[DIGITAL Business Africa] – Faure Gnassingbé, le président togolais et 29 pays africains ont adopté la Déclaration de Lomé, ce mercredi 23 mars 2022. C’était à la faveur d’ouverture du Sommet de Lomé sur la Cybersécurité. Au nombre des pays représentés, le Bénin, le Nigéria, le MAROC, le Zimbabwe, entre autres. Un sommet de deux jours coorganisé par le Togo et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
Objectif aider les décideurs politiques et économiques à mieux comprendre les préoccupations croissantes dans les domaines de la cybersécurité et de la cybercriminalité en Afrique, et améliorer la robustesse des systèmes informatiques pour la protection des institutions et des citoyens.
Autre objectif affiché, inciter chaque gouvernement africain à s’engager à mettre en place une stratégie politique et un cadre juridique national de cybersécurité. La déclaration de Lomé a pour vocation la signature et la ratification de convention de Malabo sur la cybersécurité.
A préciser que la convention de Malabo est un accord de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Elle a un objectif précis :
« Renfoncer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des communautés économiques régionales en matière de TIC. Elle prévoit également que chaque état adopte des mesures législatives et/ou réglementaires pour identifier les secteurs considérés comme sensibles pour sa sécurité nationale et le bien-être de son économie », précise sa charte.
Elle a été adoptée en 2014 et c’est le Togo qui avait obtenu de la ratifier. Pour le président Faure Gnassingbé, il s‘agit d’une coopération numérique entre les Etats dans un cyberespace ou règneraient les politiques universelles relatives à la paix et à la sécurité… »
Une demi douzaine de ministre en charge du numérique de l’Afrique était présents à ce sommet. La ministre togolaise de l’Economie numérique, Cina Lawson, a du reste, exprimé une marque d’optimisme :
« La déclaration de Lomé est l’approche méthodologique africaine, en matière de cybersécurité. Nous savons ce que nous voulons obtenir. C’est-à-dire un continent bien protégé. La déclaration de Lomé c’est la clef pour pouvoir avoir un continent protégé ; il s’agit de consacrer un cadre légal réglementaire au continent ».
La cérémonie cérémonie du Sommet de Lomé sur la sécurité a connu un temps fort, notamment la remise du prix du champion de la cybersécurité à Faure Gnassingbé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique représenté par son secrétaire exécutif, la Camerounaise, Vera SONGWE.
Tout en remerciant les délégations présentes, je nourris le vœu que la déclaration de Lomé pose les jalons d'une stratégie commune du continent pour la cybersécurité, gage d’un environnement numérique sain pour nos citoyens. pic.twitter.com/kt3mqQcN4p
[DIGITAL Business Africa] – Lors de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenu à Douala les 22 et 23 mars 2022, Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza, a pris le relais remis par Candido MUATETEMA BAITA, le DG de l’ORTEL de la Guinée équatoriale, à la tête de cette organisation. Il sera assisté d’un vice-président, le patron de l’ARPCT, le régulateur des télécommunications de la RD Congo.
Ce 23 mars 2022 à l’hôtel Sawa de Yaoundé, dans son discours à ses pairs présentant les grandes lignes de son mandat de deux ans à la tête de l’ARTAC, Louis-Marc SAKALA a tout d’abord relevé les freins qui plombent les activités de l’ARTAC.
Pour le DG de l’ARPCE, la stagnation de certaines actions de l’ARTAC a pour principale cause le retard ou l’abstention des huit pays membres à être à jour dans leurs cotisations statutaires. « En effet, si la pandémie de COVID 19 a mis notre organisation au ralenti, à l’instar de bien d’autres structures, notre manque de dynamisme, qui se traduit souvent par notre faible adhésion aux programmes de l’ARTAC et aussi par le niveau des retards dans les cotisations statutaires. Ces facteurs ont fort malheureusement contribué à retarder la mise en œuvre de nos projets communs. C’est un bien triste constat que nous devons regarder en face si sincèrement nous voulons avancer dans notre agenda », a déclaré Louis-Marc Sakala.
D’où son appel aux membres de l’ARTAC d’honorer leurs engagements envers l’ARTAC. Le montant de ces cotisations est de 10 millions de francs CFA.
« C’est donc pour moi le lieu et le moment de réitérer l’appel du président sortant au sujet de nos engagement et de nos cotisations. Ce point est crucial car ce sont aussi nos cotisations statutaires qui vont permettre à notre organisation de porter ses valeurs dans toute la sous- région Afrique centrale et d’atteindre ses objectifs par rapport aux différentes missions que nous avons ensemble définies. Parmi ces missions, la mise en place d’une base de données commune pour le partage des textes de lois et des bonnes pratiques, mais aussi sur des données techniques comme des informations nécessaires à l’homologation des terminaux », a exhorté le président de l’Artac.
Le DG invite donc à une action et à un engagement collectifs et communs. « Personnellement, je crois profondément en cette instance fédérale qu’est l’ARTAC et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, durant ce nouveau mandat, pour qu’elle fonctionne selon les idéaux qui ont concouru à sa création. Mais le succès d’une telle institution n’est que le résultat du dynamisme de l’ensemble des personnes qui animent cette institution », a affirmé le DG de l’ARPCE.
Free-roaming, au menu du challenge
Au rang des priorités de son mandat, la généralisation du free roaming dans tous les États de l’Afrique centrale et la gestion harmonieuse de la problématique de l’interférence des réseaux dans les zones frontalières. Il promet que l’ARTAC va encourager la mise en œuvre des résolutions et recommandations relatives à la coordination des fréquences aux frontières. Tout en rappellant que qu’entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays ayant les capitales les plus proches au monde, les problèmes d’interférences sont désormais gérés de manière consensuelle, grâce au protocole d’accord signé en 2020.
En ce qui concerne le free-roaming en Afrique centrale, Louis-Marc Sakala note déjà que c’est déjà une réalité entre la République du Congo et la République gabonaise. Un protocole d’accord y relatif avait été signé entre les Autorités de régulation des deux pays. Ce protocole d’accord avait été établi sur une base plus grande que celle fixée par Smart africa : en incluant la voix, les sms et la data. Ceci dans le but de favoriser le climat des affaires, la circulation des biens et des personnes entre les deux pays tout en sécurisant les revenus des opérateurs et celui des pays par la mise en place d’une notion de durée du roaming à un mois.
La multiplication de ce type de protocole va s’accélérer sous son mandat. « La concrétisation du projet Free-roaming à tous les pays membres de l’ARTAC sera un des piliers de notre mandat, comme cela est déjà opérationnel entre le Congo et le Gabon. Ce sera bientôt le cas avec le Tchad, la Centrafrique avec lesquels nous sommes sur le point finaliser. Mais aussi avec le Cameroun, la RDC et la Guinée équatoriale avec lesquels nous avons déjà abordé la question et pour lesquels nous essayerons de concrétiser la signature du protocole d’accord free roaming lors de notre réunion de Mai 2022, afin de rendre opérationnel ce free roaming avant la fin de cette année 2022 », a promis le président de l’ARTAC.
Pour les deux années à venir, Louis-Marc Sakala a proposé un agenda qui sera complété et ajusté par l’ensemble des membres de l’ARTAC en mai 2022 à Brazzaville lors de la prochaine session de l’ARTAC. Cet agenda prévoit certains projets tels que :
« l’autonomisation des autorités de Régulation,
la reconnaissance auprès de la CEMAC et de la CEEAC de l’ARTAC comme organisme spécialisé de la sous-région ;
le renforcement des capacités dans la régulation des télécom y compris des services financiers mobiles,
l’adoption et la mise en œuvre de la résolution sur l’harmonisation des cahiers de charge.
La mise en place des cadres d’échanges et de partage d’expérience concret entre autorité ou agence de régulation de notre sous-région en y incluant des bases de données partagés sur les textes de lois, des agendas de participation aux réunions internationales ainsi que des rapports y affairant, pour une meilleure information
Une meilleure communication des actions de notre institution par l’ouverture des pages Twitter, Facebook, Linkedin, … dans le but de relever et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’ARTAC des régulateurs membres. Afin que nous ne parlions plus seulement de nos pays de manière isolée, mais aussi d’une forte et plus grande association qu’est l’ARTAC, comme le font nos homologues d’autres régions qui mettent plus en avant la zone économique ou leur assemblés que leur pays;
La consolidation des programmes de formations en interne approprié à nos besoins selon notre demande, car nous connaissons mieux nos besoins et cela via des financements ou l’accompagnement des organes tels que l’IUT, l’UAT, La CEMAC, et bien d’autre, ainsi que la mise en place des formations interne à l’ARTAC pour un meilleur partage d’expérience …
La mise en place des points focaux ARTAC au sein de chaque régulation pour une meilleure interaction. »
La 6ème session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC, s’est ouverte le 22 mars 2022 à l’hôtel SAWA de Douala. Le Directeur Général de l’ART conduit la délégation camerounaise qui y prend part. @ARTCameroun1#ARTACpic.twitter.com/hpU5ClpB1v
Par ailleurs, le DG de l’ARPCE encourage ses pairs à procéder à une réforme de la réglementation en matière de régulation des télécoms en vue de leur mise à jour au regard de l’évolution rapide des technologies. « Nous devons, sans sourciller, suivre cette évolution pour anticiper les mutations et transformations à venir afin d’être en avance par rapport aux opérateurs », dit-il.
Pour sa part, le Congo le fera dans les jours à venir, apprend-on du DG. Le pays envisage de procéder à la révision de la Loi n°9 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des communications électroniques. « En effet, plus de 10 ans après et au regard des évolutions de l’heure, l’obsolescence de cette loi n’était plus à démontrer par la vitesse avec laquelle avance nos secteurs régulés. Je voudrais saisir cette opportunité pour saluer la clairvoyance du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de mon pays et le leadership de notre Ministre de tutelle, en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, pour l’attention particulière accordée aux questions qui touchent aux secteurs que nous régulons à savoir, les Postes et les Communications électroniques », a indiqué Louis-Marc Sakala.
Dans la même lancée, le nouveau président de l’ARTAC indique qu’au cours des deux années qui viennent, un accent considérable sera mis sur la formation et le renforcement des capacités des régulateurs de la sous-région dans les domaines tels que la transition vers le tout IP, le Big Data, la 5G, l’IA et la RA.
Dernière exhortation et non des moindres, l’insistance sur la nécessité de conférer aux Autorités de régulation des pays de sous-région une « indépendance totale ». Les réalités et les contingences des États ne sont pas les mêmes, mais tous ont en face les mêmes interlocuteurs : les opérateurs téléphoniques, les FAI.
« Tous nous savons combien ces mastodontes, ces grandes entreprises, peuvent avoir de l’emprise sur un régulateur, quand ce dernier n’a pas une liberté d’action pour faire respecter la loi établie. C’est pourquoi, chers homologues, je nous appelle à regarder avec acuité cette question de notre indépendance. Sans ambages ni complaisance, nos principaux clients, à savoir les consommateurs, l’Etat et les opérateurs, méritent tous une préservation, par nous, de leurs intérêts bien que divergents. Et l’indépendance de nos Autorités de Régulation dans les actions qui sont les leurs participe de cela, essentiellement. Sur le continent, nous avons des Autorités de Régulations sœurs qui sont totalement indépendantes. Nous pouvons nous inspirer de leur expérience pour avancer rapidement sur ce point », suggère le président de l’ARTAC.
Le nouveau bureau de l’ARTAC
Président : Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo
Vice-président : DG de l’ARPCT en RD Congo
Régulateur garant : Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART du Cameroun
Secrétaire permanent : Bernice OTIE, Cameroun
Assistant du secrétariat permanent : Mme Abossolo Madelaine
Huit pays membres de l’ARTAC
L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.
L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.
Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.
L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.
Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.
A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.
Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.
Objectif : créer un marché commun des télécommunications et TIC
L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ». L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.
Par ailleurs, deux problématiques majeures sont en suspens dans la sous-région, à savoir, la coordination en matière de gestion des fréquences aux frontières et l’itinérance sous régionale.
Parmi ses objectifs, l’ARTAC s’engage à encourager entre autres la mise en place des structures législatives et réglementaires modernes pour ce qui concerne la fourniture des services de télécommunications dans tous les États de la sous-région ; la séparation des rôles entre pouvoirs politiques, autorités de réglementation et exploitants de licences/fournisseurs de service et la création d’organismes nationaux de régulation et/ou de réglementation des télécommunications qui soient séparés, autonomes et dotés des compétences nécessaires.
L’ARTAC encourage également les projets de libération et concurrence, en vue de reformer les réseaux et d’améliorer l’efficacité des services de télécommunications dans la sous-région ; l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région ; l’intégration graduelle des mécanismes règlementaires à l’intégration des marchés des télécommunications de la sous-région pour aboutir, en fin de compte, à l’intégration du marché africain et enfin le renforcement des ressources humaines et les capacités afin de remédier à la pénurie de main d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens, dans le secteur émergent des technologies de l’information et de la communication dans la sous-région.
Déjà un règlement intérieur de l’ARTAC
L’on se rappelle que lors de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du 4 au 5 avril 2019, les membres avaient pris d’importantes résolutions.
On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice 2018 pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale.
[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau président en exercice de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) est Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza.
Il a pris fonction ce 22 mars 2022 à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC qui se tient à Douala au Cameroun du 22 au 23 mars 2022. Face à ses collègues régulateurs ce 22 mars, il a exprimé sa fierté et s’est engagé à donner une nouvelle impulsion à l’ARTAC.
« Je suis très fier du choix qui a été porté sur le Congo et la RD Congo. Nous travaillerons de notre mieux pour assurer avec succès les missions qui nous ont été confiées. Afin de faire plaisir et de rendre hommage au président sortant… Merci pour la confiance. Nous nous battrons afin de ne pas décevoir cette confiance et afin de mener l’ARTAC à une nouvelle dimension », a déclaré Louis-Marc SAKALA aux membres de l’ARTAC.
Après son installation, Digital Business Africa lui a donné la parole pour qu’il indique comment il entend mener son mandat de deux ans à la tête de l’ARTAC.
DIGITAL Business Africa : Comment entendez-vous travailler pour donner un nouveau souffle à l’ARTAC ?
Louis-Marc SAKALA : Nous allons réfléchir et travailler pour fédérer les nations qui appartiennent à cette sous-région géographique afin qu’ils s’investissent de plus belle à la mise en œuvre des activités de l’ARTAC. Il y a des points qui nous lie géographiquement comme la coordination des fréquences aux frontières, la question du free roaming et le partage des bonnes pratiques de régulation en Afrique centrale qui sont des priorités. Nous avons déjà au niveau de la CEEAC des pays qui partagent leurs expériences et nous voulons les valoriser afin de mieux répondre aux questions concernant l’évolution et l’inclusion du numérique au sein de nos pays et de notre sous-région.
Digital Business Africa : L’un des problèmes de l’Afrique centrale est la cherté des tarifs du roaming. Comment envisagez-vous adresser cette problématique et quid de la suppression des frais de roaming en Afrique centrale ?
Louis-Marc SAKALA : Vous abordez deux questions : d’abord la cherté du coût de roaming. Le coût d’appel d’un habitant du Cameroun vers le Gabon par exemple est un coût définit par les opérateurs télécoms avec le régulateur en place. Ce que nous pouvons faire, c’est d’harmoniser les coûts au niveau de la sous-région.
Ensuite, le cas du roaming qui est totalement différent. Le roaming est ce que payons quand nous sortons du pays et que nous gardons notre numéro de téléphone. Pour cela, nous avons commencé à mettre en place un projet de free roaming qui est déjà terminé avec le Gabon. Nous sommes en train de finaliser avec le Tchad et nous allons généraliser ce free roaming au niveau de la sous-région CEMAC et l’étendre aux membres de l’ARTAC.
Nous avons décidé de ne pas faire un free roaming simple et facile. Nous avons poussé la réflexion un peu plus loin. Nous voulons favoriser l’amélioration du climat des affaires dans la sous-région. Afin que si par exemple vous êtes en déplacement du Congo vers la RDC pour moins d’un mois, que vous gardiez vos tarifs locaux lorsque vous appelez.
Afin de protéger le business des opérateurs et l’économie de nos nations, nous ne pouvons pas laisser un free roaming total et ouvert pour des personnes qui quittent le Cameroun par exemple et vont s’installer en RCA et continuent à garder le même numéro pendant longtemps comme si de rien n’était. Nous avons défini en Afrique centrale des plages, des dates et des durées limites afin d’appliquer un free roaming qui soient favorable au business.
Digital Business Africa : Quelle est la date limite que vous vous fixez pour l’implémentation de ce free roaming en Afrique centrale ?
Louis-Marc SAKALA : Nous travaillons sur le projet. Pour certains pays comme le Gabon c’est déjà effectif. Le Tchad aussi. Au cours de notre mandat de deux ans, nous allons essayer de généraliser ce free roaming dans toute l’Afrique centrale.
DIGITAL Business Africa : Quel est l’état des lieux du développement de l’économie numérique en Afrique centrale ?
Louis-Marc SAKALA : L’état des lieux des télécoms dans la sous-région peut être évalué par la position de nos pays dans le secteur des nouvelles technologies. Il faut répondre aux questions : Tous les pays sont-ils connectés à la 4G ? Tous les pays ont-ils commencé le déploiement de la 5G ? Quel est le taux de pénétration de l’Internet dans le pays ? Quel est le taux d’acquisition des outils de connexion ? Parce qu’avoir Internet est une chose. Avoir des terminaux pour se connecter à Internet en est une autre.
La réponse à ces questions permet de connaître la position de l’Afrique centrale. Il y a des pays qui sont mieux avancés que d’autres. Mais nous occupons tous, plus ou moins, la même moyenne en matière d’évolution.
[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau président en exercice de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) est connu. Il s’agit de Louis-Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE du Congo Brazza, qui a pris fonctionce 22 mars 2022 à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC. Une session ordinaire organisée par Candido MUATETEMA BAITA, le DG de l’ORTEL et président sortant de l’ARTAC. La rencontre initialement prévue à Malabo a été délocalisée à Douala en raison des restrictions sur la Covid-19 en Guinée équatoriale, explique le DG de l’ORTEL.
Le passage de témoin entre Louis-Marc SAKALA et Candido MUATETEMA BAITAa été présidé par le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART du Cameroun et régulateur garant de l’Artac.
« Je suis très fier du choix qui a été porté sur le Congo et la RD Congo. Nous travaillerons de notre mieux pour assurer avec succès les missions qui nous ont été confiées. Afin de faire plaisir et de rendre hommage au président sortant… Merci pour la confiance. Nous nous battrons afin de ne pas décevoir cette confiance et afin de mener l’ARTAC à une nouvelle dimension », a déclaré Louis-Marc SAKALA aux membres de l’ARTAC.
Le nouveau bureau de l’ARTAC
Président : Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo
Vice-président : DG de l’ARPCT en RD Congo
Régulateur garant : Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l’ART du Cameroun
Secrétaire permanent : Bernice OTIE, Cameroun
Assistant du secrétariat permanent : Mme Abossolo Madelaine, Cameroun
L’ARTAC
L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.
L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.
Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.
L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.
Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.
A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (Régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.
Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.
Objectif : créer un marché commun des télécommunications et TIC
L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ». L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.
Par ailleurs, deux problématiques majeures sont en suspens dans la sous-région, à savoir, la coordination en matière de gestion des fréquences aux frontières et l’itinérance sous régionale.
Parmi ses objectifs, l’ARTAC s’engage à encourager entre autres la mise en place des structures législatives et réglementaires modernes pour ce qui concerne la fourniture des services de télécommunications dans tous les États de la sous-région ; la séparation des rôles entre pouvoirs politiques, autorités de réglementation et exploitants de licences/fournisseurs de service et la création d’organismes nationaux de régulation et/ou de réglementation des télécommunications qui soient séparés, autonomes et dotés des compétences nécessaires.
L’ARTAC encourage également les projets de libération et concurrence, en vue de reformer les réseaux et d’améliorer l’efficacité des services de télécommunications dans la sous-région ; l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région ; l’intégration graduelle des mécanismes règlementaires à l’intégration des marchés des télécommunications de la sous-région pour aboutir, en fin de compte, à l’intégration du marché africain et enfin le renforcement des ressources humaines et les capacités afin de remédier à la pénurie de main d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens, dans le secteur émergent des technologies de l’information et de la communication dans la sous-région.
Déjà un règlement intérieur de l’ARTAC
L’on se rappelle que lors de la quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue à Douala, au Cameroun, du 4 au 5 avril 2019, les membres avaient pris d’importantes résolutions.
On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice 2018 pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale.
[DIGITAL Business Africa] – De précieux conseils dans une sorte de leçon inaugurale improvisée aux 15 startuppeurs lauréats du concours national du meilleur projet TIC de l’année 2021 au Cameroun. Ils ont été prodigués par Jean-Jacques Massima-Landji, le représentant résidant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, ce 18 mars 2022 à Yaoundé après l’annonce du vainqueur du prix spécial du Président de la République pour le meilleur projet numérique de l’année 2021 organisée cette année 2022.
En effet, au terme de la troisième édition de la semaine de l’Innovation numérique qui s’est tenue au Cameroon Digital Innovation Centre, CDIC, au quartier Bastos à Yaoundé, sous le thème « cybersécurité et innovation numériques : quels défis pour la jeunesse camerounaise ? », startuppeurs et responsables de plusieurs départements ministériels se sont retrouvés au CDIC pour la remise solennelle des prix.
Le jeune Stéphane Meye, promoteur de l’antivirus Meye Protect, a été déclaré vainqueur par le jury présidé par Jean-Jacques Massima-Landji. Celui-ci a donc tenu à prodiguer de nombreux conseils aux startups. Parmi ces conseils, la persévérance. « Aux autres, je dis : l’échec doit vous permettre de rebondir », a-t-il martelé. Ses nombreux conseils peuvent d’ailleurs s’étendre à tous les jeunes innovateurs africains :
« Vous devez être persévérants. Ce qu’on vous a donné est un levier. C’est un ferment. Vous devez travailler afin que non seulement la grandeur du Cameroun soit reconnue par ces talents, mais également pour défendre les postions de l’Afrique dans ce qui concerne les compétitions mondiales. Parce que là vous avez gagné des prix substantiels, mais certains projets peuvent gagner des prix de 100 000, 200 000 ou 500 000 dollars dans les autres compétitions internationales pour lesquelles vous devez vous inscrire. Vous avez un vecteur qui est ici : Digital Business Africa de Beaugas Orain qui suit tout ce qui se passe partout et qui divulgue tous vos exploits ! Profitez de cette plateforme d’informations, informez-vous, participez aux concours. Il y a des projets qui gagnent 100 000 dollars à l’international et qui ne sont pas mieux outillés et mieux performants que vous… », a-t-il conseillé.
Jean-Jacques Massima-Landji souhaite par ailleurs que les Camerounais et l’Afrique adoptent l’antivirus Meye Protect fabriqué au Cameroun par des ingénieurs, mathématiciens et psychologues Camerounais et vainqueur de cette compétition. « Je souhaite qu’il remplace Norton dans tous les ordinateurs du Cameroun et que ses concepteurs puissent recueillir le fruit de leur labeur », a-t-il souhaité.
Suivez l’ensemble des conseils de Jean-Jacques Massima-Landji dans cette vidéo (voir à partir de 01:10:38)
La cérémonie de remise des prix était en effet retransmise en direct simultanément sur la page Facebook de Digital Business Africa et du Minpostel. Live réalisé par le cabinet d’e-Réputation, de Personal branding et de veille stratégique, ICT Media Strategies, également prestataire de service de live streaming sur les réseaux sociaux.
[Digital Business Africa] – La cérémonie de clôture de la Semaine de l’innovation numérique avec en prime la revélation et la remise du prix spécial du Président de la République pour le meilleur projet numérique de l’année 2021 s’est tenue le 18 mars 2022 au Cameroon Digital Innovation Centre à Bastos à Yaoundé. Le jeune Stéphane Meye, créateur de l’antivirus Meye Protect antivirus, a remporté le principal prix en jeu avec une dotation de 10 millions de francs Cfa entre autres récompenses.
Occasion également pour la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, de féliciter les jeunes lauréats et leur prodiguer quelques conseils. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de son discours de circonstance.
« Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille
Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille
Monsieur le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economies Sociale et de l’Artisanat
Mesdames et Messieurs les Représentants des membres du Gouvernement ;
Monsieur le Représentant de l’UIT pour la zone Afrique Centrale et Madagascar ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Organisations sous-tutelle et Entreprises du secteur des Postes et Télécommunications ;
Mesdames et Messieurs les membres du Jury du Concours National du meilleur projet TIC de l’année 2021 ;
Monsieur le Coordonnateur technique ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de la cybersécurité ;
Distingués invités en vos rangs, grades et qualités;
Chers startuppers ;
Mesdames et Messieurs.
Je suis particulièrement heureuse de vous retrouver ce jour, ici même à la Cameroon Digital Innovation Centre, à l’occasion de la cérémonie officielle de remise des récompenses aux lauréats du Concours National du Meilleur Projet TIC, organisé dans le cadre de la 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique.
Tout comme les deux premières éditions, la 3e édition de la « Semaine de l’Innovation Numérique » qui s’est tenue du 14 au 18 mars 2022, est auréolée du Très Haut Parrainage du Président de la République, Son Excellence M. Paul BIYA.
C’est donc un insigne honneur pour moi, de prendre la parole, en cette importante circonstance, qui rassemble tous ceux qui adhèrent à la Très Haute Vision du Chef de l’Etat, pour la transformation digitale de notre pays.
Je souhaiterais tout d’abord, exprimer mes vifs et sincères sentiments de gratitude, à tous les membres du Gouvernement ici présents, venus communier avec la grande famille des Postes, des Télécommunications et TIC, qui célèbre le génie créatif des startuppers camerounais du numérique. Signe de synergie gouvernementale autour des idéaux du Président de la République.
Au Représentant de l’UIT pour la zone Afrique Centrale et Madagascar, par ailleurs président du jury de sélection du meilleur projet TIC de l’année 2021, ainsi qu’à toutes les personnalités venues apporter leur soutien à cette cérémonie, je prie de recevoir, l’expression de ma profonde reconnaissance.
Un merci tout particulier aux Ambassadeurs de bonne volonté pour la promotion de la culture de la cybersécurité, ainsi qu’aux nombreux startuppers du numérique, venus de loin pour certains, prendre part à cet important rendez-vous annuel du digital.
A ces remerciements, j’associe mes souhaits de chaleureuse bienvenue à la Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC), fleuron du développement de l’économie numérique au Cameroun.
A vous tous qui participez à cette cérémonie par le biais des ondes, à travers Facebook, Twitter…, j’adresse des salutations toutes particulières.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs.
La Semaine de l’Innovation Numérique obéit à la volonté de renforcer les actions menées par le Gouvernement pour promouvoir un environnement propice à la création, et au développement d’entreprises viables dans le numérique, et de les étendre à l’ensemble de la jeunesse camerounaise.
A cet égard, le concours national du meilleur projet TIC, activité phare de cette semaine, qui récompense les meilleures innovations numériques de l’année, se situe en droite ligne de la volonté des Pouvoirs Publics d’encourager l’innovation, pour promouvoir l’entrepreneuriat numérique.
Ouvert à tout jeune camerounais, résidant sur le territoire national, porteur d’un projet entrepreneurial innovant utilisant les technologies numériques, le Concours National du Meilleur Projet TIC de l’année, vise à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques.
En effet, une relecture minutieuse des messages présidentiels des 25 dernières années dégage une constance dans la Très Haute Vision du Chef de l’Etat sur l’économie numérique : elle demeure la clé de voûte de notre révolution économique, d’où l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».
Les plus hautes Autorités camerounaises, considèrent à juste titre, l’économie numérique comme une formidable opportunité pour la création des emplois et un levier pour la croissance économique du pays.
Les mêmes Autorités n’ont eu de cesse de montrer l’intérêt qu’Elles portent à une composante spécifique de la population camerounaise, aussi bien dans des discours que dans les actions menées en sa faveur : la jeunesse camerounaise.
Et le Président de la République, est sans conteste, celui qui a le mieux adressé ces problématiques, et en articulé les enjeux, lorsqu’il déclarait déjà le 15 septembre 2011 lors du 3e Congrès ordinaire du RDPC (je le cite) : « Les technologies de l’information et de la Communication ouvrent de nouvelles voies d’expression et d’épanouissement aux jeunes. Vous le constatez, pour les jeunes les gisements d’emploi sont nombreux, à condition qu’ils envisagent la vie avec détermination, humilité et probité, endurance et abnégation, intelligence et observation, pour savoir tirer profit des mutations qui s’opèrent dans le monde. Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! » (fin de citation).
Dans cette optique, le Gouvernement de la République, sous la coordination du Premier Ministre Chef du Gouvernement, s’est engagé à donner corps à cette Très Haute Vision du Chef de l’Etat, et à mettre en œuvre toutes mesures idoines pour favoriser l’épanouissement des jeunes.
C’est ainsi que dans le domaine des TIC, et spécifiquement du numérique, le Ministère des Postes et Télécommunications, a multiplié des initiatives non seulement pour l’encadrement, mais également pour l’accompagnement des jeunes.
Ces initiatives de manière pratique, visent à développer un écosystème favorable à la détection des talents, et l’accompagnement de l’innovation chez les jeunes entrepreneurs TIC, en vue de l’émergence d’une véritable économie digitale à travers la création des entreprises numériques.
Le programme d’appui institutionnel en cours, concernant la communauté des startups de la Silicon Mountain de Buea, à travers la connexion à la fibre optique, et la mise à disposition à titre gratuit, d’une connexion internet haut débit pour une période d’un an, rentre dans ce cadre.
Au-delà de toutes les actions déjà engagées, le programme phare d’accompagnement des jeunes, développé par le Gouvernement est la réalisation du Centre de Développement de l’Economie Numérique, la Cameroon Digital Innovation Centre, dont la mission est de détecter et d’accompagner le porteur de projet TIC de l’idée à l’entreprise viable.
Ce centre de haute technologie numérique qui nous accueille pour la circonstance, met à la disposition du porteur de projet TIC, un cadre de travail accessible, flexible et modulable ; des outils pédagogiques, didactiques et d’ingénierie de dernière génération; des services d’encadrement technique efficient et d’assistance managériale ; un accompagnement à la recherche de financements.
Véritable générateur des PME du numérique, susceptibles de créer de nombreux emplois nouveaux chaque année, le Centre de Développement de l’Economie Numérique constitue à cet effet, la réponse idoine du Gouvernement aux Très Hautes Interpellations du Chef de l’Etat, relatives à l’accompagnement des jeunes porteurs de projets TIC.
Pour mobiliser l’ensemble de la jeunesse camerounaise à ces initiatives et accroître en même temps leur importance, le Président de la République, a bien voulu associer formellement sa Très haute fonction, à la Semaine de l’Innovation Numérique, avec notamment l’attribution d’un prix spécial au meilleur innovateur de l’année, ainsi que des récompenses aux lauréats, pour marquer l’intérêt qu’Il accorde aux jeunes – dans ce domaine, comme dans d’autres- et leur conférer un prestige certain.
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Dans le combat que mène les autorités camerounaises contre les actes de cyberdélinquance, les jeunes Camerounais, ont toute leur place. Certains d’entre eux ont certes déjà montré- s’il en était encore besoin- qu’ils sont à la hauteur des enjeux, et conscients des défis qui nous interpellent.
Mais je demeure convaincue que tant d’autres idées géniales, tant d’autres projets innovants, tant d’autres intuitions audacieuses, susceptibles d’aider à faire face à ce phénomène, sommeillent en de nombreux jeunes Camerounais et requièrent pour leur développement, encore plus d’accompagnement en termes de promotion et de financement, en vue de la mise en place d’un véritable entrepreneuriat numérique, créateur d’emplois.
Voilà qui éclaire de manière fort saisissante, le choix du thème de cette 3e édition de la Semaine de l’Innovation Numérique : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise».
Celle-ci apparaît donc comme une opportunité précieuse, pour stimuler l’ingéniosité de notre jeunesse dans le domaine de la cybersécurité. Et la jeunesse doit la saisir. C’est-à-dire inscrire ses inventions dans le sens de l’Histoire en marche.
C’est alors qu’elle répondra, de manière pertinente aux exhortations du Président de la République, qui nous honore encore une fois, de son prestigieux parrainage de l’événement.
La 3e édition de la « SEMAINE DE L’INNOVATION NUMERIQUE », s’inscrit donc dans le cadre de la Campagne Nationale pour la promotion de la cybersécurité et sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux.
Elle comportait cette année deux activités phares, le concours du meilleur projet TIC de l’année, ouvert à tous les porteurs d’idées ou de projets TIC, et le Challenge numérique, ouvert aux startups en maturation avancée, en vue de l’admission en incubation interne au Centre de Développement de l’Economie Numérique.
Il s’agissait ainsi non seulement de détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner, de stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité. Et pour ce qui est de la deuxième compétition, de détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au CDIC.
Notre ambition, en procédant le 17 décembre 2021 au lancement de ces deux compétitions, était de susciter l’innovation numérique, afin d’aider dans la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdélinquance dans notre pays.
Au terme de la période d’inscriptions, nous avons été évidemment satisfaits de voir autant de jeunes camerounais passionnés par le secteur des TIC, qui se sont inscrits au concours, soit près de 300 projets enregistrés pour le concours du meilleur projet TIC et, 90 projets pour le Challenge Numérique.
Les différentes commissions internes de présélection ont eu des difficultés pour départager les candidats, afin de dresser la shortlist des 15 devant prendre part à la compétition finale, pour ce qui est du meilleur projet TIC. Et les 12 projets sur les 20 présélectionnés, devant entrer en incubation interne dans le cadre du Challenge Numérique. C’est dire que notre pays regorge de nombreux talents dans le secteur du numérique.
C’est donc l’occasion pour moi, d’adresser une mention spéciale à tous les jeunes qui ont participé aux deux compétitions organisées cette année. Parce que l’innovation apporte des solutions nouvelles aux problèmes de notre société, chers jeunes porteurs de projets, vous contribuez significativement à la réalisation des aspirations légitimes de l’essor de votre beau pays.
Mesdames et Messieurs.
En célébrant ce jour l’excellence numérique, je tiens à féliciter très chaleureusement les 3 Grands Prix qui viennent d’être décernés, et l’ensemble des lauréats du concours du meilleur projet TIC pour avoir osé ! Osé imaginer, osé faire, osé prendre des risques, pour une aventure entrepreneuriale !
Les prix décernés, récompensent les projets les plus prometteurs au regard des grands défis socio-économiques que doit relever notre pays notamment la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdélinquance.
Votre audace et votre créativité chers jeunes innovateurs TIC, sont l’espoir de notre pays car elles contiennent une promesse : celle d’un avenir synonyme de progrès et de vitalité économique. C’est la dimension du rêve qui doit vous porter.
Le palmarès de cette troisième édition est une formidable vitrine de nos innovateurs. Il est la preuve du dynamisme et de la fécondité de l’écosystème des startups au Cameroun.
Au-delà des succès personnels, je voudrais aussi féliciter et saluer les efforts de l’ensemble de cet écosystème pour la qualité de plus en plus grande des projets présentés.
C’est dire que le système d’innovation au Cameroun est en capacité de porter de très belles créations d’entreprises et constitue un atout futur pour notre économie et notre société.
A tous les lauréats de ce jour, je voudrais donc réaffirmer le soutien du Gouvernement pour un accompagnement jusqu’à la commercialisation de vos innovations.
Ce concours comme les précédents a été une belle étape, une belle réussite. Comme je le formulais déjà au terme des deux premières éditions, mon vœu est que cette compétition ne soit que le début d’une aventure : ne mesurez pas votre ambition, redoublez de créativité et continuez de nous faire rêver. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez.
J’en appelle toutefois à votre sérieux car c’est maintenant que le plus dur commence pour vous.
A vous tous, candidats qui avez pris part à cette 3e édition et n’avez pas été distingués, je vous souhaite beaucoup de courage et surtout de persévérance car vous n’avez pas démérité. Que l’expérience vécue et les connaissances acquises au cours de cette semaine de l’innovation numérique vous communiquent la détermination qui permet d’aller au bout de soi, au bout de son rêve, et cela n’a pas de prix.
Les services de la Cameroon Digital Innovation Centre qui dispose d’un incubateur en ligne, vous sont ouverts gratuitement, pour vous aider à développer et maturer vos projets.
Permettez-moi, Mesdames, Messieurs, Distingués invités, de dire un mot à présent à l’ensemble des membres du jury du Concours National du Meilleur Projet TIC de l’année.
Ce jury qui est entièrement constitué de professionnels de très haut niveau dans le domaine du numérique et secteurs connexes, comprend des hommes de sciences à l’expertise et à l’expérience avérées, des experts de renommée dans les TIC et la cybersécurité, des représentants des administrations publiques compétentes, des professionnels de médias et communicateurs spécialisés, des représentants des milieux d’affaires.
Ils ont déjà été présentés par le Président du jury. Je tiens à leur rendre hommage pour leur collaboration et plus particulièrement à M. MASSIMA LANDJI Jean-Jacques, Représentant Résident de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, pour sa disponibilité constante. Ainsi qu’au Professeur ETOUA Rémy Magloire Dieudonné, Directeur de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé, vice –Président du jury, qui en dépit de son calendrier fort chargé, n’a pas hésité à se rendre disponible.
A Mme et MM :
NTCHUINDJANG DJEUNOU Donna Dastine, Directeur des Systèmes d’Information à CAP FINANCE-SA, Représentant du Secteur Privé.
BOUMNDJEL Eric Josué, Directeur du Centre National de Cryptographie et de Certification Electronique, Représentant ANTIC.
Pr. BELL BITJOKA Georges, Expert judiciaire en cybercriminalité, Représentant des Experts
DJOYUM BEAUGAS ORAIN, Directeur de Publication de Digital Business Africa, Représentant de la Presse Cybernétique
TOUT SIMPLEMENT MERCI.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
Dans son message à la Jeunesse, le 10 février 2022 le Chef de l’Etat disait : (je cite) «la nouvelle économie mondiale est aujourd’hui tournée vers le numérique, et, de ce fait, nous invite à encourager les jeunes à saisir toutes les opportunités qu’offrent les communications digitales, à travers leurs différentes appropriations et applications socio-économiques.
Je me réjouis d’ailleurs de constater la maitrise remarquable du numérique dont font montre la plupart de nos jeunes, notamment à travers la création de nombreuses start-up dans divers domaines.
Je les engage à se montrer davantage plus inventifs et créatifs dans ce secteur de l’économie numérique, qui offre de belles perspectives d’avenir. » (fin de citation)
La volonté du Gouvernement est à cet effet d’offrir aux startups innovantes, la possibilité de lancer et de développer leurs idées, de manière à contribuer à la transition digitale du Cameroun et encourager par conséquent, la croissance économique et la création d’emplois.
En effet, qu’il s’agisse d’une question de nécessité ou d’opportunité, les jeunes innovateurs dans le domaine du numérique ont besoin d’un encadrement pour réussir. Les programmes et les politiques publics doivent permettre d’instaurer des conditions favorables à une mise en place et à la pérennisation en faveur des entrepreneurs du numérique.
Ainsi, au-delà des appuis financiers, les prix offerts aux lauréats concernent surtout des équipements informatiques et connexions internet à haut débit, des formations dans les domaines liés au développement de leurs activités.
Le véritable enjeu ici est non seulement de susciter des vocations dans les TIC mais également de favoriser l’éclosion un secteur entrepreneurial local du numérique.
Au-delà de la Semaine de l’Innovation Numérique bien sûr, nous poursuivrons toutes les actions engagées, visant à favoriser, chez les enfants et les jeunes et en particulier les jeunes filles, un «capital numérique», qui leur permette à tous de maîtriser les outils TIC, afin de susciter en eux l’esprit d’innovation et de développer leur créativité.
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Monsieur le Représentant de l’UIT pour la zone Afrique Centrale et Madagascar ;
Distingués invités en vos rangs, grades et qualités;
Chers startuppers qui nous suivez ici au CDIC et dans toutes les Régions du Cameroun ;
Mesdames et Messieurs.
Nous le savons tous : il n’est pas de révolution scientifique qui ne vienne aider à la résolution des problèmes auxquels est confrontée l’humanité.
C’est dire que l’innovation numérique au Cameroun doit permettre d’adresser les principaux défis auxquels fait face la société camerounaise.
Le Gouvernement de la République, à travers le Ministère des Postes et Télécommunications est déterminé, au-delà du renforcement des infrastructures en vue de l’amélioration de la connectivité, à ne ménager aucun effort pour promouvoir une industrie locale de production des contenus numériques.
Je ne saurai terminer mon propos sans rendre un hommage mérité à l’organisation, et aux partenaires pour la qualité du travail accompli et le succès de cette 3e édition de la Semaine de l’innovation Numérique.
Merci surtout à la Représentation Afrique et Madagascar de l’UIT.
Merci de tout cœur à l’ANTIC, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun, CAMTEL, Will and Brothers, Ecobank, le Cabinet EKEME, Healthlane, Mboastore.
Merci au partenariat multiforme qui a conduit au succès de cet important évènement.
Merci à tous !
ENCORE UNE FOIS, FELICITATIONS A TOUS LES LAUREATS.
Vive l’économie numérique ;
Vive le Cameroun et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA !
[Digital Business Africa] – Sa solution épouse le danger de l’heure : les virus informatiques. Stéphane Serges Meye-Ba-Ntyam, expert en cybersécurité, vient de remporter le Prix spécial du chef de l’Etat, Paul Biya, pour le meilleur projet TIC de l’année 2021. Prix d’une valeur de 10.000.000 de FCFA. Cela grâce à son projet « Meye Protect antivirus », le premier du genre en Afrique, daté de 2017. Il fait partie d’une équipe constituée de développeurs, dont Axel Tokam, Kevin Minkoua, Cyrille Sabze et d’un community manager, Aurélie Ndongo.
« Cet antivirus est doté d’une intelligence artificielle capable de prédire des attaques informatiques et reste intraitable face aux virus informatiques. Sa puissance fait de lui un outil de sécurité informatique très prisé par les entreprises partout dans le monde. Il dispose de modules de sécurités uniques pour protéger au mieux tout ordinateur ou système d’information », a expliqué Stéphane Meye lors de son passage devant le jury.
C’était à la faveur de la troisième édition de la semaine de l’Innovation numérique, tenue au Cameroon digital Innovation Centre, CDIC, sous le haut patronage du ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, du 14 au 18 mars 2022. Le jury était constitué ainsi qu’il suit: le président, Jean-Jacques Massima Landji, représentant résident de l’Union internationale des Télécommunications pour l’Afrique centrale et Madagascar, le vice-président, Pr. Remy Magloire Dieudonné Etoua, directeur de l’Ecole nationale Polytechnique de Yaoundé, Beaugas Orain Djoyum, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL BUSINESS AFRICA, représentant de la presse cybernétique, entre autres membres du jury.
Les vainqueurs du concours national du meilleur projet numérique de l’année 2021
Les abonnés à son compte Facebook lui prêtent les qualités du génie allemand, Albert Einstein. Peut-être avec raison. Puisque l’antivirus « Meye protect » semble suffisamment puissant pour prévenir et élimer toute concurrence dans un concours d’innovation technologique. A preuve que Stéphane Meye a remporté le Premier Prix de l’excellence au concours national du jeune entrepreneur « Business-Challenge Cameroun », organisé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, en 2019.
Egalement dans sa base de trophées, le Prix d’innovation Secupol, pour l’impact de la cybersécurité dans le monde. C’était sous le haut patronage du ministère de la Défense, en 2019.Son parcours académique est loin d’être d’atypique. Même si le jeune entrepreneur est titulaire de deux baccalauréats de l’enseignement général, C et D. Toutefois, il a suivi un cursus ordinaire. Il poursuivra ses études à l’Université technologique Foots Victor de Bandjoun, où il obtiendra son diplôme d’ingénieur en électronique (mention Très bien), grâce à la fabrication du premier drone africain.
[DIGITAL Business Africa] – La troisième édition de la semaine de l’Innovation numérique suit son cours au Cameroon Digital Center, CDIC. Deux thématiques ont réuni public et experts via la plateforme de vidéo conférence Zoom, ce mercredi 16 mars 2022. Les présentations étaient également diffusées en live sur la Page Facebook de Digital Business Africa et sur les plateformes numériques du Minpostel.
La première thématique s’intitulait « Data intelligence et la vulgarisation des données de performance pour une startup ».
Renaud Obama, Dg de Micro Sarl, une entreprise spécialisée dans la transformation digitale, était aux manettes pour édifier le public sur comment les startups peuvent tirer parti de la Data intelligence. Il en est sorti que la Data intelligence est un processus qui consiste à collecter et à analyser les données à seule fin de découvrir des tendances et des informations. Ces données permettent à une entreprise de gérer ses problèmes de performance, par exemple.
Franck Bama-Si, ingénieur des Télécoms, a succédé au Dg de Micro Sarl. Son thème portait sur « la gestion des risques et amélioration des performances en entreprise ». Pour lui, la sécurité est tout simplement la gestion des risques.
Par risques, il entend un agent menaçant (humain ou automatisé) qui a la capacité de contourner les mesures de protection qui existent dans le système d’une entreprise. Franck Bama-Si a fait savoir que la gestion des risques est un processus continu. Autrement dit, le processus en question doit être texté constamment.
Le thème de cette troisième édition de la Semaine de l’Innovation numérique s’intitule « cybersécurité et innovation numériques : quels défis pour la jeunesse camerounaise ? » L’évènement a débuté du 14 mars et s’achève le 18 mars 2022. Il est organisé par le ministère des Postes et Télécommunications et placé sous le Haut patronage du Président de la République.
[Digital Business Africa] – La Région de l’Ouest était présente était présente à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui s’est tenue du 19 au 26 février 2022 à Yaoundé. Son président, Jules Hilaire Focka Focka, y a même tenu une conférence de presse pour exposer les projets et atouts de sa région.
Pour l’accompagner dans sa communication, Jules Hilaire Focka Focka a fait appel à Jean Paul Fosso, CEO de Reliance Business et expert en communication territoriale. Digital Business Africa, votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, était également présente à Promote et a rencontré Jean Paul Fosso au stand de la région de l’Ouest. Il explique les projets de la région dans le secteur du numérique.
Pour lui, le président de la Région ambitionne de créer une Silicon Valley dans la région de l’Ouest en faveur des jeunes entrepreneurs du numérique. La région aurait déjà fait appel au cabinet PwC pour un accompagnement.
Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de cet entretien.
[Digital Business Africa] – 35 startups du numérique de la ville de Buéa bénéficient désormais d’une connexion Internet haut débit gratuite. Et ce, pendant un an. Ces jeunes de la Silicon Mountain, nom attribué à la florissante communauté des startuppeurs du numérique de Buéa, ont à ce jour : soit une connexion à la fibre optique (Fibre to the Office, FTTO) composé de l’Internet illimité avec une vitesse 06 Mbps, des appels vers des téléphones fixes et mobiles et des chaînes de télévision numérique, tous les mois pendant un an ; soit un modem Internet Camtel LTE Broadband comportant 135 Gigabits d’internet haut débit chaque mois pendant une période d’un an.
C’est la concrétisation d’une promesse de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, faite en juin 2021. Alors qu’elle effectuait une visite de travail à Buéa, capitale régionale du Sud-Ouest, dans le cadre de la campagne nationale de promotion de la cybersécurité et de l’utilisation responsable des réseaux sociaux, elle avait rencontré les jeunes entrepreneurs TIC de la ville.
La ministre avait donc écouté les propositions et attentes des jeunes de la localité pour le développement de leurs activités. A l’issue de cette séance de travail, elle avait annoncé, que dans le cadre du programme d’accompagnement des jeunes porteurs de projets TIC, le gouvernement camerounais offrira gratuitement à chaque startupper de la Silicon Mountain, un an de connexion internet haut débit.
C’est désormais chose faite, car la cérémonie d’activation de ces connexions Internet a eu lieu ce 15 mars en visioconférence en marge de la Semaine de l’innovation numérique qui se poursuit au CDIC.
Les modems configurés ont été remis aux bénéficiaires. Et les travaux de raccordement à la fibre optique pour certains, entamés depuis quelques jours, s’achèveront au cours de cette semaine, rassure le Minpostel.
Pour ce département ministériel, la connexion internet haut débit constituant la matière première essentielle pour l’innovateur TIC, cette offre du gouvernement permettra de booster la productivité au sein de la Silicon Mountain de Buea.
« Le développement des TIC est devenu un sujet de préoccupation majeure pour les plus hautes autorités du Cameroun, qui considèrent à juste titre, l’économie numérique comme une formidable opportunité pour la création des emplois et un levier pour la croissance économique du pays. Il s’agit donc à cet effet pour le gouvernement, de multiplier les initiatives pour l’encadrement des jeunes porteurs de projets TIC, afin de faire émerger une véritable industrie locale TIC, à travers le développement de contenus numériques « made in Cameroon », a déclaré Minette Libom Li Likeng.
La liste de startups de Buéa bénéficiaires d’un an de connexion Internet
Bientôt une antenne CDIC à Buea
Autre promesse faite aux jeunes camerounais l’an dernier, la création du Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC). Le CDIC déjà inauguré à Yaoundé se positionne comme un centre de formation et de recherche en entrepreneuriat numérique qui fournira l’écosystème adéquat pour stimuler l’innovation et incuber des projets numériques en vue de l’émergence d’une industrie des TIC locale et le développement de solutions et d’applications « made in Cameroon ».
« Dans le cadre de l’opérationnalisation des Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat, le CDIC à partir de ses salles de classe connectées, permettra de dispenser des formations numériques de pointe aux jeunes sur toute l’étendue du territoire par des conférenciers qui pourront être soit physiquement au Centre à Yaoundé ou alors à partir de n’importe quelle localité dans le monde. De manière plus concrète, le CDIC sera un centre de formation et de certification à même de dispenser plus de 480 formations de pointe. Son data center hébergera des milliers et des milliers de contenus de haute qualité auxquels pourront accéder les chercheurs des écosystèmes industriels et universitaires. Le CDIC fournit par ailleurs, en plus des services avancés et sécurisés d’informatique sur cloud, des services d’hébergement qui devraient vous permettre à tous les innovateurs camerounais d’héberger leurs applications et leurs contenus numériques localement, en toute sécurité et à moindre coût », expose la ministre.
Le CDIC dispose également d’un studio de pointe pour la production et la commercialisation de contenus numériques afin d’améliorer la présence en ligne et le marketing des startups et PME locales. Il fournit en même temps des services de prototypage 3D et un espace de coworking moderne pour les startups et les entreprises.
Le CDIC gère aussi un centre de contact ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui fournit des services allant de l’incubation en ligne au secrétariat virtuel, en passant par des conseils sur l’entrepreneuriat numérique.
La ministre promet à nouveau que de l’antenne de Buea du CDIC sera la première des 10 centres régionaux du CDIC à créer. En attendant, elle invite tous les jeunes camerounais à faire usage du CDIC pour stimuler l’innovation et la produire des services numériques innovants « made in Cameroon ».
[DIGITAL Business Africa] – L’on connaît déjà les 15 projets sélectionnés en vue de la participation au concours du meilleur projet numérique de l’année 2021 au Cameroun. Le ministère des Postes et Télécommunications, organisatrice du concours, a publié hier, 11 mars 2022, sur sa page Facebook la liste des heureux présélectionnés qui vont entrer en compétition pour gagner le Prix spécial du président de la République du meilleur projet numérique de l’année 2021.
Les présélectionnés
Du 14 au 16 mars 2022, un bootcamp sera organisé avec ces 15 startups présélectionnées au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) au quartier Bastos à Yaoundé (Derrière Station service Neptune). Elles seront édifiées sur les meilleurs techniques et stratégies pour réussir leur projet.
Le 17 mars, les 15 startups présélectionnées passent au pitch final devant un jury constitué d’experts et de professionnels du numérique. Puis, le lendemain 18 mars, la cérémonie de clôture de la Semaine de l’Innovation numérique avec la remise des prix.
Selon Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, la semaine de l’innovation numérique, à travers ses deux activités phares que sont le concours du meilleur projet TIC et le Challenge numérique pour le Centre de Développement de l’Économie Numérique, a plusieurs missions. Parmi elles, la détection meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner ; la stimulation de la créativité et de la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps la culture de l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale.
Il s’agit également de renforcer les capacités des jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ; de détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ; de favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC et enfin de faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique.
« Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique…Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques », affirme Minette libom Li Likeng.
[DIGITAL Business Africa] – La semaine de l’innovation numérique s’ouvre ce lundi 14 mars 2022 à Yaoundé sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ». L’événement organisé chaque année sous le « Très Haut Parrainage du Président de la République » se déroulera cette année au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) à Bastos à Yaoundé. Et ce jusqu’au 18 mars 2022, date de la cérémonie officielle de remise des récompenses aux meilleurs innovateurs et surtout de la remise du Prix spécial du président de la République au meilleur projet numérique de l’année 2021.
La cérémonie sera relayée en live streaming sur la page Facebook du Minpostel afin d’être vécue par les citoyens camerounais des dix régions et ceux du monde. L’objetcif général étant de récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes au courant de l’année.
Mais avant d’arriver à cette cérémonie finale, le programme de la semaine s’annonce plutôt chargé. Du 14 au 16 mars 2022, un bootcamp est organisé avec les 15 startups présélectionnées. Elles seront édifiées sur les meilleurs techniques et stratégies pour réussir leur projet.
Le 15 mars sera organisée une cérémonie d’activation des connexions Internet haut débit offertes par le Gouvernement aux startups de la Silicon Mountain à Buea. De nombreux jeunes innovateurs de cette partie du pays recevront une connexion Internet haut débit gratuite et illimitée durant un an. « La fibre optique a déjà été installée dans différents points de la ville et des modems internet seront distribués aux jeunes de la ville un peu distants des points de fibre optique », indique-t-on du côté du Minpostel. Le même jour, les conférences publiques sur le développement du numérique vont débuter.
Le 17 mars, les 15 startups présélectionnées passent au pitch final devant un jury constitué d’experts et de professionnels du numérique. Puis, le lendemain, la cérémonie de clôture de la Semaine de l’Innovation numérique avec la remise des prix.
Selon Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, la semaine de l’innovation numérique, à travers ses deux activités phares que sont le concours du meilleur projet TIC et le Challenge numérique pour le Centre de Développement de l’Économie Numérique, a plusieurs missions. Parmi elles, la détection meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner ; la stimulation de la créativité et de la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps la culture de l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale.
Il s’agit également de renforcer les capacités des jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ; de détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ; de favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC et enfin de faire connaitre le génie camerounais dans le domaine du numérique.
« Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique…Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques », affirme Minette libom Li Likeng.
[Digital Business Africa] – Le Haut-Commissariat de Grande Bretagne au Cameroun a participé à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui s’est tenue du 19 au 26 février 2022 à Yaoundé. A l’occasion de ce grand salon, le Haut-Commissariat a consacré la journée du 25 février 2022 au digital avec l’organisation d’un « Tech Innovation and Entrepreneurship Forum ». Et c’est le restaurant L’hybrid à Bastos derrière Laboratoire Meka qui a servi de cadre d’acceuil des participants et panélistes au rang desquels le Dr Mfuh Wilfried, CT N°1 au ministère des Postes et Télécommunications.
A travers ce forum animé par l’incubateur ActivSpaces de Rebecca Enonchong, le Haut-Commisariat entendait discuter et présenter aux jeunes innovateurs les nombreuses opportunités de la Tech: fintech, agritech health tech, etc.
@UKinCameroon is delighted to host Secretary of State for Mines and Technological Development for a rich exchange with tech entrepreneurs in 🇨🇲 led by @ActivSpaces. Tech is a huge opportunity for growth and employment in Cameroon and the UK remains keen to share our experience. pic.twitter.com/eMwTmJQtQT
Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, y était également présente. Occasion de discuter avec le Haut-commissaire de grande Bretagne au Cameroun, Dr Christian Dennys-McClure, qui présente comment le Haut-Commissariat de Grande Bretagne au Cameroun soutient les jeunes innovateurs.
Plus de détails dans la vidéo. Interview menée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa.
[Digital Business Africa] – Patoumaka est une jeune couturière qui réside dans la ville de Douala au Cameroun précisément à New Bell.
Elle a pu bénéficier d’une formation gratuite en artisanat numérique à Orange Digital Center, lui ayant permis de développer sa créativité comme dans son métier habituel.
Elle a réalisé des boucles d’oreilles, des sacs à main et de nombreux autres accessoires de mode qu’elle peut par la suite commercialiser.
Vous aussi vous pouvez bénéficier des programmes gratuitsofferts par Orange Digital Center pour booster et développer vos différentes activités.
[Digital Business Africa] – L’économie camerounaise a perdu environ 12,2 milliards de FCFA en 2021 du fait d’actes de cybercriminalité perpétrés contre les entreprises et institutions publiques camerounaise. Ces chiffres sont de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication. Dans le détail, précise Prosper Djoursoubo Pagou, Ingénieur de conception en informatique et Directeur de la veille sécuritaire de l’ANTIC, les pertes financières dues aux intrusions des systèmes s’élèvent à 2.5 milliards de F.Cfa ; les pertes financières dues au scamming et phishing sont de 06 milliards de F.Cfa tandis que les pertes financières dues au skimming sont de l’ordre de 3.7 milliards de F.Cfa.
Ces chiffres ont été présentés à Yaoundé le 03 mars 2022 lors de l’atelier sectoriel sectoriel sur la cybersecurité au Cameroun organisé par le Minpostel sous le thème: « Cybersécurité et utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun : à défi global, mobilisation globale ». Un atelier ayant pour objectif de mobiliser la grande famille des Postes et Télécommunications autour de la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdélinquance, avec comme principal résultat attendu, un plan d’urgence contenant l’ensemble des actions prioritaires à mettre en œuvre par le MINPOSTEL et les structures sous tutelle.
Dans le diagnostic de l’ANTIC représenté à cet atelier par Prosper DJOURSOUBO PAGOU, l’ANTIC et les services de sécurité ont recensé en 2021, 3 105 plaintes relatives à la cybercriminalité ; 11 128 réquisitions reçues des services de sécurité et traitées en 2021 et environ 07 attaques enregistrés sur les sites web des administrations publiques en 2021.
Les types d’actes de cybercriminalité les plus en vue au Cameroun en 2021
Lors des 37 audits de sécurité effectués par l’ANTIC auprès des institutions publiques, les banques, les opérateurs télécoms ou encore des établissements publics administratifs du pays, 27 052 vulnérabilités ont été découvertes. Malheureusement, les recommandations de l’Antic en vue de limiter la casse ne sont pas toujours respectées à 100%.
Les taux d’implémentation des recommandations de l’Antic en matière de cybersécurité sont de : 16% pour les ministères ; 46,37% pour les opérateurs télécoms ; 49% pour les banques et 28,67% pour les EPA.
Par ailleurs, 5 105 faux comptes sur les réseaux sociaux ont été détectés entre 2019 et 2021, dont 3 750 fermés, soit 75,46% de ces faux comptes.
Parallèlement, sept pages Facebook ont été certifiées en 2021 par l’Antic. Ce qui porte le nombre total de pages d’institutions publiques certifiées à 49.
Prosper DJOURSOUBO PAGOU affirme également que 157 dossiers d’authentification des preuves numériques ont été reçus en 2021, contre 22 dossiers en 2020, soit une augmentation de 613,63%.
Les foyers de cybercriminalité
Les principaux foyers des cybercriminels au Cameroun sont la prison centrale de Kondengui à Yaoundé et la prison de New Bell à Douala. Quatre arnaques cybernétiques sur cinq proviennent de ces prisons, apprend-on. Par exemple, à l’issue de l’étude d’impact réalisée dans 13 services de sécurité par l’Antic, 3 619 réquisitions ont été reçues, 2 641 ont été traitées, dont 32% des dossiers ont abouti aux interpellations des suspects et 13,4% ont été transmis au Parquet. Bon nombre de suspects et de coupables ont été transférés dans des prisons où d’autres continueraient malheureusement dans leur sale besogne.
L’avenue Kennedy à Yaoundé et le lieu-dit Ancien 3e à Douala sont également des foyers de cybercriminels, rapporte l’Antic qui ne manque pas de citer dans cette catégorie Molyko, à l’Université de Buéa. Tout comme, toujours selon l’Antic, le département du Noun se présente de plus en plus comme un berceau de cybercriminels. Les deux derniers foyers (Molyko et le Noun) ayant pour particularité que les cibles des cybercriminels qui y sont résident hors du Cameroun. Donc, les étrangers.
Les causes de la recrudescence d’actes cybercriminels
L’Antic considère que les activités de cybercriminels prospèrent pour plusieurs raisons : Parmi ces raisons, le non-respect des référentiels et recommandations de l’ANTIC ; la recrudescence de l’usage des logiciels non authentiques ; le non-respect par les opérateurs télécoms des dispositions relatives à l’Identification des abonnés et des terminaux, la gestion des ressource d’adressage, la collecte des données de trafic et localisation ; l’absence d’un programme national de formation et de recherche & développement dans le domaine de la cybersécurité, l’absence de mécanisme structuré de détection et d’encadrement des talents ; la distension entre la régulation du mobile money et les contingences sécuritaires ; la faible couverture des dispositifs de surveillance et de sécurisation des infrastructures critiques.
Autres faiblesses à combler au Cameroun, l’absence d’une politique opérationnelle de cybersécurité ; l’obsolescence et absence de certains instruments juridiques ; le faible niveau de sensibilisation des populations et appât du gain facile ; le faible niveau de collaboration/synchronisation entre les acteurs internes ; la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de contenus étrangers ; la non prise en compte des spécificités de la communication digitale dans la communication gouvernementale et institutionnelle ; la faible capacité des acteurs de la chaîne judiciaire ; le faible niveau de contrôle de l’importation et de l’usage des technologies de cybersécurité. Tous des défis à relever pour mieux combattre la cybercriminalité au Cameroun.
Des recommandations pour faire face à la cybercriminalité
Au terme des débats et échanges sur cette thématique de l’ANTIC, plusieurs recommandations ont été formulées. Parmi elles, la mise en place des infrastructures techniques pour l’homologation des terminaux afin d’identifier de manière unique les utilisateurs de services de communications électroniques ; l’incitation des fournisseurs d’accès Internet à migrer du protocole IPv4 à IPv6 pour permettre l’attribution unique des ressources Internet aux terminaux sur le territoire national ; la finalisation, en rapport avec les Services du Premier Ministre, du projet de circulaire relatif à l’utilisation par l’Administration et les entreprises publiques des noms de domaine .cm et l’hébergement des données sur le territoire national ; la sensibilisation des administrations en charge des questions d’éducation, sur la nécessité d’introduire les notions de bonnes pratiques de cybersécurité dans les contenus de formation des universités, grandes écoles, lycées, collèges et écoles primaires ; la sensibilisation des structures auditées sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations issues des audits de sécurité ou encore l’incitation des opérateurs télécoms à déployer des plateformes de triangulation afin d’affiner les précisions de géolocalisation.
[Digital Business Africa] – Depuis le 15 décembre 2021, l’on sait qui sera le nouveau DG d’Afriland First Bank. Il s’agit de Célestin Guela Simo, l’actuel Directeur central d’Afriland First bank, qui remplacera, dès le 01er juillet 2022, Alphonse Nafack, l’actuel Administrateur directeur général. Ainsi en a décidé le conseil d’administration de la banque en décembre 2021. L’ADG aura donc passé 10 ans à la tête d’Afriland First Bank.
Alphonse Nafack passera le flambeau le 30 juin 2022. Le 05 mars 2022 au campus de la JFN-IT à Douala au quartier Bonamoussadi (Santa Barbara), alors que Afriland First Bank et Ola Energy clôturaient la première édition du « Women Entrepreneurship Day», un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises, qui s’est terminée par une soirée d’awards aux jeunes femmes méritantes, l’ADG a fait une précision importante.
Alors qu’il était annoncé à prendre la parole, Hindrich Assongo, le maître des cérémonies, a présenté quelques faits d’armes d’Alphonse Nafack à la tête de la banque et surtout a indiqué qu’il quitte ses fonctions conformément au délai des dix ans prescrit par la COBAC.
Pour Alphonse Nafack, sa présentation a omis des détails importants d’où sa précision face à ses collaborateurs présents et face aux nombreux invités dont le maire de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa Ndine : « Avant de continuer, je voudrais faire un rectificatif : Je quitte mes fonctions de DG d’Afriland First Bank, mais je reste administrateur d’Afriland First Bank et mieux encore actionnaire d’Afriland First Bank. C’est pour vous dire que je ne vous quitterai d’ailleurs jamais, puisque je suis copropriétaire », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Afriland First Bank a organisé cette journée dédiée à la dynamisation des femmes entrepreneures dans le leadership féminin afin de leur assurer un plus grand succès dans les affaires sans oublier la formation des jeunes diplômés afin de les préparer à l’insertion professionnelle. »
Et cet événement s’est tenu au campus de la JFN-IT (Jacky Felly Nafack Institute of Technology) à Douala au quartier Bonamoussadi (Santa Barbara). Un établissement universitaire spécialisé dans la formation en technologies dont il est le fondateur. Le fondateur de la JFN-IT est donc également administrateur d’Afriland First Bank.
Le parrain
Interrogé par Digital Business Africa le 04 novembre 2021 sur les relations qu’il a avec le fondateur d’Afriland First Bank, Alphonse Nafack dira que le Dr Paul Fokam Kamnogne est son parrain et mentor.
Ce jour-là en effet, Alphonse Nafack, visitait, en compagnie de Félix Manoharan, responsable Éducation supérieure chez Google Cloud, la PK Fokam Institute of Excellence de Yaoundé. « Quelle assurance donnez-vous aux étudiants de la PK Fokam Institute of Excellence qu’ils n’iront pas à nouveau payer une autre inscription à la JFN-IT pour bénéficier de la formation aux certifications Google Cloud ? », avait questionné Digital Business Africa.
Réponse d’Alphonse Nafack : « Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. La question ne se posera pas. On n’a pas besoin d’assurance, car l’assurance existe depuis les plus de 25 ans que je suis avec le Dr Paul Fokam Kamnogne (Fondateur de la PK Fokam Institute of Excellence et d’Afriland First Bank, ndlr), qui est mon parrain et mon mentor. Une initiative comme celle que j’ai avec Google Cloud, vous comprenez qu’elle ne peut être menée sans qu’il ne soit au courant et sans qu’il n’ait donné son onction. »
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Plus de 25 ans à la First Bank
Banquier-financier de formation et de profession, Alphonse Nafack est l’un des visages les plus connu du paysage financier camerounais. Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Cameroun (APECAM) depuis 2015, son nom porte pratiquement la marque Afriland First Bank. La raison : Il y cumule plus de 25 ans de carrière et y a gravi toutes les marches. De contrôleur des engagements en 1993 à directeur général en 2012. Puis, en 2015, Administrateur directeur général.
Au 31 décembre 2022, Afriland First Bank, leader du marché en termes de crédits accordés, affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de 889 milliards de F.Cfa, des dépôts collectés de 1 274 milliards de F.CFa et 434 milliards de F.Cfa de financements aux États et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.
Plus encore, Afriland First Bank indique avoir presque triplé sa capacité à financer l’économie camerounaise par l’émission de 300 000 actions nouvelles de 100 000 FCFA chacune par incorporation des résultats à hauteur de 13,5 milliards de FCFA et par incorporation des réserves à 16,5 milliards de FCFA.
Quelques unes des preuves que son bilan à la tête de la banque leader est plutôt élogieux.
[Digital Business Africa] – Plus d’une centaine de femmes et jeunes filles entrepreneures ont participé ce 05 mars 2022 à Douala au campus de la JFN-IT à Bonamoussadi (Santa Barbara) à la première édition du « Women Entrepreneurship Day », un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises organisé dans la mouvance de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF). Elles ont participé à une série d’activités visant à renforcer leurs compétences en matière d’entreprenariat, de structuration des projets et de levée de fonds.
Durant toute la journée, elles ont pris une part active à un séminaire sur l’inclusion et la diversité sous le thème « dynamiser et autonomiser les femmes dans le leadership et l’entrepreneuriat ». S’en est suivi le partage d’expériences et des bonnes pratiques dans l’entreprenariat, l’exposition des modalités de création des entreprises, des modalités de financement, la facilitation d’obtention des crédits par Afriland First Bank, le partage d’idées d’entreprenariat et de business avec Ola Energy Cameroon, notamment à travers la revente des lubrifiants et des bouteilles de gaz à travers à travers le Cameroun ou encore les possibilités d’usage des shops d’Ola Energy Cameroon afin d’exposer et de commercialiser les produits locaux. Également au programme, une exposition des produits Made in Cameroon développés par des femmes camerounaises.
La journée s’est terminée par un concours dans le cadre des « Women Entrepreneurship Awards ». Devant un jury, des femmes ont présenté leurs projets ou idées de projets et ont reçu de nombreux conseils du jury dans le but de la restructuration de leur projet. Plus encore, les six meilleurs projets ont été récompensés avec des lots en nature (ordinateurs) et en espèces (des prix allant de 200 000 F.Cfa à 1 000 000 de francs Cfa pour la première).
Et la grande gagnante de cette compétition a étéFany Miglange Kengne. Avec son projet BIOGAS, elle propose de fabriquer des panneaux solaires et des pavés grâce aux déchets plastiques plus précisément les bouteilles plastiques, tout en produisant avec les déchets ménagers du fuel et du gaz domestique pour la cuisson avec à la clé la protection de l’environnement.
Celle-ci était déjà lauréate de la Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship également organisé par la JFN-IT E4IMPACT CENTER le 16 janvier 2022, au campus JFN-IT de Bonamoussadi (Santa Barbara).
Parmi les autres lauréates on peut citer Christelle Jackson Talom, de l’entreprise Sago. L’originalité de son projet réside dans la qualité de son infusion de thé constituée de gingembre, citron et de miel. Celle-ci a d’ailleurs décroché, lors de la cérémonie de remise des prix, d’un RDV avec le maire de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa NDINE, dans le but de déguster et probablement d’en commander plusieurs sachets.
Pour Cyrine DRAIF, administrateur général d’OLA Energy Cameroon, architecte de cette journée de formation et de récompenses, le Cameroun de demain ne saurait émerger sans l’accompagnement de ces femmes de poigne qui travaillent ardemment tous les jours pour le développement de leur famille, de leurs entreprises et de leur pays.
« C’est moi l’architecte c’est vrai, mais c’est lui (Alphonse Nafack, ndlr) qui a tout conçu. C’est lui l’architecte, le géant. C’est lui qui a construit ce mastodonte du savoir (La JFN-IT, Ndlr) et moi je ne fais que profiter de ce bel espace pour animer cette journée de l’innovation et de l’entreprenariat… Nous sommes conscients que l’entreprenariat féminin est un des piliers de la stratégie de développement du secteur privé. Et sa contribution à la croissance économique n’est plus à démontrer. Il s’agit également pour Afriland First Bank et Ola Energy Cameroon d’encourager et de soutenir l’entreprenariat féminin en incitant les femmes à développer leurs capacités. Il s’agit enfin de donner aux femmes la possibilité de faire de l’entreprenariat, de développer des entreprises, de créer des compagnies, d’innover au même titre que les hommes. L’égalité pour un développement durable », a déclaré Cyrine DRAIF avant la remise des prix aux lauréates.
Des financements de la BAD également disponibles
Alphonse Nafack, l’ADG d’Afriland First Bank et par ailleurs fondateur de la JFN-IT, a pour sa part indiqué que sa banque a organisé cette journée dédiée à la dynamisation des femmes entrepreneures dans le leadership féminin « afin de leur assurer un plus grand succès dans les affaires sans oublier la formation des jeunes diplômés afin de les préparer à l’insertion professionnelle ».
Dans la foulée, Alphonse Nafack, sous sa casquette de fondateur de la JFN-IT, annonce que trois jeunes entreprises incubées par la JFN-IT ont été retenues par le ministère en charge des PME pour représenter le Cameroun à Ryad. Il indique que Fany Miglange Kengne, la gagnante du jour, en fait partie.
« Plus encore, annonce-t-il, nous avons actuellement une ligne de financement de la BAD pour accompagner 60 femmes entrepreneurs pendant trois ans au Cameroun. Chaque année, nous allons sélectionner 20 femmes qui vont être accompagnées dans ce programme et Fany en fait partie. »
Par cette initiative commune, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroun réaffirment leurs engagements respectifs à soutenir l’autonomisation de la femme camerounaise et à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.
Par B-O.D.
A PROPOS DE…Afriland First Bank
Afriland First Bank en abrégé First Bank, Société Anonyme au capital de FCFA cinquante milliards (50.000.000.000) est une institution bancaire camerounaise créée en 1987.
Banque de référence s’appuyant sur un réseau large de correspondants à l’international, Afriland First Bank garantit à sa clientèle un accompagnement effectif sur les cinq continents. Leader du secteur bancaire camerounais, elle allie solidité financière, qualité de service et stratégie de croissance durable, afin de mettre sa performance et son expertise au service du financement de l’économie et des projets de ses clients.
Au 31/12/2021, elle affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de F CFA 889 milliards, des dépôts collectés de F CFA 1 274 milliards et F CFA 434 milliards de financements aux Etats et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.
A PROPOS DE…OLA Energy Cameroun
OLA Energy Cameroon est un acteur économique important du paysage camerounais. Il fournit l’énergie nécessaire à différents secteurs d’activités du pays : l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie forestière, l’automobile, l’aviation, l’hôtellerie, l’industrie textile, le marine, le transport les bâtiments travaux publics, l’aviation.
C’est une filiale dynamique du Groupe OLA Energy qui opère sur un marché́ mature. OLA Energy Cameroon (anciennement Oil Libya) est un acteur historique du secteur pétrolier au Cameroun présent depuis 1952 et membre du GPP (Groupement Professionnels des Pétroliers).
[Digital Business Africa] – Le Founders Hub de Microsoft sera lancé en Afrique via son Africa Transformation Office. De nouveaux partenariats contribueront à la mise en place d’incubateurs entièrement dédiés aux jeunes entreprises afin de leur permettre l’accès à de nouveaux marchés, à des compétences techniques de pointe et à de nouvelles sources de financement. Un réseau de partenariats composé d’investisseurs en capital-risque sera progressivement constitué et donnera accès à pas moins de 500 millions de dollars de financement potentiel.
Dans le sillage des attributions de son Africa Transformation Office (ATO) qui vient tout récemment d’être créé, Microsoft annonce le lancement de nouvelles initiatives qui visent à soutenir la croissance de près de 10 000 startups africaines et à investir massivement dans le développement de l’écosystème des startups en Afrique au cours des cinq prochaines années.
Lancé il y a quelques semaines par Microsoft, le Founders Hub sera désormais accessible à de nombreuses startups africaines via l’ATO. Le Founders Hub est un centre en libre-service qui fournit aux startups une très large palette de ressources, notamment d’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance aux entreprises.
En parallèle, Microsoft signera de nouveaux partenariats avec des incubateurs d’entreprises présents à travers toute l’Afrique, et parmi lesquels Grindstone, Greenhouse, FlapMax et Seedstars. Ces derniers permettront à de nombreuses startups d’accéder à de nouveaux marchés, mais aussi à des compétences techniques de pointe et à de nouvelles sources de financement. Ces partenariats permettront aussi aux startups africaines d’accéder à des opportunités commerciales en collaboration avec Microsoft, ainsi qu’à de nouvelles technologies ; grâce au soutien des équipes d’ingénierie et de produits de Microsoft.
Afin de permettre à ces startups de se développer encore plus rapidement, Microsoft vient de conclure plusieurs alliances industrielles, ainsi que de nombreux partenariats avec des investisseurs en capital-risque qui seront capables de fournir jusqu’à 500 millions de dollars de financement potentiel. Ce financement proviendra d’un réseau d’investisseurs en capital-risque, qui consacreront une partie de leur soutien financier aux startups africaines du réseau Microsoft.
Microsoft vient déjà d’établir plusieurs partenariats avec des investisseurs clés en capital-risque, parmi lesquels la Banque Misr, Global Venture Capital et Get Funded Africa. La multinationale a même exprimé son intention de développer de manière exponentielle ce réseau d’investisseurs en capital-risque au cours des cinq prochaines années, et ce dans le but d’augmenter les financements qu’elle octroie aux startups, mais aussi de permettre à ces dernières de passer à l’échelle supérieure et de stimuler davantage la croissance économique de l’Afrique.
Le marché africain des startups est aujourd’hui en plein essor
Microsoft estime que le marché des startups africaines est suffisamment mature pour devenir l’une des pierres angulaires de l’économie numérique du continent et fournir des solutions pertinentes face aux défis sociétaux en Afrique.
« Les investissements dans l’écosystème africain des startups se développent à un rythme incroyable. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il existe aujourd’hui plus de 640 hubs technologiques actifs à travers toute l’Afrique qui contribuent fortement à accélérer l’innovation et à créer de l’emploi, en particulier auprès des jeunes », explique Wael Elkabbany, Directeur Général de Microsoft Africa Transformation Office.
« Cependant », souligne Wael Elkabbany, « le marché africain des startups représente encore moins d’un pour cent du total des investissements dans le monde. Il faut donc que cela change. »
Wael Elkabbany révèle en outre que l’effort de Microsoft pour accroître considérablement l’impact des startups en Afrique sera guidé par une stratégie globale comportant trois domaines d’intervention clés :
Le Founders Hub
Le Founders Hub offre aux startups la possibilité de vendre leurs produits à des entreprises clientes de Microsoft. « Le Founders Hub permet à Microsoft de s’engager auprès des incubateurs présents au sein des différents pôles technologiques du continent. Nos partenariats avec les principaux accélérateurs africains fournissent un soutien crucial aux startups qui sont en phase de croissance », explique Gerald Maithya, responsable des startups au Microsoft Africa Transformation Office
Des partenariats avec des startups clés
Microsoft s’associera avec des startups B2B de type scaleups, « soonicorns » (entreprises ayant le potentiel de devenir des licornes), ou licornes. « Nous sommes conscients du fait que chaque startup est unique en son genre et nécessite un type de partenariat particulier et adapté. C’est pourquoi Microsoft adaptera chaque partenariat aux besoins de chaque startup, en lui fournissant un soutien et un accès ciblé à la technologie qu’elle souhaite, mais aussi aux marchés, aux opportunités de co-vente, au financement ou aux compétences numériques, afin de lui permettre de se développer de la manière la plus cohérente qui soit et de contribuer à la croissance économique de l’Afrique », explique M. Maithya.
L’objectif principal de ces partenariats sera de fournir un soutien dans un ou plusieurs des domaines suivants :
Accès à la technologie : Cela va de la fourniture de crédits cloud et d’outils de développement et de productivité tels que GitHub, à l’accès à l’écosystème traditionnel de partenaires Microsoft, en passant par l’assistance technique et l’habilitation. Cela inclut également le contact avec les équipes d’ingénierie et la fourniture de produits de Microsoft à des fins de co-innovation.
Accès aux marchés : Y compris la possibilité de vendre en partenariat avec Microsoft via des PME, ou encore la possibilité de s’associer à Microsoft pour des activités d’expansion. Microsoft donnera en outre aux startups les moyens de se développer davantage grâce à une expansion géographique dans de nouveaux pays et à des opportunités de vente conjointe.
Accès aux fonds : Les partenariats de Microsoft avec des investisseurs en capital-risque permettront aux startups qualifiées d’accéder à des financements.
Accès à des outils de renforcement des compétences : Microsoft fournira un ensemble homogène et autonome de contenus de formation de haute qualité. Les startups pourront accéder, à partir d’une interface unique, à de multiples formations techniques, à un rythme personnel, à des ateliers, à des sessions dirigées par un instructeur et à des formations virtuelles. Dans le cadre du modèle d’engagement visant à atteindre le plus grand nombre possible de startups, Microsoft cherchera également à établir des partenariats avec des programmes gouvernementaux dédiés aux startups, mais aussi avec des écosystèmes régionaux de réseaux.
Partenariats avec des investisseurs en capital-risque
Microsoft a établi une multitude de partenariats avec des investisseurs en capital-risque, et principalement avec ceux possédant une couverture mondiale doublée de bases régionales, et qui sont intéressés par une ou plusieurs régions d’Afrique.
« Notre objectif derrière l’établissement de tels partenariats avec des investisseurs en capital-risque est d’étendre le réseau de partenariats potentiels entre Microsoft, les investisseurs en capital-risque et les start-ups, augmentant ainsi le financement mis à la disposition des start-ups éligibles », poursuit Maithya.
Enfin, et pour conclure cet énoncé revenons à la déclaration de Elkabbany à travers laquelle il avait annoncé que: « l’Afrique possède un énorme potentiel pour devenir l’un des centres les plus florissants en matière d’innovation numérique. Notre ambition est de voir une explosion d’innovations locales qui contribueront positivement, non seulement à l’économie numérique de l’Afrique, mais aussi à la société mondiale. »
[DIGITAL Business Africa] – Avec Sara Money, toute transaction financière est gratuite, y compris le paiement des factures d’électricité. C’est la substance de l’atelier animé par le directeur de la Banque de détail à Afriland First Bank, Hervé Ayissi, à Promote le 24 février 2022.
L’ordre du jour portait sur la présentation de cette fillette de la Première banque du Cameroun, d’après Hervé Ayissi : Sara Money. A en croire, l’exposant du jour, Sara Money met en relation des personnes constituées en un petit écosystème.
Ainsi avons-nous le client, le distributeur et la banque (Afriland First Bank). Le client donne son argent au distributeur, qui à son tour le verse à la banque. Cela, en toute gratuité.
« Vous avez un réseau de 500 callboxeurs. Vous venez, on vous connecte. Une fois connecté, vous avez la possibilité de servir vos clients gratuitement. On va payer les distributeurs par un système de commissionnement », explique Hervé Ayissi.
En fait, l’idée ici est de rémunérer ceux qui vont prélever l’argent auprès des clients afin de le reverser à la banque. Le directeur de la banque de détail à Afriland First Bank a précisé que tout le monde tire parti de l’opération.
D’abord, le client qui effectue un dépôt gratuitement et ensuite le distributeur qui est payé pour un service qu’il rend gratuitement aux clients.
Conditions d’accès aux portefeuille Sara Money
Le code Ussd #237*001# sert de passerelle. Aussi, l’application « Sara by Afriland » est téléchargeable sur Play store. Mais pour gagner en temps, il est conseillé de s’en remettre à un responsable de point Sara Money, au coin de la rue, muni de votre Carte nationale d’identité, pour des besoins d’identification. Et pour éviter, a ajouté Hervé Ayissi, que quelqu’un d’autre se connecte à votre nom.
Le transfert d’argent vers un utilisateur de Sara Money est gratuit. Par contre, si vous souhaitez envoyer de l’argent à un opérateur Lambda, via l’option GimacPay disponible sur l’application Sara, vous serez astreint à payer des frais imposés par cet opérateur.
Même son de cloche pour ceux qui souhaitent virer l’argent de leur compte bancaire vers le portefeuille Sara Money. Ils devront payer quelque 2 500 FCFA, a prévenu Hervé Ayissi.
Cependant, si vous renvoyez les fonds à partir d’un opérateur Lambda vers Sara money, aucun frais ne s’impose à vous.
Jusqu’au 26 février 2022, date à laquelle se tenait la conférence sur la présentation de Sara Money, Afriland First Bank enregistrait déjà quelques 8 300 souscripteurs. Un déploiement d’agents pour vulgariser le service Sara Money sur toute l’étendue du territoire a, du reste, été annoncé.
Par Jean Materne Zambo
Voir l’intégralité du live de présentation de Sara Money à Promote 2022. Live réalisé par ICT Media STRATEGIES
(Douala, 03 mars 2022) – Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon célèbrent l’inclusion et la diversité sous le thème « DYNAMISER ET AUTONOMISER LES FEMMES DANS LE LEADERSHIP ET L’ENTREPRENEURIAT ».
En prélude à la célébration de la journée internationale de la femme, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon organisent le samedi 05 mars 2022 la première édition du « Women Entrepreneurship Day », un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises.
Structurée sous la forme d’un programme de dynamisation des femmes entrepreneures et des jeunes femmes au travail, cette édition inaugurale réunira environ 500 femmes au campus JFN Center à Douala – Bonamoussadi.
« Cet évènement permettra non seulement de renforcer l’autonomisation et la formation des femmes entrepreneures mais aussi d’encourager le leadership et l’entrepreneuriat féminins pour un plus grand succès des femmes dans les affaires », annonce Cyrine DRAIF Administrateur Général d’OLA Energy Cameroon.
Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon saisissent cette opportunité pour lancer les « Women Entrepreneurship Awards », une cérémonie de légitimation des femmes qui se sont illustrées comme des modèles en affaires et qui agissent efficacement dans la capacitation de la femme à travers les actions sociales.
Par cette initiative, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroun réaffirment leurs engagements respectifs de soutenir l’autonomisation de la femme camerounaise et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.
A PROPOS DE…Afriland First Bank
Afriland First Bank en abrégé First Bank, Société Anonyme au capital de FCFA cinquante milliards (50.000.000.000) est une institution bancaire camerounaise créée en 1987.
Banque de référence s’appuyant sur un réseau large de correspondants à l’international, Afriland First Bank garantit à sa clientèle un accompagnement effectif sur les cinq continents. Leader du secteur bancaire camerounais, elle allie solidité financière, qualité de service et stratégie de croissance durable, afin de mettre sa performance et son expertise au service du financement de l’économie et des projets de ses clients.
Au 31/12/2021, elle affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de F CFA 889 milliards, des dépôts collectés de F CFA 1 274 milliards et F CFA 434 milliards de financements aux Etats et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.
A PROPOS DE…OLA Energy Cameroun
OLA Energy Cameroon est un acteur économique important du paysage camerounais. Par le biais des canaux mentionnés, nous fournissons l’énergie nécessaire à différents secteurs d’activités du pays : l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie forestière, l’automobile, l’aviation, l’hôtellerie, l’industrie textile, le marine, le transport les bâtiments travaux publics, l’aviation. C’est une filiale dynamique du Groupe OLA Energy qui opère sur un marché́ mature. OLA Energy Cameroon (anciennement Oil Libya) est un acteur historique du secteur pétrolier au Cameroun présent depuis 1952 et membre du GPP (Groupement Professionnels des Pétroliers).