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Bénin : MTN signe un accord Naas de 200 sites avec Nuran Wireless Inc.

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[DIGITAL Business Africa] – Marché conclu. NuRAN Wireless Inc. et  MTN  vont déployer des sites ruraux 2G, 3G et 4G au Bénin. L’accord dévoilé mardi 16 juillet 2024 porte sur le déploiement de 200 sites télécoms sur le modèle commercial Network-as-a-Service (NaaS). La collaboration a une durée de 5 ans et octroie à NuRAN une présence dans huit pays d’Afrique sub-saharienne avec des accords NaaS signés.

Le contrat peut être renouvelé de cinq années supplémentaires à la fin de la période initiale. C’est le 21 juillet 2022 que l’accord a été signé entre les deux parties. Celles-ci étant  engagées dans l’amélioration des conditions de vie dans les communautés rurales à travers l’Afrique.

Le projet devrait prendre en charge la 2G, la 3G et la 4G avec une variété de catégories de sites pour couvrir différentes densités de population et zones de couverture. NuRAN entend rester propriétaire de l’infrastructure après l’achèvement du contrat.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun/Patnuc : 40 millions de FCFA pour le meilleur projet du concours Agritech Innovation Challenge [ postulez ! ]

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[DIGITAL Business Africa] – La première édition de l’Agritech Innovation Challenge est lancée. Le concours a été présenté au cours d’un point de presse conjoint donné ce 17 juillet 2024 à Yaoundé, par les ministres des Postes et Télécoms, de l’Agriculture et du Développement rural, des Pêches, de l’Élevage et des Industries animales. Le concours, porté par le Projet d’Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc), a pour objectif de sélectionner, primer et valoriser les 10 meilleurs agritechs, offrant des solutions numériques innovantes à fort impact pour le secteur agropastoral au Cameroun. Dans le cadre de ce concours, des présélections régionales seront organisées dans la deuxième quinzaine du mois d’août 2024 dans les villes suivantes :

Bafoussam pour les candidats de l’Ouest et du Nord-Ouest ; Ebolowa pour les candidats du Centre, du Sud et de l’Est ; Garoua pour les candidats du septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême Nord) ; Limbé pour les candidats du Littoral et du Sud-Ouest. À l’issue de ces événements régionaux, il sera organisé une finale nationale à Yaoundé sous le même format Tech et Business.

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, à déclaré que le coucours « constitue un excellent prétexte pour explorer, découvrir les talents et l’ingéniosité dont regorge le Cameroun en matière de transformation digitale des domaines porteurs que sont l’agriculture, l’elevage , les forêts et la pêche  ».

Le meilleur projet remportera la somme de 40 millions de FCFA. Inscrivez-vous via l’adresse ci-après, www.aic.patnuc.cm. Ce, jusqu’au 20 août 2024. L’Agritech Innovation Challenge cible les promoteurs des solutions numériques du secteur agropastoral. Le concours  est articulé autour de trois activités principales (un concours de pitchs, une conférence-débat et des foires B to B).

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Arcep et Airtel renouvellent leur licence de fonctionnement, le 1er point d’échange internet en téléchargement

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[DIGITAL Business Africa] – Airtel-Tchad et l’ Arcep continuent de cheminer ensemble. La convention de fonctionnement entre l’opérateur Télécom et l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) a été signée le 15 juillet 2024. Elle consiste au renouvellement de leur licence de fonctionnement, échue. Cette action promet d’apporter des améliorations significatives à la connectivité et aux services numériques dans le pays.

Le ministre des Postes et de l’ Économie numérique, le Dr Michel Boukar, a confié aux deux parties que la signature de ce cahier des charges suit les orientations de la hiérarchie, le président de la République, S.E Mahamat Idriss Déby, « soucieux de l’amélioration de la qualité du réseau ». Pour lui, cette convention vise à améliorer le cahier des charges des deux parties. Dina Mahamat Amadou, directeur général d’Airtel Tchad, peut bien exprimer sa gratitude envers le président de la République, Mahamat Idriss Déby, pour son engagement en faveur des consommateurs tchadiens.

« Le président ( S.E Mahamat Idriss Déby) a montré un souci constant pour les consommateurs en créant une commission interministérielle dédiée à l’amélioration de la qualité du service de téléphonie mobile. Le cahier des charges que nous avons reçu aujourd’hui est une feuille de route détaillée qui, sans aucun doute, contribuera à améliorer la qualité du réseau pour le bénéfice de tous », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’Arcep Hassan Daoussa Hassaballah, a pour sa part remercié Airtel Tchad pour la qualité des échanges et a salué les efforts conjoints de l’équipe interministérielle et de la mission interne de l’Arcep.

Autre moment fort cette semaine au ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la digitalisation de l’Administration, le lancement de l’atelier de validation du projet de la charte régissant le point d’échange Internet, le 15 juillet 2024. Les travaux se sont tenus sous la supervision du ministre des communications, de l’économie numérique et de la digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar. Il était question de trouver la solution pour que le Tchad ait son premier point d’échange internet.

Par Jean Materne Zambo

Compétition : AGL avec Yiri lance un appel à candidatures pour le programme Accelerate au profit des startups africaines [Postulez !]

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[DIGITAL Business Africa] – Une opportunité s’offre aux entrepreneurs du  numérique en Afrique. Africa Global Logistics, avec le laboratoire technologique Yiri, lance un appel à candidatures pour le programme Accelerate. Information  relayée par le ministère de la Transition  numérique  et de la Digitalisation ivoirien  sur sa page Facebook ce 16 juillet 2024. Sont éligibles à ce programme, les startups en phase d’accélération, les promoteurs de solutions dans les secteurs du transport, de la logistique ou du digital. Autre précision, les candidatures doivent être celles des startups domiciliées en Afrique et/ou ayant pour cible l’Afrique. Leurs promoteurs ou promotrices doivent être disponibles durant les six mois du programme. Ils ne doivent pas être dans un autre programme en parallèle.

Les candidatures retenues bénéficieront d’un accompagnement personnalisé dispensé par des coachs et experts. Cette initiative ambitieuse vise à catalyser l’innovation en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, en offrant un tremplin aux entreprises émergentes prometteuses.

Postulez via https://tally.so/r/wQDqP8 avant le 26 juillet 2024. Les candidatures retenues auront un entretien avec l’équipe Yiri et leurs futurs mentors. Puis suivra l’annonce des cinq startups sélectionnées : un feedback complet pour tous les participants. Et enfin, fin septembre 2024, les startups choisies commenceront leur programme au sein du centre d’innovation d’AGL – Africa Global Logistics, Yiri, avec leurs mentors, pour un accompagnement sur mesure.

« Yiri » accompagne les jeunes entrepreneurs africains et leur offre, en plus de ses trois principaux programmes de formation (Accelerate, Discovery et Intrapreneur’s league), des activités diversifiées, ouvertes au grand public. Ses programmes de formation incluent aussi des conférences thématiques, des concours de pitch, des challenges d’innovation, des jobs dating, des journées portes ouvertes, ainsi que des masterclasses autour des centres d’intérêt de la digitalisation (intelligence artificielle, mobilité…).

Le centre d’Innovation Yiri a été inauguré en Côte d’Ivoire le 19 juin 2024. D’une capacité de 247 m2, ce centre d’innovation ambitionne de stimuler la créativité auprès des collaborateurs d’AGL, des clients, des universités, et d’accompagner le développement des start-ups en Afrique. Il permettra de favoriser l’innovation, encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’adoption de technologies émergentes, stimuler la création d’emplois et le développement des compétences locales.

Par Jean Materne Zambo

Numérique : La Libye détrône le Maroc au classement 2024 de l’Indice de développement des TIC [Consultez le rapport complet de l’IDI]

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[DIGITAL Business Africa] – L’Union internationale des Télécommunications vient de publier le classement 2024 de l’Indice de développement des TIC. Selon l’ UIT, « des progrès ont été réalisés vers une connectivité universelle et significative, définie comme la capacité de chacun à se connecter en ligne dans des conditions optimales, à un coût abordable, partout et à tout moment – les économies à faible revenu affichant la plus grande amélioration ». 

Contre toute attente, c’est la Libye qui a ravi la vedette au grand Maroc, considéré jusqu’ici comme locomotive du numérique en Afrique. Avec un bond de 11% pour atteindre 88,1 points, la Libye réalise la meilleure progression africaine. En l’espace d’un an, le pays passe de la cinquième place au classement à la première, malgré l’instabilité politique. Le pays affiche un score de 88,2 pour la connectivité universelle et 87,9 pour la connectivité significative.

 

Maroc, comment revenir ?

 

Le Maroc régresse au classement. Deuxième avec 86,8 points, le Royaume chérifien accuse un léger retard sur la Libye pour la connectivité universelle (81,9). Mais il faut remarquer son excellent score de 91,7 pour la connectivité significative.
Le gouvernement marocain, représenté par Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, reste engagé dans un vaste chantier de connectivité. Une extension du haut débit à travers tout le territoire est envisagée. Le but est d’offrir à tous les citoyens une connexion internet de qualité à un prix abordable.

Un programme visant à connecter 1800 zones rurales à internet dans les mois à venir a été annoncé par Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, en mai 2024 devant le Parlement. Ajouter à cela, la Stratégie nationale de Développement numérique du Royaume, à l’horizon 2030, qui prévoit l’introduction de la technologie 5G pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics et garantir une inclusion numérique plus large. D’autres mesures sont en gestation.

Le Top 5 africain des meilleurs scores IDI 2024

Consultez le rapport complet IDI 2024 en cliquant sur le lien ci-après.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/07/d-ind-ict_mdd-2024-3-pdf-e.pdf

Par Jean Materne Zambo, source : uit.int

Congo : Léon Juste Ibombo réceptionne l’infrastructure de la fibre optique et félicite l’opérateur Silicone Connect 

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[DIGITAL Business Africa] – Le partenariat public-privé entre le gouvernement et La Silicone Connect se veut fécond. Les mots ont été prononcés par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Leon Juste Ibombo, à Bondi (Hinda), ce 12 juillet 2024. C’était à la faveur de la cérémonie de réception officielle de l’infrastructure de la fibre optique réalisée par la société Silicone Connect, un opérateur d’infrastructure et un fournisseur d’accès à internet pour les entreprises au Congo.

Dans son discours pour l’occasion, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Leon Juste Ibombo, a rappelé que le gouvernement congolais a concédé le réseau national de fibre optique à Silicone Connect en 2020 dans un état d’obsolescence avancée des éléments de transmission. De quoi se réjouir, eu égard au livrable de la société quatre ans après.

« Réjouissances, oui, pour avoir fait passer la technologie de transmission SDH à DWDM avec la capacité de 200 GB entre Pointe-noire et 100 GB entre toutes les localités intermédiaires de nos départements. La modernisation de cette infrastructure critique ouvre ainsi la voie à une multitude d’opportunités pour les entreprises et les startups appelées à se développer, innover et à rester compétitives sur le marché mondial… », a dit Léon Juste Ibombo. Et d’ajouter :

« Cette infrastructure numérique rappelle bien évidemment aux femmes et aux hommes de notre temps que la connectivité plus rapide, plus fiable et plus inclusive est désormais un besoin fondamental, sinon vital pour chaque citoyen et chaque entreprise, en quête d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique », a-t-il dit. 

Léon Juste Ibombo a adressé félicitations et encouragements, d’abord, au Chairman du groupe Yao Corp, ensuite à toute l’équipe de Silicone Connect. Tout en les exhortant à ne ménager aucun effort pour poursuivre ensemble avec le gouvernement congolais la construction d’une société de l’information et du savoir dans le pays.

Le Congo a procédé au lancement des travaux d’installation de la connectivité de l’internet à haut débit et des points d’accès Wi-Fi, ainsi que des services numériques, le 14 juin 2024. Les bénéficiaires de cette initiative sont avant tout les administrations publiques, à l’instar de la fonction publique, de l’administration du territoire, la justice, la Santé, les Postes et Télécommunications et les affaires sociales. Cette mesure du gouvernement s’inscrit dans le cadre du projet d’ Accélération de la Transformation numérique du Congo.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La 19e promotion de l’ESIG à l’ école de la Data chez Camtel

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[DIGITAL Business Africa] – C’est une reconnaissance de terrain pour le général de brigade, Valère Nka et ses troupes au siège de Camtel à Yaoundé. La 19e promotion de l’École supérieure internationale de Guerre a effectué une visite chez l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun dans le cadre de la rencontre Camtel-Esig, ce 15 juillet 2024. Le but de la rencontre était d’édifier les 61 auditeurs provenant de 26 pays, en plus de leurs encadreurs, sur la question de la gestion des données par Camtel. C’était à la demande des visiteurs,  comme l’a rappelé le DGA de Camtel, Daniel Désiré Ollé.

« Vous avez sollicité une présentation de Camtel sur les techniques et approches de sécurisation des données dans le contexte actuel de mondialisation, de modernisation et d’intelligence artificielle. Les exposés que nous vous présenterons mettront en avant les piliers du management en vigueur à Camtel, centrés autour des concepts de « change management » et de « customer centricity ». Ils aborderont également des notions clés sur la sécurisation des données et la collaboration entre les Forces du maintien de l’ordre et les télécommunications », a-t-il dit.

Sécurisation des données privées à Camtel

L’exposé du chef Data Centre de Camtel, Raou-Igre Yamra Charles LeBrun, a plongé les visiteurs dans le Data Centre de Zamengoé. Comme s’ils y étaient, les visiteurs ont reçu les notions essentielles qui ont donné à comprendre la rigueur à intégrer dans la collecte des données privées.

« Il faut de la transparence dans la collecte des données. Les données collectées des utilisateurs ne doivent pas être compromises. Il faut le consentement des utilisateurs… Il faut que la personne qui collecte les données soit responsable au cas où les données seront divulguées ou bien compromises lorsqu’elles sont collectées au niveau des usagers. Lorsque vous collectez les données, elles sont cryptées. Il y a des défis et des meilleures pratiques qu’il faut mettre en place. Il faut crypter les données qui sont collectées auprès des usagers. Il faut les anonymer pour qu’on ne puisse pas utiliser ces données à des fins inavouées. Si par exemple, un e-mail, qui est envoyé par le général de brigade Valère Nka, est compromis, ce mail peut être envoyé à des troupes qui sont dans une position où l’information qui devrait leur être envoyée n’est pas la bonne. Ils pourront se retrouver face à l’ennemi et cela pourra les mettre en danger… » a-t-il expliqué.

Récapitulatif, une fois les données collectées, trois étapes sont respectées, notamment le cryptage des données, leur anonymisation et la gouvernance. Le Chef Data Centre de Camtel, Raou-Igre Yamra Charles LeBrun, a soutenu qu’il faut renforcer la gouvernance dans la gestion des collectes de données. Car « les données collectées peuvent permettre de stigmatiser des groupes ethniques pour les exclure ».

Par Jean Materne Zambo

Formation : Douala accueille la Cameroon Digital Skills Campaign de l’ Antic

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[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication honore son rendez-vous annuel. L’ Antic, de concert avec The Change Engine, organise la sixième édition de la Cameroon Digital Skills Campaign (campagne camerounaise pour les compétences numériques, en français), du 05 au 19 juillet 2024. Et c’est la ville de Douala, cette fois, qui accueille les acteurs clés du gouvernement, de l’éducation, de l’industrie et de la société civile. La campagne camerounaise pour les compétences numériques vise à préparer la prochaine génération de main-d’œuvre camerounaise en la dotant « des compétences du 21e siècle, qui sont nécessaires pour rester à flot dans un paysage en constante évolution, caractérisé par de nouvelles compétences en évolution », rapporte l’ Antic.

La cinquième édition s’est déroulée à Bafoussam, à l’Ouest du Cameroun, du 24 au 28 avril 2023. Une centaine de jeunes Camerounais, issus des établissements d’enseignement supérieur de la région de l’Ouest, ont pris part à cette campagne. Ils ont bénéficié des compétences numériques et entrepreneuriales qui leur permettent désormais de s’épanouir et de rester compétitifs à l’ère du numérique. Le thème de cette cinquième édition était : « Compétences numériques pour l’entrepreneuriat des jeunes dans la quatrième révolution industrielle ».

Par Jean Materne Zambo 

Djibouti: Le gouvernement veut renforcer la digitalisation des services financiers

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 [DIGITAL Business Africa] – Une réunion dominicale, ce 14 juillet 2024, dans les locaux du ministère de L’économie et des Finances, chargé de l’Industrie. Ilyas M Dawaleh, chef de ce département ministériel, a reçu une forte délégation. Elle était constituée de madame le ministre Déléguée chargée de l’Economie numérique et de l’Innovation, Maryam Hamdou Ali, du directeur exécutif de la Banque centrale, Hassan Moussa, du secrétaire général du ministère du Budget, Simon Mbrato et des experts d’Ernst. & Young Global, une entreprise spécialisée dans le domaine de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle. L’objectif de la réunion était de renforcer la digitalisation des services financiers à Djibouti.

 

Autres projets de digitalisation 

 

Lors de la huitième séance du Conseil des ministres, tenue le mardi 14 mai 2024, le gouvernement de Djibouti a lancé une initiative ambitieuse de numérisation des services publics sous peu. Son objectif est de permettre au pays de bénéficier pleinement de l’économie numérique. Deux plateformes devraient être mise en ligne, notamment e-Cabinet et e-Permis.

La plateforme e-Cabinet va étendre et à enrichir les capacités de gestion documentaire de l’administration. Initiée par le ministère délégué chargé de l’Economie numérique et de l’Innovation et appuyée techniquement par l’Agence nationale des systèmes d’information de l’Etat (ANSIE), elle intègrera des fonctionnalités avancées dédiées à la gestion des processus décisionnels de haut niveau, tout en assurant une interaction fluide entre les systèmes. Aussi la plateforme centralisera-t-elle la gestion des ordres du jour, des propositions, des documents de référence et des archives, ainsi que la gestion des textes juridiques tout au long de leur cycle de vie.

Pour ce qui est de la plateforme e-Permis, elle est dédiée à la construction. La plateforme remplacera le processus actuel de délivrance du permis de construire, désormais considéré comme désuet. La solution dispose d’un portail en ligne qui offre aux visiteurs, des avantages, en matière de processus de délivrance du permis de construire. Parmi les fonctionnalités, une soumission simplifiée des permis, des paiements en ligne et un suivi en temps réel des demandes.

 

La contribution de Djibouti Télécom

 

Avant, l’annonce de ces deux plateformes il y a eu, le 11 décembre 2023, le lancement par le Premier ministre Djiboutien, Abdoulkader Kamil Mohamed, de D-Money. Il s’agit d’ un service innovant, sécurisé et rapide pour les Petites, Moyennes et Grandes Entreprises de commerce en ligne mais aussi pour les institutions publics. L’initiative témoigne du dévouement de Djibouti à son engagement en faveur de l’efficacité, de la connectivité et des progrès transformateurs au sein du commerce et de la logistique. Ce système de transfert d’argent a pour but de faciliter les paiements quotidiens PLS et DLS aux dockers ( ouvriers des ports ).

Par Jean Materne Zambo

Afrique de l’Ouest : Une série d’actions « correctives » chez Niger Télécoms pour améliorer l’expérience des clients

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[DIGITAL Business Africa] – Homme de terrain, le DG de Niger Télécoms est allé s’enquérir de la situation des infrastructures de l’opérateur de téléphonie. Le Colonel Major Ali Mahamadou, depuis jeudi 11 juillet 2024 dans la région de Maradi, mène une série d’actions correctives pour améliorer l’expérience des consommateurs, concernant la qualité du réseau. Cette mesure vise à accéder aux préoccupations des consommateurs concernant la qualité du réseau, le signal, la vitesse internet et le service client. Le Colonel Major Ali Mahamadou, DG de Niger Télécoms, l’a si bien rappelé.

« Nous sommes pleinement conscients des défis auxquels nos clients font face et nous mettons tout en œuvre pour y répondre rapidement et efficacement. Cette visite n’est que le début d’une série d’actions concrètes visant à transformer significativement la qualité de nos services ». 

Pour parvenir à cette transformation voulue, Niger Télécoms respecte une méthodologie qui obéit à cinq points :

1. Écoute active des utilisateurs : le Directeur Général a personnellement rencontré des représentants locaux, des techniciens et des utilisateurs pour recueillir des témoignages directs sur les problèmes rencontrés. Cette approche permet de mieux cibler les interventions prioritaires.
2. Inspection des infrastructures : Une évaluation minutieuse des sites stratégiques en construction ou récemment achevés a été effectuée pour garantir leur conformité aux normes de qualité les plus élevées.
3. Amélioration du signal et de la couverture : Des mesures concrètes sont en cours de déploiement pour renforcer la puissance du signal et étendre la couverture réseau, notamment dans les zones rurales.
4. Augmentation de la vitesse internet : des investissements significatifs sont réalisés pour moderniser les équipements et améliorer les débits internet sur l’ensemble du territoire.
5. Renforcement du service client : un plan d’action est en cours pour améliorer la réactivité et l’efficacité du service client et l’optimisation des processus de gestion des réclamations.

Niger Télécoms invite ses clients à partager leurs retours et suggestions via ses canaux de communication officiels, s’engageant à les prendre en compte dans son plan d’amélioration continue. Ces canaux sont : le site web: nigertelecoms.ne, la page Facebook : https://www.facebook.com/nt.nigertelecoms?mibextid=ZbWKwL, le compte X: @NigerTelecoms.

Le Colonel Major Ali Mahamadou, DG de Niger Télécoms, tient à rappeler que « les changements dans le secteur des télécommunications, en particulier l’amélioration des infrastructures réseau, nécessitent du temps et de la patience ».

Par Jean Materne Zambo, source: nigertelecoms.ne

Cameroun : avec Media 4 Peace et l’UAR, ICT Media STRATEGIES forme des journalistes à l’usage des outils d’IA

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Beaugas de ICT Media
Beaugas de ICT Media

[DIGITAL Business Africa] – Générer des images avec Meta.ai ; Utiliser Copilot ou Quillbot pour corriger, traduire et résumer les articles de presse ; vérifier qu’un texte a été généré par l’IA avec ZeroGPT ; retranscrire des interviews avec Media.io ; vérifier qu’un article de presse n’est pas un plagiat avec Scribbr Plagiarism Checker ; utiliser Deepware pour identifier les DeepFake, ou encore utiliser Google Image ou TinEye pour détecter les images falsifiées. Voilà quelques-uns des outils IA présentés à une soixantaine de journalistes de la partie septentrionale du Cameroun ce 10 juillet 2024 à Maroua.

Rassemblés durant deux jours par les soins de l’association Media 4 Peace au séminaire ayant pour le thème général « L’intelligence artificielle, les médias et la paix au Sahel », ils ont été édifiés sur les outils IA nécessaires pour les journalistes. Et c’est Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, directeur de publication de Digital Business Africa et président de l’association Smart Click Africa, qui a été sollicité pour cela par Moussa Marandata, présidente de Media 4 Peace.

Seminaire Maroua

Beaugas Orain DJOYUM a donc exposé sur plusieurs sous-thèmes parmi lesquels « Les journalistes et l’IA : quelles opportunités et quels risques ? », « Les nouveaux outils et solutions d’IA dans les médias » et « L’IA et l’éthique dans les médias ».

« Les journalistes peuvent profiter de nombreux outils IA pour améliorer la qualité de leur travail, pour être plus rapides, plus productifs, tout en restant professionnels. Cela a été un plaisir de partager ces outils IA avec les journalistes tout en leur montrant comment utiliser des outils IA pour lutter contre les fakenews et la désinformation. Aussi, nous avons trouvé nécessaire de rappeler aux journalistes les règles déontologiques et les codes éthiques qui existent en mettant un accent particulier sur les 10 principes de la toute récente Charte de Paris sur l’IA et le journalisme. Adoptée le  10 novembre 2023 par RSF et 16 organisations partenaires cette charte de définit des principes éthiques que les journalistes et médias doivent observer à l’ère de l’intelligence artificielle », a indiqué Beaugas Orain Djoyum au terme de cette formation.

Les participants à ce séminaire ont également bénéficié de l’expertise du Pr Baba Wame, enseignant à l’ESSTIC, qui a exposé le 09 juillet 2024 sur le sous-thème : « Journalisme et IA : information, désinformation et manipulation »

Partenaire de Media 4 Peace dans l’organisation de ce séminaire de formation, Grégoire Njaka directeur général de l’UAR (Union africaine de radiodiffusion), s’est félicité de cette initiative et encouragé ses organisateurs. Pour lui, l’intelligence artificielle représente une révolution technologique majeure qui a redéfini le paysage médiatique et qui a réécrit les pratiques professionnelles et qui, malheureusement ou heureusement, mérite qu’on s’attarde sur certains aspects de son application dans la profession du journalisme.

« Pour les journalistes du Sahel que vous êtes, je voulais dire pour les journalistes du Cameroun et de l’Afrique que vous êtes, cette révolution offre des outils puissants pour améliorer la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans un paysage audiovisuel marqué par les fake news, les messages de haine et autres.

Seminaire MAroua 2
Seminaire MAroua 2

En partie de ces opportunités, il est crucial que nos journalistes, que vous êtes, soient bien formés et informés sur les technologies de l’IA. L’UAR, la plus grande organisation de médias audiovisuels africains, avec 85 membres, (…), l’UAR, la voix des médias africains, disais-je, ne pouvait rester à marge de cette initiative de formation des journalistes initiée par l’association Media 4 Peace de Madame Moussa Marandata, dont les thématiques ici s’inscrivent dans les objectifs qui sont les nôtres, à savoir traduire en actes la présence d’un observatoire africain de l’intelligence artificielle que nous avons créé il y a quelques mois seulement à Yaoundé, au Gabon, et qui a commencé à faire son bonhomme de chemin », a-t-il déclaré à l’ouverture de ce séminaire.

La présidente de l’association n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont rendu possible ce séminaire. Notamment l’Union Africaine de Radiodiffusion représenté par Grégoire Njaka et la CRTV dirigée par Charles NDONGO et représentée à ce séminaire  par le Dr Evelyne Owona Essomba, directrice de la rédaction TV.  Pour Moussa Marandata, le DG de la CRTV a toujours soutenu et accompagné MEDIA 4 PEACE  dans toutes ses activités.

Moussa MArandata
Moussa MArandata

« Comment ne pas dire un immense merci au Pr BABA WAME, cet imminent ainé qui n’a jamais été loin de nous, et nous a toujours soutenu dans toutes nos activités professionnelles et associatives. Pr, cher ainé, je voudrai, devant cette assemblée, vous dire toute ma gratitude. Mes remerciements les plus sincères aussi à monsieur  Beaugas-Orain DJOYUM, expert en TIC, qui a promptement accepté de partager son savoir avec nous, sans demander si nous étions capables de lui offrir un verre d’eau à la fin des travaux. Monsieur DJOYUM, vous êtes un modèle professionnel, merci. Ma gratitude également à ma sœur et amie, Madame Gisèle NNEMI NGA du bureau Alger de l’UAR », a-t-elle déclaré.

La présidente de Media 4 Peace s’est engagée à continuer à œuvrer pour une meilleure formation des journalistes, car pour elle, « dans le journalisme, l’intelligence artificielle utilise des technologies avancées pour automatiser et améliorer  divers aspects de la production et de la distribution journalistiques. Dans un monde interconnecté et complexe comme le nôtre, l’information circule rapidement, qu’elle soit vraie ou fausse, ou à mi-chemin entre la vérité et le mensonge. Le journaliste doit donc savoir utiliser l’IA dans ses contenus. Et c’est là, tout le chalenge qui se présente à nous ».

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : Le Conseil de ministres adopte le projet autorisant le traitement des données à caractère personnel pour la mise en œuvre du PRESFOR

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[DIGITAL Business Africa] – Les ministres de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières et de la Transition Numérique et de la Digitalisation chemineront ensemble. Réunis en Conseil de ministres, ce 10 juillet  2024, les membres du gouvernement ivoirien ont adoubé le projet autorisant le traitement des données à caractère personnel pour la mise en œuvre du Presfor. Le Programme de Renforcement de la Sécurisation foncière à été présenté par le directeur général de l’Agence Foncière Rurale (AFOR), Cheick Daniel Bamba aux Géomètres-Experts de Côte d’Ivoire, le 20 décembre 2023. Il était question pour le DG de présenter les nombreuses opportunités de marchés que leur offre le domaine foncier rural.

« Je vous conseille de vous constituer en groupements, pour postuler le moment venu, aux marchés qui vous seront dédiés dans le cadre du PRESFOR. Bien entendu, il s’agit d’un financement public, les marchés respecteront les procédures en matière d’appel d’offres. Ne seront retenu que les dossiers obéissant aux critères requis », a ajouté le Directeur Général de l’AFOR », a-t-il dit.

L’ objectif du PRESFOR est de renforcer les droits fonciers des femmes avec l’aide d’opérateurs spécialisés qui tiendront compte des questions d’équité et de genre dans le processus d’enregistrement des terres. Le PRESFOR a été conçu pour accélérer et étendre le processus de numérisation de la gestion foncière rurale coutumière à l’ensemble du territoire national.

Il autorise le traitement de données à caractère personnel pour les nécessités de la mise en œuvre du programme, fixe la durée de la conservation des données, et précise les obligations à la charge de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) et des acteurs intervenant dans la collecte et le traitement des données.

Au cours des cinq prochaines années, la Côte d’Ivoire entend délivrer 500 000 certificats supplémentaires et signer 250 000 contrats, au bénéfice d’environ 6,2 millions de personnes.

Par Jean Materne Zambo

Alioune Sall au WAIGF : « L’ IA est la clé de voûte de la 4e révolution industrielle »

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 [DIGITAL Business Africa] – La 16e édition du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest (WAIGF) est sur les rails. La ville de Dakar, au Sénégal, abrite depuis le 11 juillet 2024, l’événement qui accueille plusieurs participants, venus pour la plupart des pays d’Afrique occidentale (de l’Ouest). Jusqu’au 12 juillet 2024, ils dialoguent avec 50 experts du secteur de l’internet, des décideurs politiques et les parties prenantes. Les échanges ont lieu en ateliers ciblés. 30 sessions ouvertes et cinq sessions plénières sont prévues pour que les participants soient édifiés sur la question de la gouvernance de l’internet en Afrique de l’Ouest.

À l’ouverture des travaux, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, a tenu un discours fort édifiant sur l’intelligence artificielle, les enjeux du Sénégal face à cette nouvelle technologie, qui a pris une proportion indescriptible.

« L’intelligence artificielle (IA) est sans aucun doute l’une des technologies disruptives les plus marquantes de notre époque. Elle est la clé de voûte de la Quatrième Révolution industrielle. Afin d’en tirer le meilleur profit, le Sénégal a établi sa Stratégie nationale. Elle est le reflet de nos rêves collectifs et de nos aspirations pour un Sénégal juste, plus compétitif et plus inclusif. Elle s’adresse tout particulièrement à notre jeunesse, brillante et entreprenante, à qui l’IA va offrir de multiples perspectives de formations d’avenir, de créations d’entreprises à impact ou d’emplois dans les plus grandes entreprises internationales du numérique », a-t-il dit. Et de rappeler les principes en conformité avec les valeurs africaines, précisément sénégalaises.

« Elle (IA) repose sur quatre objectifs fondamentaux, reflets de notre identité et de nos valeurs. Parmi ces valeurs, celle de l’inclusivité et de la solidarité nationale, de la confiance, de l’éthique et surtout celle du respect de la protection des données. Le Sénégal ne doit pas subir l’IA. Nous devons préserver notre souveraineté sur le numérique. Cela entraîne des conséquences juridiques et de régulation, que nous allons traiter dans la loi d’orientation sur les données comme instruit par le président Monsieur Bassirou Diomaye Faye », a-t-il promis.

Cette cérémonie d’ouverture a connu la présence de personnalités éminentes, dont le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, la coordinatrice du WAIGF, Mary Uduma, le Commissaire aux Infrastructures, à l’Energie et au Numérique de la CEDEAO, Sédiko Douka, du chef du Secrétariat des Nations unies du Forum sur la gouvernance de l’internet, Chengetai Masango, entre autres.

Le thème de cette année est « Technologies disruptives : jusqu’où ». Il a la particularité d’explorer l’impact, les défis et les opportunités présentés par les technologies de rupture dans la région. Le Forum se déroule dans un format hybride.

Par Jean Materne Zambo 

Economie numérique et environnement, l’Onu dénonce les méfaits d’une croissance rapide

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[DIGITAL Business Africa] – Le Rapport sur l’économie numérique 2024 vient d’être présenté par l’Onu Commerce et développement (CNUCED), ce 10 juillet 2024. Il présente les méfaits de la croissance rapide de l’économie numérique sur l’environnement. Selon le rapport, le nombre de smartphones a doublé depuis 2010; les appareils de l’internet des objets (IdO) devraient atteindre 39 000 milliards d’ici à 2029. Lesquels appareils numériques nécessitent d’importantes matières premières,  et leur production serait même à l’origine de 80 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuées aux smartphones. Ce n’est pas tout.

Les déchets numériques augmentent plus rapidement que les taux de collecte, ce qui entraîne une pollution. L’on note également que le secteur des TIC a émis jusqu’à 3,2 % des émissions mondiales de GES en 202077.  En conclusion, les déchets numériques ont augmenté de 30 % entre 2010 et 2022, atteignant 10,5 millions de tonnes à l’échelle mondiale. Et leur gestion reste insuffisante. Ce qui préoccupe Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Commission des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED).

« Notre principale préoccupation concerne les conséquences de cette évolution sur notre environnement et sur les pays en développement ». Les pays en développement, comme vous le savez, souffrent de manière disproportionnée des conséquences du changement climatique. Pourtant, ils ne sont pas en première ligne pour profiter des bénéfices de l’économie numérique mondiale. Cette disparité peut et doit être inversée. Soyons clairs : la numérisation est un moteur bienvenu et nécessaire de la croissance économique mondiale. Cependant, elle doit être inclusive et durable, car la numérisation rapide exacerbe les préoccupations environnementales », a-t-elle dit.

 

L’économie numérique et la consommation d’eau

 

Selon Rebeca Grynspan, SG de CNUCED, les émissions de l’économie numérique ont représenté 1,5 à 3,2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, en 2020. En 2022, les centres de données ont consommé 460 térawattheures d’électricité. D’après elle, cela pourrait alimenter environ 42 millions de foyers américains pendant un an. La SG de CNUCED indique que ce chiffre devrait doubler d’ici 2026.

L’augmentation de la consommation d’énergie est également liée à l’essor des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle et le minage de cryptomonnaies.

« Par exemple, la consommation d’énergie du minage de Bitcoins a été multipliée par 34 entre 2015 et 2023, pour atteindre environ 121 térawattheures. À titre de comparaison, des pays comme la Belgique ou la Finlande consomment moins de 90 TWh par an », a-t-elle expliqué.

Rebeca Grynspan, SG de CNUCED, prévoit également une augmentation de 500 % de la demande en minéraux essentiels à la numérisation d’ici 2050. Elle serait tirée par l’électronique grand public, les batteries de véhicules électriques et le stockage des énergies renouvelables.

 

Résoudre l’équation 

 

L’ONU préconise un certain nombre de recommandations pour sortir de l’auberge. Toutes les parties prenantes doivent être mises à contribution. Les pouvoirs publics, les opérateurs et les consommateurs. Rebeca Grynspan prescrit :

• La consommation d’eau par les centres de données a récemment suscité des tensions au sein des communautés locales dans certains pays. Par exemple, Google a prévu de construire un centre de données en Uruguay, ce qui a donné lieu à un débat public. En 2023, le pays a connu la pire sécheresse depuis 74 ans, et plus de la moitié de ses 3,5 millions d’habitants n’ont pas eu accès à l’eau potable.

• La formation de Microsoft sur GPT-3 dans ses centres de données aux États-Unis a consommé directement environ 700 000 litres d’eau douce propre.

• Adopter une économie circulaire en donnant la priorité au recyclage, à la réutilisation et à la récupération des matériaux numériques et en mettant en œuvre des stratégies d’optimisation des ressources.

• Des réglementations environnementales plus strictes et à des investissements dans les énergies renouvelables pour atténuer l’empreinte écologique des technologies numériques.

• Une coopération internationale plus étroite est essentielle pour garantir un accès équitable aux technologies numériques et répondre au caractère mondial des déchets numériques et de l’extraction des ressources.

Par Jean Materne Zambo, source : Rapport sur l’économie numérique 2024 (CNUCED)

Maroc : L’ANRT invite les opérateurs télécoms à désactiver les cartes SIM non identifiées d’ici trois mois

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[DIGITAL Business Africa] – Trois mois. C’est le délai donné aux exploitants des réseaux publics de télécommunication. Passé ce délai, ils seront obligés de désactiver les cartes SIM anonymes ou simplement non identifiées. La décision a été prise au Parlement, ce 08 juillet 2024, par Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration, répondant aux questions des parlementaires. Selon la ministre, cette mesure vise à garantir la « transparence et la sécurité ».

Abdallah Ataii, le député du Rassemblement national des indépendants (RNI, coalition gouvernementale) a expliqué que « malgré la décision de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications de contraindre les opérateurs de réseaux publics de télécommunications à annuler les cartes SIM anonymes, force est de constater qu’elles sont toujours en service plusieurs années après la date fixée pour leur désactivation ».

Bien avant cette mesure de mettre de l’ordre dans le secteur des télécommunications marocain, Ghita Mezzour, a annoncé, mercredi 03 juillet 2024, la mise en place prochaine d’un portail unifié. La ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration a indiqué que cette plateforme permettra de faciliter l’accès des citoyens aux divers services numériques. Des représentants de la majorité ont salué cette autre mesure gouvernementale, notant que cela va améliorer la relation des usagers avec celle-ci et de rompre avec l’état d’insatisfaction résultant des accumulations antérieures.

Ils appellent tout de même à :« Veiller à la bonne application des dispositions juridiques relatives à la Charte des services publics, à la simplification des procédures et démarches administratives, à l’accès à l’information et aux autres dispositions permettant aux usagers de garantir leur droit de bénéficier des services publics et d’y accéder d’une manière fluide, loin des pratiques antérieures dominées par le favoritisme, le clientélisme et la corruption », ont-ils souhaité. L’opposition a, quant à elle, appelé à intensifier les efforts de communication entre cette institution et les citoyens, et à renforcer le rôle de médiation afin de rendre justice aux plaignants.

Par Jean Materne Zambo, source : perspectivesmed.com

Cameroun : L’ Antic et ses partenaires organisent la conférence Africa Crypt 2024 pour une résilience du cyberespace national

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[DIGITAL Business Africa] – Douala, capitale économique du Cameroun et théâtre d’une concertation de haut niveau sur la cryptologie. L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la communication (Antic) et l’Université de Bamenda (UBa), en collaboration avec huit industries mondiales de la technologie, organisent la conférence Africa Crypt 2024. Ce mercredi 10 juillet 2024, la conférence a réuni des chercheurs en cryptologie de toute l’Afrique, l’Europe, l’Asie et les États-Unis, qui partagent leurs expériences et leurs résultats de recherche en cryptologie. Selon le site aznetwork.eu, la cryptologie est la science de la sécurité des messages.

Elle regroupe deux branches majeures, à savoir : « La cryptographie : faire en sorte que seules les personnes habilitées puissent déchiffrer un message donné. Par exemple, vous voulez envoyer un message à votre patron sans que vos collègues ne puissent le lire. Pour cela, vous allez utiliser des techniques cryptographiques pour chiffrer le message (le rendre illisible),et donner la clé de déchiffrement à votre patron pour qu’il puisse lire le message. Et la cryptanalyse : faire en sorte de pouvoir déchiffrer un message pour lequel on n’est pas habilité. Dans notre exemple précédent, votre patron a perdu la clé de déchiffrement, et ne veut pas paraître maladroit. Il ne va donc pas vous redemander la clé, mais utiliser des techniques de cryptanalyse pour déchiffrer le message sans la clé », rapporte la source.

Dans son propos, le directeur général de l’ Antic, le professeur Ebot Ebot Enaw, a prié les chercheurs et les participants locaux du Centre for Cybersécurité and Mathématical Cryptology de l’université de Bamenda de « tirer parti des expériences et des connaissances partagées lors de la conférence pour combler le fossé en matière de cybersécurité créé par les obstacles rencontrés dans l’importation de produits étrangers, en élaborant des solutions locales qui répondent adéquatement aux besoins et réduisent les risques. » 

Il faut surtout rappeler que cette initiative de l’ Antic et ses partenaires vise à renforcer la résilience du cyberespace national camerounais. Cela, en développant et en utilisant des solutions cryptologiques locales.

Par Jean Materne Zambo, sources : antic ( Facebook), aznetwork.eu 

Tchad : Dr Michel Boukar délocalise le site de vente des téléphones vers un site de la SOTEL 

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[DIGITAL Business Africa] – Des acteurs de la vente  de téléphones ont un nouveau site d’activité. Le ministre des Communications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Michel Boukar, a attribué, ce 09 juillet 2024, un site provisoire d’une dimension de 150X46m aux déguerpis du marché de la vente des téléphones. Le nouveau site est situé au champ de fil dans le cinquième arrondissement de N’Djamena.

Les quartiers qui ont connu les déguerpissement, selon le site alwhidainfo.com, sont souvent confrontés à des problèmes d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à la gestion des déchets. Les opérations de déguerpissement permettront d’améliorer les conditions de vie des populations dans ces zones. Le ministre Michel Boukar y veille particulièrement. Il dit avoir instruit la Chambre de commerce pour que les vendeurs puissent s’installer et vendre leurs choses à côté de Sotel en toute légalit. Le ministre des Communications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Michel Bouka a aussi demandé aux Tchadiens de changer leurs comportements.

Pour le ministre Michel Boukar, hors de question de s’en prendre à la mairie. Car les déguerpissements sont également perçus comme un moyen pour les autorités de réaffirmer leur autorité et de faire appliquer la loi en matière d’occupation du domaine public. Et il se possible, ajoute-t-il, qu’ avec ce qui se passe, quelqu’un qui est mal intentionné puisse se cacher parmi les vendeurs de téléphones et faire le sabotage. L’installation en ce lieu apporte certainement un peu sécurité.

Par Jean Materne Zambo

Yves KOM : « Chez Orange, nous croyons au génie des jeunes camerounais et notre rôle est de le révéler ! »

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Yves KOM
Yves KOM

[Digital Business Africa] – Chaque jeune a un talent et Orange est là pour le révéler. Telle est l’ambition que s’est fixée Orange Cameroun le 21 juin 2024 en marge de la célébration de la Fête de la musique. Depuis son implantation au Cameroun il y a un peu plus de deux décennies, la marque Orange s’est positionnée comme un acteur majeur de la culture camerounaise.

A son actif, l’organisation et l’accompagnement de programmes culturels majeurs, notamment dans le domaine de la musique :

  • Les grands festivals patrimoniaux Makossa, Bikutsi, Festival des Arts et des Musiques de Dschang, Festival International des Musiques Sahéliennes
  • Les festivals de musique urbaine : Domaf
  • Des concerts géants
  • Le programme Orange Musique Legends et bien d’autres.

L’année 2024 chez Orange Cameroun marque un virage décisif de son engagement à la valorisation, des rythmes, des musiques et des talents qui font la fierté du Cameroun.

Ces talents camerounais qui sont dans leur grande majorité des jeunes, bénéficieront davantage du soutien et de l’accompagnement de la marque dans leur développement personnel. Et au Directeur Marketing et Communication d’Orange Cameroun M. Yves KOM de dire : « Chez Orange, nous croyons au génie des jeunes camerounais, et notre rôle est de le révéler ! »

Il faut dire que le 21 juin 2024 marque également le lancement de la campagne jeunesse de la marque avec la promesse de révéler et célébrer le génie de chaque jeune Camerounais.

Cette campagne portée par le programme jeunesse Orange Pulse s’étalera jusqu’au 12 Novembre 2024 et réserve à nos jeunes des activités riches et variées. On citera entre autres :

  • La célébration de la quinzaine de la musique du 21 Juin au 3 Juillet avec des rendez-vous à Douala et Yaoundé
  • Un stage d’été pour les jeunes passionnés de technologie à Orange Digital Center
  • Un challenge inter quartiers qui vise à exposer partout au Cameroun les jeunes génies
  • Un tournoi géant de Football en partenariat avec l’Académie Nationale de Football (ANAFOOT)
  • Un programme d’accompagnement des jeunes dans leur orientation scolaire et leur insertion au sein des campus universitaires.
  • Des offres particulièrement généreuses pour permettre à ses jeunes abonés de profiter pleinement de la vie en ligne.

Orange Cameroun nous invite donc à rester connectés sur ses réseaux pour ne rien manquer de cette aventure qui s’annonce palpitante.

Source : Orange Cameroun

L’Agence Togo Digital organise la tournée de sensibilisation « DigiTour » à l’attention des TPME [postulez]

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[DIGITAL Business Africa] – « DigiTour » . Une initiative de l’Agence Togo Digital organisée à l’attention des promoteurs de TPME. L’ ATD a annoncée son lancement, ce 06 juillet 2024, sur le réseau  social X. « DigiTour » vise à édifier les responsables des TPME se situant dans les villes de Tsévié, Atakpamé, Sokodé ou Kara, sur la digitalisation et les potentiels usages du numérique. Sous un format de tournée, le « DigiTour » s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement togolais en matière de coordination et d’exécution des projets digitaux.

« DigiTour » va débuter officiellement le 29 juillet 2024. Cette tournée de sensibilisation se poursuivra jusqu’ au 10 août 2024. Et ce sont les responsables des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) qui en sont les cibles. Pour postuler, cliquez sur le lien : uri.gouv.tg/digitour2024

La date limite des soumissions est fixée au 14 juillet 2024. Pour participer au « DigiTour », les entreprises doivent être inscrites dans la base de données d’une structure d’appui, notamment FAIEJ, CNP, GTPME-PMI, ou ANPGF. Elles doivent également disposer de la carte CFE et justifier d’au moins deux années d’activité.

Une fois retenus, les entrepreneurs seront renseignés sur divers outils numériques. Dont, ceux relatifs à la gestion financière, la protection des données, et l’optimisation de la présence en ligne. En sus de ces modules, les apprenants suivront aussi des formations sur les outils de gestion de stock et la présentation de plateformes de visibilité et de compétitivité en Afrique.

Par Jean Materne Zambo, source ATD ( X )

Sénégal : Lancement du programme IFJEN pour jeunes entrepreneurs au numérique de Dakar, et d’autres villes alors ?

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[DIGITAL Business Africa] – Mettre son projet à point. Cela est possible, grâce à l’opportunité qu’offre le gouvernement sénégalais aux jeunes entrepreneurs. Le ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, Alioune Sall, a lancé, avec son partenaire Simplon Sénégal, le programme Initiative pour la Formation des Jeunes Entrepreneurs au Numérique (IFJEN), ce 09 juillet 2024. Le programme IFJEN résout de renforcer les compétences numériques de 100 porteurs de projet innovants à Dakar.

Restreindre le concours aux jeunes de Dakar. C’est là où le bât blesse. L’inquiétude gagne plusieurs internautes.

Le programme va-t-il s’étendre à d’autres villes du Sénégal, notamment à Saint-Louis, Thiès, Ziguinchor, Diourbel, Tambacounda, entre autres ? Le ministre Alioune Sall donnera certainement une réponse à cette question en temps opportun.

A terme, les participants verraient en principe leurs compétences numériques développées. Puisqu’ils recevront des outils nécessaires pour faire avancer leurs projets, booster la visibilité et l’impact en ligne de ces projets. Mieux, le programme IFJEN va aussi offrir un accompagnement personnalisé pour la réussite des projets.

Pour être éligible, il faut avoir un projet « innovant », habiter la région de Dakar, être disponible pour suivre la formation et être âgé de 18 à 35 ans. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 14 juillet 2024. Pour postuler, remplissez le formulaire en ligne via ce lien : https://simplonsn.forms.app/ifjen

Les candidatures féminines sont vivement encouragées par le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Alioune Sall. En guise de formation, le programme IFJEN propose des notions en création de site web, en cybersécurité, communication/marketing numérique, design, business model, analyse de données…

Par Jean Materne Zambo, source : MCEN