[DIGITALBusiness Africa ] – Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique a visité les chantiers du projet de modernisation des infrastructures du communication numérique, ce 31 mai 2023. Mahamat Allahou Taher est allé lui-même s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de cette infrastructure qui s’élève à plus de 200 milliards de FCFA, financée par Eximbank et le gouvernement du Tchad et mise en exécution par l’entreprise chinoise Huawei.
Le premièr arrêt a eu lieu au site Quatrième génération nouvellement construit. Il vise à consolider le réseau mobile Sotel Tchad sis à la localité de Ridina. Puis, la délégation va s’ébranler en direction du Centre d’alimentation énergétique au quartier Goudji pour finalement bifurquer vers le Centre secondaire data de Farcha et le centre Data principal de Klemat. A terme, ces deux centres serviront à sauvegarder toutes les données mobiles. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, a pu apporter sa propre appréciation de ce vaste chantier.
« Ce grand projet doit venir transformer la physiologie numérique de notre pays et surtout donner l’Internet haut débit à nos populations. Certains travaux sont réalisés, je dirais même à 90 % pour le data centre secondaire, d’autres connaissent un taux d’exécution moins important », a-t-il dit.
Concernant les entreprises qui sont à la traîne, il exhorte à un peu plus de célérité dans l’exécution de leurs cahiers des charges.
« Nous exhortons les entreprises à redoubler d’efforts pour finir et faire aboutir le projet dans un délai bref. Ce projet de modernisation des infrastructures de communication électronique doit nous permettre de construire 1200 kilomètres de fibres optiques sur l’ensemble du territoire »,a-t-il précisé.
Le Arcep Mahamat Allahou Taher, conduisait une forte délégation composée des cadres et hauts cadres de son département ministériel et ceux des institutions sous tutelles notamment l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ( Arcep), l’ Agence de Développement des Technologies de l’lnformation et de la Communication( Adetic) la Société des Télécommunications du Tchad( Sotel)…
[DIGITAL Business Africa] – 2021, 2022 et 2023. Déjà trois années (consécutives) que l’Arcep sert une mise en demeure au duopole Moov Africa-Togo et Togocel. Motif: manquements graves à leurs obligations de qualité de services. L’ Arcep leur a accordé un délai de six mois pour « mettre en œuvre des actions correctives nécessaires en vue du respect des indicateurs et seuils réglementaires de qualité des services sous peine de sanction ».
L’ Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes a rappelé ce 31 mai 2023 que le taux de non-conformité est de 63% chez Moov Africa Togo et de 51,4% chez Togo Cellulaire. Ce qui constitue de fait, selon l’ Arcep, « des violations graves et continues conjuguées à la faible amélioration de la qualité de service observée au cours des dix-huit (18) derniers mois, de l’ordre de 5% pour Moov Africa Togo et 8% pour Togo Cellulaire ».
Cette mesure est consécutive à l’ engagement d’une procédure de sanction ouverte en mars 2023. Elle va à l’encontre des deux acteurs de téléphonie, après une campagne nationale observée du 03 novembre 2022 au 13 janvier 2023. Elle portait sur la qualité de services mobiles (voix et internet). D’après cette étude, les deux opérateurs mobiles ne respecteraient toujours pas les seuils de conformité réglementaires malgré leurs multiples interpellations.
La décision n°185/ARCEP/DG/22 du 24 octobre 2022 qui fixe les conditions et modalités de compensations des consommateurs, prévoit des modalités de compensations en cas de :
– Indisponibilité ou interruption de services due à un incident affectant l’ensemble ou une partie des clients ;
– Non relève de dérangement chez un client dans les 48 heures suivant sa notification à l’opérateur ;
– Non-respect des délais convenus avec un client pour l’installation et/ou l’activation de services d’accès Internet ;
– Non-respect de rendez-vous convenu avec un client pour une intervention à domicile.
Les fournisseurs d’accès Internet sont tenus d’inclure ces modalités de compensations dans leurs conditions générales d’abonnement et de les respecter sous peine de sanctions, selon L’Arcep.
[DIGITAL Business Africa] – 12 719, c’est le nombre de demandes de visas ordinaires que la plateforme de prestations consulaires www.evisacam.cm a déjà traitées en un mois. Annonce disponible sur la page Facebook du ministère des Relations extérieures, depuis ce 31 mai 2023.
Le visa ordinaire est exigé à tous les étrangers (personne de toute nationalité) sauf aux ressortissants des pays (ou des régions) avec lesquels le Cameroun a signé des Accords particuliers en matière de circulations des biens et des personnes.
Il est le troisième derrière le visa de courtoisie, qui est délivré à une catégorie de personnes ayant un statut particulier dans le cadre des relations internationale bilatérales ou multilatérales. Il peut aussi être délivré à titre exceptionnel à certaines personnes. Il n’est pas gratuit.
Reste le visa diplomatique . Il est délivré au service du protocole de la Chancellerie à une catégorie de personnes (diplomate) ayant un statut particulier dans le cadre des relations internationales bilatérales ou multilatérales.
La plateforme www.evisacam.cm a été mise sur pied à la faveur de la signature du contrat de partenariat entre la République du Cameroun et la Société Impact Palmarès R&D SAS. La convention porte sur le financement, la conception et à la réalisation de la sécurisation et l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun.
Précision, le système de délivrance des visas biométriques, proposé par Impact Palmarès R&D SAS est expérimenté à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire depuis septembre 2020.
Le ministère des Relations extérieures, dans sa mission régalienne de protéger les ressortissants et les intérêts camerounais à l’étranger donne des détails précis sur ses plateformes de communication digitale. Par exemple, les voyageurs doivent disposer d’ un QR Code ( autorisation d’embarquer) e-visa reçu par mail, après approbation de la demande de visa ou de la vignette de visa. Elle est apposée dans le passeport après les formalités biométriques dans une ambassade ou consulat du Cameroun. si vous n’avez pas de représentation diplomatique dans votre ville de résidence, vous recevez un QR Code 24 à 72 heures après votre demande de visa en ligne.
[DIGITAL Business Africa] – L’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences de la République gabonaise (ANINF) a publié un communiqué informant le grand public qu’à compter du mercredi 07 juin 2023, elle procédera à une migration technique relative à la gestion de l’extension nationale .ga.
Pour l’ANINF, cette transition répond à deux enjeux prioritaires : « offrir des services de qualité obéissant aux règles de référence du métier d’opérateur de registre et mettre un terme aux pratiques abusives, via la volonté et l’appui de l’Etat gabonais, qui ont eu un impact négatif sur l’image du pays et son rayonnement sur Internet ».
Cette opération entrainera des perturbations auprès des titulaires du .ga. au Gabon et à l’International. Aussi, le Registre ANINF rassure ses utilisateurs que toutes les mesures nécessaires pour favoriser une continuité de service ont été prises avec le concours des autorités nationales et des instances internationales du secteur.
En outre, l’Aninf indique avoir entamé depuis plusieurs semaines une campagne d’accréditation auprès des bureaux d’enregistrement pour assurer « l‘opération de bascule et la gestion de la zone .ga selon les plus hauts standards de qualité de service et de sécurité ».
L’ANINF rappelle aux Bureaux d’Enregistrement susceptibles d’avoir pour clients des titulaires actuels du .ga ainsi que les clients détenteurs d’un nom de domaine .ga via l’Opérateur Freenom, qu’à compter de la date du 07 juin 2023 la zone internationale du .ga sera désormais gérée par l’ANINF. « Aussi, le Registre les invite à se rapprocher de ses services techniques, via l’adresse www.mon.ga, afin d’éviter tout éventuel désagrément après cette opération. En définitive, l’ANINF rappelle que cette décision stratégique s’inscrit dans la continuité de sa mission d’offrir à ses utilisateurs des services de qualité, fiables et sécurisés« , lit-on dans le communiqué signé du DG de l’ANINF, Aimé Martial ASSAME.
Les titulaires ou non d’un nom de domaine .ga souhaitant s’enregistrer auprès d’un Bureau d’Enregistrement accrédité ANINF ont plusieurs choix.
A ce jour, voici la liste des Bureaux d’Enregistrement accrédités par l’ANINF par zone : International • GANDI • SAFE NAMES • MARCARIA • NETIM et CSC
National • GABON TELECOM • ST DIGITAL • IT CORP • IPI9 et NKS
Les bureaux souhaitant commercialiser le .ga sont invités à contacter l’adresse [email protected] afin de recevoir le Pack d’Accréditation et afin de s’enregistrer auprès de l’ANINF.
L’ANINF réaffirme par ailleurs son engagement à renforcer la souveraineté numérique du Gabon et à assurer une gestion responsable des ressources numériques du Gabon.
[DIGITAL Business Africa] – Jour « 1 », jour d’ambiance mais aussi décisif pour chaque entreprise dans un salon. A l’ouverture du Gitex Africa 2023, Tonny Bao, vice-président de Huawei, ( sponsor platine de l’évènement) ce 31 mai 2023, est revenu sur les avancées technologiques de l’Internet Protocol version 6 ( IPv6). Il s’agit d’un protocole réseau sans connexion de la couche 3 du modèle Open Systems Interconnection (OSI).
Le site fibre-pro.fr rapporte que « l’’IPv6 est en préparation depuis 1998 pour remédier à la pénurie d’adresses IP disponibles dans le cadre de l’IPv4. Mais malgré ses avantages en termes d’efficacité et de sécurité, les entreprises tardent à l’adopter ».
Et à docs.oracle.com de renchérir que : « les adresses IPv6 sont assignées à des interfaces, plutôt qu’à des nœuds, dans la mesure où un nœud peut disposer de plusieurs interfaces. De plus, vous pouvez assigner plusieurs adresses IPv6 à une interface ».
Au-delà du Protocol réseau IPv6, Tonny Bao, vice-président président de Huawei, a également posé un diagnostic de l’entreprise chinoise pour que l’ Afrique ait une économie numérique saine et prospère.
Le salon Gitex Africa 2023 n’attire pas que les experts des Technologies, de réseautage et les investisseurs visionnaires. Plusieurs étudiants ont convergé au lieu de l’évènement, ce premier jour, pour venir découvrir les dernières technologies de pointe pour une transformation numérique de l’Afrique.
[DIGITAL Business Africa] – Intégrateur de solutions de télécommunications et de transport vidéo, METRACOM, filiale à 100% du Groupe GLOBAL Technologies, et spécialisée dans la fourniture et l’installation de stations terriennes, de réseaux VSAT et de systèmes de contribution pour les médias, a annoncé avoir remporté le contrat pour l’acquisition, l’installation, la mise en service et la maintenance d’un nouveau réseau de télécommunications VSAT à la Banque des États de l’Afrique centrale. Ceci dans un groupement avec l’opérateur camerounais BLOOSAT, fournisseur de connectivité pour les banques et particuliers et partenaire d’EUTELSAT depuis plus d’une vingtaine d’années.
Pour répondre à l’appel d’offres international de la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), METRACOM et ses partenaires se sont réunies en groupement solidaire, piloté par METRACOM, apprend-on. Et c’est ce groupement qui a remporté le contrat.
Le Groupement solidaire piloté par METRACOM a été choisi par la BEAC pour la performance et le savoir-faire de ses trois membres, ainsi que pour la qualité de la couverture satellite et du matériel proposé.
Selon Metracom, le groupement s’est réparti la mission en fonction de l’expertise de ses membres :
L’opérateur camerounais BLOOSAT fournisseur de connectivité pour les banques et partenaire d’EUTELSAT depuis plus d’une vingtaine d’années, fourni les prestations sur site, le déploiement et la maintenance.
L’opérateur satellite EUTELSAT fourni la capacité en bande C, sachant que la BEAC crée son propre réseau VNO.
L’intégrateur METRACOM est le maître d’œuvre qui fournit l’ingénierie, l’approvisionnement et l’intégration de l’ensemble du projet
Le contrat engage le Groupement solidaire pour trois ans incluant la période de conception, de déploiement puis de support et maintenance.
Créée en novembre 1972, la Banque des États d’Afrique Centrale est la principale institution monétaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale. Elle est commune aux six états qui la constituent.
La BEAC qui siège à Yaoundé (Cameroun) a pour mission de conduire la politique monétaire de la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale), d’émettre sa monnaie fiduciaire, d’en conduire la politique de change, de promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement et de promouvoir la stabilité financière.
[DIGITAL Business Africa] – Depuis mardi, 30 mai 2023, l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account -Togo est à pied d’œuvre. L’ OMCA-Togo a initié une série d’ateliers régionaux d’informations qui visent non seulement à communiquer sur le projet TIC en Région, mais aussi à sensibiliser les parties prenantes du projet de concurrence accrue au profit des consommateurs, régulation indépendante, et accès élargi dans le secteur des TIC (Projet TIC).
Il s’agit, là d’un des volets du programme Seuil financé par la Millennium Challenge Corporation à hauteur de 35 millions de dollars. Ces rencontres vont se poursuivre dans les 5 chefs-lieux de région du Togo. Le programme Seuil est un programme d’entrée du mécanisme d’octroi d’aide au développement du Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Au Togo, il porte sur deux volets, l’un dans le foncier rural, projet LRAP et un autre dans le numérique, projet TIC.
[DIGITAL Business Africa] – Levée de rideau sur la première édition du Salon Gitex (Gulf Information & Technology Exhibition) en terre africaine. L’ événement technologique, prévu du 31 mai au 02 juin 2023 à Marrakech, Maroc, rassemble des géants de la technologie, des gouvernements, des PME, des start-ups, des codeurs, des investisseurs et des universités en vue d’accélérer, collaborer et explorer de nouvelles opportunités dans les secteurs de la fintech, du commerce électronique, du cloud, de l’IoT, de l’IA, des télécommunications et de la cybersécurité.
Un point d’honneur sera mis sur l’entrepreneuriat au Moyen-Orient et en Afrique promouvant ainsi l’économie numérique et le renforcement et l’engagement dans la société des technologies de l’information et de la communication.
Placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, la première édition du Salon « GITEX Africa 2023 » va drainer 900 exposants, et des participants issus de plus de 95 pays, en raison des dernières solutions et conceptions innovantes qui seront présentées.
L’ Association Smart Africa va même signer un partenariat avec GITEX Africa pour la tenue d’une formation ministérielle et du premier Conseil des Agences de l’Information et de la Technologie Africaines (CAITA) en marge de l’évènement.
[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs experts des TIC ont nourri une réflexion sur la promotion et de protection des Droits de l’Homme en ligne au Cameroun, samedi 24 mai 2023. Les échanges se sont tenus par Zoom à l’instigation de l’Association Protège QV (Promotion des technologies garantissant l’environnement et une meilleure qualité de vie) . Des présentations étaient évidemment effectuées, pour l’occasion, notamment celle du secrétaire général de Protège QV, Avis Momeni, qui se posait la question suivante : « Droits de l’Homme en ligne, de quoi s’agit-il ? ».
En fait, il s’agit d’un ensemble de mécanismes juridiques qui garantissent au citoyen-internaute un certain nombre de libertés concourant à son plein épanouissement. Au nombre de ces prérogatives, Le Droit à une procédure régulière, le Droit à la vie privée, à la Liberté d’opinion et d’expression, le Droit au développement et l’accès au savoir.
Toutes ces libertés sont consignées dans des textes nationaux et internationaux ratifiés par l’État du Cameroun. La constitution du Cameroun du 02 juin1972, révisée par la loi n°96/06 du 18 janvier 1996, modifiée et complétée par la loi n°2008/001 du 14 avril 2008, souscrit à juste titre à l’ensemble des libertés fondamentales inscrites dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, la charte des Nations-Unies, la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples. Avis Momeni, dans sa présentation a d’ailleurs convoqué la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale. Son article 08 dispose par exemple :
« Nul ne l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance , ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Toute personne a le droit au respect de sa vie privée, y compris le droit à la protection des données à caractère personnel », a précisé Avis Momeni. Le SG de Protège QV a précisé que la protection des Droits de l’homme en ligne passe par un internet sur et privé.
La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun à pied d’œuvre
Pauline Bilana, ingénieure en Informatique, officier des Droits de l’Homme, prenant la parole pour le compte de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun a défini les missions de la Commission, navigué sur l’espace numérique et les Droits de l’Homme avant d’atterrir sur les recommandations à l’endroit du Cameroun pour que ces privilèges soient respectés.
Ainsi, l’on a retenu que la Commission concourt à la vulgarisation des Droits de l’Homme dans les milieux scolaires, professionnel. Aussi participe-t-elle au plaidoyer en faveur de l’amélioration du cadre juridique et institutionnel de promotion des Droits de l’Homme, entre autres missions.
Pour ce qui est des recommandations, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun suggère à l’État du Cameroun de coopérer davantage avec des partenaires internationaux dans cadre de la lutte contre la cybercriminalité, de renforcer les capacités des auxiliaires de justice sur les violations des Droits de l’Homme spécifiquement associées à l’environnement numérique. Pauline Bilana a, du reste, indiqué le contact qui sert de passerelle pour dénoncer toute violation des Droits de l’Homme ainsi que de torture. C’est le 1523.
[DIGITAL Business Africa] – Le mois des travailleurs s’achève par une bonne nouvelle pour le personnel d’Orange Cameroun. Une délégation de l’operateur était reçue par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Grégoire Owona, a présidé ce 30 mai 2023, la cérémonie de signature de la convention collective d’entreprises à ses locaux. Parmi les personnalités de marque conviées, le directeur général d’Orange CM, Patrick Benon et plusieurs syndicats, notamment le syndicat national de la communication, représenté par son président Pierre Louis Mouangue.
La convention a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des travailleurs d’ Orange Cameroun, en leur apportant des augmentations salariales, une couverture santé et toutes les commodités y afférentes. Mais pour le ministre du Travail, Grégoire Owona, l’attention portée aux personnels travailleurs d’Orange ne devrait pas masquer la préoccupation de tous les instants qui est l’amélioration de la qualité de services d’Orange ainsi que tous les opérateurs concessionnaires.
Il a aussi attiré l’attention de l’ Agence de Régulation des Télécommunications quant à la mise en application des amendes infligées aux opérateurs concernés à hauteur de six milliards de Francs Cfa. Cela, aux fins de veiller à l’intérêts des abonnés.
« Il faut que les amendes servent à l’intérêtdes utilisateurs. Je sais que l’ambition d’Orange comme tout investieur est de gagner beaucoup d’argent. Mais il faut que cet argent soit redistribué à ceux qui travaillent. Ils doivent le ressentir dans leurs poches », a dit le ministre du Travail et de la Sécurité, sociale, Grégoire Owona.
Selon le ministre, les Camerounais devraient avoir le téléphone le plus fiable d’ Afrique et pourquoi pas du monde, avec une bonne connexion, entendu que le gouvernement croit à la technologie moderne, et tous les moyens y sont d’ailleurs consentis pour que cela soit une réalité .
[Digital Business Africa] – La République démocratique du Congo plus que jamais engagée dans son vaste projet de transformation numérique. Son président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu, le dimanche 28 mai 2023, au siège de Huawei à Shenzhen dans le cadre des installations de la société de téléphonie mobile Huawei à Longgang.
Accueilli par le Dr. Liang Hua, président du Conseil d’administration de Huawei, il a pu visiter la salle d’exposition du quartier général de Huawei réservée aux dernières tendances de la technologie et de l’économie numérique. Occasion évidente pour la RDC et Huawei de revisiter leur collaboration en matière de promotion des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), la transformation numérique des industries, le développement durable, la connectivité universelle et le développement des talents dans le pays. Patrick Muyaya, ministre des Communications et Médias, porte-parole du gouvernement, croit fermement à cette association.
« Aujourd’hui, Félix Tshisekedi s’emploie pour une coopération forte. C’est dire qu’aujourd’hui, un autre acquis, et pas des moindres, du périple de Félix Tshisekedi en Chine, c’est la relance du cadre stratégique de travail qui est la commission mixte. Celle-ci permettra aux deux chefs d’Etat de faire le suivi des accords à haut niveau », a affirmé Patrick Muyaya, ministre des Communications et Médias, porte-parole du gouvernement.
Pour le Dr. Liang Hua, Huawei reste fidèle à ses idéaux envers son partenaire de longue date.
« Huawei est présent en RDC depuis 17 ans. L’entreprise s’est engagée à contribuer au développement durable du pays à travers ses technologies TIC avancées et ses services professionnels, s’alignant ainsi avec la stratégie du « Plan National du Numérique – Horizon 2025 » , a déclaré le Dr. Liang Hua.
Au cours de la visite du président Félix Tshisekedi, un protocole d’accord visant à mettre en place un partenariat en faveur de la transformation numérique en RDC a été signé. Il vise à renforcer la coopération numérique dans les domaines des infrastructures TIC, de la digitalisation des services gouvernementaux, aux entreprises et de l’énergie verte.
[DIGITAL Business Africa] – Un réseau de présumés cybercriminels a été démantelé par les autorités judiciaires du Bénin. Le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a placé plusieurs personnes sous mandat de dépôt, dans une affaire de cybercriminalité, ce vendredi 26 mai 2023. Les membres dudit réseau ont été dirigés depuis un établissement pénitentiaire.
Ces arrestations sont le résultat des investigations menées par l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), la Brigade économique et financière (Bref) et la Criet. Environ 20 personnes ont été déjà interpellées pour « escroquerie, blanchiment et abus de fonction ».
Le réseau cible les promoteurs d’établissements de transfert mobile d’argent. En effet, ces membres du réseau se présentent aux victimes comme des responsables de zone d’un opérateur GSM de la place. Une fois le contact établi, ils communiquent un code aux promoteurs pour une supposée actualisation de données. Mais, l’opération consiste à vider le compte de ces derniers.
Parmi les 20 individus épinglés, 08 ont été placés sous mandat de dépôt. Deux autres sont poursuivis sans mandat et une dizaine de gardiens pénitentiaires sont gardés à vue.
[DIGITAL Business Africa] – Huit mois suffisent à MTN Academy pour transmettre le savoir de l’entreprenariat digital aux apprenants. Au point d’en faire des référents digitaux. Ce jeudi 25 mai 2023, MTN Côte d’Ivoire et son partenaire technique Simplon CI( entreprise française sociale) ont procédé à lacérémonie de remise de certificats de fin de formation à trente jeunes, qui constituent la troisième promotion de la MTN Academy.
Cette formation a été lancée le 20 juin 2022. Les nouveaux diplômés seront insérés dans le tissu socio-professionnel afin de proposer leurs compétences en matière de création de solutions numériques aux PME.
Financée à hauteur de 23 millions de FCFA, MTN Academy a été lancée en 2019. Quatre ans après, ce sont 99 personnes qui en sont bénéficiaires. 33% sont des filles et 99% des apprenants sont insérés dans le système de l’emploi.
MTN Academy est un projet initié par la Fondation MTN Côte d’Ivoire. Elle offre des formations en présentiel dans les domaines de Marketing Digital, Développement web, Graphisme & Design, Data Intelligence Artificielle, Gestion de projets, Développement personnel.
[DIGITAL Business Africa] – Imaginez que vous payez votre billet d’avion pour un voyage au Cameroun. Ainsi que vos frais d’hôtel ou de séjour pour une période précise. Mais, vous n’obtenez pas à temps votre visa que vous obteniez par le passé en quelques jours. Voire en quelques heures.
De nombreux Camerounais de la diaspora et de nombreux touristes et visiteurs vivent cette réalité depuis le début de ce mois de mai 2023. En effet, depuis le 30 avril 2023, toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se font exclusivement en ligne sur la plateforme web evisacam.cm. Une plateforme web qui rencontre malheureusement des difficultés à répondre aux besoins des touristes et personnes souhaitant obtenir un visa pour le Cameroun.
Dès sa mise en service et seulement après deux semaines de fonctionnement, Digital Business Africa a reçu par mail des plaintes d’une dizaine de personnes souhaitant obtenir en vain l’e-visa pour le Cameroun à travers cette plateforme. Les problèmes rencontrés étant des bugs sur le site, les difficultés dans le paiement des frais de visa ou encore les silences du support face aux problèmes des usagers.
Pourquoi des internautes en détresse écrivent à Digital Business Africa plutôt qu’au ministère des Relations extérieures ou encore à la société ivoirienne Impact Palmarès R&D SAS qui accompagne le Cameroun dans la mise en place de cette plateforme d’e-visa ?
La raison est toute simple. Dans l’urgence d’un déplacement au Cameroun, le Minrex et la société Impact Palmarès R&D SAS n’ont pas donné une réponse satisfaisante aux requêtes des demandeurs de visa sur les réseaux sociaux et encore moins via mail. Un tour sur la page Facebook du Minrex permet de prendre la température du désarroi des voyageurs qui sont dans l’urgence.
Page Facebook du Minrex. Quelques plaintes des usagers.
Face à ces difficultés et à ces silences, ils recherchent donc d’autres solutions en ligne. Digital Business Africa, la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et Numérique, qui a écrit un article expliquant le processus d’obtention de cet e-visa, devient rapidement un lieu de plaintes pour les voyageurs ayant des difficultés. Ils ont tapé « e-Visa du Cameroun » dans leur moteur de recherche et se sont retrouvé sur le site web de Digital Business Africa.
Cet ainsi que notre rédaction reçoit depuis le 04 mai 2023 des plaintes par appels téléphoniques, mails et même des commentaires au bas de nos articles (lire les plaintes dans les commentaires de cet article). Tous demandant des solutions pour obtenir l’e-visa rapidement étant donné que la plateforme web consacrée à cet effet ne fonctionne pas correctement.
Le 16 mai 2023 par exemple, Phil O., un voyageur peiné, écrit via mail ([email protected]) à la rédaction de Digital Business Africa : « J‘ai lu votre article sur l’e-visa du Cameroun. Très belle initiative du Cameroun. Mais, à l’instar des sociétés qui gèrent l’électricité et l’eau, le site web evisacam.cm ne fonctionne déjà plus correctement. Cela fait plus d’une semaine que les gens et moi-même nous nous plaignons que cela fonctionne pas. Pourquoi les personnes en charge du projets n’ont pas mis en place une période de test au lieu de supprimer directement les demandes de visa papiers. Que fait-on à présent pour avoir son visa ? Nous sommes bloqués ainsi que de nombreuses personnes… », raconte le voyageur en détresse qui recherche en vain une solution.
« Que fait le gouvernement ou les instigateurs de cette plateforme pour que les personnes qui doivent voyager incessamment puissent le faire dans de bonnes conditions ou ne soient pas obligés d’annuler leur voyage ? », se demande-t-il.
En commentaire sur le site web de Digital Business Africa, Serge Ambassa, un autre demandeur de visa, lui aussi se plaint : « Voilà plus d’une semaine que je n’arrive pas à effectuer seulement le pré-enregistrement. Ils vous disent vous avoir envoyé un code dans votre boîte email qui n’arrive jamais. J’ai fait plus d’une dizaine de tentative sans succès! »
L’on peut donc voir la détresse des plaignants. La tristesse est plus grande lorsque vous avez déjà payé votre billet d’avion, votre séjour à l’hôtel et que le visa n’est pas toujours pas disponible. Vous êtes obligés de passer par la case paiement de pénalités auprès de la compagnie aérienne, entre autres dépenses et pertes supplémentaires.
Page Facebook du Minrex. Quelques plaintes des usagers.
Dans les ambassades du Cameroun, il n’est plus autorisé d’accepter l’argent pour la délivrance d’un visa depuis la mise en place de la plateforme web evisacam.cm, unique moyen d’obtention de l’e-visa. Ce qui condamne les demandeurs à l’attente d’une réponse de la plateforme qui n’intervient pas rapidement. Malheureusement.
Silence radio au Minrex et chez Impact Palmarès R&D SAS
Le 17 mai 2023, via téléphone et via mail, Digital Business Africa a contacté le directeur de la Communication, de la Documentation et des Archives diplomatiques du MINREX, Jean Patrice Koe Jr, ainsi que le PDG d’ Impact Palmarès R&D SAS Giresse Justin Tella. Ceci afin que via Digital Business Africa ils expliquent aux demandeurs de visas qui se plaignent les raisons de cette situation et comment procéder face aux problèmes rencontrés. Jusqu’au 27 mai 2023 malheureusement, malgré les relances, aucun des deux n’avait encore répondu au protocole d’interview de Digital Business Africa envoyé, ni donné de simples explications.
Il faudra attendre jusqu’au 23 mai pour avoir une réaction du Minrex sur sa page Facebook où bien entendu les plaintes des internautes sont par dizaines à chaque post sur l’e-Visa.
Petit tour donc sur la page Facebook du Minrex pour s’en rendre compte. Le 23 mai, dans une publication, le MINREX fait une précision : « Voyageurs à destination du Cameroun, Avant de vous rendre à l’aéroport, rassurez-vous d’avoir avec vous l’un des documents suivants : Un QR Code e-visa reçu par mail après approbation de votre demande de visa ; Ou La vignette de visa apposée dans votre passeport après les formalités biométriques dans une ambassade ou consulat du Cameroun. NB : S’assurer de voyager muni de son visa physique ou électronique vous met à l’abri de tout désagrément aux postes frontières, notamment le REFUS D’EMBARQUER à l’aéroport de départ ou LE REFOULEMENT à l’aéroport d’arrivée. »
Des centaines d’e-visas auraient déjà été octroyés sans problèmes indiquent d’autres sources proches du Minrex. Pour récupérer son visa à destination du Cameroun, le MINREX précise que si vous n’avez pas de représentation diplomatique dans votre ville de résidence, vous recevrez un QR Code 24 à 72 heures après la demande de visa en ligne. Ce QR Code est une autorisation d’embarquer et vous obtiendrez le visa au débarquement.
Cette publication du Minrex sur Facebook est bien évidemment une autre occasion pour les voyageurs de se plaindre au bas du post. Landry Kouam, en commentaire, écrit : « Le site Evisacam ne fonctionne pas au paiement. J’ai payé trois fois avec ma carte. Elle a été débité trois fois alors que le site affiche paiement rejeté. Y a un problème avec le site. Comment faire MINREX, Ministère des Relations Extérieures du Cameroun ? ». Au 27 mai 2023, il n’y avait pas toujours de réponse du Minrex à son commentaire.
Jean-Marie Ntipouna lui aussi rencontre le même problème. Il écrit en commentaire : « La page de paiement rejette ma carte depuis plusieurs. Je crois que c’est parce qu’elle est configurée pour l’Europe et pas pour l’Amérique de Nord. J’ai dû me résoudre à payer avec PayPal en utilisant votre adresse email [email protected]. J’ai ensuite téléchargé le reçu dans ma demande de visa sur le site www.evisacam.cm. Ce qui m’inquiète c’est que sur le site ma demande de visa n’a pas encore franchi l’étape de paiement et je voyage bientôt. Je suis en Amérique du nord. Nti »
Sous le même post, Marguerite Mbozou écrit que le site ne fonctionne pas et qu’elle essaye en vain de payer depuis le 13 mai 2023. « Le site ne vous permet pas de payer », écrit-elle.
Autre internaute, autre plainte. Caroline Metse, sur la page Facebook du Minrex, écrit : « Pourquoi les frais de visas sont en euros en Amérique du Nord ? Sur le site ça indique 230$. Au paiement, c’est au moins 260$ même si tu paies par ta carte de crédit. C’est vraiment décevant de payer plus de 30$ au-dessus du prix. En plus, il n’y a pas grand monde qui va deux fois au Cameroun en six mois. Donc, il serait bien de laisser la possibilité à ceux qui veulent juste trois mois de payer des frais raisonnables », suggère l’internaute.
Si la plupart des commentaires sur les questions techniques sur la page Facebook du Minrex sont restées sans réponses durant plusieurs jours, c’est plus d’une semaine après le début des plaintes que le MINREX, probablement acculé par les requêtes, a commencé à apporter quelques réponses à certains plaignants en leur demandant de le contacter via Messenger. Et quelques fois en indiquant le point de l’évolution de la demande d’un visa.
En réponse à un commentaire dans un autre post, le Minrex indique que « le site fonctionne parfaitement. Mais, nos équipes techniques travaillent activement à trouver une solution aux difficultés de paiement répertoriées en Amérique du Nord, notamment aux Etats-Unis et au Canada ». C’est la réponse officielle à ces différents problèmes rencontrés par les usagers.
Conséquences, dépenses et pertes à n’en plus finir
Étant donné que le site https://evisacam.cm/ rencontre des difficultés et face au silence du Minrex et de la société Impact Palmarès R&D SAS qui ne communiquent pas sur les difficultés rencontrés et sur les mesures à prendre face aux problèmes, certains voyageurs en détresse s’orientent vers des intermédiaires pour obtenir l’e-visa camerounais.
L’activité serait florissante face aux problèmes et difficultés rencontrés. Avec des risques d’arnaque chez des intermédiaires véreux. Car en plus des frais officiels de visa, les frais de service de ces intermédiaires sont facturés. Sauf que le résultat n’est pas toujours garanti.
Même si ces intermédiaires précisent sur leur site web que l’obtention du e-visa camerounais n’est pas assurée, cela n’empêche que des voyageurs pressés versent des sommes considérables pour obtenir ce visa. « Attention : délivrance du e-visa non garantie. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les délais et la délivrance du E-Visa ne sont pas garantis, en raison de dysfonctionnements techniques de la part des autorités camerounaises », prévient par exemple Rapid Visa sur son site web en précisant que ses frais de service commencent à partir de 49 €.
Action Visas fait également cette précision sur sa plateforme web : « Actualité visa Cameroun – Mai 2023: En raison de difficultés techniques actuellement rencontrées sur le portail consulaires des autorités camerounaises, le délai de délivrance des visas électroniques (e-Visa | pré-enrôlement) est aléatoire.En cas de départ dans les 12 jours ouvrés, Action-Visas vous conseille de demander votre e-Visa en express afin d’assurer vos départs ». Coût du service rendu ici, à partir de 210 Euros.
Capture d’écran, le 27 mai 2023.
D’autres intermédiaires proposent leur service à 45 euros avec les mêmes précisions que l’obtention du visa n’est pas sûr.
Mais seulement, certains comme Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA, DG du Cabinet QUEEN MOTHER CONSULTANCY basé au Pays-Bas, indiquent que de nombreux Camerounais ont payé jusqu’à 300 euros à certains intermédiaires pour obtenir le visa camerounais. En vain. Et ces intermédiaires ne remboursent pas ces frais de service, indique-t-elle.
Quelques plaintes des internautes sur la page Facebook du Minrex
Sur les réseaux sociaux et sur le web, l’on voit des voyageurs se plaindre de l’argent qu’ils ont perdu non seulement en payant leur billet d’avion, mais aussi les frais d’hôtel sans toutefois obtenir de visa à la fin.
Un contrat « sur hautes instructions du Chef de l’Etat »
La mise en place de cette plateforme evisacam.cm intervient à la suite de la signature le 1er avril 2022 du contrat de partenariat entre la République du Cameroun et la Société Impact Palmarès R&D SAS, relatif au financement, à la conception et à la réalisation de la sécurisation et l’uniformisation des prestations consulaires du Cameroun.
C’est le ministre des Relations extérieures du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella, qui, sur instructions du chef de l’État SE Paul Biya, avait signé ce contrat pour le compte du Cameroun avec la société Impact Palmarès R&D SAS représentée par son PDG, Giresse Tella.
S’exprimant à cette occasion, le ministre Mbella Mbella avait indiqué que c’est le chef de l’Etat, le président Paul Biya, qui avait instruit la signature de cet accord qui a une durée de 10 ans renouvelable, a appris Digital Business Africa.
Lejeune Mbella Mbella avait également affirmé que le président de la République avait aussi prescrit la nécessité d’offrir aux Camerounais résidant à l’étranger un levier supplémentaire pour leur protection dans les pays d’accueil en leur délivrant des cartes consulaires biométriques.
Pas seulement les visas biométriques…
Vous êtes découragé par les problèmes de la plateforme e-Visa? Apparemment, ce n’est pas tout. Car au-delà des visas biométriques sur vignettes sécurisées, il est également prévu la délivrance par les mêmes procédés des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents. Cela tant au ministère des Relations extérieurs que dans les missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes. Les plaintes peuvent donc être plus nombreuses si l’on évolue sur cette même lancée.
Il faut aussi rappeler que le système proposé par Impact Palmarès R&D SAS est également expérimenté à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire depuis septembre 2020, pour ce qui concerne la délivrance des visas biométriques.
L’on apprend toujours du Minrex que le projet intègre la construction d’un Data Center à Yaoundé pour le stockage et la sécurisation des données et le déploiement d’équipements de pointe appropriés aussi bien dans les ambassades et consulats qu’aux divers points d’entrée du Cameroun.
Quelques jours avant le lancement de la plateforme evisacam.cm, le ministre Mbella Mbella avait promis qu’avec ce système, il sera possible d’obtenir des visas en ligne (e-visa) en 72 heures. Aujourd’hui, certains font plus de deux semaines pour l’obtenir.
Le ministre des Relations extérieures qui affirmait que le nouveau système E-visa du Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attractive, que ce système répond aux doléances de la diaspora camerounaise et arrime le système consulaire camerounais aux standards internationaux en la matière, constate aujourd’hui qu’on est encore loin du compte.
Vivement une solution définitive pour limiter le calvaire de ceux qui désirent visiter l’Afrique en miniature, le pays de Roger Milla, de Samuel Eto’o et de Paul Biya.
[DIGITAL Business Africa] – La DG du cabinet Queen Mother Consultancy basé au Pays-Bas explique à Digital Business Africa les difficultés des Camerounais de la diaspora à obtenir l’e-visa via la nouvelle plateforme web evisacam.cm mise en place par le gouvernement camerounais avec l’aide de la société ivoirienne Impact Palmarès R&D SAS.
Digital Business Africa : Comment êtes-vous informée de l’existence de la plateforme web evisacam.cm ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : Je reçois un appel d’un grand-frère de la diaspora camerounaise des Pays-Bas en mission à Oslo pour m’informer qu’une délégation en provenance de Niamey rencontre des difficultés à obtenir un visa en ligne. Sur la plateforme evisacam.cm, ils ont fait une demande le 05 mai et jusqu’au 23 mai 2023 ils n’ont pas de réponse.
Une autre aberration. Un ressortissant étranger ayant un passeport diplomatique avec un ordre de mission ne doit pas payer le visa. Mais, on lui demande quand même de payer l’e-visa sur le site.
Digital Business Africa : Quels sont les difficultés que vous avez rencontrées dans le processus de demande du visa ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : J’essaye d’accéder au site https://www.evisacam.cm. Impossible. Pourtant, j’ai un compte. Un message nous informe que le site ne fonctionne pas. Par ailleurs, ce n’est pas la première fois. Depuis plusieurs semaines, par appels téléphoniques et via mon Messenger, je reçois des plaintes des personnes qui veulent se rendre au Cameroun, hélas sans succès.
Digital Business Africa : Ces personnes ont-elles payé pour l’obtention de cet e-visa ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : Les visas ont été bien payés. Ces personnes n’ont toujours pas reçu les pré-enrôlements ni la confirmation de paiement.
Aussi, aucun code ou mot de passe n’est reçu par sms par le demandeur de visa alors que la plateforme demande d’insérer le code reçu par SMS.
D’autres personnes m’informent avoir payé, mais ont attendu plusieurs jours avant de recevoir la manne du visa. Les conséquences sont énormes. Certains voyageurs ont perdu plus de 500 000 F.CFA de pénalités pour changement des billets d’avion.
Digital Business Africa : Face aux difficultés quels sont les voies de recours que vous avez effectués ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : Ce site https://www.evisacam.cm ne donne aucune voie de recours. Il ne répond pas aux mails, ni aux appels téléphoniques. Est-ce encore un site d’escroquerie ?
Le pire dans tout cela c’est que la diaspora camerounaise doit faire le parcours du combattant pour obtenir un visa. Certains payent des frais de service à des tiers et à des intermédiaires pour ne pas recevoir de visa à la fin, encore moins le remboursement de ces frais.
Que recherche le MINREX ? Pourquoi ne pas faciliter l’obtention des visas aux ressortissants d’origine camerounaise vivant et travaillant à l’étranger qui sollicitent se rendre dans leur pays natal. Pourquoi autant de complications ? Est-ce la révolte que le MINREX souhaite ? C’est ce qui risque d’arriver à cette allure.
Digital Business Africa : À l’ambassade du Cameroun, donnent-ils une solution ? Que vous disent-ils ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : J’ai pris contact avec les autorités compétentes de Yaoundé, ainsi qu’avec la direction de la Communication du MINREX. Elle prendra contact avec le département en question. Mais, les ambassades ont les mains liées. Elles n’ont pas de solution à nous donner.
Nous avons l’impression que les missions diplomatiques et les services consulaires n’ont pas été inclus pendant la mise en place de ce programme, qui, pour nous, est un échec total pour le moment.
Les ambassades ne peuvent rien faire pour aider les demandeurs de visa. Bref, c’est une aberration de plus. Il faudrait rendre à César ce qui appartient à César. Le projet ne fonctionne pas à 100%.
Digital Business Africa : Quelles solutions préconisez-vous pour résoudre ces problèmes ou une partie de ces problèmes ?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : Je pense que le MINREX doit suspendre le site https://www.evisacam.cm tout en recherchant une solution globale et optimale avec la compagnie en question. Que ce site soit suspendu pour une enquête approfondie. Il faut peut-être revenir à la demande de visa conventionnelle auprès des ambassades et consulats des lieux de résidences des demandeurs. Le service des visas à la DGSN doit reprendre son droit.
Il faut également donner la possibilité aux demandeurs de visas de payer directement par virement bancaire dans un compte spécial, pour mieux contrôler la gestion financière des visas. Il sera également bon de mettre à la disposition des demandeurs un numéro de téléphone WhatsApp pour toutes les réclamations.
Aussi, une plainte doit être déposée par toutes les victimes du site auprès de la police judiciaire camerounaise et dans le pays de résidence du demandeur. Les refus de visa doivent être motivés.
Par ailleurs, il serait bon qu’un collège d’avocats camerounais et international soit constitué pour défendre les intérêts des demandeurs de visa auprès de la compagnie en question (Impact Palmarès R&D SAS, Ndlr) et auprès des compagnies aériennes. Car tous ces problèmes pénalisent les voyageurs.
Digital Business Africa: Qui estCaroline NGO MBAMSECK BAYIHA?
Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA : Je suis la représentante de la Fédération Panafricaine des Associations et clubs de l’Union Africaine pour la Zone Schengen. Je suis le directeur général du cabinet de consultance international QUEEN MOTHER CONSULTANCY basé au Pays-Bas et la Secrétaire nationale en charge de la Diaspora pour le P.U.R.S. Je suis de la diaspora camerounaise des Pays-Bas et très populaire pour mes prises de positions pour la défense des intérêts des Camerounais de l’étranger et des Africains en général.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa
[DIGITAL Business Africa] – L’administrateur de la plate-forme kamerandroid, Pascal Fotso, est favorable à une intégration des abonnés du Cameroun et des opérateurs. Quoi de mieux pour signifier le vivre – ensemble ? L’entrepreneur digital propose une autre voie à Camtel, au sujet de la mise en œuvre de son service « Blue Money ».
A la suite de Jean- Pierre Mfomy, qui donnait son avis sur le projet pharaonique de l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, Pascal Fotso, relativement connu de la sphère digitale camerounaise et africaine, a tenu à apporter sa contribution pour un succès éclatant se la solution que va offrir le gouvernement camerounais et le top management de Camtel, en particulier.
« Je trouve que l’article soulève une question intéressante sur la concurrence et l’interopérabilité dans le secteur des télécommunications au Cameroun. Il me semble que le service Blue Money de Camtel vise à fidéliser les clients Blue en leur offrant un avantage exclusif, mais qu’il se prive aussi d’une part de marché potentielle en se fermant aux autres opérateurs. Je pense que Camtel devrait trouver un équilibre entre la différenciation et l’ouverture, en proposant des services innovants et attractifs, mais aussi en facilitant les transactions avec les autres réseaux », a-t-il dit.
Comme piste, Pascal Fotso propose la solution internet par satellite de AFRIKANET – GOSAT, qui fournit un accès internet par satellite partout en Afrique depuis 20 ans. Pour lui, l’entreprise utilise la technologie VSAT (Very Small Aperture Terminal), qui permet la réception d’internet via satellite, ainsi que la solution VoIP (Voice over IP), qui est un service téléphonique via internet.
Vous pouvez également apporter votre avis sur le nouveau service en gestation de Camtel , « Blue Money », en commentant simplement l’article à la zone réservée, juste en contrebas de l’ article.
(Orange Cameroun) – Apres le Centre Médical d’Arrondissement de Bameka, dans la région de l’ouest du Cameroun le vendredi le 12 mai dernier, la caravane de la Fondation Orange a marqué un stop dans le département du Mbam-et-Inoubou où le Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de Kiiki a reçu un important don de matériel pour permettre une meilleure prise en charge de la mère et l’enfant venant ainsi compléter le dispositif du service de maternité déjà équipé précédemment grâce à l’accompagnement de la Fondation Orange.
Grâce à cet apport, les femmes de Kiiki et des localités environnantes pourront accéder aux soins prénataux pendant la grossesse, à des soins de qualité pendant l’accouchement et à un suivi adapté après l’accouchement. Le Centre Médical d’Arrondissement de Kiiki, qui figurait déjà parmi les formations sanitaires dotées en matériel spécialisée lors du passage de la caravane santé de la Fondation Orange dans cette région en 2018, avait alors a reçu 01 aspirateur de mucosité électrique, 05 lits d’hospitalisation avec matelas, une table d’accouchement et 01 pèse bébé.
A l’évaluation de la contribution de la Fondation Orange auprès de cette formation sanitaire, il est à noter une nette hausse du taux de fréquentation de la maternité selon les chiffres fournis par l’administration, une amélioration qui lui d’ailleurs valu une prime d’encouragement du Ministère de la Santé Publique.
Représentant M. Patrick Benon, PCA de la Fondation Orange à cette cérémonie, M. Alain-Blaise Batongue (Directeur des Affaires Institutionnelles et Règlementaires d’Orange Cameroun) retracera la genèse du programme Santé Maternelle et Infantile de la Fondation Orange, « né du constat que bien qu’en baisse, grâce aux initiatives du Gouvernement et de ses partenaires, la mortalité maternelle et infantile reste un problème qui doit être combattu.
C’est la raison pour laquelle nous avons développé une diversité d’actions de mécénat en faveur des femmes et des enfants de zéro à cinq ans, parmi lesquelles la construction et l’équipement des maternités et unités de néonatalogie des centre de santé en zones rurales, le financement des campagnes de dépistage et de vaccination, la diffusion des messages de sensibilisation, la formation des personnels soignants et la prise en charge des femmes victimes des complications telles que les fistules obstétricales.
Notre action de ce jour rentre dans cette logique selon laquelle aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie, et tout bébé devrait avoir toutes les chances de vivre et de grandir. Dans un tel contexte, il est important pour Orange Cameroun de contribuer à ce que chacun puisse bénéficier des mêmes chances et adopter les bonnes pratiques.»
Pour ce deuxième appel de la formation sanitaire, l’entreprise citoyenne a consenti à travers sa Fondation, à renforcer principalement le service de néonatologie du CMA de Kiiki apportant ainsi les preuves de son engagement social et humain. Il s’agit dans un premier temps via cette caravane, d’accompagner les communautés et populations « fragiles » en construisant un écosystème de services de base dont la santé, et dans un second temps, agir aux côtés du Gouvernement pour renforcer l’offre et la disponibilité du service public dans un domaine sensible touchant la vie.
Malgré une amélioration perceptible par tous, les indicateurs de la santé de la mère et du nouveau-né demeurent préoccupants au Cameroun où, selon les statistiques, le ratio de mortalité maternelle est passé de 782 à 406 décès par 100 000 naissances vivantes entre 2018 et 2021.
Une légère amélioration certes, mais toujours beaucoup de détresse. Parmi les causes de cette situation, l’on cite la vétusté des plateaux techniques, l’insuffisance en quantité et en qualité des infrastructures et équipements dans les formations sanitaires, toutes choses qui rendent très difficile la prise en charge rapide et efficace des cas de même qu’ils réduisent les chances de survie des femmes et des enfants confrontés à certaines complications.
Estimés à environ 6 500 000 (six millions cinq cent milles de FCFA), les équipements offerts par la Fondation Orange qui viennent rehausser le plateau technique du Centre Médical d’Arrondissement de Kiiki sont constitués d’une couveuse solaire, un extracteur d’oxygène, une table radiante, un appareil d’hématologie, 04 berceaux, 03 lits d’hospitalisation avec orthopédique, un kit d’accouchement, une boite d’épisiotomie, un doppler fœtal, et un Poupinel.
Cet apport témoigne l’engagement d’Orange Cameroun à accompagner depuis 14 ans les pouvoirs publics dans les domaines aussi variés que sensibles et critiques que sont la santé et l’éducation, l’accès à l’eau potable, aux soins de santé de qualité et à une éducation de qualité.
Présidée par M. Absalom WOLOA MONONO, Préfet du département du Mbam-et-Inoubou, la cérémonie a connu une forte affluence des forces vives de la localité dont le Maire de Kiiki, les autorités traditionnelles et religieuses et un foule constituée à majorité de jeunes.
(Orange Cameroun) – Orange Money, le leader du paiement mobile au Cameroun, lance une grande campagne pour remercier ses millions de clients de tous les réseaux confondus à travers le territoire national. « Merci à vous tous », tel est le message qui accompagne cette prise de parole, dans un contexte de vie chère et de rareté du travail, dans lequel les Camerounais ont de plus en plus du mal à joindre les deux bouts au quotidien.
En effet, jusqu’au 30 juin 2023, tous les clients Orange Money, quel que soit leur réseau, pourront tenter de bénéficier de 1 million F CFA chaque jour, 10 000 FCFA en cash, en crédit d’appel et en data chaque heure.
Parce qu’un bon merci s’accompagne de preuves, en adressant ce « Merci » à l’ensemble de ses clients, Orange Money confirme par des preuves concrètes son attachement à sa fidèle clientèle ainsi récompensée de sa confiance inconditionnelle.
Pour faire partie des heureux bénéficiaires chaque jour, il suffit de faire un transfert ou un paiement d’au moins 1000 FCFA avec Orange Money via l’Application Orange Money Afrique ou au #150#.
A titre de rappel, Orange Money est accessible à tous les autres réseaux en téléchargeant l’Application Orange Money Afrique et en créant son compte en quelques secondes.
[DIGITAL Business Africa] – Le site web de la Présidence de la République du Sénégal et de nombreux sites web du gouvernement sénégalais ayant l’extension .gouv.sn et créés par l’Agence de l’Informatique de l’État (ADIE), actuel Sénégal Numérique, sont victimes d’attaques cybercriminelles et sont innacessibles.
Parmi les sites web publics attaqués on peut citer ceux du Secrétariat général du gouvernement, des ministères des Forces armées, de l’Environnement, des Infrastructures, de l’Agriculture et d’autres institutions telles que le , l’ONFP et encore celui du Bureau d’Informations du Gouvernement.
L’attaque a été revendiquée par le groupe Mysterious Team.
Le célèbre groupe des hackers Anonymous s’est montré solidaire de cette attaque sans précédent. Les hackers disent soutenir les populations sénégalaises qui protestent contre le régime actuel dirigé par le président Macky Sall, accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir au-delà des mandats prévus par la constitution. Du coup, sont solidaires de la protestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Salutations, @Macky_Sall. Nous avons entendu dire que votre infrastructure informatique est confrontée à des pannes. Nous sommes solidaires avec les citoyens du #Sénégal qui sont déterminés à exercer leur droit de choisir librement leur prochain dirigeant.#OpSN#FreeSenegalpic.twitter.com/vSHvuMAmju
Selon Abdou Karim FOFANA, Ministre sénégalais du Commerce, de la Consommation et des PME et Porte-parole du Gouvernement, il s’agit d’une Attaque DDOS.
Pour rappel, une DDOS est une attaque informatique qui consiste à submerger un réseau avec des quantités massives de trafic en saturant la bande passante de la ressource du site attaqué. De grandes quantités de trafic sont lancées sur les sites web visés. Ce qui empêche les internautes d’accéder à l’application ou au service.
« Sur les réseaux sociaux, les auteurs de l’attaque se font passer pour le groupe de hackers « Anonymous », connu pour avoir atteint d’autres infrastructures d’Etat dans le monde« , indique le porte-parole du gouvernement qui indique par ailleurs que la SENUM SA chargée de la gestion du domaine Gouv.sn a mobilisé toutes ses équipes pour permettre aux usagers de ces sites institutionnels d’accéder aux services en ligne dans les plus brefs délais.
[DIGITAL Business Africa] – Les multiples réclamations des consommateurs semblent avoir fait bon accueil. L’Association nationale des Opérateurs de Télécommunications (Anotel ), qui englobe Moov Africa Burkina, Orange Burkina et Telecel Faso, a décidé d’octroyer 10% du volume data supplémentaires sur les forfaits classiques de connexion Internet mobile à tous les abonnés des différents opérateurs de télécommunications.
Mansuétude de leur part ou tentative de d’apaisement des consommateurs Burkinabè, qui appelaient au boycott des services de ces opérateurs, en usant de la redoutable arme qu’est la mode avion. De toute façon, ce geste, s’accompagne d’autres mesures, dont : l’accompagnement des abonnés à l’usage des produits et services de communication électronique pour une meilleure expérience client; la mise en œuvre d’actions pour la réorganisation des offres commerciales afin de leur assurer une meilleure lisibilité; l’amélioration de l’assistance clients aussi bien dans les agences commerciales, les boutiques, qu’à travers les canaux de prise en charge à distance et le renforcement des investissements, avec l’appui de l’Etat, par la réhabilitation des sites vandalisés et la couverture de nouvelles localités en vue de permettre à chaque Burkinabè de rester connecté sur l’ensemble du territoire.
L’Anotel a tenu à témoigner sa reconnaissance pour leur fidélité et leur compréhension et à signaler d’emblée, que les préoccupations des clients bien que légitimes interviennent à un moment où les opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso sont confrontés à de nombreuses difficultés et à des contraintes qui sont entre autres :
• La crise sécuritaire et les saccages récurrents des infrastructures de télécommunications (plus de 800 sites à ce jour hors service du fait de l’insécurité)
• L’impact direct de l’inflation sur les coûts de la fourniture du service au client, c’est le cas notamment du carburant;
• Le paiement des droits de passage aux réseaux de téléphonie des pays côtiers pour l’accès aux câbles sous-marins; – L’augmentation de la taxe sur le chiffre d’affaires passée de 5% à 7% en 2020 ;
• Le paiement des licences d’exploitation technologique auprès de l’Etat jusqu’à hauteur de quatre-vingt (80) milliards de Franc CFA par opérateur, il y a moins de trois (3) ans …