
Perturbations de l’Internet : Orange Cameroun annonce une amélioration de la qualité de service ce 18 mars 2024

Nelly Chatue-Diop : « Mon objectif en Afrique francophone, développer Ejara en tant qu’acteur majeur des services financiers numériques »
[Digital Business Africa] – Ejara est une plateforme d’investissement et d’épargne mobile basée sur la blockchain et adaptée aux besoins spécifiques de l’Afrique francophone et sa diaspora. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, la fondatrice d’Ejara revient sur les défis auxquels font face les femmes entrepreneures.

Digital Business Africa : Vous avez été honorée le 22 février dernier à Douala en remportant le trophée Stand up for African women entrepreneurs (Sufawe) d’Attijariwafa Bank, que représente cette distinction dans votre carrière ?
Nelly Chatue-Diop : La distinction du trophée Stand up for African Women Entrepreneurs (Sufawe) représente une reconnaissance significative de mes réalisations dans le domaine de l’entrepreneuriat, en particulier en tant que femme africaine. Cela renforce ma détermination à continuer à contribuer au développement économique et social de mon pays et du continent, mais aussi et surtout à poursuivre mon engagement en faveur de la féminisation du monde de l’entrepreneuriat.
Digital Business Africa : Quelles sont les performances d’Ejara aujourd’hui ?
Nelly Chatue-Diop : Les performances d’Ejara aujourd’hui sont solides, avec une croissance continue de notre base d’utilisateurs et une expansion de nos services dans de nouveaux marchés. A date, nous avons près de 200 000 utilisateurs dans neuf pays africains plus la France que nous avons lancé au début de cette année 2024.
Digital Business Africa : Quelle appréciation faites-vous de l’écosystème Fintech en Afrique francophone ?
Nelly Chatue-Diop : L’écosystème Fintech en Afrique francophone est en plein essor, avec de nombreuses opportunités de croissance et d’innovation. Cependant, il existe encore des défis en termes de réglementation, d’accès au financement et de confiance des utilisateurs.
En sus, il manque cruellement d’exemples de partenariats stratégiques entre les institutions financières traditionnelles et les Fintech comme c’est le cas en Afrique Anglophone.
J’ose espérer qu’avec le développement de notre écosystème Fintech, nous serons enfin identifiés par tous les acteurs historiques et les régulateurs comme des maillons incontournables pour la digitalisation de notre marché financier et l’inclusion financière en générale.
Digital Business Africa : Quels sont vos objectifs en Afrique francophone ?
Nelly Chatue-Diop : Mes objectifs en Afrique francophone sont de continuer à développer Ejara en tant qu’acteur majeur dans le domaine des services financiers numériques, en offrant des solutions innovantes qui répondent aux besoins spécifiques de la population locale.
Nous offrons aujourd’hui un produit sur les verticales de l’investissement et de l’épargne et explorons de nouveaux horizons pour continuer à mieux répondre aux besoins de nos clients.
Digital Business Africa : En ce mois de célébration de la femme, quels sont d’après vous les freins à l’entrepreneuriat féminin aujourd’hui particulièrement dans le domaine de la Fintech ?
Nelly Chatue-Diop : Les freins à l’entrepreneuriat féminin notamment dans le domaine de la Fintech incluent: le manque d’accès aux financements : en effet on voit encore trop de programmes offrir du coaching/mentoring aux femmes alors qu’elles ont besoin de financement pour développer leurs business ; les obstacles culturels et sociaux : On trouve encore du sexisme dans certains milieux d’affaires ce qui pénalise les femmes dans leurs ambitions et réalisations ainsi que le manque de modèles féminins dans ce secteur ; on a besoin de s’identifier à des modèles féminins ayant réussi ce que nous sommes en train de faire ou tout simplement étant passé par les challenges que l’on traverse
Digital Business Africa : Dans l’optique d’inspirer d’autres femmes, quelle stratégie aviez-vous mis en place pour booster votre résilience dans ce domaine ?
Nelly Chatue-Diop : Pour booster ma résilience, je ne perds jamais de vue la raison pour laquelle j’ai démarré cette aventure entrepreneuriale. Cette vision/mission me porte littéralement surtout quand je fais face à pleins de challenges.
En sus, je mets un point d’honneur à continuer à me former aussi bien sur le plan technique que business afin d’accroître mes compétences, mon expertise dans le domaine ce qui a un effet collatéral sur ma confiance en mes capacités à réaliser mon projet.
Digital Business Africa : Un message pour les femmes tech ?
Nelly Chatue-Diop : Je suis reconnaissante de cette opportunité de partager mon expérience et mes perspectives et j’encourage les femmes entrepreneures à poursuivre leurs rêves avec passion et détermination, malgré les défis rencontrés.
Propos recueillis par Ghislaine Deudjui
Bénin-cybersécurité : Dr Luciano Hounkponou, le président de l’APDP qui fait l’unanimité
[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Protection des Données à caractère personnel (APDP) est placée sous l’autorité d’un nouveau Maître. Le Dr Luciano Hounkponou, avocat, a prêté serment après son élection à l’unanimité par les huit Conseillers qui constituent l’ APDP, ce 13 mars 2024. Il remplace à ce poste Yvon Detchenou. Un autre avocat et ancien bâtonnier de 2017 à 2020, nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux en 2023. Il revient donc au nouveau promu d’assurer la protection des données à caractère personnel. Rappelons que c’est en Conseil des ministres en date du 24 janvier 2024 que le Dr Luciano Hounkponou a été nommé comme Conseiller représentant du président de la République au sein de l’Autorité de protection des Données à Caractères personnel. Avant d’être élu président de l’institution par les huit conseillers que constituent l’ APDP, comme l’exige la procédure.
L’ APDP est une autorité administrative indépendante qui exerce ses missions conformément aux dispositions de la loi 2017-20 du 20 avril 2028 portant Code du numérique en république du Bénin. Elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’Homme, à la vie privée, aux libertés individuelles ou publiques. Une mission qui a été bien amorcée lors des deux législatures précédentes et qui mérite bien d’être parfaite.
« Je vais œuvrer à accentuer le travail de vulgarisation qui reste à parfaire. Il s’agit de continuer cette vulgarisation, de faire connaître l’Autorité et surtout de faire connaître l’importance de la protection des données, qui a mon sens, reste aujourd’hui un secteur pas très connu du public, malgré ce travail remarquable qui a été fait par mon prédécesseur. Je m’emploierai à travailler dans ce sens, à faire connaître l’APDP et surtout faire en sorte que les doléances ou les plaintes qui nous parviennent, puissent être traitées avec plus de sérénité », a dit le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou.
Le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou, a plusieurs autres casquettes en dehors de celles de docteur en Droit, avocat au barreau du Bénin et ancien avocat au barreau de Paris. Il est également expert juridique permanent auprès de l’Organisations des Nations unies et maître assistant des Universités du Cames. Par le passé, il fut Avocat associé SCPA HK et Associé de janvier 2010 à janvier 2024, soit 14 ans et trois mois. Il est Maitre assistant Cames à l’ Université Abomey Calavi, depuis septembre 2010 jusqu’en janvier 2024, soit 13 ans et sept mois.
Par Jean Materne Zambo
Irembo du Rwanda, passerelle pour la transformation digitale du Bénin
[DIGITAL Business Africa] – La compagnie Irembo, « passerelle » en français, accompagne le Bénin sans son processus de transformation digitale. Une délégation du partenaire privilégié de l’Etat du Rwanda a séjourné au Bénin en raison d’une mission d’évaluation technique des processus et infrastructures de digitalisation des services publics, du 05 au 07 mars 2024.
Au cours des échanges, les acteurs ont abordé un point crucial, notamment les défis de la Transformation digitale du Rwanda et du Benin. Occasion pour les cadres de la société Irembo d’édifier l’équipe dirigeante du Centre de Transformation digitale du Bénin sur le défi lié à l’utilisation des e-Services par les personnes âgées ou vivant dans les zones rurales et l’importance de disposer d’un environnement de développement « No Code ». Cela pour accélérer la dématérialisation des services publics. Cette visite advient après la mission d’immersion organisée par le Centre de Transformation digitale du Bénin d’octobre 2023. Plusieurs acteurs publics et privés béninois y avaient pris part.
La plateforme numérique Irembo a été mandatée en 2014 par le gouvernement rwandais dans le but de digitaliser la totalité des services publics de l’Etat. L’objectif du gouvernement rwandais à l’époque était de réduire l’écart entre les 12 millions de citoyens rwandais et l’administration, en quelques clics.
Par Jean Materne Zambo
[DIGITAL Business Africa] – Lomé, capitale du Togo, vient d’abriter un atelier important sur la l’ énergie numérique. La concertation qui s’est tenue du 11 au 14 mars 2024 visait à trouver les contours de mobilisation des annonces de financement. Plusieurs pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) étaient représentés à travers leurs délégations, notamment le Mali.
La délégation malienne était composée des représentants du ministère de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, des départements en charge de l’économie et des finances, de l’énergie ainsi que ceux de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes.
Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre de la vision stratégique de la zone monétaire Ouest Afrique. Elle est consécutive à la table ronde des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sur la mobilisation des financements pour la stratégie de développement des pôles énergétiques (SPDE) et aux travaux relatifs au Programme régional de Développement de l’Économie numérique . Le PRDEN s’était tenue en Côte d’Ivoire en novembre 2023.
La Commission de l’UEMOA a placé l’accès à l’énergie et la transformation numérique au cœur de sa stratégie car elle estime que ce sont deux leviers essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable et d’émergence de l’ Afrique de l’ Ouest.
Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA
Télécoms : Journée mondiale des Droits des Consommateurs, l’ANRT pose le diagnostic du secteur, le Fratel se réunira en ligne
[DIGITAL Business Africa] – 15 mars 1983 – 15 mars 2023. Voilà 41 ans que la communauté internationale célèbre les consommateurs à travers la Journée mondiale ees Droits des Consommateurs. A quelques heures de l’événement, les Marocains dénoncent un secteur des télécommunications qui ne pas si mal que ça. La qualité de service, la portabilité (la possibilité pour un abonné de conserver son numéro de téléphone en cas de changement d’opérateur), les aspects contractuels et la facturation. Ce sont là, les plaintes des consommateurs marocains relevées par l’Agence nationale de Réglementation des télécommunications.
L’ANRT a publié, ce début mars 2024, des données détaillées sur les plaintes des consommateurs reçues et traitées durant le quatrième trimestre 2023, dont le nombre s’élève à 392.
« Le nombre de plaintes reçues reste très faible comparé au parc global des abonnés (qui avoisinent les 60 millions d’abonnements fixes et mobiles)», indique l’ ANRT.
Les plaintes des consommateurs au quatrième trimestre ont porté en grande partie sur l’ADSL (224 plaintes, soit plus de 57%), loin devant les autres segments comme la téléphonie mobile (84 plaintes), la téléphonie fixe (42), la fibre optique (27) et l’Internet 3G-4G (14). La majorité des plaintes (97%) portent principalement sur la qualité de service (près de 69%) et proviennent des particuliers. Les plaintes reçues sont aussi relatives aux aspects contractuels (45 plaintes), à la portabilité des numéros (40) et à la facturation (35).
Ces chiffres, selon Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC), ne reflètent pas la réalité sur le terrain. Et donc, très faible comparé à la base des abonnés. Bouazza Kherrati estime que les consommateurs ignorent l’existence de l’ANRT qui, de son côté, « ne fait pas d’efforts pour se faire connaitre auprès d’eux ». Ces associations veulent, cependant, émettre leurs plaintes. Notamment, celles relatives à l’installation des antennes-relais qui se comptent «en plusieurs centaines», note le président de la FMDC.
Au Congo et dans d’autres pays du continent africain, l’heure n’est pas à la plainte mais à une concertation. Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) et président du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel), Louis-Marc Sakala, prépare une réunion virtuelle des Régulateurs nationaux.
Une dizaine environ. Au nombre des sujets inscrits à l’ordre du jour, figure les droits et devoirs des consommateurs, l’utilisation de la technologie 5G au service des consommateurs, ainsi que les stratégies de lutte contre les arnaques liées aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
Louis-Marc Sakala assure la présidence 2024 du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel) et depuis 2022, la présidence exécutive de l’Assemblée des Régulateurs Télécoms d’Afrique Centrale (Artac ).
Par Jean Materne Zambo
Internet : Le service « Direct to Cell » de Starlink prometteur, le Mali dit niet au wifi du fournisseur
[DIGITAL Business Africa] – Le fournisseur d’ accès à internet de la société Space X vient d’effectuer les premiers test de connexion internet par satellite du programme Direct to Cell. Pour les responsables de Starlink, ce service est prometteur. Ces essais ont été effectués sur des smartphones Samsung, Apple et Google sont concluants. Selon Space X, un smartphone Android connecté au réseau Starlink a obtenu un débit en téléchargement de 17 Mbit/s, ce qui se rapproche de la 4G actuelle. Le service Direct to Cell permettra dans un premier temps d’envoyer des SMS, puis de passer des appels et d’utiliser internet mobile dans les zones sans couverture réseau cellulaire.
« Les appareils testés ont correctement communiqué pendant la durée du passage du satellite et n’ont pas subi d’interférences nuisibles de la part des appareils sur les bandes [de fréquence] adjacentes SpaceX », indique SpaceX.
La solidité dit avoir utilisé cette connexion pour poster un tweet, relayer un SMS, mais aussi transmettre des messages dans WhatsApp. Grâce à Starlink lancé depuis 2019, SpaceX déploie une constellation de satellites pour mettre fin aux zones blanches, même dans les zones difficiles d’accès pour les câbles internet et autres infrastructures télécom. Starlink compte plusieurs opérateurs prêts à se lancer, comme T-Mobile aux États-Unis et Salt en Suisse.
Elon Musk envisage de mettre en orbite basse environ 12 000 satellites d’ici 2025. Au total, en comptant les 1015 satellites déjà déployés par Starlink il n’y a aujourd’hui que 2 000 satellites en activité autour de la Terre.
L’ AMRTP dit niet à l’utilisation illégale du Wi-Fi Starlink
L’ Autorité de régulation des télécommunications, de l’informatique, des télécommunications et des postmet a mis en garde contre la commercialisation et l’achat des services Starlink. Dans un communiqué signé ce 06 mars 2024, l’ AMRTP a annoncé l’interdiction de l’utilisation du Wi-Fi Starlink, très répandu dans les zones désertiques.
« Le président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) informe que, depuis un moment, certains individus s’adonnent à l’importation et/ou à la vente illégale des équipements STARLINK au Mali… L’utilisation non autorisée des terminaux et du réseau satellite Starlink est illégale et punie par la loi car elle contribue à l’insécurité et aux troubles économiques », a déclaré l’ AMRTP.
Le régulateur qui a appelle toutes les personnes impliquées dans la commercialisation et l’achat des services Starlink à cesser immédiatement toutes leurs activités.
Par Jean Materne Zambo
Cameroun : Le CNTS requiert 400.000 poches de sang, une application pour éduquer au don sanguin en gestation
[DIGITAL Business Africa] – 400.000 poches de sang requises. Le chiffre qui représente en fait le besoin annuel du Cameroun, est relativement énorme. Mais, rien n’est impossible pour le Centre national de Transfusion sanguine qui organise sa première conférence des services centraux et déconcentrés au titre de l’année 2024, du 12 au 15 mars à Yaoundé. Pour relever le pari des 400.000 poches de sang, le Centre national de Transfusion sanguine compte beaucoup sur la sensibilisation des médias. Et l’un des canaux sur lequel il va s’appuyer est sans doute le numérique. Selon Tiock Epolle, responsable de la Promotion et Marketing social du don éthique de Sang, « le numérique est très important entendu que c’est un outil de communication. Et grâce au numérique nous pouvons atteindre des cibles très élevés. C’est un atout très important pour le Centre national de transfusion sanguine que d’utiliser le numérique ».
Le CNTS encadre certaines initiatives innovantes depuis des années. Notamment l’ application « Hémo » qui mettait en relation les donneurs et les receveurs de sang. « Hémo » qu’on ne retrouve plus en ligne fut développée en 2019 par deux élèves de 13 et 14 ans. L’application permettait à un patient, qui avait besoin de sang, d’ entrer directement en contact avec le potentiel donneur, grâce à son contact téléphonique. Mais pour toucher plus de personnes, les éduquer sur le don de sang, madame le DG du CNTS et son équipe ont besoin d’un peu plus, l’a reconnu Tiock Epolle, responsable de la Promotion et Marketing social du don éthique de Sang.
« A l’époque, lorsque nous étions encore le Programme national de Transfusion sanguine, nous avons travaillé avec ces jeunes talents. Mais, nous n’avons pas utilisé cette application. Plusieurs nous ont d’ailleurs été proposées. Pour le moment nous ne nous sommes pas encore approprié ces applications que nous pensons utiles pour le CNTS, qui n’est peut-être pas encore exploité à son optimum. L’une des choses dont nous voulons le maximum de développement c’est la sensibilisation qui se fait autour du don de sang parce que l’application ne faisait pas une sensibilisation en tant que telle. Elle mettait en relation le demandeur, le donneur. Donc, l’une des chose que nous voulons actuellement est d’éduquer, informer la population sur le don de sang. Cela ne signifie pas qu’on ne puisse pas utiliser ces applications qui mettent en relation le donneur et le demandeur de sang. Donc, nous sommes preneur. Ce sont des applications qui seront même développées au sein du CNTS, et les responsables seront saisis en temps opportun. Là, cela ne dépend pas de moi », a-t-il dit.
La cérémonie d’ouverture de la conférence a été présidée par madame de directeur général, le Pr. Dora Mbanya. Le thème de la conférence est : « Accélérer le déploiement du CNTS au niveau déconcentré en vue d’Intensifier la mobilisation en faveur du Don éthique de Sang ». L’objectif général des travaux est de faire le point de l’ensemble des activités du CNTS au titre de l’année 2023 en vue d’élaborer plus efficacement le plan de travail opérationnel en 2024. Un but qui ne sera pas atteint si le personnel ne fait pas preuve de discipline, comme l’a martelé le DG du CNTS. Pour le Pr. Dora Mbanya, chacun doit sensibiliser son entourage sur le don de sang et promouvoir le don de « l’or rouge » sur toute l’ étendue du territoire national.
Par Jean Materne Zambo
Cybersécurité: La Guinée signe un protocole d’accords avec Cisco et Cybastion, 02 entreprises américaines
[DIGITAL Business Africa] – La Guinée veut renforcer sa sécurité informatique. Le ministère des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique et deux entreprises américaines, Cisco et Cybastion, ont procédé ce vendredi 08 mars à la signature d’un protocole d’accords, en présence de l’Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis en Guinée, Hadja Fatoumata Sidibé Kaba.
Ces accords renforceront l’efficacité et la sécurité du réseau numérique guinéen, améliorant ainsi la vie des Guinéens, comme le prévoit la représentante diplomatique américaine en Guinée.
« Ce protocole, qui prévoit la création d’académies Cisco pour fournir aux Guinéens des compétences techniques, améliorera la capacité du gouvernement à progresser dans l’ère numérique et renforcera les liens entre la Guinée et la communauté d’affaires américaine » , a dit S.E Hadja Fatoumata Sidibé Kaba. Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis en Guinée .
C’est en décembre 2022 à Washington, D.C que Cybastion avait ouvert la voie en Afrique avec la signature de contrats importants lors des événements en marge du « U.S.- Africa Leaders Summit », Sommet des Leaders Etats-Unis – Afrique. Plus de 15 milliards de dollars devraient être injectés dans le commerce et l’investissement bilatéraux, pour faire progresser des secteurs prioritaires, notamment l’énergie durable, les systèmes de santé, l’agro-industrie, la connectivité numérique.
Lors de ce sommet US-Africa Business Forum, Joe Biden va également annoncer le projet de la Transformation numérique en Afrique (DTA).
« Nous travaillons avec le Congrès pour investir 350 millions de dollars afin de faciliter plus de près d’un demi-milliard de dollars de financement pour s’assurer que davantage de personnes à travers l’Afrique puissent participer à l’économie numérique », avait-il laissé entendre.
A propos de Cybastion
Cybastion propose des solutions, des infrastructures et des technologies numériques. L’entreprise, dont le siège est à Durham, en Caroline du Nord, est très présente en Afrique, où elle travaille dans huit pays. Cybastion cherche à combler le fossé entre la cybersécurité de l’Afrique et celle des pays plus développés en fournissant des solutions de cybersécurité, des infrastructures et des technologies numériques.
Par Jean Materne Zambo
La Tunisie adhère à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité et devient le 70e membre
[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie se dote d’un nouvel instrument juridique sur la cybercriminalité. Le Consul général de Tunisie à Strasbourg, Badreddine Jalidi, a déposé le document d’adhésion de la Tunisie à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, ce 08 mars 2024. Le pays devient ainsi le 70e Etat-membre de ladite Convention.
Cela permettra a la Tunisie de contribuer efficacement à soutenir et coordonner les efforts internationaux dans la lutte contre la cybercriminalité et à réaliser une efficacité suffisante dans la protection des droits des personnes et des victimes de la cybercriminalité.
Aux structures nationales, la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité permettra de lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication de bénéficier de l’expertise, de la formation et des procédures juridiques approuvées par le Traité, en particulier au niveau de l’échange d’informations entre les pays membres afin de prévenir, de détecter et de dissuader ces crimes, fondés sur la même source.
Pour rappel, la Loi fondamentale sur l’approbation de l’adhésion de la République tunisienne à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité été adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple lors d’une séance plénière le 06 février 2024. Mais, la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, elle-même fut adoptée à Budapest le 23 novembre 2001. Consultez la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité en cliquant sur le lien ci-après.
https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/03/7_conv_budapest_fr.pdf
Par Jean Materne Zambo