
« C’était une occasion pour la plateforme Digital Business Africa de montrer comment elle utilise l’IA pour faciliter son travail au quotidien et aussi une occasion de rencontrer nos lecteurs et de partager de notre expérience » , a expliqué Beaugas ORAIN DJOYUM, directeur de publication.
Plus encore, ICT Media STRATEGIES a profité de l’occasion pour présenter sa solution mobile de veille stratégique qui utilise l’IA pour envoyer des alertes en temps réel via WhatsApp aux décideurs qui souhaitent suivre tout ce qui se dit sur eux ou sur leurs concurrents sur le web et sur les réseaux sociaux. « C’est une solution qui vient révolutionner la veille stratégique et donne en temps réel aux décideurs tout ce qui se dit sur le sur leurs sujets de prédilection. En plus de cela en cas de besoin, nos équipes formulent des recommandations et notes de veille pour aider les décideurs à prendre des décisions éclairées », affirme Beaugas ORAIN DJOYUM, par ailleurs DG d’ICT Media STRATEGIES.
Le Sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle et les médias c’est aussi la rencontre des plus grands hommes de science dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est la présentation et la confrontation des résultats de la recherche et leur application au sein des médias.
L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) se dit honorée de faciliter ce dialogue crucial. Les débats porteront sur les questions d’éthique, d’automatisation des processus éditoriaux, et d’impact de l’IA sur la diversité et l’intégrité de l’information.
L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Union Internationale des Télécommunications (IUT) concernées au premier chef par ces questions seront également du rendez-vous.
Selon Grégoire NDJAKA, directeur général de l’UAR, c‘est un événement incontournable qui marquera une étape cruciale vers un avenir médiatique plus intelligent et plus durable en Afrique.
En plus de la possibilité d’établir des partenariats stratégiques, les participants, pourront en effet réfléchir sur comment façonner l’avenir des médias africains, qui embrassent l’IA comme un outil puissant pour innover, informer et inspirer.
Par Digital Business Africa
Cette vidéo est un contenu de la chaîne YouTube du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES
Francklin TCHAME: “Les services d’ICT Media STRATEGIES peuvent aider beaucoup d’entreprises”
[Digital Business Africa] – Francklin TCHAME, CEO de WABA Solution, était au stand de Digital Business Africa et d’ICT Media STRATEGIES au Salon Promote 2024 qui s’est tenu du 15 au 25 février 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé sur le thème : « Secteur privé, évolution et transformation structurelle des économies africaines ».
Dans cette vidéo, il parle des solutions marketing que propose son entreprise et donne son appréciation sur les services d’ICT Media STRATEGIES.
Cette vidéo est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – Création d’un centre d’observation sur l’utilisation de l’IA dans les médias nationaux ; promotion des principes de transparence, de responsabilité et de discernement dans l’utilisation de l’IA ; intégration de l’IA dans les programmes de formation professionnelle ; ce sont là quelques unes des recommandations du sommet de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) et de l’Unesco sur l’intelligence artificielle.
La cérémonie de clôture de ce sommet international sur l’Intelligence artificielle a été un événement significatif. Elle s’est tenue ce 06 mars 2024 au Palais des Congrès en présence du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, représentant du Chef de l’État.
Elle s’est tenue ce 06 mars 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, représentant du Chef de l’État.
Réunissant des experts, des chercheurs et des professionnels de l’IA (Intelligence artificielle) du monde entier, ce sommet a offert une plateforme unique pour discuter des avancées récentes, des défis à relever et des opportunités futures de l’IA dans le domaine des médias.
La cérémonie de clôture a été marquée par des discours inspirants des leaders de l’industrie, des gouvernements et d’organisations internationales, mettant en lumière l’importance croissante de l’IA dans notre société moderne.
Tout d’abord, Mactar Silla, DG de Label Group, a présenté les grandes recommandations du sommet de Yaoundé.
Mactar Silla, PDG Label Group
Parmi ces recommandations, la création d’un centre d’observation sur l’utilisation de l’IA dans les médias nationaux ; la promotion des principes de transparence, de responsabilité et de discernement dans l’utilisation de l’IA ; l’intégration de l’IA dans les programmes de formation professionnelle ; l’intégration d’un mécanisme de concertation et d’échange entre les médias ; la mise sur d’une plateforme de mutualisation des efforts des médias africains ; la création d’une radiodiffusion télévision africaine susceptible de prendre un leadership dans le domaine de l’IA médiatique ou encore la mise sur pied d’une task force UAR sur l’IA et d’un centre de veille qui assurera le suivi de la mise en œuvre des recommandations du sommet de Yaoundé. (Voir l’ensemble des recommandations en encadré)
Grégoire Ndjaka, DG de l’UAR
Le directeur général de L’UAR (Union africaine de radiodiffusion), Grégoire Ndjaka, pour sa part, a par cette occasion, remercié tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de ce sommet international.
De son côté, le président du comité scientifique des travaux de l’UAR, Pr Gervais Mbarga, a souligné que : « l’IA constitue le levier décisif pour la transformation des médias africains et celle-ci doit se faire en tenant compte des réalités du continent notamment ses valeurs, son histoire et ses ambitions ».
Pr Gervais Mbarga, Président du comité scientifique
Il poursuit en disant que : « l’intégration de l’IA dans nos médias, engage une réflexion approfondie et audacieuse sur l’éthique, les confidences, la créativité et la transparence ».
Les participants ont eu l’occasion d’assister à des démonstrations et masteclass sur l’utilisation de l’IA dans les médias. Toujours avant la cérémonie de clôture, ils ont participé à des ateliers interactifs et « réseauté » avec des experts de renom.
Cette cérémonie de clôture a été l’occasion de célébrer les réalisations remarquables de la conférence tout en soulignant l’importance de poursuivre les efforts de collaboration et d’innovation dans le domaine de l’IA en Afrique et au-delà.
Les ministres Minette Libom Li Likeng (Postes et Télécommunications) et René Emmanuel Sadi (Communication) à la cérémonie de clôture du Sommet de l’UAR et de l’Unesco sur l’IA.
Présidée par le ministre de la Communication munition, porte parole du gouvernement et représentant du Chef de l’État, René Emmanuel Sadi, la conférence internationale sur l’IA organisée par l’Union Africaine de Radiodiffusion et l’Unesco a été un tremplin pour l’avancement de l’IA sur le continent africain et principalement dans la sphère médiatique. Elle permettra aux médias africains de se hisser à la pointe de la technologie dans l’usage de l’IA.
Par Manuella Manga
Les recommandations adoptées lors du sommet international de l’UAR et de l’Unesco sur l’intelligence artificielle :
1- Sur la veille de l’IA médiatique : Créer un centre d’observation sur l’utilisation de l’IA dans les médias nationaux.
2- Sur l’éthique de production de contenus médiatiques : veiller à ce que les productions qu’il y a puissent utiliser facilement l’objet d’une supervision humaine et que le consommateur final soit informé de tout usage de l’IA dans les contenus qui lui sont proposés.
3- Sur le plan de la gouvernance, promouvoir les principes de transparence, de responsabilité et de discernement dans l’utilisation de l’IA.
4- Sur le plan de l’information, plaider auprès des institutions académiques pour l’intégration de l’IA dans les programmes de formation professionnelle, instaurer un mécanisme de concertation et d’échange entre les médias.
5- Au niveau de la recherche, plaider pour la conception d’algorithmes IA adaptée à la culture et nos environnements africains.
6- En ce qui concerne le factcheking et la vérification de la conformité : mettre sur pied une plateforme de mutualisation des efforts des médias africains.
7- Encourager les états membres de l’UAR à définir les cadres juridiques et dispositifs normatifs qui prennent en compte les aspects liés à la gouvernance responsable et l’éthique de l’IA.
8- Sur le plan du marketing, créer un cadre de développement performant dont les objectifs seraient d’encourager les initiatives originales, de favoriser l’éclosion des talents africains et de soutenir le développement des startups.
9- Au niveau des politiques publiques, faire un plaidoyer auprès des Etats membres de l’Union Africaine pour appuyer l’Union Africaine sur l’adoption d’une politique et d’une stratégie africaine sur l’IA en se basant sur les recommandations de l’UNESCO sur la question.
10- Sur les partenariats et les financements : encourager la collaboration avec les universités, les experts, les entreprises spécialisées, les institutions nationales, gouvernementales et non gouvernementales, les acteurs du paysage médiatique, et de la société civile ;
11- Soutenir toutes Initiatives ou actions des développeurs, des banques, des médias, des investisseurs, des annonceurs et de tout autre partie prenante visant au développement ou à la promotion de l’IA en Afrique.
12- Au niveau de la coopération internationale : exhorter l’UIT à développer davantage des efforts pour garantir à l’Afrique une meilleure couverture en bande passante appropriée pour le développement de l’IA ;
13- Exhorter l’OMPI à réviser les normes actuelles en matière de droit de propriété intellectuelle applicable aux contenus médiatiques face aux défis exposés par l’intelligence artificielle ;
14- Exhorter l’intelligence artificielle à activer ses mécanismes de coopération avec l’Union Européenne afin de bénéficier pleinement des politiques de régulation mises sur place sur le numérique et l’IA ;
15- Appeler les Etats africains à coordonner leurs efforts pour adopter des positions communes sur l’IA en vue du sommet pour le futur qu’organise les nations unies en septembre prochain à New-York en s’appuyant sur les deux pays africains qui coordonne actuellement la rédaction sur la proposition des sujets ;
16- Encourager la recherche et la collecte de données statistiques spécifique à l’Afrique notamment en ce qui concerne l’impact de l’IA sur les métiers des médias.
17- Sur le plan méthodologique : mettre une task force UAR sur l’IA et un centre de veille qui assurera le suivi de la mise en œuvre des recommandations du sommet de Yaoundé.
18- Mettre en œuvre des moyens nécessaires pour créer une radiodiffusion télévision africaine susceptible de prendre un leadership dans le domaine de l’IA médiatique.
Par M.M.
La déclaration de Yaoundé
Cette cérémonie de clôture était diffusée en live streaming sur la page Facebook de Digital Business Africa . Revoir la cérémonie ici. Et revoir aussi la déclaration de Yaoundé lue par le Professeur Gervais Mbarga.
Live Streaming réalisé par ICT Media STRATEGIES. Pour tous vos événements en Live streaming professionnel, contactez ICT Media STRATEGIES via mail [email protected] ou via téléphone : +237 674 61 01 68Lire aussi :
[DIGITAL Business Africa] – Le Group-IB, société singapouriene de cybersécurité, vient de rendre public son rapport 2023. Il porte évidemment sur le aspects des opérations de l’industrie cybercriminelle, à la détection et à la prévention des cyberattaques, de la fraude en ligne, à la protection de la propriété intellectuelle et aux enquêtes criminelles de haute technologie dans les différentes régions du monde. Mais c’est la région MEA (Moyen-Orient et Afrique) qui a retenu notre attention.
La rapport renseigne que les experts du Groupe-IB ont observé une augmentation significative du nombre d’escroqueries par usurpation d’identité de dirigeants dans la région. De plus les cadres supérieurs en Afrique auraient également tendance à souffrir d’une campagne d’espionnage massive contre le secteur public. Et donc au deuxième semestre 2023, les activités des hacktivistes se sont multipliées dans la région MEA.
La région du Moyen-Orient aurait été, selon le rapport, victime d’attaques de ransomwares et le nombre de cas où leurs données ont été publiées dans des DLS a augmenté de 65 % par rapport à l’année dernière. Par ailleurs, au deuxième semestre 2023, les activités des hacktivistes se sont multipliées dans la région.
Les experts du Groupe-IB ont aussi observé une augmentation significative du nombre d’escroqueries par usurpation d’identité de dirigeants dans la région MEA. Par ailleurs, les cadres supérieurs en Afrique ont également tendance à souffrir d’une campagne d’espionnage massive contre le secteur public. Pire, au deuxième semestre 2023, les activités des hacktivistes se sont multipliées dans la région.
Le rapport indique que les utilisateurs visitent chaque mois au moins un site Web frauduleux 25 000(Faux sites Web créés quotidiennement par des escrocs du monde entier). Par exemple en 2022, les ressources frauduleuses se faisant passer pour des marques légitimes ont augmenté de 304 %. Les sites de phishing ont augmenté de 62 % en 2022 par rapport à l’année précédente. Le rapport de Group-IB précise que les fraudeurs sont particulièrement attirés par les institutions financières et les marques des régions APAC et MEA. Les cadres supérieurs en Afrique ont également tendance à souffrir d’une campagne d’espionnage massive contre le secteur public. Ajoutez à cela le fait que les cadres supérieurs en Afrique ont également tendance à souffrir d’une campagne d’espionnage massive contre le secteur public.
Mesures de prévention des cyberattaques
Pour détectez les menaces avancées, Group-IB propose aux entreprises la solution Business Email Protection. Cela en vue de déjouer les attaques de phishing, bloquer les pièces jointes et les liens malveillants, prévenir la compromission des e-mails professionnels.
Déjouer les attaques de phishing , selon Group IB, consiste à « arrêtez les attaques de phishing qui tentent d’inciter les utilisateurs à télécharger des logiciels malveillants ou à fournir des informations d’identification ».
Pour bloquer les pièces jointes et les liens malveillants, il faut s’assurée que toutes les pièces jointes des e-mails soient sécurisées, et vérifiez aussi que tous les liens envoyés par e-mail pour bloquer tout site malveillant ou frauduleux .
Enfin, prévenir la compromission des e-mails professionnels revient à protégez votre organisation contre le BEC et les dommages causés par la fraude grâce à une technologie basée sur l’intelligence.
Andreï Busarguine, Responsable de la Business Unit Protection des Risques numériques trouve la nécessité d’avoir recours à l’ intelligence artificielle.
« La protection préventive de votre marque contre les risques numériques existant en dehors du périmètre de votre entreprise nécessite l’utilisation d’une solution complexe basée sur l’IA et d’une stratégie de protection de marque exploitable. Les systèmes de surveillance traditionnels ou le blocage de liens uniques ne sont plus efficaces : les arnaques deviennent de plus en plus fréquentes et les techniques encore plus délicates. De nos jours, votre stratégie de protection de marque devrait changer la donne encore plus que vous ne pourriez jamais l’imaginer », pense-il.
Pour rappel, les Tendances de la criminalité de haute technologie entre 2021 et 2022 montre un secteur financier en déliquescence. Les experts du Group-IB ont étudié les 11 kits de phishing les plus dangereux. Nombre d’entre eux sont basés sur le code source d’un cadre appelé u-admin. « Durant la période de rapport, le nombre de familles JS snifer détectées s’élève à 98, dont 42 sont actives pendant cette période. Les sniffers JS représentent le plus grand risque pour les riposteurs en ligne. L’année dernière, ils ont été utilisés pour compromettre plus de 80 000 cartes bancaires appartenant à des clients de magasins en ligne », rapporte l’étude du Group-IB. L’intégralité du rapport Hi-Tech Crime Trends 2021/2022 à consulter via ce lien.
[DIGITAL Business Africa] – Se connecter à son compte Facebook n’est plus possible. Enfin, le temps que le réseau social de Facebook trouve une solution à un bug (Dysfonctionnement d’un logiciel ou d’un composant informatique) qui a paralysé sa plateforme ce 05 mars 2024. Pour les utilisateurs qui craignent un possible piratage de leurs comptes ou pages, qu’ils n’aient crainte. Il peut s’agir d’une simple panne du réseau social. Bien que sur X (anciennement Twitter) aucune communication de l’entreprise Meta n’ait encore été faite, l’on peut déjà lire plusieurs messages d’indignation.
Selon le site spécialisé iphon.fr, les pannes rencontrées par Facebook et les autres réseaux sociaux sont dues à des erreurs dans le code source. Il suffit alors que les développeurs le relisent pour trouver ce qui cloche.
La source précise qu’il peut aussi arriver que des pirates soient à l’origine d’interruptions. Subtilisant ainsi des données personnelles que stockées sur les profils privés. iCloud, Twitter ou Pinterest ont aussi rencontré ce genre de désagrément que connait Facebook ce jour. Et le retour à la normale a été observé.
Souvenez-vous qu’une panne presque similaire avait déjà plombé Facebook le 04 octobre 2021 durant sept heures. Sauf que celle-là était relativement grave. Elle concernait le réseau social et ses filiales, Messenger, Instagram, WhatsApp, Mapillary et Oculus.
Selon Meta, le bug provenait des routeurs backbone qui coordonnent le trafic entre leur centre de données (data-center). Aucune donnée personnelle n’avait été compromise. Selon des sources, il s’agisait plutôt d’une erreur de configuration. Les utilisateurs doivent donc savoir que le site web et l’application Facebook sont en panne, qu’il n’y a pas de correctif disponible pour le moment et qu’on peut rester au courant sur Downdetector.
[DIGITAL Business Africa] – La 56e Session de la Conférence des ministres africains des Finances de la Planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique s’achève ce 05 mars 2024 à Victoria Falls, Zimbabwe. Débutés le 28 février 2024, les travaux visaient à financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique. La Conférence des ministres africains des Finances est une plateforme de dialogue pour les membres des gouvernements concernés et les gouverneurs des Banques centrales sur des questions relatives au programme de développement de l’Afrique.
La Division de la technologie, des changements climatiques et de la gestion des ressources naturelles, organe de la CEA, a organisé un panel le dimanche 03 février 2024, axé sur le thème « Promouvoir la prospérité par des politiques axées sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique ». Des experts maliens y prenaient part, dont le secrétaire général du ministère de la Communication de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration Alkaïdi Amar.
« L’intelligence artificielle est perçue comme un levier majeur pour la croissance socioéconomique de l’Afrique, avec un potentiel de contribution significatif à l’économie mondiale. Le Mali, aux côtés d’autres nations africaines, reconnaît l’importance de cette technologie et cherche à en exploiter les avantages pour stimuler sa propre croissance économique », a-t-il dit.
Le Mali s’engage ainsi à travailler en collaboration avec d’autres acteurs pour transformer son économie grâce à l’IA. Des questions cruciales telles que l’inclusion financière, la gouvernance et la confiance des citoyens ont été discutées, soulignant l’importance d’une approche collaborative pour relever ces défis.
Le Secrétaire Exécutif Alkaïdi Amar n’a pas manqué de préciser certaines priorités pour le Mali en particulier et pour les pays de l’AES en général. Il s’agit entre autres : la transformation digitale par l’accompagnement dans la numérisation des services publics et l’accompagnement dans la sécurisation de pays du Sahel.
[DIGITAL Business Africa] – Le Service de la Protection civile ivoirien doit s’arrimer à la modernité. A l’occasion de la journée mondiale de la protection civile, célébrée ce premier mars 2024, il a été demandé à l’autorité en charge de l’évaluation des risques de catastrophes naturelles en Côte d’Ivoire d’inclure les technologies de l’information et de la Communication dans l’évaluation des risques de catastrophes naturelles. Ceci en vue de moderniser le système national de protection civile. Interpellation du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, qui a présidé La cérémonie de la 34e édition de la Journée mondiale de la Protection civile (JMPC). Le thème de cette 34e édition était : « les technologies innovantes au service de la Protection Civile ».
« Cette cérémonie était l’occasion pour moi de rappeler d’une part, que le Gouvernement, sous la Haute impulsion de Son Excellence monsieur Alassane Ouatara président de la République de Côte d’Ivoire, s’est engagé, dès 2011, à moderniser le système national de protection civile. Et d’autre part, de relever la nécessité pour les services de protection civile, d’inclure et de maîtriser les technologies de l’information dans l’évaluation des risques en la matière. En attendant l’ouverture prochaine de plusieurs nouveaux centres de Protection civile, j’ai tenu à féliciter, outre le Corps préfectoral, l’ensemble des Pompiers Civils et Militaires de Côte d’Ivoire », a dit ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé.
L’ Etat ivoirien, dès 2011, a engagé la refonte du cadre juridique à travers l’adoption du décret n°2023-1004 du 20 décembre 2023 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Office national de la Protection civile (ONPC) ; l’élaboration d’un document de politique en matière de protection civile ; la construction d’un siège dédié à l’ONPC et l’ouverture de services de protection civile à l’intérieur du pays et leur dotation en moyens matériel et de mobilité conséquents.
L’Organisation Internationale de Protection Civile (pour les anglophones, il s’agit de l’ICDO, International Civil Defence Organisation) organise tous les ans célèbre la Journée mondiale de la Protection civile. Un événement qui vise à contribuer à la mise en place par les Etats de mesures et d’organisations propres à assurer la protection et l’assistance aux populations face aux catastrophes naturelles et celles dues à l’homme.
[Digital Business Africa] – À l’occasion de la 9ème édition du salon international de l’entreprise de la PME et de l’entrepreneuriat : Promote 2024, GTS-Infotel a proposé aux visiteurs et participants ses services PRO-Line et PRO-Money.
La solution PRO-Line est une gestion centralisée de toutes les Communications professionnelles multicanales (de type promotionnel, conversationnel et transactionnel) à travers des plateformes d’application déployées dans le cloud, en vue d’améliorer la productivité des employés, l’expérience-client, la gestion du service-client et l’image de marque de l’entreprise afin d’accroître les revenus.
La solution PRO-Line consiste en la fourniture d’un numéro PRO sur un Standard téléphonique virtuel (CloudPBX) avec accueil vocal personnalisé automatique et des comptes-utilisateur sur plusieurs terminaux comme le Smartphone, le PC et le Téléphone IP.
De plus, PRO-Line intègre d’autres solutions telles que : Bulk SMS, la collaboration unifiée, le centre d’appel et le centre de gestion de la relation-client omnicanal.
Le service PRO-Line de GTS-Infotel Cameroon dirigé par le Dr Ing. Pierre François Kamanou, regroupe plusieurs avantages mis au profil des entreprises et organisations qui sollicitent ce service. Ils sont entre autres, l’accès unifié et simplifié des employés, la gratuité des appels et SMS entre numéros PRO, l’option d’appel illimité vers tout numéro fixe ou mobile Camtel, la séparation entre les données personnelles et professionnelles de communication, la Protection de la Marque de l’entreprise et bien d’autres.
Le service PRO-Money quant à lui est une solution alternative à moindre coût permettant d’assurer l’interopérabilité entre les comptes mobile-money et les comptes bancaires/de paiement , en vue de faciliter l’inclusion financière de la grande majorité des micro et petites Entreprises du secteur informel y compris les Startups du e-Commerce.
GTS-Infotel Cameroon est le nouvel opérateur télécom alternatif de numéros PRO « Voix/SMS/USSD/WA », des services A2P de communication d’entreprise et d’accès au paiement Marchand PRO-Money, en support à la transformation numérique de l’économie. GTS-Infotel est également le pionnier des numéros fixes virtuels. Il est le tout 1er Opérateur télécom alternatif des fournisseurs COMTECH & FINTECH.
[DIGITAL Business Africa] – Plus que quelques heures avant le début du Sommet mondial du numérique. L’événement qui se tiendra en ligne ce cinq mars permettra aux dirigeants d’entreprises et personnalités de renommée mondiale de partager leurs expériences et leurs perceptions des nouvelles stratégies d’entreprises, dans un contexte socioéconomique migrant vers le numérique. La rencontre virtuelle est organisée par la Banque mondiale live, qui est une plateforme numérique dédiée à la diffusion sur Internet des événements de l’organisation et à la promotion d’un dialogue ouvert et transparent sur le développement international avec les internautes du monde entier.
Au nombre des intervenants de marque, le Sénégalais Makhtar Diop, directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondialeIFC. Le thème des échanges est : « Accélérer le numérique au service du développement ». Les discussions vont porter sur des perspectives novatrices, des technologies de pointe et des idées pionnières autour de trois axes d’action : connecter, innover et transformer.
[Digital Business Africa] – MTN took center stage at PROMOTE 2024 with the grand unveiling of CHENOSIS, a groundbreaking API Marketplace set to redefine software development across the African continent. Positioned as a Pan African Developer Accelerator Platform (DxP), CHENOSIS represents MTN’s bold initiative to empower developers and enterprises alike, ushering in a new era of application development.
With CHENOSIS, developers gain access to an array of tools and resources designed to streamline the application development process, fostering greater efficiency and cost-effectiveness. As an Application Programming Interface (API) Marketplace, CHENOSIS facilitates seamless communication between software systems, enabling enhanced connectivity and functionality. By democratizing access to advanced development tools, CHENOSIS aims to elevate Cameroon’s status in the global software engineering domain.
Among the notable CHENOSIS APIs already available in Cameroon is SIM Swap, a pivotal security layer for banks, startups, Insurtech and Fintech companies. This feature enhances customer experience and instills trust in banking services by validating crucial transactions. Additionally, services such as SMS, USSD and KYC further reinforce MTN’s commitment to delivering innovative solutions tailored to the evolving needs of businesses.
In conjunction with CHENOSIS, MTN Business showcased a diverse range of innovative products and services at PROMOTE 2024, including Microsoft-Copilot, MTN Serenity (a remote video surveillance solution for business owners), SD-WAN, MTN Smart Card etc. These offerings underscore MTN’s unwavering dedication to enhancing customer experience and fostering trust in digital transactions.
Furthermore, PROMOTE 2024 provided the ideal platform for MTN to engage with customers through a series of events and workshops, culminating in the insightful 29th edition of the MTN MasterClass. Themed « The Keys to Success in Digital Marketing and Advertising, » the MasterClass offered attendees invaluable insights into digital marketing strategies and mobile advertising solutions, with a particular focus on the SME Go Digital program.
As MTN charts a transformative course in software development, CHENOSIS emerges as a beacon of innovation, promising to revolutionize the technological landscape in Cameroon and beyond. With its visionary approach, MTN is poised to lead the charge towards a brighter, more connected future.
Source: MTN Cameroon
Cette vidéo est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa
[DIGITAL Business Africa] – Un nouveau câble pour le Congo. Et pas des moindres. Le câble 2 Africa de Meta (45 000 km) peut officiellement desservir le pays depuis ce 28 février 2024. Date à laquelle le président du Congo, S.E Denis Sassou N’guesso, a aussi mis en service le Datacenter de type Tier 3 + de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques. D’ une surface de 156 m², le Datacenter offre une capacité de stockage de 18 racks par confinement, totalisant ainsi 54 racks.
Il est équipé d’un câblage Technologies Gigabit Ethernet, utilisant une architecture TOR (Top Of the Rack) et EOR (End Of the Row). Le Datacenter est pourvu d’une climatisation de précision, grâce à un système INROW intégré aux racks, maintenant une température constante de 18-20°C afin de garantir un fonctionnement optimal, selon l’ ARPCE.
« Au regard de son importance, mais aussi de son rôle dans le processus de diversification de notre économie, cette infrastructure est un outil de la souveraineté numérique pour le Congo, mais aussi un instrument au service de notre transformation digitale. Le Datacenter va pouvoir héberger l’ensemble des données de l’Administration publique et celles du secteur privé », a déclaré Louis-Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE.
Le Congo, à travers ce Datacenter, veut offrir à l’écosystème national un hébergement efficient des données en garantissant une meilleure implémentation des trois piliers de l’économie numérique nationale à savoir l’e-gouv, l’e-citoyen et l’e-business ou le commerce électronique.
Ce nouveau Datacenter qu’abrite la ville de Pointe-Noire est inauguré après celui de Brazzaville. Lui, est de type Tier 2 et est logé dans le bâtiment technique de l’ARPCE.
Le nouveau siège de l’antenne départementale de l’ARPCE est constitué d’un immeuble R+1 et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, une salle de conférence de 75 places etc. Les travaux de cette infrastructure ont duré 24 mois pour un coût global de 8,5 milliards de francs CFA, pour la construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement.
[DIGITAL Business Africa] – L’ Aninf annonce un changement de numérotation sur les réseaux de téléphonie. Le DG de l’ Agence natinale des Infrastructures numériques et des Fréquences , Alberto Wenceslas Moungouengui Moudoki, a signé un communiqué ce 29 février 2024 qui précise que l’arrêt du fonctionnement des numéros à huit chiffres sur tous les réseaux de téléphonie présents sur le territoire gabonais entrera en vigueur le 06 avril 2024 à 00h00 au profit d’une numérotation à neuf chiffres.
Cette reforme entraine de fait des changements concernant la composition des numéros appartenant à chaque opérateur de télécommunications.
« Ainsi pour appeler en local, un numéro fixe du réseau Gabon Télécom en lieu et place du 01 actuel, il faudra composer le 011. Pour joindre un numéro Libertis ou Moov, il faudra composer le 066, 062. Concernant l’opérateur Airtel détenteur de préfixes 04et 07, il faudra désormais composer le 074 ou 077. Concernant les appels internationaux vers le Gabon, les partenaires devront composer l’indicatif « +241 » suivi des huit chiffres situés après le zéro », indique le communiqué.
Ce projet de migration du plan de numérotation avait été initialement fixé au 12 juillet 2019 puis reporté au 15 novembre 2019. Une initiative de l’ Arcep en collaboration avec les opérateurs de téléphonie mobile qui devrait permettre de faire face à la saturation du plan national de numérotation, arrimant ainsi le Gabon aux normes internationales en la matière.
[DIGITAL Business Africa] – En marge du Congrès mondial de la téléphonie mobile de Barcelone, les administrations congolaises chargées du numérique et des Télécommunications se concertent. Initiative du ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Augustin Kibassa Maliba. La rencontre (nationale) de ce 28 février 2024 a réuni les ministres des PTNTIC, Kibassa Maliba, du Numérique, Bertin Mantobo Menetudia, le président de l’ Autorités de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPTC), Christian Katende, le chargé des mission du fonds de développement des services universels, les opérateurs de télécommunications, les partenaires de développement et la GSMA
Il était question de trouver des solutions au déploiement efficace imminent de la technologie mobil. Les résolutions ci-après devaient être prises :
• Délibérer sur les mesures ou interventions qui peuvent être mises en oeuvre pour renforcer la transparence et la confiance entre les parties prenantes ;
• Favoriser un environnement propice à l’investissement et à l’atténuation des risques ;
• Examiner le rôle des technologies numériques dans la transformation économique de la RDC, comment peuvent-elles stimuler le développement socio-économique en augmentant la productivité, en créant des emplois et en améliorant la gouvernance ;
• Identifier les opportunités et quantifier la valeur économique de l’adoption des technologies numériques dans des secteurs spécifiques de l’économie et identifier les moyens de les exploiter grâce à des réformes politiques pour soutenir la transformation numérique ;
• Discuter des réformes stratégiques prioritaires visant à encourager l’adoption et l’utilisation des technologies numériques, notamment : la réforme de la politique fiscale pour améliorer la mobilisation des ressources, stimuler l’investissement dans les infrastructures à large bande et encourager l’adoption et l’utilisation par la population d’appareils et de services numériques abordables, la réforme de la politique du spectre pour assurer l’expansion des réseaux mobiles à haute performance, avec la technologie la plus avancée, la réforme de la politique de déploiement des réseaux afin d’encourager le partage des infrastructures et de minimiser les formalités administratives et le coût des déploiements sur le site.
• Élaborer une feuille de route pour suivre les progrès et mesurer l’impact des efforts d’inclusion numérique.
La délégation ca ensuite prendre part à la 18e réunion du comité de pilotage de Smart Africa le 29 février 2024.
[DIGITAL Business Africa] – Poignée de main chaleureuse et cordiale entre Lacina Koné et Boutheina Guermazi à Kigali, Rwanda, ce 28 février 2024. Le président de Smart Africa et la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale ont signé un partenariat pour rehausser l’initiative Smart Africa Digital Academy (Sada). Le bailleur de fond a octroié 20 millions de dollars à Smart Africa pour faire progresser l’intégration régionale des marchés numériques.
La subvention s’inscrit dans le cadre du Programme d’Intégration numérique régionale de l’Afrique de l’Ouest (WARDIP). Le projet toucherait en principe 30 000 responsables politiques et décideurs de tous les pays d’Afrique, avec un taux de participation ciblé de 40 % pour les femmes. A propos de ce financement, le président de Smart Africa, Lacina Koné, a eu ces mots :
« Au cœur de la transformation numérique se trouve la nécessité de combler le déficit de compétences numériques de la main-d’œuvre actuelle et future de notre continent. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que Sada, notre outil de renforcement des capacités, est prêt à franchir une nouvelle étape grâce à notre principal partenaire de développement, la Banque Mondiale », a-t-il dit.
Pour la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque Mondiale, Boutheina Guermazi, il s’agit « d’une une étape cruciale vers un avenir interconnecté, innovant et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest. Au-delà de la création d’un paysage numérique, il vise à favoriser l’intégration régionale par la collaboration et les investissements stratégiques ». Elle a poursuivi en rappelant que l’initiative « fera tomber les barrières, cultivera un écosystème numérique dynamique et donnera aux communautés locales et aux entreprises les moyens de prospérer à l’ère du numérique ».
la Smart Africa Digital Academy (Sada) a été lancée par l’Alliance Smart Africa à partir d’un capital de départ d’environ trente mille dollars américains qui a vu la première mise en œuvre d’une formation en ligne pour les décideurs et les responsables politiques en août 2020.
[Digital Business Africa] – Le Cameroun accueille le sommet le sommet de l‘Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) et de l’UNesco sur l’intelligence artificielle baptisé AI Summit UAR AUB Unesco. Ce sera du 04 au 06 mars 2024 à Yaoundé. Les médias africains dans leur globalité vont y explorer l’un des plus grand défi de l’heure : la gestion quotidienne des avancées technologiques.
Le Sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle et les médias c’est aussi la rencontre des plus grands hommes de science dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est la présentation et la confrontation des résultats de la recherche et leur application au sein des médias.
L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) se dit honorée de faciliter ce dialogue crucial. Les débats porteront sur les questions d’éthique, d’automatisation des processus éditoriaux, et d’impact de l’IA sur la diversité et l’intégrité de l’information.
L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Union Internationale des Télécommunications (IUT) concernées au premier chef par ces questions seront également du rendez-vous.
Selon Grégoire NDJAKA, directeur général de l’UAR, c‘est un événement incontournable qui marquera une étape cruciale vers un avenir médiatique plus intelligent et plus durable en Afrique.
En plus de la possibilité d’établir des partenariats stratégiques, les participants, pourront en effet réfléchir sur comment façonner l’avenir des médias africains, qui embrassent l’IA comme un outil puissant pour innover, informer et inspirer.
[DIGITAL Business Africa] – Le câble sous-marin à fibre optique 2AFRICA est officiellement opérationnel au Congo. Le président de la République du Congo, Denis SASSOU N’GUESSO, a procédé ce 28 février 2024 à Pointe-Noire à l’inauguration de l’antenne départementale de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques de Pointe-Noire et du Data Center ainsi qu’à la mise en service officielle de ce câble sous-marin à fibre optique 2AFRICA déployé par Meta et ses partenaires et disponible dans le pays depuis 2023.
Pour Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécoms et de l’Economie numérique, ces trois infrastructures traduisent la matérialisation d’une ambition du présidentDenis SASSOU N’GUESSO, un grand homme d’État « dont le cœur continue de battre pour le développement de notre pays, le Congo ».
Le ministre explique que ce câble à fibre optique 2 Africa, fruit d’un consortium public privé sous le label de « Congo Câble » et le nouveau Data center tier 3 favoriseront entre autres : le développement des réseaux larges bandes, l’augmentation de la vitesse de l’internet, la réduction du coût de la Data et des offres multiples des trafics et la réduction de la fracture numérique.
« Par l’acte que vous posez ce jour, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, vous allez répondre aux nombreuses préoccupations en la matière, des entreprises et particulièrement des jeunes et des startups. Dans le même droit fil d’investissement et face à l’urgence d’accélérer la transformation numérique, vous avez doté notre pays d’un outil stratégique de mise en œuvre des projets innovants dédiés, grâce à l’appui financier et technique des partenaires au développement, à savoir la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement et l’Union Européenne », a déclaré Léon Juste Ibombo.
Le Congo conduit en effet avec l’appui de ces partenaires le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique. En 2024, ce projet entend couvrir en connectivité haut débit les administrations publiques, les universités Denis SASSOU N’GUESSO et Marien NGOUABI, ainsi que l’interconnexion en communications électroniques des zones non connectées, à l’instar du Département de la LIKOUALA.
Selon le président congolais, « il appartient à la jeunesse de s’impliquer dans l’économie numérique, promise à un bel avenir. Pour être effective et pleine, cette implication se prépare dès à présent « .
Citation rappelé par le ministre qui estime qu’en visionnaire avisé et éclairé, le président congolais a longtemps invité la jeunesse à saisir les opportunités technologiques et d’emplois qu’offre le secteur du numérique.
Le câble 2AFRICA
Cette infrastructure hors norme est décrite comme le plus long câble du monde puisqu’il s’étendra sur 45 000 km. Il apportera aux communautés qui dépendent d’internet des services en rapport à l’éducation, les soins de santé et bien d’autres. Et pour les entreprises, ledit câble leur permettra de bénéficier des avantages économiques et sociaux grâce à une connectivité accrue.
« 2Africa est un élément majeur de notre investissement continu en Afrique pour permettre à davantage de personnes d’accéder à un Internet plus rapide. Nous avons pu constater par nous-mêmes l’impact positif d’une connectivité accrue sur les communautés, de l’éducation aux soins de santé. Nous savons que les économies prospèrent lorsque l’Internet est largement accessible aux entreprises. 2Africa est un pilier clé qui soutient cette formidable expansion d’Internet dans le cadre de l’économie numérique en plein essor de l’Afrique », soutient, Najam Ahmad Vice-président, infrastructure réseau Méta.
Améliorer la connectivité sur le continent africain
Sur le continent africain, où la connectivité est souvent très rare, le câble 2Africa devrait permettre d’assurer la connexion de 16 pays, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Gabon, l’Afrique du Sud, Madagascar, Djibouti.
En Afrique, le constat est que les réseaux sont largement concentrés dans les zones urbaines. Une situation qui entrave la réduction de la fracture numérique, pourtant au cœur de la bataille pour l’inclusion que mènent des organisations telles que l’Union internationale des télécommunications depuis 30 ans. Le câble 2Africa vient ainsi renforcer la résilience numérique et maximiser les performances.
Ce câble vise à améliorer l’accès à Internet du continent et fournir une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s sur les éléments clés du système, supérieure à la capacité combinée totale de tous les câbles sous-marins servant l’Afrique à l’heure actuelle.
[DIGITAL Business Africa] – La Smart Africa Trust Alliance s’étend. Après l’adhésion du Bénin en janvier 2024, voici Madagascar qui rejoint l’Alliance. L’accord a été signé le mardi 27 février 2014 à Barcelone, entre Tahina Razafindramalo, ministre du développement Numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications et Lacina Koné, président de Smart Africa. C’était en marge du Mobile World Congress (MWC) à la fin d’une réunion de pilotage de Smart Africa. Madagascar devient ainsi le douzième pays à signer la déclaration de la Sata.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement malagasy pour contribuer à l’harmonisation des politiques et réglementations en matière de paiement électronique, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers et impulsant un marché numérique unique en Afrique. L’ accord précède la prochaine table ronde ministérielle de Sata qui s’est tenue le 28 février 2024 en marge du Mobile Word Congrès 2024 de Barcelone. Au cours de cet événement, les participants ont discuté des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Sata.
La Smart Africa Trust Alliance (Sata) est une initiative de Smart Africa qui vise à promouvoir l’utilisation transfrontalière des identités numériques et des données pour stimuler le commerce et les services en Afrique.
D’autres pays, tels que le Ghana, le Gabon, la Guinée, le Rwanda, le Zimbabwe et la Tunisie, ont également adhéré à cette alliance stratégique.
[DIGITAL Business Africa] – Le plaidoyer de Mats Granryd interpelle tous les telcos du monde. Le directeur général de la GSMA, en ouverture du Mobile World Congress 2024, ce 26 février, a posé les conditions pour un meilleur environnement possible pour l’humanité. Mats Granryd parle de quatre priorités à considérer. Notamment, la croissance, en recherchant des opportunités dans tous les domaines, une passerelle ouverte, pour libérer le potentiel des réseaux 5G dans un monde basé sur les API ( application programming interface ), l’alignement dans un environnement en mutation, et l’inclusion numérique, en ne laissant personne de côté.
Investir davantage dans les nouvelles technologies
Mats Granryd recommande aussi un investissement continu dans les nouvelles technologie technologie, dont la 5G, l’intelligence artificielle et le cloud, qui ont toujours été étaient les principaux moteurs de la croissance. Une position que Margherita Della Valle, membre su conseil de GSMA partage tout à fait.
« La plus grande opportunité se trouve dans l’internet industriel, dans la connexion des machines et des applications au cloud et aux services alimentés par l’IA… Nous avons besoin de partenariats entre les opérateurs, les décideurs politiques et les entreprises technologiques pour contribuer à l’avènement de l’internet industriel. Nos décideurs politiques doivent agir maintenant et créer un véritable marché unique. L’Europe a besoin d’investisseurs et les investisseurs ont besoin de voir le changement».
Cependant, « il faudra plus que de bonnes politiques pour réussir à l’ère de l’internet industriel. Il faut que les télécommunications oublient les anciens modèles et qu’elles rivalisent et collaborent avec les autres leaders du marché. Nous devons être ouverts à la collaboration. Les opérateurs de réseaux devront eux aussi changer, les opérateurs de télécommunications doivent jouer un nouveau rôle, être flexibles au sein d’un écosystème plus large », a-t-elle dit.
Open Gateway pour une fourniture des API
Le directeur général de GSMA Mats Granryd a également salué l’adoption rapide de l’initiative Open Gateway. Un « framework » ou cadre de travail visant à fournir des API universelles sur leurs services. L’association Open Gateway veut aider à développer des services sur les réseaux 5G et à les monétiser. En 12 mois, 47 opérateurs ont rejoint le projet, représentant 239 réseaux et plus de 65 % des connexions mobiles mondiales.
Open Gateway propose des API pour les fonctions réseau, notamment l’état d’un terminal, la vérification du numéro, le SMS avec mot de passe unique et sa localisation. Les développeurs peuvent les utiliser dans leurs applications mobiles.
José María Álvarez-Pallete, Director/Board Member chez Telefónica SA, n’a pu dissimulé son contentement face à une telle initiative.
« Je suis particulièrement fier que deux des principaux marchés de Telefonica, l’Espagne et le Brésil, aient procédé avec succès à des lancements coordonnés d’API auxquels ont participé tous les opérateurs concernés sur le territoire », poursuit José María Álvarez-Pallete. Six marchés dans le monde, dont le Sri Lanka, l’Allemagne, l’Indonésie et l’Afrique du Sud ont suivi cet exemple et 40 réseaux ont lancé commercialement au moins une API.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration séjourne à Barcelone du 26 au 29 février 2024. Alhamdou AG Ilyène prend part au Congrès Mondial de la Téléphonie Mobile 2024 (World Mobile Show). Dans sa délégation, on peut retrouver des cadres de son ministère, de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP), du ministère de l’Economie et des Finances, du président de l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP), le Pr Mamoudou Samassekou, du Directeur général de la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD), Dr Cheick Oumar et de la Coordinatrice de la Cellule d’Appui à l’Informatisation des Services Fiscaux et financiers (CAISFF), Maram Tall.
La délégation malienne a participé à plusieurs travaux, dont ceux du panel sur la digitalisation du gouvernement et de l’Industrie. Plusieurs sujets ont été abordés – notamment, l’impact du numérique sur l’éducation, l’intelligence artificielle, les moyens de paiement électroniques et les expériences réussies de pays comme l’Argentine.
La délégation malienne a ensuite effectué une visite des stands. Ce qui lui a permis d’explorer des solutions novatrices dans le domaine des télécommunications et de l’informatique.
[DIGITAL Business Africa] –« Nous allons inclure les jeunes dans les décisions qui les concerne ». Cette phrase prononcée par la directrice générale de Camtel, à l’occasion de la Journée Camtel de la jeunesse, indique déjà la place de choix que l’opérateur historique des Télécommunications du Cameroun entend donner aux jeunes. Judith Yah Sunday a procédé ce 27 février 2024 au lancement de la « Blue tech Challenge ». L’appel à concourir sera communiqué en mars 2024.
Cette initiative de Camtel vise à déceler des talents de la technologie et d’ assurer leur éclosion. Le thème de la journée Camtel était « Jeunesse fer de lance de la transformation numérique ». Libellé ainsi, l’on comprend bien que « le pouvoir des jeunes est la conviction que ces derniers ont la capacité d’apporter des changements significatifs dans la société et que les décisions les concernant ne peuvent être prises en leur absence », comme l’ a dit autre fois la DG de Camtel, Judith Yah Sunday.
La journée de la Jeunesse a eté marquée par une réflexion qui a réuni plusieurs acteurs experts du secteur du numérique, des étudiants et responsables du ministère des Postes et Télécommunications. Après des échanges riches, plusieurs recommandations ont été évoquées.
Recommandations
En matière de promotion des jeunes, il est recommandé au gouvernement d’améliorer le cadre d’investissements dans le numérique à travers la simplification des procédures des entreprises et la mise en place des incitations fiscales à travers des startups opérant dans le numérique ; faciliter l’ accès aux jeunes aux opportunités gouvernementales en lien avec la promotion de l’entreprenariat des jeunes via la centralisation des informations y relatives ; construire un écosystème autour des porteurs d’idées en démarrage ou des porteurs de projets dans l’optique de mieux adresser les problématiques de développement à l’échelle locale aussi bien que nationale.
Aux startupeurs et entrepreneurs jeunes, il est recommandé de garantir des débouchers pour leurs produits et services. Dans le cadre de l’amélioration de la contribution de jeunes à la transformation numérique, il est recommandé au gouvernement de mettre en place un cadre de concertation entre les acteurs du développement du numérique. Et ce, pour identifier et adresser les problématiques liées à l’entreprenariat des jeunes dans le numérique.
Plusieurs mesures doivent aussi être prises par les pouvoirs publics, notamment le renforcement des capacités des jeunes en matière de normalisation et certification des produits, la fabrication de la protection des droits de propriété intellectuelle pour les jeunes innovateurs et entrepreneurs relativement à leurs solutions numériques, la promotion de la diffusion des résultats de recherche et des innovations développées par les jeunes entrepreneurs à travers le renforcement de leurs capacités en la matière.
Il est également recommandé d’orienter la commande publique vers les services numériques produits localement en vue de garantir des débouchers aux solutions numériques des jeunes. Sans oublier la création d’une synergie entre la jeunesse et les incubateurs.
Au gouvernement et à Camtel, il est demandé de soutenir la recherche et l’innovation menées par les jeunes dans les technologies numériques à travers des appuis techniques et financiers ainsi que des facilités d’accès aux installations de recherche. Camtel devrait également mettre sur pied un écosystème dans lequel les jeunes viendront proposer aux entreprises leurs idées leurs projets ; de renforcer la qualité et la connectivité internet en terme de débit et de fluidité, de stabilité de QoS et de service après vente.