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Pour sa 2e édition, le Wikichallenge de la Fondation Orange veut connecter les écoles africaines au monde

[Digital Business Africa] – La Fondation Orange a annoncé le lancement de la deuxième édition de sa compétition Wikichallenge. Le concours dont les candidatures sont ouvertes depuis le 7 janvier 2019 et ce jusqu’au 20 mars 2019 s’adresse aux élèves de 9 à 13 ans scolarisés dans les Ecoles numériques de la Fondation Orange au Mali dans sept pays, notamment le Cameroun, Niger, Sénégal, Guinée, Tunisie et Madagascar. Soit au total 91 établissements scolaires participants.

Pour ce qui est du principe de la compétition, les jeunes enfants sont appelés à raconter leur vie sur Vikidia (une encyclopédie libre pour enfant qui fournit des concepts fondamentaux aux jeunes lecteurs) dans un style encyclopédique en s’inspirant librement des thématiques de leur choix, qui peuvent être leur ville, leur village, leur lieu d’intérêt, un musée proche ou encore une curiosité locale.

Pour ce concours spécialement, la Fondation Wikimédia & la Fondation Orange ont développé le logiciel Wikifundi qui va permettre aux écoliers, avec l’aide de leurs professeurs, de rassembler leurs connaissances sur leur communauté, leur quotidien, leur environnement et leur culture.

Les prix du jury seront remis lors d’une cérémonie à la rentrée 2019 dans chacun des sept pays gagnants. Chaque école gagnante recevra 2 000 euros de fournitures scolaires dont des cartables, des cahiers et des ordinateurs, entre autres. Le jury sélectionnera ensuite trois grands gagnants qui recevront 5 000 euros de fournitures scolaires.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Imagerie : L’offensive africaine du japonais Canon

[Digital Business Africa] – Alors que le continent africain reste l’une des rares régions au monde qui connait une croissance économique soutenue, le groupe japonais Canon entend tirer un maximum profit de cette croissance. Dans ce sillage, le groupe entend renforcer sa présence sur le continent afin de devenir le leader régional en matière d’imagerie. C’est du moins, l’objectif affiché par le groupe dont le PDG Europe Moyen-Orient et Afrique (EMEA), Yuichi Ishizuka, effectue actuellement en tournée sur le Continent.

« Il existe de nombreuses opportunités de croissance pour Canon en Afrique. L’Afrique est un marché en développement rapide pour Canon, d’autant plus qu’au cours de la prochaine décennie les gouvernements de toute la région et d’Égypte en particulier s’efforceront d’adopter la numérisation en tant que politique visant à garantir des opérations parfaitement fluides et efficaces Les technologies d’imagerie font partie intégrante de cette transformation », explique Yuichi Ishizuka.

Dans cette offensive commerciale qui s’annonce, le groupe japonais entend viser prioritairement l’Egypte et le Kenya. Un choix que Canon justifie par « la trajectoire ascendante » de ces pays qui sont marqués par « les transformations positives qui en feront d’importants carrefours commerciaux régionaux ».

En embuscade sur ces marchés, Canon a déjà lancé dans ces pays plusieurs programmes qui devraient développer l’innovation dans l’industrie de l’imagerie. En Egypte, Canon a notamment lancé une gamme d’appareils photo plein format et sans miroir destinée aux photographes et cinéastes professionnels. Au Kenya, le groupe japonais a investi dans la formation en lançant Miraisha, un programme visant à outiller les professionnels de l’imagerie aux innovations du secteur.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Digital Business Africa fait un focus sur Lacina Koné, nouveau DG de Smart Africa

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[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques dans le secteur des TIC, des Télécoms et du Numérique, Digital Business Africa, dans la troisième édition de sa version PDF, a choisi de consacrer sa rubrique Le portrait du mois à l’Ivoirien Lacina Koné. Le nouveau DG de l’Alliance Smart Africa. Dans cette édition, Lancina Koné présente également ce qui constituera le socle de son action à la tête de Smart Africa.

Dossier du mois : Mowali et l’histoire des paiements mobiles en Afrique

Le dossier du mois est consacré à Mowali et aux paiements mobiles en Afrique. Qui n’a jamais souhaité acheter du crédit de communication pour sa carte SIM A à partir du compte Mobile Money de sa carte SIM B, et se souvenir avec frustration que cela n’est pas possible. Eh bien, Orange et MTN veulent le rendre possible. Mais pas seulement dans les marchés où les deux entreprises opèrent. Les deux rivaux ont décidé de travailler ensemble pour rendre ce souhait possible sur tout le continent africain.

L’interopérabilité qu’ils désirent mette en œuvre à travers la co-entreprise Mowali ne se limitera pas uniquement à MTN et Orange Money, elle intègrera les services Mobile Money d’autres opérateurs télécoms, les compte bancaires et les autres systèmes de paiement électronique existants sur le continent. Une véritable révolution qui portera la finance en Afrique dans une toute nouvelle dimension que devrait certainement encore copier les autres continents. Qui ne sait pas que le Mobile Money est né en Afrique ? Lire le Dossier de la Rédaction pour comprendre les enjeux…

Retrouvez dans l’édition N°003 de Digital Business Africa en Une principale,

Alliance Smart Africa : Et voici l’ère de Lacina Koné !

Ghana/Cameroun : Accusé de plagiat, le Sud-Coréen UNI-PASS en eaux-troubles

Huawei / Etats-Unis : Dans les coulisses d’une guerre commerciale déclarée

  • Retrouvez également dans ce numéro exceptionnel l’éditorial de Jean-Jacques Massima-Landji,
  • Ne manquez pas également l’Interview du mois avec Joseph Nana, le DG  de J-Way Africa, qui présente les préalables pour une meilleure digitalisation des services publics.
  • Vos avis d’experts sont également au rendez-vous, tout comme le Graphique du mois sur la sécurité des mots de passe, les mouvements et nominations, le baromètre en haut en bas, et vos différentes rubriques habituelles.

Bonne lecture !

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Orange lance les téléphones mobiles « Sanza » pour booster l’accès à Internet en Afrique

[Digital Business Africa] – Dès Avril 2019, les clients d’Orange au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire auront accès à une nouvelle catégorie de téléphones intelligents fonctionnant sous KaiOS, le système d’exploitation de KaiOS Technologies. D’après l’opérateur télécoms français Orange qui l’annonce, le mobile « Sanza » sera commercialisé avec une offre (voix/SMS/data) à environ 20$, en fonction des pays.

« Sanza c’est la simplicité d’un feature phone équipé de la plate-forme UNISOC SC7731EF avec une durée de batterie supérieure à 5 jours, la 3G+, une torche, le wifi et le bluetooth, combinée à des fonctionnalités avancées proches d’un smartphone. Grâce à Google Assistant, Sanza surmonte les freins à l’accès à l’internet mobile, liés aux langues et à l’alphabétisation. Les clients peuvent accéder aux applications et à de multiples informations simplement par la voix : en français et en anglais, peu importe l’accent. D’autres langues sont à venir courant 2019. Le menu du téléphone est déjà disponible en arabe, swahili, portugais, anglais et français. Ce nouveau mobile permettra également d’accéder aux applications telles que Twitter, Facebook, YouTube, Google Search et Google Maps ; sans oublier Orange Money, l’offre de transfert d’argent et de services financiers et Orange & Moi, l’application qui permet notamment de suivre sa consommation mobile », explique Orange dans un communiqué.

De manière précise, le nouveau smartphone sera commercialisé dans 16 pays, notamment : Botswana, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Jordanie, Libéria, Madagascar, Mali, Maroc, Sierra Leone et Tunisie. Suivant les prévisions d’Orange, les autres pays suivront dans le courant de l’année 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

La SFI va injecter six millions de dollars dans les startups de quatre pays africains

[Digital Business Africa] – La Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale annonce qu’elle débloquera une enveloppe de 6 millions de dollars pour le financement des startups en Afrique subsaharienne. De manière précise, cet argent sera injecté dans les startups exerçantes dans le secteur des technologies dans quatre pays, notamment le Nigéria, le Ghana et l’Afrique du Sud.

« La majorité des investissements de TIDE sera concentrée en Afrique anglophone: Kenya, Nigéria, Ghana et Afrique du Sud, et l’allocation restante sera déployée dans d’autres pays d’Afrique occidentale, orientale et australe, avec une concentration sectorielle sur les services à la consommation, les services financiers et technologies d’entreprise », explique la SFI dans un communiqué.

On apprend également de l’institution que les fonds seront déboursés par TIDE Africa et TLcom Capital LLP qui se chargeront également d’identifier les startups bénéficiaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo – Affaire AGI : La contre-attaque du ministre des PTNTIC, Emery Okundji

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, au lendemain de l’annulation le 3 février 2019 par le président Félix Tshisékédi du contrat signé entre le gouvernement congolais et AGI (African General Investment Limited) en 2018 relatif à la gestion d’un nouveau système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications, le ministre des Postes, des Télécommunications, et des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication, Emery Okundji sort de sa réserve.

Un contrat annulé sous fonds d’irrégularité dans l’attribution et une rémunération jugée excessive

A l’origine de la décision présidentielle, la répartition arrêtée avec les anciennes autorités congolaises : D’après certaines informations, 85% du total des revenus perçus de la taxe sur les flux téléphoniques reviendrait à AGI, 10% irait à l’Etat congolais à travers l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ARPTC et 5% pour la Commission parlementaire en charge des TIC et télécoms. Une rémunération jugée exagérée et qui a créée depuis la polémique dans le pays.

Dans le même temps, les opérateurs de télécoms ont dénoncé un contrat qui d’après eux entraînera un surcoût et allait occasionner une augmentation de 27 % de leurs tarifs. Il est fait état de ce que ces nouvelles taxes devraient automatiquement impacter les prix des appels, de SMS et de l’Internet de l’ordre de 60% au minimum. Dans la foulée, le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe qui avait signé ce décret, ainsi que le ministre des PTNTIC Emery Okundji  avaient été accusés d’avoir des intérêts indirects dans ce contrat dont ils tireraient des avantages illégalement.

Emery Okundji : « Avec le contrôle, les recettes de l’Etat dans les télécommunications tripleront voire quadrupleront »

Face à cette polémique, le ministre des PTNTIC, Emery Okundji, a fait une sortie chez nos confrères de Scooprdc.net pour dire sa part de vérité dans cette affaire. Tout d’abord, il remet en question les allégations selon lesquelles le décret du Premier ministre souffrirait d’un déficit de régularité et de concertation : « le décret incriminé du Premier ministre a été pris conformément à l’article 92 de la constitution telle que modifiée à ce jour, qui confère le pouvoir réglementaire au Premier Ministre, Chef du Gouvernement. La matière sous examen a été défendue et discutée,  comme de droit et de coutume, à la fois devant la commission ECOFIRE que celle des textes des lois et règlements du Gouvernement puis devant le Conseil des Ministres avant d’être sanctionnée par un Décret ».

Dans la foulée, il assure que malgré la suspension du contrat, on ne peut pas encore parler d’une résiliation : « Dès lors, le principe de parallélisme de forme exige qu’un acte administratif parallèle de même force décide de son annulation. Ce qui n’est le cas à ce jour ».

Ensuite, le ministre Emery Okundji revient sur le fonds du dossier et justifie un contrat qui aurait permis de faire enfin la lumière sur le niveau exact des revenus des opérateurs télécoms présents dans le pays : «Elles (les sociétés télécoms) déclarent toutes des pertes à chaque clôture d’exercice comptable alors que les consommations des unités de communication et mégabits ne cessent de croître dans notre pays. Bien plus, la plupart des déclarations des opérateurs de téléphonie sont faites sans production  d’éléments détaillés devant permettre  aux services d’assiette et aux régies financières d’en apprécier la sincérité. Ce qui rend encore plus difficile sinon impossible le contrôle par l’Etat de la hauteur réelle des revenus que ces opérateurs génèrent…Le contrôle des flux téléphoniques est donc une décision prise par le Gouvernement congolais dans le but de combattre le coulage des recettes provenant du secteur des télécommunications à titre notamment de la taxe sur la valeur ajoutée, des  droits de consommation sur les communications téléphoniques, les droits, taxes et redevances frappant les activités des télécommunications.  Ce n’est nullement une affaire personnelle du Ministre Emery Okundji », ajoute le ministre.

Dans sa sortie, le ministre Emery Okundji s’étonne également du fait que pour diaboliser AGI, les opérateurs font leurs calculs sur plus de 3 milliards des minutes le trimestre, mais lorsqu’ils déclarent bimensuellement, ils n’arrivent pas à 1 milliard des minutes. Une réalité qui lui fait affirmer : avec le contrôle, les recettes de l’Etat dans les télécommunications tripleront voire quadrupleront. C’est la peur des opérateurs des télécoms.

Enfin, le ministre Emery Okundji revient sur la polémique née de la rémunération de AGI et défend une disposition en entière conformité avec la loi : « Dans le but de permettre un meilleur fonctionnement de l’opérateur de contrôle et de lui assurer non seulement l’amortissement de ses investissements (entièrement préfinancés par elle)  mais également une indépendance vis-à-vis des sociétés contrôlées, il lui a été octroyé une rémunération tirant sa source dans la Loi n°014/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’ARPTC  qui, en son article 21,  prévoit notamment au nombre des ressources financières ordinaires de cette structure, les revenus de ses prestations. La rémunération d’AGI c’est sur les redevances dues à l’ARPTC et non sur les recettes de l’Etat ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza – Téléphonie mobile : Entre 2017 et 2018, chute de la rentabilité du secteur de 17%

[Digital Business Africa] – En République du Congo, l’Agence de régulation des Postes et des Communications électroniques (Arpce) a rendu public son rapport 2018 sur le marché de la téléphonie mobile dans le pays. Un rapport qui présente globalement des performances satisfaisantes dans le secteur. Par exemple, au 31 décembre 2018, le marché congolais enregistre plus de 4,9 millions d’abonnés répartis entre MTN et Airtel. Le nombre d’abonnés entre 2017 et 2018 a baissé de 1,6% (en partie du fait de l’absence des données réelles de l’opérateur Azur).

D’après l’ARPCE, comparé à 2014, le nombre d’abonnés, en 2018, a augmenté de 8,3%. Le marché de la téléphonie mobile est composé à 99,4% d’abonnés prépayés, contre 0,6% d’abonnés post payés. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 99,3% au 31 décembre 2018, contre 103,7% au 31 décembre 2017.

Pour sa part, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile était de 99,3% au 31 décembre 2018, contre 103,7% au 31 décembre 2017. Comme les années précédentes, la filiale locale du sud-africain MTN conserve les plus grandes parts de marché, suivi de l’indien Airtel. Les deux opérateurs ont respectivement 53% et 47% de parts de marché en fin 2018.

Si le taux de pénétration et le nombre d’abonnés restent encourageants, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a enregistré une baisse de 17,1% en 2018, par rapport à 2017. En effet, de 188,1 milliards de F CFA en 2017, le revenu total du marché a atteint 156 milliards de F.CFA en 2018.

En 2018, le revenu voix sortant représente environ 83,9% du revenu total du marché de la téléphonie mobile, suivi du revenu voix entrant qui représente 9,5% et du revenu SMS sortant qui ne représente que 6,7% du total. Le revenu sortant Voix a enregistré une baisse de 14,5% entre 2017 et 2018, passant respectivement de 153,0 milliards de F CFA à 130,8 milliards de F CFA. Au cours de la même période, le revenu entrant a baissé de 36,7%; tandis que le revenu SMS sortant a baissé de 11,5%.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Tanzanie : l’exemple « réussi » de SGS et Global Voice Group sur le contrôle du trafic international entrant

[Digital Business Africa] – La Société Générale de Surveillance (SGS) et Global Voice Group ont procédé le 18 janvier 2019 à la remise du système de surveillance du trafic des télécommunications (TTMS) que le gouvernement a acquis en 2013 pour contrôler les communications mobiles et les transferts mobiles d’argent. La cérémonie de rétrocession qui intervient au terme du partenariat « Build, Operate and Transfert » a été présidée par le président tanzanien, John Magufuli, dans les locaux de l’autorité tanzanienne de régulation des communications (TCRA).

Selon James Kilaba, le DG de la TCRA, le système conçu par le consortium SGS et Global Voice Group a été une grande réussite et a été d’un très grand apport pour identifier le trafic frauduleux (Simbox) des appels internationaux entrants. La fraude au contournement des communications internationales est par exemple passée de 65% à 10% seulement entre 2007 et 2017.

Ce système a également servi au contrôle des transactions d’argent mobile. « La composante de surveillance de l’argent mobile du système permet aux autorités de surveiller ces services en forte croissance et de surveiller leur conformité réglementaire ainsi que leur sécurité, leur fiabilité et leur qualité pour les Tanzaniens, en particulier les non bancarisés pour lesquels l’argent mobile représente des services essentiels pour leur inclusion financière », a expliqué lors de cette cérémonie de rétrocession James Claude, le PDG de Global Voice Group (GVG).

En moins d’un an, en collaboration avec SGS (Société Générale de Surveillance), notre partenaire suisse du consortium, nous avons mis en place un système qui distingue la TCRA en l’amenant au rang de premier régulateur au monde à utiliser des technologies de traitement de données pour surveiller étroitement les performances financières du secteur des télécommunications.James Claude, PDG de Global Voice Group (GVG)

Celui-ci se satisfait d’ailleurs de la collaboration avec SGS. « En moins d’un an, en collaboration avec SGS (Société Générale de Surveillance), notre partenaire suisse de consortium, nous avons mis en place un système qui distingue la TCRA en l’amenant au rang de premier régulateur au monde à utiliser des technologies de traitement de données pour surveiller étroitement les performances financières du secteur des télécommunications », a-t-il ajouté.

Contrôle de la qualité de service

Aussi, la technologie de pointe rétrocédée au gouvernement a permis au régulateur télécoms de déterminer la qualité de service fournie par les opérateurs de téléphonie mobile à leurs clients et a permis l’identification des détenteurs des cartes SIM dans le cadre du Registre central d’identification des équipements (CEIR).

Dans le cadre du contrôle de cette qualité de service, en avril 2017, la TCRA a infligé des amendes d’un montant total de 695 millions d’euros à sept opérateurs de téléphonie mobile pour n’avoir respecté les normes de qualité du service fournies après la mesure de la qualité de service effectuée entre janvier et mars 2017 dans les régions de Dar es Salaam, de Mbeya et d’Iringa.

Par ailleurs, grâce à cette technologie TTMS, le régulateur télécoms a également été en mesure d’identifier les numéros de code de périphérique mobile (IMEI), de déterminer le revenu des opérateurs de téléphonie mobile, de la consommation d’appels, de services de messagerie SMS et de données Internet. 

« Le système TTMS comprend plusieurs composantes. Parmi ces composantes, la volumétrie et la facturation du trafic international entrant en Tanzanie, ainsi que la détection et l’élimination de la fraude au contournement des communications internationales. Toutes des composantes opérationnelles depuis octobre 2013 et qui ont déjà donné des résultats tangibles », affirme James Kilaba.

Les activités économiques liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) se sont développées et continuent de se développer considérablement dans notre pays, d’où la nécessité de disposer d’un système de suivi robuste.James Kilaba
Tanzanie : l’exemple « réussi » de SGS et Global Voice Group sur contrôle du trafic international entrant

Résultats

Parmi ces résultats tangibles, James Kilaba laisse entendre que grâce à ce système de contrôle TTMS, l’Etat a pu collecter 93 milliards de shillings (40 234 825 dollars US) en recettes au cours des cinq dernières années. Et ce, sur les plus de 40 millions d’abonnements à des réseaux de téléphonie mobile enregistrés en Tanzanie. Le volume des transactions par Mobile Money est passé de 8,5 trillions de shillings (367 737 649 dollars US) par mois en 2007 à 11,6 trillions de shillings (501 853 733 dollars US) en 2018.

« Les activités économiques liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) se sont développées et continuent de se développer considérablement dans notre pays, d’où la nécessité de disposer d’un système de suivi robuste », indique James Kilaba.

Pour James Claude, « le système TTMS offre des capacités de contrôle améliorées qui profitent à la Tanzanie et à tous les Tanzaniens en permettant à la TCRA et au gouvernement de voir en temps réel ce qui se passe réellement dans le secteur des télécommunications en termes de qualité, de sécurité, de performance et de conformité, améliorant ainsi considérablement la gouvernance d’un secteur qui joue un rôle majeur dans le développement socio-économique du pays ».

Le président John Magufuli a présidé la cérémonie.

Le président de la République, John Magufuli, pour sa part a indiqué que ce système a été et est très utile pour le pays. « Sans ce système, nous ne pouvons pas vérifier le recouvrement des impôts auprès des opérateurs télécoms et nous ne pouvons pas percevoir les impôts. Sans ce système, les recettes supplémentaires n’auraient pas été possibles« , a indiqué John Magufuli.

Tanzanie : l’exemple « réussi » de SGS et Global Voice Group sur contrôle du trafic international entrant

L’on se rappelle qu’en 2016, le président Magufuli avait limogé Ally Simba, l’ancien président de TCRA, et dissout l’ensemble du conseil d’administration composé de cinq membres et dirigé par le professeur Semboja, pour une perte de 400 milliards de shillings (environ 182,15 millions USD) par an de recettes fiscales sur les téléphones mobiles. Résultat d’une enquête détaillée dans le rapport du contrôleur et vérificateur général (CAG), déposé au Parlement en avril 2016.

Le DG de la TCRA et le CEO de GVG satisfaits de la collaboration.

D’après les médias locaux, le contrat conclu entre TCRA et Société générale de surveillance (SGS) basée en Suisse signé en 2013 était d’un montant de 42 milliards de shillings.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Saloua Karkri Belkeziz, présidente de Gfi Afrique, rencontre Minette Libom Li Likeng

[Digital Business Africa] – La présidente de Gfi Afrique, Saloua Karkri Belkeziz, par ailleurs présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), a rencontré ce 19 février 2019 à Yaoundé la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng.

Durant cet entretien d’une heure qu’elle a jugé très intéressant, elle a exposé la stratégie Maroc Digital 2020 et comment se finance cette stratégie et la coordination entre les différents départements chargés de la mise en œuvre de la stratégie Maroc Digital 2020. « Il semblerait que ce sont les deux points qui préoccupent la ministre Minette Libom Li Likeng et qui l’empêchent d’accélérer la mise en œuvre du plan stratégique Cameroun numérique 2020, malgré sa forte détermination et sa volonté », confie à Digital Business Africa, Mme Saloua Karkri Belkeziz.

Aussi, affirme Saloua Karkri Belkeziz, « j’ai également exposé le savoir-faire de notre groupe Gfi et sa détermination à accompagner le continent dans sa transformation digitale et ce en identifiant une offre adaptée et en investissant dans chaque zone pour garantir une proximité avec le marché », explique-t-elle.

La présidente de GFI Afrique affirme que le Cameroun pourrait être le hub du groupe GFI dans la zone Afrique centrale. Présidente de l’APEBI, elle n’a pas manqué de présenter le « partenariat réussi » au Maroc entre le secteur public et le secteur privé à travers l’APEBI. Accompagnée pour la circonstance par Pierre-François Kamanou, le président du REPTIC (Réseau des professionnels des TIC, des télécoms et du numérique en Afrique), la présidente de l’APEBI a indiqué comment le REPTIC pourrait s’inspirer de l’expérience de l’APEBI pour jouer un rôle aussi important au Cameroun.

Au Cameroun, la présidente de GFI Afrique a également participé à la conférence Innovation 4 Human organisé par Digital Business Africa en collaboration avec la fondation Inter-Progress sur le thème : « Digitalisation des services publics : comment parvenir à un cashless and paperless government ». Aussi, elle a discuté avec environ 200 jeunes chercheurs d’emplois au salon Promote 2019 en leur présentant les nombreuses possibilités et besoins du secteur numérique marocain.

Par Digital Business Africa

Ingressive Capital va investir jusqu’à 100 000 dollars dans des startups africaines

[Digital Business Africa] – C’est une bonne nouvelle pour les jeunes entreprises Tech du continent africain. La société de capital-risque Ingressive Capital, filiale de la société africaine de conseil en investissement Ingressive LLC, a annoncé son intention d’injecter dans les startups africaines des financements compris entre 50 000 et 100 000 dollars.

« La collecte de fonds est difficile. Nous voulons aider les startups les plus brillantes de toute l’Afrique à rester concentrées et à continuer à bâtir. Nous recherchons de bonnes idées élaborées par des équipes solides. Nous cherchons le meilleur des meilleurs, quels que votre localisation sur le continent ou votre connaissance », explique Maya Horgan Famodu, associé chez Ingressive Capital.

Selon le journal Innovafrica, la société fournit également des financements de suivi avec sa propre base d’investisseurs, dont beaucoup gèrent certains des principaux fonds mondiaux, tels que Y Combinator et Techstars, et recherche des jeunes pousses en phase post-lancement proposant d’excellents produits permettant de résoudre de gros problèmes. Les demandes de financement sont ouvertes sur le site Internet de Ingressive Capital

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

La BAD lance un programme de sélection de leaders africains en Informatique

[Digital Business Africa] – L’Institut africain de développement de la Banque africaine de développement (BAD) annonce le lancement du prochain programme africain des leaders mondiaux en informatique. L’appel à candidatures, qui prend fin le 9 avril 2019, entre dans le cadre du programme de partage connaissances (KSP) de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC).

« L’objectif du programme est de créer sur le continent africain une masse critique d’experts informatiques internationaux : des professionnels hautement qualifiés en TIC. Il permettra aux professionnels des pays africains, à mi- carrière, d’être outillés aux dernières techniques et connaissances dans le cadre d’études supérieures dans des établissements d’enseignement supérieur en Corée. Une fois leurs études terminées, les universitaires devraient retourner dans leur pays d’origine pour appliquer et diffuser leurs connaissances et compétences nouvellement acquises afin d’améliorer le développement de leur pays », précise l’institution dans un communiqué.

Ce programme de maîtrise en technologies de l’information dure deux ans. Il propose des cours intégrés axés sur les technologies de l’information et les stratégies commerciales coréennes. Il offre également des possibilités de mise en réseau avec des entreprises coréennes du secteur de l’informatique par le biais de cours et de séminaires.

Les candidats intéressés peuvent postuler en lien sur : https://apply.kaist.ac.kr/intergradapply avant 17h00 le 9 avril 2019 (heure de Séoul).

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mauritanie : Les travaux de construction du backbone national lancés

[Digital Business Africa] – En Mauritanie, les services de télécommunications devraient au cours des prochaines années être beaucoup plus fluides. Ceci, à la faveur de l’entrée en service du backbone national, dont le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a officiellement lancé les travaux de construction le 20 février 2019.

L’infrastructure dont le montant global s’élève à 12 millions de dollars US est financée par la Banque mondiale et sera exécuté par la société chinoise ZTE. De manière concrète les travaux engloberont le génie civil, la pose des fibres optiques, la construction des centres techniques et l’acquisition et le montage des équipements de transmission et de contrôle.

En ce qui concerne le tracé du backbone, il s’étendra sur un total de 1 650 kilomètres, et longera plusieurs axes routiers du pays, apportant ainsi la connectivité haut débit aux personnes évoluant en zones rurales. Avec la construction de ce backbone national, le déploiement dans le pays de la 4G pour lequel un appel d’offre a été récemment lancé devrait se faire plus facilement.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

L’OIF lance la 4e édition du Prix Francophone de l’innovation dans les médias

[Digital Business Africa] – L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Radio France Internationale (RFI) et Reporters sans frontières (RSF) ont annoncé le 6 février 2019 le lancement de la quatrième édition du « Prix francophone de l’innovation dans les médias ». Un appel qui s’adresse à tous les médias (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias) des 54 États et gouvernements membres de la Francophonie ayant développé des offres innovantes prenant en compte les nouveaux modes de consommation et d’accès à l’information.

Le prix sera remis le 20 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, lors d’une Cérémonie qui se tiendra au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, à Paris. Les lauréats seront désignés par un jury composé de représentants de l’OIF, de RFI et de RSF ainsi que d’autres personnalités du monde des médias francophones. Ils bénéficieront d’une dotation de 10 000 euros (1er Prix), 6 500 euros (2e Prix) et 3 500 euros (3e Prix) destinée à consolider le développement de leur entreprise.

Les candidatures sont ouvertes du 6er février au 1er mars 2019 sur les sites Internet de l’Organisation internationale de la Francophonie, de RFI et de Reporters sans frontières.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : L’augmentation des taxes sur les services mobile money suscite la colère des utilisateurs

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[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, au lendemain de l’annonce de l’introduction depuis le 1er janvier 2019 d’une taxe de 7,2% sur les commissions de transferts mobile money, et de sa répercussion depuis le 1er février 2019 sur les tarifs du service à payer par les consommateurs, les voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer cette hausse. Parmi celles-ci, celle de la Confédération des consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI) qui regroupe 10 associations et fédérations. D’après son président Jean-Baptiste Koffi, cette décision du gouvernement constituera une entrave à l’inclusion financière et une action néfaste sur le pouvoir d’achat des ivoiriens. Ceci, au moment où les transactions par Mobile Money connaissent une expansion dans le pays.

« Les frais des transactions monétaires via la téléphonie mobile (paiements ou transferts d’argent) ont augmenté de 7,2% en 2019. Cela revient beaucoup plus cher aux consommateurs d’utiliser un service accessible qui a commencé à entrer dans nos habitudes. Le taux de bancarisation demeure encore faible dans le pays, avec moins de 20 personnes sur 100 titulaires d’un compte bancaire. Cette décision est un mauvais signal pour le coût de la vie en général et surtout un facteur limitant pour l’inclusion financière tant souhaitée par l’Etat lui-même », explique Jean-Baptiste Koffi.

Notons en rappel que depuis le 1er février 2019, les tarifs de transfert d’argent par téléphone mobile en Côte d’Ivoire ont augmenté de 7,2%. Selon l’Union nationale des télécommunications (Unetel), cette hausse est la résultante d’une nouvelle mesure du gouvernement visant à taxer ces transactions, justement à hauteur de 7,2% sur le montant des commissions payée. Selon l’Unetel, il s’agit d’une «hausse proportionnelle» que  les entreprises ont choisi d’appliquer aux transactions pour couvrir de nouvelles taxes spécifiques que l’Etat exige des sociétés de téléphone et des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile.

Déjà, en 2018, cette mesure avait été introduite dans le projet de loi de finance. Suite à une levée de bouclier du patronat et des associations de consommateurs, le gouvernement avait finalement fait machine arrière…en attendant de trouver la bonne formule pour finalement faire passer la pilule en 2019, sans trop de remous.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Digital Afrique Telecom (DAT) lance un système de cartes à puce et de billetterie pour plus de 700 bus

[Digital Business Africa] –En Côte d’Ivoire, Digital Afrique Telecom (DAT) a annoncé le 11 février 2019 le lancement réussi d’un système de carte à puce et de billetterie permettant aux usagers des transports publics ivoiriens de monter à bord de plus de 700 bus par jour grâce aux cartes sans contact. Cette billetterie intelligente permet à chaque passager de la SOTRA, la compagnie locale de bus d’Abidjan, d’acheter et de recharger une carte à puce en ligne sur la plateforme DAT.

« Le système de billetterie intelligente est l’exemple vivant de la révolution numérique que nous allons déclencher chez Digital Afrique Telecom. Les Ivoiriens et les Africains méritent de bénéficier du pouvoir de la technologie grâce à des solutions innovantes qui peuvent améliorer leur vie quotidienne et l’industrie des transports en fait désormais partie », explique Simplice Anoh, CEO de DAT. On apprend également de lui que les cartes à puce peuvent être rechargées à l’aide de n’importe quel service de paiement mobile ainsi que des porte-monnaie électroniques bancaires disponibles en Côte d’Ivoire via une interface conviviale. Le système est interopérable et offre un accès USSD, App et Web, avec des options OTC aux points de vente SOTRA. DAT a également installé des validateurs compatibles NFC pour les applications sans contact.

Selon un communiqué de la DAT, cette solution permet à la SOTRA de contrôler les revenus générés par chacun des 700 bus qui utilisent actuellement le système. La SOTRA prévoit d’équiper 1 000 bus avec cette solution d’ici fin 2019. La plateforme de billetterie DAT comprend également une fonction événementielle permettant de gérer les billets pour les matchs de football ou les concerts. Les organisateurs disposent désormais d’un outil pour contrôler leurs revenus et garantir le retour sur investissement.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Visa étend son programme Fintech Fast-Track à l’Afrique, au Moyen-Orient et à l’Europe centrale et orientale

[Digital Business Africa] – Le groupe financier Visa a annoncé le 14 février 2019 le lancement de son programme Fintech Fast-Track en Europe centrale et orientale, au Moyen-Orient et en Afrique : « Dans le cadre des différents efforts qu’elle mène afin de développer une toute nouvelle génération de solutions numériques de paiement, vient d’étendre aujourd’hui son programme Fintech Fast-Track à toute la région Europe centrale et orientale, mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique (CEMEA) », explique le groupe qui ajoute : « Dans moins de quatre semaines, toutes les fintech présentes au niveau régional, seront habilitées à se connecter au réseau de paiement de Visa en collaboration avec le partenaire régional GTP, fournisseur de services d’émission prépayés pour l’Afrique subsaharienne ».

Déjà déployé en Europe, en Amérique latine et en Asie-Pacifique, ce programme est capable de fournir aux fintech un processus d’intégration beaucoup plus rapide et nettement plus simple, et ce grâce à VisaNet, le réseau mondial de Visa, qui fait appel à toute une suite de solutions numériques et de capacités de croissance qui sont parfaitement adaptées. Grâce au programme Visa Fast-Track, les fintech installées au niveau de la région CEMEA pourront désormais intégrer le réseau mondial de Visa en l’espace d’à peine quatre semaines.

Selon Visa, ce programme a été conçu pour répondre aux besoins des fintechs, tout en s’adaptant à leurs réalités et tout en leur fournissant des processus beaucoup plus rapides, qui permettent de réduire le nombre des conditions liées à l’intégration. Le programme est également capable de relier les différents fintechs à des plates-formes déjà certifiées par Visa, mais aussi de les connecter aux banques commanditaires, leur offrant ainsi des possibilités d’extension réelles via le réseau mondial de Visa. Pour participer au Programme, les fintechs sont invitées à s’inscrire en ligne sur le site Web du programme  www.visa.com/fintechcemea.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Égypte : Adel Hamed prend les commandes de Telecom Egypt

[Digital Business Africa] – En Égypte, le gouvernement a procédé à une vaste réorganisation  du Conseil d’administration de l’opérateur Egypt Telecom, qu’il détient à 80%. Il en ressort principalement la nomination de l’ingénieur Adel Hamed au poste de directeur général, en remplacement d’Ahmed El Beheiry. «Le conseil d’administration a choisi Adel Hamed au poste de directeur général en raison de sa longue expérience et de ses antécédents éprouvés pour guider la société vers la transformation numérique. Les références de Hamed et son rôle clé dans les systèmes de gros et internationaux de câble de Telecom Egypt en tant que directeur des ventes internationales et de la vente en gros le positionnent comme le candidat idéal pour capitaliser sur les actifs de Telecom Egypt afin de mettre en œuvre la stratégie de transformation numérique. Je tiens à remercier les anciens membres du conseil d’administration de Telecom Egypt pour leurs efforts en vue d’apporter une valeur ajoutée à la société et M. Ahmed El Beheiry d’avoir dirigé avec succès la société dans sa transformation en opérateur de télécommunications total », déclare Magued Osman, le président de Telecom Egypt.

En réaction à sa nomination, Adel Hamed a dit se réjouir « de consacrer toute mon énergie à conduire cette entreprise déjà prospère à son potentiel. C’est un moment important dans l’évolution du secteur des télécommunications et je compte sur une équipe formidable de Telecom Egypt pour veiller à saisir les opportunités et à renforcer notre force. Je tiens également à remercier la direction générale de Telecom Egypt et tous les anciens PDG, en particulier M. Ahmed El Beheiry, qui a déployé des efforts considérables pour développer la société dans ses unités commerciales. C’est pour moi une grande responsabilité de poursuivre les efforts des autres à la lumière de la stratégie de longue date de Telecom Egypt ».

Notons que pour le gouvernement Egyptien, cette décision est conforme au plan visant à accélérer l’initiative nationale de transformation numérique, dans laquelle Telecom Egypt a un rôle stratégique à jouer pour faciliter et accélérer cette transformation pour le pays. En outre, les nouvelles sources de revenus générées par le projet devraient renforcer le potentiel de croissance organique de la société.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mauritanie : Le régulateur relance l’appel d’offres pour l’acquisition des licences 2G/3G/4G

[Digital Business Africa] – En Mauritanie, les opérateurs télécoms en exercice sur le marché ou non sont invités une nouvelle fois à soumissionner à un appel d’offres de l’Autorité de régulation des télécommunications (Art) pour la fourniture de services de communications mobiles de deuxième, troisième et quatrième génération (2G/3G/4G).

Selon le régulateur, l’appel d’offres vise deux types de licences : « Des licences dites 4G, permettant d’utiliser les technologies 4G pour la fourniture de services de communications électroniques aux profits des opérateurs détenteurs de licences 2G/3G en Mauritanie (le Mauritano-marocain Mauritel, le Mauritano-tunisien Mattel et le Mauritano-soudanais Chinguitel); Une licence dite 2G/3G/4G à un nouvel opérateur lui permettant d’utiliser les technologies 2G/3G/4G, pour la fourniture de services de communications électroniques en Mauritanie ».

Notons en rappel qu’en octobre 2018, le régulateur mauritanien avait déjà lancé ce même appel d’offres. Seulement, l’appel n’avait pas suscité l’intérêt de la part des opérateurs. A l’époque, certains avançaient des coûts jugés trop élevés par les opérateurs. Certainement, quatre mois plus tard, cette réticence a certainement été prise en compte par les autorités de régulation. Si ce nouvel appel d’offres venait à être souscrit, ce serait la première fois que la 4G sera disponible en Mauritanie.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Les cinq principaux défis de Philémon Zoo Zame pour la performance de l’ART en 2019

[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ART, Philémon Zoo Zame, a reçu les vœux de nouvel an de ses collaborateurs le 07 février 2019 au nouveau siège de l’agence à Bastos.  Occasion pour le Dg de fixer le cap de la nouvelle année, sans toutefois oublier de jeter un bref regard dans le rétroviseur pour évaluer les évolutions et réformes engagées en 2018.

Pour le DG, le bilan des activités de l’année 2018 présenté par Silvestre Noubisse, porte-parole du personnel, est fort éloquent. « En réalité le mérite de ces réalisations revient à chacun de nous. Sans le travail et l’investissement au quotidien de l’ensemble du personnel, ces projets n’auraient pu être réalisés. Sachez que votre engagement est précieux et qu’il est apprécié à sa juste valeur. C’est le lieu pour moi d’exprimer ma gratitude à chacun de vous pour votre travail assidu, votre franche collaboration et votre implication effective à divers niveaux pour la réussite des missions qui nous sont assignées. Je vous exhorte à continuer dans la même lancée », a déclaré Philémon Zoo Zame à ses collaborateurs.

Toutefois, le DG leur a indiqué que des défis demeurent et qu’ils doivent les surmonter ensemble. Philémon Zoo Zame en énumère cinq principaux : L’ART n’a pas encore réussi à complètement corriger la perception que les consommateurs ont de la qualité de service des réseaux de communications électroniques dans notre pays ; le paiement des  redevances d’utilisation des fréquences par les opérateurs titulaires de concession et les représentions diplomatiques  ainsi que des pénalités infligés aux opérateurs  restent une préoccupation majeure ; le respect des obligations en matière d’identification des abonnés  par les opérateurs est loin d’être optimal; l’évaluation de l’exploitation des équipements de contrôle montre qu’ils n’ont pas encore atteint leur niveau de plein emploi. Enfin, les stratégies et outils de régulation de l’ART doivent connaître une adaptation eu égard au développement rapide de nouveaux services, ce qui est n’est pas sans contrainte.

Philémon Zoo Zame reconnaît en effet que les populations attendent beaucoup du secteur des télécoms. « Elles attendent de voir les signaux positifs de la bonne santé de notre économie notamment à travers l’amélioration de la qualité de service offerte et du taux de couverture du réseau. Elles attendent recevoir des services innovants qui répondent à leurs besoins. L’Agence doit par conséquent être à l’écoute  des consommateurs et s’assurer que le marché répond à leurs  aspirations légitimes. L’Agence doit  veiller à ce que toutes les barrières à l’entrée du marché soient levées », indique le DG.

Il ne manque pas de rappeler que « les communications électroniques constituent une porte ouverte sur le monde, un outil de productivité pour les entreprises et les administrations, un facteur de croissance pour notre pays ». Tout en citant le discours de fin d’année du président de la République, Paul Biya. Le président déclarait alors qu’«il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer le numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires ». Et le DG d’inviter ses collaborateurs à œuvrer pour que le vœu du président soit une réalité.

Des contrats de performance

Pour cela et dans une optique de pilotage par la performance, Philémon Zoo Zame a innové cette année 2019. Après le vaste redéploiement des effectifs décidé par le conseil d’administration en décembre 2018, il a assigné des objectifs et des résultats à atteindre à chaque structure de l’ART. Cela s’est matérialisé par la signature des contrats de performance entre le directeur général  et chaque chef de structure. « Ce contrat engage chaque personnel de la structure corrélativement à son niveau de responsabilité  et servira de base à l’évaluation des performances du personnel et des services. Je saisis cette occasion pour réitérer les prescriptions qui servent de socle aux valeurs essentielles pour l’atteinte de nos objectifs: la présence effective au poste, la discipline et l’engagement total au travail. Afin de renforcer des mesures visant à s’assurer du respect des règles de discipline, un nouveau dispositif de contrôle d’accès sera mis en place », a prescrit Philémon Zoo Zame.

Toujours dans l’optique de parvenir à des résultats probants et en répondant aux doléances du personnel de l’ART, le DG s’est engagé à poursuivre les actions déjà initiées en vue d’améliorer les conditions de travail de l’ensemble du personnel. « Ensemble, nous allons les analyser pour y apporter des solutions appropriées.  Déjà, s’agissant des primes j’ai instruis une mission de benchmark dans certains établissements comparables au nôtre (CNPS, FEICOM, l’ANTIC, etc) dont les résultats nous donneront des indications utiles à l’élaboration de propositions à soumettre au Conseil d’Administration. Avec la mise en œuvre des résolutions du Conseil d’administration relative à l’assainissement du fichier du personnel, les questions relatives aux avancements et reclassements connaîtront des avancées », a annoncé Philémon Zoo Zame.

Par Digital Business Africa

Libres propos de Philémon Zoo Zame : comment seront adressés les défis identifiés à l’ART

Philémon Zoo Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun.

« En premier lieu, l’Agence ambitionne de poursuivre et d’intensifier les concertations engagées avec les acteurs du secteur. A mon sens, le dialogue est un facteur essentiel à la résolution rapide des problèmes auxquels le secteur est confronté.

En second lieu, dans le souci d’optimiser l’utilisation des équipements de contrôle de la qualité de service et de contrôle de l’utilisation des fréquences, nous allons poursuivre et renforcer la mise en œuvre des mesures visant à accroître leur exploitation. 

Dans la même veine, les activités de pose de la fibre optique feront l’objet d’une attention particulière pour s’assurer qu’elles sont conformes aux bonnes pratiques et aux normes en la matière.

En troisième lieu, l’étude sur la valeur numérique de la fréquence radioélectrique sera réalisée à l’effet de valider, définitivement je l’espère, la méthode de calcul de redevances d’utilisation de fréquences dans notre pays et de permettre à l’Agence d’avoir une meilleure maitrise de ses recettes.

En quatrième lieu, les conclusions et recommandations  sur l’assainissement du personnel seront mises en œuvre. La fiabilisation du fichier du personnel permettra à l’Agence d’avoir une meilleure visibilité sur les qualifications et les compétences de chaque agent en vue d’une juste reclassification et, le cas échéant, la reconversion de certains employés au métier de régulation ou aux métiers support pour accroître la productivité de l’Agence. L’enjeu est de taille : l’Agence doit constamment avoir les moyens humains adéquats pour efficacement remplir ses missions.

En cinquième lieu, nous entendons finaliser la mise en conformité de nos textes notamment les textes organiques (Statuts du personnel, Règlement intérieur, organigramme et cadre organique, résolutions diverses) avec la loi de 2017 sur le Statut des Etablissements publics et la loi de 2018 portant régime financier de l’Etat.

Dans le même chapitre, nous comptons adopter notre  plan stratégique 2020-2022  pour impulser une nouvelle vision à l’ART.  Le secteur des télécommunications étant en constante mutation, l’Agence  ne peut mieux se réinventer que si elle anticipe sur les besoins futurs.

En sixième lieu, notre défi est de veiller à ce que l’ensemble des engagements financiers pris en 2019 n’excèdent pas nos ressources propres. A cet égard, je vous invite à une gestion plus rigoureuse et à une exploitation effective de toutes les sources de gain possible,  notamment le recouvrement forcé de nos créances.

En septième lieu, pour assurer la cohérence entre les besoins actuels et futurs de l’Agence d’une part, et garantir la robustesse et la résilience du système d’information qui sera mis en place, d’autre part, l’Agence entend finaliser le projet de schéma directeur en cours et amorcer, le cas échéant,  sa mise en œuvre effective.

En huitième lieu, l’acquisition et la maîtrise des outils nécessaires à l’encadrement des activités de régulation feront l’objet d’une attention particulière.  En effet, l’Agence a, jusque-là, du mal à évaluer avec précision les coûts des différentes prestations des opérateurs de même que les chiffres d’affaires générés sur lesquels sont assis les frais de régulation. Cette situation est préjudiciable non seulement à la concurrence, notamment aux fournisseurs des services internet et des fournisseurs d’accès internet, mais aussi aux consommateurs, au regard de la faible baisse des tarifs d’interconnexion observée.

En neuvième lieu, nous envisageons de renforcer et diversifier nos relations de coopération et de partenariat. Comme vous le savez, la coopération et le partenariat constituent un important levier non seulement de renforcement de capacités et d’échanges d’expériences mais aussi d’affirmation du leadership de notre Agence et de notre pays. »

Les défis qui attendent Lacina Koné, remplaçant d’Hamadoun Touré, à l’Alliance Smart Africa

[Digital Business Africa] – L’Ivoirien Lacina Koné, l’actuel conseiller en charge de l’Economie numérique et de la Réforme informatique du Premier ministre ivoirien, a été désigné directeur général de l’Alliance Smart Africa, hier 11 février 2019, à Addis-Abeba, en Ethiopie. C’était lors du Comité exécutif de cette structure qui s’est tenue en marge de la 32ème assemblée ordinaire de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le 10 février à Addis-Abeba.

Lacina Koné remplace le Malien Hamadoun Touré, titulaire de ce poste depuis octobre 2015, mais au titre de directeur exécutif. Cette appellation change et devient une direction générale. En effet, le Dr Hamadoun Touré a présenté au cours de cette rencontre le plan d’action de Smart Africa, le budget de l’exercice 2019 et les innovations envisagées. C’est ainsi que parmi ces innovations il a annoncé le changement d’appellation. L’on passe du titre de directeur exécutif à celui de directeur général. Par ailleurs, il a annoncé la création d’un poste d’adjoint au directeur et d’autres postes à durée déterminée. Par exemple de 6 mois.

Le Dr Hamadoun Touré, ancien SG de l’UIT, a témoigné de sa reconnaissance aux chefs d’Etat africains qui l’ont soutenu durant son mandat de trois ans à la tête de l’alliance Smart Africa. Particulièrement les présidents Paul Kagamé du Rwanda, Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Uhuru Kenyatta du Kenya.

Les quatre défis majeurs

Selon le Dr Hamadoun Touré les quatre défis majeurs à relever par Smart Africa et par  Lacina Koné sont la mise en place des infrastructures numériques en Afrique, le développement des contenus, le développement des applications et celui des capacités. Le Dr Hamadoun Touré et Lacina Koné se connaissent bien (voir photo), le second ayant travaillé sous les ailes du premier dans une structure privée aux Etats-Unis.

Pour l’année 2019, apprend-on, le budget de Smart Africa est estimé à un peu plus de 3,561 millions de dollars contre un peu plus de 2,515 en 2018.

Pour ce qui est des acquis de l’Alliance, le président Paul Kagamé, PCA de cette initiative qu’il a lancée en 2015, salue les évolutions enregistrées au cours des trois précédentes années. « L’alliance Smart Africa compte désormais 24 pays membres et représente un marché de plus de 600 millions de personnes », se réjouit-il.

Lacina Koné et Smart Africa

D’après l’agence ivoirienne de presse, Lacina Koné qui a également servi auprès du président de la République en tant que conseiller chargé des TIC de 2011 à 2017 est  un professionnel  de l’industrie des TIC, avec plus de 25 ans d’expérience dans les secteurs des télécommunications, satellites et de systèmes de transport intelligent.

Avant ce poste, M. Koné a occupé plusieurs postes techniques et de gestion de haut niveau avec des entreprises prestigieuse tel que Booz Allen Hamilton et Intelsat, aux États-Unis.

Concernant son cursus, « aux Emirats Arabes Unis, il a acquis un Bachelor en Génie électronique, à l’Université Ajman. En Grande-Bretagne, il a validé son grade de polytechnicien Master en Data Communication à l’Université de Brunel et aux Etats-Unis, son MBA à l’Université de George Washington », écrit l’AIP.

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de
la Poste , Claude Isaac DE, présent à Addis-Abeba a salué la désignation de son compatriote

Rappellons que la Smart Africa Alliance a été créée en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Il naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda avaient alors décidé d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en sont membres y compris le Cameroun.

L’objectif de l’Alliance, vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.

Par Digital Business Africa