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Algérie : la startup «Farm AI » pour l’automatisation de l’agriculture par l’intelligence artificielle deuxième du concours Tech4good

[DIGITAL Business Africa] – L’équipe algérienne de  « Farm AI » a su lier l’agriculture à la technologie. Et cela lui a valu la deuxième place au concours mondial Tech4Good, sur 12000 participants, jeudi le 05 janvier 2023. Entrant ainsi dans le cercle très  fermé des 11 meilleures startup dans le monde, selon le Huawei l’entreprise chinoise de fourniture des solutions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Le projet de Farm AI qui a séduit le jury international de Tech4Good s’inscrit dans la démarche d’autonomisation de l’agriculture grâce à l’intelligence artificielle. En clair, il est question d’utiliser des drones pour la détection précoce de la rouille, une maladie cryptogamique (affections causées par les champignons) qui touche les champs de blé.

La startup algérienne a reçu un chèque de 15.000 dollars. Dans la même lancée, « Farm AI » a aussi remporté le prix du meilleur choix de public avec plus de 10 mille votes. Par conséquent, la startup algérienne est assurée d’aller défier avec deux autres startups à une autre compétition prévue en février 2023 pour obtenir un sponsoring de 100.000 dollars.

Pour cette prouesse, le président de l’Algérie Abdel Madjid Tebboune a félicité l’équipe de « Farm Ai » en rappelant sept membres que « c’est avec des jeunes comme eux que sera concrétisée l’Algérie nouvelle à laquelle ils ( les Algériens) aspirent ».

Le concours Tech4Good est un nouveau projet lancé en 2021 par le géant mondial des télécommunications Huawei dans le cadre de son programme phare de formation des compétences numériques « Seeds for the future ». Qui lui naquit en en 2008 pour développer des talents locaux dans le domaine des TIC. Dans ce programme, les jeunes de quatre coins du monde entier étudient les technologies avancées des TIC et acquièrent une expertise et des compétences concrètes.

Le programme « Seeds for the future » 2022 comptait plus de 3500 participants de plus de 117 pays, portant le nombre total de participants au cours des 13 dernières années à 120 000 étudiants représentant 136 pays et régions. En Algérie, plus de 120 étudiants ont bénéficié du programme Seeds for the future qui est à sa huitième édition.

Tech4Good attend des étudiants l’identification d’un problème social et la proposition d’une solution technique y afférente axée sur les compétences en technologies de l’information et de la communication. La compétition est également conçue pour cultiver le leadership et le travail d’équipe via les entrainements et les compétitions de groupe.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Recrutement à la Campost, le DG Pierre Kaldadak dément

[DIGITAL Business Africa] – « C’est faux !» A répondu sèchement le DG de la Cameroon Postal, Pierre Kaldadak au sujet d’un pseudo recrutement de 459 agents des services postaux. Le communiqué en circulation sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, informe le grand public que 369 agents de services postaux niveau BEPC et 90 cadres des services centraux niveau baccalauréat pour le compte des bureaux de poste des dix régions du Cameroun seront enrôlés dans les effectifs de la Campost. Cela s’ajoute aux deux premières rumeurs qui ont émergé en juin et en mars 2022.

Le document semble authentique car porte-t-il une signature du directeur général en contrebas, le logo de la structure et les armoiries « paix-Travail-Patrie », « Peace-Work-fatherland en anglais. Mais le numéro indiqué à la fin du communiqué de presse suscite beaucoup d’interrogations. D’autant plus qu’il ne correspond à aucun des contacts du directeur général. Lorsqu’on essaye de joindre le numéro en question, il passe normalement. Mais nous n’obtenons aucune réponse. Après  plusieurs tentives, il est suspendu.

Le mutisme de la hiérarchie sur les réseaux sociaux 

Sur la plateforme de @CampostOfficiel, aucun démenti de la part de la hiérarchie de la Campost n’est encore apporté jusqu’au 09 janvier 2023. Le constat  est le même  sur Linkedln. Ici, le post récent est celui des vœux du nouvel an. Par contre, sur la page facebook de l’entreprise, l’on peut lire de temps en temps des posts démentant la rumeur. Seulement ces posts ont pour auteurs de simples abonnés  Comme celui d’Arouna Mfenjou officiel, qui exhorte les abonnés à ne pas se faire arnaquer.

La Campost est l’opérateur postal public camerounais né en avril 2004 de la fusion de la société nationale des postes (Sonaposte) et de la Caisse d’épargne postale(CEP). Le Cameroun a reçu le prix de l’Excellence postale en Afrique, le 07 octobre 2022. Le camerou était primé pour l’accessibilité, la pertinence, la résilience et la fiabilité des services offerts .

Le DG Pierre Kaldadak avait signé, le 12 octobre 2022une convention de partenariat avec 18 entreprises privées offrant des services de messagerie dans le pays. 33 autres opérateurs devaient être suivis.

Parmi les signataires présents lors de lé signature de la convention, figurait entre autres, Boloré, Afrilight Logistic et des entreprisesde transport. Ledit partenariat est encadré par la loi du 23 avril 2020 régissant l’activité postale au Cameroun. Ce qui permettait à la Campost de se relancer alors qu’elle était en proie à plusieurs difficultés.

Par Jean Materne Zambo

Guinée Conakry : Plus de 300 machines « Smart school », pour le suivi à distance d’élèves sans internet en fabrication

[DIGITAL Business Africa] – Le système éducatif guinéen est en passe d’être arrimé au web 3.0. Des portiques dotés d’une intelligence artificielle baptisés « Smart school » seront installés dans les établissements secondaires et primaires du pays, ceci dans le but de renforcer le système de suivi des élèves. Selon son développeur Mohammed Souaré Badako, ce le lundi 09 janvier 2023, plus de 300 machines « Smart school » seraient en cours de fabrication. Coût d’une machine, d’après Mohammed Souaré, 3000 et 2000 euros.

Le lancement officiel de « Smart school » a eu lieu le 18 décembre 2022 à l’école primaire Barry Diawadou. « Smart school » est conçue par l’entreprise guinéenne Continental Soft de Mohamed Souaré. La solution permet d’identifier la présence de l’élève à l’école en temps réel.

« Chaque parent doit donner son numéro. Il y a une base de données qui est là. Où les différents numéros sont répertoriés. Chaque élève est identifié par des badges. Dès que l’enfant rentre à l’intérieur, il y a un système sans fil qui détecte la présence de l’enfant. Et la tablette dotée dont le système est doté d’une intelligence artificielle détecte la présence de l’enfant et envoie les informations au parent en temps réel. Tout fonctionne sans connexion », a dit son développeur Mohammed Souaré.

Certes, le projet porte le nom de certaines plateformes connues, comme la start-up française « Smart school », spécialisée également dans le domaine de l’éducation. Mais à la différence de la plateforme française, « Smart school » made in Guinée associe les parents au suivi de leurs enfants. L’application reconnaît d’ailleurs trois langues nationales que sont le Malinké, le Poular, le Soussou. Cela pour faciliter la compréhension des parents d’élèves. Bien mieux, l’application ne demande aucune connexion internet.

La Guinée  honorée

Le gouvernement guinéen voudrait, dit Mohamed Souaré, en faire une initiative présidentielle. Plusieurs pays africains, dont la Côte d’ivoire, l’Angola, le Sénégal et le Mozambique s’y intéresseraient.

Ce qui ravit le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing.

« Nous sommes très contents encore plus contents de savoir que c’est l’œuvre d’un Guinéen comme pour dire que la science est personnelle. Nous le félicitons et disons merci au président de la transition qui ne cesse de nous accompagner pour l’accomplissement de nos missions. Et nous voyons que c’est une très bonne chose qui va servir l’école guinéenne », a reconnu Guillaume Hawing, ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.

Mohamed Souaré, à 34 ans, n’est pas novice dans l’entreprenariat numérique. On lui doit la création, en 2021, du « Smart désinfectant », un système de désinfectant de personnes et bien d’autres innovations.

Par Jean Materne Zambo

Steve Tchouaga, ex employé de Camtel, nommé DG de ST Digital Côte d’Ivoire

[DIGITAL Business Africa ] – Dynamisme et professionnalisme chez Steve Tchouaga. Deux atouts dont ST Digital devrait tirer avantage. L’ancien responsable de l’Innovation et de la veille technologique chez Camtel (Cameroon Telecommunications) débute l’année 2023 par une promotion à la tête de la direction générale de ST Digital en Côte d’Ivoire, une société panafricaine de services numériques. Elle ambitionne devenir la référence dans la transformation digitale  en Afrique. L’acte de nomination est tombé le 03 janvier 2023. Sur le compte Linkedln du promu, on peut déjà lire les premiers mots de joie et de gratitude.

« Je suis ravi de commencer cette nouvelle année avec un défi que j’ai relevé 04 mois auparavant. Après deux ans dans une entreprise publique qui doit être compétitive avec les entreprises privées malgré toute la complexité administrative. Une entreprise qui ne sait pas si elle fait partie d’un département ministériel ou si elle est commerciale ; Après les défis en tant que responsable de l’Innovation et de la Veille technologique, avec  de belles réalisations comme la réforme avec Diderot, le game changer, le partenariat pour la FTTH, l’itinérance locale, l’envie de créer un environnement technologique local, le marketing et la  communication avec mes amis[…] Après cela, j’ai décidé en septembre 2022 de relever un nouveau défi  en tant que directeur général de ST Digital Côte d’Ivoire. Notre vision : la transformation digitale made in Africa. Notre mission : faire  de la transformation un catalyseur pour nos  clients. Notre leitmotiv : le ciel  n’est pas la limite , votre esprit l’est… », a posté Steve Tchouaga.

Avant cette position de DG, Steve Tchouaga occupait la fonction de responsable de l’Innovation et de la Veille technologique chez Camtel (Cameroon Telecommunications. Steve Tchouaga porte de l’intérêt à la  transformation de l’Afrique, notamment  par la jeunesse et l’entreprenariat. Ainsi est-il engagé accompagner ces jeunes qui souhaitent s’investir dans l’entreprenariat à travers l’incubateur,  O’botama.

Il s’agit d’un catalyseur d’énergies qui renforce l’entreprenariat auprès des jeunes  africains en leur prodiguant conseils, mentoring et formations. La structure a reçu  du ministère des Petites et moyennes entreprise, de l’Économie social et de l’Artisanat camerounais un agrément d’incubateur d’entreprises,  le 19 décembre 2022. Steve Tchouaga aide aussi O’Botama dans la construction de sa stratégie de croissance et de développement.

Produit de l’École nationale supérieure de Télécommunications de Bretagne/Université de Rennes 1, Steve Tchouaga a effectué ses classes dans de prestigieuses entreprises de secteur informatique, notamment Niji, Telindus  Arche, Altetia, etc. Il passionné de voyages.

Fondé par le Camerounais Anthony Samé, ST DIGITAL est une société panafricaine de services numériques qui a pour ambition de devenir un acteur de référence dans l’accompagnement à la transformation digitale et les Cloud Services. ST DIGITAL est installée dans six pays ( Côte Ivoire, Cameroun, Togo, Bénin, Congo et Gabon ) et dessert ses clients dans toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre. ST DIGITAL est également le premier acteur neutre et indépendant à opérer un Datacenter de catégorie Tiers 3 en Afrique centrale. L’offre de service Datacenter de ST DIGITAL se compose du IAAS (Infrastructure as a Service), du SAAS (Software As a Service) et de la COLOCATION d’équipements.

Par Jean Materne Zambo

TikTok prévoit une restriction de vidéos aux mineurs

[DIGITAL Business Africa] – Les contenus pour adultes seront désormais prohibés aux moins de 18 ans sur TikTok. Par contenus pour adultes, TikTok ne fait pas uniquement référence aux vidéos obscènes ou à caractère pornographique.

« Pour être clair : nos politiques s’appliquent toujours pleinement aux créateurs qui utilisent cette fonctionnalité, et nous supprimerons les contenus contenant de la nudité et autres violations de nos directives communautaires », a précisé TikTok sur son blog officiel.

La plateforme a développé par le passé de nombreuses fonctionnalités pour renforcer sa modération et le contrôle des comptes, notamment celles concernant le contrôle parental sur l’ application des ados, l’âge renseigné par l’utilisateur.

Pour la première fonctionnalité, le réseau social a mis à jour en 2020 son mode de contrôle parental, auquel plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées pour renforcer la sécurité des jeunes.

S’agissant de la deuxième fonctionnalité ajoutée en 2022, on a droit au restrictions de compte par âge. Ainsi pouvons-nous avoir cette organisation proposée par le site The Pocket-lint.

Moins de 13 ans : les utilisateurs de moins de 13 ans peuvent regarder des vidéos, mais ne peuvent pas les rechercher ni les commenter. Ils ne peuvent pas non plus publier leurs propres vidéos ni avoir d’abonnés. Et leurs données ne sont pas collectées.

13 à 15 : Les utilisateurs de 13 à 15 ans ont des comptes qui sont privés par défaut. Ils peuvent créer et partager des vidéos, mais seuls leurs amis peuvent les voir et les commenter. Personne ne peut utiliser les fonctionnalités de duo ou d’assemblage de ses vidéos pour créer de nouvelles vidéos. Les utilisateurs ne peuvent pas non plus envoyer ou recevoir de messages directs.

16 à 17 : les utilisateurs âgés de 16 à 17 ans peuvent avoir des comptes publics, diffuser en direct et envoyer des messages directs. Mais ils ne peuvent pas acheter, envoyer ou recevoir de cadeaux numériques.

La nouvelle reforme sur la restriction de contenus pour adultes entrera en vigueur partout dans le monde « dans les semaines à veni », a précisé le géant chinois.

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun: MTN, Camtel et Orange investiront 156 milliards de FCFA en 2023 pour la couverture réseau

[DIGITAL Business Africa] – 156 milliards de FCFA. Ainsi se chiffre le montant de la cagnotte que mettront à disposition MTN,  Camtel et Orange en 2023 pour une couverture réseau du territoire. Les opérateurs sont également engagés à  assurer une meilleure qualité des services des communications électroniques sur l’ ensemble du territoire camerounais.

Selon les données officielles de l’ART, Camtel revendique une couverture d’environ 65% de la population camerounaise. Sur les 58 départements que compte le Cameroun, l’opérateur historique des télécommunications couvre 55 d’entre eux. Sans compter les localités situées sur les principaux axes routiers, les villes universitaires, les cités balnéaires, les principales agglomérations.

S’agissant de MTN Cameroon, l’entité de l’ entreprise Sud- africaine, avec son réseau télécoms 4G, couvre « près de 60% » du territoire camerounais. Dans le même temps, un peu plus de 87% du territoire serait couvert par la 3G de l’opérateur, tandis que 97,3% du territoire serait couvert par la 2G.

Cet engagement advient après que le régulateur à adressé aux opérateurs de télécom exerçant au Cameroun une mise en demeure le1er novembre 2022. Le DG de l’ART, Philémon Zo’o Zame mettait en garde Orange, MTN, Viettel et Camtel. Contre la qualité des services offertes au public, notamment, la couverture et la performance des réseaux d’accès, les offres tarifaires et l’utilisation des fréquences radioélectriques.

Par Jean Materne Zambo

Cote d’ivoire : Les boursiers seront payés par mobile money ou virement bancaire

[DIGITAL Business Africa] – De la célérité dans le paiement des bourses universitaires et scolaires. Et surtout la fin de tout contact entre boursiers et membres de la Fesci, Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, lors des paiements.

C’est l’une des résolutions  du premier conseil des ministres de l’année 2023. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle est bien accueillie malgré le « retard » qu’accuserait le gouvernement par rapport au paiement desdites bourses.

D’après le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres, ce décret vise à réorganiser le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin de garantir leur effectivité dans les meilleurs délais.

Pour les étudiants inscrits dans les établissements de l’Enseignement Supérieur sur le territoire national et celui des bourses hors Côte d’Ivoire de tous les ordres d’enseignement les paiements s’effectuent désormais par trimestre.
Par contre, le paiement des bourses des élèves inscrits dans les établissements de l’Éducation nationale, et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, sur le territoire national, s’effectue désormais en un versement unique, à la rentrée scolaire 2023.

Par Jean Materne Zambo

Niger : Adoption du projet de la stratégie nationale de cybersécurité 2023-2027, deux infrastructures importantes attendues 

 [DIGITAL Business Africa] – Pour cette année 2023, le Niger n’a pas trouvé meilleure tactique de se barricader contre les attaques informatiques. Le pays vient, non seulement, d’adopter le projet sur la stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2023-2027. Mais aussi d’annoncer la création du Centre national de cybersécurité et d’un laboratoire central d’investigation numérique.

L’annonce a été faite le  02 janvier 2023 à l’issue du Conseil des ministres tenu depuis le mardi 27 décembre 2022 à Niamey. Cette nouvelle stratégie nationale de cybersécurité permettra que le pays bénéficie d’ une transformation numérique durable et efficace, mais aussi de consolider la confiance des investisseurs et du public dans les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Quatre piliers soutiennent le projet notamment: la protection des usages du numérique par la population à travers le renforcement du cadre législatif, réglementaire et institutionnel, et la protection et la sécurisation des infrastructures critiques nationales à travers le renforcement des capacités des structures opérationnelles et des ressources humaines.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza : Le financement du Projet d’accélération de la transformation numérique vaut au moins 360,1 milliards de FCFA, un appui extérieur annoncé

[DIGITAL Business Africa] – La Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne  vont apporter booster la transformation numérique du Congo. D’un coût d’au moins 360,1 milliards de FCFA, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) recevra respectivement,  sous forme de dons, un appui de 62 milliards FCFA, 23 milliards FCFA et 9 milliards FCFA. Information donnée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, le 03 janvier 2023.

La transformation numérique  fait partie intégrante des 33 projets initiés par le gouvernement congolais dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Elle en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Le PATN vise « le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique tout comme l’amélioration de la gouvernance du secteur du numérique », rapporte le site adiac- congo.

La Commission technique de veille, chapeautée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, a pour mission, depuis le 03 janvier 2023, d’assurer le suivi-évaluation de la mise en œuvre des projets identifiés.

En réalité, la Commission technique est chargée de suivre de façon coordonnée la mise en œuvre desdits projets de concert avec les acteurs impliqués ; d’identifier les faiblesses et les facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et à l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement, comme l’a rappelé Léon Juste Ibombo.

« Il appartient donc à chacun d’apporter sa contribution à l’accélération de la transformation numérique de notre pays, sur laquelle nous fondons tous notre espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique. C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place, sous mon autorité directe, une commission technique de veille stratégique par note de service n° 0002/MPTEN-CAB 23 du 2 janvier 2023 », a-t- il indiqué.

Le PATN vise le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur.

33 projets ont été initiés par le gouvernement dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Et le numérique en fait partie. Il en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Par Jean Materne Zambo

 

 

UEMOA : La BRVM démarre l’année avec trois nouveaux indices dont «Prestige », « 30 », « composite » pour rendre attractif le marché

[DIGITAL Business Africa] – Deux jours après la cérémonie de première cotation d’Orange CI, la BRVM revoie ses compartiments. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières choisit de débuter l’année 2023 avec de nouveaux indices sur son marché Actions. Notamment « BRVM Prestige », (« BRVM 30 » et « BRVM composite », le 02 janvier 2023.

Cette nouvelle structuration a pour but de « rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer, sans cesse, aux meilleurs standards internationaux dans son secteur », rapporte la direction de la Bourse régionale des Valeurs mobilières. Cette configuration du marché s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la BRVM.

Trois indices qui changent la donne

Sur le document publié par la BRVM, l’on peut avoir une idée des trois indices nouvellement adopté s par la bourse.

• L’indice « BRVM Prestige » qui regroupe l’ensemble des valeurs inscrites sur le Compartiment Prestige. La révision se fera sur une base annuelle suivant les critères d’éligibilité des sociétés au Compartiment Prestige ;

• L’indice « BRVM 30 » qui regroupe les trente (30) valeurs les plus échangées sur un trimestre et qui vient remplacer l’indice BRVM 10. Cet indice est plus diversifié et tient compte de l’évolution de la liquidité du marché au cours des dernières années.

• L’indice « BRVM Composite » qui regroupe l’ensemble des sociétés cotées à la BRVM tel qu’il existe déjà.

Au terme de cette première journée de cotation, les niveaux des indices de marché de la BRVM se présentent comme suit :

• L’indice « BRVM Prestige » : 100,54

• L’indice « BRVM 30 » : 100,13

• L’indice « BRVM Composite » : 206,34

Conditions d’éligibilité aux trois compartiments

Selon le même document, le compartiment Prestige exige que les sociétés cotées soient justifiées e t aient un minimum de 10 ans d’activité, d’une capitalisation boursière d’au moins 50 milliards de FCFA, d’un flottant d’au moins 20% du capital.

Correspondant  ainsi à un minimum de 4 millions de titres, de la publication régulière et dans les délais prescrits de toutes les informations financières requises sur l’exercice précédent et de leur engagement en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).

Le compartiment Prestige regroupe ainsi les valeurs phares du marché des Actions. Quant au Compartiment Croissance, il est destiné à accueillir les PME et les entreprises à fort potentiel de croissance.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : La direction d’Algérie Télécom compte sur les stations 4G LTE pour couvrir les zones désenclavées

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’action qu’a inscrit la direction d’Algérie Télécom, en ce début d’année 2023 se veut ambitieux. Il vise à améliorer la qualité de service offerte et à desservir les cités et localités classés zones d’ombre , c’est-à-dire dépourvues de la téléphonie filaire et d’internet.

L’opérateur algérien a mise sur les stations 4G LTE ( long term evolution), à cet effet. Rappelons que la 4G LTE donne la possibilité de surfer jusqu’à 150 Mbit/s en moyenne. Les stations en question s’ajouteront aux 87 existantes.

Cette technologie moderne permet de d’améliorer les prestations téléphoniques en mode fixe et offre un meilleur accès à l’internet haut débit aux abonnés des zones enclavées , selon Baâdji Abdelkarim, responsable de la communication de la direction locale d’Algérie Télécom, qui se confiait au site Le soir le 04 octobre 2021, alors que l’opérateur mettait en service cinq nouvelles stations 4G LTE. Elles s’ajouteront ainsi aux 87 existantes.

La direction opérationnelle de Bejaïa, par exemple, compte offrir aux cités et localités déshéritées un accès à la téléphonie filaire et internet à la faveur de l’installation de plusieurs équipements FTTC( fibre jusqu’à l’armoire).

De plus, l’opérateur des Télécommunications ambitionne de couvrir les zones dépourvues de réseau filaires et les différentes formules de logement réalisées à travers la susdite wilaya. Le tout au moyen d’un grand nombre d’actions de développement programmé en fibre optique jusqu’au domicile, En plus du déploiement de la fibre optique à l’ensemble de la ville, selon Nabil Ait-Dahmane, directeur opérationnel des télécommunications de Bejaïa.

Selon l’Expression, Algérie Télécom dispose des technologies d’accès à la téléphonie et internet réparties en diverses catégories. A savoir, la technologie FTTB, sigle qui signifie fibre jusqu’au pied d’immeuble. Elle donne plus de 135000 accès Voix et 145000 accès Data. Il y a ensuite les formules FTTH d’une capacité de 30000 et 4G LTE.

Elle  fournit 52000 accès. Et ces volumes sont contrôlés par six centres d’intervention et de maintenance support optique.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Orange CI en tête de la capitalisation boursière de la BRVM-UEMOA avec 1538 milliards de FCFA, record pour la Bourse

[DIGITAL Business Africa] – La capitalisation boursière du marché des actions de la BRVM a atteint 7,560 milliards de FCFA, ce vendredi 30 octobre 2022. Cela, grâce à l’admission d’Orange CI à la cote de la Bourse régionale des Valeurs mobilières, avec un record de capitalisation à l’introduction de 1431,23 milliards de FCFA. Une première depuis la création de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) en 2016. La cérémonie de première cotation d’Orange CI s’est tenue à Abidjan, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.

Avec un taux de capitalisation du titre estimé à 20,35%, Orange côte d’Ivoire distance donc les deux autres entreprises de télécommunication cotées à la bourse d’Abidjan que sont Sonatel (1520 milliards FCFA pour un taux en hausse de 21,11%) et Onatel (217 milliards de FCFA en hausse de 2,88%), selon le site Financial Afrik. De quoi contenter le DG d’Orange CI, Mamadou Bamba.

Cette nouvelle introduction par la cession d’une partie de sa participation au capital d’Orange CI a pour objectifs, de promouvoir l’actionnariat populaire, d’accroitre la notoriété d’Orange Côte d’Ivoire auprès de la communauté financière et du grand public et de contribuer au développement du marché financier de l’UEMOA.

Certifiée « ISO 9001 » par l’Afaq-Anor pour son Système de management de la qualité, Orange Côte d’Ivoire est née de la fusion de Côte d’Ivoire Télécom et Orange Côte d’Ivoire en 1996. Ses activités , organisées principalement autour de ses filiales implantées en Côte d’Ivoire ,au Burkina Faso et au Libéria, couvrent les réseaux très hauts débit ( la 3G, la 4G, la fibre), le service de mobile Money, les services TV via mobile etc.

La Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) est ouverte à huit pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En dehors des titres de participation( actions), la BRVM propose aussi l’admission et la négociation des titres de créance ( obligations).

Elle offre également aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/ livraison des transactions à la fine pointe de la technologie.

Par Jean Materne Zambo

« Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux »

[DIGITAL Business Africa] – Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2022, le chef de l’État camerounais met en garde contre la désinformation et la diffamation sur les réseaux sociaux et exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Il n’a pas manqué de rappeler que les internautes pernicieux feront face à la Justice.

Commentant le discours presidentiel à la Nation du 31 décembre 2022, Beaugas ORAIN DJOYUM, le président de l’Association Smart Click Africa, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa

Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilants sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Beaugas ORAIN sur la citoyenneté des internautes : « Accélérer la sensibilisation sur les réseaux sociaux »

 [DIGITAL Business Africa] – Commentant le discours à la Nation du 31 décembre 2022, le président de l’Association Smart Click Africa, Beaugas ORAIN DJOYUM, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Dans son discours, le chef de l’État exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Toutefois, il a rappelé que les internautes pernicieux feront face à la Justice. Beaugas ORAIN DJOYUM remarque :

Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilant sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

[DIGITAL Business Africa] – Paix, travail, Patrie. S’il faut résumer l’adresse du président  Paul Biya à la Nation de ce 31 décembre 2022, ces mots ont tout leur sens, beaucoup plus « Patrie ». Le président Paul Biya s’y est appuyé pour réitérer sa volonté affichée de bâtir le Cameroun avec le concours des jeunes responsables.

« Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes, vous l’avez bien compris. C’est en observant une discipline personnelle dans notre agir au quotidien, que nous parviendrons à bâtir ce Cameroun moderne auquel nous aspirons tous. Un Cameroun prospère et uni dans sa diversité. Un Cameroun où chaque acteur trouve sa place », a-t-il dit.

A ceux qui voudraient rester en marge des lois de la société, une chose est sûre, ils auront maille à partir avec la justice.

« Comme moi, vous avez certainement observé, dans nos villes et campagnes, la montée préoccupante de l’incivisme, de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires ou de l’ordre établi. Dans un Etat de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents ».

Ces indélicatesses sommairement évoquées par le président de la République, Paul Biya sont connues. Il s’agit entre autres du chantage, du harcèlement, de la divulgation de fake news, du piratage des données, des discours haineux. Ces infractions sont sanctionnées par la loi N° 2010/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité. L’ article 65 dispose par exemple :

« Est puni d’un emprisonnement de cinq ans a dix ans et d’une amende de cinq millions à dix millions de FCFA ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui effectue ou sans droit ni l’autorisation, l’interception par des moyens techniques de données lors des transmissions ou non, à destination en provenance ou à l’intérieur ou non d’un réseau de communication électroniques d’un système d’informations ou d’un équipement terminal ».

Et comme la responsabilité reste toujours partagée entre enfants et parents, le président Paul Biya attire l’attention des éducateurs.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », a-t-il avoué.

L’invite de la jeunesse à faire bon usage des réseaux sociaux est devenue le crédo du président de la République du Cameroun. Paul Biya n’hésite pas un seul instant à sensibiliser les jeunes, le peuple via médias traditionnels et sur sa page Twitter quand il le faut.

L’on se rappelle ainsi de son premier discours prononcé au sujet de la pandémie Covid-19, le 19 mai 2020. Le président  Paul Biya exhortait les internautes à filtrer les informations relatives à la pandemie sur les réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo 

 

 

 

 

 

Burkina Faso : Après un mois de grève chez Moov Africa Burkina, les protestataires toujours interdits d’accès aux locaux 

[DIGITAL Business Africa]- Mauvaise gestion de l’entreprise, faible niveau d’investissement et non-respect du cahier des charges en matière de recrutement du personnel. Voilà ainsi présentées les causes du mouvement d’humeur né parmi les employés « mis au ban » par la direction générale de Moov Africa Burkina, depuis le 17 décembre 2022.

Un mois après le début de la grève,  précisément, le 30 décembre 2022, la  direction générale du réseau mobile a fait face aux contestataires qui étaient munis de pancartes. Sur celles-ci, on pouvait lire « Les Burkinabè ne sont pas des sous hommes. Seule la lutte libère » et « Monsieur le directeur général, halte aux injures ». Une attitude jugée  désobligeante par le  Syndicat national des Travailleurs des Télécommunications qui n’exclue pas toute possibilité de sortie de la crise.

« Les travailleurs sont disponibles pour sortir de cette crise. Nous avons même fait des propositions qui sont balayées du revers de la main par le directeur général. C’est le mépris total ! Quand on veut réellement résoudre une crise on doit pouvoir s’asseoir sereinement pour la régler une bonne fois pour toute. Mais si au lieu de cela, l’on fait face au mépris, à l’arrogance, ça devient compliqué. Nous ne pouvons pas admettre que des gens viennent pour gérer l’Onatel (devenu Moov Africa Burkina) et nous réduisent en esclaves ! », s’est indigné François Sandwidi, salarié à Moov Africa Burkina.

François Sandwidi ajoute que « l’Onatel est en décli[…] L’organe de régulation des téléphonies mobiles, l’Arcep, l’a bien attesté. Nous sommes en régression, alors que nous étions les leaders du domaine… »

Selon Seydou Kaboré, secrétaire  général du Syndicat national des Télécommunications,  section de Bobo-Dioulasso, l’avènement de Moov Africa au Burkina Faso était un outil de développement dont se servait l’Etat, et aussi une entreprise citoyenne qui avait pour objectif de donner de l’emploi aux jeunes burkinabè tout comme aux prestataires qui tournent autour de l’entreprise.

Mais, déplore Seydou Kaboré, le nombre d’employés a été réduit de 1 200 à environ 600 depuis que l’Onatel est géré par Maroc sans compter qu’il n’y a plus eu de recrutement depuis plus d’une dizaine d’années.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Frédéric Didier Mvondo nommé nouveau directeur général de KPDC

Réuni en date du 22 décembre 2022 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, le Conseil d’Administration de Kribi Power Development Company (KPDC) S.A. a nommé Frédéric Didier Mvondo au poste de Directeur Général. Il prendra effectivement fonction à compter du 1er janvier 2023.

Frédéric Didier Mvondo remplace à ce poste Hans Francis Simb Nag nommé en 2011, qui continuera à assumer cette fonction jusqu’au 31décembre 2022.

Economiste-Statisticien diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique de Paris et de Sciences Po Paris, Frédéric Didier Mvondo a d’abord rejoint le groupe AES Corporation en 2005 où il était alors en charge des financements de Projet de la filiale camerounaise AES-SONEL. Il intègre ensuite le Groupe Globeleq en 2014 en qualité de Directeur Général de Dibamba Power Development Company (DPDC) S.A. et de Globeleq Cameroon Management Services (GCMS) S.A.

En prenant la direction exécutive de Kribi Power Development Company (KPDC), Frédéric Didier Mvondo est désormais le Directeur Général de toutes les filiales du groupe Globeleq au Cameroun, Groupe, représentant 20% de la production d’électricité du pays.

Les sociétés du Groupe Globeleq sont les premiers producteurs indépendants d’électricité au Cameroun, vendant l’ensemble de leur production au concessionnaire de la distribution d’électricité ENEO, avec un chiffre d’affaires consolidé de 76 milliards de FCFA en 2021.

Le nouveau Directeur Général prend ses fonctions au moment où le groupe Globeleq au Cameroun est confronté à de nombreux challenges au rang desquels l’arrivée prochaine de la concurrence, notamment la mise en service prochaine du barrage hydroélectrique de 420 MW de Nachtigal, les enjeux liés aux changements climatiques ou encore, la rareté de liquidités auquel fait face le secteur de l’électricité.

Fait à Yaoundé, le 28 décembre 2022.

Gaston Eloundou Essomba

Président du Conseil d’Administration de

Kribi Power Development Company (KPDC)

Botswana: Le président Mokgweetsi Masisi annonce le lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023

[ DIGITAL Business Africa] – L’année de lancement de BOT sat-1 est connue, même si la date exacte reste un secret. La Cape Peninsula University of Technology (CPUT) est associée à ce projet dans le cadre d’une collaboration avec l’Etat du Botswana. Son président  Mokgweetsi Masisi, en cette mi décembre 2022, a déclaré que le composant principal du satellite,la station de communication au sol, est prêt à être mis en service.

BOT SAT-1 donnera au Botswana un accès à l’écosystème satellitaire mondial et permettra la recherche et le développement dans diverses disciplines. Selon le président Mokgweetsi Masisi, «cette station au sol communiquera immédiatement avec d’autres satellites en orbite avant le lancement de notre propre satellite en 2023[…]Certains des principaux avantages de ce projet sont la gestion des ressources en eau, le développement industriel, la gestion de l’environnement, la gestion des terres, la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, entre autres », a-t-il-dit.

La ruée vers l’espace des pays africains

Le Zimbabwe a annoncé, l’envoi dans l’espace du premier satellite de son histoire ZimSat1, lundi 7 novembre 2022. Le petit bloc doit prendre des photos de la Terre et recueillir des données.

ZimSat1 a été embarqué dans une fusée en Virginie (Etats-Unis) pour la destination de la Station spatiale internationale (ISS). A son bord, trois CubeSat mis au point par le Zimbabwe, l’Ouganda et le Japon, a confirmé la NASA.

Icierekezo, le premier satellite rwandais à été lancé depuis kourou en Guyane en février 2021 pour connecter à internet les communautés lBotswana: Lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023es plus mal déservies, en offrant biensur aux communautés rurales les opportunités numériques. Il permet aussi au populations d’accéder aux services en ligne du gouvernement rwandais. L’Angola, avec AngoSat-2, connait aussi le goût de cette expérience.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Dans un communiqué, le ministre Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe recommande aux internautes un site web inexistant

[DIGITAL Business Africa] – 2476 infractions d’excès de vitesse seraient décelées sur l’axe routier Yaoundé-Douala. C’est la teneur du communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe le 20 décembre 2022. Pour connaître ces usagers indélicats de la route, le ministre des Transports invite les usagers de la nationale n°3 durant la période mentionnée à consulter le site internet http://mint.gov.cm/. Seulement, le site web en question n’existe pas.

 

Le site web fonctionnel de ce département ministériel est en réalité www.mintransports.net. Ce que confirme Estelle Ngo Bougha du service de la communication de ce département ministériel. Sans toutefois contester l’authenticité du communiqué. ( PDF que vous pouvez parcourir)

Jusqu’au 28 décembre 2022, à 10h30, le communiqué en question ne figurait pas sur cet autre site web www.mintransports.net .

Regard d’expert en communication digitale

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet d’e-Réputation, de Personal and Nation Branding et de communication digitale déplore ce type de communication très souvent observée dans de nombreuses administrations publiques.

« Cette situation traduit la réalité dans de nombreux départements ministériels au Cameroun. Il y a au moins trois problèmes dans le cas du communiqué du ministère des Transports. Premier problème, le non respect de l’architecture des noms de domaine de site web des ministères qui doivent être en .gov.cm. Le communiqué indique que le site web c’est le http://mint.gov.cm. Or, ce nom de domaine ne mène nulle part sur le web. Le nom de domaine du site web du Ministère étant minstranports.net en totale contradiction avec les exigences de la Primature qui avait définit il y a plusieurs années l’architecture des noms de domaine des entités publiques », décrie-t-il.

Et de préciser : « Deuxième problème, le nom de domaine indiqué dans le communiqué n’est pas sécurisé (HTTPS), ce qui représente un risque pour les internautes moins avertis et une porte ouverte pour des cybercriminels. Plusieurs ministères ignorent ce détail important. En fin, même sur le site web actuel, on a un problème de mise à jour du site, car rien n’empêche qu’une fois le communiqué du ministre du Transport signé, il soit posté sur ce qui sert de site web », a-t-il indiqué.

Beaugas ORAIN DJOYUM pense que c’est bien d’intégrer le Digital dans sa communication, « mais c’est encore mieux de le faire en respectant les règles de sécurité et celles fixées par le gouvernement. ICT Media STRATEGIES reste disponible pour accompagner les départements ministériels à adresser ces différents défis, mais également pour mettre à jour les compétences des responsables de ces départements ministériels à travers des formations ciblées », propose-t-il.

Les radars et la loi

A en croire le communiqué, ce sont les radars fixes de contrôle des vitesses des véhicules, installés le long dudit axe qui auraient enregistré ces infractions, classées ainsi qu’il suit :

Compagnies de transport routier interurbain de personnes : 1426 infractions

Camions : 48 infractions

Véhicules administratifs : 179 infractions

Véhicules personnels : 825 infractions

A cet effet, le ministre des Transports interpelle les usagers concernés.

« Les propriétaires desdits véhicules disposent d’un délai de 15 jours, pour se présenter au ministère des Transports ( Direction des Transports routiers) en vue d’entrer en possession du procès verbal d’infraction, s’acquitter de l’amende forfaitaire au Trésor Public, et décliner l’identité du conducteur auteur de cette pratique . Passé ce délai, ils s’exposent à l’interdiction de circuler , sans préjudice des poursuites pénales », a prévenu Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe dans le communiqué.

L’article 362 de la loi n° 2016/007 du 12 Juillet 2016, portant Code Pénal, repartit les contraventions en quatre classes et les pénalités suivantes leur sont applicables :

« Celles de la première classe, d’une amende de deux cent 200 à 1 200francs inclusivement ; celles de la deuxième classe, d’une amende de mille quatre cent 1 400 à 2 400 francs inclusivement ; celles de la troisième classe, d’une amende de 2 600 à trois 3 600 FCFA inclusivement ; celles de la quatrième classe, d’une amende de quatre mille 4 000 à 25 000 FCFA inclusivement et d’un emprisonnement de cinq à 10jours ou de l’une de ces deux peines seulement ».

S’il faut considérer donc le tableau des infractions à la circulation routière des taux d’amendes forfaitaires, il s’agirait majoritairement des infractions de classe « 4 ».

Par Jean Materne Zambo

Sénégal: L’ARTP encadre les coûts de la 5G, sa mise en œuvre prévue pour 2023

[DIGITAL Business Africa] –L’entrée en vigueur de la 5G se fera en 2023. Les assurances ont été données par le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes ( ARTP). Abdoul Ly a présidé la Journée de l’ARTP à l’occasion de la 30e édition de la Foire internationale de Dakar, ce 27 décembre 2022. L’événement était placé sous le thème :« Le secteur privé national face aux défis de la souveraineté économique ».
Le Sénégal cherche à répondre à la demande en connectivité, comme plusieurs États d’Afrique, en qualité et à haut débit. Une demande qui devrait être assouvie tout en tenant compte des modes de consommation digitale des populations. Ce que reconnaît d’ailleurs le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Abdoul Ly.
« La 5G apportera au grand public ce qu’il pourra faire mieux qu’avec la 4G. Elle nécessite de gros investissements. Et l’ensemble de nos opérateurs sont prêts, après les phases pilotes qu’ils sont entrain de réaliser. Ces investissements auront besoin d’être rentabilisés. L’impact ne sera pas au détriment de la population, ça c’est clair. L’ARTP encadre les coûts. Les tarifs sont orientés vers les coûts et l’ARTP pèsera de tout son poids pour que les coûts ne soient pas contre le besoin du développement du numérique au Sénégal », a-t-il dit.
En dehors des expositions et ventes lors de la foire, il y a eu des séances de travail entre experts de l’ARTP et le public. Un  premier panel portait ainsi sur l’avènement de la 5G et le deuxième sur la nécessité de la digitalisation. Il en est ressorti  que la 5G a intervient dans plusieurs domaines.
Notamment la santé, le développement, la société. Ce qui a fait dire au directeur général de l’ARTP que la 5G  est de « locomotive pour le développement du Sénégal ».

Il a également précisé que la technologie accompagnera pour la couverture nationale des télécommunications du Sénégal.
« Nous sommes entrain de travailler dessus et les travaux avancent à grand pas. Un comité a été mis sur place au sein de l’ARTP. Un comité qui rencontrera l’ensemble des acteurs des télécommunications , des couches sociales intéressées par l’avènement de la 5G », a dit le DG Abdoul Ly.

En partenariat avec l’équipementier suédois Ericsson, l’opérateur des télécommunications Free Sénégal avait lancé la phase pilote de la 5G en juin 2022.
Il est à noté que le réseau 5G met à la disposition des usagers des applications intelligentes pour les maisons et les bâtiments, la vidéo 3D, le streaming, le télétravail, le cloud gaming, les services médicaux à distance, la réalité virtuelle, la réalité augmentée.

Par Jean Materne Zambo