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Niger : Adoption du projet de la stratégie nationale de cybersécurité 2023-2027, deux infrastructures importantes attendues 

 [DIGITAL Business Africa] – Pour cette année 2023, le Niger n’a pas trouvé meilleure tactique de se barricader contre les attaques informatiques. Le pays vient, non seulement, d’adopter le projet sur la stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2023-2027. Mais aussi d’annoncer la création du Centre national de cybersécurité et d’un laboratoire central d’investigation numérique.

L’annonce a été faite le  02 janvier 2023 à l’issue du Conseil des ministres tenu depuis le mardi 27 décembre 2022 à Niamey. Cette nouvelle stratégie nationale de cybersécurité permettra que le pays bénéficie d’ une transformation numérique durable et efficace, mais aussi de consolider la confiance des investisseurs et du public dans les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Quatre piliers soutiennent le projet notamment: la protection des usages du numérique par la population à travers le renforcement du cadre législatif, réglementaire et institutionnel, et la protection et la sécurisation des infrastructures critiques nationales à travers le renforcement des capacités des structures opérationnelles et des ressources humaines.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza : Le financement du Projet d’accélération de la transformation numérique vaut au moins 360,1 milliards de FCFA, un appui extérieur annoncé

[DIGITAL Business Africa] – La Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne  vont apporter booster la transformation numérique du Congo. D’un coût d’au moins 360,1 milliards de FCFA, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) recevra respectivement,  sous forme de dons, un appui de 62 milliards FCFA, 23 milliards FCFA et 9 milliards FCFA. Information donnée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, le 03 janvier 2023.

La transformation numérique  fait partie intégrante des 33 projets initiés par le gouvernement congolais dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Elle en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Le PATN vise « le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique tout comme l’amélioration de la gouvernance du secteur du numérique », rapporte le site adiac- congo.

La Commission technique de veille, chapeautée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, a pour mission, depuis le 03 janvier 2023, d’assurer le suivi-évaluation de la mise en œuvre des projets identifiés.

En réalité, la Commission technique est chargée de suivre de façon coordonnée la mise en œuvre desdits projets de concert avec les acteurs impliqués ; d’identifier les faiblesses et les facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et à l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement, comme l’a rappelé Léon Juste Ibombo.

« Il appartient donc à chacun d’apporter sa contribution à l’accélération de la transformation numérique de notre pays, sur laquelle nous fondons tous notre espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique. C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place, sous mon autorité directe, une commission technique de veille stratégique par note de service n° 0002/MPTEN-CAB 23 du 2 janvier 2023 », a-t- il indiqué.

Le PATN vise le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur.

33 projets ont été initiés par le gouvernement dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Et le numérique en fait partie. Il en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Par Jean Materne Zambo

 

 

UEMOA : La BRVM démarre l’année avec trois nouveaux indices dont «Prestige », « 30 », « composite » pour rendre attractif le marché

[DIGITAL Business Africa] – Deux jours après la cérémonie de première cotation d’Orange CI, la BRVM revoie ses compartiments. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières choisit de débuter l’année 2023 avec de nouveaux indices sur son marché Actions. Notamment « BRVM Prestige », (« BRVM 30 » et « BRVM composite », le 02 janvier 2023.

Cette nouvelle structuration a pour but de « rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer, sans cesse, aux meilleurs standards internationaux dans son secteur », rapporte la direction de la Bourse régionale des Valeurs mobilières. Cette configuration du marché s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la BRVM.

Trois indices qui changent la donne

Sur le document publié par la BRVM, l’on peut avoir une idée des trois indices nouvellement adopté s par la bourse.

• L’indice « BRVM Prestige » qui regroupe l’ensemble des valeurs inscrites sur le Compartiment Prestige. La révision se fera sur une base annuelle suivant les critères d’éligibilité des sociétés au Compartiment Prestige ;

• L’indice « BRVM 30 » qui regroupe les trente (30) valeurs les plus échangées sur un trimestre et qui vient remplacer l’indice BRVM 10. Cet indice est plus diversifié et tient compte de l’évolution de la liquidité du marché au cours des dernières années.

• L’indice « BRVM Composite » qui regroupe l’ensemble des sociétés cotées à la BRVM tel qu’il existe déjà.

Au terme de cette première journée de cotation, les niveaux des indices de marché de la BRVM se présentent comme suit :

• L’indice « BRVM Prestige » : 100,54

• L’indice « BRVM 30 » : 100,13

• L’indice « BRVM Composite » : 206,34

Conditions d’éligibilité aux trois compartiments

Selon le même document, le compartiment Prestige exige que les sociétés cotées soient justifiées e t aient un minimum de 10 ans d’activité, d’une capitalisation boursière d’au moins 50 milliards de FCFA, d’un flottant d’au moins 20% du capital.

Correspondant  ainsi à un minimum de 4 millions de titres, de la publication régulière et dans les délais prescrits de toutes les informations financières requises sur l’exercice précédent et de leur engagement en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).

Le compartiment Prestige regroupe ainsi les valeurs phares du marché des Actions. Quant au Compartiment Croissance, il est destiné à accueillir les PME et les entreprises à fort potentiel de croissance.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : La direction d’Algérie Télécom compte sur les stations 4G LTE pour couvrir les zones désenclavées

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’action qu’a inscrit la direction d’Algérie Télécom, en ce début d’année 2023 se veut ambitieux. Il vise à améliorer la qualité de service offerte et à desservir les cités et localités classés zones d’ombre , c’est-à-dire dépourvues de la téléphonie filaire et d’internet.

L’opérateur algérien a mise sur les stations 4G LTE ( long term evolution), à cet effet. Rappelons que la 4G LTE donne la possibilité de surfer jusqu’à 150 Mbit/s en moyenne. Les stations en question s’ajouteront aux 87 existantes.

Cette technologie moderne permet de d’améliorer les prestations téléphoniques en mode fixe et offre un meilleur accès à l’internet haut débit aux abonnés des zones enclavées , selon Baâdji Abdelkarim, responsable de la communication de la direction locale d’Algérie Télécom, qui se confiait au site Le soir le 04 octobre 2021, alors que l’opérateur mettait en service cinq nouvelles stations 4G LTE. Elles s’ajouteront ainsi aux 87 existantes.

La direction opérationnelle de Bejaïa, par exemple, compte offrir aux cités et localités déshéritées un accès à la téléphonie filaire et internet à la faveur de l’installation de plusieurs équipements FTTC( fibre jusqu’à l’armoire).

De plus, l’opérateur des Télécommunications ambitionne de couvrir les zones dépourvues de réseau filaires et les différentes formules de logement réalisées à travers la susdite wilaya. Le tout au moyen d’un grand nombre d’actions de développement programmé en fibre optique jusqu’au domicile, En plus du déploiement de la fibre optique à l’ensemble de la ville, selon Nabil Ait-Dahmane, directeur opérationnel des télécommunications de Bejaïa.

Selon l’Expression, Algérie Télécom dispose des technologies d’accès à la téléphonie et internet réparties en diverses catégories. A savoir, la technologie FTTB, sigle qui signifie fibre jusqu’au pied d’immeuble. Elle donne plus de 135000 accès Voix et 145000 accès Data. Il y a ensuite les formules FTTH d’une capacité de 30000 et 4G LTE.

Elle  fournit 52000 accès. Et ces volumes sont contrôlés par six centres d’intervention et de maintenance support optique.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Orange CI en tête de la capitalisation boursière de la BRVM-UEMOA avec 1538 milliards de FCFA, record pour la Bourse

[DIGITAL Business Africa] – La capitalisation boursière du marché des actions de la BRVM a atteint 7,560 milliards de FCFA, ce vendredi 30 octobre 2022. Cela, grâce à l’admission d’Orange CI à la cote de la Bourse régionale des Valeurs mobilières, avec un record de capitalisation à l’introduction de 1431,23 milliards de FCFA. Une première depuis la création de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) en 2016. La cérémonie de première cotation d’Orange CI s’est tenue à Abidjan, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.

Avec un taux de capitalisation du titre estimé à 20,35%, Orange côte d’Ivoire distance donc les deux autres entreprises de télécommunication cotées à la bourse d’Abidjan que sont Sonatel (1520 milliards FCFA pour un taux en hausse de 21,11%) et Onatel (217 milliards de FCFA en hausse de 2,88%), selon le site Financial Afrik. De quoi contenter le DG d’Orange CI, Mamadou Bamba.

Cette nouvelle introduction par la cession d’une partie de sa participation au capital d’Orange CI a pour objectifs, de promouvoir l’actionnariat populaire, d’accroitre la notoriété d’Orange Côte d’Ivoire auprès de la communauté financière et du grand public et de contribuer au développement du marché financier de l’UEMOA.

Certifiée « ISO 9001 » par l’Afaq-Anor pour son Système de management de la qualité, Orange Côte d’Ivoire est née de la fusion de Côte d’Ivoire Télécom et Orange Côte d’Ivoire en 1996. Ses activités , organisées principalement autour de ses filiales implantées en Côte d’Ivoire ,au Burkina Faso et au Libéria, couvrent les réseaux très hauts débit ( la 3G, la 4G, la fibre), le service de mobile Money, les services TV via mobile etc.

La Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) est ouverte à huit pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En dehors des titres de participation( actions), la BRVM propose aussi l’admission et la négociation des titres de créance ( obligations).

Elle offre également aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/ livraison des transactions à la fine pointe de la technologie.

Par Jean Materne Zambo

« Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux »

[DIGITAL Business Africa] – Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2022, le chef de l’État camerounais met en garde contre la désinformation et la diffamation sur les réseaux sociaux et exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Il n’a pas manqué de rappeler que les internautes pernicieux feront face à la Justice.

Commentant le discours presidentiel à la Nation du 31 décembre 2022, Beaugas ORAIN DJOYUM, le président de l’Association Smart Click Africa, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa

Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilants sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Beaugas ORAIN sur la citoyenneté des internautes : « Accélérer la sensibilisation sur les réseaux sociaux »

 [DIGITAL Business Africa] – Commentant le discours à la Nation du 31 décembre 2022, le président de l’Association Smart Click Africa, Beaugas ORAIN DJOYUM, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Dans son discours, le chef de l’État exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Toutefois, il a rappelé que les internautes pernicieux feront face à la Justice. Beaugas ORAIN DJOYUM remarque :

Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilant sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

[DIGITAL Business Africa] – Paix, travail, Patrie. S’il faut résumer l’adresse du président  Paul Biya à la Nation de ce 31 décembre 2022, ces mots ont tout leur sens, beaucoup plus « Patrie ». Le président Paul Biya s’y est appuyé pour réitérer sa volonté affichée de bâtir le Cameroun avec le concours des jeunes responsables.

« Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes, vous l’avez bien compris. C’est en observant une discipline personnelle dans notre agir au quotidien, que nous parviendrons à bâtir ce Cameroun moderne auquel nous aspirons tous. Un Cameroun prospère et uni dans sa diversité. Un Cameroun où chaque acteur trouve sa place », a-t-il dit.

A ceux qui voudraient rester en marge des lois de la société, une chose est sûre, ils auront maille à partir avec la justice.

« Comme moi, vous avez certainement observé, dans nos villes et campagnes, la montée préoccupante de l’incivisme, de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires ou de l’ordre établi. Dans un Etat de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents ».

Ces indélicatesses sommairement évoquées par le président de la République, Paul Biya sont connues. Il s’agit entre autres du chantage, du harcèlement, de la divulgation de fake news, du piratage des données, des discours haineux. Ces infractions sont sanctionnées par la loi N° 2010/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité. L’ article 65 dispose par exemple :

« Est puni d’un emprisonnement de cinq ans a dix ans et d’une amende de cinq millions à dix millions de FCFA ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui effectue ou sans droit ni l’autorisation, l’interception par des moyens techniques de données lors des transmissions ou non, à destination en provenance ou à l’intérieur ou non d’un réseau de communication électroniques d’un système d’informations ou d’un équipement terminal ».

Et comme la responsabilité reste toujours partagée entre enfants et parents, le président Paul Biya attire l’attention des éducateurs.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », a-t-il avoué.

L’invite de la jeunesse à faire bon usage des réseaux sociaux est devenue le crédo du président de la République du Cameroun. Paul Biya n’hésite pas un seul instant à sensibiliser les jeunes, le peuple via médias traditionnels et sur sa page Twitter quand il le faut.

L’on se rappelle ainsi de son premier discours prononcé au sujet de la pandémie Covid-19, le 19 mai 2020. Le président  Paul Biya exhortait les internautes à filtrer les informations relatives à la pandemie sur les réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo 

 

 

 

 

 

Burkina Faso : Après un mois de grève chez Moov Africa Burkina, les protestataires toujours interdits d’accès aux locaux 

[DIGITAL Business Africa]- Mauvaise gestion de l’entreprise, faible niveau d’investissement et non-respect du cahier des charges en matière de recrutement du personnel. Voilà ainsi présentées les causes du mouvement d’humeur né parmi les employés « mis au ban » par la direction générale de Moov Africa Burkina, depuis le 17 décembre 2022.

Un mois après le début de la grève,  précisément, le 30 décembre 2022, la  direction générale du réseau mobile a fait face aux contestataires qui étaient munis de pancartes. Sur celles-ci, on pouvait lire « Les Burkinabè ne sont pas des sous hommes. Seule la lutte libère » et « Monsieur le directeur général, halte aux injures ». Une attitude jugée  désobligeante par le  Syndicat national des Travailleurs des Télécommunications qui n’exclue pas toute possibilité de sortie de la crise.

« Les travailleurs sont disponibles pour sortir de cette crise. Nous avons même fait des propositions qui sont balayées du revers de la main par le directeur général. C’est le mépris total ! Quand on veut réellement résoudre une crise on doit pouvoir s’asseoir sereinement pour la régler une bonne fois pour toute. Mais si au lieu de cela, l’on fait face au mépris, à l’arrogance, ça devient compliqué. Nous ne pouvons pas admettre que des gens viennent pour gérer l’Onatel (devenu Moov Africa Burkina) et nous réduisent en esclaves ! », s’est indigné François Sandwidi, salarié à Moov Africa Burkina.

François Sandwidi ajoute que « l’Onatel est en décli[…] L’organe de régulation des téléphonies mobiles, l’Arcep, l’a bien attesté. Nous sommes en régression, alors que nous étions les leaders du domaine… »

Selon Seydou Kaboré, secrétaire  général du Syndicat national des Télécommunications,  section de Bobo-Dioulasso, l’avènement de Moov Africa au Burkina Faso était un outil de développement dont se servait l’Etat, et aussi une entreprise citoyenne qui avait pour objectif de donner de l’emploi aux jeunes burkinabè tout comme aux prestataires qui tournent autour de l’entreprise.

Mais, déplore Seydou Kaboré, le nombre d’employés a été réduit de 1 200 à environ 600 depuis que l’Onatel est géré par Maroc sans compter qu’il n’y a plus eu de recrutement depuis plus d’une dizaine d’années.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Frédéric Didier Mvondo nommé nouveau directeur général de KPDC

Réuni en date du 22 décembre 2022 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, le Conseil d’Administration de Kribi Power Development Company (KPDC) S.A. a nommé Frédéric Didier Mvondo au poste de Directeur Général. Il prendra effectivement fonction à compter du 1er janvier 2023.

Frédéric Didier Mvondo remplace à ce poste Hans Francis Simb Nag nommé en 2011, qui continuera à assumer cette fonction jusqu’au 31décembre 2022.

Economiste-Statisticien diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique de Paris et de Sciences Po Paris, Frédéric Didier Mvondo a d’abord rejoint le groupe AES Corporation en 2005 où il était alors en charge des financements de Projet de la filiale camerounaise AES-SONEL. Il intègre ensuite le Groupe Globeleq en 2014 en qualité de Directeur Général de Dibamba Power Development Company (DPDC) S.A. et de Globeleq Cameroon Management Services (GCMS) S.A.

En prenant la direction exécutive de Kribi Power Development Company (KPDC), Frédéric Didier Mvondo est désormais le Directeur Général de toutes les filiales du groupe Globeleq au Cameroun, Groupe, représentant 20% de la production d’électricité du pays.

Les sociétés du Groupe Globeleq sont les premiers producteurs indépendants d’électricité au Cameroun, vendant l’ensemble de leur production au concessionnaire de la distribution d’électricité ENEO, avec un chiffre d’affaires consolidé de 76 milliards de FCFA en 2021.

Le nouveau Directeur Général prend ses fonctions au moment où le groupe Globeleq au Cameroun est confronté à de nombreux challenges au rang desquels l’arrivée prochaine de la concurrence, notamment la mise en service prochaine du barrage hydroélectrique de 420 MW de Nachtigal, les enjeux liés aux changements climatiques ou encore, la rareté de liquidités auquel fait face le secteur de l’électricité.

Fait à Yaoundé, le 28 décembre 2022.

Gaston Eloundou Essomba

Président du Conseil d’Administration de

Kribi Power Development Company (KPDC)

Botswana: Le président Mokgweetsi Masisi annonce le lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023

[ DIGITAL Business Africa] – L’année de lancement de BOT sat-1 est connue, même si la date exacte reste un secret. La Cape Peninsula University of Technology (CPUT) est associée à ce projet dans le cadre d’une collaboration avec l’Etat du Botswana. Son président  Mokgweetsi Masisi, en cette mi décembre 2022, a déclaré que le composant principal du satellite,la station de communication au sol, est prêt à être mis en service.

BOT SAT-1 donnera au Botswana un accès à l’écosystème satellitaire mondial et permettra la recherche et le développement dans diverses disciplines. Selon le président Mokgweetsi Masisi, «cette station au sol communiquera immédiatement avec d’autres satellites en orbite avant le lancement de notre propre satellite en 2023[…]Certains des principaux avantages de ce projet sont la gestion des ressources en eau, le développement industriel, la gestion de l’environnement, la gestion des terres, la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, entre autres », a-t-il-dit.

La ruée vers l’espace des pays africains

Le Zimbabwe a annoncé, l’envoi dans l’espace du premier satellite de son histoire ZimSat1, lundi 7 novembre 2022. Le petit bloc doit prendre des photos de la Terre et recueillir des données.

ZimSat1 a été embarqué dans une fusée en Virginie (Etats-Unis) pour la destination de la Station spatiale internationale (ISS). A son bord, trois CubeSat mis au point par le Zimbabwe, l’Ouganda et le Japon, a confirmé la NASA.

Icierekezo, le premier satellite rwandais à été lancé depuis kourou en Guyane en février 2021 pour connecter à internet les communautés lBotswana: Lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023es plus mal déservies, en offrant biensur aux communautés rurales les opportunités numériques. Il permet aussi au populations d’accéder aux services en ligne du gouvernement rwandais. L’Angola, avec AngoSat-2, connait aussi le goût de cette expérience.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Dans un communiqué, le ministre Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe recommande aux internautes un site web inexistant

[DIGITAL Business Africa] – 2476 infractions d’excès de vitesse seraient décelées sur l’axe routier Yaoundé-Douala. C’est la teneur du communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe le 20 décembre 2022. Pour connaître ces usagers indélicats de la route, le ministre des Transports invite les usagers de la nationale n°3 durant la période mentionnée à consulter le site internet http://mint.gov.cm/. Seulement, le site web en question n’existe pas.

 

Le site web fonctionnel de ce département ministériel est en réalité www.mintransports.net. Ce que confirme Estelle Ngo Bougha du service de la communication de ce département ministériel. Sans toutefois contester l’authenticité du communiqué. ( PDF que vous pouvez parcourir)

Jusqu’au 28 décembre 2022, à 10h30, le communiqué en question ne figurait pas sur cet autre site web www.mintransports.net .

Regard d’expert en communication digitale

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet d’e-Réputation, de Personal and Nation Branding et de communication digitale déplore ce type de communication très souvent observée dans de nombreuses administrations publiques.

« Cette situation traduit la réalité dans de nombreux départements ministériels au Cameroun. Il y a au moins trois problèmes dans le cas du communiqué du ministère des Transports. Premier problème, le non respect de l’architecture des noms de domaine de site web des ministères qui doivent être en .gov.cm. Le communiqué indique que le site web c’est le http://mint.gov.cm. Or, ce nom de domaine ne mène nulle part sur le web. Le nom de domaine du site web du Ministère étant minstranports.net en totale contradiction avec les exigences de la Primature qui avait définit il y a plusieurs années l’architecture des noms de domaine des entités publiques », décrie-t-il.

Et de préciser : « Deuxième problème, le nom de domaine indiqué dans le communiqué n’est pas sécurisé (HTTPS), ce qui représente un risque pour les internautes moins avertis et une porte ouverte pour des cybercriminels. Plusieurs ministères ignorent ce détail important. En fin, même sur le site web actuel, on a un problème de mise à jour du site, car rien n’empêche qu’une fois le communiqué du ministre du Transport signé, il soit posté sur ce qui sert de site web », a-t-il indiqué.

Beaugas ORAIN DJOYUM pense que c’est bien d’intégrer le Digital dans sa communication, « mais c’est encore mieux de le faire en respectant les règles de sécurité et celles fixées par le gouvernement. ICT Media STRATEGIES reste disponible pour accompagner les départements ministériels à adresser ces différents défis, mais également pour mettre à jour les compétences des responsables de ces départements ministériels à travers des formations ciblées », propose-t-il.

Les radars et la loi

A en croire le communiqué, ce sont les radars fixes de contrôle des vitesses des véhicules, installés le long dudit axe qui auraient enregistré ces infractions, classées ainsi qu’il suit :

Compagnies de transport routier interurbain de personnes : 1426 infractions

Camions : 48 infractions

Véhicules administratifs : 179 infractions

Véhicules personnels : 825 infractions

A cet effet, le ministre des Transports interpelle les usagers concernés.

« Les propriétaires desdits véhicules disposent d’un délai de 15 jours, pour se présenter au ministère des Transports ( Direction des Transports routiers) en vue d’entrer en possession du procès verbal d’infraction, s’acquitter de l’amende forfaitaire au Trésor Public, et décliner l’identité du conducteur auteur de cette pratique . Passé ce délai, ils s’exposent à l’interdiction de circuler , sans préjudice des poursuites pénales », a prévenu Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe dans le communiqué.

L’article 362 de la loi n° 2016/007 du 12 Juillet 2016, portant Code Pénal, repartit les contraventions en quatre classes et les pénalités suivantes leur sont applicables :

« Celles de la première classe, d’une amende de deux cent 200 à 1 200francs inclusivement ; celles de la deuxième classe, d’une amende de mille quatre cent 1 400 à 2 400 francs inclusivement ; celles de la troisième classe, d’une amende de 2 600 à trois 3 600 FCFA inclusivement ; celles de la quatrième classe, d’une amende de quatre mille 4 000 à 25 000 FCFA inclusivement et d’un emprisonnement de cinq à 10jours ou de l’une de ces deux peines seulement ».

S’il faut considérer donc le tableau des infractions à la circulation routière des taux d’amendes forfaitaires, il s’agirait majoritairement des infractions de classe « 4 ».

Par Jean Materne Zambo

Sénégal: L’ARTP encadre les coûts de la 5G, sa mise en œuvre prévue pour 2023

[DIGITAL Business Africa] –L’entrée en vigueur de la 5G se fera en 2023. Les assurances ont été données par le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes ( ARTP). Abdoul Ly a présidé la Journée de l’ARTP à l’occasion de la 30e édition de la Foire internationale de Dakar, ce 27 décembre 2022. L’événement était placé sous le thème :« Le secteur privé national face aux défis de la souveraineté économique ».
Le Sénégal cherche à répondre à la demande en connectivité, comme plusieurs États d’Afrique, en qualité et à haut débit. Une demande qui devrait être assouvie tout en tenant compte des modes de consommation digitale des populations. Ce que reconnaît d’ailleurs le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Abdoul Ly.
« La 5G apportera au grand public ce qu’il pourra faire mieux qu’avec la 4G. Elle nécessite de gros investissements. Et l’ensemble de nos opérateurs sont prêts, après les phases pilotes qu’ils sont entrain de réaliser. Ces investissements auront besoin d’être rentabilisés. L’impact ne sera pas au détriment de la population, ça c’est clair. L’ARTP encadre les coûts. Les tarifs sont orientés vers les coûts et l’ARTP pèsera de tout son poids pour que les coûts ne soient pas contre le besoin du développement du numérique au Sénégal », a-t-il dit.
En dehors des expositions et ventes lors de la foire, il y a eu des séances de travail entre experts de l’ARTP et le public. Un  premier panel portait ainsi sur l’avènement de la 5G et le deuxième sur la nécessité de la digitalisation. Il en est ressorti  que la 5G a intervient dans plusieurs domaines.
Notamment la santé, le développement, la société. Ce qui a fait dire au directeur général de l’ARTP que la 5G  est de « locomotive pour le développement du Sénégal ».

Il a également précisé que la technologie accompagnera pour la couverture nationale des télécommunications du Sénégal.
« Nous sommes entrain de travailler dessus et les travaux avancent à grand pas. Un comité a été mis sur place au sein de l’ARTP. Un comité qui rencontrera l’ensemble des acteurs des télécommunications , des couches sociales intéressées par l’avènement de la 5G », a dit le DG Abdoul Ly.

En partenariat avec l’équipementier suédois Ericsson, l’opérateur des télécommunications Free Sénégal avait lancé la phase pilote de la 5G en juin 2022.
Il est à noté que le réseau 5G met à la disposition des usagers des applications intelligentes pour les maisons et les bâtiments, la vidéo 3D, le streaming, le télétravail, le cloud gaming, les services médicaux à distance, la réalité virtuelle, la réalité augmentée.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza: Trois startupeurs, dont deux femmes, primés pour le prix de l’Innovation numérique Dénis Sassou N’Guesso 2022

[DIGITAL Business Africa] – Les femmes ont dominé le podium de cette quatrième édition du Prix de l’Innovation numérique Dénis Sassou N’Guesso. La cérémonie de clôture du concours a été présidée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, représentant du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, le 23 décembre 2022.

Et c’est la jeune congolaise Carabine Banzouzi qui a reçu le premier prix. Elle est répartie avec un chèque d’un million FCFA, d’un ordinateur et d’une attestation d’assurance santé de la compagnie NSIA. Cela grâce à sa solution Agri-Boost, qui est un dispositif qui permet d’automatiser l’irrigation, de gérer le PH du sol et de gérer la désinfection des plantes contre les insectes dévoreurs.

Elle a devancé Dajora Mouyombo Mfoutou(deuxième), initiatrice d’une application de surveillance de nouveau-né. Tout comme Chirel Mongo, l’auteur du drone militaire. Les deux dauphins de Caraine Banzouzi ont reçu respectivement les sommes de 750 000 et 500 000 FCFA, un ordinateur chacun et des attestations d’assurance NSIA.

Promotion des startups et opportunités pour la jeunesse

La cérémonie de clôture de la quatrième édition du Prix de l’innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso était couplée au programme de formation « Seeds for the future » (semence du futur). Une initiative du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, en partenariat avec la société chinoise Huawei.

Léon Juste Ibombo s’est saisi de l’occasion pour réitérer la volonté affichée du président Dénis Sassou N’Guesso de soutenir les jeunes congolais présents dans l’entreprenariat numérique.

« Sous le feux du dynamisme indéniable de notre écosystème, la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique récemment promulguée est l’illustration parfaite par laquelle le président de la République, chef de l’Etat Son Excellence monsieur Denis Sassou N’Guesso entend offrir de nombreuses opportunités à notre jeunesse en promouvant le développement des startups. A cette occasion qui nous réunit ce jour, je réaffirme mon engagement à accompagner jusqu’à maturation les meilleurs projets », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.

L’État pour la maturation des projets

Les candidats de la quatrième édition du Prix de l’Innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso ont bénéficié des sessions de formation de « haute facture », donnée notamment par les experts de Huawei. Les projets bénéficieront également de l’encadrement de l’État du Congo s’il faut croire le ministre Léon Juste Ibombo, qui en fait tout un devoir.

« Sous le feux du dynamisme indéniable de notre écosystème, la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique récemment promulguée est l’illustration parfaite par laquelle le président de la République, chef de l’Etat Son Excellence monsieur Denis Sassou N’Guesso entend offrir de nombreuses opportunités à notre jeunesse en promouvant le développement des startups. A cette occasion qui nous réunit ce jour, je réaffirme mon engagement à accompagner jusqu’à maturation les meilleurs projets. de nombreux talents dans le secteur du numérique », a promis le ministre Léon Juste Ibombo.

Et là, on peut comprendre pourquoi Léon Juste Ibombo et le vice-président de la société indienne Atdxt, Sivakumaran Kathiresan, ont signé, à Brazzaville, un mémorandum d’entente pour la construction des infrastructures numérique, en vue de digitaliser le Congo dans sa marche vers la résilience. C’était le 13 décembre 2022.

L’édition 2022 du prix de l’Innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso a été organisée avec le soutien de la pépinière d’entreprise Kosala, la société Sotracom, le Fonds d’accès pour le Service universel des Communications électroniques, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques et la Société Mambs Service.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Benin : 01 million et 500.000 FCFA pour les start-ups vainqueures du Prix NSIA VIE ASSURANCES et DSI

[DIGITAL Business Africa] – Le vent de l’avent a soufflé au-dessus de l’écosystème numérique béninois. Jeudi 22 décembre 2022, deux jeunes développeurs de solutions ont été honorés à la faveur de la première édition du Prix NSIA Assurance Vie (société d’assurance vie) et DSI. Une compétition qui promeut l’entrepreneuriat jeune dans le numérique ( développeur d’applications).

Il s’agit de Anicet Dourossimi, qui repart avec 1 000 000 FCFA pour le premier prix et de Virgile Dimon pour le deuxième. En sus de leurs attestations de participation, ils ont également reçu un cadeau spécial de la part de NSIA VIE ASSURANCES.

Les candidats avaient besoin de proposer des solutions pouvant améliorer les services de NSIA Vie à l’attention de ses usagers ou aidant pour la dématérialisation des processus internes.
Etaient présents à cette cérémonie de remise des prix, le Directeur général de NSIA VIE ASSURANCES, Magloire Dochamou et le président de DSI CLUB BÉNIN, Maximilien KPODJEDO, entre autres personnalités.

Lancé le 30 septembre 2022, 18 candidats étaient en lice au départ. Mais ils ont été réduits à 11 pour finalement ne retenir que cinq. Il s’agit du duo Calèbe Houngbeme et Sheila Chabi, Anicet Dourossimi, Romaric Hounssou Hounye, Virgile Dimon et Amitthia Djagba.
Ce challenge est destiné à tous les étudiants et diplômés sans emploi âgés de 20 à 30 ans.

Par Jean Materne Zambo

 

Guinée Conakry : L’opérateur national Guinée télécoms sera lancé en 2023, 10 ans après la chute de Sotelgui

[DIGITAL Business Africa] – Guinée Télécoms sera le nouveau bijou de la Guinée Conakry, dès 2023. C’est l’une des déclarations du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, ce vendredi 23 décembre 2022. Il était face aux membres du Conseil National de la Transition (CNT), pour leur présenter les orientations sectorielles de son département pour l’exercice 2023.

Le nouvel opérateur national de téléphonie viendra combler le vide que connaît le secteur des télécoms depuis plus de 10 ans. Cette carence a donné un champ aux sociétés étrangères (Cellcom, Orange et MTN) qui assuraient jusqu’en 2022, les services de communication aux populations guinéennes. Notamment, la connectivité internet et appel téléphonique.

Ousmane Gaoual Diallo a pu dresser l’état des lieux du secteur du digital et des Télécommunications en 2022 mais aussi présenter les perspectives de son département pour l’année 2023.

« Le service Mobile money est disponible à travers les opérateurs MTN et Orange. Globalement, le nombre d’utilisateurs de ce service ayant un compte actif en juin 2022 est d’environ 2,369 millions avec un taux de pénétration de 18%. Cet indicateur a enregistré une hausse d’un (1) point par rapport au trimestre… cette Loi des finances 2023 est marqué par les objectifs principaux suivants : la mise à jour du cadre réglementaire et législatif du secteur ; le développement et la mise en œuvre du programme de Digitalisation de l’État ; l’amélioration de la connectivité des services de postes, des télécommunications et de l’économie numérique ; la réduction des tarifs des services de télécommunications ; l’opérationnalisation Guinée Télécoms ; le rapatriement du nom de domaine « .GN », a dit le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo.

Conformément à la loi des finances rectificatives 2022, le budget du ministère Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, se chiffrait à Cent seize milliards trois cent cinq millions six cent soixante-onze mille neuf cent neuf Francs guinéens (116.305.671.909GNF) pour un taux d’exécution de 47% sur la base des engagements et de 48% sur la base des paiements.

D’après le ministre Ousmane Gaoual Diallo, lrs prévisions 2023 se chiffrent à cent soixante-deux milliards cent cinquante-trois million trois cent quatorze mille trois cent quinze francs guinéens (162 153 314 315 GNF).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Pierre Le Grand Nka : « Digitaliser la presse traditionnelle pour stopper les Fake news »

[DIGITAL Business Africa] – Dr Pierre Le Grand Nka appelle à un déploiement des organes de presse traditionnels sur l’espace cybernétique. Le directeur de la 2N Communication l’a indiqué lors de la rencontre entre journalistes au siège de l’Ambassade des États unis d’Amérique, ce mercredi 21 décembre 2022 sis à Yaoundé.

Organisé par l’Ambassade des États unis d’Amérique, l’atelier de deux heures d’horloge planchait sur les difficultés que les journalistes rencontrent dans leurs reportages mais aussi sur les bonnes pratiques pour un journalisme responsable. Deux présentations ont meublé les échanges. Celle du Dr Pierre Nka était axée sur deux moments, notamment « le journalisme haut dépit » et « le journalisme haut débit à l’ère du numérique ».

Pour le premier cas : « le journalisme haut dépit », Pierre le Grand Nka estime que l’ouverture des sites et des blogs sont « un bon marché pour les non-journalistes ». Comme exemple de journalistes « haut dépit », le Dr Pierre Le Grand Nka cite les lanceurs d’alerte, qui en réalité seraient tout simplement des « relayeurs d’alerte ».

Pour le deuxième cas : « le journalisme haut débit à l’ère du numérique », le journaliste économique pense que les journalistes camerounais devraient tirer avantage de la technologie pour enrichir leurs contenus et y « mettre de la lumière ». Ce qui concourt à susciter de l’espoir parmi les masses.

Pour se résumer Dr Pierre Le Grand Nka a utilisé les expressions « quatrième pouvoir », qui l’on sait, renvoie à la corporation du métier de journaliste ; et « cinquième pouvoir », qui renvoie aux blogueurs et lanceurs d’alerte.

Il a essayé de montrer que le quatrième pouvoir était en porte-à-faux avec le cinquième. Et que les journalistes traditionnels sont astreints s’arrimer à l’évolution technologique. Mais avant, il y a eu la présentation de l’Américaine Sarah Wachter, journaliste écrivaine. Elle s’adossait sur le « Factcheking », entendez la vérification des faits .

Elle indiquait en gros ce qui était prohibé dans la collecte de l’information. Et l’on retient que le journaliste doit recourir à plusieurs sources ( trois au minimum) dans le cadre de la rédaction d’un article. Par source, elle entend toute personne ayant été directement impliquée dans l’événement. Cela pour éviter de désinformer le public.

Sarah Wachter a recommandé certains outils pour eétoffer ses connaissances en matière de Factcheking. Ainsi a -t-elle recommandé se suivre certaines plateformes telles que firstdratenews, Unesco journalisme, Africa check méthodology, AFP- Checking factuel.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 04 applications créées pour le déploiement des stations synoptiques automatiques

[DIGITAL Business Africa] – Par un lâcher de ballon, Minette Libom Li Likeng catapulte le secteur météorologique camerounais dans une autre dimension. Celle du numérique. Le ministre des Postes et Télécommunications a procédé à la rétrocession officielle des équipements technologiques et numériques au ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, ce 22 décembre 2022 à la station météorologique de Yaoundé.

L’une des annonces marquantes de cette cérémonie, la création de quatre applications devant servir au déploiement efficient des stations synoptiques automatiques.

Il s’agit d’ une technologie, qui permet de capter les températures, l’humidité, la direction du vent et d’autres paramètres. Bref, de passer de la collecte manuelle des informations à l’analyse et traitement de données à valeur ajoutée.

Parmi ces applications, nous avons un site web de diffusion d’information dédié aux données météo, une application mobile pour avoir les prévisions sur le temps, une application qui permet d’envoyer les informations à l’international en temps réel, une application qui permet d’avoir les informations collectées. Agriculteurs  , éleveurs et administration des Travaux publics pourront tirer avantage de ces plateformes.

Pourquoi quatre applications au lieu d’une seule ?

A cette question, le directeur général d’Afreetech Cameroon Sarl, l’entreprise qui a réalisé le projet, a répondu.

« On a proposé une architecture complètement distribuée. Parce que si vous allez à Guider, le réseau téléphonique est mauvais. Vous êtres situé au fin fond d’une forêt. Il faut transmettre des informations, malheureusement, le réseau fait défaut. Il faut donc des solutions extrêmement légères qui répondent à un besoin spécifique. Et chacune de ces applications répond à un besoin spécifique. On aurait pu imaginer qu’on ait aujourd’hui une technologie intégrée, comme nous l’avons fait dans d’autres projets », a -t-il dit.

Et de justifier : « Mais ici, nous avons voulu avoir des applications les plus légères. Vous avez votre grand-mère qui veut avoir une donnée météorologique, elle veut savoir quel temps il fait. Vous lui avez envoyé un smartphone au village, elle ne va pas s’amuser à télécharger des applications qui vont lui prendre deux jours, bouffer sa connexion. Donc, on a vraiment un système extrêmement léger, Lite, qui va permettre d’avoir des solutions adaptées au contexte du Cameroun », a-t-il promis.

Une station synoptique automatique est installée dans un centre météorologique , qui est « un panneau solaire qui va alimenter les composants électroniques et à l’intérieur desquels nous avons des capteurs GSM qui permettent d’avoir une transmission 3G et 4G ». La station synoptique automatique permet de capter les températures, l’humidité, la direction du vent et d’autres paramètres .

La collecte des informations à haute altitude 

A Yaoundé, l’on a installé une station radiosondage. Elle permet d’aller prélever les données à très haute altitude. En fait, un ballon équipé de sondes est gonflé et lâché. Ce sont ces sondes-là qui collectent les paramètres.

Une station radiosondage est équipée de composants, dont le récepteur qui permet d’avoir des informations à très haute altitude, cela en temps réel. Comme composants autres, nous avons le générateur d’hydrogène, les radiosondes avec antennes, qui collectent les informations et les transmettent à une centrale.

Les stations synoptiques automatiques sont installées dans six localités. Notamment, Koundja, Guider,Tiko, Ebolowa, Bakou, Yaoundé ( site pilote). Et le gouvernement entend étendre cette technologie à 18 autres villes du Cameroun pour un total de 24.

Par Jean Materne Zambo

 

Mali : 23 centres TIC inaugurés pour un accès universel aux télécoms et aux nouvelles technologies

[DIGITAL Business Africa] – Sur 113 centres TIC prévus au Mali, 23 sont opérationnels depuis le 08 décembre 2022. Date de leur inauguration au Prytanée de Kati. Ouverts aux jeunes et femmes du Mali, ces centres des Technologies de l’Information et de la Communication disposent chacun de 15 ordinateurs, tout en un, hard drive, 64 bits, 8GB de Ram, un écran de 24 pouces ; un onduleur de 5KVA, un scanner avec bac de rechargement, une imprimante laser monochrome recto verso d’une capacité de 300 feuilles, une borne wifi et un vidéo projecteur.

L’œuvre est de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (AGEFAU). Un établissement public à caractère administratif (EPA) doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. L’ AGEFAU a pour mission principale de promouvoir le service et l’accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication.

La cérémonie d’ inauguration était placée sous la présidence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, représenté par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Harouna Mamadou Toureh. Lequel a assuré que ce centre d’accès sera utilisé comme outil dans la quête quotidienne de la performance et de l’excellence car vient-il combler un besoin très vital pour les militaires.

l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU) a été créée par l’ordonnance N° 2016- 001/P-RM du 26 janvier 2016, ratifiée par la loi N° 2017- 006 du 18 mai 2017. Et l’inauguration de 23 des 113 centres d’accès universel au Mali est réalisée dans le cadre de la phase II du projet « Centres d’accès universel aux TIC ». Coût total du projet: plus de 70 millions de F CFA.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Deux ex employés  de Twitter vont lancer «Spill», réseau social de communication

[DIGITAL Business Africa] – Twitter s’apprête à faire face à un concurrent pas comme les autres. « Spill », plateforme de communication,  contrairement à d’autres réseaux sociaux, est le produit d’anciens employés de Twitter: Alphonzo « Phonz » Terrell et DeVaris Brown.

Le premier était responsable mondial de la section sociale et éditoriale de Twitter jusqu’en novembre 2022. Période pendant laquelle il a fait partie des milliers d’employés licenciés lors du rachat par Elon Musk. Le deuxième quant à lui a démissionné de Twitter en 2020. Il était alors un chef de produit au sein de l’entreprise, travaillant sur l’apprentissage automatique.

Spill dispose aussi d’une fonctionnalité appelée « Tea parties », qui permet aux utilisateurs d’organiser des événements. D’après le site bfmtv.com et TechCrunch , « les fondateurs prévoient que la plateforme sera lancée dans six à huit semaines et les inscriptions sur la liste d’attente sont déjà ouvertes. Spill disposera d’un fil d’actualité en direct où les utilisateurs pourront publier du contenu, sur le modèle de Mastodonte ».

Mastodonte est un réseau social et logiciel de microblog auto-hébergé, libre, distribué et décentralisé via ActivityPub au sein du Fediverse. Il permet de partager des messages (« pouets » ou toots dans d’autres langues, dont l’anglais), images et autres contenus. C’est une alternative à Twitter.

Seulement,Mastodonte a été suspendu (momentanément) par Elon Musk, le 15 décembre 2022. Le réseau social décentralisé compte un million d’utilisateurs contre 450 millions pour Twitter.

Par Jean Materne Zambo