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RD Congo : Albert Zeufack annonce un autre projet de construction de la fibre optique sur la nationale numéro 2

[DIGITAL Business Africa] – En pince pour le développement de l’ Afrique, le Camerounais Albert Zeufack ne pouvait rester insensible au retard de la RDC en terme de connectivité. Le directeur des opérations de la Banque mondiale  a annoncé  que la Banque mondiale va accroitre son engagement dans ce secteur avec un projet de construction de la fibre optique le long de la route nationale numéro 2 entre Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, et Bunia, en Ituri.

Cette information est donnée lors de  l’inauguration de la nouvelle ligne de la fibre optique CAB 5 Kinshasa- Moanda, tenue jeudi 16 mars 2023 à Kinshasa. Selon Albert Zeufack, la RDC présente un taux de pénétration de l’Internet mobile de 23, 77%, un des plus bas d’Afrique.

Le rapport de 2022 de l’Union internationale de Télécom (UIT) sur le développement numérique « classe la RDC dans le groupe des pays les moins avancés en termes de connectivité, des tarifs des services des télécommunications », a confirmé le directeur des opérations de la Banque mondiale.

Le ministre des PTNTIC (Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication) procédait à la coupure du ruban symbolique marquant l’inauguration de la nouvelle ligne fibre optique Kinshasa-Moanda. Long de 690 kilomètres, ce réseau relie la voie routière de Matadi à Moanda. A en croire, Daniel Vanderstraete, administrateur GBS et représentant des associés de l’entreprise Fiber Access Service Technology, (FASTE CONGO) une entreprise de droit congolais née du consortium formé par global Broad Band Solution, la cérémonie de ce jour est le résultat du partenariat public-privé.

Pour Daniel Vandertraete, Faste Congo qui totalise ses 20 ans d’existence en RDC, vient de marquer ce jour, un grand pas dans la mise en oeuvre du contrat d’un nouveau genre de partenariat public-privé, qui lie FAST CONGO avec la Société Congolaise de Fibre Optique, SOCOF. Un contrat qui a pour objectif l’exploitation et la maintenance du réseau de Fibre Optique CAB 5, signé le 14 mars 2022.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellule presse PTNTIC

Tech event : Le monde sensibilisé sur la pollution numérique le 18 mars 2023, à travers Digital Cleanup Day

[DIGITAL Business Africa] – Endiguer la pollution numérique demeure l’enjeu de Digital Cleanup Day. Chaque 18 mars de l’année, attention est accordée à la sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique par l’action. L’objectif étant de générer une prise de conscience sur la pollution numérique qu’engendre notre utilisation de celle-ci.

Cela, en invitant particuliers, écoles, collectivités, entreprises et associations à agir concrètement en nettoyant ses données et/ou offrant une seconde vie à tous ses équipements numériques qui dorment dans des tiroirs.
Selon Geek Junior.fr, le numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre aujourd’hui. La source estime que d’ici 2025 il pourrait représenter 8% des émissions.

Pour cette édition 2023, Okamac, entreprise du groupe Sens Technologies, à recensé cinq astuces pour prolonger la durée de vie de votre ordinateur

1/ Ne pas descendre en dessous de 10 % de batterie.
Une batterie déchargée s’endommage plus rapidement : il est ainsi préférable de maintenir le niveau de charge entre 20 et 80 %.
2/ Réduire les tâches et outils non-utilisés (fenêtres, logiciels, programmes, clés USB)
Cette action permet de réduire la consommation en puissance de traitement (RAM), qui peut ralentir inutilement le navigateur et d’autres applications de bureau.
3/ Ne pas laisser son ordinateur branché en continu, notamment la nuit.
Débrancher son ordinateur portable lorsqu’il est pleinement chargé permet à la fois de réduire sa consommation d’électricité et de ralentir l’usure de la batterie. En effet, un appareil éteint mais branché continue de consommer 70 watts/heure (Ademe).
4/ Privilégier un support dur pour poser son ordinateur, afin de ne pas obstruer les ventilateurs

Lorsque l’ordinateur est situé sur un support mou, il risque de s’enfoncer dans un creux, obstruant ainsi les fentes de ventilation sur les côtés. La surchauffe oblige l’ordinateur à consommer encore plus pour rafraîchir son système, accélérant son usure.
5/ Nettoyer régulièrement son système

L’accumulation de fichiers, de données de recherche ou d’applications sollicite fortement le disque dur et empêche l’installation de mises à jour parfois nécessaires au bon fonctionnement des logiciels. Il est donc essentiel de le désencombrer des données inutiles : préserver au moins 20% d’espace libre offre un fonctionnement optimal.

Par Jean Materne Zambo, source : Geek junior.fr

Fintech : Karl Toriola propose la fusion des 02 filiales financières de MTN Nigeria, Momo PSB et Yello DFS

[DIGITAL Business Africa] – Pour apporter une valeur ajoutée à la société et à ses actionnaires, MTN Nigeria veut avancer comme un seul homme. Karl Toriola, PDG de MTN Nigeria, a proposé de fusionner ses deux filiales financières, Momo Payment Service Bank Limited et Yello Digital Financial Services Limited.

En d’autres termes cela permet de transmettre le patrimoine d’une entreprise à une autre, qui finit par être dissoute. L’annonce de cette opération a été faite cette moitié de mars 2023 en prélude à l’ assemblée générale annuelle 2023 du groupe MTN prévue le 18 avril 2023, au Balmoral Convention Center, Nigéria.

« La fusion proposée, a déclaré la société, détiendrait la licence de banque de services de paiement accordée par la Banque centrale du Nigéria et serait également capable d’effectuer des services de super-agent et d’autres activités autorisées » .

Le PDG de MTN Nigeria, Karl Toriola, a dit qu’il soutenait « l’effort du gouvernement fédéral en faveur de l’inclusion…Pas seulement pour ceux des centres urbains et des marchés, mais aussi pour les habitants des zones rurales et reculées du pays qui restent exclus du système financier ».

Momo PSB est l’unité de paiement de MTN Nigeria Communications Plc, qui a commencé ses activités en 2022, le même jour que son rival Airtel Africa a annoncé une décision similaire de sa branche fintech. La Central Bank of Nigeria a accordé à Yello Digital Financial Services Limited de MTN une licence de super agent complète en 2019.

Il s’agit des entreprises autorisées par la Central Bank of Nigeria à recruter des agents pour fournir des services financiers aux communautés au nom des banques afin d’accroître l’inclusion financière.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Le vice-président Yemi Osinbajo lance un fonds technologique de 672 millions $ startups âgés de 15 à 35 ans

[DIGITAL Business Africa] – L’ accès aux financements pour les startups en Afrique n’est pas toujours aisé. Pour apporter une bouffée d’oxygène aux jeunes investisseurs, le Nigeria a lancé mardi 14mars 2023, un fonds de 672 millions de dollars. Il va soutenir les secteurs de la technologie et de la création pour les jeunes investisseurs qui luttent pour lever des capitaux dans la plus grande économie d’Afrique. Les bénéficiaires devant être âgés de 15 à 35 ans. arrive à un moment où l’on s’inquiète localement de l’échec du prêteur américain axé sur les startups SVB Financial Group, qui a soutenu des startups au Nigeria.

Ce n’est pas tout. La Banque africaine de développement ( BAD) annonce également une enveloppe de 170 millions de dollars. Elle sera suivie de l’Agence française de développement et de la Banque islamique de développement, qui investiront respectivement 116 millions de dollars et 70 millions de dollars en sus.

Par Jean Materne Zambo, source : Reuters

France : Pornhub et Cie en attente du verdict sur les nouvelles règles du porno en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes de moins de 18 ans pourront-ils ou pas légalement jouir de leur droit d’accès aux contenus pornographiques ? Eh bien, réponse le 13 avril 2023. Date à laquelle le Tribunal judiciaire de Paris va fixer les nouvelles règles du porno en ligne. Selon un rapport du Sénat français, partagé par le site la dépêche.fr, un tiers des enfants de moins 12 ans a déjà eu accès à des images pornographiques.

Pour y accéder à un contenu pornographique, il suffit de cocher une simple case et de certifier être majeur. Cette mesure ne peut dissuader les mineurs et les sites concernés n’appliquent pas de mesure de contrôle d’âge prévu par la loi de juillet 2020. Pour mieux réguler cela, le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a dévoilé une nouvelle mesure pour leur en interdire l’accès, le 06 février 2023 : l’attestation numérique.

Trois ans auparavant, l’ Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique adressait une mise en demeure au groupe MindGeek (Pornhub, YouPorn, Redtube…), qui ne respecterait pas la restriction d’ âge fixée par la loi du 30 juillet 2020. Dans la foulée, la sommation sera attaquée en justice par pornhub, YouPorn, Redtube etc.
Avec l’attestation numérique, toutes les plateformes, sans distinction, seront concernées.

Cette solution pourrait fonctionner à la manière d’une application bancaire. Tenez, certains professionnels du droit, à l’instar de Stanley Claisse, avocat au barreau de Toulouse, pensent que cela est loin d’être une panacée. Pour lui, « il existe des moyens de contournement, tel que les VPN (Virtual Private Network), à des tarifs abordables. Ils permettent de simuler une connexion depuis un autre pays » . En conclusion, un adolescent pourrait donc facilement se procurer un accès et continuer à se connecter.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation du Cameroun est annoncée à l’édition 2023 du Salon Osiane qui se tient du 25 au 28 avril 2023 à Brazzaville au Congo. Cette délégation qui va animer le pavillon Cameroun sera constituée des officiels camerounais, des acteurs camerounais du numérique et surtout de cinq jeunes start-uppeurs camerounais.

L’information a été confirmée à Digital Business Africa par Luc Missidimbazi, le promoteur du Salon Osiane, au terme d’une audience que lui a accordé la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. C’était ce 15 mars 2023 à Yaoundé.

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]
Luc Missidimbazi, le promoteur du Salon Osiane, et la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.
Luc Missidimbazi a en effet présenté à la ministre les contours du salon Osiane 2023. « Nous voulons mettre un accent sur l’accompagnement des start-ups au cours de cette édition d’Osiane 2023 en mettant en exergue leur solution, mais surtout en leur permettant de gagner des prix à travers le Challenge Start-Up Bassin du Congo », confie le promoteur du salon Osiane.

Le Challenge StartUP BASSIN DU CONGO

Cette année donc, OSIANE va récompenser les meilleures start-up dans divers secteurs d’activité. Sont concernés tous les porteurs d’un projet de création de startup en étant au stade de business plan, de prototype ou de développement commercial. Trois challenges auront lieu pour eux du 25 au 28 avril 2023 :

  • Le Challenge KUMISSA — Meilleure startup
  • Le Challenge ArtTech — Meilleur artiste tech
  • Le Challenge Meilleur jeu vidéo

Chaque participant sélectionné prendra la parole devant un jury et un public avec pour objectif de présenter son projet en mettant en avant les avantages et son impact dans l’écosystème du numérique.

Pour postuler, les start-up doivent s’enregistrer en ligne ici. Si une candidature est retenue, le start-uppeur sera contacté par OBAC CAPITAL, le partenaire technique d’Osiane. Ceci en vue d’organiser la préparation et la constitution de son dossier.

Congo Brazza : Une délégation officielle et cinq start-up camerounaises annoncées au Salon Osiane 2023 [Postulez]L’objectif de ce Challenge StartUP BASSIN DU CONGO est de transmettre d’une part aux porteurs de projets des bonnes pratiques qui vont leur permettre d’accélérer le développement de leur projet entrepreneurial et d’autre part aux gagnants, l’opportunité de participer au salon VIVATECH à Paris et à CES à Las Vegas.

Des ateliers thématiques de mentorat leur seront proposés afin qu’ils soient conseillés et orientés dans leurs réflexions et dans la maturation de leur projet. Pendant toute la durée de l’évènement, les équipes sélectionnées travailleront sur leur projet et livrables de manière autonome sur un outil de structuration mis à leur disposition.

Par Digital Business Africa

« L’utilisation très limitée de l’internet mobile est une occasion manquée pour la croissance inclusive en Afrique »

[DIGITAL Business Africa] – L’Afrique devrait devenir le plus grand marché de l’emploi au monde d’ici 2100. Selon le rapport de la Banque mondiale publié ce 13 mars 2023, il est donc primordial que les pays africains intensifient leur utilisation productive des technologies numériques* afin de favoriser la création d’emplois pour les plus de 22 millions d’Africains qui entrent sur le marché du travail chaque année.

Afrique numérique : Les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités [Rapport]

Intitulé Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi, ce rapport analyse en détail la manière dont les technologies numériques peuvent favoriser la transformation économique et stimuler l’emploi dans la région. Il met également en lumière le rôle des réformes politiques et réglementaires dans l’élargissement de l’accès aux outils numériques et dans le développement de leur utilisation.

De toutes les régions du monde, l’Afrique subsaharienne est celle où l’on constate le plus grand écart entre la disponibilité de l’infrastructure numérique et l’utilisation réelle qu’en font les individus. En moyenne, 84 % de la population d’un pays donné de la région pouvait au minimum accéder à l’internet mobile 3G et 63 % disposait d’un certain niveau de services mobiles 4G à la fin de l’année 2021, mais seulement 22 % les utilisaient, d’après les données sur les abonnés uniques collectées par la Global System for Mobile Communications Association (GSMA). Les taux d’utilisation varient de 6 % au Soudan du Sud à 53 % en Afrique du Sud, ce qui souligne l’hétérogénéité de l’usage moyen et la nécessité de réformes différenciées selon les pays.

« L’utilisation très limitée de l’internet mobile est une occasion manquée pour la croissance inclusive en Afrique, souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Combler ce retard renforcerait le potentiel du continent à créer des emplois pour sa population qui augmente et à stimuler la reprise économique dans un monde hautement numérisé. »

La technologie et l’innovation sont des moteurs d’une croissance économique durable et d’une modernisation indispensable des activités économiques dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des services. Or la fracture numérique continue de se creuser entre les grandes entreprises formelles et les microentreprises informelles, entre celles détenues par de jeunes hommes et celles dirigées par des femmes plus âgées, ainsi qu’entre les ménages plus riches, urbains et éduqués et les familles plus pauvres, rurales et moins instruites. Seulement 2 % des microentreprises détenues par de jeunes femmes et 8 % de celles appartenant à de jeunes hommes utilisent un ordinateur.

Le rapport souligne que la disponibilité d’internet a un impact positif sur la création d’emplois et la réduction de la pauvreté dans les pays africains. Au Nigéria par exemple, la participation à la vie active et l’emploi salarié ont augmenté, respectivement, de 3 et 1 points de pourcentage dans les zones connectées depuis trois ans ou plus. En Tanzanie, les estimations montrent même une hausse des taux d’activité et d’emploi salarié de 8 et 4 points respectivement. En outre, la proportion de ménages vivant sous le seuil national de pauvreté a reculé de 7 points de pourcentage.

« Pour faire en sorte que la disponibilité d’internet se transforme en un usage productif et une croissance de l’emploi, la région a besoin d’un accès abordable, de compétences et de technologies numériques qui répondent aux besoins des Africains, explique Christine Zhenwei Qiang, directrice mondiale pour le Développement numérique à la Banque mondiale. Des réformes sectorielles continues et des investissements publics ciblés qui soutiennent les fondements de l’économie numérique et l’adoption de ces technologies peuvent aider à réduire la fracture digitale et à libérer un potentiel énorme de création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour une population en pleine expansion. »

Pour les 40 % d’Africains qui vivent en dessous du seuil mondial d’extrême pauvreté, le coût des forfaits mobiles de base est souvent hors de portée. Les petites et moyennes entreprises africaines sont également pénalisées par des forfaits de données plus onéreux qu’ils ne le sont pour les entreprises d’autres régions. Pour faire baisser les factures, les pouvoirs publics devraient s’efforcer de promouvoir la concurrence dans la fourniture d’infrastructures numériques et de réduire les coûts d’exploitation.

Afin de stimuler un usage productif, ils devraient mettre en œuvre des politiques soutenant le développement de solutions numériques plus attrayantes, adaptées aux compétences et aux besoins productifs des personnes, tout en renforçant la sensibilisation et l’éducation. Les politiques qui encouragent l’innovation et aident les jeunes entreprises numériques sont essentielles pour garantir qu’un plus grand nombre d’Africains utilisent internet pour travailler et apprendre, avec à la clé une hausse du niveau de vie. Dès lors que les technologies numériques répondront mieux aux besoins des individus, des ménages et des entreprises, la demande augmentera, ce qui améliora d’autant la viabilité commerciale de l’expansion d’internet, créant ainsi un cycle vertueux de transformation.

*Dans le cadre de ce rapport, les technologies numériques sont définies au sens large et comprennent non seulement les infrastructures numériques et de données, l’internet haut débit, les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, mais aussi un large éventail de solutions numériques plus spécialisées destinées à améliorer la productivité, qui vont des communications, de l’amélioration de la gestion et de la formation des travailleurs à la passation des marchés, à la production, au marketing, à la logistique et au financement.

Par DBA. Source: Banque mondiale

Afrique numérique : Les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités [Rapport]

[DIGITAL Business Africa – Rapport] – Créer des emplois est essentiel pour les plus de 22 millions d’Africains qui rejoignent la population active chaque année. Les technologies numériques, y compris les ordinateurs, les applications et l’apprentissage automatique, offrent de nouvelles opportunités pour les personnes, les entreprises et les emplois. Les éléments présentés dans ce rapport démontrent que la disponibilité d’internet augmente les emplois et réduit la pauvreté dans les pays africains. Mais pour réaliser pleinement leur potentiel, les technologies numériques doivent devenir plus abordables et plus faciles à utiliser. Les gouvernements devraient donner la priorité aux politiques et aux investissements qui augmentent la couverture de l’internet, favorisent une utilisation productive de l’internet et améliorent les compétences, les emplois et les revenus.


Afrique numérique : Transformation technologique pour l’emploi examine les moyens de produire et de promouvoir l’utilisation accrue de technologies numériques abordables et attrayantes, adaptées à la main-d’œuvre croissante de l’Afrique subsaharienne et facilitant l’apprentissage continu. Les technologies numériques sont définies au sens large et comprennent les infrastructures numériques et de données, l’internet à haut débit, les smartphones (téléphones mobiles multifonction), les tablettes et les ordinateurs. Ils comprennent également des solutions d’amélioration de la productivité plus spécialisées, telles que la mise à niveau de la gestion spécialisée, la formation des travailleurs, l’approvisionnement, le marketing, la logistique, le financement et l’assurance.

Messages clés :

  • Deux études empiriques réalisées dans le cadre de ce rapport viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses que la technologie offre une voie vers une croissance inclusive de la productivité. Ces études analysent les informations géospatiales sur le déploiement des tours d’accès à l’internet mobile au fil du temps, combinées à des enquêtes sur les données des ménages sur une période de six à sept ans.  Elles montrent que la disponibilité de l’internet a clairement un impact positif sur l’emploi et le bien-être.
  • D’autres études empiriques mettent en évidence les effets indirects de la disponibilité de l’internet sur l’emploi par le biais de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’investissement direct étranger. L’accès à l’internet élargit également la demande de production et stimule la croissance globale.
  • En dépit de cette bonne nouvelle selon laquelle la disponibilité de l’internet agit sur l’emploi, le rapport souligne également le manque relatif d’utilisation de l’internet en Afrique. Trop peu de personnes en bénéficient, car la couverture et la qualité de l’infrastructure internet en Afrique sont encore inférieures à celles des autres régions. Alors que 84 % en moyenne des habitants des pays d’Afrique subsaharienne vivent dans des zones où des services 3G sont disponibles et que 54 % disposent d’un service internet mobile 4G, seuls 22 % utilisaient des services internet mobiles à la fin de l’année 2021. Les taux d’utilisation varient de 6 % au Soudan du Sud à 53 % en Afrique du Sud, ce qui souligne l’hétérogénéité de l’utilisation moyenne et la nécessité de réformes de politiques publiques différenciées selon les pays.
  • Le principal problème lié aux technologies numériques pour les entreprises africaines reste leur faible utilisation productive. Les principaux facteurs affectant l’utilisation par les entreprises des smartphones et des ordinateurs, ainsi que des technologies de l’information plus sophistiquées, sont leur coût élevé et leur faible attrait pour les utilisateurs. Par exemple, 1,5 Go de données sur 30 jours, un forfait qui couvre quelques heures d’utilisation quotidienne, représente environ un tiers du revenu des 40 % d’Africains qui se situent en dessous du seuil d’extrême pauvreté.
  • À cet égard, les femmes ont tendance à être désavantagées : Seules 2 % des micro-entreprises détenues par des jeunes femmes contre 8 % des micro-entreprises détenues par des jeunes hommes utilisent un ordinateur.
  • Pour remédier à cette situation, le rapport recommande un meilleur accès au crédit, des réglementations ciblées et des réductions de prix induites par le marché afin d’aider à résoudre le problème de l’accessibilité financière. En outre, l’utilisation de l’internet doit être considérée comme un moyen d’augmenter les revenus des ménages et de réduire la pauvreté. L’objectif des politiques publiques est donc d’accroître l’utilisation productive de l’internet afin d’augmenter les revenus des ménages, et donc leur capacité à payer.
  • Des applications sophistiquées, créatives et simples d’utilisation, avec écran tactile et voix, et des vidéos dans les nombreuses langues parlées par les Africains, peuvent également favoriser l’adoption de ces technologies. Le développement de ce type d’applications et de nouveaux outils nécessite des investissements et des programmes publics-privés avec des services de conseil aux entreprises et des programmes de formation des travailleurs.
  • Les technologies de l’information sont nécessaires mais insuffisantes en elles-mêmes. L’électricité, l’accès aux routes, l’éducation et les compétences, ainsi qu’un financement accessible, font tous partie de la solution.
  • Enfin, il convient de mettre en œuvre des stratégies nationales et des politiques publiques connexes pour garantir l’accessibilité financière, la disponibilité des infrastructures et l’infrastructure de données. Les investissements peuvent inclure des installations d’accès commun pour tous et des centres de formation et de soutien à l’entrepreneuriat.
  • Des politiques audacieuses qui créent un environnement favorable pour les technologies numériques auront des effets positifs visibles pour les gouvernements, les entreprises et les ménages.

Le rapport Afrique numérique

Le rapport intégral Afrique numérique en anglais

Source : Banque mondiale

Mali : Orange et Malitel finalement sanctionnées à 175 milliards FCFA pour facturation abusive du répondeur

[DIGITAL Business Africa] – Le Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile   va entrer dans ses droits après deux ans. Ce 13 mars 2023,  la Cour suprême du Mali a finalement confirmé une décision formulée par la cour d’appel de Bamako en novembre 2021, infligeant aux deux opérateurs sur la sellette une amende de 175 milliards de francs CFA. Et ce, en raison de la facturation des minutes d’appel sur répondeur.

Pour l’abonné Albert Alassane Kalilou Touré, il évident que ce verdict penche en faveur d Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile.

« J’avais bien dit qu’Orange et moov avaient tort dans cette affaire. Ils suçaient notre sang en douceur. C’est tellement simple l’affaire. Je ne dois pas être facturé si je n’ai pas envie de laisser un message sur la boîte vocale… Le serveur parle pour m’annoncer si je veux ou pas laisser un message vocal, j’interrompe l’appel car je n’en ai pas besoin. Et malgré tout on me facture. Heureusement que la cour supême du Mali à finalement rendu son arrêt dans l’affaire opposant les sociétés de télephonie Orange Mali et Moov Africa au RECOMATEM (Réseau Malien des consommateurs de telephonie mobile … », a-t-il posté.

C’est exactement le 03 novembre 2021 que la cour d’appel de Bamako avait rendu son verdict dans cette affaire opposant les opérateurs Orange et Moov Africa Malitel au Réseau des consommateurs maliens de téléphonie mobile (Remacotem). L’ association fait partie de la Coordination des associations et regroupement de la société civile du Mali (Carsoc). Elle réunit 360 associations de consommateurs maliens.

Rappelons que cette décision de la Cour suprême du Mali est advenue juste deux jours avant la quarantième édition de la Journée mondiale des Droits des consommateurs.

Par Jean Materne Zambo, source : Jeune Afrique

L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

[Digital Business Africa] – Genesis. C’est  le nom du premier album de l’artiste Collins. Plus connu sous le nom de Ko-c., l’Ambassadeur d’Orange Cameroun a présenté son premier bébé  au cours d’une conférence de presse, vendredi 10 mars 2023 à l’hôtel La Falaise Bonapriso à Douala.

L’album intitulé Genesis qui signifie Genèse, comme  dans la bible renvoie donc au commencement. Il s’agit donc «  d’un nouveau-né, c’est mon tout premier bébé, le début d’une belle aventure, il représente mon premier pas, parce que j’ai encore du chemin à parcourir », déclare l’artiste qui a déjà sorti des dizaines de tubes à succès.

Le nouveau bijou de l’ambassadeur d’Orange Cameroun présente au total 16 titres. Et aucune de ses anciennes chansons n’y figurent. «  Comme je l’ai dit, c’est mon nouveau né. Il représente un début à  tout, j’ai travaillé pendant plusieurs mois pour produire cet album », confie-t-il.  Genesis révèle de nombreuses surprises. Notamment des collaborations avec des artistes camerounais et nigérians comme Longue Longue et Sarkodie.

« Je suis très fièr de cette œuvre, j’y ai mis mon cœur, en plus j’ai associé des personnalités du monde de la musique dont je respecte énormément et dont je suis énormément fan », dit-il en pointant du doigt l’artiste Longue Longue, venu lors de la présentation de l’Album Génésis à la conférence de presse organisée par Orange Cameroun.

L’album qui présente à l’affiche deux personnes, un homme et un enfant entrain d’avancer ensemble main dans la main prend tout sens lorsque l’artiste explique qu’il représente Ko-c d’aujourd’hui et Ko-c de 2017 qui a connu son premier succès avec le son « Bollo », en train d’entrer dans un nouveau monde.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

A travers cet Album, Ko-c dit qu’il a voulu se redéfinir. L’artiste vise aujourd’hui l’international.  « Cet album est ma compétition, pour moi je viens à peine de commencer, je veux que plutard on dise voici ma contribution dans le monde de la musique au Cameroun et en Afrique, je veux être célébré à l’international », a révélé l’artiste à la presse présente lors de la présentation de son Album.

Pour Orange Cameroun, accompagner l’artiste Ko-c dans la promotion de son art c’est inciter les jeunes à viser haut. Cette action de l’opérateur entre d’ailleurs en droite ligne avec sa politique de promotion des talents camerounais.

Ko-c est un artiste camerounais qui est célèbre sur le triangle national à travers plusieurs hits tels : « Bollo c’est bollo », « Quand j’aurais l’argent », « Balancé », « la galère », « Sango », « ça cuit », « caleçon », etc.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

A la question de savoir pourquoi il ne s’est pas servi de tous ces anciens tubes pour produire un album, l’artiste compositeur répond : «  Je voulais proposer un nouveau menu à mes fans ». Une fan base qu’il a d’ailleurs pris le temps de construire au cours de ces cinq dernières années. « En 2017, j’ai commencé avec 1000 aujourd’hui j’ai des  millions de personnes qui aiment ma musique et qui me suivent. Je peux en effet leur proposer un truc et être assuré qu’ils vont acheter mes œuvres », se réjouit l’artiste.L’artiste Ko-C, ambassadeur d’Orange Cameroun, présente son tout premier album à Douala

Au cours de cette conférence de presse, l’artiste a annoncé également une tournée mondiale, en Europe, aux USA,  au Canada et en Afrique centrale. Son tout premier concert est attendu au Cameroun. En Attendant, les fans se délectent de « deux œufs spaghettis ».

Par Ghislaine DEUDJUI

Inclusion numérique : Le Cameroun abrite l’atelier sur les solutions de connectivité complémentaires en Afrique Francophone

[DIGITAL Business Africa] – Chaque idée allant dans le sens d’améliorer la connectivité en Afrique francophone est la bienvenue. Organisé par l’UIT, l’APC et la GIZ et parrainé par le Minpostel, l’atelier sur les solutions de connectivité complémentaires en Afrique Francophone se tient du 15 au 16 mars 2023. Il s’agit d’ un cadre d’échanges et de partages d’expériences sur les problématiques liées à la connectivité, ainsi qu’à la réduction de la fracture numérique.

L’objectif recherché est de sensibiliser aux approches des réseaux communautaires, solutions de connectivité supplémentaires, accompagner les Etats dans la mise en œuvre des politiques de réglementation en ce qui concerne l’inclusion numérique.
La cérémonie d’ouverture des travaux à l’hôtel Mont Febe, à Yaoundé, à connu la présence de Robert Stuedemann, responsable du directeur du cluster bonne gouvernance GIZ, Cameroun, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, Jean Pierre Massina-Landji, représentant Union internationale des Télécommunications (UIT) pour l’afrique centrale et Madagascar.

 

Chacun à son niveau sait ce qu’il faut faire pour enfin parachever l’inclusion numérique dans la région Afrique francophone. Robert Stuedemann, responsable du directeur du cluster bonne gouvernance GIZ, Cameroun par exemple à précisé que « cet échange d’informations consiste à la mise en œuvre des solutions innovantes des Technologies de l’Information et de la Communication adaptées au développement local, spécialement dans les zones rurales ».

Minette Libom li likeng, minsitre des Postes et Télécommunications, a indiqué que « l’atelier va contribuer à mettre en place, les bases de l’accélération de la réduction de la fracture numérique, et par conséquent, à la mise en œuvre des nombreuses Très Hautes Interpellations du Président de la République, sur la nécessité d’accorder une attention particulière au développement du numérique ainsi que celle de ses Très Hautes Prescriptions, sur l’arrimage aux TIC, des évolutions de nos modes de production, pour plus de productivité ».

Jean Pierre Massina-Landji, représentant UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, a garanti que l’UIT va présenter le guide qu’ elle a fait mais aussi les nouvelles technologies qui permettent souvent de répondre aux soucis et de connectivité du dernier kilomètre.
Le partage d’expériences s’ effectue avec la participation des représentants d’ administrations publiques compétentes, les organisations internationales, les régulateurs du secteur, les opérateurs de communications électroniques et la société civile.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza: Les localités d’Alla et Mossendé désormais connectées au réseau de télécommunications

[DIGITAL Business Africa] – Situées dans le district d’Ongoni dans le département des Plateaux les populations des localités de Alla et Mossendé jouissent désormais d’une connexion en réseau de télécommunications électroniques et des services connexes. La cérémonie d’inauguration de l’antenne en réseau de télécommunications a eu lieu ce lundi 13 Mars 2023 par Léon Juste Ibombo ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique en présence de Louis Marc SAKALA Directeur Général de l’ARPCE et des locales.

Cette antenne est un Réseau d’Accès Radio (RAN) dont la conception standard intègre l’alimentation, la connectivité de liaison et le réseau d’accès local dans une structure unique.
Prenons la parole pour la circonstance Louis Marc Sakala a reconnu que « …des progrès sensibles ont été enregistrés en termes d’amélioration du cadre de vie dans les localités où le FASUCE a posé ses bases…aujourd’hui les populations ont la possibilité d’être en contact permanent avec le monde, de réaliser des opérations comme le mobile money, de voir émerger un nouveau secteur informel adossé aux services de la téléphonie mobile… l’avènement du réseau mobile à Alla et Mossendé aura le même effet déclencheur d’un nouvel écosystème socio-économique ».

Pour sa part Léon Juste Ibombo a rappélé la vision du président de la République Denis Sassou Nguesso qui « …En ayant fait de l’Economie Numérique, un des six piliers du Plan National de Développement 2022-2026, traduction programmatique de son projet de société « Ensemble poursuivons la marche » la couverture, ce jour, en réseau de communications électroniques de MOSSENDE vient matérialiser cette feuille de route dans cette partie de notre pays ».

Au regard des différentes actions que mènent le FASUCE depuis sa mise en place en 2021, force est de constater que le gouvernement congolais à travers l’ARPCE, tient à la transformation digitale du pays.

Source : ARPCE Congo

Orange lance la 13ème édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) pour soutenir l’innovation sociale et encourager l’entrepreneuriat

Le lundi 13 mars marque le début des inscriptions de la 13ème édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient. Jusqu’au 21 mai 2023, les candidats pourront soumettre leur candidature sur le site https://poesam.orange.com.

Depuis 2011, le POESAM récompense les projets innovants de start-up fondés sur les technologies de l’information et de la communication et ayant un impact sociétal positif en Afrique et au Moyen-Orient dans des domaines comme l’éducation, la santé, le e-commerce l’agriculture ou encore répondant aux objectifs de développement durable.

Opérateur engagé, Orange souhaite à travers ce prix, contribuer au développement socioéconomique, soutenir l’innovation sociale et environnementale et encourager l’entrepreneuriat en Afrique et au Moyen-Orient.

La compétition se déroule en deux étapes :

  • Une phase nationale de collecte de candidatures qui a lieu entre mars et mai 2023 dans les 17 filiales d’Orange y compris au A l’issue de cette collecte, un jury composé de représentants de l’écosystème startup local se réunira dans chaque filiale pour désigner 3 lauréats (par filiale) des prix nationaux qui seront automatiquement qualifiés pour la deuxième phase du concours, la phase internationale. Ces prix sont à hauteur de :
  • 2 000 000FCFA pour le 1ier lauréat ;
  • 1 000 000FCFA pour le 2ème lauréat ;
  • 500 000FCFA pour le 3ème  lauréat.
  • Une phase internationale dans laquelle les projets des 3 lauréats de chaque filiale seront évalués par un comité composé de salariés du Une fois leurs évaluations terminées, 10 finalistes seront désignés. Un jury final, composé de personnalités influentes dans la tech en Afrique, aura la responsabilité de désigner les 3 lauréats du Grand Prix International du POESAM au mois d’Octobre/Novembre 2023. Ils seront récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1ier lauréat ;
  • 15 000€ pour le 2ème lauréat ;
  • 10 000€ pour le 3ème lauréat.

L’égalité entre les femmes et les hommes faisant partie intégrante de la politique d’Orange,  le Prix Féminin International sera décerné pour la 4ième année consécutive.

Ce prix de 1 000 000 FCFA au niveau national et de 20 000 € au niveau international. récompensera une femme proposant une solution technologique pour améliorer les conditions de vie des femmes (autonomisation, création ou préservation des emplois, collecte de données sur le genre, inclusion numérique et inclusion financière…).

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a fièrement récompensé à hauteur

Pour plus d’informations sur le POESAM et pour candidater rendez-vous sur le site : https://poesam.orange.com

Date limite de soumission de candidature au POESAM : Dimanche 21 Mai 2022.

A propos d’Orange

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 128 millions de clients au 31 Décembre 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe.

Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,5 milliards d’euros en 2021 et 140 000 salariés au 31 décembre 2021, dont 78 000 en France. Le Groupe servait 271 millions de clients au 31 décembre 2021, dont 224 millions de clients mobile et 23 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique

« Engage 2025 » qui, guidé par l’exemplarité sociale et environnementale, a pour but de réinventer son métier d’opérateur. Tout en accélérant sur les territoires et domaines porteurs de croissance et en plaçant la data et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend être un employeur attractif et responsable, adapté aux métiers émergents.

Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN).

Journée mondiale des Droits des Consommateurs : L’ART exhortée à renforcer le système d’homologation des produits télécoms

[DIGITAL Buisness Africa ] – Le top management de l’ART était face aux consommateurs à la faveur des 40 ans de la Journée mondiale des Droits des consommateurs, ce 15 mars 2023 à son siège. L’objectif de la consultation était d’informer le public sur leurs droits et obligations en matière de protection des consommateurs. Comme droits, le consommateur a la possibilité de dénoncer l’opérateur auprès de L’ Agence de Régulation des Télécommunications via le 1515 ou à l’adresse [email protected].

Sur la question d’homologation, qui on le sait sécurise aussi l’opérateur, l’Agence a le devoir de vérifier si un appareil a été homologué. Certains ont déploré la porosité des frontières qui fait qu’on n’est pas capable d’identifier le téléphone qui entre sur le territoire camerounais. D’autres estiment que le consommateur devrait s’assurer son terminal mobile auprès des vendeurs agréés. Pour Manasse Adoueme, secrétaire du Réseau des Défenseurs des Droits de Consommateurs, l’Agence doit renforcer son système d’homologation.

« Cela ne suffit pas pour régler nos problèmes d’homologation. Parce que rien ne garantit que le produit acheté ait été homologué. L’homologation se fait par lot et c’est l’opérateur qui porte l’échantillon pour l’amener vers le consommateur. Et rien ne justifie que tous les stocks qui sont justement vendus chez ces opérateurs font partie des lots qui ont été homologués. En réalité l’ART doit davantage renforcer le système d’homologation, qui est un système de suivi pour s’assurer que tous les produits mis à disposition du consommateur sont véritablement homologués », a-t-il dit.

Le plan de l’ ART

Côté ART, des mesures sont prises pour résorber cette question de non identification des produits de télécommunications, selon le Dr Tabi Mbi, directeur de la Gestion des Finances.

« Il y a des pistes. Les frontières ne sont pas assez sécurisées. Et cela empêche que tous les équipements soient homologués. Mais en réalités, les équipements sont homologués. Il n’ y a pas une raison de penser que parce que vous n’avez pas une vignette sur votre équipement que celui-ci n’est pas homologué. Il y a des collaborations avec la douane, les forces de sécurité publique pour pouvoir réduire ce phénomène d’entrée des équipements sans suivre les voies règlementaires. Je crois qu’au fur et à mesure, le nombre d’équipements entrant sur le territoire seront homologués », a dit le Dr Tabi Mbi, directeur de la Gestion des Finances, qui a tenu a rappelé que dans le niveau mondial c’est l’Union internationale des Télécommunications qui est en charge de l’homologation.

Sensibiliser par le digital 

De manière générale, plusieurs thématiques ont été soulevé notamment celle de la sensibilisation par le digital pour que le message atteigne la cible qui se trouve de plus en plus sur les réseaux scociaux. A ce sujet, il a été suggéré à l’Agence d’avoir recours à la publicité en ligne, aux influenceurs. Pour Delor Magellan Kamseu Kamgain, président de la Ligue camerounaise des Consommateurs, et modérateur des assises, la JMDC 2023 augure un heureux présage pour la relation entre les pouvoirs publics, le consommateur et les opérateurs.

« La 40e journée des Droits de Consommateur est un signal fort que l’ART n’est pas seulement avec les opérateurs mais également avec les consommateurs. Nous pensons que ce qui vient d’être dit ici va être pris en compte et que l’ART sera davantage attentive envers les consommateurs car ils ont souvent l’impression que le régulateur n’est pas toujours à leurs côtés. On a suivi de brillants exposés, ce que l’ART fait. L’Agence doit faire que le consommateur est moins mal à l’aise face aux opérateurs qui parfois utilisent leurs positions pour communiquer sur leurs services », a-t-il lancé.

La journée mondiale des Droits de Consommateurs commémore le fameux discours sur le Droits des Consommateurs prononcé par le président des Etats unis d’Amérique John Fitzgerald Kennedy en 1962.

Par Jean Materne Zambo

Qualité de service au Togo : 48,6% pour Togo Cellulaire et 37% pour Moov Africa Togo

[DIGITAL Business Africa] – L’ARCEP Togo a, dans le cadre de sa mission de contrôle et conformément à l’Arrêté N°005/MENTD/CAB du 12 août 2022 portant définition des indicateurs de qualité des services mobiles 2G/3G/4G et leurs seuils, réalisé du 3 novembre 2022 au 13 janvier 2023 la troisième campagne nationale de mesures de la qualité des services offerts par les deux opérateurs mobiles Togo Cellulaire et Moov Africa Togo.

Pour rappel, l’ARCEP a effectué la première campagne nationale au second semestre 2021. Cette campagne avait révélé une mauvaise qualité des services mobiles sur tout le territoire national.

Dix-huit (18) mois plus tard, à l’issue de cette dernière campagne nationale, l’ARCEP n’a constaté qu’une faible amélioration de la qualité de service de l’ordre de 8% pour Togo Cellulaire et de 5% pour Moov Africa Togo.

C’est ce qu’indique le régulateur ce 15 mars 2023. Pour l’Arcep Togo, la qualité des services voix et internet offerts par les deux opérateurs mobiles ne respecte donc toujours pas les seuils de conformité réglementaires pour plus de la moitié des seize indicateurs mesurés. Plus précisément à l’échelle nationale, le taux de conformité est de 48,6% pour Togo Cellulaire et de 37% pour Moov Africa Togo.

Cette mauvaise qualité est particulièrement flagrante en ce qui concerne l’accessibilité aux services voix et internet. A titre d’illustration, pour les deux opérateurs mobiles, moins de 2% des localités sont conformes pour les délais d’établissement d’appels voix dont le seuil est fixé à moins de 8 secondes et moins de 8% conformes pour le taux d’échec de téléchargement de page web en 3G. En ce qui concerne le débit de téléchargement 4G dont le seuil est fixé à 25 Mbps, le taux de conformité est de 7% pour Moov Africa Togo et de 34% pour Togo Cellulaire.

L’ARCEP note avec regret qu’en dépit des nombreuses interpellations adressées aux deux opérateurs de téléphonie mobile, force est de constater que la qualité de service ne s’est pas améliorée de manière significative. Cette lenteur dans la résolution des problèmes de qualité de service est principalement due à l’insuffisance des investissements effectués par Togo Cellulaire et Moov Africa Togo dans les infrastructures de réseau.

Face à ces violations continues de leurs obligations de qualité de service qui portent de graves préjudices aux consommateurs, l’ARCEP a ouvert le 14 mars 2023, conformément au cadre réglementaire, une procédure de sanction à l’encontre de Togo Cellulaire et de Moov Africa Togo afin de les contraindre à réaliser les investissements nécessaires et à prendre toutes les dispositions pour résoudre les problèmes de qualité de service sur l’ensemble du territoire national sous peine de sanction. 

Le Rapport de la campagne peut être consulté sur : www.arcep.tg/QoS-2022-S2

DBA. Source ARCEP Togo

Transformation numérique : « ICT Healthcare » la nouveauté de la 3e édition du Salon ICT Maghreb qui a débuté ce 14 mars 2023

[DIGITAL Business Africa] – « ICT Healthcare », principale attraction de la troisième édition du Salon ICT Maghreb, qui a débuté ce 14 mars 2023 en Algérie. Cette solution est dédiée aux avancées technologiques dans le domaine de la santé, telles que la télémédecine, la télésurveillance, la téléradiologie et les appareils connectés ainsi que l’organisation d’un concours intitulé « Junction X Algiers » lequel permet aux entreprises et jeunes talents innovateurs de mettre en pratique leurs idées.

Le coup d’envoi a été donné par les ministres de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil, de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, et celui de l’Economie de la Connaissance, des Startup et des microentreprises, Yacine El-Mahdi Oualid.
Des thématiques qui tiendront les participants en haleine , durant les échanges sont connues. Notamment, la digitalisation du secteur des finances, du rôle de la numérisation dans l’agriculture et des moyens de renforcement de la cybersécurité.

ICT Maghreb consacre par ailleurs un espace de « démonstration et d’ expérimentation », offrant l’opportunité de découvrir les dernières tendances du marché et les solutions numériques et digitales les plus récentes, à l’heure où les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la transformation digitale conformément aux orientations du gouvernement dans ce cadre.
L’ Algérie peut donc s’ honorer d’abriter ces assises, selon le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil.

« Notre pays accorde un intérêt particulier à la numérisation, et ce, en application du programme du président de la République, monsieur Abdelmadjid Tebboune, qui s’est engagé à réaliser la transformation numérique et la généralisation de l’utilisation des TIC, notamment au sein des administrations et des établissements publics, ainsi que l’amélioration de la gouvernance économique », a-t-il indiqué .

Il a par la suite précisé que la stratégie de l’Algérie s’appuie sur l’amélioration continue de ses infrastructures de base et la réalisation de grands et qualitatifs projets, s’agissant notamment d’assurer un service internet de haut débit, de même que la dotation de l’ensemble du territoire national en téléphonie fixe et mobile pour réduire l’écart numérique.

Par Jean Materne Zambo

FASUCE au Congo : Inauguration d’une nouvelle salle multimédia au collège Okongo Dimi à Tchikapika

[DIGITAL Business Africa] – Une salle multimédia équipée de 15 ordinateurs, un panneau solaire, un vidéoprojecteur et une connexion Internet. Dispositif inaugurée au collège Okongo Dimi à Tchikapika dans le département de la Cuvette en République du Congo, le 12 mars 2023.

L’événement a été honoré par la présence du Ministre d’État Jean Jacques Bouya, du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste Ibombo et de Louis Marc SAKALA, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).

Financée par le Fonds pour l’accès au service universel des communications électroniques (FASUCE), dont l’ARPCE est l’organe de gestion, cette salle multimédia offre aux élèves de la communauté de Tchikapika l’opportunité de se familiariser avec l’outil informatique, de mener des recherches et de se connecter avec le reste du monde.

Depuis le lancement du projet FASUCE en 2020, 19 salles multimédia ont déjà été inaugurées dans tout le pays. Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste Ibombo, a salué l’initiative et a souligné l’importance de la littératie numérique au 21ème siècle. Il a déclaré que le gouvernement s’engage à combler la fracture numérique en fournissant un accès à la technologie dans toutes les régions du pays.
Le Directeur Général de l’ARPCE, Louis Marc SAKALA, a indiqué que l’Autorité de Régulation mettrait tout en œuvre pour garantir la disponibilité et l’accessibilité de l’infrastructure numérique à tous les citoyens.

L’inauguration de cette salle multimédia est une étape importante dans les efforts visant à développer le numérique en République du Congo. Avec le soutien continu du gouvernement et de ses partenaires, de plus en plus d’élèves auront accès à la technologie et auront l’occasion d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir à l’ère du numérique.

Source : ARPCE Congo

Guinée : La startup Ymo de transfert d’argent pour la diaspora, lève 3 millions d’euros pour accélérer sa croissance en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Le paiement digital pour la diaspora africaine connaît quelques facilités grâce à Ymo. La solution fintech guinéenne vient de lever trois millions d’euros en ce mois de mars 2023, pour accélérer sa  croissance  en Afrique. Ceci, alors que le taux de bancarisation en Afrique subsaharienne reste très faible. La fintech guinéenne se donne la mission de développer des solutions simples et accessibles à tous les citoyens africains.

La solution Ymo permet ainsi aux Africains et aux membres de la diaspora d’envoyer et de recevoir de l’argent dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.

« Ymo est une réponse aux attentes de nos compatriotes guinéens qui vivent dans les pays à l’étranger ou qui résident dans le pays, en Guinée. Il faut le rappeler, la diaspora africaine est le premier bailleur de fonds du continent africain. Or, pour nous encore en 2022, il est très compliqué d’envoyer de l’argent à nos parents. Voyez-vous c’est une première réponse à cette problématique que nous avons apportée avec la société Ymo », indiquait Abdoulaye Barry en 2022.

En réalité, l’utilisateur peut effectuer toutes ses opérations de transfert d’argent. Il suffit de créer un compte après téléchargement de l’application. Après cette étape, vous pouvez ajouter des bénéficiaires sur votre compte afin de faciliter les transferts au moment opportun. Il faudrait renseigner le nom et prénom de la personne et son numéro de téléphone.

Grâce à Ymo l’on peut également payer aisément ses courses ou encore de régler ses factures. La fintech revendique plus de 5 000 points relais et de plus de 500 000 utilisateurs dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique et d’Europe. Ymo est Fondée en 2019.

Par Jean Materne Zambo, source We are tech Africa

Pour faire entrer l’Afrique dans l’ère numérique, les connexions entre les pays voisins et les régions du continent sont essentielles*

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert*] – L’établissement d’un marché numérique unique en Afrique diminuera les obstacles au commerce et à la communication. Internet sera plus rapide et plus accessible. Il sera moins cher de télécharger les contenus et services hébergés dans des centres de données locaux, car ils ne transiteront plus par des connexions internationales coûteuses. Et un meilleur accès à la communication en ligne, aux services bancaires ou aux soins de santé peut faciliter, à l’échelle du continent, les relations avec la famille et les amis, entre entreprises et prêteurs, entre médecins et patients.

Les connexions entre les pays voisins, les régions et l’ensemble du continent sont essentielles pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et faire entrer l’Afrique dans l’ère numérique.  À long terme, les objectifs sont ambitieux : créer un marché numérique unique et sécurisé dans toute l’Afrique, parallèlement à des zones de libre-échange plus locales ; construire des liaisons régionales qui éliminent les frais d’itinérance ; améliorer le commerce transfrontalier sur le continent en créant la plus grande zone de libre-échange au monde. Ce type de connectivité, tant numérique qu’aux frontières nationales, a été l’un des principaux thèmes du sommet de Dakar sur le financement des infrastructures 2023 qui s’est tenu en février. En effet, l’un des objectifs de l’Union africaine est de créer un marché numérique unique sécurisé d’ici 2030, une ambition soutenue par l’initiative de la Banque mondiale pour l’Économie numérique en Afrique (DE4A) (a).

La réalisation de ces objectifs nécessite d’importants investissements pour la connectivité à haut débit, pour les infrastructures de données sécurisées et pour mener les réformes politiques et juridiques susceptibles de stimuler la concurrence. L’établissement de connexions numériques et physiques, en levant des obstacles tels que les lacunes dans la couverture du haut débit, l’analphabétisme numérique, voire les formalités administratives dans les ports et aux frontières terrestres, permettra aux personnes et aux entreprises de toute l’Afrique d’atteindre des marchés plus importants, de créer des entreprises et, donc, des emplois.

Par exemple, au Sénégal, Diaobé est une commune rurale située dans la partie sud du pays, près de la Guinée. Chaque semaine, commerçants et entrepreneurs se retrouvent au marché de Diaobé pour vendre et acheter du poisson séché, de l’huile de palme, du miel, etc. L’amélioration de la connectivité dans ce pôle économique régional serait un moyen concret de stimuler le commerce, et des liaisons numériques performantes favoriseraient la croissance économique. Les paiements dématérialisés pour l’achat et la vente, la commande de biens en ligne, ou encore la localisation des marchandises à l’aide des systèmes GPS sont autant d’outils numériques qui permettraient aux personnes de travailler plus rapidement et plus facilement, ce qui, à son tour, attirerait encore plus d’entreprises et de clients à Diaobé. Et bien sûr, un afflux de visiteurs et d’argent dans la ville se traduirait par un surcroît d’activité pour de nombreuses autres entreprises — cafés, hôtels, vendeurs ambulants —, créant ainsi un effet d’entraînement positif.

Le financement et l’investissement dans les infrastructures qui assurent la connectivité sont essentiels. Des milliards (a) d’investissements publics sont nécessaires pour parvenir à l’accès universel au haut débit en Afrique d’ici 2030.  Et ces investissements doivent s’accompagner de réformes politiques et réglementaires qui créent un environnement sûr et attrayant pour les investisseurs privés. Il faudra aussi doter le continent d’une cyber résilience pour instaurer la confiance et garantir le bon fonctionnement du marché unique numérique africain.

Aujourd’hui cependant, environ deux tiers du continent, soit 900 millions de personnes, n’ont toujours pas accès à internet. En Afrique de l’Ouest et centrale, seulement 34 % de la population disposait d’une connexion haut débit en 2022.  Ce pourcentage est encore plus faible en Afrique de l’Est et australe, tandis qu’en Afrique du Nord, un peu moins de la moitié de la population est connectée. Les pays qui se situent en dessous de la moyenne régionale, comme la République centrafricaine, le Tchad et la République démocratique du Congo, méritent une attention particulière.

Un peu partout en Afrique, il y a des signes encourageants, dont voici quelques exemples. L’Alliance africaine pour les TIC (AfITCA) regroupe des organisations et entreprises internationales et nationales du secteur privé et différents acteurs des technologies de l’information et de la communication. Comptant six pays à sa création, elle rassemble aujourd’hui 40 États membres. Une nouvelle loi sur la protection des données au Nigéria, qui vise à protéger la vie privée et la sécurité des échanges de données personnelles, a permis de créer plus de 5 000 emplois. Le Nigéria investit également pour combler les lacunes de la couverture internet en octroyant des licences aux satellites Starlink afin de fournir un accès aux zones mal desservies. Les programmes de formation, les cours en ligne et l’enseignement des compétences numériques rencontrent un grand succès sur tout le continent.

À l’avenir, les commissions économiques régionales peuvent jouer un rôle clé dans l’accélération de la numérisation, et des groupes africains intensifient leurs efforts pour encourager la coopération entre les États membres. Lors du récent Sommet sur le financement des infrastructures, les représentants des communautés économiques de l’Afrique de l’Est (a) et de l’Afrique de l’Ouest ont souligné que le soutien à l’émergence d’un marché numérique unique était un objectif commun à tout le continent. Le potentiel d’un tel marché est en effet considérable, et faire des infrastructures numériques un bien aussi commun que les réseaux d’électricité et de transport sera la clé du succès.

À l’échelle continentale, ce processus impliquera un engagement renouvelé en faveur de l’intégration transfrontalière propice à la création d’un marché numérique unique pour l’Afrique. Cette collaboration régionale sera primordiale pour générer les économies d’échelle, les effets de réseau et la coopération indispensables pour que les entreprises numériques africaines soient compétitives au niveau régional et mondial, pour créer un argumentaire incitant aux investissements dans les infrastructures numériques et pour stimuler l’accès aux services dématérialisés, au commerce électronique et aux opportunités pour tous les citoyens et entreprises d’Afrique, où qu’ils se trouvent. Cet élan, conjugué aux investissements publics et privés, contribuera à jeter les bases d’une Afrique tournée vers l’avenir.

*Ecrit par Baidy Sy, Digital Development Specialist (World Bank)

Cameroun : L’ ART célèbrera le consommateur une semaine après la JIF 2023

[DIGITAL Business Africa] – Après la femme, honneur aux consommateurs. L’ART s’apprête à honorer la quarantième journée des droits des consommateurs, qui se tient annuellement tous les 15 mars. Événement qui commémore le discours historique du 15 mars 1962 de John F. Kennedy, président des États-Unis d’Amérique d’alors.

Il y a de cela une semaine, l’Agence accueillait le Pr. Viviane Ondoua Biwolé, le 07 mars 2023, à son siège, veille de célébration d’une autre journée particulière et dédiée à la gent féminine : JIF 2023, qui avait pour thème : « Pour un monde digital inclusif : Innovations et technologies pour l’égalité des sexes ».

Il était question pour l’experte en entrepreneuriat et en gouvernance publique d’entretenir le personnel féminin de l’Agence des Régulation des Télécommunications, ART, de la thématique « inclusion financière et autonomisation des femmes ». Le Philémon Zo’o Zame se faisait représenter par le conseiller technique numéro 1, Mouhamadou Awallou.

Par Jean Materne Zambo