Accueil Blog Page 90

Cameroun-PMExchange 2023 : E-cam lance un concours Grand prix de l’innovation pour les jeunes ayant minimum 16 ans [ Postulez ! ]

[DIGITAL Business Africa] – Le mois dédié à la jeunesse camerounaise se termine par une note d’innovation. Les Entreprises du Cameroun ( E-cam) en collaboration avec le ministère de la Jeunesse( Minjec) et bénéficiant du Haut patronage du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lance le concours Grand prix de l’Innovation à la faveur du PMExchange 2023. Forum international de la PME, qui en est à sa cinquième édition se tiendra du 11 au 15 mars 2023 à l’hôtel Sawa à Bonanjo, Douala-Cameroun.

Le concours s’inscrit dans le cadre de la politique de promotion de l’innovation entrepreneuriale chez les jeunes. La compétition est destinée aux jeunes porteurs de projets innovants dans tous les domaines. Les candidats doivent être âgés d’au moins 16 ans et peuvent remplir le formulaire d’inscription  à travers l’adresse ci-après : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfv6iBiwa-qrVk9iSsBB7y2E8_i_WmSQQNIYVmIbaCFVrS-ow/viewform?usp=pp_url

PMExchange 2023

La cinquième édition du forum PMExchange sera « 100% hybride !!! » d’après la direction d’E-cam, qui a annoncé via sa page Facebook que tous les exposants à l’hôtel SAWA auront en plus un stand virtuel . La diaspora et les entreprises du monde auront également la possibilité d’exposer en ligne grâce au PMExchange Virtual Access. Le président d’E-cam, Protais Ayangma, peut d’ores et déjà réserver de la place pour tout le monde.

« Nous attendons de nombreuses entreprises PME-PMI, TPE qui viendront pour s’intégrer dans une filière structurée, bénéficier d’une assistance technique et financière et d’un accompagnement à long terme, rencontrer leurs clients et leurs consommateurs, célébrer leur savoir-faire, leur goût du challenge, leur sens du patriotisme. Le « Made in Cameroon » sera mis en avant à travers ses niches d’innovation, ses trésors de créativité, notamment de la part des femmes entrepreneures ainsi que des jeunes qui s’illustrent avec brio dans de nombreuses start-up », a-t-il dit.

La plateforme web bilingue www.pmexchange.cm est même déjà disponible pour toute information inhérente au forum PMEXchange.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo: Le décret portant création, organisation et fonctionnement de l’ ARPTIC adopté 

[ DIGITAL Business Africa] – L’ Autorité de régulation des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication vient en remplacement de l’ARPTC. Le décret portant création et organisation et fonctionnement de la nouvelle structure à été adopté. Epilogue de la 87è réunion du conseil des ministres présidée vendredi 17 février 2023.

Les travaux se sont tenus par visioconférence sous la présidence du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, représentant du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
L’ ARPTIC a reçu mission de veiller au respect des lois, des règlements et des conventions en matière des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la communication; de promouvoir la concurrence et la participation du secteur privé dans les postes, les télécommunications et des Technologies de l’Information et de la communication et de veiller sur la qualité des services rendus aux usagers dans le secteur.

Avant l’ adoption de ce décret le ministre des Postes, des Télécommunications et des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Augustin Kibassa Maliba Lubalala, a
rappelé que la loi n•20/017 du 25 novembre 2020 a abrogé celle de 2002 sur les télécommunications mais également la loi 014/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’ARPTC renvoyant au gouvernement la compétence de créer l’ARPTIC par décret délibéré en conseil des ministres.

« Ce décret précise entre autres les missions de cette nouvelle autorité de régulation, sa tutelle, sa forme juridique, ses ressources nécessaires à la poursuite de sa mission dans le secteur dont le potentiel d’innovation est en constante évolution et nécessite une régulation adaptée. En attendant l’installation effective de l’ARPTIC, les dispositions transitoires prévues dans le décret précité vont s’appliquer », précise le compte rendu de la réunion.

L’ARPTIC est, selon l’ordonnance du 07 Janvier 2022, un établissement public, à caractère administratif et technique, doté d’une personnalité morale et de l’autonomie financière.

Par Jean Materne  Zambo

Intelligce artificielle : Partenariat entre Mastercard et Network International, pour lutter contre la fraude et autres dérives

[DIGITAL Business Africa] – Plus rien n’est quasiment impossible avec l’intelligence artificielle. Mastercard et Network International ont lancé, le 13 février 2023, une nouvelle solution pour lutter contre la fraude les rejets et les rétro-facturations afin de réduire les coûts et les risques pour les distributeurs. Tout sera adossé sur l’intelligence artificielle.

En fait, , Brighterion, l’ intelligence artificielle sophistiquée de Network International détecte les signes avant-coureurs de la fraude et alerte les distributeurs et les commerçants en temps réel. Ceci va ainsi empêcher la réalisation de transactions frauduleuses et de rétro-facturations coûteuses.

Network International, la société qui fournit des solutions de paiement basées sur la technologie, entend donc offrir aux distributeurs (institutions financières qui traitent les transactions par carte au nom des émetteurs de cartes) et aux entreprises un contrôle de la fraude des transactions et une surveillance des commerçants.

Khalid Elgibali, Président de Division, Moyen-Orient et Afrique du Nord de Mastercard ne doute pas un instant de son partenaire .

« Chez Mastercard, nous fournissons des capacités et des services au-delà des paiements par carte, en utilisant les dernières technologies de pointe pour garder une longueur d’avance sur les fraudeurs tout en sécurisant l’ensemble de l’écosystème des paiements…Les capacités d’intelligence artificielle de Brighterion contribuent à réduire la fraude et le risque pour les commerçants, ce qui conduit à des transactions plus sûres et à une meilleure expérience pour les consommateurs » a-t-il déclaré.

Le rapport Nilson indique que des pertes liées à la fraude par carte de paiement devraient atteindre 49 milliards de dollars d’ici 2030. En outre, 68 % des pertes liées à la fraude par carte en 2020 sont liées à des transactions où les cartes n’étaient pas physiquement présentes.

Avec ce partenariat entre Mastercard et Network International, les technologies d’IA pourraient, selon McKinsey , potentiellement apporter jusqu’à 1 000 milliards de dollars de valeur supplémentaire chaque année.

Pour rappel, Mastercard a réalisé, en 2019, un investissement stratégique de 300 millions de dollars en tant qu’investisseur principal de Network, suivi d’un engagement supplémentaire en faveur du développement de solutions de paiement innovantes.

Par Jean Materne Zambo

classement Indice des Données Ouvertes : Le Maroc 25ème en 2022 devant la France, l’ Australie, le Japon

[DIGITAL Business Africa] – En matière de politique d’ouverture des données, il n’y a décidément pas un autre pays africain qui fasse mieux que le Maroc. Classé 41ème sur 178 pays en 2021, le Royaume chérifien se hisse à la 25e place en 2022 parmi les 193 pays classés. Le résultat est publié par le Haut-commissariat au Plan, en cette moitié de février 2023.

L’Indice des Données Ouvertes est une étude menée par des sites web des Instituts nationaux de statistique, élaborée par l’Observatoire des Données Ouvertes (Open Data). Pour le patron du Haut-commissariat au Plan, Ahmed Lahlimi Alami, le Maroc maintient son leadership au niveau de l’Afrique et se positionne aux premiers rangs des pays en développement et émergents et au-delà. A preuve que le Maroc a surclassé plusieurs pays parmi les plus développés comme la Suisse, le Japon, la France, l’Australie et l’Italie .

L’ Observatoire, connu sur le plan international par son professionnalisme, son indépendance, présente régulièrement les résultats de ses travaux et son rapport d’évaluation de l’Open Data à l’échelle internationale à la Commission de Statistique des Nations Unies.

Selon le communiqué du Haut-commissariat au Plan, le classement consacre « la multiplicité et la convivialité de ses supports de dissémination portés notamment par la rénovation qu’a connue son site web institutionnel et ses nouvelles Bases de Données Statistiques, en particulier celle connue sous le sigle BDS et la plateforme dédiée aux indicateurs sur la réalisation par notre pays des Objectifs de Développement Durables (ODD) ».

Le communiqué a précisé que le Maroc a e même temps réalisé le septième score en matière de « Couverture », l’une des composantes de l’indice ODIN. Cela, sur la base du niveau de couverture sectorielle, thématique et territoriale des statistiques produites par le HCP .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Congo Brazza : Louis-Marc Sakala supervise l’accord d’ itinérance MTN-Airtel pour des services de communications électroniques à des tarifs raisonnables

[DIGITAL Business Africa] – Dans les télécommunications, la concurrence est saine. Si le proverbe existait, cet accord d’itinérance en serait l’illustration parfaite. Il a été signé le 16 février 2023 entre deux opérateurs télécoms concurrents, dont MTN et Airtel Congo.

L’itinérance nationale permet d’offrir des services de communications électroniques à des tarifs raisonnables à ses abonnés en s’appuyant sur l’infrastructure active de son concurrent dans une zone non couverte par son propre réseau. Cette approche est encadrée par la loi n° 09-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des communications électroniques, ainsi que par la décision y relative rendue publique par l’ Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE).

Ainsi l’opérateur MTN ouvrira son réseau aux abonnés Airtel ARPC huit sites, parmi lesquels Malélé, Kissila, Kintamou, et Liouesso. Et Airtel Congo le fera dans une dizaine de localités dont Kayes, Tchicanou, Boulankio et Ketta, pour un premier temps.

« Toutefois, a précisé le DG de l’ARPCE Louis-Marc Sakala, l’itinérance nationale ne doit en aucun cas remplacer les engagements de couverture souscrits dans le cadre d’octroi de licence de services mobiles par les opérateurs entrants ».

Benjamin Mouandza, Directeur des Réseaux et Services des Communications Electroniques de l’ Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a estimé que cette décision a permis de fixer les conditions tarifaires et techniques, ainsi que des considérations relatives aux contrats d’itinérance nationale, en concertation avec les acteurs du marché.

Alain Kahasha DG d’Airtel Congo et Ayha Moussa DG de MTN Congo entendent, à travers cet accord, assurer l’inclusion numérique et financière au Congo.

Par Jean Materne Zambo

Pr Boyomo Assala sur le Central Africa Digital Fair : « L’opinion doit être au même niveau d’information de la pénétration de l’internet et du numérique dans la Cémac »

[DIGITAL Business Africa] – Encore quelques heures avant le lever rideau de l’événement tant attendu : le Central Africa Digital Fair (CADIF 2023). Cette première édition du Salon du numérique d’Afrique Centrale se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé (capitale du numérique) du 22 au 24 février 2023. Une conférence de presse pour définir le déroulement des assises s’est tenue à l’hôtel des Députés à Yaoundé, le 13 février 2023. Plusieurs experts du digital en provenance des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) devraient honorer leur présence à  et grand’ messe du numérique en Afrique centrale.

Selon le président du Comité d’organisation, Jean Calvin Mengoumou  Ayissi, ces agapes intellectuelles vont « offrir une plateforme aux experts nationaux et internationaux de haut niveau, aux investisseurs et aux porteurs de projets, à l’effet de mener la réflexion et formuler des propositions concrètes en vue de mieux capitaliser l’impact de l’économie numérique sur le développement économique en général, et d’accélérer l’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale ».

Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, se chargera de parrainé évènement placé sous le Haut patronage du chef de l’Etat, Paul Biya. Le Pr. Laurent Charles Boyomo Assala, ancien, Directeur de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) et président du Comité d’organisation du Cadif 2023, pense que les populations devraient être informées sur l’actualité de l’internet du numérique.

« Il est important que l’opinion soit au même niveau d’information sur à la fois le niveau de pénétration de l’internet et du numérique dans la société de la sous-région, les différents Etats de la sous-région, mais également le niveau même d’acquisition et d’appropriation de ces technologies qui accompagnent le numérique au niveau de la production des richesses notamment puisqu’il s‘agit d’économie… », a-t-il dit.

De ce salon, des recommandations sont escomptées. Notamment l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire nécessaire pour une meilleure prise en compte de l’économie numérique dans les politiques de développement des pays de la Cémac ; la cartographie de grands projets nationaux et sous régionaux, nécessaires à l’impulsion du développement de l’économie numérique ; l’ identification des sources de financement de l’économie numérique.

Par Jean Materne Zambo, Source, Yaoundeinfo.com

 

Benin : La TNT implémentée, le signal analogique demeure pour l’instant

[ DIGITAL Business Africa] – La télévision numérique terrestre au Bénin n’est plus un slogan mais une réalité. Ce vendredi 17 février 2023, le pays réussi enfin le pari. Une grande cérémonie de lancement se tient avec tous les acteurs du secteur sur le site de la TNT à Abomey-Calavi à la périphérie de Cotonou.

Le premier bouquet est composé de 12 chaînes de télévisions béninoises gratuites. Dont quatre du service public et huit privées. Quatre chaînes de radio FM du service complètent l’offre et quatre chaînes de télévisions internationales ont été autorisées. Mais le signal analogique ne va pas disparaître tout de suite.

Pour rappel, c’est d’abord en 2015 que l’Union internationale des Télécommunications avait fixé son implémentation aux pays africains. Puis s’en est suivie une prolongation jusqu’en 2020. Le Bénin a construit une trentaine de sites TNT pour une couverture de 96 %, selon les prévisions.

Un plan d’activation région par région est prévu pour la réception du signal. Mais pas de TNT dans les foyers sans le kit de réception. Il est composé de décodeurs et d’antenne et sera vendu entre 16 et 18.000 FCFA, rapporte RFI.Fr

Concernant, les redevances à payer, les autorités béninoises n’ont pas encore communiqué. D’après Rfi.fr, le montant ne sera pas le même pour les chaînes béninoises et les chaînes étrangères.

Par Jean Materne Zambo

Kenya : Un second centre d’excellence des TIC inauguré par la Bad

[DIGITAL Business Africa] – Un deuxième centre d’excellence des TIC sorti de terre au Kenya et inauguré ce 1er frévrier 2023. L’œuvre est toujours l’œuvre de la Banque africaine de Développement. L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme de codage pour l’emploi  de la BAD et le nombre croissant de ses partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et d’enseignement et de formation techniques et professionnels.

Ce deuxième centre, comme le premier, est ouvert aux jeunes africains âgés de 15 à 35 ans. Son but est de développer leurs capacités afin d’améliorer leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux du travail.  Hendrina Doroba, est cheffe de la Division éducation et développement des compétences de la banque. Elle y voit un vivier pour futurs entrepreneurs.

« Ce centre d’excellence n’est qu’un exemple de l’engagement de la banque à soutenir la future génération de dirigeants, d’entrepreneurs et d’innovateurs africains. En travaillant ensemble pour fournir aux jeunes les outils et les ressources dont ils ont besoin pour réussir, nous contribuons à bâtir un avenir plus prospère et plus inclusif pour tous », a-t-elle souligné lors de l’inauguration du premier  centre d’excellence des TIC, le 06 avril 2022.

Ces centres d’excellence sont ouverts aux jeunes âgés de 15 à 35 ans inscrits au programme Codage pour l’emploi et qui n’ont pas les qualifications ni les ressources nécessaires pour suivre un cursus universitaire traditionnel. Plus de 1 800 jeunes Kényans, grâce à ces deux centres, devraient être pris en charge.

Par Jean Materne Zambo

Togo : L’Arcep reconnait l’activité du WIFI zone, catalyseur de l’inclusion numérique

[DIGITAL Business Africa] – L’activité du Wifi zone est réglementaire au Togo. L’Autorité de Régulation  Communications électroniques et des Postes ( Arcep) a tenu à faire cette mise au point dans un communiqué signé le 15 février 2023. L’ « espace WiFi » ou WiFi zone est un lieu à l’intérieur duquel un accès à internet sans fil est disponible grâce à un hotspot WiFi.

Avant le communiqué de l’Arcep, il y a eu cette sortie quelques jours avant de l’opérateur Togocom. En effet, le 14 février 2023, l’operateur Togocom informait les clients de fibre Togocom qui exploitaient des activités illicites de wifi zone de la suspension de lignes fibre. La raison évoquée était le « non-respect des clauses contractuelles de de fourniture de services à usage domestique ; l’utilisation des lignes fibre à des fins commerciales. Estimant que celle-ci est contraire à la loi et viole aussi les termes du contrat d’abonnement. L’Arcep apporte donc ces précisions :

« L’activité du Wifi zone est une activité licite au regard du cadre légal et réglementaire qui régit les communications électroniques au Togo. En effet, au regard de la loi n°2012-018 du 17 décembre 2012 sur les communications électroniques(LCE) et du décret n°2012-018 du 17 du 31 mars 2014, portant sur les régies d’activités des communications électroniques , l’activité du Wifi zone est une activité de fourniture de services à valeur ajoutée qui est par le régime de déclaration à l’ARCEP », a clarifié l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes ( Arcep).

L’activité du wifi zone est exercée conformément à un cadre réglementaire précis et connu. Il s’agit notamment du décret sur les régimes, de la décision n°226/AECEP/DG/22 du 30 décembre 2022 sur les dispositifs composés d’appareils de faible puissance et de faible portée, prise en application de l’article 48 de les communications électroniques. En voici la teneur :

« Sont dispensés des autorisations prévues à l’article 45 de la présente loi : 1- les dispositifs exclusivement composés d’appareils de faible puissance et de faible portée dont les catégories et les conditions techniques d’exploitation sont déterminées par décision de l’Autorité de régulation. 2- les stations ou appareils radiodiffusion sonore et / télévisuelle », stipule la loi.

Pour l’Arcep le wifi zone est un service qui participe de l’inclusion numérique en permettant aux consommateurs à faibles revenus d’accéder au haut-débit fixe à des tarifs beaucoup plus abordables que les tarifs prohibitifs en entrée de gamme de l’internet mobile au Togo.

Le régulateur convie donc les fournisseurs d’accès internet à proposer des offres alternatives favorables à l’activité du Wifi zone tout comme les fournisseurs de service à valeur ajoutée à se conformer aux dispositions qui encadrent l’exercice de ces activités.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Congo Brazza : La codification pour donner un nouveau souffle à l’activité postale nationale

0

Pour l’année 2022, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques entend améliorer à travers la codification postale. Un projet y relatif a été conçu et est en cours de mise en œuvre.

« Ce projet est destiné à faciliter l’acheminement, le tri et la distribution des envois postaux. Il devra participer à l’essor de ce secteur qui se veut être un des piliers stratégiques dans le processus de diversification de l’économie nationale », estime le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA.

Le code postal est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, et utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.

Dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, l’ARPCE a bénéficié de l’appui des partenaires tels les mairies et un certain nombre de départements ministériels dont ceux en charge de la décentralisation et de l’aménagement du territoire.

Il est donc question pour l’ARPCE de saisir l’opportunité qu’offrent les technologies numériques pour booster l’activité postale en mettant en place des infrastructures qui conviennent, capables d’attirer de grands groupes tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement des achats et des ventes à distance ou en ligne, bref le développement du e-commerce.

Pour les experts de l’ARPCE, ce projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du Congo de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées au secteur postal, disponibles afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers. « Il marque ainsi un tournant décisif dans l’activité postale en République du Congo », renchérit M. Louis-Marc SAKALA.

En effet, un constat peu reluisant du secteur fait état d’une distribution du courrier majoritairement par boite postale ; les adresses physiques étant souvent incomplètes et qu’une partie de la population n’ayant pas accès aux services postaux offerts par les opérateurs. « Une situation qui rend difficile l’acheminement, le tri et la distribution. La majorité des envois étant concentrée dans les deux principales agglomérations que sont Brazzaville et Pointe-Noire », regrette le Patron de l’Autorité de Régulation.

Fort d’un réseau constitué de 15 opérateurs postaux privés autorisés, en plus de l’opérateur public, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), pour près d’une centaine de bureaux de postes et agences repartis sur près de 100 localités, le système d’adressage et de codification postale devrait significativement améliorer l’offre des services postaux pour tous et sur l’ensemble du territoire.

Source : ARPCE

Télécommunications : l’UIT discute au Congo des questions de tarification et de comptabilité des services en Afrique   

Le Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique, fort d’une cinquantaine d’experts de plusieurs pays membres, a résolu le 7 février 2023 à Kintélé, situé à 22 kilomètres de Brazzaville en République du Congo, lors de sa 2ème réunion pour la période d’études 2022-2024, de poser les bases de nouveaux principes applicables à la tarification ainsi qu’aux questions économiques et politiques des Télécommunications et Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique.

Le nouvel engagement régional a été constaté au cours des travaux qui ont réuni, du 7 au 9 février 2023 au Centre International des Conférences de Kintélé, des experts télécoms et métiers connexes des pays membres de l’UIT autour d’une réunion consacrée aux problématiques financières et économiques associées au développement des TIC.

Organisée par le Bureau de la Normalisation des Télécommunications de l’UIT en partenariat avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo, la réunion a constitué une étape supplémentaire vers la quête de nouvelles opportunités concernant l’harmonisation des coûts des services de Télécommunications et TIC et leur rôle dans l’équilibre économique des marchés en perpétuelle mutation.

A ces travaux ouverts par le Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO, en présence du représentant de l’UIT, Conseiller au Bureau de la Normalisation des Télécommunications de l’institution internationale Martin Adolph, les experts ont examiné plusieurs questions majeures de l’heure. Il s’est agi, entre autres, de la tarification et comptabilité des NGN (réseau de nouvelle génération), la connectivité Internet internationale, y compris l’échange de trafic IP, les points d’échange de trafics régionaux et le coût de la fourniture de services, les services financiers mobiles (MFS), l’impact économique des OTT, l’identification du marché, etc.

« Toutes ces thématiques épinglées nous exigent de repenser nos modèles de régulation qui, avec le développement effréné des technologies numériques, risquent de tomber dans l’obsolescence. Au Congo, nous prenons cette question dans toute sa grandeur. C’est ainsi qu’il est prévu, dans les jours à venir, la révision de la loi portant création du secteur des Télécommunications ainsi que celle portant création de notre Autorité de Régulation », a déclaré le Ministre Léon Juste IBOMBO, à l’ouverture des travaux.

Le développement des Télécommunications et des TIC constitue un élément essentiel de l’essor socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier. L’harmonisation des politiques en la matière a réellement  intégré l’esprit de ces travaux dont le but a été de doter la région d’outils et mécanismes efficaces favorables à la progression des marchés ainsi que de services distincts et règlementés.

« S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent », a souligné, pour sa part, le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, hôte de la réunion, qui s’exprimait peu avant le début des travaux en commission.

De nouvelles recommandations ont été prises par les experts à l’issue de la rencontre pour concilier l’évolution des marchés des Télécommunications et TIC aux mutations qui s’opèrent sur les différents segments de cet écosystème. Plusieurs questions à l’ordre du jour ont donc fait l’objet de révision structurelle, d’orientation stratégique, de clarification aux fins de nouveaux enjeux, de modification, et seront réexaminées lors de la prochaine réunion du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique prévue en mars 2023, et dont le pays hôte n’a pas encore été dévoilé.

Source: ARPCE

RD Congo : St Digital prend ses quartiers, Jean-Philippe Laguna DG du Bureau de Kinshasa

[DIGITAL Business Africa] – Le groupe panafricain de services informatiques s’installe au Congo Kinshasa, après la Côte d’Ivoire, le Togo, Congo, Gabon et le Cameroun. Jean-Philippe Laguna est depuis mercredi 15 février 2023, le directeur général du Bureau de Kinshasa. Il a reconnu :

« Ce n’est pas un métier facile ; car on ne vend pas des solutions qui sont à même d’être comprises par tous. On vend de la compétence, de la spécificité, de la technologie. Bien comprendre les besoins et spécificités du marché local et avoir une équipe de confiance est très important », soutient le nouveau promu.

Avant sa promotion, il était deuxième directeur à St Digital après avoir passé an et deux mois au poste de directeur Marketing chez. Entre mai 2017 et février 2020 soit deux ans et10 mois, il sera un Chef produit formation à Douala, Cameroun, après son poste de Commercial Regen Green , février 2015-mai 2016, un an quatre mois dans la même ville ou encore Commercial Apptech, de mars 2014 à octobre 2014 (huit mois). Toujours à Douala. Avant le Cameroun, il était en Espagne en qualité de Manager Teletech de décembre 2008 à fevrier 2011( deux ans et trois mois).

Jean-Philippe Laguna est titulaire d’un Bachelor Commerce marketing, Iseg toulouse Le mirail, obtenu en 2017 d’un Deug en Sociologie à l’ Université de Toulouse Le Mirail en 2014 et d’un English with professional Studies ( CEPS) en 2005.

Le Groupe panafricain pionnier du cloud, St Digital s’occupe de la formation, intégration, conseil en transformation digitale et le cloud et Datacenter services. Cette société qui a d’énormes ambitions se base sur une vision de la transformation digitale en cinq axes : la transformation de la relation client, l’amélioration des processus opérationnels, la digitalisation du business model, les infrastructures digitales de nouvelle génération (Cloud), les compétences humaines et la gestion du changement.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Yango se concerte avec ses partenaires et syndicats nationaux de transport, une convention signée

[DIGITAL Business Africa] – Des échanges concluants, ce 15 février 2023 à Yaoundé. Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, partenaires de Yango et syndicats de transporteurs du Cameroun ont enfin signé une convention après avoir pris le temps d’explorer le document de présentation de nouvelles dispositions de la marque Yango de MLU Europe B.V. , représentée au Cameroun par Ridetech CAM SARL, une société de droit camerounais, en qualité de bureau de correspondance.

Satisfecit avant même la signature pour Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, qui compte œuvrer davantage à l’amélioration du secteur du transport au Cameroun.

« On est très heureux d’être ici pour signer cette convention avec nos différents syndicats et partenaires du Cameroun. Elle vient à la suite d’un protocole d’accord qui avait déjà été conclu avec nos partenaires en septembre 2022. C’est juste une concrétisation de cet accord de principe qui ne peut que montrer notre volonté de pouvoir contribuer à une amélioration de secteur du transport afin qu’on puisse rapporter une valeur ajoutée à l’écosystème de transport. Il faut préciser qu’actuellement Yango est en train d’interagir avec les différentes entités publiques aussi les partenaires afin qu’on puisse trouver un terrain d’entente pour qu’on puisse opérer d’une manière pourrait être considérée la plus satisfaisante pour toutes les parties », a-t-il dit.

Suspension de l’utilisation de plateforme Yango par les partenaires

Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, a aussi tenu à apporter quelques précisions relatives au communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, le 06 février 2023, qui informait que « les activités de transport public de personnes opéré via la plateforme numérique Yango sont suspendues jusqu’à leur mise aux normes…

« C’est une suspension de l’utilisation de l’application Yango par les partenaires. Je puis vous rassurer qu’ on est en communication continue avec les différentes entités publiques concernées. On a eu des réponses très positives des différentes entités publiques. Je voudrais d’ailleurs les remercier pour tous leurs conseils. Ils nous ont guidés, mis sur la bonne voie, ont clarifié des points pour qu’on puisse effacer les malentendus qui ont eu lieu. Yango croit fortement que la Cameroun est pays souverain, qui a la souveraineté sur ses lois. Et Yango est là pour se conformer à législation locale. Chose qu’on fait. Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour qu’on puisse clarifier ce pant-là. On est très positif qu’il y aura très prochainement de très bonnes nouvelles », s’est rassuré Rachid Moulay El Rhazy.

Yango, une plateforme numérique pas une société de Transport

Georges Meka, expert digital, a fait la différence entre société de transport et plateforme numérique vouée au transport.

« La digitalisation aujourd’hui est en mode très accéléré, elle va très vite et plus vite que la réglementation qui crée donc des enjeux et des défis pour réglementer aujourd’hui ces plateformes extraterritoriales qui sont disponibles dans des pays mais sans société avec un registre de commerce. Je prends le cas de Facebook. Il y a 15 millions de Camerounais qui y sont actifs, mais la société Facebook n’a pas de bureau au Cameroun. Donc comment réglementer ? Donc c’est le défi auquel Yango fait face. Yango est une plateforme numérique. Ce n’est pas une société de transport ».

« Toutefois, poursuit-il, elle ajoute une valeur d’efficacité, d’efficience, de réduction de coûts, mais aussi d’emplois nouveaux. Le chef de l’État l’a dit dans discours du 31 décembre 2015, que le numérique est un catalyseur de croissance, un accélérateur du développement et créateur d’emplois nouveaux. Il faut donc aujourd’hui réglementer les secteurs applicables. Dans le cas de Yango, c’est une plateforme qui permet de créer un nouveau modèle économique pour le secteur du transport au Cameroun. Le ministère des Transports s’est adapté. Yango est lancé en novembre 2021, la réglementation S10 n’existait pas encore. Le décret a été signé le 10 octobre 2022. Donc, on voit l’évolution. Aujourd’hui, Yango utilise les voitures de ses partenaires, et ce sont ces partenaires qui doivent se conformer à la réglementation du ministère des Transports. Je crois qu’avec toutes ces clarifications et des réunions qui sont organisées de manières permanentes avec les différents ministères, on aboutira très bientôt à une solution très positive. Yango travaille déjà dans 24 pays et le Cameroun en est le 25e ».

Plusieurs actions en vue d’améliorer les conditions de travail des partenaires de Yango seront menées, dont l’amélioration de la flotte, plus de revenus pour les chauffeurs. La sécurité dans le secteur du transport demeure le leitmotiv de Yango. Patrice Samen, président national de la Fédération des chauffeurs professionnels du Cameroun, a reconnu que Yango, outre la modernité que la plateforme apporte dans le secteur du transport, réduit aussi l’insécurité dans le secteur.

Par Jean Materne Zambo 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régulation : L’ UIT au Congo pour une nouvelle politique de la tarification et de comptabilité des services en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Il faut peut-être repartir sur de nouvelles bases, en matière de régulation des services Télécoms en Afrique. Au Centre International des Conférences de Kintélé, Congo Brazzaville, le Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique a nourri une réflexion autour de la tarification ainsi qu’aux questions économiques et politiques des TIC en Afrique. C’était du 07 au 09 février 2023 en partenariat avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo.

Les experts ont exploré précisément la problématique de la tarification et comptabilité des NGN (réseau de nouvelle génération), la connectivité Internet internationale, y compris l’échange de trafic IP, les points d’échange de trafics régionaux et le coût de la fourniture de services, les services financiers mobiles (MFS), l’impact économique des OTT, l’identification du marché, entre autres points.

le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste Ibombo était présent. Il a eu ces mots à l’ ouverture des travaux.

« Toutes ces thématiques épinglées nous exigent de repenser nos modèles de régulation qui, avec le développement effréné des technologies numériques, risquent de tomber dans l’obsolescence. Au Congo, nous prenons cette question dans toute sa grandeur. C’est ainsi qu’il est prévu, dans les jours à venir, la révision de la loi portant création du secteur des Télécommunications ainsi que celle portant création de notre Autorité de Régulation », a déclaré le Ministre Léon Juste Ibombo, à l’ouverture des travaux.

La prochaine réunion du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique est prévue en mars 2023. Le futur pays hôte n’a pas encore été dévoilé.

Par Jean Materne Zambo, source : Compte rendu ARPCE

Fintech – Afrique: 5200 startups de la finance technologique  ont rapporté environ 4 à 6 milliards de dollars entre 2020 et 2021 d’après McKinsey & Company

[DIGITAL Business Africa] – Au pays des startups, les Fintechs sont reines. Le cabinet international de conseil en stratégie, McKinsey & Company, a publié les résultats d’une étude en août 2022 sur l’essor des startups vouées à la finance technologique pendant la période 2020-2021. Et il en est ressorti que 5200 start-up Fintechs africaines ont émergé avec des revenus estimés à 04 à 06 milliards de dollars à l’économie de l’ Afrique.

Sur les dix startups africaines ayant levé 100 millions de dollars ou plus en 2021, huit d’entre elles étaient des startups fintech. Une enveloppe de 2,2 milliards de financement de capital-risque à d’ailleurs été dédiée aux startups africaines de la fintech en 2021 selon «Africa: The Big Deal», une base de données de financement de startups qui suit les financements en capital risque en Afrique de plus de 100,000 USD. La majorité appartenant à la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Parmi elles, OPay, une société nigériane de paiement mobile, a levé 400 millions de dollars. Ou encore Flutterwave, une autre start-up fintech basée au Nigéria, qui simplifie les paiements pour les entreprises, a levé 170 millions de dollars.

Le marché des services financiers en Afrique peut, selon McKinsey & Company, connaître une croissance de 10% par an. Atteignant ainsi les 230 milliards de dollars de revenus d’ici 2025 (150 milliards de dollars hors Afrique du Sud, qui est le marché le plus grand et le plus mature du continent).

Seulement, il faut trouver des moyens de stimuler l’investissement intérieur. Car jusqu’en 2022, environ 70% des start-up fintech étaient financées par des investisseurs dont le siège se trouve hors d’Afrique, la plupart d’entre eux en Amérique du Nord, d’après McKinsey & Company.

Par Jean Materne Zambo, source : rapport McKinsey & Company, août 2022

 

Tunisie : Orange Fab, FabLab Solidaire et Flutter, ces formations d’Orange pour consolider les capacités et booster l’entrepreneuriat digital en février 2023

1

[DIGITAL Business Africa] – Les experts en développement mobile chez Orange Tunisie entrent sont parés pour une masterclass. Le lancement de la formation Flutter dédiée à la conception des applications natives par mobile a eu lieu ce 13 février 2023. La formation « Flutter » suit un plan de cours précis :

1. Introduction to Flutter Development

2. Create Beautiful UI with Flutter

3. Build App with State

4. Let’s Start

5. Prototype

6. Flutter Packages and Tricks

Les pré-requis nécessaires pour la formation sont Android Studio installé et Visual Studio Code.

Avant cela, la fondation Orange a lancé le huitième FabLab Solidaire, le 06 février 2023 à Mahdia. Le FabLab met à disposition de ses bénéficiaires des outils numériques pour le prototypage mais aussi des équipements high-tech et un espace dédié pour l’immersion dans le monde de la réalité virtuelle/réalité augmentée.

Augmentée peuvent être qualifiées les opportunités qui s’offrent au sept start-up sélectionnées dans le cadre de la 5e édition d’Orange Fab Tunisie, au début du mois de février. L’Orange Fab Tunisie propose un programme de développement des activités et le renforcement managérial des startups compétentes.

Ces start-up ont droit à une présence internationale sur 18 territoires à travers le réseau des Orange Fabs ; Un programme de mentoring personnalisé pour répondre aux besoins spécifiques de chacune des start-up accélérées ; Un service Cloud gratuit en partenariat avec AWS (Nouveau) ; Un accès à des événements nationaux et internationaux ; Une visibilité médiatique ; Un accès gratuit à l’espace de coworking (bureaux, wifi, etc.) et la participation au Démo Day et la possibilité de rencontrer des partenaires stratégiques (investisseurs, grands Groupes, réseau des Orange Fabs à l’international…)

L’appel à candidatures avait été lancé en novembre 2022. Quatre mois après, ce sont les start-up ci-après qui sont récompensées. Ces start-up sélectionnées sont : Pwn & Patch Club Privilè, Digibrain : Historiar : Kumulus : Yoteqi, Bakchich

Depuis avril 2019, Orange Fab Tunisie, l’accélérateur corporate de l’opérateur, a accompagné 23 start-up au cours de 04. saisons d’accélération.

Par Jean Materne Zambo 

Gabon : La Semaine de la Femme digitale gabonaise du 06 au 10 mars 2023, des formations en informatique et infographie gratuites

[DIGITAL Business Africa] – Digiewomen School et Moov Africa Gabon Télécom organisent l’édition 2023 de Semaine de la Femme digitale gabonaise du 06 au 10 mars 2023. Cette formation se tiendra en prélude à la journée internationale de la Femme ( tous les 08 mars) et sera gratuite. Les apprenantes seront formées à l’initiation en Informatique et en Infographie.

La salle multimédia du lycée Léon Mba servira de cadre à cette formation. Les inscriptions se font via cette  adresse  https://docs.google.com/forms/

Chancia Cécile Messa, une ancienne participante à la Semaine digitale gabonaise à témoigné des avantages de ces formations dans une vidéo.

« Je vous invite massivement à vous inscrire. Vous n’allez pas être décues. Quand j’ai commencé ma formation en Infographie, je ne connaissais rien. Je l’ai effectuée en trois jours, et aujourd’hui, je vis de cela. Je travaille dans une société de la place. Tout récemment, j’ai signé mon CDI( contrat à durée indéterminée. Hormis le fait que je travaille avec cette société je travaille avec plusieurs autres personnes en même temps. Ce qui me permet d’avoir plus de revenus à la fin du mois », a-t-elle reconnu.

Pour participer à cette formation, des conditions sont à remplir, notamment : être une femme âgée de 18 à 65 ans, savoir lire et écrire, être intéressée à faire du numérique une source de revenu. Deux groupes seront constitués. D’un côté, nous aurons des femmes désireuses de se former en Initiation en information (Groupe 1). Elles seront prises en charge de 9h00 a 12h30 . Le deuxième groupe sera formé en Infographie entre 14h00 et 17h00.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Isocel Télécom et la BPI France font le point sur le financement alloué au déploiement de la fibre optique dans le Grand Cotonou

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de la Banque Publique d’Investissement française (BPI France) était reçue dans les locaux de l’entreprise Isocel Télécom, ce 08 février 2023. L’objectif de la rencontre était de faire un point sur le financement que la banque a accordé à l’entreprise vouée au fournissement d’accès internet pour le déploiement de sa fibre optique dans le Grand Cotonou.

L’accord de financement à été conclu en 2020 par les deux parties. Trois après, Isocel Télécom dispose désormais de sa propre fibre optique, dans l’ensemble des 13 arrondissements de Cotonou. Le DG d’Isocel, Robert Aouad, a pu définir son plan d’action pour les prochains jours.

« Actuellement nous sommes en train d’envisager une nouvelle phase afin de couvrir le Grand Cotonou, les périphéries comme Abomey-Calavi, Ouidah, Porto-Novo. Nous avons voulu démocratiser l’accès internet en faisant une politique tarifaire qui puisse être abordable à la grande majorité des consommateurs, avec une qualité de service et des débits importants », a-t-il expliqué.

Isocel utilise sa propre fibre optique. Le fournisseur d’accès internet dispose de son propre réseau et de sa propre infrastructure.

« Nous avons l’autorisation de l’ARCEP qui nous a permis de déployer notre réseau de distribution. Donc on distribue dans les foyers, dans les bâtiments, dans les entreprises avec notre propre infrastructure. Nous sommes indépendants », a dit son DG Robert Aouad.
Une stature qui justifie le choix de la BFI France.

« Une très belle entreprise qui se développe rapidement, qui a choisi de déployer tout un réseau de fibre optique. Donc, c’est cet effort-là que nous avons accompagné, que nous avons financé depuis maintenant quelques années », a dit Floris Arnaud, Coordonnateur Afrique de la Banque d’Investissement de France.

La BPI France et l’entreprise Isocel Télécom, fournisseur d’accès internet sont partenaires depuis 2016. La montant du financement du projet est de six millions d’euros.

Par Jean Materne Zambo

Yango : « Actuellement, nos activités ne sont pas suspendues au Cameroun »

[Digital Business Africa] Digital Business Africa publie le communiqué rendu public ce 13 février 2023 par la direction de Yango Cameroun.

Yango a pris connaissance du communiqué de presse émis par le Ministère des Transports du 06 février 2023 demandant aux transporteurs camerounais de suspendre l’utilisation des plateformes numériques.

Nous attirons l’attention sur le fait que Yango est une plateforme numérique internationale fonctionnant via une application mobile et, donc, n’est pas un opérateur de transport. Yango sert les entreprises de transport et leurs clients dans plus de 20 pays et participe activement à la transformation numérique de l’économie en apportant des innovations génératrices de revenus et en créant de nouveaux emplois.

Yango s’aligne sur la vision du Gouvernement du Cameroun incarnée par le Chef de l’Etat Paul BIYA dans son discours du 31 décembre 2015: “Il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’économie numérique“. Portés par les propos encourageants du Président de la République, nous avons pris la décision d’investir au Cameroun et de lancer la plateforme numérique internationale Yango en novembre 2021. Notre investissement a permis aux entreprises de transport locales d’atteindre une croissance moyenne du chiffre d’affaires de 35% en assurant une meilleure sécurité et un meilleur confort aux passagers.

Vu ce qui précède, nous avons été surpris par la décision du Ministère des Transports qui, selon nous, est le résultat d’un malentendu sur le modèle économique de Yango. Pourtant, on a invité tous nos transporteurs locaux partenaires à se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur.

Nous soulignons qu’actuellement les activités ne sont pas suspendues au Cameroun. Yango s’est déjà mis à la disposition du Ministère de transport pour obtenir des éclaircissements sur les mesures concrètes que nos partenaires, les opérateurs de transport locaux, doivent suivre pour s’aligner avec le décret 8801 du 10 octobre, car, à notre connaissance, aucun arrêté expliquant ces mesures n’a été publié bien que cela soit stipulé dans le communiqué de presse du ministère.

Yango est engagé auprès des camerounais, est responsable et conforme à toutes les réglementations appliquées aux plateformes numériques internationales. Nous nous engageons également à soutenir nos partenaires au Cameroun et à trouver avec eux une solution qui pourrait satisfaire toutes les parties concernées. Nous poursuivons notre engagement auprès des autorités camerounaises compétentes afin de dissiper tout malentendu.

Cordialement,

(é) La Direction

Africa Digital Summit : La cinquième édition se tiendra les 2 et 3 mars prochains à Casablanca, 2.000 participants attendus

[DIGITALBusinessAfrica] – Le rendez-vous est pris. Les acteurs et décideurs dans les métiers du marketing, de la communication, du digital et des médias, ainsi que les dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME) vont se réunir à la faveur de la cinquième édition de l’ Africa Digital Summit, qui se tiendra les 02 et 03 mars prochains à Casablanca, Maroc. L’ annoncé à été faite jeudi 09 février 2023 par le Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), promoteur de l’événement, lors d’une conférence de presse.

Cette édition revient après deux années d’absence. Elle vise à accompagner les entreprises dans les enjeux du digital, anticiper les évolutions futures, et identifier les meilleures solutions, dans le cadre d’une expérience mémorable en termes de rencontres et de networking. Par ailleurs, L’ADS entend mobiliser les décideurs dans les métiers en lien avec le digital, pour faire rayonner le Maroc et de promouvoir l’attractivité auprès de la communauté internationale du marketing qui sera représentée à l’événement par 2.000 participants issus d’une trentaine de pays.

A propos de l’Africa Digital Summit

Créé en 1984, le GAM, se présente aujourd’hui comme le représentant unique des annonceurs, des marques et des marketeurs et compte actuellement une centaine d’entreprises adhérentes, de toutes tailles et de tous secteurs d’activité (multinationales, grands groupes nationaux, PME) qui représentent plus de 90% des investissements publicitaires au Maroc. L’action du GAM consiste à développer le professionnalisme dans la pratique de la publicité en renforçant l’expertise de ses adhérents en matière de marketing et de communication d’une part, et d’autre part, à promouvoir une publicité responsable et respectueuse du public nécessaire à l’établissement de la confiance entre les consommateurs et les entreprises.

Par Jean Materne Zambo, source : perspectives méd.com