Numérique au Cameroun : il est urgent d’impliquer la diaspora dans la stratégie nationale
La Finlande et l’Union européenne lancent un programme de 1 312 milliards de F.CFA pour accélérer la digitalisation en Afrique
[DIGITAL Business Africa] – Un nouveau mécanisme financier majeur vient d’être lancé pour soutenir la transformation numérique dans les pays en développement, en particulier en Afrique. La Finlande et l’Union européenne ont officiellement lancé un programme stratégique destiné à mobiliser jusqu’à 2 milliards d’euros – soit près de 1 311 milliards de francs CFA– pour accélérer la digitalisation en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Cette initiative, baptisée EU Finnfund Global Connected Guarantee, constitue à ce jour le plus grand programme de garanties de l’UE dédié au secteur numérique.
Comme indiqué sur la page LinkedIn de Finnfund, cette initiative s’inscrit dans le contexte géopolitique actuel où l’UE cherche à renforcer sa présence dans les infrastructures numériques mondiales face à la montée en puissance des investissements chinois (via la Belt and Road Initiative) et américains (via les géants du cloud et de la tech).
Selon le Premier ministre finlandais Petteri Orpo, « pour les entreprises finlandaises, il s’agit d’une excellente et tangible opportunité d’entrer sur de nouveaux marchés », soulignant que ce mécanisme financier n’est pas seulement un instrument économique, mais aussi un levier d’influence stratégique visant à positionner l’Europe comme partenaire clé de la transformation numérique du continent africain. C’est du moins ce qu’il a annoncé cette semaine lors du sommet UE – UA tenu en Angola.
Lancé en partenariat avec la société finlandaise d’investissement à impact Finnfund, ce dispositif prévoit que l’Union européenne apporte 222 millions d’euros de garanties destinées à sécuriser les investissements de Finnfund dans des projets numériques innovants. En complément, l’UE financera la préparation des futurs investissements à hauteur de 13 millions d’euros. L’objectif : déployer des infrastructures numériques robustes, soutenir l’innovation technologique et renforcer l’accès aux services digitaux dans les régions qui accusent encore un retard structurel.
Ce levier financier ouvre des perspectives majeures pour le continent africain, où les besoins en connectivité haut débit, data centers, infrastructures de paiement mobile et solutions d’intelligence artificielle sont croissants. Pour les bailleurs internationaux, il s’agit également d’un outil stratégique pour réduire la fracture numérique mondiale.
Un programme tourné vers l’Afrique et les infrastructures numériques critiques
Selon Finnfund, ce mécanisme permettra de financer des projets structurants tels que les câbles sous-marins, les centres de données, les solutions de paiement mobile, les plateformes d’intelligence artificielle ou encore des innovations numériques à forte valeur ajoutée pour les services publics et les entreprises.
« Ce programme crée des voies d’accès inédites aux marchés internationaux pour l’expertise numérique finlandaise. Réduire la fracture numérique est à la fois une opportunité commerciale majeure et un vecteur d’impact. Les investissements peuvent inclure des câbles sous-marins, des data centers, des solutions de paiement mobile, de l’intelligence artificielle et d’autres innovations numériques », explique Jaakko Kangasniemi, Directeur général de Finnfund.
Pour l’Afrique, cette orientation représente un signal fort, car elle cible des secteurs où le déficit d’infrastructures ralentit encore l’adoption du numérique : backbone international, réseaux haut débit, cloud computing, cybersécurité, bancarisation digitale et services publics connectés.
Un alignement total avec la stratégie Global Gateway de l’Union européenne
L’initiative EU Finnfund Global Connected Guarantee constitue l’une des contributions les plus importantes de la Finlande à la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, qui vise à mobiliser 300 milliards d’euros pour moderniser des infrastructures critiques dans les pays partenaires, avec une priorité affirmée pour l’Afrique.
Pour la Finlande, il s’agit d’un engagement stratégique, comme le souligne le Premier ministre Petteri Orpo :
« Le nouveau programme de Finnfund représente la contribution la plus significative de la Finlande à la stratégie Global Gateway de l’UE. Il s’agit également d’une reconnaissance commune du rôle essentiel du secteur numérique dans le développement durable. Pour les entreprises finlandaises, c’est une opportunité tangible d’entrer sur de nouveaux marchés. »
L’annonce a été faite lors du sommet UE–UA à Luanda, en Angola, en présence de Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.
Les entreprises africaines directement concernées
Dans la pratique, le programme ouvre la voie à trois dynamiques majeures pour l’Afrique :
- Un accès élargi au financement international pour les opérateurs télécoms, fournisseurs d’infrastructures numériques, startups technologiques et plateformes digitales.
- Des opportunités de co-développement entre entreprises africaines et finlandaises dans les domaines clés : fibre optique, data centers, solutions de paiement, IA, cybersécurité.
- Une accélération de la connectivité et de la transformation digitale, particulièrement dans les zones encore peu desservies.
La réaction du cabinet ICT Media STRATEGIES
Beaugas-Orain DJOYUM, directeur général du cabinet de veille stratégique et d’e-réputation ICT Media STRATEGIES, estime que ce programme constitue un levier stratégique majeur pour le continent :
« L’initiative lancée par l’Union européenne et la Finlande représente une avancée majeure pour le financement de la transformation numérique sur le continent africain. En mobilisant jusqu’à 2 milliards d’euros (soit environ 1 312 milliards de francs CFA), ce programme ouvre de nouvelles perspectives pour moderniser nos infrastructures, soutenir l’innovation et renforcer notre souveraineté numérique ».
Le DG du cabinet basé à Yaoundé au Cameroun fixe néanmoins quelques préalables :
« Il est toutefois essentiel que les mécanismes d’accès, les critères d’éligibilité et les conditions de participation soient présentés de manière claire, accessible et adaptée aux réalités des États africains et de nos entreprises technologiques. C’est à cette condition que les acteurs intéressés pourront pleinement saisir ces opportunités et contribuer à l’essor d’un écosystème numérique africain solide et compétitif avec la collaboration des partenaires européens », propose BEAUGAS ORAIN DJOYUM.
Un impact économique massif
Selon la Banque mondiale, une hausse de 10 % de la connectivité numérique peut générer jusqu’à 2,5 % de croissance du PIB. Pour les pays africains, souvent freinés par un coût élevé de l’internet et des infrastructures limitées, l’accès à de nouveaux mécanismes financiers constitue un levier déterminant.
Le programme annoncé double le volume d’investissement déjà engagé via Africa Connected, lancé en 2023 dans le cadre de l’EFSD+. L’élargissement à l’Asie et à l’Amérique latine n’enlève en rien la place centrale de l’Afrique dans les priorités de Finnfund et de l’Union européenne.
Vers une nouvelle ère de coopération numérique UE–Afrique
L’initiative positionne l’Union européenne comme l’un des acteurs clés du financement de la transformation digitale en Afrique. Elle intervient à un moment critique : montée en puissance de l’IA, besoins croissants en data centers, enjeux de cybersécurité, demande en connectivité internationale, pression démographique sur les infrastructures numériques.
Avec ce programme, l’Afrique bénéficie d’un nouveau cadre robuste et ambitieux pour accélérer son virage numérique, attirer des investissements structurants et renforcer sa participation à l’économie digitale mondiale. Cette initiative sera sans doute abordée avec plus de détails lors de E-Gov’A (e-Gov Africa Summit, Expo & Awards) 2026, le salon sur l’e-Gov et innovation digitale en Afrique qu’organisent Smart Click Africa et Smart Click Africa du 14 au 16 mai 2026, à Yaoundé au Cameroun, sous le haut patronage du ministère des Postes et Télécommunications.
Par Digital Business Africa
CMDT-25 à Bakou : l’ART Cameroun renforce son influence auprès des bailleurs et partenaires internationaux à mi-parcours des négociations
[DIGITAL Business Africa] – Alors que la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT-25 ou WTDC-25) entre dans une phase décisive, la délégation de l’Agence de Régulation des Télécommunications du Cameroun (ART) s’affirme comme un acteur clé dans les discussions techniques et stratégiques qui définiront les priorités mondiales du développement numérique pour les prochaines années. À mi-parcours, les travaux prennent une dimension plus opérationnelle, et le rôle de l’ART devient déterminant, notamment dans ses interactions renforcées avec les bailleurs de fonds et les partenaires internationaux impliqués dans la mise en œuvre des projets TIC en Afrique.
Depuis le début des travaux, les sessions ont permis d’établir les bases politiques de la conférence. Mais la dynamique change : place désormais à la consolidation des textes, à la formulation des résolutions et à l’affectation des responsabilités opérationnelles. Dans ce contexte, l’ART, présente dans plusieurs organes stratégiques, contribue à porter la voix du Cameroun et celle de l’Afrique centrale auprès des partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’expansion de l’économie numérique sur le continent.
Un rôle accru dans les sessions stratégiques : COM-3, WG-PL et COM-4
La semaine à venir s’annonce cruciale, avec trois instances particulièrement sensibles où la délégation camerounaise est pleinement engagée.
COM-3 : priorisation des initiatives et finalisation des résolutions
La Commission 3 (COM-3), chargée d’affiner les résolutions et de prioriser les programmes à inscrire dans le Plan d’action, reprend ses travaux. D’après les informations du régulateur camerounais disponibles sur ses plateformes numériques, les équipes de l’ART y défendent activement les priorités liées :
– au renforcement de l’accès universel,
– à l’amélioration de la qualité de service,
– à l’interconnexion régionale,
– à la sécurité des infrastructures,
– et à la montée en compétence des régulateurs des pays en développement.
En participant à la structuration des actions futures, l’ART se positionne en interlocuteur technique crédible auprès des bailleurs, notamment ceux engagés dans les programmes d’appui institutionnel, de modernisation réglementaire et d’extension des réseaux.
WG-PL : contribution camerounaise à la Déclaration finale
Le groupe WG-PL, en charge d’élaborer la Déclaration de la conférence, poursuit cette semaine un travail de précision et de consensus. L’objectif est d’arriver à un texte « adoptable » avant la clôture.
La délégation camerounaise y porte plusieurs messages forts :
– la nécessité d’un financement accru pour la connectivité rurale ;
– le soutien aux initiatives d’inclusion numérique ;
– l’intégration des pays africains dans les chaînes de valeur de l’IA et du cloud ;
– une attention particulière aux questions de cybersécurité et de résilience des réseaux.
Pour les partenaires internationaux et les organisations de développement, les contributions de l’ART offrent une perspective ancrée dans les réalités opérationnelles d’un pays en pleine transformation numérique.
COM-4 : gouvernance, mise en œuvre et architecture de suivi
La Commission 4 (COM-4) abordera les mécanismes de gouvernance des programmes issus de la conférence, ainsi que les modalités concrètes d’implémentation, de suivi et d’évaluation.
La présence active de l’ART dans ces discussions renforce la visibilité du Cameroun et son rôle dans la co-construction des futures normes de coopération TIC.
Cette visibilité accrue ouvre des opportunités dans :
– la mobilisation des financements dédiés au développement des réseaux,
– le renforcement des partenariats bilatéraux et multilatéraux,
– le positionnement du Cameroun comme hub réglementaire en Afrique centrale.
Une conférence à mi-parcours : vers une phase de bascule stratégique
La WTDC-25 se dirige vers un moment de bascule. Les premiers jours ont permis d’explorer les enjeux politiques et les positions communes.
Désormais, l’enjeu est d’opérationnaliser les ambitions affichées :
– transformer les orientations politiques en projets concrets ;
– structurer les priorités en programmes financés ;
– finaliser la Déclaration et le Plan d’action avec des engagements clairs des États et des partenaires.
À ce stade, la délégation de l’ART apparaît comme un pivot dans les discussions, capable d’influencer la formulation des recommandations finales. Son engagement technique, sa compréhension du terrain et sa participation aux groupes stratégiques renforcent le poids du Cameroun dans le processus.
Une opportunité majeure pour attirer financements et partenariats
En multipliant les échanges bilatéraux et en participant activement aux sessions techniques, l’ART renforce son dialogue avec :
– la Banque mondiale,
– la BAD,
– l’Union européenne,
– les agences de coopération,
– les fonds spécialisés dans l’innovation numérique,
– les opérateurs et consortiums internationaux.
Cette présence active permet :
– de défendre les priorités nationales en matière de connectivité et de régulation,
– d’attirer de potentiels investissements pour moderniser les réseaux,
– de positionner le Cameroun comme bénéficiaire stratégique des futurs programmes de développement TIC.
Pour le pays, la WTDC-25 représente plus qu’un rendez-vous diplomatique : elle constitue une plateforme essentielle pour orienter les financements, influencer les standards, accélérer les projets en cours et renforcer la coopération internationale autour du numérique.
Un rôle stratégique qui renforce la place du Cameroun dans l’écosystème numérique mondial
En s’impliquant dans les organes décisionnels COM-3, WG-PL et COM-4, l’ART Cameroun s’affirme comme l’un des acteurs africains les plus structurants dans les négociations en cours. À mi-parcours de la WTDC-25, son action ciblée auprès des bailleurs et de ses partenaires internationaux contribue à orienter les décisions finales et à positionner le Cameroun au cœur des priorités globales du développement numérique.
Si les textes finaux reflètent les ambitions défendues, la Déclaration et le Plan d’action issus de cette conférence dessineront véritablement la feuille de route numérique mondiale des prochaines années, avec une empreinte camerounaise bien visible.
Par Digital Business Africa
CMDT-25 : Le Tchad et l’Azerbaïdjan renforcent leur coopération dans les communications satellitaires et la gestion du spectre
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[DIGITAL Business Africa] – L’ ARCEP Tchad et Azercomos, l’agence spatiale d’ Azerbaïdjan, se rapprochent un peu plus. L’équipe Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes du Tchad (ARCEP) a effectué, en marge de la CMDT-25 à Bakou, une visite de travail auprès d’Azercomos, ce 24 novembre 2025.
La rencontre a permis d’échanger, selon l’ARCEP, de manière approfondie sur les méthodes de supervision des signaux satellitaires, la détection et la gestion des interférences, ainsi que sur les mécanismes de sécurisation des services et d’optimisation de l’utilisation du spectre au niveau national. Histoire de renforcer leur coopération dans le domaine des communications satellitaires et de la gestion du spectre.
Précédée par le DG de l’ARCEP Tchad, Haliki Mahamat Choua, la délégation a pu découvrir le potentiel du centre de contrôle des satellites d’Azercomos, doté de plusieurs stations terriennes et d’outils avancés de surveillance de l’espace et du spectre.
Les résolutions issues de cet entretien sont entre autres :
• Le contrôle de l’espace et suivi des services satellitaires ;
• La gestion du spectre national, y compris pour les réseaux de nouvelle génération
• Le renforcement des capacités des ingénieurs et experts de l’ARCEP (formations, ateliers, visites d’étude) ;
• Le développement de solutions satellitaires pour améliorer la connectivité dans les zones rurales et enclavées du Tchad.
L’ ARCEP affirme sa volonté de s’outiller davantage face aux nouveaux enjeux spatiaux et numériques, afin de mieux protéger l’environnement radioélectrique national et d’accompagner l’arrivée de nouveaux services satellitaires au bénéfice de tous les usagers du numérique au Tchad.
Par Jean Materne Zambo, source: ARCEP Tchad
CMDT-25 : Le Sénégal en campagne pour sa réélection au Conseil de l’UIT
[DIGITAL Business Africa] – C’est au Conseil de l’ Union internationale des télécommunications que les décisions majeures dans le secteur du numérique sont prises. Et le Sénégal veut conserver son siège qu’il occupe sans discontinuer depuis 1972.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a officiellement annoncé, ce 24 novembre 2025, la candidature du Sénégal au Conseil de l’UIT (2027-2030), en vue de la Conférence des Plénipotentiaires de 2026, lors d’un cocktail en marge de CMDT 2025 à Bakou, Azerbaïdjan.
Étaient présents à cette cérémonie, la Secrétaire générale de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, le Secrétaire général de l’UAT, John Omo, plusieurs hauts responsables de l’UIT et des participants représentant plus de 50 nationalités.
Une fois réélu, le Sénégal pourra à nouveau participer aux décisions majeures d’un secteur en évolution rapide. Le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a rappelé l’ambition du Sénégal pour un numérique inclusif, fondé sur l’innovation et la coopération internationale. Il a mis en avant les progrès du secteur, qui confirment le Sénégal comme hub régional du numérique.
La Secrétaire générale de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, a souligné le rôle moteur du Sénégal au sein de l’organisation, rappelant sa récente visite auprès du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye.
Le Sénégal est représenté au CMDT 2025 par une forte délégation composée notamment de la Primature, de la direction générale de l’ARTP, du Collège de l’ARTP et du FDSUT, pour leur participation active à la réussite de cet important événement.
Par Jean Materne Zambo
Internet par satellite : Leo Ultra, l’antenne hors-norme d’Amazon qui veut détrôner Starlink
[DIGITAL Business Africa] – Amazon dévoile Leo Ultra, le nouveau nom de Kuiper, promettant des débits en téléchargement jusqu’à 1 Gbit/s. L’entreprise en a fait l’annonce ce 25 novembre 2025. Leo Ultra est une antenne dernier cri équipée d’une puce conçue en interne par les équipes d’Amazon.
Amazon qualifie Leo Ultra de « terminal client le plus rapide actuellement en production ». L’antenne propose jusqu’à 1 Gbit/s en débit descendant et jusqu’à 400 Mbit/s en débit montant. Des caractéristiques presque au-dessus de la mesure.
Avec plus de 150 satellites en orbite basse, Amazon devrait poursuivre la montée en puissance dans les mois à venir jusqu’à l’ouverture de son offre aux particuliers.
Amazon entend disposer d’une constellation de plus de 3 200 satellites, destinée à fournir du haut débit et une faible latence à des millions d’utilisateurs encore privés d’internet fiable.
L’opérateur met en avant une connexion directe avec AWS, son infrastructure cloud utilisée massivement sur Internet. Divers usages professionnels devraient être satisfaits , comme l’accès au cloud depuis des zones isolées, la visioconférence haute définition ou monitoring en temps réel.
Leo Ultra, selon Amazon, peut simultanément gérer téléchargement et envoi. Tout ceci sans pièce mobile. Il y aura donc moins d’usure et de risques de panne. Sur le papier, l’antenne est surtout taillée pour résister aux températures extrêmes, qu’il fasse -40°C ou +50°C, aux précipitations intenses et aux vents violents, comme l’antenne Starlink.
L’antenne d’Elon Musk, elle a d’ores et déjà lancé 10 400 satellites Starlink en orbite, jusqu’à 25 d’en ajouter 28 à l’occasion d’une prochaine mission. Ce qui portera le total à environ 10 465, rapporte Star Walk. Plusieurs sources indiquent cependant que le nombre de satellites actifs est inférieur car certains sont en orbite depuis plusieurs années et se désintègrent naturellement ou sont mis en orbite.
La conquête du marché s’annonce âpre. D’autant plus que dès 2026, les premiers smartphones, comme l’iPhone 18 Pro, seront capables de se connecter directement à l’Internet par satellite.
Par Jean Materne Zambo
Côte d’Ivoire : 83,2 MDS de FCFA alloués au ministère de la Transition numérique pour l’exercice 2026, un budget en forte progression
[DIGITAL Business Africa] – Le budget 2026 du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation est en forte progression. 83 275 503 595 FCFA, c’est le montant adopté à l’unanimité par la Commission des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale ce vendredi 21 novembre 2025.
Le nouveau budget est revu à la hausse par rapport à celui de 2024 qui s’élevait à 52,6 milliards de FCFA. L’enveloppe visait à accompagner l’expansion des infrastructures numériques et le développement des services digitaux.
Selon le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, ce budget se veut ambitieux et traduit la volonté forte du gouvernement de renforcer la performance numérique de la Côte d’Ivoire et d’assurer une meilleure connectivité sur l’ensemble du territoire. Une volonté impulsée par le président de la République, S. E. Alassane Ouattara.
« Pour le gouvernement, nous devons accélérer la transformation numérique et la digitalisation de notre société. Cette transformation, si elle est réussie, permettra un plus large accès aux services numériques partout, et surtout l’accroissement des recettes de l’État », a déclaré Ibrahim Kalil Konaté devant les députés.
Le budget 2026 s’articule autour de 4 programmes majeurs :
–Administration générale (1,7 milliard FCFA).
– Économie numérique et Poste, 46 millions FCFA.
– Appui au développement des nouvelles technologies en zone urbaine (33 millions FCFA)
– Régulation du secteur de la communication électronique (2,6 milliards FCFA )
L’adoption de ce budget marque une nouvelle étape vers une Côte d’Ivoire plus connectée, plus moderne et plus inclusive, pour que chaque citoyen bénéficie des opportunités offertes par le numérique, apprend-on.
Par Jean Materne Zambo, source : MTND
Demande E-visa/Gabon: Mark Alexandre Doumba et des opérateurs font le point sur les projets de paiements électroniques
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation tient à l’accélération des solutions de paiement électroniques dans le cadre de la demande de visa en ligne. Mark Alexandre Doumba a reçu, le 21 novembre 2025, les représentants de différents opérateurs concernés.
Il était question de faire le point sur l’avancement de plusieurs chantiers stratégiques. Notamment Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money.
Selon le MENDI, la plateforme E-Visa permet déjà le dépôt en ligne des demandes de visa. L’objectif désormais : activer le paiement électronique, étape essentielle pour offrir un service entièrement digitalisé, plus rapide, plus fluide et plus transparent. Le lancement est prévu en décembre, en coordination avec MaDigiPaie.
“Une présentation technique sera organisée la semaine prochaine avec le ministre de l’Intérieur pour valider les orientations finales du projet d’identité numérique nationale”, indique le MENDI
Le Gabon a mis en place un visa électronique, plus communément appelé e-visa, afin de faciliter les entrées sur son territoire. Les personnes désirant s’établir au Gabon sont priées de consulter le site web www.dgdi.ga pour les modalités.
Ce dispositif s’adresse pour le moment aux voyageurs désirant se rendre au Gabon par voie aérienne, à partir de l’entrée unique de l’aéroport International Léon Mba de Libreville.
Les échanges ont également porté sur l’intégration du principe de préférence nationale dans les projets en cours, conformément aux priorités fixées par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin de renforcer souveraineté et compétences locales.
Par Jean Materne Zambo, source: MENDI
Transformation numérique : Les objectifs ambitieux de l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ici 2030 [Déclaration de Cotonou]
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[DIGITAL Business Africa] – Le Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l’Ouest et du Centre a tracé les sillons d’un avenir numérique fructueux. L’an 2030 devrait correspondre au temps de la moisson. Du 17 au 18 novembre 2025 , la ville de Cotonou au Bénin a rassemblé plus de 200 participants. Selon la Banque mondiale, la fracture numérique en Afrique est une réalité, tout comme l’engagement à accélérer l’urgente transformation numérique de la région.
Les points clés du Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l’Ouest et du Centre
– Un accès haut débit abordable et fiable pour 90 % de la population.
– Des cadres harmonisés pour la cybersécurité, la gouvernance des données et l’IA.
– La formation de 20 millions de personnes aux compétences numériques.
– Permettre à deux millions de jeunes, de personnes en situation de handicap et de femmes de bénéficier d’emplois numériques ou d’opportunités d’entrepreneuriat numérique.
L’événement s’est conclu par l’adoption de la Déclaration de Cotonou.
DÉCLARATION DE COTONOU
I. PRÉAMBULE
Nous, Ministres en charge du Numérique des États membres d’Afrique de l’Ouest et du Centre, réunis à Cotonou, République du Bénin, réaffirmons notre volonté commune d’accélérer la transformation numérique et l’intelligence artificielle (IA) en tant que moteurs de croissance inclusive, de création d’emplois et d’intégration régionale.
Nous reconnaissons que ces transformations doivent d’abord servir et autonomiser les populations, en créant des emplois, en renforçant la résilience de nos communautés et en améliorant la compétitivité de nos économies. Nous saluons les progrès accomplis dans nos pays en matière d’expansion du haut débit, de construction d’infrastructures numériques, de développement des compétences numériques et de cybersécurité, tout en notant que des défis majeurs persistent en matière de financement, de gouvernance et d’inclusion.
Nous reconnaissons l’engagement des institutions régionales, du secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers pour faire avancer l’agenda de la transformation numérique du continent.
Nous réaffirmons notre engagement collectif à construire d’ici 2030 un Marché numérique africain unique, fondé sur la connectivité, la confiance, l’innovation, la durabilité et une IA éthique, afin qu’aucun pays ni aucun citoyen ne soit laissé pour compte dans l’économie numérique.
II. VISION ET ENGAGEMENTS STRATÉGIQUES
Nous aspirons à une Afrique où chaque citoyen, en particulier les jeunes, les femmes et les groupes vulnérables, bénéficie pleinement des opportunités offertes par le numérique et l’IA ; où la technologie stimule l’entrepreneuriat, la productivité et l’emploi décent ; et où l’Afrique s’impose comme un pôle mondial de talents et d’innovation numériques.
Pour traduire cette vision en progrès mesurables, nous nous engageons à atteindre les objectifs suivants:
1. Connectivité universelle et infrastructures résilientes. Assurer un accès haut débit abordable et fiable pour tous, couvrant au moins 95 % de la population d’ici 2030. Promouvoir les infrastructures transfrontalières, l’accès ouvert et des systèmes économes en énergie pour réduire la fracture numérique.
2. Services publics numériques inclusifs et systèmes de données fiables. Déployer des infrastructures publiques numériques interopérables – identité numérique, paiements, échanges de données – permettant à au moins deux tiers des citoyens d’accéder à des services en ligne sécurisés d’ici 2030. Renforcer la cybersécurité, la protection des données et les cadres de gouvernance de l’IA afin de bâtir la confiance et protéger les droits.
3. Emplois, innovation et intelligence artificielle pour une croissance durable. Doter les jeunes, les personnes en situation de handicap et les femmes de compétences numériques et entrepreneuriales, et veiller à ce qu’au moins 70 % des jeunes diplômés atteignent un niveau de culture numérique de base d’ici 2030. Créer deux millions de nouveaux emplois dans le numérique. Développer des capacités régionales de calcul, de cloud et de gestion des données répondant aux besoins nationaux d’hébergement. Consolider les écosystèmes d’innovation et promouvoir des solutions numériques africaines, inclusives et éthiques.
4. Financement durable et coopération régionale. Intégrer la transformation numérique dans les budgets nationaux et les programmes régionaux. Développer des marchés numériques régionaux compétitifs en réduisant les barrières à l’entrée et en favorisant l’investissement privé. Mobiliser des financements publics et privés via des mécanismes de financement mixte, des fonds régionaux d’innovation et de capital-risque, et des partenariats favorisant la jeunesse, les femmes et la création d’emplois.
5. Cadre harmonisé de politiques et de gouvernance. Mettre en place des politiques numériques inclusives et harmonisées, fondées sur des mécanismes de gouvernance responsables alignant les stratégies nationales et régionales, les cadres juridiques et la coordination institutionnelle pour des écosystèmes numériques durables et interopérables. Promouvoir la coordination structurée et la mise en œuvre conjointe d’initiatives numériques afin de renforcer la confiance, la transparence, l’innovation et la participation inclusive dans l’économie numérique.
Nous nous engageons également à renforcer la coordination entre gouvernements, instances régionales et partenaires à travers un cadre commun de suivi et un examen annuel des progrès de la transformation numérique. Chaque État membre désignera un point focal national chargé d’assurer l’alignement avec les priorités régionales de la Déclaration de Cotonou. Afin de renforcer l’impact et le suivi de ces engagements, nous élaborerons, dans le cadre de la feuille de route post-Cotonou, un cadre régional d’indicateurs communs couvrant l’inclusion numérique, l’accessibilité financière, la qualité de service, les compétences, l’emploi et la confiance numérique, ainsi que des principes communs en matière d’interopérabilité, de protection des données et de cybersécurité.
III. RÉSULTATS ATTENDUS D’ICI 2028
Nous convenons de mesurer les progrès à travers des résultats concrets démontrant l’impact sur la croissance inclusive et l’emploi.
Connectivité et accès:
– Réduction de moitié du coût moyen des données.
– Réduction d’un quart de l’écart d’usage.
– 70 % des ménages ruraux disposant d’un accès Internet abordable.
– Couverture haut débit étendue à 90 % de la population.
– Tarifs d’itinérance harmonisés.
– Collaboration entre États pour interconnecter les dorsales nationales et déployer des points d’échange Internet régionaux (IXP) afin de sécuriser et d’optimiser le trafic de données africain.
– Transition d’au moins 60 % des infrastructures mobiles vers la 4G/5G et partenariats pour établir des unités régionales d’assemblage d’équipements numériques abordables.
Services numériques:
– Identité numérique sécurisée pour au moins 50 % des citoyens.
– Paiements interopérables dans 15 pays et réduction de 40 % des coûts de transferts numériques transfrontaliers.
– Dix services prioritaires d’administration en ligne disponibles dans tous les États membres.
– Doublement du commerce électronique intra-africain.
– Adoption d’instruments harmonisés de protection des données, reconnaissant qu’une violation dans un État partenaire constitue une atteinte à la communauté régionale.
– Interopérabilité administrative : protocoles et infrastructures techniques permettant des échanges transfrontaliers dématérialisés (douanes, immigration) à 60 % dans la région.
Emplois et compétences
– Deux millions de jeunes, personnes en situation de handicap et de femmes bénéficient d’emplois ou d’entrepreneuriat numériques.
– 20 millions de personnes formées aux compétences numériques.
– 200 000 professionnels formés en cybersécurité et technologies numériques.
– Trois centres régionaux d’excellence en IA opérationnels.
– Promouvoir le développement d’infrastructures de formation spécialisées afin de renforcer l’expertise locale dans les technologies émergentes et soutenir la création d’emplois de haute qualité.
Données et intelligence artificielle:
– Les centres de données régionaux hébergent au moins 40 % des données gouvernementales critiques.
– Déploiement de points d’échange Internet régionaux pour sécuriser le trafic africain.
– Mise en œuvre de programmes d’applications de l’IA dans des secteurs prioritaires dans au moins dix pays.
– Adoption de cadres harmonisés pour la cybersécurité, la gouvernance des données et de l’IA.
Gouvernance et coordination :
– Mise en place d’un mécanisme régional de suivi de la transformation numérique, garantissant redevabilité, apprentissage par les pairs et cohérence des initiatives nationales et régionales.
– Encourager l’utilisation de solutions numériques avancées, notamment l’intelligence artificielle, afin d’améliorer la productivité, la transparence administrative et les échanges transfrontaliers, conformément aux cadres nationaux et régionaux.
IV. PARTENARIATS ET ENGAGEMENTS FINANCIERS
Nous reconnaissons que la transformation numérique de l’Afrique est une responsabilité partagée, nécessitant un leadership fort, des partenariats solides et des investissements coordonnés.
Les Communautés économiques régionales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, ainsi que l’Union africaine, joueront un rôle central dans l’harmonisation des politiques, normes et réglementations numériques pour assurer l’interopérabilité, la cybersécurité et la protection des données. Elles coordonneront les programmes régionaux en matière de compétences, d’innovation et d’entrepreneuriat numériques, et appuieront les initiatives transfrontalières sur le commerce électronique, les paiements numériques et les flux de données, favorisant intégration, valeur ajoutée et création d’emplois.
Le secteur privé est reconnu comme moteur essentiel de l’innovation, de l’investissement et de l’emploi. Les entreprises et investisseurs sont encouragés à étendre les infrastructures haut débit et de données, notamment dans les zones mal desservies, et à contribuer activement à la formation, au mentorat et à l’entrepreneuriat des jeunes, des personnes en situation de handicap et des femmes. Les solutions numériques et d’IA développées en Afrique seront promues comme leviers de croissance inclusive et d’emploi dans tous les secteurs économiques.
Les gouvernements réaffirment leur engagement à instaurer des cadres réglementaires et fiscaux prévisibles et transparents, favorisant l’investissement responsable et l’innovation durable. Ils renforceront les capacités institutionnelles pour une régulation rapide et adaptée, réduisant les obstacles à l’investissement et encadrant le pouvoir de marché pour garantir une concurrence équitable. Des instruments de financement mixte – garanties, crédits, fonds propres et partenariats public-privé – seront développés pour catalyser les infrastructures numériques et les systèmes de données. Les gouvernements cofinanceront également des programmes de formation, de certification et d’entrepreneuriat avec les acteurs privés, afin que chaque initiative contribue à l’emploi durable et à l’inclusion.
Les partenaires techniques et financiers sont invités à aligner leur appui sur les priorités de la présente Déclaration, ainsi que sur les initiatives nationales et régionales promouvant le développement de l’économie numérique.
Nous nous engageons à développer des mécanismes de financement innovants combinant ressources publiques, capitaux privés et aide au développement pour accélérer la numérisation, la création d’emplois et la durabilité. Les fonds de service universel seront renforcés pour connecter plus efficacement toutes les zones et réduire le fossé d’usage. Les systèmes d’énergie renouvelable et d’interconnexion seront promus afin que l’infrastructure numérique africaine demeure résiliente, durable et à faible empreinte carbone. La feuille de route pour la mise en œuvre post-Cotonou précisera davantage les mécanismes permettant de mobiliser des financements appropriés et flexibles, notamment des instruments de réduction des risques et des approches innovantes qui facilitent les investissements numériques dans les pays dont les capacités institutionnelles sont plus limitées.
Nous travaillerons à la création d’un Mécanisme régional de financement de la transformation numérique (ou Digital Transformation Facility) chargé de mobiliser et de coordonner les investissements, l’assistance technique et l’appui politique nécessaires à la mise en œuvre de la Déclaration, en assurant la cohérence entre priorités régionales et financement durable.
Ensemble, nous veillerons à ce que chaque dollar investi dans la transformation numérique génère un impact mesurable.
V. GOUVERNANCE ET SUIVI
Déterminés à traduire ces engagements en résultats mesurables, nous établirons un Tableau de bord régional de la transformation numérique, pour suivre les progrès en matière de connectivité, d’inclusion, d’innovation et d’emploi.
Un Forum numérique régional annuel réunira gouvernements, instances régionales, secteur privé et partenaires du développement pour évaluer les avancées, partager les expériences et définir les priorités de l’année suivante.
Les communautés économiques régionales, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, publieront un Rapport annuel sur la transformation numérique, présentant les progrès accomplis, les leçons tirées et les résultats obtenus, notamment en matière d’emplois, d’entreprises créées et d’investissements mobilisés.
Chaque État membre désignera un point focal national chargé de coordonner la mise en œuvre entre niveaux national et régional, conformément à la Déclaration de Cotonou.
Ces mécanismes garantiront transparence, apprentissage mutuel et redevabilité, tout en maintenant la transformation numérique africaine alignée sur les Objectifs de développement durable et les meilleures pratiques internationales.
VI. APPEL À L’ACTION
Nous, Ministres et représentants des États d’Afrique de l’Ouest et du Centre, appelons l’ensemble des gouvernements, des organisations régionales, du secteur privé, de la société civile, des jeunes, des femmes et des partenaires du développement à unir leurs efforts dans les 24 prochains mois pour accélérer des progrès tangibles d’ici 2028.
Nous plaçons les jeunes, les personnes en situation de handicap et les femmes au cœur de l’avenir numérique de l’Afrique et soulignons l’urgence de bâtir des fondations solides en matière de numérique et d’IA pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois.
Nous réaffirmons que la transformation numérique n’est pas seulement un impératif technologique, mais également un enjeu politique et social, essentiel à la souveraineté, à la compétitivité et à la prospérité partagée.
Nous annonçons la création de trois groupes de travail régionaux, chargés de proposer, dans le cadre de la feuille de route post-Cotonou, des orientations opérationnelles sur : (i) la connectivité et les infrastructures numériques, (ii) l’intelligence artificielle et les technologies avancées, et (iii) la création d’emplois et d’opportunités économiques grâce au numérique.
Nous invitons tous les États membres à adopter d’ici 2028 des Pactes numériques nationaux traduisant un engagement politique de haut niveau et définissant des feuilles de route claires pour les réformes, les investissements publics et les partenariats catalysant l’investissement privé et la création d’emplois.
Nous invitons les institutions régionales et les partenaires à soutenir l’élaboration d’une Feuille de route post-Cotonou et d’un Cadre d’investissement accompagnant la mise en œuvre de la Déclaration.
Nous exprimons notre profonde gratitude au Président Patrice Talon et au Gouvernement du Bénin pour la qualité exceptionnelle de leur accueil et de l’organisation du Sommet.
Nous saluons la Banque mondiale pour sa volonté affirmée d’appuyer et de financer les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre dans leur transformation numérique.
Ensemble, nous nous engageons à faire de la Déclaration de Cotonou 2025 un tournant décisif dans la destinée numérique et de l’intelligence artificielle de l’Afrique.
Adoptée à Cotonou, République du Bénin, le 18 novembre 2025
Par Jean Materne Zambo
Meta annonce l’achèvement du cœur du câble 2Africa : pourquoi c’est un tournant historique pour la connectivité du continent
[DIGITAL Business Africa] – Meta vient de franchir une étape historique dans son déploiement en Afrique : l’infrastructure centrale du câble sous-marin 2Africa est désormais achevée. Avec ses 45 000 kilomètres de fibre optique une fois l’extension Pearls finalisée en 2026 – soit plus que la circonférence de la Terre –, 2Africa devient le plus long système de câble sous-marin en accès ouvert au monde, une prouesse technique qui redéfinit les fondations de la connectivité entre l’Afrique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie.
Dans un billet officiel publié le 17 novembre 2025, Gaya Nagarajan et Alex-Handrah Aimé, responsables du programme chez Meta, soulignent que ce projet est le fruit d’« années de collaboration, d’innovation et d’une vision partagée pour connecter les communautés, accélérer la croissance économique et permettre des expériences numériques transformatrices à travers l’Afrique et au-delà ». Digital Business Africa revient en profondeur sur les éléments clefs de ce projet hors norme, son architecture technique, ses défis d’ingénierie, ses impacts économiques et les perspectives qu’il ouvre pour la transformation numérique africaine.
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Un réseau de connectivité sans équivalent dans l’histoire numérique africaine
Le câble 2Africa se distingue par son ambition : relier de manière continue l’Afrique de l’Est et de l’Ouest tout en connectant le continent à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Asie du Sud. Avec 33 pays desservis et plus de 3 milliards de personnes potentiellement connectées, il couvre à lui seul plus de 30 % de la population mondiale.
Les équipes de Meta décrivent 2Africa comme « un système qui établit une nouvelle norme pour la connectivité mondiale ». Cette échelle est jugée « sans précédent », soulignent les responsables du projet.
L’approche choisie est celle de l’accès ouvert, un modèle largement salué par l’écosystème numérique africain, car il permet aux fournisseurs d’accès, opérateurs, startups, institutions publiques, clouds et services numériques de se connecter à l’infrastructure dans des conditions équitables.
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Un consortium stratégique pour bâtir l’infrastructure la plus avancée du continent
2Africa résulte d’un vaste partenariat impliquant Meta et plusieurs géants technologiques et télécoms : Bayobab (MTN Group), center3 (stc), CMI, Orange, Telecom Egypt, Vodafone Group, WIOCC, rejoints plus tard par Bharti Airtel et MainOne (Equinix).
Un consortium hétérogène, mais fédéré par une même ambition : créer une colonne vertébrale numérique robuste, compétitive et durable pour l’Afrique. Selon Meta, l’objectif est clair : « développer un réseau ouvert, inclusif, qui stimule la concurrence, soutienne l’innovation et ouvre de nouvelles opportunités pour des millions de personnes ».
Les opérations du projet ont traversé 50 juridictions, mobilisé les régulateurs nationaux, les autorités portuaires, les agences de sécurité maritime, les opérateurs télécoms nationaux et les gouvernements. Six années de coordination ont été nécessaires pour synchroniser les atterrissements, les autorisations, la construction et l’intégration au sein des différents écosystèmes numériques locaux.
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Une prouesse technologique qui repousse les limites du génie maritime mondial
3.1 Adoption du SDM : une première sur un système totalement africain
2Africa est le premier câble entièrement africain à déployer la technologie SDM (Spatial Division Multiplexing), permettant d’héberger jusqu’à 16 paires de fibres par câble, soit deux fois plus que les systèmes précédents. Les ingénieurs ont intégré un système de commutation optique sous-marine, permettant de gérer dynamiquement la bande passante en fonction des évolutions du trafic, notamment celles liées à l’IA, au cloud computing et aux services à très haut débit.
3.2 Sécurisation maximale du réseau : profondeur d’enfouissement en hausse
Le câble est enterré 50 % plus profondément que les systèmes antérieurs, réduisant drastiquement les risques liés aux ancres, aux activités de pêche, ou aux phénomènes naturels. Son tracé a été conçu pour éviter les monts sous-marins, les zones de fortes perturbations géologiques, les bassins de saumure chaude ou le canyon du Congo, connu pour ses courants de turbidité extrêmement destructeurs.
3.3 Une architecture électrique redondante et résiliente
Les segments Ouest, Est et Méditerranéen disposent de deux architectures d’alimentation indépendantes, renforçant la robustesse du réseau face aux pannes électriques et incidents techniques.
Plus de 60 pipelines pétroliers et gaziers ont dû être traversés via des solutions d’ingénierie spécialisées.
3.4 Un chantier maritime colossal
Au total :
- 35 navires offshore mobilisés
- 32 années cumulées d’opérations en mer
- utilisation de chambres de décompression, outillages spécialisés, plongeurs professionnels
- mobilisation de petites embarcations locales dans les zones côtières pour la sécurité et l’exécution des atterrissements
- Une logistique impressionnante qui illustre la complexité du projet.
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Une capacité phénoménale : jusqu’à 180 Tb/s sur le segment Ouest
Le segment reliant l’Angleterre à l’Afrique du Sud, desservant notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Gabon, le Congo, la RDC et l’Angola, offre :
- 21 Tb/s par paire de fibres
- 8 paires sur le tronc principal
- capacité totale pouvant atteindre 180 Tb/s
Les équipes de Meta expliquent ce que représentent ces chiffres :
- 180 Tb/s permettent de streamer 36 millions de films HD simultanément
- un internaute pourrait télécharger 15 000 films Nollywood chaque seconde
- une ville comme Lagos pourrait connecter des millions d’utilisateurs simultanément sans congestion
Cette capacité quasi illimitée permet aux opérateurs africains d’acquérir des capacités internationales à des prix de gros nettement réduits, stimulant la baisse des coûts internet domestiques, l’expansion des data centers, le déploiement de la 5G et l’émergence massive des services cloud.
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Un impact économique estimé à 36,9 milliards de dollars sur le PIB africain
Selon les projections de Meta, 2Africa pourrait contribuer jusqu’à 36,9 milliards de dollars au PIB continental dans les deux à trois premières années d’exploitation. Les bénéfices attendus incluent :
- création d’emplois qualifiés
- dynamisation de l’économie numérique
- multiplication des startups et hubs d’innovation
- modernisation des services publics et financiers
- croissance de la productivité et montée en compétence des travailleurs
Les données internationales montrent qu’un accès à un internet rapide stimule l’emploi, augmente les salaires, favorise les métiers à haute valeur ajoutée et accélère l’intégration économique régionale.
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2Africa : fondation stratégique pour l’IA et les services numériques de prochaine génération
La structure du câble a été pensée pour répondre aux besoins des infrastructures d’intelligence artificielle, de cloud computing, d’edge computing, d’IoT industriel et de cybersécurité distribuée.
« Ce câble sous-marin permettra un internet plus rapide, plus fiable et soutiendra les services alimentés par l’IA grâce à un accès numérique élargi », expliquent les auteurs du blog.
2Africa devient ainsi un pilier pour les plateformes africaines d’IA, les centres de données hyperscale, les services critiques (santé, finance, éducation) et les grandes plateformes de diffusion audiovisuelle.
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Une vision stratégique portée par Meta et ses partenaires
Pour Meta, ce projet s’inscrit dans une stratégie globale : construire l’infrastructure mondiale des connexions humaines de demain.
« Nous posons les bases des futures expériences numériques, stimulons la croissance économique et connectons des milliards de personnes », écrivent les responsables.
La mission affichée : permettre aux communautés africaines de jouer un rôle central dans la prochaine ère de l’économie numérique mondiale.
Une infrastructure stratégique dans la connectivité numérique
L’achèvement de 2Africa marque un jalon historique pour l’Afrique. Le continent dispose désormais de l’un des réseaux les plus performants de la planète, capable de soutenir sa trajectoire vers une économie numérique compétitive, innovante et résiliente.
À l’heure où les enjeux de souveraineté numérique, d’intégration des marchés, d’IA et de cybersécurité deviennent centraux, 2Africa apparaît comme l’infrastructure stratégique la plus structurante de ces vingt dernières années. La question n’est plus de savoir si ce câble transformera l’Afrique : il est déjà en train de redessiner son futur numérique.
Par Digital Business Africa
Gabon : Les données nationales ciblées lors de la 2ᵉ édition du Forum de la cybersécurité
[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du forum de la cybersécurité est derrière les Gabonais. L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) a accueilli cet événement organisé par ST DIGITAL le 20 novembre 2025. Le thème consacré à l’évènement était : « Vers une gouvernance cybersouveraine : quelles stratégies pour protéger l’administration publique et les données nationales ? »
Pour avoir une réponse à cette interrogation, entreprises, institutions publiques responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), directeurs des systèmes d’information(DSI), chefs d’entreprises et experts en cybersécurité se sont réunis.
Pour Alberto Wenceslas Mounguengui, directeur général de l’ANINF, l’objectif était d’ : « établir un pont de conversation pour être sûr que nous avons la bonne expertise en cybersécurité en République gabonaise. Et cette expertise vient d’une part du public et d’autre part du privé », a-t-il expliqué.
Pour Laika Mba, directrice générale de ST DIGITAL Gabon, ce forum traduit « l’engagement à faire du pays un acteur fort et souverain dans la cybersécurité ».
Le directeur général de l’ANINF, Alberto Wenceslas, a d’ailleurs rappelé à sa suite que « la cybersécurité n’est plus une option, c’est un impératif pour la souveraineté numérique de notre pays », a déclaré Mounguengui Moudoki. Pour Laika Mba, directrice générale de ST DIGITAL Gabon, ce forum traduit « l’engagement à faire du pays un acteur fort et souverain dans la cybersécurité ».
Le forum de la cybersécurité est un espace de dialogue stratégique entre secteur public et privé, destiné à renforcer la sécurité des infrastructures critiques, à promouvoir une véritable culture nationale de cybersécurité et à soutenir la transformation numérique souveraine du pays.
Par Jean Materne Zambo
Cybersécurité : Les pays de l’AES signent une feuille de route sur la protection des données
[DIGITAL Business Africa] – L’Alliance des États du Sahel renforce sa souveraineté numérique. Les représentants des Autorités de Protection des Données à caractère personnel du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont procédé à la signature et au paraphe de la feuille de route opérationnelle du Cadre de concertation ce 18 novembre 2025. La cérémonie a eu lieu en marge de la Semaine du numérique tenue à Ouagadougou.
Cette initiative permettra de renforcer la coopération technique entre les trois États, de planifier les échanges autour d’un calendrier d’activités pertinent, et de positionner le CC-APDP-AES comme un acteur régional crédible et audible.
La présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) du Burkina Faso Dr Halguièta Nassa/ Trawina, pays hôte, a exprimé sa satisfaction quant à la dynamique enclenchée, appelant à une mise en œuvre concrète et orientée vers l’impact.
« Notre ambition est claire : que les activités issues de cette feuille de route soient véritablement profitables aux citoyennes et citoyens des trois pays. La protection des données n’est pas un luxe, c’est une condition essentielle de dignité, de sécurité et de confiance dans le numérique ».
Pour le président de l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel du Mali (APDP), Pr Mamoudou Samassekou, cette feuille de route matérialise, de manière concrète, la volonté exprimée par nos trois chefs d’État de renforcer l’intégration au sein de la Confédération de l’AES et de porter une voix commune sur les enjeux numériques stratégiques.
Adamou Iro, président de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère personnel (HAPDP) du Niger, a, pour sa part, insisté sur la dimension opérationnelle du document :
« Nous entrons désormais dans une ère d’actions coordonnées, où nos expertises seront mutualisées au bénéfice d’un Sahel plus souverain, plus protecteur et plus résilient face aux défis technologiques. »
Cette feuille de route apporte une réplique à plusieurs défis auxquels les autorités de l’AES sont confrontées. Notamment la montée en puissance de l’intelligence artificielle, le développement de la santé numérique, le besoin de certification, la pression internationale croissante pour se conformer aux standards mondiaux.
Par Jean Materne Zambo, source : CIL Burkina Faso
Sénégal : l’État lance « Écosystème Start-up », plateforme pour connecter les entrepreneurs et les investisseurs [inscrivez-vous]
[DIGITAL Business Africa] – Au Sénégal, l’innovation s’organise. « Écosystème Startup », la plateforme dédiée aux entrepreneurs et investisseurs est disponible depuis ce 20 novembre 2025. Issue de la loi nᵒ 2020-01, dite Startup Act, adoptée en janvier 2020, la plateforme qui vient d’être lancée vise à soutenir les startups, encourager l’innovation, faciliter l’accès au financement et renforcer l’accompagnement public.
Cet outil prévoit un guichet unique en ligne, afin de simplifier les démarches de labellisation et d’accès aux services dédiés. À terme, plus de 500 startups devraient être labellisées, avec l’objectif ambitieux de créer 150 000 emplois directs d’ici à 2034.
Il met également en place des instruments de suivi et d’évaluation pour mesurer l’impact réel des initiatives.
La plateforme « Écosystème Startup » joue un rôle central dans :
• La labellisation et le suivi des startups reconnues par l’État ;
• L’agrément et la valorisation des structures d’appui entrepreneurial (SAE) ;
• La collecte et la fiabilité des données sur l’écosystème national de l’innovation ;
• Le renforcement de la coordination entre les acteurs de l’écosystème.
Le lancement de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du « New Deal Technologique» et de la Vision Sénégal 2050. Il s’agit de deux piliers stratégiques qui placent l’innovation et le numérique au cœur du développement national.
Les startups labellisées bénéficieront d’un ensemble concret de mesures de soutien : des programmes de formation et de renforcement des compétences, des régimes douaniers préférentiels pour l’importation de matériel, des incitations fiscales spécifiques, un accès prioritaire aux marchés publics, ainsi que des opportunités de financement adaptées.
Inscrivez-Vous en cliquant sur ce lien: https://ecosystemestartup.sn/
Par Jean Materne Zambo
Cameroun : Résolutions du 96ᵉ Conseil stratégique et technologique de l’AAEA organisé sous l’égide de la CAMWATER
[DIGITAL Business Africa] – Une Afrique plus résiliente, mieux équipée et mieux formée en matière d’eau. Le CST de l’Association africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) s’y emploie. Après trois jours de travaux organisés sous l’égide de la CAMWATER, le Conseil stratégique et technologique (CST) de l’AAEA retient des résolutions afin que les pays membres puissent affronter les défis de l’eau et de l’assainissement.
Ces recommandations touchent plusieurs plans. Notamment la gouvernance et la stratégie sectorielle, l’ingénierie et de l’innovation, le financement et la structuration du secteur, le développement des capacités et l’organisation de la future édition.
Sur le plan de la gouvernance et de la stratégie sectorielle
– Accélérer l’opérationnalisation de l’Académie africaine de l’eau et de l’assainissement ;
– Renforcer l’harmonisation des politiques nationales en lien avec les standards techniques internationaux, ISO ;
– Encourager la création d’une agence dédiée à l’assainissement dans les pays où elle n’existe pas ;
Sur le plan de l’ingénierie et de l’innovation
– Prioriser les solutions techniques fondées sur les besoins locaux, stations compactes, technologies décentralisées,
– La valorisation énergétique et agronomique des bouts.
– Créer une plateforme africaine d’échange sur les innovations en eau et en assainissement ;
– Renforcer les outils de suivi de la qualité de l’eau,
Sur le plan du financement et de la structuration du secteur,
– Déployer des mécanismes financiers innovants et durables,
– Financement hybride, mobilisation du secteur privé, soutien aux PME,
– Encourager la mise en place des cadres réglementaires soutenant la professionnalisation de la vidange et la formation des opérateurs.
Sur le plan du développement des capacités
– Adopter une approche intégrée en trois piliers : formation, partenariat académique et mentorat ;
– Généraliser les programmes de formation continue et d’e-learning,
– Renforcer les partenariats entre opérateurs par le partage d’expertises et l’optimisation des ressources,
– Valoriser les femmes et les jeunes dans la gouvernance technique et opérationnelle.
Sur le plan de l’organisation du congrès de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement en février 2026,
– Accélérer la mobilisation des membres pour réserver des stands, des sessions techniques et les inscriptions.
– Finaliser le budget consolidé et le plan de communication,
– Assurer la coordination logistique avec un accent particulier mis sur la sécurité,
– La facilitation aéroportuaire et le protocole.
À l’ouverture des travaux le 18 novembre 2025, Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie du Cameroun, a souligné la volonté du pays de jouer un rôle de leadership continental.
« Nos ressources hydriques sont précieuses mais encore sous-exploitées. Face aux pressions climatiques et démographiques, nous devons agir rapidement et de manière concertée », a-t-il affirmé.
Le président en exercice de l’AAEA, le directeur général de la CAMWATER, le Dr Blaise Moussa, a non seulement rappelé que « rassembler décideurs, experts et techniciens est essentiel pour réduire durablement les inégalités d’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique ».
Mais, Il a aussi présenté les priorités de sa mandature, centrées sur l’excellence opérationnelle, le renforcement des coopérations entre opérateurs et la valorisation des solutions africaines adaptées aux contextes locaux, mettant en relief les initiatives de la CAMWATER en matière de résilience climatique et de capitalisation des bonnes pratiques.
Missions du Conseil stratégique
Dans le cadre de ses attributions, le Conseil stratégique a pour missions de :
Conseiller le Comité de Direction sur les questions stratégiques majeures, à la demande de ce dernier ;
Contribuer activement à la mise en œuvre du plan stratégique de l’Association en assurant un suivi éclairé de ses orientations ;
Fournir des avis d’orientation pertinents à la direction exécutive, en vue de l’atteinte des objectifs institutionnels ;
Stimuler et approuver la création de groupes de Spécialistes, encourager leurs travaux, et promouvoir la constitution de groupes de travail spécifiques selon les besoins ;
Valider les activités menées par les groupes de spécialistes ou tout autre groupe de travail relevant de l’Association ;
Coordonner les initiatives des réseaux professionnels existants en assurant leur cohérence avec la stratégie globale de l’AAEA.
Le Conseil stratégique
Instance centrale du Conseil stratégique et technologique, le Conseil stratégique constitue un organe consultatif, dédié à la réflexion prospective, à la concertation structurée et à l’orientation stratégique.
À ce titre, il joue un rôle essentiel dans l’appui à la gouvernance de l’Association, en contribuant à la définition de ses grandes priorités, à l’anticipation des mutations du secteur de l’eau et de l’assainissement, ainsi qu’à l’élaboration de recommandations à fort impact.
Il est composé de vingt-cinq (25) membres issus des différentes catégories statutaires de l’Association (membres actifs, affiliés et individuels) répartis de manière équilibrée entre les cinq régions du continent africain, avec une attention particulière portée à la promotion de l’équité de genre.
La présidence du Conseil est assurée par l’un de ses membres, désigné par le Comité de Direction sur la base de critères rigoureusement définis. Le mandat est fixé à deux (2) ans, renouvelable une seule fois.
AAEA, ses missions ainsi que le rôle de la CAMWATER
– Renforcement des Capacités : Développer les compétences professionnelles des acteurs du secteur (opérateurs, régulateurs, municipalités).
– Échange de Connaissances : Servir de plateforme pour le partage d’expériences, de bonnes pratiques et d’innovations techniques.
– Plaidoyer : Influencer les politiques publiques en matière d’eau et d’assainissement au niveau continental.
– Organisation de Congrès : Elle organise tous les deux ans son Congrès International et Exposition, un forum scientifique et technique majeur pour le secteur.
Rôle de la CAMWATER au sein de L’AAEA
La CAMWATER (Cameroon Water Utilities Corporation), l’opérateur public chargé de la production, du transport et de la distribution de l’eau potable au Cameroun, est un membre actif de l’AAEA.
Son Directeur Général, Dr Blaise Moussa, a été élu Président de l’AAEA (pour un mandat de deux ans) lors du 22e Congrès International et Exposition qui s’est tenu à Kampala, en Ouganda, en février 2025.En tant que Président en exercice, le Dr Blaise Moussa a entre autres missions
– Accompagner les opérateurs africains dans la recherche de solutions aux défis de l’eau et de l’assainissement.
– Poursuivre les objectifs stratégiques de l’Association, notamment en matière de gestion durable des ressources et d’amélioration des services.
Par Jean Materne Zambo, source : CAMWATER, CST
Cameroun : L’application AIGLES et la Course Internationale VTT Chantal Biya protégées par l’ OAPI
[DIGITAL Business Africa] – 10 ans de protection. Le progiciel de gestion publique AIGLES de la Fonction Publique reçoit de l’Organisation africaine de la Propriété( OAPI) un certificat de marque ce 18 novembre 2025.

AIGLES est l’application informatique de gestion logique des effectifs et de la solde lancée en janvier 2025. La solution intégrée de gestion des ressources humaines de l’État du Cameroun, fusionne et remplace les anciens systèmes SIGIPES et ANTILOPE. L’application a été développée par la Société Informatique de Management et de Communication en abrégé SIMAC, spécialiste des solutions informatiques.
Le ministre de la Fonction pubmoque et de la réforme administrative, Joseph LÉ, a aussi reçu un certificat de marque qui protège la Course Internationale VTT Chantal Biya lancée officiellement en 2021.
Par ce geste d DG de l’ OAPI, Denis Bohoussou, les deux initiatives conduites par le ministre Joseph Lé sont auréolées d’une reconnaissance et d’une protection juridique. Selon l’ OAPI, cette double protection garantit la souveraineté des outils numériques de l’État et le professionnalisme de l’événement sportif, en le sécurisant contre l’imitation et en le rendant plus attractif pour les partenaires et la monétisation internationale.
Un message envoyé à toutes les administrations pour la sécurisation leurs outils numériques essentiels. Le DG Bohoussou a d’ailleurs insisté sur l’opportunité pour les gouvernements de labelliser leurs marques, saluant l’engagement du Cameroun.
L’enregistrement permet de monétiser la marque à travers le merchandising exclusif (produits dérivés). Pour enregistrer une marque à l’OAPI, les frais sont de 360 000 FCFA pour une classe de produits ou de service.
Pour plus d’informations, rendez-vous sir le site oapi.int
Par Jean Materne Zambo
Smart Port : Douala-Bonabéri engage sa transformation numérique avec Innovendi Data Technologies

Moderniser les opérations et renforcer l’attractivité
Une infrastructure numérique intégrée
- une infrastructure 4G/5G hybride,
- des solutions IoT pour la gestion intelligente des flux,
- un Cloud de proximité,
- des dispositifs avancés de cybersécurité,
- et des interfaces numériques interactives.
Une ambition régionale affirmée
Un Pad connecté et sécurisé
Forum des étudiants des universités du Cameroun : l’intelligence artificielle, levier d’une nouvelle gouvernance universitaire
L’université comme incubateur de talents
Selon le Pr. Patricia Bissa Enama, directrice de l’École normale supérieure de Yaoundé, « l’université a un rôle-clé à jouer pour développer les compétences des étudiants et leur esprit d’entrepreneuriat, malgré les défis qui existent. Dès lors, l’intégration de l’IA dans l’éducation peut ouvrir de nouvelles perspectives et créer de nouvelles opportunités ».
Le Pr. Wilfred Nyongbet Gabsa a, pour sa part, souligné que « l’intégration progressive de l’IA dans les curriculums universitaires, la création de laboratoires de recherche en intelligence artificielle appliquée et la promotion de start-ups technologiques issues de l’enseignement supérieur sont nécessaires. Car elles peuvent former des entrepreneurs intelligents capables de transformer les défis en opportunités de croissance inclusive et durable ».
La voix des étudiants
« Un étudiant étant une personne qui fait des recherches, l’IA est très utile. C’est un gros appui à mon avis. Il y a des choses qu’on n’apprend pas en cours et que je peux découvrir en cherchant sur des moteurs d’intelligence artificielle. En tant qu’étudiant-entrepreneur, l’IA peut me permettre d’avancer sur mes projets tout en allant en cours : elle nous fait gagner énormément en temps. »
« Étant étudiant en Arts numériques, l’intelligence artificielle peut m’aider à mettre sur pied un projet du cahier de charges jusqu’à la réalisation. Par exemple, si j’ai une idée en tête, je peux demander à l’IA de chercher sur le marché qui sont mes potentiels concurrents dans la ville où je me trouve. Et s’il y en a, quelles seront les choses à faire pour me démarquer d’eux. À côté, cet outil pourrait aussi m’aider dans le sens de mener à bien mon projet avec des technologies déjà disponibles. »
Vers une nouvelle gouvernance universitaire
Une promesse pour l’avenir
Cameroun : Le PM présente un budget de 8 816,4 Mds FCFA pour l’exercice 2026, le numérique au rang des priorités nationales
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- TRANSFORMATION NUMÉRIQUE
[DIGITAL Business Africa] – Le projet de loi des finances est parvenu sur la table des députés. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, a présenté le projet de budget 2026 de l’ Etat, ce 26 novembre 2025. Le texte présente un budget global de 8 816,4 milliards de FCFA (+1 080,5 Mds soit +14 %).
Le projet de budget 2026 de l’État est élaboré conformément à la Circulaire présidentielle du 18 juillet 2025 et la loi de 2018 portant Régimbudgee financier de l’État.
“Un budget plus ambitieux, plus structuré et plus social, malgré un contexte économique global incertain. Il traduit la détermination du Gouvernement à préserver la stabilité financière tout en renforçant l’inclusion et le développement national”, justifie le Premier ministre.
Répartition des recettes internes (5 887,0 Mds FCFA | +8,3 %) :
Pétrole + Gaz : 523,7 Mds FCFA
Fiscalité + Douanes : 4 889,5 Mds FCFA
Recettes non fiscales : 400,0 Mds FCFA
Dons : 73,8 Mds FCFA
Grandes dépenses hors principal de la dette (6 210,5 Mds FCFA | +10 %) :
Personnel : 1 625,4 Mds FCFA
Biens & services : 1 206,0 Mds FCFA
Transferts & subventions : 820,3 Mds FCFA
Intérêts de la dette : 532,5 Mds FCFA
Investissements : 2 026,3 Mds FCFA
Investissements publics :
Le BIP représente 35,7 % des dépenses primaires (vs 35,5 % en 2025),
mais 22,8 % du budget total (vs 24,2 %).
Solde & besoin de financement :
Déficit global : 631,0 Mds FCFA (vs 309,9 Mds en 2025)
Besoin total de financement : 3 104,2 Mds FCFA (+777,5 Mds)
pour couvrir :
✔ remboursement dette (1 870,6 Mds),
✔ arriérés intérieurs (498,8 Mds),
✔ crédits TVA (84,0 Mds),
✔ trésorerie nette (20,0 Mds).
Sources de financement prévues (3 104,2 Mds FCFA):
Prêts projets : 826,7 Mds
Titres publics : 400,0 Mds
Financements bancaires : 589,7 Mds
Appuis budgétaires : 120,0 Mds
Financements exceptionnels : 167,8 Mds
Emprunts extérieurs : 1 000 Mds FCFA
Mesures sociales fortes :
-Création d’un Fonds Spécial de 50 Mds FCFA dédié à :
– autonomisation économique des femmes,
– emploi des jeunes.
Innovations clés du Budget 2026 :
Suppression des chapitres communs
Budgets de certaines institutions présentés en dotations
Nouvelle organisation du fonds de reconstruction (2 fonds distincts)
Application intégrale de la nomenclature budgétaire
Alignement avec la SND30 et les engagements CEMAC.
Le numérique, une place de choix
Même si le budget alloué au numérique n’est pas encore disponible sur les canaux publics, l’on peut s’appuyer sur deux facteurs pour donner au numérique une place de choix dans ce budget.
D’abord le discours du 6 novembre à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment. Où S.E Paul Biya a réitéré son engagement à travailler pour le développement du pays, en se concentrant sur plusieurs enjeux dont la croissance économique pour les générations futures.
Le numérique étant un catalyseur de la croissance économique, il n’est pas du tout illusoire de penser à bien d’investissements dans ce secteur à fort potentiel. Le budget 2026 du ministère des Postes et télécommunications (18,611 milliards de FCFA en 2025) devrait ainsi être revu à la hausse.
Le chef de l’État, dans son projet de société, avait promis d’accélérer l’innovation numérique au Cameroun tout en renforçant la protection de l’environnement et de la cybersécurité nationale. Cette priorité constitue le septième grand axe de son programme. Six engagements avaient été pris :
1. Faciliter la création de solutions numériques locales pour répondre aux besoins des citoyens et des territoires.
2. Associer innovation numérique et décentralisation pour transformer chaque région en hub technologique.
3. Faire voter une loi sur l’économie durable pour protéger la biodiversité et renforcer le rôle du Cameroun dans la lutte contre le changement climatique.
4. Renforcer l’économie circulaire pour une meilleure gestion des déchets.
5. Faire de l’écologie une grande cause nationale, en encourageant des comportements responsables.
6. Créer une unité spécialisée et renforcer la législation pour contrer la cybercriminalité et protéger les institutions publiques.
Avant le président de la République, la ministre des Postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng avait pris l’engagement, le 8 juillet 2025, de réduire « significativement » la fracture numérique en assurant la couverture mobile 3G dans 328 localités rurales actuellement non desservies – les fameuses « zones blanches ».
Le budget de la CAMTEL devrait aussi augmenter eu égard aux projets initiés en 2025 et qui devront se poursuivre en 2026. À l’instar de Blue Mobile Money, son service de payement mobile qui requiert 500 000 000 de FCFA pour le fonctionnement de l’entreprise.
Par Jean Materne Zambo, source: MINFI
Coopération : Le Togo et le Mozambique signent un accord stratégique en cybersécurité
[DIGITAL Business Africa] – Comme la cybersécurité peut briser les barrières régionales et linguistiques. Le Togo, pays d’Afrique occidentale (Ouest), et le Mozambique, pays d’Afrique australe (Sud), ont signé un mémorandum d’entente au cours de la première conférence de la Semaine internationale de la cybersécurité du Mozambique qui se tient du 17 au 21 novembre 2025.
Les signataires du mémorandum sont le commandant Gbota Gwaliba, directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) agissant pour le compte du CERT_tg, et le Prof. Doutor Eng. Lourino Chemane, président du Conseil d’Administration de la @Instituto Nacional de Tecnologias de Informação e Comunicação (INTIC) pour le compte du National CSIRT of Mozambique (“NCSIRT.MZ”).
Cette alliance formalisée en présence de Simon Melchior, directeur général de Cyber Defense Africa, bras technique de l’ANCy, vise à renforcer les capacités opérationnelles des deux pays dans la protection des infrastructures critiques, la lutte contre la cybercriminalité, le partage d’expertise et d’informations et la mise en place de mécanismes conjoints de réponse aux incidents.
Pour le Togo, ce mémorandum consolide son positionnement comme acteur engagé dans la promotion d’un espace numérique africain sûr et résilient. Le représentant du Togo voit en ce partenariat une opportunité de maintenir à niveau ses dispositifs en matière de gouvernance et d’opérations cyber.
Les deux parties ont souligné leur volonté de bâtir une coopération durable, axée sur l’innovation, la formation et la prévention afin de mieux protéger les citoyens, les institutions et les entreprises face à l’évolution constante des menaces numériques.
Pour rappel, les autorités togolaises ont signé en 2019 une joint-venture avec le Polonais Asseco Data Systems S.A. pour créer Cyber Defense Africa (CDA). L’objectif de ce partenariat était d’assurer la formation de professionnels en cybersécurité, la recherche et le développement de solutions adaptées aux défis spécifiques du continent, ainsi que l’établissement de partenariats pour coordonner les efforts de défense numérique à travers l’Afrique.
Le Mozambique, quant à lui, s’est associé à l’Union européenne le 10 octobre 2025, pour accélérer la transformation numérique du pays. Ce partenariat ouvre la voie à des investissements dans les télécommunications ; la cybersécurité ; les data centers et la formation numérique. Ce partenariat s’inscrit en droite ligne du Programme quinquennal 2025-2029. Un programme du gouvernement mozambicain qui place les technologies de l’information au cœur des politiques publiques.
Par Jean Materne
Burkina Faso : Vers un « bond technologique » en 2030 – Le Capitaine Traoré mise sur l’IA, la souveraineté numérique et les « Maisons digitales du citoyen »
[Digital Business Africa] – La 20e édition de la Semaine du numérique (SN), ouverte au Parc d’exposition du SIAO, a été le théâtre d’annonces majeures qui dessinent la feuille de route digitale du Burkina Faso. Le Capitaine Ibrahim Traoré, président du pays, a posé les jalons d’une stratégie offensive, visant à transformer l’État et l’économie en plaçant l’Intelligence Artificielle au cœur de la transformation digitale.
Accélérer le « bond technologique » d’ici 2030
Dans son discours d’ouverture, le Capitaine Traoré a affirmé que le Burkina Faso doit accélérer sa transformation numérique pour « faire un bond technologique » significatif d’ici 2030. Cette accélération sera portée par les douze chantiers prioritaires lancés par le gouvernement.
Le président a insisté sur le caractère transversal du numérique, le qualifiant d’outil indispensable pour moderniser l’administration et réaliser d’importantes économies d’échelle. Il a rappelé qu’aucun secteur stratégique – santé, éducation, sécurité, défense et économie – ne saurait évoluer sans l’intégration des technologies digitales.
Crucialement, le chef de l’État a souligné l’usage du numérique dans la lutte contre la corruption, qui repose désormais sur la digitalisation des procédures administratives, gage de transparence et de redevabilité.
Vers une véritable Souveraineté Numérique
Un point central du discours a concerné la souveraineté numérique. Le président Traoré a vivement dénoncé la dépendance du pays aux hébergements de données à l’étranger, une situation jugée incompatible avec les ambitions nationales. Pour y remédier, il a indiqué que le pays est en phase d’acquisition de ses propres data centers et de développement de solutions internes pour sécuriser les données burkinabè.
En matière de sécurité et de défense, le Capitaine Traoré a évoqué l’importance vitale de l’analyse rapide des données rendue possible par l’Intelligence Artificielle, notamment pour permettre des interventions en temps réel sur le terrain.
Inclusion et Capital Humain : Les piliers du développement
Pour garantir l’accès universel aux services numériques et arrimer chaque citoyen au digital, le président a confirmé avoir instruit le ministère de la Transition digitale de créer des « Maisons digitales du citoyen » dans toutes les provinces, puis dans les départements.
Pour combler le retard technologique et soutenir cette ambition, une stratégie audacieuse de développement du capital humain a été annoncée. Le Capitaine Traoré a révélé un vaste programme de recrutement d’ingénieurs pour prouver que « les jeunes Africains ont les capacités d’innover et de concevoir » pour le développement de leur pays. Il a également confirmé le lancement prochain d’une académie polytechnique.
Enfin, tout en saluant les opportunités de l’IA, le président a appelé à une sensibilisation accrue sur ses dérives, notamment la désinformation et les escroqueries, exhortant la jeunesse à en faire un usage responsable et éthique.
Le Cadre Régional de la Semaine du Numérique 2025
Placée sous le thème de l’IA, la 20e édition de la Semaine du numérique se tient jusqu’au 21 novembre. Elle est structurée autour de quatre grands axes : Gouvernance et talents ; Infrastructures et données pour une IA souveraine ; Sécurité, éthique et droits humains ; et Recherche et développement pour une IA endogène.
Le public est invité à un dispositif immersif baptisé « Le voyage vers le futur », proposant un parcours scénarisé au cœur d’un Burkina Faso projeté en 2035, où l’IA est intégrée dans l’administration, la santé et l’éducation.
Avec le Ghana comme pays invité d’honneur, et le Mali et le Niger en invités spéciaux, l’événement s’affirme comme une plateforme régionale essentielle de dialogue et de coopération, visant à construire une vision partagée et ambitieuse de l’IA au service du développement humain en Afrique de l’Ouest.
Par Digital Business Africa


