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Pacome Boidi, Orange CIV au Cyber Africa Forum : « Nos pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide »

[DIGITAL Business Africa] – La ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation Ibrahim Kalil Konate a donné le la à la quatrième édition du Cyber Africa Forum. A l’ouverture de l’événement ce 15 avril 2024, Orange Côte d’Ivoire se fait honorer d’entrée. Son Manager Senior Avant-vente Pacome Boidi a reçu le Prix Léon Konan Koffi, décerné par le CAF, en reconnaissance de son engagement continu envers la cybersécurité en Afrique. Le Manager senior Avant-vente, Orange CIV, Pacome Boidi a pris part au panel dédié aux défis et les stratégies nécessaires pour protéger les infrastructures critiques et sensibles dans un monde de plus en plus connecté.

Il a soutenu que « dans la guerre, il faut mettre en place une stratégie, il faut avoir des pratiques pour pouvoir se préparer d’une certaine façon de cyberattaques et protéger les acquis comme le système informatique, le réseau internet. Les pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide afin de combattre les cyberattaques ». La CAF 22024 devrait permettre aux participants d’explorer plusieurs sous-thèmes – entre autres, l’intelligence artificielle, la blockchain, l’informatique quantique, les énergies renouvelables, la santé numérique, la réalité virtuelle et augmentée, tous des domaines sujet à l’investissement.

Des investisseurs à un tel évènement, il y en a toujours. Le Groupe entreprise de Huawei (EBG) s’engage à fournir à chaque organisation les outils pour rester compétitifs pour un monde entièrement connecté et intelligent, y compris les secteurs gouvernementaux et publics, les services financiers, l’énergie, les transports, la fabrication et d’autres secteurs. Huawei dit également se concentrer sur l’infrastructure des TIC et utiliser ses forces technologiques dans les domaines du cloud computing, du big data, de la connectivité, de l’Internet des objets (loT) et de l’intelligence artificielle (IA).

Le représentant du Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné, a mis en lumière les opportunités et les défis de la cybersécurité et de développement de l’Intelligence Artificielle. Il a évoqué l’urgence du renforcement des capacités sécuritaires numériques face à la digitalisation croissante de nos sociétés. A travers lui, la Côte d’Ivoire s’engage à renforcer la coopération internationale. Ceci accélérer la transformation digitale en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : Suite à la baisse de 50% des kits Starlink, la demande explose

[DIGITAL Business Africa] – Les Nigérians sont conquis progressivement par Starlink. Space X aurait ajouté 500.000 nouveaux utilisateurs de sa technologie au cours des quatre derniers mois. Le  patron de Space X, l’entreprise qui porte la technologie Starlink, vient d’annoncer  dans une vidéos que la base des utilisateurs mondial de Starlink a atteint les 2,7 millions d’utilisateurs contre 2,2 millions en décembre 2023. Le site legit.ng rapporte que les Nigérians abandonnent les autres réseaux pour acheter le kit Starlink. Elon Musk prévoit d’utiliser les bénéfices de Starlink pour financer d’autres projets de Space X, y compris celui releatif à Mars. Musk pense que Starlink sera important pour la communication vers et sur Mars.

Coût de maître de la part de Konga, seul partenaire de commerce shop-in-shop de Starlink. L’entreprise en charge de la commercialisation offre une réduction de 50% à ses clients le temps d’une période limitée, de commun accord avec Space X. Selon le site  legit.ng, le kit Starlink, qui était vendu pour 800 000 N, le 09 avril 2023, coûte désormais 440 000 N. Cependant, l’abonnement mensuel au service internet reste inchangé à 38 000 N par mois. Jusqu’à environ un mois, le matériel se vendait à 378 000 N.

Avant Konga, il y avait Jumia. En 2023, la société partenaire de SpaceX pour la vente en ligne de ses produits, avait annoncé une réduction du prix de son matériel au Nigeria. Le coût du kit Starlink était réduit d’environ 21 %, passant de 378 000 nairas à 299 000 nairas. Le nombre d’utilisateurs de Starlink au Nigeria avait atteint les 159 millions d’après la Nigerian Communications Commission (NCC) en 2023. La société avait promis d’effectuer un remboursement partiel pour les clients qui avaient commandé le kit au cours des 30 derniers jours ayant précédé la réduction.

Par Jean Materne Zambo

Starlink va suspendre son service Internet au Cameroun et dans plusieurs pays africains dès le 30 avril 2024

[DIGITAL Business Africa] – A la suite de la demande de plusieurs autorités de régulation et de gouvernements en Afrique et ailleurs, Starlink a trouvé une solution globale : suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. C’est du moins ce qu’a annoncé SpaceX ce jour à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé.

Le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la RDC et plusieurs autres pays avaient déjà demandé à Starlink de suspendre ses services Internet dans leur pays respectifs.

« Si vous utilisez votre kit Starlink dans une zone autre que les zones désignées comme « Disponible » sur la carte de disponibilité,  nous vous rappelons que cela enfreint les conditions de service Starlink. En conséquence, votre service sera coupé le 30 avril 2024 et vous ne pourrez pas accéder à internet. sauf pour mettre à jour les informations de votre compte Starlink. Cette restriction ne s’applique pas dans les zones désignées comme « Disponible » sur la  carte de  disponibilité Starlink », précise ce matin Starlink à certains utilisateurs.

SpaceX rassure cependant que des dispositions sont prises pour que la situation se normalise rapidement : « Nous travaillons le plus rapidement possible pour obtenir les approbations réglementaires nécessaires des gouvernements locaux du monde entier afin d’être autorisés à offrir les services Starlink dans le plus grand nombre d’endroits possible », indique Starlink dans ce message envoyé à plusieurs utilisateurs au Cameroun et ailleurs où Starlink ne dispose pas d’une autorisation légale.

Il en est de même pour ceux qui utilisent le forfait « Mobile — Régional » sur leur smartphone. Starlink rappelle que ces forfaits sont destinés uniquement aux déplacements et aux transits temporaires, et non à une utilisation permanente dans un lieu.

« Si vous utilisez un forfait « Mobile – Régional » pendant plus de deux mois en dehors du pays dans lequel vous avez commandé Starlink, vous devez soit consulter le FAQ pour changer le pays de votre compte, soit retourner dans le pays dans lequel votre service a été commandé. Dans le cas contraire, votre service sera coupé », prévient Starlink.

A travers ce choix, Starlink se met ainsi en position de force face aux États réticents. Car à présent, ce sont les États et régulateurs avides d’une bonne connexion Internet qui écriront à Starlink pour demander soit le rétablissement ou le maintien de la connexion Internet dans le pays.

Une fenêtre est ouverte dans ce sens et Starlink montre clairement son souhait de voir les populations et utilisateurs mettre la pression sur les régulateurs en vue d’autoriser Starlink.

« Alors que nous continuons à recevoir les approbations réglementaires pour activer les services Starlink dans d’autres pays, assurez-vous de consulter la carte de  disponibilité Starlink pour voir où vous pouvez rester connecté ! Si vous souhaitez plaider pour que Starlink soit approuvé dans un pays donné, les points de contact appropriés peuvent être le régulateur local de l’information, des communications et de la technologie et/ou le ministère des communications », suggère Starlink à ses utilisateurs qui verront leur connexion Internet suspendue dès le 30 avril 2024.

Comme précédemment indiqué par Digital Business Africa, Starlink qui a décidé de ne pas faire le bras de fer avec les autorités va suspendre bientôt sa connexion internet. Mais également dans plusieurs pays. C’est en 2025 que Starlink a prévu de s’installer officiellement au Cameroun et en RDC.

A l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun, l’on assure que Starlink n’a pas encore déposé son dossier. Mais, apprend-on, cela pourrait se faire avant la fin de ce mois d’avril 2024.

Après la suspension, les nombreux utilisateurs camerounais ayant acquis les kits Starlink devront donc patienter. Peut-être jusqu’en 2025 selon le chronogramme officiel disponible sur le site web de Starlink. A moins qu’une intervention étatique ne s’observe auprès de Starlink pour le rétablissement de la situation et/ou pour le dépôt rapide du dossier de Starlink auprès de l’ART.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Transformation digitale : Cluster Digital Africa organise une conférence en ligne sur la souveraineté numérique en Afrique le 25 avril 2024

[DIGITAL Business Africa] – Amadou Diawara, président du Cluster Digital Africa, prend rendez-vous avec les passionnés du numérique pour des échanges fructueux. La plateforme d’intelligence collective, Cluster Digital Africa, organise, le 25 avril 2024, une conférence en ligne sur « la souveraineté numérique en Afrique en cette période de crise géopolitique mondialisée ».

Plusieurs personnalités de marque ont confirmé leur présence (en ligne) à cet événement qui va durer 02 heures et 30 minutes( 10h-12h30). On peut citer Moussa Kondo, Directeur Exécutif de l’Institut du Sahel II et Ancien Conseiller Spécial du Président du Mali. Ou encore Paul Dara, Directeur des Systèmes d’Information et des Projets Mutualisés – BSIC Holding UEMOA. Inscrivez-vous dès maintenant : https://clusterdigitalafrica.com/ke-admin/webinaire/k-webinairesignup.php?webinaire=Njcy

La plateforme Cluster Digital Africa a comme mission, la recherche et le développement des solutions innovantes, en collaborant avec bien de partenaires à travers le monde. Parlant justement de collaboration, la plateforme a lancé un appel, ce 13 avril 2024, pour le développement d’applications basées sur l’IA générative. L’objectif d’une telle initiative est de soutenir des projets collaboratifs dans des domaines suivants : le droit, la santé, le chiffre et la programmation informatique.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal: Moussa Bocar Thiam passe le témoin à Alioune Sall, les défis du nouveau ministre de la Comm’, des télécoms et du Numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a pris officiellement ses fonctions. La cérémonie de passation de service entre lui et l’ex ministre Moussa Bocar Thiam a eu lieu ce jeudi 14 avril 2024. Nommé le 05 avril 2024 par le président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, sur proposition du Premier ministre Ousmane Sonko, le nouveau MCTN Alioune Sall, a révélé les défis à relever.

Il s’agit notamment d’ Assurer la souveraineté numérique (prendre les dispositions juridiques et matérielles pour protéger nos données) ; renforcer la protection des infrastructures numériques (mettre en place les moyens nécessaires pour assurer notre défense cyber sécuritaire) ; rendre les services numériques accessibles aux sénégalais et aux entreprises répondant ainsi à une demande très urgente ; améliorer le niveau de digitalisation tout en dématérialisant des processus administratifs et en favorisant des interconnexions entre les différents ministères ; mettre le numérique au service de la performance de l’administration et de la résolution des problématiques quotidiennes tels que le Transport, la Santé et les transactions financières et réformer le secteur de l’audiovisuel (de la radio et la télévision ).

Lire aussi Sénégal : Un cerveau de SFR, Alioune Sall, nommé ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique

Diplômé de l’ École supérieure d’ Ingénieurs Léonard de Vinci, Alioune Sall est aussi passé par le Département R&T-UIT Villetaneuse, où il fit technicien du génie des Télécommunications et Réseau. A Inov Informatique, il décroche un diplôme d’ingénieur, systèmes télécom et Réseaux. Alioune Sall est nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique alors qu’il était député de la diaspora sénégalaise et coordinateur de Pastef France. En 2022, à la faveur des élections législatives, Alioune Sall était député sous la bannière de la coalition « Yewwi Askan Wi ».

Par Jean Materne Zambo 

Télécoms : Des unités Starlink seront déployées chaque semaine dans le cadre du service « Direct to Cell »

[DIGITAL Business Africa] – Le déploiement des satellites Starlink devra se faire à une fréquence régulière. Selon le site cublic.com, six satellites ont décollé de Californie ce dimanche 07 avril 2024. La source rapporte que « pour une couverture minimale, il faudra à SpaceX plusieurs centaines d’unités équipées spécifiquement pour le « Direct to Cell », en sachant que ces dernières orbitent à une altitude plus faible que les satellites Starlink de connectivité classiques, environ 360 km contre 550 ».

Pour le moment, le service « Direct to Cell » devrait  concerner la messagerie, et ce, dans un nombre limité de pays (à cause des accords sur les fréquences utilisées). Il devrait inclure les appels, puis de la data, en 2025. Considérée comme la plus large flotte de satellites au monde, SpaceX compte déployer au total, 7 500 satellites Starlink dans le cadre de la communication directe avec les smartphones (Direct to Cell).

Le service de communication directe entre smartphones et satellites fonctionne indépendamment d’une antenne spécifique au sol. L’entreprise envoie des satellites Starlink en « grappes » de 22 à 24 unités une, deux, voire trois fois par semaine selon les disponibilités de ses fusées.

Les six premiers satellites Starlink pour tester le DTC (Direct to Cell, bien sûr) ont été envoyés en orbite le 03 janvier 2024. Un essai satisfaisant pour la société Space X, puisque les 06 satellites ont servi à démontrer les capacités du système, avec des messages puis des connexions depuis des smartphones non modifiés au sol, ainsi que l’envoi d’un tweet d’Elon Musk fin février 2024. Le service Direct to Cell pourra être opérationnel avant fin 2024.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Judith Yah Sunday de Camtel et son homologue Yves Castanou de Congo Telecom vont collaborer

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de télécommunications Camtel et Congo Telecom ont balisé le terrain pour une collaboration plus étroite. La directrice générale de la Cameroon Telecommunications, Judith Yah Sunday,  a reçu son homologue de Congo Telecom, Yves Castanou, ce 12 avril 2024. Les deux personnalités ont profité de l’occasion pour échanger sur leurs expériences en matière des télécommunications.

Congo Telecom  est partenaire de la huitième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique Centrale (Osiane), qui se tiendra du 23 au 26 avril 2024 au palais des Congrès à Brazzaville. En qualité  d’ opérateur historique des télécommunications en République du Congo, l’entreprise a pour objectif de stimuler la croissance des entreprises locales et de favoriser l’innovation numérique dans notre pays. L’une des offres par excellence de Congo Telecom par est la fibre optique « Speed », avec un débit internet en fibre Optique, pouvant aller jusqu’à 220 Mbps symétrique pour des usages professionnels.

Côté, Camtel, en plus de la fibre optique à la maison, qui offre une connexion illimitée, on peut séduire avec Blue. Il s’agit de la marque consacrée aux opérations de télécommunications mobiles de Camtel, qui vise à lancer la marque la plus numérique, intelligente et simple de l’industrie des télécommunications à la maison, au bureau et en mobilité.

Son dernier service est Swithn. Grâce à cette innovation exceptionnelle, vous pouvez acheter du crédit et des forfaits quel que soit le réseau mobile (Camtel, neXttel, Orange, MTN, YooMee) via votre mode de paiement préféré (Orange Money ou Mobile Money) sans frais supplémentaire.

Deux grosses pointures des Télécoms en Afrique centrale 

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, est la présidente de l’ Association des Opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale (élue en 2021). Et  Congo Telecom y est valablement représenté, à travers Yves Castanou,  membre du Bureau  exécutif.

L’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale vise à contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Les National Identity Smart Cards, liées au compte bancaire, bientôt disponibles pour faciliter l’accès aux services financiers

[DIGITAL Business Africa] – La National Identity Smart Cards sera bientôt à portée de main des Nigérians. La Commission nigériane nationale de Gestion de l’Identité en anglais national Identity Management Commission (NIMC) l’a annoncé le 05 avril 2024, par voie de communiqué. Cette carte s’aligne à la loi n° 23 de 2007 de la  NIMC en fournissant une identification vérifiable conforme aux normes internationales. Cela permettra aux détenteurs de prouver facilement leur identité, tant pour accéder aux services sociaux gouvernementaux que pour effectuer des transactions financières.

La carte d’identité numérique est aussi conçue pour garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles des détenteurs. Elle intègre des fonctionnalités biométriques avancées, notamment, les empreintes digitales et les photos, ce qui en fait un outil de vérification d’identité fiable et sécurisé.

« Cette carte répondra à la demande d’identification physique permettant aux détenteurs de prouver leur identité, d’accéder aux services sociaux gouvernementaux et privés, de faciliter l’inclusion financière des Nigérians privés de leurs droits, de responsabiliser les citoyens et d’encourager une participation accrue à la construction de la nation », a expliqué un communiqué signé par Kayode Adegoke, responsable des communications de la NIMC.

La procédure d’inscription requiert l’enregistrement de données démographiques et biométriques de l’individu (10 empreintes digitales, photo du visage et signature numérique), utilisées afin d’identifier le titulaire de carte et d’éliminer tout risque de fraude ou de détournement.

Qu’en pensent les Nigérians ?

Ces fonctionnalités sont loin de faire l’unanimité sur les réseaux sociaux. Si certains valident l’initiative, d’autres y marque leur hostilité, comme la follower Rita Sunshine (@MeetSunshineMay).

« Nous avons la carte NIN et Voters, qu’est-ce qui empêche  le gouvernement fédéral d’intégrer les Nouvelles Technologies dont il dispose? Il existe des cartes ATM (carte bancaire) qui contiennent suffisamment d’informations sur plus de 65% de notre population. Vous pouvez travailler avec des banques, et la navigation sera facile et plus fluide. Il n’est pas nécessaire de soumettre les Nigérians à une nouvelle vague de stress. Cela sent  comme d’habitude une fraude bien emballée », a pensé Rita Sunshine ( @MeetSunshineMay. Aussitôt reprise par Kayode Popoola (@Kayodepopoola).

« Rita, je pense que tu t’es trompée. Personne n’a encore de carte d’identité nationale. Ce que nous avons est NIN ( Numéro unique d’Identification Nationale), qui est un nombre. Nous procédons à aucune nouvelle inscription.  Les informations sur le NIN seront intégrées à la carte  », a posté Kayode Popoola (@Kayodepopoola).

Access Bank plc est désignée comme banque émettrice des cartes, lors de la phase pilote. Le système Unified Payment Services Limited (Unified Payments) est le système de paiement. D’autres banques émettrices prendront part à ce projet dont United Bank for Africa, Union Bank, Zenith, Skye Bank, Unity Bank, Stanbic et First Bank.

Le NIN, la carte ATM et de la NINC dans l’identification des citoyens 

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNCHR), le  National Identification Number (NIN), Numéro national d’Identification est un code unique à 11 chiffres, attribué à une personne inscrite et qui lui servira à des fins d’identification tout au long de sa vie. Le Numéro unique d’Identification Nationale (NNIC) est, quant à lui, une carte multifonctions « conçue de façon à permettre aux citoyens et aux résidents autorisés de prouver leur identité au Nigéria ». La NNIC peut également servir à effectuer des paiements et des activités par voie électronique et à « lutter contre le piratage et la contrefaçon ».

Il compte 13 « applets » (petites applications), y comprenant la technologie de comparaison (Match-on-Card), l’identité électronique, l’infrastructure à clés publiques électroniques, un applet de l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’inscription des électeurs, l’assurance maladie, les impôts, la pension, le permis de conduire, l’inscription SIM et le transport, et un autre encore pouvant être mis en service immédiatement, au besoin, et un applet de paiement. Lorsque les demandeurs obtiennent leur NNIC, ils doivent activer leur « pièce d’identité électronique » à l’aide de la biométrie et, s’ils veulent se servir du volet du guichet bancaire, ils doivent utiliser leur numéro d’identification personnel.

Les cartes ATM sont émises par des Banques et permettent aux clients d’accéder à leurs comptes à tout moment et de n’importe où, rendant les transactions bancaires plus faciles et plus rapides. Depuis, 2023, elles peuvent être utilisées au Nigeria comme pièce d’identification.

Au commencement…

C’est en 2014, plus précisément le 28 août, que le président du Nigéria d’alors, Jonathan Goodluck, va lancer la NNIC. Un an après, la National Identity Management Commission (NIMC)  déclarera que toutes les cartes d’identité nationales, délivrées par le Service de l’Enregistrement civil national (Department of National Civic Registration) seraient invalides à compter du premier juillet 2015 et ne seraient plus utilisées à des fins d ‘identification.

Mais la NIMC va ajourner au 09 janvier 2016, l’usage obligatoire de la NNIC et du NIN. Raison :  Il lui fallait plus de temps pour mener à bien la mise en œuvre en raison des récentes directives du président contraignant tous les ministères et organismes à harmoniser leur base de données biométriques.

Par Jean Materne Zambo, sources : temoignages.re, unhcr.org, kessiya.com

Madagascar : Starlink reçoit le « OK » des autorités

[DIGITAL Business Africa] – L’atterrissage de Space X, ayant à son bord la technologie Starlink,  à la Grande île est imminent. Le ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications,Tahina Razafindramalo, l’ a annoncé, ce lundi 09 avril 2024. Avec cette venue dont la date reste inconnue, les populations de Madagascar pourront en toute quiétude  regarder des vidéos en streaming, effectuer des appels vidéo, jouer en ligne, faire du télétravail et plus même dans les endroits les plus reculés grâce au système Internet le plus Télécommunications.

« Leur installation locale est actuellement en cours, ainsi que la régularisation de leur situation administrative pour l’obtention de leur licence en tant qu’opérateur satellite », a confié Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications.

Toutefois, l’on peut déjà se faire une idée de la période à laquelle Starlink pourra disponible de manière officielle à Madagascar. Certaines sources parlent du troisième trimestre de cette année 2024. Cette future installation de Starlink est alignée sur la politique de l’Etat, qui a décidé d’ouvrir le secteur des Télécommunications pour que tous les fournisseurs d’accès à Internet puissent obtenir des licences, à condition d’être en règle par rapport aux exigences du cahier des charges.

Starlink est un ensemble de milliers de satellites en orbite autour de la planète, à une altitude beaucoup plus basse (environ 550 km) et aux quatre coins du globe. Étant donné que les satellites Starlink sont en orbite basse, la latence est nettement inférieure, environ 25 ms au lieu des + de 600 ms habituelles. La technologie est réputée pour sa résistance : l’antenne peut faire fondre la neige et résister au grésil, aux fortes pluies et aux vents violents

Par Jean Materne Zambo

La 4e édition du Cyber Africa Forum se tiendra à Abidjan, avec en toile de fond, l’IA comme nouvelle menace[inscrivez-vous]

[DIGITAL Business Africa] – Le Cyber Africa Forum 2024 ouvre ses portes à Abidjan, les 15 et 16 avril 2024. La plateforme d’influence et d’affaires des leaders du secteur numérique en Afrique vise à sécuriser les systèmes informatiques en Afrique. Pour cette quatrième édition du CAF, le thème choisi se décline est ces mots : « Risques cybernétiques et intelligence artificielle : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? ». Une édition qui connaît le soutien et la participation du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate. Inscrivez-vous via l’adresse www.cyberafricaforum.com. Si vous êtes partenaires, enregistrez-vous en envoyer envoyant  un mail à [email protected].

L’Union africaine, les organisations sous-régionales mettent en place des différents cadres d’ échange, des conventions et d’autres mécanismes garantissant une coopération. La Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel en est l’illustration. Elle est aussi appelée « Convention de Malabo » et promulguée le 27 juin 2014 à Malabo, Guinée équatoriale. La convention a pour objectif, de renforcer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales (CER) en matière de TIC, dans le respect des libertés fondamentales et des droits de l’Homme et des Peuples. L’accord de Malabo comporte quatre chapitres, dont le troisième relatif à la promotion de la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (art. 24 à 31). Le Commissaire général du Cyber Africa Forum, Franck Kié, estime que des efforts doivent encore être faits.

« Il faut aller encore un peu plus vite, encore un peu loin et faire un peu d’actualisation sur ce qui a déjà été fait. Parce que nous n’avons pas le temps d’attendre, en fait. Et cette cybercriminalité qui frappe à nos portes, qui peut paraître éloignée ou pas directement concentrée ou ciblée par l’ Afrique, en fait l’est maintenant de plus en plus. Le cyber Africa Forum n’est pas juste un forum avec des discussions, des panels ou des conférences. Ce qu’on cherche à faire ou le message qu’on cherche à véhiculer c’est d’être la plateforme qui réunit toutes les catégories et les acteurs clés de l’écosystème autour de la transformation digitale et de la cybersécurité », a-t-il dit.

L’édition 2023 du CAF était placée sous la thématique « Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique », et avait réuni environ 2 500 participants, plus de 60 intervenants de renom, quelques 70 partenaires et sponsors, sans oublier une centaine de leaders des secteurs public et privé.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Madagascar convié au 10e Global ICT Leadership Forum à Séoul

[DIGITAL Business Africa] – Tahina Razafindramalo est l’un des invités du du Global ICT Leadership Forum). La présence du ministre du Développement Numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) est requise à la dixième édition du Global ce cinq ICT Leadership Forum juin 2024. Cet événement se tiendra en parallèle du sommet Corée – Afrique 2024. L’ Ambassadrice de la République de Corée du Sud à Madagascar S.E Park JiHyun, est venue soumettre l’invitation au ministre Tahina Razafindramalo, à l’occasion d’ une visite de courtoisie ce début du mois d’avril 2024.

Les discussions ont notamment porté sur la stratégie de l’État Malagasy afin de réduire la fracture numérique. Mais aussi sur certains points importants de la coopération entre les deux pays.  Notamment, le partenariat dans le cadre du projet d’amélioration de la salle TIC ( Internet Access Center ) de l’école Polytechnique de Vontovorona, le renforcement des échanges entre les deux gouvernements sur divers sujets, tels que l’e-Gouvernance, les smart cities et l’Internet des Objets (IoT), l’organisation d’échanges et de visites avec le secteur privé coréen, notamment avec Korea Telecom qui, depuis 2023, commence à déployer la 6G et de partager leurs expériences dans la mise en place de smart city dans le monde.

Le Forum mondial sur le leadership en matière de TIC a débuté en 2015 et a impliqué des décideurs politiques de niveau ministériel et vice-ministériel d’environ 30 pays, contribuant ainsi à l’élaboration de politiques en matière de TIC et à l’amélioration des pays en développement.

Par Jean Materne Zambo 

Congo: La ville de Pointe-Noire met un terme à la tournée (Roadshow) du Salon Osiane 2024

[DIGITAL Business Africa] – Rideau sur le Roadshow du Salon Osiane 2024. Après Whashington, Paris, Kinshasa, Libreville, Bujumbura, Yaoundé et Douala, c’était à la ville de Pointe-Noire d’accueillir, ce vendredi 05 avril 2024, la tournée de la huitième édition de l’un des plus grands salon de la tech en Afrique. Cette mise en bouche du salon Osiane 2024, comme les précédentes ( Roadshow), avait pour but de sensibiliser la jeunesse de Pointe-Noire, notamment les startups, sur le « Challenge startups Bassin du Congo », qui offrira 10.000.000 de FCFA à la meilleure start-up. Mais pas que:

« Il ne s’agit pas uniquement, selon Philippe Bouiti Viaudo, directeur associé, Obac Capital,  de gagner un seul prix. Mais il s’agit derrière de se faire accompagner, mais de poursuivre en fait cet accompagnement et de faire en sorte que ces start-ups continuent de se développer. Et c’est ce que le salon Osiane permet aux travers d’un incubateur qui a été mis en place…Pour cette année, on espère qu’il y aura une startup congolaise qui pourra remporter le premier prix », a-t-il dit.

Luc Missidimbazi, président de l’ ONG Pratic, a invité les jeunes à mettre en lumière leur savoir-faire.

« Nous avons tenu à terminer ici à Pointe noire ce qu’on appelle des Roadshow . Une rencontre avec les écosystèmes pour présenter le contenu du salon. Et parmi ce contenu, il y a le challenge startups. Et nous avons invité des jeunes de Pointe noire à participer pour bénéficier des avantages et d’être un des lauréats, en mettant en lumière le savoir-faire de la tech…et de compétir avec d’autres jeunes », a-t-il fait savoir.

Objectifs du salon Osiane 2024

Le salon se tient du 23 au 26 avril 2024. Le 11 mars 2024, la ville de Douala, Cameroun, a abrité un des Roadshows du salon Osiane 2024. La Commissaire générale du salon Osiane, Rose-Marie Odette Ovaga, a rappelé quelques objectifs du salon Osiane pour cette huitième édition.

Au nombre de ces objectifs, figurent la fédération autour des acteurs économiques de l’Afrique centrale des parties prenantes, nationales et internationales, de l’écosystème numérique et de l’innovation ; la vulgarisation des technologies dans les domaines de la cyber sécurité, l’Intelligence artificielle, les technologies immersives, les régulations et la connectivité ; la mise en lumière des usages massifs et de qualité suscités par l’innovation technologique ; ou encore la création des écosystèmes africains autour des services et métiers impactés par le numérique.

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus, 115 exposants enregistrés et 150 intervenants. Tous provenant des 12 pays du Bassin du Congo. Les différents intervenants du salon Osiane 2024 sont les membres de gouvernements des pays africains, les dirigeants de grandes entreprises de l’écosystème, les dirigeants des agences de régulation de l’Afrique, les dirigeants des entreprises du secteur tech et de l’innovation, les experts dans les domaines impactés, des personnalités de la société civile et des médias.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les sactions encourues par Orange et MTN en cas de non identification des abonnés dans l’Extrême-nord et le NOSO d’ici 60 jours

[DIGITAL Business Africa] – 311 millions de FCFA auraient été perçus par des terroristes à travers le transfert d’argent électronique mobile Money et orange Money dans les regions du Nord-oueste, du Sud-ouest et de l’ Extrême-nord. Le butin est issu des  enlèvements et kidnapping avec des paiements de rançons électroniques. Selon les rapports des autorités administratives de ces régions, avec l’aide les forces de Défense et de sécurité, plus de 450 cartes SIM en utilisation sont non identifiées. Paul Atanga Nji agit. Le ministre de l’Administration territoriale a convoqué une réunion de travail dans son cabinet, ce lundi 08 avril 2024.

” Lorsqu’un groupe de terroristes détiennent plus de 50 cartes SIM sans  identification,  cela menace la sécurité des populations car ces derniers se retrouvent dans toutes les plateformes numériques,  WhatsApp,  Facebook et autres,  nous espionnent et causent avec leurs complices à l’étranger “, a dit le ministre.

Ont pris part à cette importante réunion,  le directeur général de l’Antic, le Pr Ebot Ebot Enaw, le directeur général adjoint d’Orange Cameroun, le directeur des opérations de MTN Cameroun, des Directeurs de Orange Money et MTN mobile Money, ainsi que leurs proches collaborateurs. Il ressort de cette concertation qu’ Orange Cameroun et MTN Cameroon sont sommés d’identifier immédiatement les cartes SIM au Nord-ouest au Sud-ouest et à l’ Extrême-nord dans un délai de 60 jours, comme l’exige l’article 29 ( alinéa 1) du Décret 2015/3759, fixant les modalités d’identification des abonnés  et des équipements terminaux  des réseaux de communications électroniques.

L’alinéa deux de cet article précise que ” les opérateurs, qui à l’expiration du délai prévu à l’alinéa un ci-dessus, ne se conforment  pas aux dispositions du présent décret, s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur “. La loi N°2010/013 du 21 décembre 2010, régissant les communications électroniques au Cameroun, en son article 69, stipule que “sont passibles d’une pénalité de 50.000.000 de FCFA à 150.000.000 de FCFA, les opérateurs et exploitants de réseaux  de communications électroniques qui ne respectent pas : … les obligations relatives à l’identification des abonnés et des terminaux des réseaux de communications électroniques” . 

Il faut rappeler que l’ identification d’un abonné avant tout importante pour sa sécurité.  Il arrive généralement que certains abonnés utilisent des cartes SIM préalablement identifiées (pas à leurs noms). Et en cas de problèmes ( vol, agression…), ces abonnés, qui sont identifiés sous d’autres noms peuvent être interpellés dans le cadre d’une enquête judiciaire. L’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), recommande d’ailleurs toute personne desireuse de s’acquiter une carte Sim de se rendre après des guichets ou des points agréés des opérateurs, munie d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport pour des besoins d’identification.

Par Jean Materne Zambo

Gitex Africa 2024 : L’ e-santé au cœur de l’événement organisé par le Maroc du 29 au 31 mai 2024

[DIGITAL Business Africa] – Pour la deuxième édition du Gitex Africa , le Maroc fait la part belle à l’e-santé et l’essor des Start-ups. Le Maroc cherche à promouvoir l’innovation dans ce domaine de l’e-santé, améliorer l’accès aux soins de santé et àrenforcer les systèmes de santé en Afrique. L’événement est hébergé par l’Agence de Développement du Digital (ADD), l’entité publique qui dirige le programme de transformation numérique du gouvernement marocain. Et est organisé par Kaoun international, sous l’autorité du ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration. jouent un rôle crucial dans cette initiative. L’enregistrement des startups est possible via l’adresse https://bit.ly/43vDGDN.

Le Dr Ghita Mezzour, ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, a rencontré les organisateurs de l’événement pour leur répercuter les consignes de la Hiérarchie pour une organisation réussie de la fête comme cela a été par le passé.

« Le succès de la première édition du GITEX Africa Morocco souligne la volonté de notre continent pour le développement de la transition numérique du Maroc et son engagement à renforcer la coopération Sud-Sud dans le domaine du digital, ainsi que sa contribution à la promotion internationale du continent africain conformément à la Vision Eclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI…. Nous sommes impatients de rendre GITEX Africa Morocco un évènement encore plus remarquable ayant une représentation technologique diversifiée et influente, à la fois à l’échelle du continent qu’au niveau international », a-t-elle déclaré.

Le Gitex Africa est considéré comme le plus grand salon de la tech et des startups en Afrique. La première édition a accueilli plus de 900 exposants, startups et délégations venues de 70 pays différents. Ce sont trois jours de rencontres et de collaboration intensive entre les secteurs privés et publics.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La BAD engagée à soutenir l’innovation et l’infrastructure numérique parmi les ODD de la RCA

[DIGITAL Business Africa] – Une représentante de marque de la Banque africaine de Développement était en République centrafricaine pour une visite de travail, du 25 au 27 mars 2024. Laure Akin-Olugbade, vice-présidente chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services a été reçue en audience par le président de la République S.E Faustin-Archange Touadéra.

Au centre des échanges, la coopération entre la BAD et la RCA. Occasion pour le bailleurs de fonds, à travers sa représentante, de réitérer l’engagement de la Banque à faire progresser le programme de développement centrafricain. Parmi les 17 objectifs de développement durable qui accompagnent le développement de la RCA, celui de l’innovation et l’infrastructure numérique a été abordé.

Akin-Olugbade a passé en revue les initiatives phares financées par la BAD, notamment le projet de dorsale à fibre optique. Il joue un rôle essentiel dans la propulsion du pays vers un avenir numérique. Le projet comprend 900 kilomètres d’infrastructure de fibre optique, onze sites techniques et un centre national de données à la pointe de la technologie.

A propos des ODD

Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Ils sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030.
Les 17 ODD sont intégrés – reconnaissant que les interventions dans un domaine affecteront les résultats dans d’autres et que le développement doit équilibrer les aspects sociaux, économiques et environnementaux. Ci-dessous la listes complète des 17 ODD.

1- Pas de pauvreté

2- Faim zéro

3- Bonne santé et bien-être

4- Éducation DE qualité

5- Égalité entre les sexes

6- Eau propre et assainissement

7- Énergie propre et d’u coût abordable

8- Travail décent et croissance économique

9- Industrie, innovation et Infrastructure 

10- Inégalités réduites

11- Villes et communautés durables

12- Consommation et production responsables

13- Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques

14- Vie aquatique

15- Vie terrestre

16- Paix, justice,  institutions efficaces

17- Partenariats pour la réalisation des objectifs

Par Jean Materne Zambo

Réseaux sociaux : Meta envisage la mention « Made with AI » sur chaque contenu pour lutter contre la désinformation

[DIGITAL Business Africa] – Des contenus générés par l’ IA sur Facebook, Instagram, Threads pourront être identifiables bientôt. Meta envisage d’associer à ces contenus (vidéo, audio et images), l’étiquette « Made with AI », entendez fait par l’IA. La mesure est sensée entrée en vigueur en mai 2024. Et concourt à lutter contre la désinformation. L’annonce a été faite par la vice-présidente en charge des politiques de contenus de la maison mère de Facebook, Instagram et Threads, Monika Bickert, le vendredi 05 avril 2024.

En raison de l’échéance électorale qui point aux USA, l’on peut comprendre une telle mesure. Déjà  qu’en janvier 2024, l’artiste musicienne américaine,  Taylor Swift, s’est vu attribuer la maternité  de fausses images pornographiques qui se sont rapidement répandues sur X. La vidéos a accumulé 47 millions de vues sur X avant d’être supprimée. La Maison Blanche a qualifié  ce délit  d’« alarmante ». X a finalement supprimé les images et bloqué les recherches sur le nom de la pop star dans la foulée.

« Nous commencerons à qualifier un plus grand nombre de contenus vidéo, audio et image de « réalisés avec l’IA » lorsque nous détecterons des indicateurs d’image IA conformes aux normes de l’industrie ou lorsque des personnes divulgueront qu’elles téléchargent du contenu généré par l’IA ». Et d’ajouter : « Nous sommes d’accord avec la recommandation du Conseil de surveillance selon laquelle assurer la transparence et un contexte supplémentaire est désormais le meilleur moyen de lutter contre la manipulation des médias et d’éviter le risque de restreindre inutilement la liberté d’expression. Nous conserverons donc ce contenu sur nos plateformes afin de pouvoir ajouter des étiquettes et du contexte », a expliqué Monika Bickert.

La vice-présidente en charge des politiques de contenus de Meta estime que cette approche globale donne aux gens plus d’informations sur le contenu afin qu’ils puissent mieux l’évaluer et ainsi avoir un contexte s’ils voient le même contenu ailleurs .

En dehors de l’ étiquette Made with AI », Meta entend aussi aussi déceler toute trace de « watermarking » ou « tatouage numérique ». « Le tatouage numérique est une technique permettant d’ajouter des informations de copyright ou d’autres messages de vérification à un fichier ou signal audio, vidéo, une image ou un autre document numérique », dixit dataScientest.com .

L’entreprise compte également sur son réseau d’environ 100 fact-checkers indépendants pour repérer les contenus générés par IA. D’autres géants de la tech comme Microsoft, Google, OpenAI ou Adobe ont pris des engagements similaires.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Un cerveau de SFR, Alioune Sall, nommé ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique

[DIGITAL Business Africa] – 25 ministres et cinq secrétaires d’Etat. La composition du gouvernement sénégalais, sous proposition du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko est tombée ce 06 avril 2024. Le Coordonnateur Pastef France et député de la diaspora Zone Enoc, Alioune Sall, est nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, en remplacement de Moussa Bocar Thiam. Si le poste lui va comme un gantNotamment, l’économie numérique, les stratégies IA et Données, l’opérationnali,  Alioune Sall devrait aussi démontrer sa capacité à relever les défis qui l’attendent. sation de la Startup Act, la mise en service du Senegal Connect Park (ex PTN), la gestion du « Cloud national ».

Le PM ministre Ousmane Sonko peut, d’une part, se targuer d’avoir un homme expérimenté dans le domaine des Télécommunications, et, d’autres part, d’avoir rapatrié un cerveau. Alioune Sall est directement remplacé par Samba Diouf de Pastef Belgique au poste de député ENOC. Sur la page Facebook « Pastef les patriotes », on ne doute pas un seul instant de l’homme.

« Son leadership exemplaire et son caractère rassembleur ont toujours été des traits qui ont inspiré et guidé ceux qui l’entourent. Que cette nouvelle étape dans sa carrière soit couronnée de succès et qu’il continue à œuvrer pour le bien-être de notre nation. Que Dieu le guide et le soutienne dans ses nouvelles responsabilités. Nos sincères félicitations, encouragements et nos prières t’accompagnent », indique le post publié vendredi 06 avril 2024.

L’ homme qu’il fallait…

Il est très présent sur la scène médiatique en France, notamment sur France 24 où il intervient régulièrement. Artisan du sacre du président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, au premier tour, Allioune Sall s’est illustré par sa capacité à mobiliser et à pacifier les Sénégalais pendant la période électorale à travers les réseaux sociaux. Un terrain qu’il affectionne et maîtrise mieux eu égard à son pédigrée.

Chez l’opérateur SFR (Société Française du Radiotéléphone), par exemple, Alioune Sall fut l’un des cerveau de la maison. Il a occupé des fonctions importantes comme celle de Chef de Projet confirmé, chargé du déploiement et de l”aménagement Réseau et des Plateformes de Services SFR, de septembre 2013 à novembre 2017 ( quatre ans et trois mois). Il faut rappeler qu’il assure cette mission dans un contexte de déploiement de fibre optique pour le réseau Backbone SFR. C’est lui qui avait la mission de piloter des projets, comme celui la « roadmap » mais aussi d’en analyser leur cohérence.

C’est également à lui que revenait la périlleuse mission de garantir la qualité de service. Puisqu’ Alioune Sall devait se charger de la cohérence des solutions techniques proposées. Par il a été Ingénieur support Grands comptes niveau 2/3 chez SFR Business de septembre 2011 à septembre 2013. Avant, il a occupé le poste d’Architecte technique/Chef de Projet SFR (septembre 2009 – septembre 2011). Si des missions aussi sensibles nous sont assignées, c’est que quelque part, on a le parcourt qu’il faut.

Diplômé de l’ École supérieure d’ Ingénieurs Léonard de Vinci, Alioune Sall est aussi passé par le Département R&T-UIT Villetaneuse, où il fit technicien du génie des Télécommunications et Réseau. A Inov Informatique, il décroche un diplôme d’ingénieur, systèmes télécom et Réseaux.

A ne surtout pas confondre au Professeur titulaire des Universités, agrégé des Facultés de droit, Alioune Sall ou à Alioune Sall, fondateur et directeur exécutif de l’African Futures Institute.

Par Jean Materne Zambo

Starlink suspend la commercialisation de ses services d’Internet par satellite en RD Congo

[DIGITAL Business Africa ] – Starlink a arrêté la commercialisation de ses services d’Internet par satellite en République démocratique du Congo. C’était le 22 mars dernier. Soit quelques jours après le communiqué de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) du 15 mars 2024 interdisant la commercialisation et l’utilisation des kits (antennes) Starlink sur l’ensemble du territoire de la RD Congo.
Ceci faute d’autorisation. Car pour l’ARPTC, Starlink n’a toujours aucun titre d’exploitation lui permettant d’offrir ses services de connexion Internet en RD Congo. Tout comme le régulateur télécoms précise que les kits Starlink d’Elon Musk ne sont pas encore homologués dans le pays.
Le régulateur est même allé jusqu’à menacer les utilisateurs congolais qui ont déjà installé les kits Starlink. “Toute connexion au réseau STARLINK, vente ou utilisation des équipements non homologués, constitue une violation des dispositions légales et réglementaires en vigueur passible de sanctions“, a prévenu Christian Katende, le président de l’ARPTC.
Suivant à la lettre la demande l’ARPTC, l’entreprise américaine SpaceX qui commercialise Starlink a donc stoppé la fourniture de ses services internet en RD Congo. Les utilisateurs congolais ayant déjà activé Starlink ont alors reçu des messages de l’opérateur satellitaire indiquant que le service Internet n’était plus disponible dans le pays.
“Vous utilisez actuellement Starlink dans un territoire non autorisé. Les autorités de télécommunications locales ont demandé à Starlink de désactiver vos services. Comme décrit dans vos conditions d’utilisation, Starlink ne garantit pas quand et où ses forfaits de services mobiles ou mobiles prioritaires seront disponibles. L’utilisation de ces services dépend de nombreux facteurs, notamment l’obtention ou le maintien des approbations réglementaires nécessaires, qui sont susceptibles de changer. Nous regrettons tout inconvénient que cela pourrait vous causer”, écrit Starlink aux utilisateurs de la RD Congo.
Et quid de la facturation déjà souscrite par les usagers ? “Vous pouvez suspendre le service et la facturation en suivant les instructions ici ou continuer le service et utiliser votre service Starlink dans une zone que nous desservons actuellement (voir la carte ici). Si vous choisissez de suspendre le service, vous pouvez contacter l’assistance et nous vous accorderons un crédit de service pour le reste de la période de facturation en cours“, propose Starlink.
Ce sont en effet là les messages de Starlink reçus par Alex S. qui utilisait Starlink à Kinshasa depuis plusieurs mois. Evidemment, c’est avec beaucoup de peine qu’Alex S. a reçu ce message. Comme bien d’autres utilisateurs de Starlink en RDC.
“Les fournisseurs d’accès Internet locaux en RDC ont depuis longtemps la réputation d’offrir des services qui sont non seulement coûteux, mais aussi douloureusement lents. Avec des coûts allant jusqu’à 100 $ par mois pour une faible vitesse de 2 Mbps, associés à des plafonds de données restrictifs tels que 100 Go. Le fardeau financier pour les utilisateurs est immense. Cette disparité entre le coût du service exerce une pression importante sur les individus et les entreprises, étouffant l’innovation et limitant l’accès aux ressources mondiales. En contraste, la technologie Internet par satellite de Starlink propose un saut quantique à la fois en termes de vitesse et d’abordabilité. Pour environ un quart du prix, les utilisateurs auraient pu profiter de vitesses fulgurantes de 100 à 200 Mbps avec l’avantage supplémentaire d’aucune limite de données”, explique Alex S.
Pour lui, le service offert par Starlink pourrait révolutionner la façon dont les Congolais travaillent, apprennent et se connectent avec le monde entier.
“Un autre aspect essentiel où Starlink brille est son potentiel pour combler le vaste fossé numérique entre les villes et les zones rurales. Les fournisseurs d’accès Internet locaux en RDC sont souvent limités aux centres urbains, laissant les endroits éloignés dans un état perpétuel d’obscurité numérique. Le système satellite de Starlink, d’autre part, a la capacité d’atteindre les zones les plus isolées, garantissant que l’accès à Internet n’est pas seulement un privilège de l’élite urbaine, mais un droit de base accessible à tous, quelle que soit leur situation géographique”, argumente-t-il.
D’où son plaidoyer adressé au régulateur pour qu’il autorise Starlink à restituer le service, tout en continuant les négociations et procédures pour sa légalisation en RDC.

Pas de bras de fer avec les Etats africains

En effet, d’après les informations obtenues par Digital Business Africa, Starlink a décidé de ne pas mener de bras de fer avec les autorités légales des pays africains. Même si ces Etats n’ont pas toujours les moyens techniques de bloquer les services d’Internet par satellite de Starlink, l’entreprise américaine a choisi de se plier aux volontés des régulateurs africains.
Ainsi, apprend-on, chaque fois qu’un Etat demandera à Starlink de stopper ses services Internet, l’opérateur le fera sans hésiter. Toutefois, l’entreprise promet d’engager des procédures en vue de l’obtention des autorisations et agréments dans plusieurs pays africains selon un chronogramme disponible sur son site web.
Ainsi donc, c’est en 2025 que Starlink prévoit de s’installer officiellement en RD Congo et au Cameroun. Ces deux pays qui ont formellement demandé à Starlink de stopper la commercialisation de ses services d’Internet par satellite.
Suivant ce principe, les utilisateurs Camerounais de Starlink doivent s’attendre dans les prochains jours à la suspension de leur connexion Internet. Car la ministre Minette Libom Li Likeng l’a demandé. A moins, que le Cameroun ne saisisse à nouveau Starlink pour demander de ne pas suspendre immédiatement la connexion au usagers du pays. 

Internet : L'usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo

Starlink : Un réseau Internet disponible partout dans le monde

En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau “est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible”. “Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle”, s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.
Le communiqué de l’ARPTC et la note de la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications à Starlink visent donc à mettre fin à cette pratique et à inciter l’entreprise américaine Space X qui commercialise STARLINK à s’installer légalement dans leur pays respectifs.

En 2025, au Cameroun et en RD Congo

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement activés en 2024. C’est le cas, en Afrique centrale, du Gabon, du Congo et du Tchad. C’est en 2025 que Starlink prévoit de s’installer officiellement en RD Congo et au Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.


Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Starlink au Cameroun : Le Minpostel demande à SpaceX de suspendre ses services d’Internet par satellite

[Digital Business Africa] – La position officielle du Cameroun face à l’expansion des usages des Kit Starlink par de nombreux Camerounais s’affine de plus en plus. Ce 04 avril 2024 à l’hôtel Yaoundé, lors du lancement du programme Industry Maker ACADEMY (IMA24) par Digital Transformation Alliance et InnoTechLab, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, a indiqué avoir demandé à Starlink de stopper la commercialisation de ses services au Cameroun.
J’ai déjà reçu la directrice Afrique de Starlink et nous lui avons dit que le marché camerounais est ouvert, mais réglementé. Il faut avoir une licence et nous leur avons donné les conditions pour le faire. Mais, il se trouve que comme le coût des forfaits d’Internet par satellite de Starlink est bas et que nous vivons le phénomène de la mondialisation, quelques Camerounais se sont procuré des équipements Starlink qui sont très faciles à manipuler. Il suffit d’avoir l’équipement Starlink, d’avoir un code, vous le branchez et vous êtes connecté. Avec tous les risques que cela comporte“, a indiqué la ministre.
En conséquence, Minette Libom Li Likeng affirme avoir écrit à SpaceX qui déploie Starlink pour leur demander de bloquer les utilisateurs camerounais pour le moment. Parce que c’est illégal, faute d’autorisation.
Je leur ai demandé d’aller auprès de l’Agence de régulation des télécommunications et les procédures sont en cours. Il se trouve que les consommateurs ont hâte d’avoir cette connexion haut débit et ils vont acheter des équipements qu’ils mettent dans leurs sacs et les douaniers pensent que c’est un simple appareil de technologie simple, pourtant c’est une connexion haut débit et cela commence à faire des remous“, affirme Minette Libom Li Likeng.
Pour la ministre, si tous les Camerounais achètent des équipements Starlink sans contrôle, il va se poser un problème de sécurité et même de protection des données personnelles. “La protection des données personnelles est comme je me protège et comme je m’habille. Il faut que je m’assure qu’il n’y a pas de bandits dehors. Si vous allez sur les nouvelles technologies, vous laissez des informations et vous ne vous souciez pas de comment elles sont protégées et gérées, vous vous livrez à la merci des bandits. Et ils pourront faire de vous ce qu’ils veulent. Voilà pourquoi j’ai signé une note il y a quelques jours à l’adresse de Starlink pour leur demander de bloquer les utilisateurs camerounais. Parce que pour le moment, c’est dans l’illégalité. Ils n’ont pas l’autorisation“, explique la ministre.
J’ai demandé aux utilisateurs d’attendre que Starlink ait officiellement la licence pour opérer et protéger le marché. Nous savons qu’au Cameroun il y a Camtel, l’opérateur historique. C’est le seul qui est compétant pour gérer les infrastructures de transport. Une solution va être trouvée. Là aussi je dis que si Camtel ne se réveille pas pour être performant, Starlink va le balayer. C’est donc pour dire que, pendant que vous êtes contents de voir qu’on a balayé Camtel, si vous laissez qu’on balaie Camtel sans encadrement, c’est vous-mêmes qui serez balayés après, parce que vous serez dépendants de Starlink qui prend vos données et qui les gère avec tous les dangers possibles“.
Les utilisateurs camerounais de Starlink seront donc déconnectés dans les jours à venir, car d’après les informations de Digital Business Africa, Starlink a décidé de ne pas mener de bras de fer avec les Etats africains. Les utilisateurs camerounais ayant activé les forfaits Starlink recevront probablement dans les jours à venir des messages leur indiquant que son service Internet par satellite a été désactivé au Cameroun.

Suspension requise également en RD Congo, Côte d’Ivoire et en Guinée 

Cette décision intervient après des décisions pareilles dans plusieurs pays africains comme en RD Congo, en Côte d’Ivoire ou encore récemment en Guinée où Starlink offre ses services sans être officiellement installé.
En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau “est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible”. “Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle”, s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.

En 2025, au Cameroun et en RD Congo

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement activés en 2024. C’est le cas, en Afrique centrale, du Gabon, du Congo et du Tchad. C’est en 2025 que Starlink prévoit de s’installer officiellement en RD Congo et au Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.

Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Cameroun: Yves Castanou, DG de Congo Telecom et pasteur à ICC, annoncé à Yaoundé pour une campagne d’évangélisation

[Digital Business Africa] – Dans plusieurs carrefours de la ville de Yaoundé, l’affiche annonçant sa campagne d’évangélisation est visible. Yves Castanou, DG de Congo Telecom et pasteur principal à Impact Centre Chrétrien (ICC) Brazza, sera à Yaoundé du 12 au 14 avril 2024. Non pas pour parler télécoms, mais pour une campagne d’évangélisation à l’esplanade du stade Omnisports à Yaoundé.

Il a en effet également posté une vidéo sur les réseaux sociaux pour annoncer sa présence imminente. Voir la vidéo ici

L’ancien Dg de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo est en effet un passionné du Christ. Avec son frère jumeau Yvan Castanou, ils ont co-fondé l’église Impact Centre Chrétrien (ICC).

Pasteur associé, co-fondateur d’Impact Centre Chrétien, Yves Castanou est depuis octobre 2012 le pasteur en charge d’Impact Centre Chrétien du campus de  Brazzaville.

Après une formation biblique suivie en Angleterre puis à l’Institut Biblique de Paris et à l’Académie des hautes études théologiques et pastorales de Paris, il a été, avec son épouse, ordonné en mars 2004 par les pasteurs André Thobois (Fédération Protestante de France et Chevalier de la légion d’Honneur) et Emmanuel Toussaint (Concile Mondial Protestant et Evangélique des Eglises).

Adorateur passionné de Dieu, le pasteur Yves Castanou est non seulement soucieux de voir le coeur des Hommes revenir et s’attacher à Dieu, mais ambitionne aussi de voir les croyants devenir des modèles d’intégrité, de compétences et d’excellence qui impactent et transforment positivement leurs générations pour la seule gloire de Dieu.

Entrepreneur, motivateur, coach et DG de Congo Telecom (opérateur historique des télécoms du Congo), Yves Castanou est titulaire d’un diplôme d’ingénieur Génie électrique obtenu à l’Ecole Polytechnique de Montréal au Canada. Il a été ingénieur télécom dans la société Lucent Technologies à Denver aux États-Unis.

Lire aussi :

Congo / Osiane : ex DG de l’ARPCE et actuel DG de Congo Telecom, le Pasteur Yves Castanou prodigue quatre conseils de leadership [Vidéo]

En 2010, Yves Castanou est nommé, par un décret présidentiel de Denis Sassou Nguesso, directeur général de l’ARPCE. Il y passera 10 ans. Sous son impulsion, l’ARPCE a reçu le titre de « Meilleure gouvernance et meilleur régulateur de l’Afrique centrale » en 2014.

Yves Castatnou est très impliqué dans le développement des compétences dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication au Congo. Sous son leadership, l’ARPCE est à l’origine de la création de YEKOLAB, un centre d’excellence qui offre gratuitement aux jeunes des formations qualifiantes. Ce qui lui a valu en 2016, le trophée de « Meilleure initiative publique» à l’Award Africa Telecom People à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Yves Castanou a été élevé au grade d’officier de l’Ordre du Mérite congolais, à l’occasion de l’inauguration du siège de l’ARPCE le 22 novembre 2013.

Après son passage remarqué à la tête de l’Agence de Régulation des Postes des Communications Électroniques (ARPCE), Yves Castanou est à nouveau nommé par décret présidentiel au poste de directeur général de Congo Telecom. C’était le 9 avril 2020. Depuis lors, il met en oeuvre sa stratégie “TRANSFORM” pour faire de Congo Telecom un opérateur de classe mondiale. 

Yves Castanou est marié depuis 1996 à son épouse Habi Castanou qu’il appelle amoureusement « Miss Merveille ». Ils ont ensemble deux enfants.

Par Digital Business Africa