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Cameroun : L’ ART mène des contrôles techniques dans les 10 régions pour des communications électroniques de qualité

[DIGITAL Business Africa] – Des équipes de l’Agence de Régulation des Télécommunications investissent le triangle national. Le régulateur des télécommunications est à pied d’œuvre depuis la semaine du premier septembre 2025 pour garantir début du mois de septembre à tous les citoyens un accès fiable, équitable et performant aux communications électroniques.

La campagne fait suite à plusieurs désagréments subis de manière récurrente par les consommateurs établis dans les grandes métropoles comme Yaoundé et Douala ainsi que dans les régions septentrionales. Les interventions des équipes de l’ART visent à :

• Vérifier la conformité des services aux obligations des opérateurs

• Identifier les zones de faibles performances

• Déclencher des mesures correctrices ciblées

• Assurer une régulation équitable sur l’ensemble du territoire

Parmi les zones couvertes, selon l’ART, les contrôles ont porté sur les axes routiers Yaoundé–Nanga Eboko–Bertoua et Yaoundé–Abong Mbang–Bertoua, où les technologies 2G, 3G et 4G ont été évaluées. À Bertoua, les tests ont révélé des performances variables en matière. Il convient de rappeler que l’Agence a lancé une série d’opérations de contrôle de couverture et de qualité de service entre avril et juin 2025.

Cette initiative était placée sous la supervision directe du directeur général, le Pr Philémon Zoo Zame. Il fallait donc cibler plusieurs axes routiers et centres urbains dans les régions du Centre, du Sud et du Littoral, avec une évaluation “rigoureuse” des performances réseau (Voix, SMS, Data) au regard des indicateurs contractuels, apprend-on.

Plusieurs actions visant à améliorer l’expérience client ont été engagées par l’ ART. Depuis 2022, l’Agence a organisé un atelier national sur la qualité des services de communications électroniques, pris des engagements d’investissement de plus de 150 milliards FCFA obtenus auprès des opérateurs.

L’ ART a aussi mené des concertations techniques régulières avec les acteurs du secteur, organisé des visites d’inspection des installations des opérateurs de téléphonie mobile et d’infrastructures passives dont MTN, ORANGE, CAMTEL et IHS. Et enfin, l’ART a diligenté un audit du réseau national de fibre optique.

Par Jean Materne Zambo, source : art.cm

Sénégal : Le ministère de la Santé et de l’Action sociale digitalise la coordination de ses activités

[DIGITAL Business Africa] – Être au faîte des activités du ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a jamais semblé aussi facile. Le MSAS a lancé une plateforme collective ce 2025. Celle-ci sert à digitaliser la coordination et la planification de ses activités. Cet outil, conçu par les équipes de la Cellule informatique se veut intuitif et interactif et offre une opportunité de gérer les activités avec une planification coordonnée entre les différents centres de responsabilités du département ministériel.

L’entité où l’agent connecté la gestion des agendas programmés, entre autres fonctionnalités. Avec cette plateforme, la gestion des tâches, la disponibilité des informations sur les actualités du MSAS seront une réalité. Sans oublier la bibliothèque numérique développée pour la sauvegarde des données.

Le MSAS rappelle à toutes fins utiles que chaque agent est invité à se connecter au moins une fois par jour pour ne pas manquer une information au sein du ministère mais surtout pour permettre un traitement diligent des dossiers pour le grand bénéfice des populations. L’ e-coordination n’est pas une nouveauté en Afrique.

Dans certains pays comme le Bénin, elle sert d’outil de coordination et de suivi des actions menées par le gouvernement. Cela pour l’atteinte de ses objectifs de développement. En Europe, l’outil a permis à certaines administrations de rester en raison d’un certain nombre d’aléas. Notamment l’explosion des maladies chroniques et le vieillissement de la population.

En France par exemple après la Covid-19, les professionnels de santé ont été amenés à travailler davantage en coordination afin d’éviter les ruptures de prises en charge de ces patients complexes. Les objectifs principaux étaient : le gain de temps et la fluidité des processus sans rupture d’informations. Ceci se traduit par la nécessité d’échanger en équipe de soins pluriprofessionnelle autour des patients pour les parcours les plus variés.

Par Jean Materne Zambo, sources : MSA, fni.fr

Côte d’Ivoire : La PLCC interpelle un présumé voleur en série, butin saisi : 115 téléphones et 180 millions FCFA

[DIGITAL Business Africa] – Abou vas-y « molo molo » (doucement), chantait un contemporain. Mais le présumé cerveau du vaste réseau de recel de téléphones portables de l’histoire ci-après n’a pas fait bon accueil de ce conseil. Le pseudo-lieutenant de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), chargé d’enquête était ambitieux. Il inspirait une totale confiance auprès de ses victimes. Allure, charisme et verbe.

Abou avait tout pour vaincre et convaincre. Mais malheureusement, mal lui en a pris ce 1ᵉʳ septembre 2025. Abou a été arrêté à son domicile, à Attécoubé, à l’issue d’une enquête consécutive à de nombreuses plaintes. En sa possession, 115 téléphones portables volés et plus de 180 millions de FCFA. Quand les carottes sont cuites, autant mieux passer aux aveux et coopérer pour espérer une réduction de peine.

« Je reconnais bien les faits qui me sont reprochés à la barre. Lorsque j’ai en main un téléphone bloqué, je consulte la fiche médicale du téléphone pour trouver un contact d’urgence. Ensuite, je me fais passer pour un agent afin de récupérer les informations personnelles nécessaires pour débloquer l’appareil », a-t-il reconnu lors de son audition devant le tribunal des flagrants délits. L’officier de police en charge de l’enquête.

Selon la PLCC, des individus vendent des téléphones volés à des gens comme Abou lorsqu’ils ne parviennent pas à contourner les systèmes de sécurité. Ensuite, Abou se charge de soutirer des informations aux victimes en usurpant leur identité », a expliqué l’officier de la PLCC

Le présumé cyber-délinquants est poursuivi devant les tribunaux pour usurpation d’identité, accès frauduleux à des données personnelles et recel de biens volés.
En Côte d’Ivoire, l’usurpation d’identité et l’exploitation des données à caractère personnel sont les cybercrimes les plus récurrents.

Abou encourt jusqu’à 5 ans d’emprisonnement ferme, en plus de lourdes amendes. De vrais agents de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) invitent les populations à faire montre de vigilance à l’égard des outils numériques.

Par Jean Materne Zambo

Maxime Balalou, Mincomm’ RCA : ” Le Japon a accepté de financer la formation de 30 000 jeunes au numérique…extraordinaire pour notre pays “

[DIGITAL Business Africa] – Le Japon et la République centrafricaine réchauffent leurs relations de la plus belle des manières. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, peut le confirmer. « On a eu des difficultés en 2003 où nos relations ont été écorchées à cause des événements malheureux qu’on a connus. Mais la République centrafricaine à travaillé patiemment avec le partenaire japonais pour faire table rase de ce passé douloureux, et nous avons repris confiance“, dixit Maxime Balalou ce 3 septembre 2025 sur Radio Guir.

Comme marque de confiance entre les deux partenaires, le pays du Soleil levant inclut la RCA parmi les pays qui bénéficient de son programme de formation des milliers de jeunes aux technologies de pointe. Annonce faite lors de l’ouverture de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), le 20 août 2025 à Yokohama.

L’objectif de cette formation est de doter les jeunes Africains des compétences numériques avancées pour améliorer leur employabilité et encourager la création d’entreprises technologiques locales. Les participants bénéficieront de mentorat, de plateformes de networking et de projets collaboratifs, augmentant leurs chances d’intégrer des start-up, PME ou multinationales du secteur technologique.

Pour le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, la RCA ne peut que se réjouir de ces 30 000 jeunes qui seront formés au numérique sur les 300 000 annoncés.

« Le numérique de nos jours représente un enjeu considérable. Dans le cadre de la 3ᵉ révolution industrielle, la digitalisation permet véritablement à tous les pays qui en font la demande de se développer. Et le Japon a accepté de financer la formation de 30 000 jeunes dans le domaine du numérique. Ce qui est extraordinaire pour notre pays.

Et comme vous savez, les enjeux du numérique dans tous les domaines ( agricole, scientifique et autres). De nos jours, la digitalisation de l’administration est un atout important. Ça, ce sont des éléments phares de la mission du chef de l’État que nous tenons à saluer, surtout pour notre j’en en phase avec l’évolution du monde ».

Après les annonces, il faudra bien des actes sur le terrain. « Dans les jours à venir, Bangui va recevoir un parterre d’hommes d’affaires qui viendront identifier les opportunités dans tous les domaines. On est un pays où tout est à refaire ». Surtout en matière de sécurité.

La RCA n’est pas toujours la destination rêvée des investisseurs. Conscient de ce climat relativement hostile aux créateurs de richesses, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le gouvernement centrafricain travaille de concert avec le secteur privé pour essayer de casser les obstacles qui ne favorisent pas les investissements.

Par Jean Materne Zambo

Le Sénégal et l’UIT renforcent leur coopération, 2,6 à 2,8 milliards USD pour réduire la fracture numérique dans le monde d’ici 2030

[DIGITAL Business Africa] – Le DG de l’ARPT est à Riyad en Arabie saoudite. Dahirou Thiam prend part au Symposium mondial des régulateurs au même titre que plusieurs régulateurs des télécommunications. Le symposium, qui a débuté ce 31 août, s’achève ce 3 septembre 2025. Le Global Symposium of Regulators – GSR a pour thème : « Transformation numérique et les cadres réglementaires modernes ».

Le gratin du numérique réuni pour la circonstance pourra discuter des défis et des solutions en matière de réglementation des technologies numériques et adopter des lignes directrices sur les bonnes pratiques. Le DG de l’ARPT a une ligne directrice validée par le gouvernement de son pays.

Et comme il faut toujours un regard extérieur pour mieux apprécier, Dahirou Thiam a présenté le plan en marge des travaux à la SG de l’ UIT, Doreen Bogdan-Martin.Ce plan stratégique, d’après l’ARPT, mettra l’accent sur des enjeux majeurs tels que la co-régulation, la prise en compte du changement climatique, la régulation par la donnée, la gouvernance de l’intelligence artificielle et la régulation des réseaux non terrestres.

Le DG Dahirou Thiam a aussi indiqué que le plan prendra nécessairement en compte la vision des nouvelles autorités sénégalaises, notamment le référentiel 2050 et sa déclinaison numérique, à savoir le New Deal technologique.

De son côté, la SG de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, a exprimé son souhait d’effectuer prochainement une visite au Sénégal, témoignant de l’importance accordée par l’UIT à son partenariat avec le pays. Alors que le Symposium mondial des régulateurs se tient, l’ UIT et la Commission des communications, de l’espace et des technologies (CST) du Royaume d’Arabie saoudite ont publié ce premier septembre 2025 le Plan d’action Connecting Humanity.

Le rapport détaille le coût de 2,6 à 2,8 milliards de dollars pour connecter tout le monde de manière significative d’ici 2030. Un chiffre en hausse selon l’ingénieur Haytham Al-Ohali, gouverneur par intérim du CST « Ce chiffre est près de cinq fois supérieur à la dernière évaluation réalisée en 2020 en partenariat avec l’UIT lors de la présidence saoudienne du G20 », a déclaré l’ingénieur Haytham Al-Ohali, gouverneur par intérim de la Commission des communications, de l’espace et des technologies (CST).

Cet appui sera injecté dans les ressources nécessaires pour combler la fracture numérique mondiale. L’UIT estimant que 2,6 milliards de personnes sont encore exclues du monde numérique, la connectivité étant étroitement liée au niveau de développement socio-économique.

Par Jean Materne Zambo, sources : ARTP, uit.int

Burkina Faso : La digitalisation des actes de naissance en débat à l’Assemblée législative de Transition

[DIGITAL Business Africa] – Le service d’ État civil Burkinabè ouvre la page de la digitalisation. L’ Assemblée législative de Transition a ouvert les discussions au sujet du projet de loi portant Code des personnes et de la famille, ce lundi 1er septembre 2025. Ce projet de législation vise à moderniser un cadre juridique appliqué depuis plus de trois décennies, en corrigeant ses insuffisances et en intégrant les réalités sociales actuelles.

Le texte compte 1 113 articles regroupés en 3 parties, 17 titres et 56 chapitres. Plusieurs innovations sont annoncées pour fiabiliser la gestion des données et simplifier les démarches administratives. Il s’agit entre autres de la dématérialisation des actes de naissance, désormais enregistrables dans des registres numériques. En plus de la modernisation, il y a l’instauration d’un identifiant unique à l’état civil.

Les modalités y afférentes seront fixées par décret. Il faut rappeler que certaines localités sont arrimées à la digitalisation du service d’ État civil. Comme dans la commune de Léo. Au total, ce sont 152 543 documents d’ Etat civil qui y ont été numérisés et archivés de manière sécurisée. La Direction générale de la Modernisation de l’Etat civil (DGMEC) a mené, du 18 au 23 août 2025, une opération de numérisation des documents d’état civil de ladite comme.

Cela dans l’objectif de faciliter l’accès aux actes d’état civil pour les usagers/clients de la commune. Plusieurs sources rapportent que tous les registres d’actes de naissance, de mariage et de décès des services d’état civil de la commune de Léo sont désormais numérisés et archivés dans le Système d’Archivage électronique (SAE).

Mieux, l’intégrité et la protection des actes contenus dans lesdits registres sont garanties contre les pertes ou détériorations. Le projet de loi portant Code des personnes et de la famille ne fait que le bonheur des populations. A l’issue des débats du lundi 1er septembre 2025, la disposition qui prévoyait « la possibilité pour les époux de changer l’option de monogamie en celle de polygamie par déclaration conjointe homologuée par le tribunal », n’a pas été retenue au motif de la sacralité du mariage, justifie leministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.

« On estime que le mariage est une grande institution consacrée. C’est au moment d’aller devant pour prendre cet engagement qu’il faut véritablement prendre les vraies décisions et ne pas, en cours du mariage, créer des chamboulements qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la famille », a-t-il déclaré.

La troisième partie du projet porte sur l’application du code dans le temps et dans l’espace, en réglant les conflits de lois et les dispositions transitoires.

Par Jean Materne Zambo, source : DGMEC

Lumière sur le présumé soutien-gorge intelligent d’Elon Musk qui s’ouvre avec l’empreinte digitale du mari

[DIGITAL Business Africa] –Un soutien-gorge intelligent créé par Elon Musk. La nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux cette fin août 2025 à une vitesse fulgurante. Un peu comme un galet lancé dans un lac aux eaux calmes et dont les rides s’élargissent en cercles de plus en plus grands. Sur la toile, des internautes se réjouissent de la supposée innovation. On leur annonce que le soutien en question s’ouvrira uniquement avec l’empreinte digitale du mari de la propriétaire. Après vérification, il n’en est rien.

Le patron de SpaceX n’a pas inventé de soutien-gorge biométrique AI comme le prétendent plusieurs follower. Même le chatbot de X, « Grok », est dépassé par cette faute information qui fait florès sur la toile.

« Non, Elon Musk n’a pas inventé de « soutien-gorge biométrique AI ». Aucune information crédible ou vérifiée, que ce soit dans les sources disponibles ou dans les projets connus de Musk (comme Neuralink, Tesla, SpaceX ou xAI), ne mentionne un tel produit.

Cette idée semble provenir de rumeurs ou de contenus satiriques, potentiellement amplifiés par des publications sur les réseaux sociaux ou des images générées par IA, comme celles mentionnées dans des articles debunkant des fausses nouvelles similaires (par exemple, les rumeurs d’une « épouse robot »).

Musk est connu pour ses innovations dans l’IA, les implants cérébraux et les technologies futuristes, mais un soutien-gorge biométrique n’apparaît nulle part dans son portefeuille de projets. Soyez prudent avec les informations virales non sourcées, surtout sur des sujets aussi insolites ».

Cette réponse donnée par GroK abonde dans le même direction que Llama 4 de Meta. « Je n’ai trouvé aucune information sur un “soutien-gorge biométrique AI” inventé par Elon Musk. Il semble que cette affirmation soit sans fondement. Cependant, je peux vous fournir des informations sur l’histoire du soutien-gorge et ses évolutions au fil du temps ».

Parlant de l’évolution du soutien-gorge, il y a le soutien-gorge BRA CONNECT, qui n’a aucun lien avec Elon Musk. Initié par une équipe de chercheurs de Franche-Comté, il permet d’ indiquer la présence d’une anomalie dans le sein. Le soutien est équipé de capteurs thermiques intégrés, capables de surveiller en continu la température des tissus mammaires.

Ces capteurs sont reliés à des algorithmes de l’intelligence artificielle. Fausse alerte donc pour ces femmes qui redoutaient une autre innovation d’Elon Musk dans le but d’empêcher que des mains étrangères goûtent à la douceur et à la chaleur de leur sein à l’insu de leurs maris.

Par Jean Materne Zambo, source : Meta Llama 4, Grok, franceinfo, Korii.slate.fr

Romuald Wadagni, dauphin de Talon et bâtisseur de la gouvernance économique et numérique du Bénin

[DIGITAL Business Africa] – Cotonou, septembre 2025 – Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances depuis 2016, n’est plus seulement l’architecte des réformes budgétaires et fiscales qui ont transformé le Bénin. Désigné par la majorité présidentielle comme candidat à la succession du président Patrice Talon pour l’élection de 2026, il apparaît aujourd’hui comme l’incarnation d’une gouvernance qui associe rigueur économique et modernisation numérique.

Une fiscalité digitalisée et plus inclusive

Dans une interview accordée à Bénin Révélé Mag en 2019, il racontait comment, sous son impulsion, l’administration fiscale béninoise a connu une transformation profonde, centrée sur la digitalisation des procédures et la simplification des démarches pour les contribuables.

Parmi les innovations majeures qu’il a citées, il évoquait déjà :

  • la mise en place d’une plateforme d’échanges d’informations Impôt-Douane-Budget, destinée à lutter efficacement contre la fraude ;
  • le déploiement d’un nouveau Système de Gestion des Impôts et Taxes (SIGTAS) enrichi d’un entrepôt de données et d’outils de Business Intelligence (BI) pour améliorer le pilotage des recettes ;
  • l’introduction des Machines Électroniques Certifiées de Facturation (MECeF), qui garantissent une meilleure collecte de la TVA ;
  • la généralisation des téléprocédures (télédéclaration, télépaiement), d’abord pour les grandes entreprises, puis progressivement pour les PME ;
  • la simplification des attestations fiscales et de la taxe professionnelle synthétique pour les petites et microentreprises;
  • le lancement de la plateforme ebilan.impots.bj pour le dépôt des états financiers des entreprises.

Depuis lors, plusieurs autres réformes ont été mises en place et ont permis une hausse notable des recettes fiscales (+14,5% à fin octobre 2018 par rapport à 2017), tout en renforçant la confiance et l’adhésion des contribuables.

Douanes : la dématérialisation au service de la transparence

Les douanes béninoises ont également été modernisées grâce aux réformes numériques impulsées par Romuald Wadagni. On note notamment :

  • la dématérialisation de la liasse documentaire de dédouanement ;
  • la réduction des délais de séjour des marchandises aux frontières grâce à la digitalisation des contrôles ;
  • l’opérationnalisation du Guichet Unique du Commerce Extérieur ;
  • l’adoption du paiement électronique pour sécuriser les transactions ;
  • le tracking et le scanning des marchandises en transit, permettant une meilleure gestion et une réduction des fraudes ;
  • l’instauration du statut d’Opérateurs Économiques Agréés (OEA) pour renforcer la compétitivité et la confiance dans les échanges.

Ces innovations ont accéléré les procédures, réduit les fraudes et sécurisé les recettes douanières, des avancées validées par le Fonds Monétaire International (FMI) lors de sa 3ᵉ revue du programme économique et financier du Bénin en octobre 2018.

De la rigueur numérique au pari politique

Romuald Wadagni n’a cessé d’insister sur le rôle central du numérique dans la gouvernance publique : pour lui, digitaliser les régies financières, c’est gagner en transparence, renforcer la confiance et libérer des ressources pour l’investissement public.

Aujourd’hui, celui qui a contribué à repositionner le Bénin comme un modèle de bonne gestion financière est appelé à relever un nouveau défi : porter la continuité politique et économique en 2026.

Avec le soutien affirmé du président Patrice Talon et le consensus des deux grands partis de la majorité (UPR et BR), Romuald Wadagni devient le dauphin désigné d’un système dont il a bâti les fondations numériques et économiques.

A travers la digitalisation de la fiscalité et la dématérialisation des douanes, Romuald Wadagni a non seulement modernisé la gouvernance financière du Bénin, mais il pose aussi les bases d’un futur politique où la technologie et la rigueur économique demeureront au cœur de la stratégie de développement.

Réformes et assainissement des finances publiques

Quand il prend ses fonctions en 2016, le Bénin affiche un déficit budgétaire de 8%, une dette sociale de près de 300 milliards de FCFA et un budget de fonctionnement pléthorique. Romuald Wadagni lance alors une série de réformes radicales : rationalisation budgétaire, lutte contre le gaspillage, élargissement de la base fiscale.

En moins de trois ans, les résultats se font déjà sentir : hausse des recettes fiscales (+14,5% en 2018), retour à une notation souveraine internationale (B+ avec perspective stable de Standard & Poor’s) et restauration progressive des équilibres macroéconomiques. En 2018 déjà, la croissance avoisinait 7%, tandis que le déficit était ramené à 2,7% en 2019.

« Les fruits de la croissance sont déjà présents et les perspectives de l’économie sont bonnes », affirmait déjà le ministre dans l’interview accordée à Bénin Révélé Mag, soulignant l’impact direct des réformes sur la trajectoire du pays.

Une reconnaissance au-delà des frontières

Ce travail a été salué à l’international. Romuald Wadagni est élu ministre africain de l’année 2018 par Financial Afrik, puis meilleur ministre des Finances d’Afrique en 2019 par African Banker Awards. Ces distinctions ont renforcé son image de technocrate rigoureux, à la fois proche des milieux financiers internationaux et profondément engagé dans la transformation du Bénin.

Le choix de la continuité pour 2026

Aujourd’hui, l’histoire prend une nouvelle dimension. Les deux principaux partis de la majorité, le Bloc Républicain (BR) et l’Union Progressiste pour le Renouveau (UPR), ont officialisé la candidature de Romuald Wadagni à la présidentielle de 2026. 

Le 1er septembre 2025, ces deux partis de la majorité ont officialisé la candidature de Romuald Wadagni à la présidentielle de 2026. 

Patrice Talon, qui a réitéré son engagement à ne pas briguer un troisième mandat, apporte son plein soutien à son ministre de l’Économie, considéré comme son dauphin naturel.

Cette désignation, fruit d’un consensus, contraste avec la tendance observée dans certains pays voisins où les dirigeants cherchent à prolonger leurs mandats. Le Bénin mise ainsi sur la stabilité institutionnelle et la continuité économique.

Une trajectoire de bâtisseur

Du technocrate discret de 2016 au candidat à la magistrature suprême en 2026, le parcours de Romuald Wadagni est celui d’un bâtisseur. Il a assaini les finances publiques, restauré la crédibilité internationale du Bénin, relancé la croissance et posé les bases d’un développement durable.

Si les urnes lui accordent la victoire, celui que la presse décrit comme « l’homme de confiance de Patrice Talon » aura la responsabilité de transformer ces fondations en un projet politique global, à la hauteur des attentes d’une jeunesse nombreuse et d’une société avide de progrès social.

Romuald Wadagni incarne aujourd’hui le pari d’un Bénin qui veut conjuguer rigueur économique, stabilité politique et transition démocratique apaisée.

Par Beaugas-Orain DJOYUM

Fintech : Sidi Ould Tah installé à la BAD quelques jours avant le lancement de la PI-SPI et l’e-CFA par la BCEAO

[DIGITAL Business Africa] – Jour de prise de fonction à la présidence de la Banque africaine de Développement. Le neuvième président de la BAD, le Mauritanien Dr Sidi Ould Tah, a prêté serment ce premier septembre 2025 à Abidjan.

Le Dr Sidi Ould Tah succède ainsi au Nigérian Dr Akinwumi Adesina qui a passé dix ans à la tête de la Banque africaine de développement. « Je demeure confiant que le continent africain continuera à faire preuve de résilience. Le temps est à l’action. L’Afrique nous regarde », a-t-il dit.

L’Afrique de l’Ouest regarde surtout les mutations monétaires qui sont en passe de s’opérer en Europe. Avec le projet de création de monnaie numérique initié par la Banque centrale européenne. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) rassure le public que l’espace UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine) ne manquera pas cette révolution monétaire.

L’organisation sous-régionale annonce la Plateforme interopérable du Système de Paiement instantané (PI SPI). Le lancement officiel de cette plateforme est prévu pour le mardi 30 septembre 2025. Des tests en conditions réelles d’utilisation de la PI SPI auraient même été effectués le 5 juin 2025.

D’après la BCEAO, cette phase a permis « à un échantillon de clients, sélectionnés par les établissements participants (banques, institutions de microfinance, émetteurs de monnaie électronique), d’effectuer des opérations instantanées interopérables, telles que des transferts de fonds et des paiements, indépendamment du type de compte utilisé ».

Cette plateforme interopérable unifiera banques, services de mobile money et institutions de microfinance. Ce qui devrait libérer les usagers d’un système longtemps caractérisé par sa lourdeur et ses coûts excessifs. Dans le même temps, la BCEAO prépare l’arrivée de sa monnaie numérique e-CFA. Cette innovation est pressentie pour bouleverser l’architecture monétaire sous-régionale, à en croire Christine Lagarde, présidente de la BCE :

« Les monnaies numériques de banques centrales représentent une transformation aussi profonde que le passage du papier à la monnaie scripturale(BIS Annual Conference, 2023) », disait-elle.

Pour Dr Seydou Bocoum, expert en CBDC(MNBC) CBMT banques commerciales doivent faire leur mise à jour. « La BCEAO envoie un message sans ambiguïté : innovez ou mourez. Les banques commerciales doivent se réinventer, offrir de vrais services à valeur ajoutée et cesser de vivre sur la rente des frais de transfert et des comptes dormants. Sinon, l’e-CFA les balayera comme le vent emporte la poussière.

Et d’ajouter : « Cette fois, il n’y aura pas de seconde chance. Les gagnants seront ceux qui auront compris que le futur de la finance Ouest africaine ne se joue plus derrière les guichets, mais dans la fluidité, la transparence et la confiance numérique ».

Comme quoi, l’innovation n’est plus une option, c’est une nécessité vitale.

Par Jean Materne Zambo

E-gov/Sénégal : La loi sur l’accès à l’information adoptée après 17 années d’attente

[DIGITAL Business Africa] – La société civile sénégalaise, en souffrance depuis 2008, peut exulter. La loi sur l’accès à l’information est enfin adoptée. Le projet de loi a reçu l’approbation du Parlement ce 26 août 2025. Le texte garantit à chaque citoyen le droit d’obtenir des informations détenues par les institutions publiques et certains acteurs privés investis d’une mission de service public.

Les objectifs spécifiques de la loi sont :

1) Favoriser le respect des engagements internationaux et répondre aux normes de gouvernance ouverte ;

2) Promouvoir la transparence de l’action gouvernementale en permettant aux citoyens d’accéder facilement à l’information (publique) ;

3) Permettre aux citoyens, aux chercheurs, aux médias et aux organisations d’accéder à l’information ;

4) Renforcer la confiance du public dans les institutions gouvernementales et constitutionnelles ; prévenir les crises en informant le public

Le gouvernement sénégalais n’aura pas attendu que ce texte soit adopté pour assurer aux populations ces prérogatives ci-dessus mentionnées. On peut le voir avec les plateformes numériques des différentes administrations publiques (sites web, pages Facebook, X, LinkedIn…) qui rendent compte au quotidien des activités qu’elles mènent.

À côté de ces espaces d’interaction entre les administrations et les populations, il y a la plateforme Jubbanti. Lancée le 9 mai 2025 par le chef de l’ Etat, S.E Bassirou Diomaye Diakhar Faye, elle permet à chaque citoyen de s’informer et de contribuer activement au dialogue national sur le système politique.

Selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, à travers la loi sur l’accès à l’information, le Sénégal s’engage en faveur d’une gouvernance ouverte, participative et responsable. Pour réussir cette mission, le gouvernement devra mettre l’accent sur le développement des systèmes d’information, et donc l’utilisation des techniques, des technologies et des concepts qui s’appuient sur la gestion des connaissances.

Cette gouvernance numérique saine permettra aux gouvernements, aux entreprises et aux associations de faciliter la prise de décision, d’améliorer leur performance, de mobiliser les acteurs de leur organisation et de favoriser le développement. Toutefois, la présente loi revêt des exceptions à l’accès à l’information:

• les informations confidentielles reçues d’un tiers ou concernant un tiers

• les informations qui sont de nature à porter atteinte à la sécurité publique et à la défense nationale

• les informations relatives aux procédures pendantes devant une juridiction et n’ayant pas fait l’objet d’une décision de justice

• les informations relatives à une mission d’inspection, de contrôle ou d’enquête non clôturée

• les informations susceptibles de mettre en danger la vie, la santé ou la sécurité des personnes ou de leurs biens

• les informations dont la divulgation porterait gravement préjudice aux intérêts nationaux

• les renseignements susceptibles de porter atteinte à la vie privée, au secret médical et à la dignité de la personne

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique réaffirme, à travers cette loi, son ouverture et sa disponibilité à rendre l’action publique plus transparente et accessible, conformément à la vision sénégal2050. La loi sur l’accès à l’information a été élaborée de manière collaborative par le gouvernement et la société civile sur la base du modèle de la législation de l’Union africaine.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

Repenser le positionnement de Camtel : stratégies marketing pour conquérir le marché camerounais

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert*] – La CAMTEL SA est une entreprise créée il y a 25 ans à la suite de la fusion entre INTELCAM (International Telecommunications of Cameroon) et la Direction des Télécommunications du Ministère des Postes et Télécommunications. Depuis le 9 novembre 2015, le Capital de la société a été porté à 67 904 430 000 FCFA réparti en 6 790 443 actions de valeur nominale 10 000 FCFA. Ces actions sont détenues à 100% par l’Etat du Cameroun. L’opérateur fournit actuellement 3 principaux types de services à ses clients en l’occurrence, le service fixe (Business Unit fixe), le service mobile (Business Unit Mobile) et le service transport (Business Unit Transport).

En 2015, le management de la Camtel s’est fixé pour objectif stratégique « d’être leader national et sous régional du broadband et de la transformation numérique à l’horizon 2025 » (CDC, 2024). Pour y parvenir, l’entreprise a déployé ses activités en deux phases majeures d’évolution entre 2015 et 2020. La première phase (2015-2019) était orientée vers l’exécution des activités en budget classique focalisées sur des orientations stratégiques annuelles. Quatre objectifs ont été poursuivis durant cette phase, à savoir l’augmentation du parc d’abonnés, l’amélioration du chiffre d’affaires, l’amélioration des recettes et l’amélioration de la gouvernance. La seconde phase (depuis 2020) est centrée sur l’exécution des activités en budget programme suivant les exigences focalisées sur les programmes et des orientations stratégiques triennales. Elle repose sur deux axes stratégiques majeurs : le customer centricity et le change management. Le premier vise à mettre le client au centre en le considérant comme un roi ; tandis que le deuxième est une nouvelle culture d’entreprise basée sur un système de management de la qualité qui passe par l’amélioration de la gouvernance et la transformation du modèle managérial.

Malgré tous ces efforts, le rapport d’audit de la Chambre des Comptes (CDC) sur la CAMTEL dévoile des contres performances de l’entreprise. En effet, l’objectif stratégique de CAMTEL qui était d’être leader national et sous régional du broadband et de la transformation numérique à l’horizon 2025 n’est pas atteint. Pour preuve, pendant que 14 millions d’abonnés utilisent le réseau Orange[1], le nombre d’abonnés chez Camtel est de 1 227 174 (ART, 2024). Le constat est le même en terme de chiffre d’affaires. Certes, il a évolué, passant de 91.2 milliards FCFA (2015) à 151 milliards FCFA (2021), mais l’opérateur ne saurait être leader national, car le groupe Orange a rendu publics ses résultats financiers pour le compte de l’exercice 2024 indiquant un chiffre d’affaires de 562 millions d’euros (soit environ 368,6 milliards FCFA) pour sa filiale camerounaise[2]. Par ailleurs, entre 2015 et 2020, le service fixe a contribué à 67% du chiffre d’affaires ; tandis que les services de transport et mobiles ont respectivement contribués à 18% et 15%. Ce qui montre une très faible contribution des trois services proposés par l’opérateur au chiffre d’affaires.

Plusieurs raisons sont évoqués dans le Rapport de la Chambre des Comptes pour justifier ces contres performances, notamment : le mauvais partenariat stratégique HUAWEI-Camtel-Eximbank qui repose sur un contrôle interne faible, la masse salariale très élevée, l’absence de comptabilité analytique, les retards dans l’exécution du Programme National Broadland Network I (NBN I), l’inefficacité du suivi et du contrôle des travaux du programme NBN I, la sous-utilisation des capacités des quatre câbles sous-marins (16 %), etc. (CDC, 2024).

Toutefois, contrairement à ce rapport, nous soutenons plutôt qu’il s’agit d’un problème de positionnement de l’opérateur par rapport à ses principaux concurrents tels que MTN et Orange. En effet, le positionnement se définit comme la conception d’un produit et de son marketing dans le but de lui donner une place déterminée dans l’esprit du consommateur par rapport à ses concurrents. Un positionnement efficace permet à une marque d’être perçue comme différente de ses concurrents et occuper une place unique dans l’esprit des consommateurs. Ce n’est pas fortuit que le directeur général de la Camtel déclare dans le rapport d’audit de la chambre des comptes que : « l’amélioration du positionnement de la Camtel dans le segment de la téléphonie mobile est soumise aux contraintes liées principalement à l’investissement qui est requis pour bâtir le réseau et le mettre au niveau qui le rapprocherait des investissements réalisés par ses concurrents en une vingtaine d’années d’activité ». Le directeur renchérit qu’à ce stade, la Camtel a intérêt à lancer officiellement son réseau mobile, car « plus le temps passe, plus nous coulons sous le poids des engagements financiers qui sont les nôtres ». Face à ce problème de positionnement, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : Pourquoi la Camtel peine-t-elle à s’imposer sur le marché mobile ?

La réponse à cette question nous amène à organiser notre argumentaire en deux parties : le diagnostic du positionnement actuel de Camtel d’une part et les stratégies concrètes pour regagner les parts de marché d’autre part.

  • Diagnostic du positionnement actuel de Camtel

Il est question d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces de Camtel en termes de positionnement.

  • Les forces de Camtel

L’analyse du rapport de la chambre des comptes dévoile les forces de Camtel suivantes :

  • Infrastructure stratégique : Détention du backbone national à fibre optique et des câbles sous-marins WACS et SAT-3, offrant une capacité d’interconnexion régionale.
  • Soutien de l’État : En tant qu’entreprise publique, Camtel bénéficie d’appuis institutionnels et financiers (subventions, facilités de trésorerie).
  • Position historique : Acteur pionnier avec forte reconnaissance de marque dans le fixe et l’infrastructure Internet.
  • Capacité technique installée : Réseau backbone sous-exploité avec potentiel pour la 4G/5G.
  • Les faiblesses de Camtel

L’analyse du rapport de l’Audit de la chambre des comptes révèle les faiblesses suivantes :

  • Gouvernance défaillante : Faible planification stratégique et absence de procédures internes solides.
  • Dette élevée : Arriérés envers la CNPS atteignant 22,8 milliards FCFA, dette totale en forte augmentation.
  • Sous-performance commerciale : Recettes d’exploitation faibles, 35,2 milliards FCFA en 2018, insuffisantes face à la concurrence.
  • Ressources humaines mal gérées : Effectifs pléthoriques (3 171 agents en 2017) avec faible productivité
  • Les opportunités de Camtel

Pour atteindre son objectif, Camtel devrait saisir les opportunités suivantes :

  • Croissance du marché data et Internet : Taux de pénétration Internet en hausse au Cameroun (plus de 35 % en 2021).
  • Digitalisation et services à valeur ajoutée : Mobile money, services cloud et contenus numériques.
  • Partenariats public-privé : Possibilités d’exploitation conjointe du réseau backbone avec des opérateurs privés.
  • Demande croissante de souveraineté numérique nationale. 
  • Les menaces de Camtel

Il est très important pour Camtel de se méfier des menaces suivantes qui pourraient davantage nuire à sa performance :

  • Concurrence accrue : MTN et Orange détiennent ensemble plus de 80 % du marché mobile. Sur la base des revenus globaux générés par les activités des opérateurs de réseaux mobiles en 2023, pour un montant global de 563 935 981 361 FCFA, l’ART (2024) a procédé à une détermination des parts de marché détenues par chaque opérateur sur le segment de marché des communications électroniques mobiles. Il ressort que de ce rapport que l’opérateur MTN Cameroon préserve sa position dominante sur le segment mobile en totalisant une part de marché de 49,41%. L’opérateur ORANGE Cameroun arrive en seconde position sur le segment mobile totalisant une part de marché de 48,10%, soit une progression de 0,73 point par rapport à 2022. L’opérateur CAMTEL totalise une part de marché de 2,49% en 2023 sur le segment mobile, soit une progression de 1,08 point par rapport à son niveau précédent.
  • Risque réglementaire : Retards et changements fréquents dans la régulation télécom.
  • Technologies évolutives : Nécessité d’investir dans la 4G/5G et l’IoT pour rester compétitif.
  • Insatisfaction client : Faible qualité de service et image négative persistante.
  • Stratégies concrètes pour regagner des parts de marché

Il convient à l’entreprise d’opérationnaliser l’offre, non seulement à travers les actions de communication finement orientées, mais aussi, se positionner par rapport aux produits eux-mêmes, agir sur les prix de la distribution afin de faire la différence dans son marché de référence. Concrètement, afin d’atteindre son objectif stratégique d’être leader national et sous régional du broadband et de la transformation numérique, Camtel doit mettre en place quatre types de stratégies : les stratégies offensives, correctives, défensives et d’innovation.

  • Stratégies fondées sur les forces et opportunités (Offensive)

Les stratégies de positionnement basées sur les forces et les opportunités de Camtel sont qualifiées d’offensives. À cet effet, trois stratégies sont à mettre en avant. Il faut d’abord un positionnement premium sur la data. Concrètement, Camtel doit exploiter son backbone national et ses câbles sous-marins (WACS, SAIL, NCSCS) pour devenir le leader de l’Internet haut débit d’une part et offrir des forfaits data à prix compétitifs avec débits garantis et couverture nationale d’autre part. Camtel doit ensuite multiplier les partenariats stratégiques. Elle peut par exemple nouer des alliances avec des startups fintech, les entreprises de contenus numériques, et OTT (Netflix, YouTube) pour des offres combinées. Elle doit aussi développer des offres entreprises (B2B) pour PME et entreprises publiques. Enfin, l’opérateur national doit capitaliser sur la souveraineté numérique. Il serait intéressant de promouvoir Camtel comme l’opérateur national garant de la sécurité des données et de l’indépendance numérique du Cameroun.

  • Stratégies correctives (Basées sur les faiblesses)

Les stratégies correctives sont basées sur les faiblesses identifiées chez CAMTEL. Concrètement, l’entreprise gagnerait à refaire son image de marque, soit par un rebranding moderne (logo, slogan, identité visuelle), soit alors par des campagnes centrées sur la proximité, la jeunesse et l’innovation. Elle gagnerait aussi à améliorer l’expérience client en réduisant les délais de traitement (actuellement jusqu’à 20% de demandes en instance) ou en digitalisant le parcours du client grâce aux applications mobiles, au service client 24/7 et au chatbot intelligent.

Enfin, CAMTEL doit assainir ses finances. Il est important pour une entreprise qui souhaite être leader de mettre en place une comptabilité analytique (recommandée d’ailleurs par le rapport de la chambre des comptes) pour suivre la rentabilité des offres. Elle doit également réduire la dette de la CNPS qui s’élève à 17,99 milliards FCFA en 2021 (CDC, 2024) et optimisation de la masse salariale (3 630 employés en 2021).

  • Stratégies défensives (Face aux menaces)

Les stratégies défensives doivent permettre à Camtel de faire face aux menaces identifiées. Par conséquent, Camtel doit privilégier la différenciation face à MTN et Orange. Pour y parvenir, l’entreprise peut se positionner sur des zones rurales et semi-urbaines peu couvertes, avec des offres à forte valeur sociale (éducation, santé, e-gov) ou alors développer la 4G+ et préparer la 5G pour attirer les segments premium. Elle doit aussi sécuriser sa technologie en reprenant le contrôle opérationnel des infrastructures détenues par Huawei (recommandation n°3 du rapport de la chambre des comptes) et mettre en place une politique de cybersécurité et de gouvernance IT.

  • Stratégies innovantes (Transformation digitale et croissance)

Au-delà de toutes ces stratégies, il serait intéressant pour Camtel de mettre sur pieds une direction de recherche & développement (R&D) dont la mission première sera de concevoir les stratégies innovantes de la structure. À defaut, l’entreprise peut par exemple lancer une super-application Camtel qui intègre la téléphonie, Internet, le mobile money (Camtel Money), le streaming et les services publics. Elle peut aussi développer une approche marketing expérientielle qui consiste à faire des campagnes interactives sur les réseaux sociaux (TikTok, Instagram), à nouer des partenariats avec les influenceurs locaux et les micro-influenceurs régionaux. Enfin, développer un programme de fidélisation et gamification qui offres de cashback et de points de fidélité pour les abonnés data et fibre.

En conclusion, à la question de savoir si CAMTEL peut devenir un acteur incontournable, la réponse est affirmative, à condition de mettre en exécution les quatre stratégies de positionnement évoquées, à savoir : les stratégies offensives, les stratégies correctives, les stratégies défensives et les stratégies d’innovation. Mais avant, il faut respecter un certain nombre d’étapes pour réussir son positionnement : identifier d’abord les concurrents et déterminer leurs positions concurrentielles ; choisir un positionnement souhaitable ; concevoir les éléments du mix qui prouvent ce positionnement et contrôler le positionnement perçu.

Un bon positionnement présente donc les qualités suivantes : 1) il doit être pertinent, c’est-à-dire que les produits doivent correspondre aux attentes principales de la cible ; 2) il doit être identifiable par les consommateurs ; 3) Il doit être claire, c’est-à-dire compréhensible par tous ; 4) Il doit être simple : il faut éviter de multiplier les critères de positionnement ; 5) Il doit être crédibles cela signifie que le positionnement doit être cohérent avec les propriétés et l’historique du produit ; 6) Il doit être original : l’imitation est un risque dans le domaine ; et enfin, 7) Il doit être durable.

*Par Dr Mindja Pius Michel

Bio-Express

Mindja Pius Michel est Docteur en Marketing. Affilié au laboratoire Gouvernance LAB » (laboratoire de Recherche pluridisciplinaires au service du développement durable), ses recherches sont focalisées sur l’innovation, le comportement du consommateur, l’adoption et l’utilisation de la technologie. Blog link : https://piusmichelmindja.wordpress.com/

Références

ART. (2024). Observatoire annuel 2023 du marché des communications électroniques au Cameroun.

CDC. (2024). Audit de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL).


[1] Le leader de la téléphonie mobile Orange célèbre ses 25 ans d’implantation au Cameroun

[2] Cameroun : Orange prend le leadership sur le marché des télécoms, une première depuis au moins 20 ans

Orange Excellence+ : 30 lauréats nationaux primés pour 34,5 millions FCFA – Yves Kom rappelle que « l’excellence est une attitude »

[DIGITAL Business Africa] –  « Célébrer les efforts des élèves ayant obtenu des résultats exceptionnels au baccalauréat en leur offrant des bourses pour soutenir la suite de leurs études ». C’est l’objectif d’Orange Cameroun à travers l’organisation de la première édition de Orange Excellence+.

Mercredi 28 août 2025 sur son site Orange Makepe, la filiale française du groupe Orange a accueilli les 30 meilleurs bacheliers du Cameroun et du GCE 2025 et leurs familles. Le but de cette rencontre était d’honorer ces jeunes qui se sont largement démarqués lors de la session de l’examen du baccalauréat 2025 et du GCE 2025.

Ces jeunes ont reçu d’Orange Cameroun et de ses partenaires (Boissons du Cameroun, AFG Bank, Studely, Axa assurance, Société générale Cameroun et AGL) des sommes allant de 2,5 millions de Fcfa à 1 million Fcfa, pour un montant total de : 34,5 millions de Fcfa.

Le jeune Karl-Edouard Kouamegne, âgé de 17 ans aujourd’hui et ancien pensionnaire du collège Liberman à Douala, est l’un des bénéficiaires de cette prime. Il a obtenu son Baccalauréat C avec mention excellent. Il est le major national  avec 18,78/20 de moyenne.  « Ces résultats sont tout aussi chaleureux et émouvants, parce qu’on reconnait les efforts et le travail acharnés que j’ai pu abattre tout au long de cette année scolaire », déclare-t-il tout en remerciant Orange et ses partenaires pour cette initiative qui prime l’excellence. A l’avenir, Edouard Kouamegni souhaite devenir  ingénieur dans l’intelligence artificielle et la data.

Les lauréats

Partenaire de cette initiative, AFG Bank a par ailleurs offert un chèque de 2 millions de Fcfa au vice major national.

« Nous avons tenu à nous joindre comme partenaire à cette édition  de Orange excellence + parce que chez nous, nous encourageons l’excellence et l’éducation est l’un des piliers de notre politique de responsabilité sociale, nous croyons en l’avenir et nous investissons beaucoup dans l’excellence scolaire », indique Stella Mbog, chef service communication à AFG Bank Cameroun.

A l’en croire, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale d’entreprise,  AFG Bank Cameroun a érigé l’éducation en l’un des cinq piliers fondamentaux de son action. L’excellence scolaire et l’accès à l’éducation pour les populations vulnérables constituent un axe prioritaire de la politique environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) de notre institution bancaire.

Un autre partenaire qui a offert une bourse de 2 millions de Fcfa à deux lauréats, c’est Boissons du Cameroun. Une autre structure  ayant apporté sa touche est Africa Global Logistics (AGL). Le logisticien a soutenu  un lauréat à hauteur de  1 million de Fcfa. « L’excellence est une valeur d’AGL, une priorité pour AGL et nous allons continuer avec ses actions parce que Chaque année, nous menons des actions à caractère social et éducatif, nous remercions Orange parce que c’est toujours un privilège de soutenir la jeunesse », Flore Ebomo, Juriste, chez AGL.

Orange Excellence+ est une initiative citoyenne 100 % Orange Cameroun qui a pour but de célébrer et de récompenser les meilleurs bacheliers du Cameroun, toutes séries confondues. Cette initiative vise à encourager les jeunes à développer le culte sans cesse croissant de l’effort, gage de l’excellence scolaire.

« L’idée pour nous c’est de leur passer un message d’encouragement, leur dire que l’excellence est une attitude, leur dire que nous comptons sur eux, les féliciter et leur dire ensuite qu’Orange est là. Dans cette initiative Orange n’est pas seule, il est un acteur qui travaille avec les autres entités de l’écosystème.  EN CE JOUR, NOUS CÉLÉBRONS L’EXCELLENCE, LE MÉRITE, L’EFFORT ET LA DISCIPLINE. A ORANGE CAMEROUN, NOUS CROYONS QUE L’AVENIR DU CAMEROUN REPOSE SUR SA JEUNESSE. CHEZ ORANGE, NOUS SOMMES CONVAINCUS QUE CHAQUE JEUNE A UN GÉNIE. ET LE BUT D’ORANGE EST DE LE RÉVÉLER », indique Yves Kom, Directeur Marketing et Communication Orange Cameroun.

Par Ghislaine Deudjui

ONUDC : Les députés Sénégalais formés en transformation numérique, IA et cybersécurité

[DIGITAL Business Africa] – Sur la route de la Vision Sénégal 2050, il est indispensable de savoir se servir du levier numérique. Dans ce dispositif, le Parlement est le pivot car pour contrôler la gouvernance numérique et mieux se mouvoir dans l’espace virtuel, il faut bien être outillé. Les cyberattaques, les fraudes en ligne et les atteintes à la vie privée nous y obligent.

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, en partenariat avec l’Assemblée nationale et l’ONUDC, organise un atelier de formation dédié aux députés du 27 au 31 août 2025. Cet atelier stratégique vise à renforcer leurs capacités sur des thématiques majeures, dont la transformation numérique, l’intelligence artificielle, la protection des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité.

Pour le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, ces travaux ont un objectif stratégique.

« Doter nos parlementaires des connaissances nécessaires pour accompagner le Sénégal dans sa marche vers la souveraineté numérique, conformément au New Deal Technologique, en élaborant des politiques publiques et des lois adaptées aux défis du numérique ».

Le ministère dirigé par Alioune Sall réaffirme son engagement à bâtir un environnement numérique fiable, éthique et inclusif, au service des citoyens et des entreprises. Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du Programme mondial sur la cybercriminalité initié par l’ONUDC.

Le programme mondial de l’ONUDC sur la cybercriminalité, conformément à la résolution 65/230 de l’Assemblée générale, fournit une assistance technique et une formation aux États membres. L’initiative vise à prévenir et combattre la cybercriminalité et les cybercrimes facilités par la technologie, entre autres la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, la réponse aux attaques par ransomware et autres cybercrimes ainsi que la collecte et la préservation des preuves numériques.

Par Jean Materne Zambo, source : MTCN, onudc.org

Transfert mobile : 0% des frais de retrait chez MTN Côte d’Ivoire ! Et si MTN Cameroon s’en inspirait ?

[Digital Business Africa] – L’annonce de MTN Côte d’Ivoire lors de son 20e anniversaire marque un tournant stratégique majeur dans le secteur de la finance mobile en Afrique. Le directeur général de MTN Mobile Financial Services, Patrick Attoungbré, a fait une déclaration simple mais puissante :

« À partir de maintenant, nous vous annonçons zéro pour cent de retrait : Vous déposez gratuitement votre argent, vous le transférez gratuitement et vous le retirez gratuitement. » Ce modèle, qui fait de la gratuité sa pierre angulaire, place la Côte d’Ivoire en position de leader et interpelle directement sa filiale camerounaise.

Un modèle ivoirien axé sur le volume et l’avenir

La décision de MTN Côte d’Ivoire de supprimer les frais de transaction est un pari audacieux sur l’avenir. En rendant les services de base gratuits, l’entreprise vise à démocratiser l’usage du Mobile Money et à l’ancrer dans le quotidien des Ivoiriens. L’objectif est de générer des revenus non pas sur les frais directs, mais sur d’autres services à valeur ajoutée qui se développeront grâce à une base d’utilisateurs massive et active. Cela inclut les paiements marchands, les services de crédit ou les partenariats avec les entreprises.

Le contraste des chiffres : 0 % contre 1,5 % au Cameroun

La politique tarifaire de MTN Cameroun se distingue nettement de celle de son homologue ivoirien. Les frais de retrait sur le réseau camerounais s’élèvent encore à 1,5 % pour les montants courants, une barrière qui peut freiner l’utilisation régulière du service pour les petites transactions. À titre d’exemple, retirer 50 000 FCFA coûte à un client camerounais la somme de 800 FCFA en frais, un coût totalement inexistant pour le client ivoirien.

Ces frais, bien qu’ajustés à la baisse par le passé, constituent un frein à la généralisation de l’économie numérique au Cameroun. Tandis qu’avec cette déclaration, la Côte d’Ivoire facilite l’accès aux services financiers, le Cameroun maintient une approche qui, pour l’utilisateur final, peut sembler moins avantageuse.

Un appel pour l’avenir de l’économie numérique camerounaise

Le modèle ivoirien de MTN offre une feuille de route pour le Cameroun. En s’inspirant de cette stratégie, MTN Cameroun pourrait non seulement renforcer sa position de leader sur le marché, mais aussi se positionner comme un acteur clé de l’inclusion financière. La suppression des frais de transaction inciterait une part plus large de la population, notamment les personnes non bancarisées, à intégrer le système financier numérique. C’est un mouvement qui, à long terme, pourrait stimuler l’économie et générer des opportunités pour l’ensemble du pays.

La question est maintenant sur la table : MTN Cameroun adoptera-t-il ce modèle novateur pour faire de l’inclusion financière une réalité pour tous ? L’exemple ivoirien prouve que c’est possible.

Surtout que la concurrence s’annonce rude au Cameroun dans les mois à venir.  Notamment avec l’arrivée de Wave. Orange Cameroun a déjà baissé ses tarifs à 1%.

Par Loïc SOUOP

Orange Cameroun et Cie récompensent l’excellence scolaire : 34,5 millions FCFA offerts aux 30 meilleurs bacheliers et lauréats du GCE 2025

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun, en partenariat avec plusieurs entreprises citoyennes, a lancé officiellement la première édition de son programme « Orange Excellence + », une initiative destinée à célébrer et récompenser les meilleurs bacheliers et lauréats du GCE 2025 au Cameroun.

Au total, 30 lauréats venus des quatre coins du pays ont été distingués lors d’une cérémonie organisée ce 28 août 2025 dans les locaux d’Orange Cameroun à Douala-Makepe. Une enveloppe globale de 34,5 millions FCFA a été distribuée, accompagnée de smartphones et de forfaits data gratuits pendant un an, offerts par Orange Cameroun.

Les majors nationaux à l’honneur

Deux majors nationauxKouamgene Yonta Karl-Edward et Waate Matanga Jacques Stéphane, ont chacun reçu une prime de 2,5 millions FCFA offerte par Orange Cameroun.
Le Vice-Major NationalNjilla A Ekamou Michel Nathan, a quant à lui bénéficié d’un appui de 2 millions FCFA de la part d’AFG Bank Cameroun, tandis que le 3ème NationalFozing Tchomguim Uriel Stella, a été récompensé à hauteur de 1,5 million FCFA par la Société Générale Cameroun.

Les lauréats de l’enseignement général et technique

  • Dans la catégorie enseignement général, des étudiants comme Lambou Kuete Stéphane (AGL Cameroun) et Nwedjue Djoumo Darrell (Orange Cameroun) ont chacun reçu une prime de 1 million FCFA.
  • Pour l’enseignement technique secondaire (BATC), Orange Cameroun, Studely Cameroun et AXA Cameroun ont attribué chacun 1 million FCFA à des lauréats tels que Din’a Misse Carine DiamantHamidou Lamou ou encore Bello Baba Lorenzo Farell.
  • Les lauréats du Baccalauréat Technique Industriel (BATI), notamment Koda Jean Dedieu et Nguevo Epomadjeu Jubril Valdes, ont eux aussi été récompensés à hauteur d’1 million FCFA par Orange Cameroun et Boissons du Cameroun.

Les meilleurs du GCE A/LEVEL

Les 8 meilleurs lauréats du GCE Advanced Level 2025 figurent également au palmarès. Parmi eux, Noumi Heumen Ryann Le Boss (soutenu par Boissons du Cameroun) et Tawe Divine Kongnyu (soutenu par Orange Cameroun) ont chacun reçu une prime de 1 million FCFA.

Voici les lauréats 

Des partenaires engagés pour l’éducation

Cette première édition d’Orange Excellence + a mobilisé un large éventail de partenaires : Orange Cameroun, AFG Bank, Société Générale Cameroun, Boissons du Cameroun, AXA Cameroun, AGL Cameroun et Studely Cameroun.
Tous partagent un même engagement : soutenir l’éducation et encourager l’excellence scolaire comme levier de développement national.

  • AFG Bank Cameroun a souligné son attachement à la jeunesse, en affirmant que « le succès est le fruit de l’effort ».
  • Boissons du Cameroun, partenaire de longue date d’Orange, a rappelé que l’éducation est au cœur de sa politique RSE depuis près de 80 ans.
  • Studely Cameroun a insisté sur l’accompagnement des jeunes dans leurs projets d’études à l’étranger.

Un message fort pour la jeunesse camerounaise

À travers ce programme, Orange Cameroun confirme son rôle de partenaire de l’éducation, déjà illustré par l’Orange Digital Center, la plateforme Orange Pulse, le POESAM et ses partenariats avec les universités d’État.

« En ce jour, nous célébrons l’excellence, le mérite, l’effort et la discipline. A Orange Cameroun, nous croyons que l’avenir du Cameroun repose sur sa jeunesse. Chez Orange, nous sommes convaincus que chaque jeune a un génie. Et le but d’Orange est de le révéler », a déclaré Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun lors de la cérémonie.

Avec 34,5 millions FCFA distribués, cette première édition d’Orange Excellence + démontre la volonté d’Orange Cameroun et de ses partenaires d’investir dans l’avenir de la jeunesse.
En célébrant l’effort, le mérite et l’excellence scolaire, ce programme offre aux lauréats et à d’autres jeunes élèves bien plus qu’une récompense financière : un signal fort que leur travail ouvre des portes et sera toujours reconnu.

Par Digital Business Africa

SICOS Motors : l’application qui ambitionne de sécuriser le transport à moto à Yaoundé IV

[Digital Business Africa] – Face aux défis croissants d’insécurité et de désordre dans le secteur des motos-taxis, la commune de Yaoundé IV vient de franchir un cap décisif. Le 27 août 2025, le Sous-préfet Akondi Elvis Mbahangwen a officiellement lancé la plateforme numérique SICOS Motors, une initiative du maire Gabriel Biyina Effila  visant à identifier et encadrer les conducteurs de motos dans la localité.

Cette innovation marque un tournant dans la gestion du transport urbain. Grâce à un système d’enregistrement digital, chaque conducteur inscrit reçoit un gilet équipé d’un QR code, d’une photo, d’un GPS, d’une carte de circulation communale et des plaques. Ces éléments permettent de suivre les déplacements en temps réel, renforçant ainsi la sécurité des passagers et la responsabilité des conducteurs.

Le Directeur Général de la société en charge du projet, Dekga Moise Jean Noe, précise que l’application est disponible sur le Play Store et que l’inscription se fait via les services numériques des mairies. Les conducteurs doivent fournir une pièce d’identité, un numéro de téléphone, un contact d’urgence et s’acquitter de 10 000 FCFA. Pour ceux qui rencontrent des difficultés financières, un plan de paiement est proposé afin de garantir une accessibilité équitable.

Du côté des syndicats, Jules Marie Mbazoa Tsoungui, Président national du Comotacam, salue cette avancée. Selon lui, la géolocalisation permettra une intervention rapide en cas d’urgence et contribuera à réduire les comportements à risque tels que le stationnement anarchique ou les actes d’agression. Il encourage vivement les conducteurs à s’inscrire, soulignant que cette démarche est bénéfique pour tous : conducteurs, passagers et autorités.

Au-delà de la technologie, cette plateforme incarne une volonté politique forte : intégrer les mototaximen dans un cadre structuré, les protéger contre les manipulations politiques et leur offrir une reconnaissance sociale. Comme l’a rappelé le Sous-préfet, « il est temps que les conducteurs privilégient le travail et la famille, et non les intérêts partisans ».

Par Digital Business Africa 

Tchad : La qualité du réseau va de « pire en pis », l’utilisation des services Starlink encadrée

[DIGITAL Business Africa] – Les conditions d’utilisation des services Starlink sont connues. Le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, le Dr Michel Boukar, a signé un arrêté y afférent ce 28 août 2025. Selon l’article 1 de l’arrêté nᵒ 031/PR/PM/MTENDA/SG/ARCEP/DG/2025, l’opérateur Starlink, dont la mission est de fournir un accès Internet par satellite dans le pays, devra respecter un cadre légal strict.

Notamment les exigences d’identification des usagers, les obligations sécuritaires, les modalités de contrôle et le règlement de contrôle, de litige en matière de sécurité nationale, de protection des données personnelles et de régulation des communications électroniques. L’article 2 lui rend obligatoire l’identification auprès de l’ARCEP ou d’un opérateur désigné pour toute personne physique ou morale souhaitant utiliser les services Starlink. Voici les modalités d’identification :

– Nom et prénom complet;

– Numéro national d’identification (NIN);

– Adresse complète de résidence (quartier, rue, ville ou village );

– Numero(s) de téléphone actif(s);- Copie certifiée d’une pièce d’identité valide ( CNI, passeport ou carte de séjour;

– Numéro de série du terminal Starlink utilisé ( Router/ modem) et de l’antenne (Dish);- Adresse électronique pour l’activation du compte Starlink;

Au Tchad, la licence d’exploitation avait été octroyée à Starlink le 13 mars 2025. Le même jour qu’au Niger. À l’occasion de cette collaboration, le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’ Administration , Dr Michel Boukar, avait dit que l’objectif principal de l’octroi de cette licence d’exploitation est de garantir que l’offre de Starlink respecte pleinement les exigences nationales en matière de réglementation, de sécurité des réseaux, de protection des données personnelles et d’intégration avec les acteurs télécom locaux tout en rassurant que le cadre tarifaire et fiscal soit conforme aux standards de l’Union africaine des Télécommunications (UAT ), de l’Union internationale des Télécommunications (UIT).

D’après l’opérateur Starlink, les clients au Tchad peuvent désormais acheter le kit matériel standard de Starlink à 228 000 francs CFA d’Afrique centrale (409 $ US), tandis que les abonnements résidentiels mensuels sont au prix de 32 000 XAF (57,46 $ US). Pour ceux qui recherchent une solution plus compacte, le minikit Starlink sera vendu au prix de 117 000 XAF (210 $).

Mauvaise qualité du réseau : des annonces fortes

Les conditions spécifiques liées à l’utilisation des services Starlink sont communiquées au lendemain de la concertation entre le ministre Dr. Michel Boukar et les opérateurs de téléphonie mobile Moov Africa Tchad et Airtel Tchad. Prétexte : une qualité du réseau qui se dégrade. Le directeur de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste a indiqué que la qualité du réseau va de “pire en pis”.

Haliki Choua Mahamat constate que « les opérateurs évoquent toujours la pénurie du carburant pour l’alimentation en énergie de leurs sites. Chaque fois les opérateurs annoncent des investissements mais sur le terrain rien n’est fait ». Le DG de l’ARCEP annonce un audit sur la qualité du réseau par un cabinet.

L’autre annonce, c’est celle du ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration. Le Dr. Michel Boukar a fait part de l’arrivée d’un troisième opérateur de téléphonie sur le marché tchadien. « Nous cherchons la satisfaction de nos concitoyens », a-t-il dit.

Le ministre a néanmoins instruit aux opérateurs de renforcer à court terme leurs équipements afin d’augmenter leur bande passante. Il leur donne un délai d’une semaine pour se connecter sur le réseau à la fibre optique réalisée dans le cadre du Projet de Modernisation et d’Amélioration des Infrastructures des Communications électroniques.

Le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration a aussi instruit le DG de l’ARCEP de fixer un cadre de discussions entre la SAFITEL et les opérateurs en vue de la signature d’un contrat commercial sur la connexion des 1275 km de la fibre optique d’ici le vendredi prochain.

Par Jean Materne Zambo, source : MTEND

Projet Monacosat/RD Congo : Le choix de la « Fidelity » pour booster l’économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Monacosat et le gouvernement de la RD Congo. L’union fera sans doute la force pour booster l’économie numérique du pays. Et comme dans chaque union, il faut saupoudrer un peu de fidélité pour la pérenniser, le gouvernement congolais mise sur un partenaire qui n’est pas prêt de le décevoir : la Fidelity Bank.

L’institution accompagnera la mise en œuvre du projet Monacosat, principal opérateur satellitaire de la principauté de Monaco. Une délégation du partenaire bancaire et financier conduite par sa directrice générale Nneka Onyeali-Ikpe était reçue par Augustin Kibassa Maliba, ministre de l’Économie numérique, ce jeudi 28 août 2025.

La RDC et Monacosat fêtent en réalité les noces de coton (un an de mariage). Les deux parties ont convolé en juste noces le 12 novembre 2024 sous le regard administratif des témoins, dont des responsables monégasques. Le protocole d’accord présage de bonnes choses pour les consommateurs.

« Réduire la fracture numérique en République démocratique du Congo grâce au déploiement d’un satellite congolais. Cette initiative ambitionne de faciliter l’accès à Internet à haut débit sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales et enclavées où les infrastructures de télécommunication demeurent insuffisantes », rapporte le communiqué du ministère de l’Économie numérique.

Cette union s’appuie sur le satellite TurkmenAlem52E/MonacoSAT, qui couvre déjà plusieurs régions en Afrique, notamment l’Afrique du Nord ( l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Soudan, l’Éthiopie). La RDC compte bien en tirer partie comme tous ces pays connectés à Monacosat.

En dehors de l’amélioration de la connectivité, Monacosat permettra également de renforcer la cybersécurité, de développer l’enseignement à distance, d’améliorer la télémédecine et de stimuler la croissance de l’économie digitale.

Le ministre Kibassa Maliba a rappelé que l’économie numérique occupe une place centrale dans la vision stratégique du gouvernement congolais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à mobiliser tous les partenaires nécessaires afin de faire du numérique un véritable levier de développement économique et social, au service de la jeunesse et de l’ensemble de la population congolaise.

La DG de Fidelity Bank a annoncé à Augustin Kibassa Maliba, ministre de l’Économie numérique, la volonté de son institution de s’implanter durablement en RDC. Selon elle, l’arrivée de Fidelity Bank sur le marché congolais contribuera à renforcer l’inclusion financière et à soutenir le financement de projets innovants dans le domaine du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : au Ghana, chaque abonné MTN dépense en moyenne 3 360 F.CFA par mois, un record dans la zone WECA

[DIGITAL Business Africa] – MTN Group a publié ses résultats financiers du 2ᵉ trimestre 2025. C’était le 18 août 2025. Dans la zone WECA (West and Central Africa), les chiffres montrent de grandes différences entre pays sur ce que rapporte en moyenne un client à l’opérateur. Cet indicateur clé s’appelle l’ARPU (Average Revenue Per User), traduit en français par Revenu moyen par utilisateur.

Concrètement, l’ARPU correspond à la dépense moyenne mensuelle d’un abonné pour ses services télécoms (appels, SMS, internet mobile, Mobile Money, etc.).
Un ARPU élevé signifie que chaque client rapporte plus de valeur à l’opérateur, soit parce qu’il consomme plus de data et de services, soit parce que les tarifs moyens de l’opérateur sont plus élevés.

Ghana : n°1 en valeur par client

Selon les données arrêtées au 30 juin 2025 :

  • Ghana : 5,60 $ (~3 360 FCFA) d’ARPU, le plus élevé de la région ;
  • Congo-Brazzaville : 5,46 $ (~3 276 FCFA) ;
  • Cameroun : 4,72 $ (~2 832 FCFA) ;
  • Liberia : 4,23 $ (~2 538 FCFA) ;
  • Bénin : 4,20 $ (~2 520 FCFA) ;
  • Côte d’Ivoire : 3,08 $ (~1 848 FCFA).

Ainsi, un abonné ghanéen rapporte presque le double d’un abonné ivoirien en valeur mensuelle pour MTN.

Lecture stratégique

  • Le Ghana cumule le plus grand nombre d’abonnés (30,2 M) et l’ARPU le plus élevé, ce qui en fait le marché le plus rentable de la zone.
  • Le Cameroun se distingue par un ARPU supérieur à la Côte d’Ivoire, malgré une base d’abonnés plus réduite. Cela traduit une meilleure monétisation des services data et Mobile Money.
  • Le Congo-Brazzaville, avec une base plus petite, affiche néanmoins un ARPU élevé (3 276 FCFA), preuve que chaque abonné y consomme beaucoup de services.
  • À l’inverse, la Côte d’Ivoire reste en retrait : 14,9 M d’abonnés, mais seulement 1 848 FCFA par utilisateur, signe d’une monétisation plus faible.

L’ARPU révèle que la valeur d’un abonné MTN varie fortement selon le pays. Si la Côte d’Ivoire et le Ghana sont comparables en taille de base clients, le client ghanéen rapporte près du double du client ivoirien.

Cette donnée est stratégique : elle montre que la croissance du secteur télécom en Afrique ne dépend pas seulement du nombre d’abonnés, mais surtout de la capacité des opérateurs à convertir l’usage data et Mobile Money en revenus par utilisateur.

Par Digital Business Africa

MTN Cameroon enregistre 209,1 milliards FCFA de revenus au 1er semestre 2025

[DIGITAL Business Africa] – MTN Cameroon a franchi une étape clé en réalisant 209,1 milliards FCFA de revenus au premier semestre 2025, en hausse de +18,5 % par rapport aux 176,4 milliards FCFA de la même période en 2024. Dans le même temps, l’opérateur a affiché une progression record de son EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de +39,1 %, pour atteindre 90,9 milliards FCFA, avec une marge améliorée à 43,5 %.

Dans les résultats financiers du groupe sud-africain publiés le 18 août 2025, le groupe MTN déclare que l’opérateur camerounais a enregistré une hausse de +18,4 % de ses revenus de services, propulsée par une stratégie commerciale ciblée axée sur la donnée mobile, les services voix et le fintech.

Des résultats qui confirment le rôle stratégique de MTN Cameroon au sein du groupe MTN et sa place parmi les filiales les plus rentables de la zone WECA (West and Central Africa).

Cette performance est saluée par le groupe comme un signe tangible de la reprise du marché camerounais, dans un contexte concurrentiel marqué notamment par la pression exercée par Orange Cameroun.

Croissance record de l’EBITDA : +39,5 %

Au-delà des revenus de services, l’EBITDA de MTN Cameroun a bondi de +39,5 % en glissement annuel, avec une amélioration de 6,5 points de pourcentage de la marge d’EBITDA, atteignant 43,5 %. Ce chiffre témoigne d’un meilleur contrôle des coûts et d’une efficacité opérationnelle accrue.

Revenus de MTN Cameroon au 1er semestre 2025

  • Revenus 1H25 : 209,1 milliards FCFA
    (contre 176,4 milliards FCFA au 1H24, soit une croissance de +18,5 %).
  • EBITDA : 90,9 milliards FCFA
    (contre 65,3 milliards FCFA au 1H24, soit une hausse de +39,1 %).
  • Marge EBITDA : 43,5 %
    (en amélioration par rapport aux 37,0 % du 1H24, soit un gain de +6,5 points).
  • ARPU (revenu moyen par utilisateur) : 2 734,93 FCFA, en progression par rapport à 2 463 FCFA en 2024.

MTN Cameroon consolide sa place comme l’une des filiales les plus rentables du groupe MTN en Afrique de l’Ouest et Centrale, grâce à une croissance solide de ses revenus, une amélioration notable de sa rentabilité et une forte dynamique sur les services data et Mobile Money.

Données d’usage au Cameroun : des chiffres impressionnants pour MTN

Sur la base des tableaux de performances 1H25, les indicateurs utilisateurs de MTN Cameroun révèlent une base client solide et en croissance constante :

IndicateursMTN Cameroun – 2T25
Abonnés mobiles (voix)12,692 millions
Abonnés data actifs7,562 millions
Abonnés Mobile Money actifs5,927 millions
ARPU (Revenu moyen par utilisateur)2 734,93 FCFA
Marge EBITDA43,5 %

Avec près de 6 millions d’utilisateurs actifs sur Mobile Money, MTN Cameroun renforce son ancrage dans l’écosystème des paiements numériques. Le service MTN MoMo joue un rôle central dans la stratégie de transformation digitale du groupe.

Comparaison avec la Côte d’Ivoire : le Cameroun prend l’ascendant

Bien que MTN Côte d’Ivoire montre une amélioration progressive de sa rentabilité, la comparaison directe avec le Cameroun montre une avance claire de ce dernier sur plusieurs indicateurs clés :

IndicateurMTN CamerounMTN Côte d’Ivoire
Revenus de services (variation YoY)+18,4 %[non précisé]
EBITDA (variation YoY)+39,5 %Amélioration mentionnée
Marge EBITDA43,5 %34,8 %
Abonnés Mobile Money actifs5,927 M4,891 M
Abonnés Data actifs7,562 M8,396 M
Abonnés totaux (voix)12,692 M14,899 M
ARPU (en FCFA)2 734,931 784,95

Analyse :

  • MTN Cameroun devance largement la Côte d’Ivoire sur la rentabilité (marge EBITDA de 43,5 % contre 34,8 %), mais également sur l’ARPU, qui est près de 1 000 FCFA plus élevé.
  • Bien que la Côte d’Ivoire compte davantage d’abonnés mobile et data, le Cameroun dépasse en valeur générée par utilisateur et en nombre d’utilisateurs Mobile Money actifs.
  • Cela souligne une meilleure monétisation de la base client camerounaise, fruit d’une stratégie d’upsell et de services digitaux mieux intégrée.

Le Cameroun, moteur régional pour MTN

Ces résultats confirment que MTN Cameroun est l’un des moteurs de croissance les plus dynamiques du portefeuille WECA (West and Central Africa). L’opérateur surfe sur une conjoncture favorable, une stratégie digitale agressive et une demande croissante pour les services data et financiers.

La barre symbolique des 6 millions d’utilisateurs actifs MoMo devrait être franchie d’ici la fin 2025, consolidant davantage la position de MTN Cameroun sur le marché du mobile banking.

Par Digital Business Africa