Algérie : Vague de censure sur les médias en ligne

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[Digital Business Africa] – En Algérie, le gouvernement a décidé de censurer plusieurs médias en lignes engagés dans la couverture médiatique du vaste mouvement de contestation populaire antirégime, le Hirak. Officiellement,  le gouvernement a évoqué des financements étrangers illégaux. Un motif balayé d’un revers de la main par les principaux médias concernés, ainsi que par les organisations de défense des libertés de la presse.

Parmi les médias censurés, le site d’information en ligne Interlignes, un média généraliste lancé en 2018. Son fondateur et directeur de publication Bouzid Ichalalene a indiqué le 19 avril 2020 que le site n’était plus accessible. Juste avant lui, c’était au tour de deux sites du groupe Interface Médias: Maghreb Emergent et Radio M, une radio web d’être censurés. Ceci, sans que le ministère de la Communication ne donne aucune information sur le sujet.

« L’Algérie est le pays qui enregistre le plus de victimes en lien avec le coronavirus en Afrique et les autorités préfèrent s’acharner contre la presse libre« , explique Souhaieb Khayati, directeur de l’association Reporters sans frontières (RSF) pour l’Afrique du Nord, interrogé par l’AFP. Dans le même sillage, le fondateur d’Interlignes affirme que « le pouvoir veut pousser les médias sérieux à la fermeture et laisser la médiocrité régner sur ce noble métier« .

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

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