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Formation des décideurs : le cabinet OBIV Solutions du Pr Viviane Ondoua Biwolé lance la plateforme d’e-learning « Ufunde » ce 29 septembre 2022

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Formation des décideurs : le cabinet OBIV Solutions du Pr Viviane Ondoua Biwolé lance la plateforme d’e-learning "Ufunde" ce 29 septembre 2022 à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme d’apprentissage en ligne « Ufunde » du cabinet OBIV Solutions sera officiellement lancée demain, 29 septembre 2022, à 10h au Hilton Hôtel de Yaoundé.

Pour la présentation de cette plateforme de formation des décideurs, une conférence est organisée sur le thème « Pouvoir discrétionnaire dans la nomination des dirigeants publics et impératif de la formation continue, gage de performance ». Ceci dans le but de présenter aux dirigeants l’importance, voire l’urgence, de la formation continue dans un contexte de nomination par voie discrétionnaire et surtout encourager ces décideurs à s’inscrire sur la plateforme d’e-Learning Ufunde.

La cérémonie sera retransmise en live streaming par ICT Media STRATEGIES sur les pages Facebook Viviane Ondoua Biwole et Obiv Solutions.

Lire aussi : ICT Media STRATEGIES également prestataire du Streaming/Live sur Facebook, Twitter et YouTube au Cameroun

Parmi les intervenants à cette conférence, le Pr Viviane Ondoua Biwolé, promotrice de Obiv Solutions ; Patrice AMBA SALLA, ancien ministre et ancien maire ; Zacharie ABONGO, DRH de la CRTV et expert en management des organisations et Alphonse ATEBA NOA, expert en Marketing digital et promoteur de l’Agence Conseil en communication et Marketing, INTER’ACTIV CONSULTING.

Au Cameroun, il existe en effet plusieurs écoles qui forment les futurs dirigeants et décideurs : l’ESSEC (école supérieure des Sciences Économiques et Commerciales), l’ENAM (pour les métiers de l’administration publique), l’Institut Supérieur de Management Public (ISMP), pour la formation continue des dirigeants déjà en activité (actuels ou aspirants), les instituts privés et les universités.

D’après Obiv Solutions, bien que ces instituts existent, l’accès aux postes de direction, et surtout ceux les plus élevés (DG, DGA, PCA et leurs proches collaborateurs) n’est pas toujours subordonné à un diplôme ou à une attestation de formation dans les institutions censées former les dirigeants. Cette situation est aggravée par la nature des curricula qui n’est pas toujours compatible avec les contraintes contextuelles auxquelles les entreprises font face.

En effet, explique de cabinet du Pr Viviane Ondoua Biwolé, ce n’est pas le même profil de dirigeant qui est sollicité dans une entreprise en création, en crise, en restructuration ou en fusion. La pratique au Cameroun donne donc une grande place au « pouvoir discrétionnaire ».

En l’espèce, le législateur de 2017 a simplement prévu que les organes sociaux et les dirigeants des entre- prises soient nommés en fonction de leur qualité et de leur compétence (pour le cas des administrateurs par exemple, v. art. 58 de la loi n° 2017/010 et art. 77 de la loi n° 2017/011).

D’où le large pouvoir d’appréciation du Président de la République et des autres instances décisionnelles qui l’entourent quant aux critères d’évaluation de ladite compétence. Malheureusement, constate Obiv Solutions,  cette situation impacte sur la prise en charge de ces responsables interpellant ainsi la formation continue, le renforcement des capacités de ces acteurs stratégiques des entreprises publiques.

C’est le gap qu’ambitionne de combler la plateforme d’e-learning « Ufunde ».

L’objectif de cette conférence de lancement de haut niveau sera donc de présenter au public et aux décideurs en particulier les opportunités qu’offre la plateforme d’e-learning « Ufunde » dans le domaine de la formation continue des cadres et dirigeants camerounais, les conditions d’accès à ses formations et les réponses qu’elle apporte aux contraintes budgétaires, administratives et sociales que rencontrent les organismes publics.

Par Digital Business Africa

La Tanzanie supprime les frais bancaires et les frais de transferts via paiement mobile imposés en 2021

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[DIGITAL Business Africa] – Les frais bancaires et de transferts d’argent mobile en Tanzanie ne seront désormais qu’un récent souvenir. Substance du rapport lu par le ministre tanzanien des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba, le 21 septembre 2022 au Parlement à Dodoma. La décision devrait entrer en vigueur le premier octobre 2022.

En clair, outre les transferts Momo, le gouvernement supprimera également les frais de virements bancaires, de transactions sur le retrait d’espèces. Ce sera par l’intermédiaire d’agents bancaires et de distributeurs automatiques de billets pour des valeurs ne dépassant pas 12,81 dollars, selon le ministre tanzanien des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba. Déclaration faite le 21 septembre 2022 au Parlement à Dodoma.

Sont concernés, les frais pour les transactions des comptes bancaires vers les comptes d’argent mobile, les transactions au sein de la même banque et les transactions d’une banque à une autre. Le ministre des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchamba, a tenu à rappeler que les changements affecteront considérablement les revenus du gouvernement.

Il a néanmoins ordonné aux agences d’État de réduire les dépenses en collations, séminaires et ateliers.les dépenses telles que les conférences, la formation, les rafraichissements et les voyages- pour couvrir les revenus auxquels il renoncera grâce aux prélèvements annulés », a-t-il confié.

Il a poursuivi : « La collecte des frais de transaction, a dit Mwigulu Nchamba, a permis au gouvernement de fournir des services de base à nos citoyens au cours de l’exercice 2021/ 2022. Par exemple, le gouvernement a dépensé un total de 7 milliards de shillings (58043 dollars) résultant du prélèvement des transactions pour les classes de construction ».

La taxe Momo en Afrique

En Tanzanie, le gouvernement a institué une commission sur les transactions de transfert et de retrait d’argent mobile. Cela excluait, de fait, les transactions de paiement des commerçants, des entreprises et du gouvernement à compter du 15juillet 2021. Cette taxe va s’appliquer en plus de la TVA (18%) et des droits d’accise (impôt indirect perçu sur la consommation) sur les transferts d’argent mobile et les frais de retrait.

Ces frais seront réduits de 30% en septembre 2021, du fait des critiques du public tanzanien. Avec l’introduction de la taxe sur l’argent mobile, « le nombre de transferts P2P (virement entre deux comptes de paiement au sein d’une même plateforme) et de transactions de retrait a fortement chuté en juillet et août 2021 pour ne se stabiliser que légèrement en septembre 2021 », selon Global system for mobile Association (GSMA) Tanzanian Mobile Money Levy Analysis.

En plus de réduire leurs transactions, les utilisateurs ont également retiré leurs actifs de leurs comptes mobiles pour renouer avec les paiements par monnaie physique, a révélé la GSMA.

Le Ghana a introduit une taxe de 1,5% sur le montant du transfert des transactions électroniques en mai 2022. Cette taxe tend à améliorer les recettes fiscales. Ceci passe par l’exploitation des services financiers numériques (SFD) à croissance rapide.

Au Cameroun, l’on évoquait, en janvier 2022, une taxe de 0,2% sur les transactions d’argent mobile. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet de loi fiscal 2022. Lequel n’a pas reçu l’approbation du président de la République Paul Biya. L’Ouganda et le Zimbabwe ont également mis en place des taxes Momo.

D’après Global system for mobile Association (GSMA), dans un rapport daté du 21 avril 2022,
L’Afrique représenterait désormais 70% de la valeur mondiale de l’argent mobile de 1000 milliards de dollars. La valeur des transactions d’argent mobile en Afrique aurait légèrement augmenté de 39% pour atteindre 701,4 milliards de dollars en 2021, contre 495 milliards de dollars en 2020. Soulignant au passage que l’avenir de la banque africaine est mobile. Aussi, les transactions d’argent mobile auraient bondi de 23% pour atteindre 36,7 milliards en 2021, contre 27,5 milliards en 2020.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Niger : La première édition de la semaine du Numérique prévue du 1er au 3 décembre 2022 pour une vulgarisation des TIC

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[DIGITAL Business Africa] – Quelque deux mois encore avant le début de la semaine du Numérique au Niger. La capitale politique Niamey a accueilli la cérémonie de lancement officiel des activités entrant dans le cadre des préparatifs de la première édition de la semaine du numérique et enjeux de la gestion des déchets électroniques, vendredi 23 septembre 2022. Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré, en assurait la présidence.

La première édition de la semaine du numérique qui se tiendra donc du 1er au 3 décembre 2022, vise essentiellement à vulgariser et à promouvoir les technologies de l’Information et de la Communication. Un intérêt sera également porté sur leurs usages et les innovations y afférentes. Par cette grand-messe du numérique, les autorités nigériennes espèrent susciter l’intérêt de la population à s’approprier de l’outil informatique pour accroitre la productivité et par là même développer le pays.

En ce qui concerne la question des déchets électroniques, le gouvernement joue la carte de la prévention, compte tenu des restes de matériaux électroniques, véritable danger pour l’écologie.

« Mieux vaut prévenir que guérir, nous nous sommes dit avec la montée en puissance du numérique, il y a tellement d’outils qui sont fabriqués dans le domaine. C’est donc ce qui nous a amenés à l’introduire dans le thème parce que c’est vraiment un problème d’environnement très important, donc il faudrait qu’on prenne ça en compte et en charge dans ce domaine », a indiqué le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré.

Étaient présents à cette cérémonie, la présidente de la Haute Autorité à la Protection des Données à Caractères personnels, Sanady Tchimaden Hadatan, le directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP),Hichimou Hassane, les directeurs généraux des sociétés de téléphonie, les cadres centraux du ministère de la Poste et Nouvelles Technologies de l’information et plusieurs invités.

Prenant la parole, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologie de l’Information, Moussa Hassan Bazaré, a rappelé le contexte dans lequel la semaine du numérique est née. L’on retient que la semaine du numérique a été instituée par l’Union africaine lors de la première édition de la semaine africaine des TIC (Satic), tenue à Libreville au Gabon en 2009. « L’Union africaine avait alors demandé, à tous les États-membres d’organiser une semaine du numérique pour amener les pays africains à mener des réflexions quant à la place des TIC dans le développement économique et social de l’Afrique en général, et dans chaque pays en particulier », a précisé le ministre Moussa Hassan Barazé.

Il aura donc fallu attendre 13 longues années pour voir le Niger répondre à cette demande de l’Union africaine, sous l’impulsion des autorités de la deuxième législature de la 7eme République avec à leurs tête le chef de l’État, Mohamed Bazoum, pour qui la transformation numérique du pays figure en bonne place parmi les priorités.

En effet, a rappelé Moussa Hassan Bazaré, le président de la république dès sa prise de service, conscient de la place du numérique, a annoncé le concept de la transformation numérique du Niger, ce qu’il a appelé le « Niger numérique ».

La semaine du numérique réunira des invités de marque, au rang desquels : les présidents des institutions, des ministres des autres pays, des acteurs de l’écosystème local et international. Ce sera aussi le lieu de rencontre et d’échanges entre professionnels du secteur et le public.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Cameroun encadre davantage le paiement électronique des usagers auprès du fisc et des institutions publiques

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[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun est résolument engagé dans la dématérialisation des transactions financières. Le Premier ministre, chef du gouvernement, a signé un décret fixant le cadre général des opérations financières de l’État et des autres entités publiques, le 16 septembre 2022. Au travers de cette correspondance, Joseph Dion Ngute informe l’opinion publique que les opérations financières de l’État et des autres entités publiques se feront désormais par voie électronique.

Dans la même période, la direction générale des impôts organisait des concertations à Douala avec le secteur privé du 13 au 16 septembre 2022. Le thème retenu pour la circonstance était « Bilan et perspectives des réformes de modernisation du système fiscal camerounais ». Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, a dressé un bilan de l’activité de la DGI mais a aussi souligné quelques perspeseptémac,Modestectives de son administration.

Notamment, les mesures de sécurisation de recettes fiscales, les mesures d’élargissement de l’assiette fiscale. Ces dernières portent essentiellement à sur « la mise en place d’une taxe sur les transferts d’argent assise sur les opérations de transfert et de retrait d’argent. Le taux faible de cette taxe, 0,2%, soit 10 FCFA, devrait garantir qu’elle n’ait pas un impact significatif sur le coût des transactions »

A noter que le décret n° 2022/8001 cab/PM du 16 sept 2022 fixant le cadre général des opérations financières de l’État et autres entités publiques par voie électronique s’applique à tous les services de déclaration par voie électronique concernant les impôts, taxes fiscales et parafiscales ou tout autres service donnant lieu à paiement au profit de l’État ou de toute autre entité publique, note son article 2, alinéa 2. La déclaration par voie électronique concerne notamment les impôts directs, les impôts indirects, les droits et taxes de douanes, autres taxes et redevances dues à l’État ou toute autre entité publique », article 2.

L’article 3 rappelle quant à lui que « tous les échanges d’informations, relatifs au documents ou actes administratifs se rapportant notamment aux déclarations d’impôts, de taxes ou autre déclaration peuvent faire l’objet d’un échange par voie électronique aux services compétents ».

Le Chapitre II, intitulé « Des principes et règles généraux du paiement par voie électronique » définit les modalités des opérations de paiement. Il en ressort que les paiements sont réalisés par voie électronique pour le compte du trésor public. Mais, il faudrait le concours d’un prestataire de service de paiement et/ou d’un partenaire technique (article 5, alinéa 1).

Parlant de prestataires de paiement, ils sont réalisés par voie électronique pour le compte du trésor public avec le concours d’un prestataire de services de paiement et/ ou d’un partenaire technique, article 5, alinéa 1.

Plusieurs services de paiement électronique sont mis à disposition de toute administration ou toute autre personne morale liée à l’État ou toute autre entité publique, habilité à collecter des recettes au profit du trésor public ou à effectuer des dépenses pour le compte de l’État ou de toute autre entité publique. L’Article 10 livre ces différents services de paiement électronique :

– Le service de paiement par carte
– Le service de paiement sur mobile
– Le service de paiement en ligne via internet
– Le service de paiement par terminal de paiement électronique

Sont habilités à utiliser un service de paiement électronique :
– L’administration du trésor
– L’administration des douanes
– Les administrations en charge des douanes et du cadastre
– Les agences et autres structures administratives similaires
– Tout autre administration publique qui dans le cadre de l’exercice de sa mission, et d la réalisation de télé services ; collecte ou effectue directement ou indirectement des paiements au profit ou à la charge du trésor public.

Et l’article 13, alinéa 1 de stipuler : « Le paiement est effectué partout procéder électronique quel qu’en soit le canal, par virement, carte de paiement, monnaie électronique ou par tout autre procédé ou service de paiement électronique conforme à la règlementation en vigueur »
Toutefois, une petite nuance est apportée au niveau de l’alinéa 2 du même article : « les paiements dus à un bénéficiaire disposant d’un compte bancaire sont effectués sur le compte bancaire indiqué par ce dernier ».

La conformité du système de protection des données personnelles fait de l’État le dépositaire de la conformité des dispositifs de paiement par voie électronique en matière de protection des données à caractère personnel. Ces données personnelles des bénéficiaires des services de paiement par voie électronique ne doivent en aucun cas être stockées dans les bases de données situées hors de la zone Cémac.

Cliquez sur le lien ci-après pour consulter la loi

décret n°2022_8001_CAB_PM du 16 septembre 2022 fixant le cadre général des opérations financières de l’état et des autres entités publiques par voie électronique(4) (1)

Par Jean Materne Zambo

Google for Start-up Black Founders Fund: BEE Mobility Cameroon reçoit 196,3 millions de F.CFA

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[DIGITAL Business Africa] – La multinationale américaine a livré le verdict de la deuxième édition du programme Google for start-ups founders Fund, le 06 septembre 2022. Et 60 start-ups africaines ont été sélectionnées. Au nombre des bénéficiaires de ce programme d’accélération, figure la startup camerounaise BEE-Mobility Cameroon. Elle est vouée au transport, la logistique, la livraison de nourriture et des médicaments, ainsi que de nombreux autres services à la demande.

La cérémonie a eu lieu au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja, Nigéria. Cette seconde cohorte du programme d’accélération Google for start-ups founders Fund est constituée de 23 startups nigérianes, douze kényanes, 06 rwandaises, cinq sud-africaines, quatre camerounaises, trois ghanéennes, deux éthiopiennes, une Botswanaise et une Sénégalaise.

Chaque start-up sélectionnée a droit à une formation de mise à niveau de six mois, comprenant des ateliers « sur mesure », des sessions de renforcement et l’accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui s’imposent à elles. En guise de financement, des enveloppes de 50 000 dollars (32,7 millions de FCFA) et 10 000 dollars, (6,5 millions de FCFA) seront allouées à chacune d’elle (sans contrepartie). En plus de cette cagnotte, les élues repartent avec 200 000 dollars, (130,9 millions de FCFA) en crédit Google Cloud.

L’équipe de BEE-Mobility Cameroon a déclaré avoir reçu une subvention de 300 000 dollars (196,3 millions de FCFA). Selon un post sur leur page Facebook, « Cette subvention leur permettra d’embaucher plus de personnel, de continuer à investir dans leur infrastructure technologique et d’accroitre leurs activités. Le capital non dilutif et le soutien de Google les aideront à atteindre ces objectifs ».

Depuis sa création en 2017, BEE-Mobility Cameroon se résout de construire un écosystème de mobilité pour offrir un service de transport et de livraison fiable en Afrique francophone.

Sa mission sociale est d’améliorer le bien-être et la sécurité des personnes de différentes classes sociales au Cameroun. BEE -Mobility Cameroon défend trois valeurs essentielles : la rapidité, l’innovation et l’impact social.

Folarin Aiyebusi, directeur de l’écosystème start-up d’Afrique chez Google, a mis un point d’honneur sur trois facteurs de sélection.

« Nous avons examiné trois facteurs clés lors de la sélection des start-ups : l’adéquation produit-marché, l’adéquation start-up programme et le potentiel du fondateur. Les entreprises que nous avons sélectionnées sont celles qui ont trouvé un produit adapté au marché, le programme doit leur être bénéfique au-delà de l’argent, et les fondateurs doivent être des personnes qui aient le potentiel de créer une valeur énorme », a-t-il expliqué.

Plus de 87 millions de dollars (57,9 milliards de FCFA) ont déjà été décaissés et quelque 518 emplois créés depuis le lancement du programme Google for start-ups founders Fund en Afrique en 2021. Le programme a déjà soutenu 50 start-ups dans neuf pays africains.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Artac et la Cémac veulent moderniser les réseaux de télécommunications au sein des États-membres pour une interconnexion fiable

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[DIGITAL Business Africa] – L’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (Artac) et la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Cémac) cheminent ensemble vers le développement de leur sous-région. Les deux institutions se sont réunies à Brazzaville, Congo, ce 15 septembre 2022 à la faveur d’une collaboration visant à concilier leurs objectifs communs à travers une intégration sous régionale dans le secteur des télécommunications.

Les travaux se sont déroulés au siège de l’Agence de Régulation des Postes et Communication électroniques (ARPCE), sous la présidence de son directeur général, Louis Marc SAKALA, également président de l’Artac. Ces assises visaient à examiner les différents points pouvant permettre bientôt à l’Artac de devenir un instrument spécialisé de la Cémac dans le secteur des communications électroniques. Mais au préalable, l’Artac devrait obtenir la reconnaissance de la Cémac comme une institution spécialisée des Télécoms, a souligné Louis-Marc Sakala, désigné président de l’Artac lors de la 6e session de la conférence des régulateurs de l’institution communautaire tenue à Douala, du 22 au 23 mars dernier 2022.

L’Artac entend donc bénéficier du soutien financier de la Cémac dans plusieurs domaines, dont le renforcement des capacités des experts nationaux en charge des communications électroniques. Ce qui devrait permettre de résorber la pénurie de main-d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens dans le secteur émergent des télécommunications et des TIC.

Étaient également présents à la rencontre du 15 septembre 2022 à Brazzaville, le Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac, Michel Niama, des présidents et directeurs généraux des organes de régulation membres de l’Artac et des représentants d’autres organisations à l’instar de l’Union internationale des Télécommunications et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Pour Michel Niama, Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac « les actions de l’Artac, au niveau sous régional, vont de pair avec les ambitions nobles de nos chefs d’État qui voudraient bien construire un espace intégré pour la sous-région. Cette intégration devrait se faire avec les divers moyens de communication disponibles et, l’Artac devient pour nous l’un des principaux leviers pour lequel nous devons conjuguer les efforts ensemble devant permettre à nos sous-régions de pouvoir accélérer son processus de développement »,

Depuis 18 ans, l’Artac travaille à matérialiser la création d’un environnement harmonisé et favorable à l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication au service de développement humain, social et économique dans la sous-région Afrique centrale, en mettant l’accent sur les questions de régulation ainsi que du cadre règlementaire.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : La Smart Africa Digital Academy inaugurée pour développer le secteur du numérique et réduire le chômage

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[DIGITAL Business Africa] – La Smart Africa Digital Academy,(Sada), désormais opérationnelle en Côte d’Ivoire. La cérémonie de lancement officielle de l’autre entité de la Smart Africa Alliance, chargée du renforcement des capacités, s’est déroulée à Abidjan, le 15 septembre. La Côte d’Ivoire est ainsi devenue le cinquième pays africain à bénéficier de l’initiative de développement des compétences numériques.

L’initiative est le résultat du partenariat entre le ministère de la Communication et de l’Économie Numérique, Smart Africa, la GIZ et la Banque mondiale. Le but du programme Sada contribue à développer le secteur numérique.

« Les nations reconnaissent de plus en plus le rôle des technologies numériques dans la transformation de la situation socio-économique et la détermination à les adopter est palpable. Grâce à des initiatives comme SADA, l’Alliance Smart Africa s’engage à soutenir les efforts nationaux visant à combler le déficit de compétences numériques. Nous sommes heureux de donner vie à SADA, en Côte d’Ivoire, un pays important de l’alliance », s’est réjoui Lacina Koné, Directeur Général de Smart Africa. En saluant au passage la volonté politique des gouvernements africains de transformer le paysage numérique du continent et a souligné le soutien de Smart Africa.

Chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Marton Köver, représentait le gouvernement allemand, l’un des principaux donateurs de l’initiative Sada. Il a reconnu qu’« un cadre juridique juste et équitable est essentiel pour que le plus grand nombre possible d’Africains bénéficient de la transformation numérique ». Hormis la Sada, le programme de réglementation agile pour la transformation numérique a également été lancé en collaboration avec la Banque mondiale et la GIZ.

Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Mme Coralie Gevers, « le renforcement des capacités et l’échange de connaissances entre les pays africains sont essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2020-2030 et la Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer en partageant les connaissances entre pairs et en montrant les avantages de l’application des principes de régulation agile pour des marchés numériques dynamiques, inclusifs, durables et sûrs, comme le démontre l’adoption récente de sa Stratégie nationale de développement numérique 2025».

La cybersécurité dans le viseur

Divers programmes de renforcement des capacités en matière de cybersécurité seront mis en place. Des formations avancées telles que le Big Data et l’IoT, de formation des enseignants, de formation des cadres, de formations avancées en TIC, entre autres, seront disponibles. En outre, la Côte d’Ivoire est prête à accueillir le premier centre d’innovation en cybersécurité pour les jeunes. Le pays étant à la tête du programme phare de Smart Africa en matière de cybersécurité.

S’exprimant sur le lancement de Sada, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie Numérique, Amadou Coulibaly, a déclaré que « Sada-Côte d’Ivoire va être un des véhicules clés de l’opérationnalisation des projets à caractère « sensibilisation et formation » du quatrième pilier de la Stratégie Nationale du Numérique à l’horizon 202, qui a pour objectif spécifique de développer et promouvoir les compétences numériques ».

Pour une réduction du chômage et une inclusion numérique en Afrique

L’académie numérique offrira des compétences numériques aux apprenant. Des académies du genre seront bientôt déployées au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone. Sada lance également deux nouveaux programmes qui ont pour but de à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général. Ce premier cas de figure vise dont à réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique. Pour ce qui du second programme, il permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Sada a déjà formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue.  Notamment, dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc.

Smart Africa s’est fixé l’objectif d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

Par Jean Materne Zambo 

Côte d’Ivoire : Orange inaugure la 5G Lab, l’espace de découverte de la technologie 5G gratuit pour entreprises, start-ups et pros du numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Orange Côte d’Ivoire se dote de l’espace d’expérimentation et de découverte de la 5G : Orange 5G Lab. Il est dédié aux entreprises, aux start-ups et aux professionnels du numérique pour diversifier et dynamiser leurs activités. Le tout gratuit.

La cérémonie d’inauguration s’est tenue au Smart Store des Deux Plateaux (Cocody, Abidjan), ce mardi 20 septembre 2022, en présence d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement, de Christel Heydemann, directrice générale du groupe Orange,Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, entre autres.

L’Orange 5G Lab Abidjan offre des services et accompagne les acteurs économiques. Il est conçu avec la collaboration des firmes telles que : Huawei, Nokia, Ericsson ou encore ZTE. Le laboratoire prend appui sur deux piliers : « Faire découvrir aux acteurs économiques les nouveaux usages permis par la 5G et la façon dont elle pourra impacter positivement leurs activités. Accompagner, avec nos experts les entreprises innovantes qui souhaitent expérimenter le potentiel de la 5G pour leurs produits services ».

Le laboratoire pourra abriteorar des conférences, des formations, des séances de co-working, de co-innovation et des sessions de mise en place pratique de la 5G. Et Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, a bien conscience de la portée d’une telle initiative sur le sol ivoirien.

« Nous sommes conscients que la 5G constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises souhaitant diversifier, optimiser ou dynamiser leur activité. Pour les accompagner, il est primordial que cet espace offre des outils clés en main et permette d’évaluer de façon pratique les résultats de ces expérimentations. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de notre engagement historique en faveur de l’inclusion numérique. Encourager l’innovation et participer à la création de valeur au sein de l’écosystème local, tels sont nos objectifs », a-t-il dit.

Pour Jérôme Henique, directeur général d’Orange Moyen Orient, le pont est trouvé entre orange Digital Center et Orange 5G Lab. « A l’instar de l’Orange Digital Center inauguré il y a un an, l’Orange 5G Lab va permettre d’accélérer la pénétration de cette technologie auprès des entreprises en Côte d’Ivoire. Elles vont non seulement pouvoir bénéficier de l’expertise et des outils mis en place ici, à Abidjan, mais elles auront également accès aux retours d’expérience des plus de 1500 entreprises et collectivités qui ont eu accès à un Orange 5G Lab dans le monde, dont 127 ont d’ores et déjà pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas pratiques », a -t-il affirmé.

Quant à Christel HeydemannChristel, directrice générale du groupe Orange, l’opérateur de Télécom n’en n’a pas fini avec ses prouesses. « En tant que leader du secteur des télécommunications et du numérique, l’innovation est clé pour notre entreprise. C’est pourquoi je me réjouis de l’inauguration de ce nouvel Orange 5G Lab, le deuxième en Afrique de l’Ouest. Nous continuerons par ailleurs d’étendre ce dispositif dans les pays où Orange opère, car il confirme notre ancrage local ainsi que notre engagement en faveur de l’inclusion numérique partout où nous sommes présents », a-t-elle promis.

A des kilomètres de la Côte d’Ivoire, le Nigéria voisin avait déjà aussi connu une expérimentation de la 5G mais sous la houlette du concurrent MTN, le 24 août 2022. Il s’agissait du lancement de la phase pilote de cette technologie innovante pour réseaux cellulaire à large Bande. Sa vitesse de connexion pouvant atteindre les 1Gb/ seconde.

Par Jean Materne Zambo. Source : Orange CI

Modeste Mopa FATOING : « Nous avons tiré avantage des TIC pour géolocaliser les contribuables » [🔴Vidéo Live]

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Modeste Mopa FATOING : « Nous avons tiré avantage des TIC pour géolocaliser les contribuables » [Vidéo Live]

[Digital Business Africa] – L’attestation de localisation a été supprimée au Cameroun par la Direction générale des Impôts (DGI). Il n’est plus demandé aux contribuables ce document. La DGI a en effet opté pour la géolocalisation fiscale des contribuables. Et ce sera effectif très bientôt.

« Nous avons pensé qu’il fallait tirer avantage des TIC pour géolocaliser les contribuables. Aujourd’hui, cela peut se faire très facilement. La géolocalisation reste intéressante à la fois pour l’administration et pour les contribuables », a expliqué Modeste Mopa Fatoing. Voir la vidéo.

Le directeur général Modeste Mopa Fatoing a expliqué les raisons de ce choix ce 13 septembre 2022 au Krystal Palace Hôtel de Douala lors de la mission de concertation DGI – Secteur privé en vue de la préparation de la Loi des Finances 2023. Modeste Mopa FATOING explique également pourquoi la DGI a supprimé l’exigence de l’attestation de localisation.

Cette rencontre était également l’occasion pour le DG de répondre en direct aux préoccupations du secteur privé, mais également de relever leurs propositions de réformes et d’amélioration pour la loi de finances 2023 en préparation.

Revoir l’intégralité du Live réalisé par ICT Media STRATEGIES sur la Page Facebook de la DGI.

Par ICT Media STRATEGIES

Selon Modeste Mopa Fatoing, l’exemple camerounais de la taxation du commerce électronique séduit en Afrique

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Selon Modeste Mopa Fatoing, l’exemple camerounais de la taxation du commerce électronique séduit en Afrique

[Digital Business Africa] – Depuis le 1er octobre 2020 au Cameroun, Facebook applique une TVA supplémentaire de 19,25% sur les publicités achetées par les abonnés à des fins professionnelles ou personnelles. Le réseau social avait précisé à ses abonnés qu’ils pourraient payer plus pour atteindre l’objectif de leurs campagnes publicitaires. « La TVA étant ajoutée en plus des frais, vous n’atteindrez pas votre seuil de facturation plus rapidement, mais vous pourriez être facturé plus que le montant de votre seuil de facturation. Si vous payez pour des publicités Facebook avec un mode de paiement prépayé, la TVA est comptabilisée au taux applicable lorsque votre compte publicitaire est alimenté pour déterminer le solde total disponible », indiquait Facebook Business à ses abonnés.

L’application de cette taxe par Facebook était conforme à la loi des finances 2020 du Cameroun, qui, pour la première fois, obligeait les acteurs nationaux et internationaux de l’e-commerce d’imposer la TVA de 19,25% aux services et produits vendus en ligne. L’Article 127 de cette loi des Finances 2020 disposait en effet que la TVA est imposable aux opérations de « ventes de biens et des prestations de services effectuées sur le territoire camerounais ou à travers les plateformes de commerce électronique étrangères ou locales ».

Depuis lors, l’expérience camerounaise fait des émules et attire de nombreux pays au Cameroun. Lors de la mission de concertation DGI-secteur privé du 13 au 16 septembre 2022 à Douala en vue de la préparation de la Loi des Finances 2023, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, a donné quelques précisions à ce sujet indiquant que le Cameroun est avant-gardiste dans ce domaine : « Dans le cadre du Credaf, nous avons reçu beaucoup de demandes de pays amis venus s’inspirer de l’exemple camerounais de la taxation du commerce électronique », a-t-il indiqué.

Lors de cette rencontre, les participants ont également posé des questions sur ce qu’ils considèrent comme une taxation des tontines et sur ce que des participants appellent la « double taxation des transferts d’argent ». Le DGI explique tout cela dans cet extrait vidéo et parle également des mécanismes et des raisons de ces réformes introduites la loi des finances 2022 qui font toujours couler beaucoup d’encre et de salive.

Revoir l’intégralité du Live réalisé par ICT Media STRATEGIES sur la Page Facebook de la DGI.

Par Digital Business Africa

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Les ingrédients du Cameroun, premier pays en Afrique francophone où Facebook applique la collecte de la TVA

Cameroun : Ce qu’il faut retenir de David Nkoto Emane, l’ex DG de Camtel, décédé ce jour 

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Cameroun : Ce qu’il faut retenir de David Nkoto Emane, l’ex DG de Camtel, décédé ce jour 

[Digital Business Africa] – L’ancien directeur général de Camtel, David Nkoto Emane, est décédé ce samedi matin 17 Septembre 2022 à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale de Yaoundé après six jours d’hospitalisation, a appris Digital Business Africa.

C’est le 14 décembre 2018 que le président camerounais Paul Biya avait nommé Judith Yah Sunday, l’épouse de l’ancien premier ministre Achidi Achu, au poste de directeur général, en remplacement de David Nkoto Emane. Il mettait ainsi fin aux 13 années de David Nkoto Emane à la tête de la Cameroon Telecommunications.Cameroun : Ce qu’il faut retenir de David Nkoto Emane, l’ex DG de Camtel, décédé ce jour

Le natif de Meyomessala avait en effet été nommé à la tête de Camtel le 23 février 2005. Il fût installé dans ses fonctions par le ministre d’Etat en charge des Postes et Télécommunications de l’époque, Bello Bouba Maïgari.

Au moment où il prend la porte de sortie de la Camtel, David Nkoto Emane aura passé au total 23 ans au sein de cette entreprise, depuis son recrutement à Intecam (Ancien Camtel ) en 1990 en qualité chef service Informatique. Au moment de la création de la Camtel, il hérite de la Division Informatique.

Plus tard en 2000, il fera un détour par la CNPS, où il est nommé Directeur Informatique par Louis Paul Motaze qui était à cette époque le Directeur Général. En 2005, il fait son grand comeback au sein de la Camtel où il dépose à nouveau ses valises, cette fois en qualité de directeur général.

A ce poste, il durera 13 ans, soit quatre ans de plus que ce que prévoit les lois et les décrets régissant le fonctionnement des entreprises publiques et parapubliques.

Les projets à retenir de David Nkoto Emane

David Nkoto Emane aura participé à la réalisation, sinon initié les plus grands projets du Cameroun en matière de télécommunications. Le dernier projet sur lequel il travaillait avec acharnement avant son limogeage était le South Atlantic Inter Link (SAIL).

Kribi le 22 mai 2018, David Nkoto Emane, le Directeur Général de Camtel, présente la maquette de la Station atterrissement de Kribi, dont les travaux de construction avancent considérablement.

Long de 6 000 km, ce câble est le tout premier à relier le continent africain à l’Amérique du Sud via le Brésil. Juste avant la nomination de sa remplaçante, il avait signé une convention avec une entreprise nigériane pour la commercialisation au Nigeria de ce câble à fibre optique, principale grande réalisation de Camtel de ces dernières années.

A David Nkoto Emane, on doit plusieurs réalisations. Parmi les plus emblématiques, le lancement en 2014 des CT Phone, qui avait à l’époque placé Camtel au cœur de la concurrence sur le mobile. Un projet qui s’est malheureusement vite essoufflé. Malgré ce projet, Camtel ne compte pas toujours 500 000 abonnés à son départ de la société, alors que le leader du mobile au Cameroun a déjà frôlé neuf millions d’abonnés avant de redescendre à sept millions.

Pour ce qui est de la connectivité, David Nkoto Emane aura participé à l’atterrissement au Cameroun de quatre câbles sous-marin à fibre optique. Il s’agit du SAT3, le Wacs et le NCNCS (Nigeria and Cameroon Network Cable System), et tout récemment, depuis septembre 2018, le South Atlantic Inter Link (SAIL).

Cependant, la gestion de David Nkoto Emane avait été plusieurs fois remise en cause par certains Camerounais, par d’anciens collaborateurs et par certains partenaires étrangers. Ce qui l’a placé depuis 2016 dans le viseur de la justice ainsi que plusieurs de ses collaborateurs.

Auditionné par la justice

De nombreux médias camerounais avaient indiqué que, sur instruction du chef de l’État, David Nkoto Emane avait été interdit de sortie du territoire camerounais le lundi 5 mars 2018. Ce n’était pas la première fois que pareille annonce était faite. Mais, le DG n’avait jamais été inquiété par la justice pendant son séjour à Camtel.SAIL

Après son séjour à Camtel, il sera auditionné par les organismes publics camerounais en charge de la justice et de la lutte contre les fautes de gestion. Il sera interdit de sortie du territoire camerounais et l’on apprend qu’il avait été convoqué au Tribunal criminel spécial pour la seconde fois le mercredi 03 avril 2019 afin de répondre des soupçons de malversations financières entre 2010 et 2015.

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Bio express de David Nkoto Emane

1990 : Ingénieur en informatique, il est recruté à Intelcam, après un séjour d’environ un an à France Télécom

1991 : nommé Chef du Centre Informatique, mis sur pied par les responsables d’Intelcam.

1998 : fusion d’Intelcam avec la Direction des télécommunications du ministère et naissance de Camtel. Il occupe le poste de Chef du Centre Informatique de Camtel

23 décembre 1999 : nommé chef de la division informatique de CAMTEL, avec rang de directeur

Septembre 2000 :  nommé Directeur Informatique et des Télécommunications à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) par alors Louis Paul Motaze, DG de la CNPS

23 février 2005 : Nommé Directeur Général de la CAMTEL par le président Paul Biya

14 décembre 2018 : Remplacé à la tête de Camtel par Judith Yah Sunday, épouse Achidi

Par B-O.D, Digital Business Africa

France : L’Arcep introduit les numéros commençant par 9 pour établir des communications entre une entreprise et son client

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[DIGITAL Business Africa] – L’Arcep s’emploie à protéger les utilisateurs des fraudes et abus. En adoptant la décision modifiant le plan national de numérotation, le 05 septembre 2022, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques, des Postes et de la Distribution de la Presse s’attaque aux appels ou messages non sollicités reçus par les différents usagers mobiles.

D’après le communiqué signé de la direction de l’Arcep, la loi du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France confère à l’Agence de Régulation des Communications électroniques, des Postes et de la Distribution de la Presse la capacité de préciser les catégories de numéros qui peuvent être présentés au destinataire lors des communications passées par des systèmes automatisés d’appels et d’envois de messages.

La décision contenue dans ledit communiqué tient compte des réponses reçues dans le cadre de la consultation sur le projet de décision, menée entre le 07 décembre 2021 et le 22 février 2022 (45 contributions reçues). Cette décision modifie le plan national de numérotation et les règles de gestion afférentes.

« Il s’agit notamment d’introduire des mesures visant à renforcer la protection des utilisateurs contre les fraudes et abus, à accompagner l’innovation et le développement des nouveaux usagers. Elle contribue également à améliorer la gestion de la rareté des ressources en numérotation et à tenir compte de la transposition en droit du dernier code des communications électroniques européens », indique le communiqué.

Face au volume d’appels et messages, l’Arcep a décidé d’adopter des mesures assurant aux utilisateurs finals « une protection renforcée ». En réservant une série de numéros géographiques et polyvalents qu’il reste possible d’utiliser. A condition que les opérateurs qui exploitent ces numéros vérifient et garantissent que leur affichage ait bien été autorisé par celui qui reçoit l’appel ou le message.

Une nouvelle catégorie de numéros commençant par « 9 »

De nouveaux usagers mobiles entrent en scène et l’Arcep a aussi pris les dispositions qui s’adaptent à la situation :

« Afin de tenir compte du développement des nouveaux usagers mobiles, sans pour autant risquer une pénurie de numéros mobiles à 10 chiffres, l’Arcep réserve une nouvelle catégorie de numéro commençant par 9 pour donner aux acteurs intéressés la possibilité de mettre en œuvre des solutions innovantes de communication entre un abonné mobile et une plateforme technique. Ces numéros pourront par exemple être utilisés pour établir des conversations par message entre une enseigne et son client, ou pour des utilisations de très courte durée de numéro de téléphone pour certaines situations de mise en relation éphémères via une plateforme (livreurs de colis, chauffeurs VTC) », rapporte le communiqué de l’Arcep.

Les numéros mobiles en 06 et 07 réservés aux services de communication interpersonnelle

L’utilisation des numéros mobiles en 06 et 07 sera réservé aux services de communication interpersonnelle. La communication interpersonnelle qui est une sorte d’échange d’un message/ d’un code/ d’information entre deux individus dans un contexte précis.

Les numéros en 06 et 07 bénéficient de la fourniture obligatoire par les opérateurs d’au moins un service d’appels vocaux et de messages. Pour les usagers non interpersonnels leurs numéros mobiles basculent vers d’autres catégories de numéros, plus précisément la catégorie de numéros en 09 pour les plateformes précipitées ou celle des numéros mobiles dits « de longueur étendue ».

Quelques mesures pour une gestion efficiente des ressources en numérotation

Selon le communiqué, l’Arcep est favorable à :
– L’attribution de ressources par l’Autorité : en attribuant à compter du 1er juillet 2023 les nouvelles ressources en numérotation avec une granularité minimale de 1000 numéros, au lieu de 10000 numéros jusqu’alors.
– La gestion des numéros : les numéros doivent être utilisés pour une durée minimale de soixante-douze heures et la période pendant laquelle un opérateur ne peut réaffecter un numéro à utilisateur final est réduite.

Par Jean Materne Zambo

Alexander NTOKO : « J’ai ce qu’il faut pour diriger le Bureau chargé de mettre en œuvre le mandat de l’UIT en matière de développement »

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Alexander NTOKO : « J'ai ce qu'il faut pour diriger le Bureau chargé de mettre en œuvre le mandat de l'UIT en matière de développement »

[DIGITAL Business Africa] – La 21e Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) aura lieu au Palais du Parlement de Bucarest, la capitale de la Roumanie, du 26 septembre 2022 au 14 octobre 2022.

Cette conférence des plénipotentiaires de l’UIT qui se tient tous les quatre ans est la plus grande rencontre de de cet organisme des Nations-Unies spécialisé dans les télécoms et le numérique. Elle réunit les représentants des 193 États membres de l’organisation pour superviser l’attribution du spectre radioélectrique mondial, la création de normes techniques mondiales pour les réseaux et services des technologies de l’information et de la communication (TIC) et les efforts visant à promouvoir l’inclusion numérique dans les communautés mal desservies.

Après la PP-21 à Dubaï aux Émirats arabes unis en 2018, la PP-22 va définir les politiques générales de l’UIT, adopter des plans stratégiques et financiers quadriennaux et traiter les principales questions relatives aux TIC, à la demande des membres de l’UIT.

Mais aussi et surtout, la Conférence élira le prochain Secrétaire général de l’UIT, le secrétaire général adjoint et les directeurs des Bureaux des radiocommunications, de la Normalisation des télécommunications, du développement des télécommunications, ainsi que les membres du Comité du Règlement des radiocommunications.

Tout comme la Conférence de plénipotentiaires élira également les États Membres qui constitueront le prochain Conseil de l’UIT, lequel fait office d’organe directeur de l’UIT dans l’intervalle entre les conférences de plénipotentiaires.

DIGITAL Business Africa a choisi de vous présenter les Africains qui aspirent à diriger les organes de l’UIT ainsi que les chances et atouts de ces candidats africains et des pays qui aspirent à intégrer le Conseil de l’UIT.

Digital Business Africa donne la parole à Alexander NTOKO, candidat de la République du Cameroun, au poste de directeur du Bureau du développement des télécommunications de l’UIT. Il présente ses ambitions et sa vision pour ce poste.

DIGITAL Business Africa : Vous êtes candidat au poste de directeur du Bureau de développement des télécommunications (UIT). Qu’est-ce qui motive votre candidature ?

Alexander NTOKO : Comme vous le savez tous, le monde est aujourd’hui confronté à plusieurs défis mondiaux : le changement climatique, la faim, les conflits, les pandémies, le manque de connectivité, les guerres pour n’en citer que quelques-uns. La promesse des Objectifs de développement durable était de les atteindre d’ici 2030. Nous n’en sommes plus qu’à huit ans et beaucoup de progrès restent à faire.

Quels que soient les défis à relever, la technologie continue d’évoluer à la vitesse la plus rapide jamais observée. Nous observons de nouvelles tendances en matière de TIC, telles que l’intelligence artificielle, la blockchain, le Web 3, le métavers et les NFT. Et les TIC continuent d’être essentielles dans tous les aspects de la vie, mais tout le monde n’y a pas accès.

Avec des activités qui ont bénéficié à plus de 150 pays de toutes les régions du monde, avec un rôle de premier plan dans le développement de nombreuses solutions TIC innovantes pour les pays en développement, avec plus de 40 citations dans des publications universitaires et scientifiques dans différentes langues, j’ai le privilège d’avoir acquis une expérience au fil des ans et une solide connaissance des technologies en évolution rapide pour fournir des conseils neutres et objectifs aux pays afin que nous puissions faire des progrès significatifs et mesurables vers la réalisation des ODD de l’ONU.

J’ai ce qu’il faut pour diriger le Bureau chargé de mettre en œuvre le mandat de l’UIT en matière de développement.  C’est ce qui motive ma candidature.  Nous devons maintenant mettre en œuvre les actions dont nous parlons depuis des années. Cela permettra à l’UIT-D de s’imposer comme la première plate-forme pour les TIC au service du développement.

Je suis un représentant du peuple, de ses problèmes, de ses besoins et de ses solutions. Au cours de ma longue carrière, j’ai pu constater qu’il ne s’agit pas d’un pays ou d’un continent en particulier, car les besoins et les problèmes sont souvent très similaires. Pendant mon mandat de directeur du BDT, j’ai l’intention d’apporter la vision et la coordination de haut niveau nécessaires dans toutes les régions afin que nous puissions tous bénéficier, apprendre et échanger les uns avec les autres.Alexander NTOKO

DIGITAL Business Africa : Vous avez fondé votre vision sur les trois piliers suivants : L’accessibilité, l’inclusion et la diversité, la connexion des personnes non connectées et la réduction de la fracture numérique et, enfin, le troisième pilier, l’autonomisation des jeunes entrepreneurs à l’échelle mondiale. Chacun de ces piliers est important pour vous. Comment pourriez-vous résumer brièvement l’importance de ces trois piliers ?

Alexander NTOKO : Les trois piliers sur lesquels repose ma vision sont également trois piliers essentiels sur lesquels repose le développement de la société. Si nous ne veillons pas à ce que tout le monde soit inclus dans la conversation, à ce que nous ayons des points de vue différents, à ce que nous puissions voir le monde avec une lentille différente, à ce que tout le monde puisse être connecté et à ce que chacun ait la possibilité de réaliser ses rêves et ses ambitions respectives, la société ne peut pas fonctionner.

Ces trois piliers sont une nécessité et pas seulement une vision. Ils doivent se concrétiser pour que les citoyens et les pays progressent.

La diversité et l’inclusion ne sont pas seulement dans la pensée, mais aussi dans les solutions apportées pour s’assurer que tous les groupes de population soient représentés. La connectivité est synonyme d’opportunités, car si l’on ne peut pas se connecter, beaucoup ne peuvent pas accéder aux dernières opportunités qui se présentent.

Il arrive que des personnes ne puissent pas réaliser leur potentiel parce qu’elles ne savent tout simplement pas à quoi elles peuvent prétendre. C’est ce que vous offre la connectivité, le monde dans le creux de votre main.

Enfin, l’autonomisation des jeunes est une nécessité, car le monde, et en particulier le continent africain, compte une énorme population de jeunes en plein essor qui doit être prise en compte. Nous devons veiller à ce que les jeunes reçoivent les outils nécessaires pour tracer leur propre chemin vers l’avenir.

DIGITAL Business Africa : Quel est le pilier le plus important selon vous ? Et pourquoi ?

Alexander NTOKO : Il n’y a pas un seul pilier le plus important. Ils sont tous interconnectés et ils se rejoignent. C’est comme choisir entre manger et boire, les deux sont essentiels et doivent être garantis. La connectivité sans la diversité, l’inclusion ou l’accessibilité laissera toujours les citoyens à la traîne.

L’autonomisation des jeunes sans connectivité ne fonctionne pas. Les piliers que je propose sont indépendants les uns des autres, mais ils sont plus forts ensemble. Si nous travaillons sur chacun d’entre eux, nous serons en mesure d’atteindre les ODD.

DIGITAL Business Africa : Selon vous, l’Incubator Intelligent est une mesure concrète pour donner aux jeunes entrepreneurs des régions les plus reculées les moyens de créer leurs start-ups et leurs solutions sur la base de normes mondiales. Comment comptez-vous y parvenir et développer des incubateurs intelligents dans les zones reculées d’Afrique ?

Alexander NTOKO : L’incubateur intelligent n’est pas seulement une étape concrète, c’est une réalité. Des start-ups en sont sorties diplômées et ont pu nouer des relations avec des entreprises et des investisseurs. Le premier pilote que j’ai lancé a rapidement démontré la nécessité de donner aux jeunes les moyens d’agir en matière d’innovation et d’entrepreneuriat.

L’Afrique regorge déjà de brillants innovateurs, qui recherchent un soutien pour passer à l’étape suivante. Je me suis contenté d’observer et de fournir les outils nécessaires pour permettre aux jeunes d’aller de l’avant et de donner une autre dimension à leurs innovations grâce à des normes techniques mondiales, ouvertes, interopérables et non discriminatoires.

Lorsqu’il s’agit de tels projets, la démonstration du modèle est généralement d’une importance capitale et c’est ce qui prend le plus de temps. Nous avons prouvé le modèle et il a même connu des succès. Les prochaines étapes consistent maintenant à le reproduire dans les pays qui ont exprimé leur intérêt.

DIGITAL Business Africa : Quelle place aura l’Afrique dans vos actions si vous êtes élu directeur du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT ?

Alexander NTOKO : La diversité et l’inclusion sont mes plus grandes priorités. Il est donc important que la voix de l’Afrique soit présente et entendue lorsqu’il s’agit des travaux de l’UIT en particulier et de l’ONU en général.

Cependant, je suis un représentant du peuple, de ses problèmes, de ses besoins et de ses solutions. Au cours de ma longue carrière, j’ai pu constater qu’il ne s’agit pas d’un pays ou d’un continent en particulier, car les besoins et les problèmes sont souvent très similaires.

Pendant mon mandat de directeur du BDT, j’ai l’intention d’apporter la vision et la coordination de haut niveau nécessaires dans toutes les régions afin que nous puissions tous bénéficier, apprendre et échanger les uns avec les autres.

L’Afrique occupe bien sûr une place particulière dans mon cœur, étant donné que je suis originaire du continent, mais je m’engage à faire en sorte que chacun dans le monde entier bénéficie des mêmes opportunités que les autres. Nous pouvons y parvenir en assurant la mise en œuvre des trois piliers mentionnés dans mon programme.

DIGITAL Business Africa : Parlez-nous de vous. Qui est Alexander Ntoko, quelle est votre expérience dans le secteur des télécommunications et depuis combien de temps travaillez-vous pour l’UIT ?

Alexander NTOKO : Camerounais, né à Buea, Cameroun, j’ai rejoint l’UIT en tant que jeune informaticien en mars 1990, avec une licence et une maîtrise en informatique de l’Université de l’Etat de New York aux Etats-Unis. Au cours de mes 32 années à l’UIT, j’ai travaillé au Secrétariat général, au BDT et au TSB pendant près de 10 ans dans chaque partie de l’Union.

Au début des années 90, j’ai dirigé l’introduction des services Internet au sein de l’UIT et j’ai commencé à aider les pays en développement dans leurs efforts pour être connectés et utiliser cette nouvelle plate-forme.

En 1996, j’ai dirigé la conception, le développement et la mise en œuvre de la plate-forme de commerce électronique de l’UIT, qui était l’une des premières au monde à vendre et à livrer des produits (numériques) en ligne.

En 1997, j’ai dirigé le projet qui a introduit l’Internet dans mon pays, le Cameroun, puis j’ai aidé d’autres pays à acquérir et à gérer leurs domaines de premier niveau. Dans ce contexte, j’ai rédigé et publié un document de politique technologique expliquant pourquoi l’Afrique doit avoir son propre registre pour la gestion des adresses Internet publiques.

En 1998, lors de la CMDT-98 à La Valette à Malte, j’ai fait une démonstration en direct d’une plate-forme de commerce électronique dans laquelle j’ai joué un rôle de premier plan dans son développement.  Cette solution de l’UIT a été utilisée pour lancer cette plate-forme et a servi de base à une nouvelle initiative de l’UIT appelée Commerce électronique pour les pays en développement ou EC-DC.

EC-DC a reçu un prix de l’innovation lors du Global Bangemann Project Challenge à Stokholm, en Suède. Des articles ont été écrits sur cette plateforme innovante par le Magazine Time et d’autres grands journaux la présentant comme une initiative mondiale importante qui vise à apporter cette technologie aux pays en développement.

Au début des années 2000, j’ai dirigé l’introduction du cryptage avancé et de l’authentification biométrique dans les pays afin d’accroître la sécurité et la confiance dans les services en ligne fournis via l’internet.

Lors de la CMDT 2002 à Istanbul (Turquie), les membres de l’UIT ont adopté la création d’un nouveau programme que j’ai géré, étendant le mandat de l’UIT-D dans des domaines tels que la cybersécurité, la cybersanté, le gouvernement électronique, la cyberagriculture, le commerce électronique, l’Internet, etc.

En 2003, lors du Sommet des chefs d’État (phase 1 du SMSI), j’ai joué un rôle important en montrant comment les TIC avaient été utilisées dans des domaines tels que l’agriculture, le commerce, les services gouvernementaux, etc. Cela a attiré la presse et les chefs d’État à visiter ce stand. Il s’agit de projets que j’ai mis en œuvre ou dont j’ai pris l’initiative en tant qu’expert, et dont je suis convaincu qu’ils ont eu un impact positif dans ces pays et régions.

En 2007, j’ai dirigé la conception et l’élaboration du Programme mondial de cybersécurité (GCA) de l’UIT, qui constitue le cadre de la coopération internationale en matière de cybersécurité. À son apogée, plus de 150 pays y participaient, ce qui en faisait, à l’époque, le plus grand cadre de coopération internationale en matière de cybersécurité.  Le cadre de la CMA est toujours considéré comme important aujourd’hui pour de nombreux pays, y compris ceux du continent africain.

Depuis 10 ans maintenant, en tant que chef du département des opérations et de la planification du TSB, je dirige les activités où sont développées des applications innovantes basées sur l’IA, la blockchain et l’IoT.

J’ai lancé l’initiative ITU Smart Incubator pour intégrer l’innovation à la normalisation afin de donner les moyens aux startups dirigées par des jeunes dans les pays en développement de combler le fossé des normes.  En février 2021, l’UIT a reçu les Geneva Engage Awards pour l’innovation sur une plateforme de participation à distance développée sous ma direction.

Plus de 150 pays directement bénéficiaires, une présence physique dans une centaine de pays de toutes les régions du monde, des efforts pionniers dans les utilisations innovantes des TIC dans les pays en développement, plus de 40 citations dans des publications universitaires et scientifiques dans différentes langues sont quelques-uns des chiffres liés à mes 32 années de travail à l’UIT.

DIGITAL Business Africa : Le Président de la République Cameroun, Paul BIYA, a-t-il soutenu votre candidature à ce poste à l’UIT ?

Alexander NTOKO : Oui, Son Excellence Monsieur Paul Biya a soutenu ma candidature à ce poste.  Ma candidature a d’abord été soutenue par le ministre des Postes et Télécommunications, le Premier ministre, et le Président de la République du Cameroun.  Le O3 février 2022, le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence, a officiellement informé le ministre des Relations extérieures, le ministre des Postes et Télécommunications et le secrétaire général des Services du Premier ministre de l’approbation et du soutien formels de ma candidature par le Président de la République du Cameroun.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Jean Philémon Kissangou : « Le bureau de Développement des télécommunications de l’UIT doit davantage être un lieu d’équilibrage des forces en présence »

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Jean Philémon Kissangou : A l’UIT, « nous allons travailler à la connexion des pays sans façades maritimes »

[DIGITAL Business Africa] – La 21e Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) aura lieu au Palais du Parlement de Bucarest, la capitale de la Roumanie, du 26 septembre 2022 au 14 octobre 2022.

Cette conférence des plénipotentiaires de l’UIT qui se tient tous les quatre ans est la plus grande rencontre de de cet organisme des Nations-Unies spécialisé dans les télécoms et le numérique. Elle réunit les représentants des 193 États membres de l’organisation pour superviser l’attribution du spectre radioélectrique mondial, la création de normes techniques mondiales pour les réseaux et services des technologies de l’information et de la communication (TIC) et les efforts visant à promouvoir l’inclusion numérique dans les communautés mal desservies.

Après la PP-21 à Dubaï aux Émirats arabes unis en 2018, la PP-22 va définir les politiques générales de l’UIT, adopter des plans stratégiques et financiers quadriennaux et traiter les principales questions relatives aux TIC, à la demande des membres de l’UIT.

Mais aussi et surtout, la Conférence élira le prochain Secrétaire général de l’UIT, le secrétaire général adjoint et les directeurs des Bureaux des radiocommunications, de la Normalisation des télécommunications, du développement des télécommunications, ainsi que les membres du Comité du Règlement des radiocommunications.

Tout comme la Conférence de plénipotentiaires élira également les États Membres qui constitueront le prochain Conseil de l’UIT, lequel fait office d’organe directeur de l’UIT dans l’intervalle entre les conférences de plénipotentiaires.

DIGITAL Business Africa a choisi de vous présenter les Africains qui aspirent à diriger les organes de l’UIT ainsi que les chances et atouts de ces candidats africains et des pays qui aspirent à intégrer le Conseil de l’UIT.

Parole ce jour à Jean Philémon Kissangou, candidat de la République du Congo, au poste de directeur du Bureau du développement des télécommunications de l’UIT.

Digital Business Africa : Vous êtes candidat au poste de directeur du Bureau de Développement des Télécommunications (BDT). Comment le BDT devrait-il évoluer pour rester pertinent dans le monde d’aujourd’hui ?

 Jean Philémon Kissangou : Le secteur de développement de l’UIT (UIT-D) est à peine né en 1992 lors des plénipotentiaires (PP92) de Genève en Suisse. Le processus de création du nouveau secteur a échoué dans le transfert des attributions du secteur de standardisation (UIT-T) au secteur de développement l’UIT-D.

L’UIT aurait dû transférer l’ensemble des attributions en lien avec le développement au nouveau secteur, en l’occurrence l’ensemble des attributions relatives à l’exploitation commerciale des applications et services de télécommunications.

De ce fait là, l’UIT-D était née affaiblie voire désarmée. Aujourd’hui, plus de 30 ans après, les choses n’ont pas davantage évolué.

Le travail de l’UIT-D va davantage être visible et pertinent lorsque les questions en lien avec le développement (l’économie, le social, le commerce, la régulation) vont réellement être gérées par le secteur de développement.

L’UIT-D pourrait par exemple être le siège des différentes négociations économiques et commerciales liées à l’exploitation des nouvelles applications/services de télécommunications, ou encore celle de la régulation des applications IP.

À cause de cela et du fait que ce problème n’a jamais été posé, le BDT est réduit à faire du support administratif avant, pendant et après les réunions des commissions d’études et des groupes consultatifs qui préparent les Conférences Mondiales de Développement des Télécommunications (CMDT). On peut y ajouter la gestion des bureaux régionaux et aussi la gestion et le suivi des programmes et projets comme le plan de Busan 2014 qui au demeurant reste assez opaque.

Le plan de Kigali 2022 (24,5 milliards USD) a été annoncé en juin 2022. Pendant ce temps, la mission constitutionnelle première du BDT qui est celle d’encourager la coopération et la solidarité internationale est réduite à la portion congrue.

A mon sens, le Bureau de développement de l’UIT doit davantage être un lieu d’équilibrage des forces en présence, d’attribution de nouvelles compétences et de négociation pour tous, sur un même pied d’égalité.

Digital Business Africa : Qu’apporteriez-vous de plus à l’UIT si vous êtes élu Directeur du Bureau de Développement des Télécommunications ?

 Jean Philémon Kissangou : Le BDT est un secteur quelque peu affaibli par la pauvreté de ses attributions. Son rôle essentiel étant réduit beaucoup plus à la gestion des réunions, certes importantes. Je commencerai par travailler avec l’appui du comité de coordination de l’UIT pour renforcer le pouvoir du BDT. En y associant des négociations y compris commerciale, la formation du staff, y compris dans les cinq zones régionales de l’UIT, la gestion plus efficiente des projets en particulier ceux arrêtés après chaque conférence et dans la mesure du possible une meilleure gouvernance et moralisation.

En 20 ans d’existence le BDT, on a eu deux Africains comme directeur. Ce qui compte vraiment c’est d’avoir une personne qui connait les enjeux et les problèmes des télécommunications dans le monde, un/une travailleur/se, un/une leader qui répond aussi aux exigences d’éthique et de moralité.Jean Philémon Kissangou

Digital Business Africa : Quelles seront vos trois priorités et comment planifiez-vous les atteindre ? 

Jean Philémon Kissangou : Si je suis élu, mes trois priorités seront l’amélioration continue par la formation et la qualification des fonctionnaires de l’UIT-D/BDT afin d’améliorer leurs actions sur le terrain à travers le monde ; l’ouvrage pour l’accès aux réseaux et services de large bande par des mécanismes de partenariats innovants et enfin le travail avec l’appui du levier recherche, pour une collecte et une exploitation plus efficientes des données et des statistiques internationales dans le secteur des technologies numériques. Ceci en vue d’élaborer et de calculer un index plus efficient qui mesure la société de l’information et qui aide à élaborer les politiques et les régulations qui répondent aux problèmes réels des populations dans le monde.

Digital Business Africa : Vous êtes cinq candidats au BDT, dont quatre Africains. Ne pensez-vous pas que cette multitude des candidats de l’Afrique puisse diminuer les chances du continent africain à remporter l’élection au BDT de l’UIT ?

Jean Philémon Kissangou : Que le directeur ou la directrice du BDT vienne de l’Afrique ou non, cela ne me pose aucun problème. En 20 ans d’existence le BDT, on a eu deux Africains comme directeur. Ce qui compte vraiment c’est d’avoir une personne qui connait les enjeux et les problèmes des télécommunications dans le monde, un/une travailleur/se, un/une leader qui répond aussi aux exigences d’éthique et de moralité.

Digital Business Africa : Quelle place occupera l’Afrique dans vos actions si vous êtes élu directeur du Bureau de Développement des Télécommunications à l’UIT ?

Jean Philémon Kissangou : La convention de l’UIT donne mission au BDT de s’occuper de manière particulière des pays ayant des besoins spéciaux, en en général les pays les moins avancés (PMA), les petits États insulaires en développement (PEID), les pays sans littoral. De manière générale, des pays ayant des problèmes particuliers, des plus simples, comme la non-conformité aux standards E164 des pays comme le Bénin, le Cameroun, Congo, la Côte d’Ivoire, la RCA, aux plus complexes comme la construction des infrastructures de télécommunications à large bande comme le projet (Central Africa Backbones) CAB ou le projet HIPSSA (Harmonisation des politiques des TIC en Afrique subsaharienne).

Digital Business Africa : Apparemment vous vous plaignez de ce que vos challengers utilisent dans leurs démarches de campagne des stratégies non conformes aux règles de l’UIT. De quoi s’agit-il ?

Jean Philémon Kissangou : Oui, l’UIT a adopté en 2018 des principes d’éthiques qui encadrent l’activité des campagnes électorales des fonctionnaires de l’UIT qui sont candidats aux élections. Le code éthique de l’Union interdit aux fonctionnaires de l’Union de faire campagne avant d’avoir déclaré leurs candidatures. Il leur interdit de profiter des missions et des moyens de l’UIT pour mener des campagnes déguisées. Or, tous mes challengers fonctionnaires de l’Union auraient allègrement violé ces dispositions sur une longue période.

J’ai pour cela saisi le secrétaire général de l’UIT et le comité d’éthique pour réclamer justice et demander que ces personnes soient sanctionnées sans attendre. Et ce, de la plus belle des manières, car l’UIT que nous voulons c’est l’UIT des grandes ambitions pour le développement des télécommunications et pour connecter le monde. Une UIT elle-même dirigée par des personnes qui comprennent les enjeux, mais aussi conduite par des hommes et des femmes irréprochables sur le plan de l’éthique et de la morale.

Au demeurant nous avons aussi saisi les Nations unies et si nous ne sommes pas satisfaits dans les meilleurs délais vous pourrions saisir la justice. L’UIT a des valeurs et des principes et ceux -ci doivent être respectés par tous, à tout moment et en toute circonstance.

Au-delà de tout cela, ce qui nous intéresse c’est de contribuer au développement des télécommunications dans le monde et nous y travaillons tous les jours, jusqu’à ce que cela soit possible.Jean Philémon Kissangou : « Le bureau de Développement des télécommunications de l’UIT doit davantage être un lieu d’équilibrage des forces en présence »

Digital Business Africa : Quel est votre point de vue sur le rôle des technologies numériques dans un monde en perpétuelle mutation rapide comme celui dans lequel nous vivons ?

 Jean Philémon Kissangou : Comparée à la première, la 4e révolution industrielle dans laquelle nous sommes aujourd’hui sera 10 fois plus rapide, 300 fois en termes d’échelle et 3000 fois en termes d’impact.

Dans le futur, les technologies numériques dites de rupture vont apporter davantage de changements sur notre façon de vivre, de produire, de travailler ou d’entretenir des relations interpersonnelles. Les transformations qui en résulteront seront différentes de celles que l’humanité a connues jusqu’à présent ; difficile d’imaginer un secteur qui ne sera pas touché.

En outre, face aux défis de développement intégral des 8,7 milliards d’individus que nous serons sur terre en 2030, le rôle des technologies numériques sera d’apporter de nouvelles opportunités de développement, d’atténuer de nouveaux risques y compris de contribuer à la réduction des émissions de CO2, avec impact sur le climat de façon à permettre à la terre de continuer à accueillir la vie !

Au demeurant, la réponse des technologies numériques aux défis du monde sera intégrée, globale et impliquant toutes les parties prenantes : public, privé, monde académique et société civile.

Propos recueillis par B-O.D, Digital Business Africa

Le JFN Center d’Alphonse Nafack ouvre officiellement ses portes à Yaoundé ce 14 septembre 2022

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Le JFN Center d’Alphonse Nafack ouvre officiellement ses portes à Yaoundé ce 14 septembre 2022

[DIGITAL Business Africa] – Déjà connu à Douala après juste deux années d’activités, le JFN Center ouvre ses portes à Yaoundé ce 14 septembre 2022. La représentation Centre – Sud – Est de ce centre d’incubation et d’accélération privé agréé au Cameroun lance officiellement ses activités à Yaoundé.

Ses bureaux situés à 100m de la Préfecture Nlongkak, à côté de la clinique le Jourdain, seront inaugurés ce 14 septembre 2022 dès 9h en présence du corps diplomatique, des partenaires et du Représentant de la BAD pour la région Afrique centrale. Deux ministres sont annoncés à cet événement : le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et le ministre des PME, de l’Économie sociale et de l’Artisanat.

Selon Antoine NKOLO, directeur général de JFN CENTER, la réprésentation Centre – Sud -Est de JFN Center restera fidèle à la mission générale du centre : «  Réinventer les systèmes éducatifs africains en repensant les missions traditionnelles de l’université à savoir l’enseignement et la recherche en faveur d’une nouvelle orientation axée sur l’innovation et l’entrepreneuriat ».

Le JFN Center d’Alphonse Nafack ouvre officiellement ses portes à Yaoundé ce 14 septembre 2022

Pour sa part, Alphonse NAFACK, président fondateur JFN GROUP, indique qu’il s’agit désormais de « mettre à la disposition des Camerounais un écosystème qui leur donne l’opportunité soit de créer des entreprises à fort impact, génératrices de richesse et d’emplois, soit de se former et se certifier aux métiers du futur ».

Fruit de la collaboration entre JFN-IT et E4IMPACT FOUNDATION d’Italie, le JFN Center ou encore JFN-IT E4IMPACT Center est un centre d’innovation et d’entrepreneuriat qui encourage et soutient les entrepreneurs camerounais à concevoir, développer, accélérer et accroître la performance des entreprises à fort impact social et environnemental. Il a obtenu l’an dernier son agrément (N°21400001/D/MINPMEESA/SG/DAJ du 29 octobre 2021). Le tout premier du genre octroyé au Cameroun par le ministère des PME, de l’Économie sociale et de l’Artisanat.

JFN Hightech University Institute

Par ailleurs, le JFN Center travaille en collaboration avec la JFN Hightech University Institute (Jacky Felly Nafack Hightech University Institute) anciennement appelée JFN Institute of Technology (JFN-IT). C’est un Institut universitaire spécialisé dans la formation en technologie et dans les métiers du numérique.

Basée à Douala et née d’une démarche volontariste conduite par Alphonse Nafack, banquier chevronné et passionné d’éducation et de formation, la JFN Hightech University Institute s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

Cameroun : Les premiers lauréats de la Business Compétition de la JFN-IT E4IMPACT Center qui bénéficieront d'un accompagnement financier sont connus
Fany Miglange Kengne (BioGaz) et Yannick NVOMDO (PayMe Quick) sont les deux premiers lauréats de la Business Competition en compagnie du Jury

Cette vision se caractérise par une proposition originale autour d’une identité forte et de projets audacieux, en se fixant pour objectif de donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception à Bonamoussadi à Douala.

La JFN Hightech University Institute est par ailleurs le premier institut universitaire en Afrique à proposer les certifications du programme Google Cloud Career Readiness (GCCR) de Google.

Par Digital Business Africa

Quelques champions du JFN Center

Cameroun : Blind Key, MAD’Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

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Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

[DIGITAL Business Africa] – Devenue une référence d’accompagnement et de soutien à l’entrepreneuriat social camerounais, le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (en abrégé POESAM) est à sa 12ème édition.

Il récompense en effet chaque année depuis 2010, les meilleurs projets technologiques à impact social positif dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient y compris au Cameroun.

Ce mercredi 7 septembre 2022 s’est tenue la finale nationale dans les locaux d’Orange Digital Center situé à Akwa- Soudanaise en présence de 13 finalistes et d’un Grand Jury constitué d’experts de l’écosystème.Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

Pour cette 12e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen- Orient (POESAM), les candidats ont rivalisé d’adresse et d’innovation pour atteindre le podium et gagner les différents prix.

Ils ont ainsi soumis leurs pitchs projets à l’appréciation et aux questions solides et pertinentes du Grand Jury.

Au sortir de cette cérémonie, 04 finalistes ont été primés :

  • A la première place Kwessi Christian, porteur du projet Blind Key qui est un kit de formation en informatique adapté aux personnes malvoyantes et aveugles et accessible via une clé USB.Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

Il remporte la somme de 2 000 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de six mois pour le développement de son projet.

C’est un composé de prise et interrupteurs qui permet la manipulation à distance de vos lampes et autres appareils électriques à domicile tout en permettant le contrôle de votre consommation en électricité́.

  • A la deuxième place nous avons Anong Nelson, porteur du projet MAD’Socket.

Il remporte la somme de 1 000 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de six mois pour le développement de son projet.

  • Sur la troisième marche du podium, Chifen Micklem, porteur du projet SMART AGROBOT.

Cette solution est conçue pour accroître la production alimentaire grâce à l’agriculture de précision et à l’automatisation. Elle associe ainsi l’agriculture traditionnelle aux technologies de pointe utilisant l’IoT(internet des objets).

Il remporte la somme de 500 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de 6 mois pour le développement de son projet.

  • Et pour finir les lauréats du prix spécial Féminin de cette édition, Valérie Patricia Bararunyeretse, Simplice Tankoua et Laba Kagalang, les porteurs du projet SmartEd Africa.

Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAMC’est une application mobile d’enseignement et d’apprentissage disponible avec ou sans connexion internet et adaptée à la problématique de non-scolarisation et déscolarisation de la femme et de la jeune fille camerounaise.

Ils remportent la somme de 1 000 000 Fcfa ainsi qu’un accompagnement d’une durée de 6 mois pour le développement de son projet.

Les quatre lauréats se qualifient donc pour la finale du Grand Prix International avec à la clé jusqu’à 16 millions de FCFA et un accompagnement de six à neuf mois.

Le POESAM s’inscrit dans une logique de détection des jeunes talents du numérique utile et inclusif. Cette nouvelle édition confirme l’implication d’Orange Cameroun à poursuivre sa démarche d’opérateur responsable, humain et solidaire qui vise à mettre la technologie et l’innovation numérique au profit du développement socioéconomique, tout en apportant son soutien et son expertise au service des entrepreneurs camerounais. Vivement la prochaine édition pour découvrir et faire de nouveaux champions de l’innovation !

Source : Orange Cameroun

Le Bénin et l’Alliance Smart Africa lancent l’académie numérique SADA à Cotonou

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Le Bénin et l’Alliance Smart Africa lancent l’académie numérique SADA à Cotonou

[DIGITAL Business Africa] – La Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, Aurelie I. Adam Soule Zoumarou et le directeur général de l’Alliance Smart Africa, Lacina KONE ont procédé ce jeudi 08 septembre 2022 à la signature d’un protocole d’accord (MOU) consacrant le lancement officiel de la Smart Africa Digital Academy (SADA) au Bénin. Sada étant la branche de renforcement des capacités de la Smart Africa Alliance, en vue de la promotion des compétences numériques en Afrique.

Une partie de ce MOU consiste en la fourniture, par SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du gouvernement du Bénin dans le secteur des TIC.

Le lancement de SADA au Bénin intervient après celui du Rwanda, du Ghana et du Congo. La création et le déploiement de cette initiative sur le continent s’inscrivent dans un contexte de pénurie de compétences numériques au moment où le monde numérique est en constante évolution.

« SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l’Afrique en général sont confrontés. Nous sommes extrêmement heureux de mettre en œuvre SADA au Bénin, un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa et de faire progresser les compétences numériques de la nation, en étroite collaboration avec nos partenaires »,
a commenté M. Lacina Koné, le directeur général et PDG de Smart Africa.

L’initiative SADA au Bénin sera un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du pays, qui vise à transformer le Bénin en une plateforme de services numériques en Afrique de l’Ouest ce qui passe par le développement des compétences numériques. SADA Bénin englobera une série d’initiatives telles que des formations avancées en TIC à destination des formateurs, des cadres et des enseignants. Au cours de cette semain, l’initiative SADA a démarré par la formation de 40 formateurs dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Ces formateurs formeront à leur tour d’autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides.

Madame Aurélie Adam Soulé, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a déclaré: “SADA est un instrument, une plateforme qui va nous permettre de prendre de nouvelles initiatives et de renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’action et d’ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement. Cette signature est pour moi, une étape très importante pour passer à l’échelle.”

Se familiariser avec le numérique

En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national. En outre, de telles académies numériques nationales seront bientôt déployées en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.

SADA lance également deux nouveaux programmes visant à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général, afin d’accroître leurs compétences en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique.  Le programme SADA d’alphabétisation numérique quant à lui, permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Former plus de 22 000 bénéficiaires d’ici 2023

Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur  Renforcement des capacités des décideurs (CBDM) et les modules de l’Académie numérique nationale, SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue, notamment les cas d’utilisation de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc.

L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

En rappel, le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin a pour mission, la conception, le suivi et l’évaluation de la politique générale de l’État en matière de communications électroniques, de développement numérique et de transformation digitale de l’administration publique, des entreprises et des autres secteurs de la société. Pour ce faire, il s’emploie à travailler sur les leviers majeurs tels que la promotion de la transformation digitale des entreprises ; la réduction de la fracture numérique ; le développement du numérique ; la promotion des compétences numériques et l’entrepreneuriat numérique.

La Smart Africa Alliance

Smart Africa est une alliance réunissant 32 pays ; des organisations internationales et des acteurs mondiaux du secteur privé avec comme objectif le numérique en Afrique.

L’alliance est inspirée par un engagement audacieux et innovant de chefs d’états africains avec pour objectif d’accélérer le développement socio-économique du continent et accompagner l’Afrique vers l’économie du savoir à travers l’accès à l’internet bon marché et l’utilisation des NTICs.

Avec la vision de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030, l’Alliance Smart Africa rassemble les Chefs d’Etats qui souhaitent accélérer la digitalisation du continent et créer un marché commun.

Lancé en 2013 par sept (7) Chefs d’États africains, l’Alliance compte aujourd’hui 32 membres, qui représentent plus de 815 millions de personnes et plus de 40 membres issus du secteur privé et tous tournés vers la même vision et le progrès pour l’Afrique.

Par Digital Business Africa, Source: Smart Africa

Les startups sénégalaises Noppal Tech et Hydro Tech Services en route pour la finale de la Tech African Women en Éthiopie

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Les startups sénégalaises Noppal Tech et Hydro Tech Services en route pour la finale de la Tech African Women en Éthiopie

[DIGITAL Business Africa] – Le programme TAW (Tech African Women), initié par l’UNECA (United Nations Economic Commission for Africa), en partenariat avec Betacube, a clôturé, ce 26 Août 2022 à D-Hub, son bootcamp sénégalais de 03 jours organisé en partenariat avec la DER/FJ et SenStartup.

Les deux lauréates startups sénégalaises se sont vu décerner le prix de participation au programme et 2000 $ pour la première lauréate Noppal Tech. Axée sur l’innovation à impact social et les femmes entrepreneures, la sélection a été basée sur le potentiel marché de chaque startup et après un pitch de leurs projets en phase d’idéation réalisé devant un membre de jury femmes spécialistes.

Lors de cette journée de clôture du bootcamp sénégalais du programme TAW (Tech Women In Tech), une cérémonie de remise de prix a été organisée au profit des femmes entrepreneures candidates au profit du développement durable.

Les deux lauréates qui ont été honorées sont “Noppal Tech” (1er prix), une startup qui fabrique des purificateurs d’air et « Hydro Tech Services » (2nd prix), une startup spécialisée dans la construction et la réhabilitation des structures hydrauliques.

7000 $ en jeu

Les deux startups lauréates sénégalaises ont franchi une nouvelle étape en rejoignant le programme d’incubation de 2 mois en ligne. A la clé pour les huit startups lauréates sélectionnées de chaque pays, une cérémonie finale les attend en Éthiopie qui aura lieu à Addis-Abeba au Centre de Conférence UNECA. Chaque startup sera invitée à pitcher son idée pour remporter le prix final du programme : prix de 7000$ pour la meilleure startup.

En soutien à l’innovation numérique en Afrique et à l’esprit entrepreneurial des femmes, le programme TAW (Tech African Women) vient à la poursuite des objectifs du programme Connected African Girls Coding Camp initié par l’UNECA pour fournir l’éducation et les compétences technologiques nécessaires aux jeunes femmes et filles pour promouvoir l’intégration de l’Afrique, générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d’emplois, briser la fracture numérique et éradiquer la pauvreté pour le développement socio-économique du continent et assurer l’appropriation par l’Afrique des outils modernes de gestion numérique.

L’UNECA

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU), en 1958, comme l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, l’ECA a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres et jouant un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et en tant qu’élément clé du paysage institutionnel africain, l’ECA est bien placée pour apporter des contributions uniques qui permettent de relever les défis de développement du continent.

Betacube

Betacube est un venture builder créé en 2019 et qui co-développe des startups tech avec des fondateurs exceptionnels. Betacube s’est concentré jusqu’à présent sur la fintech et la mobilité et collabore étroitement avec des entreprises pour en faire des partenaires clés de développement pour ses startups et créer avec elles des programmes d’open innovation. Le cœur de métier de Betacube est la création de startups viables bénéficiant d’une croissance pérenne et de facilités de financement.

Par Digital Business Africa, Source: communiqué

Réseaux sociaux / « Creators of Tomorrow » : Voici les dix meilleurs créateurs de contenus identifiés par Meta en Afrique

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Réseaux sociaux / « Creators of Tomorrow » : Voici les dix meilleurs créateurs de contenus identifiés par Meta en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Meta a annoncé ce mardi 06 Septembre 2022 le lancement de « Creators of Tomorrow », une nouvelle campagne qui célèbre les talents émergents du monde entier, inspirant ainsi un nouveau mouvement créatif de contenu en ligne.

La campagne met en lumière différents créateurs d’Afrique subsaharienne, allant de l’Afrique de l’Est à l’Afrique francophone de l’Ouest, en passant par l’Afrique du Sud.

Les « Creators of Tomorrow », ou « Créateurs de Demain » sélectionnés, sont de véritables révélations auprès de leurs communautés en ligne et représentent une référence en matière d’usage de formats vidéos, de technologie, et de divertissement interactif.

Cette campagne globale est une première en son genre. Elle a démarré en Europe, au Moyen-Orient, et en Afrique, mais continuera à s’étendre à d’autres pays du monde dans les prochains mois.

Meta (nouveau nom du groupe Facebook qui comporte les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp) compte travailler en étroite collaboration avec ces créateurs au cours de la prochaine année, période durant laquelle ils continueront d’élargir leurs audiences et de transformer leurs passions en professions, et ce à travers les technologies Meta.

Moon Baz, Responsable des Partenariats Créateurs au Moyen-Orient, en Afrique et en Turquie, chez Meta, a déclaré « qu’à travers cette campagne, nous avons comme objectif de mettre en lumière les créateurs qui innovent leur contenu grâce à des outils tels que les Reels et les formats de contenu vidéos courts, mais aussi ceux qui exploitent et explorent des nouveaux formats de contenu tels que la Réalité Augmentée ou la Réalité Virtuelle (AR/VR). Nous sommes ravis de travailler en étroite collaboration avec ces créateurs et nous nous engageons à les aider à accroître leur audience, à créer leur entreprise, et à s’ouvrir à de nouvelles opportunités pour le futur, en même temps que nous nous développons pour le metaverse. »

Les créateurs africains utilisent les technologies et applications de Meta, Facebook et Instagram de manière créative pour mieux s’exprimer et raconter l’histoire africaine aux africains et aux citoyens du monde entier.

A travers la mode, la comédie, la gastronomie, les voyages, et les échanges politiques, les créateurs d’Afrique subsaharienne ont su démontrer, à travers les années, la contribution culturelle du continent africain, améliorant ainsi son image à travers monde.

Meta compte également organiser des événements exclusifs dans toute la région d’Afrique subsaharienne pour célébrer la campagne « Creators of Tomorrow » durant lesquels Meta partagera les dernières nouvelles de la campagne, des conseils, ainsi que des outils et des ressources sur les technologies Meta.

Au Kenya, les créateurs, incluant certains créateurs de cette campagne, assisteront à un brunch exclusif, qui fera l’objet d’une formation aux Reels. En Afrique du Sud, plus de 50 créateurs participeront à une journée dédiée aux créateurs où des ateliers et des formations sur mesure seront organisés pour les aider à prospérer dans cette économie digitale qui se développe à grands pas.

Les dix créateurs de demain identifiés par Meta en Afrique sont les suivants : 

  • Kwambox, Kenya : présentatrice radio qui divertit ses auditeurs grâce à ses pas de danse et à sa personnalité pétillante. Elle anime également des grands événements.
  • Crazy Kennar, Kenya : comédien primé basé à Nairobi et dont le contenu est centré sur les expériences quotidiennes des jeunes.
  • Nadia Matovu, Ouganda : Influenceuse, épouse et femme d’affaires basée à Kampala. Elle s’inspire de son quotidien pour proposer un contenu de qualité à ses followers.
  • Pamela Mtanga, Afrique du Sud : Entrepreneuse multimédia primée. Pamela est une créatrice de contenu dans le domaine de la mode et de la beauté ; Sa marque se caractérise par son authenticité, son caractère inspirant et responsable.
  • Ruth Ronnie, Zambie: Artiste de scène primée et créatrice de contenu. C’est une créatrice polyvalente qui est reconnue par les genres musicaux qu’elle incarne tels que le dancehall, le reggae, l’afropop, le rnb, l’afrosoul et le trapsoul.
  • Ruvarashe Hapaguti, Zimbabwé: Actrice et créatrice de contenu en devenir. Elle propose des sketchs comiques en passant par des tutoriels de maquillage qu’elle présente de manière attrayante et appréciée par son public.
  • Mishaa, Côte d’Ivoire : Passionnée de danse qui partage son amour pour l’art et les spectacles de danse avec ses followers sur les médias sociaux. Ambassadrice de Trace music et Universal music Africa, Mishaa danse sur des rythmes urbains africains tels que le coupé-décalé, l’afro-beat, le RN’B et bien d’autres. Elle partage avec enthousiasme ses chorégraphies en format Reels sur Instagram et Facebook.
  • Saraï D’Hologne, Côte d’Ivoire : Artiste peintre à la tête d’une maison d’Art appelée SARTAÏ ; Celle-ci baigne dans un univers artistique dédié à la décoration murale intérieure et extérieure. En Côte d’Ivoire, Saraï est le porte-flambeau des cheveux naturels qu’elle arbore fièrement sur ses médias sociaux.
  • Fatou Jupiter Touré, Sénégal : Actrice, productrice, ambassadrice des Nations Unies, femme entrepreneur et fondatrice du festival de cinéma Les Teranga. Elle a été nommée deux fois parmi les 700 Africains les plus influents par le magazine sud-africain Tropics. Son talent et son amour pour le théâtre et le cinéma ont permis à Fatou de faire de sa passion un métier.
  • Ngorbatchev Niang, Sénégal : Styliste de mode, producteur et réalisateur de films. Il est le propriétaire de « Ngorbatchev Maison de Couture » et de « Ngorbatchev Nprod ». Il est passionné par ce qui rend la vie plus belle et a pour but de refléter cette beauté à travers ses collections de vêtements qu’il vend et met en valeur via Instagram et Facebook.

En novembre 2022, les créateurs de demain auront l’occasion de participer à la semaine des créateurs de la région : Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), celle-ci se tiendra pour la première fois à Londres, dans l’emblématique galerie d’art Tate Britain.

Les créateurs de demain seront alors rejoints par d’autres créateurs régionaux avec différents niveaux de carrière afin de collaborer et apprendre les uns des autres avec pour but de continuer à partager des contenus inspirants sur les différentes plateformes de Meta.

Vous pouvez consulter la liste complète des créateurs sur le microsite de Meta dédié à cette campagne : www.creatorsoftomorrow.com.

Par Digital Business Africa, avec Communiqué

Cameroun : Modeste Mopa Fatoing introduit CIVIC dès le 15 septembre 2022 pour mieux contrôler les télédéclarations des véhicules importés

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Cameroun : Modeste Mopa Fatoing [DGI] explique comment obtenir son attestation de retenue à la source en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Un pas de plus dans la modernisation des procédures fiscales en vue de l’enregistrement des véhicules importés au Cameroun. Le directeur général des Impots, Modeste Mopa Fatoing, a annoncé qu’à partir du 15 Septembre 2022, la télédéclaration des mutations pour véhicules d’occasion s’effectuera désormais sur la base du seul numéro de la fiche de Contrôle d’Identification des Véhicules Importés au Cameroun, CIVIC (pour les véhicules importés) ou du numéro de châssis (pour les véhicules acquis localement).

C’est par voie de communiqué, signé le 31 aout 2022 que le DGI l’a signifié au public en général et aux usagers en particulier. Des ajustements qui tendent à moderniser un peu plus le service au niveau de la douane camerounaise.

L’enregistrement des véhicules d’occasion s’effectue à travers le système de télédéclaration sur le site web de l’administration fiscale. Cette procédure a, à tout le moins, permis de « gagner en temps ». Cela, depuis juin 2017. La DGI encourageait alors les importateurs ou leurs déclarants à procéder à ladite télédéclaration au paiement des droits correspondants ; avant l’arrivée d’un véhicule aux différents points d’entrée du territoire.

Réduire la corruption et faciliter le service avec la numérisation

Il apparait tout aussi certain qu’avec la numérisation des services douaniers, les usagers ont la possibilité d’effectuer des paiements dus sur ces opérations du commerce extérieur. L’idée de cette numérisation des services avait pour objectif de faciliter la tâche aux contribuables et sécuriser les recettes.

Par ailleurs, cette numérisation permet de réduire les risques de corruption en diminuant « au maximum » les contacts physiques entre les agents des impôts et les contribuables. Ce qui avait déjà fait réagir Roland Atanga Fongué, Chef de Division de la Législation et des Relations fiscales internationales à la DGI à l’époque.

« La déclaration des taxes de mutation apporte au contribuable plus de facilité, de flexibilité et de transparence. La facilité donne la possibilité de liquider en un clic les droits dus sur sa transaction. La flexibilité permet à l’usager, grâce à la disponibilité permanente du service, d’accomplir son obligation fiscale en tout temps et en tout lieu.

Quant à la transparence, grâce à un dispositif d’évaluation objective de la valeur de sa transaction, il appartient à l‘acquéreur du véhicule d’occasion de procéder à la télédéclaration de sa transaction. Toutefois, le télédéclarant en Douane peut effectuer la procédure pour le compte de client importateur ». Ainsi se confiait-il à Cameroon tribune, en juin 2017.

Les importateurs ou leurs déclarants continuent de procéder à la télédéclaration et au paiement des droits correspondants avant l’arrivée du véhicule aux différents points d’entrée du territoire national. Tout comme ils effectuent les paiements dus sur ces opérations par virement bancaire ou en espèces auprès des banques du commerce extérieur.

Le contrôle d’identification de véhicules en Côte-d’Ivoire

Le contrôle d’identification des véhicules importés, CIVI, en Côte d’Ivoire, a été développé en 1996 par SGS, société générale de surveillance. Elle assure le contrôle technique et la certification.

Mais depuis 2005, en plus de l’identification, les Ivoiriens ont ajouté à l’identification des véhicules, leur valorisation. Ainsi a-t-on obtenu le « Contrôle d’Identification et Valorisation des Véhicules Importés d’Occasion, CIVIO.

Sa mission est l’identification des véhicules d’occasion importés en vue de déterminer leur marque, modèles et caractéristiques exacts. D’établir les documents d’immatriculation du véhicule dans le pays d’importation (cela inclut des photographies de tous les véhicules identifiés). Deuxième mission observée : déterminer la catégorie du véhicule et sa valeur. Ce qui permet de calculer les droits et taxes.

Par Jean Materne Zambo