[DIGITAL Business Africa] – Co-organisateur du Salon Osiane avec l’Ong PRATIC, l’ARPCE a animé une journée de conférences avec les jeunes filles hier, 25 avril 2024, lors de la troisième journée du Salon Osiane qui se tient du 23 au 26 avril 2024 au Palais des Congrès de Brazzaville.
En effet, coïncidence de calendrier, le 25 avril marque la célébration de la journée des jeunes filles dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Une journée instituée par l’Union internationale des Télécommunications (UIT).
Cette année, le thème retenu pour célébrer la journée des jeunes filles dans le secteur des TIC est « Le leadership », afin de souligner le besoin crucial de modèles féminins forts dans les carrières scientifiques, technologiques, techniques et mathématiques (STIM).
Cette journée est également l’occasion de rappeler aux entreprises et acteurs de l’écosystème du numérique les avantages liés à une participation accrue des femmes dans ce secteur.
C’est à ce titre que l’ARPCE a proposé de mettre en place un cadre d’échange au Palais des Congrès de Brazzaville entre les femmes exerçant dans ce secteur, les jeunes filles étudiantes, au cours duquel, elles ont été emmenées, d’une part, à comprendre les enjeux liés à l’utilisation d’internet pour la promotion du leadership féminin, tout en prenant connaissance des risques auxquels elles sont exposées face à une utilisation naïve des réseaux sociaux, et, d’autres part, encourager les jeunes filles à s’intéresser aux métiers des nouvelles technologies et du numérique.
Aussi, les jeunes filles et les participants au salon Osiane ont été édifiées sur les actions et missions de l’ARPCE. Ici, c’est Jean-Celestin ENDOCKE, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’ARPCE qui a entretenu les jeunes filles et les participants au salon. Après avoir présenté l’historique de l’ARPCE, il a rappelé que son institution a pour missions, entre autres, de contribuer à l’élaboration de la réglementation en matière des postes et des communications électroniques et donner des avis techniques sur leur évolution, d’élaborer le plan national des fréquences radioélectriques en coordination avec les organismes attributaires ; de suivre, pour le compte de l’Etat, le développement des secteurs des postes et des communications électroniques ; de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires régissant les secteurs des postes et des communications électroniques et instruire les demandes de licences, préparer et mettre en œuvre les procédures d’attribution de licences par appel à la concurrence…
Autre moment d’effervescence et de joie dans la salle du Palais des Congrès, un quiz a également été organisé à l’endroit de ces jeunes avec comme récompense des crédits de communication de 10 000 francs Cfa, des t-shirts et casquettes à l’effigie de l’ARPCE (remis à toutes les filles présentes dans la salle), mais aussi et surtout un stage d’un mois à l’ARPCE. Une dizaine de jeunes vainqueurs de ce quiz ont manifesté leur fierté tout en remerciant grandement l’ARPCE.
La direction générale de l’ARPCE a lancé au cours de cette journée un appel vibrant aux jeunes filles du pays à explorer les possibilités passionnantes offertes par les TIC. « Que ce soit dans le développement de logiciels, la cybersécurité, l’intelligence artificielle ou encore la conception de réseaux de communication, vos idées et votre créativité sont indispensables pour relever les défis de demain », soutient l’ARPCE qui s’engage à promouvoir l’égalité des chances et la diversité dans le secteur des TIC.
« Pour ce faire, nous travaillons en étroite collaboration avec les écoles, les universités et les entreprises pour encourager les jeunes filles à explorer ces filières passionnantes. Avec nos partenaires, nous mettons en place des programmes de mentorat, des formations spécialisées et des initiatives visant à briser les stéréotypes et à inspirer la prochaine génération de leaders numériques », indique dans son message aux jeunes filles le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA.
Par B-O.D, Digital Business Africa