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Mauvaise qualité de service et plaintes multiples des usagers : le gouvernement et le régulateur mettent en garde Mtn Cameroon

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Mauvaise qualité de service et plaintes multiples des usagers : le gouvernement et le régulateur mettent en garde Mtn Cameroon

[Digital Business Africa] – Menacé de sanctions par le régulateur télécoms pour mauvaise qualité de service des communications électroniques, l’opérateur MTN Cameroon s’est empressé d’inviter à Douala le Gouvernement et l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour une visite de son centre technique. C’était le 25 octobre 2022 dans les locaux de sa direction technique à Douala-Akwa près du Rond-Point 4ème où se trouvent les datacenters de l’opérateur.

En effet, de nombreux Camerounais observent depuis plusieurs mois une dégradation considérable de la qualité de service des télécommunications. Sur les réseaux sociaux, les plaintes des utilisateurs de la téléphonie mobile et de l’Internet se multiplient au fil des jours.

Ayant également fait ce constat désagréable qui met en difficulté de nombreux internautes et mobinautes, l’ART a écrit le 03 octobre 2022 aux quatre opérateurs concessionnaires de téléphonie CAMTEL, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroon pour leur signifier qu’une forte dégradation de la qualité de services de communications électroniques offerte au public est constatée depuis plusieurs mois dans plusieurs localités du pays.

Le régulateur a donc instruit aux opérateurs et notamment à MTN Cameroon de prendre des mesures appropriées dans dix jours au plus.  Faute de quoi, l’Agence prendrait des décisions réglementaires de sanctions si la situation persiste et si des mesures correctives ne sont prises pour améliorer la qualité de services dans ce délai de dix jours.

Malheureusement, vingt jours après cette mise en garde, chez MTN, les plaintes se sont multipliées. Particulièrement le 24 octobre 2022, veille de la rencontre avec le Gouvernement et l’ART. Les internautes n’ont pas manqué de montrer leur agacement. Exemple sur Facebook :

Lors de la visite technique, le Professeur Philémon ZOO ZAME, le DG de l’ART, a donc insisté sur la nécessité d’investir pour améliorer la qualité de service. MTN a expliqué que ces pannes et problèmes sont dus à l’instabilité de l’énergie électrique (les coupures d’ENEO) et sur les coupures et incidents réseaux observés sur la fibre optique gérée par CAMTEL. MTN Cameroon a d’ailleurs promis d’investir 47,5 milliards FCFA en 2023 pour financer la construction 401 nouveaux sites 4G.

N’empêche ces explications, le DG de l’ART a recommandé à MTN Cameroon d’accélérer ce plan d’investissement, d’améliorer la qualité de service offerte sur réseau en collaboration avec son partenaire CAMTEL et de poursuivre la densification du maillage du réseau de transport en fibre optique afin d’offrir plus de redondance dans les liaisons. Ce qui minimisera l’impact des multiples coupures et soudures qui provoquent des atténuations de transmissions sur la fibre optique.

Plus encore, afin de surmonter les difficultés de l’opérateur historique dans la gestion du réseau de transport, le Professeur Philémon ZOO ZAME a recommandé à MTN Cameroon de solliciter auprès de CAMTEL des partenariats gagnants-gagnants afin d’investir massivement dans l’extension, le développement, l’exploitation et la maintenance du Backbone national en fibre optique pour relever le défi de la qualité de service offerte aux consommateurs. Ce qui permettra, selon le Régulateur, de réduire les temps de relève des incidents réseaux qui affectent la qualité de service.

Plus encore, il a été demandé à MTN Cameroon de communiquer davantage pour rassurer à la fois le consommateur, le Gouvernement et le Régulateur sur les problèmes techniques rencontrés et les solutions envisagées.

Le Régulateur réitère sa promesse de sanctionner conformément à la réglementation en vigueur si la mauvaise qualité de service persiste.

Par Digital Business Africa

Au Cameroun, Yango lance Practicum, une plateforme internationale d’enseignement en ligne

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Au Cameroun, Yango lance Practicum, une plateforme internationale d'enseignement en ligne

[Digital Business Africa] – Le service de covoiturage Yango a annoncé aujourd’hui son intention de contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Yango apportera bientôt dans le pays le projet international d’enseignement des technologies de l’information Practicum, qui aide déjà des milliers de personnes dans le monde entier à acquérir les connaissances nécessaires à l’exercice des professions modernes et recherchées tel que informaticiens, codeurs, web développeurs etc…

Practicum est la plus grande plateforme en ligne basée aux États-Unis et avec un programme de formation intensive à court terme. Il permet aux étudiants de tout niveau d’acquérir des compétences essentielles et de les appliquer immédiatement.

En conséquence, plus de 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme. Practicum a une grande expérience dans le développement de cours pour différents pays, en tenant compte des spécificités locales et de la demande du marché.

Par exemple, au Cameroun, il est prévu de proposer des programmes d’analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l’économie du pays.

Les ingénieurs de Yango ont participé à l’élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l’intégration d’applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants.

Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun, a déclaré : « En tant qu’application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l’accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d’options d’apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d’autres régions dans divers domaines, notamment l’éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu’elle obtiendra d’excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement. »

Le service de covoiturage Yango, qui opère aujourd’hui dans plus de 20 pays, a été lancé au Cameroun l’année dernière. Il est actuellement disponible à Yaoundé et à Douala.

Récemment, le service a introduit une fonction de surveillance du style de conduite destinée à améliorer la sécurité routière dans le pays. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango utilise sa propre cartographie, son propre routage et sa propre navigation, ainsi que des algorithmes intelligents de distribution des commandes, apprend-on.

Digital Business Africa. Source: Yango

Cameroun : L’ART met en garde Camtel, MTN, Orange et Viettel sur la mauvaise qualité des services offerts aux clients

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[DIGITAL Business Africa] – Une épée de Damoclès pèse au-dessus des têtes de nos opérateurs de télécommunications ? L’Agence de Régulation des Télécommunications, ART, met en garde les opérateurs Camtel, MTN, Orange et Viettel sur la qualité de service des communications électroniques, la couverture et performance des réseaux d’accès, des offres tarifaires et de l’utilisation des fréquences radioélectriques. Ceux-ci risquent des sanctions si cela perdure.

C’est la substance d’un communiqué signé du directeur général de l’ART, Pr  Philémon Zoo Zame, ce premier novembre 2022.

Le présent communiqué est mu par la volonté de remédier à cette situation jugée « préjudiciable » aux consommateurs.

« Le directeur rassure l’opinion publique que l’ART entend veiller à ce que la fourniture optimale des services de communications électroniques soit rétablie par les opérateurs sus-mentionnés dans les meilleurs délais , faute de quoi ces derniers s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation », previent le directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame.

La sommation advient donc après que les équipes de la Brigade des Contrôles ont effectué des descentes sur l’ensemble du territoire camerounais pour toucher du doigt le calvaire vécu par les consommateurs.

En réalité,« Le régulateur a programmé une série de missions d’évaluation des systèmes de monitoring de la qualité de service offerte aux abonnés par lesdits opérateurs et la première a été effectuée à Douala le 25 octobre 2022 au Datacenter de l’opérateur MTN Cameroon », indique le communiqué.

Par Jean Materne Zambo

 

Twitter a un deuxième actionnaire, Kingdom Holding Compagny avec 1,89 milliard de dollars d’actions 

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[DIGITAL Business Africa] – Les parts de la compagnie saoudienne Kingdom Holding Compagny, seront transférées à Twitter. Le bureau privé du propriétaire de la compagnie saoudienne Kingdom Holding, le Prince Al-Walid Ben Talal et la compagnie en question, ont conjointement signé un communiqué l’annonçant, ce vendredi 28 octobre 2022. La compagnie Kingdom Holding Compagny devient ainsi le « deuxième actionnaire » de Twitter après Elon Musk.

Le communiqué conjoint du prince saoudien et de sa compagnie précise que la valeur d’actions injectées dans l’entreprise est de 1,89 milliard de dollars. Ce même vendredi 28 octobre 2022, en matinée, le milliardaire américain Elon Musk a annoncé la finalisation du rachat de Twitter pour une valeur de 44 milliards de dollars. Directement il a pris un certain nombre de mesures d’urgence.

Elon Musk a rapidement licencié quatre cadres supérieurs du réseau social. « L’oiseau est libéré », « que la fête commence » sont les deux messages qu’a envoyé le patron de Tesla aux annonceurs. Le constructeur automobile Général Motors, concurrent direct de Tesla, a signifié qu’il marquerait un arrêt temporairement quant au paiement des publicités sur twitter. Général Motors devient donc le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur le réseau social.
« Nous discutons avec Twitter pour comprendre la direction de la plateforme sous son nouveau propriétaire », a fait savoir Général Motors.

L’une des mesures fortes aussi, le retour imminent de l’ancien président américain Donald Trump sur Twitter, éconduit du réseau social après avoir soutenu ses partisantes qui vandalisaient le Capitole en 2021. Pour tenter de réguler l’activité sur Twitter, Elon Musk a décidé de mettre sur pied un conseil de modération des contenus avec des points de vue divers.

Ainsi, « aucune décision majeure sur les contenus ou réactivation de compte n’aura lieu sans l’intervention dudit conseil ». Elon Musk a expliqué qu’il voudrait permettre à tout le monde de s’exprimer sur le site, sans toutefois en faire une plateforme « infernale où tout sera permis».

Par Jean Materne Zambo

 

Louis-Marc Sakala [ARTAC] : « Pourquoi nous souhaitons être l’institution technique de la Cémac en matière de télécoms » (Vidéo)

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Louis-Marc Sakala [ARTAC] : « Nous souhaitons être l’institution technique de la Cémac en matière de télécoms »

[Digital Business Africa] – En marge de la première édition du Mobile World Congress Africa délocalisée à Kigali au Rwanda, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) et l’Alliance Smart Africa ont signé un mémorandum d’entente. La signature de cet accord a été faite entre Louis-Marc Sakala, président de l’ARTAC, et Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce 27 octobre 2022.

Objectif de ce partenariat, adresser ensemble les plus grands défis de développement des télécommunications en Afrique centrale.

Dans cet entretien vidéo avec Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de publication de Digital Business africa, le président de l’ARTAC Louis-Marc Sakala apporte plus d’informations sur cet accord ; mais surtout revient sur les projets et réalisations de l’organisation qu’il dirige. Louis-Marc Sakala fait donc le point de ses actions juste quelques mois après son accession à la tête de cette organisation.

Avec SMART AFRICA

Au sujet du MOU avec Smart Africa, Louis-Marc Sakala, par ailleurs directeur général de l’ARPCE Congo, explique au micro de Digital Business Africa : « Ce MOU vise la mise en place d’un cadre de collaboration ensemble. Pourquoi j’ajoute ensemble à collaboration, c’est parce que lorsqu’on parle de collaboration, ce sont souvent des collaborations distantes et qui sont parfois réellement inexistantes. Ensemble parce que nous voulons coordonner les activités au sein de notre sous-région, mais également au sein de l’Afrique. Cette sous-région n’est pas indépendante. Elle fait partie d’un groupe de pays et d’un continent qu’on appelle l’Afrique. Smart Africa englobe la quasi-totalité des pays de l’Afrique et nous avons besoin de coordonner les actions entre Smart Africa qui mène beaucoup de projets et les actions que les décideurs de cette organisation mènent au niveau de la sous-région peuvent avoir des résultats pertinents pour les membres de la sous-région. Nous représentons l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale. Nous pouvons parler à l’ensemble des régulateurs et nous aligner sur certains objectifs de la Smart Africa Alliance, mais nous pouvons aussi remonter les inquiétudes ou les idées de nos pays au sein de l’Alliance Smart Africa afin de répondre ensemble aux défis de la sous-région ».

Par Digital Business Africa

Congo Brazzaville : MTN lance la phase pilote de la 5G à la faveur de la célébration de ses 20 ans au pays 

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[DIGITAL Business Africa] – 20 ans! Ça se fête. Et MTN a choisi d’arroser l’événement avec le lancement de la phase pilote de la 5G. Question de célébrer une présence de deux décennies en République du Congo. C’était vendredi 28 octobre 2022, sous la présidence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui conduisait une délégation, composée du ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo et d’autres personnalités de marque. La cérémonie a été couplée à l’inauguration du deuxième module du siège social MTN.

Le directeur général de MTN Congo, Ayham Moussa, a assuré que la société a réalisé un taux de couverture de 90%, une part de marché de plus de 60% pour un peuple de 03 millions d’abonnés. Pour un investissement qui est passé de 26 milliards en 2005 à 800 milliards de FCFA d’investissements directs en 2022.

Une fois implémentée, la nouvelle technologie de 5e génération permettra aux abonnés d’avoir accès à un internet de qualité, en témoigne le ministre Léon Juste Ibombo.

« L’histoire retiendra en effet que c’est en présence du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso que MTN est entrain de matérialiser ce jour l’entrée du Congo à la technologie de la téléphonie mobile 5G avec des débits dépassant les 10 Mb/s, et dont les tests s’effectuent avec grand succès », a dit Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique. Selon lui, « le gouvernement s’empressera de proposer aux opérateurs du secteur une licence technologiquement neutre d’établissement et d’exploitation d’un réseau mobile cellulaire terrestre ouvert au public pour la fourniture des services de communication électroniques ».

« MTN Congo, d’après Léon Juste Ibombo, est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ». Un succès que connaît la relation entre MTN et les abonnés du Congo, comme le fait savoir Ayham Moussa, CEO MTN Congo.
Les autorités congolaises ont engagé les travaux de lancement de la 5G en 2016. Un projet conforme au programme d’expérimentation et développé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé en constituent les parties prenantes.

Par Jean Materne Zambo

Pourquoi le déclin de Facebook commence : Les profits de Meta chutent de 52%, une première depuis 2016

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FILE PHOTO: The Meta logo is seen on smartphone in front of displayed logo of Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp, Oculus in this illustration picture taken October 28, 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

[DIGITAL Business Africa] – Très connu sous l’appellation de Facebook, Meta a du plomb dans l’aile. Le groupe chapeauté par Marc Zuckerberg à connu une chute brusque de 19% de son action, ce 26 octobre 2022. Ce qui fait que sa capitalisation est en dessous de 300 milliards de dollars.

Les profits de la société auraient chuté de 52%, à 4, 4 milliards de dollars. Du jamais vu, depuis 2016, rappelle Le Figaro.fr. Le journal en ligne rapporte que « la déconfiture boursière de mercredi 26 octobre porte à plus de 500 milliards de dollars l’évanouissement de valeur depuis janvier pour la société qui représentait le « F » de l’acronyme GAFAM ».

Le site Chalenges, en juillet 2022, indiquait déjà une baisse du chiffre d’affaires de Meta pour le deuxième trimestre 2022. Une première, depuis sa création en 2004. Comme causes, le journal citait : la baisse des recettes publicitaires, une concurrence ardue, des polémiques en séries…

Le déclin de l’empire Meta Platforms n’est qu’une question de temps, pour certains analystes comme Yann Yves Biffe du site yybiffe.com. Il a commis une tribune dans laquelle il présente les signes prémonitoires du déclin de Meta, Facebook à l’époque. Il considère par exemple que « Facebook dépasse tous les sommets… Il faudra bien redescendre ! ». Pour illustrer son argument, il convoque des connaissances en Marketing.

« …Au bout d’un moment où le produit est au top, il a fait le plein, l’intérêt du public se dégrade. Il faut alors changer le produit pour le relancer ou s’en détourner pour en lancer un meilleur. Tout passe, tout lasse et il n’y a pas de raison que Facebook échappe à la règle », explique-t-il.
Yves Biffe pense également que des jeunes, de plus en plus, cherchent à rejoindre d’autres espaces où leurs parents sont absents.

Par Jean Materne Zambo

A Kigali, l’ARTAC et l’Alliance Smart Africa unissent leurs forces pour relever les défis des télécoms en Afrique centrale

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A Kigali, l’ARTAC et l’Alliance Smart Africa unissent leurs forces pour relever les défis des télécoms en Afrique centrale

[Digital Business Africa] – En marge de la première édition du Mobile World Congress Africa délocalisée à Kigali au Rwanda, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) et l’Alliance Smart Africa ont signé un mémorandum d’entente. La signature de cet accord a été faite entre Louis-Marc Sakala, président de l’ARTAC, et Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce 27 octobre 2022.  

 

Objectif de ce partenariat, adresser ensemble les plus grands défis de développement des télécommunications en Afrique centrale.   

A Kigali, l’ARTAC et l’Alliance Smart Africa unissent leurs forces pour relever les défis des télécoms en Afrique centraleExplications de Louis-Marc Sakala, par ailleurs directeur général de l’ARPCE Congo, au micro de Digital Business Africa : « Ce MOU vise la mise en place d’un cadre de collaboration ensemble. Pourquoi j’ajoute ensemble à collaboration, c’est parce que lorsqu’on parle de collaboration, ce sont souvent des collaborations distantes et qui sont parfois réellement inexistantes. Ensemble parce que nous voulons coordonner les activités au sein de notre sous-région, mais également au sein de l’Afrique. Cette sous-région n’est pas indépendante. Elle fait partie d’un groupe de pays et d’un continent qu’on appelle l’Afrique. Smart Africa englobe la quasi-totalité des pays de l’Afrique et nous avons besoin de coordonner les actions entre Smart Africa qui mène beaucoup de projets et les actions que les décideurs de cette organisation mènent au niveau de la sous-région peuvent avoir des résultats pertinents pour les membres de la sous-région. Nous représentons l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale. Nous pouvons parler à l’ensemble des régulateurs et nous aligner sur certains objectifs de la Smart Africa Alliance, mais nous pouvons aussi remonter les inquiétudes ou les idées de nos pays au sein de l’Alliance Smart Africa afin de répondre ensemble aux défis de la sous-région ».

 

Côté Smart Africa, l’on a déjà identifié un projet majeur sur lequel les deux parties vont travailler : la mise en place au niveau sous-régional d’un réseau unique africain. Entendez, l’opérationnalisation du projet de free roaming. Promesse est faite d’accélérer les travaux et réflexions pour son implémentation.

 

Il y a quelques mois d’ailleurs, à Douala au Cameroun, Marc Sakala indiquait que c’est un projet majeur de son mandat à la tête de l’ARTAC.

Lire aussi : Louis-Marc SAKALA [ARTAC] : « Nous avons défini en Afrique centrale des durées limites afin d’appliquer un free roaming favorable au business »

 

A propos de l’ARTAC

L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.

L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.

Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.

L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.

Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.

A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.

Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.

L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ».

L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.

Depuis le 23 mars 2022, c’est Louis-Marc SAKALA, le DG de l’ARPCE Congo qui préside aux destinées de cette association. Retrouvez très bientôt sur Digital Business Africa son interview intégrale où il revient sur les projets et réalisations de l’ARTAC juste quelques mois après son accession à la tête de cette organisation.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Côte d’Ivoire : TrésorPay-TrésorMoney, la solution digitale de recouvrement permet de collecter 3,2 milliards de FCFA en 2021

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[DIGITAL Business Africa] – Jacques Assahoré Konan peut exalter TrésorPay-TrésorMoney. Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a annoncé que la solution digitale de recouvrement, qui permet en même temps de payer les dettes de l’Etat Ivoirien, a permis de collecter 3,2 milliards de FCFA en 2021, juste un après sa mise en place.

Jacques Assahoré Konan était invité de la tribune d’échanges hebdomadaire « tout savoir sur » du Centre d’information et de la Communication gouvernementale (CICG), mardi 25 octobre 2022 à Abidjan. Dans le cadre de la phase pilote du projet, 48 432 transactions avaient été effectuées en six mois .

Il existe trois modes de connexion à TrésorPay-TrésorMoney : soit à travers pay.tresor.gouv.ci, soit par téléchargement sur AppStore ou Playstore soit en composant *760# et suivre les instructions, a fait savoir Barthélemy Etché directeur des Systèmes d’Information du Trésor et de la Comptabilité publique

TrésorPay-TrésorMoney a été implémentée par l’État ivoirien dans le but de faire recouvrer ses recettes par des agents assermentés du Trésor Public, notamment des comptables publics . Son bilan démontre, d’après le DG Jacques Assahoré Konan qu’il est un outil légal et de référence en matière de collecte des ressources publiques, mais surtout accessible. Puis qu’avec ou sans connexion internet, les agents publics peuvent s’en servir partout sur l’ensemble du territoire.

A cet effet, Jacques Assahoré Konan exhorte la presse à faire une sensibilisation sur les avantages à utiliser cette plateforme digitale.

« TrésorPay-Trésormoney qui est très sécurisé, a deux composantes : TrésorPay et TrésorMoney. TrésorPay vise à accroître la mobilisation des ressources publiques en réduisant les déperditions et TrésorMoney est aussi un portefeuille électronique, entre autres, des frais d’examens médicaux , d’actes de justice, d’inscription aux examens scolaires … TrésorPay-TrésorMoney dispose de 6 000 points de distribution de la monnaie de transaction sur l’étendue du territoire. Et l’État ne traite qu’avec un seul opérateur privé pour la mise à disposition de la monnaie électronique», a-t-il prévenu.

La plateforme TrésorPay-TrésorMoney serait en principe étendue à toutes les administrations publiques, dans les prochaines années. Celles-ci ne devraient plus être partenaires des opérateurs de téléphonie mobile pour leurs transactions. Avertissement, les contrevenants seront sanctionnés.

Par Jean Materne Zambo

L’ARCEP Togo fixe les règles de compensation des consommateurs d’internet fixe en cas d’indisponibilité de service

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[DIGITAL Business Africa] – Les consommateurs des services d’internet fixe sont souvent victimes de divers désagréments dans la jouissance des services payés sans avoir la possibilité de bénéficier de compensations du fait d’un déficit réglementaire en la matière.

C’est dans le but de mettre fin à cette situation, source de graves préjudices pour les consommateurs, que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a adopté la décision n°185/ARCEP/DG/22 du 24 octobre 2022 qui fixe les conditions et modalités de compensations des consommateurs.

Cette décision prévoit des modalités de compensations en cas de :

  • Indisponibilité ou interruption de services due à un incident affectant l’ensemble ou une partie des clients ;
  • Non relève de dérangement chez un client dans les 48 heures suivant sa notification à l’opérateur ;
  • Non-respect des délais convenus avec un client pour l’installation et/ou l’activation de services d’accès Internet ;
  • Non-respect de rendez-vous convenu avec un client pour une intervention à domicile.

Les fournisseurs d’accès Internet sont tenus d’inclure ces modalités de compensations dans leurs conditions générales d’abonnement et de les respecter sous peine de sanction.

L’ARCEP rappelle une fois encore aux fournisseurs d’accès Internet leurs obligations réglementaires d’assurer un service disponible de manière permanente, continue et régulière en garantissant aux abonnés un service de qualité et les débits contractuellement souscrits.

La décision n°185/ARCEP/DG/22 peut être consultée sur : www.arcep.tg/decision-185-arcep-dg-22 .

QR Code décision n°185/ARCEP/DG/22 du 24 octobre 2022

DBA. Source ARCEP Togo

Orange Summer Challenge 2022 : Orange Cameroun offre à 24 jeunes l’expertise de Google et d’Ernst & Young

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[Orange Summer Challenge 2022] – Plus qu’une aventure humaine et enrichissante, Orange Summer Challenge a offert à 24 jeunes étudiants durant plusieurs semaines l’opportunité de développer des solutions technologiques et de bénéficier de l’expertise de partenaires de renom : Google et Ernst & Young.

Dans un cadre propice à leur créativité, à Orange Digital Center, ces jeunes se sont regroupés en 4 équipes pour créer durant 3 mois intensifs des solutions innovantes sur le thème de la Technologie au service du développement durable (Tech4good). Durant cette aventure passionnante, ils ont bénéficié d’un mentoring sur mesure par des experts du PNUD et d’Orange Cameroun ainsi que d’un accompagnement technique et technologique

L’Orange Summer Challenge de cette année a récompensé le Jeudi 20 Octobre au sein de l’auditorium d’Orange Makepe, les meilleurs projets qui se sont distingués par leur valeur innovante et leur capacité à mieux impacter le développement et à améliorer les conditions de vie des populations.

Cette cérémonie fait suite à la Journée Portes Ouvertes s’étant tenue la veille le Mercredi 19 Octobre à Orange Digital Center pour permettre au grand public de découvrir ces équipes et leurs projets innovants.

A l’issue des votes durant ces deux journées les équipes ont été primées comme suit :

1er prix

Le 1er prix a été accordé à AgriGO à hauteur de 1 500 000 FCFA. C’est un une plateforme qui met en relation les acteurs du secteur agricole et connecte les agriculteurs à leurs plantations.

2e Prix

Le 2e prix a été accordé à Methergy à hauteur de 1 050 000 F CFA, c’est une solution qui permet à chaque ménage d’avoir du gaz de manièrea utonome à partir de leurs déchets organiques.

Methergy remporte également les prix internationaux de la compétition :

Prix coup de cœur Google

Le prix coup de cœur Google d’une valeur de 2000 euros décerné à 5 équipes parmi toutes celles des pays organisateurs.

Prix Ernst & Young

Et le prix coup de cœur Ernst & Young Tunisie d’une valeur de 1000 dollars.

Le 3e prix a été accordé à ePlant à hauteur de 900 000 F CFA.

 

Ils proposent des mini serres connectées et un jeu vidéo permettant l’initiation et la sensibilisation de la jeunesse urbaine à l’agriculture 4.0, tout en mettant en avant les pratiques agroécologiques.

3e Prix

Le 4e prix a été accordé à e-Charta à hauteur de 600 000 F CFA. Ils contribuent à la protection de l’environnement, en offrant un réseau de collecte et de recyclage des déchets papiers.

4e Prix

Restez connecté sur nos plateformes Orange Digital Center pour ne rien manquer de tous nos programmes que nous offrons à la jeunesse camerounaise pour développer son potentiel et créer de la valeur sur le marché de l’emploi et de l’innovation pour le développement.

Source : Orange Cameroun

Unesco : Médias et société civile informés sur les indicateurs de l’universalité de l’Internet

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[Digital Business Africa] – Internet pour tous, la préoccupation de tous les instants. Une réunion d’information au sujet des indicateurs sur l’Universalité de l’internet (IUI), en partenariat avec l’Unesco et Protège QV, s’est tenue par vidéoconférence, mercredi 26 octobre 2022. Prenaient part à ces échanges, les médias et société civile.

Les participants étaient édifiés par des experts de l’Unesco (en ligne). Le projet d’indicateurs de l’universalité concerne les indicateurs de développement de médias (IDM) adoptés dans le cadre du programme international pour le développement de la communication ( PIDC) en 2008. Cette rencontre a permis par exemple de savoir que le concept d’universalité de l’internet implique quatre principes fondamentaux, dont le respect des Droits de l’Homme, l’ouverture à tous, l’accès et la participation de multiples acteurs.

Le projet indicateurs sur l’Universalité de l’internet est déjà implémenté dans quatre pays d’Afrique, notamment le Kenya, le Benin, le Sénégal, le Benin et le Ghana. Sylvie Siyam, présidente de Protège QV, coordonnait les échanges, pour le Cameroun. Elle en a appelé à une forte implication des acteurs sollicités

« La démarche ne peut être adoptée par une seule personne. Cela doit être un mouvement multipartite qui associe le gouvernement, les médias, les activistes des Droits de l’homme, des droit digitaux, la société civile, les utilisateurs , les opérateurs. C’est donc un mouvement qui devrait associer le plus grand nombre d’acteurs possibles parce qu’il y a quand même 303 indicateurs et dans plusieurs secteurs. Si c’est une seule entité qui le fait, ça ne garantit pas la crédibilité du travail qui est fait. La rencontre d’aujourd’hui concernait la société civile et les médias », a-t-elle dit.

Quant au déroulement des échanges, elle s’est dit : « Contente de la participation du Cameroun qui a eu le plus grand nombre de questions ». Et de rappeler que « l’accès à internet doit devenir un service de base comme l’accès à l’eau, à l’énergie. Nous avons vu l’importance de l’internet pendant la covid-19 ».

Pour Simone Toussi, Project officer for francophone Africa, Cipesa, « l’objectif, à la base, est que les gens soient informés pour qu’ils puissent prendre des initiatives à leur tour et s’impliquer davantage sur l’évaluation de l’universalité de l’internet. Ces indicateurs ne peuvent avoir de sens , du moins, sur un niveau national que s’ils sont utilisés pour mener une évaluation… Une fois qu’on aura les résultats, cela permettra d’améliorer les standards ».

L’opportunité est donc présentée aux participants de s’impliquer dans cette mouvance impulsée par l’Unesco, comme l’a souligné Théodore Mouchingam, Coordonnateur national IGF jeune. Cela, pour apporter leur pierre angulaire à l’édification du secteur du numérique. De prochaines rencontres sont annoncées sous peu, et connaîtrons certainement la participation des opérateurs d’autres administrations.

Par Jean Materne Zambo

 

Plus de 360 Startupeurs suivent la formation professionnelle, « Alibaba Netpreneur »

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[DIGITAL Business Africa] – Alibaba, la plateforme de commerce chinoise continue d’œuvrer pour le développement de l’économie numérique en Afrique. Sa branche de formation Alibaba Global initiatives, offre une formation aux entrepreneurs et chefs d’entreprises africains, dénommée « Alibaba Netpreneur », depuis le 11 octobre 2022.

Elle s’achèvera le 10 novembre 2022. A noter que tous les participants sont les fondateurs de leurs start-up. Celles-ci sont actives dans divers secteurs, notamment l’agriculture, l’éducation, les technologies de l’Information et de la Communication, le commerce.

Le programme bénéficie de la collaboration avec un autre géant de l’entrepreneuriat, Africa’s Business Heroes. Il s’agit d’une initiative sujette également à aider les entrepreneurs africains talentueux et prometteurs à développer leurs activités. En leur inculquant les mesures concrètes et réalisables qu’ils peuvent appliquer pour progresser dans l’économie numérique.

La lancement de la deuxième édition d’ « Alibaba Netpreneur » est consécutif au succès de la première, à l’issue de laquelle 70 participants africains ont reçu un diplôme. A la fin de cette deuxième vague, les participants recevront un certificat électronique et pourront même rejoindre la communauté des entrepreneurs « AGI » pour Alibaba Global initiatives. Elle est composée d’entrepreneurs passionnés des secteurs divers. Cette communauté offre des opportunités de réseautage, de collaboration et d’apprentissage.

Les candidats finalistes débuteront une série de cours en ligne qui leur permettront d’apprendre comment utiliser les ressources technologiques pour développer leurs entreprises au sein de l‘économie locale. Et les meilleurs auront la possibilité de prendre part à un programme d’immersion hors ligne d’une semaine au siège d’Alibaba à Hangzlou en Chine, « sous réserve de remplir les conditions du cours en ligne », a indiqué la direction du concours.

« Nous sommes ravis de continuer à réaliser notre vision, qui consiste à partager l’impact positif de l’économie numérique avec les entrepreneurs et à inscrire à notre programme notre deuxième promotion de participants africains. Pendant la pandémie, les entreprises ont utilisé les canaux en ligne pour maintenir leur activité à flot et la numérisation est désormais un concept familier pour les consommateurs et entrepreneurs. Nous espérons que cette édition de notre formation Alibaba Netpreneur aidera les entrepreneurs africains à élaborer des stratégies numériques avisées et à long terme qui leur ouvriront davantage d’opportunités », avait souhaité Dan Liu, Conseiller principal de Alibaba Global Initiatives lors du lancement du programme.

La première édition du programme de formation Alibaba Netpreneur a été lancée en 2019. Jusqu’en 2022, ce sont 1500 entrepreneurs d’Afrique, d’Europe, d’Amérique latine, d’Asie du Sud et Sud-Est qui ont été formés.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : La Nigerian Communication Commission met aux enchères deux nouvelles licences 5G pour 547,2 millions de dollars

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[DIGITAL Business Africa] – La Nigérian Communication Commission met aux enchères deux nouvelles licences 5G pour 547,2 millions de dollars. Ainsi indique le mémorandum d’information publié par le régulateur, vendredi 21 octobre 2022. Il s’agit de lots de 2 fois 100 Mégahertz situés dans la bande de 3,5 GHZ pour un prix de réserve de 273,6 millions chacun.

Ce qui permet à Airtel, Glogacom, 9mobile et d’autres acteurs d’intégrer le marché. Une consultation est annoncée à la CNN concernant le projet de MI, le 15 novembre 2022.

« Cela est un processus participatif d’élaboration de règles de la Commission pour le secteur des communications, afin de donner aux parties prenantes et aux parties intéressées la possibilité d’examiner et de commenter le projet du RI avant la publication du document final », a indiqué la Commission.

En décembre 2021, le régulateur des télécommunications nigérian organisait la première vente aux enchères de fréquences du spectre télécoms pour la 5G. Trois sociétés ont pris part à ces enchères à l’issue desquelles MTN et Mafab Communications sortaient vainqueures. Chacune d’elle a déboursé la somme de 273,6 millions de dollars, ce qui est nettement supérieur au prix de réserve qui était de 199,3 millions de dollars.

Avec l’attribution de ces nouvelles licences 5G, l’on pourra assister une accélération de la pénétration du haut débit au Nigéria. Le gouvernement ambitionne à cet effet de connecter 70% de la population au haut débit internet d’ici 2035.

Le Nigéria devait déjà rejoindre l’Afrique de Sud et le Kenya parmi les pays à déployer effectivement la 5G en Afrique, depuis août 2022. Mafab n’était pas encore prêt. La NCC avait alors accordé à Mafab une prolongation jusqu’en janvier 2033 pour commencer son déploiement du service 5G au Nigéria.

Par Jean Materne Zambo

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la Tunisie

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Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la Tunisie

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’actions de la Smart Africa Alliance pour la période 2023 – 2025 a été validé hier, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda, lors d’une réunion du Conseil des ministres des TIC de cette alliance.

Présenté par l’Ivoirien Lacina KONE, DG de Smart Africa, ce plan prévoit entre autres actions, durant ces trois prochaines années,  la mise en œuvre de certains projets. Parmi ceux-ci, le projet Smart Africa Trust Alliance (SATA) pour faciliter l’échange électronique de données d’identité nationale entre les pays africains (phase expérimentale amorcée en Afrique de l’Ouest); la mise en place d’un réseau africain unique (RAU) ; la mise sur pied d’une boite à outils opérationnelle pour le développement d’un écosystème africain de startups et d’innovation ; la définition des lignes directrices en matière de protection des données et de la vie privée pour les États membres de Smart Africa ; ou encore la création d’un Fonds de bourses d’études Smart Africa.

Ce plan d’actions a été validé par acclamation sans commentaire des ministres présents en salle et en ligne.

La réunion du Conseil des ministres des TIC était présidée par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, président dudit conseil.

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la TunisieLes Défis de la Smart Africa Alliance

Avant la validation de ce plan triennal, le secrétariat de la Smart Africa Alliance a présenté un bilan de ses actions et les défis qui attendent les États membres. Ceci en relevant les projets comme le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA) ou encore l’Académie Digitale Smart Africa (SADA).

Parmi les défis, l’on apprend qu’à ce jour la Tunisie est le seul État africain à avoir ratifié l’ accord établissant l’Alliance Smart Africa. Ceci par décret-loi n° 2022-63 du 23 septembre 2022.

Occasion pour Léon Juste Ibombo de lancer un appel aux États membres de Smart Africa : « Mesdames et Messieurs, s’il était encore besoin de rappeler l’importance de la ratification de l’accord établissant l’Alliance Smart Africa signé en mars 2021 par la quatrième réunion du conseil des ministres, puis son adoption au conseil d’administration ayant réuni 19 États membres, je dirais que cette ratification solidifierait la base juridique et la confiance mutuelle entre États membres pour un fonctionnement plus efficace des organes de l’Alliance. En effet, il est regrettable de constater que de tous nos États membres, un seul, la République de Tunisie, ait approuvé ledit accord par décret-loi n° 2022-63 du 23 septembre 2022. Alors que l’entrée en vigueur de l’accord exige au moins cinq (5) ratifications des États. J’exhorte donc, mesdames et messieurs les ministres et chers collègues présents, d’œuvrer pour progresser rapidement vers l’atteinte de cet objectif principal ».

Pleins feux sur le Congo au MWC22

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la Tunisie

Le ministre congolais en charge de l’Économie numérique a également pris la parole au Forum des leaders sur la réglementation organisé au Mobile World Congress Africa par la GSMA. Léon Juste ibombo a profité de cette tribune pour vanter les avancées du Congo en matière de réglementation des TIC.

Il a cité l’adoption récente de la loi n° 71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label start-up du numérique et de l’innovation technologique et la loi 69-2022 du 16 août 2022 portant création de l’Agence de développement de l’économie numérique.

Le ministre rappelle aussi concernant la législation que le Congo a ratifié la convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel et approuvé tout un arsenal juridique pour protéger aussi bien les libertés individuelles dans le cyberespace que les systèmes d’information.

Autre avancée, a cité le ministre, l’opérationnalisation du Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques dans le but de connecter les zones rurales. Pour cette année 2022, plus de 25 localités ont été connectées en communications électroniques, apprend-on.

Par B-O.D, à Kigali

Au MWC Africa, Paula Ingabire présente les cinq grands piliers de la toute nouvelle politique rwandaise en matière de large bande.

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Au MWC Africa, Paula Ingabire présente les cinq grand piliers de la toute nouvelle politique rwandaise en matière de large bande.

[DIGITAL Business Africa] – La ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, Paula Ingabire, a présenté aux ministres africains en charge des TIC les grands axes de la toute nouvelle stratégies du large bande de son pays adoptée il y a une semaine.

C’était hier, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda lors du Policy Leaders forum organisé par le Conseil des ministres TIC en partenariat avec la GSMA. Rencontre organisée conjointement avec la première édition du Mobile World Congress Africa.

Paula Ingabire a expliqué que la nouvelle politique rwandaise en matière de large bande propose une redéfinition de la structure du marché, en passant d’une concurrence basée sur les services à un déploiement global des réseaux et des services avancés.

D’après elle, cela va de pair avec l’alignement des licences d’utilisation du spectre et le cadre réglementaire sur les stratégies d’investissement. Ceci afin d’attirer davantage d’opérateurs et d’investisseurs sur le marché de la large bande.

Les cinq piliers du large bande

La ministre indique que la nouvelle politique du Rwanda en matière de large bande continue de mettre l’accent sur cinq piliers progressifs importants à savoir : la gestion sécurisée et optimisée des ressources de l’infrastructure à large bande ; l’accès inclusif à des services à large bande de haute qualité, fiables et compétitifs ; une connectivité haut débit durable et significative favorisant l’adoption du haut débit ; la mise à disposition des compétences numériques pour tous et compétences locales en matière d’innovation numérique et enfin la promotion de la résilience climatique nationale.

Les six objectifs visés par ces pilliers, rappelle la ministre, sont :

  1. Permettre l’accès à des services à large bande abordables et de qualité : il s’agira notamment de continuer à mettre l’accent sur la pénétration des appareils intelligents, d’ouvrir des voies de trafic international diversifiées et de mettre en œuvre des services de portabilité des numéros.
  2. Renforcer la concurrence sur les infrastructures, ce qui impliquera des objectifs dans l’introduction de la neutralité de la technologie sans fil terrestre, le réexamen de l’utilisation des ressources du spectre, le renforcement des mesures visant à faciliter et à faire respecter le partage des infrastructures et le renforcement des mesures visant à accélérer la couverture du haut débit.
  3. Augmenter la capacité et la portée des réseaux à large bande. Les objectifs politiques du Rwanda étant d’intégrer le large bande dans la planification des investissements dans les infrastructures nationales, de promouvoir les achats groupés de capacités à large bande afin de réduire les coûts, de promouvoir les technologies alternatives d’infrastructure à large bande et de promouvoir les points d’échange Internet locaux et les installations d’hébergement locales.
  4. Promouvoir le large bande en tant que catalyseur de l’innovation. Le Rwanda travaille à la réalisation des objectifs visant à mettre en place des mesures incitatives pour promouvoir des solutions technologiques innovantes et à élaborer un indice de développement de l’industrie de la large bande.
  5. Développer les compétences et accroître la perception de la valeur des services à large bande. Le Rwanda entend poursuivre le développement continu des capacités et la formation d’experts dans les différents domaines du large bande. La ministre promet d’ailleurs que le gouvernement va aider les citoyens à suivre des formations et à acquérir des compétences numériques pertinentes.
  6. Enfin, l’adoption des méthodes agiles de réglementation qui aideront à élaborer des cadres réglementaires fondés sur les données et à évaluer régulièrement le marché en réponse aux changements rapides de l’industrie du haut débit.

Cette nouvelle politique du large bande sera d’après le gouvernement un catalyseur essentiel des aspirations du Rwanda à atteindre le niveau de pays à revenu élevé et un statut de pays à revenu moyen supérieur d’ici 2035.

« Nous sommes certains que l’amélioration des services à large bande au Rwanda sera un catalyseur essentiel du développement socio-économique que nous recherchons et que cette politique progressive contribuera directement à la réalisation de nos objectifs stratégiques nationaux », a déclaré Paula Ingabire.

La nouvelle politique du large bande du Rwanda

Par B-O.D, à Kigali

Rwanda : Smart Africa Digital Academy et GSMA tiennent une série d’ateliers

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[DIGITAL Business Africa] – SADA, de concert avec GSMA (Global system for mobile communications, organise une série d’ateliers à Kigali, Rwanda, depuis le 24 octobre 2022. Cette formation de trois jours concerne les décideurs politiques et les régulateurs de toute l’Afrique pour un renforcement de capacités sur les sujets liés aux services mobiles et compétences numériques.

Le directeur Général de Smart Africa, Lacina Koné a salué le partenariat entre Smart Africa et GSMA dans le renforcement des capacités des États membres en vue d’accélérer le processus de numérisation. Selon lui, la pandémie de la covid-19 « nous a montré l’importance d’une connexion internet fiable, accessible et disponible pour continuer à exister dans ce nouveau monde avec cette nouvelle normalité. Ne l’oublions pas et allons de l’avant en adoptant la technologie ».

Sur la page Facebook de Sada, il est indiqué que « des millions de personnes en Afrique ne sont pas couvertes par les réseaux mobiles à large bande et l’écart d’utilisation est élevé parmi ceux qui sont couverts. Selon GSMA, l’Afrique subsaharienne présente les écarts de couverture et d’utilisation les plus importants au monde ». Smart Africa, par le biais de smart Africa digital Academy (Sada) et la GSMA, s’associent pour réduire cette fracture numérique et d’autres problèmes dans l’écosystème mobile, et ce grâce à des ateliers de renforcement des capacités pour décideurs politiques et les régulateurs de toute l’Afrique.

Voilà qui justifie l’alliance entre Sada et GSMA, autrefois dénommé Groupe spécial mobile, qui est une association internationale. Elle représente les intérêts de plus de 750 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile de 220 pays du monde. On y ajoute les 400 autres entreprises de la sphère de la téléphonie mobile plus large, en qualité de membres associés. GSMA fournit des contenus créés par ses experts internes et des spécialistes externes. Les cours disponibles sur la plateforme sont mis à jour de manière à tenir compte des derniers développements de l’industrie.

Par Jean Materne Zambo

MWC Africa 2022 : La première édition du Mobile World Congress en Afrique s’ouvre à Kigali avec plus de 120 chefs d’entreprises et décideurs de l’écosystème mobile

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MWC Africa 2022 : La première édition du Mobile World Congress en Afrique s’ouvre à Kigali avec plus de 120 chefs d'entreprises et décideurs de l'écosystème mobile

[DIGITAL Business Africa] – La toute première édition du Mobile World Congress délocalisée en Afrique s’ouvre ce jour, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda. C’est le MWC Africa 2022. La GSMA MWC Africa, branche Afrique de la GMSA qui organise cet événement, réunira durant trois jours une variété d’experts des TIC, des Télécoms et du numérique, des chefs d’entreprises et des décideurs politiques et bien évidemment des acteurs de l’écosystème mobile de l’Afrique.

Objectif de la rencontre, discuter de la façon dont la technologie et la valeur partagée ont le pouvoir de stimuler la croissance économique pour les personnes et les entreprises en Afrique. Le MWC Africa 2022 accueillera donc plus de 120 intervenants experts et avec au programme plus de 60 heures de contenus. Dans ces contenus, des thèmes technologiques comme le leadership pour la connectivité, la Fintech ou encore les concepts « One People – One Purpose », « Accelerate Africa ».

En plus du président Paul Kagame, on peut citer parmi les intervenants, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, qui sera aux côtés de Lacina Kone, directeur  général de Smart Africa et de John Omo, secrétaire général de l’ATU.

« Nous aurons des leaders d’opinion et des experts qui partageront leurs points de vue sur des sujets tels que la façon de combler l’écart d’utilisation du mobile et d’alimenter la transformation numérique pour stimuler la croissance économique et les opportunités pour tous sur notre continent « , indique Angela Wamola, la responsable de l’Afrique subsaharienne de la GSMA.

Autre articulation de la rencontre, le GSMA Africa Policy Leaders Forum 2022 qui réunira les principales parties prenantes des ministères, des organismes de réglementation et de l’écosystème mobile au sens large. Les discussions porteront notamment sur la manière dont les politiques gouvernementales de la région s’alignent sur les développements technologiques, ainsi que sur les développements politiques nécessaires pour faire progresser l’Afrique vers l’économie numérique.

Un Sommet 5G. Programmes et sommets des partenaires

Le Sommet 5G plongera en profondeur dans les services commerciaux 5G, avec un accent particulier sur l’Afrique, où le voyage vers la 5G a commencé, les parties prenantes exploreront les mesures nécessaires pour accélérer la transition vers la 5G.

La FinTech est à l’avant-garde de la transformation numérique de l’Afrique et pionnier dans la disponibilité des services financiers pour une meilleure inclusion financière. Le Sommet FinTech explorera les dernières innovations et les technologies émergentes qui devraient façonner les services financiers de l’Afrique au cours de la prochaine décennie.

L’ ASVL Summit 2022

SVAI et Shift Impact Africa se sont associés à la GSMA pour organiser le sixième sommet annuel Africa Shared Value Leadership Summit (ASVL Summit) et le MWC Africa. Le thème unificateur du sommet ASVL, « Une Afrique, une voix », souligne la nécessité pour les organisations de travailler ensemble au-delà des frontières et des secteurs d’activité pour le bénéfice de tous les Africains. Il montre comment les avantages économiques de la création d’une valeur partagée en tant que collectif peuvent être obtenus par une collaboration étroite entre les parties prenantes et les entreprises pour le progrès social et la réussite commerciale.

Au sommet de l’ASVL, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, participera à la session intitulée « Créer une valeur partagée – La technologie comme moteur de la croissance de l’Afrique« .

Le Conseil des ministres des TIC de l’Afrique

La Smart Africa Alliance s’est également associée à la GSMA pour co-accueillir des réunions d’organes clés pendant le MWC Africa. Les réunions de la Smart Africa au MWC Africa comprennent le Conseil des ministres des TIC (CMICT), le Comité directeur et la première édition du Forum du secteur privé.

Ces réunions sont l’occasion pour les parties prenantes de discuter des cadres réglementaires et politiques et de faire progresser la transformation numérique du continent.

Smart Africa encourage et soutient les initiatives et les investissements privés dans les secteurs des technologies et des communications via la plateforme Smart Africa Alliance.

Impact à grande échelle

La GSMA Mobile for Development (M4D) occupe une position essentielle à l’intersection de l’écosystème mobile et du secteur du développement. Son travail a eu un impact sur 126 millions de vies à ce jour. M4D va accueillir son premier « Théâtre du développement », où les participants pourront apprendre comment M4D stimule l’innovation numérique afin d’offrir à la fois un commerce durable et un impact socio-économique à grande échelle pour les personnes défavorisées.

Les partenaires de l’événement

L’ordre du jour du MWC Africa 2022 est rendu possible avec l’apport des partenaires fondateurs comme Mastercard, MTN, Orange et ZTE, ainsi que des partenaires de soutien comme ASVL Summit 2022 et Smart Africa. Le partenaire mobile et partenaire majeur est Safaricom et les sponsors principaux sont Evina et M-Pesa.

Parmi les intervenants annoncés on peut citer des leaders d’opinion et de l’industrie des TIC et des télécoms tels que :

Dr Robert Ochola, PDG, Africa Nenda, Explorer la révolution de la FinTech.

David Lotfi, PDG d’EVINA : « Scaling Innovation for a Digital Africa ».

Bankole Falade, directeur des affaires réglementaires et des relations gouvernementales, Flutterwave,

Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Louise Cottar, conseillère stratégique, Hormuud, Une économie numérique pour tous.

Kunle Iluyemi, PDG, Rwanda, IHS Towers, Modernisation des réseaux

Anne-Rachel Inné, Directrice régionale, Bureau régional pour l’Afrique, Union internationale des télécommunications (UIT), Sommet 5G

Tiekie Barnard, PDG et fondatrice, Shared Value Africa Initiative et Shift Impact Africa, Vous donner du pouvoir

Ngozi Megwa, SVP Digital Partnerships, EEMEA, Mastercard, Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Sitoyo Lopokoiyit, directeur général, M-Pesa Africa et Ag. Chief Financial Services Officer, Safaricom,  »

Keynote 3, FinTech : What does the future hold ? »; Sommet FinTech, La vision et la stratégie de la Fintech.

Mapula Bodibe, PDG, MTN Rwanda, Modernisation du réseau.

Nompilo Morafo, chef du développement durable et des affaires générales du groupe MTN, « Delivering a Digital Economy for All ».

Chika Ekeji, Directeur de la stratégie et de la transformation, MTN Group, Que signifie Metaverse pour l’Afrique ?

Serigne Dioum, Chief Digital & Fintech OfficerSummit, MTN Group, La vision et la stratégie de la Fintech

Brelotte BA, Directeur général adjoint, Moyen-Orient et Afrique, Orange,

Keynote 2, Leveraging Tech to Transform Africa, 5G Summit, Exploring the FinTech (R)Evolution

Elizabeth Migwalla, Vice-présidente, Affaires gouvernementales internationales, Qualcomm, Sommet 5G

Juliana Lindsey, représentante du bureau de pays de l’UNICEF au Rwanda, « Offrir une économie numérique pour tous ».

Steve Chege, Chef de la réglementation et des affaires extérieures, Vodacom Group, Sommet 5G, Next in Tech

Mariam Cassim, Group CEO Vodacom Financial and Digital Service, Vodapay, « La vision et la stratégie de la Fintech ».

Ye Xiaohan, Vice-président de la ZTE Corporation

À propos de la GSMA

La GSMA est une organisation mondiale qui unifie l’écosystème mobile afin de découvrir, de développer et d’offrir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux. Sa vision consiste à libérer toute la puissance de la connectivité afin que les personnes, l’industrie et la société prospèrent.

Représentant les opérateurs de téléphonie mobile et les organisations de l’écosystème mobile et des industries adjacentes, la GSMA offre à ses membres trois grands piliers : La connectivité au service du bien, les services et solutions industriels, et la sensibilisation.

Cette activité consiste à faire progresser les politiques, à relever les plus grands défis sociétaux d’aujourd’hui, à soutenir la technologie et l’interopérabilité qui font fonctionner le mobile, et à fournir la plus grande plateforme au monde pour réunir l’écosystème mobile lors des séries d’événements MWC et M360.

Par B-O.D, à Kigali. Digital Business Africa. Source : GSMA Afrique

Algérie : Huawei lance le Salon régional de Recrutement en Télécoms, 300 étudiants y prennent part

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A logo of Huawei Technologies Co. Ltd. is seen at the 13th China Hi-Tech Fair in Shenzhen, Guangdong province November 16, 2011. REUTERS/Stringer

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont 300, ces étudiants qui participent au Salon de recrutement en Télécoms d’Oran, Algérie. Il cible essentiellement les étudiants dont les universités sont inscrites aux ICT Académies et certifiés Huawei. Les apprenants doivent être à la recherche d’un stage ou d’un premier emploi.

Le lancement du Salon régional de Recrutement en Télécom a eu lieu ce samedi 22 octobre 2022 à l’Université des Sciences et Technologies Mohamed-Boudiaf d’Oran (USTO-MB). C’était sous l’égide de son vice-président, Alex Liu. C’est donc une tribune qui leur permettra  de s’entretenir directement avec les partenaires de Huawei.

L’édition de cette année, abritée pour la première fois par une université, est organisée en collaboration avec l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM). Et les organisateurs ont fait savoir que d’autres salons régionaux à Sétif et ElOuedainsi  sont prévus prochainement.
Huawei ICT Academy est un programme de partenariat à but non lucratif mis en place entre Huawei, les entreprises et l’enseignement supérieur pour la création d’un écosystème de compétences pour l’industrie des TIC. La Huawei ICT Academy compte 43 académies en coopération avec les universités, écoles et instituts algériens. Elle entend porter ce chiffre à 60.
Le  Cameroun a déjà implémenté le programme. 24 enseignants ont bénéficié d’une formation à la certification Huawei ICT Academy, en avril 2021.

En mai 2022, ce sont 13 instructeurs qui suivaient en ligne une formation en Routing and Switching niveau professionnel (HCIP).
Un expert de Huawei dispensait les enseignements. Lancé au Cameroun 2018, le programme Huawei ICT Academy est intégré dans huit établissements. Seulement quatre de l’Enseignement supérieur l’ont déjà implémenté, jusqu’en 2022.

C’est en 2013 que l’entreprise spécialisée dans les Technologies de l’Information et de la Communication a lancé son programme phare. Au-delà de la Huawei ICT Academy, l’entreprise chinoise met un point d’honneur sur la formation de la jeunesse africaine aux métiers des TIC.
A titre d’exemple, sa mission de dénicher 5000 jeunes talents ivoiriens dans le domaine des TIC et d’en faire des acteurs majeurs dans le développement de l’économie numérique de l’Afrique ; Un programme que le gouvernement ivoirien a baptisé « les graines de l’avenir ».

Par jean Materne Zambo

 

Elon Musk perd 69 milliards de dollars mais demeure le plus riche du monde

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(FILES) In this file photo taken on May 2, 2022 Elon Musk attends the 2022 Met Gala Celebrating "In America: An Anthology of Fashion" at The Metropolitan Museum of Art. The New York Stock Exchange suspended trading of Twitter shares on October 4, 2022 following a Bloomberg report on a possible new takeover offer for the social network by Elon Musk, at the price originally agreed in April. (Photo by Dimitrios Kambouris / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

[DIGITAL Business Africa] – La chute de sa fortune semble vertigineuse mais pas suffisante pour qu’il tombe à la renverse. Et oui, bien qu’ il ait perdu 69 milliards de dollars sur ses 219 milliards de dollars depuis le début de l’année 2022, il devance toujours le fondateur d’Amazon, qui a 131 milliards de dollars, selon l’indice des milliardaires de Bloomberg. Elon Musk gagnerait environ 18 millions de dollars par heure et 300.000 dollars par minute.

Causes de cette chute : une baisse de 49 milliards de dollars consécutivement au rachat de Twitter couplée à la baisse de l’action de Tesla de 10,4% en une semaine. Le journal Business Insider a révélé, jeudi 20 octobre 2022, qu’une hôtesse de l’air employée par SpaceX aurait été payée 250.000 dollars par la compagnie en 2018 contre son silence suite à des avances sexuelles d’Elon Musk.

Mais, Elon Musk est coutumier des chutes. La première fois qu’il en a été confronté à une (plus importante), c’était en mai 2020. Elle concernait l’action Tesla en Bourse. L’entreprise avait donc plongé de 10,3% à Wall Street, selon Ouest-France. Relevons qu’en 2019, il avait été condamné à une amende de 20 millions de dollars par l’Autorité des Marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), suite à un qui considérait que Tesla serait retirée de la Bourse.

Ce n’est pas tout. Puisqu’en 2021, Elon Musk a encore perdu 50 milliards de dollars, soit 43,2 milliards d’euros, avait indiqué Business Insider. Ce qui était apparu comme la plus forte baisse sur deux jours dans l’histoire de l’indice, selon Bloomberg. Raison de la baisse, cette fois : Tesla. Une fois de plus, tout est parti des tweets du PDG du géant de la voiture électrique, Tesla.

En fait, Elon Musk demandait à ses follower s’il devait vendre 10% de ses actions pour payer ses impôts. La question a reçu « oui », entraînant immédiatement une chute de 7% de l’action de Tesla, le 8 novembre 2021. Une baisse qui s’est poursuivie le lendemain avec -12%. Mais en réalité, cette seconde chute a été provoquée par un tweet du vendeur à découvert Michel Burry. Il avait suggéré qu’Elon Musk envisageait de vendre ses actions pour couvrir des dettes personnelles.

Le 25 avril 2022, Elon Musk annonçait le rachat du réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars. Mais il va raviser en juillet 2022, juste trois mois après. Il estimait que la plateforme n’avait pas respecté les engagements pris dans l’accord d’acquisition à cause d’informations manquantes sur le nombre de faux comptes et de spams.

Par Jean Materne Zambo