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Macky Sall sur les données personnelles : « La protection de la vie privée n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles »

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Macky Sall : "La protection de la vie privée n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles"

[DIGITAL Business Africa] – Le président Macky Sall a souligné, ce jeudi 25 janvier 2024, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.

Pour lui, il s’agit d’adapter le cadre juridique sénégalais « en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée. DIGITAL Business Africa vous propose le discours intégral du président Macky Sall.

« Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Monsieur le Premier Ministre,

Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales,

Monsieur le Président du Conseil économique, social et environnemental,

Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature,

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs, Honorables Députés,

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques,

Monsieur le Président du Conseil constitutionnel,

Mesdames, Messieurs les membres du Conseil constitutionnel,

Monsieur le Président de suprême,

Monsieur le général près ladite Cour,

Monsieur le Médiateur de la République,

Monsieur le Gouverneur de la Région de Dakar,

Premier la cour Procureur

Monsieur le Président de la Commission électorale nationale autonome,

Monsieur le Président de la Commission nationale de Régulation de l’Audiovisuel,

Messieurs les Officiers généraux,

Mesdames, messieurs les anciens Chefs de la juridiction suprême,

Madame, Messieurs les Recteurs,

Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats,

Mesdames, Messieurs les Magistrats,

Mesdames, Messieurs les avocats,

Mesdames, Messieurs les Officiers ministériels et Auxiliaires de justice,

Autorités religieuses et coutumières,

Chers invités,

Mesdames, Messieurs,

Nous voici une fois de plus, au rendez-vous républicain de la traditionnelle cérémonie de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant le début d’année judiciaire.

C’est l’occasion pour moi de saluer l’ensemble de la famille judiciaire et lui présenter mes meilleurs vœux de bonne santé, de bien-être et de réussite.

J’ai également une pensée pour vos collègues disparus. Je prie avec vous pour qu’ils reposent en paix.

Au-delà du rituel, cette cérémonie offre un moment privilégié d’écoute et d’échanges entre l’exécutif, le judiciaire et le Barreau, dans un esprit constructif, dont la finalité est de contribuer au bon fonctionnement de la justice, condition sine qua non de l’Etat de droit.

Pour l’audience de cette année, nous avons retenu comme thème la Protection de la vie privée; un sujet classique, d’actualité permanente, dont la problématique se pose avec encore plus d’acuité de nos jours.

Je remercie tous les intervenants qui nous ont enrichi de leurs réflexions.

La problématique nous interpelle tous au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes ; mettant en lumière la nécessité d’assurer l’équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles.

Dans son discours d’usage, Monsieur Barou DIOP, Conseiller délégué à la Cour suprême, a rappelé avec pertinence les aspects de la aspects judiciaires, mais également philosophiques, religieux et différents question ; juridiques, technologiques, entre autres.

Je voudrais vous en féliciter, M. Diop.

Dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale est, aujourd’hui plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.

Officiel ou personne privée, nul n’est épargné ; à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire.

Revenant sur les excellentes réflexions qui nous ont été livrées, je relève la nécessité de concilier les avancées technologiques et l’exigence de protéger les droits fondamentaux attachés à la vie privée.

Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas.

Mais, il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps.

En somme, il s’agit surtout d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant sur les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle.

ll me plaît de saluer ici les importantes réalisées ces années pour réformes dernières protéger l’intimité et la dignité des personnes.

La Commission de Protection des Données Personnelles, autorité administrative indépendante, dotée de pouvoirs de sanctions, a été mise en place pour rendre effectives les dispositions de la loi 2008-12 du 25 janvier 2008 sur la protection des données à caractère personnel.

Plus récemment, le Code des communications électroniques a été adopté. En ses articles 36 et suivants, il édicte de manière explicite la nécessité de protéger la vie privée ainsi que les données personnelles des utilisateurs.

Quant à la loi 2016-29 du 30 novembre 2016 portant modification du Code Pénal, elle conforte la répression des atteintes à la vie privée, notamment par l’amélioration des dispositions pénales relatives à la lutte contre la cybercriminalité.

Je dois également ajouter que la protection de la vie privée n’incombe pas seulement à l’État. Elle s’impose aussi au milieu socio professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé.

La même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement, afin de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée.

D’autre part, et c’est une pratique de portée universelle, la protection de la vie privée n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité.

Il en est ainsi de la loi 2016- 29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu.

Nous mesurons tous la sensibilité afférente à cette restriction. Les circonstances doivent la justifier. Je pense par exemple à la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et la criminalité organisée dont les modes opératoires sortent de l’ordinaire.

Dans le même esprit, la loi 2016-33 du 14 décembre 2016 autorise des mesures spécifiques pour la collecte et le traitement d’informations d’activités renseignement.

Là également, nécessité fait loi. En effet, par ses fonctions régaliennes dont il a seul le monopole, l’Etat est le garant de l’ordre et de la sécurité publics.

Dès lors, tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé ; d’où la nécessité d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général. Je pense en particulier aux impératifs de sécurité nationale.

Sous tous les angles d’analyse, la matière est donc complexe et constitue un défi permanent pour l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.

En définitive, dans une société qui se veut démocratique comme la nôtre, où la liberté est le principe et la restriction l’exception, l’exercice de protection de la vie privée ressemble à un mouvement de balancier dont l’équilibre délicat conditionne le bon fonctionnement de l’Etat de droit.

C’est dire qu’au-delà des textes, certes nécessaires, le sujet du jour relève aussi de considérations d’ordre éthique et moral qui nous engagent en tant que citoyens et citoyennes liés par le contrat social et dotés du libre-arbitre, c’est-à-dire l’aptitude à nous déterminer par nous-mêmes et non par crainte d’une force coercitive.

Cela ramène au devoir de responsabilité accompagne et valorise l’exercice des libertés individuelles et collectives.

Si par définition la loi s’applique erga omnes, on ne peut garantir son application en mettant un juge ou un gendarme derrière chaque justiciable, surtout lorsque nous avons choisi l’Etat de droit et non l’Etat de police.

Dès lors, il me semble que c’est lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social que la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés.

Je ne parle pas ici du Contrat social au sens de Jean Jacques Rousseau. Je pense plutôt à nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société : am jom, am jaanu biir, am ngor, am kersa ak teggin, saangg soutoureu.

Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine.

C’est en pratiquant ces valeurs que nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble. Et c’est à cela que je convie chaque citoyen et chaque citoyenne en déclarant ouverte l’année judiciaire 2024.

A toutes et à tous, je souhaite plein succès dans vos tâches respectives et vous remercie de votre aimable attention.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/01/discours-PR-rentree-cours-et-tribunaux-final-VF.pdf

AUF/Cameroun : 19 startups seront financées par l’ambassade de France, 200 étudiants vont intégrer le pôle de préincubation entrepreneurial de l’ Univ de Douala[Postulez]

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[DIGITAL Business Africa] – Les chose intéressantes commencent pour le programme startup 237. Ce sont 19 startups sur les 50 issues des universités camerounaises qui vont recevoir un accompagnement de l’ambassade de France. L’information est donnée par la directrice des projets AUf, Sabine Lopez, ce 30 janvier 2024 à la faveur des travaux inhérents au deuxième Comité de pilotage du Programme Entreprendre.

Ces échanges sont consécutifs à l’atelier « Entreprendre et Employabilité qui visait à favoriser, l’innovation, l’employabilité des étudiants formés dans les universités.
Les travaux relatifs au deuxième Comité de pilotage ont pour objectif de concrétiser les orientations et le statut national d’étudiant entrepreneur qui a été signé ; de construire un véritable programme de sensibilisation, de recrutement, d’accompagnement des étudiants avec des les premières cohortes inscrites cette année (2024).

Pour Sabine Lopez, directrice des projets AUf, « le Cameroun est un modèle dans le programme, c’est le premier pays au monde à avoir conclu une loi pour le déploiement de ce statut national. Donc, le Cameroun est scruté ». Un point de vue qui rejoint celui du Recteur de l’ AUF, le Pr. Slim Khalbous.

Un appel à candidatures pour le recrutement de 200 nouveaux étudiants au pôle de préincubation entrepreneurial de l’ Université de Douala a d’ailleurs été lancé le 23 janvier 2023. Ces étudiants seront accompagnés par l’ AUF à en croire, le Pr. Altante Désirée Biboum, coordonnatrice du programme Entreprendre.

« Nous sommes à la phase de recrutement des étudiants de la première cohorte. Un appel à candidature a été émis, fait par monsieur le recteur de l’Université du Douala à l’attention de toute la communauté estudiantine de l’université de Douala et même des établissements privés professionnels qui sont affiliés à l’AUF. Donc pour la première cohorte,  on va recevoir 200 étudiants qui vont être accompagnés pendant 02 ans à peu près. On espère bien qu’à l’issue de cette formation, ils auront leur statut d’étudiants entrepreneurs…Ils auront des projets fiables qu’ils vont opérationnaliser rapidement sur le territoire ».

Et d’ajouter : « Il faut bien le dire, le projet Entreprendre est dans un environnement universitaire où il y a déjà où l’entrepreneuriat étudiant est une réalité à travers les incubateurs qui existent dans les établissements tels que polytechnique, l’ Essec de Douala et l’ IUT. Donc il y a des étudiants qui sont accompagnés depuis plusieurs années. Il y a des entreprises qui sont déjà créées par des entreprises, il y a des concours qui sont faits régulièrement », a-t-elle dit.

Le lien d’envoi des dossiers de candidature est [email protected]. La date limite de recevabilité des dossiers est fixée au vendredi 16 février 2024.

A propos  du projet start-up 237

Le projet – : a pour objectif de contribuer à l’employabilité des jeunes camerounais, à travers l’accompagnement à la création ou à la consolidation de Projets Entrepreneuriaux. Il est financé par le Fonds Equipe France (FEF) coordonné par l’Ambassade de France au Cameroun et l’Institut français du Cameroun (IFC) et mis en œuvre par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), avec la contribution des Ministères partenaires : le Ministère de l’enseignement Supérieur (MINESUP), le Ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI) et le Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC).

Par Jean Materne Zambo, source: auf.org

Ifriky Tadadjeu, l’informaticien camerounais qui conçoit des missions spatiales

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Ifriky Tadadjeu
Ifriky Tadadjeu

[DIGITAL Business Africa] – A travers son entreprise Nanosatellite Missions Design, Ifriky Tadadjeu s’impose comme un visionnaire de l’industrie spatiale et conçoit des missions et des systèmes spatiaux innovants.

L’industrie spatiale en Afrique en général et au Cameroun en particulier demeure un domaine élitiste. Ceux qui s’y intéressent et font carrière sont généralement perçus comme des génies. C’est le cas du camerounais Ifriky Tadadjeu. L’informaticien et entrepreneur camerounais est le fondateur et PDG de Nanosatellite Missions Design (NMD). Une entreprise qui conçoit des missions et des systèmes spatiaux axés sur des projets de nanosatellites.

Sa société fondée en 2021, est une entreprise de technologie spatiale qui, en plus d’innover dans la conception des missions spatiales permettant de détecter des objets et des situations comme les catastrophes naturelles. On apprend également que cette société contribue à faire progresser l’autonomie des satellites embarqués.

NMD est dirigée par une équipe d’experts cumulant plus de 20 ans d’expériences dans plusieurs domaines, dont la gestion de projets, les drones à intelligence artificielle, les voitures autonomes, la robotique, la détection d’objets sur le web, pour ne citer que ceux-ci.

La société de technologie spatiale de l’informaticien Ifrity Tadajeu fournit également des services dans les domaines de l’agriculture, de la gestion environnementale, de l’administration civile, de la défense, de la finance, de l’éducation et de la recherche.

Le génie spatial camerounais possède dans sa gibecière plusieurs projets. Dont, l’entreprise Ifriky Ltd, qui porte son prénom. Cette société qu’il a créée en 2014 a pour but d’accueillir ses projets entrepreneuriaux. L’on apprend également que cette société plus ancienne que NMD  a développé TellMee, une plateforme d’avis clients et MyLogz, qui fournit des cartes d’identité et des journaux de bord numériques.

Background

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Ifriky Tadadjeu a travaillé comme point de contact national pour le Programme des Nations Unies sur les applications spatiales, soutenant le Conseil consultatif pour la génération spatiale de 2013 à 2015.

En 2016, il a rejoint l’Université de technologie de la péninsule du Cap en tant que chercheur postdoctoral. Et en 2018, il devient analyste des missions spatiales du Centre spatial universitaire de Montpellier. Il y a travaillé pendant deux ans (2018-2020).

Avec deux masters et un doctorat en ingénierie de système satellitaire, plus de huit ans d’implications dans les nanosatellites, ce fils d’enseignant a trimé pour réaliser son rêve. “Quand je suis allé en Afrique du Sud, ma famille n’a pu couvrir qu’une partie de la pension. Il fallait que je trouve les moyens de me financer. Je me suis mis à chercher du boulot ici et là. J’ai été commercial dans une salle de fitness. Je me suis aussi mis à chercher des financements pour le futur. Je me suis rendu à University of Cape Town. Je tombe par hasard sur le Chef de département d’Electrical Engineering. Je lui explique le sens de ma préoccupation. Il désigne un couloir et me demande d’aller toquer les portes des enseignants. Il me dit tout de suite vas-y ! Il faut frapper à toutes les portes. Pas de gêne ! Ce sont juste des êtres humains. Rien ne va t’arriver. Effectivement, les portes se sont ouvertes et derrière, des professeurs ayant accès à beaucoup de financement et nombre de bonnes volontés. Malheureusement, les ressources disponibles étaient destinées à financer les locaux et je n’étais pas Sud-africain“, a-t-il confié à la plateforme  Le Tech Observateur.

L’informaticien et entrepreneur camerounais Ifriky Tadadjeu aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années est titulaire d’une licence en physique de l’Université de Buea en 2007, suivi d’un master en Ingénierie des Systèmes Satellites à l’ESIEE de Paris (Une école d’ingénieurs spécialisée dans les domaines des transitions numériques, énergétiques et environnementales, ndlr) en 2012. L’on apprend aussi qu’il a complété son cursus académique en décrochant un doctorat en génie électrique à l’Université de technologie de la péninsule du Cap.

Par Ghislaine DEUDJUI

Kevin Mbieleu : « En 2024, Codam Technologies prévoit l’expansion de ses activités en Afrique »

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[DIGITAL Business Africa] – Passionné de technologie, Kevin Mbieleu a créé son entreprise en novembre 2020. En remportant le récent prix « Most Innovative Venture 2023 » de la Silicon Mountain Conference, le jeune prodige est confiant sur l’avenir de la technologie au Cameroun et envisage d’ailleurs de former et d’accompagner les jeunes camerounais grâce à son entreprise.

Dans cet entretien, le CEO de Codam Technologies, convaincu que « la technologie est un outil puissant qui peut être utilisé pour résoudre des problèmes et améliorer la vie des gens», partage avec les internautes et startuppeurs ses performances.

DIGITAL Business Africa : C’est quoi Codam Technologies ?

Kevin Mbieleu : Codam Technologies est une startup spécialisée dans l’initiation des enfants aux technologies. Nous croyons que l’éducation technologique est essentielle pour préparer les enfants à la réussite dans le monde de demain. Nous proposons des programmes éducatifs et des activités ludiques qui permettent aux enfants de développer leurs compétences technologiques et de créativité.

DIGITAL Business Africa : Quel est le but de cette entreprise ?

Kevin Mbieleu : Le but de Codam Technologies est de former les enfants et les jeunes au codage et à la robotique. L’entreprise est convaincue que la technologie est un outil puissant qui peut être utilisé pour résoudre des problèmes et améliorer la vie des gens.

Codam Technologies s’efforce de rendre la technologie accessible et attrayante pour tous, quel que soit leur âge, leur origine ou leur situation financière.

Codam Technologies est une entreprise sociale qui vise à avoir un impact positif sur la société. L’entreprise croit que la technologie peut être utilisée pour créer des opportunités économiques, résoudre des problèmes sociaux et promouvoir l’innovation.

DIGITAL Business Africa : Que propose votre entreprise ?

Codam Technologies est une entreprise sociale qui propose une variété de services pour former les enfants et les jeunes au codage et à la robotique. Ces services comprennent des cours en ligne, des ateliers en présentiel, des compétitions et des services de formation personnalisés.

Codam Technologies propose également des services de formation personnalisés pour les écoles, les organisations communautaires et les entreprises. Ces services sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des clients.

En plus de ces services, Codam Technologies travaille également à promouvoir la technologie auprès des enfants et des jeunes. L’entreprise organise des événements et des activités qui encouragent les enfants et les jeunes à explorer la technologie et à développer leurs compétences.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont ses performances ou réalisations au terme de l’année 2023 ?

Kevin Mbieleu : Au terme de l’année 2023, Codam Technologies a à son actif de nombreuses performances et réalisations. Quelques-unes les plus notables  sont : l’entreprise a formé plus de 10 000 enfants et jeunes au codage et à la robotique. Cela représente une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

Codam Technologies a offert des bourses d’études à plus de 100 enfants et jeunes issus de familles à faibles revenus. Cela a permis à ces jeunes de bénéficier d’une formation au codage et à la robotique, même s’ils ne pouvaient pas se permettre de la payer.

L’entreprise a travaillé avec plus de 10 écoles et organisations communautaires pour intégrer la technologie dans les programmes d’éducation. Cela a permis de sensibiliser un plus grand nombre d’enfants et de jeunes à la technologie et à ses possibilités.

Codam Technologies a organisé plus de cinq événements et activités pour promouvoir la technologie auprès des enfants et des jeunes. Ces événements ont permis de susciter l’intérêt des jeunes pour la technologie et de les encourager à explorer ce domaine. Codam Technologies a organisé la deuxième édition du Festival national sur la Citoyenneté numérique.

Codam Technologies a été lauréat de la Silicon Mountain Conference en remportant le prix du « Most Innovative Venture 2023 ». Codam Technologies a collaboré avec plus de 100 volontaires.

DIGITAL Business Africa : Quels sont les difficultés rencontrées lors de la réalisation de vos projets ?

Kevin Mbieleu : Mon parcours n’a pas été facile. J’ai dû faire face à de nombreux défis, notamment des difficultés financières et des obstacles culturels. Cependant, je suis resté motivé par ma passion pour la technologie et mon envie d’innover.

Je suis fier de ce que nous avons accompli à Codam Technologies. Nous avons formé des milliers d’enfants aux technologies et nous avons contribué à rendre la technologie plus accessible et plus inclusive au Cameroun.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont vos perspectives ?

Kevin Mbieleu : En 2024, Codam Technologies prévoit de se concentrer sur les éléments suivants : l’expansion de ses activités en Afrique. Codam Technologies prévoit d’ouvrir des bureaux dans de nouveaux pays africains, notamment le Togo et le Sénégal.

Le développement de nouveaux programmes et services. Codam Technologies prévoit de développer de nouveaux programmes de formation en ligne, des programmes de mentorat et des programmes d’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale.

La recherche et le développement aussi. Codam Technologies prévoit d’investir dans la recherche et le développement afin de développer de nouvelles méthodes d’enseignement de la technologie.

Codam Technologies prévoit de lancer un nouveau programme en 2024. Ce programme vise à former des enfants et des jeunes dans les zones rurales du Cameroun aux compétences en codage et en robotique. Les cours seront dispensés dans les langues locales afin de faciliter l’apprentissage.

DIGITAL Business Africa : Quelle analyse faites-vous des secteurs de la technologie et du numérique au Cameroun ?

Kevin Mbieleu : En tant que jeune entrepreneur dans le domaine de la technologie au Cameroun, je suis très optimiste quant à l’avenir de ce secteur. Les secteurs de la technologie et du numérique sont en train de transformer l’économie du Cameroun. Ils créent de nouveaux emplois, stimulent la croissance des entreprises et favorisent l’innovation.

Le Cameroun a un potentiel énorme dans le domaine de la technologie. Nous avons une population jeune et dynamique, une main-d’œuvre talentueuse et un gouvernement qui soutient le développement de l’industrie.

Je suis fier de faire partie de cette industrie émergente. Je suis convaincu que nous pouvons créer un avenir meilleur pour le Cameroun en utilisant la technologie pour résoudre les problèmes auxquels le pays est confronté.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont les failles à l’essor du digital du Cameroun ?

Kevin Mbieleu : Une lacune importante que je vois dans l’écosystème de la technologie et du numérique au Cameroun est le manque de collaboration entre les différents acteurs.

Les entreprises, les institutions académiques, les investisseurs et les gouvernements ont tous un rôle à jouer dans le développement de l’industrie, mais ils ne travaillent pas toujours ensemble de manière efficace.

Interview réalisée par Ghislaine Deudjui

AUF/AC&GL : Mention Bien pour Cameroun dans l’entrepreneuriat des étudiants

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[DIGITAL Business Africa] – S’il y a un pays qui fait mieux en matière de promotion des universités entrepreneuriales parmi les pays francophones c’est bien le Cameroun. Le Cameroun est  le premier pays au monde à avoir conclu une loi pour le déploiement du statut national de l’ étudiant entrepreneur. Le Recteur de l’ Agence universitaire de la Francophonie, le Pr. Slim Khalbous, l’a souligné ce 29 janvier 2024 à la faveur de la cérémonie d’ouverture du programme Entreprendre  qui a connu un atelier soutendu par le thème :  « Employabilité et entreprenariat », organisé par l’ AUF à Yaoundé. Les travaux se poursuivent jusqu’au 31 janvier 2024.

La concertation qui réunit les experts en entreprenariat, les ambassadeurs, les directeurs, les étudiants… vise à favoriser, l’innovation, l’employabilité des étudiants formés dans les universités. Étaient présents aussi présents à la plénière d’ouverture, le Pr Jacques Etame, Directeur de l’IUT de Douala par ailleurs président du Commission régionale d’ Experts Économiques et scientifiques (CREES), le Pr. Alain Kiyindou, DG AUF-ACGL, le Pr. Jacques Etame et le ministre d’ Etat, ministre de l’ Enseignement supérieur, Jacques Fame 

Le Recteur de l’ AUF, le Pr. Slim Khalbous, définit l’université entrepreneuriale comme un milieu des Savoirs ouvert  sur son environnement socio-économique ; qui a le sens de l’initiative et de l’innovation permanentes ; une capacité à s’adapter au monde actuel. Ce qui n’est pas le cas dans  les pays du Sud, selon le Recteur de l’ AUF. Le Pr. Slim Khalbous a donc proposé de revoir les curricula pour introduire des matières transversales, créer des centres d’employabilité, définir le statut national des études universitaires (cadre juridique) pour que ces pays réussissent le pari d’accompagner les étudiants formés dans leurs universités.

Pour une compétitivité équilibrée

Le Recteur de l’ AUF, le Pr. Slim Khalbous, a aussi proposé, séance tenante, au ministre d’ Etat, ministre de l’ Enseignement supérieur, d’ organiser des concours mondiaux auxquels ne participeront que les étudiants entrepreneurs ». A quoi le Pr Jacques Famé Ndongo a répondu :

« J’achète cette idée innovante parce qu’elle promeut la compétitivité. Le concours permettra aux jeunes de se mesurer aux autres dans le monde. Et je suis sûr qu’ils seront les meilleurs. Chers jeunes, je vous donne ma bénédiction patriarcale », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « Les étudiants de nos universités deviennent de plus en plus proactifs au niveau de l’entrepreneuriat parce que l’important aujourd’hui ce n’est pas que sais-je mais que sais-je faire ? Il faut savoir faire et il faut savoir faire savoir ce que l’on sait faire. Ils n’abandonnent pas la formation savante, la formation théorique, la formation fondamentale qui demeure le socle essentiel de l’université. Mais il change de paradigme. Cela a déjà commencé, mais c’est la loi d’orientation de l’enseignement supérieur qui a donné un coup de pouce régalien à cette problématique II que l’université camerounaise oriente de plus en plus vers le l’autofinancement… », a-t-il conclu.

Michel Junior Foyer est diplômé de l’UIT et promoteur de « Robo X », startup vouée à la on conception et commercialisation des équipements biomédicaux. Michel dit rencontrer des difficultés financières pour réaliser certains projets à l’instar de sa prothèse qui est encore en phase de prototypage.

« Robo X » est parmi les 100 start-ups sélectionnées fans le cadre du projet start-up 237. Son lancement a eu lieu  le 27 octobre 2023 à l’Ambassade de France au Cameroun.  Ces start-ups sont réparties en deux catégories : 50 start-up issues du milieu universitaire (étudiants-entrepreneurs) et 50 autres sont issues du secteur privé.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Sur les 86 427 entreprises créées en 2023, le commerce représente 35,79%, les TIC 2,53%

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[DIGITAL Business Africa] – Lorsqu’ on repertorie les entreprises créées à fin novembre 2023, le secteur des TIC est relégué parmi les derniers. Il a même regressé par rapport aux six premiers mois de juin 2023. Sur les 86 427 entreprises créées durant les onze premiers mois de 2023, les Technologies de l’Information et de la Communication représentent 2,53%. Le secteur agropastoral et des activités financières qui ferment la liste avec respectivement 1,89% et des activités financières 1,24%. répartissent entre personnes morales (59.334) et personnes physiques (27.093).

Le classement est dominé par le commerce ( 35,79), suivi des services divers (18,65%), du Bâtiment et travaux publics (BTP) et activités immobilières (17,5%), des transports (8,72%), des industries (7,82%), des hôtels et restaurants (5,86%). Les chiffres sont révélés par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic), cette fin janvier 2024.

Pour rappel, 49.145 entreprises avaient été créees durant les six premiers mois de cette année 2023. Le commerce occupait la première marche(36,33%), suivi du bâtiment et travaux publics (BTP) et activités immobilières (18,83%), des services divers (17,88%), des transports (8,11%), des industries (7,10%), des hôtels et restaurants (6,19%), des Technologies d’information et de communication – TIC (2,83%), de l’agriculture et pêche (1,75%) et des activités financières (0,98%).

Par région, Casablanca-Settat abrite 24.951 des entreprises, devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12.715), Rabat-Salé-Kénitra (10.197), Marrakech-Safi (8.872), Fès-Meknès (6.137), l’Oriental (5.563), Souss-Massa (5.473), Laâyoune-Sakia El Hamra (4.339), Béni Mellal-Khénifra (2.783), Drâa-Tafilalet (2.567), Dakhla-Oued Ed-Dahab (2.068) et Guelmim-Oued Noun (762), fait savoir la même source.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Ibrahim Kalil Konaté promet de rendre fonctionnels les 5.207 km de fibre optique sur les 7 000 km avant le 31 décembre 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Le linéaire de 70005 km de fibre optique devrait connaître une avancée. Avant le 31 décembre 2024, 5 207 km  seront fonctionnels. Assurances données par le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, vendredi 26 janvier 2024. Si cette vision est suivie d’effet, la Côte d’Ivoire pourra donc atteindre son objectif de 7.000 km de fibre optique déployés sur l’ensemble du territoire.

Cela permettra au pays de faciliter un accès plus aisé à l’internet haut débit. L’autre objectif, selon le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, est de faire passer le taux couverture de la 4G de 63% à 90%. Pour cela, il va falloir que   l’Agence nationale du Service universel des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (ANSUT), les opérateurs de téléphonie, des startups et d’autres acteurs du secteur privé devront être mis à contribution.

S’agissant du Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam, le ministre Ibrahim Kalil Konaté compte sur une plus grande communication aux fins de rendre plus visibles les activités du VITIB et d’attirer plus de personnes à s’y installer.

Le Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie est une ville intelligente, entièrement intégrée offre aux investisseurs un environnement urbanisé, douanier et fiscal. Il s’étend sur une superficie de 242 hectares et comporte 3 zones, production, administration et résidentielle.

Les résultats escomptés de toutes ces activités permettront à la Côte d’Ivoire de collecter entre 2 000 et 3 500 milliards de FCFA. Ce qui va sans doute booster son économie.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Sénégal : La startup ProXalys vouée à l’inclusion financière lève 500 000 $ grâce à son application « ProBoutik »

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[DIGITAL Business Africa] – L’application « ProBoutik » de ProXalys séduit. Grâce à elle, la startup  sénégalaise ProXalys, spécialisée dans la transformation numérique du commerce B2B, vient de mobiliser 500 000 de dollars auprès de 216 Capital, le fond d’investissement basé à Tunis. ProBoutik App est une application mobile conçue pour les micro-marchands et les retailers.

Elle offre une solution complète pour la digitalisation des transactions, la gestion de la trésorerie, les rappels de paiements, entre autres. De quoi attiré les regards des investisseurs. A commencer par Hassen Arfaoui, Principal Investment Manager chez 216 Capital.

« Notre collaboration avec la startup reflète notre conviction que l’inclusion financière et la transformation digitale de ce secteur sont des impératifs pour catalyser un développement économique durable dans la région. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée de travailler avec Thierno et son équipe, car dès le début, nous avons été impressionnés par leur compréhension approfondie des dynamiques propres à ce secteur, renforçant ainsi notre confiance dans la réalisation de nos objectifs communs », a-t-il précisé.

La vision de 216 Capital est de créer un impact réel et durable, de stimuler la croissance économique et de favoriser un changement positif dans les communautés touchées par cette création de valeur.

En 2022, ProXalys levait 150 000 dollars en financement de pré-amorçage pour se développer dans tout le pays et, plus tard, dans la région ouest-africaine. La startup a été fondée en 2021 par Thierno Sakho avec pour mission de moderniser et autonomiser les commerçants informels du Sénégal.

Par Jean Materne Zambo

Economie numérique : Le Cemac Fintech Forum se tient au Cameroun du 29 au 31 janvier 2024 [faites enregistrer votre Fintech]

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[DIGITAL Business Africa] – Tout le gratin de la finance technologique en zone Cemac est convié à Douala du 29 au 31 janvier 2024. Cela, pour voir comment « accélérer l’inclusion financière dans la sous région ». Ainsi est libellé le thème du Cemac Fintech Forum organisé par la Banque des États d’ Afrique centrale (Béac). Cet événement vise à promouvoir à mobiliser les acteurs de la Fintech de la Zone Cemac; faciliter le dialogue inclusif entre les acteurs majeurs du développement des Fintech dans la zone; proposer les grandes orientations pour l’encadrement réglementaire de l’activité des fintechs; promouvoir l’innovation et la créativité des solutions Fintech en zone Cemac.

Prendront part à ces échanges, une centaine de participants en présentiel et une cinquantaine en ligne. Le Cemac Fintech Forum cible les promoteurs de Fintechs, les opérateurs Télécoms, les experts financiers, le Groupement Interpatronal du Cameroun ( Gicam). Faites enregistrer votre entreprise en cliquant sur le lien ci-après :
https://cemacfintechforum.com/enregistrez-votre-entreprise/

Chiffres de la Béac 

Au cours de l’exercice 2022, l’activité des acteurs des services adossés à la monnaie électronique, en progression soutenue, est marquée sur les plans nationaux et à l’échelle régionale par une hausse des principaux indicateurs relatifs à l’accès et à l’utilisation. Notamment au niveau de la hausse des Valeurs de transactions, allant de 14, 8 milliards de FCFA en 2020 à 23, 3 milliards de francs en 2023 pour la totalité des pays de la zone Cemac.

Par Jean Materne Zambo, source cemacfintechforum.com

Mohamadou Saoudi : « En 2024, les fleurs d’une nouvelle économie numérique qui accélère la croissance vont germer »

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Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.

[Digital Business Africa] –  Mohamadou Saoudi, le sécretaire général du ministère des Postes et des Télécommunications du Cameroun, a présenté le bilan des actions et réalisations du Minpostel et de ses structures sous-tutelle pour l’année 2023. Mais également, il a présenté les perspectives pour l’année 2024.

C’était ce 24 janvier 2024 à Yaoundé à l’esplanade dudit département ministériel lors de la cérémonie de présentation des voeux au ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Digital Business Africa vous présente le discours intégral de Mohamadou Saoudi

  • Your Excellency, the Minister of Posts and Telecommunications; 
  • The Representative of the International Telecommunication Union Area Office for Central Africa and Madagascar; 
  • Inspectors General;
  • General Managers;
  • The Director of the National Advanced School of the Posts, Telecommunications and Information and Communication Technologies (SUP’PTIC);
  • Technical Advisers;
  • Inspectors;
  • Directors and Heads of Division;
  • The Centre Regional Delegate of P & T;
  • General Managers of Companies in the Post and Telecommunications Sector;
  • Sub-Directors and Heads of Units;
  • Heads of Services and Offices;
  • Dear Collaborators;
  • Distinguished Guests,
  • Ladies and Gentlemen,

 It is a great honour, a pleasant duty and a real pleasure for me to speak today once again, on behalf of all the staff of the Ministry of Posts and Telecommunications and the entire family of the P&T sector of our country, on the occasion of this solemn moment of presentation of New Year Wishes to the Head of the Ministerial Department in charge of Posts, Telecommunications and Information and Communication Technologies, Mrs Minette LIBOM Li LIKENG.

It is important to recall that this ceremony is more than just a traditional event, it’s also an opportunity for friendly exchanges and in-depth reflection between the various members of the national Posts, Telecommunications and Information and Communication Technologies community The Annual Conference of the Posts and Telecommunications Sector, held as a prelude to the present ceremony, adds to these generous moments of professional conviviality.

Your Excellency, the Minister of Posts and Telecommunications,

Allow me to express my deep and deferential gratitude for your constant support and the opportunity you have given me once again to coordinate this solemn ceremony of presentation of New Year Wishes.

On this happy and memorable occasion, I would like to thank the distinguished array of personalities who took time out of their busy schedules to grace this ceremony with their massive presence. It’s a great pleasure to have you here with us today.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.

Your Excellency, the Minister of Posts and Telecommunications,

For the presentation of new year wishes, it is customary to present a review of the previous year’s activities, before outlining the perspectives for the current one. I will now devote myself to that task, while awaiting the new instructions that will serve as our roadmap throughout 2024.

As you know, 2023 has been a particularly difficult year, marked globally by persistent inflationary pressures, higher fuel prices at the pump, and the continuing Russo-Ukrainian conflict. At the national level, the context was characterised by the implementation of NDS-30, the gradual improvement in the security situation in the North-West and South-West Regions, the implementation of import substitution, the continuation of Cameroon’s digital transformation process and the digitisation of postal services in a secure cyberspace.

Despite these challenges, MINPOSTEL has continued its methodical progress, guided by its roadmap to include the sector’s major projects in the nomenclature of Great Opportunities for the Seven-Year Term of the Head of State, H. E. M. Paul BIYA.

The following activities have been undertaken under Programme 129 relating to Network densification and postal national coverage improvement:

  • Operating the national electronic communications aggregation platform and the fitting out of monitoring areas and operation offices at CAMPOST;
  • Creating an inter-ministerial committee to set up an e-commerce HUB in Cameroon for the Central African sub-region;
  • Installing solar energy equipment in some Post Offices and the ongoing rehabilitation of 14 Post Offices;
  • Further cleaning up of the postal market through a special crackdown on private postal operators operating outside the regulatory framework;
  • Recovering CAS-Poste resources from private postal operators, with a view to optimising postal revenues;
  • 11 draft application texts for Law No. 2020/004 of 23 April 2020 governing postal activity in Cameroon have been forwarded to the Prime Minister’s Office for further processing.

At Cameroon Postal Services (CAMPOST), whose activities are monitored under our supervision, the following actions have been carried out as part of this program:

  • Densifying the network with the creation of a Post Office in Nitoukou in the Centre Region;
  • Collecting tax and customs revenues and launch of non-tax revenues collection under the agreement signed with MINFI (hospital fees, medical certificates, land revenues…);
  • Implementing the audit project to draw up CAMPOST’s technical, administrative, accounting and IT procedures manual, which is currently in progress;
  • Further upgrading of CAMPOST’s data centre;
  • The signing of 02 agreements with MINESUP and MINTP for the collection and delivery of mail and parcels. Agreements and negotiations are ongoing with some administrations for the collection and delivery of their mail and parcels.
  • the signing on 15 March 2023 of the Convention with MINEDUB, as part of the partnership with the Cameroon Education Reform Support Project (CERSP) to offer banking services and digital solutions to schools.
  • With regards to Programme 130 devoted to the Development of the national digital ecosystem, the following actions have been undertaken:
  • Organising the 7th edition of the ICT holiday camps, in Obala from 22 to 26 August 2023, coupled with a campaign to promote a culture of cybersecurity among local authorities and organisations;
  • Organising the 4th edition of the “Holiday Tech Camp” at Mountain Hotel in Buea, in August 2023 with the aim of raising awareness on cyber security and cybercrime issues;
  • Organising the 4th edition of the “Holiday Tech Camp” in Buea in August 2023;
  • Finalising the implementation of the National Emergency Telecommunications Network (RNTU) project. To date, all that remains to be done is to hand over the infrastructure to CAMTEL.
  • Implementing the project to improve the national system for collecting, processing and archiving meteorological data, carried out in conjunction with the Ministry of Transport;
  • Further rehabilitation of the telecommunications and ICT infrastructure in disaster zones in the South West, North West and Far North regions;
  • Effective start-up of activities under the Digital Transformation Acceleration Project in Cameroon (PATNuC);

As part of the follow-up to our ministry’s action, the Telecommunications Regulatory Board (TRB) has carried out the following actions in line with this program. These include:

  • Organising a forum on the quality of electronic communications services
  • Holding bipartite meetings between TRB and telephone operators in January and February 2023 to present the implementation of 2023 investment plans for a better service;
  • Verifying coverage, quality of service, assessment of mobile telephone network performance, use of radio frequencies on some roads and in some regions, and control of operators’ tariffs;
  • Updating of 02 protocols for monitoring coverage and quality of service (MTN and Orange;
  • Monitoring and of aeronautical bands and identifying mobile phone bands affected by interference and the FM players involved with a view to taking appropriate action;
  • Negotiating and drafting frequency coordination agreements at borders with Congo and Gabon;
  • Signing a TRB/MTN/Orange protocol for the construction of urban fibre-optic links
  • Frequency assignment for sound broadcasting;
  • Carrying out a study with a view to setting up an approved testing centre for equipment approval;
  • Issuing 279 approval certificates for terminal equipment and radio electric installations;
  • Granting 108 approvals, including 63 for vendors and 45 for installers of electronic communications equipment.

La Cameroon Télécommunications (CAMTEL) a pour sa part mené les activités ci-après, dans le cadre de ce même programme :

  • la signature de conventions de partenariat avec des opérateurs de télécommunications du Tchad (SOS Télécoms et Sotel), qui renforcent la coopération sous-régionale et l’interconnexion des réseaux ;
  • la mise en place d’actions pour améliorer le temps de relève des dérangements ;
  • la mise en place d’actions pour améliorer la qualité de service offerte aux clients ;
  • la tenue de session de travail avec la Direction de la facturation pour assurer une meilleure prise en facturation des services ;
  • l’exécution des travaux de l’automatisation de la facturation ;
  • la tenue de concertations en vue de la rétrocession des clients de MTNC à CAMTEL ;
  • les réflexions menées pour l’introduction des services Datacenter dans les prospections à l’international (sous-région dans un premier temps) ;
  • l’upgrade les capacités du câble Nigeria-Cameroun Sub-Cable System (NCSCS) ;
  • la relance des discussions avec Angola Câbles sur la protection mutuelle du trafic ;
  • le renforcement du partenariat avec MainOne pour la commercialisation du câble SAIL ;
  • l’extension du réseau mobile et l’amélioration de la qualité de service du signal mobile et le redéploiement du personnel dans les entités mobiles.

Concernant le programme 132 relatif à la sécurisation de l’écosystème national du numérique, les actions suivantes ont été menées à l’instar de :

  • l’organisation d’un atelier d’appropriation du régime juridique revu, suite à la promulgation de la loi n° 2023/009 du 25 juillet 2023 portant charte de protection des enfants en ligne au Cameroun ;
  • l’organisation des campagnes nationales pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux ;
  • l’organisation des journées nationales de cybersécurité ;
  • la mise en place des laboratoires de cybersécurité à l’École Polytechnique de l’Université de Douala, à l’Université de Buea (Faculty of Engineering) et à l’Université de Dschang (Campus CRESA de Nkolbisson).

Pour l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), les activités menées qui rentrent dans ce programme ont porté sur :

  • l’élaboration d’une Cartographie TIC des Structures publiques ;
  • l’organisation des événements liés à la vulgarisation et au développement des TIC et de l’Internet (forum sur le Domaine Name System (DNS), sensibilisation des établissements secondaires sur les opportunités offertes par les TIC…) ;
  • l’organisation de la 11ème édition du Forum National sur la Gouvernance de l’Internet (IGF.CM) et de la 3ème édition du Forum national DNS ;
  • l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités des Agents des collectivités territoriales décentralisées (CDT) de la région de l’Adamaoua en matière de TIC ;
  • la réalisation d’une campagne de sensibilisation dans six (06) établissements d’enseignement secondaire des régions du Nord-ouest, du Nord et du Littoral sur les opportunités offertes par les TIC ;
  • les sensibilisations sur la cybersécurité, la veille sécuritaire, la certification électronique et la réalisation des audits de sécurité des Systèmes d’Informations des institutions publiques et privées ;
  • la conduite des investigations numériques afférentes à la cybercriminalité pour les Forces de Défense et de Sécurité ;
  • la réalisation d’une veille informationnelle relative à l’État et aux hauts Commis de l’État sur les sites web et réseaux sociaux ;
  • le recensement et la sécurisation des comptes et pages Facebook des Administrations publiques et hauts responsables ;
  • l’élaboration des alertes et bulletins de sécurité à l’intention des différentes structures publiques et privées notamment les Administrations publiques, les banques et les opérateurs téléphoniques ;
  • la mise à niveau et l’animation d’un call-center dédié aux préoccupations des populations afférentes à la cybersécurité ;
  • la mise à jour de l’évaluation des risques des infrastructures critiques nationales ;
  • la sécurisation des applications de gestion des Avis de Virement Irrévocable du MINFI, RF-TRUST du FONDS ROUTIER, de gestion du courrier de l’ANOR ;
  • la sécurisation du fichier national des actes d’états civils des Communes du Département du Wouri à travers le BUNEC, des Attestations de diplômes délivrées par les Centres de formation placés sous la tutelle du MINADER, de la plateforme d’hébergement des applications made in Cameroun de MBOASTORE et du canal de communication entre les postes des Agents validateurs des Administrations sectorielles et le serveur du CENADI qui héberge les applications Antilope et SIGIPES ;
  • l’acquisition d’un module multiplateforme d’authentification des usagers ;
  • la mise en place d’un système PKI minimal de reprise des activités à Douala ;
  • la réalisation des audits de sécurité des réseaux de communication électronique et des systèmes d’information et le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des précédents audits effectués auprès des ministères, des Entreprises et Établissements Publics ;
  • la détection de huit cent vingt-trois (823) faux comptes usurpant l’identité des hauts commis sur les réseaux sociaux dont 60,27 % ont été fermés grâce au partenariat noué avec la société META ;
  • le recensement de sept cent vingt-et-un (721) cas de scamming, trente-sept (37) plateformes d’arnaque au moyen de faux investissements par cryptomonnaie et placements d’argent et quatre-vingt (80) cas de Phishing exploitant les adresses usurpées des sites web et adresses email des banques, des structures privées ainsi que des administrations publiques ;
  • la détection de dix mille sept cent quatre-vingt-huit (10 788) vulnérabilités dans les systèmes d’information des structures publiques et privées.

Dans le cadre du programme 131 consacré à la gouvernance et l’appui institutionnel dans le sous-secteur des postes et Télécommunications, l’on a pu réaliser la coordination administrative, l’amélioration du cadre de travail et la gouvernance interne du ministère, à travers la réfection des bureaux et l’acquisition du mobilier de bureau dans les services déconcentrés ainsi que la prise en charge des dépenses en personnels.

24 janvier 2024. Yaoundé, MINPOSTEL. Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi, présente ses voeux 2024 à la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li LIKENG.

Sur le plan de la coopération internationale, il est à noter les activités ci-après :

Dans le domaine postal :

  • le Cameroun a pris part du 21 août au 02 septembre 2023, à la 41ème session du Conseil d’Administration de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) à ARUSHA en République de Tanzanie, suivie de la cérémonie d’inauguration de l’immeuble siège de l’UPAP ;
  • le Cameroun a pris part au 4ème Congrès extraordinaire de l’Union Postale Universelle (UPU), tenu à Riyad, en Arabie Saoudite, du 1er au 5 octobre 2023.

Dans le domaine des télécommunications et TIC, nous pouvons citer :

  • l’organisation du Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique Centrale, du 30 août au 1er septembre 2023 au Palais des congrès de Yaoundé, sous le Très Haut Parrainage du Président de la République.
  • l’organisation de la 4ème et dernière réunion africaine préparatoire (RAP-23-4) du 7 au 11 août 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé, en vue de la Conférence Mondiale des Radiocommunications 2023 (CMR-23). Elle a été précédée du 3 au 4 août 2023, de la tenue de la 8ème Conférence subsaharienne sur le spectre « Spectrum Africa 2023 » ;
  • le Commonwealth Telecommunications Organization (CTO) a organisé du 17 au 20 octobre 2023 ;

Dans le domaine de la cybersécurité, relativement à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, le Cameroun a participé aux travaux du Comité chargé de l’élaboration de la Convention globale sur la lutte contre l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication à des fins criminelles, notamment aux sessions de janvier et d’avril 2023 à Vienne en Autriche, à la session de Strasbourg en France en juin 2023 et à la session d’août 2023 à New York aux USA.

Il convient cependant de préciser que certaines actions entreprises ne se sont pas toujours déroulées comme on l’espérait, à cause des contingences indépendantes de la volonté des différents intervenants. Néanmoins, notre département ministériel a pu honorer plusieurs de ses engagements.

Excellence,

Dans l’exécution des missions et des tâches qui sont quotidiennement les nôtres, notre souci permanent reste et demeure le plein investissement de soi, dans la loyauté et la probité, pour la réalisation des objectifs que nous nous assignons collectivement. Nous resterons toujours à vos côtés et déterminés à remporter de nouvelles victoires sur les multiples chantiers du développement de notre secteur. Nous espérons de toutes nos forces que les cendres de 2023 fertiliseront ces chantiers pour nous permettre d’y faire germer en 2024, les fleurs d’une nouvelle économie, une économie numérique qui accélère la croissance et crée des emplois nouveaux pour notre jeunesse.

Excellence,

Dans cette perspective très ambitieuse, nous ne doutons pas un seul instant que vous êtes la personne idoine qui peut mener à bon port la barque du MINPOSTEL, voir du secteur.

Pour ce faire, les personnels des Services centraux et déconcentrés, par ma voix, s’engagent à continuer à vous apporter tout le soutien qu’il vous faut pour réussir dans vos hautes et oh combien exaltantes missions, pour le développement du secteur des Postes, des Télécommunications et TIC et surtout pour le plus grand bonheur des communautés.

Aussi, toute la communauté du secteur des Postes, des Télécommunications et TIC, par ma voix, vous témoigne sa gratitude pour la dynamique managériale du Secteur menée sous vos auspices. Elle ne doute pas un seul instant de votre disponibilité à maintenir le cap, et à garantir chaque jour, à travers le déploiement méthodique des Grands Projets et Programmes du secteur des Postes et Télécommunications, la Marche Sereine et Inexorable du Cameroun vers l’Émergence en 2035.

Excellence Madame le Ministre,

En exprimant ici et maintenant, notre ferme détermination à rester mobilisés autour de vous, pour vous soutenir dans l’accomplissement de votre lourde mission, l’honneur m’échoie, en ce moment tant attendu, de vous présenter, au nom de la Grande famille des Postes, des Télécommunications et des TIC, à votre époux le Révérend LIBOM LI LIKENG, à toute votre famille ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, nos vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de prospérité pour l’année 2024 qui commence. Que la paix et la grâce de Dieu vous accompagnent dans toutes vos actions à venir à la tête de notre département ministériel.

Vive le secteur des Postes, des Télécommunications et des TIC en pleine mutation ;

Vive le Ministère des Postes et Télécommunications.

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2024.

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux

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Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – Sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et LinkedIn, nombreux sont les comptes attribués aux personnalités et haut commis de l’État alors qu’ils ne disposent pas de comptes officiels sur ces plateformes web.

Au Cameroun, pour lutter contre ce phénomène très souvent alimenté par des arnaqueurs qui font le chantage et les fausses promesses aux internautes moins avisés, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) collabore avec le groupe Meta qui détient les réseaux sociaux Facebook, Instagram, WhatsAPP et Threads.

En 2023, l’ANTIC a détecté huit cent vingt-trois (823) faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux. 60,27 % de ces fake accounts ont été fermés grâce au partenariat noué par l’ANTIC avec la société META. Soit 496 faux comptes fermés.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.

Ces chiffres ont été dévoilés ce 24 janvier 2024 à Yaoundé, par le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi. Avant la présentation des vœux à la ministre Minette Libom Li Likeng, Il dressait le bilan des actions menées en 2023 par le Minpostel et par les structures sous-tutelle. C’est en présentant les réalisations de l’ANTIC qu’il a dévoilé ces chiffres.

Toujours à accorder au crédit de l’ANTIC, le recensement et la sécurisation des comptes et pages Facebook des administrations publiques et hauts responsables, mais surtout la réalisation d’une veille informationnelle relative à l’État et aux hauts commis de l’État sur les sites web et réseaux sociaux.

Des requêtes du gouvernement camerounais à Meta

En matière de demande d’infos personnelles de certains utilisateurs de Facebook à Meta par les gouvernements, il peut arriver que Meta réponde favorablement.

En effet, Meta répond aux demandes de données des gouvernements qui souhaitent avoir des informations personnelles de certains abonnés Facebook. Mais, Meta le fait conformément à la législation applicable et à ses conditions de service.

Selon Meta, chaque demande d’un gouvernement est soigneusement examinée pour s’assurer qu’elle est juridiquement suffisante.

Les demandes gouvernementales à Meta concernant les données des utilisateurs comprennent à la fois les demandes de procédure légale de routine et les demandes de divulgation d’urgence. Pour ces deux types de demandes, Meta indique chaque année le nombre de demandes reçues, le nombre d’utilisateurs/comptes demandés et le pourcentage de demandes pour lesquelles le groupe Meta a produit des données.

Pour les demandes émanant de gouvernements et accompagnées d’une procédure légale, comme un mandat de perquisition, Meta divulgue les enregistrements de compte uniquement en conformité avec ses conditions de service et la loi applicable.

En ce qui concerne les demandes de divulgation d’urgence, les forces de l’ordre peuvent soumettre des demandes sans procédure légale. En fonction des circonstances, le groupe Meta précise qu’il peut volontairement divulguer des informations de ses utilisateurs aux forces de l’ordre lorsque le groupe a de bonnes raisons de croire que l’affaire implique un risque imminent de blessure physique grave ou de décès.

Meta peut donc rejeter ou exiger plus de détails spécifiques pour les demandes qui semblent trop larges ou trop vagues. Au Cameroun par exemple, entre janvier et juin 2023, le gouvernement a demandé à Meta, à six reprises, des informations sur 17 comptes Facebook (ou comptes des réseaux sociaux de Meta). Et Meta précise qu’il n’a délivré aucune réponse favorable à ces six demandes du gouvernement camerounais.

Mais sur le plan mondial, le groupe Meta indique avoir reçu entre janvier et juin 2023 environ 271 692 requêtes de gouvernements sur les données personnelles de 469 372 utilisateurs des plateformes de Meta. 76.90% de ces requêtes ont obtenu une réponse favorable de la part de Meta.

Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le DG de l’ANTIC, le Pr EBOT EBOT ENAW.

721 cas de scamming et 37 plateformes d’arnaque par cryptomonnaie

Revenons au chapitre des réalisations de l’ANTIC en 2023. Mohamadou Saoudi indique par ailleurs que l’ANTIC a recensé, toujours en 2023, sept cent vingt-et-un (721) cas de scamming, trente-sept (37) plateformes d’arnaque au moyen de faux investissements par cryptomonnaie et placements d’argent et quatre-vingt (80) cas de phishing exploitant les adresses usurpées des sites web et adresses email des banques, des structures privées ainsi que des administrations publiques.

Plus encore, l’ANTIC a détecté en 2023, lors de ses missions de contrôle, dix mille sept cent quatre-vingt-huit (10 788) vulnérabilités dans les systèmes d’information des structures publiques et privées.

Parmi les autres activités menées par l’ANTIC, le SG du Minpostel cite:

  • l’élaboration d’une cartographie TIC des structures publiques ;
  • l’organisation des événements liés à la vulgarisation et au développement des TIC et de l’Internet (forum sur le Domaine Name System (DNS) et à la sensibilisation des établissements secondaires sur les opportunités offertes par les TIC…) ;
  • l’organisation de la 11ème édition du Forum National sur la Gouvernance de l’Internet (IGF.CM) et de la 3ème édition du Forum national DNS ;
  • l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités des Agents des collectivités territoriales décentralisées (CDT) de la région de l’Adamaoua en matière de TIC ;
  • la réalisation d’une campagne de sensibilisation dans six (06) établissements d’enseignement secondaire des régions du Nord-ouest, du Nord et du Littoral sur les opportunités offertes par les TIC ;
  • les sensibilisations sur la cybersécurité, la veille sécuritaire, la certification électronique et la réalisation des audits de sécurité des Systèmes d’Informations des institutions publiques et privées ;
  • la conduite des investigations numériques afférentes à la cybercriminalité pour les Forces de Défense et de Sécurité ;
  • l’élaboration des alertes et bulletins de sécurité à l’intention des différentes structures publiques et privées notamment les Administrations publiques, les banques et les opérateurs téléphoniques ;
  • la mise à niveau et l’animation d’un call-center dédié aux préoccupations des populations afférentes à la cybersécurité ;
  • la mise à jour de l’évaluation des risques des infrastructures critiques nationales ;
  • la sécurisation des applications de gestion des Avis de Virement Irrévocable du MINFI, RF-TRUST du FONDS ROUTIER, de gestion du courrier de l’ANOR ;
  • la sécurisation du fichier national des actes d’états civils des Communes du Département du Wouri à travers le BUNEC, des Attestations de diplômes délivrées par les Centres de formation placés sous la tutelle du MINADER, de la plateforme d’hébergement des applications made in Cameroun de MBOASTORE et du canal de communication entre les postes des agents validateurs des administrations sectorielles et le serveur du CENADI qui héberge les applications Antilope et SIGIPES ;
  • l’acquisition d’un module multiplateforme d’authentification des usagers ;
  • la mise en place d’un système PKI minimal de reprise des activités à Douala ;
  • la réalisation des audits de sécurité des réseaux de communication électronique et des systèmes d’information et le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des précédents audits effectués auprès des ministères, des Entreprises et Établissements Publics.
Cameroun : Grâce au partenariat avec META, l’ANTIC a fermé 496 faux comptes usurpant l’identité des hauts commis de l’État sur les réseaux sociaux
Le siège de l’ANTIC à Yaoundé

Le faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise

Aussi, il faut relever que lors de conférence annuelle du secteur des postes et télécommunications tenue le 23 janvier 2024 dans la salle de conférences du Minpostel, l’ANTIC a fait le point sur certaines activités.

Et c’est à Prosper Djoursoubo Pagou, Ingénieur de conception en informatique et directeur de la veille sécuritaire de l’ANTIC, qu’est revenu la mission de présenter l’exposé de l’ANTIC. Il est à retenir qu’en 2023 au Cameroun, les statistiques ci-après ont été enregistrées :

  • 59% de taux d’accès à l’Internet ;
  • 84,6% de taux d’utilisation d’Internet via le mobile ;
  • 45,6% de taux de pénétration de l’Internet ;
  • 13,8% de la population active sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, deux (02) problèmes majeurs ont été identifiés par l’ANTIC, à savoir le faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise et la recrudescence de la cybercriminalité.

S’agissant du faible niveau de digitalisation de l’administration camerounaise, l’ANTIC note qu’il s’est traduit par la non-harmonisation des systèmes d’information dans les administrations publiques, la faible compétence des ressources humaines en matière de digitalisation et le faible niveau de process engineering.

Pour davantage renforcer la confiance numérique du cyberespace camerounais et accélérer la digitalisation de l’administration au cours de l’année 2024, les recommandations ci-après ont été formulées lors de cette conférence annuelle :

  • le renforcement de la collaboration avec les services de sécurité pour faciliter les enquêtes ;
  • l’optimisation de la plateforme de fact-checking ;
  • le déploiement des sondes IPS, IDS, honeypot au niveau des administrations ;
  • l’intensification de la sensibilisation des populations sur la cybercriminalité ;
  • l’intensification de la campagne d’identification et d’interpellation des individus utilisant des dispositifs de changement de code IMEI ;
  • la mise en place d’un cadre collaboratif avec les principaux fournisseurs de contenus étrangers ;
  • l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de protection de l’enfant en ligne ;
  • la mise en place d’une plateforme de type Cyber Threat Intelligence (CTI) pour les secteurs bancaire et des télécoms ;
  • l’audit des processus d’enregistrement et de reconduction des numéros de téléphone auprès d’opérateurs de téléphonie ;
  • la sécurisation de trois (03) applications ;
  • le déploiement du protocole IPv6 à grande échelle ;
  • la vulgarisation des guides de bonne pratique par les opérateurs de communications électroniques ;
  • la mise en œuvre des mesures pour lutter contre la pratique illégale du SIM Swap.

Les missions de l’ANTIC

Pour rappel, l’ANTIC est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière administrée par un Conseil d’Administration.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) est en charge de la régulation des activités de sécurité électronique et de la régulation des ressources de nommage et d’adressage au Cameroun.

Dans l’accomplissement de ses diverses missions, l’Agence s’est dotée de diverses divisions techniques et structures d’accompagnement pour l’assister dans ses missions variées que sont : l’audit de sécurité des systèmes d’information, la veille sécuritaire, la certification électronique, la promotion des TIC, la Régulation de l’Internet à travers la gestion des ressources de nommage en « ​.cm »​ et des adresses IP.

L’agence entend ainsi, par ces multiples actions, proposer des solutions viables aux problèmes liés à la cybercriminalité, à la Cyber sécurité et à l’utilisation des TIC.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Bénin : L’ A.N vote à l’unanimité la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa

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[DIGITAL Business Africa] – Le Bénin a ratifié l’Accord établissant l’Alliance avec Smart Africa. L’Assemblée nationale, sous la houlette de son président Louis Gbèhounou Vlavonoua, a voté la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa, mardi 23 janvier 2024.
Les députés de la la neuvième législature ont voté à l’unanimité, mardi 23 janvier 2024, la loi portant autorisation de ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa.

L’objectif de cette initiative est d’accélérer la digitalisation de l’Afrique et créer un marché commun à travers l’accès à l’internet à coût abordable et l’utilisation des TICs. L’accord s’inscrit dans la vision de faire du Bénin, la plateforme des services numériques pour l’inclusion sociale et la croissance.

Il comporte un préambule et quinze (15) articles qui présentent entre autres les privilèges et immunités de l’Alliance ; les conditions d’adhésion à l’Alliance ; l’engagement des membres à respecter, les restrictions apportées aux avantages ainsi que les interprétations et langues de travail. L’alliance réunit 38 pays ; des organisations internationales et autres acteurs.

Smart Africa a aussi lancé un avis de recrutement d’un chef de projet associé spécialisé dans le développement de technologies favorisant l’égalité des sexes. Les soumissionnaires doivent envoyer leurs dossiers savant le 11 février 2024 ici :

https://smartafrica.org/job/associate-project-manager-gender-inclusive-technology-development/.

A propos de Smart Africa 

Smart Africa est une alliance réunissant 37 pays ; des organisations internationales et des acteurs mondiaux du secteur privé avec comme objectif le numérique en Afrique. L’alliance est inspirée par un engagement audacieux et innovant de chefs d’états africains avec pour objectif d’accélérer le développement socio-économique du continent et accompagner l’Afrique vers l’économie du savoir à travers l’accès à l’internet bon marché et l’utilisation des TICs.

Avec la vision de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030, l’Alliance Smart Africa rassemble les Chefs d’Etats qui souhaitent accélérer la digitalisation du continent et créer un marché commun. Lancé en 2013 par sept (7) Chefs d’Etats africains, l’Alliance compte aujourd’hui 37 membres, qui représentent plus de 1,1 milliard de personnes et plus de 45 membres issus du secteur privé et tous tournés vers la même vision et le progrès pour l’Afrique.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Partage d’expérience entre la Tunisie et les USA dans le domaine numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji et l’ambassadeur des USA, l Joey Hood ont parlé coopération bilatérale. Lors d’une audience tenue ce mardi 23 janvier 2024, les deux homologues ont convenu de mettre sur pied plusieurs activités stratégiques dont l’objectif est l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans divers domaines liés aux TIC.

Notamment des ateliers de travail, réunissant des experts des deux côtés, pour discuter des technologies de la 5G, des fondamentaux de la cybersécurité et d’autres innovations technologiques et une visite sur le terrain pour un groupe d’ingénieurs et de techniciens du secteur, aux États-Unis.

Selon le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji, « cela leur offrira l’opportunité d’échanger des expériences avec leurs homologues américains dans les domaines de la cybersécurité, de la protection des infrastructures, des services numériques, des technologies de communication par satellite, des start-ups et des incubateurs de projets ».

La ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, s’est également entretenu, le 15 janvier 2024 avec la Représentante Résidente de la JICA en Tunisie Miyata Mayumi au sujet de sa dernière mission officielle au Japon en octobre 2023.

Rappelons que le ministre prenait part à la 18ème réunion annuelle du Forum de la Gouvernance de l’Internet (IGF 2023) tenue à Kyoto. Nizar Ben Neji y a rencontré des cadre de L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) pour discuter des opportunités de coopération entre les deux institutions.

Par Jean Materne Zambo

 

Mali : La plateforme de délivrance du quitus fiscal en ligne lancée

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[DIGITAL Business Africa] –  Simplification des démarches administratives, facilitation des relations entre l’administration et ses usagers. Voilà les deux avantages arguments qui soutiennent. Selon le directeur général des Impôts, Mathias Konaté, « e-quitus ». Le ministre de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou a procédé à son lancement ce mardi 23 janvier 2024.

La plateforme « e-quitus »  est une innovation numérique qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du dispositif organisationnel des Impôts. Elle relève de la vision de la direction générale des Impôts d’être une administration fiscale moderne, efficace, efficiente, respectueuse des lois de la République tout en restant à l’écoute des contribuables. Fiscalité, numérique, gestion

Pour le ministre  de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou Sanou, la modernisation de l’Administration et l’amélioration du climat des affaires au Mali étant des priorités des decideurs, la plateforme « e-quitus » permettra  une bonne mobilisation des recettes intérieurs mais d’offrir de meilleurs services aux contribuables. de contourner  les difficultés dans la délivrance du quitus fiscal.

Pour vous inscrire et avoir accès aux services de la direction générale des Impôts, l’intéressé doit passer par une demande d’adhésion. Et pour adresser une demande d’adhésion, il vous faut remplir le formulaire d’adhésion dématérialisé sur la plateforme https://equitus.finances.ml. Ensuite, téléchargez et imprimez le formulaire que vous venez de remplir.

Acquérez un timbre de 200 FCFA et apposez-le sur le formulaire dûment signé, cacheté et timbré que vous déposez auprès de votre structure de gestion. Précision, il est recommandé de valider les informations fiscales vous concernant avant de commencer le processus.

Par Jean Materne Zambo, source : equitus.finances.ml

Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales

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Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales

[Digital Business Africa] – En prélude à sa conférence annuelle prévue en juin 2024 à Brazzaville au Congo, le Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF) tient depuis ce 23 janvier 2024 à Cotonou, et ce jusqu’au 25 janvier, un séminaire préparatoire sur le thème : « Collecte et exploitation des données : les administrations fiscales à l’épreuve des solutions technologiques innovantes (intelligence artificielle, datamining) ».

C’est M. Macaire AGBANTE, Conseiller technique du ministre béninois de l’Economie et des Finances, représentant le ministre, qui a eu l’honneur de présider la cérémonie d’ouverture des travaux de ce séminaire. Il avait à ses côtés la secrétaire générale du CREDAF, le directeur général des Impôts et la représentante de l’ambassadeur de France près le Bénin.

C’est un séminaire qui vise essentiellement à accompagner les pays membres du CREDAF dans la mise en œuvre de leurs différentes réformes fiscales et à renforcer leurs capacités. Il constitue, pour les participants, un véritable rendez-vous de partage d’expériences et de connaissances en matière de collecte et d’exploitation de données au sein des administrations fiscales membres.

Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances a clairement indiqué que le présent séminaire est « une occasion unique d’identifier les meilleures pratiques actuelles et futures, de relever les défis majeurs auxquels nos administrations fiscales sont confrontées et de dégager des perspectives ».

Prévues pour durer trois jours, les assises de Cotonou sont articulées autour des sessions plénières et des ateliers qui permettent d’approfondir les connaissances des participants sur la mise en œuvre pratique de l’Intelligence artificielle et du datamining.

« L’organisation de ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la deuxième période triennale de la stratégie du CREDAF, axée sur les nouveaux défis fiscaux pour les pays en développement », a rappelé Macaire AGBANTE.Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales

Sur le choix du thème du séminaire, il n’a pas manqué de souligner que l’intelligence artificielle et le datamining représentent des avancées technologiques significatives qui transforment le paysage des administrations fiscales administrations fiscales. « Ces outils permettent une orientation plus précise des contrôles fiscaux et facilitent les régularisations fiscales », a déclaré M. AGBANTE.

Le directeur général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, dans son mot de bienvenue à l’endroit des participants, a tenu à remercier le bureau exécutif du CREDAF pour avoir pris l’initiative d’organiser le séminaire à Cotonou.

Il a surtout fait remarquer que le monde évolue à un rythme accéléré et que les administrations fiscales se doivent de s’adapter aux diverses mutations en cours, notamment dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication. « La collecte des données est une fonction cruciale de nos administrations fiscales dans la mesure où elle nous permet de garantir l’équité fiscale et de renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales », a martelé le patron de l’administration fiscale béninoise.

« Pour emprunter les mots de Clive Humby, statisticien britannique et directeur général de la société d’analyse de données du Royaume-Uni, Dunnhumby, j’ose affirmer que « Les données sont le pétrole du 21è siècle ». En effet, de nos jours, il est indéniable que les solutions technologiques innovantes, l’intelligence artificielle et le datamining en l’occurrence, offrent de nouvelles opportunités aux administrations fiscales pour améliorer la collecte des données », déclare Nicolas Yenoussi.

Le DG des impôts du Bénin, empruntant les propos l’Américain Andrew Ng, professeur au département de science informatique de l’université Stanford, soutient que « L’intelligence artificielle est la nouvelle électricité ». Et Daniel Berry, chercheur en informatique, ajoute que « Le datamining est l’art de trouver des réponses dans des données ».

Nicolas Yenoussi, DG des impôts du Bénin.

« Nous sommes donc tous d’accord sur le fait que ces technologies sont d’une grande utilité non seulement pour collecter et traiter d’importants volumes de données de manière plus efficace et plus fiable, mais aussi pour les analyser plus rapidement et cibler plus efficacement les contrôles« , justifie Nicolas YENOUSSI.

Le DG des impôts du Bénin partage également la réflexion de Peter Sondergaard, ancien vice-président exécutif du Groupe américain Gartner, qui indique « les données sont le carburant de l’innovation ».

« C’est ce qu’a compris le Bénin qui, depuis plusieurs années, est très engagé dans la modernisation de son administration fiscale. Nous sommes convaincus que les TIC peuvent nous aider à améliorer la qualité de nos services et à renforcer l’efficacité de nos contrôles », affirme Nicolas YENOUSSI.

Dans le même ordre d’idées, la secrétaire générale du CREDAF, Catherine LEMESLE, a renchéri sur l’importance du séminaire qui vise à préparer tous les outils et documents en prélude à la conférence annuelle qui aura lieu dans quelques mois.

Bénin : Le CREDAF passe en revue les bonnes pratiques de l’IA et du datamining au sein des administrations fiscales
La secrétaire générale du CREDAF, Catherine LEMESLE

Le CREDAF est une association non gouvernementale et à but non lucratif qui compte actuellement 30 pays membres à travers les continents d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Il organise, tous les ans, des rencontres d’échanges et de partage d’expériences entre les responsables des administrations fiscales de ses pays membres.

Par Digital Business Africa

Burkina Faso : La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité met la main sur 04 présumés cyberdélinquants

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[DIGITAL Business Africa] – Un groupe de malfrats, composé de quatre jeunes (S. S, S. H, S. I et T. A) sont a présent entre les mains de la police. Agés de 21 à 23 ans, ces jeunes ont été appréhendés par la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité. Les présumés cyberdélinquants ciblaient principalement des boutiques de transfert d’argent basées dans la ville de Kaya et de Ouagadougou. Leur mode opératoire selon BCLCC dans une communication du 23 janvier 2024 était le suivant : les individus en question utilisaient une carte SIM ayant pour numéro le 67 XX X 29.

Une carte acquise au moyen d’une carte d’identité nationale burkinabè (CNIB) égarée. Cette SIM était spécialement utilisée pour recevoir des transactions issues de leur forfait. Le plan consistait à solliciter plusieurs dépôts d’argent d’une valeur d’au moins deux mille (2 000) par transaction dans le but de mémoriser le code secret du gérant par le simple fait du regard de l’action des doigts lors de la saisie.

La communication de la BCLCC indiqu’ à la dernière transaction souhaitée, il profite du fait que le gérant lui remette le téléphone afin d’introduire le contact bénéficiaire de cette transaction, pour très vite effectuer un transfert d’argent dont le montant varie entre 200 000 et 500 000 F CFA sur le numéro 67 XX XX 29 tout en prenant le soin de supprimer le message de notification de l’opération de transfert. Le préjudice financier résultant de cette activité délictuelle est estimé à plus de six (06) millions de francs CFA avec plusieurs victimes à la clé.

Le groupe a été déféré devant le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga I pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

Par Jean Materne Zambo, source : Burkina 24

Cameroun : Le secteur Postal et des Télécoms fait son bilan et donne son plan d’action pour 2024

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[DIGITAL Business Africa] – 45,6/% du taux de pénétration de l’internet au Cameroun, 84,6% du taux de pénétration de la téléphonie mobile en 2023. De plus, 90% des dirigeants sont sensibilisés à la transformation digitale, 80% de structures disposent d’un site web, 1653 faux comptes détectés en 2023 pour 793 fermés; 232 dossiers d’authentification de preuves numériques traités en 2023 en plus de la sécurisation du segment de la messagerie, côté Campost. A cela, il faut ajouter  le lancement  du  Projet d’Accélération de la Transformation numérique du Cameroun.

Le Patnuc bénéficie d’un financement de la Banque mondiale se chiffrant à 100 millons de dollars soit 62 millards de FCFA. Il vise à  vise à réduirele fossé numérique; améliorer les compétences numériques des citoyens ; promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun. Ce sont là, quelques actions du secteur postal et des Télécoms courant 2023.

Oui ! Le secteur Postal et des Télécoms au Cameroun n’est pas au mieux. Mais l’on note des avancées remarquables. Bien que « beaucoup reste à faire », a dit madame le ministre des Postes et Télécommunications. Minette Libom Li Likeng a présidé la conférence annuelle du secteur des Postes et des Télécommunications de ce 24 janvier 2024.

La salle de conférence du bâtiment annexe du ministère des Postes et Télécommunications a abrité les travaux dont le but a été de dresser le bilan de l’année écoulée (2023) dans les différentes administrations publiques privées du secteurs des Postes et Télécoms. Mais pas que : de jeter les jalons de l’année 2024, est placée sous le prime de la performance. D’où le thème : « Pour un secteur des Postes et Télécommunications plus performant et résolument au service des citoyens : les rôles et les responsabilités des pouvoirs publics et du secteur privé ». 

Au nombre des institutions conviées à présenter les écueils, avancées, perspectives et doléances, il y avait l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic), la Cameroon postal Services (Campost). A côté d’eux, les opérateurs des Télécommunications étaient également présents, notamment Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon.

L’appel à la collaboration

Deux sessions étaient prévues à l’ordre du jour. La première intitulée : « Etat facilitation, Etat régulateur, Etat arbitre pour garantir un environnement des affaires susceptible de favoriser l’épanouissement et le développement du secteur privé ». Et la deuxième baptisée « Attentes vis-à-vis des pouvoirs publics,  en vue d’un déploiement optimal des activités du secteur privé ».

L’ ART a relevé plusieurs difficultés que rencontre le secteur des télécommunications, notamment la qualité de  service, l’interconnexion et le partage des infrastructures, les litiges et différends, le cadre règlementaire( qui n’est pas adapté à la technologie),  les interférences, le vandalisme des infrastructures, entre autres.

L’ ART sera rejointe par l’ etablissement d’exploitation infrastructures passives en support au réseau de communications électroniques, IHS qui a également fustigé le vandalisme des infrastructures de télécommunications. L’entreprise a dénoncé 40 vols en 2023 et invite les pouvoirs publics à adopter une régulation rigoureuse pour punir ces individus véreux.

Pour palier ces difficultés, l’ART selon, son représentant, l’ingénieur Herman Olivier Massé, a investi 156 milliards pour résoudre le problème de la qualité de services. L’ Agence en appelle également à l’ éradication des interférences au respect de la réglementation, le respect des investissements, le paiement de la redevance de la part des opérateurs concernés. La Campost, quant à elle, souhaite la signature d’une convention avec les opérateurs privés pour l’exploitation de ce segment, la mise en place d’un groupe de travail entre la Douane et al Campost.

Camtel a, pour sa part, déploré la dégradation de la QoS, les incidents le réseau du Backbone. L’opérateur historique des Télécommunications a pris des mesures pour solutionner ces problèmes. Entre autres,  la création de plusieurs établissements pour intervenir rapidement, la signature d’une convention avec l’opérateur majeur du secteur de l’électricité Enéo, la réhabilitation du Backbone pour ne citer que celles là.

Il faut noter que toutes les administrations sont favorables à la mise en place d’une plateforme de concertation entre institutions. A l’instar de Camtel qui plaide pour la création  d’une plateforme collaborativr et inclusive des opérateurs. S’agissant des startups, le promoteur de Mboa Store, Moussa Abega invite le Minpostel à créer en son sein, un pôle dédié au startups pour la promotion de leurs activités.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Togocom a rapporté au moins 15,4 milliards FCFA en dividendes en 4 ans

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[DIGITAL Business Africa] – Togocom suscite de l’admiration depuis sa privatisation en 2019. D’après des données de Togo First, l’opérateur togolais a versé des dividendes à l’État togolais à hauteur de 15,4 milliards FCFA en quatre ans( 2019-2023). Togocom, repris est constitué du consortium formé Axian et Emerging Capital Partners (51 %).

Pour rappel, Togocom a connu une anné 2020 sans aucune distribution de dividendes. Cela serait du au fait qu’au cours de cette, Togocom était encore sous la coupole de l’Etat du Togo. Mais en 2021, Togocom a versé 2,3 milliards de francs CFA . L’opérateur va suivre cette dynamique jusqu’ en 2022. Togocom va verser plus de 6,1 milliards de francs CFA à l’État. Et en 2023, Togocom va débloquer des dividendes s’élevant à 7,08 milliards de francs CFA. 2024 l’État prevoit que l’opérateur télécoms lui verse et lui verse environ 07 milliards de FCFA en dividendes.

Notons aussi que l’ IFC, International Finance Corporation (IFC) a accordé à Togocom un prêt de 55 millions pour soutenir la transformation numérique au Togo. Le partenariat a été signé, à la mi janvier 2024. O et Moov Africa Togo qui réclament chacun le statut de leader du marché des Télécommunications au Togo. Cela, à travers leurs affiches numériques. En réalité, Togocom affirme avec audace sa supériorité en tant que réseau le plus puissant, tandis que Moov Africa Togo réplique, proclamant détenir le volume de forfait internet le plus généreux.

Par Jean Materne Zambo

Collecte et exploitation des données : la DGI du Bénin et le CREDAF invitent les administrations fiscales africaines à explorer les solutions technologiques

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Collecte et exploitation des données : la DGI du Bénin et le CREDAF invitent les administrations fiscales africaines à explorer les solutions technologiques

[DIGITAL Business Africa] – Aujourd’hui, les données sont une matière première essentielle pour les organisations et sont capables de générer des revenus constants pour les pays. Les pays africains membres du CREDAF (Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales) l’ont compris. En collaboration avec la Direction générale des Impôts du Bénin, le Credaf organise à Cotonou, du 23 au 25 janvier 2024, un séminaire sur le thème : « Collecte et exploitation des données : les administrations fiscales à l’épreuve des solutions technologiques innovantes (intelligence artificielle, datamining, …) ».

L’objectif principal du séminaire est d’accompagner les pays membres du CREDAF dans leurs réformes, de renforcer leurs capacités, d’échanger les expériences et de mutualiser les meilleures pratiques.

Les administrations fiscales des pays africains entendent ainsi renforcer leur coopération régionale et internationale en matière de collecte et d’exploitation des données.

L’IA et le datamining.

En particulier, il s’agira d’identifier les meilleures pratiques actuelles ainsi que les meilleures perspectives pour la collecte et l’exploitation des données à l’aide des solutions technologiques innovantes telles que l’IA et le datamining.

Deux ateliers sont donc prévus autour des thèmes de la Mise en œuvre de l’intelligence artificielle et de la mise en œuvre du datamining.

Les travaux du séminaire seront articulés autour de sessions plénières combinées avec des séances en ateliers. Ces sessions plénières et séances en ateliers seront présentées et/ou animées par des experts issus des administrations fiscales ou d’organisations internationales, en vue d’approfondir les travaux qui seront clôturés par des séances plénières de restitution et d’échanges.

Dans la pratique, pour chacun de ces thèmes, il s’agira de présenter l’utilisation pratique de la solution technologique concernée, d’identifier les défis majeurs auxquels nos membres sont confrontés et de dégager les principales perspectives en termes d’opportunités qui s’offrent à eux pour leur permettre d’améliorer la collecte et l’exploitation de leurs données.

Le cas échéant, le séminaire permettra également de présenter des expériences pays et d’aborder les travaux menés en collaboration avec les différents partenaires du CREDAF, notamment Expertise France, le FMI, la Banque mondiale et la FERDI afin que les pays membres du Cercle puissent en tirer le meilleur parti.

Les résolutions et conclusions de la rencontre de Cotonou serviront de fondation aux futures propositions du CREDAF en la matière. Car il s’agit en effet d’un séminaire préparatoire à la conférence annuelle du CREDAF prévue en juin 2024 à Brazzaville (Congo).

A propos du CREDAF

En rappel, le Centre de Rencontres et d’Études des Dirigeants des Administrations fiscales (CREDAF) créé en 1982 à Yaoundé (Cameroun) s’est transformé en 2018 en « Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales ». C’était par une décision de l’assemblée générale en Haïti.

Le CREDAF une association francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française situés sur quatre continents.

Son objet est de faciliter le dialogue et les échanges entre les pays membres et de promouvoir une coopération internationale multilatérale fondée sur l’intérêt commun et la mutualisation des expériences.

Dans le bureau exécutif présidé par Jérôme FOURNEL (France), Nicolas YENOUSSI, (DGI du BENIN) représente la zone Afrique l’Ouest, Mme Amel ABDELLATIF (ALGERIE) représente la Zone Maghreb et Ludovic ITOUA (RDC) la zone Afrique centrale. La secrétaire générale du CREDAF est Catherine LEMESLE, administratrice des finances publiques au sein de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) de la France. La vice-présidence du CREDAF est assurée par Mory CAMARA, DGI de la Guinée.

Par DIGITAL Business AFRICA

Sommet G77 : L’ Algérie plaide pour un cadre de coopération Nord-Sud pour réduire le fossé numérique et vulgariser les TIC

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Algeri - Il Presidente della Repubblica Sergio Mattarella con il Presidente della Repubblica Algerina Democratica e Popolare Abdelmad-Jid Tebboune, durante lo scambio delle onorificenze, oggi 6 novermbre 2021..(Foto di Paolo Giandotti - Ufficio per la Stampa e la Comunicazione della Presidenza della Repubblica)

[DIGITAL Business Africa] – Discours fort émouvant et significatif du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a été lu par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la séance plénière du troisième Sommet du Sud, l’organe décisionnel suprême du G77 en Ouganda, ce 21 janvier 2024. Le propos du président Abdelmadjid Tebboune était axé sur plusieurs points, dont la transformation numérique (le recours aux Technologies de l’information et de la Communication, réduction du fossé numérique, financement des startups), l’investissement, l’ énergies, entre autres.

La rencontre était l’opportunité pour les pays du G77  d’entrevoir les « vastes » perspectives de coopération. Pour le président Abdelmadjid Tebboune, la transition numérique offre des opportunités et pose de grands défis pour les pays du Sud. Ainsi plaide-t-il pour l’élaboration d’un cadre de coopération commun « à même de contribuer à la réduction du fossé numérique et de vulgariser le recours aux technologies de l’information et de la communication, au service des objectifs du développement durable et au mieux du renforcement de la souveraineté et de la sécurité cybernétique de nos pays ».

« L’Algérie s’est engagée dans une démarche réfléchie pour se mettre au diapason de la révolution numérique, à travers la création du Haut Commissariat à la numérisation, instance suprême chargée de l’encadrement, de l’organisation et de la gestion des projets stratégiques dans le domaine de la transition numérique », a-t-il dit.

Le commerce électronique a également attiré l’attention du président algérien. Abdelmadjid Tebboune a relevé des efforts de développement du continent africain notamment les efforts en cours de gestion des deux opérations d’évaluation du premier plan décennal et d’élaboration du plan à venir pour la mise en œuvre de l’Agenda africain 2063. Leurs conclusions devront être adoptées lors du prochain sommet africain en février 2024.

« Ces deux opérations abordent le commerce électronique et d’autres aspects liés aux technologies de l’information et de la communication, dans le cadre de nombre de domaines de travail prioritaires et d’objectifs stratégiques connexes, en particulier la qualité des services de base, l’intégration régionale et l’infrastructure, y compris la création d’un marché numérique unifié et sécurisé », a-t-il ajouté.

S’agissant des sciences, des technologies et de l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a soutenu qu’ elles constituent un terreau fertile pour la coopération Sud-Sud, l’un des catalyseurs de la croissance économique et du développement durable. Pour lui, est plus impératif d’en valoriser la contribution à la réalisation des objectifs de développement, à travers des politiques favorisant le développement des compétences et la promotion de la recherche et de l’innovation scientifiques et technologiques.

Les petites et moyennes entreprises, ainsi que les startups n’étaient pas en reste. Considérées par le président comme des vecteurs de développement économique, à même de créer de l’emploi et de booster l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a souligné la nécessité pour les pays africain de renforcer le dialogue, la coopération et l’échange d’expériences en la matière.

« Un objectif pour lequel l’Algérie a consenti des efforts dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du 2e Forum africain des startups, tenu en décembre dernier, lesquelles sont en passe de préparer l’élaboration d’un cadre africain à même de développer ce type d’entreprises, en coordination avec les organes de l’Union africaine et en parfaite harmonie avec les objectifs et principes de l’Agenda 2063 », a rappelé le président Abdelmadjid Tebboune.

D’après lui, l’Algérie envisage de créer un pôle d’excellence en matière de détection et de valorisation des « success stories » des startups innovantes, d’établissement de ponts de communication et d’échange d’expériences et d’initiatives entre les différents membres du G77.

Par Jean Materne Zambo, source : express-dz.com