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Cameroun : La feuille de route 2025 des postes, des télécoms et TIC emballe les acteurs du secteur

[DIGITAL Business Africa] – À l’esplanade du ministère des Postes et Télécommunications, c’est l’ambiance festive qui règne. Ce jeudi 23 janvier 2025, plusieurs personnalités de marque et invités investissent le lieu pour s’acquitter d’une tradition : présenter les vœux de nouvel an à la « maman nationale du digital ». La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, profite également de la circonstance pour présenter la feuille de route 2025. Celle-ci devrait permettre de renforcer la gouvernance au sein du secteur des postes et télécommunications, dit-elle.

Tous les acteurs du secteur sont présents. On peut apercevoir le DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, le DG de l’ Agence nationale des TIC (Antic), le Pr Ebot Ebot Enow, la DG de Camtel, Judith Yah, le DG de la Campost, Pierre Kaldadak ou encore le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, Jean-Jacques Massima-Landji.

La feuille de route en question est la résultante des consultations nationales dont le thème était « relevez ensemble le défi de la gouvernance dans le secteur des postes, des télécommunications et TIC, pour un Cameroun émergent ».

Auprès des parties prenantes, cette vision suscite une admiration eu égard à son contenu. La stratégie que présente la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, semble emballer presque tous les acteurs du secteur des Postes et Télécommunications. En commençant par les opérateurs de téléphonie du Cameroun dont la voix est portée par le DG Orange, Patrick Benon. Il ne cache pas son admiration pour la Minpostel.

« Votre vision éclairée et votre engagement indéfectible en faveur du développement de ce secteur ont permis de réunir les différents acteurs autour d’un objectif commun : bâtir une stratégie inclusive. Cette stratégie est ambitieuse, à la hauteur des défis et des opportunités qui se présentent à notre nation.

Ces consultations ont été une occasion unique d’échanger, de partager nos expériences et d’enrichir la réflexion collective. Elle témoigne de notre détermination à favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes dans le but de faire du secteur des télécommunications un moteur de croissance et d’innovation au service de la population ».

Les consommateurs ont leur mot à dire. Puisque cette ligne directrice doit avant toute chose contribuer à améliorer leur expérience client. Leur représentant a indiqué qu’elle ne doit pas seulement être un document, mais un levier pour améliorer la qualité des services offerts. La feuille de route doit aussi être un relais actif de sensibilisation des concitoyens. « Je veillerai à ce que les consommateurs soient bien encadrés et orientés dans le cadre de la mise en œuvre de cette feuille de route. Cette feuille de route est un catalyseur du progrès du secteur des postes et télécommunications “, a-t-il promis.

Le plan s’appuie sur six axes stratégiques, notamment la régulation des activités et le développement des infrastructures postales, la réglementation et la régulation des communications électroniques, la connectivité et l’amélioration de l’accès aux services ; la cybersécurité et la protection des données, la promotion de l’innovation et de l’entreprenariat, la formation et le développement des compétences.

Dans le domaine de la cybersécurité, Minette Libom Li Likeng annonce l’intensification des campagnes de promotion de la culture de la cybersécurité et à l’usage responsable des réseaux sociaux, l’élaboration d’un plan d’action national de protection des enfants en ligne. Le renforcement des capacités matérielles du Centre de Reponse aux Incidents de Sécurité informatique (CIRT) de l’ Agence nationale des TIC ( Antic), le déploiement des dispositifs de surveillance et de protection contre les infrastructures critiques.

En ce qui concerne l’innovation et l’entrepreneuriat, la ministre des Postes et Télécommunications prévoit d’offrir des plateformes pour les développeurs et les entrepreneurs, de mener une étude sur le financement des startups. Les acteurs du secteur public ne sont pas oubliés. Des formations dans les technologies innovantes sont prévues à leur attention.

Cette vision ne saurait être implémentée si tous les acteurs concernés ne sont pas mis à contribution. Raison pour laquelle la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, instruit un certain nombre de mesures. Notamment la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence à tous les niveaux, le renforcement du dialogue public-privé, l’optimisation de l’utilisation des ressources en matière de financement, d’infrastructures et de capital humain et le renforcement de la gouvernance des projets, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

 

Tchad : Les projets de digitalisation et de transformation numérique scrutés

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Tchad passe au peigne fin le projet de communication, des NTIC et de l’économie numérique. Une réunion de travail y relative a été présidée par le Premier ministre chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, ce mardi 21 janvier 2025. Mahamat Houtouin, ministre secrétaire général du gouvernement, Dr Boukar Michel, ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation, ainsi que plusieurs membres du cabinet du Premier ministre ont pris part à cette concertation.

Les échanges ont principalement porté sur les actions entreprises pour moderniser le secteur des communications, et les projets en cours ont été détaillés. Au nombre des projets à réaliser, il y a ceux de la digitalisation et de la transformation numérique.

Le gouvernement  projette de créer les centres de données nationaux, destinés à abriter et sécuriser les données numériques du pays tout en offrant des services aux entreprises et institutions publiques. Parmi les projets réalisés ou en cours dans le cadre de la vision du président du Tchad S.E. Mahamat Idriss Déby Itno figurent le déploiement de la fibre optique sur quelques trajets à travers le pays, la construction de quelques infrastructures de communication, la régulation du secteur de la communication, l’octroi de licences aux nouveaux opérateurs satellitaires (comme Starlink), la création de centres de données.

L’autre projet entrepris est la redynamisation du groupe Sotel, l’opérateur national des télécommunications. Le gouvernement souhaite moderniser l’opérateur afin de jouer un rôle clé dans le secteur des communications et de la digitalisation.

De plus, le gouvernement entend instaurer une banque postale au Tchad pour faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement dans les zones rurales et moins desservies par les établissements bancaires classiques.

Et enfin, le Premier ministre, chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina a prescrit la mise en place effective de l’école de journalisme, en tant que projet éducatif et professionnel. Ce centre de formation vise à renforcer les capacités des journalistes, à favoriser le développement des compétences en matière de communication numérique et à promouvoir un journalisme de qualité dans un environnement médiatique en constante évolution, apprend-on.

Le gouvernement veut faire de ces projets de véritables leviers de développement, plaçant la communication et les nouvelles technologies au cœur du modèle de développement durable du pays.

Par Jean Materne Zambo, sources : MTEN, portail.td

Sénégal : La Banque mondiale présente son projet P4R pour atteindre des résultats dans le domaine de la digitalisation

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de la Banque mondiale séjourne au Sénégal. En mission au pays depuis ce 22 janvier 2025, les émissaires du bailleur de fonds viennent présenter le projet P4R (Programme-for-Results). Le projet P4R est un instrument de financement axé sur l’atteinte des résultats dans les domaines de la finance publique, de la gouvernance et de la digitalisation.

Le ministre des Finances, Cheikh Diba, assure la coordination de cette mission, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des réformes institutionnelles et d’optimisation des investissements stratégiques.

Selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du numérique, le ministère des Finances a rappelé l’importance d’une collaboration étroite et alignée sur les orientations stratégiques définies par le Chef de l’ Etat de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye. Notamment en ce qui concerne la rationalisation des dépenses publiques et la validation systématique des projets numériques par les autorités compétentes.

La même source ajoute que l’initiative P4R vise à garantir une cohérence globale et à maximiser l’impact des investissements numériques sur le développement durable et inclusif du Sénégal.

 

A propos du projet P4R ou PforR

 

Le projet P4R contribue à renforcer les capacités du pays, à améliorer  l’efficacité et l’efficience et à  conduire à l’obtention de résultats tangibles et durables.

Le PforR est également unique dans la mesure où il soutient les programmes gouvernementaux et contribue à tirer avantage de l’aide au développement de la Banque mondiale. Et ce, en favorisant les partenariats et en alignant les objectifs et les résultats des partenaires de développement qui peuvent conduire à une plus grande efficacité du développement.

Le PforR est accessible à tous les pays membres de la Banque mondiale et constitue l’un des trois instruments de financement proposés, aux côtés du Financement des projets d’investissement (IPF) et du Financement des politiques de développement (DPF). Le choix de l’instrument dépend des besoins du client et du défi de développement à relever.

Depuis sa création en 2012, le recours au PforR n’a cessé d’augmenter. Au 2 octobre 2024, on compte 185 opérations PforR actives, pour un total de 58,8 milliards de dollars de financements bancaires. Dans de nombreux cas, les opérations PforR ont servi de plateforme pour mobiliser le soutien des partenaires de développement autour des programmes gouvernementaux et du renforcement de ces systèmes de programmes.

Par Jean Materne Zambo, sources : banquemondiale.org, MCTEN

Investissement : Open AI accueille le Nigérian Adebayo Ogunlesi le DG de BlackRock au sein de son conseil d’administration

[DIGITAL Business Africa] – Le richissime homme d’affaires nigérian Adebayo Ogunlesi rejoint le Conseil d’administration d’OpenAI. L’entreprise américaine dirigée par Sam Altman l’a annoncé ce 14 janvier 2025. À 71 ans, Adebayo Ogunlesi devra apporter une expertise mondiale en matière d’infrastructures, de finances et de stratégie pour faire avancer la mission vers l’intelligence générale artificielle (AGI), a indiqué Open AI. Un challenge que Adebayo Ogunlesi ne redoute pas.

« Les progrès et le développement rapides de l’IA offrent une occasion unique de construire un avenir meilleur. Dans ce cadre, des stratégies réfléchies et des investissements dans les infrastructures seront essentiels pour libérer tout le potentiel de l’IA et en tirer parti de manière responsable. Je suis ravi de contribuer à cet effort et j’ai hâte de faire partie du conseil d’administration d’OpenAI »

La décision d’Open AI n’est pas anodine. Ogunlesi, au-delà de sa chevelure grisonnante, symbole de sagesse intérieure et de maturité, a une tête bien faite. Open AI a manifesté toute sa joie d’accueillir le nouveau venu sur son site.

« Ogunlesi apporte une expérience approfondie du leadership et une expertise dans les domaines de la finance d’entreprise, de l’investissement en infrastructures et de la stratégie de marché mondiale. Cette nomination complète davantage la profondeur du conseil d’administration dans les domaines techniques, de la sécurité de l’IA, de la cybersécurité, de la réglementation, de l’économie, des organisations à but non lucratif et de la gouvernance, renforçant sa capacité à superviser les progrès de l’entreprise vers l’IAG.

Les conseils de Ogunlesi seront d’une valeur inestimable alors que nous naviguons dans la transformation mondiale de l’infrastructure de l’IA, favorisons l’innovation et favorisons la croissance économique ».

Le septuagénaire est titulaire d’une licence en politique, philosophie et économie de l’université d’Oxford, d’un doctorat en droit de la Harvard Law School et d’un MBA de la Harvard Business School. Un pedigree qui lui permet de naviguer en toute quiétude sur les eaux troubles de l’investissement.

« Bayo ( son pseudo) a fait ses preuves dans des organisations d’envergure mondiale et a su évoluer avec brio dans des environnements commerciaux complexes et dynamiques. Nous sommes honorés de l’accueillir au sein du conseil d’administration »,

 

a déclaré Bret Taylor, président du conseil d’administration d’OpenAI.

Adebayo Ogunlesi est membre de plusieurs conseils d’administration de grandes institutions. Notamment BlackRock ( il est aussi DG) et membre du comité exécutif mondial (GEC) et du conseil d’administration de la sociétéTopgolf Callaway Brands, Kosmos Energy Holdings et Terminal Investment Limited. BlackRock est parmi les plus grands gestionnaires d’actifs au monde.

Le nouveau membre du Conseil d’Administration d’Open AI était auparavant directeur principal du groupe Goldman Sachs. Il est membre des conseils consultatifs du doyen des facultés de droit et de commerce de Harvard et du conseil consultatif mondial de l’université de Harvard.

Président et directeur général de Global Infrastructure Partners, Ogunlesi est associé fondateur et président-directeur général de Global Infrastructure Partners (GIP), créée en 2006.

Ogunlesi aura passé 23 ans chez Credit Suisse, où il aura occupé les fonctions de vice-président exécutif et de directeur de la clientèle de la division Banque d’investissement. Entre 2002 et 2004, l’homme d’affaires fera un passage à la case Banque d’investissement mondiale. Ici, il sera responsable de la division et membre du conseil d’administration et du comité de direction.

Dans une autre vie, Ogunlesi a été avocat au sein du cabinet new-yorkais Cravath, Swaine & Moore. Sans oublier le poste d’assistant juridique auprès de l’honorable Thurgood Marshall, juge associé à la Cour suprême des États-Unis. Il faut dire qu’Ogunlesi a troqué sa blouse contre la robe. Puisqu’avant de se retrouver sur le perchoir, le chercheur a été chargé de cours aux facultés de droit de Harvard et de Yale et à la Yale School of Management, où il a enseigné des cours sur les projets d’investissement transnationaux.

Par Jean Materne Zambo, source: openai.com

 

 

FIRC/Cameroun : Les régulateurs des services publics prennent la mesure de l’IA 

[DIGITAL Business Africa] – Les régulateurs souhaitent optimiser leur rendement grâce à l’intelligence artificielle. Le Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC) a organisé un séminaire consacré à l’intelligence artificielle à Yaoundé les mardi 21 et mercredi 22 janvier 2025. Cette rencontre a eu pour thème « Intelligence artificielle au service des régulateurs des services publics ».

Les travaux ont permis aux experts invités d’explorer les défis et les limites de l’IA, notamment en termes d’éthique, de responsabilité, de transparence et d’impact social.

D’une manière générale, l’IA permet de gagner en temps, en ressources et de réguler efficacement. La modélisation, la simulation, l’analyse, la détection et le suivi sont des approches utilisées par les régulateurs pour simplifier leurs tâches.

Avec l’ IA, on simule beaucoup plus. En termes de simulation, l’IA permet d’avoir des idées novatrices. L’IA peut permettre d’anticiper des risques, permet de générer des scénarios. Comprendre la dynamique du marché (offre et demande) par des simulations et des modélisations.

L’IA aide le régulateur avec les outils de natural language processing (NLP) en français « traitement automatique des langues » et de reconnaissance optique de caractères (OCR). Ce qui permet à l’utilisateur d’effectuer des correspondances entre documents, de détecter des clauses suspectes dans un document officiel. Un contrat, par exemple. Ce sont les experts en la matière qui le disent.

 

L’IA et ses outils magiques 

 

Plusieurs experts se sont succédé pour faire comprendre l’intérêt de l’IA dans la régulation. Dr Thomas Messi Nguele, analyste en intelligence artificielle et développeur, a visité plusieurs secteurs d’activité qui seraient heureux d’accueillir l’IA. Dans le secteur des télécommunications, par exemple, l’expert pense que l’intelligence artificielle peut maximiser les bénéfices. En se servant des algorithmes comme le clustering, qui regroupe, catégorise les données.

Norbert Tsopze, enseignant et expert en intelligence artificielle, dans son exposé a indiqué que le secteur des télécommunications et l’IA font bon ménage. Cette technologie révolutionnaire est beaucoup utilisée, selon lui. L’expert précise que l’IA permet de protéger les consommateurs contre les fake news, l’arnaque via des SMS. Cela grâce aux systèmes anti-spams.

Il ajoute que l’IA générative permet de générer rapidement les documents, de les analyser rapidement, de générer des programmes informatiques, de faire la traduction des documents, afin d’améliorer votre efficacité.

Avant de proposer quelque logiciel pour la régulation :

– FairNow. L’outil garantit une surveillance à l’échelle de l’organisation, une organisation méticuleuse et une responsabilité sans faille.

– Compliance AI vous permet de suivre, de réagir et de signaler les réglementations et exigences impactantes en temps opportun.

– compliance solutions. Le logiciel propose une large gamme de plus de 20 systèmes logiciels pour la mise en œuvre efficace et efficiente des tâches de conformité.

Quelques entreprises ont intégré le marché de l’IA. À l’instar de S&P Global. L’entreprise technologique offre des solutions d’intelligence artificielle innovantes et pertinentes, basées sur une compréhension approfondie de la science des données, de l’IA générative, de l’apprentissage automatique et du traitement du langage naturel.

Tout comme IBM qui propose des solutions d’IA capables de faire évoluer et gérer des solutions personnalisées. L’entreprise collabore avec un écosystème de partenaires de premier plan, tels qu’AWS, Microsoft et SAP.

Dans le secteur des transports, l’IA permet de prévenir et de réduire les problèmes, de booster les recettes. Pour la prévention des embouteillages, par exemple, l’on peut installer des capteurs le long des routes, utiliser des algorithmes de l’IA pour analyser les infos collectées et diffuser des informations.

 

Prévention des incidents 

 

L’IA peut aussi prévenir et réduire les accidents. Pour ce faire, il suffira de mettre en évidence les comportements susceptibles de créer des accidents. À côté de la prévention, on peut aussi améliorer les recettes. En installant des capteurs intelligents. En fonction du poids du véhicule ou du nombre de passages effectués, il est possible de déduire un prix. L’IA détecte les fraudes au niveau des péages avec des outils de NFP. On a aussi les feux intelligents.

Dans le secteur de l’électricité, l’IA favorise une distribution de l’électricité, une maintenance efficace du réseau électrique. La technologie fait que ces données du réseau électrique sont enregistrées et analysées pour prévenir les incidents. L’IA peut aussi booster des recettes générées par l’électricité.

Les jumeaux numériques sont aussi utiles au secteur de l’électricité. Cet outil copie le comportement d’un transformateur et le simule plus tard. On utilise aussi les jumeaux numériques chez certains opérateurs de distribution d’eau. L’IA permet d’anticiper des attaques de cybercriminalité.

Dans le secteur de la finance, l’IA peut lutter contre le blanchiment d’argent. On peut l’utiliser pour détecter les anomalies dans les transactions.

 

À propos du FIRC

 

Le FIRC est une plateforme qui réunit les régulateurs sectoriels nationaux dont l’objectif est d’améliorer leurs performances et d’accroître chacun dans son domaine l’impact des politiques gouvernementales en matière de développement.

On y trouve l’Autorite portuaire nationale/cameroun (APN), l’ANTIC, la CSPH, la Cameroon Civil Aviation Authority-CCAA , l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), l’ARSEL Cameroun, l’ARMP Cameroun, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le CNC Cameroun, le Conseil National des Chargeurs du Cameroun ainsi que l’Autorité de Sûreté Radiologique et de Sécurité nucléaire (ASRAN), ancienne Agence nationale de Radioprotection.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Congo : L’étoile du numérique Louis-Marc Sakala intègre le Conseil d’Administration du DRN de l’UIT

[DIGITAL Business Africa] – Une autre responsabilité pour Louis-Marc Sakala dont l’expertise dans les domaines du numérique et des télécoms n’est plus à démontrer. À la tête de plusieurs institutions névralgiques dans le secteur du numérique, le directeur général de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communication électroniques du Congo pose ses valises à l’Union internationale des télécommunications. Il a été nommé au Conseil d’Administration du Réseau de Régulation numérique (DRN) de l’UIT, cette seconde moitié du mois de janvier 2025. Information relayée par le site adiac-congo.com et partagée sur la page Facebook de l’ARPCE ce 22 janvier 2025.

Deux ans. C’est la durée du mandat de Louis-Marc Sakala, qui est un habitué des grands défis. Et l’un des défis de cette nouvelle expérience sera d’harmoniser les approches réglementaires à travers les secteurs économiques et les frontières. Cela en favorisant une gouvernance numérique inclusive. Le nouveau Conseil d’administration du DRN, qui entamera ses travaux le 13 février 2025 aura aussi pour mission essentielle de promouvoir des solutions innovantes en matière de politique numérique. Le Réseau de Régulation numérique (DRN) s’inscrit dans l’ambition plus large de l’UIT de créer un écosystème numérique dynamique et accessible à tous.

Louis-Marc Sakala a été élu  président du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) le 27 octobre 2023. Son élection est intervenue au cours des commémorations des 20 ans d’existence de l’organisation. Avant son élection, il occupait le poste de vice-président du Comité exécutif du Fratel.

Bien avant d’être porté à ce poste, le digne fils du Congo a intégré  le Bureau exécutif de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) le 22 mars 2022. C’était à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC.

À l’ ARPCE, il a occupé successivement les Postes de Director of Electronic Communication Networks and Services (septembre 2018 à avril 2020) ; de Technical Advisor to the CEO/ Heads ofopérations and Service Providers ( de novembre 2012 à août 2018) et Head of the Frequences Spectum Management Service (de juin 2010 à octobre 2012).

Sur le plan académique, le nouveau membre du Conseil d’Administration du Réseau de Régulation Numérique (DRN) de l’UIT a obtenu un Master 2 en Management des Organisations à l’ Université Paris Dauphine-PSL en 2021 et un diplôme d’ingénieur, ingénierie des Télécommunications en 2008 à l’ École supérieure d’ingénieurs en Informatique et Génie des Télécommunications (ESIGETEL). Décoré Chevalier de l’ Ordre du Mérite congolais en 2016, Louis Marc Sakala a (presque) sillonné toutes les instances des télécommunications.

Par Jean Materne Zambo

Les métiers du numérique qui font saliver en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin [ consultez la grille salariale]

[DIGITAL Business Africa] – Le digital est devenu une véritable mine d’or. Au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, le professionnels se frottent les mains comme partout ailleur. Le cabinet de recrutement Grey Search Africa (GSA) a publié, le jeudi 17 janvier 2025, en collaboration avec Hec Paris : bureau Afrique de l’Ouest et centrale, le guide des salaires 2024/2025, le troisième du genre.

Le rapport donne la grille salariale de 25 métiers connexes au digital dans les trois pays de l’Afrique de l’Ouest que sont Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. On peut citer les métiers d’analyste marketing, d’Assistant chef de produits, d’assistant marketing, Chef de projet web/ digital, community manager, Data analyst, Digital Content Manager, responsable digital, Social Media manager, Web Designer, entre autres.

Selon le cabinet Grey Search Africa, l’étude a été menée auprès de 5000 salariés en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin.

Un pays a attiré l’attention de Leila Richard Touma. La DG a souligné que le pays offre une rémunération compétitive par rapport à d’autres pays, une situation attribuable à un coût de la vie relativement élevé et à un taux de croissance économique dépassant les 6 %.

Toutefois, la directrice générale du cabinet Grey Search Africa a tiré la sonnette d’alarme quant à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs clés, tels que les technologies, les métiers du digital, la gestion de projets et la maintenanl’étude a été menée auprès de 5000 salariésce.

Non sans mentionner l’impact croissant de l’intelligence artificielle.

« Nous devons tous, sans exception, embrasser la digitalisation et intégrer les outils d’intelligence artificielle dans nos métiers».

Grille salariale des métiers du numérique en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal 2024-2025

Plusieurs métiers ont été pris en compte dans cette étude. On en dénombre environ une vingtaine. Les salaires varient entre 80. 000 FCFA et 4 100.000 FCFA.

 

 

 

 

Par Jean Materne, source : aip.ci

 

 

 

Guinée : Rose Pola Pricemou dénonce les fakenews autour du rachat des parts de MTN dans Areeba (communiqué)

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[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique rétablit les faits et rien que les faits. Rose Pola Pricemou informe l’opinion nationale et internationale qu’une campagne de désinformation et des fausses rumeurs à caractère malveillant vise le rachat des parts de la société MTN dans Areeba. Le communiqué date de cette fin de semaine du 13 janvier 2025. Selon la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique, cette désinformation et ces rumeurs sont alimentées par un blog non officiel, tenu par de jeunes étudiants nigérians et africains basés à Londres.

Ces  présumés laboratoires de fake news soutiennent que l’ Etat guinéen est désormais détenteur de 87,5% des parts de MTN Guinée. Des déclarations que Rose Pola Pricemou dénonce avec la dernière énergie.

« Il est crucial de ne pas céder aux rumeurs et à la manipulation des faits. Ces fausses informations ne visent qu’à ternir les efforts réels et tangibles du Gouvernement guinéen. l’État guinéen continue de renforcer la souveraineté numérique du pays pour l’intérêt de tous les citoyens. Toute autre version des faits est pure spéculation dénuée de fondement »

Rose Pola Pricemou ajoute:

” L’État guinéen a pris ses responsabilités en date du 30 décembre 2024, en rachetant la totalité des 75% des parts du Groupe MTN dans Areeba Guinée SA. Cette acquisition marque un tournant stratégique dans la souveraineté numérique de notre pays”.

Lors de la signature du rachat, la ministre des Postes et Télécommunications, Rose Pola Pricemou avait soutenu que les actions acquises par l’ État étaient détenues à hauteur de 75%.

« Aujourd’hui, ces 75% entrent au franc symbolique dans les actifs de l’État. Dans les prochains mois, nous allons assurer la survie de cette structure et communiquer sur le nom à donner à la nouvelle entité, les partenariats et les accompagnements nécessaires pour permettre à une autre société de prospérer dans l’écosystème des télécommunications ».

 

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, avait quant à lui félicité les équipes ayant travaillé sur ce dossier, reconnaissant l’importance stratégique de cette opération pour le renforcement de la souveraineté économique et numérique de la Guinée.

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

 

Sénégal : L’ ARTP demande aux opérateurs de téléphonie mobile de respecter l’identification des abonnés

[DIGITAL Business Africa] – L’ Autorité des Télécommunications et des Postes attire l’attention des opérateurs de téléphonie au sujet de l’identification des abonnés. À travers un communiqué signé le 16 janvier 2025 par le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, l’ARTP fait savoir que l’identification des abonnés au moment de la souscription à un service de communication électronique n’est pas toujours respectée par les distributeurs et aux points de vente des opérateurs. Le régulateur profite de cette situation pour rappeler aux parties prenantes la disposition légale qui sert de boussole à l’identification des abonnés à la téléphonie mobile. Notamment, l’article 36 de la loi n°2018-28 du 13 décembre 2018 portant code des communications électroniques.

« Les opérateurs procèdent à l’identification de tous les utilisateurs de leurs services de communications électroniques au moment de la souscription aux services qu’ils fournissent et conservent les données de nature à permettre leur identification ».

 

Ce rappel à l’ordre s’adresse évidemment aux opérateurs de téléphonie mobile et à leurs partenaires commerciaux dont Sonatel ( Orange), Saga Africa Holding Limited (YAS), Expresso, CSU ( HAYO), Sirius Télécom ( Promobile).

L’ ARTP rappelle les conditions d’identification aux personnes physiques, morales et autres organismes.

Les personnes physiques sont tenues d’être présentes au moment où l’identification est effectuée. À défaut d’être présente, la personne physique peut envoyer une procuration légalisée. De plus, tout abonné a le droit d’avoir trois cartes SIM au maximum et par opérateur de téléphonie mobile. Enfin, les nationaux doivent se munir de leur pièce d’identité ( CNI en cours de validité). Les ressortissants de la CEDEAO doivent présenter un passeport valable.

Concernant les personnes morales et autres organismes, elles doivent présenter un registre de commerce et un Numéro d’Identification national des Entreprises et Associations (NINEA) pour les entreprises. Les ambassades et autres organismes internationaux accrédités doivent présenter un contrat de droit privé.

Selon le rapport de l’ ARTP de juillet 2024 sur les télécommunications, la téléphonie mobile a connu une progression en 2024. Le parc de lignes de téléphonie mobile a atteint 22.903.394 lignes au premier trimestre 2024. Cette progression de 2,25% correspondant à 503.189 nouvelles lignes de téléphonie mobile des opérateurs est imputable à l’accroissement des lignes prépayées (1,66%) et postpayées (38,02%).

Le taux de pénétration de la téléphonie mobile était estimé à 127,01% au premier trimestre 2024, contre 124,22% au troisième trimestre 2023, soit une hausse de 2,79 points de pourcentage. Le nombre de lignes de téléphonie mobile (22.903.394), était supérieur à la population sénégalaise (18.032.473). Cela s’ explique par le phénomène multi-SIM.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTP

 

 

Nigéria : « DocFlow » et « MDA Naira, 2 solutions digitales de la CBN pour révolutionner le système bancaire

[DIGITAL Business Africa] – Le système bancaire nigérian est en passe de connaître une véritable révolution. Le gouverneur de la Banque centrale du Nigéria (CBN), Olayemi Cardoso, a lancé La Banque centrale du Nigéria (CBN) a lancé deux initiatives innovantes : le système Document Flow (DocFlow) et la solution de paiement en nairas pour les ministères, départements et agences (MDA). Olayemi Cardoso l’a fait savoir à travers un communiqué publié par la banque centrale, le mercredi 15 janvier 2025. Ces initiatives visent à améliorer l’efficacité et à réduire les coûts opérationnels au sein de la fonction publique.

Selon le communiqué, rapporté par le site thesun.ng, le système DocFlow est une solution révolutionnaire conçue pour révolutionner les processus de gestion des documents de la banque en numérisant la documentation, en minimisant l’utilisation du papier et en rationalisant les processus d’approbation.

Et la solution de paiement Naira des MDA, quant à elle, est développée pour automatiser le processus de retrait d’espèces pour les MDA, améliorant ainsi l’efficacité des transactions financières et renforçant le soutien aux clients. La solution de paiement en nairas de la MDA devrait entraîner une amélioration de 70 % du délai de traitement des paiements et améliorer encore l’écosystème financier du Nigéria.

La solution de paiement en espèces MDA aurait été testée avec succès auprès de certains MDA et s’aligne sur l’objectif d’entreprise de la Banque, à savoir « l’excellence dans les opérations de banque centrale ».

Le lancement de ces deux solutions digitales s’inscrit dans le cadre du projet de transformation numérique en cours de la Banque, « Digital First », qui a été lancé par le gouverneur de la Banque centrale ( CBN), Olayemi Cardoso, en décembre 202. Ce projet est considéré par Olayemi Cardoso comme un élément clé de son programme de transformation.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Processus de numérisation : L’île Maurice sur les traces de l’ Inde

[DIGITAL Business Africa] – L’Inde aux côtés de l’Île Maurice. Cela n’a rien d’étonnant.  Les deux pays sont unis par les liens d’une coopération fructueuse dans divers domaines. Le ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, Avinash Ramtohul, a reçu en audience S.E Anurag Srivastava, Haut-Commissaire de l’Inde à Maurice, le jeudi 16 janvie 2025. La réunion entre le ministre Avinash Ramtohul et le Haut-Commissaire, Anurag Srivastava, était axée sur la discussion des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines des TIC et de l’innovation.

Le ministre Avinash Ramtohul a suggéré la formation et le partage des meilleures pratiques pour accompagner la transformation numérique à Maurice. Il a aussi insisté sur la nécessité d’explorer de nouvelles avenues pour le développement des services numériques et la digitalisation, tout en tirant parti de l’expérience et de l’expertise indiennes dans ce domaine.

Notons qu’un “Memorandum of Understanding” (MoU) a été signé entre les deux pays en janvier 2022 dans le but de réaliser environ 100 petits projets orientés vers les personnes à Maurice.

De son côté, le Haut-commissaire de l’Inde à Maurice, Anurag Srivastava, a exprimé l’engagement ferme de l’Inde à soutenir cette coopération fructueuse, soulignant les opportunités offertes pour une collaboration étroite visant à renforcer l’innovation technologique et le développement durable des services numériques à Maurice.

 

Une coopération sûre

 

L’Inde a accordé au pays une ligne de crédit (LoC) de 500 millions de dollars en 2017. Cela pour financer des projets sociaux et d’infrastructure. En octobre 2021, une LoC de 190 millions de dollars et une subvention de 10 millions de dollars ont été approuvées par l’Inde pour la phase III du projet de métro.

Plus de 50 entreprises indiennes opèrent à Maurice dans les domaines de l’infrastructure, de la santé, de l’information et de la technologie, du maritime, de l’espace et du tourisme, ainsi que dans d’autres secteurs critiques pour la construction nationale et la croissance économique de l’île-nation.

En août 2022, une autre LoC d’une valeur de 300 millions de dollars et une subvention de 25 millions de dollars ont été annoncées.

Certains projets de l’Inde au profit de Maurice ont pu être achevés. Notamment le Centre de formation Upadhyay, l’Hôpital Jawaharlal Nehru, le Centre ophtalmologique Subramania Bharati, le Centre des sciences Rajiv Gandhi, le Centre international des conférences Swami Vivekananda et le Secrétariat mondial de l’hindi.

En dehors de ces projets, on peut aussi ajouter que l’Inde a aidé à la mise en place de l’Institut Mahatma Gandhi et du Secrétariat mondial de l’hindi à Maurice.

Par Jean Materne Zambo, source : indiannewsnetwork.com

 

 

Mauritanie : Moderniser le système éducatif et promouvoir la transformation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le système éducatif mauritanien est en passe de connaître sa mue. Le ministère de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif a organisé, le mercredi 15 janvier 2025, un atelier pour élaborer une feuille de route nationale pour la transformation numérique de l’éducation. Cet atelier a réuni les acteurs clés du numérique. Objectif : élaborer une feuille de route nationale pour la transformation numérique de l’éducation. Le thème de cet atelier de deux jours est : « Transformation vers l’éducation numérique en Mauritanie ».

Selon Yahya Boba Taleb, secrétaire général du ministère de l’Éducation, cet atelier avait pour but d’élaborer un plan de développement de l’éducation, dont les résultats poseront des jalons clairs pour une éducation moderne. Les actions et initiatives qui en découleront devraient poser les bases d’une réforme durable et adaptée aux enjeux actuels.

En marge de ces travaux, des engagements pris entre le Gouvernement mauritanien et la République fédérale d’Allemagne. Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Ould Bedde, a supervisé, jeudi 16 janvier 2025 à Nouakchott, le lancement du projet de promotion de la transformation numérique en Mauritanie.

Ce projet a pour but d’apporter la digitalisation en Mauritanie et de trouver de nouvelles solutions unifiées et proches des citoyens en fixant des normes communes et en rendant les services publics accessibles à tous.

Ahmed Salem Ould Bedde a indiqué l’objectif recherché du projet.

 

« jeter des bases solides pour un avenir dans lequel le numérique devient un outil essentiel pour améliorer les services publics, soutenir l’économie nationale et assurer l’inclusion des services pour tous les groupes sociaux ».

Le ministre de la Transformation Numérique et de la Modernisation de l’Administration a indiqué que la Mauritanie a décidé, sous la direction de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould El Cheikh Ghazouani, et le suivi étroit du gouvernement, d’accélérer le processus de transformation numérique. Ceci en apportant des solutions numériques rapides pour améliorer la performance gouvernementale, renforcer la transparence et faire progresser le développement global du pays.

Ould Bedde a salué les efforts du gouvernement allemand pour suivre le rythme du département à travers des initiatives et des projets qui auront un grand impact sur la réalisation des objectifs ambitieux du pays dans le domaine de la transformation numérique et de la modernisation de la gestion.

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, S.E. Florian Randel, a pour sa part, passé en revue les grandes lignes de ce projet. Tremplin pour une coopération fructueuse et constructive entre les deux pays dans le domaine de la numérisation.

Par Jean Materne Zambo

 

 

TikTok et d’autres plateformes numériques chinoises soupçonnées de transferts illégaux de données vers la Chine

[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs plateformes numériques spécialisées dans divers domaines sont l’objet de plaintes en Europe. Noyb, une organisation autrichienne de protection de la vie privée, a déposé plusieurs plaintes RGPD (Règlement général de protection des données) dans cinq pays européens, ce 16 janvier 2025.

L’Organisation soupçonne TikTok, AliExpress, SHEIN, Temu, WeChat et Xiaomi de transférer illégalement les données des utilisateurs de ces plateformes chinoises vers l’Empire du milieu (Chine). Voici les pays où les plaintes ont été déposées par NOoyb :

• Plainte contre Xiaomi en Grèce

• Plainte contre SHEIN en Italie

• Plainte contre AliExpress en Belgique

• Plainte contre WeChat aux Pays-Bas

• Plainte contre Temu en Autriche

Kleanthi Sardeli, avocate spécialisée dans la protection des données chez Noyb, estime que les données des utilisateurs ressortissants de ces pays ci-dessus cités ne devraient pas prendre la direction de la Chine.

« Étant donné que la Chine est un État de surveillance autoritaire, il est clair que la Chine n’offre pas le même niveau de protection des données que l’UE. Le transfert des données personnelles des Européens est clairement illégal – et doit être immédiatement interrompu ».

Il poursuit :

« Les entreprises chinoises n’ont d’autre choix que de se plier aux demandes gouvernementales d’accès aux données. Cela signifie que les données des utilisateurs européens sont en danger tant qu’elles sont envoyées à l’étranger. Les autorités compétentes doivent agir rapidement pour protéger les droits fondamentaux des personnes concernées. »

L’article 3 RGPD prévoit que le RGPD s’applique au traitement des données personnelles effectué par des organismes européens « que le traitement ait lieu ou non dans l’Union ».

Noyb dans ses différentes plaintes, demande aux autorités de protection des données d’ordonner immédiatement la suspension des transferts de données vers la Chine en vertu de l’article 58, paragraphe 2, point j) car le pays n’offre pas un niveau de protection des données essentiellement équivalent en vertu des articles 44 et 46 du RGPD.

L’organisation plaide pour que les entreprises chinoises mettent leur traitement en conformité avec le RGPD. Enfin, noyb demande aux autorités de protection des données d’imposer une amende administrative pour empêcher des violations similaires à l’avenir. Cette amende peut aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial, ce qui peut s’élever, par exemple, à 147 millions d’euros (chiffre d’affaires annuel de 3,68 milliards d’euros) pour AliExpress ou à 1,35 milliard d’euros (chiffre d’affaires annuel de 33,84 milliards d’euros) pour Temu.

Par Jean Materne Zambo, source : nyob.eu

Coopération : Le Tchad et le Canada envisagent une collaboration dans les communications et le numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le Canada et le Tchad renforcent leur collaboration. Le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, a reçu en audience l’ambassadrice du Canada au Tchad, Lorraine Anderson, ce 15 janvier 2025. L’ambassadrice du Canada au Tchad, avec résidence à Yaoundé, au Cameroun, est en séjour à N’Djaména à la faveur d’une visite de travail dans quelques départements ministériels.

Les discussions entre le ministre Michel Boukar et la diplomate canadienne ont porté sur les perspectives de collaboration dans le secteur des communications et du numérique. Les deux personnalités se sont penchées sur certains points de cette future collaboration. Notamment le renforcement des capacités des cadres du secteur du numérique, la formation à l’intelligence artificielle et la mise en ligne des solutions de développement durable.

Sur l’intelligence artificielle, le Tchad  se porte très mal. Le pays occupe actuellement la 180ᵉ place sur 193 pays, selon le rapport 2023 d’Oxford Insights, avec un score total de 23,44. Cela, malgré l’existence du portail numérique Chad AI Network. La première communauté tchadienne engagée dans le partage des connaissances et le développement de solutions axées sur les données et l’IA pour résoudre les problèmes locaux.

 

Pour des acteurs de l’écosystème du numérique, cette position peu favorable suggère une nécessité urgente d’améliorations significatives dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) pour rester compétitif à l’échelle continentale et mondiale.

Conscient de ce retard, le Tchad multiplie des collaborations avec des pays mieux classés sur le plan de l’IA ainsi que des institutions internationales. La population tchadienne fait partie de trois millions d’Africains qui pourront bénéficier de formations en intelligence artificielle (IA) grâce à un partenariat ambitieux entre la Banque africaine de développement (BAD) et le géant de la technologie Intel.

L’accord a été signé en mai 2024 au Kenya et vise à doter trois millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences en matière d’intelligence artificielle. La formation permettra de relever les défis socio-économiques et de stimuler la productivité dans des secteurs clés pour la croissance tels que l’agriculture, la santé et l’éducation, perturbant ainsi les cycles de croissance traditionnels.

Par Jean Materne Zambo, source : lepaystchad.com

 

Guinée : Le switch national monétique et digital lancé pour faciliter et sécuriser les transactions

[DIGITAL Business Africa] – Les acteurs de l’écosystème financier guinéen sont réunis autour d’une plateforme monétaire. Le switch national monétique et digital a été lancé ce 15 janvier 2025 au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, de nombreuses personnalités gouvernementales, consulaires et financières.

Le Switch national et digital est une plateforme centralisée qui connecte les différents acteurs de l’écosystème financier guinéen, notamment les banques, les institutions de microfinance et les prestataires de services de paiement.

Pour le Gouverneur de la Banque centrale, Dr. Karamo Kaba, le lancement du switch national et digital s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique de modernisation des infrastructures financières nationales :

La Guinée rejoint ainsi d’autres nations africaines comme le Rwanda, le Ghana, l’Éthiopie, le Maroc et les pays de l’UEMOA et de la CEMAC.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a révélé que la Guinée a longtemps souffert de l’inflation structurelle, laquelle a lourdement pesé sur de nombreux aspects de l’économie. Cette avancée technologique, d’après le Chef du gouvernement, impose un autre esprit et de nouvelles attitudes qui s’imposeront à tous les acteurs du secteur .

Il a ensuite précisé que sa mise en place permet à la Guinée de rejoindre d’autres nations africaines comme le Rwanda, le Ghana, l’Éthiopie, le Maroc, ainsi que les pays de l’UEMOA et de la CEMAC.

Dans son discours de circonstances, Amadou Oury Bah a partagé un souvenir personnel pour illustrer le chemin parcouru.

” Je me souviens exactement, il y a 30 ans, avoir été nommé responsable d’une agence bancaire dans une ville de l’intérieur du pays. Quand je suis arrivé, il n’y avait ni connexion, ni internet […]. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, je suis particulièrement heureux de constater les progrès réalisés… », se réjouit-il.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, est convaincue que cette innovation fera bouger les lignes dans le secteur financier en Guinée.

« La création du switch national et digital, fruit d’un partenariat entre l’ Etat et la Guinéenne de Monétique (GUIM), ouvre une nouvelle ère pour les paiements électroniques et l’inclusion financière à travers tout le pays », pense-t-elle.

Le Switch national et digital s’inscrit dans une stratégie visant à faciliter les transactions en temps réel, renforcer la sécurité des paiements, étendre l’accès aux services financiers à l’ensemble de la population.

Par Jean Materne Zambo, source : primature.gov.gn

Cameroun : L’Université de Yaoundé I enrôlée dans la plateforme numérique Campost Money

[DIGITAL Business Africa] – La Campost et l’ Université de Yaoundé I s’associent pour faciliter le paiement des droits et autres frais universitaires à partir de la plateforme Campost money. Les deux entités se sont retrouvées à la salle des actes de l’UYI ce 15 janvier 2025 pour la signature d’une convention de partenariat relative au paiement électronique des droits universitaires. Nana Yomba Lucien, DGA de la Campost et le Pr Rémy Magloire Etoua, recteur de l’ Université de Yaoundé I, ont présenté les biens fondés de cette collaboration.

Selon Lucien Nana Yomba, DGA de la Campost, il s’agit de faire de la Campost un opérateur public majeur de la dématérialisation des services publics comme le commande le Contrat Plan Etat du Cameroun/Campost. Signé le 30 novembre 2018, le contrat État du Cameroun/Campost s’inscrit en droite ligne des activités engagées par l’État pour la modernisation de la poste camerounaise.

Ledit contrat a des objectifs précis : la restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique, dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive, la maitrise des charges d’exploitation pour les rendre compatibles avec l’activité, l’assainissement du bilan et des états financiers, le renforcement des fonds propres et le renouvellement de l’outil de production et de la logistique. .

 

Les services offerts par Campost Money 

 

Campost Money. La plateforme tout en un de la Campost propose une panoplie de services. Les étudiants de l’ Université de Yaoundé I ainsi que le personnel administratif ont à portée de mains les services électroniques, d’épargne, de microcrédits, de paiements intelligents et financiers abordables. Ces services, d’après le DGA de la Campost, Lucien Nana Yomba, vont au-delà des services bancaires classiques. Les transactions se font en toute sécurité, dit-il.

Téléchargez l’application Campost Money en cliquant sur le lien ci-après: https://campostmoney.com/cm-fr/index

Ces services de la Campost visent à réduire la fracture numérique. Plusieurs administrations publiques et collectivités territoriales ont d’ores et déjà été enrôlées dans la plateforme Campost Money. Il s’agit, entre autres, de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), du ministère des Transports, du ministère des Enseignements secondaires, du ministère des Relations extérieures. D’autres administrations vont suivre la mouvance.

Pour le Pr Rémy Magloire Etoua, Recteur de l’ Université de Yaoundé I, ce type de coopération épouse la vision du Chef de l’ Etat, S.E. Paul Biya, qui milite pour la dématérialisation des procédures administratives. Si l’on en croit les deux parties, les transactions financières sur la plateforme Campost Money se font en toute transparence, sécurité et sont traçables.

Par Jean Materne Zambo

Meta veut licencier environ 3 600 employés jugés moins performants

[DIGITAL Business Africa] – Mark Zuckerberg enchaîne les annonces qui contentent moins. Après son annonce de rompre toute collaboration avec des médias de fact-checking au profit des notes communautaires, le 7 janvier 2024, le patron de Meta veut licencier environ 3 600 employés, soit 5 % du personnel jugés moins performants. De nouvelles personnes devraient être embauchées pour remplir leurs fonctions dès cette année 2025. Un mémo interne aurait été envoyé à ses salariés et rapporté par Bloomberg mardi 14 janvier 2025. Mark Zuckerberg a déclaré:

« J’ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d’éliminer plus rapidement les personnes peu performantes ».

Meta employait environ 72 400 personnes en septembre 2024. Malgré que l’entreprise ait éconduit plusieurs milliers d’employés en 2023, décrétée « année de l’efficacité » au sortir de la pandémie.

 

une tradition des industries technologiques en quête de performances

 

Mark Zuckerberg ne déroge pas à la tradition des entreprises américaines éprises de performances. Elon Musk après avoir racheté Twitter, désormais X a réalisé un véritable ménage dans les effectifs même Le 22 novembre 2024, il a confirmé avoir licencié 80% des salariés.

Avant cette mesure, 1213 employés en charge de la lutte contre les contenus abusifs en ligne avaient été licenciés par la société Twitter/X en octobre 2022. C’est ce que révelait un rapport de la eSafety Commission, le gendarme australien d’internet, publié lundi 11 janvier 2024. Dans ce rapport, le régulateur estimait que ces “coupes” dans le personnel de modération du réseau social, et le rétablissement de milliers de comptes interdits a créé “la pire des situations” en terme de diffusion de contenus préjudiciables.

Microsoft aussi avait déjà enlevé la joie dans les cœurs de certains de ses employés. Des licenciements massifs dans son unité Azure Cloud avaient été annoncés début 2024. Touchant principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. L’entreprise aurait supprimé des centaines d’emplois dans son secteur Azure Cloud. Les licenciements concernaient principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. Jusqu’à 1 500 postes étaient menacés dans l’équipe Azure for Operators.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Madagascar et la Tunisie s’allient dans les domaines de la poste, des TIC et de l’économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – C’est le point de départ d’une coopération bilatérale renforcée. Dans le cadre de la visite officielle de la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, trois accords ont été signés avec son homologue tunisien, ce lundi 14 janvier 2025 à Tunis. Il s’agit d’un accord-cadre de coopération, d’un mémorandum d’entente sur la création de consultations politiques et d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans les domaines de la poste, des technologies de l’information, de la communication et de l’économie numérique. La dernière visite officielle d’un ministre malgache des Affaires étrangères en Tunisie remonte à 1989.

La ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata et le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti se sont dit prêts à saisir de nouvelles opportunités de coopération et à explorer de nouveaux horizons basés sur le principe gagnant-gagnant.

Les deux personnalités ont passé en revue leur coopération et ont défini un plan d’action pour promouvoir les domaines clés pour le développement de leurs pays. Notamment le tourisme, les industries pharmaceutiques, l’environnement, les nouvelles technologies de l’information et des énergies renouvelables, la culture et l’ éducation.

La ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata a déclaré que la Tunisie et Madagascar partagent les mêmes valeurs, principes et orientations diplomatiques.

En prélude à la signature de ce mémorandum d’accords, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a rencontré la diaspora malagasy résidant en Tunisie le 13 janvier 2025. La rencontre a permis d’échanger sur les enjeux auxquels fait face la communauté, de réaffirmer le soutien du gouvernement et de renforcer les liens entre Madagascar et ses ressortissants à l’étranger.

Cette visite de la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, en Tunisie coïncide avec la célébration du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et Madagascar.

Par Jean Materne Zambo

 

Smart Africa : L’initiative Biens publics numériques pour renforcer l’infrastructure numérique du Nigéria

[DIGITAL Business Africa] – Le Nigéria va assurément tirer parti de l’expertise de l’association panafricaine Smart Africa., Son président Lacina Koné a annoncé un partenariat avec le pays au cours d’une interview accordée à The PUNCH cette mi-janvier 2025.

Ce projet ambitieux vise à réduire le fossé numérique, à promouvoir une croissance inclusive et à établir un écosystème digital durable.

La collaboration couve une initiative dénommée Biens publics numériques. Grâce à elle, le Nigéria pourra moderniser ses secteurs clés, notamment la santé, l’éducation, l’identité numérique et l’inclusion financière. Cela devrait renforcer les services publics et améliorer l’accès aux outils numériques pour les citoyens. Lacina Koné voit en elle une solution presque miracle pour favoriser l’inclusion numérique. Le président de Smart Africa à dit à ce propos :

« La collaboration de Smart Africa avec le Nigeria sur les biens publics numériques vise à combler la fracture numérique et à renforcer les infrastructures numériques du pays, en construisant une économie numérique robuste qui améliore la vie des citoyens et des entreprises ».

Lacina Koné a aussi souligné que le Nigéria pourrait devenir un modèle pour d’autres nations africaines. Il a insisté sur le rôle crucial du pays dans l’avancement des projets transfrontaliers tels que l’harmonisation des régulations et la création de marchés numériques unifiés.

D’autres projets sont prévus dans le cadre de ce partenariat. Notamment la Smart Africa Digital Academy et l’Alliance Smart Africa Trust. Ces programmes se concentrent sur le renforcement des capacités, la promotion de la littérature numérique et l’harmonisation des réglementations pour stimuler une transformation numérique durable.

Il faut rappeler que le président de Smart Africa,de Lacina Koné avait fait des annonces fortes lors des Assises de la Transformation digitale (ATDA), tenues du 20 au 21 novembre 2024 à Abidjan. Le président de Smart Africa avait révélé les projets de l’ Alliance pour l’ Afrique lors d’une interview accordée au site agenceecofin.com.

« Nous menons actuellement 34 initiatives, réparties selon quatre grands piliers : la connectivité, l’innovation, la transformation et l’accélération. Chaque pays membre de l’alliance choisit un projet phare correspondant à ses priorités en technologies émergentes. Nous élaborons ensuite une note conceptuelle, un schéma directeur, et mettons en place un projet pilote. Si ce dernier est concluant, il est confié à des partenaires privés pour un déploiement national ou continental », disait-il.

Smart Africa ne collabore pas seulement avec les Etats. L’association chemine également avec des organismes internationaux. Dont le GIZ entre autres.  Le dernier exemple est ce partenariat avec la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique. La FADB et Smart Africa ont  signé un protocole d’accord stratégique visant à renforcer la coopération pour accélérer la transformation numérique à travers le continent africain. C’était en octobre 2024.

Par Jean Materne Zambo

Guinée: Les grandes priorités de Rose Pola Pricemou pour renforcer le secteur du numérique en 2025

[DIGITAL Business Africa] – Rose Pola Pricemou renouvelle son engagement à bâtir un secteur numérique inclusif, innovant et durable. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique a présidé le Conseil de Cabinet hebdomadaire, lundi 13 janvier 2025. Une séance de travail, selon elle, marquée par une volonté affirmée d’aligner les actions du ministère sur les priorités nationales et internationales en matière de numérique. Dans son discours Rose Pola Pricemou a indiqué les projets phares qui vont guider son ambition en 2025 :

. Le projet concernant la protection des données personnelles. Un projet de loi  pour renforcer la confiance numérique.

. La prise effective de MTN Guinée (Areeba Guinée). Assortie un plan de communication et des échanges directs avec les équipes sur le terrain. Rappelons que MTN Guinée a cédé à l’ Etat guinéen 75 % de ses parts le 30 décembre 2024.

• La semaine Nationale du Numérique 2025: Un rendez-vous phare pour mobiliser tous les acteurs autour de la transformation numérique.

. La participation au Mobile World Congress : Une opportunité pour promouvoir la Guinée sur la scène internationale.

Il s’agit d’un événement phare de l’industrie mobile et de la technologie. Il se tiendra à Barcelone du 3 au 6 mats 2025. La plateforme d’échanges va réunir les gouvernements mondiaux, les startups disruptives et les investisseurs visionnaires.

. Le soutien aux candidatures internationales : Soutenir la représentation guinéenne au sein des grandes institutions comme l’UAP.

En dehors des priorités ci-dessus mentionnées, Rose Pola Pricemou s’est arrêtée sur un aspect crucial.

« J’ai mis l’accent sur les perspectives stratégiques, notamment la retraite stratégique du MPTEN. Une opportunité, selon la ministre, de s’approprier les objectifs fixés pour 2025, ainsi que sur la conférence des SMSI, un levier essentiel pour accélérer la digitalisation des services publics ».

 

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN