[Digital Business Africa] – La banque africaine d’import-export Afreximbank a annoncé le 7 juillet 2019 le lancement d’une plateforme panafricaine de paiement qui devrait contribuer à accélérer le commerce intra-africain. Le nouveau service baptisé PAPSS pour Pan-African Payment and Settlement System -en français : Système panafricain de paiement et de règlement, devrait mettre en contact les entreprises commerçantes d’Afrique.
D’après le président d’Afreximbank Bénédict Oramah qui a lancé la nouvelle plateforme en marge du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de l’Union africaine, PAPSS est destiné à interconnecter tous les acteurs du système financier africain, notamment les banques centrales, les prestataires de services financiers, les entreprises et les utilisateurs finaux. Elle entend également interconnecter les transactions transfrontalières, avec l’avantage que les paiements pourront être effectués en monnaie locale.
Le lancement de PAPSS intervient au lendemain du lancement par Afreximbank de Mansa, une plateforme d’information sur le Costumer Due Diligence destinée aux entreprises et institutions financières africaines. Ce qui témoigne de l’orientation de la banque, en faveur du digital : «Nous avons vu que cette digitalisation a des conséquences bénéfiques non seulement en termes de paiements, non seulement en termes de commerce, mais pourrait également jouer un rôle extrêmement important et de catalyseur dans le processus d’industrialisation de l’Afrique», explique le Dr Hippolyte Fofack, économiste en chef et directeur de la recherche et de la Coopération internationale.
[Digital Business Africa] – Au Gabon, alors que le changement de la numérotation téléphonique devrait intervenir le 12 juillet 2019 à minuit, celle a été reportée par le régulateur, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des postes (ARCEP) du Gabon. Dans un communiqué, Lin Mombo, le président de l’Arcep annonce que ce changement interviendra plutôt le 15 novembre 2019 à 23 heures GMT soit 24 heures (heure locale). Soit un report de quatre mois.
Pour
justifier ce report, le président de l’Arcep reste assez laconique. Sans donner
plus de détails il évoque simplement « des raisons diverses ». Toutefois, il
affirme que « le plan présenté initialement reste valable dans toutes ses
composantes ». Dans la foulée, il rappelle l’importance pour le pays
d’effectuer cette migration : « Cette
décision vise, d’une part à anticiper la saturation du plan actuel et, d’autre
part, à se conformer aux règles internationales qui recommandent la suppression
du chiffre zéro après l’indicatif de chaque pays pour les appels internationaux
entrants », ajoute Lin Mombo.
[Digital Business Africa] – Au terme de la semaine de l’innovation au Cameroun le 28 juin 2019, SmartScope a remporté le second prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique. C’était vendredi dernier, 28 juin 2019. L’équipe s’est démarquée des 15 projets présélectionnés et a reçu les faveurs du jury.
L’équipe SmartScope a occupé le second rang après celle d’Agrix Tech, première. Elle était suivie par l’équipe Transport Intelligent. Deuxième de ce classement sur 15 projets, L’équipe de Smartscope, dirigéé par Madina Mohamadou, gagne un chèque de deux millions de francs Cfa ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ces prix étant de 10 000 000 de francs Cfa.
La jeune Madina Mohamadou,
promotrice de SmartScope, explique à Digital Business Africa ce qui fait la
particularité de son application.
Digital Business Africa : Quelle est la petite
histoire qui se cache derrière votre Smartscope ? Comment est-elle née et
quels sont ses objectifs ?
Madina Mohamadou : L’idée est née du fait qu’un 31 décembre
2008 à Maroua, j’ai perdu mon grand-frère de suite de paludisme diagnostiqué
tardivement. Il était âgé de 15 ans. C’est ainsi que je décide d’orienter mes
études d’ingénieur en télécommunications et TIC vers la recherche d’une
solution numérique adaptée à la lutte contre le paludisme ayant pour objectif
de diagnostiquer instantanément et automatiquement cette endémie et de réduire
le taux de mortalité infantile dû au paludisme, parce que d’après l’OMS, un
enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme.
Digital Business Africa : Comment votre projet
va-t-il simplifier la vie dans votre communauté ?
Madina Mohamadou : Le projet simplifie la vie de notre
communauté en ce sens qu’il permet un gain considérable en temps lors du
diagnostic du paludisme. Car avec SMARTSCOPE, l’on peut faire à la fois
l’examen microscopique du paludisme ainsi que le diagnostic partout où l’on se
trouve. Et ce, de manière instantanée contrairement au test de diagnostic
rapide qui dure 10 à 20 minutes et au microscope 20 à 30 minutes. Avec
SMARTSCOPE on peut savoir si l’on a le paludisme ou pas sans se déplacer pour
faire une consultation. C’est un avantage pour les populations de zones
reculées.
Digital Business Africa : Quel est votre
parcours personnel ?
Madina Mohamadou : Originaire de la région de l’Extrême-Nord Cameroun, je fais mes études maternelles, primaires et secondaires à Maroua où j’ai obtenu un baccalauréat scientifique C en 2013. Ayant passée le concours d’entrée à la Faculté de Génie Industriel de l’Université de Douala, j’ai lancée en 2015 Africa Health Care, une application mobile de consultation médicale en ligne des maladies hydriques et tropicales. Mais cette dernière n’a pas marché, car toutes les zones de notre territoire national ne sont pas couvertes par Internet. En 2016, l’idée de mettre en place les kits de diagnostic des maladies m’est venue et j’ai commencé par le kit de paludisme qui a fait l’objet de mon projet de fin d’études en 2018 en tant qu’ingénieur en télécommunications et TIC.
Les récompenses attribuées aux vainqueurs :
Digital Business Africa : Sur quel projet
précis travaillez-vous en ce moment ?
Madina Mohamadou : Actuellement, nous travaillons sur
l’amélioration technique de SMARTSCOPE et de son design pour sa mise sur le
marché. En effet, nous finalisons le prototype afin qu’il soit plus fonctionnel
avec plusieurs fonctionnalités. Mais, il fonctionne déjà et est utilisable par
notre clientèle, que sont les ménages camerounais.
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?
Madina Mohamadou : Nous ambitionnons de contribuer à
l’éradication du paludisme à l’échelle mondiale grâce à notre solution de
diagnostic automatique et instantanée, car un diagnostic rapide permet une
prise en charge efficace et un traitement ciblé. Nous étendrons notre solution
technologique au dépistage rapide des maladies épidémiques et endémiques et des
maladies où l’agent responsable se trouve dans le sang.
Digital Business Africa : Comment à votre avis le gouvernement
devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays
?
Madina Mohamadou : L’aide du gouvernemental peut se matérialiser par la création des plateformes web permettant non seulement de mettre en avant les réalisations de tous ces jeunes entrepreneurs, mais aussi de lever des fonds afin de suivre et de permettre la maturité de ces projets. Le gouvernement devrait créer des salons d’expositions des innovations pour une visibilité internationale du génie « made in Cameroon» afin que l’inventeur ne se concentre pas seulement à chercher les finances, mais aussi à perfectionner son produit/ service.
Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le Président
de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?
Madina Mohamadou : Excellence, nous vous remercions déjà des
efforts consentis du gouvernement pour mettre en lumière le génie camerounais
dans le domaine de l’innovation technologique. Nous vous prions de garder le
cap pour ce qui reste encore à faire dans ce sens.
[Digital Business Africa] – L’un des temps forts de la cinquième édition de Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali au Rwanda du 14 au 17 mai 2019 sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique », a été la conversation de haut niveau tenue à la cérémonie d’ouverture de l’évent le 14 mai. Etaient présents à ce panel de haut niveau modéré par la journaliste Nozipho Mbanjwa, les présidents Paul Kagame du Rwanda, Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.
Au terme de leur conversation, la
modératrice a donné la parole à une demi-douzaine de VIP pour des interventions
spéciales en une ou deux minutes. Parmi ces interventions, celle de la
Camerounaise Dr Vera Songwe, secrétaire
exécutive de la Commission économique des Nations
Unies pour l’Afrique, a arraché les
applaudissements des participants.
D’après elle, de nos jours, trois
choses sont importantes pour accélérer le développement du numérique sur le
continent et certaines sont mentionnées dans l’agenda numérique de l’Afrique. La première, la baisse des coûts de
l’Internet et du large bande en particulier. « Quand on observe le coût du large bande sur le continent, l’on se rend
compte que cela va 1,20 dollars US à 20 dollars. Peut-être dans lors des
prochaines rencontres nous seront à 10 dollars US. Quand nous mettons les
choses en place, il faut faire le suivi. Il faut juste voir les chiffres et
savoir où l’on va », suggère-t-elle.
14 mai 2019. Kigali, Rwanda. Le Dr Vera Songwe lors de son intervention à l’ouverture du Transform Africa Summit 2019.
La seconde, la coopération
internationale pour l’harmonisation et la régulation de ce secteur. Le Dr Vera
Songwe se réjouit d’ailleurs de ce que les présidents Paul Kagame du Rwanda,
Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubakar Keita du Mali aient évoqué cela
dans leur discussion de haut niveau. « La
régulation des marchés financiers des acteurs situés hors du continent dans les
centres offshores peut conduire à ruiner nos marchés financiers sur le
continent, avec des choses comme la régulation des clients »,
prévient-elle. D’où sa proposition : « Nous devons nous assurer que l’Afrique développe une plateforme de
régulation harmonisée de ce secteur de l’économie numérique qui pourrait
correspondre avec le reste du monde ».
La troisième proposition de la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique concerne la prise en compte des femmes dans les
politiques africaines de développement du numérique. Aujourd’hui, la
fracture numérique genre continue de se creuser en Afrique,
constate-t-elle.
D’après ses chiffres, seulement 8% de femmes du continent ont accès
à l’Internet contre 27% pour les hommes.
« Nous devons nous assurer, à
travers les politiques mises en place, que les femmes contribuent et
bénéficient à l’agenda numérique. (…) Donc, nous devons nous assurer que les
femmes aient les mêmes opportunités que les hommes », plaide-t-elle.
Toutes des propositions qui ont reçu l’assentiment des participants au vu de
leurs applaudissements.
Un Centre d’excellence du numérique en cours par la CEA
Pour commencer à mettre en œuvre ces propositions, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
ne croise pas les bras. Elle annonce la création d’un Centre d’excellence dans
le secteur de l’économie numérique à Yaoundé au Cameroun.
C’est en tout cas le message qu’est venu adresser le Dr Vera Songwe
qui a effectué une visite officielle au Cameroun quelques mois plus tôt, du 16
au 18 avril 2019. Elle a, durant son séjour, rencontré, au Palais de l’Unité,
le président Camerounais Paul Biya qui lui a
accordé une audience. Une visite au cours de laquelle le Dr Vera Songwe a une
fois de plus appelé les Etats africains à investir plus dans l’économie
numérique et à bénéficier au besoin du soutien de la CEA dans cette aventure.
Avril 2019. Palais de l’Unité. Yaoundé, Cameroun. Le Dr Vera Songwe et Son Excellence M. Paul Biya, Président de la République du Cameroun.
« Nous avons parlé du fait que la CEA vient de lancer un centre
d’économie numérique et nous espérons que nous pouvons partager et apporter
notre expérience et notre soutien aux gouvernements d’Afrique centrale et de
toute l’Afrique en générale dans l’optique d’accélérer le développement et la
croissance de l’économie numérique pour créer plus d’emplois sur le continent », a indiqué le Dr Vera Songwe au sortir de l’audience
avec le président camerounais.
Ce centre d’excellence spécialisé sur l’identité numérique, le
commerce et l’économie numérique regroupe divers types de compétences en termes
de commerce, de statistiques, de technologie, de gestion des projets, de
politiques et d’investissements axés sur l’agenda numérique de
l’Afrique. Pour le Dr Vera Songwe, l’idée c’est de « former la
jeunesse africaine de manière à ce qu’elle puisse saisir toutes les opportunités
possibles, surtout celles en matière
d’économie numérique ».
[Digital Business Africa] – Le Conseil des ministres de la République de Guinée tenu à Conakry le 27 Juin 2019 et présidé par Son Excellence Alpha Condé, Président de la République, a validé le choix du groupe suisse SGS SA pour apporter son expertise dans la mise en place d’une solution de gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) ainsi que pneumatiques dans le pays.
Comme le mentionne le communiqué de ce Conseil des ministres, le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui, a expliqué lors de ce conseil que les investigations et enquêtes menées ont permis d’identifier la SGS, reconnue mondialement en matière d’inspection, de vérification, de certification ainsi qu’en matière d’encadrement institutionnel comme acteur clé de cette problématique.
Dans
son introduction, le Ministre Oyé Guilavogui a indiqué que l’absence de
solution durable en matière d’élimination et de traitement des D3E est devenue
critique et constitue une menace grandissante pour l’environnement et la santé
publique, sachant qu’une grande partie des onze milliards de tonnes de déchets
solides collectés chaque année dans le monde est composée de D3E et de
pneumatiques usagés. C’est pour répondre à ce défi mondial que la SGS a créé
une nouvelle solution appelée « SGS RENOVO® ».
Le
Ministre a soutenu que cette solution innovante répond au défi de la gestion
des D3E, elle s’appuie sur le principe de « responsabilité élargie des
producteurs » et de « pollueur payeur » en se basant sur les
principales régulations internationales, telle que la convention de Bale qui
régit le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur
élimination.
Le
Ministre a également rassuré que la mise en place du programme permettra
d’assurer un cadre de vie plus sein et une meilleure protection de
l’environnement, et également de générer des milliers d’emplois.
En raison de l’importance de la mise en place de SGS Renovo®, de la nécessité de son intégration au guichet unique et des recettes attendues, le Conseil a donné son accord pour le déclenchement de cette opération et instruit le Ministre de l’Environnement et du Développement durable à travailler avec le Ministre du Budget pour insérer cette nouvelle catégorie de taxe appelée Ecotaxe dans la loi rectificative des finances 2019.
Le programme SGS Renovo®
Face à l’absence en Afrique de mécanismes efficaces de
contrôle de l’état des équipements importés d’Europe, couplé au manque des
moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des inspecteurs portuaires et à
des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de
ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de
santé, comme le propose les experts, la SGS a donc mis en place ce programme Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le 1er Novembre
2018 et est en cours de démarrage en
Côte d’Ivoire.
D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou
mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que
mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car,
explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets
électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium
et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour
leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en
matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.
SGS à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de
concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion
des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une
éco-redevance anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la
production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au
partenariat signé avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR), de former et d’encadrer le personnel local
nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et
électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux
emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes
et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux
comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner
lieu à une croissance significative », explique le groupe. Des
initiatives et solutions que les pays africains ne perdraient pas à explorer
comme issue à cette problématique majeure qu’est la gestion des déchets électroniques.
, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®
D’ailleurs, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®, expliquait il y a quelques semaines sur Digital Business Africa que ce programme permet au Gouvernement du Ghana de lutter contre le problème des D3E sans avoir besoin d’investir de fonds propres, « car SGS collecte au nom du Gouvernement l’éco-redevance qui va être utilisée pour financer l’infrastructure de recyclage. Le fait que Renovo® soit une solution auto-financée est très intéressant pour le Gouvernement, car il est vrai que de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne n’ont pas à disposition de budget suffisant pour lutter contre le problème des D3E.
Ceci est
d’autant plus vrai que ces D3E qui devraient être recyclés en Europe ou en Asie
sont en fait exportés vers des pays comme le Ghana, sans la source de
financement du recyclage correspondante. Pour la population locale, un
programme comme celui-ci doit permettre, à terme, grâce au recyclage, de
réduire la pollution environnementale et les risques sanitaires liés à ces déchets», expliquait-il.
[Digital Business Africa] – Pour les dix prochaines années, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US (environ 14 607 milliards de F.Cfa) à l’Afrique pour le développement de l’économie numérique. L’annonce a été faite le 14 mai 2019 à la cérémonie d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali au Rwanda durant trois jours sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique ».
C’est Hafez Ghanem, le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique, qui a fait cette annonce lors de son intervention à la cérémonie d’ouverture. D’après lui, la Banque mondiale va aider le continent africain à mettre en place les fondations de l’économie numérique. « Cela va concerner le soutien au développement des infrastructures numériques, des compétences digitales, des plateformes digitales, des services financiers digitaux et de entrepreneuriat numérique. A cet effet, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US de nos fonds propres pour le développement de l’économie numérique au cours des dix prochaines années. Et en plus de ces 25 milliards de dollars US, nous comptons également encourager le secteur privé à plus d’investissements dans ce secteur », a détaillé Hafez Ghanem.
Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Hafez Ghanem, VP de la BM pour l'Afrique
Le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique s’est dit prêt à discuter avec la Smart Africa Alliance et avec les pays africains des priorités pour faire de la transformation numérique de l’Afrique une réalité. Tout comme il encourage le secteur privé à plus d’engagement. Il appelle d’ailleurs les gouvernements africains à accorder une attention particulière aux besoins de ce secteur privé, parce que c’est lui qui impulse l’innovation et crée des emplois et des opportunités.
« Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Pour cela, nous soutiendrons l’augmentation de la connectivité de la lange bande en Afrique à l’horizon 2021 pour mieux assurer la transformation numérique », annonce Hafez Ghanem.
D’après lui, la Banque mondiale
est plus que jamais engagée à soutenir le secteur du numérique. Car, dit-il, à
travers le monde, la révolution numérique conduit le développement et
transforme les économies avec une vitesse sans précédent.
« Nos recherches à la Banque mondiale concluent que la croissance dans les industries et la croissance des services sont aujourd’hui très liés à la croissance dans la digitalisation des pays. Spécifiquement, nos recherches en Afrique, montrent les pays qui observent une rapide croissance de leurs industries sont les pays qui se sont digitalisés plus rapidement que les autres. Nos recherches montrent également qu’une croissance de 10% de la pénétration de l’Internet conduit à 1,2% de croissance du PIB », argumente le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique.
[Digital Business Africa] – La Ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a présidé ce jeudi 04 juillet 2019 à 9h 30 une concertation pour lancer la collaboration entre le Cameroun et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pour l’implémentation du « Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 ».
C’était dans les locaux de la CEA au Quartier du Lac à Yaoundé, situé sur la rue derrière l’ancienne Présidence du Cameroun.
La concertation a réuni les principaux acteurs de la communauté technologique à Yaoundé, notamment les institutions de réglementation et de surveillance des télécommunications (ART notamment), les entreprises de téléphonie mobile, les start-ups du secteur des TIC et les responsables de certains ministères.
La synergie entre le Cameroun et la CEA sur l’économie
numérique est le fruit des échanges entre le Président Paul Biya et la
Secrétaire exécutive de la CEA, Mme Vera Songwe, lors de sa première visite
officielle au Cameroun en avril 2019.
Suite à ces échanges avec le Président Paul Biya, Mme Songwe
avait indiqué que « le pays peut
améliorer son environnement numérique en réduisant le coût du haut débit, en y augmentant l’accès et en améliorant sa
qualité » pour de meilleurs résultats.
Vera Songwe et son Excellence M. Paul Biya Président de la République du Cameroun.
Cela correspond à la philosophie du Plan Stratégique
Cameroun numérique 2020, qui énonce dans son introduction que « l’enjeu pour le Cameroun dans le domaine des
infrastructures de communication et de télécommunications est de capitaliser
les acquis et de développer l’infrastructure large bande en vue de permettre
l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale du savoir ».
Le Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 définit les axes stratégiques, les actions et priorités à fort impact sur l’aménagement numérique du territoire, l’intensification des usages des services TIC ; la lutte contre la pauvreté par la création d’emplois et l’augmentation du taux de croissance de l’économie nationale.
Selon le Ministère des Postes et Télécommunications du
Cameroun, la mise en œuvre de ce plan nécessite des actions transversales
telles que l’amélioration de la gouvernance, le renforcement du capital humain
et de la confiance numérique, la prise en compte des aspects environnementaux
et la mise à disposition des ressources financières adéquates.
[Digital Business Africa] – Le groupe marocain Intelcia, présent à Dakar depuis 2016, a annoncé ce 02 juillet 2019 sa deuxième implantation au Sénégal, dans la ville de Thiès. Dans le cadre du développement de ses activités en Afrique subsaharienne, cette ouverture se donne pour objectif d’apporter des prestations de services à la fois à l’offshore et pour répondre aux besoins grandissants des entreprises panafricaines et locales implantées au Sénégal. Plus de 400 emplois seront créés.
En investissant à Thiès, ville située à
70 kms de Dakar, Intelcia va bénéficier d’un bassin d’emploi fort de son
potentiel mais encore inexploité jusque-là. Ce choix stratégique s’inscrit
également dans la volonté du groupe en faveur d’un ancrage territorial et un
d’impact positif sur l’écosystème dans toutes les villes où le groupe est
implanté.
Intelcia emploie actuellement 550 collaborateurs sur le site de Dakar et prévoit la création de plus de 400 postes pour le nouveau site de Thiès, avec essentiellement des fonctions de conseiller clients et middle manager. L’effectif potentiel de l’entreprise au Sénégal serait de 950 collaborateurs au premier semestre 2020
« Nous sommes dans une logique d’investissement durable, de création de valeur, et de développement des talents. Aujourd’hui nous misons beaucoup sur la construction d’un management local à tous les niveaux. Notre recrutement sera donc tourné vers les talents locaux mais aussi vers la promotion interne. 80% des middle managers du groupe ont évolué par ce biais », annonce Jean-Yves Kotto, Chairman Afrique Subsaharienne du Groupe Intelcia.
Intelcia, acteur global des métiers de
la relation client
Faisant partie des leaders dans les
métiers de la relation client, Intelcia compte près de 13 000 collaborateurs
répartis sur 8 pays, dont 75 % de ses effectifs répartis sur le continent
africain.
Sur le plan mondial, fort d’un chiffre
d’affaires d’environ 200 millions d’euros en 2017, l’entreprise se
hisse parmi le Top 5 des “outsourceurs” pour les marchés francophones.
Outre les sociétés historiques du secteur de la télécommunication qui font partie de son portefeuille client, Intelcia, par son positionnement panafricain, accompagne également plusieurs grands groupes africains dans la gestion de leur relation client comme Sonatel ou Orange au Maroc, au Sénégal et au Cameroun.
Acteur global, Intelcia évolue
aujourd’hui vers l’ensemble des services multi-canal, multilingues, avec une
intégration de nouvelles activités, qui vont au-delà du service client vers un
accompagnement de ‘l’expérience client” dans sa globalité.
L’expertise de Intelcia
Le succès d’Intelcia repose
principalement sur sa culture d’entreprise, son management humain et de
proximité et ses valeurs d’engagement, d’excellence, de transparence et
d’innovation. C’est le socle commun à tous les sites, quel que soit le pays,
qui permet de garantir une marque forte au service d’une expérience
collaborateur et client uniques.
Karim Bernoussi, fondateur et CEO d’Intelcia : “Nous continuons à évoluer dans une dynamique de croissance et d’internationalisation avec le souci de conjuguer l’intérêt pour nos clients, pour nos collaborateurs et l’écosystème qui nous accueille. Cela implique un engagement social et responsable : la formation et l’ascenseur social, l’interculturalité, le bien-être en entreprise et la proximité.”
Depuis sa création en 2000, Intelcia
s’est imposé comme un acteur majeur de l’externalisation des métiers de la
relation client. Fort de 13 000 collaborateurs, le Groupe Intelcia propose à
ses clients une offre globale, on shore et offshore sur 26 sites, à travers 8
pays : Maroc, France, Cameroun, Sénégal, Maurice, Madagascar, Portugal et la
Côte d’Ivoire.
Le succès d’Intelcia repose
principalement sur sa proximité et son engagement auprès de ses clients et de
ses collaborateurs, la diversification et le renforcement de son expertise et
sur son ADN humain.
Intelcia en Chiffres
Date de création : 2000Chiffre d’affaires 2017 du groupe : 200 millions d’eurosPrès de 13 000 collaborateurs : France (2000), Portugal (en cours de
démarrage), Maroc (7000), au Cameroun (1000), au Sénégal (550), en Côte d’Ivoire
(450), à Madagascar (1300) et à Maurice (630)26 implantations :7 en France (Neuilly sur seine (siège), Dreux, Lyon, Marseille (2),
Orléans, Champs-sur-marne, Charleville Mézières),1 au Portugal (Lisbonne) ;11 Maroc (Casablanca (6), Rabat (3), Meknès, El Jadida (2))1 Cameroun (Douala)1 Abidjan (Abidjan)2 Sénégal (Dakar, Thiès)1 Maurice (Pont fer-Phoenix)2 Madagascar (Antananarivo)
[Digital Business Africa] – Après plusieurs missions de contrôle suivies de plusieurs mises en demeure et conformément à la réglementation en vigueur,le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Pr Philémon Zo’o Zame (photo), a infligé des sanctions aux trois opérateurs télécoms du Cameroun titulaire d’une convention de concession : MTN, Orange et Nexttel.
La sanction la plus lourde
revient à ORANGE CAMEROUN qui s’en tire avec une amende d’un milliard cinq cent
millions de F.CFA. MTN Cameroon et Nexttel écopent, eux, d’une amende d’un milliard
de F.CFA.
Le régulateur télécoms leur
reproche une indifférence à ses différentes mises en garde relatives aux
manquements récurrents observés dans la mise en œuvre du décret N°2015/3759/PM
du 03 septembre 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés et des
terminaux notamment la commercialisation des cartes SIM pré-activées, la
commercialisation des cartes SIM dans les rues, la détention par des personnes
physiques de plus de trois (3) cartes SIM et l’activation des numéros sans
identification préalable.
A en croire le communiqué du directeur général de l’ART, d’autres sanctions arrivent. Car ces opérateurs télécoms persistent dans l’ignorance des recommandations et mises en garde du régulateur. Dernier en date, le refus de ces opérateurs de baisser les tarifs des catalogues d’interconnexion. « L’Agence a procédé au mois de juin 2019 au rejet des catalogues d’interconnexion et d’accès, de MTN CAMEROON, ORANGE CAMEROUN et IHS. À l’issue de leur évaluation, les recommandations en faveur de la baisse de certains tarifs de gros à l’effet de garantir le principe de l’orientation des tarifs vers les coûts n’ont pas été respectées. Ces recommandations qui sont de nature à faire baisser les tarifs de communications aux consommateurs finaux entrent en droite ligne des hautes instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement », rappelle le Pr Philémon Zo’o Zame dans son communiqué.
— DIGITAL Business Africa (@DigitalBusiness) July 4, 2019
Autre fait passible de sanction
et pas des moindres, « la dégradation
persistante de la qualité de service des réseaux de communications
électroniques, et en dépit des engagements fermes pris par les opérateurs
susvisés à l’occasion des multiples concertations relatives à la mise en œuvre
des recommandations issues de l’audit de la qualité de service et de la
couverture du réseau commis par le Ministre des Postes et Télécommunications ».
L’ART précise que des décisions
de mises en demeure ont été adressées à ces derniers à l’effet de se conformer,
dans un délai d’un mois, aux prescriptions de leurs cahiers de charges. D’autres
sanctions plus lourdes planent donc sur la tête de ces opérateurs.
[Digital Business Africa] – Afin de répondre à ses ambitieux plans de développement, la Banque Agricole du Faso, nouvelle banque du pays, a décidé d’implémenter la solution Sopra Banking Amplitude, a appris Digital Business Africa ce 03 juillet 2019. Sopra Banking Software qui l’annonce indique que la banque a fait le choix d’un éditeur bénéficiant de 40 années d’expérience, leader international dans le secteur, pour l’accompagner dans son développement stratégique.
« Le choix d’une solution core banking robuste et digitale permet de répondre aux problématiques liées à la création d’un nouvel établissement dans de brefs délais. L’expérience de Sopra Banking Software dans ce type d’implémentation dans la région, ainsi que sa capacité à accompagner les banques dans leurs projets digitaux, ont conduit la BADF à démarrer ses activités aux côtés de Sopra Banking Software », indique l’éditeur du logiciel dans son communiqué.
La création de la
Banque Agricole du Faso (BADF) a pour but de faciliter l’accès au financement
pour les agriculteurs. La BADF aura pour principale mission la mobilisation de l’épargne
populaire en milieu rural et le financement de l’agro-business.
A noter que le secteur rural au Burkina Faso représente 80% de la population et participe à près de 30% du PIB du pays. Seulement 15% des producteurs agricoles bénéficient actuellement de crédits bancaires, un taux qui pourrait rapidement augmenter avec le lancement de cette nouvelle banque.
« Nous sommes fiers d’avoir accompagné la BADF
dans le lancement de ses activités au Burkina Faso », souligne Patrick
Navarro, Senior Vice-Président Middle East & Africa chez Sopra Banking
Software. L’éditeur de ce logiciel bancaire revendique plus de 800
établissements financiers clients de sa solution Sopra Banking Amplitude. Sopra
Banking Software revendique également le leadership sur le continent africain
avec plus de 250 clients.
Avec ses 4300 experts, un chiffre d’affaires 2018 de 373,7
millions d’euros et l’un des portefeuilles de solutions et de services les plus
complets du marché, Sopra Banking Software dispose d’un savoir-faire qui lui
permet de répondre aux besoins d’innovation et de développement des banques et
institutions financières de toute taille. Sopra Banking Software est une
filiale du groupe Sopra Steria, leader européen de la transformation numérique.
Avec plus de 44 000 collaborateurs, ce dernier affiche un chiffre d’affaires
2018 de 4,1 milliard d’euros.
La Banque Agricole Du Faso, en abrégé BADF, elle, a été
constituée le 30 août 2017 en société anonyme avec conseil d’administration.
Son capital social est de 14 277 570 FCFA. Elle a obtenu son agrément
le 16 avril 2018 sous le numéro C 00207 J et a ouvert ses guichets à la
clientèle le 25 février 2019. Son
Conseil d’Administration est composé de dix (10) membres, dont trois (3)
représentants du monde rural.
La BADF, œuvrant en qualité de banque universelle, emploie
un personnel expérimenté, composé de spécialistes de différents domaines :
rural, banque, finance, gestion etc. Elle offre une large gamme de produits et
services bancaires à l’ensemble des promoteurs de l’économie. La banque a pour
ambition de booster l’économie du secteur agricole, son cœur de métier, par la
mise à disposition de système de crédit adapté aux réalités et besoins de ce
secteur d’activité.
Le siège de la BADF est situé au 1035, Avenue de la Grande
Mosquée, Secteur n°4, Arrondissement 01, commune d’Ouagadougou 01. Elle ouvrira prochainement des
agences dans les villes de Bobo Dioulasso et de Dédougou et, progressivement,
dans l’ensemble des provinces de Burkina Faso.
[Digital Business Africa] – La Fondation Internet Society a annoncé la nomination à sa présidence de la britannique Sara Armstrong. A 55 ans, elle devient la première femme à diriger cette organisation satellite d’Internet Society dont la mission est justement de clarifier les activités de subventionnement de l’Internet Society et de les distinguer des programmes de l’Internet Society.
Au moment de sa nomination,
Andrew Sullivan, le PDG de l’Internet Society, a dit espérer que sous son
impulsion, les projets financés par l’Internet Society pourront mieux se
réaliser : « Je suis sûr qu’elle jouera un rôle essentiel en
veillant à l’efficacité et à la pertinence du soutien financier que nous
apportons aux activités d’autrui. Je suis convaincu que, sous sa direction, la
Fondation renforcera l’Internet à la fois en termes de fonctionnalité et
d’accès, afin qu’il puisse bénéficier aux citoyens du monde entier ».
Pour atteindre ses objectifs, Sarah Armstrong pourra s’appuyer sur une expérience de plus de 20 ans dans la gestion des crises, dans la cybersécurité, ou encore dans la protection des données.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est ce qui sera certainement le plus grand centre d’innovation numérique d’Afrique. D’après le délégué général de la Délégation à l’entreprenariat rapide Pape Amadou Sarr, le pays va se doter prochainement d’un Centre d’incubation, d’accélération et d’innovation de startups Tech et de PME. Ce qui est déjà annoncé comme étant le plus grand projet du genre en Afrique nécessitera la mobilisation d’une enveloppe de 20 milliards de dollars pour sa construction.
D’après le délégué général Amadou Sarr, la pose de la première pierre de ce projet devra se faire à la mi-juillet 2019. Selon les prévisions, les travaux devront durer 18 mois : « ce centre sera la Sillicon Valley africaine de par les différents domaines du numérique qu’elle adresse, de l’intelligence artificielle à la robotique en passant par, entre autres, la blockchain. De plus, ce centre sera connecté aux plus grands de part le monde », promet Pape Amadou Sarr.
[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est le sud-africain Michael Joseph qui assurera l’intérim à la direction générale de Safaricom, au lendemain du décès de son PDG Bob Collymore le 1er juillet 2019. L’annonce a été faite mardi 2 juillet 2019 par le Conseil d’administration de l’opérateur, qui a ainsi décidé de rappeler celui qui a été le CEO de Safaricom de juillet 2000 à octobre 2010 et qui est actuellement président de la compagnie aérienne Kenya Airways. « Mr. Joseph occupera cette fonction jusqu’à ce que le conseil communique en temps opportun sur une nomination permanente. Le Conseil est confiant que durant cette période de transition, M. Joseph fournira les orientations nécessaires à l’entreprise et à ses employés », indique Nicholas Nganga, président du conseil d’administration de Safaricom qui annonçait ainsi la nomination de Michael Joseph avec effet immédiat.
C’est
donc un retour à la maison neuf ans après l’avoir quitté pour Michael Joseph
qui reprend ainsi les commandes de l’entreprise dont il est en réalité à
l’origine du succès. C’est lui en effet le tout premier patron de Safaricom, à
l’époque où l’opérateur n’était encore qu’une PME logée dans un appartement. A
ce moment, il revenait tout droit des Etats-Unis, après l’échec d’un projet
d’entreprise qui avait englouti toutes ses économies. Il voit donc dans le
projet Safaricom l’opportunité de se reconstruire. Il en parle même souvent
comme étant « le projet de sa vie »
qui est devenu « le plus gros succès de sa vie ».
Un succès qui s’illustre par la santé de l’entreprise qu’il laisse à son successeur. En effet, il a fait passer le nombre d’abonnés de Safaricom de moins de 20 000 à plus de 16,7 millions. C’est aussi sous son magistère que la solution de mobile money M-Pesa a été lancée, avec le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Le témoin qu’il a passé à Bob Collymore a été très bien entretenu. Ce que confirme d’ailleurs les résultats, notamment le cours de l’action de Safaricom qui a grimpé de plus de 400% à la Bourse de Nairobi. Pour l’année 2018, Safaricom a réalisé un bénéfice net de 626,1 millions de dollars, soit en hausse de 14,7%. Mais surtout, on retiendra de lui le développement de M-Pesa, l’application qui a révolutionné l’usage du mobile money en Afrique et dans le monde.
De manière générale, la course à la succession de Bob Collymore était ouverte depuis plusieurs mois maintenant. Seulement, les discussions butaient sur le nom du prochain PDG, vu que le gouvernement kenyan qui détient 35% du tour de table veut voir à ce poste un kenyan. Ce qui ne correspond pas forcément à la volonté de Vodacom qui détient également 35% de l’actionnariat et souhaite également imposer son propre dirigeant. Selon des informations révélées par la presse kenyane, une short liste de cinq candidats a déjà été arrêtée.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, le nouveau patron de l’Autorité de régulation des Télécommunications et Postes s’appelle Abdoul Ly. Il a été nommé directeur général de l’organe, par le président Macky Sall, et remplace à ce poste Abdou Karim Sall, promu au ministère de l’Environnement et du Développement durable. La nomination de Abdoul Ly vient ainsi mettre un terme à deux mois de vacance à la tête de l’Artp.
Ingénieur des télécommunications, le nouveau promu est un produit du secteur privé. Parmi les grandes lignes de son parcours, on peut par exemple citer ABM Technologies, un intégrateur de solutions informatiques spécialisé dans la vente de matériels, la maintenance et le suivi des parcs informatiques dont il a été directeur général.
La tâche qui s’annonce devant lui est immense, surtout dans un pays où les opérateurs télécoms sont régulièrement accusés d’abus, et eux-mêmes se plaignant du manque de flexibilité au niveau réglementaire. Abdoul Ly devra donc jouer un d’arbitre.
[Digital Business Africa] – C’est la preuve de la bonne santé du service de mobile money de l’opérateur française de télécommunications Orange. Dans un tweet de sa branche Orange Africa & Middle East, l’opérateur a annoncé un volume hebdomadaire de 1 milliards d’euros de transactions sur son service Orange money. La preuve, du dynamisme de son service qui porte, avec le segment du data la croissance du groupe.
Depuis son lancement en 2008 en Côte d’Ivoire, le service Orange money n’a cessé de prendre de grandes proportions, pour compter aujourd’hui 120 millions de clients dans 19 pays en Afrique. Au cours du dernier trimestre 2018, le service a généré 90 millions d’euros, ce qui représente trois fois plus qu’à la même période, il ya deux ans.
C’est donc fort de ce succès que l’opérateur envisage désormais le lancement de sa banque en Afrique : « Dès que cette licence sera accordée, nous lancerons une banque à part entière en Afrique. Orange Money a ouvert la voie à des services financiers plus étendus sur ses marchés africains, la société étant prête à lancer des opérations bancaires à part entière dès que les autorités de régulation l’auront approuvée », expliquait à ce sujet Alioune Ndiaye, le CEO d’Orange Middle East and Africa.
[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe : l’annonce du décès le 1er juillet 2019 de Bob Collymore, le PDG de Safaricom. « C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de Robert (Bob) William Collymore, PDG de Safaricom, ce matin (lundi 1er juillet) à son domicile. Ces dernières semaines, son état de santé s’est détérioré et il a succombé au cancer », précise un communiqué de l’opérateur.
Depuis plusieurs
années, on savait le patron de Safaricom malade. Une maladie qui l’avait obligé
à prendre un congé maladie de neuf mois entre fin 2017 et juillet 2018. C’est
aussi cette même maladie qu’il évoquait d’ailleurs ouvertement à la télévision
qui l’avait motivé à annoncer son retrait de la direction de Safaricom en août
2019, au terme de son mandat. Seulement, devant l’enlisement de la question de
sa succession, il avait dû revenir sur sa décision pour repousser son départ
jusqu’en 2020.
Au moment de son décès à l’âge de 61 ans, Bob Collymore laisse une entreprise en parfaite santé, sur une courbe ascendante. Durant sa présidence, le cours de l’action de Safaricom a grimpé de plus de 400% à la Bourse de Nairobi. Pour l’année 2018, Safaricom a réalisé un bénéfice net de 626,1 millions de dollars, soit en hausse de 14,7%. Mais surtout, on retiendra de lui le développement de M-Pesa, l’application qui a révolutionné l’usage du mobile money en Afrique et dans le monde.
[Digital Business Africa] – La semaine de l’innovation au Cameroun s’est achevée vendredi dernier, 28 juin 2019, avec la remise des prix aux meilleurs projets TIC du pays. Des 15 projets présélectionnés, c’est l’équipe d’Agrix Tech, représentée par Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, co-fondatrices d’Agrix Tech, qui a remporté le prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique.
Ces deux co-fondatrices ont su,
lors de leur deux pitchs, convaincre le jury de l’importance de leur
application pour les agriculteurs. Agrix Tech est en effet une application,
qui, grâce à son intelligence artificielle intégrée, permet aux agriculteurs, à
l’aide d’une photo de la plante malade, de savoir de quelle maladie souffre la
plante et surtout de savoir comment éradiquer la maladie et quel produit
utiliser pour ce faire. ET ce, en écrit et par une voix en langue locale.
D’après les explications des co-fondatrices, une fois que vous ouvrez l’application qui fonctionne même sans Internet, vous choisissez la langue locale qui vous convient et le type de culture que vous avez. Pour le moment, les données sont disponibles pour la culture de la tomate en pidgin. Mais, plusieurs plantes ainsi que plusieurs langues peuvent s’y intégrer.
Il suffit par la suite pour l’agriculteur de photographier la plante malade et l’IA intégrée à l’application va instantanément, à travers les centaines des données et photos déjà intégrées dans l’application, diagnostiquer le mal de la plante et vous dire de quoi elle souffre, le type de traitement approprié et même le type d’engrais à utiliser pour booster votre plantation. L’application permet aux agriculteurs illettrés d’écouter en leur langue locale ces recommandations et conseils.
Contacté par Digital Business Africa, Adamou Nchange Kouotou, CEO & Fondateur principal à AGRIX TECH (lire son interview intégrale ICI), et représenté à ce concourspar Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, explique que« à Agrix Tech, nous développons une intelligence artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui représentent 80% des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus ».
— DIGITAL Business Africa (@DigitalBusiness) July 1, 2019
Comme récompense, l’équipe Agrix Tech gagne un montant de six millions de francs Cfa (chèque remis) ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ce prix, apprend-on, est de 50 000 000 de francs Cfa.
Ils sont suivis par l’équipe
SmartScope qui vient en troisième position et l’équipe Transport Intelligent
qui remporte le troisième prix. Ils gagnent chacun un chèque de deux millions
de francs Cfa ; un mois d’incubation
dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies
innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des
rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une
participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois
de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles
hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un
ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par
Camtel. La valeur totale de ces prix étant de 10 000 000 de francs
Cfa.
Tous les 11 autres présélectionnés à ce concours sont également récompensés. Ils gagnent au moins un chèque de 300 000 francs Cfa ; un ordinateur portable + 1 modem et une formation accélérée soit l’UIT à Genève, soit un stage à Orange Cameroun et une incubation à la Sup’PTIC Business Academy.
Lors de la présentation de l’Application AGRIX TECH.
Reine Mbang Essobmadje, présidente du jury, au nom de l’ensemble des membres du Jury, a invité tous les innovateurs à persévérer dans leur projet : “Le jury est satisfait de l’originalité et de la diversité des projets présentés et encourage l’ensemble des porteurs de projet à poursuivre le développement de leur innovation. Qu’ils continuent d’oser, d’innover et de répondre aux problématiques des citoyens camerounais“, a-t-elle déclaré.
La ministre des Postes et des Télécommunications, initiatrice de ce concours, a promis à tous les innovateurs récompensés l’assistance permanente du gouvernement dans le développement de leurs innovations, avec l’appui du président de la République et du Premier ministre, chef du gouvernement.
Cette semaine de l’innovation numérique au Cameroun marque, selon Minette Libom Li Likeng, la volonté du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, d’inscrire résolument le Cameroun sur la voie du développement de l’économie numérique. « Elle constitue une occasion sans précédent, permettant de mettre en exergue le génie des innovateurs camerounais, afin de faire bénéficier pleinement à notre pays de ses atouts numériques, pour une transformation digitale réussie de la société et des entreprises, en vue de la croissance économique du Cameroun », affirme la ministre des Postes et des Télécommunications.
Par Digital Business Africa
Le jury du Prix spécial du président de la
République dans le secteur du Numérique
Présidente :
Reine Mbang Essobmadje, co-founder de Coalition digitale et présidents de la Commission Economie numérique du Gicam
[Digital Business Africa] – C’est l’équipe d’Agrix Tech, représentée par Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, co-fondatrices d’Agrix Tech, qui a remporté le prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique. C’était vendredi dernier, 28 juin 2019, au terme de la semaine de l’innovation au Cameroun. L’équipe s’est démarquée des 15 projets présélectionnés et a reçu les faveurs du jury.
Ces deux co-fondatrices ont su,
lors de leur deux pitchs, convaincre le jury de l’importance de leur
application pour les agriculteurs. Agrix Tech est en effet une application,
qui, grâce à son intelligence artificielle intégrée, permet aux agriculteurs, à
l’aide d’une photo de la plante malade, de savoir de quelle maladie souffre la
plante et surtout de savoir comment éradiquer la maladie et quel produit
utiliser pour ce faire. ET ce, en écrit et par une voix en langue locale.
Contacté par Digital Business Africa, Adamou Nchange Kouotou, CEO & fondateur principal d’AGRIX TECH, explique dans cet entretien les contours et ambitions de ce projet.
Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire
qui se cache derrière votre innovation Agrix Tech? Comment est-elle née
et quels sont ses objectifs ?
Adamou Nchange Kouotou : En 2016, suite à l’appel du Président de la République du Cameroun aux jeunes de s’investir dans l’agriculture, j’avais décidé de créer une exploitation agricole. Mais, ce projet n’a jamais vu le jour car après avoir étudié mes chances de succès, je me suis rendu compte que mes connaissances agricoles limitées seraient une barrière à son succès.
Ainsi, plutôt que de me lancer
dans l’agriculture à proprement parler, j’ai décidé de mettre mes compétences
d’ingénieur en informatique et d’entrepreneur au service de tous ces
agriculteurs formés sur le tas et qui comme moi ont besoin de supports
techniques pour réussir leurs projets agricoles.
Digital Business
Africa : Comment votre projet va-t-il simplifier la vie de ces agriculteurs
formés sur le tas ?
Adamou Nchange Kouotou : A Agrix Tech, nous développons une
Intelligence Artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs
formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des
maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui
représentent 80% des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements
de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus.
Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi les
ressources du web pour mieux faire passer vos messages?
Adamou Nchange Kouotou : Le web est une bonne source de
communication, car elle n’est pas très coûteuse. Pour n’importe quelle startup
dans le monde, il est capital de ne pas gaspiller ses ressources, car nous
devons viser gros, mais avec des moyens limités pour intéresser des
investisseurs. Notre stratégie de communication est donc longuement pensée pour
être efficace et la moins coûteuse possible.
Digital Business Africa : De quoi avez-vous
besoin maintenant pour mener à bien votre projet?
Adamou Nchange Kouotou : Agrix IA, le consultant agricole
virtuel que nous développons, est une intelligence artificielle pure. Elle
effectue son apprentissage en phytopathologie elle-même sur la base des données
que nous lui fournissons. Nous avons donc besoin d’investissements financiers
pour mener à bien la campagne de collecte de données sur le terrain qui serviront
à le rendre plus performant.
J’invite les investisseurs qui
liront cet interview et qui veulent connaître le montant exact dont nous avons
besoin à nous contacter par e-mail à l’adresse [email protected] . La première
phase de cette campagne de collecte de données commencera en septembre 2019.
Digital Business Africa : Quel est votre parcours
personnel ?
Adamou Nchange Kouotou : Je suis un ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Polytechnique de Yaoundé. Je suis aussi titulaire d’un MBA obtenu à l’European School of Management and Technology de Berlin. Je ne suis pas à mon premier projet entrepreneurial. J’ai lancé un bon nombre de startups, mais de plus petite envergure dans le passé. L’un de ces projets passés m’a permis d’obtenir la distinction d’entrepreneur de la fondation Tony Elumelu en 2016 et ensuite de devenir boursier de la fondation Kofi Annan (KABSF) en 2018.
Digital Business Africa : Sur quel projet précis
travaillez-vous en ce moment ?
Adamou Nchange Kouotou : Actuellement, je suis concentré à
100% sur Agrix Tech, cette startup, qui grâce au programme d’intelligence artificielle
qu’elle développe, compte mettre fin au problème de manque de support technique
dont souffre la majorité des agriculteurs en Afrique.
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?
Adamou Nchange Kouotou : Le rêve de toute l’équipe d’Agrix
Tech (Modeste, Dorothée, Maryben, Jean Marc, Landry et j’en oublie) est que les
agriculteurs africains adoptent l’IA Agrix comme un outil de travail banal comme
les pioches et les brouettes qu’ils utilisent déjà. Et que, l’IA Agrix leur
permette de maximiser leurs productions de manière durable.
Nous souhaitons que, malgré la
forte croissance démographique annoncée pour Afrique dans les années à venir,
Agrix Tech permette aux agriculteurs africains de produire suffisamment de
nourriture pour nourrir sa population.
Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il
venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?
Adamou Nchange Kouotou : Le gouvernement devrait organiser
beaucoup plus d’évènements tels que la Semaine de l’innovation numérique qui a
permis au peuple camerounais de nous découvrir. J’en profite pour remercier le
chef de l’Etat du Cameroun pour ce qui est déjà fait. En outre, je pense que le
gouvernement pourrait aussi fournir des bourses aux jeunes entrepreneurs pour
qu’ils puissent subsister dignement pendant les premiers mois de développement
de leurs projets. Cela se fait déjà par exemple dans un pays tel que l’Allemagne
à travers le programme EXIST. Les jeunes ont les idées et les compétences, mais
ils n’ont pas les moyens de les exprimer.
Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous
était donné de rencontrer le président de la République, Paul Biya, que lui
diriez-vous ?
Adamou Nchange Kouotou : De ma modeste expérience dans
l’entrepreneuriat au Cameroun, je sais qu’il n’est pas facile pour un jeune
entrepreneur de lever des fonds. Les conditions d’obtention d’un prêt bancaire
sont très rudes et inaccessibles aux jeunes entrepreneurs. Pour ceux qui décident
de solliciter des investissements étrangers, ils font face à la méfiance des
investisseurs du fait du climat actuel des affaires au Cameroun.
Par conséquent, j’exhorterai le Président de la République de redoubler de plus d’efforts afin d’assainir le climat des affaires au Cameroun. Pour terminer, je pense qu’insérer des cours d’entrepreneuriat dans le cursus éducatif dès le lycée permettra aux jeunes de ne plus être dépendants du gouvernement à la fin de leurs études pour subvenir à leurs besoins.
[Digital Business Africa] – Le Conseil des Ministres du 29 mars 2019 a entériné la décision
portant recensement biométrique au sein de la Fonction publique. Cette décision
suscite des interrogations chez le grand public. Le gouvernement, par le
biais du ministère en charge de la Fonction publique dirigé par Madeleine
Berre, apporte des clarifications sur ce projet.
« Le
fonctionnement du recensement …
Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.
Le
recensement concerne tous
les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés
par la Solde, tous
secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels,
institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux recensements
précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir des
informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations, celui-ci
s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes digitales) qui
permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du
processus. A la différence du recensement « manuel » de 2018, ce
nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra de
disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents
dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à
quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».
A l’issue
de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une
cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette
cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des
administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste
d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.
Employabilité
des agents …
Ce
recensement placé sous le sceau « Le capital humain au
cœur de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier
des agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.
Il permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.
La
connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement
permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de
mettre en place des
plans de gestion de carrières justes et équitables en
phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre
qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire.
Amélioration
de la qualité du service …
Le
recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste
et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans
le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.
Sa mise en
œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du
formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques,
traitement et analyse des données collectées.
Le
recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification
s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A
l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies.
Le
fonctionnement du recensement …
Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.
Le
recensement concerne tous
les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés
par la Solde, tous
secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels,
institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux
recensements précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir
des informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations,
celui-ci s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes
digitales) qui permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la
fiabilité du processus. A la différence du recensement « manuel » de
2018, ce nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra
de disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents
dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à
quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».
A l’issue
de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une
cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette
cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des
administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste
d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.
Employabilité
des agents …
Ce
recensement placé sous le sceau « Le capital humain au cœur
de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier des
agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.
Il
permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux
besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de
justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des
mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de
la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences
cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes
à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux
Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec
l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.
La
connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement
permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de
mettre en place des
plans de gestion de carrières justes et équitables en
phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre
qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire.
Amélioration
de la qualité du service …
Le
recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste
et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans
le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.
Sa mise en
œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du
formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques,
traitement et analyse des données collectées.
Le
recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification
s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A
l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies. »
Au quotidien, nous sommes appelés à exécuter plusieurs tâches. Si la plupart des gens se servent d’un agenda, les plus futés eux, se tournent vers des outils de programmation. Encouragés par des activités professionnelles ou personnelles, comment la programmation serait-elle bénéfique pour les enfants ? 10 éléments de réponses selon Genius Centers.
Aujourd’hui, il est plus facile de programmer son temps et ses
activités, grâce à une série d’applications technologiques qui nous assistent
au quotidien. Changer des couches grâce à un système d’alarme. Veiller à son taux de cholestérol, etc.
Evidemment, nous sommes loin de l’univers de la Matrix. Cependant, notre quotidien est mutant et c’est ce changement qu’il importe d’anticiper, au mieux de contrôler selon nos besoins. Un héritage technoculturel qui incombe aux générations futures, c’est ce que tente d’expliquer Genius Centers en 10 points.
Coder c’est avant tout est une activité stimulante pour la créativité. Elle permet de matérialiser la pensée selon les besoins. Ouvrir les portes du codage à un enfant c’est changer son regard face à la technologie. Il comprendra alors qu’il peut devenir autre que le consommateur, mais un acteur à part entière de ce nouvel univers.
Coder permet de structurer sa pensée et développer sa logique. En donnant des instructions via un programme, l’enfant s’attendra à des résultats, selon ses desseins. Cette façon de faire et de concevoir est conséquente de l’évolution de notre monde.
Coder c’est aussi développer son sens de la critique. La plupart des inventions, des applications, programmes etc. Répondent à un besoin. Une problématique soulevée. En s’orientant sur cette voie, l’enfant en codant apprend à aiguiser son sens de la critique pour résoudre un problème.
Coder c’est s’ouvrir à la socialisation. Que l’enfant soit timide, introverti, etc., le codage dans sa logique d’innovation sociale encourage l’enfant ou le programmeur travailler sa sociabilité, mieux quand la programmation fait appel à un travail collaboratif.
Coder est désormais obligatoire. Le numérique s’étant rendu universel, peu importe le domaine d’activité où un enfant travaillera il lui sera nécessaire. Croire qu’il est possible d’avancer sans code de nos jours est impossible.
Coder ouvre le champ à de nombreuses possibilités. Dans le domaine professionnel, c’est avoir des capacités de créer et d’innover. La plupart des codeurs ont d’ailleurs des aptitudes à s’auto-employer, en créant de nouvelles richesses grâce aux nouvelles solutions.
Coder permet en effet de travailler à son propre chef. Les plus grands patrons de l’informatique sont des ingénieurs de formation, qui ont eu l’ingéniosité de sortir du lot grâce à leur créativité et leur savoir-faire.
Coder permet de mieux comprendre le langage d’Internet et des réseaux sociaux. Cette faculté de déchiffrer au-delà des mots communs, les plateformes les plus prisées donne à l’enfant une meilleure compréhension de ces plateformes et notamment une faculté de mieux les gérer.
Coder, c’est embrasser un nouveau langage. Oui le codage a sa propre langue et comme l’Anglais, l’arabe, le mandarin ou le français. A la seule exception qu’il est élitiste de part le nombre de personne qui l’utilise.
En fin coder c’est tout simplement génial. A ce titre nous souhaitons rappeler les propos de Marc Andreessen : « There will be two kinds of people in the world, those who tell computers what to do, and those who’re told by computers what to do. »