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Télécommunications : Huawei accuse les Etats-Unis de menaces et de cyber-attaque

[Digital Business Africa] – C’est un nouvel épisode dans le long conflit juridico-commercial qui oppose le groupe chinois de télécommunications Huawei au gouvernement américain, sous fonds de guerre économique entre la Chine et les Etats-Unis. Alors que l’opérateur est accusé par le gouvernement américain d’être un outil de renseignement au service de la Chine, celui-ci accuse à son tour les autorités américaines de menaces à l’encontre de ses employés.

Dans un communiqué de presse, Huawei affirme que les Etats-Unis ont mené à son encontre des cyberattaques « pour s’infiltrer dans l’intranet de Huawei et dans ses systèmes d’information internes ». Aussi, l’opérateur affirme que les agents du FBI se sont rendus aux domiciles de ses employés aux Etats-Unis pour les intimider, et les pousser à divulguer des informations confidentielles.

« Les faits, c’est qu’aucune de nos technologies n’a jamais fait l’objet de la moindre affaire judiciaire contre Huawei, et aucune des accusations lancées par le gouvernement américain n’a été étayée par des preuves suffisantes. Nous condamnons avec force l’effort calomnieux et concerté du gouvernement américain pour discréditer Huawei et nuire à son leadership dans l’industrie », poursuit l’opérateur. Notons tout de même que toutes les fois précédentes, Huawei s’était contenté de rester sur la défensive, rejetant simplement les accusations américaines. C’est la première fois que le groupe chinois formule à son tour des accusations contre les américains.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Maroc : Inwi lance son service de mobile money

[Digital Business Africa] – Le service de mobile money est désormais disponible au Maroc. L’opérateur marocain Inwi a en effet annoncé le lancement de Inwi Money, son tout nouveau service de paiement mobile. Ainsi, il devient le premier opérateur à lancer ce type de service, et prend une avance sur tous ses concurrents. En effet, le mobile money représente une véritable niche d’opportunités au Maroc, qui est engagé dans une optique de réduction maximale des transactions en espèce. Selon une étude de Reuteurs publiée en novembre 2018, les paiements mobiles au Maroc atteignent 5,3 milliards de dollars par an d’ici 2023.

Avec ce nouveau service, Inwi offrira à ses abonnés la possibilité d’effectuer des transactions depuis leurs mobiles. Cela concernera l’envoi et la reception d’argent, les recharges de crédits de communication, et le paiement des factures. Pour un début, le service de permet pas encore les paiements auprès des commerçants, tout comme les transactions vers d’autres solutions de paiement ne sont pas encore possible. « Inwi Money entend participer à la diversification des moyens de paiement au Maroc, à l’accélération de l’inclusion financière du plus grand nombre de Marocains et à la dématérialisation des transactions en cash », explique Ghassane El Machrafi, président d’Inwi Money.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza : Le fichier des fonctionnaires sera intégralement informatisé

[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est une réforme qui devrait apporter plus de célérité dans l’administration. Le ministère de la Fonction publique, dans le cadre du Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP) souhaite informatiser l’ensemble du fichier des fonctionnaires et des agents de l’Etat, de manière à pouvoir obtenir en un clic l’ensemble des informations sur le personnel payé par le contribuable congolais.

Pour mener à bien cette réforme, le gouvernement entend recruter prochainement un cabinet international qui devra concevoir un logiciel qui répertoriera l’ensemble du personnel de la fonction publique congolaise.

Le logiciel qui découlera de cette opération devra également permettre une meilleure gestion des carrières du personnel de l’Etat. A ce titre, il devra contenir toutes les informations depuis le recrutement de ces personnels jusqu’à leur départ à la retraite. Suivant les informations délivrées par le ministère congolais de la Fonction publique, deux autres ministères sont également concernés par ce projet : le ministère de la Défense, et celui de l’Intérieur. Pour réaliser ce projet, le Congo devra se doter de nouveaux équipements, à savoir des datacenters, ou encore des serveurs d’une forte capacité.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo : A Goma, des manifestants réclament d’Airtel une meilleure qualité de service

[Digital Business Africa] – En République démocratique du Congo, environ 36 militants du groupe citoyen Lutte pour le changement (Lucha) ont été arrêtés à Goma, dans l’est du pays. Ceux-ci manifestaient contre l’opérateur téléphonique Airtel, à qui ils réclament de meilleurs services à des coûts plus abordables, dans un pays où le revenu moyen ne dépasse pas deux dollars par jour. Le mouvement ‘‘Lucha’’ demande aussi à l’opérateur de géolocaliser les ravisseurs d’enfants, dans cette ville dont les habitants dénoncent régulièrement l’insécurité.

“Il est déplorable de constater que les jeunes qui rappellent Airtel à ses obligations, soient à chaque fois agressés physiquement, arrêtés et torturés, avec le silence coupable des dirigeants”, ont décrié dans un communiqué les responsables du mouvement, en réaction à la répression violente des forces de sécurité. La Lucha affirme que treize de ses membres ont été transférés à la prison centrale et 23 autres au parquet. Ils sont poursuivis pour “imputations dommageables” envers l’opérateur télécoms Airtel.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Gabon : Un répertoire numérique pour identifier les citoyens dans et hors du pays

[Digital Business Africa] – Il sera désormais possible au Gabon d’identifier chaque citoyen de manière complète à partir d’un identifiant numérique. C’est le sens à donner à un projet de loi présenté par le gouvernement et portant création d’un répertoire numérique permettant d’identifier les citoyens gabonais à l’intérieur et à l’extérieur du pays à partir d’un numéro d’identification personnel. En soi, il s’agit d’une mini révolution au Gabon qui permettra de moderniser la gestion des grands registres d’Etats.

Selon Rigobert Ikambouayat Ndeka, le ministre de la communication et de l’économie numérique du Gabon, en plus de moderniser le fichier d’Etat civil, le répertoire numérique national devrait également faciliter sécurité des données personnelles. En Afrique centrale, des pays comme le Cameroun ont déjà fait des pas de ce sens, avec l’introduction d’un numéro d’identification unique et à vie pour chaque citoyen.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Internet / Télécommunications : Intersat signe un contrat avec l’Azerbaïdjanais Azercosmos OJSC pour arroser l’Afrique

[Digital Business Africa] – L’opérateur de télécommunication Intersat qui propose des solutions Internet par satellite dans la région africaine a annoncé la signature en marge de la conférence internationale IBC 2019 (International Broadcasting Convention), tenues à Amsterdam du 12 au 16 septembre d’un contrat de partenariat avec Azercosmos OJSC, l’exploitant de satellites d’Azerbaïdjan.

Suivant les termes de l’accord, Azercosmos à travers le satellite Azerspace-2 devra fournir une ‘‘communication fiable’’ sur l’ensemble du continent africain. Cela concernera Internet, le réseau, le son, la vidéo et autres services de transmission de données.

« Azerspace-2 contribuera à éliminer le problème de l’accès à l’information numérique dans les régions isolées d’Afrique », explique Intersat. Dans la foulée, l’opérateur ajoute que les satellites de l’Azerbaïdjan – Azerspace-1, Azerspace-2 et un satellite à orbite basse Azersky fournissent des services Internet à 2/3 du continent africain. Ce qui devrait également permettre à Intersat d’améliorer sa qualité de couverture, mais également sa zone de couverture.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : Mtn veut réaliser une levée de fonds de 272 millions de dollars à la bourse

[Digital Business Africa] – L’information est donnée par les médias nigérians : La filiale nigériane du groupe de télécommunications sud-africain MTN souhaite lever 272 millions de dollars à la bourse nigériane, la Nigeria Stock Exchange. L’opération annoncée devrait se faire à travers une émission de billets de trésorerie.

A travers cette opération, l’opérateur entend investir dans le renforcement de son réseau et améliorer ses capacités opérationnelles. Alors que MTN Nigeria vient de lancer dans le pays son service de mobile money, il devrait pouvoir récolter les fonds nécessaires à son opérationnalisation et à sa vulgarisation. Aussi, alors que l’opérateur est étroitement surveillé par le régulateur, il entend aussi renforcer les investissements dans la qualité de ses équipements, ce qui lui permettra d’éviter d’éventuelles sanctions, mais davantage, de gagner en qualité de service et d’accroitre son nombre d’abonnés.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : L’Afrique du Sud, deuxième pays à lancer l’exploitation commerciale de la 5G en Afrique

[Digital Business Africa] – La 5G est une réalité en Afrique du Sud. Ceci, à la suite de son lancement par l’opérateur téléphonique Rain. De fait, l’Afrique du Sud devient le second pays en Afrique à lancer la 5G à usage commercial. Ceci après le Lesotho.

Pour un début, seule les clients habitant à Johannesburg, ville de lancement pourront avoir accès à la 5G. Par la suite, le réseau s’étendra à d’autres villes du pays comme Durban et Cape Town avant la fin 2019. D’un point de vue commercial les clients devront débourser une somme mensuelle de 1 000 rands, ce qui équivaut à quelques 72 dollars US.

En Afrique du Sud, le marché de l’installation des équipements 5G a été confié à l’équipementier chinois Huawei, alors que ce dernier a été quasiment expulsé du marché des Etats-Unis, et très en difficulté sur le marché européen.

Par contre, le groupe continue de garder la confiance de plusieurs chefs d’Etats africains. En théorie, le réseau 5G exploite le spectre 3,6Ghz et offre des vitesses de téléchargement pouvant grimper à plus de 700 Mbps.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Start-Up : Bridge for Billions lance un concours de pitch international

[Digital Business Africa] – – Alors que Bridge for Billions s’apprête à fêter son 4ème anniversaire à annoncé ce 18 Septembre 2019, l’écosystème digital créateur d’opportunités pour les start-up annonce The Leap Pitch Challenge. Un concours ouvert à tous les entrepreneurs en phase initiale terminant le programme d’incubation en ligne de Bridge for Billions.

Selon les organisateurs, The Leap Pitch Challenge leur donne la chance de gagner 5000$ en capital d’amorçage et l’opportunité de développer encore leur projet.

Les participants seront invités à présenter leur projet en ligne le 29 octobre 2019, devant un jury de professionnels et un public international. Ils pourront notamment suivre une masterclass dédiée afin de les préparer au mieux à l’exercice du pitch pour le grand jour.

Le gagnant du Leap Pitch Challenge bénéficiera également d’une visibilité médiatique internationale, ainsi que de sessions de conseil en investissement par Volition, partenaire de Bridge for Billions.

“L’accès au soutien à l’innovation est devenu un luxe, c’est pourquoi notre motivation principale est de libérer des opportunités pour ceux qui souhaitent générer un changement. C’est exactement ce que fait le défi Leap Pitch, tout en contribuant à bâtir un écosystème entrepreneurial plus vaste et plus inclusif”, commente Pablo Santaeufemia, CEO & cofondateur de Bridge for Billions

Bridge for Billions se présente comme l’écosystème digital qui connecte les entrepreneurs en phase de démarrage aux opportunités de croissance, en construisant des programmes d’incubation en ligne pour les entrepreneurs dans le monde entier.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Un site web pour des infos pratiques sur le « grand dialogue national » convoqué par Paul Biya

[Digital Business Africa] – Dans un message spécial adressé à ses compatriotes le 10 septembre 2019, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce la tenue d’un « grand dialogue national » en vue d’évoquer principalement les solutions de sortie de crise dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et pas seulement.

« J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation. Le dialogue dont il est question, concernera principalement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais il est évident qu’en cela même il touchera à des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre- ensemble, il ne saurait intéresser uniquement les populations de ces deux régions », avait déclaré le président.

Les dates de ce dialogue sont désormais connues. Il se tiendra du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019 et sera présidé comme annoncé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Le dialogue impliquant plusieurs composantes de la nation dans plusieurs régions, un site web a été mis sur pied par le gouvernement camerounais pour donner les informations pratiques concernant ce grand dialogue national.

Les thèmes à aborder, les participants, les hôtels retenus pour accueillir les participants sont disponibles sur cette plateforme web à l’adresse www.nationaldialogue.cm.

Sur ce site web, l’on apprend par ailleurs que les contributions à ce dialogue peuvent être adressées à l’adresse [email protected] et les médias qui ont  besoin d’une accréditation pour couvrir cet évènement peuvent demander une accréditation en écrivant à la même adresse.

Sur les réseaux sociaux des infos peuvent également être obtenues sur les comptes @CmrDialogue sur Facebook, Twitter et Instagram et sur le hashtag #CmrDialogue.

Toutefois, le programme n’y est pas encore disponible tout comme le site web n’est pas encore sécurisé.

Par Digital Business Africa

ITU Telecom World Awards : La ministre ghanéenne des Communications récompensée

[Digital Business Africa] – Au Ghana, c’est une récompense qui vient reconnaitre l’effort de plusieurs années dans la promotion de meilleures télécommunications en Afrique. La ministre ghanéenne des Communications, Ursula Owusu-Ekuful, a été primée lors des Telecom World Awards 2019 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) à Budapest, en Hongrie. Elle a notamment été primée pour “son engagement exceptionnel et sa participation en tant que partenaire précieux des événements ITU Telecom World“, explique le secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao, qui présente la lauréate comme un membre excellent et exceptionnel du syndicat.

Dans la foulée de cette distinction, le Centre numérique d’Accra, crée par le gouvernement ghanéen pour exploiter le potentiel numérique du Ghana en promouvant l’entrepreneuriat et l’innovation numériques et placé sous l’autorité du ministère des Communications et créé, a été annoncé comme le lauréat 2019 du Prix de l’UIT pour les meilleures pratiques mondiales en matière d’écosystème/ Pour sa part, Vokacom qui regroupe des innovateurs de Ghana Post Digital address a remporté le prix du meilleur modèle d’entreprise.

Pour le Ghana donc, il s’agit d’une participation très satisfaisante. En réaction, la ministre Owusu-Ekuful, s’est dite honorée de la reconnaissance de ses pairs : “C’est un grand privilège pour mes modestes efforts au niveau international, sur la coopération dans le développement et la mise en œuvre d’initiatives en matière de TIC avec des collègues ministres au cours des deux dernières années et demi, qui a été récompensée et récompensée par l’UIT. Je suis profondément émue et ravie. Ce prix m’encouragera à faire encore davantage, aux niveaux local et international, pour réduire la fracture numérique dans l’intérêt de nos pays et de notre population ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Internet : CTB Botswana double sa capacité sur le satellite AMOS-7 pour mieux connecter les villages

[Digital Business Africa] – Au Botwana, la société Telecommunications Corporation Limited (CTB) a annoncé le 17 septembre 2019 le doublement de sa capacité sur le satellite de communication AMOS-7 de Spacecom. Cette opération lui permettra d’améliorer la qualité de l’Internet qu’il distribue à ses utilisateurs, notamment ceux situés dans les zones rurales. Cela permettrait également à CTB de déployer des services de point d’accès Wi-Fi dans tout le pays.

Le nouveau satellite de communications Amos-7 est en ligne ...
Satellite de communications Amos-7.

«La communication par satellite via AMOS-7 facilite notre croissance et remplit notre objectif, qui est de fournir des solutions de communication de qualité supérieure au Botswana, partout et partout, pour leur permettre de vivre en connexion. Elle nous permet également d’offrir aux citoyens des zones jusque-là mal desservies plus d’options pour communiquer à travers le Botswana et au-delà», explique le patron de CTB, Anthony Masunga.

Cette annonce intervient alors que le distributeur de contenu multimédia ViewMedia a également fait part de son intention de lancer une nouvelle plate-forme de diffusion numérique pour l’Afrique francophone de l’Ouest sur le satellite AMOS-17. Dans ce contexte de forte sollicitation des satellites, David Pollack, directeur général de Spacecom a fait savoir que d’ici la fin de l’année, sa société disposera de trois satellites desservant l’Afrique : AMOS-7, AMOS-4 et AMOS-17.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Le Dr GUIBESSONGUI N’Datien prend officiellement ses fonctions de nouveau Directeur de Cabinet du ministère du numérique

[Digital Business Africa] – Le nouveau Directeur de Cabinet du Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste, Dr GUIBESSONGUI N’Datien Severin, a pris officiellement fonction. La cérémonie de passation de service, sous la supervision de l’Inspecteur Général, Jules KOUADJO, s’est déroulée le 13 Septembre 2019, à la salle de conférences, sise au 23étage de l’Immeuble Postel 2001, à Abidjan-Plateau. 

A cette occasion, le Directeur de Cabinet sortant, M. Henri DJOMAND, a traduit sa gratitude et ses remerciements au Ministre Claude Isaac DE pour la confiance placée en lui depuis juillet 2018 et à l’ensemble du personnel du ministère pour ‘’leur disponibilité’’ et ‘’leur engagement’’ à ses côtés pour mener à bien les missions à lui assignées.

A cette occasion, le Directeur de Cabinet sortant, M. Henri DJOMAND, a traduit sa gratitude et ses remerciements au Ministre Claude Isaac DE pour la confiance placée en lui depuis juillet 2018 et à l’ensemble du personnel du ministère pour ‘’leur disponibilité’’ et ‘’leur engagement’’ à ses côtés pour mener à bien les missions à lui assignées.

Après avoir présenté l’organisation et surtout les missions du ministère, M. DJOMAND a fait un tour d’horizon des principaux projets et les acquis du ministère avec l’ensemble des structures sous tutelle. « L’Administration étant une continuité, je souhaite que tout l’appui et le soutien que j’ai toujours reçus de vous soient également mis à la disposition du nouveau Directeur de Cabinet », a-t-il lancé aux membres du Cabinet présents. Avant de souhaiter bon vent à son successeur.

Pour sa part, le Directeur de Cabinet entrant, Dr GUIBESSONGUI N’Datien, a salué ‘’la disponibilité’’ et ‘’la collaboration fonctionnelle’’ de son prédécesseur. « C’est un Gouvernement de mission comme l’a indiqué le Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA. (..) Nous serons des outils de la mise en œuvre de la mission assignée au ministère. (..) Je suis homme de mission et je jouerai ma partition », a-t-il déclaré. Tout en réaffirmant sa disponibilité à travailler avec l’ensemble du personnel pour le rayonnement du ministère.

Après la remise de dossiers et la signature du procès-verbal marquant la passation officielle de charges, l’Inspecteur Général, Jules KOUADJO, a traduit ses remerciements au Directeur de Cabinet sortant pour le travail abattu et par la même occasion, il a marqué sa disponibilité et celle de l’ensemble du personnel à l’endroit du nouveau Directeur de Cabinet afin de mener à bien sa mission.

Notons que depuis le mercredi 04 Septembre 2019, M. Mamadou SANOGO tient désormais les rênes du Ministère de l’Economie Numérique et la Poste en remplacement de M. Claude Isaac DE.


Digital Business Africa, avec CP Sercom 

Kenya : Safaricom distribue plus de 720 millions de dollars de dividende à ses actionnaires

[Digital Business Africa] – Au Kenya, le géant des télécommunications Safaricom a débuté la distribution des dividendes bruts par anticipation pour un montant total de 74,9 milliards de shillings, soit plus de 720 millions de dollars américains. Une distribution qui intervient à plus de deux mois de l’échéance initialement prévue.

La distribution des dividendes aux actionnaires de l’opérateur témoignent de sa bonne santé financière. En effet, Safaricom a terminé l’exercice achevé en mars 2019 sur de très bonnes notes, avec un bénéfice net de 63,4 milliards de shillings, soit environ 610 millions de dollars. Ce qui représente un montant supérieur aux dividendes distribués.

Selon le rapport, «compte tenu de la position solide du bilan, nous avons proposé un dividende spécial de 24,8 milliards de shillings pour cette année (0,62 shillings par action)». En effet, le chiffre d’affaire de l’opérateur au dernier exercice était de 240,3 milliards de shillings, soit environ 2,3 milliards de dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : La SADC veut supprimer le roaming entre ses membres avant la fin 2019

[Digital Business Africa] – La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) pourrait définitivement supprimer les frais de roaming entre ses membres avant la fin de l’année 2019. L’annonce a été faite le 13 septembre 2019 par Sherry Singh, le président de la Southern Africa Telecommunications Association (SATA), par ailleurs CEO de Mauritius Telecom (MT). Pour que la suppression des frais d’itinérance prenne effet, il faudra que tous les pays membres de la SADC ratifient les accords. Ce qu’il espère intervenir avant la fin de l’année 2019. Et pour l’instant, 13 pays sur 15 l’ont déjà ratifié.

« J’aimerais demander à d’autres pays de se joindre à nous. Je pense qu’il y a plus à gagner à devenir un réseau régional plutôt que de penser uniquement du point de vue des pays. La raison pour laquelle leurs opérateurs ne se sont pas encore inscrits pourrait être un retard administratif ou peut-être qu’ils ont besoin d’une autorisation, un éclairage ou même une motivation. Mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour essayer de les convaincre », explique Sherry Singh. 

Idéalement, il affirme que l’abolition des frais de roaming entre les Etats de la SADC devrait avoir lieu avant le 1er octobre 2019. Seulement, il ajoute que même si ce délai sera un peu retardé, ce retard ne devrait être que de quelques semaines.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Vera Songwe [CEA] sélectionne le Congo Brazza pour le lancement d’une phase de tests de la 5G

[Digital Business Africa] – C’est dans une correspondance datée du 13 août 2019 que la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Vera Songwe, informe le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, de sa décision de sélectionner le Congo pour le lancement d’une phase de pilotage du réseau 5G. Ce qui fera du pays l’un des pionniers africains à expérimenter cette technologie.

« Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains…Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunication locaux, l’Autorité de régulation des télécommunications ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les opportunités émergentes offertes par la 5G », explique dans sa correspondance Vera Songwe. Elle ajoute ensuite que « ces tests permettront aussi au gouvernement et au régulateur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux ».

Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G, explique Vera Songwe, comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains. Le projet relève de la politique de la CEA à l’appui des efforts des Etats membres pour tirer profit de la révolution numérique aux fins de la transformation économique des pays  africains.

Sur les raisons du choix du Congo, la secrétaire exécutive de la CEA évoque l’engagement du Congo pour le développement inclusif et durable des télécommunications et des TIC. En cas de succès de ces tests, le Congo pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer leur entrée dans la technologie 5G. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, c’est une très bonne nouvelle pour l’écosystème du numérique au Congo.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Egypte : Le fonds d’investissement des Fintech fonctionnel dès début 2020

[Digital Business Africa] –  Les jeunes porteurs de projets dans le secteur égyptiens de la Fintech pourront, dès 2020 bénéficier des financements publics mis à disposition par l’Etat. Ce sera dans le cadre du fonds d’investissement de 50 à 100 millions de dollars porté par la Banque centrale d’Egypte, qui entend dans le même temps mettre sur pied un laboratoire de technologie financière.

Sur le principe, ce fonds qui entends positionner l’Egypte comme hub régional de services financiers digitaux financera la recherche sur la finance digitale et soutiendra les startups nouvellement lancées et à fort potentiel. Il sera en plus doté d’un laboratoire d’applications technologiques innovantes

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

IA : L’Agence d’Afrique francophone sera au Togo

[Digital Business Africa] –  Ce sera la petite ville togolaise de Aneho qui abritera l’Agence francophone pour l’Intelligence artificielle (AFRIA). La première pierre de l’institution sera officiellement posée en marge du symposium régional sur le thème « Pour une Intelligence artificielle (IA) éthique et inclusive au service du développement durable, de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest » qu’abritera le pays du 16 au 17 décembre 2019. Organisé par l’Unesco, l’OIF, la CEDEAO, l’UEMOA et le gouvernement togolais, ce Symposium d’Aneho réunira les principaux acteurs du numérique africain, dont les ministres francophones en charge de l’économie numérique, les chercheurs, institutions et chefs d’entreprises, mais aussi des startuppers, des opérateurs privés et des bailleurs internationaux.

« L’Intelligence artificielle est devenue un des grands enjeux de ce siècle. Toutes les grandes entreprises du monde de la Tech sont engagées sur les problématiques de l’IA, sous l’impulsion des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Son évolution combinée à celles de la robotique, de l’éducation, de psychologie, de l’informatique des objets, de la blockchain et de la génétique va profondément bouleverser nos sociétés et l’Afrique ne doit pas rater le virage numérique. Parce que les enjeux de l’IA sont aussi d’ordre politique, social, éthique, économique, juridique : investir dans l’IA et développer une réflexion critique est devenu un impératif non seulement pour les Etats, les organisations internationales, mais aussi pour les entreprises et les universités qui anticipent le monde de demain», explique Eric Adja, Directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’OIF, chargé de la coordination du symposium d’Aneho et de la mise en place de l’AFRIA (Agence francophone pour l’Intelligence artificielle) cité par La Tribune Afrique.

L’objectif de la création de ce Centre est de doter les pays d’Afrique francophone d’une certaine compétence technique afin de développer des solutions, et d’échapper à la « cybercolonisation » de l’Afrique. Sur le procédé, il s’agira de mutualiser les efforts et les connaissances des experts et pays africains afin de permettre au continent, qui est actuellement invisible sur le terrain de l’IA de pouvoir émerger, et en devenir un des acteurs les plus impliqués.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Tchad : L’UA et la CEA priment trois acteurs du développement de l’Internet en Afrique

[Digital Business Africa] – C’est l’une des annonces phares du Forum africain sur la gouvernance de l’Internet qui s’est terminé le 12 septembre 2019 à Ndjamena : La reconnaissance des contributeurs Africains à l’émergence d’un Internet meilleur sur le continent. Ainsi, au cours d’une soirée de gala, l’Union Africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Gouvernement tchadien ont décerné des Prix pour la contribution au développement d’Internet.

Ridha Guellouzde

Le premier lauréat est Ridha Guellouzde Tunisie. Il a proposé en 1998 à la Conférence des plénipotentiaires de l’UIT à Indianapolis de convoquer le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Depuis lors, il est à l’avant-garde du SMSI et du FGI dans le monde, en Afrique et dans les pays arabes.

Makane Faye
Mr Makane Faye, Senior Regional Advisor, Coordinator, e-Applications, UNECA, speaks at the 8th World Telecommunication ICT Indicators meeting, 2010

Le second prix est revenu à Makane Faye, retraité de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et à Moctar Yedaly de l’Union Africaine. Ils ont mis en place le Forum africain sur la gouvernance de l’Internet et le coordonnent avec succès depuis sa création, malgré les appréhensions de toutes sortes des uns et des autres. En outre, ils ont renforcé les partenariats existants et emmené de nouveaux partenaires et plus de pays africains et de CERs dans le processus de gouvernance de l’Internet.

Moctar Yedaly, le chef de la Division de la Société de l’information, de l’Infrastructure et de l’Énergie de l’Union africaine.

A travers ces distinctions, l’Union africaine et la CEA entendent encourager le développement d’un Internet libre sur le continent. Une tâche qui est d’autant plus rude que le réflexe de plusieurs dirigeants africains, y compris celui du Tchad qui a abrité la rencontre est de suspendre Internet en cas de menace pour leur régime. C’était le cas au Tchad, au Cameroun, au Soudan, au Gabon, en Ethiopie, en RDC, ou encore même au Congo.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique – E-commerce : Face à la concurrence, Afrimarket ferme boutique

[Digital Business Africa] – S’en est fini pour l’aventure Afrimarket. La place française de marché en ligne qui opérait dans cinq pays d’Afrique francophone devra fermer boutique, et se retirer du marché. Ses fondateurs, Rania Belkahia et Jeremy Stoss ont déposé au tribunal de commerce de Paris une demande de mise en liquidation judiciaire. Ceci, après que les deux fonds en lice pour investir dans l’entreprise 20 millions d’euros aient pris la décision de se retirer du processus de levée de fonds en juillet 2019.

« Dans le courant de l’année dernière, nous avons commencé à chercher des investisseurs pour un tour de table de 20 millions d’euros et nous sommes entrés en discussions avec plusieurs fonds. Nous étions en due-dil (process d’audit pré-levée) avec plusieurs acteurs. Deux d’entre eux se sont positionnés dans la dernière ligne droite, mais nous ont lâché au milieu de l’été. Le principe d’une start-up est que si on ne la finance pas, elle s’arrête», explique Rania Belkahia.

En plus de la question du financement, la débâcle d’Afrimarket vient principalement au moment où son principal concurrent lève des fonds. Signe de sa vitalité, Jumia a réalisé en avril 2019 une levée de fonds de près de 200 millions de dollars lors de son entrée à la bourse de New York. A titre de comparaison, dans le même temps, Afrimarket peinait à trouver des investisseurs auprès desquels lever 20 millions d’euros.

« Nos investisseurs historiques nous ont soutenus depuis le début et durant les huit mois de la période d’audit auprès des fonds intéressés, mais après, il n’y avait plus de trésorerie… Nous avions tous conscience que ce marché de l’e-commerce en Afrique requiert beaucoup de capitaux et il en aurait fallu dix fois plus pour y arriver. Il nécessite des moyens colossaux pour l’évangéliser et le stimuler», ajoute Rania Belkahia. Avec ce dépôt de bilan, Afrimarket envoie au chômage quelques 250 personnes en Afrique et en Europe.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE