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Samuel Eto’o : « Je souhaite une seule chose : permettre aux Camerounais de rêver »

(TIC Mag) – L’actuel joueur, capitaine et entraîneur d’Antalya Sport en Turquie et ancien capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o, est désormais présent sur les affiches publicitaires de MTN Cameroon ainsi que dans un spot télévisé conçu pour la circonstance pour la publicité sur la 4G de l’opérateur. Pub basée sur le thème : « Si Samuel peut, je peux ».

Pourquoi a-t-il accepté d’être l’ambassadeur de la marque MTN Cameroon, lui qui était le PCA d’Eto’o Telecom SA, qui avait mis en place en 2012 l’opérateur mobile virtuel Set’Mobile ? TIC Mag a recueilli les explications de la star camerounaise. Des explications qu’il donne également dans les rencontres qu’organise l’opérateur MTN Cameroon dans les villes camerounaises avec l’ancien capitaine des Lions indomptables.

D’après lui, sa carrière a été motivée par un rêve. Celui d’être le meilleur. « Je remercie MTN qui me permet de m’aligner aux côtés du numéro 1 de la téléphonie mobile au Cameroun et je dirai même en Afrique. Pendant toute la durée de notre contrat et peut être beaucoup plus loin, je souhaite une seule chose : permettre aux Camerounais de rêver. On a besoin de rêver. Car le début d’une belle histoire c’est un beau rêve », affirme-t-il. Il invite d’ailleurs l’opérateur mobile à faire davantage rêver les Camerounais parce qu’ils ont des moyens de le faire et parce qu’ils sont agressifs.

Pour comprendre l’importance de rêver grand, il raconte sa petite histoire personnelle :

« Mon destin était autre. A Mvog Ada (A Yaoundé), j’étais voisin de la prison centrale de Kondengui, A New Bell (à Douala), j’étais voisin de la prison centrale de New Bell. Mais très vite, j’ai compris que je pouvais écrire mon histoire, que je pouvais écrire une belle histoire pour notre pays et notre continent. Alors, j’ai commencé et continué à jouer au football. Je jouais tellement qu’à chaque fois que je rentrais, j’avais droit à une fessée. Ma fessée. Mais, cela ne m’arrêtais pas. Je jouais toujours. A 15 ans, j’ai eu la chance de rejoindre un grand club en Europe. Dans mes baguages, il y avait deux choses : mon talent et mon courage. Je suis arrivé dans ce grand club. Il y avait des gens que j’admirais et dont j’avais des prospects dans ma chambre. Je devrais être frustré. Mais, j’ai dit : ‘’Non. Je vais écrire mon histoire’’. Alors, j’ai commencé à travailler. J’ai travaillé tellement dur que le jour où le président Florentino Pérez m’a dit : ’’Samuel, tu vas jouer pour la Corogne’’, j’ai dit : ’’Non, président. Je dois prendre mon destin en main’’. Alors j’ai décidé d’aller à Majorque. Cela m’a valu beaucoup de critiques. Mais, il me fallait ce courage pour écrire mon histoire. Je suis allé à Majorque sans le consentement de mon père qui me disait : ‘’c’est où Majorque ? Comment peux-tu laisser un grand club comme le Real de Madrid et aller à Majorque ?’’ Pendant cinq ans et demi, j’ai écrit la plus belle histoire de ce club. Ils ont décidé de me faire confiance. A 17 ans, j’étais le capitaine de ce club et des grands joueurs. J’avais 17 ans. J’avais envie de dévorer le monde. J’avais envie de changer les choses. J’avais envie de prouver aux jeunes Africains que si Roger Milla a pu le faire, si George Weah a pu le faire, si Abedi Pelé a pu le faire, il y a un jeune garçon qui sort de New Bell qui va mieux le faire. (…) Mais seulement, je n’avais pas la chance de jouer et de porter le plus beau maillot au monde. Celui de mon pays. Je suis venu à l’équipe nationale en 2000 pour la Coupe d’Afrique Nigeria-Ghana. Je me souviens Pierre Lechantre, l’entraîneur, me disait Samuel, tu es le quatrième attaquant derrière Patrick Mboma, Job Désiré et Pius N’diefi. Mais je lui ai dit : « Coach, vous vous trompez. Je suis le plus jeune, mais je suis meilleur que tous ces gars ». Il m’a dit : ‘’c’est mon choix. Si tu veux participer à cette coupe d’Afrique, il faudrait que tu acceptes cela’’. Alors, je suis resté au banc de touche.

‘’Etoomouan, Eto’o Fils’’

Eto'o Samuel

Premier match Ghana-Cameroun, à la 65ème minute Pierre Lechantre demande à Pius Ndiefi de s’échauffer. Ndiefi avait des tennis, il n’avait pas ses godasses. Il allait faire un remplacement. Alors, je me suis levé, j’ai fait l’échauffement de Roger Milla. Je suis allé le voir, il s’est retourné et a dit : ‘’Non, j’ai dit Ndiefi’’. Le ministre Joseph Owona qui était dans les tribunes a crié vers le coach Manga Onguené et lui a dit : ‘’Etoomouan, Eto’o Fils’’ Et le coach Manga de dire à son tour à Pierre Lechantre ‘’En fait, monsieur le ministre dit que c’est cet enfant’’. Je suis entré à la 70ème minute. Je n’ai pas marqué, mais la défense ghanéenne a souffert.

A la fin du match, Pierre Lechantre vient me voir et me dit : ‘’Tu seras titulaire face à la Côte d’Ivoire’’, le pays de ma charmante épouse. J’avais trois jours pour préparer ce match. Et pour commencer à écrire mon histoire avec notre beau pays. Je dormais avec Gérémi Njitap, ce grand-frère que j’ai perdu en route. Je n’arrêtais pas de dire qu’avant la 15ème minute je vais marquer. Ils ne me croyaient pas. Le jour du match, à la septième minute, j’ouvre le score. Patrick Mboma vient vers moi et me dit tu es un marabout. Je lui rétorque : ‘’Non. Je ne suis pas marabout. Si tu veux, tu peux’’. La première chose pour réussir dans la vie c’est qu’il faut croire en soi-même. Je me disais que je suis plus fort que les autres. Je le pensais vraiment et je le pense vraiment. Même à mes 35 ans, les petits là savent. Quand je décide, ils se mettent à côté et ils regardent. Ils font les commentaires du quartier en demandant est-ce que tel est plus fort. Non, je suis plus fort. Grâce au bon Dieu, on remporte cette CAN. Voilà comment Samuel Eto’o commence à écrire une très belle histoire en Afrique. »

‘’Quand on veut, on peut’’

« (…) Tout cela pour vous dire pourquoi Eto’o peut ? Parce que je change toujours l’histoire. J’ai écrit mon histoire. A chaque fois, j’ai voulu montrer à mes jeunes frères que quand on veut, on peut. Il suffit de se donner les moyens. Il suffit de s’entraîner, il suffit d’avoir une vision à long terme et de se donner les moyens. Regardez l’équipe nationale du Cameroun. On a la plus belle équipe du monde. Ces jeunes sont vraiment forts. Il faut les accompagner et les pousser à voir beaucoup plus loin. Il ne faut pas se donner les limites dans la vie. Quand vous vous donnez des limites dans la vie, vous restez derrière. »

Philisiwe Sibiya (DG MTN Cameroon) : pourquoi nous avons choisi Eto’o comme ambassadeur

(TIC Mag) – La directrice générale de MTN Cameroon, Philisiwe Sibiya, a expliqué à ses abonnés hier, 21 mars 2016, au Hilton Hôtel de Yaoundé, les raisons du choix de l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun comme ambassadeur de la marque MTN Cameroun.

Pour elle, l’histoire du groupe MTN est similaire à celle de Samuel Eto’o. « Nous avons commencé de manière humble avec une seule entreprise en Afrique du Sud en 1994. A partir de ce moment, l’on ne savait pas où l’avenir allait nous conduire. Mais, tout ce qu’on avait c’était le rêve. Aujourd’hui le groupe MTN revendique plus de 22 opérations dans le monde, plus de 250 abonnés et nous disons que nous sommes arrivés à cet exploit en bravant les mêmes difficultés que Samuel Eto’o a rencontrées », indique la DG de MTN Cameroon.

« Samuel Eto’o a rencontré les mêmes difficultés que nous pour atteindre le sommet de son art. Il a grandi au Cameroun, à Douala. Samuel Eto’o est l’un d’entre nous, Samuel Eto’o c’est nous. Il est Africain. Tout ce qu’il avait c’était un rêve. Tout ce qu’il avait comme ambition c’était de jouer au football et d’être le meilleur. C’est le rêve de MTN et c’est ce rêve que nous voulons inviter les Camerounais à avoir », affirme Philisiwe Sibiya.

L’actuel joueur, capitaine et entraîneur d’Antalya Sport en Turquie est désormais présent sur les affiches publicitaires de MTN Cameroon ainsi que dans un spot télévisé conçu pour la circonstance pour la publicité sur la 4G de l’opérateur. Le tout basé sur le thème : « Si Samuel peut, je peux ».

La présence de Samuel Eto’o vient couronner la fin de Set’Mobile, l’opérateur mobile virtuel qu’avait lancé Samuel Eto’o en 2012 à travers sa société Eto’o Telecom SA et en partenariat avec Orange Cameroun. Set’Mobile a connu de nombreuses difficultés et une succession de directeurs généraux qui ont mené la barque Set’Mobile comme il pouvaient, sans grand succès. Même si on peut remarquer que cet opérateur disposait déjà de 200 000 abonnés en deux mois d’existence sous la direction du Français, Charles Gueret.

10 propositions de TIC Mag pour booster l’économie numérique au Cameroun

(TIC Mag) – Lors de la première édition des Journées nationales de l’économie numérique au Cameroun (03 au 04 mars 2016) organisée par le ministère camerounais des Postes et Télécommunications, à l’invitation de la ministre Minette Libom li Likeng, Beaugas-Orain Djoyum (photo), le directeur de publication de TIC Mag, a présenté un exposé sur les pistes pour booster l’économie numérique au Cameroun. Il a ainsi proposé dix axes à suivre pour le développement de l’économie numérique au Cameroun.

Résumé de quelques propositions :

  • Déployer des infrastructures numériques dans l’ensemble du pays

Il faut déployer au Cameroun la fibre optique sur l’ensemble du territoire national. Aussi, en l’état actuel des choses seul Camtel, l’opérateur historique, peut installer la fibre optique interurbaine. L’exclusivité que cet opérateur détient en la matière devrait sauter pour permettre aux autres opérateurs de déployer cette infrastructure. Ceci même si Nexttel revendique déjà avoir installé 8 000 Km de fibre optique dans le pays. Pourquoi Nexttel et pas les autres comme MTN, Orange et les différents FAI ? D’autant plus que Camtel n’a pas toujours les moyens nécessaires pour répondre seul aux besoins de tous les Camerounais. De même, les autres opérateurs mobiles devraient déployer et étendre leurs services (voix et sms au minimum) dans les zones reculées du pays pour réduire la fracture numérique géographique. Ils doivent respecter leur cahier de charges en matière de couverture réseau dans l’ensemble du pays.

  • Créer une société nationale d’infrastructures numériques

L’autre solution pour régler le problème de déploiement des infrastructures numériques au Cameroun, c’est de ressusciter le projet SITELCAM enterré depuis 2009. Qu’importe le nom qu’il pourrait porter, il est important d’avoir une société étatique spécialisée dans le déploiement des infrastructures de télécommunications, y compris la fibre optique, au bénéfice de l’ensemble des opérateurs privés et publics sans discrimination. En septembre 2011 dans une enquête, TIC Mag se demandait déjà où était passé la SITELCAM. Cinq ans après, c’est toujours le silence. Un projet pourtant important pour la séparation des métiers de transporteur de celui de fournisseur de services. C’est cette société qui devrait déployer les infrastructures de télécommunications, le réseau national de transport en fibre optique, l’accès satellitaire et les différents points d’échanges. Ce qui restaurera une saine concurrence dans le secteur.

  • Relancer les filières TI en classe de Première et Terminale dans l’ensemble du pays

Autre sujet qui ne saurait être relégué en second plan, la formation. Meilleure arme de lutte contre le chômage et l’obscurantisme. Le développement de l’économie numérique va de pair avec le développement de la cybercriminalité. Les experts en matière de cybersécurité seront donc recherchés. Le Cameroun a initié les classes de Première et Terminale en Technologies de l’information il y a quelques années (en 2011). Mais, à ce jour, les résultats ne sont pas à l’optimum, certains établissements ne disposant pas de centre multimédia. Le projet reste une expérience pilote. Il est nécessaire et important que cette expérience pilote soit généralisée dans tous les établissements scolaires du pays ! Un accent devra être mis pour développer cette filière et doter les établissements scolaires d’ordinateurs et de logiciels adéquats.

  • Des services publics accessibles en ligne

Des avancées sont enregistrées dans certaines administrations publiques, mais il faudrait généraliser la digitalisation des services et la dématérialisation des services. Il n’est par exemple plus normal que des étudiants s’alignent sur des fil d’attente de centaines de mètres pour payer leurs droits universitaires comme on l’a vu l’an dernier à l’Université de Buéa. Mettre ces services publics en ligne et accessibles via ordinateur ou smartphone aura le mérite de faciliter la vie des citoyens, de lutter contre la corruption et de permettre aux gouvernés d’avoir plus confiance aux gouvernants. Aller vers le « Cashless Government » et « Papeless Government » comme le prévoient les pays comme le Rwanda.

  • Mettre en place des incubateurs pour les jeunes

Il faut être à l’écoute des jeunes en permanence. Un plus pour la ministre Minette Libom li Likeng qui a mis en place des séances de vidéo-conférence avec des jeunes des dix régions du Cameroun pour écouter leurs besoins. Parmi ces besoins, l’incubateur qui doit répondre aux attentes et préoccupations des jeunes innovateurs camerounais. Attentes exprimées à la fois par ceux étant encore sur les bancs d’écoles dans les campus et par ceux qui se frottent déjà aux réalités du marché, qui ont des idées innovantes ayant besoin d’être concrétisées, améliorées. L’appui de l’incubateur permettra à toute cette galaxie d’innovateurs d’être des entreprises rentables, créatrices d’emplois et de richesses. Et surtout prévoir des fonds pour accompagner les esprits brillants du numérique.

La suite des dix propositions de TIC Mag d’ans l’exposé.

Télécharger la présentation de Beaugas-Orain Djoyum aux Journées nationales de l’économie numérique du Cameroun


Beaugas-Orain DJOYUM est le directeur de la publication TIC Mag. Il s’intéresse également aux questions économiques et financières et aux questions de veille stratégique. A ce titre, Beaugas a créé le cabinet ICT Media Strategies  (www.ictmedia.cm), un cabinet de veille stratégique, de fourniture de contenus médiatiques, d’édition, de conseil en TIC, de RP, Communication et relations presse. Il collabore par ailleurs avec plusieurs publications, institutions nationales, régionales et internationales. Il collabore aussi avec des particuliers.
Pour le suivre sur Twitter : @BeaugasOrain 
Mails : [email protected]
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Cameroun : Baba Wame propose de baisser la taxe sur les produits technologiques

Dans un entretien publié par le Quotidien de l’Economie ce 17 mars 2016 et préalablement publié dans le magazine Comnews, l’enseignant de cyberjournalisme et de TIC de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), Baba Wame, fait quelques propositions pour réduire la fracture numérique géographique au Cameroun.

Parmi ses propositions, « baisser la taxe sur les produits des technologies de l’Information et de la Communication, relancer la politique énergétique, accélérer et étendre la pose de la fibre optique, redéfinir les missions de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la communication (ANTIC) ».

Au sujet de la digitalisation des services publics camerounais, l’enseignant pense que le retard accusé est causé par la crainte des Camerounais au changement. « Je voudrais juste rappeler la formule que j’utilise souvent pour parler d’Internet, « Internet, c’est comme dans la vraie vie ». Si dans la vraie vie, il n’y a pas de volonté de changement, il n’y aura pas de changement. C’est pareil pour Internet. Je note qu’au Cameroun, la remarque est valable aussi pour beaucoup d’autres pays, que le changement n’est jamais chose aisée. Nous disposons de tous les outils techniques de pointe pour l’archivage numérique, nous avons de la ressource humaine et intellectuelle. L’Esstic propose depuis plus de 10 ans une formation en archivistique et bibliothéconomie. Pourquoi donc notre administration tarde à s’ouvrir à l’évolution scientifique et technique ? La réponse coule de source, nous ne voulons pas le changement. A mon avis, la bonne question est également de savoir, à qui profite ce refus de changement ? Certainement pas aux administrés », explique-t-il.

L’enseignant recommande d’afficher une réelle volonté de changer nos vies en s’appuyant sur les TIC. D’après Baba Wame, il ne suffit pas seulement de le dire, mais il faut également passer à l’action en créant un environnement juridique, infrastructurel et social propice au changement.

Il salue d’ailleurs l’ingéniosité des Camerounaises, qui avec presque rien, ont réussi à s’approprier l’Internet en investissant les sites de rencontre et ont fini par « trouver leur Blanc », gage de changement radical de vie tant sociale que financière.

Roger Milla vient de découvrir qu’il a de faux comptes sur Facebook et Twitter et porte plainte

(TIC Mag) – Roger Milla est fâché. La légende du football camerounais a porté plainte contre x auprès des instances judiciaires du Cameroun le 14 mars 2016 pour usurpation d’identité sur le web et en particulier sur les réseaux sociaux. « Moi Albert Roger Milla, viens de découvrir qu’il y a des personnes non habilitées qui sont titulaires des comptes Facebook, des sites web, et autres médias internet au nom de Roger Milla ou Albert Roger Milla, et se font passer pour moi. (…) Face à cette situation, je déclare : 2-N’être titulaire d’aucun compte Facebook, Twitter, WhatsApp, ou site internet en mon nom, en dehors de ceux à l’usage exclusif de ma Fondation (Cœur d’Afrique – Fondation Roger Milla) », déclare le désormais ambassadeur itinérant dans un communiqué paru dans Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental.

Le pire, estime Roger Milla, c’est que « ces personnes utilisent ces médias internet pour inciter la population à la révolte suite au malheureux incident qui s’est produit le week-end dernier à l’hôpital Laquintinie de Douala ».

 Il tient à rassurer les internautes, ses fans et la population qui auraient pu être choqués par le contenu de ces pages Facebook, Twitter, etc… qu’il n’est pas responsable des déclarations qui s’y trouvent et n’a jamais posté des messages appelant à la mobilisation autour de l’hôpital Laquintinie de Douala.

Depuis deux ans, le faux compte Facebook

Roger Milla fake Facebook

Comme le cabinet ICT Media Strategies l’avait recommandé pour les ministres victimes de faux comptes sur les réseaux sociaux, l’une des réponses appropriées à cette usurpation d’identité sur le web, c’est la création d’une ou des pages officielles sur ces réseaux sociaux et de communiquer à travers ces plateformes digitales officielles.

« Ces ministres et DG publient des communiqués dans la presse écrite locale parce qu’ils ont sans doute des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui leur promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. C’est sur Facebook que la communication doit se faire de manière optimale pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », affirmait Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies à TIC Mag.

Le cabinet ICT Media Strategies qui offre également des conseils en e-réputation recommande aux victimes des faux compte sur le web et les réseaux sociaux de ne pas hésiter de se rapprocher des experts pour les accompagner dans mise en place des outils pertinents de communication digitale, mais aussi et surtout de mettre en place et implémenter une stratégie pour construire leur réputation en ligne.

De même, ICT Media Strategies constate que la page Facebook de Roger Milla décriée existe depuis le 1er juillet 2014 et rassemble au 17 mars 2016 près de 11 200 fans. Le cabinet trouve curieux que ce soit seulement maintenant que célèbre buteur camerounais remarque l’existence de ce faux compte sur Facebook. 

Le Gabon signe un accord avec l’Unesco pour former 5 000 jeunes dans les métiers des TIC

(TIC Mag) – Le ministère gabonais de l’Economie numérique et de la Poste et l’Unesco ont signé hier, 16 mars 2016, un accord de partenariat en vue de la formation de 5 000 jeunes gabonais dans les métiers relatifs aux TIC.

D’après Pastor Ngoua N’neme, le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, qui a paraphé cet accord, cette action entre dans le cadre du programme « FORMER MA GENERATION », initié par le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

« Avec cet accord, l’UNESCO va permettre au Gabon de créer un Centre de formation pour enseignants, dans la production des cours en ligne ; ce qui donnera un coup d’accélérateur à la politique de formation du gouvernement et posera ainsi les bases de ce type d’enseignement dans notre Pays. Il s’agit par conséquent, d’un complément essentiel du Projet “e-éducation” porté par le plan sectoriel Gabon Numérique tiré du PSGE et du Programme pour l’égalité des chances du président de la République », précise le ministre sur son compte Facebook.

Ce vaste programme entre le ministère et l’Unesco sera appuyé par la Fondation Bharti Airtel.

Microsoft étend ses Windows Phone Store dans 21 nouveaux pays africains

(TIC Mag) – Le géant américain Microsoft vient d’annoncer l’ouverture de sa boutique web pour les applications et les jeux dans 37  nouveaux pays. Ce qui porte au total à 112 pays les différents marchés dans lesquels le groupe a ouvert des Windows Phone Store. Parmi les 37 nouveaux pays, on note la présence de 21 pays africains, notamment l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo (RDC), le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

D’après Mohammed Mazhar cité par Microsoft, les 37 nouvelles Windows Phone Store qui ouvrent ainsi leurs portes comporteront de nouvelles fonctionnalités : « La première est la recherche universelle. Au lieu d’avoir à aller d’un endroit à un autre et trouver des applications pour rechercher des tutoriels, vous allez maintenant voir tous ces résultats de recherche à un seul endroit ; ce qui devrait permettre de trouver ce que vous recherchez plus rapidement et plus facilementLa Boutique Web a également désormais en charge l’installation d’applications via la carte SD, supportée par la plupart des modèles Windows Phone 8. Cette option peut être utile lorsqu’un service de données cellulaire ou une connexion Wi-Fi ne sont pas disponible. Il suffit de chercher le lien Télécharger et installer manuellement sur la page de l’app »

Au fil des années, les Windows Store sont apparus comme un élément essentiel de la nouvelle stratégie de Microsoft. D’après les données collectées sur Win App Updade, depuis la fin 2012, Windows Store a réalisé depuis une croissance exponentielle avec plus de 20.000 applis disponibles. Avec cette nouvelle expansion dans 21 pays africains, Microsoft espère gagner un peu plus de parts de marchés sur le continent, et prendre une avance sur son principal concurrent, Apple, dont la présence s’accentue également sur le marché africain. Il y a quelques mois, Apple annonçait le déploiement de ses App Store dans 32 nouveaux pays dont plus de la moitié sur le continent.

Nigéria : MTN laisse planer le doute sur le paiement de 1,5 milliards pour son amende

(TIC Mag) – Dans un communiqué de presse publié le 11 mars 2016, la filiale nigériane de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN a annoncé la poursuite des négociations avec le régulateur nigérian pour régler l’amende record infligée par celui-ci. Seulement, MTN ne confirme, ni n’infirme avoir proposé de payer 1,5 milliard de dollars pour résoudre le litige : « MTN Nigeria continue de négocier avec les autorités du Nigeria dans le but d’obtenir une résolution à l’amiable dans cette affaire », affirme le communiqué.

Cette sortie du groupe fait suite à la divulgation dans la presse le 10 mars 2016 d’informations selon laquelle la compagnie a proposé de payer 1,5 milliard de dollars au régulateur nigérian, selon une lettre de l’Américain Eric Holder, ancien ministre de la Justice des États-Unis qui est aujourd’hui avocat de MTN. Selon Reuters, qui indique avoir consulté cette lettre, l’opérateur aurait proposé de régler cette amende en déboursant l’équivalent de 300 millions de nairas (1,5 milliard de dollars) via par l’achat d’obligations d’État, des versements en espèces et en ouvrant un accès à ses infrastructures de réseau au réseau au gouvernement nigérian.

Pour l’instant, aucun accord n’a donc encore été officiellement trouvé. Il y a quelques semaines, à la fin du mois de février 2016, MTN Nigéria versait 250 millions de dollars au régulateur et retirait son action en justice qui visait à contester l’amende. D’après Jeune Afrique, le comité sénatorial chargé des télécommunications au Nigeria s’est réuni jeudi au sujet de cette amende, affirmant que les négociations avec MTN allaient se poursuivre encore pendant deux semaines.

Informatique : le Tchad va bénéficier de l’appui du Sénégal

(TIC Mag) – Le gouvernement tchadien a sollicité l’appui du Sénégal pour implémenter une politique nationale visant le développement de son secteur informatique. Dans ce sens, un protocole d’accord a récemment été signé entre les deux pays ouvrant la voie à  l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication du Tchad (ADETIC) pour s’inspirer de l’Agence sénégalaise de l’informatique de l’Etat (ADIE) afin de  mettre en œuvre la politique informatique de l’Etat tchadien.

De manière concrète, le Tchad bénéficiera du soutien et de l’assistance technique de l’ADIE dans l’élaboration du plan stratégique de développement de I’ADETIC, l’harmonisation et la modernisation des sites web des structures administratives tchadiennes, l’étude et la mise en place d’un centre de ressources pour I’ADETIC, la mise en place de services de communication pour l’Etat du Tchad (messagerie gouvernementale, hébergement, gestion de courriers, portails web, etc.) et de la mise en place de télé-procédures et d‘un réseau intranet administratif couvrant tout le Tchad.

MTN Cameroon explique la répartition des revenus entre l’Etat, les ’’call-boxeurs’’ et lui-même

(TIC Mag) – A l’occasion du mouvement de grève lancé le 7 mars 2016 par les distributeurs de crédits de communications, l’opérateur de téléphonie mobile MTN a publié une note d’information qui apporte quelques détails sur le fonctionnement de la distribution des crédits de communication. D’après cette note d’information rapportée par Le quotidien de l’Economie dans sa livraison du 11 mars 2016, on apprend par exemple qu’ « aucun contrat ne lie les call-boxeurs aux opérateurs de téléphonie mobile. Ils n’en sont pas non plus les sous-traitants… Un call-boxeur est un intermédiaire indépendant entre le grossiste et le détaillant. Il est une espèce de Bayam sellam (revendeurs) de la téléphonie mobile. Il achète du crédit de communication à des prix préférentiels chez les opérateurs et les revend aux usagers en y incluant sa marge bénéficiaire».

En ce qui concerne la répartition de l’argent issu des ventes des crédits de communication, on apprend également de MTN que les revendeurs de crédits (Call box) bénéficient de 5% de discount à chaque nouvel achat de crédit. Un bénéfice qui peut varier en fonction des opérations effectués, qu’il s’agisse des appels, des transferts de crédit ou autres : « Pour chaque carte de 10 000 FCFA vendu, le call boxeur perçoit d’office 500 FCFA. 4 500 FCFA sont reversés dans les caisses de l’Etat sous forme d’impôts, taxes et autres redevances payées». Tout calcul fait, si on s’en tient à ces données publiées par MTN on se rend compte qu’après-vente de crédit, l’opérateur bénéficie 50%, l’Etat 45%, et le revendeur de crédit s’en sort avec 5%.

Corriger les déséquilibres entre les sexes dans les TIC

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, TIC Mag publie la tribune libre de Tumi Chamayou, la Vice-présidente Stratégie et Marketing Afrique sub-saharienne d’Ericsson. Elle plaide pour que les entreprises accordent plus de place au leadership féminin. Pour elle, toute l’industrie des TIC et Télécoms dans son ensemble doit  intervenir et s’impliquer d’avantage pour cette cause.

La disparité de la fracture numérique entre les sexes est non seulement un  problème social et d’égalité, mais aussi un défi essentiel pour une croissance économique durable, une inclusion financière, et une Afrique véritablement connectée. Malgré d’importants progrès de pénétration du mobile au cours des dernières années en Afrique sub-saharienne, la région abrite plus de 300 millions de femmes non connectées.

Les dernières recherches de la GSMA (association regroupant plus de 800 opérateurs du mobile dans le monde) montrent que le secteur mobile apporte une contribution substantielle au PIB, avec un total d’environ 100 milliards $ en 2014, et il est appelé à atteindre 166 milliards $ d’ici 2020. Des rapports ont indiqué qu’en réduisant l’écart entre les sexes dans l’accès et la possession d’un téléphone mobile, nous pourrions ajouter 170 milliards $ à l’ensemble de l’industrie d’ici 2020.

Non seulement cela augmentera le PIB, mais si nous pouvons travailler à accroître le nombre de femmes qui ont accès aux services mobiles, cela aura un effet important sur de nombreuses industries, cruciales pour la croissance, y compris l’agriculture, la santé, les services financiers, et à travers l’innovation de l’administration.

Les exemples de cette corrélation sont visibles dans tous les coins du continent. Un de mes exemples préférés dans lequel l’innovation des TIC concerne spécifiquement les femmes est le Midwife Mobile par la Fondation Grameen. C’est un service mobile gratuit qui permet aux femmes et à leurs familles de recevoir des SMS et/ou des messages vocaux dans leur langue maternelle, leur offrant des informations pertinentes et en temps opportun, tout au long de la grossesse et la première année après la naissance.

Un autre bon exemple qui a récemment attiré mon attention est venu d’Afrique du Sud : Fone Astra,  et son system pour pasteuriser le lait maternel. L’application rend plus facile le suivi et permet de retrouver les donatrices pour un contrôle et une assurance accrus de la qualité du lait, et qui peut être adapté pour une utilisation dans des environnements sans électricité. Jusqu’à 25 % des bébés prématurés ou de faible poids à leur naissance ne peuvent pas obtenir suffisamment de lait maternel de leur mère, souvent pour des raisons de maladie ou d’insuffisance, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies infantiles mortelles telles que la diarrhée, la pneumonie et la septicémie néonatale.

Malgré les avantages sociaux et économiques, la question de savoir comment nous connectons plus de femmes demeure. J’ai vécu et travaillé dans de nombreux pays et une réponse évidente se trouve avec les responsables politiques et les organismes de régulation ; nous avons besoin de poser cette question de façon plus agressive au niveau local, afin qu’elle soit inscrite au programme des Plans Nationaux de Développement. Très souvent nous omettons la réduction de l’écart numérique entre les sexes dans nos conversations qui se concentrent sur la croissance inclusive à travers l’innovation et la création d’opportunités d’emploi.

Par exemple, des pays comme le Niger et la République Démocratique du Congo ont tous deux un écart de plus de 30 % en termes d’égalité des sexes concernant le mobile. Le coût est le plus grand obstacle pour posséder et utiliser un téléphone ; la réduction de taxes inefficaces sur les services mobiles entraînera la croissance de la couverture mobile.

Cela étant dit, le secteur privé a potentiellement un rôle encore plus important à jouer. J’ai été impressionnée d’apprendre récemment que Tigo Rwanda a promis d’augmenter le pourcentage de femmes accédant à sa plate-forme financière Mobile « Tigo Cash » de 39 % du total des utilisateurs à 45 % d’ici 2020. Ces types d’engagements sont forts et doivent être reproduits dans d’autres entreprises et dans de multiples secteurs.

Nous devons fournir un engagement continu afin d’assurer une représentation équilibrée des sexes pour qu’une croissance inclusive se produise, ce qui est essentiel à l’émergence de l’Afrique. Il ne suffit pas que de mettre en place des programmes. Ces initiatives doivent être encouragées activement à tous les niveaux de l’entreprise. Donc, que ce soit au niveau de la direction ou celui des fonctions de débutants, il faut fournir des postes et des opportunités d’emploi qui reconnaissent une distribution plus égalitaire entre les sexes à travers tout l’écosystème mobile.

Ce secteur est en pleine expansion et crée près de 120 000 nouveaux emplois chaque année et nous avons besoin de plus de femmes impliquées dans cette croissance. Beaucoup de filles et de femmes n’ont pas profité de cette occasion pour diverses raisons, telles que les barrières culturelles.

Ericsson a été l’une des premières entreprises à annoncer publiquement des objectifs spécifiques en matière d’emploi et à définir sa vision pour 2020, date d’ici laquelle la structure s’est engagée à avoir un ratio de 30 % de personnel féminin. À cet effet, un conseil régional pour la diversité a été mis en place pour attirer et retenir le personnel féminin. Ceci est lié à des programmes qui favorisent et mettent l’accent sur le développement de carrière et le leadership féminin. Je suis fière d’en être la présidente, mais pour que de telles initiatives réussissent, la clé est l’engagement (de tous), de la direction au plus bas niveau de la compagnie.

Nous pensons que les entreprises ont  un rôle à jouer, en jetant les bases pour l’égalité et l’autonomisation des femmes. Nous faisons cela de différentes façons, en abordant la question du déséquilibre actuel de la représentation féminine chez Ericsson, et en faisant en sorte que nos collègues masculins comprennent que la diversité n’est pas une menace pour eux, mais plutôt, un avantage concurrentiel pour notre entreprise.

Cela comprend l’accueil d’événements « Filles dans les TIC », ainsi que des programmes d’études supérieures et de bourses avec un accent particulier sur les femmes diplômées en STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).

Il y a aussi des mesures d’incitations spéciales internes pour les références d’emploi pour les filles et femmes. Notre formation « Préjugés inconscients » pour le personnel sensibilise les employés aux préjugés sous-jacents dont nous ne pourrions même pas être conscients, eu égard à notre passé, à l’environnement culturel et à nos expériences. Plus important encore, le développement continu du leadership, le mentorat et le parrainage des femmes sont mis en œuvre.

Ce sont des étapes importantes pour le changement des déséquilibres traditionnels. Mais il est clair qu’il y a toujours des défis importants à surmonter. Et pendant que quelques entreprises s’efforcent de faire la différence, pour vraiment changer les inégalités du passé entre les sexes, toute l’industrie dans son ensemble doit  intervenir et s’impliquer d’avantage.

Par Tumi Chamayou,

Vice-présidente Stratégie et Marketing Afrique sub-saharienne chez Ericsson


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Jérôme Bezzina : « Avoir des infrastructures n’est pas suffisant pour développer l’économie numérique »

(TIC Mag) – L’économiste principal de la régulation auprès de représentation camerounaise de la Banque mondiale répond aux questions de TIC Mag sur l’importance et les défis à relever dans le développement de l’économie numérique au Cameroun.

TIC Mag : Quel est l’impact de l’économie numérique pour un Etat comme le Cameroun?

Jérôme Bezzina: L’économie numérique a d’énormes impacts sur l’économie en général. D’une part, sur le produit intérieur brut (PIB) et sur la croissance des économies, elle peut contribuer jusqu’à hauteur, dans certains pays, de 15% du PIB. Au Cameroun, je pense qu’elle est entre 2 ou 4%. Et d’autre part, elle apporte la création de l’emploi et celle des valeurs notamment chez les jeunes.

TIC Mag : Parlant de l’économie numérique, quel est le plus grand défi auquel le Cameroun doit faire face ?

Jérôme Bezzina: Le grand défi aujourd’hui, c’est dans la 3G et la 4G. C’est-à-dire l’internet haut débit qui permet à tout le monde d’avoir accès à l’Internet à partir de son smartphone. Aujourd’hui malheureusement, le Cameroun est encore à la traîne. Je ne sais pas quels sont les chiffres exacts, mais ce que je sais, c’est qu’on est loin derrière les pays comme la Mauritanie qui est à 7%, ou la Tunisie qui est à 17%.

Donc, c’est vraiment le défi. Les utilisateurs doivent avoir l’Internet mobile, la 3G et la 4G. Encore faut-il qu’il y ait des ressources de fréquences et que les ressources de fréquences soient de capacité internationale afin de permettre à ces opérateurs de fournir des offres et services de qualité.

TIC Mag : Quels sont les préalables pour arriver à ce développement ?

Jérôme Bezzina: Parlant de préalable, ce qu’on essaie de démontrer dans le rapport 2016 de la Banque mondiale portant sur “Les dividendes numériques”, c’est qu’avoir des infrastructures c’est bien. C’est une condition nécessaire, mais pas suffisante.

Avoir des infrastructures ce n’est pas suffisant pour permettre à l’économie de se développer. Ce qu’on dit dans le rapport, c’est qu’il faut travailler sur ce qu’on appelle les piliers analogiques ou les compléments analogiques. Ces piliers sont au nombre de trois: les règlementations, les compétences, les institutions.

Pour la règlementation, il faut des organes de régulations. Ce qui existe déjà avec l’ART, l’ANTIC et le Minpostel quelque part déjà. Il faut renforcer la capacité et donner des outils à ces organes pour qu’ils puissent permettre de contrôler par exemple la qualité de service et le taux de pénétration.

Du côté de la régulation, il faut voir les compétences. Il ne sert à rien de donner un ordinateur ou de l’Internet à des enfants ou des étudiants, s’ils ne savent pas comment s’en servir. De même les travailleurs doivent être formés.

À côté de la régulation et de la formation, il faut des institutions fortes, un État fort. Une bonne démonstration a été faite avec l’allocution de Madame la ministre des Postes et des Télécommunications. Ce qui montre qu’on commence déjà à avoir des composantes essentielles analogiques avec la force des institutions qui a un cadre et qui régule le secteur.

TIC Mag : Quels sont les dangers si l’on ne s’oriente pas véritablement vers le développement de l’économie numérique au le Cameroun ? 

 

Jérôme Bezzina : Les inconvénients sont d’autant plus désastreux au regard de ce qu’on appelle coût d’opportunité. Nous sommes dans un environnement qui est global, régional.  Et aujourd’hui si le Cameroun ne le fait pas, d’autres pays le feront. Donc, il y a un risque pour le Cameroun de perdre à terme sa position de leader dans les pays de la CEMAC.

Puisqu’il a une position tout à fait confortable. Le Cameroun a des points d’atterrissage de la fibre optique au bord de la mer. Il peut donc prendre ces capacités pour les distribuer au niveau régional. C’est vraiment un coût d’opportunité important pour le Cameroun. Ce n’est pas seulement une recherche d’augmentation de la croissance, mais c’est aussi pour éviter qu’en ne le faisant pas, cela conduit à des pertes énormes des coûts d’opportunités.

Propos recueillis par Patricia Nya Njaounga (Stg)

57 recommandations pour accélérer l’économie numérique au Cameroun

(TIC Mag) – Les premières journées nationales de l’Economie numérique du Cameroun (JNEC) se sont tenues du 03 au 04 mars 2016 au Palais des congrès de Yaoundé. TIC Mag a participé à ces JNEC en dressant 10 propositions pour booster l’economie numérique. Aussi, à l’issue de ces journées des recommandations, propositions et chantiers ont été formulés par divers intervenants privés et de la société civile dans le domaine de l’économie numérique, Opérateurs de téléphonie mobile, Fournisseurs d’accès Internet, Développeurs de solutions, Milieux d’affaires.

TIC Mag publie l’ensemble des propositions formulées par ces différents acteurs organisés pour la circonstance en sessions de discussion et d’échanges.

Atelier N°1 : Opérateurs de téléphonie mobile

  1. L’élaboration d’un plan de développement des infrastructures large bande afin:
    • d’accélérer le déploiement des infrastructures à large bande ;
    • de mettre en œuvre de la mutualisation des infrastructures de télécommunications.
  2. La mise en place en place des Datacenters pour les besoins de l’administration et du grand public ;
  3. La mise en place des points d’échange internet ;
  4. La mise en œuvre des mesures de facilitation de l’accès aux terminaux ;
  5. Le renforcement du développement des contenus locaux ;
  6. La sensibilisation à l’utilisation du .cm ;
  7. La mise en œuvre d’une stratégie volontariste de numérisation des actes administratifs ;
  8. La mise en place d’un cadre de financement des infrastructures large bande porté par l’Etat ;
  9. Le renforcement de la sensibilisation des populations en matière de sécurité ;
  10. L’intégration des infrastructures d’accueil fibre optique dans les projets routiers ;
  11. La mise en place des énergies alternatives pour faire face au déficit énergétique

Atelier N°2 : Fournisseurs d’accès Internet 

Recommandations
1)      L’élaboration d’un cahier de charges de création d’une entreprise autonome chargée de la gestion des infrastructures
2)      L’application effective et le renforcement de la réglementation sur le partage des infrastructures ;
3)      La création d’un cadre de concertation sectoriel pour la résolution des problèmes de partage d’infrastructure.
4)      L’introduction dans le marché les offres Cloud de communication unifiée (standard automatique IPVX, call center)
5)      La clarification des critères de taxation des fréquences par région ;
6)      L’adaptation du cadre juridique actuel au développement de l’économie numérique.
7)      Le respect des normes par l’ensemble des intervenants ;

 

Atelier N°3 : Développeurs de solutions

  1. La mise en place de technopoles et des incubateurs développés par les principaux acteurs (les établissements d’enseignement supérieur, opérateurs, les banques…) 
  2. La dématérialisation et la production de contenus locaux et soutien des start-up stratégiques, en vue d’encourager le patriotisme numérique ;
  3. La création d’un mode de paiement électronique national indépendant des réseaux
  4. L’organisation des développeurs par centre d’intérêt / secteur d’activité ;
  5. L’encadrement de la recherche dans le domaine spécifique de l’économie numérique/informatique ;
  6. La subvention de la bande passante et de l’hébergement des applications des éditeurs de logiciels / startupers ;
  7. Le développement des nouvelles filières et compétences numériques adaptées aux exigences de l’économie numérique,
  8. La réduction du cout d’importation du matériel électronique et informatique
  9. L’élaboration d’une cartographie (régulièrement actualisée) des éditeurs de logiciels et applications camerounais, etc.

Atelier N°4 : Milieux d’affaires

  1. La Réalisation d’une étude pour identifier où va l’économie numérique, de quels types de formations on aura besoin demain, et orienter en conséquence, les actions, les programmes, et les filières de formation.
  2. La formation des business analyst et des spécificateurs pour les administrations ;
  3. La conception des procédures publiques dématérialisées ;
  4. La généralisation de la possibilité de disposer de services publics VIP ou d’urgence, en payant officiellement plus que pour le service standard, ce qui contribuera fortement à réduire la corruption ;
  5. L’utilisation du numérique et de la législation pour garantir les délais de paiement ;
  6. La mise en place d’un mentorship, avec un cadre incitatif ;
  7. L’attribution aux PME de droit camerounais d’un pourcentage des achats relatifs à la commande publique (marchés) dans le domaine du numérique ;
  8. L’accompagnement diplomatique de l’Etat pour accéder aux marchés extérieurs. Cela pourra favoriser l’accès aux marchés étrangers pour les PME locales ;
  9. L’Opérationnalisation de la plateforme de la PKI de l’Antic et le démarrage de l’agrément des autres autorités de certification, etc.

Atelier N°5 : Investissement – financement – accompagnement des start-ups

    1. La révision du code des investissements pour permettre aux start-ups de bénéficier des financements ;
    2. La révision de la taxation en matière de douane et TVA pour les équipements informatiques et logiciels en vue d’en favoriser l’acquisition par les jeunes entrepreneurs ;
    3. La proposition d’un cadre d’information via la création d’un guichet unique reposant sur un portail relatif aux activités et au développement des start-ups ;
    4. La révision du système de taxation des droits de téléchargement des logiciels ;
    5. La création d’incubateurs de projets au sein des structures de formation dans le domaine des TIC ;
    6. La mise en place d’un cadre juridique facilitant le développement du capital-risque et le crowdfunding (financement par la foule), tout en protégeant les projets innovants ;
    7. La création à la Douala Stock Exchange d’un compartiment réservé uniquement aux jeunes entrepreneurs proposant des projets porteurs mais à risque élevé.

Atelier N°6 : Société civile

    1. Le développement des infrastructures ;
    2. La sensibilisation des opérateurs et de l’ART sur l’accessibilité au service Interne ;
    3. La participation aux travaux de normalisation du secteur de normalisation de l’UIT
    4. La réflexion sur une méthodologie de financements des initiatives innovantes des acteurs de la société civile ;
    5. La sensibilisation de masse et des administrations sur l’arrimage au numérique ;
    6. La promotion d’une saine gouvernance des infrastructures d’accès au numérique ;
    7. L’élaboration du document de stratégie nationale de développement de l’économie numérique ;
    8. La mise en place d’un conseil national du numérique ;
    9. La protection des droits du consommateur du numérique consacrés par la loi ;
    10. La généralisation de la digitalisation des services publics dans l’optique du renforcement de la lutte contre la corruption, etc.
    11. La promotion et la vulgarisation de l’économie numérique ;
    12. La sensibilisation des acteurs de la presse numérique sur le respect de l’éthique et de la déontologie.
    13. L’élaboration d’un modèle de formation adapté au numérique ;
    14. L’établissement des partenariats d’échanges entre établissements de formation supérieurs dans le domaine des TIC.

Bien évidemment, TIC Mag a participé à l’atelier constitué des acteurs de la société civile (N°06) qui a eu le maximum de propositions. Télécharger les dix propositions de TIC Mag pour booster l’économie numérique au Cameroun (Journées nationales de l’économie numérique – Mars 2016)

Comment le Pr Jean Emmanuel Pondi et Minette Libom li Likeng incitent à l’adoption des TIC

TIC Mag publie des extraits du rapport général des premières Journées de l’Economie numérique du Cameroun (03 au 04 mars 2016 au Palais des Congrès de Yaoundé). Rapport général présenté hier à la cérémonie de clôture de ces journées par Jean-Claude OTTOU, ancien journaliste de la CRTV et ancien DGA de MTN.

« La cérémonie solennelle d’ouverture était présidée par le Ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette LIBOM LI LIKENG, entourée par trois autres membres du gouvernement : le Ministre de l’Education de Base, Mme YOUSSOUF HADIDJA ALIM ; le Ministre de la Promotion de la femme et de la famille, Mme Marie Thérèse ONDOA ABENA, et le Ministre de la Communication, M. Issa TCHIROMA BAKARI.

Cette cérémonie a connu une participation importante et de très haute qualité. On notait la présence des représentants de la Banque Mondiale, de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), de la Société Financière Internationale (SFI) et de la Banque Africaine de Développement (BAD), de divers acteurs du secteur des télécommunications et de l’internet, des institutions de formation, de la société civile, des hommes d’affaires et des Responsables du Ministère des Postes et Télécommunications.

Démarrée à 9h30, cette session plénière d’ouverture a enregistré trois communications : (i) le discours d’ouverture de Mme le Ministre des Postes et Télécommunications, (ii) la leçon inaugurale prononcée par le Pr Jean Emmanuel PONDI, Secrétaire général de l’Université de Yaoundé I et (iii) la présentation du rapport sur les « dividendes numériques » de la Banque Mondiale.

  1. Le discours d’ouverture

Dans son discours d’ouverture, Mme LIBOM LI LIKENG a campé les enjeux des JNEN en relevant que l’impact de l’économie numérique sur la richesse des nations « est bien supérieur à celui qu’ont eu dans le passé les révolutions industrielles ».

Tout en reconnaissant que « le développement de l’économie numérique véhicule […] des enjeux importants pour notre pays », l’oratrice souligne « [qu’au] Cameroun, le développement de l’infrastructure de télécommunication est en cours, mais la promotion et la vulgarisation des TIC, ainsi que l’arrimage de tous à la ‘norme numérique’ reste une condition pour rattraper le retard consommé ».

Ce retard, a rappelé Mme LIBOM LI LIKENG dans son discours, a été constaté par le Chef de l’Etat qui a demandé au Gouvernement d’accorder « toute l’attention méritée » au développement de l’économie numérique. Et le Premier Ministre Chef du Gouvernement a déjà mis en place un comité interministériel qui devrait proposer des actions visant à booster l’économie numérique au Cameroun.

Le ministre a déclaré que l’organisation des Journées Nationales de l’Economie Numérique visait à associer les acteurs du secteur privé et de la société civile à la réflexion menée en interne au sein de son département ministériel, et de recueillir ainsi leurs contributions en vue de l’élaboration d’un projet de stratégie qui sera soumis à la validation du Comité interministériel de développement de l’économie numérique, instance regroupant tous les intervenants publics du secteur.

Le ministre a relevé que le pays devait faire des progrès dans la mise en place des infrastructures et des compétences adéquates pour le développement d’une industrie viable des TIC et, dans la promotion de la recherche, du développement et de l’innovation dans le secteur numérique, afin d’avoir un avantage comparatif par rapport aux autres pays de même niveau de développement. De même elle a aussi souligné la nécessité pour le Cameroun de mettre en place un environnement juridique et institutionnel favorable à la concurrence, et d’améliorer l’accès aux services de communication, notamment la téléphonie mobile.

Le Ministre a suggéré des questions qui devraient nourrir les réflexions des participants aux JNEN avant de céder la place au Pr Jean-Emmanuel PONDI pour la leçon inaugurale.

  1. La leçon inaugurale

Professeur des Sciences politiques et des Relations internationales, M. Jean-Emmanuel PONDI, a donné une leçon inaugurale sur le thème : « L’économie numérique comme accélérateur des échanges dans les relations économiques internationales ».

En introduction de sa leçon, l’enseignant a défini la notion d’économie numérique comme étant l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois, qui sont générées par des plateformes telles que les réseaux internet, ou des téléphones mobiles.

La première partie de la leçon du Pr Jean-Emmanuel PONDI a été le lieu de lister les prérequis pour l’optimisation du déploiement de l’économie numérique : la disponibilité à bon niveau de l’énergie électrique ; la mise en place d’un système scolaire doté d’infrastructures informatisées ; et la mise en place d’une culture qui favorise la créativité, l’innovation et la compétitivité.

S’agissant de la disponibilité permanente de l’énergie électrique, l’enseignant a suggéré que les pays africains devraient diversifier les sources d’énergie électriques, en se gardant de privilégier seulement l’électricité d’origine hydraulique pour s’orienter aussi vers l’énergie d’origine solaire et éolienne pour laquelle le continent a le meilleur potentiel mondial.

S’agissant du système scolaire, il a plaidé pour que du primaire au supérieur en passant par le secondaire, une vraie politique de développement des infrastructures soit mise en place par les pouvoirs publics pour permettre une éclosion du génie créateur des jeunes.

Au sujet du développement d’une culture qui favorise la créativité, l’innovation et la compétitivité, l’enseignant a regretté que dans le contexte de l’Afrique noire, le succès soit toujours perçu non pas comme la conséquence du travail, mais comme le résultat d’une démarche négative. « Il faut changer de logiciel » en la matière, a-t-il martelé.

La seconde partie de la leçon inaugurale était axée sur « l’impact de la révolution digitale sur les différents secteurs de l’économie nationale et sur l’accélération des échanges (intra-africains et internationaux) ». L’enseignant a notamment insisté sur la télémédecine, la cyber agriculture, et  le télé enseignement.

En guise de conclusion à sa communication, le Pr PONDI a cité quelques chiffres donnant une idée de l’apport de l’économie numérique à l’accroissement du PIB. Selon une étude de la Banque mondiale, 10 nouveaux téléphones portables pour 100 habitants induisent une croissance de PIB de 0,8%. Selon une autre étude, 1000 nouvelles connexions internet génèrent 80 nouveaux emplois.

Enfin, le Pr Jean-Emmanuel PONDI a cité une étude menée par le Pr Emmanuel TONYE de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique qui conclut qu’au Cameroun, « 86,5% des emplois du secteur tertiaire en l’an 2035 seront générés dans les domaines directement liés au TIC ».

  • la présentation du rapport sur les « dividendes numériques » de la Banque Mondiale.

Cette présentation a été délivrée par deux responsables de la Banque Mondiale : Mme Elisabeth HUYBENS, Directeur des opérations, et M. Jérôme BEZZINA, Chargé du projet CAB (Central Africa Backbone).

Il ressort de cette communication que les technologies numériques connaissent une expansion rapide et que la révolution numérique génère de nombreux avantages privés.  Un exemple : plus de 207 milliards de courriels sont envoyés quotidiennement à travers le monde.

Le rapport soulève la question de savoir si les pays tirent vraiment des dividendes substantiels de la révolution numérique ? Les avantages profitent-ils à tous, partout ? Certes, les technologies numériques élargissent la base d’information, réduisent le coût de l’information et créent des biens d’information. Force est néanmoins de constater que la fracture numérique reste profonde sur la planète.

Le rapport souligne qu’il subsiste dans le monde 6 milliards de personnes sans connexion à large bande, 4 milliards sans internet, 2 milliards sans téléphone mobile et près d’un demi-milliard sans signaux numériques. Selon le rapport, les plus gros obstacles au développement de l’économie numérique ne sont pas que technologiques. La révolution numérique doit agir sur les compléments analogiques importants : la réglementation, les compétences et les institutions.

Cette communication de la Banque Mondiale a marqué la fin de la session plénière d’ouverture, pour faire place aux travaux en ateliers cordonnés par le modérateur général des Journées Nationales de l’Economie numérique, M. David ABOUEM A TCHOYI, ancien ministre. »

Quelle place pour l’économie numérique dans les politiques publiques au Cameroun ?

(TIC Mag) – Le thème des Journées nationales de l’Economie numérique (JNEN) qui se tiennent du 03 au 04 mars 2016 au Palais des Congrès de Yaoundé est connu : “La place de l’économie numérique dans les politiques publiques, en vue de l’émergence du Cameroun.” C’est autour de cette problématique que les acteurs nationaux du secteur des TIC et des Télécommunications échangeront.

D’après le ministère des Postes et Télécommunications qui organise l’événement, les JNEN constituent un grand regroupement des intelligences pour nourrir cette réflexion en vue de propositions concrètes pour inscrire l’économie numérique dans les politiques publiques et donner ainsi corps au projet du président de la République.

Lire aussi : Paul Biya insiste sur le développement de l’économie numérique

Les participants qui se recrutent dans le secteur privé, dans le secteur public et au sein de la société civile vont donc se charger de dresser un état des lieux et identifier les obstacles au développement de l’économie numérique au Cameroun ; définir le rôle des divers acteurs et intervenants ainsi que les interactions ; identifier les besoins dans ce domaine ; impulser les dynamiques en cartographiant les chantiers (à court, moyen et long terme) en vue du développement de l’économie numérique.

D’après Minette Libom li LIkeng, la ministre des Postes et Télécommunications, après les interpellations du président de la République le 31 décembre 2015 et le 10 février 2016 sur les opportunités et défis de l’économie numérique, il était important de regrouper tous les acteurs publics et privés du secteur, pour la définition d’une stratégie de développement de l’économie numérique au Cameroun. « Sous la houlette du Premier ministre, Chef du Gouvernement, un comité interministériel a été mis en place, afin de proposer à la hiérarchie les actions à court, moyen et long terme pour booster ce secteur », précise d’ores et déjà le Minpostel.

Facebook lance six nouveaux boutons pour apprécier les Posts

(TIC Mag) – De nombreux abonnés sur Facebook avaient réclamé le bouton ‘’Dislike’’ à l’opposé de ‘’Like’’. Ceux-là ne seront pas très contents. Mais, en guise de consolation, Facebook leur propose depuis ce mois de février 2016 de nouveaux boutons sous forme d’émoticônes. Il faut survoler le bouton ‘’Like’’ avec sa souris pour pouvoir choisir les six nouveaux moyens d’apprécier une photo par exemple : Like, Love, Haha, Wow, Sad, Angry.

Pour Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, qui s’est exprimé sur son compte Facebook, les nouveaux émoticônes permettent d’exprimer l’amour, le rire, la surprise, la tristesse ou la colère. Pourquoi n’avoir pas proposé un bouton Dislike ? Le patron de Facebook a son explication.

« Tous les moments que vous voulez partager ne sont pas forcément heureux. Parfois, vous voulez partager quelque chose de triste ou de frustrant. Pendant plusieurs années, notre communauté a demandé le bouton ‘’Dislike’’, mais pas pour dire à leurs amis qu’ils n’aiment pas leurs posts. Les gens voulaient exprimer de l’empathie et le rendre confortable pour le partager avec des amis avec un large éventail d’émotions. J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir à la bonne façon de le faire avec notre équipe. L’un de mes objectifs était de le rendre aussi simple que d’appuyer et maintenir le bouton Like. Le résultat ce sont ces réactions, qui vous permettent d’exprimer l’amour, le rire, la surprise, la tristesse ou la colère », explique-t-il.

Déjà, Mark Zuckerberg se réjouit du fait que parmi ces nouveaux émoticônes ce soit le bouton ‘’Love’’ qui soit le plus populaire à ce jour.

Pierre Dandjinou : « Pour le .africa, les choses ont bien avancé »

(TIC Mag) – Le vice-président de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) pour l’Afrique explique à TIC Mag que la solution sur le nom de domaine .africa est imminente. De bonnes nouvelles pourraient être annoncées au début du mois de mars à Marrakech lors de l’ICANN55. Entretien et aux sources du conflit qui oppose deux registres qui se discutent l’attribution de la gestion du nom de domaine de l’Afrique .africa.

TIC Mag : Il y a aujourd’hui plusieurs types de noms de domaine. Mais, le .africa tarde à se mettre en place en raison des divergences qu’il y a entre les deux registres Dot Africa et Dot Connect Africa qui veulent chacun gérer ce nom de domaine. Qu’est-ce qui bloque aujourd’hui et comment faire dans cette situation pour que finalement l’on dispose également du .africa en Afrique comme du .eu en Europe ?

Pierre Dandjinou : Il faut comprendre deux choses : le .africa fait partie de ce qu’on appelle les nouveaux noms de domaine. C’est-à-dire qu’on est parti des 22 noms de domaine qu’on avait initialement à près de 1 900 aujourd’hui. Le .eu par exemple a bénéficié d’un programme qui n’était pas aussi contraignant que le programme qu’on a aujourd’hui. On n’a pas encore officiellement donné l’autorisation à un registre de gérer le .africa, parce que dans le cadre des procédures qui sont contenues dans ce que nous appelons ‘’The Guide Book’’ qui sert un peu de bible, il y a des mécanismes de gestion de conflits. Le .africa fait partie des noms de domaine qui sont venus avec des conflits. Il y en a beaucoup. D’où viennent les conflits ? Simplement parce qu’il y a plusieurs personnes qui souhaitent gérer le .africa. Si vous voulez, la gestion du .africa avait déjà été donné à une entreprise sud-africaine (DOT Africa, ndlr) travaillant avec l’Union africaine. Du moins, l’Union africaine avait, si vous le voulez, soutenu cette entreprise sud-africaine avec un contrat plus moins formel. Maintenant, dans le Guide Book qui est la bible de gestion des noms de domaine, il est indiqué que lorsqu’une partie n’est pas d’accord de l’attribution de la gestion d’un nom de domaine à un tiers, il peut toujours faire appel. Il y avait donc deux entreprises qui ont soumissionné pour la gestion de ce nom de domaine. Et ils ne sont pas d’accord que l’on octroie la gestion à l’un ou à l’autre.

TIC Mag : Parce qu’ils ne sont pas d’accord, doit-on abandonner le .africa et punir ceux qui en ont besoin ? Quelle est la solution préconisée par l’ICANN pour sortir de l’impasse ?

Pierre Dandjinou : Il y a un panel qui gère ce problème et c’est le panel qui s’est saisi de cette plainte et a indiqué à l’ICANN de geler l’attribution de la gestion de ce nom de domaine. Le panel avait donné son point de vue sur la situation et avait demandé à l’ICANN de réétudier la requête de la partie adverse. L’évaluation avait été faite et il y a eu un critère clé défini : il fallait avoir le soutien de 60% des pays. Le plaignant a eu 35% des pays (…). On avait donné trois mois au plaignant d’accepter le verdict qui estime qu’il n’a pas rempli ce critère. Le plaignant avait jusqu’à la fin du mois de janvier 2016 pour dire s’il était d’accord ou pas.

Donc, pour le .africa, les choses ont bien avancé avec la décision finale du panel géographique qui a estimé que la candidature de DCA (Dot Connect Africa, Ndlr) n’a pas satisfait le critère des 60% de soutien et donc ne passe pas. Nous nous attendons donc à ce que le conseil d’administration statue sur le sujet dans les prochains jours. Probablement, avant le 04 mars pour une décision à annoncer durant la rencontre internationale ICANN 55 à Marrakech. Car, à Marrakech, nous avons également prévu le forum africain du DNS du 04 au 06 Mars. Le 06 mars suivra avec la rencontre des ministres africains sur l’économie numérique.

TIC Mag : Pour vous le problème que traverse le .africa n’est pas seulement spécifique à l’Afrique…

Pierre Dandjinou : C’est dommage, pour le .africa, ce problème qu’il y a eu. Mais, ce n’est pas seulement le cas de l’Afrique. Beaucoup de noms de domaine sont passés par ces conflits, comme par exemple le .vin.  C’est vrai que cela prend beaucoup de temps pour les gérer, mais pour l’ICANN c’est important, parce que nous sommes en train de mettre en place une gouvernance. On doit travailler par rapport aux règles inscrites dans le Guide Book. Cela doit se faire, même si cela prend du temps.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

 


En rappel, Pierre Dandjinou invite toujours les pays africains à considérer le business des noms de domaine locaux comme une réelle opportunité de développement. Il leur recommande de mettre en place des stratégies pour que les Africains s’orientent de plus en plus vers la consommation des noms de domaine de premier niveau, c’est-à-dire les noms de domaine de leur pays respectif. Par exemple, le .ga pour le Gabon ou le .cm pour le Cameroun.

Cameroun : Atangana Kouna clame haut et fort qu’il n’a pas de compte sur Facebook

(TIC Mag) – Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, le Dr Basile Atangana Kouna, a publié un communiqué dans la presse écrite camerounaise le 16 février 2016 dans lequel il affirme être victime d’une usurpation d’identité sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook. Dans son communiqué, le MINEE explique que «  des individus mal intentionnés ont créés et alimentent de faux comptes Facebook prétendument en son nom ».

Par la suite, le Dr Basile Atangana Kouna précise « qu’il ne dispose pas pour l’instant d’un quelconque compte sur le réseau Facebook, et invite par conséquent les utilisateurs à rester prudents, eu égard aux actes malveillants que ces usurpateur pourraient poser en son nom ». Pour finir, le MINEE menace de poursuivre les auteurs de ces faux comptes en justice.

Notons qu’il ne s’agit pas de la première fois qu’une personnalité camerounaise se voit attribuer un faux compte Facebook. Au cours des mois précédents, le Premier ministre, l’ancien ministre de la Défense, le DG de la Sonara et plusieurs autres personnalités publiaient également dans la presse des communiqués similaires pour démentir l’existence de leurs comptes Facebook. Dans la quasi-totalité des cas, ces comptes sont utilisés pour arnaquer les internautes en quête de positionnement. Certains d’ailleurs ont déjà été mis aux arrêts.

Communication inappropriée 

Mais seulement, il faut questionner et remettre en question ces modes de communication et la réaction quelque peu maladroite de ces ministres qui communiquent dans la presse écrite. Le cabinet ICT Media Strategies par exemple trouve ce genre de communication peu efficace, si non inappropriée. « Ces ministres et DG publient des communiqués dans la presse écrite locale parce qu’ils ont sans doute des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui leur promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. C’est sur Facebook que la communication doit se faire de manière optimale pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », affirme Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies, un cabinet qui offre également des conseils en e-réputation.

D’après lui, « les montants dépensés dans la presse écrite peuvent très bien servir à avoir une communication optimale sur le web. Et il n’est pas toujours très évident que les internautes, du moins ceux qui sont les potentielles cibles de ces arnaqueurs, lisent les journaux. Il est donc anormal que ces ministres et DG communiquent essentiellement dans la presse traditionnelle et délaissent le web où toute une stratégie de communication doit être mise sur pied pour éviter la confusion ».

Aussi, de nombreux experts affirment qu’à l’ère du digital, l’on ne devrait pas toujours se vanter de ne pas disposer de comptes sur les réseaux sociaux, surtout qu’en ce moment au Cameroun le discours sur l’Economie numérique a du vent en poupe. « Il suffit simplement d’avoir la volonté de rester en contact avec les populations, avec les jeunes notamment et de présenter ses actions.  En plus de la communication, cela fera montre d’un esprit de transparence et d’ouverture », conseille les responsables de ICT Media Strategies.

L’ANINF célèbre ses cinq années d’actions au service du Gabon numérique

(TIC Mag) – L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) célèbre cette année 2016 ses cinq années d’existence. Occasion pour elle de dresser un bilan de ses réalisations.

Pour l’année 2015 par exemple, l’Aninf, dirigée par Alex Bernard Bongo Ondimba, classe au rang de ses réalisations, l’inauguration du premier Centre d’information de l’administration gabonaise (CIAG), la collaboration avec la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) pour l’émission des passeports biométriques et la mise en place du visa électronique (E-Visa) et la création du premier certificat de sécurité électronique par l’infrastructure de gestion de clé publique. En 2015, l’Aninf a également participé aux côtés de la l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Institut africain d’informatique (IAI) à l’organisation des « 55 heures » Innovathon, un concours pour les jeunes talents du numérique organisé avec le Fonds francophone du numérique.

Les autres réalisations de l’ANINF

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Il faut noter que c’est le Décret N° 0212/PR du 27 janvier 2011 portant création et organisation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences qui met en place l’ANINF. A ce titre, en matière de télécommunications, l’ANINF est chargée : de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité ; d’acquérir des infrastructures de transport et de connectivité existantes et les intégrer dans les infrastructures partagées : d’acquérir, gérer et sécuriser l’infrastructure de télécommunication de l’Etat ; de mettre en place les opérateurs d’infrastructures chargés de l’infrastructure partagée de transport et de connectivité ; de coordonner l’implantation sur le territoire national des stations radioélectriques de toute nature afin d’assurer la meilleure utilisation des sites disponibles ; de contribuer aux activités de recherche, de formation et d’étude afférentes aux radiocommunications, et d’une manière générale à tout autre activité dont elle peut être chargée par l’autorité de tutelle en relation avec son domaine d’intervention ; de gérer les fréquences radioélectriques, en collaboration avec les organismes compétents ou encore d’élaborer le plan national des fréquences radioélectriques, en coordination avec les organismes compétents.

L’économie numérique au Gabon et les projections de l’ANINF

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En matière d’audiovisuel, l’ANINF est chargée de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité dans le domaine de l’audiovisuel numérique; d’acquérir des infrastructures de transport hertzien et satellitaire et les stations hertziennes existantes et les intégrer dans les infrastructures partagées. Enfin en matière d’informatique, elle a la charge de construire l’infrastructure nationale partagée d’hébergement des données et des applications ; d’acquérir les équipements et accessoires informatiques et réseaux de l’administration ; de mettre en place les grands registres unifiés de l’Etat ; de doter l’Etat d’un système d’information cohérent et d’outils d’aide à la décision ; de faciliter l’accès des citoyens et des entreprises à l’administration par la mise en ligne sur Internet des procédures administratives ; d’assurer le déploiement, l’administration et la sécurité de l’Intranet administratif ; d’assister les administrations et les démembrements de l’Etat dans l’exécution des projets informatiques et d’infrastructures réseaux locaux ; de gérer le domaine Internet du Gabon « .ga » ou encore de veiller au respect des normes et procédures de sécurité informatique sur l’ensemble des réseaux de l’administration, notamment en ce qui concerne l’accès aux infrastructures, et aux informations, ainsi qu’à l’intégrité et à la conservation des données.

En fin d’année 2015, Alex Bernard Bongo Ondimba, annonçait d’autres projets imminents. « L’Aninf va également accélérer la construction du backbone national du Gabon qui se traduira par un maillage du territoire en fibre optique, pour le déploiement des services larges bandes. Par ailleurs, nous allons poursuivre la mise en œuvre progressive des projets inscrits dans le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’Etat gabonais pour une période de trois ans, le 24 octobre 2013 », indiquait-il.

Samuel Eto’o répond subtilement à Nathalie Koah sur Facebook

(TIC Mag) – Il y a du mouvement sur la page Facebook de Samuel Eto’o. « Mon cher Chrys, je te remercie tout d’abord pour ton message qui témoigne d’un grand respect, tant par la forme que par le fond. C’est avec tout autant de respect que je me permets d’y répondre.  Si tu vois dans mon silence un manque de respect, il n’en est rien ! Bien au contraire, c’est par respect pour mes fans et autres que j’ai pris la décision de rester calme, et de rester focalisé sur ma famille et mon travail ; afin de ne pas amplifier les débats houleux et d’éviter qu’une partie de la toile ne se transforme en instance judiciaire. Il y a des voies et moyens plus adéquats, à mon sens, pour soit mettre des personnes d’accord ou à défaut les départager. J’espère que ce bout de réponse t’éclairera quelque peu. Bon week-end à toi mon frère. SEF », ainsi a répondu ce 20 février 2016 l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o à Chrys Arnaud Augou, l’un de ses fans sur sa page Facebook.

Ce fan invitait le footballeur camerounais à répondre de ses actes et à s’excuser auprès de Nathalie Koah qui a livré au public les détails de leur privé dans un livre qui défraie la chronique sur la toile et les réseaux sociaux.

Quelques heures plus tôt, Samuel Eto’o avait écrit un post sur sa page Facebook pour inviter ses fans à commenter avec respect le débat en cours sur les différentes sorties médiatiques de Nathalie Koah, son ex-maîtresse, même s’il ne la cite pas dans son post.

« Chers frères et sœurs, je constate avec tristesse et amertume, que depuis quelque temps des batailles verbales assez violentes se livrent sur les réseaux sociaux, et particulièrement sur mes pages, avait écrit Samuel Eto’o quelques heures avant. Cela ne nous honore pas ! Mes réseaux sociaux ne sauraient être un terrain fertile aux agressions verbales et au manque de respect. Même lorsque des divergences d’opinions existent, et il est clair qu’on ne peut jamais faire l’unanimité, il reste possible d’avoir des discussions franches et honnêtes sans pour autant user d’un langage prohibé. Je vous exhorte donc à préserver le respect mutuel, quel que soit votre opinion ; car on ne devrait pas pouvoir s’octroyer le droit de heurter son prochain au nom de la liberté d’expression. Soyons libres… dans le respect ! Je vous remercie sincèrement pour votre compréhension et votre bienveillance. Je vous souhaite un excellent week-end (dans la paix). 😉✌🏿❤❤❤#RespecfYourself ‪ #‎RespectOthers  ‪#‎OneLove ‪#‎KeepCalm‪#‎Peace ‪#‎SEF »

Pour Chrys Arnaud Augou qui a interpellé l’ancien capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o gagnerait à s’excuser publiquement, ce que n’approuve pas plusieurs internautes. « Le grand 9 ! Je te salut avec respect. Mais, tu ne peux pas venir nous parler de respect quand toi-même tu ne pratiques pas ce respect-là. Il y a un problème que tu n’arrives pas à gérer par ton manque de respect. Le respect passe d’abord par la reconnaissance des actions posées et les excuses. Clinton a trompé sa femme, il a reconnu publiquement et s’est fait pardonner. C’est cela la force d’un homme.  Toi, tu ne fais que fuir la vérité te cachant derrière de belles paroles et ton pouvoir. Il ne suffit pas de réussir financièrement pour être un modèle. Nathalie Koah est peut-être une prostituée, mais c’est un être humain comme toi. Elle mérite les mêmes droits. Tu ne respectes pas tes fans, ton peuple et ta famille. Ce n’est pas digne d’un modèle comme toi. Soit un homme, assume et résout le problème. Clinton n’est pas mort, il est aujourd’hui l’un des anciens présidents américains les plus aimé de l’histoire des USA. Merci. », écrit le fan qui reçoit également les répliques d’autres fans qui désapprouvent sa réaction.

Depuis la publication du livre de Nathalie Koah intitulé « Revenge Porn » où l’auteure raconte les moments palpitants de la vie intime de Samuel Eto’o, avec qui elle a flirté, la star camerounaise du ballon rond ne s’était pas exprimé jusqu’ici. Mais, les commentaires inondent la toile et les réseaux sociaux soit pour condamner les agissements de Nathalie Koah, soit pour apprécier son choix d’écrire un livre pour détailler et dévoiler au public ce qu’ils faisaient entre deux murs. Elle annonce d’ailleurs l’adaptation de son livre en film vidéo.

SEF

Commentaire

De cette sortie de Samuel Eto’o, l’on pourrait bien dire que ses paroles ne s’adressent pas seulement à ses fans, mais également à son ex, Nathalie Koah. Quelques extraits qui pourraient bien s’adresser à Nathalie Koah :

« Même lorsque des divergences d’opinions existent, et il est clair qu’on ne peut jamais faire l’unanimité, il reste possible d’avoir des discussions franches et honnêtes sans pour autant user d’un langage prohibé »

Ceux qui ont lu le livre de Nathalie Koah peuvent attester du langage assez osé qu’elle utilise dans son livre dont le titre seul en dit long sur le contenu « Revenge Porn ».  Elle pouvait le faire « sans pour autant user d’un langage prohibé ».

« Je vous exhorte donc à préserver le respect mutuel, quel que soit votre opinion ; car on ne devrait pas pouvoir s’octroyer le droit de heurter son prochain au nom de la liberté d’expression. Soyons libres… dans le respect ! » “#RespecfYourself ‪ #‎RespectOthers

N’est-ce pas également un message qui sied à Nathalie Koah afin qu’elle ne pas heurte des gens (y compris lui-même) au moyen d’un livre ou d’un film au nom de la liberté d’expression ? Un peu comme pour dire également à Nathalie Koah « Sois libre… dans le respect ». Les points de suspension en tout cas peuvent en dire long sur le post de Samuel Eto’o sur Facebook.

“Il y a des voies et moyens plus adéquats, à mon sens, pour soit mettre des personnes d’accord ou à défaut les départager.”

Probablement pour rappeler à Nathalie Koah que l’affaire est entre les mains de la justice qui fait son travail.

L’interactivité de Samuel Eto’o avec ses fans est tout de même appréciée. Ce que ne font pas toujours les stars qui, généralement, postent un message et se contentent de lire les milliers des commentaires qui suivent sans interagir avec leurs fans.