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L’ARCEP Togo recherche un prestataire pour l’acquisition et la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP Togo) a lancé ce 31 août 2022 l’avis d’appel d’offres AOO N°003/ARCEP/PRMP/2022 recherchant des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’acquisition et la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée. Le marché est en lot unique et les variantes sont autorisées, conformément à la clause IC 13.1 des données particulières de l’appel d’offres DPAO.

L’Arcep Togo dispose des fonds budgétaires pour financer l’acquisition et la mise en œuvre de ce système de gestion intégrée.

Les livraisons et la mise en œuvre seront effectuées, dans un délai de 90 jours à compter de la date de notification du marché, à l’adresse suivante : Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA – Immeuble ARCEP, BP : 358 Lomé, Togo

La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini par le Code des marchés publics en vigueur et ses textes d’application, et ouvert à tous les candidats éligibles.

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de :

Monsieur AIDAM Kwasi

ARCEP, 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : [email protected]  Site web : www.arcep.tg

et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres de 8h 00 à 12h 00 le matin et de 15h à 17h  l’après-midi à l’adresse mentionnée ci-après :

ARCEP 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

Les exigences en matière de qualifications sont :

  • les conditions légales de l’entreprise ;
  • la situation financière de l’entreprise ;
  • l’expérience de l’entreprise ;
  • l’existence d’un service après-vente assuré directement par le soumissionnaire.

L’ARCEP Togo précise que les soumissionnaires sont informés que leurs offres financières doivent être élaborées dans le respect des prix contenus dans la dernière version du répertoire des prix de référence (mercuriale des prix) disponible sur le site du Ministère de l’économie et des finances au www.finances.gouv.tg. Dans le cas contraire, leurs offres financières seront redressées.

Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’une somme non remboursable de cinquante mille (50 000) FCFA à l’adresse mentionnée ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : arcep@arcep.tg

La méthode de paiement sera :

  • en espèces à la direction générale de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), sise au 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema– Cité OUA, BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94, E-mail : [email protected];
  • par virement bancaire sur le compte :

N° de Compte                      :     01030 006417500 142

Intitulé du compte               :     ARCEP

Banque                                 :     BTCI

Code Swift                            :     BTCITGTG

Code banque                       :     TG024

En cas de virement bancaire, les frais sont à la charge du candidat qui doit s’assurer que l’autorité contractante a reçu sur son compte le montant de cinquante mille (50 000) F CFA exigé. Le Dossier d’Appel d’offres sera remis main à main.

Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

au plus tard le 30 septembre 2022 à 10H00 TU.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de trois millions (3 000 000) FCFA. Cette garantie de soumission est une garantie bancaire délivrée par une banque installée ou représentée au Togo.

Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de cent vingt (90) jours à compter de la date limite du dépôt des offres.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 30 septembre 2022à 10H30 TU à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA, dans l’une des salles de conférence

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : [email protected].

Le Directeur Général, la PRMP

Michel Yaovi GALLEY

DBA. Source ARCEP Togo

Karl Toriola de MTN lance les tests de la 5G, faisant du Nigeria le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à déployer cette technologie

 

[DIGITAL Business Africa] – Surfer en 5G au Nigeria n’est plus qu’une question de temps. Le temps pour que MTN et son homologue Mafab Télécom déploient effectivement la 5G au Nigeria. La 5G est la norme technologique de cinquième génération pour les réseaux cellulaires à large bande. Le 24 août 2022, l’opérateur des Télécommunications a procédé au lancement de la phase pilote de la 5G. Sept villes étaient concernées, dont Lagos, Abuja, Port Harcourt, Ibadan, Kano, Owerri et Maiduguri.

Seuls les clients nantis d’appareils compatibles peuvent se connecter et essayer le nouveau service là où la couverture est disponible. MTN a d’ailleurs commencé à proposer ces appareils en précommande, avec la possibilité de les retirer dans ses magasins ou de les faire livrer à domicile. Mais, selon Karl Toriola, PDG de MTN Nigeria, le déploiement sera un processus graduel et progressif.

“La plupart des pays avancés dans le monde n’ont pas plus de 11 à 20 % de couverture de la 5G”, a-t-il déclaré lors d’un chat organisé le 25 août 2022 par Endeavor Nigeria, une organisation de soutien à l’entrepreneuriat.

“Notre lancement complet aura une couverture limitée, mais nous serons toujours à la pointe en matière de capacité pour la 5G. Nous allons profiter de cette période où nous sommes les seuls à fournir cette capacité pour accélérer aussi agressivement que possible”, a-t-il déclaré
S’exprimant sur le test pilote, la directrice du marketing de MTN Nigeria, Adia Sowho, a affirmé :

« MTN Nigeria a été à l’avant-garde de chaque saut dans les télécommunications : du GSM à la 2G, la 3G et la 4G. La 5G a le potentiel de tout changer. Cela nous permettra de nous connecter, de créer, de collaborer et de rivaliser d’une manière que nous n’avons même pas commencé à imaginer ». La directrice du marketing de MTN Nigeria, Adia Sowho, a tenu à placer quelques mots de reconnaissance à l’endroit du gouvernement nigérian.

« Nous apprécions le soutien et le leadership indéfectibles de l’honorable ministre des Communications et de l’Économie numérique et de la Commission nigériane des communications dans la mise en œuvre de la politique nationale sur les réseaux 5G pour l’économie numérique du Nigéria, qui a conduit à la mise en œuvre de la 5G dans le pays. Nous sommes honorés de faire partie de cette révolution et étant les premiers à apporter la 5G au Nigeria, nous sommes vraiment enthousiasmés parToriolaMusbahu toutes les possibilités pour la nation », s’est-elle réjouie.

La vitesse de connexion de la 5G peut atteindre jusqu’à 1 Gb/seconde. C’est en décembre 2021 que la Nigerian Communications Commission, NCC, va octroyer à MTN une licence pour déploiement de la 5G. Cela lui a coûté près de 274 millions de dollars soit 158 milliards FCFA. Mafab Télécom quant à lui a relevé une incongruité.
La licence d’exploitation fait débat chez Mafab Télécom

MTN Nigeria Plc et Mafab Communications ltd, ont reçu l’autorisation de déploiement des services de cinquième génération (5G), depuis décembre 2021.Mais Mafab a ajourné le lancement de la technologie en 2023. En raison des retards dans la délivrance à la compagnie de téléphone d’une licence de service d’accès unifié et d’un plan de numérotation. Le président de Mafab, Musbahu Bashir a déclaré à cet effet :

« La licence 5G est livrée avec une licence de fréquence et non une licence d’exploitation. Ainsi, Mafab n’a qu’une licence de fréquence et n’a pas de licence d’exploitation et doit demander une licence d’exploitation de télécommunications pour lui permettre de déployer des services 5G et d’autres services de télécommunications ».

Cette prolongation déroge pourtant aux recommandations de la Nigerian Communications Commission, NCC, de décembre 2021, qui considéraient que MTN et Mafab devaient lancer la technologie 5G au plus tard ce 24 août 2022.

Une fois le réseau 5G installé au Nigéria, le pays deviendra le premier en Afrique de l’Ouest et du centre à déployer cette technologie. Le Nigéria emboitera ainsi le pas au Kenya, à l’Afrique du Sud et au Lesotho. Au Cameroun et en Côte d’Ivoire, MTN à déjà adressé des demandes aux régulateurs.

Par Jean Materne Zambo

Arielle Kitio : « Former 2000 femmes d’ici 2026, avec un taux d’insertion professionnelle de 75% »

[DIGITAL Business Africa ] –L’entrepreneure, informaticienne et fondatrice de l’entreprise Caysti, a organisé une journée portes ouvertes à l’Institut national de la Formation des formateurs et de Développement des Programmes sis à Yaoundé, jeudi 26 août 2022, en présence du Haut Commissaire du Canada, Richard Bale, du ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’ Artisanat, Achille Bassilekin III et du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Backary.

Arielle Kitio et son équipe ont présenté au public les projets pensés par les bénéficiaires du programme Techwomen Factory lancé en avril 2022. Ils étaient repartis dans trois catégories, notamment l’Art numérique ( Infographiste 3D, concept artist caractère Designer),  Développement web ( développer front-end, développer web mobile, Web Master) et Data Sciences( technicien Data analyste, Data miner, Technicien BY).

DIGITAL Business Africa : Que retenir du programme Techwomen Factory et qu’est ce qui a motivé un tel projet?

Arielle Kitio : Techwomen Factory est un programme de formation professionnelle qui vise à faciliter l’accès au compétences et à l’emploi décent de la femme et des jeunes en général dans le secteur du numérique. Nous sommes partis du fait que moins de 18% des professionnels des TIC du Cameroun sont des femmes. Alors que c’est un secteur qui a plus d’opportunités en matière d’emplois, de télétravail en terme même d’épanouissement de soi. Quand on sait que ça permet de créer de l’emploi et de répondre à des problématiques personnelles nationales et internationales.

Techwomen Factory, aujourd’hui, c’est 179 jeunes venus des 10 régions du Cameroun et qui suivent une formation de neuf mois à Yaoundé. Aujourd’hui, nous étions à une cérémonie de présentation de résultats obtenus au bout de trois mois. Nous avons montré des jeunes qui au début ne savaient pas coder et qui arrivent à créer des projets très originaux et à maîtriser certains outils. L’idée était de montrer qu’on a la compétence pour aider les jeunes camerounais en reconversion, en situation de chômage et en situation de sous emploi à pouvoir acquérir des compétences utiles transversales et universelles qu’ils peuvent mettre à profit dans la société.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier du programme en question ?

Arielle Kitio : Il faut être âgé entre 18 et 35 ans. Être de nationalité camerounaise. Maintenant, en fonction des parcours, on avait des critères différents. En dehors des parcours Data Sciences, les autres nécessitent n’importe quel Bac. Data Sciences nécessite qu’on ait un Bac scientifique. Pour le format actuel, le minimum requis est le Bac. A préciser qu’il s’agit des jeunes en situation de sous-emploi, de chômage ou de reconversion professionnelle. Mais par contre, nous sommes entrain d’ajuster des choses pour affiner le profilage des jeunes de la prochaine cohorte.

DIGITAL Business Africa : Quel accompagnement apportez-vous aux bénéficiaires ?

Arielle Kitio : Il y a des accompagnements multiformes. Vous avez vu des partenaires voulant acheter leurs kits, les supports qu’elles font et qui veulent leur donner de business. En moins de trois mois de formation, on a 12 jeunes qui ont déjà eu des emplois décents. On accompagne ces jeunes dans leurs projets de carrière et entrepreneuriaux. Vous avez vu le ministre des Petites et moyennes Entreprises de l’ Économie sociale et de l’Artisanat qui était là pour réitérer l’accompagnement de son ministère.

DIGITAL Business Africa : Supposons qu’une Camerounaise veuille rejoindre l’aventure maintenant, quelle sera la conduite à suivre ?

Arielle Kitio : Elle doit nous suivre sur nos réseaux sociaux, Facebook, Twitter, LinkedIn, ou sur nos sites internet www.caysti.com. www.techwomenfactorycaysti.com.

DIGITAL Business Africa : Pour sortir, une idée sur vos objectifs à long terme.

Arielle Kitio : Je tiens à remercier nos partenaires qui sont « Affaires mondiales » Canada qui finance le projet, « Cuso internationale » pour l’appui technique, le Haut Commissariat du Canada, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le ministère des Petites et moyennes Entreprises et tout nouvellement « Onu femme », qui accompagne cette initiative. Nous comptons former 2000 femmes d’ici 2026 à travers le Cameroun, avec un taux d’insertion professionnelle de 75%.

Propos recueillis à JMZ

Un client de Google cloud Armor échappe à la plus grande attaque par Déni de service distribué estimée à 46 millions de RPS

[DIGITAL Business Africa] –

Google a annoncé avoir bloqué la plus grande attaque par déni de service distribué, vendredi 19 aout 2022. Elle ciblait un client qui utilisait son logiciel Google cloud Armor.

 

L’attaque était presque deux fois plus importante que la menace DDoS HTTPS ayant visé un autre client mais du logiciel Cloudflare en juin 2022. Un botnet( né de l’association « Robot+ network ») est un groupe d’ordinateurs contrôlés par un hacker en vue de mener des activités malveillantes.

La menace de juin avait donc atteint 26 millions de RPS. Et le botnet sur lequel elle prenait appui était composé de 5 067 dispositifs répartis dans 127 pays. Contrairement à l’attaque de vendredi 19 aout 2022 qui avait des atouts plus nocifs : 5 256 adresses IP sources, réparties dans 132 pays, culminant à 46 millions de requêtes par seconde (RPS). Inedit !

En fait, « pendant 69 minutes, rapporte le site zdnet.fr, les attaquants auraient bombardé l’équilibreur de charge HTTP/S du client de requêtes HTTPS, en commençant par 10 000 RPS. Passant en quelques minutes à 100 000 RPS avant d’atteindre un pic impressionnant de 46 millions RPS ».

A en croire Google, elle a été menée via HTTPS, mais a utilisé le « HTTP Pipelining ». Une technique qui augmente la vitesse de transmission. « L’attaque a exploité des requêtes chiffrées (HTTPS) qui auraient nécessité des ressources informatiques supplémentaires pour être générées », ajoute Google.

Mēris est en grande partie à l’origine du mal. Son plan d’action : abuser de proxies (composants logiciels informatiques qui jouent le rôle d’intermédiaire en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter leurs échanges) non sécurisés pour obscurcir la véritable origine des attaques.

L’autre part de responsabilité revient à certains mauvais nœuds de sortie Tor. Lesquels sont gérés par des

Cameroun : Techwomen Factory, foyer d’emplois du numérique, présente son potentiel au public

[DIGITAL Business Africa] – C’est peut-être le facteur « X » du développement de l’industrie numérique du Cameroun. Arielle Kitio, coordonnatrice du Techwomen Techwomen Factory, a organisé une journée portes ouvertes à l’Institut de la Formation des formateurs et de Développement des Programmes sis à Yaoundé, jeudi 26 août 2022.

Objectif de la rencontre : « montrer qu’on a la compétence pour aider les jeunes camerounais en reconversion, en situation de chômage, de sous-emploi et à pouvoir acquérir des compétences utiles transversales et universelles qu’ils peuvent mettre à profit dans la société », a-t-elle dit au sortir de l’évènement.

Techwomen Factory assure aux jeunes des connaissances dans le domaine digital pour permettre au Cameroun de se doter d’une industrie numérique . A terme, le projet permettra à 179 jeunes, dont 75% de femmes, d’avoir des compétences de travail dans les domaines de l’Art numérique ( Infographiste 3D, concept artist caractère Designer), de Développement web ( développer front-end, développer web mobile, Web Master) et de Data Science( technicien Data analyste, Data miner, Technicien BY).

Les bénéficiaires du programme Techwomen Factory ont présenté leurs projets dans le cadre d’une compétition. Le Haut Commissaire du Canada, Richard Bale, le ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Backary y étaient conviés.

A peine trois mois de formation et le projet Techwomen Factory fait déjà des présente déjà quelques signaux positifs. Larisse Bella Koya est étudiante à l’Université de Yaoundé I, option Microbiologie. Elle a remporté le prix de l’Art numérique, malgré qu’elle n’eût pas de connaissances en la matière bien avant.

« Je suis tellement contente d’avoir remporté ce prix, puisque ce sont des efforts qui ont été récompensés. Je suis d’autant réjouie de savoir que même si nous n’avons pas fait l’une des disciplines auxquelles nous sommes formées ici, nous pouvons être compétitifs. Le programme m’est utile, car je peux désormais monter des vidéos surtout qu’étant petite, j’ai voulu avoir une carrière dans les domaines du théâtre et de la réalisation des films. », a-t-elle dit.

Si Larisse Bella Koya et ses camarades sont convaincues d’aller plus loin, c’est qu’elles bénéficient relativement d’un encadrement de qualité. Étudiante en Informatique , Master II, Université de Yaoundé I, Audrey Ndogmo est formatrice de Data Sciences. Elle a affirmé:

« Dans le cas de Data Science, il y a des outils qui leur permettent d’extraire des connaissances à partir de l’information. C’est à dite qu’il pourront faire des visuels pour permettre aux décideurs de résoudre leur problèmes. Par exemple, un décideur qui souhaite construire une agence dans un quartier. L’apprenant pourra donc le renseigner sur la localité  où se trouvent plus de consommateurs de ses produits ».

Le programme est financé à hauteur de 128 453 861 FCFA par « Affaires mondiales » Canada. Il est conçu et mis en œuvre par Caysti, en bénéfiant de l’appui technique de Cuso international, une organisation camerounaise de conception de programmes éducatifs et plateforme d’apprentissage de nouvelles Technologies pour les enfants d’Afrique. Techwomen Factory a été lancé en avril 2022. En trois mois, 12 jeunes ont déjà trouvé des emplois décents.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Huawei s’engage à former 5 000 jeunes aux TIC d’ici 2025

[DIGITAL Business Africa] – Dénicher les talents dans le domaine des TIC et en assurer l’éclosion. Telle est la mission que se dote le groupe Huawei. Il s’engage cette année à former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025 aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

C’est son président région Afrique de l’Ouest, Etienne Lui, qui l’a annoncé le 19 août 2022 à Abidjan au cours d’une double cérémonie de remise de prix des « Graines de l’avenir » 2021 et lancement de l’édition 2022. « Graines de l’avenir » est un programme qui vise à présenter aux étudiants de nouvelles perspectives sur des sujets dans lesquels Huawei, en tant qu’entreprise, investit, développe et innove.

Former 5000 jeunes d’ici 2025 dans les TIC a une visée principale : « Rendre plus compétitifs les jeunes talents sur le marché de l’emploi et en leur octroyant les outils qui permettent de contribuer pleinement au développement de leur pays ».

Cette mission, a assuré Etienne Lui, président de Huawei région Afrique de l’Ouest, se fera grâce aux programmes « Huawei ICT Academy », « ICT Competition », « Huawei Certification et Seeds for the future ». Il invite les jeunes à s’inscrire et participer « activement » à ces programmes.

Cette initiative est saluée au sein de l’appareil politique ivoirien. Et ce n’est pas le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’guessan qui dira le contraire.

« Le gouvernement encourage vivement tous les acteurs publics et privés à œuvrer avec détermination afin de favoriser l’appropriation des TIC par l’ensemble des citoyens et vulgariser les outils et services TIC. La formation et le renforcement des capacités en sont les moyens pour atteindre cet objectif légitime », a-t-il indiqué.

Ou encore son homologue de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Camara, qui encourage les nominés du programme « Graines de l’avenir », édition 2022 à suivre la formation qu’offre Huawei. « Sachez bien profiter de cette opportunité de formation qui s’offre à vous. Ayez en permanence l’esprit ouvert pour apprendre. Vous êtes de bons exemples pour notre jeunesse et de bons espoirs pour notre pays dans le domaine des TIC», a-t-il ajouté.

700 étudiants ivoiriens ont déjà été formés par Huawei en quatre ans. Parmi eux, 20 ont bénéficié d’un stage en Chine.

Par Jean Materne Zambo

 

La banque centrale du Nigeria instaure l’accès au e-Naira via le code Ussd afin de multiplier par 10 ses 270 000 utilisateurs actuels

[DIGITAL Business Africa] – La banque centrale du Nigeria fait un pas supplémentaire dans la vulgarisation de l’adoption de sa monnaie numérique le e-Naira. L’e-Naira étant la version numérique du Naira utilisée au Nigeria.

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Godwin Emefiele (photo), a révélé le 18 août 2022, en marge de la grande finale e-Naira Hackathon, qu’à partir de cette semaine, les Nigérians pourront effectuer des transactions sur le portefeuille e-Naira grâce au code USSD (Unstructured Supplementary Service Data). Le code de données de service supplémentaires non structurées accessible même sur de simples téléphones portables 2G.

Aussi a-t-on appris de Godwin Emefiele, le e-Naira compte déjà 270 000 utilisateurs actifs et totalise 4 milliards de nairas (9,5 millions de dollars USD) de transactions depuis son lancement le 25 octobre 2021. Son application e-Naira a déjà été téléchargée 840 000 fois, et compte déjà 17 000 marchands.

En permettant l’accès au e-Naira via le code USSD, l’objectif de la NCB est de multiplier ces chiffres par dix à moyen terme.

Outre les diverses transactions existantes, M. Emefiele a déclaré que les Nigérians peuvent également ouvrir un portefeuille e-Naira sur le téléphone de leur choix grâce au code USSD désigné.

Selon lui, les Nigérians n’auront qu’à composer *997# depuis leur téléphone pour effectuer des transactions sur leur téléphone.

“Les Nigérians, qu’ils soient bancarisés ou non, pourront ouvrir un portefeuille e-Naira et effectuer des transactions en composant simplement *997 depuis leur téléphone. Cela permettra d’approfondir l’intégration de l’e-Naira avec l’infrastructure de paiement nationale existante. La CBN augmentera le niveau d’inclusion financière dans le pays car, tout comme la Naira, l’e-Naira devrait être accessible à tous les Nigérians. Et elle offrira davantage de possibilités d’intégrer les personnes non bancarisées dans l’économie numérique“, a déclaré Godwin Emefiele.

Muhammadu Buhari présente en 16 points les avantages du eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afriquee-Naira, une expérience qui suscite l’intérêt des pays africains

En généralisant l’accès de l’e-Naira via le code USSD, la CBN améliore son acceptabilité en mettant l’accent sur son intégration avec l’infrastructure de paiement existante.”Sous peu, les commerçants et les consommateurs possédant un compte bancaire pourront utiliser le système de paiement de la  Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) pour transférer et recevoir des e-Naira sur n’importe quel compte bancaire », a précisé le gouverneur.

La Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) étant le switch national permettant de faciliter l’interopérabilité des transactions financières au Nigéria.

L’expérience nigériane avec son e-Naira, première Monnaie Numérique de Banque Centrale (CBDC) en Afrique et deuxième au monde après les Bahamas, intéresse de nombreux pays africains. L’e-Naira avait été inauguré le 25 octobre 2021 par le président Muhammadu Buhari.

En mai 2022, le gouverneur Emefiele avait déclaré que les banques centrales d’Afrique et d’autres parties du monde étudiaient le projet e-Naira du Nigeria. “Nous sommes ravis de ce que nous faisons dans le domaine de la monnaie numérique de la Banque centrale, la CBDC. Ce que nous faisons dans le domaine de l’e-Naira suscite l’intérêt de différents pays du monde”, avait déclaré M. Emefiele lors d’une visite de partage d’expérience de la CBDC (e-Naira) de la CBN par des représentants de la Banque d’Ouganda à Abuja.

Les médias locaux rapportent que la CBN avait reçu de nombreuses demandes de renseignements de la part de banques centrales en Afrique et dans différentes parties du monde qui voulaient comprendre l’expérience nigériane avec sa CBDC.

Par Digital Business Africa

Cameroun / Camp TIC 2022 : Des jeunes de Lolodorf invités à éviter les dérives sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – Elle est presque devenue le symbole de la dérive juvénile sur les réseaux sociaux. L’affaire Cynthia Fiangan, (Cynthia Atangana de son vrai nom) n’est pas passée inaperçue dans la commune de Lolodorf. Son Maire, Félicien Mballa, s’en est servi pour attirer l’attention des 802 jeunes formés lors de la sixième édition du camp TIC refermée ce 20 août 2022.

Même si la ministre des Postes et Télécommunications a évité de mentionner ce nom elle a martelé le mot « responsable » pour que les campistes sachent ce qu’on attend d’eux.

« Le numérique est comme la marée inévitable et le Cameroun n’est pas épargné. Il y a 50% de bon dans le numérique.  Que les jeunes aillent sur Internet pour rechercher ce qu’il y a de bon dans le numérique. Qu’ils aillent sur Internet pour rechercher ce qu’il y a de positif pour leur formation, leur divertissement dans une attitude citoyenne et responsable. Puisque les réseaux sociaux charrient l’autre défi qui menace toutes les nations : la cybercriminalité. Elle bousille des vies, des communautés et met en péril le vivre ensemble », a affirmé Minette Libom Li Likeng.

Message reçu par les campistes. D’où leur engagement prononcé conjointement par huit d’entre eux ( en français  et en anglais) « de vivre de manière responsable sur les réseaux sociaux, en promouvant les valeurs de paix de patience  de tolérance et de vivre ensemble ».Cameroun / Camp TIC 2022 : Des jeunes de Lolodorf invités à éviter les dérives sur les réseaux sociaux

Organisation du Camp TIC de Lolodorf

Placée sous le thème « Les jeunes mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation responsable des réseaux sociaux », cette édition avait pour mission de promouvoir l’inclusion numérique, l’utilisation responsable des réseaux sociaux, mais aussi d’éveiller en ces jeunes des talents de l’innovation numérique.

Pour atteindre cet objectif, le ministère des Postes et Télécommunications a bénéficié de l’appui technique de l’Institut Africain de l’Informatique, qui a mis à la disposition des 802 campistes, 90 moniteurs. Lesquels animaient deux sites : le Lycée bilingue de Lolodorf et le Complexe   École maternelle francophone, École maternelle bilingue et École du Centre.

Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 09 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT. Ils étaient scindés en huit familles chacun. Le site du complexe « École maternelle francophone, École maternelle bilingue et École du Centre » baptisé « ANTIC » regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Pendant cinq jours, les campistes auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Au terme de la formation de cinq jours, 100 bourses sont remises aux meilleurs campistes, des parchemins de fin de formation, du matériel informatique également remis aux administrations publiques et écoles publiques de Lolodorf.

La septième édition est d’ores et déjà en cours de téléchargement. Si la localité prochaine n’est pas encore révélée par Minette Libom Li Likeng, cette sixième édition qui s’est tenue à Lolodorf laisse des marques.

Entendu que le ministre des Postes et Télécommunications envisage, au cours de l’exercice 2023, l’aménagement d’un bureau de Poste moderne à Lolodorf. Ce bureau entièrement connecté, offrira des services innovants d’inclusion financière et numérique.

Par Jean Materne Zambo

Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun envisage dans les jours qui suivent de recruter 300 jeunes camerounais qui joueront le rôle d’ambassadeurs d’Orange Cameroun. L’annonce a été faite le 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala par Jean Philippe Ouethy OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun. C’était lors du programme O’Talk by Orange Pulse.

« Nous allons recruter 300 jeunes sur le territoire national être des ambassadeurs de notre communauté et de notre marque qui est notre force. Stay Tuned! Il y a 300 recrutements à venir et il y a beaucoup de belles surprises à venir… Ils seront encadrés avec du mentoring. Orange est en train de respecter sa promesse de soutenir les jeunes », a déclaré Jean Philippe Ouethy OUANDJI.

Lors de programme O’Talk by Orange Pulse, des jeunes aux parcours inspirants ont partagé leur expérience aux 300 jeunes présents à Canal Olympia de Douala et aux milliers de jeunes en ligne suivant le programme en direct sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Le thème de cette édition du programme O’Talk by Orange Pulse était : « Comment faire carrière dans l’audio-visuel »Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

Pour Jean Philippe OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun, c’était la concrétisation de la promesse d’Orange du 21 juin 2022. « C’est la concrétisation de notre promesse envers les jeunes. Orange a toujours su soutenir les jeunes à travers bon nombre d’activités. Nous l’avons fait à travers le développement personnel, les stages académiques, les concerts, le cinéma, etc. Aujourd’hui, il s’agit de parler d’un sujet inspirant. Il y a de nouveaux métiers qui se créent. Il y a à peine dix ans ces métiers n’existaient pas. On avait à peine Internet. On était en 2G et 3G. Parmi les nouveaux métiers qui se créent, les Community managers, les agences digitales, les bloggeurs, les influenceurs, les architectes de l’image, etc. Étant acteur majeur dans cette industrie du numérique, nous avons trouvé important de rassembler autour d’un panel les acteurs de ce monde digital et d’échanger avec eux autour de ces nouveaux métiers », a-t-il déclaré. 

Lire aussi : Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numérique

Par Digital Business Africa

Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du web

[DIGITAL Business Africa] – De nombreux jeunes camerounais ont été édifiés sur quelques nouveaux métiers du web ce 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala. Et pour l’occasion, Orange Cameroun a choisi de donner la parole aux jeunes camerounais et personnes inspirantes qui gagnent leur vie à travers leurs actions sur le web et les réseaux sociaux.

Invités aux programme O’Talk by Orange Pulse, ces jeunes qui inspirent ont partagé leur expérience aux 300 jeunes présents ce 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala et aux milliers de jeunes en ligne suivant le programme en direct sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Le thème de cette édition du programme O’Talk by Orange Pulse : « Comment faire carrière dans l’audio-visuel »

Pour Jean-Philippe Ouethy OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun, ce programme O’Talk by Orange Pulse est la concrétisation de la promesse d’Orange lancée le 21 juin 2022. « C’est la concrétisation de notre promesse envers les jeunes. Orange a toujours su soutenir les jeunes à travers bon nombre d’activités. Nous l’avons fait à travers le développement personnel, les stages académiques, les concerts, le cinéma, etc. Aujourd’hui, il s’agit de parler d’un sujet inspirant. Il y a de nouveaux métiers qui se créent. Il y a à peine dix ans ces métiers n’existaient pas. On avait à peine Internet. On était en 2G et 3G. Parmi les nouveaux métiers qui se créent, les Community managers, les agences digitales, les bloggeurs, les influenceurs, les architectes de l’image, etc. Étant acteur majeur dans cette industrie du numérique, nous avons trouvé important de rassembler autour d’un panel les acteurs de ce monde digital et d’échanger avec eux autour de ces nouveaux métiers », explique Jean Philippe OUANDJI.

Lire aussi : Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

Parmi les jeunes inspirants invités en première partie du programme, Clarisse Ndingue (CEO du blog Betatinz, un média d’informations et de divertissement en pidjin) et Johanna Eyiké (ancienne dauphine Miss Cameroun et créatrice de contenus). Les deux jeunes dames ont entretenu les jeunes sur la gestion de leur temps au quotidien, leurs défis, leurs difficultés et surtout comment elles arrivent à vivre de leurs activités.

Par exemple Clarisse Ndinge, promotrice du site web Betatinz,, conseille de trouver un moyen de continuer à divertir et à informer les gens en permanence. « Mon téléphone est mon bureau. Où que je sois, je m’assure de créer du contenu », raconte-t-elle.

Quant à Johanna Eyike, modèle et créatrice de contenu, elle affirme que « les gens vont t’aimer sur les réseaux sociaux parce que tu es originale et parce que tu dégages quelque chose ».

 Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numériqueEn deuxième partie du programme, le était constitué d’Ivana Ononino (actrice et créatrice de contenus), William Nsai (photographe professionnel), du Dr Nkeng (producteur, réalisateur) et de David Eto’o (chef d’entreprise et artiste). Tous ont encouragé les jeunes à suivre leur voie, leur passion et de se mettre à fond pour pouvoir vivre de leur art et faire carrière dans ce qu’ils aiment.

 Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numérique

David Eto’o, Chef d’entreprise et artiste, a par exemple conseillé le travail acharné aux jeunes. « Je veux dire aux jeunes qu’il n’y a que le travail qui pourra leur donner ce dont ils ont besoin », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Ivana Ononino, actrice et créatrice de contenus, a déclaré : « J’ai toujours voulu être actrice de cinéma et je me suis donnée les moyens pour y arriver »

Vous pouvez revoir tous les conseils des jeunes personnes inspirantes invitées sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Par Digital Business Africa

 

Côte d’Ivoire :  Amadou Coulibaly invite les jeunes filles à se former aux métiers des TIC et du numérique à l’ESATIC

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique a annoncé, le 16 août 2022, le lancement des épreuves écrites au concours de l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (Esatic), session  2022 au lycée classique d’Abidjan-Cocody.

1 119 candidats étaient en lice et seulement 25% de ont été enregistrées.

Une présence féminine jugée faible par le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly. Il exhorte les jeunes filles à attacher un intérêt au concours de l’Esatic dont « les métiers ne sont pas uniquement réservés aux hommes ».

Sur la page Facebook de l’Esatic, l’on apprend que les préinscriptions en ligne continuent pour la L3 (DASI) et les masters Privés : BIHAR, MBDS, ERIS, MDSI. Jusqu’au 31/08/22.

L’Esatic, a assuré Amadou Coulibaly, est une école qui ouvre à la vie active puisque les étudiants qui sortent de cette école sont soit insérés directement soit encouragés à l’auto-emploi.

Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, recevait les 10 étudiants de l’ESATIC admis à poursuivre leur formation en France et en Tunisie, ainsi que cinq enseignants chercheurs promus au CAMES.

A cette rencontre, le ministre a également  adressé ses félicitations à l’ensemble des lauréats pour la qualité de leur travail, avant de les encourager à toujours demeurer des modèles par la qualité des résultats.Côte d’Ivoire :  Amadou Coulibaly invite les jeunes filles à se former aux métiers des TIC et du numérique à l’ESATIC

Amadou COULIBALY a également réaffirmé la volonté du gouvernement à poursuivre sa politique de partenariat entre l’ESATIC et les meilleurs établissements du monde en apportant aux meilleurs étudiants des bourses d’étude à l’étranger pour les aider à se frotter aux meilleures connaissances dans leur domaine.

Dans la même optique, une politique de partenariat visant à permettre aux étudiants d’acquérir l’expérience et l’expertise est également prévue. La coopération est donc faite avec les opérateurs du secteur et les régulateurs. Ce qui permet la mise à niveau continuelle des parcours pédagogiques. Tout en y associant le secteur privé.

A propos de l’Esatic

L’Ecole Supérieure Africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (ESATIC) est un établissement public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des TIC, mais a également la mission de faire de la recherche et du développement. Elle a été créée en 2012.

La création de l’école est encadrée par le décret n° 2012-20 du 18 Janvier 2012. L’Ecole Supérieure Africaine des Technologies de l’Information et de la Communication, en abrégé ESATIC est un établissement Public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des TIC.

Elle est également chargée de faire de la recherche et du développement. La création de l’ESATIC répond à la vision du Président de la République ivoirienne de faire du secteur des TIC l’un des principaux leviers du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.

A terme, l’effectif sera de 600 étudiants inscrits en licence et en master. L’ESATIC ambitionne de mettre en place une école doctorale dans le secteur des TIC. L’accès se fera sur concours.

Par Jean Materne Zambo

iCenter, premier centre d’expérience agréé Apple en Afrique centrale, ouvre ses portes au Douala Grand Mall

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[DIGITAL Business Africa] – iCenter, le premier centre d’expérience agréé Apple en Afrique centrale, a officiellement ouvert ses portes au Centre commercial Douala Grand Mall ce Vendredi 12 août  2022. Déjà présent au  Ghana, au Nigeria, en Afrique du Sud et dans le Maghreb, le iCenter situé à la boutique G25 du Douala Grand Mall ambitionne de fournir une garantie sur les produits Apple : Iphone, Apple Watch, Ipad, Macbook et autres accessoires.

Lors de l’ouverture de ce nouveau magasin, Danielle Biyoga, Apple executive representative, a indiqué que le rôle du iCenter au Cameroun est aussi de commercialiser en gros à tous les revendeurs de la marque Apple et d’établir des partenariats avec les différentes entreprises du pays. « Sur les plans de la sécurité et de la performance, vous savez que les produits Apple, en l’occurrence, le Macbook Pro et le iMac sont les meilleurs sur le marché. Autres solutions que nous comptons offrir aux entreprises, c’est la vente des téléphones », a –t-elle déclaré.

Elle ajoute par ailleurs qu’en Afrique centrale, Apple a voulu commencer par le Cameroun, à cause de sa proximité avec le Nigeria et de son bilinguisme. « Le Cameroun est comme le marché test pour l’implémentation de la marque Apple en Afrique centrale. D’autres pays comme la RDC et le Gabon suivront. »iCenter, premier centre d’expérience agréé Apple en Afrique centrale, ouvre ses portes au Douala Grand Mall

Le déploiement d’un centre d’expérience de classe mondiale a soigneusement été planifié pour permettre aux consommateurs d’entrer dans l’écosystème Apple. iCenter s’engage avec le monde professionnel au Cameroun et dans toute l’Afrique centrale afin de consolider les acquis de la marque dans la sécurité et la performance qui lui sont reconnus mondialement.

En outre, ce centre donnera aux consommateurs l’opportunité de gagner l’iPhone 14 qui sera bientôt lancé, quatre  clients qui achètent dans le magasin à partir de maintenant, jusqu’au 30 septembre, auront une chance de gagner. Ils seront les premiers au Cameroun à obtenir le prochain iPhone 14. Les clients gagneront également trois montres Apple, airpod max, Apple air tags et des crayons Apple comme cadeaux de lancement en fonction de leurs achats.

Pour la première fois en Afrique centrale, l’on apprend également que l’ iCenter introduira la garantie prolongée premium qui est un service de garantie Apple de 18 mois sur tous les produits et également une garantie de six mois sur les écrans de téléphone.

Le centre d’expérience Apple est un centre purement d’expérience comme son nom l’indique. C’est le seul en Afrique centrale qui permet aux visiteurs et clients du centre, d’avoir une interaction directe avec les produits Apple.

Dans ce centre d’expérience, le client a accès à tous les produits Apple et peut bénéficier de l’assistance d’un des ingénieurs certifiés Apple, afin de pouvoir vivre en live tous les produits dans le centre.iCenter, premier centre d’expérience agréé Apple en Afrique centrale, ouvre ses portes au Douala Grand Mall

Annoncé pourtant depuis six mois au Cameroun, Danielle Biyoga justifie le retard observé à l’ouverture de ce centre par ces mots : « Nous avons pris du temps parce que les procédures d’implémentation de la marque Apple sont très rigoureuses et longues. Il y a beaucoup d’études d’impact sur le marché qu’il faut effectuer. Et dans un autre cas, Apple aime bien, en s’implantant dans une région, pouvoir s’engager socialement auprès des populations. A cet effet, une fondation verra le jour où des bourses d’études seront octroyées. »

Par G.D.

Partenariat. Yango et Bee Group pour une meilleure mobilité au Cameroun

[Digital Business Africa] – Yango, un service international de commande de courses en ligne, a annoncé ce 11 août 2022 la signature d’un protocole d’accord avec Bee Group, société de transport camerounaise. L’objectif de ce protocole d’accord est de travailler à la mise en place d’un service de covoiturage innovant et moderne pour la population camerounaise dans le but d’améliorer la qualité de vie au Cameroun.

Lancé le 14 juillet dernier, le Cameroun devient ainsi le premier marché mondial où Yango lance un service de commande de transport à moto. Ce nouveau service a été mis en place grâce au partenariat avec Bee Group, qui possède l’une des plus grandes flottes de motos à Douala, et plusieurs autres partenaires importants.

Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun : « Nos partenaires sont très importants pour nous, car ils nous aident à contribuer à la transformation positive du secteur des transports dans le pays. Et en plus, c’est un partenariat gagnant-gagnant pour tout le monde. Depuis janvier, nous avons multiplié par 5 le nombre de voyages, et le nombre de nos chauffeurs partenaires a été multiplié par 4. Je suis très heureux qu’aujourd’hui nous ayons signé cet accord avec Bee, et j’espère qu’en conjuguant nos efforts et notre savoir-faire, nous obtiendrons de meilleurs résultats. »Partenariat. Yango et Bee Group pour une meilleure mobilité au Cameroun

Patrick Timani, PDG et cofondateur de BEE Group : « La moto est l’un des modes de transport les plus populaires au Cameroun et dans d’autres pays francophones, mais le secteur de transport à moto n’est pas organisé. Nous pensons que nous pouvons apporter un grand changement en proposant un nouveau service moderne qui rendrait le transport à moto pratique et confortable. Nous sommes heureux de nous associer à Yango, un service international, pour donner à tous les camerounais la possibilité d’arriver à leurs destinations à temps et en toute sécurité. »

Par Flavien Samba, CP. 

Musa Stephen HONULE : « Moins de 200 membres sur les 2000 que nous avons à l’Afrinic votent. Participons plus à la communauté Afrinic » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – L’Afrinic conseille et recommande à ses membres de participer davantage aux questions et discussions relevant de l’avenir de l’AFrinic et de la communauté des utilisateurs de l’Internet de l’Afrique.

L’appel a à nouveau été lancé hier, 11 août 2022, lors du Forum national DNS organisé par l’Antic  du 09 au 12 août 2022 à l’Hôtel Best Western Plus de Douala sur le thème du forum : « Un DNS de qualité pour un accès à l’Internet de qualité au Cameroun ».

Et c’est Musa Stephen HONULE, formateur à l’Afrinic, qui lance cet appel aux registrars du « .cm » et aux acteurs nationaux de l’écosystème du Cameroun. Intervenant via Zoom, Musa Stephen HONULE a laissé entendre qu’Afrinic a 2000 membres et seuls quelques membres s’accaparent d’Afrinic et font la pluie et le beau temps.

« Quand on dit d’aller aux élections, moins de 200 membres vont voter sur les 2000 membres que nous avons. Au Cameroun, nous avons 26 membres de l’Afrinic. Mais, lors de la dernière réunion à l’Ile Maurice,  un seul membre camerounais a voté », déplore-t-il.

Nous ne pouvons rien faire si…

D’où son appel à plus de participation active des membres africains de l’Afrinic. « N’attendez pas d’avoir les compétences pour participer. C’est à force de participer que vous acquérez les compétences », a-t-il conseillé.

« Afrinic est en quelque sorte le gardien et le régisseur des ressources IP de l’Afrique. Mais nous ne pouvons rien faire si au moment où nous sommes victimes des attaques pareilles (des organisations qui ont acquis six millions d’adresses IP qu’ils revendent hors de l’Afrique à 40 dollars par adresses IP) nous n’avons pas le soutien des membres. Ce sera compliqué de mieux nous défendre », a-t-il indiqué.

Suivre sur Facebook le live streaming de la rencontre et les explications de Musa Stephen HONULE sur la page Facebook de Digital Business Africa. Voir à partir de 1:34:00. Live by ICT Media STRATEGIES.

En dehors de Musa Stephen HONULE, plusieurs intervenants et experts ont pris la parole durant ces trois jours pour édifier les registrars du « .cm » et les acteurs nationaux de l’écosystème du Cameroun, bénéficiaires et participants de ce forum. Parmi eux, Yaovi ATOHOUN, directeur à l’ICANN (Director, Stakeholder Engagement & Operations -Africa), Patrick Kouobou, vice-président de ISOC Cameroun, Dr Gérard Eyoum Eyoum de Cyberix ou encore de Yazid Akanho, Office of the CTO ICANN et des spécialistes de l’Afrinic.

Objectifs de ces différentes présentations, identifier les principales ressources qui

garantissent un service DNS de qualité ; sensibiliser les acteurs nationaux sur la nécessité de la transition vers l’IPv6, la sécurité des DNS ou encore sensibiliser sur les droits et responsabilités des détenteurs de noms de domaine.

Le forum national DNS qui s’achève le 12 août 2022 est également diffusé en live sur la page Facebook de Digital Business Africa. Suivre les différentes présentations en Live Streaming sur notre page Facebook. Live by ICT Media STRATEGIES.

A propos de l’Afrinic

L’African Network Information Centre (AFRINIC) est une organisation à but non lucratif et à base de membres, enregistrée et opérant  sous le cadre juridique des entreprises de Maurice.

En tant que registre Internet régional (RIR) pour l’Afrique et la région de l’océan Indien, AFRINIC est responsable de la distribution et de la gestion des ressources de numéros Internet constituées de:

  1. l’Espace d’adressage IP (Internet Protocol) (IPv4et IPv6);
  2. les Numéros de système autonome (ASNs).

La mission d’AFRINIC est de servir la communauté africaine en fournissant une gestion professionnelle et efficace de la technologie numérique d’internet tout en promouvant l’utilisation, la croissance et l’autonomie de l’internet Le Processus d’élaboration des politiques (PDP).

Les ressources numériques d’Internet sont allouées à AFRINIC et aux quatre autres RIRs par le Public Technical Identifiers (PTI). Le PTI est responsable de la coordination des identifiants uniques d’Internet et exécute les fonctions de l’IANA, qui incluent la coordination des noms de domaine, des ressources numériques Internet et des paramètres de protocole.

Il y a quatre autres RIRs dans le monde: 

  • APNIC, au service de l’Asie-Pacifique.
  • ARIN, desservant le Canada, les États-Unis et de nombreuses îles des Caraïbes et de l’Atlantique Nord.
  • LACNIC, au service de l’Amérique latine et des Caraïbes.
  • RIPE NCC, desservant l’Europe, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Asie centrale.

Chacun des cinq RIRs réalloue les ressources numériques Internet qu’ils reçoivent de PTI à leurs membres dans leurs propres régions géographiques conformément à leurs politiques respectives élaborées par la communauté.

Par Digital Business Africa

Dr Gérard Eyoum Eyoum : « Tout un pays peut être neutralisé par une attaque par amplification DNS » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Lors du Forum national DNS organisé par l’Antic  du 09 au 12 août 2022 à l’Hôtel Best Western Plus de Douala sur le thème du forum : « Un DNS de qualité pour un accès à l’Internet de qualité au Cameroun », les registrars du « .cm » et les acteurs nationaux de l’écosystème du Cameroun ont été édifiés sur les bonnes pratiques en matière de sécurité des DNS.

Parmi les experts invités pour entretenir les participants sur les bonnes pratiques en matière de DNS, le Dr Gérard Eyoum Eyoum de l’entreprise Cyberix. Celui-ci a raconté une histoire réelle d’attaque par amplification DNS sur une banque en 2018 et l’intervention pas facile de sa société pour faire face à cette attaque et limiter les catastrophes dont 400 agences n’ayant plus la possibilité de faire des transactions. Sur la base de cette expérience, il a formulé des recommandations pour donner du fil à retordre aux cybercriminels.

Suivre sur Facebook le live streaming de la rencontre et les explications du Dr Gérard Eyoum Eyoum de l’entreprise Cyberix sur la page Facebook de Digital Business Africa. Live by ICT Media STRATEGIES.

En dehors du Dr Gérard Eyoum Eyoum, plusieurs intervenants et experts ont pris la parole pour édifier les registrars du « .cm » et les acteurs nationaux de l’écosystème du Cameroun, bénéficiaires et participants de ce forum. Parmi eux, Yaovi ATOHOUN, directeur à l’ICANN (Director, Stakeholder Engagement & Operations -Africa), Patrick Kouobou, vice-président de ISOC Cameroun, ou encore de Yazid Akanho, Office of the CTO ICANN et des spécialistes de l’Afrinic.

Objectifs de ces différentes présentations, identifier les principales ressources qui

garantissent un service DNS de qualité ; sensibiliser les acteurs nationaux sur la nécessité de la transition vers l’IPv6, la sécurité des DNS ou encore sensibiliser sur les droits et responsabilités des détenteurs de noms de domaine.

Le forum national DNS qui s’achève ce 12 août 2022 est également diffusé en live sur la page Facebook de Digital Business Africa. Suivre les différentes présentations en Live Streaming sur notre page Facebook. Live by ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa

Pr Ebot Ebot ENAW : “Le DNS est la clé du bon fonctionnement de l’Internet” [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), le Pr Ebot Ebot Enaw, s’est livré à un exercice de sensibilisation des usagers et acteurs de l’écosystème national du numérique sur l’importance et la notion du DNS (Domain Name System). C’était ce 09 août 2022 lors de la cérémonie d’ouverture du forum national DNS qu’organise l’Antic  du 09 au 12 août 2022 à l’Hôtel Best Western Plus de Douala. Thème du forum : « Un DNS de qualité pour un accès à l’Internet de qualité au Cameroun ».

D’après le Pr Ebot Ebot Enaw, sans DNS, il n’y a pas d’Internet. Petit cours d’histoire avant de montrer son importance :  « Je dois admettre que la question du DNS est quelque chose qui me tient à cœur. C’est un domaine dans lequel je suis engagé depuis plus de 20 ans. Nous avons mis en place le premier nom de domaine à l’Université de Yaoundé I : uninet.cm. A l’époque, nous avions ICCNet et uninet.cm et Polytechnique qui avait également un nom de domaine. Ce sont les trois noms de domaine que nous avions mis en place. D’autres ont suivi plus tard. Le système des noms de domaine est quelque chose qui me tient tellement à cœur », raconte-t-il.

Le DG de l’ANTIC explique que l’homme de la rue connaît l’Internet, mais ne connaît pas toujours les DNS. « Il est donc essentiel que nous leur fassions comprendre ce sont les DNS. Car sans nom de domaine, il n’y a pas d’Internet. Imaginez un instant qu’il y ait une panne de courant. Et que les serveurs DNS sont en panne et inaccessibles. Cela signifie que tous les noms de domaine enregistrés de la zone .cm sont hors service. Pas d’Internet. C’est ce que cela signifie. Le DNS est donc essentiel au bon fonctionnement de l’Internet », explique le Pr Ebot Ebot Enaw

C’est quoi un nom de domaine ?

Le DG de l’ANTIC a donné une réponse aux participants pour mieux comprendre les noms de domaine : « Les êtres humains sont habitués à retenir les noms et non une série de chiffres. Il est plus facile de se souvenir du nom antic.cm que d’une série de plusieurs chiffres. Antic.cm est le nom de domaine. www.antic.cm est le nom d’hôte. Il arrive que les gens se trompent en pensant que www.antic.cm est un nom de domaine. Non ! Ce n’est pas un nom de domaine. www.antic.cm est le nom de domaine hôte qui a le nom de domaine antic.cm », a précisé le Pr Ebot Ebot Enaw.

En dehors du DG de l’Antic plusieurs intervenants et experts ont pris la parole pour édifier les registrars du « .cm » et les acteurs nationaux de l’écosystème du Cameroun, bénéficiaires et participants de ce forum. Parmi eux, Yaovi ATOHOUN, directeur à l’ICANN (Director, Stakeholder Engagement & Operations -Africa) ou encore Yazid Akanho, Office of the CTO ICANN et des spécialistes de l’Afrinic.

Objectifs de ces différentes présentations, identifier les principales ressources qui garantissent un service DNS de qualité ; sensibiliser les acteurs nationaux sur la nécessité de la transition vers l’IPv6, la sécurité des DNS ou encore sensibiliser sur les droits et responsabilités des détenteurs de noms de domaine.

Le forum national DNS qui s’achève le 12 aôut 2022 est également diffusé en live sur la page Facebook de Digital Business Africa. Suivre le Live Streaming et Revoir l’intervention du DG de l’Antic et de Yaovi ATOHOUN, directeur à l’ICANN. Live by ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa

En Jamaïque, Stephen Blewett, ex DG de MTN Cameroon, est désormais directeur des Operations de Digicel Group

[DIGITAL Business Africa] – Après avoir passé deux ans au Cameroun, Stephen Blewett a quitté Douala et s’est installé à en Jamaïque comme COO (Chief Operations Officer) de Digicel Group. C’est ce qu’il a annoncé il y a une semaine sur son compte LinkedIn.

« Je suis heureux de vous annoncer que j’entame une nouvelle position en tant que directeur des opérations du groupe Digicel ! », a-t-il écrit au début de ce mois d’août 2022.

Les abonnés camerounais de MTN avaient appris le départ imminent de Stephen Blewett le 30 juin 2022 lorsque MTN Cameroon avait annoncé la nomination de Mitwa Ng’ambi comme nouveau directeur général à compter du 1er septembre 2022. Le communiniqué de l’opérateur télécoms indiquait que Stephen Blewett  quitte le groupe sud-africain MTN pour d’autres opportunités de carrière.

A son départ, Colin Mukete, président du conseil d’administration de MTN Cameroon, a salué sa contribution pour la réussite de l’opérateur leader du marché télécoms camerounais.  « Nous tenons à remercier Stephen pour sa précieuse contribution au fil des ans… », avait écrit Colin Mukete, président du conseil d’administration de MTN Cameroon.

C’est le 02 juillet 2020 que le groupe MTN avait nommé le Sud-africain Stephen Blewett, précédemment DG de MTN Bénin, au poste de DG à MTN Cameroon. Il remplaçait à ce poste le Néerlandais Hendrik Kasteel qui avait lui aussi quitté MTN Cameroon fin mars 2020 « pour des raisons personnelles ».

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C’est un Stephen Blewett doté d’une forte expérience dans le secteur des télécoms et du numérique qui rejoint ainsi Digicel Group.

Digicel Group étant un opérateur de téléphonie mobile international et un fournisseur de divertissement à domicile présent sur plus de 33 marchés dans les régions des Caraïbes, de l’Amérique centrale et de l’Océanie. Le groupe est présent sur six marchés du Pacifique Sud, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Fidji, Samoa, Vanuatu, Tonga et Nauru.

Le groupe se présente comme un opérateur numérique qui propose à ses abonnés des services de sport, de musique, de télévision, d’informations, de radio locale, de podcasts, de messagerie et plus encore.

Avant le Cameroun, Stephen Blewett était arrivé au Bénin en septembre 2015 après sept mois à Windhoek à MTC Namibia comme directeur commercial.

D’après ce qu’on peut lire sur son profil LinkedIn, s’il avait été durant près de trois ans (de juin 2012 à février 2015) CEO du cabinet sud-africain 3D Consulting spécialisée dans le conseil et les stratégies en 3D, sa plus longue expérience dans le secteur a été à Altech Autopage Cellular, une entreprise sud-africaine de fourniture des services télécoms et de communications électroniques. Il y aura passé près de sept ans comme directeur général, avec une consécration une année comme meilleure entreprise du groupe Altech et Altron.

Expert en développement commercial et stratégie marketing

Stephen Blewett est également passé par la case Telkom (décembre 2009 à mai 2012), Vodacom (janvier 1999 à janvier 2001) et mCell (Mozambique, de janvier 2001 à janvier 2003) où il a été respectivement Responsable Marketing et Ventes, Responsable des Chaînes nationales et Responsable Marketing et Ventes.

Tout ce qui fait en sorte que Stephen Blewett se présente comme un PDG expérimenté dans l’industrie des télécommunications. Il ne manque pas d’exhiber ses compétences en négociation, planification d’entreprise, expérience client, développement commercial et stratégie marketing.

Dans la carrière professionnelle de ce diplômé de l’Université du KwaZulu-Natal en Commerce, Economie, Administration des affaires et Marketing, il faut également relever son passage au groupe pétrolier Shell en Afrique du Sud. Il y aura passé six années (de janvier 1993 à janvier 1999) dont les deux dernières comme Brand manager.

Par Digital Business Africa

Roger Kamgaing lance Africa Smarts Today pour aider les décideurs africains à réussir en adoptant des services numériques appropriés

[DIGITAL Business Africa] – Roger Kamgaing, l’ancien vice-président exécutif pour les services aux gouvernements et aux institutions du groupe suisse SGS, est aujourd’hui fondateur et CEO du cabinet Africa Smarts Today. Lancé au mois de juillet 2022, la mission d’Africa Smarts Today est de renforcer l’économie africaine de l’intérieur. Ceci en proposant aux décideurs locaux des solutions commerciales numériques permettant aux gouvernements de créer une croissance durable inclusive.

Et Roger Kamgaing croît que la technologie numérique peut être la grande force de cette transition et croissance économiques. D’où son engagement à travers Africa Smarts Today à convaincre les gouvernements que le développement des infrastructures numériques par l’investissement, la formation et le renforcement des capacités dans ce secteur est ce dont l’Afrique a besoin pour stimuler une croissance économique inclusive.

La vision de Roger Kamgaing : « Des services numériques développés en Afrique, sur des appareils conçus par des hommes et des femmes ayant reçu une éducation africaine, qui atteignent l’ensemble du continent. Certains diront que c’est une vision simpliste ou irréaliste, mais à ceux-là, je répondrai que demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui. Pour créer un avenir plus radieux, nous devons d’abord l’imaginer, puis agir en conséquence. »

Le numérique en Afrique, le Camerounais s’y intéresse depuis longtemps. Passionné des nouvelles technologies et convaincu que l’Afrique a une partition importante à jouer dans l’économie mondiale à travers des solutions numériques appropriées, il avait lancé en 2014, parallèlement avec son job à SGS, l’incubateur TIME Incubator (aujourd’hui TIME SA) afin d’accompagner les startups africaines.

Une forte et riche expérience au service de l’Afrique

Fort de ses 20 années d’expérience à la multinationale SGS qui propose des services dans les domaines du contrôle, de la vérification, de l’analyse et de la certification, en relation avec la commercialisation et le transport des biens, ainsi que la formation des personnes, Roger Kamgaing se propose donc aujourd’hui de mettre son expérience au service des décideurs africains.

Tout comme le Camerounais reste disposé pour l’assistance aux gouvernements dans la conception et la mise en œuvre de politiques et de stratégies de facilitation du commerce, de renforcement de la conformité, du développement de mesures performantes en matière de marchés publics, garantissant le meilleur rendement et les meilleurs bénéfices pour les pays tout en promouvant la transparence.

L’expérience professionnelle de Roger Kamgaing est davantage associée à SGS. Le groupe SGS, Roger Kamgaing, le connaît bien. Car le Camerouno-Suisse y a passé 20 ans de carrière professionnelle. Il rejoint le géant suisse en  août 1996 comme directeur régional des ventes pour l’Afrique de l’Est.

Avec le dynamisme de ce titulaire d’un Master en Droit des affaires et fiscalité de l’Université de Paris 1 et d’un Master en Audit et Fiscalité à l’ESCP Business School en 1990, le groupe suisse le propulse à la direction Global Sales and Marketing.

Et plus tard, en janvier 2020, à la vice-présidence exécutive pour les Services aux gouvernements et aux institutions qu’il quittera en janvier 2022. Ceci après avoir fait un break de deux ans (de 2012 à 2014) hors du groupe qu’il avait quitté pour lancer Kamgaing Associates, un réseau de consultants offrant des services aux entreprises et aux gouvernements.

La naissance d’un géant

Pendant cinq ans au Cameroun, de 1991 à 1996, il avait créé et dirigé Africa Import, une PME spécialisée dans l’importation (principalement d’Asie) et la distribution en Afrique centrale de produits de base (farine de blé et glace principalement). En quatre ans, cette PME aura importé jusqu’à 60 000 tonnes métriques par an.

Expérience qui lui permet de comprendre les problématiques liées au commerce des matières premières et aux transactions internationales, en particulier dans le contexte spécifique de l’Afrique. Il est ainsi exposé aux défis du commerce transfrontalier, à la réglementation douanière, ainsi qu’aux problèmes rencontrés par les gouvernements en Afrique en matière de conformité et d’application. Bon profil pour SGS donc qu’il rejoint après son aventure entrepreneuriale camerounaise.

L’expérimenté, dynamique et rigoureux Roger Kamgaing, 56 ans, met aujourd’hui toute cette expérience au service du développement numérique du continent africain à travers Africa Smarts Today. C’est encore plus Smart !

Par Beaugas Orain DJOYUM

Stars News Show by Orange : Vote ton artiste préféré et gagne 100 000 F. Cfa, la proposition de Star News Cameroun aux abonnés

[DIGITAL Business Africa] – La phase des votes du public, des abonnés pour la compétition Stars News Show by Orange  a commencé. Les abonnés sont invités à voter pour leurs artistes préférés sur leur chaîne sur Star News Mobile. Pour récompenser les votants, Star News Cameroun offre la possibilité aux abonnés ayant voté de gagner jusqu’à 100 000 F.Cfa.

Déjà quelques gagnants ont été enregistrés la semaine dernière lors du Meet & Greet avec l’artiste Darina victry au Mapamba Club.

Pour voter, il suffit d’envoyer 23 au 8082 et de suivre les étapes. 100 F.Cfa / SMS. Il est conseillé de confirmer son vote en validant le SMS. Ou encore utiliser le lien https://bit.ly/3u8nCY4 pour le vote.

Coté artistes en compétition, le King ou Queen de la semaine sera connu.e le 12 août 2022.

Cette semaine, les artistes s’affronteront sur le thème : Challenge aux fans de chanter pour les artistes.

En rappel, 10 artistes sont en compétition pour la deuxième édition de ce Star News Show by Orange. C’est le 10 septembre 2022 que le vainqueur sera annoncé après 10 semaines de compétition et de production de contenus originaux pour le bonheur de leurs fans sur Star News Mobile. Les artistes qui réussiront à cumuler un maximum de votes du public à travers leurs contenus vidéos sont récompensés.

Au Cameroun, la Star News Urban Hit Show (SNUHS) by Orange est une compétition entre artistes qui permet de déterminer lesquels influencent le plus leur communauté avec leurs contenus exclusifs postés sur leur chaine sur la plateforme numérique de Star News.

L’on se rappelle que l’an dernier, les artistes vainqueurs de la première édition Maalhox, Happy et Mink’s avaient respectivement reçu chacun de StarNews Mobile un chèque de 20 millions de F.Cfa, de 10 millions de F.Cfa et de 05 millions de F.Cfa. C’était le 06 novembre 2021 à Douala.

« Lors de la première édition, au cours de trois mois de compétition avec 20 artistes en liste, nous avons recruté 300 000 abonnés qui ont accepté d’apporter leur soutien aux artistes. Nous avons eu une production de contenus et un accompagnement médiatique d’Orange à 360 degrés pour faire la promotion de ces artistes qui se sont mobilisés. Enfin, et c’est le plus important, nous avons réussi à donner une crédibilité et un signal qu’avec StarNews les artistes peuvent gagner de l’argent. La preuve, nous avons apporté une réponse ponctuelle à ces artistes qui étaient sinistrés par la Covid-19 et nous leur avons permis de gagner un montant total de 37 millions de francs CFA », rappelait il y a peu Diane Mouaha, la Country Manager de StarNews Mobile au Cameroun.

Les innovations de l’acte 2 de SNS by Orange

Si en 2021 StarNews Mobile a octroyé 37 millions de francs Cfa aux artistes, le montant en 2022 est revu à la hausse. Cette année, 45 millions de francs CFA seront accordés aux artistes vainqueurs. Ceci, selon un modèle « inédit » de création de revenus constants et permanents même après la compétition, explique Diane Mouaha.

D’après ses explications, trois leviers de 15 millions de francs CFA chacun sont mis en place pour la seconde édition de la SNUHS : le premier levier de 15 millions de francs Cfa pour récompenser la performance de dix artistes en leur octroyant 500 000 francs Cfa chacun par mois pendant les trois mois de la compétition ; le second levier de 15 millions de francs Cfa pour récompenser la performance des trois meilleurs artistes de la plateforme Star News en leur octroyant 5 000 000 francs Cfa chacun et enfin le troisième levier de 15 millions de F.CFA pour récompenser la performance des trois meilleures chaînes crées pour les trois gagnants leur permettant de gagner chacun au minimum un million de francs Cfa par mois pendant les cinq mois qui suivront la compétition.

Par Digital Business Africa

Intelligence artificielle : Les enjeux pour le développement social en Afrique

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] –  L’Intelligence artificielle (IA) bénéficie d’un regain de notoriété depuis ces dernières années. Le concept est né en 1956 avec John McCarthy (Université de Dartmouth) avec ce qu’il appelait la modélisation (mathématique et statistique) du neurone humain. En effet, l’ambition de McCarthy qui était de modéliser le langage humain se solda par un échec cuisant, conduisant à l’arrêt des financements ainsi qu’à la fin des travaux de recherche et projets dans le domaine.

Ce schéma s’est reproduit plus tard avec l’avènement des Systèmes Experts (logiciels capables de répondre à des questions expertes comme Dentral[1]), qui avaient pour ambition d’être capables de reproduire les mécanismes cognitifs d’un expert dans un domaine donné.

L’engouement autour de l’Intelligence Artificielle a de nouveau disparu jusqu’à 2007 environ, où le monde s’est remis à surfer sur la vague de l’IA. Deux logiques s’opposent alors : d’un côté celle qui pense que l’IA induira des avancées considérables, de l’autre côté celle convaincue que l’Homme est voué à l’obésité car les robots se substitueront totalement à nous.

Il est important que chacun (citoyens, Etats) se familiarise avec ce concept qui se veut vaste et complexe, afin d’identifier les leviers actionnables pour en tirer le meilleur pour la société, dans le respect d’un cadre éthique et légal consensuellement défini.

Quelles définitions pouvons-nous adosser à l’intelligence artificielle (IA) ?

La manière la plus simple de représenter l’IA est de la mettre en perspective dans le contexte humain. L’objectif de l’IA est de créer des systèmes (ou algorithmes) pouvant fonctionner de manière intelligente et autonome. Rappelons que la notion d’algorithme renvoie à un ensemble d’instructions informatiques destinées à s’exécuter soit de manière autonome (verrouillage d’accès après détection d’une présence), soit consécutivement à une intervention humaine (calculatrice).

Pour communiquer, l’être humain peut parler et écouter. Cela correspond dans le domaine de l’IA au traitement du langage naturelle plus connu sous l’anglicisme « NLP : Natural Language Processing ». Ce domaine s’articule autour de :

  • La reconnaissance vocale. Technique informatique basée sur les statistiques, permettant d’enregistrer une sonorité vocale (humaine), de l’interpréter et d’en exécuter les directives. C’est le cas du « Google Home » qui est un assistant vocal produit par Google et capable par exemple de restituer oralement la biographie d’une personnalité publique sur simple demande vocale.
  • La reconnaissance de texte. Technique informatique permettant de collecter et comprendre un texte saisi. De nos jours, ces algorithmes sont capables de discerner les émotions dans un texte, de remettre les mots dans le contexte approprié. Les « Tchat bot » implémentés dans les sites web en sont une application.

L’être humain peut par ailleurs voir et traiter ce qu’il voit. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la Reconnaissance d’images. Technique informatique permettant à un algorithme de détecter des images, puis de les identifier suite à un traitement comparatif sur la base d’un stock d’images historiques. Une des applications de la reconnaissance d’images est la reconnaissance faciale. Qui s’appuie sur des méthodes de probabilités afin de comparer une capture d’image faciale à un gabarit.

L’être humain est doté de la capacité à reconnaitre des tendances. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la reconnaissance tendancielle plus connu sous l’anglicisme « pattern recognition ». D’ailleurs, l’IA est bien plus performante que l’humain dans ce domaine. En effet, elle peut s’appuyer sur des volumes considérables de données (sur plusieurs dimensions ou axes) en vue de déterminer des modèles mathématiques, des tendances. C’est sur cette branche de l’IA que l’on rencontre :

  • Le Machine Learning (apprentissage automatique)

Technologie informatique apparue dans les années 1980, permettant à des algorithmes d’identifier des tendances, de définir des règles statistiques en fonction des données historiques qui lui sont indiquées. L’objectif étant que ces algorithmes soient capables de prédire des valeurs en fonction de données futures suivant une logique statistique.

  • Le Deep Learning

Méthode particulière de réalisation du Machine Learning, se situant au carrefour de trois disciplines : l’informatique, la statistique et la neuroscience. En effet, cette technique permet de reproduire le fonctionnement cognitif du cerveau humain afin de permettre à l’algorithme d’apprendre sur la base des données qui lui sont fournies, en vue de faire deux choses : soit des classifications, soit de la prédiction, ce dans tous les domaines.

L’être humain peut aussi cerner son environnement et s’y mouvoir avec aisance. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la robotique.

 L’IA soulève-t-elle des enjeux sociaux en Afrique ?

Les Etats africains sont résolument convaincus que la technologie contribuera à adresser des challenges majeurs. C’est ainsi qu’est née la « Smart Africa Initiave » en 2013 à Kigali.

Les travaux de recherche, de conception et d’implémentation des applications liées de l’IA devront se faire :

  • Dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales : La « donnée » étant à l’IA ce que l’essence est à l’automobile, plus la quantité de données exploitée par les algorithmes d’IA est dense et structurée (Big Data), meilleures seront les résultats des algorithmes. Parmi les données les plus plébiscitées, les données à caractère personnel (c’est-à-dire les données des individus) sont demandées pour bon nombre d’applications de l’IA : reconnaissance faciale, analyses commerciales prospectives, recherches médicales, etc.

Il apparait donc évident que toutes les applications de l’IA devront être implémentées dans le respect des dispositions de la « Convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel[2] ».

  • Dans la recherche systématique du bien-être commun et de la réduction de la pauvreté : Au regard de la pluralité des domaines d’applications de l’IA (agriculture, santé, mobilités urbaines, performances d’entreprises, etc.), il est urgent de proposer des solutions innovantes (basées sur l’IA) dans chacun de ces domaines pouvant fortement contribuer au développement social.
  • Focus sur la santé

Certaines épidémies frappent fortement certains pays africains (Choléra, Typhoïde, Grippes, Ebola). Avec les capacités notamment de prédiction qu’apporte certaines techniques de l’IA, il sera possible d’anticiper l’arrivée de ces maladies sur la base de la masse des données exploitées.

Aussi, dans le domaine de la recherche pharmaceutique, l’Afrique pourrait accélérer ses processus de recherche et de fabrication des médicaments (donc réduire les coûts) via une approche prospective des meilleurs conditions chimiques conditionnant la stabilité des produits médicamenteux. Ainsi seront mis à la disposition des populations des produits médicamenteux efficaces et accessibles.

  • Focus sur la formation et l’emploi

La nécessité de se doter de la « capacité à faire adéquate », par le renforcement des compétences des ressources humaines africaines apparait cruciale. Autrement dit, des investissements doivent être consentis dans la formation afin de répondre aux futurs besoins du marché de l’emploi en la matière.  Cette approche contribuerait mécaniquement à infléchir la courbe du chômage en Afrique, indicateur de développement incontestable.

Les Etats Africains se doivent de concevoir des stratégies inhérentes à l’IA et de mettre en place des partenariats avec le monde académique et industriel. Des investissements importants dans des programmes de recherche et dans l’éducation doivent être réalisés. L’arrivée et la résilience de l’Afrique dans la compétition mondiale de l’intelligence artificielle dépend fondamentalement des réponses politiques qui seront formulées par les Etats relativement aux stratégies éducationnelles.

  • Focus sur la mobilité urbaine

Le moteur de croissance africaine sera aussi la ville. Et l’un des paramètres pour faire des affaires dans les villes est la question de « mobilité urbaine ».

Quand on sait que le continent africain représente 2% du parc automobile mondial et 20% du taux de mortalité routière, on peut s’imaginer que le numérique peut venir en appui à cet enjeu en vue d’optimiser une meilleure mobilité des personnes et des biens. Cela peut passer par la mise en place d’applications de mobilité à l’instar des applications de commande de véhicules de transports comme Uber ou Heetch. Par-dessus ces applications mobiles, d’autres applications faisant usage d’intelligence artificielle pourront être déployées afin d’exploiter les données collectées et améliorer les politiques publiques en matière de transport et d’infrastructures routières. Il s’agit ici d’une vision prospective car à ce jour, les acteurs de l’écosystème de la mobilité s’attèlent à collecter et structurer les données de mobilité.

Adresser tous ces enjeux sociaux (liste non exhaustive) de manière effective oblige les Etats africains à se doter d’une masse de données structurées, considérables et sécurisées : le fameux Big Data.

Les principaux piliers d’une politique publique en matière d’intelligence artificielle responsable

Quel que soit le domaine d’application, nous avons vu le potentiel transformationnel considérable offert par l’IA. La conception et l’implémentation des applications basées sur l’IA devraient reposer sur une politique dédiée à l’IA et qui s’articule à minima autour des piliers ci-après :

  • Respect des libertés et des droits de l’Homme : « Les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ont la même valeur dans le monde virtuel que dans le monde réel ».

Les outils et services basés sur l’IA devraient être en toutes circonstances, respectueux de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples[3].

  • Non-discrimination : prévenir la création ou le renforcement de discriminations entre individus ou groupes d’individus.

Des chercheurs du centre médical Geisinger (Pennsylvanie, USA) ont mis au point un algorithme[4] basé sur le Deep Learning, qui permet de prédire le décès d’un patient à horizon un an (arrêt cardiaque). Cet algorithme a pu exploiter les données de 400.000 patients (1,7 millions de rapports d’électrocardiogrammes) et est en capacité de réaliser les prédictions attendues.

Mieux, basé sur sa capacité d’analyses très poussée, il a pu déceler des cas de patients encore exposés à des pathologies (quand bien même ces derniers avaient été déclarés sains par le corps médical). Ce type de prédiction peut conduire à des décisions de traitements sélective (par exemple pour des raisons d’optimisation des dépenses publiques, exclure des traitements les patients en sursis identifiés grâce à l’algorithme).

  • Sécurité : la course à l’IA est bien réelle. Cet outil doit être pris très au sérieux par l’Afrique, car pouvant contribuer favorablement à l’accélération du développement économique et même social. On ne saurait donc faire l’économie des questions de sécurité des sources de données utilisées (considérées comme des actifs stratégiques) pour les différentes applications de l’IA.
  • Transparence : rendre accessibles et compréhensibles les méthodologies de traitement des données, en autorisant des audits externes.

Les pays africains sont appelés à prendre conscience individuellement des enjeux de l’Intelligence Artificielle. Toutefois, ces prises de conscience individuelles devraient converger vers une stratégie commune impulsée et portée au niveau supranational, c’est-à-dire par l’Union Africaine. En effet, les investissements dans le domaine demanderont des économies d’échelle pour des bénéfices communs.

A l’entame de cette tribune, deux logiques ont été présentées : l’une favorable au développement de l’IA car perçue comme facteur de productivité et l’autre convaincue que l’IA conduirait inéluctablement l’humanité à l’obésité. Cette dernière est très présente dans les pays dits industrialisés. De ce fait, une minorité de la classe active dans ces pays est craintive de la destruction des emplois à cause de l’avènement de l’IA. S’il est vrai que cette discipline transformera certains métiers dans les pays précédemment cités, l’Afrique, encore faible d’un secteur secondaire embryonnaire ne saurait être dans un scénario de « destruction-transformation » d’emplois, mais plutôt dans un scénario exclusivement de création d’emplois. 

Paris, le 04 août 2022.Frank William NZOUETOM

Par Frank William NZOUETOM

Spécialiste de l’économie Numérique, Auteur du Lexique Cyber, Promoteur des innovations Tech Africaines sur BFM TV

https://www.lexiquecyber.com/

 

[1] https://www.britannica.com/technology/DENDRAL

[2] https://www.afapdp.org/wp-content/uploads/2018/06/CONV-UA-CYBER-PDP-2014.pdf

[3] https://au.int/fr/treaties/charte-africaine-des-droits-de-lhomme-et-des-peuples

[4] https://futurism.com/neoscope/ai-knows-when-youll-die-how