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Cameroun : Un officier de l’ Armée, désormais Ingénieur en télécommunications, mention « Excellent «

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[DIGITAL Business Africa] – Après avoir reçu les travaux de Valère Maxime Meyobeme, le jury a octroyé la mention « Excellent » au Lieutenant  de l’Armées. Il est désormais ingénieurs des Télécommunications. Le jury de cette soutenance du 20 décembre 2023 à l’école nationale Supérieure des Postes et Télécommunications (Sup’ptic), était composé ainsi qu’il suit : du président, le Pr Mathurin Désiré SOP SOP de l’Université de Bamenda ; de l’ examinatrice, la Docteure Pierrette Evina, de l’encadreur académique et rapporteur, le Docteur-Ingénieur Aurelle Tchagna Kovanou, de l’ encadreur professionnel, le Colonel Jackson Kamgain (Docteur – Ingénieur).

Valère Maxime Meyobeme a travaillé sur la « conception d’un brouilleur de signal radio pour la lutte contre les Engins Explosifs Improvisés (EEI) ». Pour concourir à la préservation de la paix et de la sécurité, notamment par la lutte efficiente contre les engins explosifs improvisés (EEI), le ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense, Beti Assomo, a instruit à travers le Génie militaire, un travail de recherche, afin de concevoir un brouilleur contextualisé et adapté à la lutte contre les EEI télécommandés.

Les travaux de Maxime Valère Meyobeme peuvent ainsi être une solution importante pour venir à bout de cette menaces. Maxime Valère Meyobeme fait partie des trente candidats admis directement à l’ École nationale supérieure des Postes et Télécommunications ( Sup’ptic), première année-cycle des ingénieurs des Télécommunications ( Master) pour le compte de l’année 2021-2022.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Un point d’échange Internet pour gérer le trafic Internet national entre les opérateurs et/ou les utilisateurs

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[DIGITAL Business Africa] – Les prouesses du Maroc dans le domaine des TIC ne devraient plus surprendre. Après que le Royaume chérifien a été classé premier pays africain dans le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC),selon l’ UIT, le Maroc, annonce la mise en place d’un point d’échange internet (IXP). Le IXP permet l’échange du trafic local  sans passer par le transit international tout en triplant la vitesse d’accès aux sites hébergés au Maroc du fait que la requête passera par le chemin le plus court.

Un contrat a été signé par l’Agence nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) et les opérateurs globaux (Itissalat Al-Maghrib, Medi Telecom et Wana Corporate) d’une part, et la société Intelcom d’autre part, ce 20 décembre 2023. Cela implique la création d’infrastructures facilitant l’acheminement et l’échange du trafic Internet national entre les opérateurs et/ou les utilisateurs de cette infrastructure. L’ architecture du IXP repose sur trois sites d’hébergement distincts au Maroc, conformes aux normes les plus élevées de l’industrie.

Ses dimensions sont alignées sur les spécifications les plus avancées établies pour les IXP en Europe, rapporte le site le360.ma . Les sites d’hébergement de l’IXP seront interconnectés avec des capacités redondées de 100² GB/s chacune, avec une augmentation systématique du débit une fois que l’occupation d’un lien atteint les 50.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de l’article 8 quater de la Loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications.

Par Jean Materne Zambo

 

Avec ses 12,5 millions d’abonnés, Orange trône sur le marché du mobile et de l’Internet au Sénégal (Observatoire)

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Télécommunications : Les OTT ont fait perdre 20 milliards de F CFA à la Sonatel en 2018
Siège Sonatal Dakar, Crédit Photo : www.sonatel.sn

[DIGITAL Business Africa] – D’après les derniers chiffres de l’ARTP au Sénégal au 30 septembre 2023, ORANGE reste le leader de la téléphonie mobile au Sénégal. Ceci avec 12.559.569 d’abonnés. Il est suivi d’EXPRESSO, avec 3.735.527 d’abonnés.

DIGITAL BUSINESS AFRICA puise dans ce rapport de l’ARTP et vous présente les grandes lignes et les chiffres clés du marché des télécoms et de l’internet au Sénégal.

Au Sénégal, le parc de lignes de téléphonie mobile ne cesse de progresser, pour atteindre 22.241.890 lignes au troisième trimestre 2023. Cette progression de 1,50% du nombre de lignes de téléphonie mobile des opérateurs est imputable à l’accroissement des lignes prépayées (1,41%) et post payées (7,05%).

Le taux de pénétration de la téléphonie mobile qui permet de mesurer le niveau d’utilisation ou d’accès aux services de téléphonie mobile au Sénégal est estimé à 123,34% au troisième trimestre 2023, contre 123,54% au trimestre précédent soit une baisse de 0,22 point de pourcentage.

Le nombre de lignes de téléphonie mobile (22.9241.890), largement supérieur à la population sénégalaise (18.032.473) est expliqué par le phénomène multi SIM (un client possédant plusieurs cartes SIM).

Évolution trimestrielle du parc de lignes par opérateur

L’évolution des parcs de lignes de téléphonie mobile des opérateurs titulaires de licence globale renseigne pour :

  • ORANGE, avec 12.559.569 lignes, une croissance de 1,88% de son parc des lignes ;
  • EXPRESSO, avec 3.735.527 lignes, une hausse de 0,18% de son parc des lignes ;
  • FREE, avec 5.312.580 lignes, une croissance négative de 0,95% de son parc des lignes.

HAYO, l’opérateur de Service Universel opérant dans la région de Matam enregistre un parc de 26.541 lignes de téléphonie mobile.

PROMOBILE, l’opérateur de réseau mobile virtuel du Sénégal compte à son actif 607.673 lignes au troisième trimestre 2023 avec une hausse de 17,90% de son parc.

Le parc de lignes prépayées s’élève à 21.889.688 lignes au cours de ce trimestre, en hausse de 1,41%. Le parc post payé a connu également une hausse de 7,05% et s’établit à 352.202 lignes en fin septembre 2023.

Le marché de la téléphonie mobile reste toujours dominé par les offres prépayées dont le parc de lignes représente 98,42% du parc de lignes de téléphonie mobile. La part des lignes post payées dans le parc total de téléphonie mobile est de 1,58% au cours de ce trimestre.

Sur le segment prépayé, l’évolution du taux de pénétration est corrélée à celle du parc global de lignes de téléphonie mobile et s’élève à 121,39%, en baisse de 0,29 point, comparé au trimestre précédent. Il est de 1,95% sur le segment post payé.

Portabilité des numéros

La portabilité des numéros, lancée le 1er septembre 2015, constitue un levier de régulation et un instrument de facilitation de la migration des clients d’un opérateur à un autre. Par définition, la portabilité, est la possibilité pour un abonné de changer d’opérateur, en gardant son numéro.

Au troisième trimestre 2023, 520 numéros sont portés par les opérateurs, les statistiques sur la portabilité se présentent comme suit :

  • 69,23% des numéros sont portés par ORANGE ;
  • 29,04% des numéros portés par FREE ;
  • 1,73% des numéros sont portés par EXPRESSO.

Les taux de rejet des demandes de portabilité chez les opérateurs se déclinent ainsi :

  • 9,09% pour ORANGE ;
  • 16,29% pour FREE et ;
  • 50% pour EXPRESSO.

Evolution mensuelle du trafic voix sortant (en minutes)

Le volume des communications émises des réseaux de téléphonie mobile est estimé à 9,62 milliards de minutes au cours de ce trimestre contre 9,87 milliards de minutes au trimestre précédent, soit une baisse de 2,54%.

En outre, il faut noter une augmentation de 6,78% du trafic en glissement annuel (entre le troisième trimestre 2022 et le troisième trimestre 2023).

Evolution mensuelle de l’usage moyen sortant par client (en minute)

L’usage moyen mensuel est de 151 minutes au mois de juillet 2023. Les consommations moyennes mensuelles des mois d’aout et de septembre 2023, s’établissent respectivement à 148 minutes et 136 minutes de communications par client

Evolution mensuelle du trafic SMS sortant et de l’usage moyen sortant des SMS par client

Le trafic SMS est estimé à 537 millions d’unités au cours de ce trimestre contre 532 millions d’unités le trimestre précédent, soit une hausse de 0,93%. L’usage moyen mensuel des SMS suit la tendance du trafic SMS sortant. Il est en moyenne de huit (8) SMS par client par mois au cours du troisième trimestre 2023.

Les SMS envoyés entre clients du même opérateur représentent 78,36% du trafic total SMS au courant du trimestre contre 73,67% au trimestre précédent. Le trafic SMS inter réseaux (hors trafic international) représente 21,26% du trafic SMS. Le trafic SMS sortant vers l’international ne représente que 0,38% à la fin du troisième trimestre de l’année 2023.

Les parts de marché

L’analyse des parts de marché permet de mesurer la performance des opérateurs, l’intensité de la concurrence, ou la position d’un opérateur sur un segment de marché. La part de marché est obtenue en faisant le rapport entre le parc de l’opérateur et le parc du marché.

Evolution trimestrielle des parts de marché des opérateurs en parc

La part de marché de l’opérateur ORANGE a augmenté de 0,24 point au cours de ce trimestre et s’établit à 56,47%. FREE à 23,89% de part de marché contre 24,47% au deuxième trimestre. EXPRESSO, qui a perdu 0,22 point de pourcentage au cours de ce trimestre, comptabilise 16,80% des clients de la téléphonie mobile.

Le parc de HAYO représente 0,11% du parc de lignes de téléphonie mobile. PROMOBILE dispose d’une part de marché de 2,73%, en hausse de 0,46 point de pourcentage.

Evolution trimestrielle des parts de marché sur les segments « prépayé et post payé »

L’analyse des parts de marché sur le segment prépayé montre les mêmes tendances que celles observées sur le marché de la téléphonie mobile.

Sur ce segment, FREE avec 23,73% a observé une baisse de 0,61 points de sa part de marché.

ORANGE détient 56,37%, en hausse de 0,23 point. La part de marché de l’opérateur EXPRESSO représente 17,00%, en baisse de 0,21 point.

Sur le segment du post payé, l’opérateur ORANGE détient 62,15% de part de marché en parc, contre 33,35% de part pour FREE, en hausse de 0,14 point, et 4,50% de part pour EXPRESSO, en baisse de 0,14 point.

Marché de l’ INTERNET

Les offres des opérateurs titulaires de licence (SONATEL (ORANGE), SAHL (FREE), EXPRESSO Sénégal (Expresso) de Sirius Télécoms Afrique (PROMOBILE) et des FAI (Arc télécom, WAW SAS) sont suivies sur le marché de l’Internet. L’analyse de ce marché porte principalement sur le parc des lignes Internet, le taux de pénétration ainsi que les parts de marché des opérateurs.

Evolution trimestrielle du parc de lignes Internet des opérateurs et des FAI

Le parc de lignes Internet s’établit à 19.266.179 lignes au cours de ce trimestre, soit une hausse de 0,28%. Les utilisateurs de l’Internet mobile 2G/3G/4G représentent la part la plus importante du parc des lignes Internet (96,52%). Le parc des Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) est de 1.162 lignes au troisième trimestre 2023.

Répartition du parc Internet fixe/mobile des opérateurs

Le parc Internet mobile représente 98,26% du parc Internet global au cours de ce trimestre contre 1,74% pour le parc Internet fixe. Le parc Internet mobile regroupe l’Internet mobile hors clé et les clés Internet (box y compris). Le parc Internet fixe est composé des lignes Internet fixe haut débit (ADSL/fibre).

Evolution trimestrielle du parc Internet fixe haut débit (ADSL/fibre) des opérateurs

Le parc ADSL/fibre s’élève à 334.642 lignes au troisième trimestre de l’année 2023. Les abonnements professionnels représentent 10,26% du parc ADSL/fibre, contre 89,74% pour les abonnements résidentiels. Comparé au trimestre précédent, le parc ADSL/fibre enregistre une croissance de 12,86%.

Evolution trimestrielle des parts de marché pour les clés Internet et l’Internet mobile

L’opérateur ORANGE détient 93,24% de part de marché sur le segment des clés Internet, en baisse de 1,23 point de pourcentage.

La part de marché de FREE sur ce segment est de 6,32% au troisième trimestre 2023 contre 0,44% pour EXPRESSO.

Concernant les parts de marché en parc Internet mobile, ORANGE dispose de 65,44%, en hausse de 2,48 points par rapport au trimestre précédent. La part de marché de FREE (25,02%) a augmenté de 0,27 point. Les parts de marché de PROMOBILE (2,19%) et EXPRESSO (7,35%) ont baissé au cours de ce trimestre.

Evolution des parts de marché en trafic Internet

Une part prépondérante du trafic Internet revient à l’opérateur historique (ORANGE), en moyenne 98,51% au cours de la période sous revue. Le reste est réparti entre les autres opérateurs (FREE, EXPRESSO Sénégal, Promobile, FAI).

 

Source : ARTP

Coopération : Les Ambassadeurs des Pays du G7 accrédités à Yaoundé reçus, l’Economie numérique parmi les domaines clés de 2024

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[DIGITAL Business Africa] – C’était un bal de personnalités de marque au ministère des Relations extérieures du Cameroun, ce 22 décembre 2023. Le maître de céans  Mbella Mbella a reçu en audience les Ambassadeurs des pays Membres du Groupe des sept (G7) accrédités à Yaoundé, sous la conduite de S.E. Takaoka Tsutomu, Ambassadeur du Japon au Cameroun et Président en exercice du Groupe.

Il était question pour ces représentants des Pays du G7 + l’Union Européenne (UE) et du Système des Nations Unies (SNU) de dresser chacun le bilan des contributions de leurs Pays et Institutions dans le cadre de leur coopération bilatérale avec le Cameroun, pour l’année 2023. Parmi les domaines dans lesquels le Cameroun et ces pays et institutions vont coopérer en 2024, figurent l’ Economie numérique, les énergies renouvelables et le changement climatique.

Dans la délégation que conduisait S.E Takaoka Tsutomu, Ambassadeur du Japon au Cameroun et Président en exercice du Groupe, l’on a pu relever la présence de S.E Laurraine Anderson. Le Haut-commissaire du Canada au Cameroun soutient déjà les initiatives de jeunes Camerounaises, cela dans le cadre de la coopération bilatérale avec le Canada, son pays.

L’on se souvient par exemple que le 22 mars 2022, S.E Laurraine Anderson est allée visiter le Tech Hub Carav’Elles. C’était à la faveur de la présentation du projet Digital Center. Une initiative lancée par AfricanWITS en octobre 2022 pour les femmes déplacées internes avec le soutien du Haut-commissariat du Canada au Cameroun.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Le président du Club des Directeurs, Driss Drif, satisfait de la 3ème édition du Congrès international « Digital Now ! »

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[DIGITAL Business Africa] – La troisième édition du Congrès international « Digital Now ! » s’est tenue du 20 et 21 décembre 2023 au Hyatt Regency. Pour le président du Club des Directeurs, Driss Drif, l’événement a été couronné d’un succès retentissant. Il justifie cela pour une affluence remarquable avec près de 2 000 visiteurs et la participation de plus de 800 entreprises issues de divers secteurs tels que l’industrie, l’informatique et les services.

Placée sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce et du ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative, le Congrès international « Digital Now ! » est organisé par le Club des Dirigeants (CDD). Il se place comme un point de rencontre essentiel pour les professionnels engagés dans le développement numérique et entrepreneurial du Maroc.

Le thème de cette troisième édition était libellé ainsi qu’il suit : « Les PME à l’ère numérique : libérer le potentiel, inspirer l’innovation ». Plusieurs activités ont meublé l’événement. Notamment, des rencontres B2B, des conférences et des tables rondes thématiques . Ce qui a  permis aux participants d’approfondir des sujets cruciaux tels que les dernières tendances en matière de transformation numérique, l’impact de l’intelligence artificielle sur les entreprises, les enjeux de cybersécurité, et bien d’autres encore.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques préoccupe

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[DIGITAL Business Africa] – Que deviennent les appareils mis au rebut ? La question était le prétexte d’un atelier organisé par l’ association Protège QV, ce 21 décembre 2023 au Centre Jean XXIII (23) de Mvolyé. Une trentaine de personnes y ont pris part. Le but des travaux était de promouvoir une gestion efficace des déchets d’équipements électriques et électroniques en abrégés DEEE ou D3E. Selon l’ Union Internationale des Télécommunications (UIT), les DEEE englobent tous les appareils à usage domestique ou professionnel qui comprennent des circuits ou des composants électriques ou une batterie.

L’on peut donc citer les écrans, les lampes, les téléphones, entre autres. D’après Serge Dao, chercheur à Protège QV, lorsque ces équipements tombent en obsolescence, ils constituent des polluants du fait des substances qu’ils contiennent. Notamment l’argent, l’ or, le palladium, le cuivre et l’indium en particulier. Ce qui peut nuire à la santé des enfants ou des personnes qui fouillent dans les décharges.

L’atelier à rassemblé certains acteurs directement concernés par la problématique. Parmi eux, Solidarité technologique, Hysacam, le ministère de l’ Habitat et du Développement urbain, le Minpostel et bien d’autres. L’association Solidarité technologique est une association française de loi 1901 créée en 2001. Elle est autorisée à fonctionner au Cameroun par l’arrêté ministériel N°000019/A/MINATD/DAP/SDLP/SAC du 29 janvier 2004.

Ce qui lui confère l’autorisation d’offrir aux organisations le traitement de leurs Déchets d’Equipements électriques et électroniques (D3E) par des solutions de recyclage économiques, écologiques mais aussi sociales. Seulement, l’association à but non lucratif ne peut traiter les millions de tonnes qui jonchent nos villes. Faute de financements, dit-elle et d’un plateau technique lui permettant de traiter tous les types de déchets collectés. D’après, Serge Dao, chercheur à Protège QV, 53,6 millions de tonnes de déchets ont été récupérés en 2019. Il estime que 74,7 millions de tonnes pourraient être collectées en 2030. D’où la nécessité d’agir.

Hysacam, de son côté, dit collecter 1,5 millions par an. L’entreprise a proposé de mettre sur pied une usine de traitement des D3E et de créer des Centres de valorisation où seront triés les déchets ( D3E ou déchets ménagers).

Le ministère de l’ Habitat et du Développement urbain a noté un faible suivi se l’implémentation de la responsabilité élargie des producteurs et distributeurs d’équipements électriques et électroniques tout comme une absence de mutualisation entre les administrations publiques. A ce propos, le MINHDU propose de créer une plateforme de travail entre les administrations dans le cadre de la gestion des D3E.

La question de la réglementation des D3E a également été abordée. Le constat est qu’il y a des normes et standards relatifs aux D3E qui ne sont respectés. A l’instar du Programme d’Elaboration des Politiques et de Réglementation de l’UIT qui est proposé à tous les États-membres et entreprises enregistrées.

Ci-dessous les cinq axes d’amélioration recommandés par Protège QV:

1-Renforcement du cadre légal, réglementaire et institutionnel ;

2- Renforcement des capacités et formation ;

3- Information, sensibilisation et éducation ;

4- Appui-conseil ;

5- Mesures incitatives sociales et économiques.

Lire l’ensemble des recommandations (détaillées) formulées par l’association Protège Qv en cliquant sur le lien : https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/12/Les-axes-dameliorations-que-recommande-PROTEGE-QV.pdf

Par Jean Materne Zambo

Burundi : 102 jeunes filles certifiées dans le cadre du projet « African Girls Can Code Initiative »

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[DIGITAL Business Africa] – Le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias a réussi le pari de former 102 jeunes filles au codage en deux semaines. Les lauréates font partie de la deuxième cuvée du Camp de codage dont les activités ont débuté le 11 décembre 2023 et ce sont refermées ce samedi 23 décembre 2023 dans la province de Bubanza. Ce projet a été initié par le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, en partenariat avec Onufemmes Burundi et l’Union africaine sous le financement du Royaume de Belgique.

Cette initiative promeut l’égalité de genres dans le secteur des TIC et encourage les jeunes filles à poursuivre une carrière dans ces domaines. Le projet African Girls Can Code Initiative est donc un exemple concret de l’engagement de UN Women Burundi et du Gouvernement du Burundi. Certaines lauréates ne cachent pas leur gratitude envers ses organisateurs.

« Avant, je voulais faire quelque chose d’utile pour la société mais je ne savais pas par où commencer. J’avais des idées en tête. Je ne savais même pas par quelles étapes commencer. Lors de cette formation, j’ai appris à penser d’une manière algorithmique. A part, cela, j’ai vu comment créer des sites web. J’ai utilisé Scratch, pour animer quelques dessins. C’est vraiment très innovant », a reconnu une des jeunes filles.

A propos d’ African Girls Can Code Initiative 

L’Initiative African Girls Can Code (AGCCI) a été commandée par ONU Femmes et la Commission de l’Union africaine (CUA) en collaboration avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). La première phase de l’AGCCI a été lancée en 2018 avec le soutien de l’ambassade du Danemark en Éthiopie et achevée en 2019, marquant une liste de grandes réalisations.

Le programme vise à former et à responsabiliser au moins 2 000 jeunes filles âgées de 17 à 25 ans, dans toute l’Afrique, pour qu’elles deviennent programmeuses informatiques, créatrices et designers, les plaçant ainsi sur la bonne voie pour entreprendre des études et des carrières dans les domaines de l’information, de la communication et des technologies (TIC). ), les secteurs de l’éducation et du codage.

Par Jean Materne Zambo, source : africa.unwomen.org

Tchad: Plus de 25 cadres du MTEN  formés au développement des infrastructures et des réseaux de télécoms/TIC

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[DIGITAL Business Africa] – Ils sont prêts à mettre à profit les compétences reçues pendant deux semaines. Quelque 25 cadres du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique du Tchad ont renforcé leurs capacités dans le développement des infrastructures et des réseaux de télécommunications/TIC accessibles au public. Cofinancée par l’Union Européenne (UE), le Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale (PAGIRN), entre autres, la formation close ce 23 décembre 2023 avait une orientation spécifique vers la Prospective et la Planification des TIC (PPTIC).

Les formateurs ont mis un accent particulier sur la gestion et la planification axées vers les résultats dans le but d’améliorer la gestion du processus de conception, de planification, ainsi que du suivi et de l’évaluation des projets et programmes de développement dans le domaine des infrastructures et des réseaux de télécommunications/TIC. Les quelque 25 cadres formés ont pris pour engagement d’optimiser la conception, la planification, le suivi et l’évaluation des initiatives dans le secteur des TIC à travers le plus tiré de cette formation.

En 2021, des experts Tchadiens se sont penchés sur les questions d’intégration dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Le  ministère des Postes et de l’Economie numérique avait organisé par visioconférence, une table ronde sur les infrastructures comme outil d’intégration et de construction d’une communauté de destin en Afrique centrale.

Ces travaux avaient permis aux experts du ministère des postes et de l’économie numérique de répertorier les projets en cours d’exécution notamment le maillage de la fibre optique sur le territoire national et l’interconnexion avec les pays limitrophes, l’évolution du Data Center et également de présenter l’état de lieu du secteur du numérique au Tchad en général.

Selon la CEEAC, le déficit en infrastructures d’interconnexion large Bande entre les Etats membres, en infrastructures de stockage de données, en point d’échange internet et en infrastructures à clé publique ne permettait pas à la sous-région d’engranger les bénéfices liés au développement de l’économie numérique.

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : Une sélection de 08 startups pour le Web Summit Qatar 2024EB  lancée

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[DIGITAL Business Africa] – Après Lisbonne au Portugal, depuis 2016, le « Web Summit », se déporte au Moyen-Orient, plus précisément au Qatar. En Tunisie, c’est le branle-bas dans la délégation qui devra prendre part au salon technologique, l’un des plus grands au monde. Le ministère des Technologies de la Communication a lancé, jeudi 21 décembre 2023, un appel à candidature pour la sélection de huit startups labélisées.

Celles-ci doivent se démarquer par leur innovation, leur potentiel de croissance et leur vision exceptionnelle. Il s’agit des start-ups labélisées tunisiennes , en phase « de pre-seed » ( amorçage) ou « seed » ( premier tour de table). Les candidats ont jusqu’au 07 janvier 2024 ( à minuit) pour s’enregistrer. Le lien d’inscription est le suivant : https://t.ly/5TxA4

Le Web Summit Qatar 2024EB aura lieu au Centre des Expositions et des Congrès de Doha (DECC) du 26 au 29 février 2024. Plus de 7 500 participants, dont 300 investisseurs et 600 startups, vont converger à Doha. Cela pour créer des opportunités de réseautage et de développement commercial sans précédent. Les candidats présélectionnés seront invités à « pitcher » devant le comité de sélection. Les 08 startups sélectionnées bénéficieront d’une prise en charge totale.

Précision : les startups prises en charge par le ministère des Technologies de la Communicatio pendant l’année 2023 (Gitex Africa 23, Vivatech 23, Web Summit Lisbonne 2023 et ASC 2023) ne sont pas éligibles.

Le  Web Summitest un événement majeur dans le monde de la tech, devenu incontournable pour les professionnels du secteur. Créé en 2009 à Dublin, le salon est une aubaine pour des chercheurs d’emploi et projets en quête de financements. Puisque de nombreux investisseurs sont présents et à l’affût de pépites technologiques à fort potentiel, pour les startups cherchant à lever des fonds. Le Web Summit peut faire office de tremplin. Le Qatar va organiser le Web Summit jusqu’en 2028.

Par Jean Materne Zambo

 

La Côte d’Ivoire recherche un cabinet spécialisé en biométrie et en cryptage pour son projet d’identification unique (WURI – Appel d’offres)

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La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l'Arcep, le régulateur des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – La République de Côte d’Ivoire a obtenu auprès de la Banque mondiale un financement au titre du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI)-Côte d’Ivoire.

Le Projet a pour objectif d’augmenter le nombre de personnes qui disposent d’une preuve d’identifiant unique et permanent reconnue par le Gouvernement et qui facilite leur accès aux services tout en créant une interopérabilité entre plusieurs autres systèmes d’identification. Il s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des politiques régionales en matière d’identification.

Jusqu’au 23 janvier 2024, le WURI recrute un cabinet ou un consortium d’entreprises spécialisés en biométrie et en cryptage pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage de ce projet. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de l’avis à manifestation d’intérêt publié à cet effet :

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N°003/WURI/2023 RELATIF AU RECRUTEMENT D’UNE ASSISTANCE A LA MAITRISE D’OUVRAGE (AMOA) POUR LE COMPTE DU PROJET D’IDENTIFICATION UNIQUE POUR L’INTEGRATION REGIONALE ET L’INCLUSION EN AFRIQUE DE L’OUEST (WURI)-COTE D’IVOIRE

Projet N° P161329
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CREDIT IDA : N° 6239-CI

I – OBJECTIFS

La République de Côte d’Ivoire a obtenu auprès de la Banque mondiale un financement au titre du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI)-Côte d’Ivoire. Le Projet a pour objectif d’augmenter le nombre de personnes qui disposent d’une preuve d’identifiant unique et permanent reconnue par le Gouvernement et qui facilite leur accès aux services tout en créant une interopérabilité entre plusieurs autres systèmes d’identification. Il s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des politiques régionales en matière d’identification et s’articule autour de trois composantes :

  • Composante 1: le renforcement du cadre juridique et institutionnel ;
  • Composante 2: la mise en place d’un système d’identification de base solide et inclusif ;
  • Composante 3: la promotion de l’accès aux services à travers des documents d’identité.

Dans son atteinte des objectifs de développement, l’Unité de Gestion du Projet entend utiliser une partie de ce financement pour le recrutement d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMOA) pour le compte du projet WURI.

II – TACHES ET RESPONSABILITES DE L’AMOA

Sous l’autorité du Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet, l’AMOA retenue aura en charge la conduite des activités suivantes :

  • Analyser le document de référence du projet (PAD) ainsi que les rapports de travail du comité technique régional afin de concevoir la stratégie et la feuille de route de mise en œuvre pour l’approche de l’inscription massive de la collecte conjointe de données entre la CNAM et le WURI f Cela devrait inclure l’élaboration de la stratégie et de l’approche de mise en œuvre pour les systèmes de traitement des données, les mécanismes de partage de données entre les systèmes CNAM et WURI, la génération des WURI fID pour le stock existant d’identifiants CMU, l’émission continue de support fID, et les mécanismes d’authentification pour la prestation de services hors ligne et en ligne à l’aide de l’identifiant. Le calendrier de toutes les activités ayant trait aux marchés, aux installations, aux mises en service, aux tests etc. en utilisant les outils appropriés ;
  • Analyser le système d’information de la CNAM, les processus d’enregistrement et le cadre règlementaire en vigueur ;
  • Identifier les besoins technologiques, logistiques et règlementaires du système d’information de la CNAM pour mettre en place le système fID ;
  • Identifier les axes de renforcement de système d’information et des procédures d’enrôlement de la CNAM dans le cadre de la collaboration avec le système fID ;
  • Évaluer les infrastructures informatiques existantes et les besoins en équipements pour la mise en œuvre du système ;
  • Recommander sur la base d’une analyse de la maturité des centres de données existants en Côte d’Ivoire, un modèle de centre de données, de répliques du système fID et de ses données, et un plan de reprise et de continuité d’activités sur la base d’un manuel de gestion de l’application qui sera élaboré à cet effet ;
  • Définir les exigences techniques et fonctionnelles du système fID et concevoir l’architecture technique, y compris les protocoles techniques et les politiques d’échange de données entre le fID, le système CNAM, ainsi que l’interopérabilité avec des autres systèmes d’information, et les présenter dans des documents techniques ;
  • Concevoir les modèles d’authentification, y compris la stratégie d’authentification, la feuille de route et les politiques pour la mise en œuvre efficace des services d’authentification à l’aide du code QR proposé par l’identifiant fID;
  • Elaborer une étude sur l’authentification et des scénarios d’utilisation, des rôles et responsabilités des principales entités dans le cycle de vie de l’authentification, des mécanismes, des normes et des protocoles et les besoins en termes de partage de données ;
  • Effectuer une étude du modèle d’affaire couvrant l’évaluation des coûts et les potentielles sources de revenus afin de pérenniser les services d’identification gratuite, d’authentification et de partage de données ;
  • Proposer pour validation par l’UGP des choix optimums concernant les éléments techniques clés pour la rédaction du cahier de charge technique du système de fID ; il s’agit en l’occurrence de traiter, entre autres, les besoins en termes de sécurité, souveraineté des données, maintenabilité, pérennité, contraintes contextuelles, lock-in technologique, etc. ;
  • Elaborer un draft de cahier de charge technique à l’UGP pour l’acquisition, l’installation et l’opérationnalisation du système fID et les composants nécessaires à l’interopérabilité entre les systèmes CNAM et le WURI f Les critères d’analyse doivent tenir compte entre autres de l’exploitabilité, de la sécurité, des questions de protection de données, des coûts de maintenance, de la souveraineté technologique ;
  • Proposer pour validation par l’UGP des choix optimums concernant les éléments techniques clés du système de suivi et évaluation (M&E) et du système de gestion des plaintes (GRM) à intégrer dans le cahier de charge technique du système fID, en tirant parti du système existant du CNAM et en incorporant les meilleures pratiques internationales (à concevoir par des experts en développement social faisant partie de l’équipe de l’AMOA) ;
  • Élaborer les dossiers de passation des marchés dans le format standard de la Banque mondiale, y compris les spécifications fonctionnelles et techniques pour le recrutement d’un intégrateur qui devra contribuer à la mise en place du système fID de la Côte d’Ivoire ;
  • Participer à l’analyse des dossiers de candidatures et à la sélection du cabinet qui proposera la meilleure offre en termes de technologies, d’architecture, de méthodologie et de coûts ;
  • Suivre et vérifier tous les travaux du cabinet recruté pour la mise en place du système fID et faire des points réguliers avec l’UGP avec des recommandations ;
  • Élaborer la stratégie de test et contribuer aux tests du système fID mis en place par le prestataire à travers la préparation de scénarios de test, former l’UGP sur le test des systèmes, documenter des défauts et obtenir des solutions de la part du prestataire ;
  • Tester la performance du système fID en général et du système biométrique en particulier afin de confirmer sa conformité avec les spécifications en termes de précision, déduplication et authentification, y compris à travers le développement de cadres pour tests de charge et de stress du système fID sur la base de paramètre tel que le débit, les temps de réponse, l’évolutivité, l’intégration et l’interopérabilité ;
  • Développer des méthodologies et procédures appropriées pour le suivi et le contrôle des paramètres des différents accords de service et de la satisfaction des utilisateurs en utilisant des outils open source où possible ;
  • Développer un outil pour vérifier que les différents accords et licences de logiciels, y compris les mises à jour et les mises à niveau, sont fournis conformément aux nomenclatures et aux exigences et assurer la vérification ;
  • Former l’UGP sur le suivi contrôle des accords de service et sur l’utilisation des outils de suivi contrôle ;
  • Conduire des études sur la stratégie d’enregistrement continu de toute la population y compris les nouveau-nés et préparer de l’avis de demande de propositions (RFB) et gestion du processus d’appel d’offres pour la sélection du fournisseur de services d’inscription (RSP) chargé de mettre en œuvre l’approche d’inscription conjointe impliquant la collecte de données biographiques et biométriques pour la CNAM et le WURI fID;
  • Elaborer les Termes de Référence (TdR) pour la Conduite des études sur la stratégie d’interopérabilité et d’utilisation du fID par les services ;
  • Élaborer un plan de continuité des activités, la réduction des risques et la sécurité du système CNAM et fID (conformément aux meilleures pratiques internationales) ;
  • Assister à la préparation et produire des rapports et compte-rendu des réunions/ateliers du Comité Technique de suivi (COTECH) et du Comité de pilotage (COPIL) ;
  • Assister et participer aux séances des COTECH et COPIL, selon les besoins ;
  • Élaborer et rédiger les manuels de procédures et modes opératoires pour la mise en œuvre et la gestion du système fID ;
  • Participer au processus visant à garantir que les notions techniques sont prises en compte dans les textes juridiques ;
  • Appuyer la coordination de toutes activités de mise en place du système fID avec les activités de communication du projet et la stratégie d’enregistrement des personnes
  • Contribuer à la validation des documents connexes à la mise en place du système fID.

III – PROFIL REQUIS DES CANDIDATURES

Le soumissionnaire doit :

  • Être un cabinet ou un groupement de cabinets ayant achevé au moins trois (3) missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage de projets de conception ou de développement de systèmes informatiques complexes, dont au moins une (1) mission intégrant la biométrie et le cryptage avec une grande entreprise/organisme gouvernemental ;
  • Avoir effectué au moins deux (2) missions d’élaboration de stratégie nationale ou de schémas directeurs avec une grande entreprise ou un organisme gouvernemental dans le domaine des TIC ou d’identification électronique ou biométrique ;
  • Avoir une bonne connaissance du contexte socioéconomique de la sous-région Ouest Africaine et de la Côte d’Ivoire en particulier (serait un atout) ;
  • Avoir la capacité à travailler et rédiger en langue française : les experts proposés doivent pouvoir s’exprimer clairement en français (langue pays) ;
  • Avoir une équipe conséquente de consultants (y compris des consultants IT) au niveau de son capital humain qu’il pourra utiliser au moment opportun (voir le minimum requis ci-dessous dans la section « Personnels clés requis ») ;
  • Pour chaque personnel proposé, un engagement de disponibilité sera fourni pour les points le concernant.

IV – DUREE DU CONTRAT

La mission sera exécutée sur une durée totale de dix-huit (18) mois.

V – MANIFESTATION D’INTERÊT

Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) invite les consultants éligibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous, soit individuellement ou en groupement ; et doivent fournir les informations pertinentes indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les prestations demandées (brochures, références concernant l’exécution de contrat similaires notamment les attestations de bonne exécution ou tout autres preuves justifiant du services bien fait, liste des précédents clients pour ce type de contrat, années d’expériences, coûts des missions antérieures, etc).

Les Manifestations d’Intérêt doivent être adressées à Monsieur le Coordonnateur du projet WURI avec la mention « Manifestation d’Intérêt pour l’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage pour le compte du projet WURI à n’ouvrir qu’en séance d’ouverture des plis », sous plis fermés à l’adresse suivante :
Projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’ouest (WURI) sis Cocody les II Plateaux, 7ème Tranche, îlot n°232 / Lot 3317 bis, non loin du Pont « SORO »,

ou par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected] avec copie à [email protected] .

La date limite de réception des plis est fixée au mardi 23 janvier 2024 à 10 H 00 minute.

Toute candidature devra être enregistrée sur la fiche de réception des dossiers de candidatures disponible au secrétariat du Projet WURI.

VI – METHODE DE SELECTION

Le recrutement de l’Assistant à Maîtrise d’ouvrage (AMOA) sera effectué suivant la méthode de Sélection Fondée sur la Qualité (SFQ) conformément aux règlements de passation des marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projet d’Investissement (FPI), édition de juillet 2016, révisé en novembre 2017 et août 2018.

VII – INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires relatives à la mission à l’adresse susmentionnée les jours ouvrables de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures 30  minutes, ou en appelant aux numéros suivants : Tél : (+225) 27 22 59 86 20 / (+225) 27 22 59 86 21, ou en faisant une demande par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] avec copie à [email protected]

Tchad : Huawei valide le projet de connexion des espaces publics et les établissements scolaires de l’ Adetic

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[DIGITAL Business Africa] – Deux experts de Huawei sont venus prendre le pouls des réalisations et perspectives de l’ Adetic. L’Agence de Développement des Technologies de l’lnformation et de la Communication a ouvert ses portes, ce 21 décembre 2023, à Hazim er Shi Manxin, respectivement installés en Égypte et ai Tchad. Les deux hôtes du DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, sont venus se renseigner sur des projets que mène actuellement l’Adetic et s’informer sur les projets futures. Durant les échanges, le DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, a sollicité un accompagnement pour son projet de connexion de l’Internet dans les espaces publics et dans les établissements scolaires. Un projet accrocheur. Car les deux invités ont rassuré le directeur général de l’ Adetic quant à une possible collaboration sur le sujet en question .

Dans l’ensemble, les échanges ont porté sur le trafic local. Au terme de l’audience, l’on retient que le trafic local ne passe plus par les liaisons internationales. Avec ce système, l’ Adetic espère améliorer « considérablement » la qualité de service Internet et son débit.

Notons que Huawei et l’ Adetic se sont engagés à travailler sur le projet d’une ville intelligente, en 2030. Et ce, à travers des installations des caméras de surveillance dans les grandes villes du Tchad via la fibre optique. Ainsi, chaque élément logiciel sera interconnecté et chaque élément sera cloisonné, redéfini et réaligné en même temps.

L’Adetic a déjà  même contribué à la réussite du projet de connexion de l’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena.  Les passagers bénéficient,  depuis le 28 aout 2023,  d’une connexion gratuite et illimitée. Cette action du gouvernement tchadien vise à rendre agréable le temps d’attente des voyageurs à l’embarquement comme au débarquement.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Des Journées nationales de Cybersécurité pour mettre les usagers en confiance

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[DIGITAL Business Africa] – Les Journées Nationales de Cybersécurité n’auront duré que trois jours. Le temps pour que les Maliens soient transportés par le vent de la Cybersécurité. Ce qui leur a permis de partager des avancées du pays dans le domaine, de discuter des défis et d’explorer de nouvelles voies pour renforcer la sécurité de l’économie numérique du pays. Ainsi, du 19 au 21 décembre 2023, les participants aux Journées ationales de Cybersécurité ont été informés et formés sur les risques et les bonnes pratiques liés à la sécurité numérique.

Ils ont également bénéficié du renforcement des capacités en matière de lutte contre la cybercriminalité. Le ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a profité de l’occasion pour féliciter l’ Autorité malienne de Régulation des Télécomunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMTRP) pour l’élaboration de la stratégie nationale de cyber sécurité. L’ AMRTP qui a organisé, bien entendu, Journées Nationales de Cybersécurité.

Les participants à cette formation ont été invités à analyser ées défis et opportunités spécifiques à l’économie numérique du Mali ; identifier les points d’amélioration pour maintenir une croissance durable et garantir que chaque initiative contribue à renforcer notre posture de cybersécurité.
Le Mali est doté d’une loi N°2019-056 du 05 décembre 2019, portant répression de la cybercriminalité. Cette loi a été l’objet d’un atelier organisé par l’ association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (, du 04 au 05 août 2023.

L’ APPEL Mali demande au décideurs de réviser cette loi. L’association estime, en fait que, le Mali doit s’arrimer à la rapidité des évolutions technologiques. Laquelle exige une adaptation constante des cadres juridiques du pays. Ce qui permettrait de mieux protéger les internautes du Mali ainsi que ses infrastructures numériques.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le Minpostel sensibilise les acteurs agréés du secteur postal

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[DIGITAL Business Africa] – Les acteurs du secteur postal, cibles du programme de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux, produits et services postaux des opérateurs agréés. La cérémonie de lancement officiel dudit programme s’est tenue au bâtiment annexe du Minpostel ce 21 décembre 2023 et a été présidée par le Secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi, représentant de madame le ministre, Minette Libom Li Likeng.

Dans son discours de circonstance, le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a rappelé que 42 opérateurs privés postaux sont agréés sont sur le marché postal. Y compris l’opérateur concessionnaire de l’Etat : la Campost. Sa mission est de développer et exploiter les réseaux et services postaux; fournir des prestations postales à caractère financier ; promouvoir l’épargne nationale ; offrir des prestations relatives aux transferts de fonds ; assurer la gestion des produits d’assurance et du patrimoine.

Autant de missions qui démontrent à suffisance l’intérêt porté par le chef de l’ Etat, S.E Paul Biya pour la Poste. Le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, en est bien conscient.

« Le secteur postal occupe une place de choix dans le développement économique des pays, le Gouvernement dans le domaine postal, s’est engagé à faire de la Poste camerounaise un secteur moderne, composante essentielle de l’économie nationale. Il s’agit dans ce cadre, d’opérer une véritable révolution de ce secteur, tenant compte des mutations technologiques de l’heure, pour faire du réseau postal, le cœur du développement de l’économie numérique. A travers la libéralisation du secteur postal, l’Etat a voulu accroitre la contribution de ce secteur, pour en faire un instrument de croissance et de création d’emplois en vue de l’émergence de notre pays », a-t-il dit.

Le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a également fustigé la concurrence « déloyale » qui sévit dans le marché. Bien organisée par les opérateurs clandestins au grand dam des opérateurs agréés. Pourtant, ces derniers contribuent au développement du secteur postal. On peut le voir ave le paiement de leurs droits d’entrée et des redevances annuelles, dont le montant cumulé depuis 2019 avoisine 3 milliards de francs CFA versés au trésor public.

Liste des opérateurs agrées

Une trentaine d’opérateurs ont reçu l’agrément de l’ Etat du Cameroun. Leur entrée s’est faite méthodiquement. A preuve qu’en décembre 2019, 11 opérateurs privés postaux ont été agréés à savoir : DHL INTERNATIONAL, M.T.A TXL, BOLLORE TRANSPORT & LOGISTICS (AFRICA GLOBAL LOGISTICS), SPEED MAIL SERVICES SARL (SMS), TOURISTIQUE COLIS COURRIERS EXPRESS, SUD DEPECHE, ESICO, KINGSLEY INTERNATIONAL ET A.P.M, EXPRESS EXCHANGE et EMI MONEY.

En 2020, 16 opérateurs, dont : TRESOR VOYAGES, PRINCESSES VOYAGES, OVERLINE TRANSPORT ET LOGISTIQUES, GENERAL EXPRESS VOYAGE, UPS, CDV. SARL, AVENIR VOYAGE, SOLEX, GARANTI EXPRESS, GLOBEX CAMEROUN SARL, FLEXI LOGISTICS, FINEXS.CAM, BINAM, BUCA VOYAGE, MOGHAMO et CITY MESSENGER.

En 2021, 02 opérateurs, à savoir : MVILA VOYAGES et SOCOTRANSCAM-CA
En 2022, 05 opérateurs parmi lesquels : SATIT (NDE AIRLINES), VATICAN CO.LTD, AFRILIGHT LOGISTICS AND TRANSPORT, GALAXY EXPRESS VOYAGES et DANAY EXPRESS VOYAGES ;

En 2023, 07 opérateurs, dont : J F International, MUSANGO BUS SERVICES LTD, AVNIR DE LA KADEY, SOPAGAV SARL, GLOBAL Voyages, MENOUA Voyages et CERISES Auto.

L’opération de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux, produits et services postaux des opérateurs agréés se poursuivra à Douala le 27 décembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Abdou Karim Sall explique pourquoi la licence 5G de Free a coûté 13,5 milliards de F.Cfa alors que celle de la Sonatel était beaucoup plus chère 

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Abdou Karim Sall
Abdou Karim Sall
[Digital Business Africa] – L’opérateur télécoms FREE a désormais sa licence 5G au Sénégal. Notification lui a été faite par l’ARTP, le régulateur télécoms. Ceci au montant de 13,5 milliards de francs CFA. Un montant qui visiblement fait polémique, car d’autres opérateurs ont payé plus. L’ARTP s’explique dans un communiqué que vous propose Digital Business Africa.

 
« L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) avait lancé un appel à concurrence le 31 mai 2023 initié pour l’extension des licences des opérateurs de communications électroniques à la technologie 5G.
Ladite procédure a été menée sur le fondement des dispositions de la loi portant Code des Communications électroniques.
 
SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED commercialisant sous la marque « free » avait soumissionné à l’appel à candidatures mais son offre avait été déclarée irrecevable par la commission de sélection présidée par l’ARTP et qui comprend un représentant de la Présidence de la République, un représentant de la Primature, un représentant du Ministère des Finances et du Budget et un représentant du Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
 
Toutefois, compte tenu de l’importance de cette technologie pour les opérateurs, SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a manifesté ultérieurement sa volonté de prendre la 5G. C’est ainsi que ledit opérateur a conclu avec l’Etat du Sénégal un avenant à la convention de concession.
L’extension de la licence de SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a couté à l’opérateur 13,5 milliards de francs CFA.
 
La différence avec SONATEL, c’est que l’opérateur free a pris 90 MHz dans la bande des 3500 MHz et non point la bande des 700 Mhz qui coute plus chère où SONATEL avait pris 10 MHz. De même, SONATEL avait pris cinq (5) blocs supplémentaires pour un montant total de 15 milliards complémentaire.
C’est la raison pour laquelle, SONATEL avait payé le bloc de base pour 19,5 milliards en associant les 10 MHz de la bande 700MHz et 15 milliards pour les blocs supplémentaires. Ce qui avait donné les 34,5 milliards. »
 
Par DBA

Coopération : Le MINPMEESA sollicite l’expertise japonaise dans les domaines de l’innovation technologique et de l’entrepreunariat

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[DIGITAL Business Africa] – Audience à l’immeuble Emmergence, ce 19 décembre 2023. Le ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’ Économie sociale et de l’ Artisanat, Achille Bassilekin III, a reçu S.E Takaoka Nozumu, ambassadeur du Japon, arrivé en fin de séjour au Cameroun. Avant de prendre congé l’une de l’autre, les deux personnalités se sont entretenus du programme Kaizen, actuellement centrée sur l’amélioration de la compétitivité des PME camerounaises.

Un échange fructueux pour le Cameroun, qui va bénéficier, selon l’entourage du MIPMEESA, de l’accompagnement de la Japan International Cooperation Agency (JICA). La structure participe à des programmes de développement et de coopération dans le monde. Parmi ses nombreux secteurs d’intervention, l’on cite : l’éducation, la santé, la gouvernance, l’agriculture et le développement rural, l’eau, l’énergie, les transports, la science, la technologie et l’innovation, l’entrepreneuriat.

L’ accompagnement de la Japan International Cooperation Agency (JICA) se fait dans le cadre des préparatifs et de la participation d’une délégation du MINPMEESA à Expo Universelle 2025. Il s’agira de mettre en valeur les acquis de la coopération entre le Cameroun et le Japon dans le cadre du Kaizen.

Le ministre des PMEESA, Achille Bassilekin III, a également exprimé son souhait de voir  les deux pays coopérer  dans de nouveaux domaines – notamment, l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat, au profit des startups. Lesquelles pourront acquérir le savoir-faire japonais en matière de ccompétitivité.

Par Jean Materne Zambo

Programme PAGIRN : Un atelier sur les TIC en tant que catalyseur du développement et d’intégration des pays d’ Afrique centrale 

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[DIGITAL Business Africa] – Toukra, quartier du neuvième arrondissement de N’Djaména au Tchad, sous les feux de projecteurs. Un atelier de formation sur la planification et la gouvernance des infrastructures TIC des responsables institutionnels au Tchad s’y tient jusqu’au 23 décembre 2023. Les travaux qui ont débuté le 11 décembre 2023 ont pour thème : « Les technologies de l’information et de la communication : levier important pour l’accélération du développement et de l’intégration des pays de l’Afrique Centrale ».

Y prennent part, les hauts cadres du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique et des entités sous tutelle de ce département. L’un des objectifs recherchés de ces travaux est de mieux cerner les tenants et les aboutissants de la Gouvernance des Infrastructures Nationales des TIC. L’atelier de formation rentre dans le cadre du Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales en Afrique Centrale : Prospective et Planification des TIC.

Le PAGIRN vise à « améliorer la durabilité des investissements et assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales du transport, de l’énergie et des technologies de l’information, à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs ».
Le programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales en Afrique Centrale est financé sur le    Programme indicatif régional (PIR) pour l’Afrique centrale au titre du 11e Fonds européen de développement (PIR-11ème FED) – Afrique Centrale, à hauteur globale de 20 millions d’euros.

Le volet Cameroun bénéficie d’une part de financement de 5,8 millions d’euros (3,8 milliards de francs CFA). Il tient en trois axes : le renforcement de la gouvernance des infrastructures de transport ; Le renforcement de la gouvernance des infrastructures d’énergie; le renforcement de la gouvernance des infrastructures de technologie d’information et de communication.
Dans ce cadre, les actions spécifiques à réaliser au Cameroun portent sur.

Par Jean Materne Zambo, source : cahonfes.org

L’Afrique se rêve à l’avant-garde de la R&D en Intelligence Artificielle

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En Afrique, la recherche et développement en Intelligence Artificielle (IA) sont en pleine émergence, notamment dans le domaine de la santé. Ces avancées promettent des changements significatifs, offrant des solutions innovantes pour améliorer la vie des populations. Cependant, malgré le potentiel et l’ambition des gouvernements, des obstacles persistent et limitent la croissance de la recherche en IA sur le continent.

Le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini, et l'Afrique l’a compris. Crédit : Desola Lanre-Ologun sur Unsplash
Le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini, et l’Afrique l’a compris. Crédit : Desola Lanre-Ologun sur Unsplash

En plein essor ces dernières années, l’Intelligence Artificielle (IA) laisse entrevoir un immense champ des possibles dans de nombreux secteurs. Le domaine de la santé est particulièrement chamboulé par cette révolution technologique qui ouvre la porte à de multiples opportunités. Récemment, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu le rôle de l’IA pour améliorer les performances dans les essais cliniques, le diagnostic, la mise au point d’un protocole de traitement, ou encore la production de vaccins et la prévoyance de futures épidémies. Grâce à la recherche et au développement (R&D), ces découvertes technologiques deviennent ainsi des atouts pour améliorer la médecine, des avancées notables contribuant à l’émergence des pays en développement. Une évolution dont les gouvernements prennent de plus en plus conscience malgré la faiblesse des investissements consentis.

L’IA, un outil de transformation du secteur de la santé

Les logiciels autonomes existent depuis une soixantaine d’années, l’IA permettant d’accomplir des tâches complexes. Appliquée au domaine de la santé, elle « dope » la pratique médicale via la technologie. Ordonnance électronique, télémédecine, application médicale sont autant d’innovations issues de cette révolution numérique, constituant des outils puissants pour des réponses rapides, précises et détaillées.

Face aux nombreux défis sanitaires auxquels le continent doit faire face, l’intérêt pour ces technologies est croissant. Avec une population très jeune et connectée, le continent dispose d’un atout conséquent dans la production d’innovations pouvant résoudre des problématiques locales, souvent délaissées dans les programmes de recherche financés par les pays du Nord.

« L’innovation sauve des vies » était ainsi le thème des Grands Challenges 2023, une réunion orchestrée par la Fondation Bill et Melinda Gates et soutenue par l’État du Sénégal, qui s’est tenue pour la première fois en Afrique de l’Ouest, du 9 au 11 octobre dernier. Le Sénégal, pays hôte, avait été sélectionné pour son « engagement à renforcer son écosystème de recherche et de développement », comme le soulignait Bill Gates avant d’insister sur les « progrès remarquables réalisés en matière de réduction de la mortalité infantile et d’amélioration de la nutrition ».

L’Institut Pasteur et l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF), laboratoires de référence en santé, contribuent notamment aux progrès de la science et des innovations scientifiques en matière de santé dans le pays mais aussi sur le continent. Le Sénégal possède ainsi de bons indicateurs dans de nombreux domaines qui en font un leader sur le continent dans le domaine de la R&D en santé ainsi que dans la promotion des innovations technologiques. Cela grâce, par exemple, aux travaux de pointe de l’Institut Pasteur qui produit localement, depuis 100 ans, des vaccins à ARNm pour des problématiques locales (fièvre jaune, par exemple), affectant particulièrement les populations démunies. De nombreux progrès ont ainsi été réalisés ces dernières années.

L’utilisation de ces nouvelles technologies doit être faite équitablement pour une amélioration des conditions de vie des populations qui en ont le plus besoin, sans quoi elles font craindre une médecine à deux vitesses, qui accroîtrait un peu plus les inégalités d’accès aux soins.

Grâce à une technologie de nouvelle génération, les vaccins ARNm peuvent réduire les coûts de recherche et de fabrication, permettant ainsi un plus large accès à ceux-ci, renforçant l’équité vaccinale. Le vaccinopole de Diamniadio (géré par l’Institut Pasteur) s’inscrit dans cette dynamique : la structure doit produire en grande quantité des vaccins à moindre coût pour des maladies et épidémies courantes sur le continent. Pour cela, l’Institut s’est associé avec la société Quantoom, qui a mis en place une nouvelle plateforme pour la réalisation de divers vaccins à ARNm. « Cette technologie ARNm est révolutionnaire pour les maladies infectieuses (le paludisme, la tuberculose, la fièvre de Lassa) qui touchent fortement les pays à faibles revenus », applaudit Bill Gates.

Une étape de plus vers l’autosuffisance vaccinale de la région qui contribue à la sécurité sanitaire du continent. « La production en Afrique pour l’Afrique est une nécessité. Il nous faut produire des vaccins de routine et pour les épidémies. La recherche et développement nous permet d’être résilient face à celles-ci. L’orientation vers la digitalisation est importante », a déclaré le Président sénégalais, Macky Sall, lors des Grand Challenges.

Au-delà de ces deux laboratoires de référence, de plus en plus de chercheurs utilisent les nouvelles technologies dans leurs travaux. C’est le cas de Fatou Lo Niang, doctorante en IA appliquée à la médecine à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Cette pionnière de l’IA au Sénégal veut développer une application permettant aux cardiologues de prédire les risques de maladies cardio-vasculaires. Une fois de plus, le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini et le continent l’a compris. L’Afrique ambitionne de devenir un acteur majeur des IA, malgré les nombreux défis qui persistent encore.

Des obstacles au développement de la R&D

Malgré la bonne volonté, les travaux sur l’utilisation de l’IA en médecine restent limités sur le continent, portant essentiellement sur les cancers ou le paludisme. Le manque de données africaines est l’un des principaux obstacles à la poursuite des travaux. L’accélération récente de l’intérêt pour l’IA pose également la question des répercussions d’un usage non encadré de cette nouvelle technologie, principalement à propos des données confidentielles collectées, largement hébergées dans les pays du Nord. « Les systèmes d’IA, appliqués à la santé, permettent l’accès aux données personnelles, c’est pourquoi un cadre légal solide est nécessaire pour sauvegarder la vie privée », souligne l’OMS.

« Il n’y aura d’innovation transformatrice que si celle-ci est accessible aux personnes qui en ont le plus besoin. Il faut contribuer à combler les lacunes critiques en matière d’accès aux vaccins », a rappelé Morena Makhoana, PDG de Biovac, une entreprise de produits pharmaceutiques basée en Afrique du Sud productrice de vaccins, lors des Grand Challenges.

L’utilisation de ces nouvelles technologies doit donc être faite équitablement pour une amélioration des conditions de vie des populations qui en ont le plus besoin, sans quoi elles font craindre une médecine à deux vitesses, qui accroîtrait un peu plus les inégalités d’accès aux soins. « L’IA permet de faire un saut important et offre un progrès qu’on n’a jamais vu auparavant en transformant le paysage des soins de santé sur notre continent. Nous avons besoin d’une société littérée en IA pour que le bénéfice soit le plus large possible et que personne ne soit laissée pour compte », avançait Juliana Rotich, responsable de l’intégration fintech pour la société M-Pesa, basée au Kenya.

Par Clémence Cluzel

Numérique : Ministre des NTIC du Gabon, Laurence Ndong, soutient la femme africaine dans le domaine de la technologie et du digital

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[DIGITAL Business Africa] – Le soutien de madame le ministre des Nouvelles Technologies de l’ Information et de la Communication à la femme dans le domaine du digital et de la technologie n’est plus à démontrer. Laurence Ndong vient de recevoir en audience, ce 19 décembre 2023, le Réseau des Femmes Leaders des Agences de Presse Africaines. Il était question pour ces invitées de présenter leur réseau et leurs activités dont l’objectif est de promouvoir l’échange d’expériences et de données ainsi que le partage des compétences entre ses membres dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment dans le domaine du leadership féminin.

Ce 16 décembre 2023, madame le ministre des Nouvelles Technologies de l’ Information et de la Communication, Laurence Ndong prenait part à la première édition des digiewomen Awards 2023. Un évènement qui a mis en lumière l’ingéniosité et les contributions remarquables des femmes gabonaises dans le domaine de la technologie et du digital. Cette première édition a connu  la présence de la journaliste camerounaise, Denise Epote, marraine d’honneur.

Cette première édition a souligné l’engagement du gouvernement à promouvoir une politique favorable à l’inclusion des femmes dans le domaine du numérique, à travers le soutien de l’initiative du centre de formation Digiewomen School, qui est une plateforme de formation sur les métiers du numérique.

Le premier Digiewomen Awards marque également le lancement du projet de création d’un incubateur dédié aux métiers du numérique pour les femmes au Gabon. L’objectif est de fournir les compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine en pleine expansion, et ainsi autonomiser économiquement les femmes tout en réduisant les inégalités de genre dans le secteur du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Togo: Deux plateformes numériques pour rationaliser les processus de déclaration et de paiement des impôts 

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[DIGITAL Business Africa] –  L’application de paiement en ligne de la taxe sur les véhicules à moteur ( TVM) et la plateforme de création  de numéro d’identification fiscale (NIF). Voilà les deux plateformes mises en ligne par l’Office Togolais des recettes pour rationaliser les processus de déclaration et de paiement des impôts.

C’est le Commissaire de l’OTR, Philippe Kokou Tchodié, qui a procédé à leur  dévoilement, ce lundi 18 décembre 2023 lors d’une conférence de presse. Le NIF est ce numéro que l’on attribue à chaque contribuable ou tout citoyen dans ses relations avec l’ administration fiscale. Selon le chef division immatriculation de l’OTR, Sogoyou Bekeyi Essowedeou, « que ce soit pour les déclarations ou paiements, les opérations sont effectuées par le biais d’un numéro d’identifiant qui est attribué aux contribuables ».

La plateforme de création  de numéro d’identification fiscale (NIF), qui est déjà fonctionnelle et qui vous permet, non seulement de créer votre NIF gratuitement, mais aussi de suivre toutes les transactions faites sur celui-ci. Vous pouvez créer votre NIF en ligne via https:/nif.otr.tg . L’application de paiement en ligne de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM)  sera opérationnelle dès le 02 janvier 2024.

Le Commissaire de l’ OTR, Philippe Kokou Tchodié, a exhorté la population à utiliser à bon escient ces plateformes pour s’acquitter à temps de leurs obligations vis-à-vis du fisc.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Louis-Marc Sakala, secrétaire de session du 3e Conseil de Régulation annuel de l’ ARPCE

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[DIGITAL Business Africa ] – L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) honore son rendez-vous trimestrielle. L’ ARPCE tient la troisième session ordinaire de son Conseil de Régulation, depuis ce 18 décembre2023. Le nouveau siège de l’antenne départementale de Pointe Noire sert de cadre au déroulement des travaux. Lesquels sont présidés par le président du Conseil de Régulation, Akouala, en présence du directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala , sous la casquette de Secrétaire de session.

Le Conseil de Régulation se réunit tous les trimestres l’an. Il est l’organe délibérant et de suivi de l’ARPCE. Le Conseil de Régulation peut également se réunir en session extraordinaire, sur convocation du président, à la demande des deux tiers de ses membres, ou du directeur général de l’ARPCE.

Divers points majeurs sont abordés au cours de cette session ordinaire, notamment l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du 03 octobre 2023, l’examen et l’adoption du rapport d’exécution budgétaire 2023, ainsi que la présentation de l’esquisse du projet du Budget 2024 en lien avec l’orientation stratégique.

Rappelons que l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques( ARPCE) a organisé, le troisième et dernier Comité de Direction (Codir) pour l’année 2023, sous le thème : « Bilan annuel et orientation stratégique 2024 ». Les travaux, présidés par le DG de l’ ARPCE, Louis-Marc Sakala, ont duré deux jours et se sont déroulés au sein du nouveau siège de l’antenne Départementale de Pointe Noire dont l’inauguration est en cours de téléchargement.

Par Jean Materne Zambo