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Les contribuables camerounais regrettent l’arrêt des activités de YUP, le service de paiement mobile de Société générale

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Les contribuables camerounais regrettent l’arrêt des activités de YUP, le service de paiement mobile de Société générale

[Digital Business Africa] – L’information a surpris plus d’un et a très vite fait le tour des réseaux sociaux ce 01er mars 2022. Nicolas Pichou, le directeur général de Société Générale Cameroun, a annoncé dans un message interne à ses collaborateurs la fin de l’aventure YUP, le service de mobile money lancé par ce groupe bancaire français en 2017 dans plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée, le Ghana et  Madagascar.

Pourtant, ce service figurait encore il y a quelques jours parmi les  services vedette de SG Cameroun au Salon international de la PME (Promote 2022) qui s’est tenu du 19 au 26 février 2022. Les responsables et cadres de SG Cameroun présents à ce salon ne manquaient pas de présenter aux PME les nombreux avantages de ce service de paiement mobile. Et pourtant, deux jours plus tard, virage à 180° pour rentrer à la case départ ! Mieux, pour mettre fin à l’initiative cinq ans après son lancement.

La difficile décision d’arrêter toutes les activités de YUP

« Bien chers collègues, il y a 5 ans, la Business Unit AFMO (Afrique et Moyen-Orient, NDLR), soucieuse de promouvoir l’inclusion financière, de faciliter l’accès à des moyens transactionnels et financiers innovants, en dématérialisant notamment les flux de paiement des entreprises, lançait un service de monnaie électronique et créait une entité dédiée YUP. Malgré tous les efforts consentis par les équipes YUP, dans les 7 géographies concernées, dont le Cameroun, pour développer nos parts de marchés et améliorer l’expérience, le service n’a pas réussi à créer un modèle viable et les perspectives de marché ne nous permettent pas d’envisager son maintien. Face à cette situation, le groupe Société Générale, en concertation avec l’ensemble des filiales locales de Société Générale, a pris la difficile décision d’arrêter toutes les activités de YUP dans l’ensemble des géographies où elle s’était déployée », écrit Nicolas Pichou, le DG de SG Cameroun, à ses collaborateurs.

La nouvelle ne sera pas bonne pour tous. En interne comme en externe. Parmi les personnes regrettant cette décision, Mouliom Mazou. Le président du Centre de Gestion Agréé CGA/ACDC et par ailleurs président de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables pense que les contribuables camerounais sont ceux-là qui vont beaucoup regretter l’arrêt des activités de Yup. Pour lui, Yup est le seul service de paiement mobile des impôts qui délivre instantanément aux PME une quittance de paiement nécessaire pour les justificatifs aux impôts.

« Yup s’est progressivement imposé dans le landerneau de transfert d’argent et a gagné la confiance des contribuables camerounais pour trois raisons : Premièrement, lorsqu’on a introduit le télépaiement et le paiement à travers les banques, Yup était celui qui offrait le service moins cher et rapide. Seulement 1000 F.CFA par avis d’imposition pendant que les banques classiques étaient à près de 2500 F.Cfa. Deuxièmement, Yup délivre des reçus dès paiement de l’avis d’imposition et cela sert de justificatif devant les impôts quand la quittance des Impôts n’est pas encore disponible. Par conséquent, en terme de paiement mobile d’impôt, c’est l’unique opérateur où les contribuables prennent le risque de s’acquitter de leur impôts avec des gros montants. Troisièmement, Yup est le plus utilisé dans l’arrière-pays pour le paiement des impôts. Je trouve que ses transactions pouvaient être classées dans la catégorie de mission de service public, car en réalité c’est un service très important pour les petits contribuables que nous sommes puisque l’impôt c’est pour l’État », expose Mouliom Mazou qui reste convaincu qu’avec la digitalisation en cours des procédures au Cameroun, Yup a/avait toutes les chances de devenir leader auprès des petits contribuables. 

En effet, Orange Money ; MTN Mobile Money et Yup au Cameroun sont les seuls services de paiement mobile qui permettent aux contribuables d’effectuer le paiement des taxes aux impôts (à la DGI). Contrairement à ses concurrents, Yup Cameroun, après paiement d’une taxe, délivre instantanément une quittance. Un avantage compétitif important.

YUP Cameroun offre/offrait des services de paiement mobile pour de nombreuses transactions. Parmi ces services, le dépôt d’argent, le transfert d’argent national, le retrait d’argent, les paiements de factures diverses, les paiements marchands ou encore le rechargement mobile.

Trois mois pour utiliser ou retirer son solde

Les services aux entreprises à travers l’offre YUP BUSINESS permettent aux entreprises de dématérialiser leurs flux financiers en toute simplicité. YUP Business est une offre à 3 volets : Le paiement de masse comprenant les versements des salaires, des primes, des avances et divers frais qu’une entreprise paye généralement en espèce ou par chèque ; les encaissements et le YUP Invoice.

Les usagers ont désormais trois mois pour utiliser ou retirer leur solde de leur wallet Yup à travers diverses opérations : un paiement auprès d’un commerçant partenaire Yup ou en payant ses factures et/ou en achetant de l’airtime via leur application, en se rendant chez un des agents partenaires YUP pour réaliser des retraits en espèces, en utilisant un distributeur de billets Société générale si le client dispose de l’appli YUP ou encore en se rendant dans une agence Société Générale pour réaliser un retrait en espèces.

Yup Cameroun était pourtant lancé sur une bonne trajectoire. « En 2017, nous avions pour objectif d’avoir 1 millions de clients en 2020 ! Ces objectifs ont largement été dépassés puisque nous totalisons déjà près de 1.8 millions de clients répartis sur l’ensemble des filiales YUP d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Le Cameroun avec ses 600 000 clients représente 33% ! », indiquait dans une interview dans la presse locale Sylviane Moudeke, la DG de Yup Cameroun. Fin 2020, le service franchissait la barre de deux millions d’abonnés.

Plus encore, Yup envisageait d’enrichir très vite ses services avec des offres financières comme l’épargne rémunérée, le crédit et les avances sur salaire. C’est pourtant fini !

Fin d’activités donc également pour le Camerounais Willy Tchiengue nommé en juillet 2021 au poste de directeur général de YUP Management afin de superviser les filiales YUP au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en République de Guinée, à Madagascar et au Sénégal. Lui et bien d’autres personnels (un millier) de SG seront probablement redéployés avec cet arrêt brusque en plein vol tout comme de nombreux emplois indirects générés par Yup seront perdus.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Jean-Philippe LAGUNA [ST Digital] : « Nous proposons un nom de domaine .cm à 10 000 F.Cfa par an et l’hébergement d’un site vitrine à 9 000 F.CFa par mois »

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Jean-Philippe LAGUNA

[Digital Business Africa] – L’entreprise camerounaise ST Digital est présente à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui se tient du 19 au 26 février 2022. Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, y est également.

Digital Business Africa a rencontré au stand de ST Digital, Jean-Philippe LAGUNA, Responsable Marketing de l’entreprise. Il présente dans cette interview les offres de ST Digital en vedette au salon Promote.

Le Salon rassemblant les PME, il confie que pour sortir les PME de l’informel, l’entreprise propose le nom de domaine .cm à 10 000 F.Cfa par an et l’hébergement d’un site vitrine à 9 000 francs CFa par mois. Des offres spécifiques cloud et cybersécurité pour les grandes entreprises sont également disponibles. Lire l’entretien avec Digital Business Africa.

Digital Business Africa : Votre entreprise ST Digital est présente à Promote 2022. Quels sont les services que vous proposez aux participants et visiteurs ?

Jean-Philippe LAGUNA : C’est vrai que parmi nos services, nous avons la formation, le conseil en transformation digitale, la cybersécurité, mais nous avons deux offres parallèles à proposer aux visiteurs et participants de Promote 2022. Nous avons notre traditionnelle offre cloud que nous proposons et qui est notre principal atout. C’est ce qui nous différencie des autres acteurs du marché. Nous sommes les seuls dans la sous-région à avoir un datacenter neutre Tier III.

Nous avons également déployé une offre spécifique sur le .cm. Car ST Digital fait partie des rares acteurs sélectionnés par l’ANTIC pour mettre à la disposition des clients le nom de domaine .cm made in Cameroon à 10 000 francs Cfa par an. Grâce à notre partenariat avec l’Agence digitale, nous y associons une offre de site web vitrine et d’hébergement de ce site web à 9 000 francs CFa par mois. C’est la solution que nous avons proposons aux PME afin de monter en grade, de sortir de l’informel, d’avoir une présence en ligne avec une messagerie professionnelle, avec leur nom de domaine personnel qui leur permet de sortir de Yahoo et de Gmail qui sont souvent un frein à leurs activités.

Digital Business Africa : Que propose ST Digital aux grandes entreprises ayant fait le déplacement de Promote 2022 ?

Jean-Philippe LAGUNA : Pour les entreprises plus importantes qui ont des problématiques liées à la dépense de l’IT, notre offre de datacenter neutre Tier III est la solution idéale. Que ce soit pour les entreprises camerounaises ou étrangères qui sont basées au Cameroun, c’est une offre qui est la solution idéale leur permet de mieux se développer et se déployer au Cameroun. Que ce soit pour la messagerie, le stockage et autres, cela les épargne des dépenses d’acquisition d’une salle serveur que l’on fera venir au Cameroun et qu’on devra entretenir, car assez gourmand dans l’électricité et qui a besoin des ressources ayant une compétence qui n’est pas ad vitam aeternam.

Si vous avez déjà investi dans votre infra, pas de soucis ! Nous avons des solutions qui vous permettent de faire des économies en termes d’électricité qui vont vous assurer une continuité de service maximale, car nous disposons des salles de batterie adéquates et tous les autres services d’un datacenter neutre Tier III.   

Digital Business Africa : Quels sont les coûts de ces différents services cloud ?

Jean-Philippe LAGUNA : Les nouveaux coûts sont en préparation et seront bientôt disponibles. Mais, de manière générale, les coûts dépendent des services sollicités. Pour les grands besoins, il y a des services annexes à ajouter.

Quand on commence à avoir une grosse infrastructure à déplacer, les problématiques de sécurité s’imposent. Et en matière de cybersécurité, nous sommes spécialistes, même si la demande n’y est pas. C’est notre spécialité. C’est ce qui définit notre datacenter neutre Tier III. Cela étant, nous avons des formules clés en main permettant d’avoir un stockage, une machine virtuelle, un serveur dédié, etc.  

Propos recueillis par B-O.D.

A Brazzaville, le conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa a discuté de l’accélération de la transformation digitale de l’Afrique

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A Brazzaville, le conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa a discuté de l’accélération de la transformation digitale de l'Afrique

[Digital Business Africa] – 24 heures après l’inauguration du centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) et l’académie numérique de Smart Africa (SADA), la 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA s’est ouverte, ce vendredi 25 février 2022, à Kintélé, banlieue Nord de Brazzaville, en République du Congo. Elle a planché sur plusieurs dossiers, tous concourant à la transformation digitale de l’Afrique, pour son développement socio-économique.

Cette réunion, la 5ème du genre, après la 4ème tenue par visioconférence en mai 2021, est une importance capitale, au regard des questions à l’ordre du jour. Avant le huis-clos, pour passer au crible de la raison pratique les dossiers sur la table de ce conseil des ministres, une cérémonie d’ouverture de ces assises a situé l’auditoire sur les enjeux et les attentes de ce segment ministériel.

Les réflexions du jour se sont se cristallisées sur la vision des chefs d’Etat et de gouvernement, initiateurs de l’Alliance Smart Africa, à savoir construire un marché numérique unique. Sur cette base, prenant en premier la parole, au cours de cette cérémonie d’ouverture, Lacine KONE, Directeur général de Smart Africa a fait l’épopée des succès engrangés dans la tenue de la dernière réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart africa et les attentes du rendez-vous de Kintélé.

« Cette réunion est l’occasion de prendre des décisions communes en matière de souveraineté des pays membres de l’Alliance Smart africa », a-t-il indiqué avant de reconnaitre que « les progrès considérables ont été fait depuis la 4ème réunion du conseil des ministres de l’alliance Smart africa. »

Ouvrant les travaux au nom du Premie ministre congolais, Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la République du Congo et président du Conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA, a fait le rappel que le conseil des ministres de SMART AFRICA a été créé pour prendre des décisions nécessaires engageant les États et projetant les réunions du comité de pilotage.

Il faut accélérer la transformation numérique du continent, pour un développement socio-économique de l’Afrique. « Dans cette approche prospective, le projet de société du Président de la République, SEM Denis SASSOU N’GUESSO, “Ensemble poursuivons la marche” a inscrit dans son Plan National Développement 2022-2026, l’économie numérique comme l’un des axes prioritaires de développement», a fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo avant d’ajouter : « C’est donc bien en adhérence avec les objectifs prioritaires du programme de notre gouvernement que se tient la présente réunion de notre organisation. »

Léon Juste Ibombo a poursuivi que les actions concrètes en vue de la transformation numérique de l’Afrique a cours et se traduit entre autre, par la mise en place de 20 projets pilotes dont quelques avantages sont perceptibles. Il s’agit entre autres de: SADA l’académie numérique de Smart Africa, le data center écologique de Smart Africa, la connectivité aux communautés de Smart Africa, l’achat en gros de capacité internet, le Fonds bloc Smart Africa pour financer les meilleurs startups africaines, la boîte à outils pour le développement des startups dans le domaine des TIC etc…

Tout en émettant le souhait de voir le nombre des pays membres de l’alliance Smart africa passer à plus de 32, le ministre Léon Juste Ibombo a formulé le vœu de voir cette réunion déboucher sur des décisions pertinentes susceptibles de progresser sûrement vers l’accélération de la transformation numérique de l’Afrique.

Cette 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’alliance smart africa connait la participation des Etats membres du Sénégal, Djibouti, d’Algérie, du Rwanda, d’Angola, du Benin, de la RDC, de la République du Congo.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Cameroun : Edwin FOTSO, Ingénieur informaticien, raconte son expérience de formation gratuite à Orange Digital Center (Vidéo)

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Cameroun : Edwin FOTSO, Ingénieur informaticien, raconte son expérience de formation gratuite à Orange Digital Center (Vidéo)

[Digital Business Africa] – Edwin FOTSO, Ingénieur informaticien diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala, a eu l’honneur de participer à des formations gratuites offertes par Orange Digital Center.

Ce jour, il revient sur les points forts de son passage à Orange Digital Center et sur les avantages qu’il a tiré de ces formations.

Découvrez de nombreux autres témoignages sur la page Facebook d’Orange Cameroun en cliquant ici : https://bit.ly/ODCCMR

Vous aussi, vous pouvez bénéficier des programmes gratuits offerts par Orange Digital Center. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.orangedigitalcenters.com/country/CM/home

Source: Orange Cameroun

Valentin MBOZO’O : « Le Gimac approche le millier de milliards de francs CFA de transactions avec plus de 80 participants »

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Valentin MBOZO’O : "Le Gimac approche le millier de milliards de francs CFA de transactions avec plus de 80 participants"

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, est présente à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui se tient du 19 au 26 février 2022.

Occasion pour présenter les services et produits des acteurs du secteur du numérique. Le Groupement Interbancaire monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) y est également et présente ses solutions.

Digital Business Africa a rencontré dans son stand Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC, qui nous présente les détails innovations et chiffres de l’activité du GIMAC dans la sous-région.

Pour lui, depuis le lancement de ses activités, le Gimac totalise une dizaine de millions de transactions et approche le millier de milliards de francs CFA de transactions sans incidents majeurs.

Plus de détails dans la vidéo.

Par Digital Business Africa

Congo Brazza : le Centre africain de recherche intelligence artificielle (CARIA) officiellement lancé à Kintélé en présence des ministres africains du numérique

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Congo Brazza : le Centre africain de recherche intelligence artificielle (CARIA) officiellement lancé à Kintélé en présence des ministres africains du numérique

[Digital Business Africa] – Le Centre africain de recherche intelligence artificielle (CARIA) a lancé officiellement ses activités ce jeudi 24 février 2022, dans l’enceinte de l’Université Denis Sassou-N’Guesso, de Kintélé, site qui abrite provisoirement ledit centre. La coupure du ruban, symbolique de l’inauguration de ce centre a été faite par Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement congolais, en présence de quelques ministres congolais, du ministre de la RDC et du Bénin en charge du numérique.

La coupure du ruban et la visite de ce centre qui s’assigne pour mission de développer l’économie numérique ont été précédé par une série d’allocutions, qui circonscrit le contexte, l’objectif et l’importance du Centre africain de recherche en intelligence artificielle.

La première a prendre la parole est Stella Messa Sassou-N’Guesso, maire de la commune de Kintélé, qui a souhaité la bienvenue à l’assistance qui a fait le déplacement de cette banlieue, située au Nord de Brazzaville.

Adélphine Adouki, ministre congolais de l’Enseignement supérieur


Adélphine Adouki, ministre congolais de l’Enseignement supérieur, qui a succédé au lutrin a évoqué les différentes étapes qui ont concouru à la création de ce centre qui a pour vocation de répondre aux enjeux de ce millénaire, qu’est celui de la digitalisation et de la vitesse.

Ainsi présenté, ce Centre de recherche en intelligence artificielle va offrira au continent africain de prendre part active à la révolution numérique. « C’est un centre qu’est tourné non seulement vers le Congo et l’Afrique mais aussi vers le Monde », a soutenu Mme le ministre congolais en charge de l’Enseignement supérieur.

Le CARIA est mis en place grâce à la volonté de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Pour les Nations Unies, le CARIA se propose d’aider les pays africains à promouvoir et d’adopter des technologies nouvelles et émergentes, afin de faire progresser leurs aspirations de développement et de transformation de leurs économies dans le cadre de la croissance de l’économie numérique mondiale.

Vera SONGWE, SGA de l’ONU

Dans cette perspective Vera SONGWE, Secrétaire Générale Adjointe de l’Organisation des Nations Unies, Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, qui a pris la parole pour la circonstance, a abordé la plus-value que va offrir le CARIA. Selon elle, dans un délai proche on va commencer à avoir les retombés de ce centre.

Prenant la parole à son tour, le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a rendu hommage aux différentes personnalités qui ont œuvré à l’aboutissement heureux de projet, avant d’exprimer sa satisfaction.

Léon Juste IBOMBO

« L’inauguration de ce centre est une source de joie et de fierté légitime pour les Congolais, et au-delà, pour la jeunesse africaine tout entière » a-t-il renchéri avant d’ajouter « Car il constitue une véritable vitrine de l’Afrique décomplexée et émergente que nous voulons, en termes des technologies innovantes telles que l’Intelligence Artificielle. »

Ce projet qui a pris un peu plus d’une année de gestation a pris corps et forme. Il est un pôle d’innovation moderne et disposant des commodités permettant d’accueillir les étudiants et chercheurs africains désirant poursuivre les travaux de recherche en Intelligence Artificielle, véritable catalyseur des économies digitales.

Les projets de recherche qui démarrent en 2022-2023 couvrent d’emblée un champ scientifique très large ayant un point commun entre l’intelligence artificielle et la science des données, ce qui fait de ce centre un instrument unique en Afrique.

Il s’agit des projets de recherche suivant : le Réseau de Neurones ; la vision par Ordinateur ; la machine Learning ; la réalité virtuelle et Augmentée ; le traitement du langage naturel ; la robotique et l’automatisation industrielle ainsi que l’Informatique Génétique.

Ce centre est équipé de deux salles à usage de laboratoire de recherche de pointe avec des équipements informatiques de dernière génération permettant de suivre les enseignements en ligne via la plateforme e-learning. Il mettra à la disposition des apprenants trois types de programmes de formation, à savoir : le programme Licence-Master-Doctorat, le programme certifiant de renforcement des capacités en ligne à l’endroit de quiconque désirant approfondir les connaissances en Intelligence Artificielle, ainsi que le programme d’initiation à la robotique et Intelligence Artificielle à travers la classe verte destinée aux élèves du cycle primaire et secondaire.

Aussi, Léon Juste Ibombo a-t-il présenté l’objectif principal de ce centre qu’est « d’entreprendre des recherches de pointe sur l’intelligence artificielle (IA) en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement et de l’utilisation de cette technologie pour la transformation socio-économique du continent ».

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

Bouclant la série des interventions avant de couper le ruban et de visiter ce centre, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a inscrit le CARIA dans l’optique de la matérialisation de la volonté du président Denis Sassou-N’Guesso, qui se résume en l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

En rappel, c’est en marge de la 7ème session du Forum Régional Africain pour le Développement Durable tenu à Kintelé du 1er au 4 Mars 2021, qu’il avait été décidé de la création du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle et son hébergement au sein de l’Université Denis SASSOU NGUESSO.

Source: MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Avec son nouveau logo noir épuré, le groupe MTN passe de « Telco » à « Techno » centrée sur l’Afrique

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Avec son nouveau logo noir épuré, le groupe MTN passe de « Telco » à « Techno » centrée sur l’Afrique
22 Février 2022. Yaoundé, Palais des Congrès. MTN Business présente aux PME à Promote 2022 les solutions digitales à travers son programme MTN Fusion. Sur la photo, l'ancien et le nouveau logo.

[Digital Business Africa] – Le groupe sud-africain des télécommunications MTN a dévoilé il y a huit jours son nouveau logo au design noir épuré. Exit donc l’ancien logo traditionnel jaune, bleu et blanc. Le public camerounais a découvert ce nouveau logo au salon Promote 2022 à Yaoundé où la branche MTN Business a effectué un déploiement pour présenter aux PME les solutions business du groupe à travers le programme MTN Fusion. Et les stands et espaces à Promote sont brandés au nouveau logo.

« MTN se positionne désormais comme une entreprise technologique orientée dans la propositions des solutions technologique et digitales. Aussi, vous avez constaté que le groupe s’est désengagé dans de nombreux pays hors de l’Afrique. Au Moyen-Orient par exemple où MTN avait une très grande et importante base d’abonnés, le groupe a choisi de vendre ses parts pour se recentrer sur l’Afrique et le nouveau logo du groupe vient illustrer ce positionnement », commente Rodolphe Ngalle, Manager, Account Management (SME) à Yaoundé.

Explication concordant avec les propos de Nompilo Morafo, Chief Sustainability And Corporate Affairs Officer du groupe MTN, qui dans un communiqué a déclaré que le nouveau look s’aligne sur l’ évolution de MTN passant d’une entreprise de télécommunications (Telco) à une entreprise technologique (Techno).

Avec son nouveau logo noir épuré, le groupe MTN passe de « Telco » à « Techno » centrée sur l’Afrique
L’ancien et le nouveau logo de MTN Group

« L’Ambition 2025 du groupe MTN qui vise à être leader dans la création des plateformes numériques pour le progrès de l’Afrique », a-t-il expliqué en indiquant que la nouvelle marque est désormais plus  simple, plus cohérente et plus frappante. Pour atteindre cet objectif, le groupe a déjà engagé le recrutement de plus de  150 experts technologiques supplémentaires dans les domaines de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT), de la robotique, des applications mobiles pour les transactions financières, du transport et de la distribution automatique de services publics.

« Notre engagement et notre concentration pour accélérer les progrès de l’Afrique voient MTN révéler une identité de marque et une campagne rafraîchies à partir du 27 février. La campagne s’inspire de l’idée que l’action est un pont entre le possible et le fait, car tout progrès vient de l’action », a ajouté Nompilo Morafo.

Il faut tout de même relever que le recentrage de MTN sur l’Afrique découle des difficultés que le groupe rencontre au Moyen-Orient. C’est en août 2020, le groupe MTN avait décidé de céder « de manière ordonnée sur le moyen terme » ses filiales au Moyen-Orient (Iran, Syrie, Yémen et Afghanistan, environ 61 millions d’abonnés). Toutes des filiales confrontées à d’importants risques financiers, juridiques et réputationnels. Plus savoir sur ces risques.

Par Digital Business Africa

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Le Chapitre Gabon de l’Internet Society (ISOC) lance officiellement ses activités ce 22 février 2022

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Le Chapitre Gabon de l’Internet Society (ISOC) lance officiellement ses activités ce 22 février 2022

[DIGITAL Business Africa] – L’Association Internet Society Chapitre du Gabon (ISOC Gabon) lance officiellement ses activités ce 22 février 2022 à l’hôtel Boulevard de Libreville, en présence des principaux représentants de l’Écosystème Internet au Gabon et des autres parties prenantes. Ceci intervient un an après la signature de la Charte avec Internet Society (ISOC International) le 23 février 2021, l’obtention des autorisations administratives des autorités gabonaises, l’élection et installation de son bureau exécutif.

En marge de la cérémonie protocolaire , ISOC Gabon va donc organisé du mardi 22 au jeudi 24 février une série cinq ateliers en relation avec les grandes thématiques liées au développement de l’Internet au Gabon, avec la participation de nombreux experts nationaux et internationaux.

  • ATELIER 1 : Renforcement des capacités sur les aspects techniques d’un point d’échange internet à travers le cas de GAB-IX
  • ATELIER 2 : Comment connecter tout le monde à Internet au Gabon ?
  • Inclusion Numérique : Concept de réseau communautaire, alternative durable pour connecter les non-connectés
  • ATELIER3: Comment renforcer l’Internet au Gabon?
  • ATELIER 4 : Forum sur le système DNS (cas du dot.ga)
  • ATELIER 5 : Former et donner aux gens les moyens d’agir: Les programmes d’autonomisation de l’Internet Society.Les opportunités de formation locale (Comprendre l’écosystème Internet du Gabon)

Ces réunions collectives pourront être suivies en présentiel tout en respectant les contraintes liées à la pandémie du COVID-19 ou en ligne à travers les plateformes Facebook et Zoom d’ISOC Gabon.

Internet Society (ISOC) Chapitre du Gabon

Internet Society (ISOC) Chapitre du Gabon est une Association à but non lucratif, régie par la loi n°13/2003 du 19 Août 2003 et par la Charte signée avec Internet Society International le 23 février 2021. Elle a pour objet :

  • –  de défendre, promouvoir et vulgariser l’Internet ;
  • –  de susciter, préparer et participer à toutes réunions, task forces, colloques, groupes

de travail ou commissions, formels ou informels, ainsi qu’à tout ouvrage ou publication, utilisant ou non les moyens électroniques, notamment Internet, conformes à son objet social ;

  • –  d’entreprendre toute activité allant dans le sens de la création d’un environnement favorable, de la démocratisation de l’accès et d’une manière générale visant à promouvoir Internet au Gabo ;
  • –  de devenir une partie prenante importante et indispensable du Forum de la Gouvernante de l’Internet au Gabon.

Développer l’Internet

Partageant une vision commune, celle d’une société de l’information inclusive, ouverte, globalement-connectée, sécurisée, transparente et digne de confiance et qui favorise le développement socio-économique des populations, Internet Society -ISOC chapitre du Gabon entend collaborer avec toutes les composantes de l’écosystème Internet du Gabon , ainsi qu’avec les autres parties prenantes qui contribuent au développement de l’Internet au Gabon.

En vue d’atteindre ses objectifs, ISOC Gabon met en œuvre le plan d’actions qui met en première ligne le développement de l’Internet. Avec notamment la Mise en place d’un partenariat avec GABIX, l’organisation des Ateliers en ligne pour la compréhension du fonctionnement d’un point d’échange et sur la vulgarisation du concept d’un réseau communautaire alternative durable contre la fracture numérique ou encore le Plaidoyer sur l’IXP.

Dans le même sens, ISOC Gabon entend réaliser une étude sur la mise en place d’un réseau communautaire et une autre sur l’accès à l’internet des Établissements secondaires de Libreville.

BUREAU EXECUTIF DE L’INTERNET SOCIETY CHAPITRE DU GABON (2020-2023)

L’Assemblée Générale élit parmi ses membres un Bureau Exécutif qui met en œuvre les actions à réaliser, sur la base de ses orientations.

Le Bureau Exécutif est composé des 10 membres suivants :

  • Florence LENGOUMBI KOUYA : Président
  • Marcien MACKAYA :Vice-Président
  • Guy Flavien REVIGNET : Secrétaire General
  • Patricia Eugénie ASSOGBA : Secrétaire Général Adjoint
  • WilfriedMENGHE:ResponsableCommunicationetRelationsPubliques
  • Louisette NTSAME : Trésorier General
  • Anicet Claude ANDJOUAT : Responsable Projets et Programmes
  • Cyriaque Didier KOUMA : Conseiller
  • Hamidou Loïc Dany DJOUMANA : Responsable. Technique et Formations
  • Raïssa Laure MEDZA ME NDONG Responsable. Développement et Adhésions
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Par Digital Business Africa

A Promote 2022, MTN Cameroon vante les avantages de sa collaboration avec les PME à travers son initiative MTN Fusion

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A Promote 2022, MTN Cameroon vante les avantages de sa collaboration avec les PME à travers son initiative MTN Fusion

[DIGITAL Business Africa] – La branche camerounaise de l’opérateur sud-africain MTN a tenu une conférence de presse au Palais des Congrès de Yaoundé, lundi 21 février 2022.  L’échange entre la presse, Franck Gérard KOM, General Manager Enterprise Business Unit chez MTN Cameroon et Stéphan ETEME, Manager Business Development and Partnership, était consécutif à la cérémonie d’ouverture officielle du Salon international de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat (Promote 2022), huitième édition, organisé par la Fondation Inter-progress.  Le thème retenu pour l’événement est « L’industrialisation de l’Afrique, une clé de l’émergence du Cameroun ».

Il s’est agi, lors de la conférence de presse, de présenter « MTN Fusion », une plateforme de  collaboration avec les PME locales digitalisées.  Son objectif est d’assurer la croissance et l’émergence de ces entreprises. En leur apportant un accompagnement de plusieurs ordres, dont une solution digitale pour la gestion des PME. Ce qui permet aux propriétaires d’avoir le contrôle de leurs entreprises depuis un smartphone.

« MTN bénéficie d’une large infrastructure. Nous avons un grand réseau, un réseau d’agences commerciales, des infrastructures internet, les Data center, des SMS services Center qui permettent de délivrer des messages à nos clients. Egalement des services mobiles et internet. Nous voulons favoriser la croissance des PME digitales et technologiques, en leur permettant de s’associer à notre marque. Pour que nous mettions nos efforts en commun », a expliqué Stéphan Eteme, Manager Business Development and Partnership.

La presse aussi concernée

Des hommes de médias étaient également présents dans la salle. Certains ont accueilli favorablement l’offre « MTN fusion ». En témoigne François Mboke, directeur de publication de « Diapason », par ailleurs président du Réseau des patrons de presse du Cameroun.

« « MTN Fusion » est une opportunité pour les entreprises.  Il faut migrer aujourd’hui vers la digitalisation. La production, le transport physique et la distribution sont couteux. La digitalisation quant à elle offre beaucoup de visibilité et de continuité d’achats ou de services. Et donc, compte tenu de situation post- covid que nous vivons aujourd’hui, avec beaucoup de restrictions (mouvements, contact), il n’y a pas de solutions pour ceux qui veulent résister au développement », a-t-il reconnu.

François Mboke a du reste exhorté MTN à plus de communication sur ses réseaux en vue de permettre aux entreprises de savoir les produits que l’entreprise promeut.

« MTN Fusion » compte déjà plus de 10 entreprises enrôlées. La plateforme de collaboration entend poursuivre ses activités jusqu’en 2025, avec une possibilité d’extension des partenariats conclus.

C’est en juillet 2019 que le projet a vu le jour grâce à la collaboration avec ISNOV, une entreprise vouée à la prestation de services en ingénierie informatique, le consulting et la réalisation des projets systèmes d’information pour PME, grandes entreprises et administrations publiques.

Par Jean Materne Zambo

A Promote 2022, Alphonse Nafack (Afriland First Bank) plaide pour la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique [Vidéo]

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A Promote 2022, Alphonse Nafack [Afriland First Bank] plaide pour la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 8ème édition du salon Promote s’est tenue hier, 21 février 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé sous le thème : « l’industrialisation de l’Afrique, une clé à l’émergence du continent ».

La cérémonie était présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il n’a pas d’ailleurs manqué de rappeler que cet événement se tient dans un contexte de « lente sortie de la crise sanitaire Covid-19 et dans un environnement de reprise globale avec comme corolaire la nécessité d’un changement de paradigme pour mieux adresser les nouveaux défis auxquels nous sommes appelés à faire face… Le Salon Promote met en vitrine les PME et entreprises qui mettent en exergue leur génie inventif…».

Le ministre a pris la parole après l’intervention de plusieurs acteurs de l’économie camerounaise. Parmi eux, Afriland First Bank, partenaire majeur de du Salon Promote 2022. La banque camerounaise était représentée et conduite par son Administrateur directeur général, Alphonse Nafack.

Pour l’ADG d’Afriland First Bank, une Afrique industrialisée à l’horizon 2050 est tout à fait possible. A condition, dit-il, de « regarder les choses en face et de s’engager à former les jeunes dans l’espoir qu’ils conçoivent et développent des services performants et des applications opérationnelles capables d’accélérer l’industrialisation en Afrique par la transformation numérique ».

Alphonse Nafack qui déplore l’inadéquation des profils en Afrique pense que la formation, la recherche universitaire et l’éducation peuvent renforcer l’innovation et la compétitivité économique de l’Afrique. « L’industrialisation de l’Afrique est un engagement de tous les acteurs. Si l’Afrique veut rester compétitive dans l’économie mondiale, elle n’a pas le choix : elle doit prendre le train en marche. Et pour y parvenir, le challenge est de former la jeunesse africaine aux nouveaux métiers à forte valeur ajoutée », estime l’ADG d’Afriland First Bank.

Parmi les métiers à forte valeur ajoutée, il cite les codeurs, les experts en intelligence artificielle, les ingénieurs cloud, les architectes cybersécurité, les coachs de robots, les chief data officers, les data scientists, les développeurs IoT, les ingénieurs en simulation numérique, les ingénieurs en fabrication additive ingénieurs en robotique, etc.

A Promote 2022, Alphonse Nafack (Afriland First Bank) plaide pour la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique [Vidéo]
Le Stand principal d’Afriland First Bank au hall de Promote 2022.

D’après Alphonse Nafack, ce n’est qu’à ce prix que l’Afrique à l’instar d’autres régions du monde pourra se connecter à des projets d’envergure internationale à travers des contrats de l’IT offshoring, mais aussi et surtout accélérer son industrialisation.

Pour sa part, Afriland First Bank est déjà entrée dans cette dynamique. Car, le DG rappelle que sa banque a développé́ et mis sur le marché « la plateforme SARA MONEY dont l’un des principaux atouts est d’offrir aux populations sans exclusive, la possibilité d’effectuer leurs opérations sans connexion internet, avec ou sans smartphone ».

Pierre Zumbach, le président de la Fondation Inter Progress, pour sa part a grandement remercié AFRILAND FIRST BANK, Partenaire Majeur de PROMOTE 2022. « Il se dessine depuis peu une nouvelle forme de sponsoring qui vient contribuer à élever la qualité d’une manifestation comme PROMOTE », a-t-il commenté en indiquant qu’à Promote, le relationnel est le pivot qui booste les affaires.

« Dans les débats, l’exposant rencontre sa clientèle, présente ses nouveaux produits et ses services ; par les rencontres B2B, B2C préparées d’avance ; par les apéros thématiques ; par les animations multiples et permanentes ; par la magie des vitrines des stands attirant l’œil du visiteur.  L’exposant repart de PROMOTE avec plus de notoriété, avec une moisson d’enseignements prospectifs, une clientèle élargie, en étant plus compétitif, plus cohérent et mieux armé pour exercer son métier dans la mouvance exigeante de la concurrence et du monde d’après », argumente-t-il.

Le visiteur de Promote pour sa part découvre la richesse de l’économie camerounaise, de son industrie, de son art du commerce, de son agilité dans l’emploi du numérique et de son ingéniosité dans le « made in Cameroon » qui grandit. « Ainsi le visiteur-consommateur quitte PROMOTE mieux armé », conclut Pierre Zumbach.

Par Digital Business Africa

Regarder ici la cérémonie d’ouverture du Salon Promote. Live réalisé par ICT Media STRATEGIES sur la page Facebook d‘Afriland First Bank.

Impôts en Algérie : Le paiement électronique renforcé

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[ DIGITAL Business Africa] – La Direction générale des Impôts a annoncé le renforcement du paiement électronique des impôts, lundi 14 février 2022. Fruit d’un accord entre l’administration fiscale et la Banque extérieure d’Algérie,BEA,signé en juillet 2021.

« Cette convention, rapporte le site Algérie presse, s’inscrit dans le cadre du lancement du nouveau portail numérique de la DGI « Moussahama’tic » qui vise à élargir l’assiette fiscale et à contribuer à l’amélioration des relations entre l’administration et les contribuables, en simplifiant et en dématérialisant les procédures au profit des opérateurs économiques ».

La convention porte également sur l’échange de données informatisées entre les deux institutions. Tout ceci dans l’optique de digitaliser l’administration fiscale du pays. Madame Amel Abdelatif est le directeur général des Impôts. Elle a expliqué le mode de fonctionnement du E-paiement des impôts en Algérie.

« Le contribuable peut désormais, pour l’accès au service, déclarer et payer à distance …Les télé-procédures se feront concomitamment et le paiement en ligne s’effectuera suivant la carte interbancaire (CIB) ou la carte Edahabia, par débit direct ».

Le paiement par carte interbancaire a été plafonné à cinq millions DA algériens, dans un premier temps, et sera révisé en hausse au besoin.

Le lancement officiel du paiement électronique (E-paiement) en Algérie a eu lieu le mardi 04 octobre 2016. C’était par les soins de l’Association des Banques et Etablissements financiers (Abef).

Prenaient aussi part à la cérémonie, le ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal. Le E-paiement devait entrer en vigueur en Algérie en 2018.

Par Jean Materne Zambo

Fernand Ngoussi Mayangah : « A travers notre site web dette.ga., nous allons informer sur nos différents appels publics à l’épargne en 2022 »

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Fernand Ngoussi Mayangah : « A travers notre site web dette.ga., nous allons informer sur nos différents appels publics à l’épargne en 2022 »

[Digital Business Africa] –  Le Gabon en mode séduction des acteurs de la finance et de l’économie camerounaise. Une équipe de la Direction générale de la dette du Gabon conduite par Fernand Ngoussi Mayangah, son directeur général, a tenu une séance de travail à l’hôtel Akwa Palace de Douala avec investisseurs camerounais, ce 16 février 2022.

Le DG était accompagné de Guy Nazaire Samba, Inspecteur vérificateur à la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor et de Georgette Vanessa Oko Z’Eyang, le chef de service monnaie et crédit à la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor.

Ils ont présenté les ambitions du Gabon en termes de levée de fonds et notamment d’ Obligations du Trésor Assimilables  pour l’année 2022. Digital Business Africa a donné la parole à Fernand Ngoussi Mayangah qui donne des précisions sur la stratégie du Gabon et sur les mécanismes d’information et de communication des souscripteurs et des Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT).

Digital Business Africa : Pour le compte de l’exercice 2022, vous sollicitez le marché pour un volume de 350 milliards dont un minimum, de 100 milliards par appel public à l’épargne. Quelle est votre pratique en matière de consultation de la place financière pour la sélection des partenaires devant accompagner l’État du Gabon dans le cas de l’appel public à l’épargne ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Effectivement, dans la loi des finances 2022, nous avons une instruction de lever 350 milliards de francs CFA. 250 milliards de francs CFA en Obligations du Trésor Assimilables (OTA) et 100 milliards de francs CFA en Appel public à l’épargne (APE). Le moment venu, les syndicats, arrangeurs et autres auront les conditions de participation. Nous allons communiquer. Peut-être le milieu ne s’y prête pas. Nous ne pouvons vous dire dans la salle quelle sont les conditions. Mais vous recevrez l’information à temps.

Digital Business Africa : Comment entendez-vous donner ces informations à vos partenaires et aux souscripteurs ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Il y a déjà des rencontres comme celle-ci à Douala. Mais, nous allons également donner ces informations à travers notre site web dette.ga. C’est vrai que notre site web n’est pas à jour, mais en ce moment nos équipes ont en train de travailler pour mettre au point ce site web. Il reste néanmoins disponible et nous allons communiquer à travers ce site web. Tout comme nous avons également d’autres canaux de communications électroniques comme les courriels.

Digital Business Africa : L’on a vu la comparaison faite des taux de rentabilité des appels publics à l’épargne au Cameroun, au Congo et au Gabon. Le Gabon fait partie des pays ayant les taux les plus élevés. Comment expliquez-vous cela ? Est-ce parce que la signature du Gabon n’est pas assez crédible et qu’il y a moins de confiance au Gabon ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Je ne crois pas que ce soit un problème de confiance. Si c’était le cas, cela s’expliquerait par des défauts de paiement. Mais, dans la sous-région, le Gabon est l’un des rares pays qui n’a jamais eu de défaut de paiement. Que ce soit sur le plan régional ou sous-régional.

D’ailleurs, en 2021, nous avons levé 474 milliards de francs CFA dans la sous-région. Nous n’étions pas partis pour lever 474 milliards de francs CFA, mais nous l’avons fait parce que le marché a répondu favorablement à nos sollicitations. Et également, en terme de remboursement, nous avons respecté toutes les échéances. La signature du Gabon est toujours valable et crédible. Il faut que je regarde de près pour vous expliquer pourquoi les taux sont les plus élevés au Gabon.

Digital Business Africa : Qu’est-ce qui garantit que les fonds levés seront destinés à la réalisation des projets et non destinés à l’organisation de l’élection présidentielle par exemple comme évoqué par quelqu’un dans la salle ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Quand nous faisons l’appel public à l’épargne, un montant est destiné à l’investissement. L’une des répartitions faite attribue 40% à l’investissement. Non, on n’emprunte pas pour financer les campagnes présidentielles. Cela peut arriver quand ce sont des appuis budgétaires où nous recevons du cashflow. Comme avec le FMI. Encore que même avec le FMI il y a un mécanisme qui s’assure de la bonne utilisation des fonds. Ils font tout afin qu’on ne nous accorde pas ces facilités quand on est proche des élections présidentielles au risque que cet argent soit utilisé pour des campagnes. L’élection présidentielle c’est en 2023. Ce qu’on lance en 2022, ce sont des prêts-projets. Destinés au financement des routes, des infrastructures et projets prévus dans le plan d’actions du gouvernement.

Digital Business Africa : Quel est l’apport du Cameroun dans les précédents appels publics à l’épargne que vous avez lancés ?

Fernand Ngoussi Mayangah : La place camerounaise est très importante pour le Gabon. Si on regarde les chiffres, on se rend compte que les Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) du Cameroun ont apporté beaucoup plus que les SVT locales du Gabon. Le Cameroun joue donc un rôle très important. D’où notre séance de travail au Cameroun. Parce qu’il faut qu’on encourage ceux qui apportent plus non seulement pour l’économie du Gabon, mais également pour l’économie de la sous-région. Et les leaders, sans se cacher, ce sont les Camerounais.  

Sur les 18 SVT que nous avons au Gabon, le Cameroun à lui seul représente sept SVT sur les 18. Donc, un peu plus de 40%. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous sommes présents à Douala et nous avons également une participation très active de ces SVT sur nos différentes émissions. Quand on a un partenaire qui nous accompagne le long de l’année, nous ne pouvons que revenir le voir pour demander quelles sont ses attentes et améliorer notre collaboration.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Plus savoir sur les OTA, BTA et SVT

« Les titres émis sur ce marché sont dématérialisés et assimilables. Il s’agit des Bons du Trésor Assimilables (BTA) et des Obligations du Trésor Assimilables (OTA) dont les caractéristiques se déclinent comme suit :

  • les OTA, émises pour des durées supérieures ou égales à deux ans, pour une valeur nominale de 10 000 francs CFA et dont les intérêts sont payables annuellement.
  • les BTA, émis pour des durées de 13, 26 et 52 semaines, dont la valeur nominale est fixée à 1 million de francs CFA et dont les intérêts sont précomptés ;

NB : ces titres sont directement admis comme collatéral au refinancement de la BEAC.

Acteurs du marché et leur rôle

Les principaux acteurs animant le marché des titres publics sont :

  • les six Trésors nationaux, comme émetteurs ;
  • les Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) qui sont les établissements de crédit agréés, comme teneurs du marché ;
  • les Directions Nationales de la BEAC, en charge de l’organisation matérielle des adjudications ;
  • les investisseurs : personnes physiques et morales résidentes et non résidentes ;
  • la CRCT, en qualité de Dépositaire Central et en charge de la codification, de la conservation, de l’administration des titres et du règlement/livraison.

Segmentation du marché

A l’instar des autres marchés, le marché des titres publics émis par adjudication de la CEMAC comprend deux compartiments :

  • un marché secondaire où s’échangent les titres après leur émission. Sur ce compartiment, les SVT sont tenus d’afficher à leurs guichets les cours d’achat et de vente des valeurs du Trésor, et de vendre ou d’acheter aux prix affichés, à la demande de tout investisseur potentiel, conformément à la réglementation.
  • un marché primaire où sont placés les titres publics nouvellement émis. Il est réservé exclusivement aux Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT). En contrepartie, ces derniers ont l’obligation de placer tout ou partie des acquis auprès de leur clientèle. Les émissions de titres s’effectuent par voie d’adjudication, organisée par la BEAC ;

Les émissions se font par voie d’adjudication selon un calendrier bien défini par chaque Trésor national :

  • les BTA avec une fréquence hebdomadaire;
  • les OTA avec une fréquence mensuelle.

Source : Béac

Journée Tous Vendeurs chez Orange Cameroun : Patrick Benon et l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain à Douala à la rencontre des clients

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Journée Tous Vendeurs chez Orange Cameroun : Patrick Benon et l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain à Douala à la rencontre des clients

[DIGITAL Business Africa] – Pour sa première grosse sortie après la CAN Total Energies 2021, l’entreprise de télécommunications a choisi de se déployer dans les rues, pour présenter au public ses différents forfaits internet, sensibiliser sur les usages et informer des bons plans tarifaires.

Ce matin de ce mercredi 16 février 2022, la météo clémente sur toute l’étendue du pays présageait déjà le succès de la traditionnelle sortie du personnel d’Orange Cameroun dont l’ensemble des employés, du bas au top niveau, quitte les bureaux, boutiques, ateliers et autres salle de supervision, pour descendre dans la rue à la rencontre de leurs clients en vue de recueillir leurs avis sur ses offres, produits et services.

N’ayant pas eu lieu les deux précédentes années à cause de la pandémie du Covid-19, l’opération de proximité initiée par l’opérateur cette année, invite les utilisateurs à se plonger dans l’univers de ses forfaits data via le code d’accès #111#.

M. Patrick Benon, Directeur Général, depuis à peine cinq mois, a tenu lui aussi à l’instar de ses collaborateurs, à arpenter les rues de Douala pour échanger avec ceux de ses clients qui avaient besoin d’être mieux édifier sur les différents forfaits et les  nombreux avantages qu’il y a pour l’utilisateur à faire du #111#, un outil quotidien.

C’est en toute simplicité qu’on a pu l’apercevoir discutant avec un conducteur de moto sur son engin, accoster des passants pour leur proposer d’acheter un forfait ou même simplement discutant avec une call-boxeuse qui en profitera pour parler de son quotidien de vendeuse et présenter ses doléances à la 1ere personnalité de l’entreprise leader des télécommunications.

Dans le même temps, dans les autres villes dont Yaoundé, des équipes ont, dans le souci de conformer à la promesse d’Orange Cameroun qui est de « rapprocher ses clients de leur essentiel », fait le tour des de quelques lieux et bâtiments pour procéder au même exercice auprès des usagers.

Orange Cameroun résolument à l’écoute de ses parties prenantes, charme les clients qui n’hésitent pas à exposer des revendications de toutes sortes. Il en sera ainsi partout où les équipes vont se déployer.

A Bonamoussadi, au lieu-dit «Petit Terrain» l’opération ne passe pas inaperçu pour le plus grand plaisir des riverains qui ont pris plaisir à discuter à bâtons rompus avec le DG. Ils n’ont pas manqué de montrer combien ils apprécient la démarche et le témoignent par des souscriptions.

Une stratégie qui a l’avantage de convaincre même les plus réticents à l’idée de se rendre dans une agence commerciale, qui ont été éclairé sur la nécessité d’entretenir une relation de proximité avec leur opérateur qui met tout en œuvre pour leur apporter satisfaction et proposer des solutions dédiées à leurs éventuels soucis. 

Pour M. Alain Blaise Batongue, Directeur des Affaires Institutionnelles et Réglementaires, nouvellement arrivé chez Orange Cameroun, « le principe de ces  descentes sur le terrain de l’ensemble du personnel sans exception, est de confirmer la proximité avec nos clients dans une démarche qui nous conduit à les rencontrer où ils se trouvent pour discuter avec eux, toucher du doigt les réalités du terrain pour être en mesure d’apporter les réponses adéquates aux attentes de ces derniers car ils sont au centre de nos préoccupations ». 

Le Verbatim Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun

Nos clients sont notre priorité, les satisfaire est notre principale préoccupation

« Avec la récente Coupe d’Afrique des nations de Football que la Cameroun a eu le bonheur d’abriter, nous avons pu nous rendre compte que les camerounais sont de plus en plus connectés pour leur travail ou même pour leur plaisir. Il nous est souvent remonté des plaintes relatives à la disparition de crédit internet, c’était là, une bonne occasion de leur présenter des astuces pour une meilleure utilisation de leur crédit data.

Nous avons mené cette opération dans plusieurs villes avec l’ensemble de mes collaborateurs, nous descendons dans la rue pour nous assurer que nos clients sont mieux informés pour leur faire vivre une meilleure expérience des offres, produits et services que nous proposons dans nos agences et via notre application MyOrange, disponible sur les plateformes de téléchargement. 

La qualité de la relation que nous entretenons avec nos clients est un acte très important d’alignement de nos objectifs à nos obligations vis-à-vis de ces derniers. La sensibilisation et l’accompagnement de nos clients est un travail permanent que nous accomplissons avec joie, il est donc nécessaire pour nous de nous rapprocher autant que possible d’eux pour maintenir une relation de qualité»

DBA. Source: Orange Cameroun

Congo Brazza : les localités d’Edzouga et Ekouassendé désormais connectées au réseau mobile

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Congo Brazza : les localités d’Edzouga et Ekouassendé désormais connectées au réseau mobile

[DIGITAL Business Africa] – Les villages Edzouga et Ekouassendé, situés respectivement dans les départements de la Cuvette-Ouest et des Plateaux, au nord de la République du Congo, ont désormais accès à la téléphonie mobile et aux services connexes. Ceci grâce au Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce) qui y a inauguré, les 11 et 12 février 2022 les infrastructures nécessaires à l’accès aux services de communications électroniques.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, président du Comité du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE), Léon Juste Ibombo, accompagné du Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala; du conseiller en technologies de l’information et de la communication du président de la République, Yves Ickonga, a procédé à l’inauguration des antennes dans les localités d’Ekouassendé d’Edzouga localités non desservies par un réseau mobile.

La population de ces deux villages a désormais accès à un réseau mobile disponible. « Cette infrastructure, dont nous procédons au lancement ce jour, est un Réseau d’Accès Radio (RAN) dont la conception standard intègre l’alimentation, la connectivité de liaison et le réseau d’accès local dans une structure unique », a déclaré à Ekouassendé, le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Peu avant, le ministre Léon Juste Ibombo et Louis-Marc Sakala ont inauguré, dans le cadre de la mise en œuvre du FASUCE, la salle multimédia installée au lycée Marcel-Champagnat de Makoua, dans la Cuvette, en présence des autorités locales, du corps enseignant et des élèves.

 « Ici à Edzouga, comme ailleurs, nous osons croire que la pénétration du réseau mobile aura le même effet déclencheur d’un nouvel écosystème socio-économique », a déclaré le Directeur Général de l’ARPCE dans cette localité.

Notons que l’installation de l’antenne FASUCE dans la localité d’Edzouga est une réponse de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’État, à une doléance formulée par un habitant de cette localité, le Vieux BIC KAMANA après l’inauguration de la route qui traverse cette contrée. Ce dernier, remerciant le Président de la République, Chef de l’État pour le don de la route, avait demandé une seule chose : qu’une antenne téléphonique soit placée dans son village pour que les habitants d’Edzouga n’aient plus à parcourir des kilomètres pour trouver un signal.

Pour rappel, le Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE), promeut une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des mêmes opportunités numériques que les habitants des grandes villes du Congo.

Source: ARPCE

La 3ème édition du Forum Numérique Congo s’ouvre ce jour à Pointe-Noire avec l’ARPCE comme partenaire

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La 3ème édition du Forum Numérique Congo s'ouvre ce jour à Pointe-Noire avec l'ARPCE comme partenaire

[DIGITAL Business Africa] – L’ARPCE est partenaire de la 3ème édition du Forum Numérique Congo, organisé par le Guichet Unique des Opérations Transfrontalières (GUOT) et le cabinet GRINSO & Associés, du 16 au 18 février 2022 à Pointe-Noire, sous le thème « l’Innovation Technologique et la Donnée au cœur des Transformations Digitales : Enjeux & Défis ».

Le Forum Numérique Congo est un cadre d’échanges, de partage d’idées et de mutualisation d’expériences dont le but est d’inspirer aux pouvoirs publics et parties prenantes du secteur privé les stratégies et les normes d’action face aux enjeux de dématérialisation, à l’ubiquité de l’information et à l’omniprésence du numérique dans tous les secteurs d’activités sociales et les aspects de la vie humaine.

Par DBA

À la suite d’un bug, des millions d’abonnés d’Orange Cameroun activent gratuitement jusqu’à 15 gigas de data chacun, aucun prélèvement en retour annoncé

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À la suite d’un bug, des millions d’abonnés d’Orange Cameroun activent gratuitement jusqu’à 15 gigas de data chacun, aucun prélèvement en retour annoncé

[DIGITAL Business Africa] – Pas de prélèvement que ce soit sur le compte principal ou sur le compte Orange money des bénéficiaires du forfait « Data on demande 7 jours ». Assurance donnée par le communiqué publié sur le compte Twitter d’Orange Cameroun, ce 11 février 2022.

Le forfait issu d’un bug non souhaité dans les systèmes d’Orange Cameroun offrait 7500 mégas pour une validité de 7 jours. Et ce, le 10 février 2022. L’on ne sait qui a découvert ce bug et ce code. Il a commencé à se propager comme une trainée de poudre dans les groupes WhatsApp et sur Facebook. Autant dans les statuts que sur les posts.

Sur Facebook par exemple, des publications de certains internautes incitaient les abonnés à y souscrire. Le code : #131*4213*7500*1#. Comme l’on pouvait s’y attendre, il y a toujours des sceptiques et des optimistes.  Certains pensaient à un code frauduleux pour vider le compte Orange Money. D’autres cependant n’ont pas hésité d’essayer. Teddy Jones fait partie de ceux-là qui n’ont pas hésité un seul instant à essayer. Et il gagne ses mégas. Un autre abonné ira même jusqu’à ironiser : « Après la Can, c’est l’Orange ». Un abonné de Facebook s’estime heureux d’avoir bénéficié, à plusieurs reprises de cette offre d’Orange qu’il qualifie de cadeau d’Orange pour la fête de la jeunesse et pour la saint Valentin. Teddy Jones c’est son nom d’utilisateur. Il raconte :

« De bouche à oreille, j’ai eu vent du code d’Orange. J’y est souscrit une première fois, une deuxième fois. En vain. La troisième tentative était la bonne. J’ai reçu le message qui attestait qu’effectivement je venais d’avoir 7500 mégas, valables jusqu’au 18 février 2022, donc 7 jours. Une autre option suggérait de taper 1 pour renouveler le forfait. Ce que j’ai fait et cela a marché. En somme, j’ai reçu  15 000 mégas en moins de 5 minutes, sans le moindre sou », se réjouit Teddy Jones.

Claude Bernard Ebode, lui aussi fait partie des bénéficiaires du bug d’Orange. « J’étais au campus avec une amie. Elle m’a parlé d’un code qui pouvait me permettre d’avoir 7500 mégas gratuitement à Orange. D’après elle, cela devrait durer une semaine. Directement, j’ai tapé le code en question et j’ai reçu les mégas comme promis par mon amie », explique-t-il. Mais à la question de savoir s’il a constaté un prélèvement dans son compte principal ou Orange money, il répond n’avoir pas encore rechargé son compte OM et son téléphone, depuis la souscription au forfait.

Sur Facebook, la rumeur sur un possible prélèvement a enflé aux premières heures du 11 février après la suspension du code par Orange et la résolution de ce bug. Heureusement pour les souscripteurs de l’offre, il n’y aura pas de prélèvement sur les comptes OM ou sur les numéros des milliers de bénéficiaires de ces mégas. Orange Cameroun en a donné assurance dans un communiqué publié sur son compte Twitter le 11 février à 11h.

« Chers clients, un incident survenu dans la journée du 10 février a occasionné des souscriptions anormales à des offres et services générant des perturbations sur notre réseau. A la suite de l’intervention fructueuse de nos techniciens, Orange informe son aimable clientèle du retour à la normale et l’invite à continuer à bénéficier de ses services en toute sérénité sur les plateformes habituelles. On ne procède et ne procédera à aucun prélèvement sur le compte principal (crédit téléphonique) ou sur le compte Orange de ses clients, contrairement aux affirmations contenues dans un faux communiqué ayant circulé sur les réseaux sociaux. Tout en se joignant à la célébration de la fête de la jeunesse, vous remercie pour votre compréhension et de votre fidélité », écrit Orange Cameroun.

Après le retour à la normale annoncé par le communiqué d’Orange Cameroun, des plaintes fusent déjà.  Certains estiment avoir perdu quelques mégas disponibles avant la souscription au forfait en question. Encore faut-il savoir si de telles allégations sont fondées. En tout cas, beau cadeau de la fête de la jeunesse et de la Saint Valentin pour les abonnés ayant bénéficié de ces gigas. Orange lui-même tourne en dérision ce bug en disant « Versé, c’est versé! ».

Par Jean Materne Zambo

Paul Biya invite les jeunes à saisir toutes les opportunités qu’offre le numérique et à défendre l’image de marque du Cameroun sur le web

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Paul Biya invite les jeunes à saisir toutes les opportunités qu'offrent le numérique et à défendre l’image de marque du Cameroun sur le web

[Digital Business Africa] – Le Cameroun célèbre ce 11 février 2022 la 56e édition de la fête de la jeunesse. Et comme il est de tradition, le président de la République, SE Paul Biya, s’adresse à la jeunesse le 10 février.

Dans son discours prononcé hier soir à 20h, le président a invité les jeunes camerounais « à se montrer davantage plus inventifs et créatifs dans ce secteur de l’économie numérique, qui offre de belles perspectives d’avenir ».

Pour Paul Biya, la nouvelle économie mondiale est aujourd’hui tournée vers le numérique, d’où son invitation aux jeunes « à saisir toutes les opportunités qu’offrent les communications digitales, à travers leurs différentes appropriations et applications socio-économiques ».

Déjà, le président de la République reconnaît que certains jeunes camerounais se sont déjà approprié le numérique. « Je me réjouis d’ailleurs de constater la maitrise remarquable du numérique dont font montre la plupart de nos jeunes, notamment à travers la création de nombreuses start-up dans divers domaines », se réjouit Paul Biya.

En dépit d’un contexte économique difficile, reconnaît le président, le Cameroun se transforme chaque jour davantage, et de nombreuses opportunités s’offrent à la jeunesse dans tous les domaines. « Sachez les saisir, non seulement pour votre épanouissement personnel, mais aussi pour votre contribution à l’œuvre de construction nationale qui constitue le grand défi qui interpelle tous les Camerounais, sans exception », conseille le président.

Paul Biya invite les jeunes à saisir toutes les opportunités qu'offrent le numérique et à défendre l’image de marque du Cameroun sur le web

Un fonds de garantie pour le financement des projets des PME

Pour le déploiement et le financement des projets des PME camerounaises, Paul Biya promet à court terme de mobiliser des financements spécifiques nationaux, bilatéraux et multilatéraux, pour accompagner la mise en place d’un Fonds de Garantie en faveur des jeunes entrepreneurs.

« Ce Fonds devra permettre aux porteurs de projets et aux jeunes entreprises, de disposer de la garantie nécessaire pour lever les capitaux disponibles sur les marchés financiers, ou obtenir des financements auprès des banques classiques », explique le Président de la République.

Ce fonds, viendra s’ajouter aux programmes de financement existants notamment le Plan Triennal Spécial jeunes et les nombreux programmes actuellement mis en œuvre dans plusieurs départements ministériels. « Je note du reste, avec satisfaction, que pour l’année 2021, le financement de l’ensemble de ces programmes et projets se chiffre à 190 milliards de Francs CFA », évalue le président de la République avec satisfaction.

Sur le web, protéger l’image du Cameroun et avoir un usage responsable des réseaux sociaux

Toujours concernant le numérique, le président, une fois encore, interpelle les jeunes face à l’utilisation abusive et maladroite des réseaux sociaux.

« Si l’on peut se féliciter de l’appropriation rapide de la digitalisation par notre jeunesse, il y a lieu de déplorer par ailleurs, les dérives que l’on observe dans l’usage de ces avantages technologiques, notamment dans les réseaux sociaux où le vice, les discours de haine et la violence verbale foisonnent et ont de plus en plus droit de cité », constate le président.

D’où son invitation à faire « un usage responsable, instructif et constructif des réseaux sociaux, dont la vocation première est d’offrir des espaces et des opportunités d’échange, d’information et de communication dans des domaines les plus variés ».

« Dans le même sens, restez sourds aux sirènes de la déstabilisation et des antagonismes de toutes sortes, émanant de contempteurs incorrigibles qui ont la prétention de tout savoir et se délectent de la critique systématique », ajoute Paul Biya.

Le président de la République invite les jeunes à se réapproprier nos valeurs sociétales et républicaines, qui ont malheureusement tendance à disparaître dans les mœurs de la jeunesse.

« Je pense notamment au patriotisme, au civisme, au respect de la chose publique et de l’intérêt général, au culte de la probité, à la préservation de nos us et coutumes, au sens de la famille et au respect des aînés, pour ne citer que ces valeurs-là, qui doivent sans cesse inspirer et guider notre jeunesse », exhorte Paul Biya.

Le président de la République invite par ailleurs les jeunes à faire attention à l’image qu’ils montrent du Cameroun à l’international. « Il est par ailleurs évident que la perception que l’on a de notre pays dépend aussi de l’image que certains d’entre vous lui donnent, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et qui malheureusement, ces derniers temps, se trouve être aux antipodes de la réalité. En d’autres termes, vous devez prendre conscience du rôle qui est le vôtre, où que vous soyez, dans la projection de l’image de marque du Cameroun et son rayonnement », conseille le président qui invite les jeunes à prendre l’exemple des « valeureux compatriotes » comme Francis NGANNOU, Francis TCHOFFO et Eric Salvador TCHOUYO, qui ont récemment été sacrés dans leurs disciplines respectives.

« Leurs performances exceptionnelles, leur sens du devoir et du sacrifice, ont mis en relief la force du patriotisme et constitué un motif de fierté pour le Cameroun », a indiqué le président.

Paul Biya invite les jeunes à saisir toutes les opportunités qu'offrent le numérique et à défendre l’image de marque du Cameroun sur le web

Un clin d’œil à la diaspora camerounaise

Le Président de la République du Cameroun n’a pas manqué de tendre la main à la diaspora camerounaise. Pour Paul Biya, le Cameroun a besoin de tous ses fils, y compris ceux de sa diaspora, qui désirent s’impliquer et s’engager dans la dynamique nationale et républicaine de l’émergence du Cameroun.

Il constate d’ailleurs déjà une « participation de plus en plus manifeste » des jeunes de la diaspora à la construction du Cameroun à travers le Programme d’Aide au Retour et à l’Insertion des Jeunes de la Diaspora.

Et ce n’est pas tout. Car, promet le président, « le Gouvernement entend-il au cours de cette année, soutenir davantage l’initiative d’appel à projets lancée pour la participation des jeunes de la diaspora au développement de notre pays. Cet ambitieux programme devra, à terme, encourager celles et ceux parmi les jeunes qui le souhaitent, à revenir investir au Cameroun et à intégrer de façon durable le tissu économique national ».

Ce qui fait dire à Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, que le président Paul Biya, à travers ses promesses, suit la vision tracée pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.

« Nous sommes davantage ravis de savoir que le gouvernement camerounais et le président Paul Biya suivent à la lettre la Stratégie nationale de développement 2020 – 2030 lancé en novembre 2020. Car cette stratégie prévoyait déjà l’implication des acteurs camerounais de la diaspora à l’émergence du Cameroun avec la mise en place d’un cadre incitatif pour encourager les citoyens camerounais établis à l’étranger à investir dans les domaines porteurs. On attendait de voir comment cela sera traduit. Et cet appel à projets annoncée pour la participation des jeunes de la diaspora au développement du Cameroun vient concrétiser cette ambition et nous sommes ravis de savoir que progressivement, ce qui est annoncé dans la SND 30 se met en place et se concrétise », commente Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

Le discours intégral du président de la République

« Avec un milliard de vues sur TikTok, 900 millions d’impressions sur toutes les chaînes, 2,8 millions de vues sur les chaînes YouTube le jour de la finale, la CAN 2021 est l’un des produits les plus performants au monde » 

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"Avec un milliard de vues sur TikTok, 900 millions d'impressions sur toutes les chaînes, 2,8 millions de vues sur les chaînes YouTube le jour de la finale, la CAN 2021 est l'un des produits les plus performants au monde" 

[DIGITAL Business Africa] – La Can Total Energies 2021 s’est tenue en terre camerounaise du 09 janvier au 06 février 2022. Les extraits des grands moments de cette rencontre footballistique ont bien évidement été partagés sur les comptes sociaux de la CAN générant un très fort engouement des internautes. Preuve que la compétition reste la compétition sportive la plus populaire du continent africain. La direction de la communication de la CAF a présenté ce 08 février 2022 quelques chiffres des engagements sur les comptes sociaux de la CAN 2021. Digital Business Africa vous les présente :

• A dépassé 16 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux de la CAN.

• #AFCON2021 sur TikTok a organisé plus d’un milliard de vues de vidéos à partir de vidéos produites par la CAF et du contenu généré par les utilisateurs.

• Les impressions sur tous les canaux s’élèvent à près de 950 millions, plus de 22 millions de visites de profil se sont produites sur Twitter uniquement.

• La chaîne YouTube a atteint le cap du million d’abonnés, ajoutant plus de 350 000 nouveaux abonnés et 3 millions d’heures de visionnage de l’ouverture à la finale.

• 300 millions de vues vidéo. Les fans ont adoré le contenu vidéo que nous avons produit et ont davantage regardé nos vidéos avec TikTok à la première place avec plus de 179 millions de vues vidéo.

• Des millions de personnes ont interagi avec les réseaux sociaux de la CAN dans différentes régions du monde ; plus de 28 millions d’interactions ont eu lieu sur différents types de contenu. Facebook n’avait reçu que plus de 400 000 commentaires avant la finale du tournoi.

• Atteint plus de 50 millions de fans sur Facebook en 35 jours.

La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Cameroun 2021 a établi de nouveaux records sur les pages de médias sociaux et numériques de la CAF, y compris les plateformes de nos partenaires, TikTok. 

L’engagement des fans à un niveau record. 

Avec un milliard de vues sur TikTok, 900 millions d’impressions sur toutes les chaînes, 2,8 millions de vues sur les chaînes YouTube le jour de la finale, la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Cameroun 2021 est l’un des produits les plus performants au monde. 

« Ce sont des chiffres incroyables, réaffirmant simplement notre conviction que la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies est un outil puissant et une plate-forme qui a été sous-utilisée dans le passé. Nous créons un produit qui sera parmi les meilleurs au monde et il ne s’agit plus seulement de parler – mais les résultats sont là pour le confirmer », a commenté le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba. 

La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en chiffres : 

·  Plus de 16 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux de la CAN. 

·  #AFCON2021 sur TikTok a enregistré plus d’un milliard de vues vidéo à partir de contenu généré par les utilisateurs en plus du nôtre. 

·  900 millions d’impressions sur tous les canaux 

·  Plus de 22 millions de visites de profil sur Twitter uniquement 

·  La chaîne YouTube a atteint le cap du million d’abonnés, ajoutant plus de 350 000 nouveaux abonnés et 2,8 millions d’heures de visionnage avant la finale du tournoi. 

·  Des millions de personnes ont interagi avec les canaux de médias sociaux de la CAN de différentes régions du monde ; plus de 28 millions d’interactions ont eu lieu sur différents types de contenu. 

·  Facebook a enregistré plus de 400 000 commentaires avant la finale du tournoi. 

·  Plus de 50 millions de fans ont été atteints sur Facebook en 35 jours 

Les chiffres ci-dessus indiquent clairement que les fans ont adoré les contenus vidéo que nous avons produits et ont regardé nos vidéos plus de 300 millions de fois, avec TikTok en première place avec plus de 179 millions de vues vidéo. 

Mosengo-Omba a ajouté : « Nous avons mis à profit un certain nombre de partenariats, notamment celui avec notre nouveau sponsor TikTok, pour développer et stimuler l’engagement de nos fans. Nous tenons à remercier les fans et supporters du football africain sans qui cette performance n’aurait pas été possible. La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies est la meilleure plateforme en Afrique pour communiquer avec les fans. Nous sommes un véhicule commercial solide et un important générateur de contenu sur notre continent.« 

Source : CAF

Le Cameroun lance le CDIC, un centre dédié à l’éclosion et à l’accélération des start-up

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Le Cameroun lance le CDIC, un centre dédié à l'éclosion et à l'accélération des start-up

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) est désormais officiellement lancé. La cérémonie d’ouverture de ce centre mis sur pied par le ministère des Postes et Télécommunications et dédié aux start-up camerounaises s’est tenue ce 08 février 2022 à Yaoundé au quartier Bastos (Derrière la station service Neptune). Ceci en présence des jeunes innovateurs et incubateurs du pays.

La cérémonie d’inauguration de cet incubateur national présenté comme propulseur des start-up était présidée par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques FAME NDONGO, représentant le Premier ministre. Il était assisté des ministres du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, du ministre des Enseignements secondaires, le PrNalova Lyonga Pauline ainsi que de la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, épse ACHIDI. 

Le Cameroun lance le CDIC, un centre dédié à l'éclosion et à l'accélération des start-up

D’après la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui a présenté ce centre, « le CDIC s’impose comme une infrastructure de pointe, autant qu’une institution ambitieuse, fille de son temps, qui s’offre indubitablement comme un précieux adjuvant, à la détection et l’éclosion des talents, c’est-à-dire à la promotion du génie camerounais ».

De manière pratique, explique la ministre, le Cameroon Digital Innovation Centre va assurer :

  • ­  l’incubation et l’encadrement des titulaires de projets numériques ;
  • ­  la facilitation dans les relations entre les Start-UP et les administrations ;
  • ­  le soutien des Start-UP dans leur financement ;
  • ­  l’assistance dans le lancement de leurs activités ;
  • ­  la stimulation et la création d’emplois, en particulier pour les diplômés de l’enseignement supérieur ;
  • ­  le renforcement de la veille technologique et la coopération internationale dans le domaine du numérique.
Le Cameroun lance le CDIC, un centre dédié à l'éclosion et à l'accélération des start-up

Les principales unités fonctionnelles du CDIC sont :

  Le Centre de contact. Il s’agit d’un centre multi-canal ayant pour rôle de traiter tous les appels entrants et sortants. Il offre tous les services multimédias et réseaux nécessaires lors des campagnes d’appels.

 Le job portail. Son rôle principal est de mettre en relation les offreurs et demandeurs d’emploi dans les métiers du numérique.

  •  La Salle Blanche Il s’agit d’un véritable data center constitué de Serveurs Cloud et de serveurs applicatifs, tous de haute performance et de dernière génération. Ce data center a pour fonctionnalité d’héberger et de gérer, dans des conditions optimales, les données du CDIC.
  •   Le laboratoire de prototype 3D. Ce laboratoire est équipé de cinq imprimantes 3D haut de gamme et adaptées aux besoins des startups, pour les problématiques de prototypage, à l’instar de l’imprimante chocolat. Il met à disposition des ateliers de prototypage accessibles, pour la réalisation de projets utilisant différents types de technologie de fabrication numérique, et permet aux startups de travailler sur des maquettes, de réaliser des prototypes, de préparer des moules ou tout autre usage s’inscrivant dans une pratique du design.
  •   Le studio de montage/création numérique ; Il répond aux besoins spécifiques des porteurs de projets en terme de production audiovisuelle pour assurer notamment la création de vidéos. Constitué de Cameras professionnelles, de bancs de montage, de tables de mixage de logiciels et kits divers, il offre tout le nécessaire, pour permettre à nos jeunes créateurs, monteurs, réalisateurs et communicants de réaliser leurs contenus multimédias, dans des conditions techniques optimales, leur permettant de rivaliser avec les agences professionnelles dans le domaine de la publicité, de la création graphique, de la presse, de l’audiovisuel et du cinéma.
  •  Les salles de cours connectés Le CDIC Dispose de plusieurs salles de cours connectés dont le but est de rendre possible l’accès à des formations et/ou certifications spécialisées. Il s’agit également ici de favoriser l’apprentissage en ligne et/ou autonome.
  •   Un espace de travail « hot-desking » pour le co- working
  •   Des salles de conférence et de réunion.
  •   Une cafeteria Les principaux services qu’offre le CDIC sont :
  • ­  L’incubation en ligne : ce cyberparc est à même d’incuber en même temps, des milliers de porteurs de projets sur l’ensemble du territoire national.
  • ­  Le centre d’appels. Le CDIC est un centre d’appels ultramoderne.
  • ­  L’incubation en présentiel. Le CDIC est une pépinière d’entreprises qui offre aux stratups tous les accompagnements nécessaires (technique, administratif, financier, marketing,….) en vue du « go to the market ».
  • ­  L’hébergement des données : cloud services, cloud hosting.
  • ­  Un espace de travail spécialement aménagé pour les besoins du numérique. (co working)
  • ­  Le CDIC est un centre de formation et de recherche aux nouveaux métiers du numérique (laboratoire numérique)
  • ­  Une plateforme de recherche d’emplois (job portail)

La méthodologie d’incubation au CDIC se résumer en ces quelques étapes :

  • –  Identifier les porteurs de projet et maturer leurs projets.
  • –  Mettre à leur disposition un cadre travail adapté (Cloud, Co-Working, Internet).
  • –  Fournir une assistance Juridique, administrative et financière, ainsi que du coaching par des mentors.
  • –  Assister les Start-Up dans leur développement commercial (Marketing, Communication).

Le Minpostel entend par ce centre procéder à :

  •   la création d’une véritable industrie locale du numérique ;
  •   la création de milliers d’emplois directs et indirects ;
  •   la professionnalisation des compétences dans le domaine du numérique ;
  •   l’accélération de la transformation digitale de notre pays.

« Disons-le tout haut : le Cameroon Digital Innovation Centre, fait partie de ces mesures exceptionnelles dont parle le Chef de l’Etat. So let get it straight: the Cameroon Digital Innovation Centre is part of these exceptional measures mentioned by the Head of State« , a déclaré la ministre des Postes et Télécommunications.

Par Digital Business Africa

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Minette Libom Li Likeng : « Le CDIC s’impose comme une infrastructure de pointe, autant qu’une institution ambitieuse »

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Minette Libom Li Likeng : "Le CDIC s’impose comme une infrastructure de pointe, autant qu’une institution ambitieuse"

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) a été officiellement lancé ce 08 février 2022 par le ministère des Postes et Télécommunications. La cérémonie d’inauguration de cet incubateur national présenté comme propulseur des start-up était présidée par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques FAME NDONGO, représentant le Premier ministre.

Digital Business Africa vous propose les grands axes du discours de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui présente ce centre.

« It is a great pleasure for me to take the rostrum on the occasion of this inauguration ceremony of the Centre for the development of digital economy known as the Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC), presided over by the Minister of State, Minister of Higher Education, in his capacity as the personal representative of the Prime Minister, Head of Government.

Permit me, at the outset of this address, to express my sincere gratitude to the Prime Minister, Head of Government, for allowing me to speak on this important occasion. My special thanks also go to the Minister of State, Minister of Higher Education, for honouring us with his presence at this landmark event.

Excellences, Mesdames et Messieurs.

Permettez-moi également, avant de poursuivre, de citer le Président de la République S.E.M. Paul BIYA, qui, il y a un peu plus de dix ans, le 16 septembre 2011, du haut de la tribune du Troisième Congrès Ordinaire du RDPC, en sa qualité de Président National du RDPC, lançait ce vibrant appel, devenu historique, aux jeunes camerounais (je cite) :

« Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ou en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! » (fin de citation)

Qui pouvait alors imaginer, qu’à un jet de pierre du Palais des Congrès, lieu d’énonciation de cette Très Haute Interpellation, s’élèverait l’une des infrastructures les plus significatives, voulue et construite par le Gouvernement, soucieux de l’épanouissement de notre jeunesse, en cette ère de « nouvelle économie » ?

Oui, aujourd’hui, le Centre pour le Développement de l’Economie Numérique, se dresse là, devant nous, imposant, majestueux et fonctionnel.

A demande concrète, réponse concrète. Il constitue un cadre idoine d’accompagnement des jeunes, en droite ligne de la triple exhortation présidentielle.

INNOVER?

Il est généralement admis que l’innovation désigne l’introduction sur le marché, d’un produit ou d’un procédé nouveau significativement amélioré par rapport à ceux précédemment élaborés.

CREER?

Cela renvoie à la capacité, au pouvoir, qu’a un individu d’imaginer et de réaliser quelque chose de nouveau. C’est la capacité de découvrir une solution nouvelle, originale à un problème donné.

OSER?

C’est entreprendre avec assurance une chose difficile, voire périlleuse. Ceci fait appel à l’audace, au courage, deux valeurs cardinales, s’il en est.

A cette aune, ce triptyque interpelle au plus haut point, une jeunesse confrontée à l’impératif d’être attentif aux défis de notre temps, de les adresser avec perspicacité et efficacité, pour proposer des solutions les plus pertinentes.

A ce sujet, le CDIC s’impose comme une infrastructure de pointe, autant qu’une institution ambitieuse, fille de son temps, qui s’offre indubitablement comme un précieux adjuvant, à la détection et l’éclosion des talents, c’est-à-dire à la promotion du génie camerounais, dont de nombreuses figures ici présentes, jouissent déjà d’une solide réputation sur la scène internationale de l’innovation.

De manière pratique, le Cameroon Digital Innovation Centre assure :

  • ­  l’incubation et l’encadrement des titulaires de projets numériques ;
  • ­  la facilitation dans les relations entre les Start-UP et les administrations ;
  • ­  le soutien des Start-UP dans leur financement ;
  • ­  l’assistance dans le lancement de leurs activités ;
  • ­  la stimulation et la création d’emplois, en particulier pour les diplômés de l’enseignement supérieur ;
  • ­  le renforcement de la veille technologique et la coopération internationale dans le domaine du numérique.

Les principales unités fonctionnelles du CDIC sont :

  Le Centre de contact. Il s’agit d’un centre multi-canal ayant pour rôle de traiter tous les appels entrants et sortants. Il offre tous les services multimédias et réseaux nécessaires lors des campagnes d’appels.

 Le job portail. Son rôle principal est de mettre en relation les offreurs et demandeurs d’emploi dans les métiers du numérique.

  •  La Salle Blanche Il s’agit d’un véritable data center constitué de Serveurs Cloud et de serveurs applicatifs, tous de haute performance et de dernière génération. Ce data center a pour fonctionnalité d’héberger et de gérer, dans des conditions optimales, les données du CDIC.
  •   Le laboratoire de prototype 3D. Ce laboratoire est équipé de cinq imprimantes 3D haut de gamme et adaptées aux besoins des startups, pour les problématiques de prototypage, à l’instar de l’imprimante chocolat. Il met à disposition des ateliers de prototypage accessibles, pour la réalisation de projets utilisant différents types de technologie de fabrication numérique, et permet aux startups de travailler sur des maquettes, de réaliser des prototypes, de préparer des moules ou tout autre usage s’inscrivant dans une pratique du design.
  •   Le studio de montage/création numérique ; Il répond aux besoins spécifiques des porteurs de projets en terme de production audiovisuelle pour assurer notamment la création de vidéos. Constitué de Cameras professionnelles, de bancs de montage, de tables de mixage de logiciels et kits divers, il offre tout le nécessaire, pour permettre à nos jeunes créateurs, monteurs, réalisateurs et communicants de réaliser leurs contenus multimédias, dans des conditions techniques optimales, leur permettant de rivaliser avec les agences professionnelles dans le domaine de la publicité, de la création graphique, de la presse, de l’audiovisuel et du cinéma.
  •  Les salles de cours connectés Le CDIC Dispose de plusieurs salles de cours connectés dont le but est de rendre possible l’accès à des formations et/ou certifications spécialisées. Il s’agit également ici de favoriser l’apprentissage en ligne et/ou autonome.
  •   Un espace de travail « hot-desking » pour le co- working
  •   Des salles de conférence et de réunion.
  •   Une cafeteria Les principaux services qu’offre le CDIC sont :
  • ­  L’incubation en ligne : ce cyberparc est à même d’incuber en même temps, des milliers de porteurs de projets sur l’ensemble du territoire national.
  • ­  Le centre d’appels. Le CDIC est un centre d’appels ultramoderne.
  • ­  L’incubation en présentiel. Le CDIC est une pépinière d’entreprises qui offre aux stratups tous les accompagnements nécessaires (technique, administratif, financier, marketing,….) en vue du « go to the market ».
  • ­  L’hébergement des données : cloud services, cloud hosting.
  • ­  Un espace de travail spécialement aménagé pour les besoins du numérique. (co working)
  • ­  Le CDIC est un centre de formation et de recherche aux nouveaux métiers du numérique (laboratoire numérique)
  • ­  Une plateforme de recherche d’emplois (job portail)

La méthodologie d’incubation au CDIC peut se résumer en ces quelques étapes :

  • –  Identifier les porteurs de projet et maturer leurs projets.
  • –  Mettre à leur disposition un cadre travail adapté (Cloud, Co-Working, Internet).
  • –  Fournir une assistance Juridique, administrative et financière, ainsi que du coaching par des mentors.
  • –  Assister les Start-Up dans leur développement commercial (Marketing, Communication).

Voilà, Monsieur le Ministre d’Etat, Représentant personnel du Premier Ministre Chef du Gouvernement, Messieurs les Membres du Gouvernement, distinguées personnalités, le Cameroon Digital Innovation Centre. Les retombées de cette infrastructure pour le Cameroun sont multiples. Toutefois, l’on peut citer :

  •   la création d’une véritable industrie locale du numérique ;
  •   la création de milliers d’emplois directs et indirects ;
  •   la professionnalisation des compétences dans le domaine du numérique ;
  •   l’accélération de la transformation digitale de notre pays. Un test nature de plusieurs fonctionnalités sera fait à l’intention des personnalités, lors de la visite de l’infrastructure.

I cannot conclude my address without warmly congratulating the PHONE CONTROL company, the successful bidder for the construction contract, and the firm in charge of the project management, for the quality of the work, which also confirms their expertise. The PHONE CONTROL group, headed by Mr FETHI MADANI, is a group of companies that has been specialising in Cloud

Computing and the digital transformation of companies and administrations for over 20 years. Their expertise is recognised in several strategic areas, notably in infrastructure solutions (CloudComputing and Datacenter) and customer relations (CRM, TELEMARKETING, ACD, SVI). To date, they have achieved:

  •   The deployment of the El Gazala Technopark (Public Sector) / Tunisia.
  •   Digitalisation of the « Customer Relations » department of Société Générale (bank) / France.
  •   Digitalisation of the account opening process of Boubyan Bank (bank) / Kuwait.
  •   Digitalisation of the interbank service of the Banque de France (Public Sector) / France. PHONE CONTROL is the leading cloud contact centre operator in Europe and Africa, through partnerships with operators such as Orange in France and Tunisie Telecom in Tunisia. Permit me to introduce you to the team that worked on the realization of this beautiful infrastructure. Of course, this includes Mr MADANI,
  • –  Lyes Zahaf : Architect and Project Manager;
  • –  Mourad Melliti : cloud Expert and (Director of information system) ;
  • –  Kamel Ben Ayed : Chief Operation Officer ;
  • –  Faouzi Madani : CTO ;

– Madam Afifa Abdelhafidh : Country manager


The project was managed by the AFREETECH company, headed by Mr Dominique TOUNA MAMA (may you please stand up), an IT service company that assists private and public organisations in increasing their productivity through the setting up of information systems.

Established in Central Africa (Cameroon, Guinea Conakry) and in the West (France) since 2009, its main asset is its human potential, made up of 30 engineers qualified in their sector of activity, and endowed with great experience and proven expertise.

The Group has worked on several important projects, of which we will mention just a few:

– Assistance to the project owner in the development and implementation of a port information system at the KRIBI port.

-Assistance to the project management in the design, development and commissioning of the new Computerized System for the Integrated Management of State Personnel and the Payroll (SIGIPES 2) owned by the State of Cameroon.

– Implementation, configuration and deployment of an ERP for the management of INNOVSOFT’s software marketing service in Cameroon and France.

Our congratulations also go to all the MINPOSTEL and MINDCAF teams who ensured the daily monitoring of this work.

I cannot conclude without expressing my deep gratitude to all the Administrations who, by their facilitation, contributed to the smooth completion of the work.

  •   Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques, représentant personnel de M. le Premier Ministre Chef du Gouvernement ;
  •   Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
  •   Distingués invités en vos rang, titre et grade ;
  •   Mesdames et Messieurs.

Comme l’a judicieusement rappelé le Président de la République, en ce mémorable 16 septembre 2011, à l’occasion du dernier Congrès du RDPC, (je le cite une fois de plus) : « Nous avons déjà consacré à la formation de la jeunesse plus d’un cinquième du budget de l’Etat et nous devons imaginer tous ensemble des axes de solutions innovantes qui engagent autant la communauté nationale que les jeunes eux- mêmes. Pour sa part, l’Etat continuera de jouer son rôle pour contribuer à l’épanouissement des jeunes et, le cas échéant, prendre des mesures exceptionnelles » (Fin de citation).

Disons-le tout haut : le Cameroon Digital Innovation Centre, fait partie de ces mesures exceptionnelles dont parle le Chef de l’Etat. So let get it straight: the Cameroon Digital Innovation Centre is part of these exceptional measures mentioned by the Head of State. Thank you for your kind attention./-«