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Postulez pour la mise en service d’un Système avancé de Gestion automatisée du spectre au Togo

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes a publié l’AOI N° 004/ARCEP/PRMP/2022 du 05 octobre 2022 sollicitant des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un Système avancé de Gestion Automatisée du Spectre (SGAS). Le marché est en lot unique et les variantes sont autorisées, conformément à la clause IC 13.1 des données particulières de l’appel d’offres DPAO.

Les livraisons sont effectuées, dans un délai de 90 jours à compter de la date de notification du marché, à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)
4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA – Immeuble ARCEP, BP : 358 Lomé, Togo

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini par le Code des marchés publics en vigueur et ses textes d’application, et ouvert à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de :

Monsieur Yao Ronald Martial DHOSSA
ARCEP, 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,
BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94
E-mail : [email protected]  Site web : www.arcep.tg

et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)
4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,
BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94
de 8H30 à 11h30 et de 15H00 à 17H00.

Les demandes d’éclaircissements se feront du 05 octobre 2022 au 11 novembre 2022.

  1. Les exigences en matière de qualifications sont :
  • les conditions légales de l’entreprise ;
  • la situation financière de l’entreprise ;
  • l’expérience de l’entreprise ;
  • l’existence d’un service après-vente assuré directement par le soumissionnaire.

Voir le DPAO pour les informations détaillées.

NB : Les soumissionnaires sont informés que leurs offres financières doivent être élaborées dans le respect des prix contenus dans la dernière version du répertoire des prix de référence (mercuriale des prix) disponible sur le site du Ministère de l’économie et des finances au https://finances.gouv.tg. Dans le cas contraire, leurs offres financières seront redressées.

  1. Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’une somme non remboursable de cent mille (100 000) FCFA à l’adresse mentionnée ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)
4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,
BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94
E-mail : [email protected]

La méthode de paiement sera :

  • en espèces à la direction générale de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), sise au 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema– Cité OUA, BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94, E-mail : [email protected] ;
  • par virement bancaire sur le compte :
    • N° de Compte                       :     01030 006417500 142
    • Intitulé du compte                :     ARCEP
    • Banque                                  :     BTCI
    • Code Swift                            :     BTCITGTG
    • Code banque                        :     TG024

En cas de virement bancaire, les frais sont à la charge du candidat qui doit s’assurer que l’autorité contractante a reçu sur son compte le montant de cent mille (100 000) F CFA exigé.

Le Dossier d’Appel d’offres pourra être retiré directement en main propre au siège de l’ARCEP ou envoyé par voie électronique.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)
4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,
Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94
au plus tard le 22 novembre 2022 à 10H00 TU.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

  1. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de dix millions (10 000 000) FCFA. Cette garantie de soumission est une garantie bancaire délivrée par une banque installée ou représentée au Togo.
  2. Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de cent vingt (120) jours à compter de la date limite du dépôt des offres.
  3. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 22 novembre 2022 à 10H30 TU à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)
4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,
BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94
E-mail : [email protected] .

La Personne Responsable des Marchés Publics

DBA. Source ARCEP Togo

Togo : Le PNUD et d’autres partenaires ont fourni 295 millions de dollars pour l’acquisition des infrastructures numériques fiables

[DIGITAL Business Africa] – La 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies a, à tout le moins, porté des fruits. Achevée le 26 septembre 2022, la rencontre entre chefs d’État et de gouvernement s’est plutôt montrée bénéfique pour le Togo.

Le pays a reçu une enveloppe de 295 millions de dollars du programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), en vue d’intensifier les efforts pour construire une infrastructure publique numérique sûre, fiable et inclusive pour un monde durable ; avec l’appui des représentants de haut niveau de gouvernement, de la société civile, du secteur privé, de la philanthropie et des organisations internationales.

Par cette cagnotte, ces acteurs ont pris l’engagement de soutenir le développement et l’adoption d’une DPI inclusive, l’extension de l’assistance technique et un renforcement des capacités plus approfondie.

L’événement, en marge des travaux de l’Assemblée générale, était organisé par le Programme des Nations unies pour le Développement en collaboration avec les gouvernements d’Estonie, d’Allemagne, de Norvège et de Sierra Léone, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Unicef, Smart Africa et le groupe de la Banque mondiale. Cina Lawson, ministre de l’Économie numérique et de la Transformation digitale du Togo, y prenait évidemment part.

Development Partner international (DPI), la société d’investissement axée sur l’Afrique avec 2,8milliards de dollars d’actifs sous gestion, se chargera de mettre en place l’infrastructure numérique dont il est question. La société s’était déjà montrée active, en mai 2022, par un investissement minoritaire de 60 millions d’euros dans le groupe Cofina. Lequel propose des solutions pour combler le chainon manquant entre la microfinance et le financement bancaire traditionnel. Ce que l’on appelle la méso finance.

D’une pierre deux coups, le gouvernement togolais a également trouvé l’occasion de promouvoir la solution 100% « Novissi », pour « entraide », qui a vu le jour le 08 avril 2020 (au début de la pandémie à Coronavirus) pour venir en aide aux populations les plus défavorisées et prévenir les impacts sociaux de la covid-19 au Togo.

Le projet « Novissi » est financé par l’Agence française de développement (AFD). Ce programme d’aide sociale est versé sur les portefeuilles électroniques des personnes les plus vulnérables et vise à assurer une relance de l’économie de crise.

Le projet « Novissi » a été mis en place par le gouvernement dès le 08 avril 2020 le temps de l’État d’urgence sanitaire. A l’aide de leurs téléphones les citoyens s’inscrivent au programme et, s’ils sont éligibles, reçoivent 12 250 FCFA par mois (soit 35% du SMIC) pour les femmes et 10 500 FCFA par mois (soit 30% du SMIC) pour les hommes. Le projet se déroule au Togo. Son budget se chiffre à hauteur de 300 000 euros. Un financement de l’Agence française de Développement.

Par Jean Materne Zambo

 

Ghana : MTN reste dans la course pour la licence 5G, Tizeti qui a récemment lancé la 4G au Nigéria veut accélérer le processus

[DIGITAL Business Africa] – MTN Group veut participer à toute future vente par adjudication (acte par lequel on met les acquéreurs ou des entrepreneurs en libre concurrence) des fréquences du spectre télécoms pour la 5G au Ghana. Selon Ralph Mupita, président directeur général du groupe MTN, MTN Ghana n’attend que les autorisations règlementaires des autorités pour proposer des services d’ultra haut débit aux Ghanéens.

Ralph Mupita a donc profité de la session de la 77e Assemblée générale des Nations Unies tenue du 20 au 26 septembre 2022 pour faire savoir à Nana Akufo Addo, président du Ghana,  que le groupe MTN a déjà modernisé plus de 1322 sites télécoms prêts pour le déploiement de la 5G. Normal, vu la concurrence avec Tizeti qui s’annonce rude.

Tizeti, propose des services internet et vocaux. Ceci via des terminaux fonctionnant à l’énergie solaire. La société a lancé l’ultra haut débit (4G) au Nigéria, en 2019. Elle est sur le point d’étendre ses opérations de 5G dans le même pays, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Togo. La société devrait également s’introduire prochainement en bourse.

Elle compte 3884 points d’accès et construit une tour chaque mois depuis ses débuts, avec 2,8millions d’utilisateurs au Nigéria. Tizeti fournit plus de 190 terra-bits/s de données par jour, soit environ 20% de ce qu’offre Airtel avec une couverture dans 36 pays. Son directeur général est Kendall Ananyi.

A noter que dès août 2021, MTN manifestait déjà ses ambitions pour la 5G au Ghana relativement à sa stratégie « ambition 2025 ». La société de téléphonie avait prévu le lancement de la phase pilote de la dernière génération de technologie mobile à partir de mars 2022.

Cependant, le projet a été suspendu, car les discussions avec la National Communications Autority n’ont pas abouti et seraient toujours en cours. MTN, via le déploiement de cette 5G, ambitionne de devenir un fournisseur « leader de solutions numériques pour le progrès de l’Afrique ».

Dans son dernier « Mobility Report » Ericsson déclare que « les réseaux 5G joueront un rôle essentiel dans la réalisation des piliers technologiques pour concrétiser le plan Ambition 2025 de MTN ».

La filiale MTN du Nigéria a lancé un réseau 5G dans la plus grande ville du pays et d’Afrique, Lagos. Il est prévu de lancement du réseau 5G dans les six autres États. Dans ce pays vaste d’Afrique, MTN vise une couverture complète en 5G d’ici 2025. Ethio Telecom, en Éthiopie, a lancé la 5G en mai 2022, mais le réseau n’est disponible que dans certains endroits d’Addis-Abeba et à d’autres grandes villes du pays en 2023.

En 2020, l’Afrique du Sud devenait le premier pays du continent africain à introduire l’utilisation commerciale de la technologie 5G. Parmi les autres pays d’Afrique qui sont entrés dans la danse, figurent le Kenya, les Seychelles, le Togo, l’Île Maurice, le Botswana et le Zimbabwe.

Pour l’heure, les pays qui ont annoncé le début des tests de la technologie 5G sont le Ghana, l’Ouganda, le Sénégal, le Mali, Madagascar, le Lesotho, le Gabon et l’Égypte. Certains de ces pays devraient lancer commercialement la 5G dès 2023.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Forum d’investissement TIC Tanzanie-RDC à Lubumbashi, RDC, du 18 au 19 octobre 2022, au moins 300 personnes attendues

[DIGITAL Business Africa] – Une première entre les deux pays. La ville de Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, va accueillir le Forum d’Investissement TIC Tanzanie-RDC, le premier du genre, du 18 au 19 octobre 2022. Ce sera sous la houlette du ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication de RDC, Augustin Kibassa Maliba, en collaboration avec la République-Unie de Tanzanie; autour du thème : « Tirer parti des possibilités de collaboration en matière d’investissement, de commerce et d’affaires dans les TIC ».

Plus qu’une rencontre, c’est une collaboration qui est en voie de jeter les jalons d’une bonne politique d’investissement entre ces deux pays frères. En témoignent les organisateurs du forum.

 « Ce forum a pour mission premièrement de permettre aux deux pays de partager leurs expériences en matière de partenariat public privé dans le domaine des TIC. Deuxièmement, il offrira une occasion unique aux participants et décideurs de poser les jalons pour l’élaboration des politiques d’investissement ». D’autres objectifs sont à relever de ces assises :

1- Permettre aux deux pays de se rapprocher davantage sur tous les plans et d’amorcer ensemble la transformation numérique des deux nations.

2- A l’issue de ce forum, la RDC et la Tanzanie vont mettre en avant l’importance d’un réseau à haut débit à travers notamment la fibre optique, mettre en avant l’importance de la connectivité à large bande OFC entre la Tanzanie et la RDC (Kalemi-Moba-Uvira) par le Lac Tanganyika.

3- La République- Unie de Tanzanie et la RDC vont exposer les opportunités d’investissement dans les deux pays dans le secteur du numérique. Présenter les possibilités d’investissement et d’affaires sur les plateformes, les solutions et els compétences en TIC pour tirer parti de l’économie numérique comme piliers des liens amicaux entre les deux pays.

4- Présenter la nécessité du commerce transfrontalier entre la République-Unie de Tanzanie et la RDC. Créer les opportunités de commerce et d’investissement pour les entreprises impliquées dans les solutions, les plateformes et les compétences numériques.

Par ailleurs, au regard de la position géographique « avantageuse » de la Tanzanie, le forum profitera des possibilités d’investissement dont dispose la RDC pour créer une économie bleue (santé des océans, des côtes et des écosystèmes d’eau douce) en Tanzanie. Au moins 300 personnes sont attendues à ce rendez-vous.

Plusieurs activités sont prévues. Notamment des conférences-débats et des expositions des produits par les entreprises tanzaniennes et congolaises. Point d’orgue de la rencontre, la signature des protocoles d’accord entre les entreprises B2B (B to B, ensemble d’architectures techniques et logiciels informatiques permettant de mettre en relation des entreprises) de la RDC et celles de la Tanzanie.

Ce n’est pas la première fois que les deux pays statuent sur des questions digitales. En 2014, les deux gouvernements formalisaient une coopération autour du projet du territoire douanier unique. Le point d’honneur avait été mis sur l’interconnexion des systèmes informatiques et l’échange des données.

Il avait été question de l’harmonisation des réglementations relatives aux transporteurs et aux commissaires en douane ainsi que la reconnaissance mutuelle des agréments. Au terme des échanges, les experts Tanzaniens et Congolais ont démontré l’importance et l’urgence de l’implication, dans le projet, des autres services opérant aux frontières avec la douane pour une bonne mise en œuvre du concept de territoire unique.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RDC : Felix Tshisekedi valide la création du Fonds de développement du service universel des Télécommunications et des TIC

[DIGITAL Business Africa] – En RDC, les populations des milieux ruraux et périurbains seront bientôt arrimées au TIC. Ainsi se résume le texte présenté au public par le ministre des Postes, Télécommunications et nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC),Augustin Kibassa Maliba, vendredi 09 septembre 2022.

Le décret porte création d’un établissement public dénommé « Fonds de Développement du service Universel des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ». L’objectif de ce dispositif est d’offrir, à la majorité de la population congolaise, l’accès à la téléphonie mobile, à la faveur des actions multiformes à mener par un organisme qui bénéficie de ses moyens.

« En donnant l’économie de ce projet, il a indiqué que les fonds des services universels déjà institués par le législateur dans le cadre de la nouvelle loi doit être gérer par un établissement public qui constitue le troisième acteur institutionnel majeur pour promouvoir les télécommunications et technologies de l’information et de la Communication dans les milieux ruraux et péri urbains ne présentant pas d’intérêt pour les opérateurs économiques du secteur », précise le compte rendu de la réunion du conseil des ministres tenue le même vendredi.

Ayant présidé ce conseil de ministres, Felix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a rappelé l’urgence d’opérationnaliser le fonds du service universel. Il a rappelé fort à propos que la loi cadre n°013/2022 du 16 octobre 2002, sur les télécommunications en RDC, telle que modifiée et promulguée en 2020, institue le fonds de service universel qui est alimenté à hauteur de 3% des revenus bruts générés par les opérateurs des télécommunications.

Ce projet de loi a été adopté en 2018 par les deux chambres du parlement sous le magistère de son prédécesseur, Joseph Kabila. La loi sur les télécommunications et les technologies de l’Information et de la Communication a été finalement promulguée le 25 novembre 2020 par le président Felix Tshisekedi. Cette loi n°20/17 du 25 novembre 2020 se substitue à la n°013-2002 du 16 octobre 2020. Elle régit le secteur des TIC pendant plusieurs années.

La présente loi contient 203 articles et semble apporter bien d’innovations, dont la prise en compte des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, qui n’étaient pas régies par la loi-cadre de 2002 sur les télécommunications.

Mieux, elle révise les définitions technico-juridiques et complète la notion des télécommunications avec celle des technologies de l’Information et de la Communication (adaptée à un contexte de convergence des réseaux et des services). Elle redéfinit également le régime de l’Exploitant public, en retirant toute idée de monopole et en ouvrant à la concurrence toutes les activités du secteur des télécommunications et des TIC.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Prix du Leadership transformationnel 2022 : Armand Claude Abanda auréolé

[DIGITAL Business Africa] – Une offrande servie à l’auteur du « Fils de prélat ». Armand Claude Abanda, le représentant-Résident de l’Institut africain de l’Informatique (IAI) du Cameroun, a remporté le Grand Prix du Leadership transformationnel 2022, le 28 septembre 2022. C’était à la faveur du 29e Sommet annuel sur le leadership transformationnel à Nairobi, Kenya.

Cette récompense est adressée aux intellectuels africains qui cherchent à éradiquer la pauvreté par l’autonomisation économique des femmes sur le continent africain, avec un accent particulier sur l’inclusion totale de la gent féminine dans le leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneures et l’entrepreneuriat au sein de la société.

Les objectifs ainsi présentés donnaient déjà, l’informaticien de 56 ans et représentant résident de l’IAI-Cameroun, depuis 1999, favori parmi les 17 autres candidats en lice. Sous le parrainage de la première dame du Cameroun, Chantal Biya, Armand Claude Abanda, a participé de l’éclosion de certaines jeunes camerounaises dans le domaine des TIC au Cameroun.

Distinctions réalisations et parcours

Armand Claude abanda, est déjà vainqueur du Prix d’Excellence pour l’Éducation en Afrique centrale au cours du Premier Forum international du Livre gabonais (FILIGA), tenu le 28 mai 2022. Le 07 décembre 2015, il a été élu meilleur entrepreneur social pour l’autonomisation de la femme africaine à Durban en Afrique du Sud.

C’est à lui que revient le mérite de l’implémentation des programmes sociaux qui contribuent à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC et donc du développement de l’économie numérique au Cameroun. Cela, à travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : « Opération 100 000 femmes, horizon 2012 ».
On compte près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national formés aux TIC, cette fois dans le cadre de l’opération « Un million de jeunes, d’enfants et de femmes (Mijef) à l’horizon 2035 », lancé en 2015.

Armand Claude Abanda suit ses études primaires et secondaires au Cameroun avant de s’envoler pour Libreville au Gabon, où il suivra des études en Informatique à l’Institut africain d’Informatique.

A sa sortie Il est promu Directeur des Systèmes d’Information de l’Hôtel intercontinental du Gabon de 1996 à 1998. De retour au Cameroun, il assume les fonctions de représentant -Résident de l’institut africain d’Informatique (depuis 2019), représentation du Cameroun, avec statut de chef de Mission diplomatique et Chef d’Établissement d’Enseignement supérieur.

Il est titulaire d’un Master en utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement et la Formation (Master Unicef) de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et d’un Master en Ingénierie de la Formation et des systèmes d’emplois du Centre africain d’Études supérieures en Gestion (Cesag) de Dakar.

Il assume, depuis 2008, le poste de vice-président du Conseil d’Administration de la communauté Euro-méditerranéenne et africaine sur l’Approfondissement de la Formation à distance.

Armand Claude Abanda est par ailleurs le président du Conseil d’Administration de l’IFTIC-Sup, l’Institut supérieur de Formation aux Métiers des Télécommunications, de l’Innovation Technologique, de Commerce et de Gestion, créé par l’arrêté ministériel N°08/0261/MINESUP du 03 octobre 2008.

Le vainqueur du Grand Prix du Leadership transformationnel 2022 est l’unique représentant du continent africain au Jury international des Rencontres internationales de la Réalité virtuelle (Laval Virtuel) qui se tiennent chaque année à Laval en France.

Par Jean Materne Zambo

Voici les nouveaux tarifs d’Orange Money en Octobre 2022 au Cameroun : baisse des prix sur les frais de retrait

[DIGITAL Business Africa]Orange Money Cameroun SA a effectué une baisse des prix sur les frais de retrait ce 03 octobre 2022. Auparavant fixés à 2% du montant à retirer, il faudra désormais calculer les frais de retraits à 1.5%.

A travers cette baisse, Orange Money Cameroun SA entend renforcer l’engagement de la marque à apporter des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien. De façon pratique, tout Camerounais pourra constater une réduction de dépense à chaque fois qu’il effectuera une opération de retrait.

Comme raison, l’entreprise indique qu’elle s’adapte à la conjoncture économique actuelle et qu’elle répond aux besoins de sa clientèle, car elle se dit consciente de ce qu’Orange Money fait désormais partir des habitudes de consommation des Camerounais.

A ce jour donc, les nouveaux tarifs de retrait sont appliqués. Par exemple:

  • pour retirer 5 000 Fcfa, on paye désormais 75Fcfa de frais de retrait au lieu de 100Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 10 000 Fcfa, on paye désormais 150Fcfa de frais de retrait au lieu de 200Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 50 000 Fcfa, on paye désormais 750Fcfa de frais de retrait au lieu de 1000 Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 100 000Fcfa, on paye désormais 1500Fcfa de frais de retrait au lieu de 2 000 Fcfa précédemment
  • Etc…

Depuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SAEn plus, les dépôts sur les comptes Orange Money restent gratuits et les tarifs de transferts restent échangés. Les clients peuvent sereinement profiter de cette baisse de prix dans tous les 35 000 points de vente répartis sur l’étendue du territoire national en composant le #150*14# ou en utilisant l’application Orange Money Afrique App téléchargeable gratuitement sur PlayStore ou sur AppStore.

Orange Money Cameroun SA est depuis le 05 juillet 2022, le tout premier établissement de paiement au Cameroun agréé par le Ministère des Finances du Cameroun. Son champ d’activité se résume à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

Digital Business Africa. Source : Orange Cameroun

Depuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SA

Cameroun : Camtel accompagne le 22e Grand prix Cycliste international Chantal Biya

[DIGITAL Business Africa] – Des banderoles bleues à l’effigie de Camtel et de la Première dame, Chantal Biya, au-dessus des villes concernées. Signe d’un partenariat et d’une autre fête sportive : le 22e Grand prix Cycliste international Chantal Biya. Il réunit les coureurs venus de divers horizons.

L’événement se tient du 03 au 09 octobre 2022. Les 28 et 29 septembre 2022, la ville de Yaoundé a connu a accueilli des délégations. Puis s’en est suivi le transfert de ces Délégations à Garoua, région du Nord. C’était du 30 septembre au 1er octobre 2022.

La cérémonie de présentation solennelle des équipes s’est tenue à la Place des fêtes de Garoua, ce lundi 03 octobre 2022. La cérémonie est également marquée par la première étape Garoua-Garoua, longue de 99,2km. Point d’orgue de cet événement, la remise du maillot Blue et d’une enveloppe de 250 000 FCFA au meilleur coureur Camerounais, une récompense de l’opérateur des Télécoms Camtel.

Ce prix est adressé à Clovis Kamzong Abessolo par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar. Un honneur à lui octroyé par Mendomo Patricia, conviée à remettre ce prix par le protocole. Elle représentait le DG de Camtel, Judith Yah Sunday. La caravane va ensuite converger vers la ville de Yaoundé pour le transfert des délégations, ce mardi 04 octobre 2022.

La deuxième étape reliera deux villes, à savoir Yaoundé et Ngomedzap, dans le département du Nyong et So’o, région du Centre. Les coureurs vont avaler 86,9 km en quelques trois heures. Le départ de la course sera donné au boulevard du 20 mai et les coureurs seront accueillis à l’autre bout du trajet. Où les maillots et les prix seront remis à qui de droit. Ce qui sera suivi du transbordement à Yaoundé.

Yaoundé-Ebolowa (Nkolandoum) dans la région du Sud, c’est le trajet de la troisième étape, qui se tiendra le jeudi 06 octobre 2022. Là, la victoire se trouve au bout de 161,4 km. Le départ sera toujours donné au boulevard du 20 mai, et l’arrivée à Ebolowa. Elle devrait avoir lieu après quatre et six minutes, si l’on doit s’en tenir au programme.

A chaque fois, le même cérémonial pour les étapes quatre (Ebolowa-Mengong-Sangmelima,114km) et cinq (Sangmelima-Zoétélé-Meyomessala,139,5km). L’apothéose adviendra à Meyomessala  dans le cadre de la 5e étape. Le vainqueur du tournoi sera connu. Une réception sera donnée à l’hôtel de Ville de Meyomessala par Chantal Biya à l’attention des acteurs. Après ce réconfort, un ultime effort attend les coureurs du côté de Yaoundé,  dimanche 09 octobre 2022. Le Grand prix réunira à son tour les coureurs.

Yaoundé demeure donc le lieu qui donne le la et sonne le glas du Grand prix Cycliste international Chantal Biya 2022. La 21e édition a été remportée par le Slovaque Kubis Luka, qui avait totalisé un chronomètre de 17h34’33.

Par Jean Materne Zambo

Depuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SA

En raison de la conjoncture économique actuelle, Orange Money Cameroun SA initie une baisse des prix sur les frais de retrait. Auparavant fixés à 2% du montant à retirer, il faudra désormais calculer les frais de retraits à 1.5%.

Sachant qu’Orange Money fait désormais partir des habitudes de consommation des Camerounais, cette action vient renforcer l’engagement de la marque à apporter des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien. De façon pratique, tout Camerounais pourra constater une réduction de dépense à chaque fois qu’il effectuera une opération de retrait.

Par exemple:

  • pour retirer 5 000 Fcfa, on paye désormais 75Fcfa de frais de retrait au lieu de 100Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 10 000 Fcfa, on paye désormais 150Fcfa de frais de retrait au lieu de 200Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 50 000 Fcfa, on paye désormais 750Fcfa de frais de retrait au lieu de 1000 Fcfa précédemment ;
  • Pour retirer 100 000Fcfa, on paye désormais 1500Fcfa de frais de retrait au lieu de 2 000 Fcfa précédemment
  • Etc…

Depuis ce lundi 03 Octobre 2022, effectuer des retraits de cash c’est beaucoup moins cher chez Orange Money Cameroun SAEn plus, les dépôts sur les comptes Orange Money restent gratuits et les tarifs de transferts restent échangés. Les clients peuvent sereinement profiter de cette baisse de prix dans tous les 35 000 points de vente répartis sur l’étendue du territoire national en composant le #150*14# ou en utilisant l’application Orange Money Afrique App téléchargeable gratuitement sur PlayStore ou sur AppStore.

La nouvelle grille et toutes les informations sur Orange Money Cameroun SA sont disponibles sur le site https://orangemoney.orange.cm/

Orange Money Cameroun SA est depuis le 05 juillet 2022, le tout premier établissement de paiement au Cameroun agréé par le Ministère des Finances du Cameroun. Son champ d’activité se résume à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, salaires, impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux.

Source : Orange Cameroun

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Voici les 13 pays africains élus au Conseil de l’UIT, aucun de la zone Cémac !

[DIGITAL Business Africa] – Les États membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT) ont voté aujourd’hui, 03 octobre 2022, la composition du prochain Conseil de l’UIT et les membres du Comité du Règlement des radiocommunications pour les quatre années à venir.

Le vote a commencé ce lundi matin à la Conférence de plénipotentiaires de l’UIT (PP-22) à Bucarest, en Roumanie.

L’UIT – l’agence des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication – organise tous les quatre ans des élections pour ses cinq hauts fonctionnaires et pour deux organes élus clés.

Lors de la dernière étape du processus électoral, les États Membres de l’UIT se sont disputés des places au sein du Conseil de 48 sièges et du Comité du Règlement des radiocommunications de 12 sièges.

Les sièges des deux organes sont répartis entre cinq régions administratives.Voici les 13 pays africains élus au Conseil de l'UIT, aucun de la zone Cémac !

Conseil de l’UIT

Le Conseil de l’UIT sert d’organe directeur de l’organisation entre les sessions de la Conférence de plénipotentiaires, l’organe directeur suprême convoqué tous les quatre ans pour définir l’orientation stratégique et les plans budgétaires de l’UIT.

Le Conseil supervise les activités, les politiques et les stratégies de l’UIT, gère des groupes de travail sur des sujets spécifiés par le Plénipotentiaire ou le Conseil et prépare des projets de plans stratégiques et financiers de l’UIT à présenter au Plénipotentiaire suivant.

Les États membres du Conseil de l’UIT élus pour 2023-2026 :

Région A : Amériques (9 sièges) – ​Argentine ; Brésil; Mexique; Bahamas ; Canada; Cuba; États-Unis; Paraguay ; Le Salvador.
Région B : Europe de l’Ouest (8 sièges) – Italie ; Royaume-Uni; Suède; Suisse; Espagne; France; Allemagne; Turkie.
Région C : Europe de l’Est et Asie du Nord (5 sièges) – Roumanie ; Azerbaïdjan; Pologne; Bulgarie; République tchèque.​
Région D : Afrique (13 sièges) – Kenya ; Ghana; Egypte; Tanzanie; Algérie; Maroc; Sénégal; Nigeria; Tunisie; Maurice ; Rwanda; Ouganda; Afrique du Sud.
​Région E : Asie & Australasie (13 sièges) – Emirats Arabes Unis ; Inde; Indonésie; Thaïlande; Malaisie; Japon; Koweit; Philippines ; Arabie Saoudite; Australie; Corée (Rép. de); Bahreïn ; Chine.

Digital Business Africa vous propose les résultats des votes des pays africains en course pour ce conseil. Premier constat, aucun pays de la zone Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) ne siègera dans le conseil de l’UIT.

Commission de la réglementation des radiocommunications

L’expansion continue des services sans fil dans le monde entier crée des demandes concurrentes de parts du spectre radioélectrique pour prendre en charge de nouvelles applications.

L’UIT est l’autorité mondiale responsable de la gestion du spectre des radiofréquences et des ressources en orbite des satellites conformément au traité international connu sous le nom de Règlement des radiocommunications. Elle exerce cette fonction par l’intermédiaire de son Bureau des radiocommunications et d’un segment de membres spécialisés parmi les nombreux membres public-privé de l’organisation, le Secteur des radiocommunications de l’UIT (UIT-R).

Le Comité du Règlement des radiocommunications est une autorité indépendante de l’UIT-R composée de 12 membres élus dans des sièges répartis au niveau régional dans le monde entier.

Le corps d’experts à temps partiel approuve les Règles de procédure pour l’application du Règlement des radiocommunications – le seul traité international régissant l’assignation et l’utilisation des radiofréquences et l’utilisation des orbites des satellites. Il sert également de commission d’appel en cas de différend et fournit des avis aux Conférences mondiales et régionales des radiocommunications quadriennales de l’UIT.

​Résultats des élections pour le Comité du Règlement des radiocommunications de l’UIT 2023-2026 :​

​​​​​​Région A : Les Amériques – Chantal Beaumier (Canada); Agostinho Linhares de Souza Filho (Brésil).
Région B : Europe de l’Ouest – Yvon Henri (France) ; Mauro Di Crescenzo (Italie).
Région C : Europe de l’Est et Asie du Nord – Sahiba Hasanova (Azerbaïdjan) ; Rizat Nourshabekov (Kazakhstan).
Région D : Afrique – El-Sayed Azzouz (Egypte) ; Hassan Talib (Maroc); Edmund Yirenkyi Fianko (Ghana).
Région E : Asie &​​ Australasie – Revathi Mannepalli (Inde) ; Majed Alkahtani (Arabie Saoudite); Jianjun Cheng (Chine).​

​À propos de l’UIT

L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’agence spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), qui stimule l’innovation dans les TIC avec 193 États membres et plus de 900 entreprises, universités et organisations internationales et régionales.

Créée il y a plus de 150 ans, l’UIT est l’organisme intergouvernemental chargé de coordonner l’utilisation mondiale partagée du spectre radioélectrique, de promouvoir la coopération internationale dans l’attribution d’orbites de satellites, d’améliorer l’infrastructure de communication dans le monde en développement et d’établir les normes mondiales qui favorisent l’interconnexion transparente d’un vaste gamme de systèmes de communication.

Des réseaux à large bande aux technologies sans fil de pointe, en passant par la navigation aéronautique et maritime, la radioastronomie, la surveillance océanographique et satellitaire de la Terre ainsi que les technologies convergentes de téléphonie fixe et mobile, d’Internet et de radiodiffusion, l’UIT s’est engagée à connecter le monde.

Par Digital Business Africa. Source: UIT

Voici ce que pense Judith Yah Sunday de David Nkoto Emane, son prédécesseur à la tête de Camtel, inhumé ce samedi

[DIGITAL Business Africa] – David Nkoto Emane, l’ancien DG de CamtelCamtel, repose désormais dans le village Efoulan Yetyang dans la région du Sud Cameroun où il a été enterré ce samedi 01er octobre 2022.

La veille, l’oraison funèbre de son successeur avait un ton lyrique, mais surtout admiratif. Judith Yah Sunday, DG de Camtel a, en peu de temps, établi l’ensemble des œuvres de son regretté prédécesseur, David Nkoto Emane. Mais, elle a également exprimé toute son admiration (pour ses états de services), son attachement (sur le plan humain) pour celui qui nous a quittés le 17 septembre 2022. C’était à la faveur d’une messe dite en la Cathédrale de Yaoundé, en la mémoire du défunt, par l’Archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga.

La célébration liturgique a connu la présence de certains membres du gouvernement et du personnel de la Cameroon Télécommunications, Camtel, pour la plupart vêtus aux couleurs de la société de Télécom. Un Hommage à l’image de sa relation avec ses collaborateurs. En témoigne Judith Yah Sunday.

« Homme bon, M. David Nkoto Emane a également été, à la tête de la Camtel, un manager doté d’une vision stratégique appréciable. L’entreprise évoluait et cela n’a guère changé, dans un secteur d’activité, celui des télécommunications, en constante et rapide mutation technologique, imposant corrélativement une adaptation permanente des modèles économiques. Elle fait face de surcroît, sur le marché domestique, à une forte concurrence d’opérateurs privés à l’abri des répercussions de la crise des finances publiques. Malgré ces défis, Monsieur Nkoto Emane n’a eu de cesse d’entreprendre des initiatives visant à améliorer la compétitivité de Camtel et, par implication, la satisfaction des besoins d’intérêt général en matière de communications électroniques et de connectivité sur le territoire du Cameroun », s’est-elle souvenue.

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, a arboré maintes casquettes. D’abord, celle d’une poétesse à la plume empreinte de lyrisme.

« Si notre destinée à tous est de devoir un jour prendre congé de ce monde, la routine de la vie quotidienne qui se répète inlassablement crée en nous, consciemment ou non, comme un mirage d’infinitude. Comme si ce qui est demeurera, et comme si ceux qui sont seront toujours. La disparation de l’un vient alors comme nous arracher brutalement à cette douce et insouciante quiétude en imposant à notre regard et rappelant à notre mémoire l’irréductible précarité de nos attachements humains. Et cet effroi que l’on ressent devant le fil d’une vie qui se rompt sous les assauts implacables du temps ou de la maladie, ce choc disais-je, est incomparablement plus brutal lorsque le disparu est une personne que l’on a connue, que l’on a apprécié », a-t-elle dit.

Avant d’évoquer plus concrètement ce que l’illustre défunt aura apporté à Camtel alors qu’il était à la tête de la société. Et l’on retient que David Nkoto Emane a œuvré à la mise en œuvre du projet qu’elle a qualifié de « plus emblématique » de Camtel à savoir la première connexion entre le Cameroun et le Brésil via le câble sous-marin dénommé SAIL, South Atlantic Inter Link. L’un des quatre importants chantiers de câbles à fibre optique. Ce qui a « considérablement » amélioré la connectivité du Cameroun.

David NKOTO EMANE et Judith Yah Sunday, actuel DG de Camtel ont été collègues à INTELCAM, la société des télécommunications internationales du Cameroun. Elle était alors chef de service de l’audit interne et lui Chef du Centre informatique (1994). Il est maintenu à ce poste jusqu’à la création, en 1998, de CAMTEL, Cameroon Telecommunications, fruit de la fusion d’INTELCAM et de l’ex-Direction des Télécommunications du ministère des Postes et Télécommunications.

D’autres réalisations sont aussi à relever. Notamment, la mise sur pied du programme NBN, le National Broadband Network. Lequel aura permis de densifier le réseau de télécommunications avec un éventail de services haut débit. Sans toutefois oublier de la construction du Datacenter à Zamengoé, certifié Tiers 3. Il se veut le plus grand Datacenter jamais construit en Afrique centrale. Autant de réalisations qui feront de David Nkoto Emane un manager inoubliable.

Après près d’une heure et trente minutes de célébration liturgique, le cortège de la dépouille s’est ébranlé sous une chorale de sanglots en direction du Dja et Lobo, dans le Sud, où David Nkoto Emane a été porté en terre. A noter que Camtel a assuré des facilités à son personnel désireux d’accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure. En mettant à leur disposition des véhicules y compris toutes les commodités y relatives.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Voici l’Américaine Doreen Bogdan-Martin, première femme élue au poste de SG de l’UIT

[DIGITAL Business Africa] –  Les États membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT) ont élu l’Américaine Doreen Bogdan-Martin au poste de Secrétaire générale de l’UIT. C’était ce 29 septembre 2022 à Bucarest en Roumanie où se tient la 21e Conférence des plénipotentiaires de l’UIT (PP-22) du 26 septembre 2022 au 14 octobre 2022.

Lors de ces élections historiques, Mme Bogdan-Martin a obtenu la majorité des voix des États Membres face à son challenger le Russe Rashid Ismailov.

Doreen Bogdan-Martin, des Etats-Unis, a été élue Secrétaire générale de l’UIT avec 139 voix. 172 États Membres étaient présents et votants et la majorité requise était de 83. Rashid Ismailov, de la Fédération de Russie, a obtenu 25 voix.

Elle devient ainsi la première femme à diriger l’UIT, organisation créée en 1865 et devenue une institution spécialisée des Nations Unies en 1947.

Doreen Bogdan-Martin connaît bien l’UIT pour avoir occupé des postes importants de cette organisation pendant de nombreuses années. Avant son élection à la tête de l’UIT, elle occupait le poste de Directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT.

Et c’est depuis deux décennies qu’elle occupe des postes de direction dans le domaine de la politique internationale des télécommunications. Tout au long de sa carrière, elle a négocié des partenariats innovants et visionnaires avec le secteur privé, la société civile et d’autres agences des Nations Unies afin d’accélérer l’inclusion et la connectivité numériques.

Son objectif principal, assurer une réelle connectivité dans le monde

La secrétaire générale élue s’est engagée à “continuer à faire en sorte que cette institution soit innovante et de plus en plus pertinente pour nos États membres, ce qui nous permettra de mieux nous positionner pour adopter l’environnement numérique et progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies et dans la connexion des personnes non connectées.”

Qu’il s’agisse des enfants d’aujourd’hui ou des enfants de nos enfants, nous devons leur fournir une base solide et stable pour la croissance“, a déclaré M. Bogdan-Martin. “Le monde est confronté à des défis importants – escalade des conflits, crise climatique, sécurité alimentaire, inégalités entre les sexes, et 2,7 milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’internet. Je pense que nous, l’UIT et nos membres, avons la possibilité d’apporter une contribution transformatrice. L’innovation permanente peut être et sera un élément clé pour faciliter la résolution de nombre de ces problèmes”, a-t-elle déclaré.

Bogdan-Martin sera secondée dans ce mandat de quatre ans qu’elle entame le 1er janvier 2023 par Tomas Lamanauskas, de la Lituanie. Celui-ci a été élu Secrétaire général adjoint de l’UIT avec 105 voix. 179 États Membres étaient présents et votants et la majorité requise était de 89. Ses challengers Chaesub Lee, de la République de Corée, a obtenu 59 voix et Gisa Fuatai Purcell de Samoa a obtenu 12 voix.

Voici l’Américaine Doreen Bogdan-Martin, première femme élue au poste de SG de l’UIT
Avec le SG sortant de l’UIT, Houlin Zhao.

Le soutien de Joe Biden

La candidature de Mme Bogdan-Martin à la tête de l’UIT avait été approuvée par le gouvernement de son pays en tant que candidate pour rendre l’avenir numérique inclusif et accessible à tous, en particulier dans les pays en développement.

Le président américain Joe Biden, dans une déclaration du 20 septembre soutenant sa candidature, a déclaré : “Mme Bogdan-Martin possède l’intégrité, l’expérience et la vision nécessaires pour transformer le paysage numérique.

En tant qu’architecte en chef des travaux de développement de l’UIT ces dernières années, Mme Bogdan-Martin a souligné la nécessité de la transformation numérique pour parvenir à la prospérité économique, à la création d’emplois, au développement des compétences, à l’égalité des sexes et à l’inclusion socio-économique, ainsi qu’à une action pour mettre en place des économies circulaires, pour réduire l’impact climatique et pour sauver des vies. Son mandat actuel de directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT prend fin le 31 décembre 2022.

Parmi les priorités de sa campagne, Doreen Bogdan-Martin avait promis qu’elle “conduirait l’UIT vers une nouvelle ère de partenariats mondiaux et régionaux”, ajoutant que l’organisation “doit évoluer et parfois rompre avec les anciennes méthodes” pour rester pertinente.

L’élection des autres hauts dirigeants de l’UIT

Lors de la Conférence de plénipotentiaires de l’UIT, les États Membres éliront également les candidats aux postes de Directeur du Bureau des radiocommunications, de Directeur du Bureau de la normalisation des télécommunications et de Directeur du Bureau de développement des télécommunications. Le Camerounais  Alexander NTOKO, candidat de la République du Cameroun, est en liste pour ce poste de directeur du Bureau du développement des télécommunications de l’UIT.

Lire aussi: Alexander NTOKO : « J’ai ce qu’il faut pour diriger le Bureau chargé de mettre en œuvre le mandat de l’UIT en matière de développement »

L’élection des hauts responsables de l’UIT sera suivie de l’élection des 12 membres du Comité du Règlement des radiocommunications et de l’élection des membres du Conseil de l’UIT, qui compte 48 sièges et dirige l’UIT entre les Conférences de plénipotentiaires quadriennales. 

A propos de l’UIT

L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle encourage l’innovation dans le domaine des TIC avec 193 Etats Membres et plus de 900 entreprises, universités et organisations internationales et régionales.

Créée il y a plus de 150 ans, l’UIT est l’organe intergouvernemental chargé de coordonner l’utilisation mondiale partagée du spectre radioélectrique, de promouvoir la coopération internationale en matière d’attribution d’orbites de satellites, d’améliorer l’infrastructure de communication dans le monde en développement et d’établir les normes mondiales qui favorisent l’interconnexion transparente d’une vaste gamme de systèmes de communication.

Par Digital Business Africa

Formation des décideurs : le cabinet OBIV Solutions du Pr Viviane Ondoua Biwolé lance la plateforme d’e-learning “Ufunde” ce 29 septembre 2022

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme d’apprentissage en ligne “Ufunde” du cabinet OBIV Solutions sera officiellement lancée demain, 29 septembre 2022, à 10h au Hilton Hôtel de Yaoundé.

Pour la présentation de cette plateforme de formation des décideurs, une conférence est organisée sur le thème « Pouvoir discrétionnaire dans la nomination des dirigeants publics et impératif de la formation continue, gage de performance ». Ceci dans le but de présenter aux dirigeants l’importance, voire l’urgence, de la formation continue dans un contexte de nomination par voie discrétionnaire et surtout encourager ces décideurs à s’inscrire sur la plateforme d’e-Learning Ufunde.

La cérémonie sera retransmise en live streaming par ICT Media STRATEGIES sur les pages Facebook Viviane Ondoua Biwole et Obiv Solutions.

Lire aussi : ICT Media STRATEGIES également prestataire du Streaming/Live sur Facebook, Twitter et YouTube au Cameroun

Parmi les intervenants à cette conférence, le Pr Viviane Ondoua Biwolé, promotrice de Obiv Solutions ; Patrice AMBA SALLA, ancien ministre et ancien maire ; Zacharie ABONGO, DRH de la CRTV et expert en management des organisations et Alphonse ATEBA NOA, expert en Marketing digital et promoteur de l’Agence Conseil en communication et Marketing, INTER’ACTIV CONSULTING.

Au Cameroun, il existe en effet plusieurs écoles qui forment les futurs dirigeants et décideurs : l’ESSEC (école supérieure des Sciences Économiques et Commerciales), l’ENAM (pour les métiers de l’administration publique), l’Institut Supérieur de Management Public (ISMP), pour la formation continue des dirigeants déjà en activité (actuels ou aspirants), les instituts privés et les universités.

D’après Obiv Solutions, bien que ces instituts existent, l’accès aux postes de direction, et surtout ceux les plus élevés (DG, DGA, PCA et leurs proches collaborateurs) n’est pas toujours subordonné à un diplôme ou à une attestation de formation dans les institutions censées former les dirigeants. Cette situation est aggravée par la nature des curricula qui n’est pas toujours compatible avec les contraintes contextuelles auxquelles les entreprises font face.

En effet, explique de cabinet du Pr Viviane Ondoua Biwolé, ce n’est pas le même profil de dirigeant qui est sollicité dans une entreprise en création, en crise, en restructuration ou en fusion. La pratique au Cameroun donne donc une grande place au « pouvoir discrétionnaire ».

En l’espèce, le législateur de 2017 a simplement prévu que les organes sociaux et les dirigeants des entre- prises soient nommés en fonction de leur qualité et de leur compétence (pour le cas des administrateurs par exemple, v. art. 58 de la loi n° 2017/010 et art. 77 de la loi n° 2017/011).

D’où le large pouvoir d’appréciation du Président de la République et des autres instances décisionnelles qui l’entourent quant aux critères d’évaluation de ladite compétence. Malheureusement, constate Obiv Solutions,  cette situation impacte sur la prise en charge de ces responsables interpellant ainsi la formation continue, le renforcement des capacités de ces acteurs stratégiques des entreprises publiques.

C’est le gap qu’ambitionne de combler la plateforme d’e-learning “Ufunde”.

L’objectif de cette conférence de lancement de haut niveau sera donc de présenter au public et aux décideurs en particulier les opportunités qu’offre la plateforme d’e-learning « Ufunde » dans le domaine de la formation continue des cadres et dirigeants camerounais, les conditions d’accès à ses formations et les réponses qu’elle apporte aux contraintes budgétaires, administratives et sociales que rencontrent les organismes publics.

Par Digital Business Africa

La Tanzanie supprime les frais bancaires et les frais de transferts via paiement mobile imposés en 2021

[DIGITAL Business Africa] – Les frais bancaires et de transferts d’argent mobile en Tanzanie ne seront désormais qu’un récent souvenir. Substance du rapport lu par le ministre tanzanien des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba, le 21 septembre 2022 au Parlement à Dodoma. La décision devrait entrer en vigueur le premier octobre 2022.

En clair, outre les transferts Momo, le gouvernement supprimera également les frais de virements bancaires, de transactions sur le retrait d’espèces. Ce sera par l’intermédiaire d’agents bancaires et de distributeurs automatiques de billets pour des valeurs ne dépassant pas 12,81 dollars, selon le ministre tanzanien des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba. Déclaration faite le 21 septembre 2022 au Parlement à Dodoma.

Sont concernés, les frais pour les transactions des comptes bancaires vers les comptes d’argent mobile, les transactions au sein de la même banque et les transactions d’une banque à une autre. Le ministre des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba, a tenu à rappeler que les changements affecteront considérablement les revenus du gouvernement.

Il a néanmoins ordonné aux agences d’État de réduire les dépenses en collations, séminaires et ateliers.les dépenses telles que les conférences, la formation, les rafraichissements et les voyages- pour couvrir les revenus auxquels il renoncera grâce aux prélèvements annulés », a-t-il confié.

Il a poursuivi : « La collecte des frais de transaction, a dit Mwigulu Nchamba, a permis au gouvernement de fournir des services de base à nos citoyens au cours de l’exercice 2021/ 2022. Par exemple, le gouvernement a dépensé un total de 7 milliards de shillings (58043 dollars) résultant du prélèvement des transactions pour les classes de construction ».

La taxe Momo en Afrique

En Tanzanie, le gouvernement a institué une commission sur les transactions de transfert et de retrait d’argent mobile. Cela excluait, de fait, les transactions de paiement des commerçants, des entreprises et du gouvernement à compter du 15juillet 2021. Cette taxe va s’appliquer en plus de la TVA (18%) et des droits d’accise (impôt indirect perçu sur la consommation) sur les transferts d’argent mobile et les frais de retrait.

Ces frais seront réduits de 30% en septembre 2021, du fait des critiques du public tanzanien. Avec l’introduction de la taxe sur l’argent mobile, « le nombre de transferts P2P (virement entre deux comptes de paiement au sein d’une même plateforme) et de transactions de retrait a fortement chuté en juillet et août 2021 pour ne se stabiliser que légèrement en septembre 2021 », selon Global system for mobile Association (GSMA) Tanzanian Mobile Money Levy Analysis.

En plus de réduire leurs transactions, les utilisateurs ont également retiré leurs actifs de leurs comptes mobiles pour renouer avec les paiements par monnaie physique, a révélé la GSMA.

Le Ghana a introduit une taxe de 1,5% sur le montant du transfert des transactions électroniques en mai 2022. Cette taxe tend à améliorer les recettes fiscales. Ceci passe par l’exploitation des services financiers numériques (SFD) à croissance rapide.

Au Cameroun, l’on évoquait, en janvier 2022, une taxe de 0,2% sur les transactions d’argent mobile. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet de loi fiscal 2022. Lequel n’a pas reçu l’approbation du président de la République Paul Biya. L’Ouganda et le Zimbabwe ont également mis en place des taxes Momo.

D’après Global system for mobile Association (GSMA), dans un rapport daté du 21 avril 2022,
L’Afrique représenterait désormais 70% de la valeur mondiale de l’argent mobile de 1000 milliards de dollars. La valeur des transactions d’argent mobile en Afrique aurait légèrement augmenté de 39% pour atteindre 701,4 milliards de dollars en 2021, contre 495 milliards de dollars en 2020. Soulignant au passage que l’avenir de la banque africaine est mobile. Aussi, les transactions d’argent mobile auraient bondi de 23% pour atteindre 36,7 milliards en 2021, contre 27,5 milliards en 2020.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Niger : La première édition de la semaine du Numérique prévue du 1er au 3 décembre 2022 pour une vulgarisation des TIC

[DIGITAL Business Africa] – Quelque deux mois encore avant le début de la semaine du Numérique au Niger. La capitale politique Niamey a accueilli la cérémonie de lancement officiel des activités entrant dans le cadre des préparatifs de la première édition de la semaine du numérique et enjeux de la gestion des déchets électroniques, vendredi 23 septembre 2022. Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré, en assurait la présidence.

La première édition de la semaine du numérique qui se tiendra donc du 1er au 3 décembre 2022, vise essentiellement à vulgariser et à promouvoir les technologies de l’Information et de la Communication. Un intérêt sera également porté sur leurs usages et les innovations y afférentes. Par cette grand-messe du numérique, les autorités nigériennes espèrent susciter l’intérêt de la population à s’approprier de l’outil informatique pour accroitre la productivité et par là même développer le pays.

En ce qui concerne la question des déchets électroniques, le gouvernement joue la carte de la prévention, compte tenu des restes de matériaux électroniques, véritable danger pour l’écologie.

« Mieux vaut prévenir que guérir, nous nous sommes dit avec la montée en puissance du numérique, il y a tellement d’outils qui sont fabriqués dans le domaine. C’est donc ce qui nous a amenés à l’introduire dans le thème parce que c’est vraiment un problème d’environnement très important, donc il faudrait qu’on prenne ça en compte et en charge dans ce domaine », a indiqué le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré.

Étaient présents à cette cérémonie, la présidente de la Haute Autorité à la Protection des Données à Caractères personnels, Sanady Tchimaden Hadatan, le directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP),Hichimou Hassane, les directeurs généraux des sociétés de téléphonie, les cadres centraux du ministère de la Poste et Nouvelles Technologies de l’information et plusieurs invités.

Prenant la parole, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré, a rappelé le contexte dans lequel la semaine du numérique est née. L’on retient que la semaine du numérique a été instituée par l’Union africaine lors de la première édition de la semaine africaine des TIC (Satic), tenue à Libreville au Gabon en 2009. « L’Union africaine avait alors demandé, à tous les États-membres d’organiser une semaine du numérique pour amener les pays africains à mener des réflexions quant à la place des TIC dans le développement économique et social de l’Afrique en général, et dans chaque pays en particulier », a précisé le ministre Moussa Hassan Barazé.

Il aura donc fallu attendre 13 longues années pour voir le Niger répondre à cette demande de l’Union africaine, sous l’impulsion des autorités de la deuxième législature de la 7eme République avec à leurs tête le chef de l’État, Mohamed Bazoum, pour qui la transformation numérique du pays figure en bonne place parmi les priorités.

En effet, a rappelé Moussa Hassan Bazaré, le président de la république dès sa prise de service, conscient de la place du numérique, a annoncé le concept de la transformation numérique du Niger, ce qu’il a appelé le « Niger numérique ».

La semaine du numérique réunira des invités de marque, au rang desquels : les présidents des institutions, des ministres des autres pays, des acteurs de l’écosystème local et international. Ce sera aussi le lieu de rencontre et d’échanges entre professionnels du secteur et le public.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Cameroun encadre davantage le paiement électronique des usagers auprès du fisc et des institutions publiques

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun est résolument engagé dans la dématérialisation des transactions financières. Le Premier ministre, chef du gouvernement, a signé un décret fixant le cadre général des opérations financières de l’État et des autres entités publiques, le 16 septembre 2022. Au travers de cette correspondance, Joseph Dion Ngute informe l’opinion publique que les opérations financières de l’État et des autres entités publiques se feront désormais par voie électronique.

Dans la même période, la direction générale des impôts organisait des concertations à Douala avec le secteur privé du 13 au 16 septembre 2022. Le thème retenu pour la circonstance était « Bilan et perspectives des réformes de modernisation du système fiscal camerounais ». Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, a dressé un bilan de l’activité de la DGI mais a aussi souligné quelques perspeseptémac,Modestectives de son administration.

Notamment, les mesures de sécurisation de recettes fiscales, les mesures d’élargissement de l’assiette fiscale. Ces dernières portent essentiellement à sur « la mise en place d’une taxe sur les transferts d’argent assise sur les opérations de transfert et de retrait d’argent. Le taux faible de cette taxe, 0,2%, soit 10 FCFA, devrait garantir qu’elle n’ait pas un impact significatif sur le coût des transactions »

A noter que le décret n° 2022/8001 cab/PM du 16 sept 2022 fixant le cadre général des opérations financières de l’État et autres entités publiques par voie électronique s’applique à tous les services de déclaration par voie électronique concernant les impôts, taxes fiscales et parafiscales ou tout autres service donnant lieu à paiement au profit de l’État ou de toute autre entité publique, note son article 2, alinéa 2. La déclaration par voie électronique concerne notamment les impôts directs, les impôts indirects, les droits et taxes de douanes, autres taxes et redevances dues à l’État ou toute autre entité publique », article 2.

L’article 3 rappelle quant à lui que « tous les échanges d’informations, relatifs au documents ou actes administratifs se rapportant notamment aux déclarations d’impôts, de taxes ou autre déclaration peuvent faire l’objet d’un échange par voie électronique aux services compétents ».

Le Chapitre II, intitulé « Des principes et règles généraux du paiement par voie électronique » définit les modalités des opérations de paiement. Il en ressort que les paiements sont réalisés par voie électronique pour le compte du trésor public. Mais, il faudrait le concours d’un prestataire de service de paiement et/ou d’un partenaire technique (article 5, alinéa 1).

Parlant de prestataires de paiement, ils sont réalisés par voie électronique pour le compte du trésor public avec le concours d’un prestataire de services de paiement et/ ou d’un partenaire technique, article 5, alinéa 1.

Plusieurs services de paiement électronique sont mis à disposition de toute administration ou toute autre personne morale liée à l’État ou toute autre entité publique, habilité à collecter des recettes au profit du trésor public ou à effectuer des dépenses pour le compte de l’État ou de toute autre entité publique. L’Article 10 livre ces différents services de paiement électronique :

– Le service de paiement par carte
– Le service de paiement sur mobile
– Le service de paiement en ligne via internet
– Le service de paiement par terminal de paiement électronique

Sont habilités à utiliser un service de paiement électronique :
– L’administration du trésor
– L’administration des douanes
– Les administrations en charge des douanes et du cadastre
– Les agences et autres structures administratives similaires
– Tout autre administration publique qui dans le cadre de l’exercice de sa mission, et d la réalisation de télé services ; collecte ou effectue directement ou indirectement des paiements au profit ou à la charge du trésor public.

Et l’article 13, alinéa 1 de stipuler : « Le paiement est effectué partout procéder électronique quel qu’en soit le canal, par virement, carte de paiement, monnaie électronique ou par tout autre procédé ou service de paiement électronique conforme à la règlementation en vigueur »
Toutefois, une petite nuance est apportée au niveau de l’alinéa 2 du même article : « les paiements dus à un bénéficiaire disposant d’un compte bancaire sont effectués sur le compte bancaire indiqué par ce dernier ».

La conformité du système de protection des données personnelles fait de l’État le dépositaire de la conformité des dispositifs de paiement par voie électronique en matière de protection des données à caractère personnel. Ces données personnelles des bénéficiaires des services de paiement par voie électronique ne doivent en aucun cas être stockées dans les bases de données situées hors de la zone Cémac.

Cliquez sur le lien ci-après pour consulter la loi

décret n°2022_8001_CAB_PM du 16 septembre 2022 fixant le cadre général des opérations financières de l’état et des autres entités publiques par voie électronique(4) (1)

Par Jean Materne Zambo

Google for Start-up Black Founders Fund: BEE Mobility Cameroon reçoit 196,3 millions de F.CFA

[DIGITAL Business Africa] – La multinationale américaine a livré le verdict de la deuxième édition du programme Google for start-ups founders Fund, le 06 septembre 2022. Et 60 start-ups africaines ont été sélectionnées. Au nombre des bénéficiaires de ce programme d’accélération, figure la startup camerounaise BEE-Mobility Cameroon. Elle est vouée au transport, la logistique, la livraison de nourriture et des médicaments, ainsi que de nombreux autres services à la demande.

La cérémonie a eu lieu au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja, Nigéria. Cette seconde cohorte du programme d’accélération Google for start-ups founders Fund est constituée de 23 startups nigérianes, douze kényanes, 06 rwandaises, cinq sud-africaines, quatre camerounaises, trois ghanéennes, deux éthiopiennes, une Botswanaise et une Sénégalaise.

Chaque start-up sélectionnée a droit à une formation de mise à niveau de six mois, comprenant des ateliers « sur mesure », des sessions de renforcement et l’accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui s’imposent à elles. En guise de financement, des enveloppes de 50 000 dollars (32,7 millions de FCFA) et 10 000 dollars, (6,5 millions de FCFA) seront allouées à chacune d’elle (sans contrepartie). En plus de cette cagnotte, les élues repartent avec 200 000 dollars, (130,9 millions de FCFA) en crédit Google Cloud.

L’équipe de BEE-Mobility Cameroon a déclaré avoir reçu une subvention de 300 000 dollars (196,3 millions de FCFA). Selon un post sur leur page Facebook, « Cette subvention leur permettra d’embaucher plus de personnel, de continuer à investir dans leur infrastructure technologique et d’accroitre leurs activités. Le capital non dilutif et le soutien de Google les aideront à atteindre ces objectifs ».

Depuis sa création en 2017, BEE-Mobility Cameroon se résout de construire un écosystème de mobilité pour offrir un service de transport et de livraison fiable en Afrique francophone.

Sa mission sociale est d’améliorer le bien-être et la sécurité des personnes de différentes classes sociales au Cameroun. BEE -Mobility Cameroon défend trois valeurs essentielles : la rapidité, l’innovation et l’impact social.

Folarin Aiyebusi, directeur de l’écosystème start-up d’Afrique chez Google, a mis un point d’honneur sur trois facteurs de sélection.

« Nous avons examiné trois facteurs clés lors de la sélection des start-ups : l’adéquation produit-marché, l’adéquation start-up programme et le potentiel du fondateur. Les entreprises que nous avons sélectionnées sont celles qui ont trouvé un produit adapté au marché, le programme doit leur être bénéfique au-delà de l’argent, et les fondateurs doivent être des personnes qui aient le potentiel de créer une valeur énorme », a-t-il expliqué.

Plus de 87 millions de dollars (57,9 milliards de FCFA) ont déjà été décaissés et quelque 518 emplois créés depuis le lancement du programme Google for start-ups founders Fund en Afrique en 2021. Le programme a déjà soutenu 50 start-ups dans neuf pays africains.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Artac et la Cémac veulent moderniser les réseaux de télécommunications au sein des États-membres pour une interconnexion fiable

[DIGITAL Business Africa] – L’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (Artac) et la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Cémac) cheminent ensemble vers le développement de leur sous-région. Les deux institutions se sont réunies à Brazzaville, Congo, ce 15 septembre 2022 à la faveur d’une collaboration visant à concilier leurs objectifs communs à travers une intégration sous régionale dans le secteur des télécommunications.

Les travaux se sont déroulés au siège de l’Agence de Régulation des Postes et Communication électroniques (ARPCE), sous la présidence de son directeur général, Louis Marc SAKALA, également président de l’Artac. Ces assises visaient à examiner les différents points pouvant permettre bientôt à l’Artac de devenir un instrument spécialisé de la Cémac dans le secteur des communications électroniques. Mais au préalable, l’Artac devrait obtenir la reconnaissance de la Cémac comme une institution spécialisée des Télécoms, a souligné Louis-Marc Sakala, désigné président de l’Artac lors de la 6e session de la conférence des régulateurs de l’institution communautaire tenue à Douala, du 22 au 23 mars dernier 2022.

L’Artac entend donc bénéficier du soutien financier de la Cémac dans plusieurs domaines, dont le renforcement des capacités des experts nationaux en charge des communications électroniques. Ce qui devrait permettre de résorber la pénurie de main-d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens dans le secteur émergent des télécommunications et des TIC.

Étaient également présents à la rencontre du 15 septembre 2022 à Brazzaville, le Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac, Michel Niama, des présidents et directeurs généraux des organes de régulation membres de l’Artac et des représentants d’autres organisations à l’instar de l’Union internationale des Télécommunications et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Pour Michel Niama, Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac « les actions de l’Artac, au niveau sous régional, vont de pair avec les ambitions nobles de nos chefs d’État qui voudraient bien construire un espace intégré pour la sous-région. Cette intégration devrait se faire avec les divers moyens de communication disponibles et, l’Artac devient pour nous l’un des principaux leviers pour lequel nous devons conjuguer les efforts ensemble devant permettre à nos sous-régions de pouvoir accélérer son processus de développement »,

Depuis 18 ans, l’Artac travaille à matérialiser la création d’un environnement harmonisé et favorable à l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication au service de développement humain, social et économique dans la sous-région Afrique centrale, en mettant l’accent sur les questions de régulation ainsi que du cadre règlementaire.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : La Smart Africa Digital Academy inaugurée pour développer le secteur du numérique et réduire le chômage

[DIGITAL Business Africa] – La Smart Africa Digital Academy,(Sada), désormais opérationnelle en Côte d’Ivoire. La cérémonie de lancement officielle de l’autre entité de la Smart Africa Alliance, chargée du renforcement des capacités, s’est déroulée à Abidjan, le 15 septembre. La Côte d’Ivoire est ainsi devenue le cinquième pays africain à bénéficier de l’initiative de développement des compétences numériques.

L’initiative est le résultat du partenariat entre le ministère de la Communication et de l’Économie Numérique, Smart Africa, la GIZ et la Banque mondiale. Le but du programme Sada contribue à développer le secteur numérique.

« Les nations reconnaissent de plus en plus le rôle des technologies numériques dans la transformation de la situation socio-économique et la détermination à les adopter est palpable. Grâce à des initiatives comme SADA, l’Alliance Smart Africa s’engage à soutenir les efforts nationaux visant à combler le déficit de compétences numériques. Nous sommes heureux de donner vie à SADA, en Côte d’Ivoire, un pays important de l’alliance », s’est réjoui Lacina Koné, Directeur Général de Smart Africa. En saluant au passage la volonté politique des gouvernements africains de transformer le paysage numérique du continent et a souligné le soutien de Smart Africa.

Chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Marton Köver, représentait le gouvernement allemand, l’un des principaux donateurs de l’initiative Sada. Il a reconnu qu’« un cadre juridique juste et équitable est essentiel pour que le plus grand nombre possible d’Africains bénéficient de la transformation numérique ». Hormis la Sada, le programme de réglementation agile pour la transformation numérique a également été lancé en collaboration avec la Banque mondiale et la GIZ.

Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Mme Coralie Gevers, « le renforcement des capacités et l’échange de connaissances entre les pays africains sont essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2020-2030 et la Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer en partageant les connaissances entre pairs et en montrant les avantages de l’application des principes de régulation agile pour des marchés numériques dynamiques, inclusifs, durables et sûrs, comme le démontre l’adoption récente de sa Stratégie nationale de développement numérique 2025».

La cybersécurité dans le viseur

Divers programmes de renforcement des capacités en matière de cybersécurité seront mis en place. Des formations avancées telles que le Big Data et l’IoT, de formation des enseignants, de formation des cadres, de formations avancées en TIC, entre autres, seront disponibles. En outre, la Côte d’Ivoire est prête à accueillir le premier centre d’innovation en cybersécurité pour les jeunes. Le pays étant à la tête du programme phare de Smart Africa en matière de cybersécurité.

S’exprimant sur le lancement de Sada, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie Numérique, Amadou Coulibaly, a déclaré que « Sada-Côte d’Ivoire va être un des véhicules clés de l’opérationnalisation des projets à caractère « sensibilisation et formation » du quatrième pilier de la Stratégie Nationale du Numérique à l’horizon 202, qui a pour objectif spécifique de développer et promouvoir les compétences numériques ».

Pour une réduction du chômage et une inclusion numérique en Afrique

L’académie numérique offrira des compétences numériques aux apprenant. Des académies du genre seront bientôt déployées au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone. Sada lance également deux nouveaux programmes qui ont pour but de à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général. Ce premier cas de figure vise dont à réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique. Pour ce qui du second programme, il permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Sada a déjà formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue.  Notamment, dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc.

Smart Africa s’est fixé l’objectif d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

Par Jean Materne Zambo 

Côte d’Ivoire : Orange inaugure la 5G Lab, l’espace de découverte de la technologie 5G gratuit pour entreprises, start-ups et pros du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Orange Côte d’Ivoire se dote de l’espace d’expérimentation et de découverte de la 5G : Orange 5G Lab. Il est dédié aux entreprises, aux start-ups et aux professionnels du numérique pour diversifier et dynamiser leurs activités. Le tout gratuit.

La cérémonie d’inauguration s’est tenue au Smart Store des Deux Plateaux (Cocody, Abidjan), ce mardi 20 septembre 2022, en présence d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement, de Christel Heydemann, directrice générale du groupe Orange,Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, entre autres.

L’Orange 5G Lab Abidjan offre des services et accompagne les acteurs économiques. Il est conçu avec la collaboration des firmes telles que : Huawei, Nokia, Ericsson ou encore ZTE. Le laboratoire prend appui sur deux piliers : « Faire découvrir aux acteurs économiques les nouveaux usages permis par la 5G et la façon dont elle pourra impacter positivement leurs activités. Accompagner, avec nos experts les entreprises innovantes qui souhaitent expérimenter le potentiel de la 5G pour leurs produits services ».

Le laboratoire pourra abriteorar des conférences, des formations, des séances de co-working, de co-innovation et des sessions de mise en place pratique de la 5G. Et Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, a bien conscience de la portée d’une telle initiative sur le sol ivoirien.

« Nous sommes conscients que la 5G constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises souhaitant diversifier, optimiser ou dynamiser leur activité. Pour les accompagner, il est primordial que cet espace offre des outils clés en main et permette d’évaluer de façon pratique les résultats de ces expérimentations. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de notre engagement historique en faveur de l’inclusion numérique. Encourager l’innovation et participer à la création de valeur au sein de l’écosystème local, tels sont nos objectifs », a-t-il dit.

Pour Jérôme Henique, directeur général d’Orange Moyen Orient, le pont est trouvé entre orange Digital Center et Orange 5G Lab. « A l’instar de l’Orange Digital Center inauguré il y a un an, l’Orange 5G Lab va permettre d’accélérer la pénétration de cette technologie auprès des entreprises en Côte d’Ivoire. Elles vont non seulement pouvoir bénéficier de l’expertise et des outils mis en place ici, à Abidjan, mais elles auront également accès aux retours d’expérience des plus de 1500 entreprises et collectivités qui ont eu accès à un Orange 5G Lab dans le monde, dont 127 ont d’ores et déjà pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas pratiques », a -t-il affirmé.

Quant à Christel HeydemannChristel, directrice générale du groupe Orange, l’opérateur de Télécom n’en n’a pas fini avec ses prouesses. « En tant que leader du secteur des télécommunications et du numérique, l’innovation est clé pour notre entreprise. C’est pourquoi je me réjouis de l’inauguration de ce nouvel Orange 5G Lab, le deuxième en Afrique de l’Ouest. Nous continuerons par ailleurs d’étendre ce dispositif dans les pays où Orange opère, car il confirme notre ancrage local ainsi que notre engagement en faveur de l’inclusion numérique partout où nous sommes présents », a-t-elle promis.

A des kilomètres de la Côte d’Ivoire, le Nigéria voisin avait déjà aussi connu une expérimentation de la 5G mais sous la houlette du concurrent MTN, le 24 août 2022. Il s’agissait du lancement de la phase pilote de cette technologie innovante pour réseaux cellulaire à large Bande. Sa vitesse de connexion pouvant atteindre les 1Gb/ seconde.

Par Jean Materne Zambo. Source : Orange CI