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Mali/Semaine du Numérique : Réguler l’ IA pour un impact positif sur les médias et la société

[DIGITAL Business Africa] – La première journée de la Semaine du Numérique a braqué les projecteurs sur l’IA. Les spécialistes de divers horizons se sont réunis ce 25 juin 2024, pour examiner les implications profondes de l’IA dans le domaine des médias, ainsi que les défis réglementaires associés à son développement rapide. Le panel I était modéré par Mamadou Diallo Lam, expert en stratégie TIC.

Le Dr Kadidiatou Djibo Coulibaly, docteur en informatique spécialisée en génie logiciel et intelligence artificielle est intervenu lors des échanges. Il a partagé son expertise technique sur les avancées actuelles et les applications potentielles de l’IA dans la production audiovisuelle.

Mohamed Soumana Maïga, journaliste à l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM), a démontré comment l’IA transforme les pratiques journalistiques et la diffusion de l’information.

Le Pr. Modibo Diabaté, expert technique en science des données et intelligence artificielle, a pour sa part, exploré les implications éthiques et sociales de l’IA, ainsi que les mesures nécessaires pour assurer une utilisation éthique et responsable de cette technologie émergente.

A l’unanimité, les participants ont reconnu que des régulations adaptées sont nécessaires pour encadrer cette évolution rapide tout en stimulant l’innovation, garantissant ainsi que l’IA contribue de manière positive et durable à l’avenir des médias et de la société dans son ensemble.

Ce panel a aussi abordé les préoccupations croissantes concernant la protection des données, la transparence algorithmique et les implications socio-culturelles de cette technologie.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Régulation : L’expérience du Cameroun dans le domaine postal séduit L’ARPCE Congo

[DIGITAL Business Africa] – Le secteur postal camerounais n’ en finit pas d’arracher de l’admiration aux institutions étrangères. Le Secrétaire Général du ministère des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi à reçu une délégation de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) du Congo. Du 17 au 21 juin 2024, la Délégation, conduite par Arnaud Dicka, directeur de la Régulation Postale, a séjourné au Cameroun dans le cadre d’une visite de travail. Il était question pour l’institution congolaise de s’inspirer du dynamisme du secteur postal camerounais et de ses réformes réglementaires récentes pour réformer la loi n°10 portant réglementation du secteur postal en République du Congo.

Les échanges ont porté sur l’écosystème postal camerounais, son cadre juridique, et les défis et opportunités du secteur. La délégation congolaise a également eu l’occasion de présenter succinctement l’état du secteur postal congolais ainsi que quelques projets structurants initiés par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo l’ARPCE via la Direction de la a Régulation postale (DRP).

La Délégation de l’ ARPCE a manifesté toute son satisfecit eu égard à la qualité des échanges. Le directeur de la Régulation postale, Arnaud Dicka, peut en témoigner.

« La Régulation c’est d’abord et avant tout les bonnes pratiques. Cela est au-delà de nos attentes. Nous nous sommes suffisamment outillés », a-t-il indiqué.

Le Chef de Service juridique et du Contentieux à l’ARPCE, Sylvère Oboa, a ajouté : « Quoique nous ayons appris mutuellement, votre expé-rience est un excellent modèle d’inspiration ».

Le SG du ministère des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi a rappelé, au nom de madame le ministre camerounaise des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, l’importance de la coopération régionale :

« Nous réitérons notre engagement pour le développement de partenariats entre les Autorités de régulation africaines afin de faciliter le partage et de capitaliser sur les expériences de nos différents pays », a-t-il dit.

Cette mission s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation et d’harmonisation des pratiques de régulation postale en Afrique centrale. La délégation congolaise a pu aussi visiter la CAMPOST, l’opérateur postal public du Cameroun, et l’École Nationale supérieure des Postes et Télécommunications (SUP’PTIC). Le deux parties (Cameroun et Congo) nourrissent désormais l’ambition d’une collaboration future dans la formation des professionnels du secteur.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE Congo( Facebook)

Orange music Legends : Méga concert ce 03 juillet 2024 pour lancer la 2e édition [tickets gratuits via l’appli Max it]

[DIGITAL Business Africa] – La célébration de la musique se poursuit chez Orange Cameroun. Après la fête de la musique, honorée par l’ entreprise citoyenne le 21 juin 2024, Orange revient avec son programme Orange Music Legends. Le Senior manager Brand & Communication chez Orange Cameroun,Venant Pouemi, a présidé la conférence de presse relative à la présentation du programme, ce 26 juin 2024 à Yaoundé.

Orange Music Legends est un programme musical, une téléréalité qui célèbre l’héritage musical au Mboa (Cameroun). La compétition réunit cinq voix légendaires qui ont porté haut les rythmes patrimoniaux des grands aires de la musique au Cameroun. Ces légendes se font accompagner par de nouveaux talents de la musique, qui évoluent dans plusieurs rythmes. L’initiative d’Orange Cameroun vise à redéfinir les collaborations musicales entre les générations.

Comme innovation de cette année, le méga concert, prévu au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, ce 03 juillet 2024. Cysoul, binome de Prince Afo Akom (duo gagnant de l’édition I), est annoncé. L’événement marquera le lancement officiel du programme. N’ayez crainte ; l’entrée sera gratuite. Il suffit simplement d’acquérir votre ticket via la super application Max it, en suivant la procédure ci-dessous :

– Ouvrez la super application Max it. Si vous ne l’avez pas, la télécharger ici : https://bit.ly/ConcertOML
– Clique sur « marketplace », ensuite sur événement & billet
– Clique pour choisir ton ticket classique (gratuit), Ticket VIP payant (5000 pour être le plus proche de la scène)
– Finalise ton achat et télécharge ton ticket

 

De nouveaux visages

 

Fadil le sorcier, Tao, Phil Bill, Rinyu, Mr Leo sont les artistes de la nouvelle génération qui remplacent Cysoul, Blanche Bily, Magasco, Petit Malo, Sadi Hanan. Côté, légendes, Annie Anzouer, Donny Elwood, Henri Dikongué, Sam Fan Thomas et Sally Soleïnie Nyolo vont remplacer Petit Pays, légende du Makossa, Prince Afo Akom, légende du Folklore, André Marie Talla, légende du Benskin, Ange Ebogo, légende du Bikutsi, Isnebo, légende du ngouba-balewa.

Des duos seront formés. Et à la fin, les vainqueurs seront élus au vote du public. Pour la première édition, c’est le duo M3 composé de la légende Bobe Yerima Afo Akom et de Cysoul, qui a été élu « Meilleure collaboration d’Orange Music Legends ». Ils ont gagné la somme de 10 millions de FCFA.

La plateforme Star news, qui se charge de la monétisation du programme en ligne, a permis aux abonnés de gagner 05 millions de FCFA.

Autres innovations, la série passe de 12 à 24 épisodes. En plus de La Crtv (partenaire d’ Orange Music Legends), deux autres canaux sont mobilisés pour augmenter l’audience du programme. Il s’agit de Canal 2 et Trace Mboa.

Par Jean Materne Zambo

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

[Digital Business Africa] – Après le lancement le 3 juin dernier à Douala de son programme « Engage for change » qui a été suivi 2 jours plus tard de la campagne de collecte des bouteilles plastiques usagées sur les bords du Wouri, Orange Cameroun a mis le cap ce mardi 25 juin à Garoua, chef-lieu de la région du Nord, où les salariés volontaires de l’entreprise, solidaires des populations du septentrion de concert avec la Mairie de Garoua 2 ont mis en terre 5 000 plants d’ arbres pour apporter un peu de fraicheur à la ville et faire reculer la sècheresse.

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres
Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

Le mois de Juin consacré à la protection de l’environnement chez Orange, a donné l’occasion au personnel de l’entreprise de télécommunications de marquer leur solidarité avec les populations des régions du Septentrion, vulnérabilisées par la désertification due aux changements climatiques. La lutte contre la désertification est un sujet crucial chez Orange Cameroun qui s’est engagé via son programme « Engage for change », à mobiliser toutes les énergies pour accompagner les pouvoirs publics à qui il ne peut être reproché de ne pas en faire assez pour améliorer le quotidien des populations. Le réchauffement climatique particulièrement observé dans la partie septentrionale du pays a autant surpris qu’elle a bouleversé tous les agendas sociopolitique et économique du Gouvernement déjà engagé dans la réalisation des projets structurants. Pour Mme Mathilda Mambo, Directrice des Ressources humaines, représentant le Directeur Général, « La forte avancée du désert a suscité la prise de conscience de la population entière et des acteurs économiques en particulier en tête desquels Orange Cameroun, qui se sont tous sentis un devoir de responsabilité envers les populations de la zone septentrionale durement frappées par cette situation responsable d’énormes pertes humaines et économiques ainsi que des déplacements des populations, autant de facteurs qui imposent une nouvelle organisation de la vie et des actions concertées utiles pour le grand bonheur des bénéficiaires. Il est question à travers les 5 000 arbres plantés dans le cadre de ce programme, de marquer notre empreinte écoresponsable et d’ancrer dans les consciences l’urgence et la nécessité de planter des arbres pour ainsi renforcer la résilience des populations locales. En ombrageant et en refroidissant l’air dans les zones urbaines, les arbres et les forêts contribuent à réduire les températures extrêmes et atténuent ainsi les effets du changement climatique. »

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres
Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

Pour une ville de la taille de Garoua, entretenir une foret urbaine peut aider à retarder de façon considérable l’avancée de la désertification. L’objectif du programme de reforestation engagé par Orange Cameroun est de parvenir à inverser la dégradation actuelle des ressources du sol, de l’eau, des terres et des forêts sans délais. L’initiative se concentre sur le reboisement, le développement économique à faible carbone, la multiplication de forêts urbaines et de nouvelles possibilités d’améliorer les moyens de subsistance des populations des régions rurales. La création de forêts urbaines comme celle initiée par la Mairie de Garoua 2, partenaire de l’entreprise dans cette phase de son programme environnemental, apparaît comme nécessaire pour atteindre l’objectif zéro carbone engagé par le Groupe Orange dans son ambition de recréer des écosystèmes forestiers, et de végétaliser les villes, tant pour relever les défis écologiques actuels que pour améliorer le bien-être des populations.
Pour M. Oumarou Sanda, Maire de la Commune de Garoua 2, « La forêt communale que nous avons créée dans l’arrondissement de Garoua 2 représente une contribution majeure pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et contribuer à la lutte contre le réchauffement. Il ne s’agit pas de faire une simple plantation d’arbres décoratifs, mais bien de le faire de manière réfléchie pour créer un véritable écosystème complexe. Les espaces forestiers sont plus résilients, et bien agencés, ils rendent les villes plus agréables, plus sûres et plus à même de résister aux changements climatiques. Sous l’effet de l’avancée de la désertification, le besoin de nature en ville se fait plus pressant d’autant que la végé¬tation rend des services contre la chaleur, la pollution et les inondations. La biodiversité en ville n’a que des bienfaits. Pour planter et entretenir les 5000 arbres qui seront plantés ici, nous savons nous appuyer sur la responsabilité des membres des quelques 267 associations engagées dans ce projet pour le développement de notre arrondissement fort de 52 quartiers »

Les zones boisées, les forêts et les arbres remplissent dans les villes et leurs périphéries un large éventail de fonctions vitales telles que le stockage du carbone, l’élimination des polluants atmosphériques, l’alimentation, la sécurité énergétique et hydrique, la restauration des sols dégradés et la prévention des sécheresses et des inondations. Orange Cameroun est déjà très présente dans la région du Nord via de nombreuses actions pérennes qui facilitent le retour des populations déplacées vers leurs contrées d’origine par une contribution à la construction d’infrastructures de première importance et au bénéfice du plus grand nombre.

Source: Orange Cameroun

Kenya : Des perturbations « importantes » de l’internet en réponse au mouvement « Occupy Parliament »  contre le projet de loi de finances 2024

[DIGITAL Business Africa] – La journée du 25 juin 2024 a été mouvementée au Kenya. Les Kenyans, rassemblés sous le hashtag #RejectFinanceBill2024, ont quitté l’autoroute virtuelle qui est internet et sont descendus dans la vraie rue pour manifester leur hostilité au projet de loi de finances 2024. Dans le projet de loi 2024/25, le gouvernement kényan souhaite lever 2,7 milliards de dollars d’impôts supplémentaires pour réduire le déficit budgétaire et les emprunts de l’État.

Une pilule amère, difficile à ingurgiter. Un mouvement est né, « Occupy Parliament », en réaction au projet de budget 2024-2025. Il s’est mué en une contestation plus large de la politique du président de la République William Ruto. La coordination du mouvement de protestation « Occupy Parliament », se ferait, selon plusieurs sources, à travers les réseaux sociaux. Plusieurs manifestants ont déploré la perturbation du réseau internet kenyan.

L’organisme NetBlocks, sur son compte X, estime d’ailleurs que l’internet au Kenya a subi des perturbations « importantes ». Ce désagrément interfère sur la qualité de la connexion internet  au Burundi et en Ouganda, selon la même source.

Mais, Safaricom, la plus grande entreprise de télécommunications du Kenya, a imputé cette situation à une panne de deux câbles sous-marins. L’opérateur a mis en garde ses clients contre la lenteur et l’intermittence du service.

Par Jean Materne Zambo, sources : techpoint.africa, netBlocks

Togo : L’ ATD et NITEC signent un partenariat pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence Togo Digital (ATD) et la National Information Technologies (NITEC) du Kazakhstan travailleront de concert pour moderniser l’administration togolaise. Les deux entités ont signé un partenariat « stratégique », cette fin du mois de juin 2024. Il  permettra à l’ ATD de profiter des ressources et des compétences de la NITEC dans le déploiement de ses actions. Ce partenariat permettra à l’ATD de bénéficier de l’expertise de NITEC sur divers sujets pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations.

La NITEC dit être la plus grande entreprise du marché des technologies de l’information au Kazakhstan. Le Kazakhstan, lui-même, est classé 28e sur l’indice de développement de l’administration en ligne et huitième sur l’indice mondial des services en ligne de l’Organisation des Nations unies,

La société NITEC a été créée en 2000 conformément au décret du gouvernement de la République du Kazakhstan du 4 avril 2000 n° 492 « Sur le développement d’un espace d’information unique en République du Kazakhstan ».

L’Agence Togo Digital (ATD), quant à elle, est l’entité chargée d’accompagner l’administration togolaise dans son processus de digitalisation, tout en promouvant, l’innovation Elle est appelée à digitaliser 75% des démarches administratives, conformément aux obiectifs de la feuille de route gouvernementale 2025. Elle travaille activement avec le secteur privé (start-ups, développeurs indépendants, prestataires de services numériques, etc.) et les administrations pour l’atteinte de cet objectif.

Elle a été créée par le décret n°2021-102/PR du 29 septembre 2021 et publié au Journal Officiel de la République Togolaise du 19 novembre 2021

Par Jean Materne Zambo, sources : togofirst.com, nitec.kz, digitalgouv.tg

 

 

Mali : La Société malienne de transmission et de diffusion inaugurée

[DIGITAL Business Africa] – A la faveur de la deuxième édition de la Semaine du Numérique, Alhamdou Ag Ilyène donne une existence à un édifice qui augure les beaux jours de la télévision numérique terrestre au Mali. La Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD SA.) a été inaugurée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, ce mardi 25 juin 2024. Le bâtiment est contigu au Centre émetteur de Kati, une ville et une commune malienne, située dans le nord-ouest de l’agglomération de Bamako.

Selon le directeur général de la SMTD SA, Dr Cheick Oumar Traoré, « l’édifice correspond aux ambitions de notre pays pour la TNT. Ce bâtiment devrait nous pousser au-delà de nos limites pour continuer le déploiement du Réseau de la télévision numérique terrestre au Mali ».

Le ministre Alhamdou AG Ilyène, pour sa part, a rappelé la genèse du projet de Télévision Numérique terrestre (TNT). L’une des composantes du marché attribué en 2020 était la construction d’un bâtiment administratif.

« La mise à disposition du bâtiment administratif neuf doit être un moment d’inspiration, de galvanisation malgré la conjoncture et autres vicissitudes quotidiennes auxquelles peuvent faire face des travailleurs. Mais j’ose espérer que ce joyau architectural va permettre à la direction générale et aux travailleurs de la SMTD-SA de booster le processus de mise en œuvre de la TNT. Ce sera avec l’accompagnement du département et des plus Hautes Autorités de la Transition. Et je n’ai aucun doute, qu’ensemble, nous relèverons le défi pour le bonheur des Maliens », a-t-il dit.

La deuxième édition de la Semaine du Numérique au Mali se tient depuis le 25 juin 2024 et s’achève ce 27 juin 2024. L’événement a pour but de promouvoir l’innovation, de renforcer la sécurité, de moderniser l’administration et de favoriser le développement économique. Ce forum met un accent sur la promotion du genre et l’apprentissage numérique. Plusieurs activités sont prévues au cours de cet événement, dont une compétition entre startups.

Par Jean Materne Zambo, source: CCOM/MCENMA

Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – Des acteurs camerounais du numérique sont un peu plus édifiés sur les chantiers de l’IA au Cameroun. Lors des Concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle (Conia 2024), qui se sont ouvertes hier, 25 juin 2024, à l’hôtel Hilton de Yaoundé, sous le thème « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’IA au Cameroun ? », la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présenté le chemin qu’entend emprunter le Cameroun en matière d’IA.

Pour la ministre, la vision et l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) au Cameroun devraient s’orienter vers son intégration éthique et responsable, avec l’élaboration d’un cadre éthique robuste et d’un ensemble de réglementations à même de guider le développement de l’IA, tout en respectant nos valeurs culturelles et sociales.

Et surtout, être en phase avec la vision du Chef de l’État, Paul Biya, qui, dans une déclaration lue par le ministre des Relations extérieures, à l’occasion de la 78è session de lAssemblée généralee des Nations unies, le 26 septembre 2023, à New-York, indiquait que :

« Le monde est en pleine mutation. Il nous revient, dès lors, de prendre les décisions et les orientations adéquates pour le rendre meilleur, pour le bien-être de nos populations. Nous pouvons y arriver, pour autant que nous puissions renforcer notre solidarité afin de relever ensemble nos défis communs.

En cette ère du numérique et de l’intelligence artificielle, nous avons entre nos mains des outils prodigieux. S’ils sont utilisés à bon escient, ils peuvent nous permettre d’atteindre les résultats escomptés en vue d’assurer la survie de l’humanité et de lui garantir un avenir meilleur. »

Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au CamerounPour mettre en œuvre les prescriptions du Chef de l’État dans le développement de l’IA, des chantiers sont déjà explorés. La ministre Minette Libom Li Likeng cite entres autres :

  • Sur le plan stratégique, l’intégration de l’innovation technologique, y compris l’IA, dans les documents stratégiques du secteur, ainsi qu’une étude en cours de réalisation par le PATNUC, en vue de la mise en place d’une politique générale d’utilisation éthique et responsable de la donnée.
  • Sur le plan règlementaire, l’élaboration d’une loi sur la protection des données à caractère personnel, ainsi que celle en cours d’une « sandbox » réglementaire, pour les startups et les entreprises innovantes en matière d’IA.
  • Sur le plan de l’éducation et de la formation, l’introduction des programmes de formation en IA dans les universités et les institutions spécialisées, ainsi que la mise en place de partenariats avec des institutions internationales et des entreprises privées, en vue du renforcement des capacités locales en matière d’IA.
  • Sur le plan des infrastructures, la mise en place d’une politique visant à moderniser et à renforcer les réseaux de communication et les centres de données (augmentation de la capacité de la bande passante, amélioration de la couverture internet dans les zones rurales), pour assurer une gestion efficace et sécurisée des informations. « Des discussions sont par ailleurs en cours entre le gouvernement et la banque mondiale, dans le cadre du développement d’une Digital Public Infrastructure (DPI) qui englobe les plateformes numériques publiques essentielles, facilitant l’accès équitable aux services numériques. À travers un système d’identification numérique fiable, afin de soutenir l’innovation, améliorer l’efficacité des services publics, et de créer un environnement propice à la croissance économique et sociale », précise Minette Libom Li Likeng.
  • Sur le plan de l’instauration d’un cadre éthique solide de développement de l’IA, la sensibilisation et la vulgarisation de l’IA, de ses risques et ses opportunités, la lutte contre la désinformation à travers des campagnes d’éducation de masse et l’organisation des sessions de formation des différents acteurs, sans oublier l’adoption d’une charte sur la protection des enfants en ligne.

« Comme vous le voyez, il s’agit là d’un ambitieux programme, à la mesure du potentiel de notre pays dans le domaine du numérique, dont la mise en œuvre passe non seulement par la stimulation de la collaboration intersectorielle au sein du gouvernement, mais aussi entre le gouvernement, l’industrie, le monde académique, les startups, la société civile, les partenaires au développement », affirme Minette Libom Li Likeng.

Organisées par le ministère des Postes et Télécommunications, les Conia 2024 qui prennent fin ce jour visent à renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et des parties prenantes, sur l’encadrement des technologies innovantes, afin de faire face aux nombreux enjeux actuels liés à l’intelligence artificielle et de relever efficacement le défi du développement numérique, catalyseur de l’émergence économique, sociale et technologique du Cameroun.Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au Cameroun

Pendant ces deux jours d’échanges, les participants vont explorer et comprendre comment l’IA peut être intégrée de manière responsable et efficace, dans les divers secteurs de notre société et réfléchir sur les principaux axes devant aboutir, à l’élaboration d’une stratégie concertée et efficace de l’IA au Cameroun.

Les discussions permettront également de définir les meilleures pratiques, de partager des connaissances et de formuler des recommandations concrètes. s.

Plusieurs experts sont conviés à ces concertations. Le programme de ce 26 juin 2024.

Mercredi 26 juin 2024
8h00-9h00 Accueil et enregistrement des participants
 

 

 

 

 

 

9h00 -11h30

Conférence 3: Politiques et réglementations pour soutenir le développement de l’IA au Cameroun Modérateur : Professeur NGUELE ABADA CM SPM
Exposé n°1 :  Politiques et réglementations pour un développement responsable de l’IA au Cameroun Dr Pauline TSAFAK, DRPT MINPOSTEL
Exposé n°2 :   Politiques publiques de soutien à l’innovation en IA Monsieur Antoine Anatole NKOLO Directeur JFN CENTRE
Exposé n°3 :   Renforcement des compétences et des talents en IA SAME Anthony, CEO & Founder St Digital
Exposé n°4 :    Gouvernance et régulation de l’IA au niveau national MOMNOUGUI Robert Alain

Représentant ART

Exposé n°5 : L’IA au service de la santé au Cameroun : Innovations, enjeux et perspectives Harry KAMDEM Expert UA,

 

 

Echanges avec le public Modérateur, public
11h30-12h00 PAUSE-CAFE
12h00-13h30 Table ronde 2 : Applications pratiques de l’IA dans les secteurs clés : santé, éducation, agriculture, etc. Modérateur : Professeur Marcellin NKENLIFACK

Intervenants : MINESEC, MINCOM, MINADER, PATNUC, MINEFOP, MINAC, MINSANTE, ONACC, Dr EKEMBE Gérard

13h00-14h00 PAUSE DEJEUNER
 

14h00-15h30

Table ronde 3 : Les enjeux éthiques de l’IA : perspectives et défis pour le Cameroun Modérateur : Professeur MVEH Directeur CENADI

Intervenants :

Représentant ANTIC,

Représentant INS,

DG CNPS,

Me Jeanne Claire NGONDI SAANGO

Dr MPABE BODJONGO (MINCOMMERCE)

16h00-17h00 Cérémonie de clôture
  Présentation des conclusions et des recommandations des concertations Coordonnateur Adjoint
  Allocution de clôture de Madame le Ministre des Postes et Télécommunications  
17h00 Fin des assises  

 

Par Digital Business Africa

 

 

Cameroun : Les parlementaires et Camtel unis pour sécuriser les données personnelles et développer l’Economie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Des parlementaires réunis hors de l’hémicycle. Cela n’arrive pas tout le temps. Députés, sénateurs et d’autres acteurs du numérique se sont pourtant concertés à Yaoundé, le temps d’une journée. Cela, pour trouver les solutions à même de sécuriser les données à caractère personnel et de développer l’Economie numérique du Cameroun. C’était le l’objectif de la Journée Camtel des Parlementaires de ce 25 juin 2024, organisée par l’operateur historique et présidée par la directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday. La rencontre avait pour thème : « La législation de l’industrie numérique pour la transformation structurelle de l’Economie camerounaise ».

Une problématique que Camtel a tenu à mettre sur la table pour inviter les pouvoirs publics afin de prendre des mesures pour réglementer le cyberespace. La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, en a bien conscience.

« Les préoccupations récurrentes concernant la sécurité des données et les violations de la vie privée, à l’échelle internationale et même nationale, soulignent l’urgence de dispositions légales robustes qui encadrent la collecte, le traitement et l’utilisation des informations personnelles dans le cyberespace. Cela devrait par ailleurs permettre de garantir un équilibre entre le développement des nouvelles technologies, à l’instar de l’intelligence artificielle, et les considérations éthiques et sociales »
», a-t-elle dit.

 

La SND30, vectrice de développement de l’Economie numérique

 

Deux sessions ont été prévues pour ces agapes intellectuelles. Notamment celle portant sur « le développement du Numérique au Cameroun ». Cette session a connu l’intervention du Dr Tsafack Djoumessi, DRPT/Minpostel. « Le développement du numérique au Cameroun dans la perspective de la mise en œuvre de la SDN30 : enjeux et défis législatifs ». C’était le thème de son exposé. L’intervenante a d’abord démontré la place du numérique dans la SND30. Dr Tsafack Djoumessi, DRPT/Minpostel, fait comprendre que le développement des industries et des services numériques, le développement des infrastructures de télécommunications sont des préalables au développement de l’Economie numérique. Elle a aussi présenté les grandes réformes du cadre légal des télécommunications et des TIC au Cameroun.

De 1968 ( la loi sur la radioélectricité privée), en passant par la loi n°2010/013 du 21 décembre 2010, régissant les communications électroniques au Cameroun. Jusqu’à la loi n°2023/009 du 25 juillet 2023 portant charte de protection des enfants en ligne au Cameroun. Au total, 11 lois qui constituent des instruments capables de codifier règlementer et de rendre compétitif le cyberespace camerounais. Dr Tsafack Djoumessi, DRPT/Minpostel, a néanmoins noté des vides juridiques dans l’utilisation et le traitement de données par les acteurs publics et privés. Elle a annoncé que les réformes législatives sont en cours, concernant la loi sur la protection des données à caractère personnel, la loi sur les communications électroniques, la loi sur le commerce électronique, la loi sur la cybercriminalité, la loi régissant le droit d’accès et l’utilisation de l’information et la transformation numérique de l’administration. Encore faut-il qu’elles soient appliquées après leur promulgation.

 

Quid de l’application de ces lois ?

 

La stratégie pour développer l’Economie numérique existe bel et bien. L’on vient de le voir à travers l’exposé du Dr Tsafack Djoumessi, DRPT/Minpostel. Mais à l’observation, est-ce que cela est vraiment appliqué à la lettre ? Est-ce que ces mesures sont suivies d’effets ? Le représentant du Réseau des Parlementaires des TIC (Repatic), a entretenu l’assistance sur le : « rôle des parlementaires dans le développement du numérique et la transformation structurelle de l’Economie numérique ». Le Repatic estime que depuis 2015, il y a eu beaucoup d’innovations en termes de télécommunications. Mais plus de neuf ans après, rien n’a été fait ». Il s’appuie sur quatre documents essentiels, à savoir la stratégie de développement du domaine des télécommunications et TIC, valide en 2005 et révisée en 2015. Elle prévoyait par exemple de faire évoluer la densité téléphonique fixe et mobile respectivement de 1% et 12% à 30% et 50% en 2015. Ou encore le document de stratégie pour la croissance et l’emploi, qui devait porter la télédensité fixe de 45% et la télédensité mobile à 65%.

 

Des solutions pour un avenir radieux de notre Economie numérique

 

Comme solutions, le Repatic suggère de mettre en place une règlementation au service de la transformation numérique ; de répondre à la forte croissance de demande en débit par le déploiement des infrastructures haut débit, de former et sensibiliser les parties prenantes à la transformation numérique ; de finaliser dans les meilleurs délais, les projets de loi relatifs à l’économie numérique en tenant compte des nouvelles problématiques telles que les services financiers mobiles, l’IA, le cloud computing, la cybercriminalité transfrontalière.

Il propose aussi d’évaluer les stratégies mises en place pour le développement de l’économie numérique et la transformation numérique du pays ; d’interconnecter les opérateurs détenteurs de licencis ; de mettre en place un cadre de concertation entre Camtel et le Repatic. A propos de Camtel, le Repatic reconnait que l’entreprise a un data center « très performant » et quatre câbles sous-marins qu’elle doit capitaliser au profit de l’Economie numérique du Cameroun. La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, le mentionnait déjà dans son propos d’ouverture des travaux.

« Une gestion efficace des infrastructures numériques est essentielle pour assurer la résilience et la sécurité de notre économie et de notre société dans son ensemble. Les infrastructures numériques, y compris les réseaux de télécommunications et les systèmes informatiques critiques, doivent être réglementées de manière à garantir leur disponibilité, leur intégrité et leur sécurité face aux cybermenaces et aux attaques malveillantes. Des règles claires et transparentes encouragent en outre l’innovation et l’investissement dans les infrastructures numériques. Cela inclut la régulation des pratiques commerciales anti-concurrentielles, la promotion de la concurrence loyale entre les acteurs du marché et la garantie d’un accès équitable aux ressources numériques », a-t-elle dit.

Engelbert Ateke Olomo, Chef cellule de la politique économique au Minepat, est également intervenu lors de cette première session. Il s’est beaucoup appesanti sur les cryptomonnaies. Après avoir présenté le côté sombre de cette technologie basée sur la blockchain, il a évoqué l’avantage des cryptomonaies. Selon lui, malgré qu’elles puissent rendre exsangue l’économie d’un pays, elles peuvent aussi la dynamiser. Engelbert Ateke Olomo est convaincu que les cryptomonaies peuvent rapporter à l’Economie du Cameroun. Cependant, il suggère à l’Etat de réglementer le secteur des cryptomonaies avant de l’ouvrir.

Par Jean Materne Zambo

L’ARPCE démantèle des kits Starlink installés sans autorisation au Congo

[DIGITAL Business Africa] – Dans un communiqué publié sur le web, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo informe que son antenne départementale de la Sangha, basée à Ouesso (900 km au nord de Brazzaville), en collaboration avec les services de la Police nationale, a saisi, le 28 mai dernier dans une exploitation forestière située à environ 70 km de Sembé (deuxième localité de la Sangha), des équipements Starlink installés sans son autorisation. Il s’agit d’un kit Starlink, conçu pour fournir un accès Internet par satellite.

S’exprimant à cette occasion, M. Benjamin Mouandza, directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques à l’ARPCE, a expliqué que : « Cette installation est illégale, car l’opérateur satellitaire Starlink n’a pas obtenu de l’ARPCE l’autorisation requise pour exploiter le segment spatial congolais, violant ainsi la législation en vigueur. »

En effet, la loi de 2009 sur les communications électroniques, ainsi que la loi de finances 2023, obligent tout opérateur à l’obtention d’une autorisation du Régulateur avant de fournir des services satellitaires, d’exploiter des segments spatiaux ou d’occuper la position orbitale attribuée au Congo.

Benjamin Mouandza a tenu à préciser : « Cette exigence est renforcée par l’obligation pour les opérateurs souhaitant déployer des réseaux satellitaires au Congo de procéder préalablement à la coordination des fréquences ». Il s’agit, selon lui, d’une mesure qui vise à « protéger les réseaux terrestres congolais opérant sur les mêmes bandes de fréquences contre d’éventuelles interférences préjudiciables », ajoutant : « Les équipements importés par la société chinoise Famiye n’ont pas été homologués, constituant une infraction supplémentaire ».

Le lendemain du démantèlement, les responsables de la société chinoise, convoqués par l’Autorité de régulation, ont exprimé leur volonté de régulariser leur situation. « Nous leur avons recommandé de recourir aux opérateurs dûment autorisés au Congo, capables d’assurer la fourniture de services réseau conformes. Airtel, par exemple, couvre déjà les localités de Sembé et Souanké », a indiqué le directeur des Réseaux et Services de Communications électroniques.

Bien d’autres propositions ont été faites aux cadres de Famiye, notamment la société 3C Technologie, qui exploite un réseau de fibre optique à Sembé et Souanké, qui serait des alternatives viables.

« Il faut dire que cette opération de démantèlement s’inscrit dans le cadre des missions de contrôle et de régulation de l’ARPCE, visant à garantir le respect de la réglementation et la qualité des réseaux. L’efficacité de ces actions est attestée par le démantèlement d’une vingtaine de réseaux frauduleux à ce jour, démontrant l’engagement du régulateur dans la surveillance et la protection de l’espace hertzien national. En effet, grâce à ses équipements de pointe, l’ARPCE est en mesure de détecter et localiser en temps réel tout réseau installé illicitement sur l’ensemble du territoire national », prévient l’ARPCE.

Par Digital Business Africa

SpaceX lance Starlink Mini, la nouvelle antenne qui promet une meilleure offre Internet par satellite.

[DIGITAL Business Africa] – Starlink, le service d’internet par satellite qui dispose d’une constellation de satellites, est maintenant disponible sous la forme d’un « kit mini Dish » plus petit et mobile. Ce KIT est principalement destiné aux zones isolées, aux aventuriers et aux militaires.
Cependant, il existe quelques limitations. Notamment le nombre limité de kits disponibles. Le tarif du mini kit reste également élevé par rapport aux autres versions de Starlink, bien qu’Elon Musk ait promis des prix plus bas à l’avenir.
Le prix du Kit mini en France n’a pas encore été annoncé. Les premiers kits Mini Dish sont actuellement distribués en Colombie, au Salvador, au Guatemala et au Panama, mais en quantités limitées aux États-Unis. Les tarifs varient selon les pays et sont plus bas que le tarif actuel aux États-Unis.
Par exemple, en Colombie, le kit coûte environ 179,81 euros et l’abonnement mensuel est de 34 euros. En France, où la concurrence dans le domaine des accès Internet est forte, on peut espérer des tarifs plus bas que ceux pratiqués actuellement.
Le principal avantage de cet abonnement est sa portabilité et son haut débit, bien que le débit soit légèrement inférieur à l’offre classique en France. L’abonnement comprend également une offre de DATA mobile illimitée, bien que les débits ne soient pas aussi élevés.
Il y a cependant certaines limitations, notamment l’impossibilité de changer d’offre en cours de route pour les abonnés mobiles. Starlink est la plus grande constellation de satellites en opération au monde, avec plus de 6 000 unités en orbite et jusqu’à 45 000 unités prévues.
Cependant, le déploiement de la constellation pose encore quelques problèmes de débit pour les abonnés, et il est recommandé d’opter pour une connexion fibre ou 4G/5G de qualité si elle est disponible.

Il n’y a pas encore de date de disponibilité de ce mini kit en France et cela peut prendre du temps en raison des difficultés de montée en charge du réseau et de la taille du marché. De plus, le coût de production du KIT reste un mystère.

En conclusion, l’offre Starlink peut être intéressante pour les résidents des zones non couvertes par la fibre, mais il est recommandé de comparer les tarifs avec les autres offres disponibles.

Malgré la concurrence limitée, Starlink a réussi à s’imposer grâce à l’innovation de SpaceX. Les futures évolutions du marché restent incertaines, avec des capacités de lancement limitées dans le monde entier.

Par Digital Business Africa

Les Gafam et Cie vont collecter et reverser au fisc sénégalais la TVA sur les activités numériques, dès le 1er juillet 2024

[DIGITAL Business Africa] – D’après un communiqué de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) du Sénégal, l’entrée en vigueur de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de services numériques réalisées par des fournisseurs en ligne étrangers et des plateformes numériques étrangères sera effective à partir du 1er juillet 2024.

Cette mesure est conforme aux dispositions de l’article 355 bis du Code général des impôts (CGI).

Selon le communiqué, la DGID précise que tous les fournisseurs en ligne étrangers et les plateformes numériques opérant au Sénégal sont désormais tenus de se conformer aux obligations fiscales locales.

Les principales dispositions incluent : la collecte et le reversement de la TVA, les entreprises étrangères immatriculées à la direction des grandes entreprises doivent collecter la TVA sur les ventes de biens et services numériques aux clients sénégalais, y compris les entreprises, entités et particuliers.

La TVA collectée doit être reversée au plus tard le 20 du mois suivant chaque trimestre civil. Obligation de retenue pour les assujettis locaux : Si une entreprise numérique étrangère ne peut pas prouver son immatriculation régulière, l’assujetti local doit retenir et verser la TVA exigible conformément à l’article 355 du CGI.

Les prestations de services numériques, incluant les fournitures de biens et/ou de services immatériels, sont soumises à la TVA. Les principaux domaines concernés par cette collecte sont les intermédiations numériques, les plateformes et places de marché en ligne facilitant les transactions entre fournisseurs et clients.

Dans le domaine des téléchargements et de la diffusion, les prestataires de musique, de films et de jeux en ligne. Dans le domaine du stockage et du traitement des données, les services de cloud et de gestion de bases de données et d’hébergement de contenus en ligne (sites Web, images, et textes). Dans le secteur de l’apprentissage et de l’enseignement en ligne, les prestataires de cours et de formations à distance.

Ce que dit la loi

En effet, c’est le 08 novembre 2023 que le gouvernement sénégalais a promulgué l’Arrêté n°034269 MFB/DGID. Un arrêté conforme à l’article 355 bis du Code général des impôts (CGI), instaurant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les services numériques fournis par des assujettis étrangers. Cette mesure s’inscrit dans la dynamique d’une économie numérique croissante, visant à encadrer les transactions en ligne et à garantir une juste répartition des charges fiscales.

L’objectif étant de collecter la TVA sur les prestations de services numériques et ventes en ligne réalisées au Sénégal par des fournisseurs étrangers.

L’origine étant la loi 2022-22 du 19 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année 2023 au Sénégal, avec l’arrivée de l’article 355 bis dans le CGI. Puis publiée officiellement via l’arrêté n°034269/MFB/DGID du 09 novembre 2023.

La date initiale d’entrée en vigueur était le 1er avril 2024 pour toutes les opérations entrant dans son champ d’application et qui seront réalisées par les prestataires numériques étrangers ou intermédiaires non-résidents au Sénégal.

Il faut noter que la TVA sur les prestations de services numériques et des ventes en ligne au Sénégal est de 18 %.

Elle concerne les prestations réalisées en ligne ou via une plateforme spécifique, par des prestataires non établis au Sénégal, mais qui seront soit destinés à être utilisés ou consommés au Sénégal, soit dont le donneur d’ordre y est établi.

  • Le prestataire étranger doit s’immatriculer au lien suivant : https://les services.dgid.snlfimfip.net.
  • Le prestataire étranger immatriculé doit faire ses déclarations en se connectant sur la plateforme E-tax via le lien https://csfe4.dgid.sn/ en usant de ses identifiants (NINEA et mot de passe) et renseigner le formulaire de déclaration de la TVA avec les données de la période pour laquelle il déclare avant de soumettre sa déclaration en ligne. Cette déclaration pourra ensuite être imprimée pour conservation et archivage. Cette déclaration doit être effectuée chaque mois, au plus tard le 15 du mois suivant.

Le centre fiscal compétent pour le suivi de ces déclarations est la Direction des Grandes Entreprises (DGE).

Le paiement doit être fait par virement bancaire dans le compte ouvert au nom du Trésorier général du Sénégal dans les livres de la BCEAO, dont les coordonnées sont données à l’article n° 7 de l’arrêté n°034269/MFB/DGID.

Pour effectuer ces déclarations, les prestataires et entreprises en ligne doivent s’immatriculer par voie électronique (en ligne), en remplissant le formulaire dédié via le lien suivant : https://eservices.dgid.sn/fimfipnet, afin d’obtenir un NINEA ainsi que les accès à la plateforme de télédéclaration et de télépaiement (ETAX).

Les experts de TedMaster préviennent que cette formalité ne constitue pas une preuve de l’établissement du fournisseur au Sénégal de façon stable.

Les fournisseurs en ligne étrangers peuvent donc s’immatriculer et obtenir leurs identifiants de connexion (login et mot de passe) à distance par voie électronique en utilisant le lien : https://eservices.dgid.sn/fimfipnet.

La DGID a mis en place des moyens électroniques pour faciliter les formalités de déclaration et de paiement de la TVA. Les contribuables peuvent effectuer leurs déclarations et paiements via la plateforme de télédéclaration accessible à l’adresse : https://csfe4.dgid.sn.

Les plateformes numériques non-résidentes au Sénégal ne sont pas tenues de s’attacher les services d’un représentant fiscal au Sénégal pour la déclaration et le paiement de la TVA sur les ventes en ligne.

Les sanctions prévues

Le non-respect des obligations déclaratives et de paiement entraînera des sanctions fiscales habituelles prévues par le CGI (pénalités, amendes, taxation d’office…) ou encore la suspension de l’accès à la plateforme numérique ou espace de vente en ligne dudit fournisseur sur le territoire sénégalais.

Les experts de TedMaster observent qu’avant la récente loi, lorsque les entreprises sénégalaises contractaient avec des fournisseurs extérieurs de prestations de services (transfert de connaissance via une plate-forme numérique ou pas, aucune précision n’était à l’ordre du jour), elles étaient contraintes par la loi de prélever une TVA pour compte sur la rémunération du prestataire et de la reverser à l’administration fiscale (Confère la convention fiscale existante entre les deux pays).

Cependant, le récent arrêté demande aux fournisseurs étrangers de prendre la responsabilité de leur déclaration, non seulement pour les transferts de connaissances, mais aussi sur toutes formes de chiffre d’affaires fait via les plateformes numériques portant sur les prestations de services numériques, incluant fournitures de biens et/ou de services immatériels.

« Cette légère ambiguïté de la loi peut nous amener à appeler les contribuables assujettis à la TVA établis au Sénégal à redoubler de vigilance et à prendre leurs dispositions, afin de ne pas être tenus responsables de la fuite de recettes fiscales et d’être substitués puis sanctionnés à la place du fournisseur étranger », conseille TedMaster.

Aussi, lorsque le prestataire étranger ne dispose pas d’une preuve d’immatriculation régulière, cette obligation de liquidation, de collecte et de reversement de la TVA pèse soit sur le destinataire ou le bénéficiaire de l’opération imposable à la TVA s’il est assujetti à la TVA (Vigilance), soit sur le représentant fiscal de l’opérateur qui est établi au Sénégal conformément aux dispositions de l’article 355 du CGI. Il faudrait donc se référer à la liste fournie par les impôts et domaines sur les fournisseurs étrangers enregistrés au Sénégal.

Pour certains experts, l’implémentation de cette loi suscite des inquiétudes, particulièrement en ce qui concerne les fournisseurs étrangers de services numériques et de ventes en ligne au Sénégal qui se sont dûment enregistrés sur la plateforme prévue à cet effet.

« Il y a un risque croissant de voir de plus en plus de fournisseurs étrangers contourner les formalités légales locales en s’enregistrant en ligne, leur permettant ainsi d’exercer secrètement une activité commerciale sur le territoire. À titre de rappel, ils ne seront tenus qu’au paiement de la TVA, tandis que les entités commerciales locales assumeront des responsabilités fiscales beaucoup plus étendues, incluant la TVA, la BRS, la VRS, la CEL, l’IS, et bien d’autres. De plus, ils seront soumis à des vérifications fiscales limitées. Le législateur semble avoir ouvert la porte à des problèmes potentiels », constatent les experts de TedMaster.

Pour eux, il existe le risque d’une diminution du pouvoir économique local, car les entreprises locales auront du mal à rivaliser avec les prix compétitifs, les capacités de communication et surtout le pouvoir d’achat des talents étrangers, surpassant de loin celui des acteurs locaux. Ce qui pourrait contribuer à la détérioration du tissu économique local.

D’où leur appel au législateur fiscal sénégalais pour un réexamen ou un réajustement de « cette lacune fiscale ».

De manière générale, cette initiative du Gouvernement sénégalais vise à réguler le secteur des services numériques, en garantissant que les transactions numériques contribuent de manière équitable aux recettes fiscales du pays.

« Cette nouvelle réglementation vise non seulement à accroître les recettes fiscales de l’État, mais aussi à créer un environnement commercial plus équitable entre les entreprises locales et les géants du numérique étrangers. En structurant ainsi l’imposition des activités numériques, le Sénégal aspire à moderniser son système fiscal et à s’assurer que toutes les parties prenantes contribuent équitablement au développement économique du pays », indique la DGID.

Pour la DGID, cette mesure encouragera également une plus grande transparence et une meilleure gouvernance des transactions numériques, tout en offrant aux consommateurs locaux des services numériques de qualité.

Par Digital Business Africa

Coopération : La Chine va former des journalistes tchadiens aux nouvelles technologies

[DIGITAL Business Africa] – Le renforcement de la coopération Sino-tchadienne. Toile de fond de l’audience accordée à l’Ambassadeur de la Chine au Tchad, Wang Xining, ce 24 juin 2024, par le Dr Michel Boukar. Trois invitations adressées au ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration par l’Ambassadeur de la Chine au Tchad, Wang Xining. D’abord celle concernant le forum Sino-Africain, qui se tiendra en septembre 2024 à Pékin, en Chine. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yiil, annonçait en 2023 que cet événement permettra d’engager des discussions « fructueuses » entre les dirigeants chinois et leurs homologues africains sur le développement des relations économiques bilatérales et l’échange d’expertise en matière de gouvernance.

Ensuite, le ministre Michel Boukar a été invité à assister au forum sur l’économie numérique en Juillet 2024. Et enfin, le mois d’après, c’est-à-dire en août 2024, le Dr Michel Boukar sera de nouveau à Pékin à la faveur du forum sur les médias. Les « Hommes de médias » ont été au centre des discussions lors de l’audience accordée à Wang Xining. L’Ambassadeur de la Chine au Tchad a, à ce propos, promis à son hôte que la Chine compte initier une formation dans le domaine du journalisme pour permettre aux professionnels des médias tchadiens de renforcer leurs capacités de traitement de l’information dans un monde où la technologie est omniprésente. Le Dr Michel Boukar a, en retour, rassuré son hôte de la disponibilité de son département à travailler en synergie pour répondre aux attentes des populations tchadiennnes en matière de l’économie numérique, des Communications.

Le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, était accompagné de ses proches collaborateurs et du directeur général de l’ Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes Arcep, Hassan Daoussa Hassaballah.

Par Jean Materne Zambo, source : MCENDA

Cameroun: La nécessité de numériser la CNI comme en Afrique de l’Ouest

[DIGITAL Business Africa] – Des Etats africains ont compris la nécessité de la transformation numérique. Raison pour laquelle ils s’attellent à l’implémenter dans tous les services publics en vue de les moderniser. L’on ne peut donc pas parler de transformation numérique du moment où on fait fi des technologies numériques, des outils et des plateformes numériques. La transformation numérique n’a qu’un but : faciliter l’interaction entre les citoyens et l’administration. Et si l’ Etat du Cameroun souhaite véritablement essorer les larmes de ses populations, apaiser leurs peines, il a le devoir  de prendre des mesures fortes à la hauteur de sa grandeur.  Cela passe par l’identification des citoyens.  Car c’est elle qui lie les populations à l’Administration.

Cette interaction ne peut être au beau fixe que lorsque la fraude (double identification) n’ a pas droit de cité. Quel agent voudrait avoir devant lui un visage qui ne reflète pas l’ âge de l’usager qui lui tend sa pièce d’identité? Certains pays ont trouvé l’antidote contre la fraude : la biométrie. De mainière simple  c’est l’ensemble des techniques informatiques permettant de reconnaître automatiquement un individu à partir de ses caractéristiques physiques, biologiques, voire comportementales. Ce n’est donc pas une hérésie que d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de produire aux Camerounais des CNI biométriques. Puisqu’à côté, on sait ce que c’est.

Le gouvernement malien, a par exemple, décidé de la mise en circulation de la carte d’identité biométrique conformément aux normes de la CEDEAO à travers le décret N°2022 0639/PT-RM du 3 novembre 2022. La carte nationale d’identité biométrique sécurisée est obligatoire à partir de 15 ans avec une durée de validité de 5 ans. Elle coûte 6000 FCFA comme au Benin. C’est un document officiel certifiant l’identité de son titulaire, sur la base de son numéro personnel. Elle peut assurer d’autres fonctions en dehors de l’identification nationale. La première dotation est gratuite, mais le renouvellement est payant.

La carte biométrique sécurisée remplace de plein droit la carte NINA( numéro d’identification nationale ). NINA  comporte le numéro d’identification nationale ( quelque 11 chiffres). Le numéro tient lieu de carte d’électeur, mais aussi de carte d’identité. Le NINA est également utilisé au Nigeria en attendant la délivrance des National Identity Smart Cards. La Commission nigériane nationale de Gestion de l’Identité en anglais national Identity Management Commission (NIMC) a annoncé le 05 avril 2024 que cette carte permettra aux détenteurs de prouver facilement leur identité, tant pour accéder aux services sociaux gouvernementaux que pour effectuer des transactions financières.

« Cette carte répondra à la demande d’identification physique permettant aux détenteurs de prouver leur identité, d’accéder aux services sociaux gouvernementaux et privés, de faciliter l’inclusion financière des Nigérians privés de leurs droits, de responsabiliser les citoyens et d’encourager une participation accrue à la construction de la nation », a expliqué un communiqué signé par Kayode Adegoke, responsable des communications de la NIMC. Elle intègre des fonctionnalités biométriques avancées, notamment, les empreintes digitales et les photos, ce qui en fait un outil de vérification d’identité fiable et sécurisé.

A côté du NINA, il y a d’une part, le Numéro unique d’Identification Nationale (NNIC), qui est une carte multifonctions « conçue de façon à permettre aux citoyens et aux résidents autorisés de prouver leur identité au Nigéria ». La NNIC peut également servir à effectuer des paiements et des activités par voie électronique et à « lutter contre le piratage et la contrefaçon ».

La NNIC compte 13 « applets » (petites applications), dont la technologie de comparaison (Match-on-Card), l’identité électronique, l’infrastructure à clés publiques électroniques, un applet de l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’inscription des électeurs, l’assurance maladie, les impôts, la pension, le permis de conduire, l’inscription SIM et le transport, et un autre encore pouvant être mis en service immédiatement, au besoin, et un applet de paiement. Lorsque les demandeurs obtiennent leur NNIC, ils doivent activer leur « pièce d’identité électronique » à l’aide de la biométrie et, s’ils veulent se servir du volet du guichet bancaire, ils doivent utiliser leur numéro d’identification personnel.

Et d’autre part, les cartes ATM, qui sont émises par des Banques et permettent aux clients d’accéder à leurs comptes à tout moment et de n’importe où, rendant les transactions bancaires plus faciles et plus rapides. Depuis, 2023, elles peuvent être utilisées au Nigeria comme pièce d’iidentification.

Au demeurant, le National Identity Smart Cards  sera une sorte de pièce « tout-en-un ». Avec ses fonctions, elle permettra au détecteur de s’identifier, d’effectuer des transactions bancaires et de pouvoir voter.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : le tarif du timbre de la CNI passe de 2 800 F.CFA à 10 000 F.CFA, des Camerounais mécontents sur la toile

[DIGITAL Business Africa] – Les dispositions sont prises pour soulager les citoyens camerounais en quête de pièces d’identification. L’ordonnance du président de la République, SE Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2023/019 du 19 décembre 2023 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024, a été signée ce 20 juin 2024. L’article 549 de ce texte présidentiel prévoit que le timbre passe de 2800 FCFA à 10 000 F.CFA pour les CNI. Extraits de cet article :

« Article 549 – Les cartes d’identité délivrées aux personnes de nationalité camerounaise, les cartes de séjour et de résident délivrées aux personnes de – nationalité étrangère, sont soumises aux droits de timbre ci-après 1 ) Cartes nationales d’identité : 1 O 000 F CFA. (…)

ARTICLE 549 bis.- Les cartes consulaires délivrées aux ressortissants camerounais résidant à l’étranger sont soumises aux droits de timbre ci-après:

– F CFA 20 000 pour les cartes consulaires délivrées aux ressortissants camerounais résidant dans les pays d’Afrique

– F CFA 25 000 pour les cartes consulaires délivrées aux ressortissants camerounais résidant dans les pays d’Asie

– F CFA 30 000 pour les cartes consulaires délivrées aux ressortissants camerounais résidant dans les pays d’Europe et d’Amérique »

L’ordonnance du Président de la République

Désormais donc, au lieu de 7 000 ou 8000 F.Cfa, le Camerounais devrait débourser au minimun 15 500 F.CFA pour obtenir sa CNI. Soit 10.000 F.CFA pour le timbre, 3.500 F.CFA pour le certificat de nationalité et 2.000 F.CFA pour la copie certifiée de l’acte de naissance.

Toute chose n’étant pas de nature à réjouir les Camerounais. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes expriment leur désapprobation.
Sur Kerel Kongossa, un groupe Facebook populaire au Cameroun, la publication sur le sujet a généré plus de 1 600 commentaires. La majorité des commentateurs estiment que l’augmentation est très salée.
« Quand un projet comme celui-ci passait à l’Assemblée nationale les députés étaient où? Ils pensent même aux populations? », se demande David Medjo.
Par contre, toujours sur la toile, d’autres Camerounais indiquent que si avec les 10 000 F. Cfa de timbre payés ils obtiennent rapidement leur CNI, ce serait une bonne chose. Car, pour le moment, obtenir ce précieux sésame relève d’un parcours du combattant. Mais, visiblement, la durée d’attente va bientôt être plus courte.

C’est l’entreprise allemande Augentic GmbH qui a été retenue pour la production des Cartes nationales d’identité. Un accord a récemment été signé entre le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, pour la partie camerounaise, et l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti. C’était le 13 mai 2024. Son contrat prévoit que la carte pourra être établie et délivrée au bout de 48 heures.

Pour mettre en œuvre ce projet, AUGENTIC investira environ 70 millions d’euros. Le montant servira à construire trois centres autonomes de production de la carte nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. Il sera également chargé de construire des centres modernes d’enrôlement avec un minimum de quinze postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Ce qui devrait doubler le nombre de postes d’identification sur l’ensemble du territoire national, passant de 280 actuellement à 543. Aussi, plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles dotés de la plus haute technologie en la matière seront installés dans les postes d’identification.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La start-up Bee, Advans et Atlantique Assurance s’engagent à financer 3 600 mototaximen à hauteur de 2,3 milliards de F.Cfa

[Digital Business Africa] – La start-up Bee Group, spécialisée dans le transport par motos et la livraison des produits divers, la microfinance Advans Cameroun et la compagnie Atlantique Assurance sont engagées pour soutenir l’inclusion financière des mototaximen.

Elles ont signé, le 5 juin 2024 à Douala, un partenariat d’un an et demi et renouvelable afin que les mototaximans travaillant avec Bee bénéficient des prêts d’Advans Cameroun, filiale locale du groupe français de microfinance, et d’une couverture d’Atlantique Assurance, le pool assurance du groupe ivoirien Atlantic Group

Les trois organisations ont en effet fait le constat selon lequel l’on observe une croissance exponentielle de la population africaine, selon les prévisions
démographiques. Elle devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050, dont 60% sera âgée de moins de 25 ans. Cette croissance de la population ne va pas sans son lot de complications. Dans des secteurs stratégiques comme celui des transports, cette croissance a occasionné un engorgement dû au manque d’infrastructures de transport voire de mobilité, ce qui pousse les populations à penser à des solutions qui ‘‘matchent’’ avec les réalités infrastructurelles et les contraintes de coûts, dont la
plus célèbre est la MOTO TAXI, qui, au Cameroun, est devenu un mode de transport attrayant et pratique, tant pour un usage personnel que commercial.

Seulement, la plupart des chauffeurs de moto en Afrique ont un pouvoir d’achat limité, ce qui les empêche d’acquérir des motos avec des moyens de paiement comptant.

De même, les banques et microfinance n’offrent pas de crédit à ces chauffeurs, car ne correspondant pas aux catégories de personnes
respectant les critères de bancarisation (historique bancaire ou de transactions, garanties meubles et
immeubles, prévoyance sociale…).

Par contre, ces institutions financières ne possèdent pas les moyens et l’expertise nécessaire pour gérer les risques liés au financement de ces acteurs
incontournables du tissu économique camerounais.

C’est pourquoi BEE, la start-up active dans le secteur des Fintech dont l’objectif est de transformer la mobilité en Afrique, veut révolutionner ce secteur en offrant des services d’accès au financement des motos, d’accès à l’assurance accident et maladie, et le préfinancement des permis de conduire aux chauffeurs motototaxi.

Cette solution pensée et adaptée aux contextes camerounais et africain a permis à Bee, en moins de sept ans, d’obtenir les résultats suivants :
– 1300 chauffeurs financés
– 400 Chauffeurs assurés (Assurance accident)
– 1300 Chauffeurs assurés (Assurance automobile)
– 600 permis préfinancés
– 400 téléphones financés

Avec ce partenariat, BEE et ADVANS ont mutualisé leurs forces dans le but d’accélérer la bancarisation et la formalisation du secteur de mototaxi au Cameroun dans un premier temps et ensuite dans toute l’Afrique.

Désormais, BEE :
– Recrutera les chauffeurs
– Analysera le risque par chauffeur
– Transmettra les profils des chauffeurs à ADVANS
– Équipera les motos de GPS
– Se chargera du suivi opérationnel des chauffeurs
– Collectera les remboursements journaliers sur l’application BEE

Pour sa part, ADVANS :
– Financera l’acquisition des motos avec tous les papiers
– Offrira des crédits scolaires et autres crédits à la consommation aux chauffeur motos taxi sous la supervision de BEE.
– Ouvrira un compte bancaire à tous les chauffeurs financés.

Ce partenariat donnera la possibilité à Bee de financer 3600 chauffeurs mototaxi pendant les 24 prochains mois.

Ce qui est évalué, selon les signataires, à environ deux milliards 340 millions de francs CFA de financement et aura un impact sur 36 000 Camerounais sachant que 1 chauffeur mototaxi a un impact sur 10 membres de sa famille.

Dans ce partenariat entre BEE et Atlantique Assurance,
Atlantique Assurance offrira une Assurance Accident et maladie à tous les chauffeurs Bee ainsi qu’une Assurance Automobile.

Les signataires de ces partenariats sont Patrick TIMANI, Directeur général et cofondateur de Bee, Théophile FETADZONG TCHIO, Directeur général d’Atlantique Assurances Cameroun et Mamie KALONDA, Directeur général Advans Cameroun.

« Nous nous engageons dans un pari et moins un risque dans un secteur peu assuré. Mais, nous pensons que nous pouvons maîtriser le risque si chacun fait l’effort à son niveau pour que nous sortions avec l’intérêt protégé et l’activité pérennisée », souhaite Théophile Fotadzong Tchio, directeur général d’Atlantique Assurance Cameroun.

Par Digital Business Africa. Source : Bee Group

Côte d’Ivoire : Le Centre d’Innovation « Yiri » inauguré, Rebecca Enonchong ambassadrice de cet incubateur

[DIGITAL Business Africa] – Le Centre d’Innovation Yiri à Marcory est opérationnel. En coupant le ruban rouge, ce 19 juin 2024, le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate, a donné espoir à toute une jeunesse. Le Centre Yiri devient ainsi un hub incontournable pour les professionnels et startups du numérique, stimulant l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois en Afrique. Le bâtiment est construite au cœur de la commune de Marcory, à Abidjan.

Le centre abrite des espaces modulables et collaboratifs pour offrir aux étudiants, aux collaborateurs d’AGL et aux start-ups un environnement de travail optimal grâces aux outils technologiques qui y sont déployés. L’infrastructure est ouverte au grand public, qui peut bénéficier des conférences thématiques, des concours de pitch, des challenges d’innovation ainsi que des masterclass autour des centres d’intérêt de la digitalisation (intelligence artificielle, mobilité…)

Pour le ministre Ibrahim Kalil Konaté, ce centre est assez représentantif dans la croissance économique et sociale de la Côte d’ivoire : « Ce Centre représente une avancée significative vers une économie numérique intégrée, alignée sur la vision de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République », a-t-il dit.

Présent également à la cérémonie d’inauguration du centre « Yiri », le ministre de la Promotion de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Touré Mamadou, a salué cette initiative  d’AGL et le rôle crucial du CI20, mettant en lumière les efforts continus du gouvernement pour soutenir les jeunes entrepreneurs.

Fatou Diomandé, responsable du Centre d’innovation d’Abidjan, avait estimé à l’occasion du lancement des activités du centre que « cette plateforme collaborative entre les étudiants,  les startups,  les collaborateurs et les clients d’ AGL sera un véritable  creuset d’où émegeront des solutions innovantes,  adaptées aux réalités spécifiques  de notre continent et respectueuses de l’environnement. Notre crédo est de permettre l’accéleration des startups ». 

Les premières activités de « Yiri » ont été lancées le 18 mars 2024. Cette initiative a bénéficié de la densité des installations et compétences portuaires, logistiques, maritimes et ferroviaires d’AGL, des centres de formations de l’entreprise et du programme de mécénat d’AGL. Le centre a pour ambassadeurs, Fabrice Sawegnon, Didier Drogba, Régis Bamba, l’entrepreneuse camerounaise Rebecca Enonchong et Francis Kere.

Par Jean Materne Zambo

Meta envisage de diminuer la taille de ses bureaux au Nigeria suite aux licenciements

[Digital Business Africa] – En 2023, le départ des employés de Meta a laissé des traces. Après avoir considérablement réduit ses effectifs globaux (20 000 au total), l’entreprise prévoit cette fois de diminuer la taille de son bureau de Lagos.

D’après TechCabal, ces licenciements ont affecté au moins 35 employés au Nigeria et l’équipe d’ingénieurs de l’entreprise, qui comptait 24 membres en 2022, fait partie des personnes affectées. Un porte-parole de Meta a affirmé dans un courriel adressé à TechCabal que les ingénieurs continuent de fournir leur expertise dans la région à partir de plusieurs de nos centres d’ingénierie internationaux en dehors du Nigéria. Cependant, il n’a pas précisé le nombre d’employés nigérians.

Conséquence de cette diminution d’effectifs, la réévaluation de ses bureaux. Meta est en effet sur le point de renégocier son contrat de location pour ses bureaux dans l’immeuble Kings Tower à Ikoyi, Lagos, qui aurait demandé 800 dollars par mètre carré et par an. La négociation permettrait à Meta de réduire son empreinte immobilière.

« Nous évaluons régulièrement nos espaces de bureaux pour nous assurer qu’ils répondent aux exigences de l’entreprise, et notre bureau du Nigéria ne fait pas exception », a déclaré Meta à TechCabal. « À mesure que nous réduisons notre empreinte immobilière, nous passons à un modèle de partage de bureau pour les employés qui travaillent principalement en dehors du bureau », a indiqué le groupe Meta cette mi-juin 2024.

Cette mesure est aussi le corollaire de la visite de Nick Clegg, président des affaires mondiales de Meta, qui en mars 2024 s’est rendu au Nigeria et a annoncé des plans pour offrir des opportunités de monétisation aux créateurs à partir du troisième trimestre 2024. Il n’a pas manqué de souligner la reconnaissance mondiale que les créateurs nigérians ont obtenue en utilisant les plateformes de Meta que sont Facebook, Instagram et WhatsApp.

Rappelons qu’en mai 2024, Microsoft avait déjà fermé son Centre de développement en Afrique. Cela a entraîné la perte d’au moins 100 emplois d’ingénieurs. Et c’est au Kenya que l’entreprise américaine est allée investir plusieurs milliards de dollars dans des centres de données.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Tchad : Des investisseurs explorent les secteurs des télécoms et de l’énergie solaire

[DIGITAL Business Africa] – Audience au ministère des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration. Ce 18 Juin 2024, le Dr Michel Boukar a reçu une délégation d’investisseurs, accompagnés par l’Ambassadrice du Tchad aux États-Unis, S.E Kitoko Gata Ngoulou. Le ministre Dr Michel Boukar et ses invités ont pu parcourir les possibilités d’investir au Tchad, dans le secteur de l’économie numérique, des télécommunications et de la digitalisation. Pour le ministre des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, de tels partenariats permettront de « répondre aux attentes des populations dans le domaine des télécommunications ».

L’ Ambassadrice du Tchad aux États-Unis, S.E Kitoko Gata Ngoulou, a quant à elle rappelé que l’objectif du gouvernement tchadien est d’encourager les investisseurs étrangers à considérer le Tchad comme une destination d’opportunités. Des efforts, qui d’après elle, contribueront au développement économique et à la création d’emplois pour les jeunes.

La délégation d’investisseurs, dans laquelle on pouvait remarquer la directrice de l’entreprise Waksaw- Uddiyana, Yali Xuan, est aussi allée à la rencontre du ministre de l’Eau et de l’Energie, Marcelin Passalé Kanabé. Les échanges ont porté sur l’implantation de l’entreprise Waksaw – Uddiyana au Tchad. Pour la directrice Yali Xuan, sa société est prête à investir pour la construction d’une centrale solaire de 30Mwh afin de renforcer la production actuelle du pays et ainsi répondre à la problématique du chômage en milieu jeunes.

Par Jean Materne Zambo, source : MTEN

La Stratégie continentale de l’IA et le pacte numérique africain approuvés par l’Union africaine

[Digital Business Africa] – Les ministres africains des TIC et de la Communication ont unanimement approuvé une Stratégie continentale de l’intelligence artificielle (IA) ainsi qu’un Pacte numérique africain. Les deux documents visent à accélérer la transformation numérique du continent en exploitant le potentiel des nouvelles technologies numériques.

Ces approbations ont eu lieu lors de la deuxième session extraordinaire du Comité technique spécialisé dans la communication et les TIC de l’Union africaine, tenue en ligne du mardi 11 au jeudi 13 juin 2024. Selon le communiqué de l’Union africaine, la Stratégie continentale de l’IA « fournit des orientations aux pays africains pour exploiter l’IA afin de répondre aux aspirations de développement et de bien-être de leurs populations, tout en promouvant une utilisation éthique, en minimisant les risques potentiels et en tirant parti des opportunités ». Quant au Pacte numérique africain, il retrace l’avenir numérique du continent et exploite le potentiel de transformation des technologies numériques pour favoriser le développement durable, la croissance économique et le bien-être de la société dans toute l’Afrique.

La stratégie et le pacte visent à :

– Développer des infrastructures d’IA spécifiques à l’Afrique, intégrant matériel et logiciel pour le traitement des données et le déploiement de l’IA.
– Réguler l’utilisation de l’IA pour garantir une utilisation éthique et sécurisée.
– Financer la recherche sur l’IA afin d’enrichir les connaissances africaines dans ce domaine.
– Promouvoir la participation des jeunes, des innovateurs, des scientifiques informatiques, des experts en données et des chercheurs en IA à travers l’Afrique.

Ces initiatives s’inscrivent dans la Stratégie de transformation numérique de l’UA (2020-2030) et l’Agenda 2063. Elles visent à créer un écosystème inclusif et compétitif de l’IA en Afrique, tout en répondant aux ambitions du continent.

Par Digital Business Africa