Accueil Blog Page 22

Rentrées 2024 : Orange Money offre 1000 bourses de 100 000 à ses clients et récompenses ses partenaires.

0
orange cameroun
orange cameroun

(Orange Cameroun) – Orange Money, le leader du paiement mobile au Cameroun apporte une fois de plus du positif dans la vie de ses clients et partenaires à l’approche des rentrées.

Grâce à la promo ‘’Bango Bango avec nos génies’’, Orange Money ambitionne de soulager les parents, élèves et étudiants, pendant cette période hautement stressante, en leur donnant le coup de main dont ils ont besoin, tout en leur assurant plein de succès.

En effet, du 26 août au 01 novembre 2024, tous les clients Orange Money, quel que soit leur réseau,, pourront tenter de gagner jusqu’à 100 000 F CFA en bourse scolaire. Orange Money réitère donc son attachement à l’ensemble de ses clients et partenaires qui sont ainsi récompensés pour leur confiance inconditionnelle.

Les conditions d’éligibilité  :

Pour faire partie des heureux bénéficiaires chaque jour, il suffit de souscrire à la promo au #150*0#, ensuite de faire une transaction OM d’au moins 5000F via l’Application Max it ou au #150#. Les transactions éligibles sont : retrait d’argent, transfert d’argent, paiement marchand, paiement OM Asso, du paiement de facture, paiement de frais de scolarité, paiement de frais universitaires et enfin la réception d’argent depuis l’international.

Cette promo sera rehaussée par Lydol, artiste slameuse de génie, qui réhaussera ce grand RDV avec sa présence le jour de la rentrée, aux côtés de nos premiers génies gagnants qu’elle accompagnera à l’école.

Orange Money, accessible à tous les autres réseaux en quelques secondes et 25% moins cher sur les retraits.

Source : Orange Cameroun

Cameroun : L’ANTIC forme les magistrats et OPJ de Garoua à la lutte contre la cybercriminalité

0
Antic Garoua
Antic Garoua
[Digital Business Africa] – L’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) du Cameroun face aux magistrats et officiers de la police judiciaire de la région du Nord pour un séminaire de formation intensif sur la cybercriminalité. Ce séminaire de trois jours qui s’est ouvert à Garoua le 30 août 2024 vise à renforcer les capacités de ces acteurs de la justice à faire face à la montée des menaces numériques.
Au cœur de cette initiative, l’objectif est de doter les magistrats d’outils et de connaissances pratiques pour collecter, analyser et interpréter les preuves numériques. En effet, la complexité des crimes commis dans le cyberespace nécessite une expertise spécifique pour mener des enquêtes efficaces.
Bouba Djamaa Antic
Bouba Djamaa Antic
« Il s’agit d’édifier ceux qui ont la noble mission de rendre la justice sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter des preuves numériques », a déclaré Bouba Djamaa, Directeur des Etudes et du Développement des TIC à l’ANTIC, lors de l’ouverture du séminaire.
Cette collaboration entre l’ANTIC et le corps judiciaire est essentielle pour renforcer
l’arsenal juridique face à la cybercriminalité. En disposant de compétences solides en matière de cyberenquête, les magistrats seront en mesure de prendre des décisions éclairées et de rendre une justice plus efficace.
En rappel, l’économie camerounaise a perdu environ 12,2 milliards de FCFA en 2021 du fait d’actes de cybercriminalité perpétrés contre les entreprises et institutions publiques camerounaise. Ces chiffres sont de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication.
Dans le détail, les experts de l’Antic indiquent qu’en 2021 les pertes financières dues aux intrusions des systèmes au Cameroun s’élèvaient à 2.5 milliards de F.Cfa ; les pertes financières dues au scamming et phishing à 06 milliards de F.Cfa tandis que les pertes financières dues au skimming étaient de l’ordre de 3.7 milliards de F.Cfa.
Avec cette formation, ces montants pourraient être revus à la baisse à la suite des sanctions des cybercriminels.
Par Digital Business Africa 

Mauritanie : Le PM Mokhtar Ould Diay s’indigne des services de télécoms et annonce des mesures urgentes

0

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs desTélécoms en Mauritanie ont reçu un savon du chef du gouvernement. Lors du Conseil de ministres du 30 août 2024, le Premier ministre, Mokhtar Ould Diay, a exprimé toute son indignation envers la situation actuelle des services de télécommunications en Mauritanie. Il a estimé que la situation des services de télécommunications en Mauritanie est insoutenable et inacceptable. Le Premier ministre, Mokhtar Ould Diay, annonce par conséquent des mesures urgentes pour changer la situation.

En tant que tutelle de ces opérateurs, Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration était attendu sur la question.  Ahmed Salem Bede Etvagha, après le Conseil de ministres, a déclaré que les Hautes Autorités de l’État ont instruit son département à œuvrer davantage pour garantir l’accès de tous les citoyens aux services de télécommunications. Ahmed Salem Bede Etvagha a rassuré que l’état actuel des choses n’est pas satisfaisant, notant qu’un comité interministériel présidé par le Premier ministre est chargé de suivre la mise en œuvre des actions nécessaires.

L’on devrait donc s’attendre à une couverture réseau étendue. Mieux, la qualité des services sera rehaussée. Assurances données par Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Bede Etvagha. Un plan aurait même déjà été mis en place avec les opérateurs télécom pour améliorer leur offre d’ici le 22 septembre 2024. L’Autorité de Régulation en est forcément partie prenante. Clairement, le plan fait partie des moyens techniques pour jauger la qualité des services de tous les opérateurs.

Le Conseil des ministres s’est tenu sous la présidence de S.E Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, président de la République. Une concertation qui a connu la présentation des phases 02 et 03 du projet de connectivité des zones frontalières Sud et Sud-Est de Ould Yenje à N’Beiket Lahwach. Là-bas, les populations utilisent souvent des réseaux étrangers, selon le ministre  de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Bede Etvagha. Ce que n’accepte pas le gouvernement mauritanien.

Les deux phases du projet portent sur la couverture continue en services de communications électroniques des zones frontalières entre la Mauritanie et le Mali. Elles visent à assurer une couverture complète, continue et ininterrompue de cette zone, à travers plus d’une centaine de sites.

Par Jean Materne Zambo

L’Alliance des États du Sahel (AES) passe au numérique : Une nouvelle web TV pour renforcer sa communication

0
AES Communication
AES Communication

[Digital Business Africa] – Du 22 au 23 août, des experts en communication du Mali, du Niger et du Burkina Faso se sont réunis pour élaborer une stratégie de communication commune.

Cet atelier, organisé sous l’égide du ministre de la Communication du Mali, Alhamdou Ag Ilyene, a permis de poser les bases d’une nouvelle plateforme numérique, incluant une web TV, dont le lancement est prévu pour le 16 septembre 2024.

L’objectif principal de cette initiative est de contrer les campagnes de désinformation visant les pays membres de l’AES. Pour ce faire, des plateformes numériques certifiées, intégrant les réseaux sociaux, seront mises en place afin de renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale. Une chronique intitulée “AES Actualités” est déjà diffusée dans les journaux télévisés nationaux des chaînes publiques.

Cette décision, prise lors du sommet de Niamey en juillet dernier, reflète la volonté des présidents de transition de l’AES de fournir une information fiable aux populations.

Par Digital Business Africa

Congo : Léon Juste Ibombo, ministre chargé du Numérique, dote l’ ALC d’un matériel informatique

0

[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes apprenants en conduite intelligence au Congo reçoivent un don spécial du gouvernement. Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste Ibombo, a offert à l’Association des logisticiens du Congo (ALC), un ensemble de kit informatique le 28 août 2024 à Brazzaville. Constitué d’ ordinateurs, d’onduleurs, d’unités centrales,  ce don en matériel informatique permettra, non seulement de former plus de mille jeunes en conduite intelligente.

Mais aussi de créer des conditions matérielles d’épanouissement de la jeunesse. Ceci, en accélérant le processus d’autonomisation et du plein emploi en vue de redonner à la jeunesse congolaise une identité. La dotation est alignée sur l’initiative de formation de 1000 jeunes en conduite intelligente.

Le programme de formation de 1000 jeunes en conduite intelligente a été lancé le 17 juillet 2024. Prenant la parole, ce jour-là, le secrétaire général du département de Pointe-Noire, Jean Pascal Koumba, a invité les bénéficiaires de cette formation à s’impliquer, à assimiler et à mettre en exergue les enseignements issus des thématiques qui seront développées et des notions basées sur la conduite intelligente car leur réussite en dépend.

Pour Jean Pascal Koumba, le permis de conduire connaît une perte de crédibilité considérable. Cette situation, selon lui, est singulièrement liée à son mode d’obtention par les candidats, aux conditions d’organisation des examens de permis de conduire et au manque de renforcement des capacités des auto-écoles, des examinateurs et des agents de la direction générale des transports terrestres.

L’association des logisticiens du Congo et le Barreau de Pointe-Noire ont même signé un accord de partenariat. Cette formation gratuite des jeunes en conduite intelligente qui va durer un mois, concerne les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Oyo et Ouesso

Par Jean Materne Zambo

 

Orange Cameroun publie les tarifs de vente en gros de ses services de communications électroniques

0
Orange Cameroun publie les tarifs de vente en gros de ses services de communications électroniques
[Digital Business Africa] – Dans le jargon des telcos, le document est appelé catalogue d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures d’Orange Cameroun pour l’année 2024. Il s’appliquera du 01er janvier 2024 au 31 décembre 2024.
Ce catalogue qui présente aux opérateurs autorisés les tarifs pour les appels et SMS et frais d’interconnexion au réseau Orange couvre les deux configurations d’interconnexion ainsi que les conditions de fourniture de prestation de liaison de raccordement aux opérateurs licenciés et concessionnaires. Ces deux configurations d’interconnexion sont l’interconnexion directe et l’interconnexion indirecte.
L’interconnexion directe c’est lorsque Orange Cameroun achemine, à partir du point d’interconnexion à son réseau et jusqu’à un de ses clients desservi par son réseau ou accessible depuis son réseau, le trafic provenant d’un client de l’exploitant du réseau interconnecté.
L’interconnexion indirecte pour sa part c’est lorsque Orange Cameroun achemine le trafic d’un de ses clients desservis par son réseau au point d’interconnexion du réseau d’un autre opérateur afin de permettre à ce client de devenir un client de l’opérateur en question et d’utiliser les services de celui-ci.
Chaque accord entre Orange Cameroun et un autre opérateur qui s’interconnecte à son réseau fait l’objet d’une convention d’interconnexion et d’accès, qui décrit les modalités administratives, techniques et financières des prestations d’interconnexion.
Tous les équipements devant être connectés au réseau d’Orange Cameroun par des installateurs titulaires d’agréments délivrés par l’Agence de Régulations des Télécommunications (ART), doivent être homologués conformément à la réglementation en vigueur.
Par ailleurs, Orange Cameroun dispose d’un système de rechargement virtuel qui peut servir de support pour la revente de trafic à tout client qui le souhaite et en particulier aux fournisseurs de service de télécommunication titulaires d’autorisations appropriées.

Ce service fait également l’objet d’une convention spécifique de distribution dans laquelle sont formalisés notamment : le volume d’achat minimum requis ; le réseau de distribution du demandeur et les modalités de facturation et de paiement.

Chaque fournisseur devra formuler la demande en fournissant une copie du récépissé de déclaration préalable ; un dossier administratif et fiscal ; une description de son organisation et plus particulièrement le réseau de distribution sur lequel il envisage de s’appuyer, et la cible de clientèle visée ; l’apport de sa stratégie de distribution dans le développement de la distribution de trafic.

Orange Cameroun, apprend-on dans ce catalogue, s’engage à répondre à toute demande dans les 60 jours de la réception d’un dossier complet, après étude de dossiers et paramétrages techniques possibles.

Les autres systèmes de revente de trafic peuvent être examinés au cas par cas en fonction de la cohérence des modèles financiers concernés avec les contraintes de distribution et de rentabilité d’Orange Cameroun.

Les modalités incluses dans la convention prennent en compte les dispositions approuvées dans ce catalogue d’interconnexion et d’accès au réseau d’Orange Cameroun que vous pouvez consulter ici.
Par Digital Business Africa

RD Congo : La plateforme numérique « OptSolution » lancée pour vérifier instantanément les faux diplômes

0
In this image made from UNTV video, Felix Tshisekedi, President of Congo, speaks in a pre-recorded message which was played during the U.N. General Assembly's special session to discuss the response to COVID-19 and the best path to recovery from the pandemic, Thursday, Dec. 3, 2020, at UN headquarters in New York. (UNTV via AP)

[DIGITAL Business Africa] –  Les faux diplômes en RDC vivent assurément leurs derniers jours. Et le Cameroun peut bien s’en inspirer. Le gouvernement congolais a lancé la plateforme numérique « OptSolution », ce jeudi 22 août 2024, à l’issue d’une séance de travail entre la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, et son homologue de l’enseignement supérieur,  Marie Thérèse Mukuna. Cette solution vise à vérifier automatiquement et en temps réel les diplômes d’État et attestations de réussite délivrés en République démocratique du Congo (RDC).

Opsolution devrait révolutionner le processus de vérification des diplômes d’État en réduisant considérablement les délais, qui peuvent actuellement s’étendre sur 04 à 05 mois. On passe donc à une vérification instantanée des diplômes d’État. Cette mesure, qui devra dans un premier temps, être utilisée dans le secteur public,  pourrait s’étendre aux diplômes émis par le secteur privé à l’avenir.

Rodrigue Iyembo, expert du ministère chargé de l’Éducation nationale, explique la procédure.

« Si un finaliste veut s’inscrire à l’université, au lieu d’apporter ses documents physiques, il n’aura juste qu’à présenter son code à 14 chiffres et le système du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire sera en mesure d’interroger la base des données du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté pour recueillir toutes les informations sur le candidat ».

La mise en place de cette plateforme en RDC s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique du pays. Celui-ci prévoit la numérisation des secteurs clés du pays d’ici 2025, avec une priorité donnée à l’éducation.

 

Les Faux diplômes ailleurs 

 

Au Cameroun, le phénomène de faux diplômes a fait les choux gras de la presse lors du recrutement dans les forces de défense pour l’exercice budgétaire 2024. 1312 faux diplômes avaient été détectés. Un chiffre en légère hausse par rapport à 2022, où 929 individus avaient été écartés à l’entrée définitive dans les Forces de défense camerounaises pour des motifs similaires. Sans oublier la radiation de près de 1000 élèves gendarmes du contingent de 2022.

L’Éthiopie n’est pas en reste. Près d’un millier de certificats contrefaits avaient été détectés en 2023, sur un total de 18 000 diplômes passés au crible. Ce qui a amené le gouvernement à confier la certification des diplômes à la société suisse SICPA, utilisatrice d’ une technologie qui combine blockchain et QR Code.

L’actualité des faux diplômes, c’est aussi en Afrique de l’Ouest. Précisément au Nigeria. Plus de 22 500 Nigérians ont obtenu de faux diplômes au Togo et au Bénin. Les chiffres ont été donnés par le ministre nigérian de l’Éducation, Tahir Mamman, dimanche 25 août 2024. Les certificats délivrés par les structures illégales de ces deux pays sont annulés, selon le ministre Mamman.

Il convient de rappeler que le gouvernement fédéral du Nigéria ne reconnaît que huit universités au Bénin et au Togo accréditées pour délivrer des diplômes aux Nigérians.

Les cinq (05) universités accréditées et autorisées à proposer des programmes menant à un diplôme en République du Bénin pour les étudiants nigérians sont : Université d’Abomey-Calavi ; Université de Parakou ; Université nationale des Sciences, Technologie Ingénierie et Mathématiques ; Université nationale d’Agriculture et Université africaine de Développement coopératif.

Au Togo, le gouvernement nigérian a approuvé l’Université de Lomé ; Université De Kara et Université catholique d’Afrique de l’Ouest.

Par Jean Materne Zambo

Arnaque Mobile Money : L’ARPCE sensibilise sur la nouvelle technique des arnaqueurs appelée « JETÉ »

0
Mobile-money
Mobile-money

[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) a publié un texte pour expliquer aux mobinautes et utilisateurs des services mobile money une nouvelle arnaque.

D’après ces explications, l’arnaqueur vous fait un vrai dépôt avec son numéro. Ce n’est pas un faux dépôt, il vous envoie réellement de l’argent. « Une petite somme comme 2000f ou 3000f... » Ainsi, vous vous dites qu’il s’agit bien évidemment d’un dépôt.

Cependant, le problème c’est que dès qu’il fait le dépôt, juste après, il lance un retrait sur votre numéro.
Ainsi, animé(e) par la joie d’avoir reçu un dépôt, vous consultez votre solde. Et ce faisant, vous validez sa demande de retrait sur votre compte et automatiquement votre compte est vidé. On vous attire juste avec 2 000 francs CFA ou plus et on vous ruine par la suite.

D’où le conseil de l’ARPCE: « Pour déjouer ce système, à chaque fois que vous avez reçu un dépôt, pour consulter votre solde, tapez un mauvais code. Cela va annuler toutes les demandes de retrait, ensuite consultez à nouveau votre solde avec votre vrai code. Ce réflexe nous devons l’avoir pour éviter de nous faire arnaquer »

Par Digital Business Africa 

Coopération : La Chine et le Congo signent un accord dans le domaine de l’audiovisuel en ligne

0

[DIGITAL Business Africa] – La modernisation de la presse était au centre des attentions à Beijing, Chine. Partenaire de tout temps du Congo, la Chine a noué à nouveau un partenariat avec son frère le Congo. Le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du Gouvernement de la République du Congo a annoncé avoir signé un partenariat « extrêmement solide et de confiance » avec la Chine. Thierry Moungalla prenait part, du 20 au 22 août 2024, en Chine, à la sixième édition du Forum sur la coopération médiatique Chine-Afrique.

Le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du Gouvernement de la République du Congo, Thierry Moungalla, a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture le 20 août 2024, au nom, dit-il, de ses homologues africains chargés de la communication et des médias.

Rappelons que le Congo s’est doté d’équipements techniques chinois de pointe pour bâtir un réseau de télévision numérique terrestre et ainsi permettre l’accès aux médias à l’ensemble de la population congolaise. La Chine et le Congo projettent également de collaborer dans les domaines de l’IA et de la lutte contre les fake news.

Parlant de ce fléau, le ministre de la RDC et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a rappelé que « l’ Afrique est face à l’urgence de se réapproprier le narratif sur ses pays pour que son histoire puisse être racontée dans son authenticité, dans sa diversité et dans son originalité ».

« Notre mobilisation autour des préoccupations et des intérêts communs devient incontournable afin que nous puissions être nous-mêmes auteurs, acteurs et narrateurs de nos histoires respectives », a-t-il ajouté.

Dans son discours, le ministre guinéen de l’information et de la communication, Fana Soumah, a salué l’apport de la Chine dans le développement de tous les secteurs d’activités en Afrique et rappelé l’exemple en Guinée qui entretient depuis plus d’un demi-siècle des relations d’amitié et de coopération avec la Chine.

La sixième édition du Forum de coopération médiatique Chine-Afrique de Beijing a réuni des experts de la communication ainsi que des responsables politiques de la Chine et de l’ Afrique.

Par Jean Materne Zambo

En Inde, l’ARPCE Congo explore de nouveaux partenariats pour la 5G, la fintech et les satellites

0
partenariat Inde-Afrique
partenariat Inde-Afrique

[Digital Business Africa] – Le Congo, représenté par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), a participé du 20 août au 23 août 2024, à la 19ème édition du Conclave africain sur le partenariat Inde-Afrique, qui se tient à New Delhi (Inde). Une édition organisée par la Confédération de l’industrie indienne (CII), en partenariat avec le ministère en charge des Affaires extérieures et le Commerce et l’Industrie. Cette plateforme majeure pour les partenariats entre les deux continents offre aux pays une opportunité unique de renforcer l’écosystème numérique.

La 5G au cœur des discussions

En Inde, le Directeur des Réseaux et Services des Communications Électroniques, Benjamin MOUANDZA, a souligné l’importance de la 5G dans la stratégie numérique du Congo. Les tests concluants menés en partenariat avec MTN ouvrent la voie à un déploiement rapide de cette technologie.
Toutefois, l’ARPCE cherche à développer des partenariats avec des acteurs indiens pour produire des terminaux 5G abordables, garantissant ainsi un accès équitable à tous les Congolais.
En effet, le Congo s’est résolument tourné vers l’avenir. Et, à ce titre, l’ARPCE indique qu’elle travaille activement à la mise en œuvre de la 5 G. Des études et tests menés avec l’opérateur MTN, qui se veut être pionnier de la 5G au Congo, ont donné des résultats concluants: « Cependant, un soutien est nécessaire pour le développement et la production de terminaux 5G à faible coût, accessibles à toutes les couches de la population », estime M. Benjamin MOUANDZA pour qui un partenariat avec des acteurs indiens, reconnus pour leur expertise dans la production de solutions abordables et innovantes, « serait un tremplin décisif dans cette démarche ».

Vers une couverture spatiale africaine

Le Congo envisage également de développer des constellations de satellites en orbite basse pour améliorer la connectivité dans les zones rurales et reculées. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique africaine visant à réduire la fracture numérique et à favoriser l’inclusion numérique.
Selon le M. Benjamin MOUANDZA, le Congo envisage le développement de satellites en orbite basse (LEO/MEO) pour soutenir la couverture spatiale de l’Afrique. Notamment dans le domaine des télécommunications. « Ces satellites permettront de garantir un accès Internet de qualité aux zones les plus reculées, favorisant ainsi l’inclusion numérique à l’échelle nationale », explique-t-il.

Fintech et villes intelligentes

Lors de rencontres bilatérales, l’ARPCE a exploré des partenariats avec des entreprises indiennes, spécialisées dans les solutions fintech et les villes intelligentes. Ces collaborations permettront d’accélérer la transformation digitale du Congo et d’améliorer les services publics.

Un partenariat stratégique

Le Conclave Afrique-Inde offre au Congo un cadre idéal pour nouer des partenariats stratégiques avec l’Inde. Un pays reconnu pour son expertise dans les technologies de l’information et son dynamisme économique. Les discussions ont porté sur des domaines clés tels que :
 Le développement de l’infrastructure numérique : déploiement de la fibre optique, construction de data centers, etc.
  • La promotion des services numériques : e-gouvernement, santé connectée, éducation en ligne, etc.
  • Le renforcement des capacités locales : formation de personnel qualifié, transfert de technologies, etc.
En s’appuyant sur ces partenariats, le Congo aspire à devenir un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique.
Par Digital Business Africa 

Facebook reconnaît avoir subi des pressions de l’administration Biden pour censurer des contenus

0
Bill Gates et Mark Zuckerberg unissent leurs efforts dans la recherche d'un traitement contre le Covid-19

[Digital Business Africa]Mark Zuckerberg a affirmé dans une lettre adressée à la Commission judiciaire de la Chambre des représentants que ses équipes avaient été contraintes par l’administration Biden de « censurer » des informations sur le COVID-19. Le patron de Meta est également revenu sur la censure d’un article du New York Post gênant pour Joe Biden.

La lettre datée du 26 août 2024 est adressée au républicain Jim Jordan (Ohio), président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis. Lettre publiée sur les réseaux sociaux par le groupe républicain de la Commission judiciaire de la Chambre des Représentants.

Mark Zuckerberg indique dans cette lettre que l’administration Biden avait « fait pression à plusieurs reprises » sur les équipes de Meta pour qu’elles censurent des publications liées au COVID-19.

« En 2021, de hauts responsables de l’administration Biden, y compris la Maison Blanche, ont fait pression à plusieurs reprises pendant des mois sur nos équipes pour censurer certains contenus liés au COVID-19, notamment l’humour et la satire, et ont exprimé beaucoup de frustration lorsque nous n’étions pas d’accord », écrit-il.

« En fin de compte, soutient Mark Zuckerberg, c’était notre décision de retirer ou non le contenu, et nous assumons nos décisions, y compris les changements liés au COVID-19 que nous avons apportés à notre application des règles sous cette pression », précise tout de même le patron de Meta qui pense que « la pression gouvernementale était injustifiée ».

Mark Zuckerberg regrette de ne pas avoir été plus franc avec les internautes à ce sujet du COVID-19. « Je pense également que nous avons fait des choix que, avec le recul et de nouvelles informations, nous ne ferions pas aujourd’hui », a-t-il admis.

La leçon de ne pas céder aux pressions a été apprise et le Patron de Meta promet de ne plus tomber dans ce piège. « Comme je l’ai dit à nos équipes à l’époque, je suis fermement convaincu que nous ne devons pas compromettre nos normes de contenu sous la pression de n’importe quelle administration, et nous sommes prêts à résister si cela se reproduit », a-t-il indiqué.

Facebook « rétrograde » des révélations sur Hunter Biden

Autre cas évoqué par Mark Zuckerberg dans sa lettre, l’affaire d’une prétendue campagne de désinformation russe concernant l’entourage du Président des États-Unis. « Le FBI nous a mis en garde contre une éventuelle opération de désinformation russe concernant la famille Biden et le Myanmar dans la perspective des élections de 2020 », a-t-il indiqué.

Ainsi, « lorsque nous avons vu un article du New York Post faisant état d’allégations de corruption impliquant la famille de Joe Biden, alors candidat démocrate à l’élection présidentielle, nous avons envoyé cet article à des vérificateurs de faits pour examen et l’avons temporairement rétrogradé en attendant une réponse », a-t-il ajouté.

Seulement, c’était une erreur, admet Zuckerberg. Car, « il a été clairement établi qu’il ne s’agissait pas de désinformation russe et, rétrospectivement, nous n’aurions pas dû rétrograder l’article ».

Autre décision prise par Meta à la suite de ce fait, le changement des politiques de Meta en matière de limitation des contenus. « Nous avons changé nos politiques et processus pour nous assurer que cela ne se reproduise plus. Par exemple, nous ne rétrogradons plus temporairement les contenus aux États-Unis en attendant les vérifications des faits », a encore indiqué le patron américain.

Plus encore, Mark Zuckerberg indique qu’il ne va plus apporter une contribution pour « soutenir l’infrastructure électorale » aux États-Unis. Lors du dernier cycle présidentiel, le patron de Meta admet avoir apporté une contribution pour soutenir l’infrastructure électorale. « Notre objectif était de garantir que les autorités électorales locales dans tout le pays disposent des ressources nécessaires pour aider les citoyens à voter en toute sécurité dans un contexte de pandémie mondiale ». Ces contributions ont été réalisées par le biais de l’initiative Chan Zuckerberg. « Elles étaient conçues pour être impartiales et bénéficier à tous les électeurs, qu’ils vivent en ville, à la campagne ou en banlieue », écrit-il.

Seulement, cette action a été diversement appréciée. « Je suis conscient que certaines personnes estiment que ces efforts ont favorisé un parti politique en particulier, malgré les analyses qui tendent à démontrer le contraire. Mon intention était de rester neutre et de ne pas prendre parti, ni même de donner l’impression de le faire. C’est pourquoi je ne prévois pas de renouveler ce type de contributions lors de ce cycle électoral », promet Mark Zuckerberg.

Par Digital Business Africa. B-O.D.

Lire aussi

Mark Zuckerberg (Facebook) sur les pressions des États pour la censure : « Nous sommes prêts à résister si cela se reproduit…»

Mark Zuckerberg (Facebook) sur les pressions des États pour la censure : « Nous sommes prêts à résister si cela se reproduit…»

0
Mark Zuckerberg (Facebook) sur les pressions des États pour la censure : « Nous sommes prêts à résister si cela se reproduit…»

[Digital Business Africa] – Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a affirmé ce 26 août 2024 dans une lettre adressée à la Commission judiciaire de la Chambre des représentants que ses équipes avaient subi des pressions de l’administration Biden en vue de « censurer » des informations sur le COVID-19.

Le patron de Meta est également revenu sur la censure d’un article du New York Post gênant pour le président américain Joe Biden. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cette lettre publiée sur les réseaux sociaux par le groupe républicain de la Commission judiciaire de la Chambre des Représentants.

26 août 2024
L’Honorable Jim Jordan
Président
Comission judiciaire
Chambre des représentants des États-Unis
2138 Rayburn House Office Building
Washington, D.C. 20515
 
Président Jordan,
 
Je vous remercie de l’intérêt que porte le Comité à la modération de contenu sur les plateformes en ligne. Comme vous le savez, Meta a produit des milliers de documents dans le cadre de votre enquête et mis à disposition une douzaine d’employés pour des entretiens transcrits. En complément de notre coopération avec votre enquête, je suis heureux de partager ce que j’ai retenu de ce processus.
 
Il y a beaucoup de discussions en ce moment sur la manière dont le gouvernement américain interagit avec des entreprises comme Meta, et je tiens à être clair sur notre position. Nos plateformes sont pour tout le monde — nous visons à promouvoir la liberté d’expression et à aider les gens à se connecter de manière sûre et sécurisée. Dans ce cadre, nous entendons régulièrement des gouvernements du monde entier et d’autres parties prenantes ayant diverses préoccupations concernant le discours public et la sécurité publique.
 
En 2021, des hauts responsables de l’administration Biden, y compris la Maison Blanche, ont exercé des pressions répétées sur nos équipes pendant des mois pour censurer certains contenus liés au COVID-19, y compris l’humour et la satire, et ont exprimé beaucoup de frustration lorsque nous n’étions pas d’accord. En fin de compte, c’était notre décision de retirer ou non le contenu, et nous assumons nos décisions, y compris les changements liés au COVID-19 que nous avons apportés à notre application des règles sous cette pression.
Je crois que la pression gouvernementale était injustifiée, et je regrette de ne pas avoir été plus franc à ce sujet. Je pense également que nous avons fait des choix que, avec le recul et de nouvelles informations, nous ne ferions pas aujourd’hui. Comme je l’ai dit à nos équipes à l’époque, je suis fermement convaincu que nous ne devons pas compromettre nos normes de contenu sous la pression de n’importe quelle administration, et nous sommes prêts à résister si cela se reproduit.
Dans une situation distincte, le FBI nous a avertis d’une potentielle opération de désinformation russe concernant la famille Biden et Burisma à l’approche de l’élection de 2020. Cet automne-là, lorsque nous avons vu un article du New York Post rapportant des allégations de corruption impliquant la famille du candidat démocrate à la présidence Joe Biden, nous avons envoyé cet article à des vérificateurs de faits pour examen et l’avons temporairement rétrogradé en attendant une réponse.
Il est depuis devenu clair que le reportage n’était pas de la désinformation russe, et rétrospectivement, nous n’aurions pas dû rétrograder l’article. Nous avons changé nos politiques et processus pour nous assurer que cela ne se reproduise plus — par exemple, nous ne rétrogradons plus temporairement les contenus aux États-Unis en attendant les vérifications des faits.
En dehors de la modération des contenus, je souhaite aborder les contributions que j’ai apportées lors du dernier cycle présidentiel pour soutenir l’infrastructure électorale. Notre objectif était de garantir que les autorités électorales locales dans tout le pays disposent des ressources nécessaires pour aider les citoyens à voter en toute sécurité dans un contexte de pandémie mondiale. Ces contributions ont été réalisées par le biais de l’initiative Chan Zuckerberg. Elles étaient conçues pour être impartiales et bénéficier à tous les électeurs, qu’ils vivent en ville, à la campagne ou en banlieue.
Cependant, je suis conscient que certaines personnes estiment que ces efforts ont favorisé un parti politique en particulier, malgré les analyses qui tendent à démontrer le contraire. Mon intention était de rester neutre et de ne pas prendre parti, ni même de donner l’impression de le faire. C’est pourquoi je ne prévois pas de renouveler ce type de contributions lors de ce cycle électoral.
Cordialement,
/s/ Mark Zuckerberg
Mark Zuckerberg
Fondateur, Président-directeur général
Meta Platforms, Inc.
cc : L’honorable Jerrold Nadler, Membre de haut rang

Cameroun/MIJEF 2035: 900 000 personnes formées aux TIC, Armand Claude Abanda ambassadeur de la SAS 2024

0

[DIGITAL Business Africa] – Pour atteindre le cap d’un million de personnes formées aux TIC, la marge n’est plus grande. Armand Claude Abanda a assisté à la cérémonie de remise de près de 500 attestations MIJEF (formation en informatique) à des jeunes du département du Noun, région de l’Ouest du Cameroun, ce samedi 24 août 2024. Le programme Un million de jeunes, d’enfants et de femmes pour l’émergence à l’horizon 2035 a été lancé en 2015, sous le très haut parrainage de la Première dame du Cameroun, Chantal Biya.

Avec ces attestations supplémentaires, le chiffre de personnes formées aux TIC est porté à quelque 900 000. On n’oublie pas les quelque 6000 ingénieurs des travaux informatiques (systèmes et réseaux, génie logiciel et sofware engineering) mis sur les marchés de l’emploi national et international.

Avant la cérémonie  de remise d’attestations de Foumban, Armand Claude Abanda a  reçu une bonne nouvelle.  Le titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique centrale Acces TIC est nommé ambassadeur de solutions pour l’Afrique, le 19 août 2024. Le titre est bien mérité et le concerné l’estime gratifiant.

« Je suis honoré d’être nommé ambassadeur de Solutions pour l’Afrique à la #SAS2024. Une reconnaissance qui renforce mon engagement pour le développement de notre continent. Rendez-vous en septembre à Paris et en octobre à Rabat pour la cérémonie officielle ! », a publié Armand Claude Abanda sur son compte X.

La SAS 2024 va réunir les acteurs de solutions innovantes dans les secteurs économique, social, écologique, éducatif, digital, sanitaire…L’événement se tiendra du 20 au 21 septembre 2024 à la mairie du 16e arrondissement de Paris (France) et du 17 au 19 2024 à Rabat et Casablanca (Maroc). Le thème retenu pour l’occasion est « Médias et entrepreneurs, accélérateurs de solutions pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

La SAS est à sa deuxième édition. Son promoteur le Béninois, Léonce Houngbadji, directeur de publication du magazine « Notre Voix » voit en l’ Afrique une sorte de creuset d’innovations. Il considère l’Afrique comme un réservoir « extraordinaire » d’initiatives, de projets, de créativité et d’innovation totalement méconnu.

Par Jean Materne Zambo

TikTok désigne un Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne, pas de Camerounais

0

[DIGITAL Business Africa] – Un groupe de dirigeants triés sur le volet pour surveiller le réseau social TikTok en Afrique subsaharienne. Il le fallait bien. Surtout que le patron de Telegram, Pavel Durov, à qui on reproche de ne pas modérer les contenus illégaux sur Telegram, a vu sa garde à prolongée ce 25 août 2024.

Depuis 2020, TikTok a quand même ce souci de reguler sa plateforme. Le réseau social de vidéos courtes, le plus populaire au monde, a désigné son tout premier Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne.

« Le nouveau Conseil consultatif de sécurité pour l’Afrique subsaharienne contribuera à cet effort en réunissant des experts locaux qui collaboreront avec TikTok pour élaborer des politiques tournées vers l’avenir et répondre aux préoccupations régionales en matière de sécurité », promettent ses dirigeants de la plateforme TikTok.

Les experts désignés pour constituer le Conseil consultatif sur la Sécurité de TikTok en Afrique subsaharienne par ByteDance, la maison mère de TikTok, sont les suivants :

• Professeur Guy Berger, Université de Rhodes (Afrique du Sud)

• Dennis Coffie, créateur de contenu (Ghana)

• Peter Cunliffe-Jones, chercheur invité à l’Université de Westminster (Royaume-Uni)

• Aisha Dabo, cofondatrice et coordinatrice d’AfricTivistes (Sénégal)

• Lillian Kariuki, fondatrice et directrice exécutive de Watoto Watch Network (Kenya)

• Dr Akinola Olojo, expert en prévention de l’extrémisme violent (Nigéria)

• Professeur Medhane Tadesse, spécialiste en paix et sécurité (Éthiopie)

• Berhan Taye, chercheuse indépendante (Éthiopie)

Sur cette liste, on voit bien qu’aucun Camerounais n’y figure. Pourtant, le Conseil national de la communication (CNC), le régulateur des médias au Cameroun, et une délégation de TikTok ont officialisé, le 27 juin 2024 à Yaoundé, la signature d’un protocole d’accord. Celui-ci vise à réguler le contenu en ligne dans le pays. Mieux, les deux parties avaient souhaité que ce partenariat serve de modèle pour d’autres collaborations en Afrique, où la régulation des contenus en ligne devient de plus en plus cruciale face à la montée des défis numériques.

Pour revenir à cette mission du Conseil consultatif pour l’Afrique subsaharienne, elle permettra d’élaborer des politiques et des processus répondant aux préoccupations actuelles en matière de sécurité, tout en anticipant les défis futurs.

C’est depuis 2020 queTikTok a mis en place des Conseils consultatifs sur la Sécurité. Mais c’étai à l’échelle mondiale. Ces Conseils consultatifs incluent neuf conseils régionaux ainsi qu’un conseil consultatif spécialisé sur le contenu aux États-Unis. Ces groupes, composés d’experts en protection des jeunes, en liberté d’expression et en lutte contre les discours haineux, contribuent à orienter les politiques de la plateforme et à améliorer ses fonctionnalités.

Ce groupe de dirigeants a été choisi pour son large éventail d’expertise et d’expérience, et nous sommes impatients de travailler avec eux dans les années à venir », a commenté Valiant Richey.

Il faut rappeler que la désignation de ce premier Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne est une étape de la campagne SaferTogether. Celle-ci est conçue pour engager activement la communauté dans la promotion d’une compréhension de base des lignes directrices communautaires et des fonctionnalités de sécurité de la plateforme.

Cette initiative prévoit des ateliers, une diffusion sur les médias sociaux et des partenariats avec des parties prenantes clés pour sensibiliser à l’importance de respecter les normes communautaires de TikTok. La campagne vise à encourager un effort de collaboration afin de garantir un environnement sûr pour l’expression créative.

Par Jean Materne Zambo, sources : magazinesdelafrique.com, tic-guinee.net

Côte d’ Ivoire : La plateforme de lutte contre la cybercriminalité sauve une infirmière d’un cyberharcèlement

0

[DIGITAL Business Africa] – L’intervention de la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) était salvatrice. En collaboration avec le Laboratoire criminalistique numérique (LCN), la PLCC a sonné le glas, ce 23 août 2024, d’un cyberharcèlement à Abidjan dont était victime une infirmière nommée Ako. L’infirmière, d’après le site cybersecuritymag.africa, aurait subi un harcèlement en ligne de la part de faux comptes WhatsApp, Facebook après la mort d’une jeune patiente amenée dans la formation sanitaire où travaille l’infirmière Ako.

D’après la même source, « l’ intervenante d’urgence, a administré les premiers soins avant de transférer l’enfant vers un centre médical mieux équipé. Malgré les efforts des médecins, la fillette succombe peu après. Ce qui a plongé le père dans une douleur insupportable ». Lequel père va se lancer dans une campagne de harcèlement sans précédent à l’encontre de la jeune infirmière.

 

Les missions de la PLCC

 

L’infirmière Ako va décider de saisir la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) dont les missions sont les suivantes :

– Effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques, apporter son assistance technique aux services de Police et aux services connexes chargés de l’application de la loi lors des enquêtes judiciaires
– Contribuer à la mise en place de moyens techniques et au développement de l’expertise pour l’examen et le traçage des systèmes d’information
– Mener des actions de sensibilisation et d’information sur la cybercriminalité auprès des populations et des autres services de l’administration publique et du secteur privé
– Participer à la définition et la mise en œuvre des mesures techniques, organisationnelles et réglementaires dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité
– Contribuer à la formation technique des personnels pour le renforcement des capacités en matière de lutte contre la cybercriminalité

 

La diligence de la PLCC 

 

Bonne idée de recourir à cette  police scientifique. Puisque que la PLCC ne perdra pas de temps. Elle va diligenter une enquête en collaboration avec le Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN). Cette enquête a abouti à l’arrestation de DA, le père de la défunte fille. Il va par la suite reconnaître qu’il est l’auteur des messages malveillants en reconnaissant avoir agi sous l’effet de la douleur et de l’amertume. Et de présenter ses excuses à l’infirmière Ako pour ces agissements qu’il regrette.

Cela n’a pas empêché le parquet de le poursuivre pour injure, diffamation et menace via un système d’information, conformément à l’article 60 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. En attendant une suite à cette action  judiciaire, l’on peut simplement  dire à la victime de cet acharnement  » Yako  » Ako en signe de compassion pour ce préjudice moral  subi.

Par Jean Materne Zambo, source : Africa cybersecuritymag.africa

Conclave Inde-Afrique: Le Congo tourné  vers la fintech et les villes intelligentes

0

[DIGITAL Business Africa] – Le Conclave Inde-Afrique achevé, plusieurs  pays africains se projettent dans un avenir plus numérique. Le Congo a été représenté par l’ ARPCE à ces travaux. l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques du Congo a  approché les entreprises Ibis et Ashoka, chargées respectivement du déploiement des solutions fintech et des villes intelligentes, ce 20 août 2024. C’etait dans le cadre des réunions B2B et des discussions bilatérales. L’ ARPCE était représentée par le Directeur des Réseaux et Services des Communications Électroniques, Benjamin Mouandza.

La 19ème édition du Conclave africain sur le partenariat Inde-Afrique, qui tenue à New Delhi (Inde), du 20 au 23 août 2024, a été organisée par la Confédération de l’industrie indienne (CII), en partenariat avec le ministère en charge des Affaires extérieures et le Commerce et l’Industrie.

Le Conclave est une plateforme pour la croissance de l’Afrique et son intégration dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Il se concentre sur des domaines de partenariat essentiels et des opportunités émergentes tels que la transformation alimentaire, la défense, le partenariat numérique et financier, les produits pharmaceutiques et de santé, les infrastructures, l’électricité, l’énergie, l’écosystème de qualité et le développement des compétences. Lancé par le gouvernement indien en 2005, ce Conclave est devenu l’une des plus importantes réunions de hauts décideurs politiques et de chefs d’entreprises d’Afrique et d’Inde, couvrant divers secteurs.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE 

Cameroun : Orange et l’ Anafoot  honorent la mémoire de l’ex président de la FIFA Issa Hayatou

0
FILE - Issa Hayatou, acting FIFA President, speaks during a news conference at FIFA Headquarters in Zurich, Switzerland, Dec. 3, 2015. (Walter Bieri/Keystone via AP, File)

[DIGITAL Business Africa] – Une édition spéciale à la hauteur de l’immensité de son œuvre. Issa Hayatou, originaire de la région du Nord Cameroun, décédé le 08 août 2024 à Neuilly-sur-Seine en France, a assisté depuis les cieux à une rencontre de football relevée. Orange Cameroun et l’ Anafoot lui dédient toute une édition (spéciale) dans le cadre du tournoi des talents Anafoot 2024. Pour le DG de l’Académie nationale de Football, Carl Enow Ngachu, un tel hommage a sa place.

« C’est le président du conseil d’administration, celui qui a initié ce projet. C’est lui qui nous a dit qu’il faut organiser quelque chose pour ces jeunes, qu’il vienne éclore l’État là, donner la possibilité à ces jeunes de s’exposer », a-t-il dit.Le DG de l’ Anafoot a aussi tenu à remercier Orange Cameroun pour ce soutien « énorme ».

Enorme était également l’enthousiasme de quelques ressortissants de la région du Nord venus massivement soutenir le pôle régional de l’Extrême-Nord, ce 24 août 2024 au Complexe multisports de la Garde présidentielle de Melen. L’équipe de blanc vêtue croise le fer avec le pôle régional du Littoral en finale de cette compétition qui réunit de jeunes talents pétris de talents. Mené un but à zéro, jusqu’aux dernières secondes du temps additionnel, le pôle régional de l’ Extrême-Nord ( en blanc) va recoller au score grâce à un coup de tête rageur d’Arafat Moussa, suite à un corner. Direction, tirs aux buts. Le pôle régional de l’ Extrême- nord s’impose 5 buts contre 4.

Arafat Moussa, joueur du pôle régional de l’ Extrême Nord, n’est pas seulement sacré champion de la quatrième édition du tournoi des talents. Il est aussi sacré meilleur joueur du tournoi ainsi que l’homme du match de la finale. Le prix du meilleur gardien de but du tournoi est décerné au gardien du pôle régional du Nord, Madrid Nicolas.

 

Issa Hayatou, une vie de foot

 

En 1987, il devient président de la CAF, un poste qu’il va occuper jusqu’en 2017. Le camerounais va complètement révolutionner le football africain. Sous son magistère, le continent passe de 03 à 05 places à la Coupe du monde. La Coupe d’Afrique des Nations connaîtra aussi des grands changements jusqu’au passage à 24 nations pour la phase finale. Il conduit plusieurs réformes qui aboutiront à la création des compétitions à l’instar du CHAN, le championnat d’Afrique des footballeurs évoluant en Afrique.

Devenu membre du Conseil exécutif de la FIFA, Issa Hayatou en sera le président par intérim entre octobre 2015 et février 2016. La consécration pour un homme qui aura dédié sa vie au sport et au football.

Depuis son départ de la CAF en 2017, le natif de Garoua était le président du Conseil d’administration de l’Anafoot, l’academie nationale de football au Cameroun.

Par Jean Materne Zambo, source: fecafoot-officiel.com

Sénégal/ Magal Touba 2024 : L’ ARTP livre 04 rapports de contrôle sur la QoS

0

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de télécoms au Sénégal ont participé à la fête. À l’occasion du Magal Touba 2024 (fête religieuse de la confrérie mouride), le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), Dahirou a initié une tournée de l’Agence pour garantir aux musulmans une expérience de connectivité fluide et fiable. L’ ARTP a livré quatre rapports sur la QoS Voix et la QoS des données mobiles. Le dernier date du 25 août 2024. Ces rapports synthétiques concernent les trois opérateurs Free, Orange et Expresso.

Le quatrième rapport synthétique des mesures de la Qualité de Service effectuées dans la journée du 24 août 2024 est réalisé sur les axes ci-après : Grande Mosquée de Touba et alentours – Résidence Khadimou Rassoul – Allées 28 -Ndamatou – Toafar – Keur Niang – Darou Khoudouss- Darou Minam.

Pour la QoS voix, les trois opérateurs ont atteint 98%. C’est le seuil fixé dans le protocole en vigueur, pour le taux de communications réussies. Orange et Free ont eu des taux de réussite de 100 % sans connaître d’échec, alors qu’Expresso enregistre des blocages et des coupures d’appels.

Tandis que pour la QoS des données mobiles, Free se classe premier en atteignant tous les seuils datas. Orange et Expresso ont atteint les seuils fixés par les indicateurs Navigation Web et transfert de fichier – HTTP UL. Orange occupe la seconde place avec un score cumulé sur l’ensemble des indicateurs data légèrement supérieur à celui d’ Expresso qui ferme la marche.

Dans le troisième rapport, Free occupe la première place dans la QoS Voix avec un taux de communications réussies de 98 %. L’opérateur est suivi d’ Orange et d’ Expresso qui font les frais de quelques blocages liés aux appels. S’agissant de la QoS des données mobiles, Free se classe premier

En atteignant tous les seuils datas. Orange vient en deuxième position pour n’avoir pas atteint le seuil pour le http- DL. Expresso quant à lui, n’a atteint aucun des seuils du service de données mobiles. L’opérateur est donc troisième.

Dans le deuxième rapport, Orange et Free ont tous atteint le seuil fixe pour le taux de communications réussies, qui est de 98 %. Free obtient le meilleur score avec 100 % de réussite suivi d’Orange qui a obtenu 99, 18 % et ensuite Expresso qui a obtenu 97, 67 %.

Pour la QoS des données mobiles, Free se classe premier en atteignant tous les seuils datas. Orange occupe la deuxième place et Expresso la troisième.

Dans le premier rapport, aucun opérateur n’ atteint le seuil fixé à 98 %, parlant de QoS voix. Alors que dans l’aspect QoS des données mobiles, Free est premier en ayant atteint tous les seuils datas. Orange est deuxième et Expresso troisième.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTP (Facebook)

Prolongation de la garde à vue de Pavel Durov de Telegram : Elon Musk et Cie demandent sa libération 

0
[Digital Business Africa] – La garde à vue de Pavel Durov, fondateur de la messagerie cryptée Telegram, a été prolongée ce dimanche soir (du 25 août 2024), suite à son arrestation à l’aéroport du Bourget, près de Paris. Un mandat de recherche avait été émis contre lui par les autorités françaises pour diverses infractions liées à l’utilisation de sa plateforme.
Accompagné de son garde du corps et de son assistante, le milliardaire franco-russe de 39 ans a été interpellé samedi soir alors qu’il arrivait de Bakou, en Azerbaïdjan. Il prévoyait de passer la soirée à Paris pour un dîner, selon des sources proches de l’enquête.
Selon l’AFP, le juge d’instruction parisien chargé de cette affaire impliquant des infractions commises en bande organisée, a prolongé la garde à vue de Durov, qui pourrait durer jusqu’à 96 heures. À l’issue de cette période, il pourrait être libéré ou présenté à un magistrat pour une éventuelle mise en examen.
Le Parquet de Paris a refusé de commenter l’affaire, invoquant la confidentialité de l’instruction en cours. L’Office central de lutte contre les violences faites aux mineurs (Ofmin) avait émis un mandat de recherche contre Durov pour des infractions allant de l’escroquerie au trafic de stupéfiants, en passant par le cyberharcèlement et l’apologie du terrorisme.
Une information judiciaire a été ouverte par le pôle cyber de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), et les investigations sont menées par l’Unité nationale cyber (UNC) de la gendarmerie nationale et l’Office national antifraude (Onaf).
Les autorités reprochent à Durov de ne pas modérer les contenus illégaux sur Telegram et de ne pas collaborer avec les enquêteurs. « L’impunité de Telegram doit cesser », a déclaré un enquêteur, surpris que Durov ait choisi de venir à Paris malgré le mandat de recherche.
Telegram, fondée en 2013 par Pavel Durov et son frère Nikolaï, est connue pour son chiffrement de bout en bout et son engagement à ne jamais divulguer les informations de ses utilisateurs. La plateforme, dont le siège est à Dubaï, se positionne en opposition aux géants américains critiqués pour leur exploitation des données personnelles.
L’arrestation de Durov a suscité de nombreuses réactions internationales. Elon Musk, patron de X (anciennement Twitter), a tweeté « #FreePavel » et « Liberté. Liberté! Liberté? ». Robert F. Kennedy Jr, ancien candidat à la présidentielle américaine, a également exprimé son soutien, soulignant l’importance de protéger la liberté d’expression.
Sur X, Elon Musk a également partagé les dénonciations de certains spécialistes comme Balaji. « Bien dit », a commenté en partageant le post de Balaji qui soutenait que si Macron n’a pas réussi à éradiquer la criminalité parmi 70 millions de Français avec toute la puissance de l’État français, ce n’est pas Durov qui réussira cela avec Telegram.
Pour cet internaute, comme Emmanuel Macron n’est pas tenu personnellement responsable de chaque décapitation, viol et vol qui se produisent sur le sol français, Durov ne peut être tenu pour responsable des dérives qui s’observent sur Telegram.

Condamnation de l’arrestation de Durov en Russie 

Les Russes ne sont pas restés silencieux face à cette arrestation. Ici, Telegram est un des réseaux sociaux les plus utilisés avec des chaînes pouvant avoir plusieurs centaines de milliers d’abonnés. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a affirmé que « l’ambassade de Russie à Paris s’est immédiatement mise au travail, comme il est d’usage » en cas de détention de citoyens russes à l’étranger.
Elle a aussi rappelé que de nombreuses ONG internationales avaient condamné en 2018 la décision d’un tribunal russe de bloquer Telegram, décision jamais totalement mise en application. « Pensez-vous que, cette fois-ci, elles en appelleront, exigeront la libération de Durov, ou qu’elles se tairont ? », a-t-elle demandé sur sa page Telegram.
Par Digital Business Africa 

Poesam 2024 au Cameroun : Avec son projet EMKit, le Dr Tjahe Agnès Virginie rafle deux prix

0
Orange Cameroun, Poesam 2024 au Cameroun : Avec son projet EMKit, le Dr Tjahe Agnès Virginie rafle deux prix
Orange Cameroun, Poesam 2024 au Cameroun : Avec son projet EMKit, le Dr Tjahe Agnès Virginie rafle deux prix

[Digital Business Africa] – Le Dr Tjahe Agnès a décroché le premier prix du Poesam Cameroun et le prix spécial Féminin

Orange Cameroun, Poesam 2024 au Cameroun : Avec son projet EMKit, le Dr Tjahe Agnès Virginie rafle deux prix
Orange Cameroun, Poesam 2024 au Cameroun : Avec son projet EMKit, le Dr Tjahe Agnès Virginie rafle deux prix

Les lauréats de la 14è édition du prix  Orange de l’Entrepreneur social en Afrique et Moyen-Orient (Poesam) au Cameroun sont connus. Les résultats ont été dévoilés le 31 juillet 2024 à Douala. Parmi les 10 finalistes, seuls trois ont pu fouler le podium de la victoire. Un exploit remarquable grâce à la crédibilité de leur projet et l’impact qu’il pourrait avoir sur la société. Tout s’est surtout joué au niveau du Pitch. C’est là que les candidats ont rehaussé le niveau pour épater les jurys Cameroun de cette 14è édition du Poesam.

La rencontre qui s’est déroulée dans les locaux d’Orange Digital Center à Douala a finalement permis de sélectionner trois candidats parmi les finalistes. Il s’agit de Patrick Ngounou, promoteur de la plateforme Student’s Mag, une plateforme numérique dynamique dédiée à l’autonomisation des élèves et des étudiants africains. Avec son projet, il décroche la troisième place du classement.

Vient en deuxième position  Luther Olinga, promoteur de Doigt Vert, qui est un cabinet spécialisé dans la promotion et la vulgarisation de bonnes pratiques dans le domaine agropastoral à travers une application, la réalisation d’exploitation clé en main et l’accompagnement des organismes ruraux. Parmi les 17 projets agricoles en liste pour le grand prix, il est le seul à avoir terminé dans le top 3.  C’est donc « une très grande satisfaction. Je suis très content et je remercie Orange Cameroun pour cette récompense », affirme  Luther Olinga.

Le grand prix a été décroché par le Dr Agnès Virginie Tjahe, enseignante chercheure à l’Institut universitaire de technologie Fotso Victor de Bandjoun à l’Ouest Cameroun. La jeune femme âgée de 31 ans a remporté le premier prix avec son projet EMKit. Il est présenté comme un outil qui contrôle et commande à distance par SMS et internet l’alimentation et les consommations en énergie électrique.

Grâce à cette innovation, cette diplômée en mécanique énergétique a également empoché le Prix féminin.

Dr Agnès Virginie Tjahe qui est également entrepreneure, porte le projet EMKit depuis 2019. Voir son travail être honoré lors de cette 14è édition du Poesam  lui procure  une immense satisfaction. « Aujourd’hui c’est un sentiment de satisfaction, d’un travail porté depuis 2019, nous tombons, nous nous relevons. Merci à Orange de nous donner l’occasion de penser qu’on devrait rester debout c’est tout une reconnaissance pour moi de représenter mon équipe et surtout de nous dire qu’il y a bien de l’avenir », déclare-t-elle.

Ambitieuse, Dr Agnès Tjahe rêve de  voir des millions de Carte Sim Orange dans les Box Emkits pour contribuer à l’efficacité énergétique. « C’est mon rêve, je garde espoir que cela puisse être possible », s’encourage-t-elle. Comptant sur le fait qu’Orange Cameroun continue de tendre la main à tous les lauréats de cette compétition, elle est donc certaine que  ce rêve pourra se réaliser.

En rappel,  depuis 2011, le Poesam récompense les projets innovants de start-up fondés sur les technologies de l’information et de la communication et ayant un impact sociétal positif en Afrique et au Moyen-Orient dans des domaines comme l’éducation, la santé, le e-commerce, l’agriculture ou encore répondant aux objectifs de développement durable.

Le Poesam se déroule en deux phases. La phase nationale et la phase internationale. Après cette première phase les trois  lauréats de chaque filiale seront évalués par un comité composé de salariés du groupe. Une fois leurs évaluations terminées, 10 finalistes seront désignés. Un jury final, composé de personnalités influentes dans la tech en Afrique, aura la responsabilité de désigner les trois lauréats du Grand Prix International du Poesam. Un autre défi que la direction d’Orange Cameroun espère relever avec ses lauréats.

« C’est un honneur pour nous de voir notre drapeau se hisser à l’international, l’an dernier nous étions dans le top 3,  nous espérons pouvoir renouveler cette distinction cette année par l’un des lauréats que nous venons de consacrer », indique Alain Blaise Batongue, Directeur des affaires institutionnelles et réglementaires à Orange Cameroun avant de conclure.  « Je voudrais dire aux lauréats que vous avez une lourde mission mais je sais que vous pouvez être à la hauteur parce que la participation des lauréats du Cameroun au prix international Poesam a toujours été de qualité. On est rarement revenu là sans avoir décroché au moins un seul prix à l’international ».

G.D