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Cybercriminalité : Central Bank of Gambia victime d’une attaque des pirates AlphaVaussi ?

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[DIGITAL Business Africa] – Plus de 48 heures se sont écoulées, depuis la nuit de dimanche 13 novembre 2022. Pas le moindre communiqué de la Central Bank of Gambia confirmant ou infirmant la présumée attaque de son système informatique. Mais toujours pas de divulgation de données de la part des ravisseurs. Serait-on dans un cas de négociation officieuse ou d’abandon de la part des présumés ravisseurs ? La question subsiste, en tout cas.

Le groupe cybercriminel AlphaVaussi, connu sous le nom de Blackcat, dans un message à 22 heures et 15 minutes (dimanche 13 novembre 2022), aurait menacé de divulguer les données de la Banque d’une capacité de 02 To. Il est vrai que l’a nouvelle a été relayée par le follower Clément Domingo, sur son compte Linkedln.

D’après Clément Domingo, il s’agirait des informations confidentielles et personnelles des employés et clients de la Banque ; des données qui pourraient affectées les finances personnelles de plusieurs Gambiens ; des documents concernant les personnalités économiques de l’État de Gambie, bref tout ce qui pourrait pousser la direction de la Central Bank of Gambia à obtempérer. Le post totalise quelque 205 like, 24 commentaires et 36 partages.

Entre la Gambie et le Sénégal, il n’y a qu’un pas. En octobre 2022, c’était l’Autorité de Régulation des Télécommunications du Sénégal qui subissait les affres des pirates. Après une semaine, le groupe de Hackers Karakurt avait mis à exécution sa menace, en divulguant une partie de données de l’ARTP parce que n’ayant pas cédé au chantage. Le chiffre avancé était de 102 Go de données.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Minette Libom Li Likeng parraine l’atelier de Meta sur la protection des enfants et jeunes en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – Rendre internet plus sécurisé pour les enfants. Telle est l’économie de l’atelier organisé par Meta et que madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng vient d’ouvrir à Yaoundé, ce 15 novembre 2022. La séance de travail tient sur deux jours et réunit les administrations publiques compétentes, les organisations internationales, les régulateurs du secteur, les opérateurs de communications électroniques et la société civile.

Ce partage d’experiences est sujet à renforcer les politiques publiques en matière d’internet, en vue de protéger les enfants et les jeunes d’ une « gamme de contenus, de contacts et de menaces et contre de potentiels dommages en ligne ». Non sans reconnaître l’apport d’internet pour les jeunes, comme l’a affirmé le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng dans son discours pour l’occasion.

« Internet a amélioré en effet, l’accès à l’information aux quatre coins du monde, permettant ainsi aux enfants et aux jeunes d’effectuer des recherches sur sensiblement tous les sujets qui les intéressent, d’accéder aux médias du monde entier, de réaliser leurs objectifs professionnels et d’exploiter des idées pour l’avenir », a-t-elle reconnu.

Le côté obscur de la toile

Consciente de cette façade reluisante qu’affiche internet, Minette Libom Li Likeng a, tout de même, attiré l’attention de ces jeunes internautes sur les dangers auxquels ils font face.

« Ils peuvent être exposés à des contenus inadaptés à leur âge ou à des contacts inappropriés, y compris de la part d’auteurs potentiels d’abus sexuels. Ils peuvent porter atteinte à leur propre réputation en publiant des informations personnelles sensibles soit en ligne, soit par « texto », souvent dans l’ignorance des conséquences de leurs actes sur leur propre », à souligné Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.

A cela s’ajoutent d’autres incommodités, dont « la confidentialité, la violence perpétrée entre enfants, les contenus violents et/ou inappropriés pour leur âge, ou encore les différentes escroqueries sur Internet et crimes contre les enfants (manipulation psychologique sur Internet à des fins sexuelles, exploitation et abus sexuels, etc.) ».

L’atelier qu’organise Meta s’inscrit en droite ligne avec la campagne nationale pour la Promotion de la Culture de la Cybersécurité et de la Sensibilisation à l’Utilisation responsable de Réseaux sociaux. La campagne a été lancée par le ministère des Postes et Télécommunications, « sur Très hautes instructions du président de la République ».

L’action  de Meta vient donc compléter les initiatives entreprises par le gouvernement telles que les Camps de vacances TIC, les fora nationaux sur la Cybersécurité et la Lutte contre la Cybercrimalité etc.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Emmanuel Macron lance le Children Online Protection Lab, un laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne

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Emmanuel Macron lance le Children Online Protection Lab, un laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne

[DIGITAL Business Africa] –  Le président français Emmanuel Macron a lancé ce 10 novembre 2022 à Paris lors du Paris Peace Forum le Children Online Protection Lab, un laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne.

Ce laboratoire réuni plateformes numériques, ONG et régulateurs, afin de parer à l’exposition croissante des mineurs à la pornographie sur internet, au cyberharcèlement ou à la violence.

Le président français avait déjà lancé il y a un an, lors du Forum annuel de Paris sur la paix, un appel pour la protection de l’enfance en ligne.

À l’occasion de la nouvelle édition de ce Forum, il a convié à l’Élysée des organisations non gouvernementales ainsi que des représentants des grandes plateformes numériques et moteurs de recherche (Meta, Microsoft, Google, TikTok…) pour le lancement de ce « Children Online Protection Lab ». Le président argentin Alberto Fernandez et son homologue estonien Alar Karis ont participé également au lancement de cette initiative.

« L’espace numérique ne peut pas être un lieu de non-droit. C’est le combat qu’on a mené contre le terrorisme, qu’on mène contre les discours de haine en ligne. C’est ce qu’on doit poursuivre au niveau de la protection de nos enfants », a lancé Emmanuel Macron au début de la table ronde.

Ce laboratoire, qui est une « alliance entre régulateurs, ONG, plateformes numériques et monde académique », doit identifier les « bonnes façons de réguler (le problème) et de mieux protéger nos enfants en ligne », a noté le chef de l’État, au côté de son épouse Brigitte, également mobilisée sur ce sujet.

Le laboratoire devra déterminer « comment vérifier l’âge des internautes, reconnaître les mineurs et bien les protéger », dans le respect de la vie privée et de la protection des données personnelles, a-t-il détaillé. Le laboratoire devra aussi se pencher sur « le problème diffus et de plus en plus prégnant du harcèlement et des violences personnelles en ligne », a-t-il ajouté.

Au lendemain du lancement de cette initiative, une session de haut niveau a réuni les acteurs clés de cette initiative pour présenter ses objectifs et dévoiler ses premières solutions concrètes.

Revoir la session ici :

Digital Business Africa. Source : Ouest France

Hervé Guedegbe de l’Arcep Benin: « Environ 67 communes sur 77 ont un accès direct à la fibre optique »

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[DIGITAL Business Africa ] – Hervé Coovi Guedegbe a présenté les acquis et les perspectives du Benin pour la résilience et la sécurité des réseaux de Télécoms. C’était à la faveur de la 20e réunion du Fratel, tenue du 10 au 11 novembre 2022. Dans son exposé, le secrétaire exécutif de l’Arcep Benin a révélé que le Benin est nanti. Mieux, d’un point d’échange internet permettant d’échanger du trafic internet à l’intérieur d’un pays, de trois câbles sous-marins( Sat3, Ace, West Africa) et d’un Backbone national avec des boucles de sécurisation au Sud-est et au Nord, entre autres infrastructures.

Sans oublier le maillage infrastructurel du territoire national ( près de 200O Km de fibre optique déployées déjà aux quatre coins du pays. Environ 67 communes sur les 77 que compose le pays ont un accès direct à la fibre optique).
L’exposé de Hervé Coovi Guedegbe est intervenu dans la table ronde 2 dont le thème était : « Comment améliorer la résilience des réseaux , et quelles mesures pour répondre aux événements extrêmes ? » Consultez la présentation via le lien ci-dessous:

cliquez ici : TR2-ARPCE

Cadre réglementaire/ surveillance des réseaux et la qualité de service

La surveillance des réseaux et la qualité de service de l’Arcep Benin reposent sur un certain nombre de lois, à l’instar de l’article 18 de la loi portant code du numérique qui stipule que : « l’autorité de Régulation surveille la disponibilité permanente des services d’accès à l’internet non-discriminatoires à des niveaux de qualité qui correspondent à l’état d’avancement des technologies ». Ou encore de l’article 116 de la loi portant code du numérique qui considère que : « l’Arcep Benin a la compétence de faire des enquêtes, des vérifications , des analyses de pièces et preuves , etc.) »

Et de préciser que « ces actions sont suivies des mesures de régulation subséquentes ». Il est évident que c’est à l’Arcep Benin que revient la compétence « de faire des contrôles pour voir si les opérateurs ont mis en œuvre les moyens et dispositions nécessaires aux fins d’assurer la disponibilité et la continuité du service » ; c’est l’article 51 du cahier des charges type décret n°2019-389 du 4 septembre 2019 qui le prévoit.

Les mesures de régulation de l’Arcep et partenariat entre acteurs

Parmi les mesures prises par l’Arcep Benin en matière de régulation, l’on peut citer  le suivi de la mise en œuvre des conditions transparentes de partage d’infrastructures ( collocation, mutualisation etc.). L’on note également l’ouverture de service de vente de capacités aux opérateurs mobiles en cas d’indisponibilité chez l’opérateur  titulaire  de la licence d’infrastructures fixe.  De plus, l’ Arcep Benin garantit une attribution  complémentaires aux opérateurs. Cela  pour permettre aux réseaux de supporter l’évolution  des trafics ( bande 700 MHz, 180 MHz, 2100 MHz et 2600 MHz).  documentation des incidents survenus sur le réseau. Les accords d’itinérance nationale, les moyens de protection des réseaux, la  disposition en matière  de redondance, les moyens humains  et techniques et la documentation des incidents survenus sur le réseau bouclent la liste des mesures de régulation prises par l’Arcep Benin.

S’agissant du partenariat Arcep et d’autres acteurs il existe : la plateforme publique de gestion et d’informations sur les infrastructures nationales de télécommunications, le Projet de politique de protection des infrastructures d’informations critiques du Benin (Anssi), la Gouvernance collaborative concertée et le processus d’amélioration continue.

Perspectives de l’Arcep Benin

Dans sa présentation pour l’occasion, Hervé Coovi Guedegbe a évoqué des projets  d’avenir de l’Arcep Benin. Notamment, l’adoption de la politique de protection des infrastructures d’information critiques du Bénin (ASIN); la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité; de la stratégie nationale de sécurité; du plan de continuité des activités ( PCA) en cas de survenance d’événements imprévus ( ARCEP Benin).

Il est également envisagé au Benin, la création d’une boucle de sécurisation pour éviter les cas de coupures de câbles qui entrainent l’indisponibilité de réseau. Les assises du Fratel ont débouchées sur l’élection du marocain AZ-EL-Araba HASSIBI, DG de l’ ARNT du Maroc à la tête du réseau francophone de la Régulation des Télécommunications. Bien avant, il y a eu l’élection de Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo à la vice-présidence du Fratel.

Par Jean Materne Zambo

La plateforme d’échange de crypto FTX chute, Binance renonce à son rachat après audit

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[DIGITAL Business Africa] – Binance ne rachètera pas finalement son concurrent FTX. C’est connu depuis mercredi 09 novembre 2022. Mais l’attaque informatique subie par la plateforme d’échange des cryptomonnaies FTX, samedi 12 novembre 2022, est venue anéantir tout espoir. FTX aurait perdu 477 millions de dollars, selon le cabinet d’analyses en cryptomonnaies Elliptic. Avant cela, il y a eu un audit instruit par Binance.

Les résultats y afférents évoquent une « mauvaise gestion » des capitaux de clients et une enquête en cours des autorités américaines. Un trop plein qui a certainement finalement fait changer d’avis à Binance après qu’il a offert de racheter FTX, mardi 08 novembre 2022.

«Au début, notre espoir était de pouvoir aider les clients de FTX à fournir des liquidités, mais les problèmes échappent à notre contrôle ou dépassent notre capacité à aider», a relevé Binance . L’avenir de FTX.com, et de son fondateur Sam Bankman-Fried, seaut désormais incertain.

Le groupe américain FTX était évalué à quelque 32 milliards. Selon les médias américains, la fortune de son patron déchu, Sam Bankman-Fried, forte de quelque 16 milliards de dollars, à dégringolé en quelques jours.

Agé de 30 ans, Samuel Bankman-Fried était un entrepreneur, investisseur et ancien milliardaire américain. Il est le fondateur et PDG de FTX et Alameda Research , une cryptomonnaie quantitative société commerciale.

Malgré cette faillite FTX est l’objet d’une enquête de la Securities Exchange Commission et du département de la Justice à New York, selon le New York Times. Franceinfo, pour sa part, fait le point sur ce crash, déjà comparé à celui de Lehman Brothers, la banque à l’origine de la crise financière de 2008.

FTX était une plateforme qui permettait, comme Binance, d’échanger des cryptomonnaies contre d’autres monnaies numériques ou traditionnelles. Jusqu’à vendredi 11 novembre 2022, FTX était dirigée depuis les Bahamas, où se trouve son siège, par Sam Bankman-Fried, dit « SBF ».

A noter aussi que le bitcoin a chuté sous la barre des 16.000 dollars, mercredi 09 novembre 2022. Une première en deux ans.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Forum de Paris sur la paix 2022 : Voici les 10 projets retenus pour un an d’accompagnement

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Forum de Paris sur la paix 2022 : Voici les 10 projets retenus pour un an d'accompagnement

[DIGITAL Business Africa] – Le programme SCUP (Scale-up Program) a été lancé en 2018 pour fournir un soutien personnalisé (non financier) d’un an en faveur du développement de 10 des projets présentés au Forum de Paris sur la paix. Le SCUP est un accélérateur qui mobilise des ressources au sein du Secrétariat du FPP et de la communauté du Forum pour aider à renforcer ces solutions et à amplifier leur impact. Découvrez les 10 projets accompagnés lors du Paris Peace Forum 2022 qui s’est tenu du 10 au 11 novembre 2022 :
Joint Environment Venture for South Asia Porté par Conciliation Resources

Ce projet est une plateforme de collaboration environnementale de part et d’autre de la frontière entre l’Inde et le Pakistan, créant un espace où les scientifiques et les communautés peuvent collaborer et innover pour relever les défis climatiques communs.

African Farmers as Climate Entrepreneurs Porté par Climate Action Platform for Africa

Le projet vise à prouver que les petits exploitants agricoles africains peuvent générer des revenus importants grâce à des approches intelligentes sur le plan climatique et, ce faisant, contribuer activement et utilement à la lutte contre le changement climatique.

Global Index on Responsible AI Porté par Research ICT Africa

L’indice mondial sur l’IA responsable mesure les progrès réalisés en matière d’utilisation responsable de l’IA dans plus de 120 pays du monde.

QLEVER solution to fight hate online Porté par Equal Rights and Independent Media

La solution QLEVER encourage l’esprit critique et renforce la résistance des jeunes du Kirghizstan, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan à la désinformation et aux discours haineux en ligne grâce à une plateforme unique de « serious game ».

EmpatIA: AI to solve public issues in Latin America Porté par ILDA

Le projet explore l’utilisation de l’apprentissage automatique pour la transparence des gouvernements, l’action climatique et l’environnement en Amérique latine en se concentrant sur l’ouverture, l’inclusion et les politiques basées sur des preuves.

Measuring impact, to finance the future Porté par Vested Impact

Vested Impact exploite des millions de points de données pour évaluer et quantifier automatiquement l’impact non financier des entreprises, et orienter les financements vers les entreprises qui font des bénéfices et une différence.

Global Partner Network for Feminist Foreign Policy Porté par International led by Center for Research on Women (ICRW)

The Global Partner Network for Feminist Foreign Policy est un réseau informel, mondial et multipartite et un espace dédié à l’avancement des politiques étrangères féministes dans le monde entier.

Humanitarian Assistance Digital Infrastructure Porté par COMMIT GLOBAL

Commit Global a construit un écosystème numérique unique pour répondre aux besoins des réfugiés ukrainiens en matière d’informations officielles, de logements et de ressources vérifiés, de soins de santé et de services éducatifs.

Jouhouzia – Protection du patrimoine lors des urgences Porté par Biladi

Le projet vise à sauvegarder le patrimoine dans les situations d’urgence. Il met en relation des soldats et des experts du patrimoine en mettant en oeuvre des opérations de sauvetage du patrimoine. L’explosion de Beyrouth a été sa première mission.

PREZODE – Preventing Zoonotic Disease Emergence Porté par CIRAD

Opérationnalisation de l’initiative One Health: PREZODE et ses partenaires, tels que la Wildlife Conservation Society (WCS), favorisent les synergies et éliminent les cloisonnements sectoriels, du niveau local au niveau mondial, afin de prévenir le risque d’émergence de maladies infectieuses émergentes d’origine animale.

Source: Paris Peace Forum

Az-El-Arabe HASSIBI, DG de l’ANRT du Maroc, élu président du Fratel

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Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel

[Digital Business Africa] – Le Réseau francophone des régulateurs télécoms (Fratel) a une nouvelle équipe dirigeante. Au cours de sa récente réunion annuelle à Maurice, s’est déroulée l’élection du nouveau comité de coordination. Il est composé, pour 2023, de M. Az-El-Arabe HASSIBI, directeur général de l’ANRT du Maroc (président), de M. Marc SAKALA, directeur général de l’ARPCE de la République du Congo et M. Luc TAPELLA, directeur de l’ILR du Grand-Duché de Luxembourg (vice-présidents).

Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel
Luc TAPELLA, directeur de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR), président sortant du Fratel, actuel vice-président du Fratel et Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo et Vice-président du Fratel

À l’invitation de l’Autorité de régulation des technologies de l‘information et de la communication (ICTA) de la République de Maurice et de l’Institut Luxembourgeois De Régulation (ILR), président de Fratel en 2022, la 20e réunion annuelle du réseau s’est tenue les 10 et 11 novembre à Balaclava, en République de Maurice, et en ligne.

L’année 2022 du réseau Fratel était placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. Après le séminaire à Brazzaville, et en ligne, sur « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » les 23 et 24 mai, les membres du réseau ont échangé lors de la réunion annuelle sur le thème «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Près de 110 participants représentant 26 autorités de régulation, membres de Fratel, des institutions internationales (UIT, Internet Society), des administrations, des universitaires et des acteurs du secteur ont assisté, soit en présentiel, soit en virtuel, à la réunion.

Lors de cette rencontre du Fratel, trois tables rondes ont examiné ce thème : «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Face aux risques naturels, aux événements climatiques extrêmes ou aux cyber-attaques, les systèmes et infrastructures de télécommunications sont parfois vulnérables et susceptibles d’être endommagés ou perturbés. En outre, le déploiement des réseaux, par exemple par de multiples acteurs intervenant sur les mêmes équipements, peut poser de nouvelles questions de résilience.

Par ailleurs, d’autres types évènements comme une pandémie peuvent augmenter le risque de congestion des réseaux alors même que ces réseaux sont essentiels dans ces situations.

Plus largement, il est également primordial que la sécurité des réseaux et services de télécommunications soit assurée. La disponibilité, la confidentialité et l’intégrité des réseaux et services sont autant d’objectifs à prendre en compte afin de faire face aux différents risques mentionnés ci-dessus.

Cette thématique de la résilience et sécurité des réseaux a donc été déclinée en trois tables rondes. La première abordait les mesures et technologies qui ont permis, lors d’évènements tels que la pandémie de Covid-19, de réduire les risques de congestion des réseaux. La deuxième table ronde était consacrée à l’amélioration de la résilience des réseaux, notamment au regard des enjeux climatiques et les mesures pour répondre aux évènements extrêmes. Enfin, lors la troisième table ronde, ont été évoqués les moyens pour assurer l’intégrité et la confidentialité des réseaux et services.

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) du Maroc prend la tête du comité de coordination en 2023 et l’ARPCE, le régulateur de la République Du Congo fait son entrée au sein du comité.Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel

Les prochaines réunions de Fratel porteront sur la satisfaction des utilisateurs

Le prochain séminaire aura lieu au premier semestre 2023 en Suisse et aura pour thème: « Pourquoi et comment associer l’utilisateur à la régulation ? ».

La réunion annuelle se tiendra au second semestre, au Niger, et portera sur « Comment Renforcer l’objectif de satisfaction des utilisateurs dans la régulation ?». La réunion annuelle sera également l’occasion de célébrer les 20 ans du Fratel.

Par Digital Business Africa. Source: Fratel

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Louis Marc Sakala, DG ARPCE Congo, élu vice- président du Comité exécutif du Fratel 2023

 

Louis Marc Sakala, DG ARPCE Congo, élu vice- président du Comité exécutif du Fratel 2023

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Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel
Luc TAPELLA, directeur de l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR), président sortant du Fratel, actuel vice-président du Fratel et Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo et Vice-président du Fratel

[DIGITAL Business Africa] – Il fera partie de l’équipe dirigeante du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications( Fratel) 2023. Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo à été élu vice-président du Comité exécutif de Fratel 2023. La décision est tombée au crépuscule de la première journée de la 20e réunion annuelle de cette organisation, tenue du 10 au 11 novembre 2022 en République de Maurice.

En effet, à l’invitation de l’Autorité de régulation des technologies de l‘information et de la Communication (ICTA) de la République de Maurice et de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), président de Fratel en 2022, la 20e réunion annuelle du réseau s’est tenue les 10 et 11 novembre à Balaclava, en République de Maurice, et en ligne.

Une année 2022 placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. L’année 2022 du réseau Fratel était placée sous le thème de la résilience et sécurité des réseaux. Après le séminaire à Brazzaville, et en ligne, sur « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » les 23 et 24 mai, les membres du réseau ont échangé lors de la réunion annuelle sur le thème «Enjeux et moyens d’améliorer la résilience et la sécurité des réseaux de télécommunications ».

Près de 110 participants représentant 26 autorités de régulation, membres de Fratel, des institutions internationales (UIT, Internet Society), des administrations, des universitaires et des acteurs du secteur ont assisté, soit en présentiel, soit en virtuel, à la réunion.

Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel
Luc TAPELLA, directeur de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR), président sortant du Fratel, actuel vice-président du Fratel et Louis Marc Sakala, DG de l’ARPCE Congo et Vice-président du Fratel

Au cours de la réunion annuelle, s’est déroulée l’élection du nouveau comité de coordination. Il est composé, pour 2023, de M. Az-El-Arabe HASSIBI, directeur général de l’ANRT du Maroc (président), de M. Marc SAKALA, directeur général de l’ARPCE de la République du Congo et M. Luc TAPELLA, directeur de l’ILR du Grand-Duché de Luxembourg (vice-présidents).

Le Réseau francophone de la régulation des télécommunications( Fratel) organise chaque année un séminaire et une réunion annuelle. Les autorités de régulation membres du Fratel accueillent à tour de rôle ces évènements.

Décidé lors d’un symposium des régulateurs francophones réunis à Paris en juin 2002, le réseau Fratel vise à promouvoir l’échange d’informations, à contribuer, dans la mesure de ses possibilités, aux efforts de formation, à la coordination et la coopération technique entre ses membres. De plus, il contribue à l’étude de toute question relative à la régulation des télécommunications.Louis Marc Sakala, DG de l'ARPCE Congo, élu vice-président du Fratel

Louis Marc Sakala : itinéraire d’un stratège

C’est en mars 2020 qu’il a été porté à la tête de l’ARPCE Congo. Avant cette promotion, il était Directeur des réseaux et services des communications électroniques à l’ARPCE. C’est dire qu’il maîtrise bien la maison. D’autant plus qu’il a été Conseiller technique du Directeur général de l’ARPCE.

C’est aussi l’un des tous premiers cadres de l’ARPCE , depuis 2010. Il a pris part à la mise en œuvre de plusieurs projets de l’ARPCE. Entre autres : l’identification des abonnés, le plan de numérotation à neuf chiffres, la mise en conformité des pylônes.

Ingénieur en informatique et génie des télécommunications, Il a occupé le poste de Directeur des réseaux et des services des communications électroniques (DRSCE).

On doit aussi à Louis Marc Sakala, la mise en place d’un hub numérique congolais, voué à la collecte des taxes dans les transactions financières, d’une part, et, d’autre part, à la mise en place du timbre électronique, qui vise la dématérialisation des paiements des factures.

L’ARPCE Congo, sous la houlette de son directeur général, a organisé du 23 au 24 mai 2022, le 19e séminaire du Fratel, sous le thème : « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? » Ce séminaire sera suivi d’une session extraordinaire de l’ Artac (Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale) le 25 mai 2022.

Par Jean Materne Zambo

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Côte d’Ivoire : Bientôt le déploiement de « WhatsApp Community home », la fonction qui réunit plusieurs groupes en un

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[DIGITAL Business Africa] – Tous en un. C’est un peu l’esprit de « WhatsApp Community home » ou « les communautés sur WhatsApp », une fonction que Meta s’apprête à déployer en Côte d’Ivoire. Mark Zuckerberg l’a annoncé le 07 novembre 2022.

Cette fonctionnalité rapproche des groupes de personnes autour d’intérêts communs en vue de gérer leurs échanges dans différents groupes connectés.C’est le fruit d’un travail collectif entre Meta et plus de 50 organisations dans 15 pays. Après études, il aurait été constaté que les communautés aidaient les groupes à mieux s’organiser et atteindre leurs objectifs.

Ce qui va changer

Mark Zuckerberg s’est expliqué sur cette fonctionnalité innovante :

« Le lancement des communautés sur WhatsApp va améliorer les échanges au sein des groupes en activant les sous-groupes, les fils de discussion multiples, les canaux d’annonce, etc. Nous allons également intégrer des sondages et des appels vidéo à 32 personnes ; cela fonctionnera en toute sécurité grâce au chiffrement de bout en bout afin que les messages restent privés », a-t-il précisé.

Le fondateur de Meta avait révélé « avoir aidé plus de deux milliards de personnes à se connecter avec leurs proches dans un espace sécurisé sur WhatsApp, afin de répondre aux besoins des utilisateurs souhaitant échanger avec des communautés plus larges autour d’intérêts communs ».

Autres atouts des communautés sur WhatsApp et les perspectives de Meta

Avec les Communautés sur WhatsApp, les utilisateurs pourraient passer d’un groupe à un autre afin d’obtenir des informations, cela sous le contrôle des administrateurs, bien entendu. Les communautés garantiraient également un niveau de confidentialité et de sécurité « inégalé », avec la protection de la confidentialité des messages de ses utilisateurs via son chiffrement de bout en bout.

Meta a promis aussi le lancement de trois autres fonctionnalités sur WhatsApp, dont : la création de sondages dans les discussions, les appels vidéo jusqu’à 32 personnes et les groupes pouvant accueillir jusqu’à 1 024 membres. Tout comme les réactions sous forme d’emojis, le partage de fichiers plus volumineux et la possibilité pour les administrateurs de supprimer des messages.

Mark Zuckerberg a précisé que ces fonctionnalités peuvent être utilisées dans tous les groupes, mais seront particulièrement utiles au sein des communautés. Le patron de Meta a informé que de nombreux projets sont en cours.

Par Jean Materne Zambo

 

Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

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Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

À l’invitation d’Orange Cameroun, une délégation conduite par le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a séjourné le 09 novembre 2022 dans les locaux d’Orange Cameroun à Douala, pour une séance de travail et une visite guidée des installations techniques de l’opérateur.

Cette délégation était constituée d’experts du MINPOSTEL et de l’ART à laquelle se sont joints des représentants de la Présidence de la République et des Services du Premier Ministre du Cameroun. M. Joseph Nsongan Inspecteur général au Minpostel conduisait la délégation. Côté ART, M. Aboubacar Zoutmba, DGA, représentait le régulateur télécoms.

La séance de travail permettra de présenter plusieurs pans de l’activité de l’opérateur. Il s’est agi entre autres de visiter les centres de supervision des réseaux (Gsm et Internet), de vivre l’immersion dans le très futuriste Data center d’Orange Cameroun (centre d’hébergement des données) inauguré en 2017 à Makèpè dans l’arrondissement de Douala V et qui est le plus grand d’Afrique centrale.Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

Selon M. Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun, : « Pour une entreprise comme Orange Cameroun, c’est capital de rencontrer les parties prenantes et notamment la tutelle à fréquence régulière, pour recueillir son point de vue et ses attentes, identifier et lever les points bloquants et obtenir son soutien afin d’améliorer l’expérience des usagers. C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons abordé ensemble plusieurs questions ayant notamment trait aux services, au fonctionnement technique et à la qualité des réseaux ».

Les experts des institutions étatiques seront édifiés sur les conditions pouvant être causes de dégradation de la qualité de service et de l’instabilité d’un réseau mobile dans le contexte camerounais, et sur les mesures à prendre, notamment par le Ministère des Postes et Télécommunications via l’organisme de régulation pour assurer la fourniture d’un service de qualité conforme aux clauses et engagements réglementaires.

L’opérateur en profitera par ailleurs pour présenter les défis auxquels il est confronté au quotidien : actes de vandalisme sur les installations de fibre optique de son partenaire technique sur ce segment, nombreux délestages en énergie électrique avec les incidences sur la distribution et la stabilité des réseaux, etc.

L’entreprise avait déjà reçu en juin 2021 dans les locaux du Orange Digital Center (ODC) peu avant son inauguration, une délégation de parlementaires membres du REPATIC, le réseau réunissant les Députés et Sénateurs chargés des questions relatives aux télécommunications et au TIC. Ceci, pour une séance de travail où lesquestions liées à la protection du consommateur avaient été abordées.

Ces visites qui participent du dialogue bipartite confirment l’excellence des relations entre l’opérateur et sa tutelle technique tant elles permettent de lever le voile sur les éventuelles zones d’ombre en mettant les parties au même niveau d’information, mais aussi d’anticiper sur les incompréhensions qui pourraient survenir, quand on sait à quelle vitesse évoluent les technologies précisément dans ce secteur d’activités, souvent en avance sur les dispositions réglementaires.

Source: Orange Cameroun

Gabon : Les services de Airtel Gabon rétablis après des désagréments causés par la coupure de la fibre optique

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[DIGITAL Business Africa] – Tout est revenu à la normale pour les abonnés de mAirtel Gabon. L’opérateur a connu des désagréments, dans l’après-midi du 07 novembre 2022, suite à une coupure de la fibre optique.

Situation préjudiciable pour les abonnés de Airtel-Gabon, qui ont été privés d’une partie des services Voix, Internet , SMS et Airtel Money. «Nous vous présentons toutes nos excuses pour le désagrément causé et vous remercions de votre fidélité», s’est excusé la direction de l’opérateur.

Le 14 avril 2019, le même opérateur avait connu une perturbation presque similaire du fait d’une section de son câble à fibre optique survenue à Angondjé. Seulement, elle avait duré 48 heures. Pour régulariser ses abonnés, la direction de Airtel avait fait preuve de mansuétude, en remboursant les forfaits et autres bonus non utilisés.

A l’époque, la direction de Airtel avait tennu à «rassurer que les soldes d’Airtel Money ainsi que le crédit de commun existants dans les comptes des clients étaient sécurisés».
selon les données du ministère de l’Economie et de la Relance, le nombre total d’abonnés au téléphone s’est apprécié de 3,3% à 3,176 millions de personnes en 2021.

Les deux opérateurs de téléphonie mobile, Moov Africa Gabon Telecom et Airtel Gabon, ont partagé 2,22 millions d’abonnés à l’Internet GSM, soit le même nombre d’habitants estimé par la Banque mondiale pour le pays, en 2021.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Fin de la 34ème réunion du Comité exécutif des Régulateurs d’Afrique australe, 10 mesures adoptées

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[DIGITAL Business Africa] – L’Angola vient d’abriter la 34ème réunion du Comité exécutif de l’Association des Régulateurs d’Afrique Australe (CRASA). La clôture des travaux a eu lieu le 4 novembre 2022. Épilogue des concertations au bout de deux jours : l’adoption d’une série de dix mesures. Notamment :

1° Le projet de prise de position sur l’utilisation harmonisée de la bande 6 GHz axée sur la 5G/IMT2020, le Wi-Fi 6E et les services par satellite pour la région de la SADC ;

2° Les recommandations de l’UIT à l’intention des régulateurs afin d’atténuer les vulnérabilités SS7 pour la région de la SADC ;

3° Les recommandations de sécurité de l’UIT pour se protéger contre le risque de SIM au Service Financier Numérique et la fraude par échange de SIM pour la région de la SADC ;

4° Le document des meilleures pratiques de sécurité des applications mobiles de l’UIT pour la région de la SADC ;

5° Le modèle de l’UIT du protocole d’accord entre le régulateur des télécommunications et la Banque centrale sur la sécurité des services financiers numériques pour la région de la SADC ;

6° L’accord de coopération technique (ACT) pour la phase II du projet régional de qualité de service postal signé entre la CRASA et l’UPU ;

7° Le rapport d’avancement sur le projet d’itinérance de la SADC à soumettre à la SADC ;

8° Le document de motivation révisé pour la réduction ou la suppression de la taxation des services de télécommunications à la SADC ;

9° Le rapport sur la tarification du haut débit 2021 à soumettre à la SADC;
10° Le rapport sur le rôle des régulateurs des TIC dans la gestion de l’identité numérique.

C’était l’occasion pour les dirigeants des Autorités de régulation de la poste et des télécommunications de l’Afrique de se pencher sur quatre points saillants à savoir : l’adoption du compte-rendu de la 33ème réunion du comité exécutif; la considération des questions clés de la 33ème Assemblée générale, entre autres l’adoption de l’usage harmonisé de la bande de 6GHz pour la 5G/IMT 2020 et WAS/RLAN; l’adoption du plan du spectre pour les hauts débits  et l’adoption de la politique des technologies de CRASA.

Par Jean Materne Zambo

 

Zambie : Meta et l’entreprise Paratus vont déployer 900 km de fibre optique d’ici fin 2023

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[DIGITAL Business Africa] – Paratus Zambia fait une annonce forte, en ce début novembre 2022. Liée à Meta par un partenariat, l’entreprise prévoit la construction d’un réseau de fibre optique à accès ouvert de 900 km d’ici fin 2023. Paratus Zambia, filiale du groupe panafricain Paratus, est spécialisée dans la fourniture de connectivité à haut débit.

Dix principales villes de Zambie seront couvertes, notamment : Chambishi, Chililabombwe, Chingola, Kabwe, Kitwe, Livingstone, Luanshya, Mufulira, Ndola et Solwezi. Les deux parties n’ont pas communiqué sur le montant d’investissement que nécessitera ce vaste projet, ni sur les modalités de son financement.

Néanmoins, ce chantier devrait être réalisé en deux phases. La première apportera la fibre optique à six villes d’ici janvier 2023, tandis que la deuxième devrait permettre de connecter quatre autres villes avant la fin de l’année 2023. Le centre de données sera basé à Lusaka.
Le DG de Paratus Zambia, Marius van Vuuren a justifié la plan d’action de son entreprise.

« Nous souhaitons terminer les 280 premiers Km d’ici novembre et à l’activer début janvier … C’est un relation significative pour Paratus non seulement en raison de son importance pour l’économie zambienne, mais aussi parce que nous contribuerons à fournir à des millions de personnes et à des centaines d’entreprises la possibilité de se connecter à Internet via un réseau fibre plus rapide et plus sécurisé », a-t-il dit.

Selon les statistiques au deuxième trimestre 2022 du régulateur télécoms zambien, environ 10 millions de Zambiens sont connectés à Internet, soit une pénétration d’environ 53 %. Le projet devrait créer environ 500 emplois pour les communautés locales zambiennes.

Par Jean Materne Zambo

 

Elysee Nkundimana : « Voici une carte de visite numérique qui utilise la technologie NFC »

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Elysee Nkundimana: "This is a digital contactless business card that uses NFC technology"

[Digital Business Africa] – Une carte de visite numérisée. Accessible via la technologie NFC ou par code QR. Avec la possibilité de l’enregistrer rapidement dans vos contacts en deux ou trois clics. Plus besoin d’imprimer des centaines de cartes de visite. Une seule carte suffit. Et lorsqu’elle est rapprochée d’un smartphone ayant activé l’option NFC, toutes les informations de contact sont disponibles. Et vous pouvez les enregistrer dans votre repertoire de contact. C’est ce que propose la jeune entreprise Elysee Brand.

Son promoteur Elysee était présent au Mobile World Congress Africa à Kigali il y a quelques semaines et a présenté sa solution à de nombreux visiteurs. Dans cet entretien avec le Beaugas ORAIN DJOYUM, il explique les spécificités de cette carte de visite digitalisée.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire derrière votre PME Elysee Brand ?

Elysee Nkundimana : L’idée du projet de la carte de visite numérisée m’est venue lorsque je cherchais à trouver une solution pour contourner l’ancienne méthode de collecte et de stockage de cartes de visite. Certains gardent ces cartes de visite ou encore les perdent par la suite. J’ai commencé à réfléchir à la façon de résoudre ce problème en conservant les données dans un seul appareil électronique.

L’idée est née en 2021 au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, lorsque les gens n’étaient pas autorisés à se rencontrer dans les lieux publics. Ainsi, lorsque le gouvernement a commencé à autoriser les gens à se rendre à un événement ou dans un lieu public, il était obligatoire que chaque personne se rende à un événement ou à un lieu public avec une preuve de certificat de vaccination contre le covid-19.

Un jour, je me rendais à un événement et mon téléphone était éteint. Arrivé à l’entrée, une personne de l’organisation sanitaire m’a demandé un certificat de vaccination et je n’ai pas pu le trouver, car il n’était pas facile de le trouver et de savoir comment le charger. À partir de là, j’ai développé un produit différent qui utilise la technologie NFC.

Digital Business Africa : Comment les clients réagissent-ils à vos cartes de visite numérisées ?

Elysee Nkundimana : Les avis sur cette carte de visite sont bons, parce que tous les clients qui l’utilisent ont fourni des commentaires positifs. Il fonctionne rapidement et est convivial. Il est simple à utiliser. La carte est compatible avec tous les smartphones IOS et Android.

Digital Business Africa : Quelle est la particularité de ce type de carte de visite ?

Elysee Nkundimana : Il s’agit d’une carte de visite numérique sans contact qui utilise la technologie NFC lorsque vous partagez des informations avec un simple tapotement du smartphone ou en scannant le code QR. Cela a permis de résoudre le problème de l’épuisement des cartes. Pas seulement pour les réunions en présentiel, mais aussi pour le réseautage en ligne et les événements virtuels.

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Digital Business Africa : Combien coûte cette carte de visite numérisée ?

Elysee Nkundimana : Elle coûte 75 USD (environ 49 000 F.Cfa) en paiement unique et elle est utilisée pendant longtemps sans expiration.

Digital Business Africa : Quels sont les chiffres qui font Elysee Brand aujourd’hui ?

Elysee Nkundimana : 1-10. La société Elysee Brand est composée de nombreux talents créatifs (Développeurs, directeurs de création, graphistes, vidéographes, photographes et créateurs de contenu) tous sont des professionnels avec une expérience dans ce qu’ils font.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions avec Elysee Brand ?

Elysee Nkundimana : Je veux voir mon entreprise au sommet des autres entreprises de ma région.

« Être soi-même dans un monde qui essaie constamment de faire de vous quelque chose d’autre est le plus grand accomplissement ».

Digital Business Africa :  Quelle est votre formation ?

Elysee Nkundimana: Né et grandi à Kigali, au Rwanda, Elyse NKundimana est le fondateur d’Elysee Brand. J’étais passionné de la production télvisuelle depuis l’école. J’ai même travaillé pour certains médias locaux et et avec différents organisateurs d’événements dès l’âge de 18 ans.

Je suis autodidacte et j’utilise des tutoriels pour apprendre de nouvelles choses. Après le lycée, j’avais l’ambition de voir mes rêves se réaliser. Plus tard, j’ai rejoint TV1 Rwanda (l’un des principaux médias du Rwanda) où j’ai appris auprès des réalisateurs expérimentés qui m’ont poussé à me concentrer sur la réalisation de vidéos musicales. J’ai continué à développer mes compétences en apprenant la conception web et le développement de sites Web. Ce qui m’a aidé jusqu’à présent à développer mes produits numériques.

Digital Business Africa : Vous avez plusieurs projets numériques à votre actif. Quel est le projet achevé qui vous rend fière ?

Elysee Nkundimana: J’ai quatre produits qui utilisent la technologie NFC : connaître le statut de vaccination covid-19 des populations sans contact numérique, la carte de visite sans contact numérique, le menu sans contact numérique et la bague intelligente multifonctionnelle).

Le projet dont je suis fier est celui des services Tap qui, je pense sera couronné de succès et beaucoup de gens ont apprécié l’innovation qui se cache derrière.

Digital Business Africa : Sur quel autre projet spécifique travaillez-vous actuellement ?

Elysee Nkundimana : Le projet sur lequel je travaille actuellement est Tap Services, nous mettons en œuvre des cartes NFC pour faire plus offrir plusieurs services en plus de la carte de visite numérisée. Ceci afin que ces cartes puissent être utilisées pour effectuer différentes tâches.

Digital Business Africa : Comment les gouvernements devraient-ils soutenir les jeunes entrepreneurs et les innovateurs comme vous ?

Elysee Nkundimana : Le gouvernement devrait aider les jeunes entrepreneurs en les mettant en contact avec des personnes et institutions qui peuvent investir dans leurs projets, car parfois les fonds nécessaires au démarrage du projet sont un problème qui peut affecter le développement du projet.

Les gouvernements devraient également aider les entrepreneurs en leur donnant un espace d’exposition dans des sommets internationaux afin qu’ils puissent présenter leurs produits. Ce qui peut les aider à obtenir plus de clients de différents pays.

Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes qui se lancent dans des initiatives comme la vôtre ?

Elysee Nkundimana : Le conseil que je peux donner aux jeunes est de réfléchir autrement et s’en tenir à leurs rêves et ne pas se laisser distraire.

Ils devraient également trouver des ainés qui ont de l’expérience en marketing pour les aider à faire de la publicité de leurs produits finaux et à exposer leurs produits au niveau international.

Digital Business Africa : Si vous aviez la chance de rencontrer le Président de la République, Paul Kagame, que lui diriez-vous ?

Elysee Nkundimana : Tout d’abord, je le remercierais pour la façon dont il a développé la technologie dans notre pays. Cela nous aide dans notre développement quotidien. Partout dans le pays, vous pouvez disposer de l’Internet avec une bonne vitesse.

Et je lui demanderais de consacrer plus d’énergie dans l’aide aux entrepreneurs pour une meilleure visibilité de leurs produits sur le marché international.

Interviewé par Beaugas Orain Djoyum

Le projet « AgriGO » grand vainqueur de la 2ème édition du Orange Summer Challenge, avec comme thématique la Tech4good

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AgriGO

[Digital Business Africa] – En partenariat avec Google & EY Tunisie et avec l’appui de la GIZ Cameroun, Orange Summer Challenge (OSC), la compétition incontournable pour les geeks d’Orange Digital Center, a cette année donné l’opportunité à 24 jeunes ingénieurs et designers de développer, pendant 3 mois, des solutions technologiques en rapport avec la thématique de cette édition : La « Technologie au service du développement durable, Tech4good ».

En effet, grâce à l’encadrement sur mesure (formations et mentoring) assuré par les partenaires Google, EY Tunisie, PNUD et l’expertise des coaches de l’école du code et du FabLab Solidaire d’Orange Digital Center, les 4 équipes formées de 24 jeunes étudiants ont pu développer en un temps record leurs solutions ; une compétition qui se déroule, faut-il le mentionner, en même temps que 8 autres pays d’Afrique et du Moyen-Orient du footprint d’Orange à travers leurs Orange Digital Centers : Tunisie, Maroc, Egypte, Madagascar, Mali, Jordanie , Burkina Faso et Côte d’Ivoire.

Pour revenir au Cameroun, c’est lors de la cérémonie de clôture de l’OSC2022 organisée le 20 octobre à l’auditorium d’Orange Makepe que les candidats ont pu présenter et défendre leurs projets, tout déterminés à convaincre l’assistance, venue nombreuse, de voter pour eux, séduite par les avantages incontournables qu’apportent leurs solutions.

Rappelons que le vote du public présent s’est fait via une application mobile et a compté pour 40% de la note globale (les équipes techniques d’Orange Digital Center ayant déjà attribué leurs notes comptant pour les 60% restants) pour les 4 solutions technologiques innovantes suivantes présentées par les équipes d’étudiants :

  • AgriGO : Un système intelligent permettant de suivre en temps réel l’évolution des plantations agricoles.

Le dispositif est équipé de :

  • Un réseau de capteurs permettant de mesurer les éléments nutritifs du sol, le niveau d’acidité, l’humidité et la température ambiante.
  • Une caméra permettant de détecter les maladies qui attaquent les cultures pendant leur phase de croissance et les invasions des insectes.
  • Une plaque solaire pour rendre le kit autonome en énergie et plus écologique. Grâce aux données collectées sur les plantations, il est possible de prédire avec précision les besoins nutritifs des plantes et guider l’agriculteur sur son activité quotidienne depuis une application mobile.

AgriGO est aussi une plateforme de mise en relation des différents acteurs du secteur agricole en particulier les experts agronomes, les chercheurs d’emploi, les prestataires de service, les fournisseurs de matériaux agricoles et les investisseurs. 

  • METHERGY : un dispositif qui vous permettra de palier aux difficultés d’approvisionnement en gaz en transformant tous vos déchets organiques en gaz biologique pour la cuisson.

Ce gaz permet aussi de :

  • Générer de l’électricité pour le chauffage d’un domicile, pour ainsi devenir plus autonome en fourniture énergétique.
  • Produire de l’engrais biologique pour l’amélioration de récoltes.
  • A l’avenir, il sera également possible d’être récompensés pour la bonne gestion de ses déchets à travers son collecteur intelligent.
  • Cette récompense sera par la suite exploitable via l’application web et mobile. 
  • ePlant : Une solution d’automatisation de serre et d’ingénierie pédagogique (mini serre connectée et jeu vidéo).

Cette solution fonctionne comme il suit :

L’automatisation de la serre se fait via des données récoltées par les capteurs pour permettre le contrôle à distance de paramètres tels que l’éclairage, la température et l’humidité de l’air et du sol tout ceci par une application mobile.

La serre est également équipée d’un château d’eau pour l’arrosage, de deux ventilateurs pour le refroidissement et d’une plaque solaire pour permettre une autonomie énergétique.

Pour une expérience plus vivante et interactive, l’utilisateur peut obtenir facilement des informations sur la plante grâce à un système de messagerie instantanée.

ePlant Services c’est aussi un jeu vidéo de rôle, qui vise à reconnecter les jeunes à l’agriculture.

Il permet une immersion dans la vie d’un jeune agriculteur afin de sensibiliser sur les pratiques agricoles et les enjeux de l’agriculture écologique tout en montrant l’impact de la technologie dans l’agriculture.

Cette solution sera utilisée pour des services tels que l’automatisation de la serre, des animations pédagogiques autour de la serre, des ateliers d’initiation à l’agriculture pour enfants et des compétitions de gaming.

  • E-Charta : Le premier réseau de collecte et de recyclage des déchets papiers au Cameroun.

Cette solution est constituée de :

  • Une application mobile qui offre à ses utilisateurs la possibilité de demander une collecte de leurs déchets papier, suivre leurs statistiques sur la quantité de papier transmis au recyclage et de sensibiliser sur l’impact de la production, de l’élimination et du recyclage du papier au Cameroun.
  • Un collecteur intelligent qui trie le papier des autres déchets, collecte les déchets papier en grande quantité, déchiquette les papiers pour en préserver la confidentialité et envoie des signaux en fonction de son état (plein ou vide) et de son emplacement.

Toutes ces données sont accessibles :

  • Via l’application mobile qui permet aux agents de collecte de savoir où et quand se rendre pour la collecte. Ce qui constitue un gain de temps et d’énergie.
  • Via le tableau de bord administratif pour le suivi de tous les collecteurs et de toutes les demandes de collecte de déchets papiers.

e-Charta peut aussi fournir la matière première à d’autres entreprises de recyclage et transformer les déchets recyclés en produits comme des gobelets en papier, des sacs en papier, des cartons et bien plus encore.

Et c’est ainsi qu’après le vote du public, les lauréats de l’OSC2022 ont été proclamés et le grand vainqueur de cette 02ème édition révélé.

Il s’agit de l’équipe AgriGO qui remporte un chèque d’une valeur d’1 500 000F ! Arrivent ensuite dans le classement METHERGY, ePlant et e-Charta respectivement second (1 050 000F) , troisième (900 000F) et quatrième (600 000F) lauréat. Les deux Prix Coup de cœur de Google (2000 euros) et EY Tunisie (1000 dollars) ont été remis à METHERGY !

Bravo à toutes les équipes et aux jeunes étudiants pleins de talents et de créativité et très sensibles aux nombreux enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain !

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de l’OSC !

Source: Orange Cameroun

Meta veut licencier des milliers d’employés

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[DIGITAL Business Africa] – C’est presque un cataclysme qui s’annonce chez Meta. L’entreprise vient de faire savoir qu’elle compte revoir ses effectifs, en mettant des milliers d’employés au chômage technique, dès cette semaine du 07 novembre 2022, selon le Wall Street Journal.

En fait, Meta a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre de 2022(-52% sur un an). Ce pourrait être le plan social le pus important dans le secteur des technologies, selon le quotidien américain, après la pandémie de la Covid-19, qui a boosté les revenus, mais aussi augmenté le personnel des entreprises destinées aux Nouvelles technologies.

A la date du 30 septembre 2022, Meta présentait déjà un effectif total de 87300 personnes à travers le monde. Ces effectifs seraient en hausse de 28% sur un an, rapporte WSJ. Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels de Meta, le patron Mark Zuckerberg faisait des annonces fortes.

Il a, par exemple,  déclaré le personnel du groupe ne devrait pas augmenter d’ici la fin 2023, mais peut-être diminuer légèrement. En cas de licenciement de ses employés, Meta emboîtera le pas à son concurrent Twitter, qui s’est séparée de la moitié de ses effectifs de 7500 personnes.

Par Jean Materne Zambo

 

Algérie : 6 millions de foyers seront connectés à internet fixe d’ici 2024 contre 3,5 millions en 2022

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[DIGITAL Business Africa] – En Algérie, le nombre de foyers connectés à internet sera double. Cela en l’espace de deux ans, s’il faut croire le ministre de la Poste et des Télécommunications.

Sur les antennes de la Radio nationale chaîne 3, Karim Bibi Triki a annoncé, ce lundi 07 novembre 2022, que d’ici 2024, deux tiers des foyers algériens seront raccordés au réseau de connexion internet fixe. Ainsi passera-t-on de 3,5 millions actuellement à plus de 6 millions en 2024.

L’autre défi reste une connexion des abonnés via la fibre optique. Là encore, le ministre Karim Bibi Triki espère une évolution. D’après lui, en moins de deux ans, l’Algérie est passée de 72 000 foyers abonnés au réseau FTTH à 450 000 en 2022. Il espère donc que son pays va atteindre les 500 000 abonnés d’ici fin 2022.

Pour assurer un internet de qualité à sa population, des travaux de modernisation de la qualité de la connexion ont été entrepris. Selon Bibi Triki, ministre de la Poste et des télécommunications, « la bande passante internationale a été doublée durant les deux dernières années »

« Nous sommes, a-t-il affirmé, sur le point de finaliser une première opération d’extension de câble sous marins, ce qui nous permettra de rajouter 5tb/s aux capacités existantes avant la fin de l’année en cours ».

Quid du déploiement de la 5G en Algérie ?
Sur le déploiement de la 5G en Algérie, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, n’à pas dit quand elle sera implémentée. Mais il a reconnu que la technologie de la 5G est « un axe important » sur lequel son secteur travaille. Avant de préciser : « Il y a différents aspects pour préparer la 5G ».

Conscient que la 5G va exiger le déploiement de plus de sites, donc, un réseau plus dense, Karim Bibi Triki a reconnu que cela nécessite aussi des préparatifs en concertation et en coordination avec d’autres département.

Par Jean Materne Zambo

Djibouti : Trois chefs d’entreprises japonais promettent d’investir dans le secteur des télécoms

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[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Une simple promesse d’investissement dans le secteur des télécommunications. C’est ce qui ressort de l’entrevue entre le ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications et une délégation d’entrepreneurs nippons. Radwan Abdillahi Bahdon les recevait en audience, ce 02 novembre 2022.

La délégation d’entrepreneurs Japonais était conduite par M. OTSUKA UMIO, ambassadeur du Japon à Djibouti. L’objectif de cette venue était d’explorer les potentialités du secteur des télécommunications, en vue d’un éventuel investissement dans le pays. Parmi les trois chefs d’entreprises nippons, figuraient Fumi Shingai, PDG et fondateur de la société X-Hemistry, Atushi Takemaru, haut responsable de la société ICJ et de Yuya Adachi de la société Tinect.

L’entretien a eu lieu en présence du secrétaire général du ministère de la communication chargé des postes et des Télécommunications Ahmed Youssouf Elmi, du directeur des TIC au ministère de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications MCPT, Fayçal khaireh, du directeur général de l’Agence Djiboutienne de l’Information (ADI), Abdoulrazak Ali Diraneh.

Prenant la parole, le ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, a présenté à ses hôtes la feuille de route de son département. Laquelle a pour finalité d’assurer aux djiboutiens un accès à l’internet à un bas coût, sans omettre de mettre en relief les avancées entreprises par son département pour faire de la République de Djibouti « un hub numérique ».
Il a, du reste, précisé que Djibouti devrait servir de point d’ancrage pour les installations des câbles sous-marins. Ceux-ci devant permettre de relier les pays de la sous-région (Somalie, Ethiopie, Somaliland).

Par Jean Materne Zambo

Rwanda : Le ministre des TIC  a annoncé l’adoption de Google Street View pour plus de visibilité du pays 

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 [DIGITAL Business Africa] – Le Rwanda veut accroitre sa visibilité dans le monde. Le ministre des TIC et de l’Innovation, Paula Ingabire, a annoncé une collaboration avec l’américain Google, le 18 octobre 2022. Elle concerne un certain nombre de domaines, dont l’amélioration des cartes numériques des principaux centres urbains du Rwanda grâce à Google Street view est une des fonctionnalités de Google Maps, permettant d’afficher les images d’une rue. Le projet qui a déjà démarré au Kenya, en Afrique du Sud et au Sénégal cible 100 autres pays. Le Rwanda est le onzième pays à être ajouté sur la liste.

Comment cela fonctionne ?

Appuyer sur un repère de lieu

• Ouvrez l’application Google Maps. sur votre téléphone ou votre tablette Android.

• Appuyez sur un repère de lieu.

• En bas, appuyez sur le nom ou l’adresse du lieu.

• Faites défiler la page et sélectionnez la photo intitulée « Street View »…

• Lorsque vous avez terminé, appuyez sur Retour.

Autres mesures évoquées par le ministre des TIC et de l’Innovation Paula Ingabire : l’accélération de la croissance du commerce électronique en aidant 3 000 petites et moyennes entreprises; l’amélioration de l’accès au patrimoine culturel du Rwanda grâce au numérique en collaboration avec les musées nationaux. Ajoutons à cela, le soutien du cadre politique, qui contribuera à un écosystème de paiement numérique ouvert à travers la plate-forme Mojaloop. Ou encre l’amélioration des compétences de 500 développeurs et la conduite d’un programme d’incubation fintech pour les entreprises fintech en démarrage.

Selon Esther Nkunda, directrice générale de l’innovation et des technologies émergentes au ministère des TIC « les images qui ont été collectées jusqu’à présent à Kigali sont désormais en direct sur Google Maps. Vous pouvez aller sur Google Maps ou Google Earth et utiliser le Couche Street View pour voir la couverture à travers la ville ».

Le numérique, pilier de la croissance socioéconomique 

Toutes ces innovations entrent en droite ligne avec l’ambition du pays à faire du numérique un pilier de sa croissance socioéconomique grâce au partenariat aavec des entreprises technologiques américaines. Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, a considéré à cet effet que « Google est essentielle et continuera de stimuler la transformation économique nationale conformément à la vision du pays de devenir une économie axée sur la connaissance ».

L’expertise de Google au Rwanda est intégrée dans le programme de soutien à la transformation numérique de l’Afrique de l’entreprise américaine. Il prévoit un investissement d’un milliard de dollar sur cinq ans. Il a pour but d’améliorer l’accès à Internet et aux produits numériques, de soutenir les start-ups, d’autonomiser les entreprises et de soutenir les associations à but non lucratif .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Mauvaise qualité de service et plaintes multiples des usagers : le gouvernement et le régulateur mettent en garde Mtn Cameroon

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Mauvaise qualité de service et plaintes multiples des usagers : le gouvernement et le régulateur mettent en garde Mtn Cameroon

[Digital Business Africa] – Menacé de sanctions par le régulateur télécoms pour mauvaise qualité de service des communications électroniques, l’opérateur MTN Cameroon s’est empressé d’inviter à Douala le Gouvernement et l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour une visite de son centre technique. C’était le 25 octobre 2022 dans les locaux de sa direction technique à Douala-Akwa près du Rond-Point 4ème où se trouvent les datacenters de l’opérateur.

En effet, de nombreux Camerounais observent depuis plusieurs mois une dégradation considérable de la qualité de service des télécommunications. Sur les réseaux sociaux, les plaintes des utilisateurs de la téléphonie mobile et de l’Internet se multiplient au fil des jours.

Ayant également fait ce constat désagréable qui met en difficulté de nombreux internautes et mobinautes, l’ART a écrit le 03 octobre 2022 aux quatre opérateurs concessionnaires de téléphonie CAMTEL, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroon pour leur signifier qu’une forte dégradation de la qualité de services de communications électroniques offerte au public est constatée depuis plusieurs mois dans plusieurs localités du pays.

Le régulateur a donc instruit aux opérateurs et notamment à MTN Cameroon de prendre des mesures appropriées dans dix jours au plus.  Faute de quoi, l’Agence prendrait des décisions réglementaires de sanctions si la situation persiste et si des mesures correctives ne sont prises pour améliorer la qualité de services dans ce délai de dix jours.

Malheureusement, vingt jours après cette mise en garde, chez MTN, les plaintes se sont multipliées. Particulièrement le 24 octobre 2022, veille de la rencontre avec le Gouvernement et l’ART. Les internautes n’ont pas manqué de montrer leur agacement. Exemple sur Facebook :

Lors de la visite technique, le Professeur Philémon ZOO ZAME, le DG de l’ART, a donc insisté sur la nécessité d’investir pour améliorer la qualité de service. MTN a expliqué que ces pannes et problèmes sont dus à l’instabilité de l’énergie électrique (les coupures d’ENEO) et sur les coupures et incidents réseaux observés sur la fibre optique gérée par CAMTEL. MTN Cameroon a d’ailleurs promis d’investir 47,5 milliards FCFA en 2023 pour financer la construction 401 nouveaux sites 4G.

N’empêche ces explications, le DG de l’ART a recommandé à MTN Cameroon d’accélérer ce plan d’investissement, d’améliorer la qualité de service offerte sur réseau en collaboration avec son partenaire CAMTEL et de poursuivre la densification du maillage du réseau de transport en fibre optique afin d’offrir plus de redondance dans les liaisons. Ce qui minimisera l’impact des multiples coupures et soudures qui provoquent des atténuations de transmissions sur la fibre optique.

Plus encore, afin de surmonter les difficultés de l’opérateur historique dans la gestion du réseau de transport, le Professeur Philémon ZOO ZAME a recommandé à MTN Cameroon de solliciter auprès de CAMTEL des partenariats gagnants-gagnants afin d’investir massivement dans l’extension, le développement, l’exploitation et la maintenance du Backbone national en fibre optique pour relever le défi de la qualité de service offerte aux consommateurs. Ce qui permettra, selon le Régulateur, de réduire les temps de relève des incidents réseaux qui affectent la qualité de service.

Plus encore, il a été demandé à MTN Cameroon de communiquer davantage pour rassurer à la fois le consommateur, le Gouvernement et le Régulateur sur les problèmes techniques rencontrés et les solutions envisagées.

Le Régulateur réitère sa promesse de sanctionner conformément à la réglementation en vigueur si la mauvaise qualité de service persiste.

Par Digital Business Africa