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Congo : Léon Juste Ibombo maintenu au ministère des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Léon Juste Ibombo conserve son fauteuil de ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique du Congo. Tout comme son Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à la tête de l’exécutif. Le gouvernement congolais a connu un léger réaménagement le 11 janvier 2025. Le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique a la charge d’achever le projet de transformation digitale des services publics, de consolider les infrastructures de télécommunications pour un Internet plus accessible et abordable, d’assurer un soutien accru à la création de startups technologiques locales capables de rivaliser sur les marchés internationaux et la formation des jeunes aux métiers du numérique afin de favoriser l’emploi et l’autonomie économique.

Depuis sa nomination à la tête de ce ministère névralgique en 2015, Leon Juste Ibombo a conduit des initiatives ambitieuses comme Le lancement de la 5G le 21 novembre 2024. Faisant de MTN Congo le premier opérateur de télécommunications d’Afrique centrale à déployer un réseau 5G.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, expliquait que « la technologie 5G représente un potentiel immense dans la transformation numérique, en apportant des bénéfices significatifs dans divers secteurs de l’économie ».

Depuis sa nomination le 30 avril 2016 au poste de ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, des actions concrètes ont été menées pour favoriser l’accès à Internet dans les écoles, les administrations publiques et les communautés éloignées ont été menées. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative du Fonds pour l’Accès et le Service universels des Communications électroniques (Fasuce).

En 2024, le fonds fêtait ses quatre ans, et a pu connecter plusieurs localités éloignées telles que Akabi, Akana, Akiele, Allamossende, Bandza, Ekouasende,Mbon, Mboubee, Mapeme, Ndongoemboli, Nagania Tsongo, Ngoulonkila, Okeke, Olounou I, Ossa I, Ossangoi et Poste Osselé.

Le fonds a pour acte de naissance la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009. Le Fasuce est administré par Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE. L’agence est placée sous la tutelle du ministère des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique. Le Fasuce vise à réduire la fracture numérique et à favoriser l’inclusion sociale au Congo, en connectant à Internet et à la téléphonie mobile les communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.

Léon Juste Ibombo a été décoré Officier dans l’Ordre du mérite congolais (2017) et Commandeur dans l’ordre du mérite congolais (2024

Par Jean Materne Zambo

 

 

Camerounais en situation de double identité: c’est le moment d’obtenir votre CNI. Voici comment !

[Digital Business Africa] – Face à la problématique récurrente de la double identité au Cameroun, qui a empêché de nombreux citoyens d’obtenir leur carte nationale d’identité, le gouvernement a décidé de prendre des mesures palliatives. Suite aux nombreuses plaintes de citoyens se trouvant dans cette situation, le président Paul Biya a donné des instructions fermes pour résoudre le problème d’accès à la carte nationale d’identité en vue de densifier l’inscription sur les listes électorales et, par ricochet, pour une participation massive à la prochaine élection présidentielle.

“Je suis bien conscient que certains de nos compatriotes continuent d’éprouver des difficultés pour s’inscrire sur les listes électorales, en raison du défaut de cartes nationales d’identité. Nombre d’entre eux se trouvent également, de leur propre fait, en situation de double identité. J’ai ordonné les mesures nécessaires pour faire face à cette situation qui devrait être rapidement réglée”, a déclaré le président Paul Biya dans son message à la nation le 31 décembre 2024.

Pourquoi la double identité ?

L’une des principales causes de la double identité au Cameroun est la modification de l’âge et de la date de naissance. Ce phénomène est souvent motivé par le désir d’accéder à des services ou des opportunités réservés à certaines tranches d’âge, comme l’emploi, les études ou les voyages. Cette pratique illégale est facilitée par des faiblesses dans le système d’enregistrement des naissances et par l’action d’intermédiaires qui proposent leurs services pour falsifier les actes de naissance. Conséquence, bon nombre de Camerounais qui se sont lancés dans ce jeu ont des problèmes d’obtention de la carte nationale d’identité, car le système de CNI en place indique que le demandeur a déjà une autre identité enregistrée avec des informations différentes. Le dossier est donc bloqué et le demandeur n’obtient pas de CNI malgré sa demande.

Un enjeu de souveraineté nationale

La double identité est un problème complexe qui a des conséquences multiples :

* Insécurité : elle facilite la fraude documentaire et l’usurpation d’identité.

* Exclusion sociale : de nombreux citoyens sont privés de leurs droits fondamentaux en raison de l’absence de pièce d’identité valide.

* Sous-développement : elle entrave le développement économique en rendant difficiles les opérations bancaires, les transactions commerciales et l’accès aux crédits.

En s’attaquant à ce problème de fond, le gouvernement camerounais démontre sa volonté de faire participer le plus grand nombre de Camerounais à la prochaine élection présidentielle. Mais aussi sa volonté de garantir à tous les citoyens l’égalité des droits. La situation de ceux-ci va bientôt évoluer.

Les prochaines étapes

À la suite de la déclaration du président Paul Biya, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a publié un communiqué ce 10 janvier 2025 invitant les citoyens camerounais en situation de double identité à se rapprocher des délégations régionales de la Sûreté nationale pour régulariser leur situation.

Selon le DGSN, le gouvernement a mis en place un dispositif d’accompagnement pour faciliter les démarches administratives.

“Le délégué général à la Sûreté nationale invite tous les citoyens camerounais en situation de double identité ou ayant d’autres difficultés avec leur filiation pour obtenir leurs cartes nationales d’identité à déposer dès ce jour leurs requêtes assorties de leurs coordonnées (numéro de téléphone, adresse e-mail, boîte postale, etc.) auprès de l’une des dix délégations régionales de la Sûreté nationale, en vue du traitement de leur cas.

Les intéressés peuvent aussi consulter le site web de la Délégation générale à la sûreté nationale à l’adresse www.dgsn.cm, ou suivre les tranches d’antenne du Poste national de la CRTV réservées à la sûreté nationale, pour toutes les informations complémentaires relatives à cette opération », écrit Martin Mbarga Nguelé.

Il faut relever qu’un nouveau système d’identification moderne et plus sécurisé est en cours d’implémentation au Cameroun avec les partenaires allemands d’Augentic qui réalisent déjà le passeport camerounais. Le DGSN avait annoncé en mai 2024 que dès décembre 2024, les Camerounais pourraient obtenir leur CNI en deux jours maximum.

C’était lors de la signature du contrat y relatif le 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et par l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti.

Toutefois, à ce jour, les travaux ne sont pas terminés et le délai de 48 h pour la délivrance de la CNI n’est pas encore effectif.

Dans la foulée, une ordonnance du président de la République, SE Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2023/019 du 19 décembre 2023 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024, a été signée le 20 juin 2024. L’article 549 de ce texte présidentiel prévoit que le timbre passe de 2800 FCFA à 10 000 FCFA pour les CNI. Extraits de cet article :

« Article 549 – Les cartes d’identité délivrées aux personnes de nationalité camerounaise, les cartes de séjour et de résident délivrées aux personnes de  nationalité étrangère sont soumises aux droits de timbre ci-après : 1 ) Cartes nationales d’identité : 10 000 F CFA. (…) »

Désormais donc, au lieu de 7 000 ou 8 000 F.CFA, le Camerounais devrait débourser au minimum 15 500 F.CFA pour obtenir sa CNI. Soit 10 000 F CFA pour le timbre, 3 500 F CFA pour le certificat de nationalité et 2 000 F CFA pour la copie certifiée de l’acte de naissance.

Toute chose n’étant pas de nature à réjouir les Camerounais. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes avaient exprimé leur désapprobation sur cette augmentation des tarifs.

Avec la nouvelle orientation visant à intégrer ceux qui sont en situation de double identité, de nombreux Camerounais seront sans doute contents. Qu’importe le prix s’ils sont en situation de double identité…

Par B-O.D, Digital Business Africa

CNI/Cameroun : Toujours pas d’application de prise de rdv en ligne, le délai de 48 heures un leurre ?

[DIGITAL Business Africa] – Les annonces concernant l’établissement et la délivrance des CNI se multiplient. Mais rien ne change. Ce 10 janvier 2025 encore, le Délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, a invité les citoyens ayant des problèmes liés à la délivrance de leurs Cartes Nationales d’Identité à soumettre leurs requêtes, assorties de coordonnées, dans l’une des dix délégations régionales. Les concernés doivent fournir les informations telles que le numéro de téléphone, l’adresse e-mail, la boîte postale etc.

Le communiqué du DGSN précise aussi que les intéressés peuvent consulter le site web de la DGSN www.dgsn.cm ou suivre les tranches d’antennes réservées à la Sûreté nationale sur le Poste national (88.8FM). “Canal police” est diffusée sur le poste national (88.8 FM) Version anglaise : Lundi et mercredi (7H40 – 7H45) , Version française : mardi (7H40 – 7H45) et vendredi (6H55 – 7H00).

le 13 mai 2024, Labinot Carreti, DG d’Augentic GmbH, la société en charge de mettre en place le nouveau système d’identification présentait le projet de la CNI en 48heures.

« C’EST UN PROJET CLE EN MAIN FINANCE PAR AUGENTIC GMBH QUI CONSISTE A LA CONSTRUCTION DE 68 CENTRES MULTI-FONCTIONNELS ULTRAMODERNES A TRAVERS LES 10 REGIONS ET LES 58 DEPARTEMENTS. EN PLUS, ON VA CONSTRUIRE TROIS CENTRES DE PRODUCTION DE CARTES NATIONALE D’IDENTITE A YAOUNDE, DOUALA ET GAROUA.

EN PLUS, ON VA RENOVER 219 POSTES ACTUELS D ‘IDENTIFICATION. ON VA METTRE EN PLACE UNE STRUCTURE MODERNE EN NIVEAU TECHNOLOGIQUE QUI VA PERMETTRE AUX CITOYENS CAMEROUNAIS D ‘AVOIR UNE CARTE EN 48 HEURES DES LA FIN DE CETTE ANNEE 2024.

CELA VA COMMENCER PAR UNE APPLICATION EN LIGNE DEMATERIALISEE QUI VA PERMETTRE UNE PRISE DE RENDEZ -VOUS EN LIGNE. CAR, IL Y AURA UNE GRANDE DEMANDE DES RENDEZ -VOUS AU NIVEAU DE POSTES DE DEMANDE POUR LES CARTES D ‘IDENTITE A TRAVERS LE PAYS.

ON VA PAR AILLEURS ASSURER L’EXPEDITION DES CARTES A TOUS LES POSTES D ‘IDENTIFICATION A TRAVERS LE TERRITOIRE CAMEROUNAIS. NOUS SOMMES EN TRAIN DE DISCUTER DE LA PERIODE DE TRANSITION AVEC LES EQUIPES DE LA DGSN QUI VONT TRAITER CES DEMANDES JUSQU’ A LA FIN DE L’ANNEE».

2024 a touché à sa fin. Les Camerounais restent sur leur faim après l’annonce qui les a fait saliver. Pendant ce temps au Gabon, la carte nationale d’identité électronique est gratuite depuis le 24 juin 2024. Elle est produite par la Direction générale de Documentation et de l’Immigration, qui recueille et centralise toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. Et ce n’est pas la ressource locale qui fait défaut au Cameroun. La preuve, le Camerounais Amahadu Adamou a le vent en poupe avec son entreprise BRIDGE CORPORATION basée en Allemagne.

Un vivier de systèmes biométriques et d’identité électronique innovants, de documents électroniques, de conception matérielle et logicielle, de sécurité des systèmes et de mises à niveau des systèmes. L’entreprise dit avoir livré plus de 4 000 000 documents officiels électroniques, dont les cartes nationales d’identité à travers 52 pays dans le monde en général et 15 pays africains en particulier.

Par Jean Materne Zambo

Google, Microsoft, Meta, Amazon, Apple et OpenAI font chacun don d’un million de dollars à Donald Trump

[Digital Business Africa] – La liste des grandes entreprises technologiques ayant contribué au fonds d’investiture du président élu Donald Trump s’allonge. Selon CNBC, Google et Microsoft se sont ajoutées à cette liste en versant un million de dollars. Ils s’alignent ainsi sur les engagements précédemment annoncés par Meta Platforms, dirigée par Mark Zuckerberg, et Amazon, sous la direction de Jeff Bezos. Ces contributions avaient été dévoilées en décembre, en amont de la cérémonie de prestation de serment prévue le 20 janvier.

Le site d’information souligne que ce n’est pas une première pour Microsoft. Lors du premier mandat de Trump, l’entreprise avait déjà versé 500 000 dollars au même fonds. Une somme équivalente avait également été allouée par Microsoft pour soutenir l’inauguration de l’actuel président Joe Biden.

Parmi les autres grands contributeurs figure également Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui a confirmé une contribution personnelle de 1 million de dollars. Interrogé à ce sujet, Altman a déclaré :

« Le président Trump mènera notre pays dans l’ère de l’IA, et je suis impatient de soutenir ses efforts pour assurer la prééminence des États-Unis. »

De son côté, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a également exprimé son soutien lors d’une rencontre avec Donald Trump à Mar-a-Lago. Il a déclaré :

« Je suis prêt à soutenir le renouveau national de l’Amérique sous la direction de Trump. »

Brad Smith, vice-président et président de Microsoft, a précisé dans un blog publié plus tôt en janvier que l’entreprise envisageait d’investir environ 80 milliards de dollars dans la construction de centres de données optimisés pour l’intelligence artificielle (IA). Une grande partie de cet investissement sera consacrée aux États-Unis. Smith a mentionné Trump à plusieurs reprises dans son blog, affirmant :

« Si l’administration Trump parvient à bâtir sur les meilleures pratiques en matière d’IA développées au cours des quatre dernières années, notamment grâce à la diplomatie internationale avec le G7, les États-Unis pourraient offrir une proposition de valeur remarquable au monde entier. »

Cette vague de contributions de grandes entreprises technologiques témoigne de l’importance stratégique qu’elles attachent à l’évolution des politiques américaines sous la nouvelle administration.

De l’avis ders observateurs avertis, par ces actions, cerfs entreprises espèrent non seulement établir des relations constructives avec le président élu, mais aussi influencer les priorités en matière d’innovation technologique et de développement de l’intelligence artificielle.

Par Digital Business Africa

Réseaux sociaux : Le milliardaire américain McCourt annonce une offre formelle à ByteDance pour l’achat de TikTok

[DIGITAL Business Africa] – La décision de la Cour suprême n’est pas encore tombée que McCourt a déjà annoncé une offre formelle à ByteDance pour l’achat de TikTok. C’est ce 10 janvier 2025 que la plus haute instance judiciaire des États-Unis d’Amérique doit dire si l’application chinoise TikTok doit fermer ou pas ses portes au pays de « l’ Oncle Sam ».

Le 8 mai 2024, McCourt avait déjà  émis le vœu de racheter Tiktok.  Sauf que cette fois, c’est par voie de communiqué qu’il le fait savoir. Le montant du rachat n’a pas été révélé. Toutefois, USA Today a rapporté que le milliardaire s’était engagé verbalement à verser jusqu’à 20 milliards de dollars pour l’achat. Du côté de ByteDance, TikTok n’est pas vendable. Enfin, pour l’instant.

McCourt souhaite acquérir le réseau social,dit-il, « pour relancer la plateforme sur une nouvelle infrastructure numérique de fabrication américaine ». En d’autres termes, McCourt ne veut plus que les internautes américains dépendent de l’algorithme actuel de TikTok, qui compte environ 170 millions d’utilisateurs ( américains) mensuels.

ByteDance est une société chinoise fondée en 2012. Elle possède un lot d’applications et de plateformes comme TikTok, Toutiao, News Republic, Xigua Video ou encore TopBuzz.

La plateforme, selon le gouvernement fédéral ferait planer une « grave menace sur la sécurité nationale ». L’initiative de McCourt est soutenue par le consortium Project Liberty. Plutôt que d’assister à la déliquescence de tout un empire, le consortium souhaite donner une nouvelle vie à TikTok. Même Donald Trump, le président américain réélu, s’oppose à l’interdiction de TikTok. Pourtant, il y a quelques années, le Républicain était hostile au réseau social chinois.

« En maintenant la plateforme en vie sans s’appuyer sur l’algorithme actuel de TikTok et en évitant une interdiction, des millions d’Américains peuvent continuer à profiter de la plateforme. Nous sommes impatients de travailler avec ByteDance, le président élu Trump et l’administration entrante pour conclure cet accord », a déclaré Franck McCourt dans un communiqué.

Et d’ajouter : « Les fondements de notre infrastructure digitale sont cassés, et il est temps de les réparer. Nous devons faire plus pour préserver la santé et le bien-être de nos enfants, familles, démocratie et société », annonce Franck McCourt.

Le consortium Project Liberty impliquerait de nombreuses personnes morales et physiques. Et s’appuierait sur un partenariat avec Guggenheim Securities, l’activité de banque d’investissement et de marché de capitaux Guggenheim Partners, et un des plus grands cabinets d’avocats, Kirkland & Ellis. Il implique également des experts techniques, des universitaires, des communautés et des parents engagés, des activistes.

Par Jean Materne Zambo, sources : leboursier.com, mobileworldlive

 

Gambie : Bientôt une plateforme d’infrastructure publique alimentée par la blockchain

[DIGITAL Business Africa] – La Gambie veut tester la technologie de la blockchain sans doute pour booster son économie numérique. Le pays s’est associé à la Fondation Kalp, cette semaine du 6 janvier 2025 pour développer « Gambia One »,une plateforme d’infrastructure publique numérique (DPI) alimentée par la blockchain. La technologie devrait permettre un échange de données sécurisées, une rationalisation des opérations gouvernementales, une numérisation des services critiques et bien plus encore.

L’objectif recherché est l’autonomisation des communautés mal desservies, la réduction  de la fracture numérique et la création des solutions évolutives alignées sur les normes réglementaires et éthiques mondiales.

Tapan Sangal, fondateur et directeur de la Fondation Kalp, n’a pas caché sa joie suite à cet accord avec Lamin Jabbi, ministre des Communications et de l’Économie numérique gambien.

« Nous sommes profondément honorés de collaborer avec la Gambie dans son parcours pour devenir une nation prête pour l’avenir, propulsée par un écosystème numérique robuste basé sur la blockchain. Notre partenariat avec la Gambie marque le début d’une série d’engagements transformateurs destinés à doter les nations d’infrastructures publiques numériques durables et inclusives », a-t-il dit .

De son côté, Lamin Jabbi, ministre des Communications et de l’Économie numérique, s’honore de cheminer avec la Fondation Kalp.

« La Gambie salue la vision et l’expertise de la Fondation Kalp dans la promotion d’un écosystème numérique inclusif. Ensemble, nous exploiterons la puissance de la DPI basée sur la blockchain pour proposer des solutions innovantes et centrées sur le citoyen, conformes aux normes mondiales de confiance, de transparence et de responsabilité. Cette initiative témoigne de notre engagement à bâtir un avenir meilleur et plus inclusif pour notre nation », explique-t-il.

Selon DataReportal, la Gambie comptait 1,5 million d’abonnés à Internet au début de l’année 2024, soit un taux de pénétration de 54,2 %.

La Fondation Kalp est une organisation à but non lucratif dédiée à la création d’infrastructures publiques numériques qui favorisent une croissance équitable grâce à la technologie blockchain.

Par Jean Materne Zambo

DG du Sénégal Connect Park, Thiombane Mouhamadou devra attirer les investisseurs et stimuler l’innovation

[DIGITAL Business Africa] – Thiombane Mouhamadou est le nouveau guide du Sénégal Connect Park. L’ingénieur en télécommunications et électronique, et expert en management de projet, a été nommé directeur général du Sénégal Connect Park lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 08 janvier 2025 en remplacement de Bassirou Abdoul Ba.

Le Sénégal Connect Park , anciennement appelé parc des technologies numériques de Diamniadio, est une plateforme sous-régionale composée de trois tours de sept étages, de centres, d’espaces et de bureaux équipés. L’écosystème permet d’attirer les investissements, de stimuler l’innovation et de faire du Sénégal un hub numérique régional. Certains proches de Thiombane Mouhamadou ont vu cette promotion venir.

« Cette nomination est une reconnaissance amplement méritée pour son travail acharné, son engagement et ses compétences prouvées. Il est certain qu’il réussira de manière remarquable ce nouveau défi. Nous lui adressons nos meilleurs vœux de réussite et de succès dans cette nouvelle fonction », dit Assange Fall, un proche du promu sur son compte Facebook.

Thiombane Mouhamadou a roulé sa bosse dans le domaine de la technologie et des télécommunications. Avant d’être promu à cette nouvelle fonction, l’ingénieur en télécommunications et électronique occupait la fonction de Head of Tech & Digital Service chez Forvis Mazars de décembre 2023 à janvier 2025. Ceci après avoir été Senior Manager de IBM de septembre 2019 à août 2022 ; Architect and Compliance Officer chez Verizon Entreprise Solution ( septembre 2017- septembre 2019) ou Assistant Engineer chez Microsoft en 2012.

Le parc technologique bénéficie de l’apport de professionnels venus du Maroc qui ont fait leurs preuves dans le développement des parcs numériques. Le site est construit sur 25 hectares, pour un coût de 46 milliards de francs CFA.

L’ex-président de la République Macky Sall estimait que ce parc pourrait accueillir, non seulement des start-ups, mais également des entreprises du numérique dans les meilleurs standards.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Togo : 300 jeunes bénéficient du programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF »

[DIGITAL Business Africa] – L’incubateur Cube et l’Organisation internationale de la Francophonie s’associent pour former 300 jeunes au digital et à l’entrepreneuriat. Ce jeudi 09 janvier 2025 marque le septième jour de la formation des jeunes apprenants. Le la ayant été  donné vendredi le 03 janvier 2025.

Les métiers concernés par cette formation sont le développement web, mobile et de la communication digitale. Suffisant pour renforcer les compétences numériques des participants. Le programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF » se déroulera de janvier à avril 2025 dans les villes de Lomé, Aného, Dapaong, et Kara.

Lors de l’ouverture de ma formation, des séances introductives ont été organisées. Il était question pour les bénéficiaires de :

-Maîtriser les Google Workspace pour mieux collaborer et gérer des projets

– Apprendre à créer, organiser et partager des documents et données avec facilité

– Favoriser l’autonomie des apprenants dans l’utilisation des outils numériques

– Comprendre les bases de l’utilisation d’un ordinateur

– Apprendre à manipuler les fichiers et dossiers

– S’initier à l’utilisation d’internet

– Découvrir comment rédiger et répondre à un e-mail

Selon l’incubateur Cube (Cenre urbain de Business et de l’ Entreprenariat) , le programme a mobilisé plus de 130 entreprises et organisations partenaires, allant des startups aux associations, qui s’engagent à offrir des opportunités d’immersion professionnelle (stages) aux jeunes formés. Cette collaboration vise à maximiser l’impact du programme et à connecter les jeunes talents au marché du travail.

Le programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OI » est déployé dans 13 autres pays, tels que le Sénégal, le Burkina Faso ou encore la Tunisie. L’incubateur Cube est une plateforme de renforcement de capacités entrepreneuriales et d’accompagnement à la levée de fonds.

Par Jean Materne Zambo, source : oif, togofirst.com

Lutte contre les fake news : Meta abandonne les fact-checkeurs au profit des “notes communautaires”, comme chez « X »

[DIGITAL Business Africa] – À travers une vidéo postée sur sa page Facebook, Mark Zuckerberg a annoncé ce 7 janvier 2025 la fin des partenariats de fact-checking avec des tiers. La décision prise par le CEO de Meta met ainsi un terme à un programme établi en 2016 avec des organisations nationales et internationales de factchecking. Cette collaboration entre le groupe américain et ces organisations avait pour but de lutter contre les fake news.

Mark Zuckerberg annonce qu’il passera désormais à un modèle de notes communautaires comme chez son concurrent X.

« Nous avons vu cette approche fonctionner sur X, où ils donnent à leur communauté le pouvoir de décider quand les publications sont potentiellement trompeuses et nécessitent plus de contexte, et les personnes de divers horizons décident quel type de contexte est utile pour les autres utilisateurs. Nous pensons que cela pourrait être une meilleure façon d’atteindre notre intention initiale de fournir aux gens des informations sur ce qu’ils voient – et une méthode moins sujette aux biais », a-t-il expliqué.

En effet, Meta explique que lorsqu’ils ont lancé leur programme de vérification des faits indépendant en 2016, ils avaient clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas être des arbitres de la vérité. Ils ont donc fait ce qu’ils pensaient être le meilleur et le plus raisonnable choix à l’époque, à savoir confier cette responsabilité à des organisations indépendantes de vérification des faits.

L’objectif du programme était de permettre à ces experts indépendants de fournir aux internautes plus d’informations sur ce qu’ils voient en ligne, en particulier les canulars viraux, les fake news être autres informations douteuses afin qu’ils puissent juger par eux-mêmes ce qu’ils voient et lisent.

Malheureusement, confesse Joel Kaplan, nouveau Chief Global Affairs Officer chez Meta, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées, en particulier aux États-Unis.

“Les experts, comme tout le monde, ont leurs propres préjugés et points de vue. Cela s’est reflété dans les choix de certains sur ce qu’ils devaient vérifier et comment. Au fil du temps, nous nous sommes retrouvés avec trop de contenu vérifié que les gens pouvaient comprendre comme un discours et un débat politiques légitimes. Notre système a ensuite attaché de réelles conséquences sous la forme d’étiquettes intrusives et d’une diffusion réduite. Un programme destiné à informer est trop souvent devenu un outil de censure”, explique Joel Kaplan.

D’où le changement de paradigme et l’adoption des Notes communautaires.

Un tournant majeur

Ceci représente un tournant majeur dans la mesure où Mark Zuckerberg se rapproche davantage de Donald Trump et d’Elon Musk dont l’initiative est citée dans la vidéo de Mark Zuckerberg.

En effet, en août 2024, Mark Zuckerberg a laissé passer une menace personnelle de Donald Trump sans y répondre. Le nouveau président américain avait déclaré que Zuckerberg « passerait le reste de sa vie en prison » s’il faisait « quoi que ce soit d’illégal » pour influencer l’élection présidentielle. Meta n’avait pas commenté cette déclaration.

Pendant la campagne présidentielle, le comité d’action politique de Meta n’a fait aucun don aux principaux candidats, même si les employés de Meta ont donné généreusement à la vice-présidente Kamala Harris – près de 2 millions de dollars, selon le site de transparence OpenSecrets.

Après l’élection du 5 novembre denier, Mark Zuckerberg a envoyé ses vœux de succès à Donald Trump. Le mois dernier, comme le rapporte plusieurs médias, Meta a déclaré avoir fait don d’un million de dollars au fonds d’investiture de Trump.

La semaine dernière, Zuckerberg a nommé Joel Kaplan, un proche du parti républicain, au poste de directeur de la politique mondiale de Meta, en remplacement de Nick Clegg, un ancien vice-Premier ministre britannique dont le bilan était moins conservateur que celui de Kaplan.

Plus encore, lundi dernier, Meta a annoncé la nomination de nouveaux membres de son conseil d’administration, dont Dana White, PDG de l’Ultimate Fighting Championship et ami de longue date de Trump.

Plusieurs observateurs indiquent que la rapidité avec laquelle Zuckerberg a changé de ton politique est époustouflante.Toute chose qui laisse savoir que les conseillers politiques et des cadres de Meta qui ont des profils républicains ont du vent en poupe chez Meta.

Les notes communautaires

En rappel, le but du programme Notes de la Communauté est de contribuer à une meilleure information, en permettant aux utilisateurs de X d’ajouter des notes utiles à des posts susceptibles d’être trompeurs, et cela de manière collaborative. Un modèle open source et transparent.

Dans le modèle de X, les contributeurs rédigent et évaluent des notes. Plus le programme compte de participants, meilleure est sa qualité.

Seules les notes évaluées comme utiles par des personnes aux points de vue divers apparaissent sur les posts. Ce n’est pas X qui choisit ce qui est affiché, mais les utilisateurs.

Evidement, ce n’est pas une décision qui plait à la communauté mondiale des factcheckeurs. Notamment les membres de l’International Fact-Checking Network. Ce 09 janvier, ils ont écrit une lettre ouverte à Mark Zuckerberg désapprouvant cette décision:

“Vous avez déclaré que vous prévoyez de lancer un programme de notes communautaires similaire à celui de X. Nous ne pensons pas que ce type de programme entraînera une expérience utilisateur positive, comme X l’a démontré. Les recherches montrent que de nombreuses notes communautaires ne sont jamais affichées, car elles dépendent d’un consensus politique généralisé plutôt que de normes et de preuves d’exactitude. Malgré tout, il n’y a aucune raison pour que les notes communautaires ne puissent pas coexister avec le programme de vérification des faits tiers ; elles ne s’excluent pas mutuellement.”, écrivent-ils.

Mark Zuckerberg qui adopte cette approche de Notes communautaires promet d’autoriser plus de discours en levant les restrictions sur certains sujets qui font partie du discours mainstream et en concentrant leurs applications sur les violations illégales et de haute gravité.

“Il est temps de revenir à nos racines autour de la liberté d’expression sur Facebook et Instagram. J’ai créé des réseaux sociaux pour donner la parole aux gens. J’ai prononcé un discours à Georgetown il y a cinq ans sur l’importance de protéger la liberté d’expression, et j’y crois toujours aujourd’hui. Mais beaucoup de choses se sont passées ces dernières années”, a déclaré Mark Zuckerberg

Par Beaugas-Orain DJOYUM et Jean Materne Zambo 

Gabon : L’Arcep octroie à Airtel  la 1ʳᵉ action globale d’opérateur fixe

[DIGITAL Business Africa] – Airtel Gabon, premier opérateur fixe autorisé. C’est un fait historique. Le président de l’Autorité de Régulation des Communications électroniquess et des Postes (Arcep), Célestin Kadjidja et le directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr, ont signé un accord y relatif ce mardi 7 janvier 2025.

Dans le cahier des charges qui est donné à Airtel Gabon, il est mentionné que l’opérateur jouit des droits et obligations pour l’installation et le déploiement d’un réseau FTTH en fibre optique. Airtel Gabon, selon Célestin Kadjidja, président de l’Arcep, devra respecter des conditions strictes d’exploitation afin de garantir une connectivité haut débit, essentielle à l’ère du Big Data et de l’intelligence artificielle .

Le DG d’ Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr, se réjouit de cet accord qui va permettre à l’entreprise de mieux déployer sa politique sur le terrain. Et de rivaliser avec ses concurrents.

« Avec cette licence, nous intensifions notre engagement à réduire la fracture numérique. Nous pouvons désormais fournir de l’Internet par fibre optique, ce qui était auparavant hors de notre portée. Cela profitera aux particuliers, aux entreprises et contribuera à dynamiser l’économie numérique gabonaise. Nous étions exclus de ce marché, mais aujourd’hui, nous sommes en mesure de rivaliser avec les autres opérateurs », a-t-il dit.

L’ accord apporte aux Gabonais :

1- L’internet haut débit via la fibre optique : Offrant aux entreprises et particuliers une connectivité fiable, performante et à des tarifs compétitifs.

2. Connectivité pour les zones les plus reculées : Déploiement d’innovations technologiques permettant de connecter les localités éloignées et jusque-là enclavées, dans l’objectif d’assurer une véritable inclusion numérique sur tout le territoire.

3. Transport de données par faisceaux hertziens : Fourniture de solutions de connectivité sur mesure pour tout opérateur économique, stimulant ainsi la collaboration et la compétitivité.

Airtel Gabon rejoint ainsi Move Africa Gabon Télécom et GVA Canal+, déjà actifs sur le marché de la fibre optique.

Par Jean Materne Zambo, source : gabonnews.com

 

Tchad : Le Centre national des Données numériques affiche fière allure, la crainte de la Chine

[DIGITAL Business Africa] – Pour devenir aussi souverain sur le plan numérique, le Tchad a jugé utile de se doter d’une infrastructure robuste de gestion de ses données. Le Centre national des Données numériques en cours de finalisation se pare peu à peu de ses plus beaux atours. Le ministre des Postes et de l’ Economie numérique du Tchad, Dr Michel Boukar et l’ Ambassadeur de la République de Chine au Tchad, Wang Xining, ont visité ce 7 janvier 2025, le bâtiment qui va abriter le Centre national des Données numériques. L’infrastructure affiche fière allure. Et l’ambassadeur de Chine au Tchad, Wang Xining, pense déjà à l’inauguration du centre de données.

« Cette visite marque une étape importante pour nous permettre d’amorcer la réception définitive. Il est question de regarder tous les détails. Le Tchad vient de loin. Il est en train de changer. Il est en train d’amorcer son développement et sa transformation numérique. Maintenant, la question est de savoir comment faire pour s’approprier ce bâtiment et ses machines, même en l’absence des techniciens chinois », exprime-t-il ses préoccupations.

 

Les caractéristiques du Data Center

Les travaux de ce Data Center sont effectués par l’entreprise HUAWEI Technologies sous la supervision technique du cabinet GOLF Consulting. L’infrastructure est comprend quatre niveaux et est sur une superficie de 500 m2. Elle est aussi bâtie nantie d’un système d’alimentation hybride dont celle de la Société nationale d’Électricité (SNE), des banques de batteries et un générateur d’une capacité de production énergétique de 750Kva.

Le ministre Michel Boukar a instruit qu’ un autre générateur soit déployé en plus de celui qui existe déjà pour prévenir d’éventuels problèmes techniques. On peut y trouver aussi des salles de réunion, de contrôle, de stockage des données, de repos.

Ce centre de données est également équipé d’ une salle pour la vidéo surveillance, d’ un espace de bureau commun, des blocs de huit toilettes (quatre, côté homme et quatre, côté femme), d’une salle d’énergie, comportant des batteries et des onduleurs d’une capacité d’autonomie de trois heures.

 

Le PMISCE pour renforcer l’infrastructure télécom

 

La construction du Data Center est l’une des composantes du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques. Selon le l’ attaché de presse au ministère Postes et de l’ Economie numérique, ce projet comporte le maillage de 1200 Km de fibre optique sur le territoire national et la modernisation du Groupe SOTEL à travers l’installation du Cœur du réseau de la compagnie de téléphonie mobile SALAM pouvant accueillir plus d’1 million d’abonnés et extensible avec une couverture en 4G sur l’ensemble du territoire.

L’autre composante PMISCE est le déploiement de 200 pylones pour moderniser le réseau de la Sotel Tchad et la construction d’un Centre national de données principales et secondaires.

Le coordonnateur du PMISCE Bobé Poka, assure qu’ « Il reste une petite partie pour la fibre optique. Pour les pylones, il ne reste qu’un seul site sur 175 ».

Par Jean Materne Zambo

Technologie : Il sera possible de parler à votre Google TV sans saisir la télécommande

[DIGITAL Business Africa] – À bas la télécommande avec Google ? Le géant américain de la technologie ajoute de nouveaux composants matériels aux futurs téléviseurs Google. Les prochains téléviseurs Google seront dotés de microphones à champ lointain intégrés. Annonce faite par l’entreprise ce début de janvier 2025. Ces microphones ont la capacité de capturer l’audio à distance, ce qui vous permettra de parler à l’assistant vocal de votre téléviseur sans avoir à saisir votre télécommande. Vous pourrez interagir avec l’assistant sur votre téléviseur de la même manière que vous le feriez avec l’assistant d’une enceinte Google Home.

L’autre composant matériel qui sera intégré aux futurs téléviseurs Google est un capteur de proximité. Il s’agit d’un élément essentiel des smartphones, leur permettant de détecter la présence d’un objet à proximité. Les futurs téléviseurs Google utiliseront des capteurs de proximité pour détecter lorsque vous vous approchez de votre téléviseur et vous montrer un hub à l’écran contenant des « widgets personnalisés et informatifs ».

Et pour rendre l’assistant vocal de Google TV plus conversationnel, l’entreprise y intègre les fonctionnalités Gemini. Une intelligence artificielle générative et multimodale de type transformeur créée par Google, Cette intégration offre plusieurs avantages, notamment :

• Autoriser l’assistant vocal de votre Google TV à poursuivre les conversations en associant votre requête actuelle aux questions que vous avez posées précédemment. Vous devrez néanmoins dire « Ok Google » pour déclencher l’assistant sur votre téléviseur.

• Réception de réponses complétées par des vidéos YouTube. Par exemple, si vous demandez « Quels sont les meilleurs endroits à visiter en Asie pour passer des vacances en été ? », votre Google TV inclura des vidéos YouTube dans les résultats.

• Personnalisez le mode ambiant de votre téléviseur avec des économiseurs d’écran uniques générés par l’IA.

• Recherchez des médias et vos photos Google à l’aide de requêtes conversationnelles telles que « Quels sont les derniers films de Disney ? » ou « Montrez-moi des photos de mon voyage en Italie ».

• Contrôlez vos appareils intelligents compatibles avec des commandes plus simples telles que « tamiser les lumières » ou « qui est à la porte d’entrée ? ».

Selon Google, Hisense et TCL sont les partenaires de lancement de ces nouvelles fonctionnalités. Les premiers appareils incluant Gemini à distance et des widgets basés sur la proximité sont attendus plus tard cette année (2025).

Par Jean Materne Zambo, source : androidpolice.com

 

Tunisie : Les technologies pour mieux gérer les déchets et protéger l’environnement

[DIGITAL Business Africa] – La question des déchets était mise sur la table des membres du gouvernement lors du conseil ministériel de ce lundi 6 janvier 2025. Le Premier ministre Kamel Madouri et son gouvernement se sont entretenus des moyens d’améliorer la gouvernance et l’efficacité du secteur de la propreté et de la gestion environnementale.

Parmi ces moyens, le gouvernement s’engage à intégrer les technologies modernes dans le secteur :

• Tri sélectif progressif : déploiement du tri des déchets en ciblant d’abord les grands producteurs et espaces fermés.

• Économie circulaire : adoption d’une législation révisée pour stimuler la valorisation des déchets et le recyclage, y compris dans le cadre d’un système spécial pour les déchets commerciaux.

Réduction des plastiques à usage unique : accélération de la mise en œuvre d’un décret interdisant ces matériaux

 

Des réserves foncières requises

 

Juste à côté des technologies, d’autres mesures sont annoncées. Entre autres, la création d’unités de traitement des déchets. Les ministères concernés ont été invités à mettre à disposition des réserves foncières pour accueillir ces infrastructures dans les différentes régions.

On parle aussi de l’optimisation des décharges municipales. Sur 165 décharges exploitées, des efforts seront déployés pour regrouper celles situées à proximité, réduire les coûts environnementaux et résoudre les problèmes d’aménagement.

Et enfin, le Premier ministre tunisien instaure le soutien financier aux municipalités. À cet effet, un budget « exceptionnel » sera alloué pour renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé dans la gestion des déchets.

 

Les « barcha », acteurs du noir

 

Le conseil s’est aussi penché sur les collecteurs informels de déchets appelés « barcha ». Selon les membres d gouvernement, ils jouent un rôle important dans le recyclage. Un plan sera élaboré pour intégrer ces acteurs dans un secteur structuré, garantissant leur sécurité et leur contribution à l’économie formelle.

Le conseil ministériel a appelé à simplifier les démarches administratives pour encourager la création de stations de compostage, de centres de tri, et de biogaz.

 

Les D3E un cailloux dans la chaussure

 

Au nombre des déchets les moins recyclés en Tunisie, figurent les déchets d’ équipements électriques et électroniques (D3E). Un patron d’entreprise spécialisée dans la gestion de déchets a été approché par la rédaction d’afriquenews.com en août 2024. Selon lui, « sur les 85 % de déchets qui finissent dans des décharges formelles e informelles, seulement quatre à sept pour cent d’entre eux sont recyclés ». D’après l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged), les quantités annuelles d’équipements électriques et électroniques distribués s’élèvent à environ 120.000 tonnes. Les quantités annuelles de déchets produits sont estimées à 100.000 tonnes.

Par Jean Materne Zambo, source : tunisienumerique.com

 

 

 

 

Sénégal : Moderniser le système éducatif via l’ IA et le numérique

[DIGITAL Business Africa] – Un invité de marque chez le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’ Economie numérique. Alioune Sall et son équipe ont reçu ce 2 janvier 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, accompagné de ses collaborateurs, pour une présentation de la nouvelle Stratégie Numérique pour l’Éducation sénégalaise 2025-2029. Une vision gouvernementale qui vise à moderniser notre système éducatif. Pour y parvenir, Alioune Sall compte sur les nouvelles technologies.

L’utilisation de l’IA permettra de personnaliser les parcours d’apprentissage selon les besoins individuels des élèves. Des sessions de formation des enseignants au numérique permettront aux enseignants de maîtriser les outils numériques et de les intégrer efficacement dans leurs cours. Qui dit numérique fait référence à l’apprentissage interactif. Pour cela, les enseignants d’ écoles publiques recevront tablettes et ordinateurs.

D’autres innovations seront aussi intégrées dans ce plan d’actions. Notamment l’identité numérique, la cybersécurité pour assurer la sécurité de nos systèmes d’information, le paiement électronique, une plateforme d’interopérabilité, une plateforme big data et analytics, etc.

Le ministère du Numérique, Alioune Sall, s’est dit « pleinement » engagé à accompagner les sectoriels dans la mise en œuvre de leur stratégie Numérique.

« Nous nous engageons à accompagner le ministère de l’éducation national pour assurer la connectivité des différents établissements du pays et la modernisation des systèmes d’information éducatifs », à promis Alioune Sall.

D’une valeur de 130 milliards de FCFA environ, cette vision gouvernementale s’inscrit dans le cadre du New Deal Technologique du Sénégal. Les retombées escomptées de cette stratégie sont énormes. Le gouvernement espère l’amélioration des résultats scolaires grâce à des outils pédagogiques adaptés ; la réduction du taux d’abandon scolaire, en particulier dans les zones rurales ; le renforcement des compétences numériques des élèves et des enseignants, préparant ainsi la jeunesse au marché du travail. Le succès de cette stratégie repose sur des partenariats solides avec des acteurs publics et privés.

Les deux ministres, Sall et Guirassy, ont salué la convergence des axes stratégiques et les synergies entre les deux équipes; ils ont instruit de mettre en place une task force pour adresser les sujets de collaboration identifiés, à savoir:

1- l’organisation d’un atelier d’alignement des deux stratégies numériques;

2- La formulation, par le groupe d’experts, d’orientations et de recommandations dans la gouvernance et les aspects opérationnels;

3- Revue des projets phares du ministère de l’Éducation nationale du Sénégal à intégrer dans la phase pilote du Digital Master Plan dans une approche collaborative.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTEN

 

Compétition : L’ UIT lance le WSIS Project Prizes-2025 pour primer les 18 projets les plus innovants dans les TIC

[DIGITAL Business Africa] – L’ Union internationale des télécommunications lance un appel à participation au concours «WSIS Project Prizes-2025». L’initiative récompense les 18 projets les plus innovants dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Le concours permet de recenser et de valoriser l’ensemble des projets contribuant au développement de la société de l’information en Algérie, au-delà du seul cadre du concours.

Les candidats sont invités à soumettre leurs projets en lien avec la société de l’information avant le 10 février 2025. Du 7 au 12 juillet à Genève, en Suisse.

Chaque ministère en charge des télécommunications à travers le monde ( pour les pays membres de l’ uit) met en ligne une plateforme numérique pour rencenser les  candidatures de ses fils et filles. Mais l’ Union  internationale des télécommunications a aussi tout un site dédié à la compétition. C’est là que que tous les  candidats sont invités à soumettre leurs projets avant le 10 février 2025 sur la plateforme dédiée : https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Project/Projects

Le concours se tient du 07 au 11 juillet à Genève, en Suisse. Il s’inscrit dans le cadre du Forum du Sommet mondial sur la société de l’information (Forum SMSI 2025) qui aura lieu cette année du 7 au 11 juillet à Genève (Suisse), où les gagnants seront honorés.

La liste des projets nominés sera annoncée le 14 mars 2025 et les parties prenantes du SMSI seront invitées à participer et à voter avant le 14 avril 2025 .

18 projets gagnants seront annoncés ainsi que 72 projets champions lors de la cérémonie de remise des prix SMSI 2025 le 8 juillet 2025.

Les projets retenus seront présentés dans la publication WSIS Balance Report: Success Stories 2025 .

Par Jean Materne Zambo 

Judith Yah Sunday, DG de Camtel : « Le budget 2025 de Camtel (326,2 milliards de FCFA) est un budget stratégique »

[DIGITAL Business Africa] – Le top management de Camtel valide un budget de 326,2 milliards de FCFA au titre de l’année 2025. Le montant est en hausse par rapport aux 317,6 milliards de FCFA de 2024. Le conseil d’administration de la Cameroon Télécommunications (Camtel) était réuni du 30 au 31 décembre 2024. Le conseil a examiné et approuvé les ordonnances budgétaires et stratégiques de l’entreprise pour l’année qui vient de débuter.

Selon la direction de Camtel, ce budget équilibré en ressources et en emplois « reflète l’ambition de Camtel de moderniser ses infrastructures, d’améliorer la qualité de ses services et de consolider sa position sur le marché et de répondre aux besoins de ses clients ». Ce qui a fait dire à la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, que « le budget 2025 de Camtel est un budget stratégique qui vise à renforcer la position de Camtel sur le marché des télécommunications au Cameroun ». 

Le budget de Camtel prévoit des investissements importants de ses infrastructures réseau. Notamment la mise en place d’une nouvelle antenne et la modernisation des équipements existants. L’opérateur des télécommunications national est bien conscient des directives à lui données par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 11 octobre 2024 après sa visite au siège de Camtel en compagnie des représentants de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

Minette Libom Likeng avait prescrit à Camtel à long terme de renforcer les cahiers des charges de l’accord concessionnel, en mettant l’accent sur la présentation des rapports sur la qualité des services ; de déployer des mécanismes de surveillance physique pour protéger les infrastructures extérieures ; d’entreprendre une tarification transparente des services qui soient non seulement compétitifs, mais orientée vers les coûts conformément à la réglementation en vigueur.

À moyen terme, le Minpostel recommande à Judith Yah Sunday de multiplier les voies de transmission vers la connectivité internationale, y compris l’accès terrestre à travers d’autres pays ainsi que ses liaisons par satellite.

A l’issue du conseil d’administration de Camtel de décembre 2024, le programme de performances 2025-2027 a été arrêté. Ce programme de Camtel fixe les grandes lignes, fixe les grandes priorités de l’entreprise pour les trois années à venir. Il permettra de consolider les acquis, de renforcer les acquis, de diversifier les services de l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun.

Par Jean Materne Zambo, source : Camtel

Algérie: Le ministre de la Poste et des Télécoms prescrit l’optimisation de la 4G

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de téléphonie mobile ont la recette pour améliorer la qualité de l’internet en Algérie. Algerie Télécom (AT), Algérie Poste (AP) et Mobilis ont reçu le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, à leurs directions générales ce jeudi 03 janvier 2025.

Des exposés ont été présentés au ministre Sid Ali Zerrouki. Ils portaient sur la mise en œuvre des projets en cours de réalisation et les projets futurs. Après avoir écouté les différents opérateurs, le ministre de la Poste et des Télécommunications Sid Ali Zerrouki va exhorter les responsables à « poursuivre le renforcement du réseau de télécommunications mobiles, notamment à travers la couverture des points noirs ».

Sid Ali Zerrouki a insisté sur l’impératif d’« augmenter le débit du réseau 4G et d’améliorer la qualité de service, en réduisant le temps des interruptions à travers l’intervention rapide, pour ce qui est de l’entreprise Mobilis », ajoute le ministre Sid Ali Zerrouki.

L’accent a également été mis sur l’importance d’une intervention rapide en cas de panne ou de problème technique, une démarche essentielle pour renforcer la confiance des utilisateurs dans les services fournis.

Cette initiative du gouvernement vient répondre à la demande pour une connectivité internet de qualité. Une 4G optimale permettra donc l’augmentation des usages numériques, tels que le télétravail, l’enseignement en ligne et les transactions électroniques. Même comme une partie de la population a le regard tourné vers la 5G. En témoigne cet internaute.

Cette technologie révolutionnaire qui offre des débits plus élevés. Certains experts estiment que le développement de l’intelligence artificielle est conditionné par le déploiement de la 5G.

Rappelons que le 15e Forum mondial de la connectivité mobile haut débit tenu en janvier 2024 avait mis en avant l’importance de déployer rapidement les réseaux 5G et 5.5G. Cet événement avait rassemblé plus d’un millier de professionnels et d’experts. L’ Algérie y prenait part pour discuter des enjeux et des perspectives du secteur des télécommunications.

Depuis 2020, des tests et des déploiements d’infrastructures 5G ont été amorcés en collaboration avec Huawei, tandis que d’autres opérateurs comme Djezzy et Ooredoo ont signé des partenariats respectivement avec Nokia et Ericsson.

Par Jean Materne Zambo, source : algerie360.com

RD Congo : L’identité des Généraux de l’armée usurpée sur les réseaux sociaux par les rebelles du M23

[DIGITAL Business Africa] – En cette période de combats entre l’Armée et le Mouvement du 23-Mars (M23), la vigilance doit être de mise. Pas uniquement sur le front de tir, mais aussi sur les réseaux sociaux. Le porte-parole des FARDC, Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, a signé un communiqué qui dément l’existence d’un compte WhatsApp appartenant au Lieutenant-Général Banza Mwilambwe, ce 04 janvier 2025.

Il est clair que ce communiqué expose une tentative malveillante d’agression numérique  dont le but est de semer la confusion en falsifiant des identités par une certaine dame nommée Yvette Nzigire.

Le communiqué met en garde tous les officiers et leur demande de ne pas prendre en considération les messages transmis par ce faux compte qui serait à la solde du M23. La note précise aussi que les réseaux sociaux ne font pas partie des outils de transmission pour les Forces Armées de la RDC. Et que cette pratique de l’ennemi a déjà été intentée à l’encontre d’un autre haut cadre de l’Armée en la personne du Lieutenant-Général Pacifique Masunzu et certains de ses pairs.

« Cette manipulation, orchestrée par des agents au service de l’ennemi, vise à déstabiliser nos forces armées. Il est crucial que la vigilance soit de mise et que toute tentative de division interne soit combattue fermement. L’unité nationale et la solidarité doivent prévaloir face à ces attaques, pour préserver la sécurité et l’intégrité de notre pays », indique une source des FARDC.

Il convient de rappeler que cette sortie des FARDC survient au moment où le groupe armé M23 et l’Armée se sont affrontés dans la ville clé de Masisi, au Nord-Kivu (une région et une ancienne province de l’Est ) après trois jours. De violents affrontements qui ont conduit à un déplacement massif de population.

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : Le chiffre d’affaires des télécoms en hausse de 2,6 % au 2ᵉ trimestre 2024

[DIGITAL Business Africa] – L’Observation de l’Instance nationale des Télécommunications (INT) rend publiques les données du secteur des télécommunications au troisième trimestre 2024. Il s’agit d’un rapport qui est souvent publié à la fin de chaque trimestre pour indiquer comment se porte le marché des télécommunications en Tunisie.

L’Observation de l’Instance nationale des Télécommunications (INT) est l’instance nationale des télécommunications. Elle a été créée par la loi n° 2001-1 du 15 janvier 2001 relative aux télécommunications, qui lui a donné, à côté de ses attributions générales dans le domaine, le pouvoir d’arrêter les activités des auteurs d’infraction à la législation et à la réglementation régissant les télécommunications.

Le tableau de bord trimestriel ainsi mis à la disposition du public montre que le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications est de 978,1 millions de dinars au deuxième trimestre 2024. Soit une hausse de 2,6% par rapport au premier trimestre 2024 et de 4,6% par rapport au deuxième trimestre 2023 (évolution annuelle). A cette période exactement, ce chiffre d’affaires était de 978,1 millions de dinars dont 316 millions de dinars générés par la Data mobile avec une part de marché de 32;3%.

D’après les données de l’Observatoire INT, l’évolution trimestrielle du nombre d’abonnements téléphonie fixe résidentiels pour 100 Ménages montre un taux de pénétration de 53,6% avec un parc de 1 910 615 abonnements.

Par ailleurs, au deuxième trimestre 2024, le Taux de pénétration de la téléphonie mobile s’établit à 127,9% avec un parc de 15 232 793 abonnements.

L’Observation de l’Instance Nationale des Télécommunications indique que les chiffres avancés dans ce rapport ne sont pas définitifs. Ils peuvent être modifiés si les opérateurs apportent des éléments de mise à jour.

Par Jean Materne Zambo, source : rapport observatoire INT

 

Côte d’Ivoire : Une cité de l’innovation et de la culture sortira de terre en 2025

[DIGITAL Business Africa] – Le président ivoirien, Alassane Ouattara, n’a pas oublié le secteur du numérique dans son adresse de fin d’année, le 31 décembre 2024. Contrairement à son homologue du Cameroun S. E. Paul Biya, qui en 30 minutes n’a fait mention ni des TIC, ni du numérique ou encore des télécommunications, S.E Alassane Ouattara, président ivoirien, a annoncé le lancement, en 2025, de la construction d’une cité de l’innovation et de la culture. Un projet d’envergure qui entend positionner la Côte d’Ivoire comme un pôle de créativité et d’innovation en Afrique, offrant un cadre dynamique aux talents de demain.

« Le dynamisme du secteur de la culture, du tourisme et du numérique offre des possibilités énormes en matière de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie des jeunes. C’est pourquoi nous lancerons, en 2025, la construction d’une cité de l’innovation et de la culture. Cette cité va intégrer et regrouper dans un lieu unique les infrastructures technologiques de dernière génération, des incubateurs ainsi que des espaces dédiés à la création et à la promotion des arts et de la culture ivoirienne », a-t-il promis.

La cité de l’innovation et de la culture est une initiative, selon le président Alassane Ouattara, qui répond à une volonté de soutenir leur créativité et d’encourager l’entrepreneuriat. Elle est conforme au « programme jeunesse du Gouvernement », qui a été adopté en 2023 par l’État ivoirien en vue d’apporter une réponse à la problématique de l’insertion durable des jeunes.

« Je connais votre envie d’exprimer votre talent, votre soif d’indépendance et votre besoin d’épanouissement pour aider vos familles et contribuer au rayonnement de notre beau pays. Le Programme jeunesse du gouvernement s’inscrit aussi dans ce cadre et il a déjà permis à des milliers de jeunes d’en bénéficier », a rappelé Alassane Ouattara dans son message de fin d’année du 31 décembre 2024.

Le programme jeunesse du Gouvernement a déjà permis à des milliers de jeunes de bénéficier de diverses opportunités.

La cité de l’innovation et de la culture inclura des incubateurs pour les start-up, des espaces dédiés à la création artistique, ainsi que des centres de promotion du patrimoine culturel et des initiatives touristiques. La cité devrait également être une niche d’emplois durables. Ce qui va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des jeunes, à leur autonomie financière et à leur épanouissement personnel.

Par Jean Materne Zambo