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Ateh Bazor et Cie présentent au Minpostel la chanson « Stop Cyber Crime » composée dans le cadre de la campagne de lutte contre la Cybercriminalité

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Lutte contre la Cybercriminalité : Le combat se poursuit en chanson

[Digital Business Africa] – Entre causeries éducatives, campagnes d’affichage, formations et points de presse, la musique est aussi un moyen, pour le Ministère des Postes et Télécommunications, de barrer la voix à la Cyberdélinquance et de poursuivre la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

 « Stop cyber crime » est le titre de la chanson officielle de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

Le Chef d’œuvre musical a été présenté le mardi 19 octobre 2021, dans la salle de conférences du bâtiment annexe du Minpostel. C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par Madame Minette Libom Li Likeng, en présence de la Ministre des Affaires sociales, celle de la Promotion de la femme et de la famille, du Directeur Général de l’ANTIC, des représentants des Administrations et des hommes et femmes de médias.

Le titre « Stop cyber crime »

La chanson a été interprétée par un collectif de quatre artistes camerounais de renoms. Il s’agit de : ATEH BAZOR (ATEH FRANCIS NGONG), Artiste musicien, Journaliste, Chef de Service à la CRTV, Président du Conseil d’Administration de la SONACAM et Ambassadeurs de bonne volonté de la cybersécurité au Cameroun ; SANZY VIANY (DZINGUENE SANDRINE), épouse MEDI, Artiste musicienne Gospel et Ambassadeurs de bonne volonté de la cybersécurité au Cameroun ; ANNIE ANZOUER, Artiste musicienne et ISNEBO, Artiste musicien.

Les deux derniers artistes ont adhéré à l’initiative et rejoint la coalition nationale pour la cybersécurité. Il faut noter que les quatre artistes représentent les quatre aires culturelles du pays.

Le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis plusieurs années et sur Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Paul Biya, une campagne nationale visant à promouvoir la culture de la cybersécurité et à sensibiliser à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ».

C’est une campagne qui a pour but de mobiliser toutes les couches sociales dans la lutte contre  la cybercriminalité et la cyberdélinquance au Cameroun. Selon Minette Libom Li Likeng, le Ministre des Postes et Télécommunications, : « Il s’agit de manière pratique d’une démarche associant tous les acteurs de la société camerounaise, afin de bâtir une véritable coalition nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux. Il s’agit surtout, à travers des actions bien ciblées, d’assurer la protection de notre cyberespace et évidemment de notre tissu économique, et de manière spécifique, les composantes les plus vulnérables de notre société, à savoir les femmes, les jeunes et les enfants ».

Depuis le début de la campagne en 2020, des activités ont été menées, telles que des séminaires et ateliers de renforcement des capacités pour les administrations, les entreprises et la société civile, de rencontre avec les experts, les ateliers de sensibilisation des autorités locales, des sessions d’information et de formation des hommes de média, des formations pour grand public et formateurs, une campagne  de sensibilisation dans les médias,  la désignation des ambassadeurs de bonne volonté pour la cybersécurité, des causeries éducatives avec les jeunes, étudiants et élèves sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux et sur le cadre légal et règlementaire relatif à la cybersécurité, la sensibilisation par SMS, une campagne d’affichage sur l’étendue du territoire national.

Puisque que l’Art musical est reconnu dans notre société comme le lieu par excellence de la mobilisation émotionnelle et vecteur d’engagement pour les causes nobles, la chanson  « Stop cyber crime » intervient donc comme un chant de ralliement qui vise à convaincre le public d’adhérer à la lutte contre la cybercriminalité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.

Digital Business Africa. Source : Minpostel [La Fortune Ngo Mang Nsin]

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% [Arpce]

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Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% (Arpce)

[DIGTAL Business Africa] – Au deuxième trimestre 2021, le marché congolais enregistre plus de 5,89 millions d’abonnés répartis entre les opérateurs MTN et Airtel. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 109,8% au deuxième trimestre 2021, contre 96,0% au deuxième trimestre 2020. Le marché de la téléphonie mobile est composé à 99,4% d’abonnés prépayés contre 0,6% d’abonnés post payés. Les abonnés des opérateurs MTN et Airtel ont augmenté, respectivement, de 7,4% et 33,0%.

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% (Arpce)

Les données utilisées par l’ARPCE pour l’évaluation de la population congolaise sont celles produites par le Centre National de la Statistique et des Etudes Economiques (CNSEE) dont le dernier recensement date de 2007. En 2007, le CNSEE a évalué la population congolaise à 3 697 490 habitants avec un TCAM (taux de croissance annuel moyen) de 2,8%. En utilisant ce TCAM, l’ARPCE a estimé l’évolution de la population congolaise pour l’année 2021 et pour le deuxième trimestre 2021, comme indiqué dans le tableau ci-dessous. La population du Congo est estimée à 5,4 millions d’habitants.

Selon le rapport fournit par la Direction de l’Economie et des Marchés de l’ARPCE, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a augmenté de 6,4% au deuxième trimestre 2021, comparé au deuxième trimestre 2020.

Congo Brazza : En un an, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile passe de 96,0% à 109,8% (Arpce)

En effet, de 30,2 milliards de F CFA, ce revenu a atteint 32,1 milliards de F CFA en 2021.

Notons que le revenu voix de l’opérateur MTN représente 69,6% du total du revenu voix de la téléphonie mobile au deuxième trimestre 2021, contre 30,4% pour l’opérateur Airtel.

Au deuxième trimestre 2021, le total du trafic sortant (la somme du trafic on-net, off-net et
international sortant) a atteint plus de 1,14 milliard de minutes. Le trafic on-net représente
98,1% de ce trafic, contre 1,3% pour le trafic off-net et 0,6% pour le trafic international sortant.

« L’observation rétrospective de la répartition du total du trafic sortant montre que la plus
grande part des appels émis par les abonnés des opérateurs est majoritairement intra-réseau (on-net). Entre T2-20 et T2-21, le volume du trafic on-net a augmenté de 24,3%, tandis que les volumes off-net et international sortant ont baissé, respectivement, de 14,6% et 26,4% », observe l’ARPCE.

Le trafic SMS entrant est exclusivement national dans l’ observatoire de l’ARPCE. Il s’agit des SMS que
les opérateurs de la téléphonie mobile terminent chez leurs concurrents. De 2,3 millions de
SMS au T2-20, ce trafic a atteint 2,0 millions de SMS au T2-21 ; soit une baisse de 13,4%.

Les tarifs

Le niveau de compétition du marché de la téléphonie mobile au Congo a conduit les opérateurs de la téléphonie mobile à développer des offres de service basées sur les tarifs. Pour évaluer l’impact des tarifs sur le comportement des abonnés, l’analyse des variations du trafic et de l’ARPU peut entre-ouvrir des pistes d’explications ; en plus de l’analyse de l’élasticité prix de la demande.

Entre T2-20 et T2-21, le tarif pondéré sortant est passé de 28 F à 25 F la minute. Au cours de la même période, le tarif on-net a baissé de 7,4%, et celui du off-net de 9,2%. Quant au tarif international sortant, il s’établit à 234 F CFA ; soit une hausse de 12,9% par rapport au T2-20.

Le trafic voix sortant du marché a augmenté de plus 213,6 millions de minutes au T2-21, par rapport au T2-20. En effet, au T2-20, le trafic sortant était d’environ 924,9 millions de minutes, contre près de 1,35 milliard de minutes au T2-21 ; soit une hausse de 23,1%.

L’ARPU sortant du marché a baissé de 6,4% au T2-21, par rapport au T2-20. Il est passé de 1 716 à 1 606 F CFA. Le calcul de l’élasticité prix de la demande du marché donne un indice de -2,2 entre T2-20 et T2-21.

Au cours de cette période, les tarifs ont baissé de 10,6%. Cette baisse a entrainé une hausse du trafic sortant de 23,1%. Les usagers semblent avoir été sensibles à la baisse des tarifs. Cependant, la hausse du trafic n’a pas entrainé une hausse de l’ARPU qui a, au contraire, baissé de 6,4%.

Source : ARPCE

La JFN-IT parmi les quatre premières institutions privées à obtenir du gouvernement camerounais un agrément d’incubateur

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La JFN-IT parmi les quatre premières institutions privées à obtenir du gouvernement camerounais un agrément d’incubateur

[DIGTAL Business Africa] – Le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat a accordé le premier agrément d’incubateur privé du Cameroun à la JFN-IT, entendez la Jacky Felly Nafack Institute of Technology.

Achille Bassilekin III a par la même occasion accordé trois autres agréments à trois structures privées d’incubation. C’était ce mercredi 24 novembre 2021 au cours d’une cérémonie solennelle de remise des premiers agréments des incubateurs privés. Elle s’est déroulée à la salle de conférence de l’immeuble de l’Emergence à Yaoundé.

Les incubateurs sont des « structures spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets de création ou de développement d’entreprises ». Elles ont pour mission de favoriser l’innovation parmi les entreprises créatrices de richesse et d’emplois. Pour être considéré comme incubateur, il faut exister et mettre sur pied un cadre propice aux activités d’incubation exercées ; définir des rôles spécifiques de ses acteurs et avoir des partenaires extérieurs, en vue de permettre que le porteur de projet soit accompagné.

Le 22 janvier 2020, le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute avait signé un décret fixant les modalités d’exercice des missions des structures d’incubation des PME au Cameroun. D’après ce texte, ces incubateurs agréés doivent soutenir les créateurs de petites et moyennes entreprises en identifiant leur potentiel entrepreneurial, en valorisant les talents de leurs promoteurs et en les assistant pour l’établissement des réseaux de contacts utiles. Par ailleurs, les incubateurs informent sur les opportunités d’affaires et les institutions d’encadrement des affaires.

Pour obtenir l’agrément de l’Etat pour être incubateur, il faut déposer une demande examinée au ministère en charge des PME. Et les tous premiers agréments ont été décernés à la « Jacky Felly Nafack Institute of Technology » d’Alphonse Nafack, porte-parole des récipiendaires, au Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun (GFAC), à la Digital transformation Alliance (DTA) et à N’lonako Valley Autority (NVA).

« Jacky Felly Nafack Institute of Technology a un partenaire stratégique qui met à la disposition de notre centre de réseau d’entreprises basées dans 26 pays d’Afrique. Nous avons aussi une convention avec CentraleSupélec et l’industrie 4.0. Vous savez que c’est l’industrie qui a la dernière technologie dans la digitalisation des process. Alors si vous avez un partenariat avec CentraleSupélec, imaginez ce que l’on peut apporter comme valeur ajoutée dans notre santé », a souligné Alphonse Nafack. Et d’exhorter ses homologues bénéficiaires au dévouement à leur service.

« Notre ministre nous regarde. Le pays nous regarde. Nous ne devons pas faillir. Nous avons déjà commencé par faire beaucoup de choses. Aujourd’hui, nous allons respecter les textes qui ont été arrêtés. Je voudrais saluer ici notre engagement et notre détermination à faire évoluer l’écosystème entrepreneurial de notre pays », a déclaré Alphonse Nafack qui s’engage à respecter le cahier de charges pour le bonheur des start-ups et des jeunes entreprises.

 Promouvoir l’entreprenariat jeune

Le Minpmeesa octroie donc à ces structures les autorisations légales pour accompagner dans la gestation des petites et moyennes entreprises et dans la promotion de l’esprit d’entreprises et de l’initiative privée. Cela pour promouvoir l’auto emploi des jeunes.

 « Pendant des décennies, notre système éducatif a préparé nos enfants à intégrer une vie professionnelle marquée par le dictat de l’emploi salarié. Alors même que les enjeux du monde global auquel nous faisons face aujourd’hui et les mutations auxquelles nous confronte la mondialisation, tout comme les défis de notre société, nous conduisent irrémédiablement à réviser ce paradigme  pour promouvoir  l’entreprenariat  et stimuler ainsi  l’auto emploi », a souligné le ministre des petites et moyennes Entreprise, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III.

Le Minpmeesa, d’après son patron, a déjà déployé près de deux milliards de francs CFA à l’effet d’apporter un soutien aux incubateurs dans les Universités d’Etat.

La JFN-IT E4 Impact Accelerator

C’est le 18 novembre 2020 à Douala que le ministre des petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat avait présidé la double cérémonie d’inauguration officielle du centre d’accélération d’entreprises JFN-IT E4 IMPACT Accelerator et la signature de la convention de partenariat MINPMEESA – JFN – IT E4 IMPACT.

Achille BASSILEKIN III avait alors salué les promoteurs pour la mise sur pied de ce centre d’incubation. Un centre qui entend « apporter aux entrepreneurs locaux et porteurs de projets un accompagnement à 360 degré pour la croissance de leurs entreprises et transformera les idées de projets à fort potentiel en de véritables entreprises prospères à fort impact social et environnemental ». Pour lui, ce partenariat rentrait en droite ligne de la dynamique entrepreneuriale impulsée par le Ministère des PME qui encourage la culture entrepreneuriale devant être introduite dans les programmes d’enseignement du Cameroun.

Ce centre intervient comme un carrefour où peuvent collaborer tous les entrepreneurs et porteurs de projets au sein de l’écosystème camerounais de l’innovation. Il vise à favoriser  l’acquisition de compétences en innovation  et en entrepreneuriat chez les étudiants, diplômés  chercheurs d’emploi, salariés ; à mobiliser  les chefs d’entreprises et  financeurs que le centre de développement et d’accélération des entreprises baptisé JFN-IT E4 IMPACT CENTER compte.

Le modèle d’incubation dudit Centre s’articule autour d’un programme de développement commercial destiné aux jeunes entrepreneurs des secteurs des TIC et agro-industrie.  Il est également question à travers ce centre de développer au niveau régional et international des entreprises capables de combiner rentabilité économique et impact social et environnemental.

Selon M. Antoine Nkolo,  Coordonnateur  général de JFN Institute of Technologie, l’idée est de créer un cadre de travail agréable et d’y héberger une communauté vouée à la collaboration, à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Il s’est dit déterminé à accompagner les jeunes camerounais à entreprendre car « l’entrepreneuriat a des retombées positives indéniables pour la société camerounaise ».

Pour le président dudit Centre M. Alphonse NAFACK, cette structure d’incubation marque son  engagement à contribuer au développement socio-économique de notre pays à travers la mise en œuvre de nombreuses initiatives en faveur des jeunes tant dans le secteur bancaire qu’éducatif. Son leitmotiv étant d’œuvrer au quotidien pour apporter des solutions pérennes d’employabilité aux jeunes diplômés.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

RD Congo : l’éternel problème de la gestion du .cd qui risque chaque année de plonger tous les sites web en .cd dans le noir

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RD Congo : l’éternel problème de la gestion du .cd qui risque chaque année de plonger tous les sites web en .cd dans le noir
Business hand pressing Search button, Internet technology concept

[Digital Business Africa] – Tous les sites web en .cd, le nom de domaine de premier niveau appartenant à la République démocratique du Congo, auraient pu être déconnectés ce 24 novembre 2021 alors que la RD Congo était sous les feux des projecteurs avec l’organisation du DRC-AFRICA BUSINESS FORUM. Un événement économique organisé au Palais du Peuple de Kinshasa en présence de nombreuses personnalités politiques et du monde des affaires et surtout présidé par le président Félix Antoine Tshisékedi avec son homologue zambien Hakainde Hichilema. Quelle image pour le pays cela aurait été !

Aujourd’hui, ces sites web sont certes fonctionnels, mais auraient pu être piratés ou rendus inaccessibles. Et pour cause,  le registre du .cd a oublié de renouveler le nom de domaine .net sous lequel tous les serveurs de noms pour .cd sont hébergés. Il s’agit du nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la RD Congo, le .cd.

C’est le site web spécialisé bNamed.blog qui annonce en premier l’expiration de ce domaine et informe par son article les autorités du pays (la SCPT) qui prennent les dispositions d’usage en vue de son renouvellement.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que le .cd manque de renouveler à temps ces noms de domaine nécessaires pour son .cd.

Le registre .cd utilise trois serveurs de noms situés dans des endroits indépendants. Mais tous ont des sous-domaines du même nom de domaine scpt-network.net. Et ce nom de domaine a expiré il y a quelques jours, indique bNamed.blog. Plus encore, ce nom de domaine est enregistré par un revendeur d’eNom n’ayant pas de site web actif.

L’an dernier, la RD Congo a fait face au même problème. Le pays utilisait de domaine scpt-network.com pour les serveurs de noms et l’ont laissé expirer. Tous les noms de domaine en .cd ne sont pas tombés complètement en panne même si bon nombre étaient inaccessibles, car le pays disposait également des serveurs de noms sous un autre nom de domaine qu’il louait à un grand fournisseur de réseau africain. Le nom de domaine scpt-network.com a été réenregistré par la suite par un hacker éthique qui l’a heureusement rendu au registre .cd.

« D’après un article de Charlie Osborne du 18 janvier 2021, domaine.cd qui prend 50% du trafic avait expiré. La RDC a évité de peu la catastrophe car le domaine.CD qui avait expiré n’avait pu être renouvelé à temps, d’après lui. Pour éviter que le domaine ne tombe entre les mauvaises mains, Fredrik Almorth, responsable d’une société d’ingénierie chez Detectify l’a acheté le 30 décembre 2020. Ensuite, d’après ce blog, le nouveau propriétaire a restitué le domaine.CD le 7 janvier au propriétaire légitime (La RDC) », explique un communiqué des  responsables des Médias d’information en ligne en République démocratique du Congo (MILRDC) qui tiraient la sonnette d’alarme en janvier 2021 sur la gestion du .cd. Visiblement, pas grand-chose n’a changé au regard du manquement du renouvellement de novembre 2021.

L’éternel problème de la gestion du .cd

En 2013 déjà, tous les sites web gouvernementaux de la RD Congo et des acteurs du secteur privé en .cd, y compris les portails web du gouvernement, avaient été indisponibles pendant deux jours. Les autorités du pays pointaient un doigt accusateur sur Christian Tshimanga Kamukoko, un ancien de la SCPT, basé en Afrique du Sud. Le gouvernement parlait alors d’un acte de sabotage de sa part à la suite de la décision de la SCPT de le suspendre de la gestion du .cd.

Deux versions de ce problème sont entendues. D’abord, celle du ministre en charge des Postes et Télécommunications de l’époque, Tryphon Kin Kiey Mulumba. Pour lui, Les problèmes du .cd commencent lorsque la Société congolaise de poste et des télécommunications (SCPT) veut récupérer la gestion du .cd qui était jusque-là géré en Afrique du Sud par Telkom, affirme-t-il. Cet opérateur sud-africain avait recruté et formé pour le compte de la SCPT le Congolais Christian Tshimanga Kamukoko à la gestion de ce nom de domaine de premier niveau. Mais, la SCPT, dans sa volonté de se réapproprier le .cd, a « unilatéralement » rompu le contrat avec Telkom, indiquait le ministre. Elle avait également licencié Christian Tshimanga le 30 octobre 2013 et l’avait remplacé par David Kinsaka. Raison évoquée de cette dernière décision, Christian Tshimanga ne réside pas au pays et travaille plutôt pour Telkom.

« La réaction de Christian Tshimanga est celle que nous déplorons : il déconnecte le .cd et c’est le bug planétaire (…) C’est comme si aucun aéroport du pays n’était accessible par aucun avion, exactement comme si le pays tout entier était coupé de téléphone… Il n’y a pas que les aspects de sécurité nationale, il y a des aspects liés à l’administration de l’Etat, aux transactions financières, à la marche de l’économie, etc.», déplorait le ministre devant les députés de l’Assemblée nationale qui voulaient comprendre les contours de ce problème le 22 janvier 2013.

Une médiation est entamée entre la Primature et Christian Tshimanga Kamukoko. «Il  est revenu à de bons sentiments, provisoirement », confiait le ministre à Digital Business Africa (alors TIC Mag). Le ministre ajoutait que ce dernier qui avait refusé de se rendre en RD Congo a finalement accepté de le rencontrer très prochainement à Kinshasa.

Telkom Management Services 

Ensuite, la seconde version est celle donnée par certains cadres de la SCPT. Rencontré par Digital Business Africa, David Kinsaka, alors responsable des nouvelles technologies à la SCPT et remplaçant de Chris dans la base de données de l’Icann, n’était pas d’accord avec les arguments du ministre. « Déjà, il ne s’agit pas de l’opérateur téléphonique Telkom. C’est un cabinet sud-africain au nom de Telkom Management Services », précisait-il. En plus, ajoute-t-il, ce cabinet n’a jamais signé un quelconque contrat avec la RDC, encore moins avec la OCPT devenu SCPT. « Je mets quiconque au défi de me montrer un contrat signé avec eux », indiquait-il.

D’après ses explications, à l’époque, les responsables de ce cabinet étaient venus proposer leur service de gestion du .cd à l’OCPT, mais le conseil d’administration de l’OCPT avait refusé de signer le contrat. Néanmoins, la direction de l’époque leur avait laissé la latitude de travailler de manière provisoire en attendant une probable signature d’un contrat. Seulement, la situation provisoire a duré. Et c’est ainsi que Chris qui était parti avec les Sud-africains a commencé à travailler avec eux sur la gestion du .cd sur des serveurs en Afrique du Sud.

Le problème, raconta David Kinsaka à Digital Business Africa (alors sous l’appellation de TIC Mag), c’est que Chris a commencé à réclamer son salaire auprès de la SCPT et de la Primature. Mais, la SCPT n’avait pas une base légale sur laquelle elle le rémunérer. Il indique que la SCPT lui a même demandé de lui facturer ses services. Ce qu’il n’a pas fait. Chris a donc commencé à menacer la Primature. « Il menaçait même de désactiver le site de la Primature si on ne le payait pas », ajoute-t-il.

En plus, Chris aurait envoyé une lettre à l’Icann qui gère les noms de domaine, pour leur demander d’enlever le nom de la SCPT sur la gestion du .cd et qu’il devait être le seul et unique interlocuteur du .cd auprès de l’Icann. Déjà, il avait fait  disparaitre le logo de la SCPT du site web d’enregistrement des noms de domaine en .cd (nic.cd), note David Kinsaka.

L’Icann avait donc écrit à la SCPT pour confirmer cette information. Alors, la SCPT s’est retrouvé dans un dilemme, indique-t-il. Soit rester sans rien faire et perdre le contrôle sur le .cd, soit dire à l’Icann que c’est la SCPT qui reste le seul administrateur légal du .cd, conformément aux textes en vigueur en RDC. « C’est ainsi que la SCPT a écrit à l’Icann pour lui dire que c’est la SCPT qui gère le .cd et que le contact administratif est David Kinsaka », poursuivit-il. C’est cette lettre de la SCPT à l’Icann qui a suscité la colère de Chris, pense-t-il.

Chris ayant encore quelques données du serveur, il les a bloqués. D’où le problème observé. Or, affirme-t-il, la SCPT s’apprêtait à transférer les serveurs au Congo, ce qui est déjà fait avec le partenaire chinois Huawei. « Tout était déjà presque prêt quand le ministre m’a demandé d’arrêter tout contact avec l’Icann. Et nous en sommes là », explique-t-il. Pour lui, tout est prêt pour que la RD Congo prenne définitivement le contrôle total de son .cd et le gère à partir de la RDC. Il affirmait à l’époque qu’il n’attendait plus que le OK du ministre.

Transition concertée non fructueuse

A la suite du clash de deux jours, le ministre avait pris contact avec Chris qui avait accepté de se rendre en RD Congo pour gérer ce problème. « Quand c’est quelqu’un qui détient la clé de votre porte, vous devez négocier avec lui. C’est ce qu’on veut faire », avait expliqué le ministre à Digital Business Africa en indiquant qu’il était conseillé à ce sujet par un expert en la matière. Tryphon Kin Kiey Mulumba était favorable à une transition dans la gestion du .cd. Mais, une transition «concertée et pacifique entre anciens et nouveaux gestionnaires». Le ministre avait d’ailleurs déclaré à l’Assemblée nationale que « Chris Tshimanga Kamukoko s’impose comme seule interface… Il serait à ce jour le seul Congolais à maîtriser la gouvernance de l’Internet ». Déclaration fortement contestée à l’époque par David Kinsaka. « C’est faux, puisque c’est moi qui ai initié Chris aux noms domaine. Il n’y connaissait rien, car il était traducteur quand les Sud-africains sont arrivés ici », lançait-il nerveux à TIC Mag devenu Digital Business Africa.

La situation était « provisoirement » revenue à la normale et les discussions approfondies annoncées entre les différentes parties. L’Icann avait manifesté sa volonté à aider la RDC dans cette affaire. La commission mise sur pied à l’époque pour gérer ce problème réunissait aussi les membres des sociétés. Léon Ntale, son président, par ailleurs directeur gérant de Microcom, contacté à l’époque par Digital Business Africa ne voulait pas trop s’appesantir sur le travail en cours: « Laissez-nous le temps de travailler et quand nous aurons les solutions nous vous le ferons savoir », nous confiait-il.

La commission devrait probablement trouver des réponses aux questions que s’était déjà posé le ministre face aux députés, il y a un mois : « Le 3 mai 2011, la SCPT réunit la communauté des internautes et veut rapatrier le serveur et mettre en place une nouvelle gouvernance. La manœuvre collapse, mais la SCPT rompt unilatéralement le contrat avec le sud-africain Telkom. Il s’en suit un vide qui laisse le .cd à la merci de tout aventurier, mais notre compatriote Christian Tshimanga Kamukoko, reste à la manœuvre. A quel titre? Pourquoi continue-t-il le travail? A titre onéreux? Qui doit à qui? Qu’a-t-il pris comme engagement ? Auprès de qui? Qu’a-t-il amassé comme fonds et pour le compte de qui? Que doit-il à l’Etat congolais? »

Mais déjà, depuis 2014, sur le site web de l’Iana (Internet Assigned Numbers Autority), c’est le nom David Kinsaka Nduenga de l’organisation SCPT (ex Office Congolais des Postes et Télécommunications – OCPT), qui est mentionné comme contact administratif du domaine de premier niveau .cd.

La situation de ce mois de novembre 2021 prouve à nouveau que plus de 07 ans après, les problèmes sur la gestion de ce Country-code Top-level domain .cd persistent. Le pays a d’ailleurs frôlé le pire en décembre 2020 quand Fredrik N. Almroth, hacker éthique et promoteur de  Detectify, a acquis le nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la République démocratique du Congo (.cd). Il avait alors temporairement pris le contrôle de 50% de tout le trafic DNS pour les sites web utilisant le .cd et aurait pu l’exploiter à des fins malveillants et pour d’autres abus. Dans ce post il raconte comment il a pris le contrôle du .cd avant de le restituer aux autorités du pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Comment j’ai détourné le .cd, le domaine de premier niveau d’un État souverain [Avis d’expert*]

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How I hijacked the top-level domain of a sovereign state

[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose le témoignage de Fredrik N. Almroth, hacker éthique et promoteur de  Detectify, qui, en 2020, a acquis le nom de domaine utilisé dans les délégations NS pour le ccTLD de la République démocratique du Congo (.cd). Il avait alors temporairement pris le contrôle de 50% de tout le trafic DNS pour les sites web utilisant le .cd et aurait pu l’exploiter à des fins malveillants et pour d’autres abus. Son témoignage tel que publié sur son site web : 

Note: This issue has been resolved and the .cd ccTLD no longer sends NS delegations to the compromised domain.

TL;DR: Imagine what could happen if the country-code top-level domain (ccTLD) of a sovereign state fell into the wrong hands. Here’s how I (@Almroot) bought the domain name used in the NS delegations for the ccTLD of the Democratic Republic of Congo (.cd) and temporarily took over 50% of all DNS traffic for the TLD that could have been exploited for MITM or other abuse.

dns hijack hero labs

Background

‘Twas the week before Christmas 2020 and I decided to run an analysis of all NS records used by all the TLDs globally. However one thing caught my attention. The domain name “scpt-network.com” had the EPP status code “redemptionPeriod”, which meant that someone had failed to renew their domain (pay their invoice?) in time.

This is quite problematic as the name servers managing .cd are the following:

almroot@x:~$ dig NS +trace cd | grep "cd."
cd.			172800	IN	NS	ns-root-5.scpt-network.com.
cd.			172800	IN	NS	igubu.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	sangoma.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	ns-root-2.scpt-network.com.
cd.			172800	IN	NS	sabela.saix.net.
cd.			172800	IN	NS	ns-root-1.scpt-network.com.

So I figured I might as well make a bash script to ping me of any EPP status change of the domain.

To my surprise, about a week or so later, I got a ping that the domain had reached status “pendingDelete”.

I realized the severity of this. The domain name would soon be available for purchase by anyone on the Internet, meaning that the person who gets hold of that domain name would also get the NS capabilities of .cd.

I modified the script, and started probing the registrar on a minute basis for any further status changes.

On the evening of December 30, I got a ping. I opened my laptop and purchased the domain name to keep it from falling into the wrong hands.

scpt-network.com CD domain hack

As the three remaining delegations pointing to SAIX (the South African Internet eXchange) were still working, the TLD remained operable throughout this time (albeit with a slight performance impact on any domain lookups).

Since I owned scpt-network.com, I could configure any subdomain under the zone at will. If I created a new subdomain (like ns-root-1) with an A-pointer to IP 1.3.3.7, then 1.3.3.7 would get legitimate incoming DNS queries meant for .cd. Any DNS response to those queries would be accepted by the caller.

cd dns hijack

To not reply would cause the caller to reach a timeout, and the status code SERVFAIL would be assumed. This is good as a SERVFAIL will force the caller to try reaching any other name server (NS record) for the zone (.cd). That is, the caller would eventually hit one of the legitimate SAIX records and be routed appropriately to the correct destination.

Potential impact

Hijacking the country-code top-level domain of a sovereign state has serious negative implications, especially if the domain were to fall into the hands of cybercriminals or a foreign adversary. The Democratic Republic of Congo (DRC) is not a small country. There are roughly 90 million people, not to mention many international companies and organizations operating with a .cd website.

DNS hijacking involving the TLD of an entire country is rare but not unheard of. For example, the ccTLD of the former Soviet Union (.su) has been hijacked by cybercriminals in the past, and the Lenovo and Google websites for Vietnam (.vn) also fell prey to DNS hijacking in 2015. Redirecting DNS traffic from legitimate .cd websites to a phishing site is one clear potential for abuse, but there’s more.

If I had operated with malicious intent, I could have also:

  • Passively intercepted DNS traffic
    – which could be used for surveillance or data exfiltration
  • Made new domain names “out of thin air”
    – imagine the capabilities if leveraged for Fast Fluxing  
  • Launched remote code execution (RCE) attacks on local networks
    – and target companies that use WPAD to query public DNS servers
  • Replied to legitimate DNS queries with bogus DNS responses
    – and completely took over targeted apex domains for companies or institutions with a .cd website or even launched a DDoS attack.

For example, I could have crafted an exploit that completely hijacked a specific apex domain under .cd. Let’s imagine that I always reply with NS ns-root-1.scpt-network.com (instead of these four: [ns1,ns2,n3,ns4].google.com) for any NS requests to google.cd. Now the caller will see this, and then carry out any subsequent DNS requests to ns-root-1.scpt-network.com which I control.

This also got me thinking, what if I replied to all NS queries with a reference back to myself. Then for any A question replied with 1.3.3.7, all domain lookups for any apex or subdomain would eventually hit my manipulated A pointer. All subsequent network traffic would then be redirected to 1.3.3.7 and lead in a DDoS attack.

In fact, this would also affect the availability of the entire TLD. 50% of the DNS traffic would become faulty, and the impact of (both) DoS attacks could be amplified by setting a high TTL in the DNS replies.

Taking this a step further, say I were to explicitly target TXT records served for google.cd. Then I would be able to abuse the Let’s Encrypts DNS-01 challenge to issue a valid certificate for google.cd and effectively undermine SSL/TLS communications.

As I could control the NS delegations of any .cd apex domain, and get valid certificates, I would have been able to perform a MITM attack even when SSL/TLS is enforced by the target.

While Google has various counter measures and mitigations for this kind of abuse, it’s safe to say this is not the case for all apex domain names under .cd. Further information on how CA’s verify the ownership of domain names can be found in BR 1.7.3.

Last but not least, with privileged access on an upstream host with DNS control, I could even infiltrate the local networks of companies (redacted in screenshot below) that send DNS lookups for WPAD by monitoring their queries, spoofing a reply, and redirecting the local network caller to download and execute malicious JS-based proxy configuration over the Internet. The WPAD protocol has had its share of issues, including RCE vulnerabilities as discussed by Google’s Project Zero.

wpad dns hijack

Mitigation

On January 7th, I reached out to the Administrative and Technical contacts listed for .cd on IANA’s webpage. My initial thought was to transfer back the ownership of the domain name to the entity operating .cd.

Although one of the contacts replied and delegated to their colleague, as of this writing, I haven’t received any follow-up confirmation that they fixed the issue. Nonetheless, the issue seems to have been patched shortly after I contacted them as the DNS traffic I previously controlled for .cd has since been redirected to scpt-network.net.

I also submitted a report on January 8th to the Internet Bug Bounty on HackerOne, and I’m looking forward to seeing how they respond.

Conclusion

The potential implications for DNS hijacking of a ccTLD are widespread and have extreme negative consequences, especially if the attacker has bad intentions. This vulnerability affects more than a single website, subdomain, or even a single apex domain. All .cd websites, including those for major international companies, financial institutions, and other organizations that have a .cd domain in Africa’s second most populous country could have fallen victim to abuse, including phishing, MITM, or DDoS.

As of this writing, I still own the domain name for scpt-network.com although NS delegations from the ccTLD .cd seemed to have stopped around January 8, 2021 after I reached out to the ccTLD contacts on January 7th. I did this to prevent malicious actors from hijacking the ccTLD of the Democratic Republic of Congo within the narrow window of time the domain name for one of the name servers managing the .cd TLD could’ve been taken over by anyone. Luckily, in this case, no damage appears to have been done.

How can companies protect themselves from DNS hijacking and subdomain takeovers? Find out here!

Interested in joining me in the Detectify Crowdsource ethical hacker community? Take our challenge and find out if you got what it takes at https://cs.detectify.com/apply.

Fredrik N. Almroth

Fredrik Nordberg Almroth (@Almroot) is Co-Founder and Head of Engineering at Detectify. He has been elected Security Expert of the Future 2015 by Symantec and is featured on Google Security Hall of Fame. Fredrik has helped organizations like Google, the UN and the US Air Force uncover web vulnerabilities, and is a staunch security defender committed to making the Internet safer for everyone.

 

L’association African WITS lance un appel à soumission de startups pour la réalisation de la cartographie de l’écosystème tech féminin au Cameroun

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L’association African WITS lance un appel à soumission de startup pour la réalisation de la cartographie de l’ecosysteme tech féminin au Cameroun

Dans le cadre de ses missions qui consistent à accompagner les gouvernements et décideurs pour la réduction de la fracture numérique du genre en Afrique et surtout pour soutenir l’éclosion des initiatives portées par les femmes dans ce secteur, l’association African Women In Tech Startups a mis en place depuis Mars 2021 un projet de réalisation de la cartographie de l’écosystème tech Féminin au Cameroun. C’était à la suite de la 3ème édition Festival Femme Numérique qui se célèbre chaque année en marge de la célébration de la journée internationale de la Femme.

African Women In Tech Startups est en effet une association à but non lucratif qui déploie ses activités au Cameroun depuis 2016. Elle regroupe en son sein un réseau Féminin pour la vulgarisation des TIC, un incubateur technologique, un organe consultatif pour l’autonomisation des femmes et les jeunes dans le numérique et les technologies émergentes, mais aussi l’accompagnement des projets communautaires autour l’éducation, de l’entrepreneuriat et l’inclusion numérique en Afrique subsaharienne.

L’association African WITS lance un appel à soumission de startup pour la réalisation de la cartographie de l’ecosysteme tech féminin au Cameroun

Pourquoi un tel projet ?

Selon l’Agence Ecofin, le marché de l’entrepreneuriat féminin en Afrique continue de faire face à de réels défis et particulièrement dans le domaine du numérique et la technologie où elles sont sous représentées. Mais, en Afrique seulement 27% des femmes entrepreneures exercent des métiers liés à la technologie. 

Peu d’entre elles se lancent dans l’aventure entrepreneuriale technologique, et ceci pour différentes raisons : pas suffisamment de connaissances, pas de ressources à disposition, pas de financement suffisant ou tout simplement pas de soutien. Elles ont peu de modèles féminins à partir desquels s’inspirer.

Lorsque l’on parle de la sous-représentation des femmes dans le Numérique et la technologie en général, le constat est très vite fait, il manque les données en Afrique pour montrer l’évolution des femmes entrepreneures dans ce secteur sur les dix dernières années.

Afin de répondre à ce besoin, African Women In Tech Startups compte réaliser chaque année réaliser chaque année les cartographies des différents pays en Afrique afin de promouvoir les initiatives, représenter l’écosystème et influencer sur les politiques, les décideurs et les acteurs d’accompagnement des programmes et fonds de financement pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique.  

Pour la première année de ce projet, l’association démarre par la cartographie de l’écosystème tech Féminin au Cameroun pour l’année 2021.

Qui peut y participer ?

Si vous êtes une femme ou jeune fille remplissant les conditions suivantes :

  •  Être la fondatrice ou co-fondatrice d’une startup existante ou une idée innovante encours de développement.
  • Être à la d’une entreprise opérant dans le domaine du numérique, de la technologie
  • Être à la tête d’une structure d’accompagnement (incubateur, association)
  • Être en freelance ou en auto- entrepreneuriat
  • Être fondatrice d’une entreprise dans un autre domaine qui utilise le numérique à travers une plateforme (site web, application mobile) pour promouvoir ses produits/services.
L’association African WITS lance un appel à soumission de startup pour la réalisation de la cartographie de l’ecosysteme tech féminin au Cameroun

Comment y participer ?

Rendez-vous sur le site web www.africanwits.org , cliquez sur l’onglet ‘’cartographie’’ un menu déroulant va s’afficher et vous choisissez ‘’ Formulaire d’identification’’ pour entrer vos informations.

Pourquoi y participer ?

Vous bénéficiez d’un référencement sur nos plateformes, sur un annuaire national qui sera mis à disposition des décideurs et des organismes d’accompagnement des entrepreneurs, vous bénéficier des informations sur les opportunités (concours, financement, formation, incubation etc..) et des recommandations auprès des partenaires.

Comment nous contacter pour soutenir le projet ou devenir partenaire ?

[email protected] / [email protected] , www.africanwits.org

Source : African WITS

Condamné dans l’affaire Bernard Tapie, Stéphane Richard démissionne et quittera le groupe Orange le 31 janvier 2022

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Le groupe français Orange redistribue les cartes autour de Stéphane Richard [les nouveaux et ceux qui mutent]
Stéphane Richard, Crédit Photo : Clubic

[DIGITAL Business Africa] –  À la suite de la décision de la cour d’appel de Paris de ce 24 novembre 2021, le Conseil d’administration d‘Orange s’est réuni ce jour et a pris acte de la décision de Stéphane Richard de démissionner. Le conseil d’administration d’Orange parle de remise à sa disposition de son mandat de Président Directeur Général.

« Le Conseil a accepté son départ. Celui-ci sera effectif à compter de la mise en place d’une nouvelle gouvernance et au plus tard le 31 janvier 2022. Stéphane Richard continue d’exercer ses fonctions jusqu’à la date de son départ », indique le groupe Orange.

Dans la journée, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a été condamné à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour complicité de détournement de fonds publics dans le cadre de l’affaire Tapie. 

Au sujet de sa condamnation, Stéphane Richard a déjà annoncé sa volonté de se pourvoir en cassation. « Les accusations de complicité de détournement de fonds publics sont sans aucun fondement et ne sont basées sur aucune preuve. Je les rejette totalement et vais me pourvoir en cassation.  Il n’y a eu aucun élément nouveau dans ce procès en appel. Je rappelle que j’avais été totalement relaxé en première instance.« 

Pour celui qui était présent au Cameroun il y a quelques semaines dans le cadre de l’inauguration de l’Orange Digital Center , « les griefs sont passés d’escroquerie à complicité puis à la relaxe totale et aujourd’hui de nouveau à une relaxe sur la complicité d’escroquerie… mais une condamnation pour complicité de détournement public... ».

« C’est à ne rien y comprendre et profondément injuste. Je n’ai fait qu’exécuter la décision ministérielle d’aller à l’arbitrage, qui a totalement été assumée par Christine Lagarde. Qui a d’ailleurs été condamnée pour une simple négligence. Je remets mon mandat entre les mains du CA d’Orange », déclarait-il quelques heures après le verdict.

Le CA a donc tranché. Ce sera donc la démission. Seulement, dans le communiqué du groupe, le Conseil d’administration indique qu’il « tient à souligner la volonté de Stéphane Richard de préserver la bonne gouvernance du Groupe ».

« Les administrateurs le remercient pour son engagement à la tête d’Orange depuis 11 ans, de l’apaisement après la crise sociale à la transformation d’Orange en opérateur multi-services de premier rang en Europe et en Afrique. Il aura marqué l’histoire du Groupe dans des périodes parfois tumultueuses et toujours en préservant l’intérêt de l’entreprise. Le Conseil d’administration poursuit le processus de recherche engagé depuis quelques mois, afin de mettre en place la nouvelle gouvernance du Groupe », écrit Orange.  

Par Digital Business Africa

Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser [BID] au Paris Peace Forum 2021 : « Nous avons alloué 4,5 milliards de dollars pour soutenir la relance économique post Covid-19 »

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Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser [BID] au Paris Peace Forum 2021 : « Nous avons alloué 4,5 milliards de dollars pour soutenir la relance économique post Covid-19 »

[DIGITAL Business Africa] – A l’occasion de la quatrième édition du Paris Peace Forum qui s’est ouvert le 11 novembre 2021 à Paris, le Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser, président de la Banque islamique de développement (BID) et PCA du groupe de la Banque islamique de développement, a appelé les dirigeants du monde à travailler ensemble comme une seule équipe avec une seule vision et un seul objectif : celui de créer les emplois et de sortir les pauvres de l’extrême misère à la suite de la pandémie de la Covid-19.

Dans la vidéo dans laquelle il lance son appel, il explique qu’il faut agir rapidement.

« Nous, membres de la communauté internationale, sommes appelés à agir rapidement à l’heure où une grande partie de l’humanité sombre dans les abimes de la pauvreté et du chômage. Le coût de l’inaction serait trop lourd à supporter face aux contrecoups de la pandémie. Nous devons investir dans le bien-être humain, promouvoir une réponse mondiale coordonnée et renforcer la résilience aux chocs futurs », indique le Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser.

Il est convaincu de la réussite d’une action collective : « Nous pouvons atteindre cet objectif en travaillant comme une seule équipe avec une seule vision et un seul objectif, une équipe qui partage les connaissances et renforce les capacités. Une vision qui garantit le soutien aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérable ; un objectif qui créé les emplois, tire les pauvres de l’extrême misère et investit dans la relance verte. »

Comme exemple, il prend le cas de la banque qu’il dirige. L’ISDB a, d’après ses explications,  fait ses preuves en tant que pourvoyeurs de solutions de développement à travers ses outils que sont la finance islamique, la coopération Sud-Sud et la création des infrastructures.

« Nous avons alloué 4,5 milliards de dollars pour soutenir la relance économique dans les pays touchés par la pandémie de la Covid-19 et les aider à reconstruire en mieux. Comme membre de la communauté internationale, nous pensons que l’amélioration de la gouvernance mondiale est une responsabilité collective. Nous collaborons avec nos partenaires pour venir à bout de la menace de la pauvreté, de l’inégalité et assurer un avenir durable pour tous », a-t-il déclaré.

L’appel du Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser

Le Fonds Transform

L’on se rappelle qu’en 2018, l’IsDB avait également lancé le fonds Transform. Un fonds de 500 millions de dollars destiné à l’innovation et à la technologie qui fournit des capitaux de démarrage aux jeunes entreprises et aux PME africaines et du monde, afin de faciliter le progrès économique et social dans leurs villes et leurs communautés respectives.

La banque avait dans ce cadre organisé en décembre 2019 son « Transformers Summit » à Dakar au Sénégal. Un sommet faisant partie des engagements de la Banque Islamique de Développement en matière de Science, de Technologie et d’innovation (STI).

La Banque Islamique de Développement (BID)

La Banque Islamique de Développement (BID) est une banque multilatérale de développement qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle.

Elle fournit l’infrastructure nécessaire pour permettre aux populations de mener une vie meilleure et de réaliser leur plein potentiel. La BID revendique une présence dans 57 pays membres répartis sur quatre continents, touchant ainsi la vie d’une personne sur cinq à travers le monde.

Voici comment la banque se présente : « Nous sommes l’une des banques multilatérales de développement les plus actives au monde et l’un des chefs de file mondiaux de la finance islamique. Nos actifs opérationnels dépassent les 16 milliards USD, notre capital souscrit s’élève à 70 milliards USD et notre cote de crédit est AAA.

Nous sommes une institution véritablement mondiale, basée à Djedda, Arabie Saoudite, dotée de hubs majeurs au Maroc, Malaisie, Kazakhstan et Sénégal, et de bureaux en Égypte, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Nigeria. Nous encourageons la collaboration entre nos nations membres dans un environnement strictement non-politique, et avons pour seul souci l’avancement de l’humanité.

Nous encourageons les solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, tout en travaillant à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Nous créons des partenariats collaboratifs entre communautés et nations, pour œuvrer à la réalisation des ODD en exploitant le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation, et en favorisant des solutions éthiques et durables aux principaux défis de développement du monde ».

Le Groupe de la Banque Islamique de Développement

Le Groupe de la BID pour sa part a évolué d’une entité unique à un groupe de six entités : La Banque Islamique de Développement (BID), l’Institut Islamique de Recherche et de Formation (IRTI), la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (CID), la Société Islamique pour l’Assurance de l’Investissement et de l’Exportation (ICIEC), la Société Islamique Internationale de Financement du commerce (ITFC) et la World WAQF Foundation (WWF).

Par Beaugas Orain DJOYUM

Cameroun : A 45 jours de la CAN 2021, Minette Libom Li Likeng se rassure de la bonne connectivité des installations de Douala

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Cameroun : A 45 jours de la CAN 2021, Minette Libom Li Likeng se rassure de la bonne connectivité des installations de Douala

[Digital Business Africa] – Krystal palace hôtel, Onomo hôtels, Stade de Japoma. Ce sont les lieux visités par Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et des Télécommunications (Minpostel), ce lundi  22 novembre 2021 à Douala, capitale économique du Cameroun.  L’objectif de cette descente : s’assurer que tout ce qui relève du couloir  dont elle a la charge au sein de l’équipe gouvernementale est conforme aux normes édictées par la Confédération Africaine de Football (CAF).

Au cours de cette visite qui a duré plus de deux heures d’horloges, la ministre des Postes et Télécommunications s’est rassurée de l’effectivité des travaux et prestations réalisées. Notamment : Les travaux et prestations de raccordement à la fibre optique de certains centres d’intérêt (hôtels et stade de compétition) ; la construction du pylône du Complexe Sportif de Japoma ; le déploiement de la solution mutualisée indoor en vue de l’optimisation de la couverture réseau 2G/3G/4G des opérateurs à l’intérieur dudit complexe  et les prestations de fourniture et d’installation des équipements des espaces médias et IT.

A ce stade, tout semble prêt à accueillir cette compétition attendue depuis plus de deux années. Les techniciens à pied d’œuvre rassurent : « On a la garantie  que les utilisateurs ont une très bonne connectivité internet, maintenant tout va dépendre des opérateurs et du travail qu’ils font en amont ».

La technologie utilisée au niveau du stade Japoma pour assurer la bonne connectivité provient de l’entreprise américaine Commscope. D’après François-Xavier Ohn,  Directeur général de  CleanIT au Cameroun, par ailleurs  représentant de Commscope, « notre service consiste à pouvoir nous assurer qu’à l’intérieur  du stade que les spectateurs puissent avoir une très bonne connexion internet  et qu’ils puissent   envoyer des photos et des vidéos de manière instantanée. L’objectif pour nous c’est d’installer une infrastructure mutualisée que tous les opérateurs  au Cameroun vont partager », explique-t-il.

Pour l’organisation de la CAN Total Énergie 2021, « de ce que j’ai vu, entendu, et expérimenté, je peux dire que notre pays, compte déjà une victoire, avant même la compétition athlétique proprement dite. Il s’agit d’une victoire technique et technologique », se réjouit Minette Libom Li Likeng.

Cameroun : A 45 jours de la CAN 2021, Minette Libom Li Likeng se rassure de la bonne connectivité des installations de Douala

Et de poursuivre : « Je rentre donc de Douala, satisfaite, rassurée et confiante.  Je salue le dynamisme et le patriotisme de tous les acteurs impliqués dans cette partie du vaste chantier qu’est l’organisation de cette CAN ; à  tous, j’ai prescrit un professionnalisme sans faille pour que notre pays tienne en matière des prestations en lien avec les télécommunications, le haut du pavé…  Il est de notre devoir de nous assurer que les notes émises dans le  secteur des télécommunications contribuent à la belle symphonie d’ensemble qui s’annonce. En la matière, la défaite est interdite ».

Par Ghislaine Deudjui

Cameroun : Modeste MOPA FATOING [DGI] explique aux PME comment obtenir son attestation de retenue à la source en ligne (Vidéo)

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Cameroun : Modeste MOPA FATOING [DGI] explique aux PME comment obtenir son attestation de retenue à la source en ligne (Vidéo)

[Digital Business Africa] – Télédéclarations, paiement électroniques, etc, Modeste Mopa Fatoing, le directeur général des impots du Cameroun, face aux entreprises et Pme, explique les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun. Pour lui par exemple, c’est le système informatique de la DGI qui vous délivre l’attestation de retenue à la source.

Explications lors de la rencontre entre la Dgi et les Pme à l’hôtel la Falaise, Bonanjo – à Douala, le 18 février 2021.

ICT Media STRATEGIES qui a réalisé le live de cette cérémonie vous propose un extrait de l’échange du DG et des PME.

[A travers un live professionnel, diffusez en direct simultanément sur vos comptes Facebook, Twitter et Youtube vos conférences, séminaires et événements divers. contactez ICT Media Strategies pour les précisions de votre direct : mail : [email protected] / Tél : +237 674 61 01 68 / web : www.ictmedia.africa]

Suivez l’intégralité du live sur la page Facebook de Digital Business Africa

Par Digital Business Africa

Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux [Par Oswald Baboke*]

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Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Oswald Baboke*] – En 2014, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria publient un sacré ouvrage intitulé Les Flingueurs [1]. L’essai rédigé sous la physionomie acrimonieuse d’un film western plante le décor anarchique digne du Far West, l’arène où les édiles et édits des lois ne font plus foi, pour faire-valoir le droit. La déco des Les Flingueurs évoque l’univers amphorique d’une enceinte bestiale amorale si ce n’est le diktat du colt. Ce livre d’une huitaine d’années, demeure d’une incroyable actualité. Et d’une congruente universalité.

Les effets pervers du persiflage et les techniques triviales de la calomnie gratuite qu’évoquent les auteurs des Les Flingueurs ne datent pas de nos jours. Qu’importe la chronologie des délations recensées, ce Best-seller décrit et décrie le jeu de massacres sociopolitiques entre les élites, via de pseudos « lanceurs d’alertes» et « influenceurs », quand bien même ce titre tonitruant ne renvoie à rien d’illustre et de concret…

Depuis lors, la chienlit a trouvé refuge dans nos mœurs. Au point d’y élire domicile. Qui douterait encore de l’expérimentation tous azimuts, du jeu de massacres politiques que nous vivons chez nous, entre pseudo-collègues et vrais concurrents. La même déloyauté se vit et sévit entre faux-homologues et certains autres pseudo-camarades, qui se réclament pourtant d’un même bord politique.

Très souvent, les auteurs de la chienlit et les victimes ciblées par la manigance et l’hypocrisie humaine sont logés à la même enseigne, guidés par une idéologique commune. Mais divisés, « chacun pour soi, Dieu pour tous », dans une ambition concurrentielle larvée…Chaque militant fantasmant de frénétiques ambitions individualistes…

Tant pis, si l’impétrant n’en possède ni l’étoffe ni la mensuration. Ni l’appétence ni la compétence… Tout le monde brigue les sommets de l’État – via la médisance – un épiphénomène « d’ascension-calomnie » ayant cours dans les antichambres des cours royales.

L’ambition est si forte dans la psychologie sociétale de l’ homo-politicus , qu’il finit par négliger les codes et modes d’ascensions sociopolitiques. Duhamel et Santamaria vilipendent les tares et les défaillances d’incompétences qui s’installent et s’enracinent au cœur de la République, des siècles après avoir contaminé et détruit de solides monarchies impériales…

Le constat de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria est aussi constant que persévérant. En tous lieux, l’endurance dans l’ascèse politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Bien au contraire : « Le monde politique est cruel. Il l’a toujours été, parfois [hier] plus encore qu’aujourd’hui », mentionnent-ils dans Les Flingueurs.

Mais le développement des médias et la déferlante des réseaux sociaux ont, depuis des années, un effet dévastateur : pour être entendus dans le brouhaha de l’information permanente, les responsables politiques doivent, à tout moment, se distinguer, trouver la phrase qui fait mouche, le mot qui tue, l’expression qui sera reprise et amplifiée. Et à ce jeu, c’est le plus cruel qui l’emporte… »[2]

Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux

Depuis les temps très anciens, repérables dans la lointaine antiquité gréco-romaine, des siècles avant Jésus-Christ, les duels politiques d’Athènes et de  Rome étaient publics et impudiques. Jadis, la cruauté des escrimes s’écrivait en lettres de sang, au gré des violences bestiales frisant l’horreur.

Au moins, sous Néron, on se battait pour l’honneur. Les gladiateurs les plus coriaces (endurcis par la force herculéenne des biceps, l’intelligence qui l’accompagne, la ruse empirique et la double stratégie offensive et défensive des combats), les victoires, les trophées et les palmarès accumulés permettaient d’accéder aux postes et fonctions les plus élevés. (Un cran en dessous des oligarchies héréditaires de César).

En ces temps, là, il fut établi que le Peuple aimait les jeux, du vin et du pain, autant qu’il leur plaît. Aux citoyens d’aujourd’hui, nos compatriotes et contemporains, s’empressent d’assouvir leur fringale bestiale en assistant à la disgrâce des actants et leaders politiques, et à la chute vertigineuse des opérateurs économiques…

Dans la Grèce antique, berceau de la démocratie hellénique… Au moins les conflits d’ascension sociopolitique étaient ouverts. Et les protagonistes identifiés… Aujourd’hui, les réseaux sociaux, les médias-sociaux et les multiples applications sous-jacentes ont créé de nouveaux gladiateurs. Ceux de l’impertinence, de l’isolation et de l’insolence.

Les professionnels de la médisance ostensible, et leurs frangins flingueurs, les amateurs de la calomnie gratuite s’occupent enfin. Ici et loin d’ici, la course au pouvoir ne se fait plus grâce au Savoir-faire intrinsèque, mais par l’entremise du Savoir-défaire. L’occasion faisant le larron, les applications frondeuses des réseaux sociaux occupent la scène. Les TIC ont engendré de nouveaux métiers niais, ceux de l’imposture…

Les hackers et autres maîtres-chanteurs ne déchantent plus. C’est à travers les réseaux sociaux que les rivalités politiques et socio-économiques se déploient. Tout autant qu’Internet a créé des emplois en CDD, les emplois, aussi modiques que triviaux : les « pseudos lanceurs d’alertes».

Il s’agit des professionnels ignobles de la calomnie gratuite. Sauf que dans ce jargon neuf, les pseudos lanceurs d’alertes, érigés en maîtres-chanteurs, sont également devenus des rapaces du Net, pas très nets et pas très honnêtes.

Ces agents stipendiés, approchés par les commanditaires des articles infamants, reçoivent de l’argent, beaucoup d’argent, des montants exorbitants, défiants toute imagination normale et normatives. Et pan ! Les rapaces appuient sur la gâchette ! Et pan ! Ils tirent et titrent sur la prétendue légèreté de la victime calomniée dont il faut briser la carrière !

Les batailles sociopolitiques pullulent désormais sur la Toile. En croyant se mettre au dessus de tout soupçon, les hommes politiques affrontent leurs camarades du même parti, à travers la divulgation des documents d’État, censés relever de la plus haute confidentialité. Dans ce jeu de massacres systémiques, les secrets d’État classés « Top Secret » se retrouvent dans la rue, via les réseaux sociaux. Le but étant de calomnier les dirigeants, aux affaires, et la supposée trivialité des Gouvernants que n’importe qui s’offre le loisir de critiquer.

Les pseudos lanceurs d’alertes « mangent » à plusieurs râteliers

Les documents frappés du sceau de l’État s’échappent des cabinets par des serviteurs déloyaux. Les virements financiers indirects qui nourrissent les fameux « influenceurs » des réseaux sociaux, dont bon nombre vit en Europe et aux Etats-Unis, sont connus… Les nouvelles autoroutes de la communication sont transformées en laboratoires clandestins de fausses accusations, et usines de photomontages, délivrant de fausses-vraies pièces à conviction… Tout ça pour nuire. Pour créer le doute et la zizanie, la dysharmonie et la méfiance à la tête de l’État, et dans les plateformes insulaires qui soutiennent le Chef de l’État.

Les grands boulevards de la diffamation et de la médisance automatique sont habités, pour certains, par des pseudos lanceurs d’alertes payés pour salir les adversaires, dans l’intention inavouée de briser des carrières, et pour éliminer toutes les barrières humaines qui se dressent comme des digues ambulantes devant les marionnettistes aux abois. Ainsi, plusieurs millions d’euros et de francs CFA qui auraient pu servir à construire des industries locales, des écoles, des routes, voire des hôpitaux, ces pactoles servent à alimenter les pseudos lanceurs d’alertes, qui, bien évidemment « mangent » à plusieurs râteliers.

La technique des rapaces et maîtres-chanteurs est bien connue. Le lanceur d’alerte reçoit des documents et des détails chiffrés dans une fausse boite mail ou un faux compte créé quelque part, en même temps que les virements y afférents, qui transitent sur trois pseudos adresses. Puis, en bon rapace, le même lanceur d’alertes saisit la personne visée pour négocier un montant de « retour à l’expéditeur, TTC… ». Riche des deux virements, le pseudo lanceur d’alertes relance le plus offrant, et s’enrichit triplement…

Ainsi de suite, parfois le contact local au Cameroun reçoit les faux articles et l’argent… L’engrenage des cartels maffieux ne prend jamais fin. Surtout pas en ce moment, devant l’impatience impertinente d’un remaniement ministériel, cent fois annoncé, et cent fois ajourné…

En attendant que les commanditaires soient assurés de leur maintien aux postes ou de leur promotion, les pseudos lanceurs d’alertes s’engraissent. Il ne se passe pas une journée sans que des fausses informations alimentent les réseaux sociaux. Attention à l’effet boomerang. Va-t-on laisser des morveux prendre tout un pays en otage ?

L’espace politique, un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde

Le pays ne vit qu’au rythme des publications mensongères des rapaces et chasseurs de primes. Et pan ! Ils tirent sur tout le monde. Il suffit d’entrer en politique pour être une proie. Ici comme ailleurs, le mérite se doit davantage à la lâcheté des calomnies gratuites des flingueurs plutôt qu’à la compétence intrinsèque des acteurs: « Une anthologie des cruautés politiques, c’est l’occasion de mesurer combien l’idéologie, la dialectique, les grands débats de société ont aujourd’hui laissé le plus souvent la place à l’invective, à la formule toute faite et soigneusement préparée, au jeu des petites phrases. Les Flingueurs c’est, au choix, la comédie ou la tragédie du pouvoir.» [3].

L’arène politique s’appuie sur une société d’intrigue où l’inculpation, la calomnie et la diffamation ignominieuse sont érigées en sport favori des flingueurs. Il s’agit d’une arène d’invectives et de médisances, où, hélas, la rumeur prend le pas sur la vérité. Tandis que l’illogisme infamant l’emporte sur la vertu du vrai.

Duhamel et Santamaria tiennent le mérite d’avoir éventré les combines et les complots qui se trament dans toutes les Nations. La réalité est perspicace. La sphère politique est comparable à un ring de diabolisation et d’instrumentalisation. L’espace politique cesse d’être l’agora des performances et des compétences, pour devenir un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde. Autrement dit, une arène vénale, vandale et banale où on ment sur tout, où on ment sur tous. On dénigre tout le monde, sans distinction de chapelles politiques. Sans distinction de rang ni de sang. À la trappe !

« À partir de portraits, de mises en perspective et de mots clé (Mensonge, Haine, Bashing, Littérature politique, Face à face, Religion…), on [voit] aussi comment la férocité envahit le débat politique. On revivra les duels, contemporains ou plus anciens, marqués par la violence verbale et psychologique »

Bien souvent, dans ce jeu de diffamations tous azimuts, la presse se presse de se positionner en arrière-cour, au fond d’un décor de cannibalisme où les ténors et les tenants du pouvoir s’étripent, se martyrisent, se flagellent et se dynamitent sans élégance ni bienséance. C’est pour indexer les péripéties de ce monde immonde, bestial et brut que les auteurs des Les Flingueurs ont choisi comme sous-titre instructif, l’« Anthologie des cruautés politiques ».

Le mal de la diffamation est là. Il est total. Il est cynique, inique et universel. À l’instar d’une métastase que véhicule la gangrène maline, *le mal du persiflage est chez nous, au Cameroun, au nom du fric, et du vrac, souvent pour un rien, on flingue tout le monde, sans pitié ni piété. L’écume du mensonge et de la médisance souffle partout.

Personne n’est à l’abri, tout le monde est dans le viseur des hackers. Les valeurs de l’honneur si chères au classicisme sont en berne. Les radiotrottoirs ont le vent en poupe. « La vérité ne vient [plus seulement] d’en haut, et la rumeur d’en bas, comme disait le Président Paul Biya, lui-même, placé, malgré lui, à son corps défendant, au centre de moult mensonges, la rumeur trouve ses repères dans les milieux de jactance. Quand les mégots de ragots et le magot font bon ménage.

Désormais les potins des malins n’épargnent plus personne ; ni le sacré, ni le profane. La famille présidentielle n’est-elle pas trainée dans la gadoue de la calomnie ? L’entourage présidentiel n’en est pas épargné. Le contexte s’y prête, peut-être.

Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux

Le Président de la République, son épouse que l’on connait serviable et altruiste, ne sont guère ménagés par les boulets incandescents des tontons flingueurs.

Le mélange trivial de genres aboutit à une confusion de rôles frisant l’anarchie. Le drame est d’enterrer le Renouveau vivant… La campagne d’outrage orchestrée par les pourfendeurs trouve justification dans la chronique d’un règne plus viable que jamais que l’on croyait à la dérive…

Dites, qui lynchons-nous ce soir ?

La fin justifie-t-elle les moyens ? La nuit des longs couteaux s’inaugure-t-elle par le clabaudage et le chantage ? Décidément, les « on dit » ont la cote. À chacun son déballage sans ambages. Dans une sorte de cartels organisés, on choisit la proie à diffamer parmi ceux qui bénéficient des grâces du Prince, on la dégonfle. Et pan ! On tire ! Le milieu est loin d’être dératisé. Les jours qui viennent vont amplifier l’impatience des flingueurs.

Les duels ont déjà commencé. Le rouleau compresseur de la médisance est d’ores et déjà en branle. C’est une question de temps. « La trahison est une question de date », disait Talleyrand. Tout le monde peut y passer. Pourquoi flingue-t-on l’autre ? Désir de vengeance, ou simple méchanceté ? Le mérite intrinsèque est à la dérive. N’y survivront que ceux qui savent lyncher. Non ! Élevons le débat. Notre beau pays a encore de belles vertus à préserver.

Certes, l’Anthologie des cruautés politiques se généralise. Mais l’anthologie ne saurait s’ériger en pathologie. Sachons raison garder.

 *Par Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire 

 Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire 
[1] Patrice Duhamel et Jacques Santamaria : Les Flingueurs, Anthologie des cruautés politiques, Plon, Paris, mai 2014, 300 pages.

[2]  P. Duhamel et J. Santamaria in Les Flingueurs, Anthologie des cruautés politiques , Op-cit

[3] Duhamel et Santamaria, op-cit

Texte initialement publié sur son compte Facebook sous le titre : « Qui hait (est) qui ? Chienlit sur les starting-blocks du lynchage médiatique« 

WhatsApp permettra de supprimer des messages vieux de plus de deux mois (pour tout le monde)

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Whatsapp permettra de supprimer des messages (pour tout le monde) vieux de plus de deux mois

[DIGITAL Business Africa] – La date d’opérationnalisation de la nouvelle fonctionnalité n’est pas encore révélée. Mais ses premiers détails filtrent déjà à travers le site WABetalinfo. Le nouveau service de WhatsApp permettra donc aux utilisateurs de supprimer les messages pour tout le monde, dont la durée est de deux mois. Ainsi, si vous vous méprenez de destinataire, voulez faire disparaitre un message honteux… vous pourrez tout simplement recourir à la fonctionnalité « supprimez pour tous ».

Il s’agira juste de l’amélioration de fonction, puisqu’elle existe déjà et offre la possibilité d’effacer les messages récents dans un délai d’une heure et huit minutes et 16 secondes. Pour ce qui est des messages postés avant la mise en oeuvre de la nouvelle fonctionnalité, aucune clarification ne peut être faite. Tant l’entreprise ne s’est pas encore prononcée sur le service.  Seront-ils supprimables? Là réside, à ce stade, l’énigme de cette nouvelle fonction.

Whatsapp est un réseau social de communication. L’application est développée en 2009 par Jan Koum et Brian Acton, deux ex employés de Yahoo. L’objectif était de remplacer le SMS. En février 2014, le réseau social est acheté par Facebook. Montant, 22 milliards de dollars. En 2020, l’application revendiquait quelque deux milliards d’utilisateurs.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Jean-Jacques  Massima-Landji au sujet des cryptomonnaies : « S’il n’y a pas de textes, les gens trouveront des moyens pour dérober l’argent des utilisateurs »

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Jean-Jacques Massima-Landji : « Les paiements électroniques vont poser un problème déontologique » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Le représentant de l’Union internationale des Télécommunications pour la région de l’ Afrique centrale et Madagascar pense qu’il faut élaborer les textes qui vont protéger l’activité des cryptomonnaies.

Jean-Jacques  Massima-Landji prenait part  à l’atelier de réflexion sur « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ». Un atelier présidé par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 15 novembre 2021.

« C’est la facilitation de l’ensemble des transactions de base. Vous voulez payer du pain à la boulangerie et n’avez pas de monnaie. Si le boulanger a accepté le paiement électronique, vous prenez votre pain et rentrez à la maison, au lieu d’aller à la banque, chercher de l’argent et revenir. Donc, c’est une facilitation de la vie de tous les jours.

« On doit amener la technologie à résoudre les problèmes sociétaux de base des citoyens. Ce qui va permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Le gouvernement mettra donc un cadre réglementaire solide avec les banquiers, les consommateurs et les hommes de droit. Il y a des règles et ce sont ces règles-là qu’il faut maturer et établir les textes qui vont protéger l’activité de la cryptomonnaie. Car s’il n’y a pas de textes, les gens trouveront des moyens pour dérober l’argent des utilisateurs », a déclaré Jean-Jacques  Massima-Landji.

Propos recueillis par JMZ (Stg)

Cameroun : Le ministre Grégoire Owona a mis à la disposition de l’IAI un centre informatique dans ville de Ngomedzap

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Cameroun : Le ministre Grégoire Owona a mis à la disposition de l’IAI un centre informatique dans ville de Ngomedzap
Le Centre informatique de Ngomedzap

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a présidé la cérémonie de rétrocession d’un centre informatique à l’Institut africain de l’Informatique du Cameroun (IAI).  Grégoire Owona, membre de l’Association Agora, a couplé l’action à la remise des parchemins de fin de formation à 75 apprenants de cette ville du département du Nyong et So’o, le premier novembre 2021. Les récipiendaires appartiennent à la promotion liminaire de l’IAI dans cette localité.

Au nombre des invités, figuraient le représentant résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, les autorités des lieux, entre autres. Le Centre informatique concerné dispose de deux salles. L’une d’elle regorge 25 ordinateurs, indique le site Cameroon tribune. Les modules de formation disponibles à l’attention des apprenants sont : l’introduction à l’informatique, l’usage des réseaux sociaux et internet.

 « Notre association voudrait faire reculer le taux d’analphabétisme numérique. Pour cela, nous faisons des partenaires ave les meilleurs. C’est le cas avec l’IAI –Cameroun’ », a affirmé le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona.

En exhortant, bien évidemment, les jeunes apprenants au bon usage des réseaux sociaux. Armand Claude Abanda, représentant résident de l’IAI Cameroun, a salué le geste de l’élite, par ailleurs mandataire de l’association Agora.

« L’étape de Ngomedzap est très importante pour nous. Parce que c’est le 29e centre de l’IAI qui est créé, et c’est l’unique des 29 centres dont la construction a été réalisée par une élite, puis mis à la disposition de l’IAI », a-t-il confié. L’IAI-Cameroun et l’association Agora sont liés par un partenariat destiné à former, encadrer et faciliter l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

L’Association Agora encourage le développement communautaire de l’arrondissement de Ngomdzap ; à travers des projets agropastoraux, comme c’était le cas en décembre2020 avec le forum sociocommunautaire « Ngomedzap, terre d’opportunités ». 

Ecrit par Jean Materne Zambo(stg)

Présente à la réunion des Régulateurs télécoms à Douala, l’ARPCE s’engage aussi à supprimer les tarifs de roaming en zone Cémac

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Présente à la réunion des Régulateurs télécoms à Douala, l'ARPCE s'engage aussi à supprimer les tarifs de roaming en zone Cémac

[DIGITAL Business Africa] L’ARPCE a participé à la réunion des Régulateurs des Postes et des Communications Électroniques de la zone CEMAC qui a débuté le lundi 8 novembre 2021, à Douala au Cameroun.

Placée sous le patronage de la Ministre Camerounaise des Postes et des Communications Électroniques, cette rencontre des Régulateur de l’Afrique Centrale a débuté par les travaux entre les parties, a débouché le 09 Novembre à la signature des protocoles d’accords bilatéraux entre les régulateurs en vue de la mise en œuvre du règlement relatif à l’itinérance et à la suppression des frais d’itinérance (Roaming) en zone CEMAC. 

Représentant le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, le Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, Jean-Célestin ENDOKE, accompagné du Directeur des Ressources en Fréquences, Wilson BOKATOLA, a pris une part active aux travaux y relatifs. 

Ces protocoles d’accords procèdent de la volonté des Chefs d’Etats de supprimer les frais d’itinérance et rendre possible l’accès, à moindre coût, aux services des communications électroniques entre les consommateurs des pays de la sous-région. La suppression des surtaxes ainsi adoptée, favorisera l’inclusion numérique et la réduction de la fracture numérique.

Par DBA, Source : ARPCE

Régulation : L’ARCEP Tchad s’inspire du modèle de fonctionnement du Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE Congo

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[DIGITAL Business Africa] – Une équipe de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) de la République du Tchad a séjourné à Brazzaville du 9 au 10 novembre, dans le cadre d’un partage d’expérience avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).

En effet, dans la perspective de la mise en ligne des requêtes des consommateurs, l’ARCEP a mandaté une équipe composée des messieurs Dipombe Payebe, Chef de Service Communication et Relations Publiques et Ndoundo Yamdana Loumaye, Chef de Service Réglementation, afin de s’imprégner de la faisabilité et du fonctionnement du Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE, accessible gratuitement au numéro 5050.

Le Centre d’écoute des Consommateurs, placé sous l’égide de la Direction de l’Economie et des Marchés de l’ARPCE, traduit la volonté du Régulateur de garantir le respect des droits des consommateurs, de les protéger contre les pratiques commerciales illicites et d’assurer le contrôle des produits et services mis sur le marché congolais.

Par Digital Business Africa, Source : ARPCE

Minette Libom Li Likeng:  » Les monnaies digitales pourront accompagner le développement des industries et des services au Cameroun »

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Minette-Libom-Likeng

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ».

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours de cloture de la ministre.

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Cryptomonnaies : Le Minpostel, la COSUMAF, la BEAC, le MINFI, l’Antic et l’ART prévoient un « bac à sable réglementaire » pour tester la technologie blockchain pour une durée déterminée

Cryptomonnaies : Le Minpostel, la COSUMAF, la BEAC, le MINFI, l’Antic et l’ART prévoient un « bac à sable réglementaire » pour tester la technologie blockchain pour une durée déterminée

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Cryptomonnaies : Le Minpostel, la COSUMAF, la BEAC, le MINFI, l’Antic, prévoient un « bac à sable réglementaire » pour tester technologie blockchain pour une durée déterminée

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun« . Étaient présents aux assises, les responsable de l’Union internationale de Télécommunications (UIT), Jean-Jacques Massima Landji, les responsables de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Agence de régulation des Télécommunications, entre autres administrations.

Les travaux avaient pour objectif de << mobiliser les administrations compétentes, en vue d’une concertation permettant au gouvernement d’avoir une compréhension stratégique et opérationnelle de ces monnaies numériques. Bien plus, il était question de réfléchir sur les axes de régulation du secteur de la cryptomonnaie, tout en prenant en compte les exigences du développement de l’économie numérique. Et enfin, de définir les concepts de base qui régissent le fonctionnement des cryptomonnaies>>.

Après avoir examiné  les interventions des participants Libom Li Likeng a reçu les recommandations finales, au terme de dix heures d’horloge. Au nombre de ces recommandations, figurent « la sensibilisation de la population sur les avantages et les risques de la cryptomonnaie, la formation des jeunes camerounais sur les technologies innovantes« .

Mais aussi et surtout, recommandation a été faite de « mettre en place, en collaboration avec les principaux régulateurs sectoriels (COSUMAF, BEAC, MINFI, ART….) dans le cadre du Cercle de Concertation Public Privé du secteur des communications électroniques, un « bac à sable » réglementaire, ouvert et multitenant,  devant permettre aux acteurs exerçant dans le domaine de la FINTECH plus particulièrement de la cryptomonnaie, de tester sous certaines conditions la technologie de la blockchain pour une durée déterminée ».

L’atelier tenait sur quatre panel. Chacun d’eux avait deux moments, dont les exposés et l’échange entre exposants et l’assistance. Participants et représentants de différentes administrations ont soutenu que le développement du numérique exige que les Camerounais se défasse de leur habitudes traditionnelles afin de s’arrimer aux nombreuses innovations qu’offre le développement numérique, à l’instar des monnaies virtuelles, nonobstant les risques qui planent au-dessus de cette économie numérique. Pour le Minpostel:

« Les recommandations de vos travaux devront permettre au gouvernement de renforcer la réflexion engagée afin d’assurer un encadrement idoine pour cet activité et en même temps de protéger le citoyen camerounais. Aussi envisageons-nous, a-t-elle ajouté, de tout mettre en œuvre dans le cadre d’une synergie gouvernementale et dans la limite des compétences du Minpostel, pour leur mise en œuvre« , a déclaré la ministre. Pour ainsi clore son propos, Minette Libom Li Likeng va exprimer le souhait que les participants soient des apôtres et les défenseurs de la cause.

Écrit par Jean Materne Zambo ( Stg)

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Minette Libom Li Likeng:  » Les monnaies digitales pourront accompagner le développement des industries et des services au Cameroun »

Pour Patrick Benon, l’une des principales ambitions d’Orange est de trouver et d’accompagner les meilleurs talents digitaux [POESAM]

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Pour Patrick Benon, l'une des principales ambitions d’Orange est de trouver et d’accompagner les meilleurs talents digitaux [POESAM]

[Digital Business Africa] – La remise des prix aux lauréats de de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) s’est tenue ce 10 novembre 2021 à Douala en présence du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, et du directeur d’Orange Digital Center Cameroun, Emmanuel ETIA.

Rappelons que c’est la startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng qui a remporté le premier prix de l’édition 2021 du Poesam. Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.

Pour Patrick Benon, l'une des principales ambitions d’Orange est de trouver et d’accompagner les meilleurs talents digitaux
Emmanuel Assom Neyeng, OuiCare. Vainqueur international POSEAM.

OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Cette année 2021, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.

Le Jury national du prix POESAM

Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :

  • Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
  • Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1er prix,
  • 15 000€ pour le 2ème prix,
  • 10 000€ pour le 3ème prix.

Les grands gagnants de la compétition internationale

C’est lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, que s’est tenue la e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qu’ont été révélé les gagnants.

Pour le Prix Féminin, le lauréat est :

  • The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.

Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :

  • 3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
  • 2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
  • 1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Selon Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, l’une des principales ambitions d’Orange est de trouver, accompagner et promouvoir les meilleurs talents digitaux qui influenceront notre vie de demain. Cette ambition, indique-t-il, comporte trois volets : trouver, soutenir et promouvoir.

Le Prix Orange de l’entreprise sociale (POESAM) s’inscrit donc dans la stratégie d’Orange en vue de rechercher, de soutenir et de promouvoir les projets TIC innovants susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations africaines, dans des domaines tels que la santé, la finance, l’éducation et l’agriculture.

« En terme d’accompagnement : dès que les startups sont trouvées, nous avons différents mécanismes pour les accompagner. Premièrement, nous leur offrons un accès à nos réseaux via des API afin qu’ils puissent développer leurs solutions. Deuxièmement, nous les accompagnons via le réseau d’accélérateurs et d’incubateurs Orange Fab. Et enfin, nous pouvons les soutenir financièrement via Orange Digital Ventures », a déclaré Patrick Benon.

Le DG d’Orange Cameroun affirme qu’Orange continuera à investir dans la recherche de startups qui ont des idées et des solutions qui peuvent « changer et améliorer la façon dont nous interagissons en tant qu’êtres humains » et leur offrira ainsi l’accès aux opportunités du marché en augmentant leur exposition tant au niveau national qu’international.

Par Digital Business Africa

Yango, un service de covoiturage par Yandex, a commencé à opérer au Cameroun

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Yango, un service de covoiturage, s'implante à Yaoundé
[DIGITAL Business Africa] – Yango, un service international de réservation de taxis en ligne qui opère déjà dans 18 pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, a été lancé aujourd’hui à Douala. Le Cameroun devient son troisième pays en Afrique après la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Yango fait partie de Yandex, l’une des plus grandes sociétés informatiques européennes. L’application mobile Yango pour iOS et Android peut être téléchargée gratuitement en français, en anglais et dans de nombreuses autres langues.

Pour commander une voiture, l’utilisateur doit télécharger  l’application, l’ouvrir, et préciser où il doit se rendre. Le service détermine lui-même la position de l’utilisateur lorsque la géolocalisation est activée et trouve le conducteur qui arrivera le plus rapidement. Le prix du trajet est ensuite calculé par les algorithmes de l’application au moment de la commande de la voiture – il suffit d’entrer l’adresse de destination. L’utilisateur peut payer son trajet en espèces. 

Les trajets commandés avec Yango à Douala commencent à partir de 200 FCFA. Par exemple, un trajet de Bonamoussadi (Carrefour Market) à Akwa (Direction générale orange) coûte environ 800 FCFA avant remise, tandis que le trajet de Kotto (Tradex antennes Kotto) à Japoma (Stade, complexe sportif) coûtera environ 1700 FCFA avant remise. 

Le service dispose d’une équipe d’assistance qui est disponible via l’application. Si l’utilisateur oublie quelque chose dans la voiture ou veut poser une question, il peut contacter le service d’assistance via l’application. Pour un contrôle de qualitésupplémentaire, l’application Yango permet à l’utilisateur de noter chaque trajet. Dans le pire des cas, les conducteurs ayant une mauvaise note peuvent se voir refuser l’accès au service pendant un certain temps. 

Contrairement à d’autres services en ligne dans le monde, l’application Yango utilise ses propres technologies de cartographie, d’acheminement et de navigation ainsi que de distribution intelligente des commandes. Elles réduisent considérablement le coût net du trajet et le temps qu’un chauffeur passe à chercher un client, à se diriger vers le  suivant ou à conduire un client à sa destination. Les technologies et les itinéraires efficaces garantissent une utilisation élevée des heures de travail des chauffeurs tout en offrant un service prévisible et abordable aux utilisateurs. 

Yango offre aux utilisateurs de Douala un service moderne qui peut rendre n’importe quelle course plus pratique, abordable et sûre. Désormais, vous pouvez facilement commander un taxi, assis chez vous, sans avoir besoin de sortir, et voir sur l’écran du téléphone comment la voiture vient à vous.

L’application vous indique la couleur, le modèle et le numéro de plaque de la voiture ainsi que des informations sur le fournisseur de transport et son chauffeur. En outre, vous n’aurez pas besoin de négocier le prix et de partager une voiture avec d’autres personnes. En matière de sécurité, l’application vous permet d’envoyer votre itinéraire aux membres de votre famille et de contacter les services d’urgence via l’application en cas de besoin.

« Cela fait vraiment la différence », – Didier Theze, directeur régional de Yango au Cameroun.En Afrique, le Cameroun devient donc le troisième pays du continent à disposer du service Yango. Notre succès dans d’autres pays nous permet d’explorer de nouveaux marchés et nous sommes heureux que de plus en plus de personnes aient accès à notre service. « Nous sommes convaincus que les habitants de Douala apprécieront les avantages de Yango », – Adeniyi Adebayo, Directeur Général de Yango en Afrique.

 Yango n’a pas ses propres voitures ou chauffeurs, elle permet aux prestataires de transport locaux (entreprises qui fournissent des services de transport de manière indépendante) d’utiliser ses services. Parallèlement au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Douala. Ces derniers peuvent apprendre à travailler avec l’application, suivre d’autres formations et passer des tests.    

 À propos de Yango,

Yandex.Taxi et Yandex Yango est un service de covoiturage. Il est fourni par Yandex.

Taxi, un groupe international de sociétés qui exploite des activités de mobilité et de livraison dans 21 pays de la région EMEA sous les marques Yandex Go, Yango et Uber Russia, entre autres, depuis 2011.

En 2021, plus de 2 millions de chauffeurs effectuaient des courses et des livraisons dans les pays où les services de Yandex.Taxi opèrent. 

Yandex.Taxi, dont le siège est aux Pays-Bas, fait partie de Yandex (NASDAQ et MOEX : YNDX), une entreprise technologique qui crée des produits et des services intelligents grâce à l’apprentissage automatique. Son objectif est d’aider les consommateurs et les entreprises à mieux naviguer dans le monde en ligne et hors ligne.

Depuis 1997, elle fournit desservices de recherche et d’information de classe mondiale et localement pertinents. De plus, elle a développé des services de transport à la demande, des produits de navigation et d’autres applications mobiles pour des millions de consommateurs. Yandex, qui compte plus de 30 bureaux et 5 centres de données dans le monde, est cotée au NASDAQ depuis 2011. 

En 2017, Yandex et Uber ont signé un accord pour fusionner leurs activités et opérations de covoiturage et de foodtech en Russie et dans plusieurs pays voisins. La fusion s’est achevée en février 2018. Environ 59 % de la société consolidée basée aux Pays-Bas, nommée MLU B.V., appartient à Yandex, et environ 37 % à Uber ; le reste appartient aux employés.

Dans les pays qui ne font pas partie du champ d’application de l’accord, notamment la Norvège, Yandex et Uber sont toujours en concurrence. 

Depuis le quatrième trimestre 2018, l’activité de covoiturage de Yandex.Taxi est rentable dans toutes les zones géographiques, et ce malgré la pandémie.

En 2020, les revenus de ses segments de covoiturage et de food tech ont dépassé 800 millions USD, atteignant 30% de tous les revenus de Yandex.

Source : Communiqué