Accueil Blog Page 92

Togo: MoovTogo adopte la eSim, puce à deux numéros, compatible avec les appareils connectés

[DIGITAL Business Africa] – Après le téléphone intelligent (smartphone), la Sim intelligente. Moov Togo, entité de MoovAfrica, vient de se doter de la eSim, une puce à deux numéros dans un téléphone à Sim unique. L’innovation existe depuis novembre 2022 chez le groupe MoovAfrica, et cela concerne les derniers mobiles Apple et Samsung.

Les puces eSim se trouvent également dans certains objets connectés, notamment Apple Watch ou Galaxy Watch. Ceci permet aux abonnés de profiter de données mobiles sans avoir besoin d’utiliser ou changer de carte SIM physique.

Pour l’activer, rendez-vous dans une de nos agences la plus proche ou cliquez sur le lien https://bit.ly/3UrhzJ6 pour accéder aux téléphones compatibles.

Liste des terminaux mobiles compatibles avec la eSim

Les terminaux mobiles compatibles avec cette innovation des télécommunications  sont bien évidemment Samsung Galaxy( Book Notes, Ultra, Z flip), les iPhone(iPhone SE 2 (2020), iPhone XR, 11,13 Pro, Pro max et13 mini iPad Air) et les Ipad (iPad Pro 11 (1ere Génération et supérieur ) et 12.9″ 3e Gen, iPad mini (5e Gen. et supérieur) et supérieur et iPad Air)…

En dehors des téléphones Samsung et IPhone, MoovAfrica permet également à Aquos, Nuu mobile, Panasonic, Microsoft, Gemini, Huawei et Rakuten d’utiliser la eSim.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Sam Bankman-Fried arrêté un mois après la chute de sa plateforme de crypto FTX

[DIGITAL Business Africa] – L’étau se resserre encore plus sur l’ex patron de FTX, 2e plateforme de cryptomonnaies jusqu’à sa chute en novembre 2022. Sam Bankman-Fried, la trentaine sonnée, a été mis aux arrêts au Bahamas, lundi 12 décembre 2022, à la demande des autorités américaines. Annonce faite par Damian Williams, un procureur de New-York.

Selon la police des Bahamas, Sam Bankman-Fried a été arrêté dans la soirée d’hier vers 18h00. Il devrait comparaître devant un tribunal d’instance, ce mardi 13 décembre 2022.

Il est également attendu devant une commission parlementaire de la Chambre des représentants au États-Unis unis d’Amérique tout comme John Ray, le nouveau patron de FTX.

D’après le site Le figaro, les États-Unis auraient, «porté plainte» contre le trentenaire et «vont probablement demander son extradition». La confirmation serait donné par le procureur général des Bahamas, Ryan Pinder. Les Bahamas où le siège social de FTX était était établi.

D’après le Figaro.fr, «SBF», comme il se fait appeler, enchaînait les apparitions médiatiques depuis un mois, malgré le risque de procès pour fraude après la spectaculaire implosion de la société, valorisée 32 milliards de dollars en début d’année 2022.

Lancéd en 2019 et basé aux Bahamas, la plateforme FTX avait déposé le bilan le 11 novembre 2022, après plusieurs tentatives de levée des fonds pour éviter la banqueroute. SBF aurait utilisé 10 milliards de dollars de fonds clients dans des activités douteuses, provoquant la chute de l’exchange.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

Le revenu total du marché de l’internet mobile au Congo Brazza était de 4,370 milliards de F CFA au mois d’août 2022

[DIGITAL Business Africa] – D’après l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), le revenu total du marché de l’internet mobile est d’environ 4,370 milliards de F CFA au mois d’août 2022 en République du Congo.

L’opérateur MTN demeure leader du marché en termes de revenus avec 63,5% de parts de marché durant la même période.

Le marché de l’internet mobile compte environ 3,075 millions d’abonnements ; soit un taux de pénétration de 55,5%, contre 57,4% au mois d’août 2021. Comparé au mois d’août 2021, le nombre d’abonnements a baissé de 0,6%.

Cliquez ici pour télécharger le rapport au mois d’août 2021.

Source : ARPCE Congo

Cameroun : MTN lance « YELLO DIGITAL TALENT », concours pour étudiants en informatique et télécom, à la clef 1,2 million à 2,5 millions de FCFA

[DIGITAL Business Africa ] – Par un clic sur smartphone, Minette Libom Li Likeng ouvrait les inscriptions au concours « YELLO DIGITAL TALENT », vendredi 09 décembre 2022. La compétition organisée par la fondation MTN et parrainée par le Minpostel est dédiée aux universités. Elle vise à favoriser l’innovation technologique au niveau des universités camerounaises. Les inscriptions se font via l’adresse https://mtnf-hackathon.mtn.cm. Cela jusqu’au 09 février 2023, soit un mois exactement.

La secrétaire exécutive de la Fondation MTN, Danielle Mbome Efoula, a apporté des précisions quant aux modalités du concours.

« La compétition est dédiée à toutes les universités qui ont des filières informatique et télécom, et les étudiants sont encouragés à proposer les innovations susceptibles de révolutionner la vie dans notre pays[…] Nous aurons des finales régionales sur toute l’étendue du territoire. Et le 10 février, nous aurons la finale nationale les gagnants de chaque région. A la clef, de nombreux prix. Mais plus que des prix, un accompagnement du prototype qui sera retenu. Les prix varient de 1,2 million de FCFA à 2,5 millions de FCFA », a-t-elle dit.

Bien avant le sacre, les candidats devront rivaliser d’adresse et d’originalité.  Et madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng ne semble pas transiger dessus .

« Les participants au « YELLO DIGITAL TALENT » sont ainsi invités à concevoir des applications numériques pour améliorer l’expérience d’apprentissage à distance dans les écoles camerounaises. Les solutions pourront être utilisées aussi bien par les enseignants que par les élèves des lycées , avec une emphase sur la disponibilité en ligne des contenus pédagogiques locaux », a-t-elle dit.

L’occasion était également donnée à madame le ministre d’en appeler à l’audace de ces jeunes qui voudraient entreprendre dans le domaine du numérique.

« Chers jeunes, le numérique, c’est le secteur d’avenir et il constitue une porte pour vous. Même si vous n’êtes pas un expert en TIC, vous pouvez y arriver, comme de nombreux autres jeunes engagés aujourd’hui dans le secteur. Développer votre potentiel[…] Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour soutenir toutes les initiatives porteuses de progrès dans le domaine du digital », a -t-elle rassuré.

Quelques instants plutôt, le conseiller technique N°2 au Minpostel, le Dr. Winfred Nfuh, procédait à une présentation du Cameroon Digital innovation Centre (CDIC) à l’attention du Chief Executive Officer Mitwa Ng’ambi et d’autres personnalités qui découvraient officiellement ce vivier de talents du numérique au Cameroun.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Malgré des améliorations des services voix et data, l’ARPCE met de nouveau en demeure AIRTEL et MTN

[DIGITAL Business Africa] – « La couverture téléphonique s’est améliorée et c’est plus remarquable au niveau de la 2G. Mais au niveau de la 3G, il y a encore des zones blanches et des zones critiques pour lesquelles les opérateurs doivent fournir beaucoup d’efforts », c’est ce qu’a indiqué le Directeur des Réseaux et Services de Communications Electroniques, Benjamin MOUANDZA, au sortir de la réunion de restitution des tests périodiques tenue ce mercredi 19 octobre, en présence des opérateurs.

Il y a quatre mois, le Régulateur servait déjà à AIRTEL et MTN des mises en demeure à la suite des enquêtes de perception de la qualité des services réalisé dans la période du 28 mars au 5 mai 2022 dans vingt localités du pays, qui indiquaient une dégradation à grande échelle des services offerts par les opérateurs, et ce, sur une grande partie du territoire national.

« Certes, il faut reconnaitre que vous avez fait des efforts pour servir au mieux vos clients. Mais vous devez aussi reconnaitre que le travail n’est pas fini. Les résultats sont éloquents. Ils vous appellent à redoubler vos efforts », a souligné aux représentants des opérateurs le Directeur des Administratif, Financier et Comptable de l’ARPCE, Victor Mabiala, qui a patronné ladite réunion.

Il ressort de cette étude que si dans l’hinterland l’opérateur AIRTEL a fourni des efforts pour améliorer la qualité des services Voix et Data, l’opérateur MTN a quant à lui perdu des points en ce qui concerne la couverture dans les grands centres comme Brazzaville et Pointe-Noire.

Pour les opérateurs, ces faiblesses constatées se justifient par les travaux en cours au niveau de leurs réseaux respectifs.

« Comme vous pouvez déjà imaginer, nous allons vous servir des mises en demeure. Conformément à nos missions régaliennes, nous avons la charge de veiller aux intérêts de l’ensemble des parties prenantes du marché à savoir vous les opérateurs, l’Etat et les consommateurs », a indiqué M. Victor MABIALA.

Les tests de qualité des services voix et data sont des opérations que les équipes techniques de l’ARPCE mènent trois fois dans une année : un test qui concerne uniquement les localités de l’hinterland, où les équipes n’ont pas l’habitude d’aller et à deux tests qui concernent l’ensemble du pays, des localités clés et notamment les chefs-lieux des départements, en plus des routes nationales.

Ces différentes actions du régulateur congolais devraient inspirer plusieurs régulateurs en Afrique afin de veiller au respect du cahier des charges qui prescrit une amélioration constante de la qualité de service.

Par DBA. Source: ARPCE Congo

Globeleq confirme qu’elle est entrée en négociation avec les délégués de son personnel au Cameroun

“Globeleq confirme qu’elle est entrée en négociation avec les Délégués de son personnel, sous la supervision du Ministère du Travail, au sujet de la restructuration de ses opérations au Cameroun. Le but de cette restructuration est d’améliorer l’efficacité opérationnelle, en supprimant les doublons dans nos activités au Cameroun. Une fois achevés, les changements proposés placeront les opérations de l’entreprise au Cameroun sur une base financière plus solide et permettront la durabilité de l’entreprise à long terme. Il est prévu que la réduction du nombre d’employés résultant de cette restructuration soit d’environ 20% de la main-d’œuvre. ”

Source: Globeleq

 

Guinée Conakry : Le 13ème Orange Digital Center en Afrique et au Moyen-Orient inauguré

[DIGITAL Business Africa] – Orange Digital Center – Guinée prépare sa rentrée. Le 13e du genre en Afrique et au Moyen-Orient a été inauguré ce 07 décembre 2022 en présence des hautes autorités politiques et académiques guinéennes, des représentants de l’Allemagne en Guinée Conakry, des membres de la Direction et de la Présidence du conseil d’Orange Guinée et des représentants du Comité de Direction d’Orange Afrique et Moyen Orient.

Cet écosystème numérique entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation vise à rendre les jeunes guinéens plus compétitifs dans le domaine du numérique, comme le pense Ousmane Boly Traoré, Directeur général d’Orange Guinée.

« Il est important pour nous de faire en sorte que les jeunes soient non seulement compétitifs sur le marché de l’emploi, mais qu’ils puissent également trouver les ressources nécessaires pour se former aux nouvelles technologies, entreprendre et à leur tour, créer de l’emploi. ⁹L’Orange Digital Center est un des éléments de réponse inscrit dans la stratégie du groupe Orange, pour permettre aux jeunes de faire face à ce besoin. Il s’agit d’un écosystème unique dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation. C’est un espace de vie, de réflexion pour des projets qui sont amenés à grandir et aller le plus loin possible », a-t-il dit.

D’une superficie de 600 m², l’Orange Digital Center de Conakry regroupe quatre programmes stratégiques du groupe Orange, dont : une école de codage, un FabLab solidaire, l’un des ateliers de fabrication numérique de la Fondation Orange et un accélérateur de start-up Orange Fab, soutenu par Orange Ventures Moyen-Orient et Afrique (le fonds d’investissement du groupe Orange qui investit dans les startups les plus talentueuses d’Orange Digital Center).

Pour Frank Lütje est le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République fédérale d´Allemagne en République de la Guinée, « le futur de la Guinée, c’est la jeunesse – et le numérique est le futur du monde. Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché du travail ainsi qu’à l’entreprenariat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et la Guinée dans son ensemble ».
Après la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Égypte, la Jordanie, Madagascar, le Maroc, le Libéria et le Botswana, c’est en Guinée qu’est installé le 13e Centre numérique Orange en Afrique et au Moyen-Orient.

Par Jean Materne Zambo

Minette Libom Li Likeng, Minpostel : «Dans les prochains mois, des jeunes camerounais seront formés en intelligence artificielle »

[DIGITAL Business Africa] – La nouvelle fera sûrement rougir les jeunes férus des technologies de pointe. La Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) servira assurément de cadre à cette formation. Toutefois, les modalités pratiques et la date de début sont encore inconnues.

L’ouverture du Forum international des Frontières Technologiques (FIFT) de ce mardi 06 décembre 2022 à Douala à servi de tribune au ministre des Postes et Télécommunications pour passer l’information. Minette Libom Li Likeng a pu témoigner une fois de plus la volonté manifeste du chef de l’état, Paul Biya, d’accroître le contenu numérique dans tous les secteurs d’activité. Et pour l’occasion,  la part belle est faite à la santé numérique.

« Nous croyons que, par rapport à la vision du chef de l’État sans cesse rappelée, le Cameroun doit intégrer les évolutions technologiques dans tous les secteurs d’activité[…]Avec la Covid-19, nous avons compris qu’il était important d’introduire le numérique dans la santé pour un meilleur traitement des usagers. Au Cameroun, nous avons plusieurs applications dans ce secteur. Il y a tout un plan national de la santé numérique. Nous attendons les recommandations de cet atelier pour améliorer ce qui est entrain d’ être fait », a- t- elle dit.

Le Forum international des Frontières Technologiques est se basé sur les travaux probables, des innovations réelles des experts du monde en intelligence artificielle. Il vise à réduire les écarts qui freinent un développement véritablement inclusif et durable.

Les travaux qui se tiennent du 06 au 09 décembre 2022 cherche à améliorer les systèmes de santé dans le monde à travers le numérique. Les échanges réunissent des hauts représentants des Agences spécialisées des Nations unies, dont l’Union internationale des Télécommunications et l’Organisation mondiale de la Santé ainsi que l’Union africaine, entre autres participants.

« Ce forum, a affirmé Minette Libom Li Likeng, est essentiel parce qu’il traite de l’intelligence artificielle, qui est l’enjeu de ce moment ; au moment où tous les Etats sont engagés dans le développement du digital. Ce sont les pays qui auront maitriser ces technologies qui vont se détacher des autres ».

Bien qu’il faille former les jeunes camerounais à l’intelligence artificielle, il faut noter que cette technologie sont en quelques sorte les fonctionnalités dans les terminaux. Prenons le cas des achats, de la publicité, de la recherche en ligne ou encore de la traduction automatique, on comprend très bien qu’il y a un déploiement d’algorithmes qui rendent ces opérations possibles et simplifiées.

Le Forum international des Frontières Technologiques est placé sous le parrainage du ministère des Postes et Télécommunications. L’Union internationale des Télécommunications (UIT) en assure l’organisation en collaboration avec la Startup camerounaise spécialisée dans les technologies au service de la Santé, TRUESPEC AFRICA.

Par Jean Materne Zambo

Togo : la cinquième édition du « Togo Top Impact » va explorer les métiers du numérique 100% féminin

[DIGITAL Business Africa] – La cinquième édition du Togo Top Impact ⁰(TTI 2022) fera mieux que s’intéresser au numérique. Elle veut lever un coin du voile sur les métiers du numérique 100% féminin. D’où le choix du thème : « Transformation numérique : une opportunité pour l’inclusion financière et l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes ». La formation se tiendra du 10 décembre 2022 au 28 janvier 2023.

Le Togo Top Impact est un événement annuel qui encourage l’excellence via l’octroi de prix aux personnalités ou entités qui se sont distinguées  au profit du développement de leurs communautés respectives, cela depuis 2018.

De manière claire, « 10 personnalités sont sélectionnées par un jury, dans les différentes catégories. Elles sont ensuite soumises au vote du public (qui compte pour 60% dans le résultat final) et à la dernière étape, à celui du jury (40%), supervisé cette année par Me Amégah-Atsyon Bertin, huissier de justice ».

Lancée le 03 décembre 2022 à Lomé, l’initiative de cette année est une fois de plus portée par l’Organisation nationale pour l’excellence et le développement intégral du Togo (ONEDI-Togo).

En dehors des 11 catégories arrêtées, s’ajoutent quatre prix spéciaux, dont celui de la personnalité de l’année.

La quatrième édition de Togo Top Impact (TTI) avait primé, samedi 29 janvier 2022, 17 acteurs.

La troisième édition du TTI a été placée sous le thème « Civisme fiscal et développement : assumer son rôle de citoyen pour la relance économique post-Covid ».

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Cameroun : La communauté urbaine de Yaoundé intègre le digital dans sa stratégie de com. pour une gestion efficiente du projet « Yaoundé cœur de ville »

[DIGITAL Business Africa] – Responsables de la communication et cadres du projet « Yaoundé coeur de ville » repartent parés. Comme armes en leur possession, les fondamentaux et des techniques de la communication digitale nécessaires pour faire adhérer les populations de la ville de Yaoundé à ce projet qui va faciliter leur mobilité urbaine dans la ville.

Ces 10 agents de la Communauté urbaine de Yaoundé ont pris part au séminaire de formation animé par Beaugas Orain Djoyum, CEO de ICT Media STRATEGIES, sous le thème « Communication digitale et communication de projet ». C’était du 02 et 03 décembre 2022 à Yaoundé.

Beaugas Orain Djoyum, CEO de ICT Media STRATEGIES, a animé l’atelier. Le formateur a abordé plusieurs notions, mais a mis un accent particulier sur la notoriété et l’image des organisations sur les réseaux sociaux.

Ainsi pour soigner son e-reputation, parurbaine de Yaoundé arrimés au web et réseaux sociaux pour une gestion efficiente du projet « Yaoundé cœur de ville » exemple, il a été recommandé aux participants de communiquer sur ce qu’ils font de meilleur, de recourir aux outils de veille tels Hootsuit ou Tweetdeck, ce qui permettrait de savoir qu’on parle de la Communauté urbaine sur les réseaux sociaux, et par là même une interaction avec les populations.

Beaugas Orain Djoyum leur a conseillé Facebook comme canal idoine pour Toucher leurs cibles. Entendu que parmi les réseaux sociaux les plus utilisés par les Camerounais, Facebook vient en tête avec  ses 4 100 000 d’utilisateurs, selon le cabinet we are social, une agence conseil en communication.

Si le coordonnateur du projet « Yaoundé cœur de ville », Arnaud Philippe Ndzana, Conseiller technique N° 1 à la Communauté urbaine de Yaoundé, avait une autre idée des réseaux sociaux, eh bien, deux jours ont simplement suffi pour qu’il changeât d’avis tout comme ses collaborateurs. Il s’en voit d’ailleurs  plus que satisfait.

« Le bénéfice est d’améliorer la communication, d’améliorer l’appropriation des actions par les populations bénéficiaires. Les autres canaux de communication sont souvent utilisés par la cellule de la communication de la Communauté urbaine de Yaoundé. Nous devrions aussi être présents sur les réseaux sociaux à travers cette communication digitale. L’objectif a été atteint parce qu’on a pu faire des exercices pratiques de communication qui permettaient de voir comment publier un post. A travers ce qui a été fait, on peut déjà ajouter du contenu sur nos comptes, et  avec l’accompagnement qui est souhaité, on se rend compte qu’on est plus loin du but », a-t-il reconnu.

A propos du projet Yaoundé coeur de ville

Le projet « Yaoundé cœur de ville » est financé par l’Agence française de Développement ( AFD). A terme, il devrait améliorer la mobilité urbaine dans la ville de Yaoundé.
Il comprend par ordre de priorité : l’aménagement du carrefour Elig-Edzoa et de ses abords, l’aménagement de la place Elig-Effa et de ses abords, y compris la réhabilitation de la gare routière ; la transformation de la zone du carrefour Mvan et de ses abords en pôle d’échange multi-modal.

A cela s’ajoutent des actions à impact rapide, identifiées dans le cadre de l’élaboration du Plan de Mobilité urbaine soutenable (PMUS) de la Ville de Yaoundé. Cela inclut : l’amélioration des accès à Messa et leur aménagement en espace de loisirs, la reconfiguration légère de plusieurs carrefours, l’aménagement de cheminement piétons en centre-ville, des actions de communication et de sensibilisation, le renforcement des capacités de CUY dans l’opérationnalisation et la mise en œuvre du PMUS.

La convention du programme de coopération franco-camerounais s’inscrit dans le troisième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). Il bénéficie d’une enveloppe de 43,6 milliards de Francs.

Par Jean Materne Zambo

ICT Media STRATEGIES pour que le Programme Yaoundé Cœur de Ville utilise parfaitement le web et les réseaux sociaux

0

[ICT Media STRATEGIES] – Les responsables de la communication et des cadres du Programme Yaoundé Cœur de Ville de la Communauté urbaine de Yaoundé ont été édifiés sur les fondamentaux et les techniques de la communication digitale. Ils ont participé du 02 au 03 décembre 2022 à Yaoundé au séminaire de formation animé par le cabinet ICT Media STRATEGIES sur le thème : « Communication digitale et communication de projet ».

Objectif de ce séminaire tel qu’indiqué par Arnauld Philippe Ndzana, le conseiller technique N°01 de la Communauté urbaine Yaoundé et par ailleurs coordonnateur dudit programme, mieux communiquer sur les actions, projets et réalisations du Programme Yaoundé Cœur de Ville en utilisant les outils qu’offre Internet et les réseaux sociaux.

Arnauld Philippe NDZANA, Coordonnateur du Programme Yaoundé Coeur de Ville

« L’objectif c’est que les populations soient mieux sensibilisées pour qu’elles s’approprient nos actions. L’idée est d’utiliser les réseaux sociaux largement utilisés par les populations pour faire connaître nos projets et ceux de la Communauté urbaine de Yaoundé en général et que les populations adhèrent et comprennent le bien-fondé de ces projets », explique Arnauld Philippe Ndzana.

Durant ces deux jours de formation dix cadres et responsables de la Communauté urbaine de Yaoundé et du Programme Yaoundé Cœur de Ville ont reçu des formations sur des modules précis en lien avec le thème du séminaire de formation.

Beaugas Orain DJOYUM, Stratège en communication digitale et DG du cabinet ICT Media STRATEGIES

« Nous leur avons présenté les outils de la communication digitale, les techniques de rédaction en ligne et les étapes d’un storytelling attrayant. Et surtout, nous avons fait plusieurs cas pratiques pour montrer concrètement aux participants ce qu’il y a à faire », a indiqué Beaugas Orain DJOYUM, stratège en communication digitale et DG du cabinet ICT Media STRATEGIES.

Le Programme Yaoundé Cœur de Ville, comme de nombreux programmes ayant obtenu la contribution des partenaires au développement, mène des actions et projets à la faveur des populations de la ville de Yaoundé. Mais, très souvent ces populations ne sont pas très bien informées de ces actions. A l’ère du tout numérique, il est plus facile de communiquer efficacement auprès de sa cible en utilisant les moyens de communication digitale.

Les responsables du Programme Yaoundé Cœur de Ville l’ont compris et ont fait confiance au cabinet ICT Media STRATEGIES pour mener à bien cette formation.

Ces cadres sont désormais outillés pour bien informer les populations à travers les moyens de communication digitale. Ils ont désormais une meilleure connaissance des outils de la communication digitale ainsi que des éléments de bonne pratique dans l’utilisation du web et des réseaux sociaux.

Résumé vidéo de la formation

A propos du Programme Yaoundé Cœur de Ville

Inscrit dans le 3ème C2D et mis en œuvre par le MINHDU et de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY), le Programme Yaoundé Cœur de Ville bénéficie d’une enveloppe de 43,6 milliards de FCFA. C’est du moins ce qu’indique le site web du C2D Cameroun. Sa convention a été signée le 04 février 2022.

Le programme a pour objectif d’améliorer de manière visible et concrète les conditions de mobilité dans la Ville de Yaoundé et l’assistance à l’opérationnalisation du Plan de Mobilité Urbaine Soutenable de Yaoundé.

Le projet prévoit l’aménagement et la reconfiguration de trois zones particulièrement problématiques et régulièrement congestionnées, les carrefours que sont Elig-Edzoa, Elig-Effa et Mvan.

Le programme Yaoundé Cœur de Ville dont le coordonnateur est Arnauld Philippe Ndzana accompagnera également et la mise en place sur l’ensemble du territoire métropolitain d’actions à impact rapide identifiées dans le Plan de Mobilité Urbaine Soutenable notamment : l’amélioration des accès au Mont Messa en vue de leur aménagement en espace de loisir ; la reconfiguration légère de plusieurs carrefours ; l’aménagement de cheminements piétons dans plusieurs zones de la ville et des accès à plusieurs établissements scolaires ; l’aménagement léger de certaines têtes de ligne du réseau de transport artisanal (minibus, taxis, motos) ; la révision du plan de circulation.

A propos de ICT Media STRATEGIES

ICT Media STRATEGIES est un cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation, de Personal branding, de veille stratégique et de communication digitale basé à Yaoundé au Cameroun.

Ses actions s’articulent autour de cinq grands pôles d’activités : E-Réputation, Personal branding et Nation branding ; Veille Stratégique ; Fourniture de contenus médiatiques, Edition web et magazines ; Relation presse et Relations publiques et enfin Formation et études.

ICT Media STRATEGIES dirigé par Beaugas Orain DJOYUM travaille en collaboration avec la régie publicitaire ICT Media Marketing And Communication Agency.

L’équipe d’ICT Media dont le dernier service est l’organisation des Live streaming des clients sur les réseaux sociaux est constituée d’une équipe de passionnés, d’experts chevronnés et consultants qui maîtrisent leur domaine d’activité : Communication, TIC et télécoms, Multimédia et vidéos, Banques et finances, Veille stratégique, Edition.

Pour satisfaire ses clients, ICT Media n’hésite pas d’associer des consultants d’ici et d’ailleurs sur ses projets, ce qui l’amène à développer chaque jour son champ d’intervention (Référencement, réseaux sociaux, relations publiques, graphisme et infographie, communication, journalisme et cyberjournalisme). C’est ce cocktail de compétences sans cesse croissant qui fait ICT Media STRATEGIES.

Plus d’informations sur www.ictmedia.africa / [email protected]

Tél : +237 674 61 01 68

Quelques temps forts de la formation

Par ICT Media STRATEGIES

Benchmarking : l’Arcep Bénin reçoit une délégation de l’AMRTP du Mali

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et des Postes, (AMRTP) conduite par son Secrétaire Exécutif, Monsieur Abdoulaye COULIBALY, a effectué une visite de travail à l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP BENIN) du 23 au 24 novembre 2022, dans le cadre d’une mission de benchmarking et de partage d’expériences.

En effet, dans la recherche de solutions aux défis et des approches innovantes de mise en œuvre de la régulation, l’AMRTP du Mali a identifié l’ARCEP BENIN pour s’imprégner des meilleures orientations stratégiques de régulation ainsi que des grands projets réalisés dans le développement d’outils de régulation.

Cette visite a été marquée par des séances de travail qui se sont déroulées à travers des présentations et des discussions autour des sujets d’intérêts majeurs pour les hôtes.

Ainsi, l’Autorité de régulation du Bénin a partagé avec la délégation de l’Autorité de régulation du Mali les axes de son nouveau plan stratégique pour la période 2022-2026. Le processus et les modalités d’élaboration dudit plan stratégique ont été d’autant plus d’un grand intérêt pour les hôtes, qu’ils ont largement nourri les échanges.

La présentation de l’organisation et du fonctionnement de l’ARCEP BENIN et son expérience en matière de stratégie et de développement d’outils relatifs à la protection des consommateurs furent également à l’ordre du jour du programme de travail avec la délégation malienne.

D’autres sujets importants n’ont pas été non plus des moindres dans le cadre de cette visite d’échanges. La délégation de l’AMRTP du Mali s’est intéressée a obtenu de l’ARCEP BENIN des informations concernant son expérience sur la gestion de l’observatoire des tarifs, la mise en œuvre des moyens et outils de surveillance du marché des communications électroniques, le cadre règlementaire relatif à l’identification des abonnés mobiles et les moyens de son application, et la mise en œuvre des modalités de détermination du chiffre d’affaires des opérateurs de réseaux mobiles.

Selon Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Chef de la délégation, le Bénin a une riche expérience dans le domaine de la régulation des télécommunications et de la poste, qui demande que l’on s’en inspire, à bien des égards.

Il s’est réjoui de ce que cette visite de travail sera sans doute, la clé pour une bonne préparation à l’élaboration d’un nouveau plan stratégique pour l’ARMTP.

DBA. Source ARCEP Bénin

Cameroun : Plusieurs étudiants édifiés sur la législation en matière de cybercriminalité

[DIGITAL Business Africa] – Ces étudiants savent davantage les sanctions qu’ils encourent, en cas de dérives sur les réseaux sociaux. L’Ecole nationale Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC a abrité la première édition du Forum jeunesse et défiance dans le cyberespace, ce mercredi 30 novembre 2022.

Parmi la vingtaine d’écoles invitées, l’Université Catholique d’Afrique centrale (UCAC),l’Institut international des Relations internationales du Cameroun,( Iric), l’Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD)…

La rencontre a connu la présence de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, du DG de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic), le Dr. Ebot Ebot Enaw,  entre autres personnalités.

Le fil conducteur de la consultation était: « La face cachée des réseaux sociaux ». Thème que l’ambassadrice de bonne volonté de la cybersécurité au Cameroun, Angela Ngo Njel a proposé.

L’ingénieure Télécom et ancienne étudiante de Sup’ptic résout donc « d’attirer l’attention des étudiants qui constituent la tranche la plus exposée aux dangers cybernétiques, sur les risques encourus dans les réseaux sociaux, et de les amener à adopter des attitudes citoyennes pendant leur déploiement dans le cyberespace ».

Une préoccupation de tous les instants pour le gouvernement du Cameroun, réitérée une fois de plus par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

« C’est suite aux Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, que le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis le 12 août 2020, une Campagne Nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et, sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun », a-t-elle dit.

 

Des exposés au menu

 

Le Dr Winfred Nfuh, conseiller technique n°2 au Minpostel a entretenu l’assistance de la politique de lutte contre la cybercriminalité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun. Il en est  ressorti que l’expansion d’internet a certes apporté les bienfaits, dont la facilitation de l’activité gouvernementale, des opportunités, l’essor recherche…

Mais, derrière ces bienfaits, se cachent des revers tels que le harcèlement, la divulgation de fake news, le piratage des données, les discours haineux, l’arnaque en ligne etc. Pour le Dr Winfred Nfuh, ces dérives sont généralement causées par la jalousie, la fierté, la revanche ou me chantage, la colère.

Le Dr Sadjo Ousmanou, président du Centre africain pour le Droit et le Développement ( Cadev), intervenant en deuxième lieu, a abordé la thématique des « lois et juridictions en vigueur au Cameroun sur les Communications électroniques.

Il a fait un tour d’horizon de l’armada juridictionnelle mise en place par l’État du Cameroun pour dissuader les potentiels utilisateurs véreux. Et l’on a pu noter la fameuse loi N° 2010/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité. L’ article 65 dispose :

« Est puni d’un empoisonnement de cinq ans a dix ans et d’une amande de cinq millions à dix millions de FCFA ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui effectue ou sans droit ni l’autorisation, l’interception par des moyens techniques de données lors des transmissions ou non, à destination en provenance ou à l’intérieur ou non d’un réseau de communication électroniques d’un système d’informations ou d’un équipement terminal ».

Par ailleurs, le Dr Sadjo Ousmanou a estimé qu’il ne faille pas uniquement s’arrêter sur cette loi, qu’il faille considérer aussi les lois de 2006 régissant la publicité au Cameroun. Il a tenu à souligner que si l’image, l’identité d’un individu sont utilisés sur les réseaux sociaux  sans son aval, ce dernier  peut saisir les juridiction compétente. En sus de ces lois, il a évoqué celle de 2016, portant code pénal et le code civil (article 1382).

Comme suggestions, l’exposant souhaite que le tribalisme soit considéré comme une infraction sur les réseaux sociaux; que les auteurs de fuites de documents officiels de hautes administrations sur les réseaux sociaux soient aussi punis.

La cérémonie s’est achevée par la remise des attestations et de la documentation aux « pères éducateurs » qui assureront la sensibilisation des jeunes au quotidien.

Par Jean Materne Zambo

« Huawei ICT Competition » : C’est parti pour les inscriptions, l’Algérie pour accueillir la finale

[DIGITAL Business Africa] – Les dossiers de candidatures au «Huawei ICT Competition  sont recevables via l’adresse: https://e.huawei.com/en/talent/portal/#/. Cela, depuis lundi 28 novembre 2022. Plus de 43 universités et instituts de l’Enseignement supérieur d’Algérie verront la participation de leurs étudiants à ce concours.

L’objectif, cette année, est de « contribuer au développement de l’écosystème de talents en Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et de faire face aux impératifs de la transformation digitale », indique la direction de Huawei.

Le déroulement de la compétition se fera ainsi qu’il suit : « Une première étape nationale, une seconde étape régionale (Afrique du Nord, avec 29 pays) et une dernière étape qui se déroule en Chine ». La finale en Algérie de ce concours est prévue pour le début du mois de janvier 2024.

Et l’on peut comprendre le branle-bas dans les établissements habilités à faire concourir leurs étudiants. Puisque Huawei note « un fort engouement de la part des étudiants algériens».

Durant les éditions de 2019, 2020 et 2022 de « Huawei ICT Competition », trois équipes algériennes composées de 15 étudiants ont eu la première place parmi les 81 équipes participantes venant de près de 100 pays.

A indiquer que la Huawei ICT Competition est un concours international. Au Cameroun, led vainqueurs de l’édition 2021-2022 a reçu  en plus des prix venant de Huawei, un million de FCFA en bourse d’études pour le premier, et 500 000 FCFA pour le deuxième de la part de MTN Cameroon, sponsor officiel de la Cameroon Huawei ICT Competition 2021-2022.

En Algérie, ce concours est le fruit d’un partenariat entre Huawei et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, relativement au programme «Huawei ICT Academy». Il compte plus de 900 universités à travers le monde pour 45.000 étudiants par an.

L’initiative « Huawei ICT Competition » vise à promouvoir les compétences locales dans les nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Ce qui corrélativement participerait du développement des talents en Algérie. Huawei ajoute fort à propos qu’elle porte « une attention particulière au transfert des connaissances et compétences ces TIC en faveur des étudiants et talents algériens ».

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : 10 millions $ levés par Ejara, la startup d’achat de crypto, en 18 mois

[DIGITAL Business Africa] – Un mois après son cycle de démarrage de 02 millions de dollars, Ejara fait mieux. Cette fois la Fintech qui permet d’acheter les crypto-monnaies et d’économiser via des portefeuilles décentralisés a glané 08 millions de dollars en investissement de série A, ce 28 novembre 2022. Portant ainsi l’ensemble de levées de fonds de la startup Ejara à 10 millions de dollars. en 18 mois.

L’opération a une fois de plus été Codirigée par la société de capital-risque londonienne Anthemis et Coinshares Ventures. Ceux-là  qui avaient coordonné le cycle de démarrage de 02 millions de dollars de la fintech Ejara, en octobre 2021 .

La startup camerounaise est prestataire de Service sur Actifs Numériques (PSAN), depuis le 24 octobre 2022 . Un préalable pour tout acteur désireux d’agir sur des actifs numériques en France. Notre fintech y a obtenu son enregistrement le 11 octobre 2022. Avec cet enregistrement Ejara peut proposer ses services sur le territoire français.

Lors de la levée de fonds d’octobre 2021, Chatue-Diop, promotrice de la startup Ejara, avait justifié la mise sur pied de la plateforme.

« J’étais très jeune et nous faisions partie de la classe moyenne. Du jour au lendemain, toutes nos économies ont diminué et le gouvernement n’a même pas pu payer les salaires. Donc, même à cet âge tendre, je me suis demandé comment nous avions réussi à tout faire correctement et à nous retrouver dans cette zone. Donc ça m’est resté en tête », a expliqué

Pour rappel, Ejara avait levé 1,1 milliard de FCFA, en avril 2021. Cet appui devait lui permettre de fournir des services de cryptage et d’investissement en Afrique francophone. La levée de fonds s’inscrivait dans le prolongement du soutien octroyé par Resiliance (le fonds d’investissement du groupe Touton) et BPI France.

Elle récompense le développement rapide de l’entreprise et lui permet de toucher un public bien plus large. Ejara veut permettre au marché de masse d’investir et d’épargner dans les crypto-monnaies courantes et les actifs tokénisés.

La startup Ejara compte quelque 50. 000 utilisateurs (originaires du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon et du Sénégal, ainsi que des Africains francophones de la diaspora).

Par Jean Materne Zambo

 

 

Régulation télécoms : Le Congo s’inspire de l’expérience de l’ARCEP BENIN

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication du Congo a effectué une visite de travail à l’ARCEP BENIN les 22 et 23 novembre 2022 pour s’imprégner du statut juridique de l’Autorité de régulation du Bénin et des expériences organisationnelles et fonctionnelles liées à l’exercice de ce statut juridique.

Cette mission s’inscrit dans le cadre d’un benchmarking en Afrique de l’Ouest, visant à s’imprégner des évolutions et des niveaux de développement atteints par certains pays ayant fait de grands progrès en matière de règlementation et de régulation des communications électroniques.

Dans le cadre de cette mission, la délégation ministérielle congolaise, conduite par Monsieur Adolphe KALONDA KIOMBA, Conseiller Juridique, a été reçue par les membres du Conseil de Régulation de l’ARCEP BENIN, au cours d’une séance de travail dans la journée du 22 novembre 2022.

Au cours de cette rencontre tenue sous la houlette de la Vice-Présidente du Conseil de Régulation, Madame Carrelle TOHO, les échanges ont porté notamment sur la forme juridique de l’ARCEP BENIN, les modalités de collaboration de l’ARCEP BENIN avec les autres institutions du secteur des communications électroniques, les conditions d’exercice du statut d’Autorité Administrative Indépendante par l’ARCEP BENIN et les conséquences que la mise en œuvre de ce statut juridique induit sur son fonctionnement interne. Les discussions n’ont pas occulté les modalités de collaboration de l’ARCEP BENIN dans la gestion des ressources rares, notamment les fréquences et les ressources de son fonctionnement.

La délégation s’est également intéressée au corpus de textes légaux et règlementaires applicables aux activités de communications électroniques du Bénin, dont la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin, constitue la pierre angulaire.

Elle a été satisfaite des résultats des discussions et a félicité le Bénin pour les résultats atteints tant au niveau de la règlementation que de la régulation des communications électroniques

DBA. Source ARCEP Bénin

Le Japon donne 2,5 millions $ à la RDC pour développer et déployer un registre de vaccination numérique

[DIGITAL Business Africa] – La santé numérique de la RDC n’aurait aucun mal à se porter mieux. Le Japon a apporté à la République démocratique du Congo un financement à hauteur de 2 500 000 dollars, le 25 novembre 2025, à la faveur du lancement du projet d’« Appui à la Santé Numérique en RDC ».

Il a pour objectif le développement et le déploiement d’un registre de vaccination numérique intégrant un module d’enregistrement des naissances. Selon l’ambassadeur du Japon en RDC, Minami Hiro, cela améliorera considérablement la précision des données administratives pour mieux estimer la couverture vaccinale, y compris la vaccination de routine et de la covid-19.

Les provinces de Kinshasa, du Kongo central, du Kasaï central et du Haut-Katanga ont été choisies pour la phase pilote. L’ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo (RDC), Minami Hiro, a déploré le fait que le processus d’enregistrement des naissances se fasse encore sur papier en RDC.

Il a indiqué: « malgré les efforts déployés par le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, la stratégie nationale d’information sanitaire n’est pas encore suffisamment élaborée pour fournir en temps réel des données de qualité, notamment pour la planification des interventions sanitaires ».

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, a dû quand même préciser que l’aide japonaise en matière de santé numérique vient en appui aux efforts du gouvernement congolais.

Prenant la parole, le représentant de l’Unicef en RDC, Grant Leaity, a plaidé en faveur des droits des adolescents.

« Je suis ici pour faire entendre ma voix, pour défendre les droits des filles et des femmes et de les promouvoir parmi les leaders de notre planète pour un meilleur avenir », a-t-il dit.

Il a ajouté que dans plusieurs pays à travers le monde, y compris la RDC, les filles font face à de plus grands défis par rapport aux garçons. « À nous tous de travailler ensemble, d’écouter et d’investir dans cette génération de jeunes filles qui ont le potentiel nécessaire pour changer le monde », a invité Grant Leaty.

La RDC et le Japon Sont liés par des partenariats multiformes. En juillet 2022, par exemple, le gouvernement nippon octroyait une enveloppe d’environ 18 millions de dollars à son partenaire la RDC pour la réhabilitation du Port de Matadi.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Congo Brazza : Congo Télécom étend sa fibre optique pour un internet de qualité et pour tous

[DIGITAL Business Africa] – La ville de Ouesso pourra totalement être alimentée en fibre optique, bientôt. Yves Castanou, DG de Congo Télécom, y a coordonné les travaux d’extension de la fibre optique, pendant la semaine du 21 novembre 2022.

Grâce à ces travaux, Congo Télécom entend améliorer la qualité d’internet et réduire la fracture numérique dans les zones concernées.

 « Fournir une connexion très haut débit aux habitants de Ouesso et implanter très prochainement, dans cette ville, une agence commerciale qui offrira une meilleure expérience-client à ses abonnés, est un ambitieux projet qui s’inscrit parfaitement dans la mission de déployer et gérer les réseaux de communications électroniques sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Yves Castanou

L’opérateur public cherche donc à réaliser son engagement d’offrir un réseau internet accessible et abordable. Cela, en vue de promouvoir l’économie numérique et son impact social.

« À travers la mise en œuvre de son plan d’expansion, l’opérateur historique joue donc un rôle majeur dans la vulgarisation de cette technologie auprès de la population avec des offres et des coûts adaptés à toutes les couches sociales », a pour sa part déclaré Serge D’Oliveira, directeur commercial et marketing de Congo Télécom.

Le gouvernement congolais considère le numérique comme un vivier d’emplois. Il souhaite aussi encourager la compétitivité des entreprises, l’attractivité du pays en matière d’investissement direct et la diversification de l’économique.

Le projet d’extension est couplé à celui de l’étude de l’aménagement de la prochaine agence commerciale de Congo Télécom dans la ville de Ouesso.

L’initiative de Congo Télécom accompagne la vision du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, d’arrimer le Congo à l’économie numérique et stimuler la croissance économique à travers le déploiement des infrastructures de fibre optique dans le pays.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

TIC / Télécoms : Au sommet de l’UA à Niamey, Mohamed Bazoum présente ses solutions pour réussir l’industrialisation de l’Afrique

[Digital Business Africa] – L’image choisie est saisissante. Pour donner une photographie du retard de l’Afrique en matière d’industrialisation, le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, a pris l’exemple moins reluisant de son pays.

« Savez-vous que dans mon pays le Niger, qui a un des plus grands cheptels en Afrique, nous importons du lait de France et de Hollande ? Que nos voisins immédiats, importent de la viande d’Argentine et de Nouvelle Zélande ? Ces faits, aussi étonnants soient-ils, sont un faux paradoxe. Cette économie, qui par le principe des vases communicants, génère la valeur ajoutée loin de l’Afrique, génère peu d’emplois locaux, et nuit à la production locale, donc à l’industrialisation de nos Pays », déclare le président du Niger.

C’était lors de son discours d’ouverture de la conférence des chefs d’État africains du Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique qui s’est tenue à Niamey du 20 au 25 novembre 2022 sous le thème : « Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables ».

Mohamed Bazoum : "Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC"
Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, le 25 novembre 2022 à Niamey lors de son discours : “Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC”

L’Afrique exporte de la matière première incorporant peu de valeur ajoutée tandis qu’elle importe des produits manufacturés à forte valeur ajoutée, rappelle Mohamed Bazoum. Convoquant les statistiques, le président affirme que la part de l’Afrique dans le commerce mondial est de 4% et le commerce entre pays africains représente 17% de leur commerce global. La raison est toute trouvée : le faible niveau d’industrialisation de l’Afrique.TIC / Télécoms : Au sommet de l’UA à Niamey, Mohamed Bazoum présente ses solutions pour réussir l’industrialisation de l’Afrique

« Agir au lieu de subir »

Une situation qui, selon Mohamed Bazoum, doit vite changer. La solution peut se situer dans le domaine des TIC et des Télécoms. « Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications, qui avec les technologies de l’information, vont générer des emplois hautement qualifiés et sont de véritables amplificateurs d’industrialisation et de valeur ajoutée. La résultante des progrès et avancées en physique, en sciences et technologies de l’information, en biosciences et en mathématiques fait que nous assistons à un basculement du monde vers le tout digital qui se fait à la vitesse vertigineuse dictée par la loi de Moore », affirme le président nigérian.

Pour Mohamed Bazoum, dans le domaine des sciences et des technologies de l’information, nous pouvons faire en Afrique un pas de géant et rejoindre les acteurs internationaux en profitant de l’aubaine de la grande bascule digitale en cours. « Il faut le faire à temps, sinon nous allons subir au lieu d’agir », prévient-il.

Au-delà de la valeur économique et industrielle et son impact profond sur tous les aspects de notre vie, notamment la santé, le président nigérian pense que la révolution digitale génère une nouvelle matière première stratégique : les données, les données de qualité, les métadonnées, et les « data sciences.

« Industrialiser la formation»

Et pour y arriver, l’on doit passer par la case formation. « Pour faire face aux besoins en ressources humaines de notre socle industriel évoqué plutôt, il nous faut continuer nos efforts et investir industriellement dans l’éducation de base, la formation professionnelle, l’enseignement universitaire et la recherche en utilisant les TIC comme catalyseur et amplificateur. Nous devons couvrir de manière cohérente le spectre des sciences et des métiers et les différents niveaux de maîtrise de manière à permettre au plus grand nombre de toujours pouvoir s’adapter aux évolutions rapides des métiers. Il faut industrialiser la formation», propose Mohamed Bazoum.

Et le président ne manque pas non plus d’inviter ses pairs à être ambitieux. « Investissons donc dans l’éducation, en particulier dans les Mathématiques à l’instar des Instituts Indiens de Technologie… ». Parole du président.

Par B-O.D, à Niamey. Digital Business Africa

Lire aussi:

Mohamed Bazoum : « Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC »

Mohamed Bazoum : “Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC”

[Digital Business Africa] – Le sommet extraordinaire de l’Union Africaine s’est achevé à Niamey au Niger hier, 25 novembre 2022, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Lors de l’ouverture de la conférence des chefs d’État et de gouvernement, S.E.M. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, a prononcé un discours sur l’Industrialisation et la diversification économique en Afrique et sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Pour lui, l’Afrique ne doit pas rater le train de la digitalisation et du numérique. Il invite ses pairs à investir dans la formation dans les sciences, les mathématiques et le numérique. Digital Business Africa vous propose son discours intégral.

Excellence Monsieur PAUL KAGAME, Président du RWANDA, Président de notre Conférence ;

⦁ Excellences Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement ;

⦁ Mesdames les Premières Dames ;

⦁ Messieurs les anciens chefs d’Etat ;

⦁ Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations ;

⦁ Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;

⦁ Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Niger ;

⦁ Monsieur le Premier Ministre du Niger ;

⦁ Mesdames et Messieurs chers participants ;

⦁ Distingués invités, à vos différents titres.

J’ai l’honneur et le plaisir de vous accueillir à Niamey sur le bord du Niger à l’occasion de ce double Sommet de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique de l’Afrique d’une part et l’évaluation du processus de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) d’autre part.

Mohamed Bazoum : "Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC"
Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, le 25 novembre 2022 à Niamey lors de son discours : “Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC”

Ce sommet manifeste l’engagement du leadership de l’UA au plus haut niveau pour accélérer l’industrialisation en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durables 2030 et de l’Agenda 2063 par la mise en œuvre de stratégies concertées avec tous les acteurs, publics et privés.

Qui dit industrialisation, dit commerce, leurs dynamiques étant couplées. C’est ainsi que l’Industrialisation de l’Afrique passe par la mise en œuvre de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui, elle, repose sur l’industrialisation. Ce qui est bon pour l’une est bon pour l’autre et réciproquement, ce qui est mauvais pour l’une est mauvais pour l’autre. La promotion des deux doit tenir compte de cette dépendance positive afin d’obtenir un développement économique sûr.

Permettez-moi à ce stade de mon propos de rendre hommage au Président Issoufou MAHAMADOU, champion de la ZLECAf pour son engagement qui a largement contribué à faire de celle-ci une réalité. Nous attendons vivement la présentation de son rapport qui ne manquera certainement pas d’alimenter nos échanges.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

Pour atteindre nos nobles et ambitieux objectifs d’une Afrique prospère, dynamique, inclusive et durable, il nous faut bien les définir et faire preuve de pédagogie afin de mobiliser les africains autour d’un projet clair et partagé.

Sachant d’où nous partons, notre situation actuelle, il convient de préciser de quelle industrialisation il s’agit.

En effet, il n’y a pas si longtemps, la juxtaposition des mots industrialisation et Afrique pouvait paraître incongrue. Aujourd’hui, l’interrogation qu’elle suscite est surtout celle des voies et moyens. Cela en soi, est la preuve que nous prenons la bonne voie. Un proverbe nigérien dit qu’on ne peut pas arrêter un fleuve. Ce fleuve, c’est la somme des énergies conjuguées de nombreux africains, qui sont déterminés à améliorer leur situation, celles des jeunes en formation, des entrepreneurs dans toute leur diversité, des décideurs qui ont à cœur le bien être de leur concitoyens, et qui forment la masse critique dont le continent avait toujours eu besoin. Cette masse critique est déjà là, elle est en train de se révéler ; on en perçoit le frémissement au travers de nombreuses initiatives que nous voyons un peu partout.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

L’optimisme n’empêche toutefois pas le réalisme. Pour nous donner toutes les chances de réussir, nous devons nous dire la vérité. S’agissant de l’état actuel de l’industrialisation en Afrique, le constat est frappant : hormis quelques exceptions, l’économie africaine reste peu industrialisée, et l’Afrique exporte de la matière première incorporant peu de valeur ajoutée tandis qu’elle importe des produits manufacturés à forte valeur ajoutée. Ce constat au niveau continental reste valable au niveau de chacun de nos Etats. Deux chiffres témoignent avec éloquence de cet état de fait : la part de l’Afrique dans le commerce mondial est de 4% ; le commerce entre pays africains représente 17% de leur commerce global. Le faible niveau d’industrialisation de l’Afrique explique cet état de fait déprimant.

Nul n’est donc besoin de statistiques macroéconomiques pour affirmer qu’en tant qu’africains, nous savons où nous en sommes : notre continent est riche en matières premières variées, et riche d’une jeune population majoritairement rurale projetée à 2 milliards de personnes à l’horizon 2063 dont la moitié aura moins de 27 ans.

Ce constat serait trop simpliste si le monde, qui est en train de connaître une révolution digitale, n’était pas à la croisée de nombreuses crises, géopolitique, climatique, énergétique, industrielle, financière et économique.

Voilà donc le véritable défi pour nous : appréhender la situation mondiale actuelle, sans filtres idéologiques, sans dogmes, pour agir en conséquence.

Comment donc atteindre nos objectifs aux horizons temporels que nous nous sommes fixés sachant que nous naviguons dans un monde soumis aux mutations, aux incertitudes, aux crises comme la guerre en Ukraine et aux aléas imprévisibles comme le COVID19 ?

Mohamed Bazoum : "Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications et les TIC"

Nous savons que toute stratégie d’industrialisation qui ne tient pas compte des conditions initiales actuelles, des incertitudes et des aléas ou qui est basée sur l’hypothèse trop restrictive de leur stabilité, est fragile ; elle est vouée à l’échec à moyen terme.

Il ne s’agit pas pour nous de réinventer la roue. Les seules stratégies adaptées aux environnements changeants sont les stratégies robustes, c’est-à-dire celles qui sont résilientes aux changements, y compris aux chocs, et les chocs, vous conviendrez avec moi, qu’il y en a, et qu’il va y en avoir.

Nous devons donc piloter le processus d’industrialisation, en adoptant une stratégie robuste et sans regret, car en fait, l’industrialisation est un processus dynamique, pas un état statique. Sans regret, c’est-à-dire qu’à chaque étape, nous devons assumer les choix faits auparavant, qui devaient donc être soupesés. En ce qui concerne les étapes, nous devons prendre en considération le fait que nous devons enthousiasmer une jeune population dont l’âge médian actuel et de moins de 20 ans.

Nous devons être particulièrement prudents dans les options de notre industrialisation et veiller à utiliser nos ressources de façon efficiente. Il ne faut pas faire un feu de paille, mais allumer un feu d’industrialisation qui va brûler longtemps. Au-delà des grandes lignes définies par les objectifs, il nous faut définir des priorités pertinentes, qui vont servir de socle solide à l’industrialisation. Oui, il faut renforcer notre base industrielle pour bâtir solidement.

L’industrialisation et le commerce ont besoin d’une population dynamique en bonne santé, d’où il découle que nos priorités sont l’alimentation et l’eau, l’habitat, l’énergie, les transports, les communications, la santé et l’éducation. Et les nouvelles technologies de l’information où nous pouvons faire un pas de géant.

Les synergies et les interactions positives de ces secteurs sont évidentes. A cet effet, il faut tirer le maximum de nos ressources non renouvelables notamment énergétiques pour amorcer le moteur de l’industrialisation.

Ces domaines constituent des gisements d’emploi et de création de valeur ajoutée à même de soutenir longtemps une forte croissance économique qui alimentera en retour l’industrialisation.

Je disais tout à l’heure que notre continent est riche d’une jeune population. La jeunesse de la population et sa croissance qui sont un défi, peuvent constituer un atout à condition de bien gérer la transition démographique, mais ça, c’est un autre sujet. La jeunesse est donc notre première richesse dans laquelle il faut investir pour son éducation et sa formation.

Dans notre trajectoire d’industrialisation, nous gagnerons à tirer des leçons des expériences du monde industrialisé et des expériences singulières des uns et des autres, tout en faisant appel à notre génie propre ; établissons des partenariats avec les puissances industrielles, car, osons le dire, le futur de l’industrie et du commerce est en Afrique.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

Je ne vais pas faire un discours académique sur l’industrialisation ni traiter in extenso tous les sujets évoqués ici.

Aussi, concernant notre plus grande priorité, l’alimentation, un secteur me tient-il particulièrement à cœur, celui de l’élevage.

Savez-vous que dans mon pays le Niger, qui a un des plus grands cheptels en Afrique, nous importons du lait de France et de Hollande ? Que nos voisins immédiats, importent de la viande d’Argentine et de Nouvelle Zélande ? Ces faits, aussi étonnants soient-ils, sont un faux paradoxe. Cette économie, qui par le principe des vases communicants, génère la valeur ajoutée loin de l’Afrique, génère peu d’emplois locaux, et nuit à la production locale, donc à l’industrialisation de nos Pays.

J’invite tous les africains, surtout les décideurs à comparer la Nouvelle Zélande et le continent africain dans son ensemble dans le domaine de l’élevage, de la production de viande et de produits laitiers et leurs parts dans l’économie et les exportations. Cela donne à réfléchir sur le potentiel industriel gigantesque de l’Afrique dans le domaine de l’alimentation.

L’industrialisation que nous voulons pour l’élevage, est celle qui permet de nourrir les africains, de créer des emplois qualifiés et de qualité, de rendre les produits laitiers et les viandes disponibles en quantité et en qualité à des prix abordables et compétitifs partout. Elle doit incorporer la valeur ajoutée locale et se faire dans le cadre de bassins régionaux naturels exploitant aux mieux les ressources locales, induisant une coopération basée sur la complémentarité qui génère à son tour la solidarité.

Au-delà de l’élevage, l’industrie est grande consommatrice d’eau. Nous avons de l’eau, mais elle est inégalement répartie sur le continent et nous sommes et serons nombreux. La gestion de nos réserves d’eau et la question climatique sont des enjeux critiques à garder en filigrane dans notre processus d’industrialisation.

Pour que les biens, les personnes, les services et l’information puissent circuler, c’est-à-dire que le commerce et l’industrie fonctionnent, nous avons besoin de réseaux de transports et de communications adaptés qui interconnectent les grands bassins économiques et désenclavent les zones rurales. Les transports et les communications sont des facteurs prépondérants d’industrialisation et d’inclusion socio-économique.

Aux grands problèmes, les grands remèdes : pour connecter le continent dans tous les sens du terme et transporter les grands flux à moindre coûts économiques et environnementaux, le maillage progressif par un réseau de chemins de fer se déployant autour de grands axes continentaux connectant les réseaux régionaux et de proximité est la colonne vertébrale des moyens de transport répondant aux besoins africains. Les grands axes Alger-Le Cap, Dakar-Addis Abéba, Le Caire-Casablanca sont en plus de leur rôle économique des vecteurs d’intégration africaine.

A l’autre bout du champ des transports, la géographie et le potentiel économique désignent plusieurs aéroports africains pour être ou devenir des grandes plateformes d’interconnections continentales et mondiales.

L’industrie et les transports sont gourmands en énergie. Aussi, la production industrielle, les activités humaines, les transports requièrent-ils un réseau cohérent de production et de distribution d’énergie dont le graphe se superpose à celui de ces activités de manière à assurer un fonctionnement et un développement optimaux au cours de la montée en puissance du continent. Le continent est riche en sources d’énergie de toutes les formes : fossile, nucléaire, solaire, éolienne, hydraulique et houlomotrice. Veillons à utiliser nos sources d’énergie non renouvelables, aussi, pour investir dans les énergies renouvelables.

Le système nerveux de notre continent doit être basé sur les télécommunications, qui avec les technologies de l’information, vont générer des emplois hautement qualifiés et sont de véritables amplificateurs d’industrialisation et de valeur ajoutée. La résultante des progrès et avancées en physique, en sciences et technologies de l’information, en biosciences et en mathématiques fait que nous assistons à un basculement du monde vers le tout digital qui se fait à la vitesse vertigineuse dictée par la loi de Moore.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

L’industrialisation inclusive, solidaire et raisonnée que nous souhaitons ne peut pas être imposée et ne peut être le fait que d’une complémentarité vertueuse des secteurs privé et public, qui seule, peut créer des emplois de qualité dans un tissu de petites et moyennes entreprises maillant le continent et répondant aux besoins réels de l’économie. L’état de droit doit la favoriser, l’encadrer et parfois l’impulser.

Pour promouvoir les PME, il faut des politiques publiques claires et stables dans leur traduction dans les législations nationales,

⦁ dans la formation de base, la professionnalisation des jeunes, la formation continue et la spécialisation, ainsi que les passerelles ;

⦁ la protection des entreprises privées avec une fiscalité moins complexe et des taux d’impositions revus en fonction des secteurs à développer, ainsi qu’une justice qui fonctionne de manière éthique ;

⦁ l’accès aux financements et aux garanties et un service bancaire fluide, moins de barrières non financières, c’est à dire moins de tracasseries.

Car, oui un entrepreneur est d’abord et avant tout un gestionnaire de risques, et il faut l’inciter à entreprendre en Afrique, il ne faut pas l’entraver. La bonne gouvernance démocratique offre un environnement sécurisant et désinhibant les énergies entrepreneuriales tout comme elle encadre et responsabilise les acteurs socio-économiques.

Je disais qu’en ce qui concerne la méthode et la stratégie dans notre processus d’industrialisation, il ne fallait pas réinventer la roue, mais utiliser plutôt l’état de l’art en la matière, la stratégie agile et adaptative. De même, dans l’exécution, nous ne devons pas repasser par la case machine à vapeur. Nous ne sommes pas obligés de passer par les mêmes étapes, ni d’emprunter les mêmes chemins que ceux qui nous ont devancés. Et j’ai une bonne nouvelle pour nous : dans le domaine des sciences et des technologies de l’information, nous pouvons faire un pas de géant et rejoindre les acteurs internationaux en profitant de l’aubaine de la grande bascule digitale en cours. Il faut le faire à temps, sinon nous allons subir au lieu d’agir.

Nous pouvons le faire, car dans le domaine des sciences et des technologies de l’information, nous sommes riches de la première des matières premières : la formidable quantité de cerveaux assoiffés de savoir de la jeunesse africaine. Il faut gérer et exploiter cette ressource en investissant massivement et qualitativement dans l’éducation, la formation et la recherche scientifique, spécialement dans les TIC.

Au-delà de la valeur économique et industrielle et son impact profond sur tous les aspects de notre vie, notamment la santé, la révolution digitale génère une nouvelle matière première stratégique : les données, les données de qualité, les métadonnées, et les « data sciences. »

Pour faire face aux besoins en ressources humaines de notre socle industriel évoqué plutôt, il nous faut continuer nos efforts et investir industriellement dans l’éducation de base, la formation professionnelle, l’enseignement universitaire et la recherche en utilisant les TIC comme catalyseur et amplificateur. Nous devons couvrir de manière cohérente le spectre des sciences et des métiers et les différents niveaux de maîtrise de manière à permettre au plus grand nombre de toujours pouvoir s’adapter aux évolutions rapides des métiers. Il faut industrialiser la formation.

Je disais tantôt qu’on ne peut pas arrêter un fleuve. Laissons donc le fleuve couler, aidons-le à couler : libérons les énergies des entrepreneurs africains, simplifions les démarches des investisseurs internationaux et des talents dont l’économie africaine a besoin.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

Soyons ambitieux, nous pouvons nous le permettre. Investissons donc dans l’éducation, en particulier dans les Mathématiques à l’instar des Instituts Indiens de Technologie, sans oublier les humanités.

Nous vivons un moment historique. Le train de la transition digitale est à quai devant nous, ne le ratons pas, prenons-le avec détermination. C’est la condition de notre industrialisation qui va donner son sens à la ZLECAf.

Je vous remercie

Lire aussi

TIC / Télécoms : Au sommet de l’UA à Niamey, Mohamed Bazoum présente ses solutions pour réussir l’industrialisation de l’Afrique