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Cameroun : Le Festival femme numérique édition 2023 présente aux femmes les opportunités de la ZLECAF [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ».

Il se tient du 02 au 04 mars en présentiel à Yaoundé et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes d’Afrique et est organisé en marge de la célébration de la 38eme édition de la journée internationale des droits de la femme au Cameroun.

Lors de son discours d’ouverture du festival, la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a salué ce festival organisé par l’association African WITS. « C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival femme numérique, initiative louable, qui se pérennise au fil des années. Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et au-delà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement », déclaré la ministre.

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

Pour Horore BELL BEBGA, cette édition du Festival femme numérique se positionne comme un événement panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Horore Bell BEBGA : « AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures c’est plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022 »

Ce festival se poursuit ce samedi 04 mars 2023 au Minpostel avec un atelier de formation des PME et TPE des femmes sur la transformation numérique de leurs activités en vue de bénéficier des opportunités de la ZLECAF. L’atelier sera animé par Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES.

Cliquez ici pour revoir en Live la cérémonie d’ouverture du Festival. Live by ICT Media STRATEGIES

Revoir en Live les panels du Festival

Revoir en Live la suite des panels du festival

Par DIGITAL Business Africa

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4ème édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ». Digital Business Africa vous présente le discours d’ouverture de la ministre Minette Libom Li Likeng. 

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille ;

Monsieur le représentant du Ministre du Commerce ; Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun ;

Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale ;

Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident ;

Madame la Présidente et Directrice Exécutive du Fonds pour les Femmes francophones ; Madame la Présidente de AfricanWITS ;

Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants ;

Distingués invités en vos rangs, titres et grades respectifs ;

Chères participantes au festival,

Mesdames et Messieurs,

C’est un insigne honneur pour moi de présider ce jour, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Festival « Femme Numérique », qui se tient du 02 au 04 mars 2023 à Yaoundé au Cameroun, et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes en Afrique. Organisé par l’association AFRICAN WOMEN IN TECH STARTUPS (AFRICANWITS), le festival Femme Numérique 2023 3 a pour thème «Pour un monde inclusif : Innovation et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine».

Il s’agit d’autonomiser les femmes et les filles à travers les TIC afin qu’elles puissent saisir les opportunités offertes par la Zone de Libre-Echange Continental Africaine (la ZLECAF). Comme pour les trois premières éditions, ce festival bénéficie de l’onction du Gouvernement, à travers notamment, le parrainage du Ministère des Postes et Télécommunications.

Qu’il me soit donc permis à cet égard, d’exprimer tout d’abord, à l’entame de mon propos, ma profonde gratitude à Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, pour avoir accepté d’honorer de sa présence, cet important rendez-vous des femmes du numérique, ainsi que pour sa contribution hautement pertinente en cette circonstance.

Votre présence, Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, non seulement rehausse l’importance de cette cérémonie, mais aussi et surtout témoigne de l’intérêt que ONU Femmes accorde aux questions 4 et initiatives ayant une incidence sur la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun.

Les mêmes sentiments de gratitude s’étendent au Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale, à GIZ Cameroun, au Fonds pour les francophones Togo, ainsi qu’à tous les départements ministériels ici représentés. Vos contributions ainsi que votre intérêt pour la réduction du fossé numérique côté genre, marquent votre foi en ce que, dans la grande aventure numérique, les femmes africaines et surtout camerounaises, ne doivent pas rester en dehors du train de la transformation digitale.

A tous les invités ici présents, à tous les membres de AFRICAN WITS ainsi qu’à tous ceux qui nous suivent en ce moment par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication, je voudrais dire combien j’apprécie votre présence fort significative.

Distinguished guests, Ladies, and Gentlemen, The activities of the “Digital Women” festival are being held as part of the commemoration of International Women’s Day in Cameroon. As we all know, the 38th edition of International Women’s Day is being celebrated in Cameroon 5 under the theme “For an inclusive digital world: Innovation and technology for gender equality.”

This theme first of all allows us to salute and celebrate the women and girls who are championing transformative technology and digital education. It also allows us to explore the impact of the digital gender gap on widening economic and social inequalities. Finally, it sheds light on the importance of protecting the rights of women and girls in digital spaces and combating online gender-based violence facilitated by ICTs.

The Digital Women festival, whose main objective is to contribute to reducing the gender digital divide, is thus part of the Cameroonian government’s policy of promoting and popularizing ICTs among women and young girls. Indeed, due to gender inequalities in access to and use of ICTs that persist around the world, gender has become a major concern in the institutional discourse on information and communication technologies (ICTs).

This is an unprecedented global movement in favor of women’s access to ICTs, with gender equality in the ICT sector having become an urgent issue to stimulate growth and boost development. 6 As information and communication technologies (ICTs) increasingly play a significant role in daily life and work, gender-related inequalities are becoming more prevalent in the use, appropriation, and mastery of these strategic tools. According to the report of the Equals Partnership, an initiative of the International Telecommunication Union (ITU) that examines the implications of gender gaps in the digital technology field worldwide, the representation of women remains low in various sectors of employment, entrepreneurship, and policymaking in the field of ICTs. The European Commission’s report “Women in the Digital Age,” published in 2018, shows that there is a shortage of digital skills within the Union, particularly among women.

Across the Union, women between the ages of 16 and 24 are half as likely as men of the same age to have learned how to program. However, it should be recognized that the subject is complex due to multiple approaches. In fact, far from suffering from any technological handicap, we can observe that women and girls, in their daily or school life, are just as savvy users as their male counterparts, and that the existing gaps at the beginning of the dissemination of these tools are greatly reduced with the mainstreaming of ICTs in daily life.

The digital divide that is being discussed today seems to have other explanatory factors that are much more decisive than gender, such as income or level of education. In the professional world, for example, women are also experienced users in most activities where they are present. The real problem seems to lie in the field of ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, in most countries, the proportion of women employed in these professions is low, and consequently, the proportion of women in the educational programs training for these professions is also low. This means that women are largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.).

According to the 2020 Report on Gender Equality and ICT in Cameroon, women represent only 31% of Internet users, compared to 69% for men. Moreover, women are underrepresented in jobs in the ICT sector and account for only 20% of workers in this field. In summary, the use of ICT is on the rise worldwide, in Africa and in Cameroon, but women are still facing obstacles that limit their access and use of digital technologies. It is 8 important to continue working to overcome these obstacles to ensure gender equality in the use and development of ICT.

Far from suffering from any technological handicap, women and girls, in their daily lives or in school, are just as savvy users as their male counterparts. In the professional world, women are also experienced users of ICT, in most branches of activities where they are active. However, they remain particularly in the minority in ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, everywhere in Europe and North America, the proportion of positions held by women in these professions is low, as is the proportion of women in the educational programs leading to them.

They are therefore largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.). And yet, the majority of analysts of ICT issues, whether economists, sociologists, or policymakers, agree that incorporating ICT into a logic of fighting poverty requires actions to ensure that the sector benefits both men and women equally.

The stakes are high, especially for African countries where ICT is seen as a tool for the economic, social, and political empowerment of women. These stakes include, in particular:

 Facilitating women’s work in various fields, through easy access to information and an increased ability to acquire knowledge and skills.

 Acquiring communication skills, management capacity, and increased participation in governance.

 Increasing women’s productivity in agriculture and handicrafts, particularly through better access to information on markets and new production techniques.

 Facilitating business activities and opening up markets and other opportunities.

 Greater participation in politics and in the promotion of their rights, as well as in advocacy through social media actions. ICT thus represents a great opportunity to empower women, make them prosperous economic agents, and thus strengthen their contribution to economic and social development.

Distinguished personalities, ladies and gentlemen,

According to the International Telecommunication Union’s Telecommunication Development Bureau, while more data is needed, the first conclusions of studies indicate that it is 10 urgently necessary for governments to focus on measures to strengthen women’s digital skills, particularly in developing countries.

This is how guidelines for the inclusive and equitable use of ICTs by states were developed to ensure that ICTs do not reinforce gender stereotypes and to encourage the participation of all groups, including women, in the design and use of technologies.

En ce qui concerne notre pays le Cameroun, il faut souligner que les questions liées à la place de la femme dans le secteur des TIC, constituent une préoccupation centrale et les pouvoirs publics n’y sont pas insensibles : la volonté de l’Etat étant de garantir l’accès pour tous au numérique, notamment les femmes et les jeunes.

Et dans cette optique, la réduction de la fracture numérique à travers la promotion de la culture du numérique et la vulgarisation de l’usage des TIC constitue un axe stratégique de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique. Les autorités camerounaises se sont résolument engagées dans le développement de l’économie numérique, aujourd’hui unanimement perçue comme « le secteur le plus 11 dynamique de l’économie mondiale », pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun, à travers la création d’emplois, l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises, afin de booster la croissance.

Deux discours successifs du Chef de l’Etat constituent des marqueurs essentiels de cet engagement. Un Message à la Nation d’abord, le 31 décembre 2015 et un Message à la jeunesse, le 10 février 2016, qui soulignent tous, l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».

Le principal défi réside dans la promotion de l’inclusion numérique à travers la généralisation de l’usage des TIC pour toutes les composantes de la société, grâce notamment à :

– La promotion de l’accès et de l’usage des TIC auprès des citoyens, particulièrement les femmes et les jeunes;

– Le renforcement des capacités des populations dans le domaine des TIC notamment dans les zones rurales;

– Le développement des compétences et usages numériques au sein des Administrations ; – L’extension de l’infrastructure des Télécommunications et TIC.

Bien qu’ils soient de portée générale, ces programmes visent à inciter les femmes et les jeunes filles à s’intéresser à ce domaine d’activités porteur de multiples opportunités. Ainsi, afin d’obtenir le plein et équitable accès des filles dans le numérique, le Gouvernement camerounais a initié plusieurs projets et programmes, visant à réduire la fracture numérique genre, en favorisant ainsi l’inclusion numérique.

C’est dans cette optique que, l’éducation et la formation étant au cœur des stratégies adoptées, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, sous la tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications, a conçu et mis en œuvre des programmes de formation en TIC et d’entrepreneuriat, pour les femmes et les jeunes dans les Centres de Promotion de la Femme et de la Famille du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Les autres actions menées concernent notamment des mesures d’encouragement des performances féminines dans les TIC, avec des prix spéciaux d’excellence scolaire au féminin, ainsi que des prix spéciaux aux lauréates des concours internationaux en matière d’innovation. Des facilitations, appuis institutionnels et soutiens divers sont également accordés aux startups féminines et autres 13 « women in tech », ainsi qu’aux associations de femmes dans les TIC.

L’objectif ici est d’aider les starters féminines du numérique à mieux répondre à leurs besoins, mais aussi et surtout de les accompagner dans la voie vers l’entrepreneuriat et à saisir toutes les opportunités offertes par le numérique. Dans le même ordre d’idées, le Cameroun a participé à la campagne « free to be on line » 2020 avec Plan International, à l’occasion de la Journée Internationale de la Jeune Fille, instituée par les Nations Unies, afin de lutter contre le cyber harcèlement des femmes en ligne. Les jeunes filles internautes ne sont pas en reste.

En effet, un projet de charte nationale de protection des enfants en ligne verra bientôt le jour, sous Très Hautes Prescriptions du Président de la République. Cette charte apportera une réponse à la question portant sur la protection des couches vulnérables (enfants, jeunes filles, personnes handicapées) et favorisera de ce fait l’inclusion numérique. Nous n’oublierons pas ici, la mobilisation féminine dans la campagne pour la promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux, avec la 14 désignation des Ambassadeurs de la cybersécurité (4 femmes sur les 7) et des campagnes dédiées aux femmes.

Ainsi, loin de constituer une panacée universelle, ces actions visent essentiellement à :

 Encourager l’apprentissage des TIC par les femmes, ainsi que leur insertion dans les circuits professionnels.

 Renforcer la masse critique des femmes en accélérant leurs capacités économiques.

 Instaurer une égalité de genre dans la consommation des TIC.

En définitive, il s’agira de renforcer les programmes d’encouragement et de développement de l’apprentissage des TIC, pour les femmes et les filles, afin qu’elles s’insèrent dans les circuits économiques et bénéficient ainsi de toutes les opportunités offertes à l’international, dont la ZLECAF.

C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival « femmes numériques », initiative louable, qui se pérennise au fil des années.

Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et audelà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement.

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Monsieur le représentant du Ministre du Commerce Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident Madame la Présidente et Directrice Exécutive XOESE, le Fonds pour les francophones Togo Madame la Présidente de AfricanWITS 16 Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants Distingués invités, Chères participantes au festival, Mesdames et Messieurs

Aujourd’hui, nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet. Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne seront pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue non seulement leurs possibilités de poursuivre des carrières scientifiques et technologiques, mais surtout celle de leur autonomisation et de leurs possibilités à devenir des agents économiques.

Dans une intervention devant le National Democratic Institute, qu’elle a intitulé « oser la différence : promouvoir l’émancipation des femmes » Christine Lagarde, ancienne  Directrice FMI disait : (je la cite) « …oser la différence, c’est forcer à s’ouvrir, la porte d’entrée sur le marché du travail pour les femmes en les encourageant à apprendre, à travailler, et à diriger. Ce sont les étapes essentielles de l’émancipation des femmes […] Apprendre, d’abord et avant tout. À mon sens, l’éducation des femmes est primordiale : c’est la fondation sur laquelle repose tout le reste de l’édifice […] Travailler. Après l’apprentissage vient le temps du travail. Il permet aux femmes de s’épanouir et de réaliser pleinement leur potentiel dans le monde du travail. […] Diriger. Apprendre d’abord, travailler ensuite, et enfin, diriger. C’est le dernier maillon de la chaîne, qui doit porter les femmes au sommet de leur profession, de par leurs qualités innées et talents propres. […] si nous osons la différence, nous ferons la différence » (fin de citation)

Ce que nous devons retenir c’est que tout commence par la formation. Et le Président Paul BIYA l’a bien compris. Lui qui, dans son message à la jeunesse le 10 février 2016, après avoir appelé le Gouvernement à poursuivre la mise en place des infrastructures et la bonne régulation du secteur prescrivait aux institutions d’enseignement, une restructuration pour une formation adéquate dans le cadre du 18 développement de l’économie numérique, en ces termes (je le cite) «les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement : ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence » (fin de citation).

Au Cameroun, la révolution numérique n’aura tout son sens que si la société dans son ensemble (particuliers, administrations, entreprises) adopte les TIC dans son mode de vie. À l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place grandissante dans le développement des pays, l’arrimage de toutes les composantes sociales dans la conception, l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques est une impérieuse nécessité.

A cet effet, la réduction du fossé numérique au Cameroun, qui permet à tous, d’accéder et de contribuer à l’information, à la connaissance ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC, s’inscrit au rang des priorités de la vision de développement à long terme des pouvoirs publics.

Cette vision est déclinée dans les discours du Chef de l’Etat, et rendue concrète notamment dans la SND30, où un accent particulier est accordé à la promotion des TIC.

Vive les TIC Vive la femme camerounaise

Vive le Cameroun et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA

Je vous remercie de votre aimable attention

Pour Minette Libom Li Likeng, Minpostel, « il faut aux femmes des modèles et mentors féminins pour inspirer et guider leur carrière dans les TIC »

[DIGITAL Business Africa] – Son exposé lors de la cérémonie d’ouverture du cycle de conférences spéciales tombe à point nommé. Sept jours avant la journée internationale de la femme, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications était face aux étudiants du Département de Sociologie de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’ Université de Yaoundé I, ce 1er mars 2023 pour parler de la place de la femme dans le monde digital. Pr Esther Meka, Présidente de la commission centrale des activités liées à la Commémoration de la JIF 2023, était présente.

La thème des échanges était : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour l’égalité des sexes ». Que faire donc pour que les femmes contribuent au développement économique et social du Cameroun ? Et bien, Minette Libom Li Likeng a pensé qu’il faut avant tout lutter contre la sous-représentation des femmes dans les TIC, la discrimination de genre dans les TIC, le manque de modèles féminins.
Pour madame le ministre des Postes et Télécommunications, les femmes ont besoin de modèles et de mentors féminins pour les inspirer et les guider dans leur carrière dans les TIC. Elle estime donc qu’il faut mettre en avant des femmes leaders dans le domaine pour susciter une forte adhésion des femmes dans les TIC.
Pour elle, Atteindre l’égalité des sexes dans les TIC, c’est possible. Mais il y a des préalables.

« La formation et l’éducation : Il est important de former
et d’éduquer les femmes aux compétences techniques
nécessaires pour travailler dans les TIC. L’encouragement et la promotion : Il faut encourager et promouvoir la participation des femmes dans les TIC en mettant en place des programmes de mentorat, des événements de réseautage et des initiatives de développement professionnel. La sensibilisation : Il est important de sensibiliser les entreprises et le grand public aux défis que rencontrent les femmes dans les TIC et aux avantages d’une participation égalitaire. La promotion de modèles féminins : Les entreprises doivent mettre en avant des femmes leaders dans les TIC pour encourager la participation des femmes dans le domaine. La protection des droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et la lutte contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les TIC », a-t-elle cité.

Une autre rencontre similaire se tient ce jeudi 02 mars au Palais des Congrès de Yaoundé. Là, c’est l’Association Africa Women In Tech Startups sous le parrainage du ministère des Postes et Télécommunications qui donne le coup d’envoi de la quatrième édition du Festival femme numérique. Le thème qui va conduire les échanges est intitulé : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre Échange continentale africaine ( Zlécaf ) ».

Par Jean Materne Zambo

Trouvez votre futur emploi sur ces 50 sites web de recrutement dans les organismes de l’ONU et dans les organisations internationales

[DIGITAL Business Africa] – Beaucoup de jeunes souhaitent travailler dans les organisations du système des Nations Unies ou dans des organisations comme la Banque mondiale et dans des ONG internationales.
Digital Business Africa vous propose une liste de quelques sites web de recrutement et de carrière de ces organismes internationaux. 
Retrouvez des offres de recrutement ouvertes compatibles à vos formations et postulez! Bonne chance ! 

N’hésitez pas de partager à un ami qui recherche un emploi et d’ajouter en commentaire les sites web de carrières non signalés pour aider vos proches et plus d’un.

1️⃣ Secrétariat des Nations Unies : https://careers.un.org/lbw/home.aspx

Fonds et programmes

2️⃣ PNUD : https://www.undp.org/careers
3️⃣ PNUE : https://careers.un.org/lbw/home.aspx
4️⃣ UNFPA : https://www.unfpa.org/jobs
5️⃣ UN-HABITAT : https://unhabitat.org/join-us
6️⃣ UNICEF : https://www.unicef.org/careers/
7️⃣ PAM : https://www.wfp.org/careers

Agences spécialisées de l’ONU

8️⃣ FAO : https://www.fao.org/employment/home/en/
9️⃣ OACI : https://careers-new.icao.int/
1️⃣0️⃣ FIDA : https://www.ifad.org/en/careers
1️⃣1️⃣ OIT : https://www.ilo.org/global/about-the-ilo/employment-opportunities/lang–en/index.htm
1️⃣2️⃣ FMI : https://www.imf.org/en/About/Recruitment
1️⃣3️⃣ OMI : https://www.imo.org/en/About/Careers/Pages/Default.aspx
1️⃣4️⃣ UIT : https://jobs.itu.int/
1️⃣5️⃣ UNESCO : https://www.unesco.org/en/join-unesco
1️⃣6️⃣ OMT : https://www.unwto.org/work-with-us
1️⃣7️⃣ UPU : https://www.upu.int/en/Universal-Postal-Union/Careers
1️⃣8️⃣ OMS : https://www.who.int/careers
1️⃣9️⃣ OMPI : https://www.wipo.int/erecruitment/en/
2️⃣0️⃣ OMM : https://public.wmo.int/en/about-us/employment
2️⃣1️⃣ Banque mondiale : https://www.worldbank.org/en/work-with-us

Autres entités et organismes

2️⃣2️⃣ ONUSIDA : https://www.unaids.org/en/vacanciesandtenders/vacancies

2️⃣3️⃣ UNHCR : https://www.unhcr.org/careers.html
2️⃣4️⃣ UNIDIR : https://unidir.org/work-with-us
2️⃣5️⃣ UNITAR : https://www.unitar.org/target-audience/job-seekers
2️⃣6️⃣ UNOPS : https://jobs.unops.org/
2️⃣7️⃣ UNRWA : https://www.unrwa.org/careers
2️⃣8️⃣ UNSSC : https://www.unssc.org/about/employment-opportunities
2️⃣9️⃣ UNU : https://unu.edu/about/hr
3️⃣0️⃣ ONU FEMMES : https://www.unwomen.org/en/about-us/employment
Organisations connexes
Organisations africaines
3️⃣8️⃣ Union africaine : https://careers.au.int/fr/jobs
4️⃣2️⃣ SADC : https://www.sadc.int/fr/vacancies
4️⃣4️⃣ GIM – UEMOA : https://www.gim-uemoa.org/fr/nous-rejoindre
4️⃣6️⃣ EAC : https://www.eac.int/jobs
4️⃣8️⃣ COMESA : https://www.comesa.int/comesa-jobs/
Retrouvez des offres de recrutement ouvertes compatibles à vos formations et postulez! Bonne chance ! 
N’hésitez pas de partager à un.e ami.e ou une connaissance qui recherche un emploi et d’ajouter en commentaire les sites web de carrières non signalés dans cette liste pour aider vos proches et plus d’un.
Par Digital Business Africa

Niger : Le personnel de du Conseil d’Etat formé à l’usage des outils TIC bureautiques

[DIGITAL Business Africa] – L’atelier de formation sur l’utilisation des outils TIC va à l’adresse du personnel du Conseil d’Etat. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est tenue à Nyamey, le 27 février 2023. L’objectif recherché est d’amener les participants à tirer avantage du dispositif mis en place en matière d’informatique par l’institution.

Le Conseil d’Etat dispose à cet effet du minimum d’équipements, d’une connexion internet et d’une messagerie professionnelle, tout en adhérant à une politique visant à la modernisation des institutions par le numérique.

Pour le Premier président du Conseil d’Etat, Nouhou Hamani Monkaila, la digitalisation des méthodes de son administration et de ses procédures n’est plus une option mais une exigence de l’époque actuelle. Le séminaire doit durer quatre jours.

Par Jean Materne Zambo 

Mobile World Congress 2023 : Le Sénégal partage sa stratégie numérique 2025 à Barcelone

[DIGITAL Business Africa] – Les plus grands spécialistes de la téléphonie mobile au monde sont réunis à Barcelone, Espagne, depuis lundi 27 février 2023. Plus de 2000 entreprises venant de plus de 200 pays et régions du monde vont participer au congrès, présentant au public les derniers produits ainsi que les nouvelles tendances et technologies de l’industrie de la téléphonie mobile. L’événement est organisé par le Group Special Mobile Association ( GSMA).

Présent, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a partagé la stratégie nationale sénégalaise de développement du numérique 2025 avec les participants du Mobile World Congress. Il a également exposé les opportunités qu’offre le Sénégal pour bâtir des partenariats gagnant-gagnant avec les géants mondiaux du mobile et faire du Sénégal un hub technologique à l’horizon 2025.

En marge de la cérémonie d’ouverture, le ministre Moussa Bocar Thiam a eu des échanges poussés avec des représentants de Samsung, Huawei ou encore Nokia, Xiaomi, LG, Sony et Honor, aux fins de renforcer les partenariats entre le Sénégal et les grands de l’industrie mobile mondiale membres du GSMA.

Le Group Special Mobile Association ( GSMA) réunit plus de 750 opérateurs, avec plus de 400 entreprises dans l’écosystème mobile. Le but étant de découvrir, développer et fournir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux.

Georges M’BRA, Directeur Général de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire et les membres de la délégation qu’il conduit au Congrès Mondial du Mobile ont assisté à un partage d’expériences sur la stratégie digitale de différents pays, notamment l’Ouganda, la Malaisie et l’Andalousie, le lundi 27 février 2023.

Le Tchad est aussi représenté au Salon mondial du mobile à Barcelone par une délégation conduite par le ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Mahamat Allahou Taher, qui va aussi exposer sur les innovations qu’apportera son pays en matière de téléphonie mobile.

La Tunisie s’illustre aussi à Barcelone grâce aux exposants qui offrent leur savoir-faire dans divers domaines tels que le Cloud Computing, le Digital Marketing, les applications mobiles, les solutions pour les opérateurs télécom, les solutions de paiement ainsi que le contrôle et le monitoring de réseaux mobiles.

L’ édition 2023 de Mobile World Congress met l’accent sur différents thèmes à savoir : Les services de Cloud, la connexion 5G, les Fintech, les dernières avancées de l’intelligence artificielle et les technologies connectées.

Par Jean Materne Zambo

Présidentielles – Nigéria 2023: La technologie du système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS) défaillante ?

[DIGITAL Business Africa] – Des failles dans le système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS). C’est le sentiment qui anime la société civile après la victoire de Bola Tinubu, du Congrès des progressistes (APC) avec plus de 8,8 millions de voix, selon la Commission électorale. Vincent Hiribarren, directeur de l’Institut français de recherche en Afrique au Nigeria (IFRA Nigeria) à fait le constat .

« Il y a eu échec au niveau de la transmission des résultats à partir des bureaux de vote. Une fois que les résultats étaient vérifiés par des représentants des partis sur place, le chef du bureau de vote n’avait plus qu’à appuyer un bouton pour transmettre ce résultat. A partir d’un appareil Bvas, qui était testé apparemment et vérifié. Cela fonctionnait pourtant lors des élections précédentes. Donc, on ne sait pas ce qui s’est passé. La commission parle de difficultés techniques. Donc, beaucoup de Nigérians pensent que ce couac était organisé. C’est cela qui doit être expliqué pour qu’on puisse démontrer que cette élection a été réellement transparente, crédible et libre », a-t-il précisé.

Teniola Tayo, analyste politique et économique nigérian ajoute :

« Certains électeurs se sont vus privés de leur droit de vote, en raison de défaillances ou de retards du BVAS, que des agents électoraux ne savaient en outre pas utiliser correctement, déplore S’il est encore trop tôt pour faire une évaluation globale du système, des privations de droits de vote ont été causées par ces dysfonctionnements, la reconnaissance faciale a par exemple peiné à différencier des jumeaux. Beaucoup ici pensent que cela a coûté bien trop cher pour le résultat obtenu », a-t-il dit.

La mise en œuvre d’une telle technologie à coûté au Nigeria, selon le journal Punch, 117 milliards de nairas, environ 240 millions d’euros – 158, 16 milliards de FCFA. Le BVAS utilise la biométrie pour authentifier l’identité des électeurs, et ainsi éviter qu’une personne vote plusieurs fois. Il prévoit aussi de transmission rapide les résultats par voie électronique. Son utilisation devait, selon l’Inec, l’autorité indépendante responsable des élections, accroître la transparence et la régularité du scrutin. A 70 ans,  Bola Tinubu succède à Muhammadu Buhari , 81 ans en poste depuis 2015, qui est aussi de la même famille politique que lui, à savoir la All Progressives Congress (APC).

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité – Afrique 2023: Le Cameroun avec plus de participants au Baromètre de la cybersécurité en Afrique, 56% d’entreprises attaquées en 2022, le Phishing 1er vecteur d’attaques

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun peut se targuer d’avoir le meilleur rang parmi les 21 pays participants. Il  a gagné six places par rapport en 2021, contrairement à la Côte d’Ivoire et au Bénin qui en ont respectivement perdu une et 13. Le Maroc, le Sénégal et d’autres pays y ont aussi pris part. L’édition de 2023 ainsi eu quatre participants de plus par rapport à 2021 (17 pays ).

Autre avancée, le nombre d’entreprises victimes de cybercriminalité a régressé en 2022. Passant ainsi de 64% en 2021 à 58% en 2022. C’est à croire que le fléau de la cybercriminalité est pris à bras-le- corps. Les chiffres ci-dessus sont publiés dans la troisième livraison de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023. Et le Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique  (CESIA), dont le président est Didier Simba, est propriétaire de ce rapport. Lequel définit la cyberattaque en ces termes :

« Une cyberattaque,  telle que nous l’entendons dans cette enquête, est le fait de subir un acte malveillant envers un dispositif informatique portant atteinte de manière significative à la confidentialité et/ou à l’intégrité de l’information de l’entreprise ou encore à la disponibilité du système d’information, entraînant un impact significatif d’image, financier, organisationnel, juridique et/ou réglementaire », précise le rapport.

Les résultats de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023 révèlent également les secteurs ciblés par les cyber délinquants. Il s’agit entre autres de la Banques, de la Technologie, des Médias, de l’ Immobilier, de l’ Hôtellerie et Construction. De plus, nous avons l’Agriculture, la Grande Consommation et distribution, l’Energie, les Assurances, la Santé, l’Automobile, Transport & Logistique, le Pétrole & Gaz, l’ Industrie, le Secteur Public, les Télécommunications.

Les vecteurs d’attaques

Comme vecteurs de cyberattaques, le rapport CESIA de 2023 classe encore le Phishing à la première place. D’après le site cyberuniversity.com, le phishing ou hameçonnage est une technique qui vise à récupérer les informations sensibles d’un internaute ou d’un salarié pour revendre ces données pour un usage frauduleux ou encore des attaques plus poussées.

Les deux autres attaques sont les tentatives de connexion non autorisées et l’ingénierie sociale. Selon le site Kaspersso.fr, « l’ingénierie sociale regroupe des technique utilisées par les cybercriminels pour inciter des utilisateurs peu méfiants à leur envoyer leurs données confidentielles, infectant ainsi leurs ordinateurs avec des programmes malveillants ou ouvrant des liens vers des sites infectés ».

Protections

Pour se barricader contre d’éventuelles attaques, les entreprises ont recours a bien de dispositifs. Notamment, le Cloud Acces Security Broker (CASB), la Sonde réseau, le Système anti-D DOS, la Supervision de bases de données, le Système de gestion de logs (SIEM), la Sécurisation d’applications Web (WAF…), la Gestion des identités et des accès, la Sécurisation de bases de données, la Gestion de vulnérabilités (scanner…), Proxy et filtrage d’URL, l’ Authentification multi-facteurs, la Sécurisation des accès distantes.

A noter que 60% d’ entreprises ne disposent pas de suffisamment de solutions de sécurité pour se protéger; 56% d’entreprises africaines interrogées déclarent un manque de solutions de sécurité pour mieux se protéger; 39% des entreprises ont augmenté leur budget dédié à la sécurité SI contre 15% en 2022.

Le cloud

Pour ce qui est de l’hébergement des données le rapport indique que 42% d’ entreprises africaines stockent certaines données dans les Cloud publics ou hybride mais restent « très sceptiques » face au Cloud et redoutent en majorité (58%) une indisponibilité d’Internet.

D’autant plus que de l’hébergement des données dans le cloud entraîne, selon l’analyse de CESIA, des risques. Quelques-uns ont été cités. Dont : la confidentialité des données vis-à-vis de l’hébergeur, le défaut de cloisonnement entre les différents clients, l’attaque par rebond depuis l’hébergeur, la non restitution de données.

Par Jean Materne Zambo, source : CESIA – Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique 

Réseau fluide entre Orange Cameroun et la communauté Batanga

Kribi, la belle ville balnéaire au Sud du Cameroun qui a abrité les 23 et 24 février 2023 la Convention distribution des partenaires de l’entreprise, a aussi permis de renforcer les liens entre l’opérateur et la communauté Batanga.
Profitant de la tenue à Kribi ce week-end de la Convention Distribution qui réunissait sur place plus d’une centaine de participants dont des membres du Top management de l’entreprise et ses partenaires commerciaux venus de tous les coins du pays, M. Patrick Benon, Directeur d’Orange Cameroun qu’accompagnaient ses principaux collaborateurs, après présentation des civilités d’usage à M. Nouhou Bello, Préfet du département de l’Océan, a visité « Ndambo Itondi », le centre culturel du groupement Batanga Lohovè ainsi que le village du Mayi qui abrite au quartier MboaManga, le monument érigé sur le lieu symbolisant le retour d’exil forcé le 9 mai 1916, et l’arrivée dans la ville des déportés de la Première Guerre mondiale durant laquelle, chassés par les Allemands jusqu’à la défaite de ces derniers, les Batangas avaient dû se réfugier sur les flancs du Mont-Cameroun.
Au terme de ces visites riches en enseignements pour la délégation d’Orange Cameroun, M. Patrick Benon a été fait Notable du royaume par Sa Majesté Michèle Gaelle Mahouve IV, Reine des Batangas au trône depuis 2019, qui lui a donné pour mission de porter partout avec lui la richesse culturelle de ce peuple de l’eau dont l’apport au patrimoine mondial n’est pas reconnu à sa juste valeur.
En plus de deux décennies d’activités sur le marché local, l’opérateur Orange Cameroun a su s’installer dans le cœur des Camerounais et gagner sa place dans le paysage socio-économique et culturel du pays grâce notamment à sa stratégie axée sur l’innovation, l’adaptation, l’anticipation, la simplicité, pour toujours rapprocher ses clients de leur essentiel en leur garantissant une expérience unique de ses services, mais aussi et surtout par sa politique de proximité adossée sur le soutien multiformes apporté aux communautés dans le rayonnement de leurs évènements culturels et traditionnels chaque année.
Orange Cameroun s’est affirmé comme un contributeur majeur au développement socio-économique du pays mais aussi comme acteur de poids pour le rayonnement de la culture et la valorisation des traditions.
La visite de M. Patrick Benon confirme l’excellence des relations entre Orange Cameroun et ses parties prenantes et particulièrement avec les gardiens des traditions, figure de proue de la promotion de la diversité culturelle, de la mixité, de l’inclusion et de la bien vivre ensemble.
Verbatim M. Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun
« Nous tenions à exprimer à Sa Majesté et à l’ensemble du peuple Batanga, non seulement notre admiration mais aussi notre respect pour tout ce qui est fait pour que le riche patrimoine culturel de cette communauté et son immense patrimoine se conserve.
Son engagement à maintenir allumée la flamme de la culture Batanga Lohovè afin que les jeunes et futures générations d’ici et d’ailleurs la vivent pleinement est à saluer. Son rôle de gardien des valeurs et des traditions qu’elle joue à merveille en plein 21ème siècle, fait de ce peuple le symbole vivant de la symbiose entre la tradition et la modernité.
La mission citoyenne d’Orange Cameroun et de sa Fondation, au travers de leurs actions, est d’accompagner les communautés dans la préservation du legs ancestral. Cette mission rejoint celle de garder les uns et les autres proches de tous ceux qui leur sont chers malgré la distance, grâce à des offres, produits et services à la pointe de l’innovation.
En cela, le rôle de catalyseur social qui est le nôtre épouse bien la mission de promotion des valeurs culturelles, socle du développement harmonieux de nos communautés, que se sont données nos autorités traditionnelles, gardiennes des valeurs et des traditions de nos peuples, et à qui je voudrais rendre hommage en cette occasion»
Source: Orange Cameroun

Cameroun : Orange Money moins cher et désormais ouvert à tous les réseaux

Après avoir baissé ses tarifs de retrait de 25% en octobre 2022, Orange Money Cameroun S.A. informe le public, que ses prix bas sont désormais ouverts à tous, et ce quel que soit leur réseau.
En effet, que votre puce téléphonique soit jaune, bleue ou rouge, l vous est désormais possible d’ouvrir un compte Orange Money et accéder à l’univers des services d’Orange Money sans changer de numéro, et ainsi profiter de tarifs moins chers.
A ceux qui souhaitent rejoindre l’écosystème Orange Money, 3 étapes sont nécessaires:
• Télécharger l’Appli Orange Money Afrique sur les plateformes sécurisées App Store ou Play Store
• Créer son compte Orange Money muni de sa pièce d’identité
• Personnaliser son mot de passe (0000 par défaut) qui devra rester strictement confidentiel.
Cette innovation d’importance, s’adresse à la fois aux personnes physiques et aux personnes morales ayant besoin de flexibilité pour la gestion de leur masse salariale.
Tous les services Orange Money restent accessibles dans les canaux habituels.
Pour plus d’informations, contactez votre service client au 699 90 05 55.
Source: Orange Cameroun

Transformation numérique : Environ 400 étaient à la sixième édition  du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen)

[DIGITAL Business Africa] – La sixième édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) a drainé du beau monde. 400 entreprises et 5000 visiteurs étaient attendus à Dakar du 06 au 17 février 2023. Parmi les invités, le Groupement des opérateurs du secteur des Tic de Côte d’Ivoire (Gotic). Le Sipen se présente comme une véritable opportunité pour le développement des partenariats d’affaires Le thème de cette édition était : « l’accélération de la transition numérique pour renforcer l’intégration économique au sein de l’UEMOA ».

Ce rendez-vous est aussi un espace dédié aux réflexions autour des opportunités et innovations numériques. la sixième édition du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique co-organisé pour la première fois par OPTIC et ROPTIC à Dakar.

L’objectif du Sipen est de promouvoir le développement des partenariats d’affaires en creant des espaces d’expressions. Il vise aussi le regroupement des acteurs de l’écosystème du numérique autour d’un idéal commun : Accélérer l’intégration grâce au numérique

Plusieurs innovations  ont été présentées lors des travaux comme ChatGPT. Cela s’est fait par les soins de Mohamed Moustapha Diouf, General Manager de Baamtu. Il a expliqué e mode de fonctionnement  du prototype.

«ChatGPT est une avancée passionnante dans le domaine de la technologie de langage. C’est un modèle de langage entraîné par OpenAI qui est capable de générer du texte à la demande en utilisant une intelligence artificielle de pointe. Le nom « ChatGPT » vient de la combinaison des termes « chat » et « GPT », qui signifient respectivement « conversation » et « modèle de transduction de langage prédictif ». Cela reflète la capacité de ChatGPT à simuler des conversations humaines de manière convaincante», a-t-il dit.

Les travaux se sont tenus en marge des assises du Conseil National du Patronat(CNP) au Sénégal qui regroupe 33 groupements professionnels sectoriels dont l’ Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication au Sénégal (OPTIC), l’organisation la plus représentative du secteur du numérique au Sénégal, qui assure la présidence du ROPTIC. La prochaine édition  se tiendra en 2024.

Par Jean Materne Zambo

Burundi : L’ ARCT situe le taux de pénétration de la téléphonie mobile au 3e trimestre 2022 à 62,43%

[DIGITAL Business Africa] – Légère baisse du taux de pénétration de la téléphonie mobile par rapport au second trimestre 2022. Le Burundi est donc passé de 64.98 % (7 825 969 Burundais possédaient un téléphone mobile) à 62.43 % ( 7 518 894 Burundais possédaient un téléphone). Soit une diminution de 3.9%. La population du Burundi étant estimée à 12 044 164 habitants. Les chiffres on été révélés par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) cette fin du mois de février 2023.

Les trois sociétés télécoms (Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel) qui opèrent dans ce pays assurent aussi les transactions financières mobiles, comprennent les opérations de dépôts, les retraits et les transferts. Et aau troisième trimestre 2022, le taux d’abonnements connectés aux plateformes de services financiers mobile était de 10%. L’autre information de ce rapport est que le volume moyen mensuel des transactions au troisième trimestre était de 10 290 164, soit une augmentation de 11% par rapport au deuxième trimestre (9 280 492).

S’agissant des services internet, le marché de l’internet est exploité par neuf fournisseurs d’accès à internet, à savoir : Cbinet, Spidernet, Usan, Lamiwiless, Nt Global, Bbs, Eco Leo, Viettel et Onatel. L’ ARCT indique que le taux de pénétration de l’internet au troisième trimestre est de 21.3%.

D’après l’ARCT, « les emplois directs offerts par les opérateurs des télécommunications et fournisseurs d’accès Internet ont connu une augmentation entre 2020 et 2021, passant de 1187 à 1232, soit un taux de croissance de 3,79%.

Par Jean Materne Zambo

 

Niger : La 07e édition du Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées en cours jusqu’au 01er mars 2023

[DIGITAL Business Africa] –Elles sont une centaine de nigériennes (12 à 25 ans) en présentiel, environ un millier (africaines) en ligne, à suivre la formation en codage. Cela, depuis le 20 février 2023. Baptisée Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées, le programme qui est à sa septième édition, devra prendre fin le premier mars 2023. L’initiative est portée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Gouvernement du Niger et Onufemmes.

Le « Camp de codage des jeunes africaines » promeut l’accès de la gent féminine aux TIC, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel et sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.

Le programme « Camp de codage des jeunes africaines » entre dans le cadre de l’ initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), lancé en 2020. La formation que suivent les jeunes nigériennes et africaines actuellement couvre des domaines techniques tels que le développement Web, la robotique et l’Internet des objets, ou encore l’impression en 3D, des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation.

Pour le ministre de la Poste et des nouvelles Technologies de l’Information, Hassane Baraze Moussa, cette initiative est la preuve que le chef de l’ Etat tient à l’émancipation de la jeune fille.

« Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.

Au Niger, 70% de la population n’aurait pas encore accès à l’internet. Par l’initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, compte réduire la fracture numérique au Niger.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Des hackers demandent 06 milliards de FCFA à Banque Of Africa, victime d’une cyberattaque

[DIGITAL Business Africa] – La Banque of Africa, une autre structure financière de l’Afrique de l’Ouest, est dans de sals draps. D’après plusieurs sources, la filiale malienne de Bank of Africa a été victime d’un acte de cyberdélinquance. Il s’agit d’une attaque de type ransomware. Il s’agit d’un , logiciel rançonneur, malveillant qui prend en otage des données personnelles. Ainsi, les hackers réclameraient une somme de 10 000 000 dollars (soit plus de 6,1 milliards de FCFA) pour effacer les données personnelles des clients de la banque.

Certains clients de la banque commencent déjà a retrouver une partie de leurs données sur internet. On peut citer à cet effet , des ambassadeurs, Azalaï Hôtel, CFAO Technologies, des ministères (Finances, Mines, Justice…) des VIP, des députés, des ONG… Sans compter environ 300 partenaires stratégiques institutionnels en Afrique comme en Europe.

A propos de la Bank of Africa

Le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 19 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Rwanda et Tanzanie), 2 en Afrique centrale ( Congo et République Démocratique du Congo), ainsi qu’en France à travers un réseau de 18 banques commerciales, 1 société holding, 2 holdings régionales, 1 société d’investissement, 2 filiales d’assistance technique, 2 sociétés de traitement et d’assistance informatique, et 1 bureau de représentation à Addis Abeba.

Né il y a plus de 35 ans au Mali, le Groupe BANK OF AFRICA compte aujourd’hui près de 6 500 collaborateurs.

Les performances sont au rendez-vous puisque le Groupe présente au 31 décembre 2021 un total de bilan consolidé de 9,4 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 164,5 millions d’euros.

Pour rappel, 50 Go de données des forces de l’ordre ont été piratées en cette fin février 2023. Les échantillons des numéros de matricule des officiers, des extraits de naissance, des conversations internes constituaient ces données.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Patrice Talon nomme le Rwandais Pascal Nyamulinda DG de l’Agence nationale d’identification des personnes

[DIGITAL Business Africa] – La nomination de Pascal Nyamulinda à la tête de l’Anip fait des gorges chaudes. Sa promotion a été actée, lors de la séance hebdomadaire du conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Pascal Nyamulinda remplace le Dr Cyrille Gougbedji désormais appelé à faire valoir ses compétences au sein de la Délégation au Contrôle dans l’Enseignement Supérieur.

La polémique nait du fait que le président Patrice Talon a nommé un expatrié à la tête d’une structure étatique. Mais pas que : il est appelé à veiller sur les données personnelles des Béninois, l’état civil et la liste électorale de toute la nation. En réalité plusieurs Béninois réprouvent que leurs cartes d’identité, passeports et autres documents soient signés par un étranger.

Pourtant, la loi de 2017 portant régime général des collaborateurs extérieurs de l’Etat promeut la nomination à des postes stratégiques des personnes de nationalités diverses. Le Bénin n’est donc pas à son premier coup d’essai. Puisque Richard Dada, Rwandais également, a été aussi nommé DG de l’Agence nationale des Transports terrestres, le 25 janvier 2023.

« On peut en déduire que la nomination d’un expatrié n’est pas le problème. En plus, c’est une fierté nationale quand il arrive qu’un Béninois soit nommé à un poste de responsabilité dans un pays étranger. On ne peut donc pas s’offusquer du fait qu’un étranger soit promu à la tête d’une société ou d’une agence étatique au Bénin. Mais pourquoi la nomination de Pascal Nyamulinda, ancien maire de Kigali, ne passe pas ? », s’enquiert matinlibre.com.

Le nouveau  DG de l’Anip est l’ancien directeur général de l’Agence nationale d’identification (NIDA), poste occupé depuis 2007 jusqu’à ce qu’il soit remplacé par Josephine Mukesha au début du mois de fevrier 2017. C’est aussi a cette période qu’il a été élu  maire de la ville  de Kigali.

Il a travaillé pendant cinq ans comme diplomate à la Mission permanente du Rwanda auprès des Nations unies à New York avant d’être nommé à la direction du projet d’identification nationale en 2007

Il est titulaire d’une licence en affaires publiques internationales de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et d’un master en gestion de projet de l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.

Par Jean Materne Zambo

Le SIPEN-UEMOA, un sommet qui attend sa réplique en Afrique centrale

Digital Business Africa publie le communiqué du Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président REPTIC.CM

Invité spécial en ma qualité de président du REPTIC.CM (Cameroun), j’ai été très honoré et ravi de prendre part les 17 et 18 février 2023 à Dakar, à la toute 1ère édition du SIPEN-UEMOA (Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique de l’UEMOA). J’étais par ailleurs le seul représentant de l’Afrique Centrale.

Co-organisé par le ROPTIC-UEMOA (Regroupement des Organisations des Professionnels des TIC de l’UEMOA) et par la Commission de l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre du MOU signé en juillet 2022, force est de reconnaitre que cet évènement a connu un succès retentissant marqué par :

  1. La forte participation dans les Panels et Stands d’exposition des institutionnels que sont la Direction de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, les ministères chargés de l’économie numérique des 8 pays de l’UEMOA, et les Organisations des Professionnels des TIC de cette région.
  2. L’implication personnelle à tous les Panels du Commissaire en charge de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, le Dr Paul Koffi KOFFI qui n’a manqué aucune occasion pour réitérer l’engagement de son institution à soutenir toutes les initiatives du secteur privé des TIC en faveur de l’émergence d’une économie numérique intégrée dans la zone UEMOA.
  3. La présence remarquable du président du Conseil National du Patronat Malien, M. Mossadeck BALLY, membre d’honneur du ROPTIC-UEMOA. C’est un des rares hommes d’affaire africain de premier plan qui s’intéresse et s’investit dans le domaine du Numérique.
  4. Le format hybride des Panels, qui a permis une intégration entre les personnes physiquement présentes et celles en ligne pour une participation plus large et plus riche de tout l’espace UEMOA et même au-delà.

J’ai aussi remarqué que les organisations faîtières  des professionnels des TIC de chaque pays de l’UEMOA regroupent en leur sein tous les acteurs nationaux de l’écosystème du numérique notamment:  les opérateurs de télécom, de services à valeur ajoutée, de plateformes d’application et de datacenters, les fournisseurs de produits & services IT, de services numériques, les distributeurs d’équipements, les cabinets-conseil en transformation numérique, les instituts de formation professionnelle, etc.

Par ailleurs, elles bénéficient de l’appui du Ministère en charge de l’économie numérique de leur pays ainsi que de celui de plusieurs partenaires institutionnels internationaux.

Au cours de ce SIPEN-UEMOA, j’ai eu l’opportunité de partager l’expérience camerounaise dans le domaine de la mise à jour de la réglementation  visant l’accélération de la transformation numérique basée sur la plateformisation des économies.

En effet, le REPTIC.CM a fortement contribué à la récente publication d’un nouveau décret sur les ressources en numérotation. Ce  texte facilite l’introduction d’un nouveau type d’opérateurs alternatifs de téléphonie IP spécialisés dans la fourniture des numéros fixes virtuels d’identification aux personnes morales (Entreprises & Administrations) sur toutes les plateformes d’application (Data, Voix, SMS, USSD), toute chose qui améliore et diversifie leur interaction multicanale avec l’ensemble des usagers mobiles. Telle est l’un des objectifs majeurs poursuivi par Global Telecom Services (GTS) AFRICA dont je suis le fondateur, depuis sa création en 2002 !

Je reviens du SIPEN-UEMOA, convaincu que le combat que je mène au Cameroun pour une accélération de la transformation numérique de nos économies, notamment par des opérateurs nationaux, est une préoccupation panafricaine.

Cependant beaucoup reste à faire, comme par exemple un pendant niveau Afrique Centrale du ROPTIC.

Je saisis donc cette opportunité pour lancer un appel à tous les acteurs de l’écosystème du numérique de la zone CEMAC pour relever ensemble le défi de la transition numérique.

Pour terminer je voudrais exprimer ma gratitude toute particulière à Monsieur Antoine NGOM, président d’OPTIC Sénégal et président-fondateur du ROPTIC-UEMOA pour m’avoir invité à ce grand évènement.

Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU

Président REPTIC.CM

Le 22 janvier 2023

Sénégal : Abdou Karim Sall de nouveau DG de l’ ARTP

[DIGITAL Business Africa] – L’homme renoue avec un domaine auquel il est familier et qu’il maîtrise manifestement. Ancien DG de l’Autorité  Régulation des Télécommunications et des Postes entre 2014 et 2019, Abdou Karim Sall s’installe de nouveau au fauteuil de l’ARTP, en remplacement de Abdoul Ly, en poste depuis juin 2019. La nomination est issue du Conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Il sera resté quatre année aux commandes du ministère de l’Environnement et du Développement Durable avant cette promotion.

L’ancien Cadre de la Sonatel (Société Nationale des Télécommunications, a participé, lors se son premier passage à l’ ARTP ( 2014-2019) à la réalisation de plusieurs projets. Notamment : le lancement de la technologie 4G ; la portabilité des numéros de téléphone ; la veille permanente sur la qualité de service et la qualité d’expérience ; l’audit des coûts appliqués par les opérateurs ; l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile ; le lancement des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) ; l’attribution de licences MVNO (Opérateurs Virtuels de Téléphonie Mobile); l’adressage postale etc.

Cursus, parcours et récompenses

Son Baccalauréat avec la mention «Bien» en poche (au Lycée Maurice Delafosse de Dakar), il choisit la Tunisie pour poursuivre ses études. Nous sommes en 1987. Là-bas, il décrocha un Ingéniorat en Télécommunications, 1992.

Date à laquelle il signe son retour au bercail avant d’intégrer la Sonatel en 1996. Il y occupe plusieurs postes de responsabilités jusqu’à ses nominations d’abord au FDSUT (Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications), puis au Collège (Conseil d’Administration) de l’ARTP et enfin comme Directeur Général de l’ARTP.

Une telle trajectoire ne peut ne pas être sanctionnée par des reconnaissances. En 2018, Abdou Karim Sal est lauréat du « Cauris d’Or de l’Innovation Numérique », une distinction décernée par le MDES (Mouvement des Entreprises du Sénégal), initiateur du traditionnel gala annuel des Cauris d’Or. Il reçoit au paravent l’AWARD UIT 2017 de l’excellence ». Une reconnaissance pour son travail à la tête de l’ARTP et dans la promotion de l’innovation des solutions TIC ayant un fort impact social.

Il est aussi fait Lauréat 2016 du « Prix IAM African Award de l’Économie Numérique », décerné à Busan (Corée du Sud) a nouveau par l’Union Internationale des Télécommunications lors de l’ITU Telecom World 2017.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Guinée Conakry : Tech Elevate Africa (TEEFLA) de Aïssatou Bany Bah le nouveau centre d’apprentissage au numérique inauguré

[DIGITAL Business Africa] – Le numérique est-il véritablement le vecteur du changement de la Guinée, insufflé par le président de la Transition, le lieutenant- colonel, Mamady Doumbouya? Après Mohamed Souaré avec  son Smart School, un système de suivi individualisé  basé sur l’intelligence artificielle, c’est autour de la jeune Aïssatou Bany Bah de s’illustrer avec TEEFLA. C’est un centre d’apprentissage et accélérateur de développement professionnel qui a été inauguré  samedi 18 février 2023. L’ initiative est de la jeune guinéenne, Aïssatou Bany Bah, connue de la sphère technologique aux Etats-Unis.

Sékou Doré, Conseiller au Conseil national de transition, n’est pas resté insensible face à cet autre acte de cette jeunesse guinéenne dynamique.

« Je suis animé d’un sentiment de satisfaction et de réconfort. Voyant cette jeune dame qui quitte son emploi aux Etats Unis pour venir se mettre au service de sa nation… », a dit ce responsable du CNT.

Le centre offre des formations de courte durée en développement web, marketing digital, Microsoft Office, l’introduction à l’entrepreneuriat… Deux volets sous-tendent la formation, dont le Bootcamps et les Capsules.

Le Bootcamps dure trois à six mois, avec des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. Quant aux Capsules, il s’agit des formations allant de trois jours à huit semaines et qui ont lieu le long de l’année. TEEFLA est ouvert aux diplômés et cadres désireux d’apprendre ou de se perfectionner dans le numérique. Son ambition : contribuer à développer le paysage numérique en Guinée, comme l’a si bien souligné Aïssatou Bany Bah.

« Tech Elevat Africa (TEELAF) est une structure d’apprentissage numérique et d’accompagnement professionnel qui permet aux jeunes et aux professionnels d’apprendre le numérique et de trouver l’emploi de leur rêve. Nous avons deux volets. Le Bootcamps qui dure de 3 à 6 mois qui représente des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. L’autre volet c’est les Capsules qui sont des formations de courte durée, allant de 3 jours à 8 semaines et qui ont lieu le long de l’année », a expliqué la fondatrice de TEELAF.

Aïssatou Bany Bah, a fait ses classes dans les universités américaines, notamment à la Georgia Tech où elle fit des études en Industrial Systems and Engineering. Elle a aussi étudié à la South Gwinnett high School, promotion 2012. Depuis mai 2017, Aïssatou Bany Bah est employée de Microsoft, du moins jusqu’à la création de TEEFLA.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Pour la Cour suprême du Cameroun, Liyeplimal et Cie sont des institutions financières clandestines de monnaie virtuelle 

[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies se sont invitées dans le discours du Premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, ce 22 février 2023 à Yaoundé à l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023. Cérémonie qui s’est tenue en présence de nombreux ministres avec à leur tête le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, des diplomates et de multiples acteurs du système judiciaire camerounais.

Le thème choisi cette année était : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, a invité les magistrats et juges à sanctionner et dissuader les personnes et institutions qui anarquent les populations à travers les promesses de gains substantiels dans les cryptomonnaies.

Il fait en effet le constat selon lequel, au Cameroun,   des   “mains   inexpertes”  se sont   lancées   dans   la promotion de cette nouvelle monnaie que la banque centrale (BEAC) n’a pas reconnue. Conséquence tirée par la Cour suprême : “des milliers de Camerounais se sont rués vers ces vendeurs d’illusion, vers des promesses alléchantes, mirobolantes et chimériques, mus par l’appât du gain facile. Par la suite, ils ont vite déchanté”.

Daniel Mekobe Sone ne manque pas de citer ces institutions : “On   peut citer comme   institutions financières clandestines de monnaie virtuelle les structures suivantes : Mekit, Chymall, Africa, LIF, LIYEPLIMAL et surtout MIDA à Yaoundé. La liste n’ est pas exhaustive”.Pour la Cour suprême du Cameroun, Liyeplimal et Cie sont des institutions financières clandestines de monnaie virtuelle 

D’après lui, les affaires Mida à Yaoundé et Liyeplimal à Douala ont révélé des citoyens  pratiquement  en  détresse,  sinon  en  tourmente  suite  à l’évaporation de leur argent. “On s’enrichit en un clic, on s’appauvrit en un clic. Plusieurs Milliards se sont ainsi envolés en fumée en dépit de la mise  en  demeure  du ministre  des Finances  adressée aux operateurs de la cryptomonnaie, à la suite de la Commission de Surveillance du Marche Financier (COSUMAF) qui a lancé l’alerte“, a déclaré le premier Président de la Cour suprême. il donne par ailleurs quelques instruments pour sanctionner les contrevenants.

La justice doit nécessairement donner une réponse à ce phénomène qui traumatise des milliers de Camerounais. Cela peut se faire par la voie répressive ou non-répressive”, a lancé Daniel Mekobe Sone. Ceci après avoir pris le soin de préciser que “face à cette criminalité économique aux contours nouveaux, les OPJ,  les juges d’instruction et les juges de jugements doivent s’appuyer sur les qualifications pénales existantes (usure, fausse monnaie, escroquerie  avec appel au public, et les qualifications nouvelles (blanchiment de capitaux,  exercice illégal de l’activité bancaire), sans écorcher de manière substantielle le sacro-saint principe de la légalité des délits et des peines: « nullum crimen sine Lege, Nulla poena sine Lege», « pas de crimes sans texte, pas de peines sans texte ».

D’après le premier président de la Cour suprême, “ce marché financier souterrain est un danger pour notre économie s’il n’est pas légalement encadré. Par ailleurs, la cryptomonnaie s’est avérée être le moyen par excellence de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans la zone CEMAC“.

“Le règlement CEMAC N°01/CEMAC du 11 Avril 2016 portant prévention, répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme, à bien incriminé ces comportements et prévoit des sanctions pénales idoines. Le juge doit s’ en imprégner pour mieux les appliquer en temps réel”, a-t-il suggéré aux juges.

Par Digital Business Africa

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WhatsApp veut intégrer la lettre d’information ou newsletter

[DIGITAL Business Africa] – Les utilisateurs du réseau social WhatsApp pourront recevoir des lettres d’information encore appelée Newsletters. C’est ce que rapporte le média de reverse engineering, Wabetainfo, qui analyse le code source des applications. Selon cette source, cela permettra à Meta de diffuser du contenu à une large audience (one-to-many). Et l’on peut déjà se faire une idée du contenu de la newsletter de WhatsApp.

L’abonné recevrait des mises à jour, des nouvelles, des informations etc.
Seulement, l’outil n’offre pas d’espace publicitaire pour le moment . Le projet est en cours de développement et l’on ignore quand est-ce qu’il sera implémenté.

« WhatsApp travaille actuellement sur une nouvelle fonctionnalité appelée newsletter. Pour être honnête, nous ne pouvons pas dire avec certitude que cela s’appelle vraiment Newsletter,  il peut s’agir d’un nom de code pour le moment, mais nous pouvons temporairement l’appeler ainsi », a écrit WABetaInfo.

Cette innovation pourrait, selon plusieurs sources, constituer une nouvelle source de monétisation pour Meta. Entendu que son action est passée de 304 euros au 30 décembre 2021 à 90 euros au 4 novembre 2022.

Par Jea Materne Zambo