[Digital Business Africa] – Annoncé depuis plusieurs mois sur le continent africain, c’est finalement le Maroc qui a été choisi par Orange cyberdéfense, branche du groupe français Orange dédié à la cyber sécurité pour son implantation en Afrique. Basée dans la ville de Casablanca, cette première filiale africaine du groupe a vocation à devenir le pilier de l’implantation et du développement du groupe dans le Maghreb et en Afrique subsaharienne.
«C’est un service supplémentaire que nous proposons à nos clients dans le royaume pour leur permettre d’amorcer leur transformation digitale en toute sérénité. Nous allons également investir dans le domaine de la formation avec le tissu académique marocain afin d’assurer le meilleur niveau d’expertise», explique Yves Gauthier, directeur général d’Orange Maroc, cité par le journal Jeune Afrique.
Concenant le choix du Maroc pour abriter la filiale de lancement de sa filiale africaine, Orange évoque les défis majeurs auxquels doivent faire désormais face l’Algérie, le Maroc et la Tunisie en matière de cybercriminalité. A titre d’illustration, pour la seule année 2017, la direction générale de la Sûreté nationale d’Algérie a recensé environ 2 130 affaires liées à la cybercriminalité. Une donnée encore bien plus inquiétante lorsqu’on sait que ce chiffre représente le double du nombre d’affaires enregistrés en 2016, soit un an plus tôt.
[Digital Business Africa] – LaCôte d’Ivoireconnait un dynamisme économique incarné par des jeunes entrepreneur.e.s décomplexé.e.s qui investissent tous les secteurs. Blue Bag Africa a dévoilé cette semaine sa liste des 15 jeunes entreprises les plus innovantes de Côte d’Ivoire en 2019. Digital Business Africa vous les présente :
1 . AKIL TECHNOLOGIES
AKIL TECHNOLOGIES
Le trio Abou Koné, Franck Boni et Josselin Kouco a fondé AKIL Technologies en 2016, une entreprise de services numériques offshore dont la solution-phare AKILCAB, est une suite logicielle basé sur le système SYSCOHADA qui permet désormais aux experts comptables d’offrir à leurs clients l’édition et la télétransmission des états financiers, la saisie d’écriture et la production des états comptables entièrement dématérialisé. 50 cabinets et experts comptables sont sur la plateforme en beta, avec une cible de 1000 d’ici fin 2019 en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal.
« Vite Fait… Bien Frais ! » Telle est la devise d’APERO ABIDJAN, le premier service ivoirien de livraison de packs d’apéro à domicile. Ouvert de 19h à 4h du matin, APERO ABIDJAN livre des packs (packs Gin Tonic, Cuba Libre etc…) qui comprennent des boissons, glaçons et snacks. Les livraisons se font dans une durée maximale d’une heure. Son pari pour 2019 ? Faire passer APERO ABIDJAN d’un service de dépannage à l’essentiel des soirées abidjanaises.
Marcel YAO a fondé ATRE MARCHE, un marché virtuel qui permet de faire ses achats de produits vivriers en ligne et de se faire livrer chez soi. Avec plus de 450 produits locaux et importés répertoriés y compris l’akpi et la petite cola, ATRE MARCHE permet de passer une commande sur leur site web, via l’application disponible sur Playstore ou par messenger. La jeune entreprise compte à ce jour plus de 500 clients réguliers et près de 50 fournisseurs, le tout piloté par une équipe de 9 personnes. Avec des services diversifiés tels que la vente en gros et au kilo, ATRE MARCHE fait le pari de faciliter le quotidien des ivoiriens.
DIASPO4AFRICA.com connecte la diaspora à des promoteurs de projets locaux pour créer de la richesse. Sa plateforme a attiré l’inscription de plus de 1500 entrepreneurs dans 11 pays d’Afrique francophone pour 300 projets sélectionnés à ce jour. En 2018, DIASPO4AFRICA compte 100 comptes d’investisseurs actifs de la diaspora et a facilité pour 196 millions de FCFA en levée de fonds pour des projets locaux.
EASY est une conciergerie connectée qui propose de faire la collecte de votre linge pour traitement (lavage, repassage) et vous le livrer en 48 heures. Fondée par Anin Rebecca Jocelyne, EASY offre un service d’abonnement (à partir de 2 passages par mois pour 30 vêtements par mois et plus) ou de la collecte sur-demande. Avec plus de 500 courses réalisées, la jeune entreprise vient de réussir une première levée de fonds d’un investisseur canadien et compte bien accélérer sa performance en 2019.
Fondatrice de la filiale de JUMIA en Côte d’Ivoire puis ex-Directrice Générale de JUMIA au Nigéria, Fatoumata Bâa créé JANNGO, le premier « social start-up studio » en Afrique, ou plus simplement, une start-up qui en lance d’autres. En mai 2018, Fatoumata Bâ a réussi une levée de fonds d’amorçage d’un million d’euros et a lancé sa première startup-plateforme : JEXPORT.
Avec une quinzaine de collaborateurs,
JEXPORT est une solution digitale clé en main qui simplifie la logistique à
l’import-export pour les PME : elle permet d’obtenir devis et demandes
d’expéditions en ligne, de gérer les documents d’accompagnement des marchandises
et de suivre les colis en temps réel.
C’est en Côte d’Ivoire où il vivra 10 ans, puis au Canada que Patrick Nikiema développe une passion particulière pour le cigare. Sa vision étant de créer la première marque de cigares pensée et destinée au marché africain. C’est chose faite en 2016 où il lance la production de cigares de sa marque qu’il dénomme Lyon Cigars qui utilise un tabac de qualité premium, tabac vieilli entre 2 et 3 ans puis roulé à la main. Fabriqué en République dominicaine, écoulé dans plusieurs pays (Nigéria, Burkina Faso, Togo, Luxembourg, Canada), on peut retrouver les Lyon Cigars dans les magasins Zino et au Dutty free de l’aéroport FHB d’Abidjan.
Besoin d’un plombier ou encore d’un
éléctricien dans l’urgence ? MONARTISAN est une plateforme de compétences
à la demande qui permet de trouver rapidement et facilement des artisans à
proximité de vous, testés, évalués et recommandés pour des travaux de
maintenance et de dépannage.
En 2018, c’est 280 commandes traitées et 6 contrats d’entreprise qui ont ainsi été honorés via la plateforme. Lauréat du Prix panafricain BMCE de l’Entrepreneur Africain, l’entreprise dispose grâce à ce prix d’un financement additionnel pour un objectif fixé de 1,000 commandes attendues en 2019.
NOFIPLAY est une application pionnière
de streaming de cinéma et de musique africaine. Sa particularité ? Plus
besoin d’Internet.
La startup a créé un logiciel propriétaire embarqué sur un boitier avec wifi intégré qui permet à tout autre appareil wifi (smart TV, PC chez vous ou votre smartphone en ville) de se connecter , pour regarder ainsi du contenu de divertissement. La startup dispose en outre d’un studio d’enregistrement et a créé un catalogue fourni de contenu local original. L’application NOFIPLAY est accessible via Android et AppStore pour un abonnement mensuel de 1,000 FCFA et une offre sans internet devrait suivre dans les prochains mois.
NVERSE se spécialise dans la collecte de cartouches d’encre usagées pour les reconditionner en de nouvelles cartouches, jusqu’à 35 % moins chers que le coût de nouvelles cartouches. Animé par un certain sens des affaires et aussi par une fibre écologique aime-til rajouter; Il lance NVERSE en 2016. Avec une équipe de 9 personnes et un chiffre d’affaires excédent 45 millions de FCFA en 2018, elle dessert essentiellement des entreprises-clientes et entend se lancer en 2019 dans la grande distribution. NVERSE a notamment remporté le Prix Industrie du Patronat Ivoirien en 2016.
Etche Noel est informaticien. En 2010, un membre de sa famille est touché par une grave maladie. Son neveu tombé malade d’une méningite, ne respectant pas sa date de rendez-vous, devient sourd. C’est le déclic, et il développe avec son cofondateur Jean-Claude Blay Niamkey, un service de rappel de vaccination par SMS qu’il élargit à un carnet de vaccinations en ligne.
Après un test en 2011 à l’Institut d’hygiène publique, le carnet électronique de vaccinations, baptisé OPISMS – qui coûte 1 000 F CFA par an –, bénéficie d’une convention du ministère de la Santé pour être lancé au niveau national en 2013. Quatre ans plus tard, OPISMS revendique une couverture de 600 000 personnes dans 165 centres de santé.
PORC IVOIRE lance le premier réseau
ivoirien de production et de distribution de
viande de porc bio. Selon la startup, la viande porcine est la viande la
plus consommée en Côte d’Ivoire.
Daniel Oulaï, son fondateur a développé un modèle ingénieux. L’entreprise forme des jeunes dans sa nouvelle ferme-école située à Man aux métiers de l’élevage porcin; les jeunes décidant de s’installer à leur propre compte sont ensuite fournis en aliment pour bétail à des conditions préférentielles et toute leur production est ensuite rachetée par PORC IVOIRE. L’entreprise vise la formation et l’installation de 1,000 jeunes auto-entrepreneurs sur les 5 prochaines années.
PROCOUTURE simplifie la vie et la gestion-clientèle pour les couturiers. Elle permet à tout couturier de montrer leur catalogue à des clients, d’enregistrer les mensurations du client, les dates de livraison et dotée d’un système de comptabilité — le tout à l’aide d’une interface très simplifiée pour des couturiers, même en situation d’illettrisme fonctionnel.
PROCOUTURE a à ce jour séduit plus de 500 couturiers qui paient un forfait mensuel. Emmenée par Souleymane Ouattara, Adama Bakayoko, Levi N’Dri Konan et Laure Epiphanie Vah, ce quatuor ambitionne d’étendre l’usage de PROCOUTURE à toute la sous-région.
Fondé par Mamadou Kwidjim Touré, ancien dirigeant de l’américain Général Electric pour l’Afrique et passé par l’IFC, Ubuntu Coin veut démocratiser la propriété de l’or pour les africains et afro-descendants. Ubuntu Coin a lancé «U-Gold» qui n’est pas une crypto-monnaie, mais un certificat numérique garanti par de l’or divisible et transférable sur la blockchain en temps réel. Ubuntu Coin a ainsi obtenu de l’or auprès de fournisseurs importants sur le continent et négocie un modèle de préfinancement de matériel et d’assistance technique pour les orpailleurs artisanaux en échange de la fourniture régulière d’or à prix réduit. Cette startup lancera une offre publique ouverte à tous les investisseurs au 2e trimestre 2019.
C’est avec un capital de 60 000 FCFA et 50 poussins que Ben Aziz Konaté lance VOLAILLE D’OR qui produit et vend des poulets de qualité en 2013. Aujourd’hui, le jeune entrepreneur âgé de 24 ans dirige une équipe de 17 employés permanents pour plusieurs milliers de têtes de volailles en production sur plusieurs sites et un chiffre d’affaires de plus de 100 millions en 2017. Un succès qui a valu à Ben Aziz de figurer dans la liste des 30 jeunes africains les plus prometteurs selon le classement 2018 de FORBES Magazine.
[Digital Business Africa] – Le géant d’internet américain Google a annoncé le 15 avril 2019 le lancement de son cycle de bourses d’études Google Africa Certifications qui vise à aider les développeurs à obtenir la certification des technologies Android, Web et Cloud de Google : « Cette année, nous proposons 30 000 opportunités de bourses supplémentaires et 1 000 subventions pour les certifications Google Associate Android, Web Mobile et Associate Cloud Engineer. Le programme sera dispensé par nos partenaires, Pluralsight et Andela, dans le cadre d’un programme d’apprentissage intensif conçu pour préparer les apprenants motivés à des rôles de niveau débutant et intermédiaire en tant que concepteurs de logiciels dans ces domaines », indique Google dans un communiqué.
De manière générale, à
travers ce programme, Google entend préparer les jeunes africains aux emplois
de demain en les dotant des compétences nécessaires en matière de
développement. Les certifications de Google sont développées autour d’une
analyse tâche-travail qui teste les apprenants pour déterminer les compétences
que les employeurs attendent des développeurs dans ces domaines.
« Nos initiatives continues axées sur la
formation aux compétences numériques, l’éducation et les opportunités
économiques, ainsi que le soutien aux startups et développeurs africains
témoignent de notre volonté d’aider à faire progresser un écosystème de
développeurs sain et dynamique. En apportant un soutien à la formation et aux
certifications, nous contribuerons à combler le fossé du chômage sur le
continent en augmentant le nombre de développeurs de logiciels utilisables »,
ajoute Google dans son communiqué.
[Digital Business Africa] – Alors que le sujet de la régulation ou non des OTT est régulièrement au-devant de l’actualité télécoms, le directeur général de la Sonatel, Sékou Drame a fait une sortie très remarquée sur la question. Dans une interview accordée au journal sénégalais Le Soleil, il affirme que la venue des OTT représente une plus-value qui a forcément amélioré beaucoup de choses, et apporté plusieurs facilités aux utilisateurs.
Cependant, il pense que la venue des OTT a également un impact, y compris dans les performances des entreprises télécoms qui ont vu, à l’instar de la Sonatel les revenus des différents segments voix fondre, au profit du segment data, qui n’est pas en l’état forcément plus rentable. Aussi, Sekou Drame se prononce en faveur d’une réforme fiscale qui devrait intégrer la taxation des OTT.
« Nous considérons que les services OTT apportent de la valeur pour nos clients. Par contre, nous pensons que la charge fiscale devrait être mieux répartie entre les opérateurs de télécoms et les OTT. A ce titre, nous avons plusieurs modèles qui sont en cours. En Europe, vous voyez une taxation de chiffre d’affaires qui nous semble être le mieux. Un autre modèle où cette fiscalité est répercutée ou collectée à travers le client est contreproductif. Nous pensons qu’il faut libérer les usages à tous les niveaux, pour que la transformation numérique puisse être une réalité dans nos sociétés », explique le directeur général de la Sonatel.
Au-delà d’une réforme fiscale impliquant les OTT, Sékou Dramé pense que pour survivre, il est désormais impératif pour les opérateurs, à l’instar de la Sonatel de diversifier leurs activités. « Aujourd’hui, on parle plus de transformation de notre business model et nous nous sommes préparés à ces changements. Face à cette baisse des revenus, nous avons su développer de nouveaux services pour répondre à l’attente de nos clients qui nous ont permis d’obtenir la croissance qui a été affichée. En dépit de la poursuite de la baisse du chiffre d’affaires international, le groupe Sonatel continue d’enregistrer des performances très solides sur les plans financier et commercial et à conserver son leadership. Ceci s’explique par notre capacité à proposer de nouveaux services, à passer de notre statut d’opérateur de connectivité à un opérateur de multiservices capable de fournir les services qui répondent aux attentes de nos clients ».
[Digital Business Africa] – Au Togo, la mise en place de l’Autorité de Certification électronique annoncée depuis mars 2018 devrait être effective, au cours de cette année 2019. C’est notamment ce qui en ressort d’un appel à Manifestation d’Intérêt public publié le 14 avril 2019 par l’ART&P du Togo, relatif au processus d’accréditation des prestataires de services de certification électroniques (« PSCE») ainsi que la certification des prestataires de services de confiance électronique en tant que prestataires de services de confiance qualifiés (« PSCQ») : « L’Autorité de Réglementation des secteurs de Postes et de Télécommunications (ART&P) a prévu dans le cadre de son budget 2019, des lignes pour financer la mise en place d’une Autorité de Certification Electronique et les procédures de certification ».
Cette opération « s’inscrit dans le processus de la mise en place de la chaîne de confiance au Togo. Par ce biais, l’ART&P souhaite, identifier les acteurs locaux qui souhaiteraient obtenir une accréditation en tant que Prestataire de Services de Certification Electronique (« PSCE») pour fournir des certificats électroniques permettant de signer des échanges électroniques de manière fiable et sécurisée et accéder au statut de Prestataire de Services de Confiance Qualifié (« PSCQ») pour fournir aux entreprises, aux administrations et au public un ou plusieurs services de confiance définis aux articles 89 et suivants de la LTE et au chapitre III du décret n°2018-062/PR », précise l’avis de manifestation d’intérêt publié par le régulateur togolais.
Pour ce qui est des missions de la
nouvelle instance, il s’agira principalement d’assurer l’accréditation et le
contrôle des prestataires des services de certification électronique. Ainsi,
elle devra « accréditer des
prestataires de services de certification électroniques (« PSCE») et certifier les
prestataires de services de confiance électronique en tant que prestataires de
services de confiance qualifiés (« PSCQ ») ».
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo a indiqué ce 16 avril 2019 à Brazzaville au Salon Osiane 2019 que le point d’échange Internet congolais CGIX est désormais le premier point d’échange Internet sous-régional (Afrique centrale). Ceci avec le support de l’Union africaine qui a accompagné l’ARPCE dans ce projet. L’UA, par le biais de Moses Bayingana du département TIC et Infrastructures de l’Union africaine présent à Brazzaville, a par la même occasion reçu la reconnaissance et les remerciements d’Yves Castanou, le DG de l’ARPCE.
Yves Castanou a fait remarquer que contrairement au Congo Brazza, beaucoup de pays de l’Afrique centrale ont commencé la migration de leur point d’échange Internet à l’échelle sous-régionale, mais n’ont pas encore terminé. En plus du soutien de l’UA, l’ARPCE a noué des partenariats importants avec des Français (France IX) et des Allemands pour son accompagnement.
Maintenant, nous sommes capables d’accueillir les GAFA et les grands éditeurs et fournisseurs de contenus. Ces grands acteurs de l’économie numérique, pour venir s’interconnecter à votre point d’échange Internet, exigent une capacité de connexion de 10 Go. Maintenant, nous sommes capables de le faire. Pour nous, c’est une très bonne avancée Yves Castanou
« Dans le cadre de ce projet, nous avons mis un accent sur la formation. Il fallait que nos équipes de gestion du CGIX soient formés pour être capables de gérer le point d’échange sous-régional. C’est ce qui a été fait. Nous sommes reconnaissants de l’accompagnement de l’Union africaine. Aussi, il a fallu upgrader et mettre à niveau notre point d’échange Internet. Au départ, le CGIX était un point d’échange internet local. Aujourd’hui, avec tout ce qui a été fait, nous sommes un point d’échange Internet sous-régional. Le CGIX est devenu le point d’échange Internet de la sous-région Afrique centrale. Maintenant, nous sommes capables d’accueillir les GAFA et les grands éditeurs et fournisseurs de contenus. Ces grands acteurs de l’économie numérique, pour venir s’interconnecter à votre point d’échange Internet, exigent une capacité de connexion de 10Go. Maintenant, nous sommes capables de le faire. Pour nous, c’est une très bonne avancée », se réjouit le DG de l’ARPCE.
Interconnexion prochaine
avec l’Angola
Plus encore, le CGIX et le Gab-IX au Gabon sont déjà interconnectés, annonce Yves Castanou. Tout comme l’ARPCE envisage d’autres interconnexions avec plusieurs autres pays au rang desquels l’Angola. « Nous avons déjà signé un mémorandum avec notre voisin frère gabonais le Gab-IX. Les deux points d’échange Congo et Gabon sont déjà interconnectés. C’est une très bonne avancée. Nous sommes également en train de travailler avec les Angolais pour interconnecter le CGIX et l’Angonix. Le but c’est de s’interconnecter avec tous les points d’échange Internet possible », explique le DG de l’ARPCE.
Présent à Brazzaville pour le salon Osiane 2019, Pierre Dandjinou, le vice-président de l’Icann pour l’Afrique, salue cette avancée notable qu’il appelle depuis plus de dix ans dans les pays africains. Jean-Jacques Massima Landji, le représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, salue également cette initiative et remercie l’Union africaine qui finance ces projets « qui sont quand même de cinq millions de dollars avec le soutien de l’Europe et d’autres partenaires qui risquent encore d’arriver». « Vous avez le chemin de fer, c’est bien ! A présent, il faut mettre la locomotive qui va tirer les wagons. Si non, on va assister à la situation où l’on voit le chemin de fer, mais où on ne voit jamais les trains passer et ce sont les gens qui y marchent à pied. Il faut éviter cela », suggère-t-il. Pour lui, les conditions doivent être créées afin que start-uppeurs, les entreprises et PME puissent bénéficier des avantages qu’offre ce point d’échange Internet.
Le point d’échange Internet CGIX
Initié par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques sous l’impulsion de son directeur général, le point d’échange Internet du Congo (CGIX) avait été lancé le 10 mai 2013 avec quatre acteurs connectés. Il s’agit de deux opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Airtel) et de deux Fournisseurs d’Accès Internet fonctionnels (OFIS et Isecure Télécom).
En mai 2017, il avait été retenu par la Commission de
l’Union Africaine pour devenir le nœud Internet de la sous-région d’Afrique centrale.
C’est dans ce cadre qu’une migration de sa plateforme a été faite au cours du
mois d’août 2018 avec l’accompagnement technique de son partenaire France-IX.
D’après les informations disponible sur son site web, la plateforme CGIX est constituée d’un Core Network composé d’un switch Brocade MLX disposant de 40 ports de 1 Gbit/s et 16 ports de 10 Gbit/s ; d’un réseau de management ; d’un réseau de supervision (Observium) ; d’un réseau de services (Looking-glass, route server…) et d’un réseau de peering où sont connectés tous les opérateurs.
Source : CGIX
En janvier 2019 par exemple, le trafic au sein du CGIX avait
augmenté par rapport au mois de décembre 2018. Les débits Inbound et Outbound
moyens et les volumes de données entrant et sortant mensuels avaient augmenté
de plus de 65 %.
[Digital Business Africa] – La troisième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est ouverte ce 16 avril 2019 à Brazzaville sous le thème « développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère ».
Intervenant à l’ouverture officielle de ce salon, Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a indiqué qu’Osiane 2019 se tient dans un contexte assez particulier, car face aux enjeux émergents et persistants de l’usage du web et des outils numériques, de la sécurisation des données personnelles, des transactions électroniques, des systèmes d’informations, de infrastructures critiques et de tous les réseaux de communications électroniques à large bande, les regards se tournent de plus en plus vers les autorités chargées de garantir la confiance numérique.
« Et garantir la confiance numérique, rappelle le ministre, n’est en effet rien d’autre qu’étendre aux territoires numériques au cyberespace la protection que nous devons à nos concitoyens, condition essentielle du respect des principes fondateurs de nos pays, et avant toute chose du respect de l’Etat de droit et des libertés individuelles, en toutes circonstances ».
Léon Juste Ibombo rappelle le caractère global et international des menaces mettant en cause la sécurité numérique et appelle à une réponse commune et cohérente de l’ensemble des pays du globe.
« Aucun Etat n’étant actuellement en mesure d’assumer seul la recherche et la poursuite des délinquants, il ne servirait à rien de développer des stratégies, les plus élaborées soient-elles, sans une coopération internationale élargie. Il est en effet constaté lors des enquêtes judiciaires que les criminels/fraudeurs et autres cyber harceleurs agissent rarement au sein de leur propre pays, préférant rechercher leurs victimes à l’étranger ; aussi, devons-nous opérer une lutte contre la cybercriminalité. Les réseaux internet, de même que les infractions qui s’y rattachent, n’ayant pas de frontière physique, l’amélioration de la coopération internationale doit donc être une priorité absolue », propose Léon Juste Ibombo.
Mais aussi, un cadre législatif national…
En plus d’une coopération internationale en la matière, le ministre congolais pense qu’il est important que chaque Etat se dote de moyens de lutte adaptés, en créant d’une part des unités spécialisées et d’autre part en se dotant d’un arsenal législatif conséquent. Léon Juste Ibombo indique que pour ce qui est du Congo Brazza il a été approuvé, récemment, en Conseil des ministres et transmis au parlement pour adoption, la législation sur la lutte contre la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données à caractère personnelle et les transactions électroniques.
Le ministre des Postes, des Télécommunications
et de l’Economie numérique annonce également que le gouvernement est déterminé
à mettre en place l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’informations et
la Commission nationale de protection des données afin d’assainir l’environnement
numérique congolais.
Le Premier ministre congolais, Clément
Mouamba, qui a ouvert ce salon a pour sa part indiqué que le contexte actuel oblige
le Congo à être vigilant et plus déterminé à s’acheminer vers la conquête de ce
nouvel espace, mais aussi à se protéger. « Nous protéger pas pour être introvertis, mais nous protéger contre
toutes les dérives possibles et contre tout ce qui peut attenter à la vie
privée des individus ou des institutions. Le Congo n’est pas resté inactif à
cela. Il y a tout un chantier ouvert pour doter le Congo d’un cadre légal
approprié pour organiser cette lutte absolument nécessaire… En effet, au-delà d’un
simple événement le salon nous interpelle chaque année sur notre implication au
développement de notre environnement numérique », renchérit le PM qui
rappelle que la particularité du salon Osiane réside en sa capacité à réunir
différents acteurs « pour apporter
des réponses concrètes aux besoins quotidiens de nos citoyens, des entreprises
et de nos administrations publiques ».
Invités de marque
Le salon Osiane qui se tient jusqu’au 18 avril 2019 est rehaussé par la présence du ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication de la RD Congo, Emery Okundji et par le ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Poste, Guy-Maixent Mamiaka. Plusieurs entreprises et start-up y exposent également leurs innovations et solutions numériques.
16 avril 2019. Brazzaville, Congo. Palais des Congrès. Les officiels et invités à l’ouverture officielle du salon Osiane 2019
Si l’année dernière, Osiane a
accueilli plus de deux mille cinq cents participants, Osiane 2019 lance le défi
d’atteindre cinq mille et propose des stands pour permettre aux sociétés de
vendre leur technologie et d’échanger sur diverses pratiques.
Organisatrice du salon Osiane,
l’association Pratic bénéficie de l’appui de l’Agence de régulation des postes et communications
électroniques et d’autres institutions nationales et internationales
pour réussir le pari de l’événement. Créée depuis 2008, l’association regroupe
les acteurs du développement des TIC en République du Congo et en Afrique.
Parmi les objectifs, faire connaître et valoriser le numérique à travers le
monde grâce à un large réseau d’experts, d’entreprises et institutions ;
accompagner les administrations publiques pour renforcer les capacités
institutionnelles, humaines et administratives ; et développer une coopération
multiforme nationale et internationale, dans le domaine du numérique et de
l’innovation.
C’est un texte fort que Mark Zuckerberg a publié le 31 mars 2019 dans quatre quotidiens internationaux (Le Journal du Dimanche en France, le Washington Postaux Etats-Unis, le Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne et le Sunday Independent en Irlande). Le PDG de Facebook y détaille « quatre idées pour réguler Internet ». Elles concernent les contenus violents et haineux, l’intégrité des élections, la protection de la vie privée et la portabilité des données. Il en appelle aux gouvernements et aux pouvoirs publics et livre un constat surprenant et neuf de la part d’un entrepreneur américain qui a créé le réseau social le plus puissant au monde : « Les décideurs publics me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression, et franchement, je suis d’accord. J’en viens à croire que nous ne devrions pas prendre de telles décisions tout seuls. »
Voici la version française de la tribune de Mark Zuckerberg
publiée en exclusivité par le JDD :
« La technologie occupe une place importante dans nos vies, et des entreprises comme Facebook ont une très grande responsabilité. Tous les jours, nous devons prendre des décisions pour déterminer quel discours est dangereux, ce qui constitue de la publicité politique ou encore comment prévenir des cyber-attaques complexes. Ces décisions sont importantes pour assurer la sécurité de notre communauté. Personne n’attend des entreprises qu’elles répondent seules à ces enjeux.
Faire évoluer la
régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur
Je suis convaincu que les gouvernements et les
régulateurs doivent jouer un rôle plus actif. Faire évoluer la régulation
d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur – la liberté
pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer –
tout en protégeant la société de préjudices plus larges.
Ce que je retiens de mon expérience, c’est que nous
avons besoin d’une nouvelle régulation dans quatre domaines : les contenus
violents et haineux, l’intégrité des élections, la protection de la vie privée
et la portabilité des données.
1. Premièrement, sur les contenus violents et haineux. Facebook permet aux gens de faire entendre leur voix, et c’est
une bonne chose – cela leur permet de partager des expériences et de se
mobiliser plus facilement. Dans ce contexte, nous avons une responsabilité
vis-à-vis de leur sécurité lorsqu’ils utilisent nos services. Cela implique de
décider de ce qui est de la propagande terroriste, du discours haineux, et plus
encore. Nous ajustons sans cesse nos règles avec des experts, mais compte tenu
de notre échelle, nous ferons toujours des erreurs et prendrons des décisions
avec lesquelles les gens ne seront pas forcément d’accord.
Les lois sur la publicité politique en ligne concernent en priorité les candidats et les élections, plutôt que les sujets politiques qui divisent, et sur lesquels nous avons constaté plus de tentatives d’interférence. Mark Zuckerberg
Les décideurs publics me disent souvent que nous avons
trop de pouvoir en matière d’expression, et franchement, je suis d’accord. J’en
viens à croire que nous ne devrions pas prendre de telles décisions tout seuls.
Nous sommes donc en train de créer un organisme indépendant pour que les gens
puissent faire appel de nos décisions. Nous travaillons aussi avec les
gouvernements, et notamment avec les pouvoirs publics français dans le cadre
d’un groupe de travail commun, afin de garantir que nos dispositifs de modération
des contenus soient efficaces.
Une idée pourrait être
de confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la
diffusion des contenus violents et haineux
Les entreprises d’Internet doivent rendre des comptes
quant à l’application des règles concernant les contenus violents et haineux.
Il est impossible de retirer l’ensemble de ces contenus d’Internet. Or, quand
on sait que les gens utilisent des dizaines de services de partage différents,
chacun avec ses propres règles et processus, il devient évident que nous avons
besoin d’une approche plus harmonisée.
Une idée pourrait être de confier à des organismes tiers le soin
de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et
d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards. La régulation pourrait
établir une base de référence de ce qui est interdit, et exiger des entreprises
qu’elles mettent en place des moyens pour réduire au maximum les contenus
violents et haineux.
Facebook publie déjà des rapports de transparence sur le retrait des contenus
violents et haineux. J’estime que toutes les grandes entreprises du numérique
devraient le faire tous les trimestres, car c’est aussi important que publier
les rapports financiers. Quand nous aurons une meilleure idée de la part des
contenus violents et haineux, nous pourrons alors constater quelles entreprises
font des progrès, et voir où nous devrions placer le curseur.
2. Deuxièmement, la législation est importante pour protéger les élections. Facebook a déjà mis en œuvre d’importants changements en matière de publicité politique : dans de nombreux pays, les annonceurs doivent désormais faire vérifier leur identité avant de diffuser ce type de contenus. Nous avons créé une bibliothèque en ligne pour les répertorier. Mais décider de ce qui relève de la publicité politique n’est pas toujours évident. Nos systèmes seraient plus performants si la régulation établissait des standards communs pour vérifier l’identité des acteurs politiques.
Seuls les
gouvernements peuvent créer des sanctions qui découragent les interférences
Les lois sur la publicité politique en ligne concernent en priorité les candidats et les élections, plutôt que les sujets politiques qui divisent, et sur lesquels nous avons constaté plus de tentatives d’interférence. Certaines lois ne s’appliquent que pendant les élections alors que les campagnes d’influence sont continues. Par ailleurs, d’importantes questions se posent sur la manière dont le ciblage et les données sont utilisés pendant les campagnes politiques. La législation devrait refléter la réalité des menaces actuelles et définir des standards pour l’ensemble de l’industrie. Les gouvernements peuvent aussi utiliser leur pouvoir pour prévenir les ingérences. Nous pouvons bannir les acteurs malveillants, mais seuls les gouvernements peuvent créer des sanctions qui découragent les interférences.
3. Troisièmement, pour être efficace, la protection de la vie privée et des données personnelles nécessite un cadre harmonisé à l’échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens réclament une réglementation complète en matière de protection de la vie privée en accord avec le RGPD (Règlement Européen de Protection des Données), et je suis d’accord. Je pense qu’il serait bon pour Internet que davantage de pays adoptent une réglementation telle que le RGPD comme cadre commun.
Mark Zuckerberg / Crédits : Flickr
Les règles régissant Internet ont permis à une génération d’entrepreneurs de créer des services, qui ont changé le monde et créé beaucoup de valeur dans la vie des gens.Mark Zuckerberg
Toute nouvelle réglementation sur la protection de la
vie privée aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde devrait s’appuyer sur les
protections offertes par le RGPD. Elle devrait protéger le droit de chacun de
choisir la façon dont ses informations sont utilisées, tout en permettant aux
entreprises de les employer, à la fois à des fins de sécurité et aussi pour
fournir des services. Elle ne devrait pas imposer que les données soient
stockées localement, ce qui les rend plus vulnérables à un accès non justifié.
Et elle devrait faire en sorte que les entreprises comme la nôtre soient tenues
responsables, en leur imposant des sanctions lorsqu’elles commettent des
erreurs.
Nous avons besoin de clarté
sur la manière dont les données peuvent être utilisées pour servir l’intérêt
général
4. Enfin, la réglementation devrait garantir le principe de la
portabilité des données. Si vous partagez
des données avec un service, vous devriez pouvoir les transférer facilement et
de manière sécurisée vers un autre service. Cela donne aux gens le choix et
permet aux développeurs d’innover et d’être plus compétitifs.
Nous soutenons un
format standard de transfert de données, ainsi que le projet open source Data
Transfer Project
C’est important pour Internet, et pour créer les
services que les gens veulent. C’est la raison pour laquelle nous avons
construit notre plateforme de développement. La véritable portabilité des
données devrait ressembler davantage à la manière dont les gens utilisent notre
plateforme pour se connecter à une application, plutôt qu’à la manière dont les
gens téléchargent actuellement une archive de leurs informations. Mais cela
exige des règles claires sur qui est responsable de la protection de l’information
lorsqu’elle passe d’un service à l’autre.
Cela nécessite également des standards communs ; c’est pourquoi
nous soutenons un format standard de transfert de données, ainsi que le projet
open source Data Transfer Project.
Je suis convaincu que Facebook a la responsabilité d’aider à répondre à ces
enjeux, et je serai heureux d’en discuter avec les décideurs publics du monde
entier. Au cours des deux dernières années, nous avons mis au point les
systèmes les plus avancés pour trouver les contenus violents et haineux, mettre
fin aux interférences électorales et rendre les publicités plus transparentes.
Mais, les gens ne devraient pas avoir à s’en remettre aux entreprises pour
qu’elles règlent seules ces problèmes. Nous devrions avoir un débat plus large
sur ce que nous voulons en tant que société, et sur la façon dont la
réglementation peut nous aider. Ces quatre domaines sont importants, mais il y
a bien sûr beaucoup d’autres sujets à discuter.
Les règles régissant Internet ont permis à une génération d’entrepreneurs de
créer des services, qui ont changé le monde et créé beaucoup de valeur dans la
vie des gens. Il est temps d’actualiser ces règles afin de définir clairement
les responsabilités des personnes, des entreprises et des gouvernements. »
[Digital Business Africa ] – Le Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (SGG) a annoncé ce 15 avril qu’il vient de numériser et de mettre en ligne les décrets pris et lois promulguées au Bénin depuis 1960.
Il s’agit de plus de 32000 documents officiels (lois, décrets, arrêtés présidentiels, ordonnances, comptes rendus du conseil des ministres) disponibles en lecture et en téléchargement libre sur le site web : sgg.gouv.bj
Le gouvernement béninois a aussi facilité la navigation sur
cette plateforme web. C’est ainsi qu’on peut y retrouver un moteur de recherche
permettant de retrouver les documents par type (lois, décrets, arrêtés
présidentiels, ordonnances, comptes rendus du conseil des ministres) ; retrouver
les documents par période ou par mots clé ou encore de télécharger les
documents par unité ou par lot.
Les internautes du Bénin et du monde entier ont ainsi la possibilité de se rendre sur le site sgg.gouv.bj pour lire, partager ou télécharger gratuitement les actes officiels importants du Bénin.
Le gouvernement rappelle que le site web du Secrétariat
général du Gouvernement du Bénin devient ainsi une bibliothèque
institutionnelle et numérique au service de tous les Béninois et de tout le
monde.
[Digital Business Africa] – Au Gabon, il était difficile, voire impossible pour plusieurs abonnés du réseau télécoms d’Airtel d’avoir accès à certains services au cours des journées du 12 et du 13 avril 2019. Parmi les services impactés, l’accès à Internet, l’émission ou la réception des appels, le service mobile money. Selon Airtel Gabon, cette indisponibilité du service a été due à un incident technique survenu sur son raccordement à la fibre optique de Libreville.
Rapidement, par communiqué, l’opérateur a présenté ses excuses, et a évoqué une « section de son câble d’alimentation à la fibre optique durant des travaux de pose de pavés par une Société de Travaux Publiques sis à Angondjé » dans le nord de Libreville. Dans la foulée, et après le rétablissement du bon fonctionnement de son réseau, Airtel Gabon a fait savoir à ses abonnés que « les forfaits et autres bonus non utilisés seront remboursés ». De quoi calmer certains utilisateurs qui avaient déjà exprimé leur courroux contre Airtel Gabon sur les réseaux sociaux.
[Digital Business Africa] – Des cyberattaques ont visé la moitié des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ayant tenu des élections nationales en 2018, indique lundi un rapport de l’agence de surveillance des télécommunications du Canada. Leur nombre a « plus que triplé depuis 2015», précise ce rapport du Centre de sécurité des télécommunications (CST) du Canada, qui s’attend à une nouvelle hausse en 2019. « Un petit nombre d’Etats-nations sont à l’origine de la majorité des cybermenaces», selon le rapport mentionnant nommément la Russie à plusieurs reprises.
A l’heure des réseaux sociaux, les électeurs sont maintenant la principale cible de ces cybermenaces, davantage que les partis politiques, les candidats ou leur personnel, souligne le document. « Ce changement semble avoir pris naissance en 2016, probablement en raison des activités d’ingérence en ligne menées par la Russie contre les élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis, lesquelles ont été perçues comme une réussite par les auteurs de cybermenaces», souligne-t-il.
L’objectif immédiat de cette « ingérence
étrangère en ligne» est de manipuler l’information diffusée « pour
influencer l’opinion et le comportement des électeurs». A long terme, elle
vise à « promouvoir les intérêts économiques, idéologiques ou
militaires d’Etats étrangers», à « saper la confiance envers la
démocratie» et à « créer des fractures au sein d’alliances
internationales».
Au Canada, à un peu plus de six mois des législatives prévues en octobre, « il est très probable que les électeurs (…) feront face à une forme quelconque d’activité d’ingérence étrangère en ligne», sans pour autant menacer le scrutin en soi, qui se déroule « encore principalement sur support papier». « Plus d’un adversaire étranger a manipulé les médias sociaux au moyen de cyberoutils pour propager sur Twitter des renseignements faux ou trompeurs sur le Canada», note le rapport en rappelant aussi que « des médias parrainés par des Etats étrangers ont déprécié des ministres» canadiens. Avec AFP
[Digital Business Africa] – Le géant américain des réseaux sociaux Facebook envisagerait de lancer prochainement sa propre cryptomonnaie. Selon Nathaniel Popper, journaliste de New York Times qui révèle l’information dans un tweet, « Des sources me rapportent que Facebook cherche maintenant des sociétés de capital-risque pour investir dans son projet de cryptomonnaie que nous avons présenté plus tôt cette année. J’ai entendu dire qu’ils ciblaient de grosses sommes, jusqu’à 1 milliard de dollars ». De manière précise, les fonds concernés serviront à garantir la future cryptomonnaie sur le marché.
Bien que pour l’instant, Facebook n’ait pas officiellement confirmé cette information, on sait, via une révélation de Bloomberg que l’entreprise travaille depuis sur un projet similaire, notamment le développement d’une «stable coin » pour les transferts d’argent sur son application de messagerie instantanée Whatsapp.
Suivant les prévisions faites par l’analyste de Barclays, un tel projet pourrait rapporter à Facebook entre 3 et 19 milliards de dollars de revenus additionnels d’ici deux ans, soit en 2021.
[Digital Business Africa] – C’est la ville ghanéenne d’Accra qui a été choisie par le géant américain Google pour installer son tout premier laboratoire de recherche spécialisé sur l’intelligence artificielle en Afrique. Un laboratoire qui selon Google, devrait contribuer à répondre aux problèmes socio-économiques, politiques ou environnementaux qui se posent sur le continent.
« L’Afrique est confrontée à de nombreux défis, et l’utilisation de l’intelligence artificielle peut y être plus importante encore ici qu’ailleurs », explique Moustapha Cissa, directeur du nouveau centre Google d’Accra, cité par l’AFP. Comme avantage de la présence d’un tel laboratoire en terre africaine, il évoque également la possibilité que grâce aux algorithmes, à la reconnaissance vocale ou d’écriture, de nombreux documents pourraient désormais être traduits dans les langues vernaculaires africaines, qui se comptent par centaines sur le continent.
Autres retombées pratiques, les petits agriculteurs pourraient également détecter des problèmes sur leur production plus en amont ou évaluer les prix des marchés en ligne. Dans le même temps, l’intelligence artificielle pourra être utilisée pour pallier aux pénuries de médecins ou aider aux dépistages de cancers ; pour aider des petits agriculteurs dans leur récolte ou des artisans à détecter des défauts dans l’utilisation de leurs machines ; ou encore pour prévenir les catastrophes naturelles.
[Digital Business Africa] – Annoncée depuis plusieurs mois, le géant africain du commerce en ligne Jumia est entré le 12 avril 2019 à la bourse de New York, la New York Stock Exchange (NYSE). Une entrée sous forme de succès, marqué par la levée de plus de 196 millions de dollars : Une première pour une startup africaine. D’emblée, lors de son entrée sur la NYSE, l’action Jumia a été revalorisée à près de 30%, atteignant les 19 dollars. Au cours de cette entrée, Jumia a réussi une levée de fonds d’environ 200 millions de dollars. De quoi revaloriser l’entreprise qui vaut désormais environ 1,5 milliards de dollars, contre 1,3 milliards avant l’opération.
D’après le groupe Jumia, les fonds ainsi récoltés permettront de financer la stratégie globale d’expansion de l’entreprise. Dans ce sillage, on apprend de Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, co-fondateurs et co-directeurs de Jumia, que cette entrée en bourse ne représente qu’une étape préliminaire : « nous ne sommes qu’au début d’un long et grand chemin. Nous allons continuer à nous concentrer sur notre mission et à travailler encore plus dur pour aider les consommateurs, les vendeurs, les partenaires et toutes les parties prenantes à tirer profit de cette révolution technologique ».
Pour ce qui est de sa stratégie globale,
le groupe Jumia sur le continent opte davantage pour une présence plus accrue,
parfois même au dépend de la rentabilité. En effet, depuis sa création en 2012,
le groupe Jumia demeure déficitaire.
Cependant, on note des améliorations
conséquentes dans son bilan, à l’instar de son chiffre d’affaires qui a
enregistré en 2018 une hausse de 40 % par rapport à 2017 pour s’établir à
143,7 millions de dollars. En 2018, le volume des transactions réalisées sur
ses plateformes a connu une progression de 63% par rapport 2017, pour
représenter précisément 828,2 millions d’euros.
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a rejeté ce 10 avril 2019 toutes deux offres techniques et tarifaires d’interconnexion proposées par la filiale du sud-africain MTN aux acteurs des télécoms et du numérique pour le compte de l’année 2019, a appris Digital Business Africa ce 11 avril 2019. C’est le directeur général de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, qui a signé ce rejet à travers les décisions N°00000071/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 10 avril 2019 et N°00000072/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 10 avril 2019.
Il s’agit de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019 de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmise par MTN au régulateur le 25 février 2019 et de celle destinée aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public soumises au régulateur à la même date pour validation.
Dans l’exposé des motifs du rejet de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019, de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmis à MTN et dont Digital Business Africa a pu se procurer une copie, l’ART laisse entendre que l’opérateur MTN Cameroon s’en fiche pas mal des recommandations du régulateur qu’il ne respecte pas malgré les correspondances à lui adressées.
Les titulaires de licence et de récépissés de déclaration vissés par MTN Cameroon
En effet, par correspondance référencée MTNC/CEO/GMCoS/BEN/O67-19 du 25 février 2019, MTN Cameroon a fait tenir à l’ART son projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux opérateurs fournisseurs des services de communications titulaires de licences et de récépissés de déclaration.
Ledit catalogue reconduisait les services, les tarifs d’interconnexion et les conditions de mise en œuvre appliquées en 2018, à l’exception de l’offre pour les codes USSD nouvellement introduite. Les conditions de mise en œuvre du service de colocalisation et de partage des infrastructures étaient réitérées comme en 2018.
Faisant suite à la réception dudit catalogue, l’agence a mené un processus d’évaluation y relatif et a tenue des concertations avec les opérateurs titulaires de licences et de récépissés de déclaration le 13 février 2019 et avec les opérateurs concessionnaires les 14 et 26 février 2019.
A l’issue de ce processus d’évaluation, des recommandations ont été formulées et communiquées à MTN Cameroon, par correspondance n°00861/ART/DLCI/SDIICE/SIAR/PA2 du 08 mars 2019. Parmi ces recommandations, l’ART suggérait la réduction de 50% des tarifs des frais de raccordement à la plateforme SMS et voix par rapport à 2018 ; la suppression des durées de validité des forfaits bulks SMS ; la réduction de 35% les tarifs des bulks SMS eu égard de la baisse des tarifs SMS à consentir en 2019 ou encore la revue des clés de répartition de la surtaxe sur les bulks SMS et voix en faveur du partenaire.
Concernant l’offre pour les codes USSD il a été demandé à MTN Cameroon de définir la durée maximale d’une session USSD et le délai de déconnexion ; de baisser de 40% les frais d’activation ; de supprimer les frais fixes mensuels qui ne renvoient à aucun service ; de baisser les tarifs des sessions USSD de 35% ; de supprimer la durée de validité au niveau de l’offre ; d’introduire une offre pour la revente de trafic voix ; d’introduire des offres destinées aux réseaux mobiles virtuels ; de baisser de 25% les tarifs relatifs à la location des capacités de transmission et harmoniser les distances en urbain sur la base de 5 km au lieu de 25 km.
Bras de fer
Malgré toutes ces observations et recommandations, l’opérateur est resté dans sa logique sans prendre en compte les modifications formulées par le régulateur. MTN Cameroon a ainsi fait tenir à l’ART, par correspondance N°MTNC/CEO/GMCOS/BEN/129-19 du 28 mars 2019, son projet révisé de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux fournisseurs de services de communications électroniques à valeur ajoutée.
Après examen de ces offres techniques et tarifaires révisées, il ressort que les recommandations formulées par l’ART n’ont pas été prises en compte. En effet, les frais d’accès à la plateforme voix, SMS, les tarifs initiaux des services bulks SMS et USSD ont été maintenus, ainsi que la clé de partage des revenus des services audiotex.
De plus, l’ART précise que MTN Cameroon ne fournit aucune offre explicite pour les services utilisant la voix et les tarifs de location des capacités de transmission qui ont connu une hausse par rapport à l’offre contenu dans le catalogue de l’exercice 2018.
Pourtant, explique l’ART, au regard des principes réglementaires notamment les principes d’objectivité, de transparence et de non discriminations sus-évoqués qui régissent l’évaluation des tarifs d’interconnexion et en l’absence d’éléments pertinents d’ordre technique, comptable ou financier fournis par MTN Cameroon qui permettraient d’étayer la cohérence des tarifs d’interconnexion présentés, les tarifs des services de destinés aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques titulaires de licences et de récépissés de déclaration devraient connaître une baisse. C’est en raison de tout cela que le régulateur télécoms a rejeté le projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 de MTN Cameroon destiné aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques titulaires de licences et de récépissé de déclaration.
Tarifs élevés pour les Opérateurs concessionnaires
Pour ce qui est de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019, de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public, la filiale du sud-africain a fait la même chose : ignorer les recommandations de l’agence.
Après réception du projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 de MTN Cameroon destiné aux autres opérateurs concessionnaires (Orange Nexttel et Camtel), l’ART a mené des séances de travail conjointes y relatives tenues les 14 et 26 avril 2019. Puis, l’ART a formulé et communiqué à MTN Cameroon, par correspondance référencée 00000776/ART/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 06 mars 2019, ses recommandations. Au rang de celles-ci, la révision à la baisse, de 45% des tarifs de terminaison d’appel voix, soit 12 F.Cfa en heures creuses et 10 F.Cfa en heures pleines ; la révision à la baisse de 25% des tarifs de la terminaison des SMS ; la révision à la baisse des tarifs des liaison louées urbaines et interurbaines ; l’intégration d’une sous-section précisant les modalités de fourniture des services de terminaison d’appels internationaux transitant par d’autres opérateurs nationaux ; la précision d’un délai ferme d’activation des ressources en numérotation après réception d’une demande formelle.
Mais, la version révisée du projet de catalogue de MTN ne prend pas en compte les recommandations de l’Agence. D’abord, l’opérateur devait soumettre à l’agence cette version révisée au plus tard le 20 mars 2019. Mais, MTN Cameroon l’a transmise à l’ART huit jours après le délai de rigueur. Soit par correspondance N°MTNC/CEO/GMCoS/Ben/129-19 du 28 mars 2019.
Et dans cette version révisée, MTN Cameroun a reconduit les tarifs des principaux services d’interconnexion (terminaison d’appels et de SMS) tels qu’appliqués dans son projet de catalogue initial qui reprenait les tarifs de l’exercice 2018. Pourtant, indique l’ART, les tarifs des services de terminaison d’appels et de SMS de MTN Cameroon qui ont très peu varié depuis 2015 devraient connaître une baisse notable en 2019. Ceci au regard des principes réglementaires qui régissent l’évaluation des tarifs d’interconnexion notamment le principe d’orientation des tarifs vers les coûts. Vu le refus d’obtempérer, l’ART a rejeté ce projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux opérateurs concessionnaires.
Ce qu’est le catalogue d’interconnexion et d’accès
Le catalogue d’interconnexion et d’accès est une offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures. Il s’agit d’un précieux outil permettant d’assurer la régulation fonctionnelle et harmonieuse de l’interconnexion, de l’accès et du partage des infrastructures des réseaux de communications électroniques ouverts au public.
Le catalogue d’interconnexion et d’accès donne la visibilité nécessaire au marché et contribue au développement harmonieux du secteur des communications électroniques en garantissant l’accès aux réseaux et infrastructures des opérateurs concessionnaires, dans des conditions transparentes, objectives et non discriminatoires.
Les articles 18 et 28 du décret N° 2012/1640/PM du 14 juin 2012 fixant les conditions d’interconnexion, d’accès aux réseaux de communications électroniques ouverts au public prévoient que les opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public titulaire de concession, publient leurs catalogues d’interconnexion et d’accès chaque année, après approbation de l’ART.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est la société belge qui devra procéder au renouvellement des cartes nationales d’identités. C’est le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, qui a fait l’annonce ce mercredi, indiquant la signature d’une convention entre l’Etat et la société belge Semlex en vue du «renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI) venant à expiration à compter de juin 2019 ». Une convention qui va dans le sens de ma mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP) qui fera la production des nouvelles cartes nationales d’identité.
« Le processus de mise en place des solutions qui compose le RNPP s’étalera sur deux ans avec une priorité pour la solution devant permettre la production de cartes nationales d’identité. Le système est dimensionné pour produire au moins 36 millions de cartes pendant la durée du contrat dont 12 millions pendant les deux premières années afin de satisfaire aux besoins de renouvellement des cartes nationales d’identité venant à expiration à compter de juin 2019», explique Sidi Touré cité par l’Apa.
Il ajoute ensuite que cette convention « conclue pour une durée de 12 ans (…) porte sur l’ensemble des solutions nécessaires au fonctionnement du RNPP notamment les logiciels, la fourniture à l’Etat des terminaux des sites distants ainsi que la construction d’un site central de production à Abidjan et d’un site de secours à Grand-Bassam dans la zone du VITIB (Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie)».
[Digital Business Africa] – C’est le Kenya en Afrique de l’Est que le groupe bancaire britannique Standard Chartered a choisi pour installer son premier incubateur d’entreprises en Afrique : le laboratoire eXellerator. Le nouvel incubateur de startup devrait ainsi apporter un coaching aux entreprises financières en démarrage et aux entreprises souhaitant collaborer avec elle.
Selon la banque, son nouveau hub kenyan qui sera d’ailleurs logé à son siège de Nairobi fait partie de l’Africa eXellerator de Stanchart, et permettra de stimuler l’innovation et développer de nouveaux modèles d’affaires pour les fintechs locales et extérieures.
«Nous sommes une banque connectée: nous mettons en relation des clients, des marchés et des produits avec des réseaux et facilitons les échanges commerciaux et les investissements sur l’ensemble de notre réseau mondial, sur certains des marchés les plus dynamiques. Nous établissons un centre d’innovation au Kenya – le laboratoire Africa eXellerator – afin de développer de meilleurs produits et services pour nos clients », explique dans un communiqué Kariuki Ngari, directeur général de Standard Chartered Kenya.
Avec l’ouverture de cet incubateur au Kenya qui est d’ailleurs le premier en Afrique, le pays rejoint ainsi Singapour, Hong Kong, Londres et San Francisco qui bénéficient eux aussi de la présence des laboratoires eXellerator.
[Digital Business Africa] – C’est l’une des résolutions de la 25e assemblée plénière du Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT). Le Sénégal et le Maroc ont été élus comme rapporteurs pour les zones d’Afrique subsaharienne et Afrique du Nord et le Moyen orient pour l’institution onusienne. Pour ce qui est du Sénégal, le mandat du pays sera assuré par Mor-Talla Diop, qui est actuellement le Vice-Président de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE).
Cette désignation du Sénégal apparait davantage comme un encouragement à l’endroit des pays d’Afrique Subsaharienne. En effet, le Sénégal est le premier pays africain à avoir intégré le Cefact. Aujourd’hui, sur les 42 pays membres qui constituent l’organisation, seuls quatre sont africain. Notamment l’Afrique du sud, le Maroc, le Nigeria et le Sénégal.
[Digital Business Africa] – La quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est tenue à Douala, au Cameroun, du 4 au 5 avril 2019. Au terme de cette rencontre, plusieurs résolutions ont été prises par les régulateurs télécoms.
Parmi ces résolutions, celle entérinant Jose Eko Owono Mangue, le nouveau directeur général de l’ORTEL (Organe de régulation des télécommunications de la Guinée équatoriale), comme président exécutif de l’ARTAC.
Depuis, par décret présidentiel, Jose Eko Owono Mangue a remplacé Don Hermogenes Nzang Esono à la tête de l’ORTEL. C’est donc, tout naturellement que les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont pris une résolution entérinant Jose Eko Owono Mangue, comme nouveau président de leur organisation sous-régionale.
Résolutions et recommandations
D’autres résolutions ont été prises pour le bon fonctionnement de l’ARTAC. On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice 2018 pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle portant adoption du plan d’actions et de budget 2019 de l’ARTAC ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ; celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la mise en place du groupe de travail de préparation de la CMR-19.
Exceptionnellement, les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont fixé le délai limite des contributions pour les arriérés de cotisations statutaires de 2018 au 31 mai 2019.
L’anglais comme seconde langue de l’ARTAC?
Des recommandations ont également été formulées par les membres de l’ARTAC. Le secrétariat permanent de l’ARTAC dirigé par Aladji Ali de l’ART Cameroun par exemple est chargé de mettre en place un groupe de réflexion sur le suivi et l’harmonisation des cahiers de charges des opérateurs en vue de l’inscription du sujet à l’ordre du jour de la prochaine Conférence des Régulateurs.
Dans les divers, le régulateur Equato-guinéen a proposé d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail de l’ARTAC. Au terme des discussions, il a été convenu que la question soit étudiée par le Secrétariat Permanent en vue de sa soumission à la prochaine session de la Conférence des Régulateurs. En attendant, il est sollicité du Régulateur camerounais la traduction des documents en anglais au profit de membres équato-guinéens qui n’ont pas en partage le français dans leur pays comme les autres pays de la Cémac.
Aussi, la Conférence des Régulateurs a pris bonne note de la communication de la Représentation de l’UIT Zone Afrique Centrale qui s’est dit prête à apporter son soutien à l’ARTAC pour l’harmonisation des textes réglementaires sur la QoS à l’instar des autres Associations des Régulateurs des Communautés Economiques Régionales (CER) comme le WATRA à la CEDEAO et le CRASA à la SADC.
La prochaine Conférence des Régulateurs se tiendra à Bangui en République Centrafricaine en décembre 2019.
[Digital Business Africa] – L’information est délivrée par le Wall Street Journal. Après l’échec de son projet de fourniture d’Internet en Afrique Free Basics et Aquila, le géant américain Facebook serait en train de travailler sur un nouveau projet de connexion du continent : Le projet Simba.
De manière simple, ce projet implique la construction par Facebook d’un immense câble sous-marin à fibre optique qui devra encercler le continent africain, de manière à faciliter la connexion des africains, mais surtout d’en réduire les coûts.
Pour l’instant, peu de détails ont filtré sur ce
projet, qui ne serait encore qu’à la phase des préliminaires. A terme, il
pourrait être relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages
des côtes Est, Nord et Ouest.
Selon le Wall Street Journal, Facebook serait encore en pleine période de négociations. Ce qui implique que ce projet visant à encercler l’Afrique avec un câble sous-marin reste encore au stade de projet.