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Afrique de l’Ouest : L’ AES envisage des plateformes numériques certifiées 

[DIGITAL Business Africa] – Pour renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale, ses dirigeants ont une solution. Mettre sur pied des plateformes numériques certifiées. Cela permettrait à ces États de l’Alliance des États du Sahel (AES)de diffuser des informations fiables et instantanées. C’est l’une des mesures adoptées au cours de l’atelier d’élaboration et de Validation de la Stratégie de Communication de l’Alliance des États du Sahel, qui se tient depuis le 22 août 2024. Ces plateformes sont entre autres, les réseaux sociaux et une Web TV,  D’une durée de deux jours, les travaux sont axés sur l’élaboration et la validation des termes de référence de sa stratégie de communication, ainsi que sur le développement de sa plateforme numérique de communication.

Cet événement marque une étape cruciale dans le renforcement de la communication institutionnelle et de la diplomatie publique de l’AES, à un moment où la région sahélo-saharienne fait face à des défis sécuritaires sans précédent. L’atelier s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre les trois nations, visant à transcender les obstacles sécuritaires et politiques qui pèsent lourdement sur la région.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le ministre d’État malien, ministre chargé de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga, en présence d’Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration. Cet événement a réuni des experts techniques et des spécialistes venus des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Au nom de ses homologues de l’AES, Alhamdou Ag Ilyène a insisté sur la nécessité de renforcer l’union des forces des trois pays pour surmonter ces épreuves et a mis l’accent sur l’importance cruciale d’une stratégie de communication robuste et cohérente pour soutenir cet effort commun.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Ecobank Fintech Challenge 2024 : PaySika représentera le Cameroun le 27 septembre au Togo

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise PaySika est en lice pour remporter la 7e édition de l’Ecobank Fintech Challenge. Le verdict sera rendu le 27 septembre 2024 à Lomé, au Togo, avec à la clé une récompense de 50 000 dollars US, soit environ 29,5 millions de F CFA. Face à PaySika, Onze startups présélectionnées dans différents pays africains. (Voir plus bas la liste des finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge 2024)

Si PaySika réussit cet exploit, elle succédera à Koree, lauréate de l’édition 2023 de cette compétition ouverte aux startups proposant des solutions innovantes pour les besoins de la population africaine et de sa diaspora.

Portée par son cofondateur et CEO, Roger Nengwe Ntafam, ingénieur en intelligence artificielle et robotique, PaySika fait partie des douze finalistes du challenge, sélectionnés après la demi-finale du 14 août dernier à Lagos, au Nigéria. Cette phase a été suivie par visioconférence par les 40 demi-finalistes à travers le monde.

À Douala, les quatre demi-finalistes camerounais, dont Roger Nengwe Ntafam, ont suivi avec attention l’annonce des résultats. L’ingénieur a exprimé sa joie en déclarant : « Nous avons 35 collaborateurs travaillant sur ce projet. Mon associé Stezen Bisselou-Nzengue fait un travail incroyable. Je leur dédie ce résultat, c’est grâce à tous nos efforts. Nous avons surmonté de nombreux défis et nous nous sommes beaucoup réinventés. » Ses propos sont rapportés par Cameroon Tribune.

PaySika propose une solution financière entièrement numérique qui permet, entre autres, d’obtenir une carte bancaire gratuite via un smartphone, de gérer ses finances et de suivre ses transactions en temps réel, sans frais mensuels ni coûts cachés. La société se présente comme une néo-banque exploitant la croissance des smartphones en Afrique pour offrir des services bancaires mobiles. Cet aspect inclusif constitue l’un des points forts de la startup dans ce concours.

Gwendoline Abunaw, administrateur directeur général d’Ecobank Cameroun, souligne l’importance de ce programme : « Dans un continent où l’infrastructure bancaire traditionnelle a souvent du mal à atteindre tous les segments de la société, notre programme favorise et facilite l’accès au marché panafricain pour les innovations fintech. La collaboration entre les banques et la fintech est cruciale pour créer des solutions véritablement transformatrices et favoriser l’inclusion financière à travers le continent. »

Ecobank poursuivra ce partenariat grâce au bureau Fintech ouvert par la banque au Cameroun, afin d’accompagner les startups œuvrant dans la Fintech à explorer les opportunités du marché local.

Les finalistes d’ Ecobank Fintech Challenge 2024

D’après Jeremy Awori, Directeur général du groupe Ecobank, « les finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge de cette année ont fait preuve d’un talent et d’une innovation exceptionnels, et nous avons hâte de les accueillir à la finale. Chez Ecobank, nous sommes déterminés à collaborer avec ces créateurs d’entreprises pour développer des produits et services qui bénéficieront à nos clients et contribueront au progrès de notre continent ».

Voici les finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge 2024 :

BuuPass, Kenya ; Daba Finance, Côte d’Ivoire ; EasyEquities, Afrique du Sud ; Exuus, Rwanda ; Melanin Kapital Neobank, Kenya ; MiaPay, Togo ; PaySika, Cameroun ; PROBOUTIK, Sénégal ; Sawport Video Banking as a Virtual Branch, Nigéria ; Sproutly, Nigéria ; Vaultpay, République démocratique du Congo et YMO Africa, Guinée.

Par Digital Business Africa

Fibre optique : Encore une interruption du câble ACE, MTN en pâti 

[DIGITAL Business Africa] – Les démons de mars 2024 resurgissent. Cinq mois après la panne  d’internet dans certains pays d’ Afrique occidentale et centrale, causée par la coupure des câbles sous-marins, dont MainOne, ACE, voilà qu’une autre interruption majeure se produit à nouveau. Le Cable Consortium of Liberia a annoncé que le câble Africa Coast to Europe Submarine Cable (ACE) connaît des interruptions depuis la nuit de mercredi 21 août 2024.

Le consortium a indiqué que la coupure du câble a eu lieu sur la route du segment 3 desservant l’Afrique du Sud, Accra, Sao Tomé et d’autres pays, dont le Libéria. Selon la même source, les ingénieurs travaillent à réparer les dégâts depuis 01h00 du matin, heure locale, lorsque les premiers signes d’interruption sont apparus.

La panne affecte plusieurs fournisseurs d’accès Internet, dont MTN.
Cette nouvelle coupure du câble ACE advient après les interruptions qui ont touché plusieurs câbles sous-marins desservant l’Afrique, y compris l’ACE. Les interruptions ont provoqué des perturbations d’Internet dans plusieurs pays, dont le Liberia. L’ACE est d’ailleurs le seul câble sous-marin international auquel le Liberia est connecté depuis 2011 et dont il dépend essentiellement pour sa connectivité internationale.

 

Historique du câble ACE

 

Au milieu du XIXe siècle, une poignée de scientifiques, d’ingénieurs et d’entrepreneurs relèvent un défi inimaginable : relier l’Europe à l’Amérique par un câble en cuivre, posé sur le sol marin, qui conduira les conversations télégraphiques d’un continent à l’autre grâce à une simple impulsion électrique. De nos jours, et malgré l’avènement des satellites, 99 % de nos communications mobiles ou Internet transitent par cette technologie vieille d’un siècle et demi.
Née de l’imagination de Cyrus Field, un riche entrepreneur américain, la « mission Apollo du XIXe siècle », selon l’un des experts interrogés dans ce documentaire, présentait bien des défis…

Field et ses collaborateurs – parmi lesquels l’homme de science William Thomson, dont les études révolutionnaires sur la thermodynamique ont rendu l’exploit possible – devront passer par nombre d’échecs et la perspective de la ruine pour qu’enfin la reine Victoria et le président américain James Buchanan puissent échanger un message protocolaire en 1858. Le télégramme entre continents ne deviendra d’ailleurs réellement performant qu’au bout de dix ans, après la pose d’un nouveau câble renforcé sur le sol marin …

Par Jean Materne Zambo, Source : documentaire de Ruàn Magan (France/Irlande, 2022, 1 h 30 min)

 

Circulation des documents officiels au Cameroun : le CENADI outille des agents publics en protection des données

[Digital Business Africa] – Les documents officiels et les correspondances confidentielles entre ministres, DG, présidents des fédérations sportives se retrouvent régulièrement sur les réseaux sociaux au Cameroun. Une entorse à la réglementation et aux textes en vigueur au Cameroun.

CENADI
CENADI

Le Centre national de développement de​ l’informatique (Cenadi), conscient de cette réalité, a rassemblé les responsables des administrations​ publiques pour une séance de sensibilisation sur la protection des données.

L’atelier a été organisé le 14 août 2024 à Yaoundé et a mis l’accent sur la​ protection des données personnelles. Les participants ont été édifiés sur la réglementation des données, sur les bonnes​ pratiques de sécurité et sur les implications éthiques de la collecte et de​ l’utilisation des données.

« Au regard de la fulgurance des dégâts enregistrés, il est temps que nos administrations se réveillent. Que les​ agents publics prennent conscience​ de la gravité de la pratique qui​ consiste à filmer et à partager les documents, à les photocopier et à les​ dissimuler au profit des tiers pour divulgation », a indiqué à l’ouverture de cet atelier Gilbert Didier​ Edoa, secrétaire général du ministère​ des Finances.

Pour Chantal Mveh, directeur du Cenadi, « nous gagnerions au Cameroun à aller vers la rétention des données et cet atelier​ avait pour objectif de montrer la nécessité de le faire. L’enjeu étant de​ montrer pourquoi ces données ne​ devraient pas circuler et proposer​ des solutions à implémenter, à mettre en exergue les difficultés ou les avantages à les implémenter afin​ que les données que nous mettons dans notre cyberespace soient protégées aussi bien pour la personne que l’administration ».

La rencontre a donc été l’occasion pour ces responsables​ d’être mieux édifiés sur les enjeux de cette problématique, sur les pratiques à éviter​ ou à bannir et sur le régime de responsabilité.

L’interdiction du statut général de la fonction publique

Pour Beaugas-Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-réputation ICT Media STRATEGIES, de nombreux fonctionnaires et agents publics publient et partagent sur les réseaux sociaux des documents confidentiels de l’État soit par ignorance des textes en vigueur, soit dans une volonté de publicité de leurs actions, pour montrer au public les difficultés qu’ils font face au quotidien ou encore pour discréditer aux yeux du public leur destinataire.

« L’on a ainsi plusieurs fois observé des ministres et des DG ou encore des décideurs publics et des présidents de fédérations sportives jouer un jeu de ping-pong en publiant ou partageant leurs correspondances sur les réseaux sociaux. C’est dommage! Mais, c’est interdit non seulement par le statut général de la fonction publique, mais également sanctionné par le code pénal camerounais », rappelle Beaugas-Orain DJOYUM.

En effet, précise le DG d’ICT Media Strategies, le décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut général de la Fonction publique de l’État modifié et complété par le décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000 indique en son article 41 que « tout détournement, toute soustraction de pièces ou de documents de service sont formellement interdits. Il en est de même de leur communication ou de leur production, à moins qu’elles ne soient exécutées pour raison de service et dans les formes prescrites par les textes en vigueur ».

Plus encore, toujours selon l’article 41, « tout fonctionnaire doit faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits, informations ou documents dont il a eu connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. En dehors des cas expressément prévus par les textes en vigueur, le fonctionnaire ne peut être délié de cette obligation que par une décision expresse de l’autorité dont il relève ».

Le statut général de la fonction publique ajoute, en son article 40, que  tout fonctionnaire est tenu à l’obligation de réserve dans l’exercice de ses fonctions : « L’obligation de réserve consiste, pour le fonctionnaire, à s’abstenir d’exprimer publiquement ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, ou de servir en fonction de celle-ci ».

Les sanctions du Code pénal

Selon l’article 188-1 du Code pénal camerounais, est puni « d’un emprisonnement d’un an (01) à cinq (05) ans et d’une amende de dix mille (10.000) à deux cent milles (200.000) francs, celui qui soustrait ou enlève toute pièce placée sous la garde de l’autorité publique ».

Également puni de la même peine, d’après l’article 188-2 du Code pénal, « toute personne qui exporte illicitement des documents d’archives publiques ». La peine encourue est d’« un mois (01) à un (01) an pour quiconque, sans qualité ou sans autorisation, prend copie d’un document appartenant à une administration ».

Les peines sont doublées en cas de publication par voie de médias. Par ailleurs, si le document officiel revêt un caractère confidentiel, l’individu peut être poursuivi pour violation du secret professionnel en vertu de l’article 310 du CP.

D’après l’alinéa 1 de cet article : « est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans et d’une amende de vingt milles (20.000) à cent milles (100.000) francs, celui qui relève, sans autorisation de celui à qui il appartient, un fait confidentiel qu’il n’a connu ou qui ne lui a été confié qu’en raison de sa fonction ou de sa formation ».

S’il s’agit d’une fausse information, la sanction est encore plus grave. Selon l’article 113 du Code pénal, celui qui publie un document qui propage de fausses nouvelles « est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage [quel que soit le support] des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».

L’article 144 du même Code précise que « est puni d’un emprisonnement de dix (10) à vingt (20) ans et d’une amende de trois cent milles (300.000) à un million (1.000.000) de francs, le fonctionnaire ou l’agent public qui contrefait ou altère, soit dans sa substance, soit dans les signatures, dates et attestations, un acte ou un écrit qu’il a le devoir d’établir, de recevoir, de constater ou de notifier ».  L’alinéa 2 ajoute : « est puni des peines prévues à l’alinéa 1er ci-dessus, celui qui fait usage ainsi d’un acte contrefait ou altéré ». Avis donc aux agents publics indélicats qui ignorent ces dispositions légales !

Par Digital Business Africa

Revitalisation des IXP au Cameroun : l’ANTIC crée un groupe de travail technique

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a créé ce 20 août 2024 un Groupe de travail technique (GTT) chargé d’analyser la situation des Points d’échange Internet (IXP) du Cameroun et de proposer des solutions pour leur revitalisation.

La décision de son directeur général, le Pr Ebot Ebot Enaw, portant création de ce GTT indique que les dépenses de fonctionnement du Groupe seront imputées au budget de l’ANTIC.

Le GTT aura pour missions de réaliser un diagnostic approfondi de la situation actuelle de l’IXP de Douala ; d’identifier les obstacles techniques, opérationnels et réglementaires à son bon fonctionnement ; de proposer des solutions concrètes et réalisables pour surmonter ces obstacles ; d’élaborer un plan d’action détaillé pour la revitalisation de l’IXP ; de proposer des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité de l’IXP et de formuler des recommandations pour l’amélioration du cadre réglementaire régissant les IXP au Cameroun.

Le Groupe de travail technique sera présidé par le chef de la Division de la Normalisation et de la Coopération (DNC) de l’Antic. Le représentant de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) sera le vice-président.

Parmi les membres du GTT l’on compte deux (02) experts du CAMIX, deux (02) experts de CAMTEL, un expert de MTN Cameroon, un expert d’ORANGE Cameroun, un expert de MATRIX Télécoms et enfin un expert de ST-DIGITAL.

Le secrétariat du GTT pour sa part sera assuré par un cadre désigné par le DG de l’ANTIC.

La composition du GTT sera constatée par une décision du directeur général de l’ANTIC, après désignation des experts par leurs structures respectives. En plus, le GTT pourra faire appel à toute personne dont l’expertise est jugée nécessaire à l’accomplissement de sa mission.

Ce GTT dispose d’un délai de deux mois à compter de la date de sa première réunion pour transmettre son rapport final au directeur général de l’ANTIC. Le groupe sera dissous de plein droit dès la transmission de son rapport final au DG.

Le DG de l’Antic précise que les fonctions au sein de ce GTT sont gratuites. Toutefois, les intéressés peuvent bénéficier d’une indemnité dont les montants sont fixés par sa décision.

Il faut noter qu’à ce jour, le Cameroun dispose de près de 15 000 km de câbles à fibre optique, de quatre câbles sous-marins d’une capacité de 32 To, de boucles optiques urbaines, de deux points d’échange Internet, de plusieurs centres de données et d’une couverture réseau nationale de près de 90 %.

Malheureusement, les deux points d’échange Internet (Douala Exchange Point et Yaounde Exchange Point) ne fonctionnent pas de manière optimale, tout comme le CAMIX, gestionnaire de ces points d’échange.

Ces points d’échange Internet permettent d’échanger du trafic entre opérateurs via une plateforme neutre se comportant comme un circuit virtuel. L’un des avantages principaux étant la fin du transit du trafic Internet et de nos communications électroniques vers des réseaux internationaux avant de revenir au Cameroun.

Financée à hauteur de 1, 417 milliard de francs CFA par le Fonds spécial des télécommunications, la mise en place de ces points d’échange internet (IXP) était adossée à l’interconnexion des fournisseurs d’accès internet aux sites d’hébergement des IXP, à l’acquisition des équipements de télécommunications et des TIC, à l’installation et à la configuration des équipements.

À ce jour, les opérateurs télécoms et FAI n’ont pas encore procédé à l’interconnexion de leur réseau à ces points d’échanges. Au grand dam des utilisateurs et de certains opérateurs du numérique. La récente coupure internationale des câbles sous-marins à fibre optique avait montré la vulnérabilité et la dépendance du Cameroun à ces câbles de fibre optique. Les pertes occasionnées au Cameroun devraient être moindres si ces deux points d’échange fonctionnaient à merveille.

Les propositions du GTT sont donc vivement attendues. 

Par Digital Business Africa

Daouda Tandiang Djiba : « Le moment est bien choisi pour organiser le Deep Learning Indaba 2024 au Sénégal »

[DIGITAL Business Africa] – General Chair de la conférence Deep Learning Indaba 2024  qui se tiendra du 01er au 07 septembre 2024 à l’Université Amadou Mahtar MBOW sur le thème “Xam Xamlé”, Daouda Tandiang Djiba présente dans cette tribune les enjeux et contours de cette rencontre.

Selon une étude du FMI, plus de 40 % des emplois du monde feront face aux effets de l’IA. Sans doute, l’intelligence artificielle complétera certains, mais éliminera totalement d’autres. La disparition ou l’optimisation d’emplois n’est pas quelque chose de nouveau, car le monde a été témoin de genre d’événements lors des révolutions industrielles. Cependant, avec l’IA, les conséquences seront doubles ou même triples. Un continent comme l’Afrique avec un taux de chômage de 31 % dont 60 % des chômeurs sont des jeunes, comment pourra-t-elle faire face à cette technologie?

 Dans ce contexte d’une évolution rapide d’une technologie, il est nécessaire de connaître son potentiel, de comprendre son utilisation et de maîtriser ses risques. Cela passera par une appropriation de cette technologie afin de ne pas trop subir ses effets et d’anticiper sur des questions aussi importantes.

Telle est la vision de Deep Learning Indaba qui s’est fixé comme sacerdoce que les Africains ne seront pas uniquement suiveurs des tendances d’IA, mais en seront des façonniers et des innovateurs.

Qu’est-ce que c’est Deep Learning Indaba ?

Fondée en 2017, Deep Learning Indaba est une communauté qui œuvre dans le renforcement de l’apprentissage automatique et de l’IA en Afrique. Certains se poseront la question, qu’est-ce que c’est Indaba ? Indaba est un mot Zoulou provenant d’Afrique du Sud qui signifie rassemblement. Deep Learning Indaba est plus le grand rassemblement des chercheurs, professionnels, entrepreneurs et passionnés du domaine de l’intelligence artificielle.

Après, l’Afrique du Sud en 2017 et 2018, le Kenya en 2019, Tunis en 2022 et Ghana en 2023, c’est au tour du Sénégal d’accueillir ce grand rassemblement sous le thème de « Xam Xamlé ». L’événement se déroulera du 01 au 07 septembre à l’université Amadou Mahtar MBOW qui est notre partenaire académique. L’édition de cette année va accueillir plus de 700 participants avec 47 pays africains qui seront représentés.

Pourquoi le Sénégal ? 

Alors que le paysage de l’IA évolue à l’échelle mondiale et en particulier au Sénégal avec la validation récente de la stratégie nationale sur l’IA et la donnée, nous pensons que le moment est bien choisi pour organiser le Deep Learning Indaba au Sénégal. L’UAM est le lieu idéal pour cet événement en raison de sa position géographique, de sa proximité à des installations de pointe (supercalculateur, data center, PTN, MESRI…) et de l’engagement de sa communauté universitaire.

Le Sénégal a aussi un écosystème IA vibrant et dynamique reconnu dans la scène internationale à travers la communauté Galsen AI qui a toujours œuvré dans la vulgarisation de l’intelligence artificielle au Sénégal depuis 2018 avec les événements Indaba X et autres activités, WiMLDS, l’institut des algorithmes du Sénégal et ASIA.

Partenaires et sponsors

Pour l’édition de cette année, Deep Learning Indaba est partenaire avec l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM) comme université d’accueil et AI Hub Sénégal qui est une initiative fédératrice des acteurs locaux d’IA.

DLI est avant tout une organisation à but non-lucratif financée par des organisations internationales et locaux qui sont les sponsors de l’événement. Nous avons  renoué cette relation de confiance avec nos sponsors tel que Google DeepMind, Instadeep, Gates Foundation, OpenAI, IDRC, UK international Development, Apple, Meta, Google research, l’ambassade de France au Sénégal, Rockerfeller Foundation, Nvidia, Gomycode, Microsoft AI for Good Lab, DSN AI, Lengo, LAfrica Mobile, le ministère de la communication, des télécommunications, et du numérique (MCTN), Tony Blair Institute, data354, ASKYA, AI71, Inria, Mila, CISPA, JPMorgan, Zindi, Lelapa AI, Eramet, Hopper-Dean Family Foundation, Schmidt Sciences, AstraZeneca, CSID Network, Mozilla, KPI Mining Solutions, equalyzAI, Senmixmaster. Ces sponsors seront présents pour une semaine dans notre cher pays pour faire valoir leurs activités. Une occasion pour le Sénégal de montrer son potentiel et de s’affirmer comme hub technologique de l’Afrique de l’Ouest.

Programme et Speakers

Le DLI est, une semaine, intense de travail composé de workshops, tutoriels, keynotes, hackathons, session de mentoring, showcase de start-ups africaines et des présentations de posters de recherche dans le domaine de l’IA. Des échanges riches sur les dernières avancées du domaine avec des chercheurs et professionnels de renom international tels que Samy Bengio Chief Research Scientist de AppleDr. Judy Gichoya Associate professor at Emory university, Caglar Gulcehre Staff research scientist at DeepMindIsabel Valera Professor on Machine Learning at the Department of Computer Science of Saarland University in Saarbrücken (Germany) et tant d’autres.

Cet événement vous fera voyager à travers les fondements de l’apprentissage automatique, jusqu’aux dernières technologies et aux frontières de la recherche. Nous explorerons collectivement le paysage de la recherche en Afrique et continuerons à nous plonger dans des sujets spécialisés pendant les journées d’atelier. Vous aurez l’occasion de relever des défis africains lors de deux hackathons, d’en proposer de nouveaux lors de l’Ideathon, d’échanger avec des chercheurs et des professionnels expérimentés lors de séances de mentorat, de vous engager auprès de différentes communautés et de sponsors lors de leurs événements ou à leurs stands. Mais surtout, célébrez nos retrouvailles, notre croissance et notre diversité !

De l’est de l’Afrique à l’ouest, du nord au sud, et à travers le centre, la communauté DLI est un exemple concret d’une Afrique unie autour d’un seul enjeu qui est l’accès et la démocratisation de cette technologie à travers le continent africain.

Daouda Tandiang Djiba

General Chair Deep Learning Indaba 2024 “Xam Xamlé”

Côte d’Ivoire : Pour diffusion de fake news, Mamadou Traoré, proche de Guillaume Soro, condamné à deux ans de prison

[DIGITAL Business Africa] – Mamadou Traoré, membre du Comité d’orientation et de coordination (COC) du GPS, parti de Guillaume Soro, a été condamné à deux ans de prison pour diffusion de fausses informations et trouble à l’ordre public. C’était le 16 août 2024.

Le tribunal des flagrants délits d’Abidjan, habituellement réservé à des délits comme l’escroquerie et le vol, a jugé Traoré pour une publication sur son compte Facebook. Il y affirmait que du matériel militaire utilisé lors du défilé de l’indépendance le 7 août 2024 avait été loué à Takuba, une unité de la force militaire de l’opération Barkhane chassée du Mali. Il critiquait également le bilan du président Alassane Ouattara.

« Logements sociaux ? Dohi [mensonge en argot]. Émergence en 2020 ? Dohi. Métro en 2015 ? Dohi. Emploi pour la jeunesse ? Dohi. Non candidature en 2020 ? Dohi. Gratuité des soins ? Dohi… », écrivait-il. « Le droit s’enfuit par la fenêtre »

Pour sa défense, Mamadou Traoré a soutenu qu’il avait utilisé « le conditionnel » dans son post Facebook, pour prendre « de la distance » avec l’information. Il a donc plaidé l’humour. « Mes adversaires politiques me connaissent comme celui qui aime titiller, j’ai fait ce post pour amuser la galerie. Mais quand j’ai vu que ça partait dans tous les sens dans les commentaires, j’ai tout de suite supprimé la publication », a-t-il déclaré à la barre comme le rapporte Jeune Afrique qui a assisté à l’audience. Peine perdue pour l’accusé, car le parquet a jugé que ses propos étaient de nature à « discréditer les institutions de la République » et portaient atteinte à l’image du chef de l’État.

Verdict au terme d’une heure d’audience : coupable ! Condamné à deux ans de prison ferme, à une amende et à cinq ans de privation des droits civils et politiques.

Son avocat, Me Souleymane Diallo, a dénoncé un procès politique et annoncé son intention de faire appel. Cette condamnation intervient à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2025, et est perçue par certains comme une tentative de museler l’opposition.

En 2022, Traoré avait déjà été condamné à huit mois de prison pour des faits similaires. Un autre cadre du GPS, Kando Soumahoro, est également détenu depuis le 14 août dernier pour trouble à l’ordre public. La justice lui reprochait d’avoir signé au nom de GPS, aux côtés de dix autres représentants de partis d’opposition, une déclaration commune appelant le pouvoir à des réformes électorales. Ceci alors que le parti GPS avait été dissous. Ce que conteste le parti de Sorro qui soutient avoir fait appel de cette interdiction et que l’affaire reste pendante en justice.

Par Digital Business Africa

Au Bénin, l’APDP forme les compagnies aériennes et agences de voyages sur la protection des données 

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) organise une formation à Cotonou du 17 au 19 septembre, destinée aux promoteurs des compagnies aériennes et des agences de voyages. Cette initiative vise à les aider à se conformer au régime de protection des données personnelles en vigueur au Bénin.

Les compagnies aériennes et les agences de voyages sont désormais une cible prioritaire pour l’APDP, qui souhaite les former sur les bonnes pratiques de gestion des données personnelles. Avec l’essor du numérique, la protection des données est devenue cruciale pour éviter la divulgation, le vol ou la perte d’informations sensibles.

Les voyageurs, clients de ces entreprises, doivent être assurés que leurs informations personnelles, telles que leurs identités et détails de voyage, sont protégées. En organisant cette formation, l’APDP remplit son rôle de régulateur et sensibilise les entreprises et le grand public sur les droits et devoirs en matière de protection des données personnelles, ainsi que sur les recours possibles en cas de violation.

La réglementation sur la protection des données à caractère personnel au Bénin est principalement régie par la Loi N° 2009-09 du 22 mai 2009Cette loi a été modifiée par la Loi N° 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin, ainsi que par la Loi N° 2020-35 du 06 janvier 2021.

Ces lois établissent le cadre légal pour la collecte, le traitement, la transmission, le stockage et l’usage des données personnelles, tout en garantissant la protection des droits et libertés fondamentaux des individus.

En cas de non-conformité à la réglementation sur la protection des données au Bénin, les sanctions peuvent être sévères. Voici quelques-unes des mesures possibles :

  1. Amendes financières : Les entreprises peuvent être condamnées à payer des amendes substantielles en fonction de la gravité de l’infraction.
  2. Sanctions administratives : Cela peut inclure des avertissements, des ordres de mise en conformité, ou même la suspension des activités de traitement des données.
  3. Responsabilité pénale : Dans certains cas, des poursuites pénales peuvent être engagées contre les responsables de l’entreprise.
  4. Réparations civiles : Les individus affectés par une violation de leurs données personnelles peuvent également demander des réparations civiles pour les dommages subis.

Ces sanctions visent à garantir que les entreprises prennent au sérieux la protection des données personnelles et mettent en place les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

Par Digital Business Africa

Nigeria :Tony Elumelu lance la UCEE Microfinance Bank, un pont entre les banques traditionnelle et technologique

[DIGITAL Business Africa] – Une Banque pour tous afin de booster l’inclusion financière au Nigeria. Tony Elumelu a lancé la UCEE Microfinance Bank, le lundi 19 août à Lagos. L’on parle, là de la filiale de United Capital Group, une importante banque d’investissement. Selon un rapport de l’EFInA, une organisation qui promeut la finance inclusive au Nigeria, l’inclusion financière dans le pays a connu une croissance significative, passant de 56 % en 2020 à 64 % en 2023, témoignant des efforts continus pour rendre les services financiers plus accessibles à tous. Cependant, l’inclusion financière reste un défi au Nigeria avec 36 % de la population qui reste encore exclue des services bancaires.

Le PDG du groupe United Capital, Peter Ashade, a salué le modèle hybride de la UCEE Microfinance Bank.

« Sur le marché actuel, il est essentiel de fournir des solutions qui s’adressent à la fois aux clients férus de technologie et à ceux qui préfèrent les services bancaires traditionnels. L’UCEE est bien placée pour répondre à ces divers besoins », a-t-il déclaré.

Le président de la Banque de microfinance de l’UCEE, Stephen Nwadiuko, a également réitéré l’objectif de la banque d’atteindre tous les segments de la société.

Il a expliqué : « Notre service USSD ciblera la base de la pyramide, permettant aux personnes vivant dans les zones rurales et semi-urbaines d’accéder facilement à nos services, même sur des appareils autres que des smartphones. »

Nwadiuko a également évoqué les défis liés à l’exploitation dans l’environnement économique nigérian, notamment en ce qui concerne la hausse des taux d’intérêt.

Il a ajouté : « Nous fonctionnons selon des critères d’acceptation du risque rigoureux, ce qui nous a permis de maintenir un taux de prêts non performant de seulement 0,3 %. Cela témoigne de nos pratiques éthiques et de notre engagement envers nos clients. »

UCEE Microfinance Bank propose une application mobile.

Celle-ci permet aux utilisateurs de gérer leurs comptes, d’accéder aux prêts et d’effectuer des transactions en toute simplicité, où qu’ils se trouvent. Il est aussi annoncé le lancement dans les prochains jours d’un code USSD pour les clients en zones rurales et ceux ne disposant pas de smartphones.

Par Jean Materne Zambo, sources : wearetech.africa, thepunchng.com

Cameroun : 1500 jeunes de la région de l’Ouest passent de « Spéciales vacances informatique »

[DIGITAL Business Africa] – La cinquième édition des Spéciales vacances informatique fait des heureux. « La fête est belle. Après mes efforts réalisés depuis le 8 juillet, date du lancement de la 5e édition, je me suis lancée avec toute l’assiduité qui va avec. Je suis récompensée », se réjouit Sarah, élève en classe de Terminale. Comme 39 autres jeunes élèves et étudiants, cette lauréate a reçu un laptop flambant neuf, ce 17 août 2024 à la faveur de la cérémonie de clôture de « spéciales vacances informatique ». 

Le programme a permis à 1500 jeunes de la région de l’Ouest de s’imprégner des notions essentielles en informatique et NTIC. Les apprenants ont été répartis en deux pôles : Bazou et Balengou. Les élèves de seconde, première et terminale ont été formés sur les techniques de protection et de sécurisation des données numériques contre les cyberattaques. Leurs cadets de 6e et 5e ont été formés à l’initiation au traitement de texte. Les élèves de 4e et 3e ont travaillé sur la gestion des bases de données avec le logiciel Excel. Ceux du cours moyen ont travaillé sur la gestion des fichiers dans un ordinateur.

Au niveau basique, les petits du CE1 et CE2 ont continué avec l’initiation à l’informatique et la connaissance matérielle de l’outil informatique.
La cérémonie de clôture  de «  Spéciales vacances informatique » a connu la présence du préfet du Ndé, Auguste Essomba ; du directeur des affaires juridiques au  ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), Emmanuel Pokossy Belle, représentant du Minpostel, Minette Libom Li Likeng.

Par Jean Materne Zambo, source : camer.be

Frère Hounvi écroué au Bénin : harcèlement, fausses nouvelles et appel à la rébellion retenus contre lui

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[DIGITAL Business Africa] – Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, plus connu sous le pseudonyme de Frère Hounvi, a été placé en détention provisoire ce mardi 20 août 2024. Au terme de son audition à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les médias béninois rapportent que trois chefs d’accusation ont été retenus contre lui : harcèlement par le biais d’un système électronique, incitation à la rébellion et injures.

Arrêté le 12 août dernier à Lomé, au Togo, où il s’était réfugié, Frère Hounvi a été extradé vers le Bénin. Son arrestation, qualifiée de « kidnapping » par l’opposition, a suscité une vive polémique et des appels à sa libération.

Les autorités béninoises reprochent à l’activiste d’avoir mené une campagne de déstabilisation en ligne et d’avoir incité à la violence. Son procès s’ouvrira le 7 octobre prochain devant la CRIET.

Selon l’article 553 du Code du numérique du Bénin, l’incitation à la rébellion est fortement sanctionnée. « La provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique est punie de six (06) mois d’emprisonnement et de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA d’amende », précise le code.

Pour ce qui est de l’injure, l’Article 558 du code numérique précise qu’une personne qui commet une infraction de presse, notamment une diffamation, une injure publique, une apologie de crime, par le biais d’un moyen de communication électronique public, est punie des mêmes peines que celles prévues par la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication en vigueur, quel qu’en soit le support.

L’article 272 de cette loi stipule que « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou d’invectives qui ne renferment I ‘imputation d’aucun fait, est une injure. L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 27O de la présente loi, sera punie d’une amende de un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ».

Pour ce qui est du harcèlement par le biais d’une communication électronique, l’article 550 du Code du numérique stipule que quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d’encourager un comportement grave, répété et hostile est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Par ailleurs, quiconque aura harcelé, par le biais d’une communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Le même article 550 du Code du numérique précise que quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces peines seulement.

De ce qui précède et considérant les trois chefs d’inculpation retenus contre lui, l’on peut supposer que si le juge est sévère, Frère Hounvi risque jusqu’à 25 millions de francs Cfa d’amendes et deux ans et demi de prison.  Son procès qui s’ouvrira le 07 octobre 2024 devant la CRIET nous en dira plus.

Frère Hounvi, de son vrai nom Steve Amoussou, est une figure marquante de l’activisme numérique au Bénin. Connu pour ses chroniques souvent critiques à l’égard du pouvoir en place, il a acquis une certaine notoriété grâce à ses prises de position souvent virulentes sur les réseaux sociaux. Ses propos, souvent perçus comme provocateurs suscitent de nombreuses réactions, tant positives que négatives.

Par Digital Business Africa, B-O.D.

La déclaration de l’Ordre des avocats du Bénin au sujet de cette arrestation

L’Ordre des Avocats du Bénin a appris de diverses sources, notamment par voie de presse, que Monsieur Steve AMOUSSOU, résidant à Lomé, République du Togo, a été interpellé à proximité de son lieu de résidence dans la nuit du 12 au 13 août 2024 puis conduit à Cotonou.

Les Avocats qui l’assistent devant les services béninois de la police judiciaire rapportent à la presse les circonstances de l’interpellation de Monsieur Steve AMOUSSOU, telles que l’intéressé-même les leur auraient exposées.

Il ressort de cet exposé que Monsieur Steve AMOUSSOU a été appréhendé nuitamment, dans le voisinage de son domicile à Lomé, puis embarqué manu militari dans un véhicule par des personnes qui ne lui ont pas révélé leur identité. Le véhicule et ses occupants sont arrivés en territoire béninois où Monsieur Steve AMOUSSOU a été remis entre les mains de la police.

L’Ordre des Avocats du Bénin apprend par la suite que Monsieur Steve AMOUSSOU est entre les mains de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité, qui l’a placé en garde à vue en attendant sa présentation prochaine au Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme.

S’il est admis que, dans un Etat de droit, nul n’est au-dessus de la loi et que toute violation y afférente mérite d’être réprimée, il est tout aussi prescrit, voire exigé, que les modalités de poursuite et de répression des infractions y soient strictement conformes.

Aussi, lorsque des indices graves et concordants conduisent l’autorité habilitée, en l’occurrence le Procureur de la République, à décider de la mise en mouvement de l’action publique contre un citoyen, les principes généraux régissant la procédure pénale sont très précis en la matière.

Pour les besoins de la poursuite de l’infraction, les textes prescrivent que l’Officier de police judiciaire adresse une convocation à la personne mise en cause.

Si l’intéressé ne répond pas à la convocation, l’Officier de police judiciaire doit s’adresser au Procureur de la République qui prendra les dispositions requises afin que soit délivré contre celui-ci, selon le cas, un mandat de comparution, un mandat d’amener ou un mandat
d’arrêt.

Dans le cas de Monsieur Steve AMOUSSOU qui réside hors du territoire national, il nous semble que la meilleure modalité de le faire comparaître devant les autorités judiciaires du Bénin eût consisté à décerner à son encontre un mandat d’arrêt.

Le cas échéant, les autorités judiciaires de son pays de résidence, en l’occurrence le Togo, auraient été mises à contribution à l’effet de l’interpeller puis d’organiser son transfert au Bénin.

Mais les informations qui sont parvenues à l’Ordre des Avocats du Bénin renseignent que, les règles régissant la poursuite pénale, en la circonstance, n’ont pas été respectées. Cela nous interpelle tous et pour cause !

La Constitution de la République du Bénin, en ses articles 8 et 18, prescrit le caractère sacré de la personne humaine et son inviolabilité, tout comme la prohibition de la torture, des sévices, des traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Tout ce qui est rapporté de ce qu’a subi Monsieur Steve AMOUSSOU et qui n’est, à ce jour, pas encore démenti par quelque autorité publique du Bénin, est très inquiétant.

C’est pourquoi l’Ordre des Avocats du Bénin, qui concourt au service public de la justice, s’inquiète puis s’interroge sur cette violation flagrante des normes juridiques en vigueur dans notre pays.

Il appelle les autorités en charge de la police judiciaire et de la poursuite pénale à plus de retenue dans leurs actes qui doivent être, à tous égards et à chaque instant, respectueux de la loi et de la personne humaine.

Jusqu’à nouvel ordre, Monsieur Steve AMOUSSOU est présumé innocent tant que sa culpabilité n’aura pas été légalement établie des suites d’un procès public et équitable, dans le strict respect de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

C’est pourquoi l’Ordre des Avocats du Bénin, préoccupé par cette situation, invite les autorités de poursuite judiciaire à faire preuve de lucidité, en se comportant comme de vrais professionnels uniquement guidés par le respect scrupuleux de nos lois, pour la garantie de la démocratie et de l’État de droit.

Cotonou, le 20 août 2024

(é) Le bâtonnier,

Angelo Aimé Houkpatin

Bénin : poursuivi pour harcèlement, injures et appel à la rébellion, Frère Hounvi risque 25 millions de F.Cfa d’amendes et deux ans de prison

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[DIGITAL Business Africa] – Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, alias Frère Hounvi, est au cœur d’une affaire judiciaire qui met en lumière les limites de la liberté d’expression à l’ère du numérique. Poursuivi pour harcèlement en ligne, incitation à la rébellion et injures, il risque jusqu’à 25 millions de francs CFA d’amendes et deux ans et demi de prison. Son procès s’ouvrira le 7 octobre prochain devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Des accusations et des sanctions potentielles

Selon l’acte d’accusation, Frère Hounvi aurait, à travers ses publications en ligne, outrepassé les limites de la loi. Les autorités béninoises lui reprochent notamment trois faits condamnés par la loi :

1 – Harcèlement en ligne : il est reproché à Frère Hounvi d’avoir « initié une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne« . Ce qu’interdit l’article 550 du Code du numérique du Bénin. Les sanctions encourues pour ce délit peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 10 millions de francs CFA d’amende.

Pour ce qui est du harcèlement par le biais d’une communication électronique, cet article 550 du Code du numérique stipule que « quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d’encourager un comportement grave, répété et hostile est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Par ailleurs, quiconque aura harcelé, par le biais d’une communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

2 – Incitation à la rébellion : l’article 553 du même code punit la « provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ». Les peines encourues sont de six mois d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de francs CFA.

Selon l’article 553 du Code du numérique du Bénin, en effet, l’incitation à la rébellion est fortement sanctionnée. « La provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique est punie de six (06) mois d’emprisonnement et de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA d’amende », précise le code.

3 – Injures : les propos tenus par Frère Hounvi seraient qualifiés d’injures publiques. Pour ce qui est de l’injure, l’article 558 du code numérique précise qu’une personne qui commet une infraction de presse, notamment une diffamation, une injure publique, une apologie de crime, par le biais d’un moyen de communication électronique public, est punie des mêmes peines que celles prévues par la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication en vigueur, quel qu’en soit le support.

L’article 272 de la loi n° 2015-07 portant sur le code de l’information et de la communication pour sa part définit l’injure comme « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou invectives qui ne renferment l’imputation d’aucun fait ». Les sanctions encourues pour ce délit peuvent aller jusqu’à cinq millions de francs CFA d’amende.

« L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 270 de la présente loi sera punie d’une amende d’un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA », précise la loi.

L’article 272 de cette loi stipule que « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou invectives qui ne renferment l’imputation d’aucun fait, est une injure. L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 270 de la présente loi, sera punie d’une amende d’un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA. »

L’article 550 du Code du numérique précise que quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces peines seulement.

Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, plus connu sous le pseudonyme de Frère Hounvi, a été placé en détention provisoire ce 20 août 2024.  Arrêté le 12 août dernier à Lomé, au Togo, où il s’était réfugié, Frère Hounvi a été extradé vers le Bénin. Son arrestation, qualifiée de « kidnapping » par l’opposition, a suscité une vive polémique et des appels à sa libération.

Par Digital Business Africa, B-O.D.

Nigéria : Malgré sa grosse perte financière, MTN sur le point de produire de l’électricité

[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur  MTN Nigeria aurait reçu l’agrément de la part de la Commission de Régulation de l’ Électricité du Nigeria pour la production de l’électricité. L’information est divulguée sur les comptes « X » du site AITN et Story line newz, ce 20 août 2024. Le dernier site a d’ailleurs posté une vidéo de 30 secondes dans laquelle l’annonce est faite comme à l’ouverture d’une édition de journal parlé. Selon les deux sources, MTN et d’autres entreprises vont produire de l’électricité au Nigeria avec 109,69 MW d’électricité hors réseau à venir. Cette acquisition permettrait à MTN d’étendre sa couverture et sa capacité 4G. Il faut rappeler que l’entreprise n’a pas jusqu’à ce 21 août 2024 commis un communiqué officiel y afférent.  Tout comme la Commission de Régulation de l’ Électricité du Nigeria.

Parlant de couverture, MTN Nigeria a décidé en cette mi-août 2024 de liquider Visafone, une entreprise qu’elle avait acquise en 2016 dans l’espoir de renforcer ses services 4G à travers le Nigeria.

Il se trouve que l’entreprise MTN ait rencontré des difficultés techniques et opérationnelles dans l’intégration de Visafone. Selon le site AITN, le défi majeur résidait dans la migration des services CDMA de Visafone vers le réseau 4G LTE de MTN. Les complexités technologiques et les coûts imprévus liés à cette transition ont ralenti le processus, compromettant l’efficacité de l’intégration. Im faut ajouter à cela, l’évolution rapide du secteur des télécommunications au Nigeria, en plus de la concurrence dans le secteur des télécommunications au Nigeria.

Autre actualité concernant l’opérateur de télécommunications mobiles, c’est ce ralentissement financier important, marquant sa première perte depuis 2016. Le groupe a annoncé une perte de 7.39 milliards de rands (414.7 millions de dollars) pour le semestre se terminant en juin 2024.

Par rapport au bénéfice de 4.14 milliards de rands (232.3 millions de dollars) enregistré au cours de la même période de l’année 2023, l’on peut dire que MTN a subi une perte.

Cette perte est , selon plusieurs sources, attribuée à la forte dévaluation du naira nigérian, qui a eu un impact significatif sur les bénéfices de l’entreprise sur l’un de ses marchés les plus critiques.

Par Jean Materne Zambo, sources : AITN (X), Story line newz (X)

Cameroun : Orange, acteur majeur de l’éclosion des jeunes talents de l’ Anafoot

[DIGITAL Business Africa] – Le branding d’ Orange Cameroun vient ajouter une couche d’éclat au complexe multisports de la Garde présidentielle de Melen. Mardi, 20 août 2024. Les jeunes espoirs du football camerounais se produisent dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du Tournois des talents des pôles régionaux de l’Académie nationale de Football (Anafoot). Des talents qui vont rivaliser d’adresse et de technicité jusqu’au 25 août 2024, jour de clôture de ce tournoi.

Qui mieux qu’Orange Cameroun, dans sa mission sociale, pour favoriser l’éclosion de ces talents ?

Landry Mbaye, chargé Marketing opérationnel chez Orange Cameroun, sait quelque chose sur la nature de l’accompagnement d’Orange en faveur du football camerounais.

« L’accompagnement qu’Orange Cameroun apporte à l’Anafoot s’étend sur plusieurs  volets. Puisque l’Anafoot travaille sur la détection, l’accompagne puis la mise à disposition de ces jeunes-là, nous leur apportons des apports financiers, logistiques et d’autres éléments que je ne pourrais pas citer ici. Mais nous sommes un partenaire de toujours et de tous les jours, qui est là pour apporter ce soutien-là dont l’Anafoot a besoin pour mettre en place tout ce dispositif que vous avez vu aujourd’hui et permettre à ces jeunes d’éclore », a-t-il dit.

La DG de l’Anafoot. Carl Enow Ngachu est bien reconnaissant de cet appui d’Orange.

« Merci à Orange. Franchement, si Orange ne nous accompagnait pas, ce serait très difficile. Aujourd’hui, nous sommes très contents parce que la plupart de ces talents bénéficient de l’accompagnement d’Orange. Je peux déjà vous dire que la semaine prochaine, précisément le 29 août 2024, il y aura la draft du côté du Palais des Sports de Yaoundé », a-t-il annoncé.

Pour une compétition considérée comme un véritable vivier de talents, il faut bien que les jeunes soient jugés sur l’aire de jeu. Cela, avec les lunettes d’un expérimenté en la matière comme le Directeur technique national (DTN) Engelbert Mbarga. Présent à cette cérémonie d’ouverture du tournoi des talents, Engelbert Mbarga a assisté à la victoire du Pôle régional de l’Est face à son adversaire du Centre sur un score d’un but à zéro.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : l’État recrute des MPME dans le cadre du programme Ecotec, intérêt accordé aux TIC et autres domaines [postulez]

[DIGITAL Business Africa] – La Banque mondiale apporte un appui au gouvernement burkinabè pour la mise en œuvre du projet (ECOTEC). Un appel à candidatures a été lancé pour le recrutement des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) pour le programme Entreprendre du Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), cette mi-août 2024. Objectif : accroître l’accès des micros, petites et moyennes Entreprises (MPME) au financement, à la technologie et à une main-d’œuvre mieux formée.

Le projet couvre les treize (13) régions du Burkina Faso. Une attention particulière est accordée aux idées de projets et aux entreprises intervenant dans : i) l’industrie légère, comprenant les textiles, les vêtements, les articles en cuir et la transformation alimentaire ; ii) l’horticulture, comprenant les fruits comestibles, les noix et les graines et iii) les services d’appui à l’économie circulaire (EC) et à la chaîne de valeur mondiale (CVM), tels que les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les services d’ingénierie, la conception, l’intégration, l’installation et la maintenance des systèmes d’énergie renouvelable (cellules photovoltaïques solaires et solutions basées sur la biomasse).

Il convient de rappeler que le Programme Entreprendre offre uniquement des services non financiers. Aucun financement ne sera donc proposé aux bénéficiaires  rapporte le communiqué de l’ECOTEC. 

 

Critères d’éligibilité

 

De manière générale, les critères d’éligibilité au Programme Entreprendre sont les suivants :

• être une entreprise de droit privé burkinabè exerçant ses activités sur le territoire national ou être un porteur de projet de création d’entreprise ;

• disposer d’une idée de projet de création ou de développement d’entreprise, ayant un lien avec les chaînes de valeur du projet ECOTEC, notamment l’industrie légère, l’horticulture et les services d’habilitation de l’économie circulaire et des chaînes de valeur mondiales ;

• avoir un véritable besoin de renforcement de ses capacités entrepreneuriales, managériales, technologiques et/ou techniques, avec un bon potentiel de croissance ;

• être disposé et disponible pour participer à l’ensemble des activités prévues dans le cadre du Programme Entreprendre (Formations, appui conseil, coaching, suivi accompagnement et autres services d’appui);

• présenter son projet ou son action de renforcement de capacité selon le canevas proposé (fiche d’identification de projet à télécharger via l’adresse web : https://ecotec.me.bf/ .

pour les Entrepreneurs émergents (porteurs de startup, entrepreneurs en herbe, entrepreneurs en devenir) : i) être âgé d’au moins 18 ans ; ii) être porteur d’une idée de projet innovante ; iii) s’engager à entreprendre les démarches pour se formaliser dans les 3 mois qui suivent l’admission au Programme;

• pour les MPME : i) être en activité ; ii) avoir une reconnaissance juridique ou s’engager à entreprendre les démarches pour se formaliser dans les 3 mois qui suivent l’admission au programme.

 

Composition du dossier de candidature

 

Le dossier de candidature doit-être constitué des documents suivants :

• une fiche de candidature à renseigner sur le site web : https://ecotec.me.bf/ ;

• la copie scannée du RCCM de la MPME (format PDF nommé : RCCM « dénomination de l’entreprise »), s’il y a lieu ;

• la copie scannée (format PDF) de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport du promoteur ou du gérant ;

• la lettre d’engagement à participer à l’ensemble des activités de renforcement des capacités prévues et à se formaliser, en cas de sélection (à télécharger sur le site web : https://ecotec.me.bf/).

• Les dossiers complets seront recevables sur la plateforme Internet https://ecotec.me.bf/ : du lundi 19 août 2024 au dimanche 22 septembre 2024 à 00h00.

• Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l’équipe ECOTEC au : +226 25 41 03 09/10

Par Jean Materne Zambo, source : communiqué ECOTEC

Côte d’Ivoire : Les crimes sexuels en ligne parmi les cibles de tir de la police

[DIGITAL Business Africa] – La police ivoirienne a reçu mandat d’investir l’autoroute virtuelle. En l’espace d’une semaine, les forces de maintien de l’ordre ont été armées d’instruments de lutte contre la cybercriminalité. Tout d’abord, le vendredi 09 août 2024, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a présidé un atelier relatif à l’exécution du programme de sensibilisation sur l’usage responsable des réseaux sociaux à l’École nationale de police d’Abidjan. Amadou Coulibaly, Cybercriminalité,

L’atelier a eu deux séances animées par l’équipe de sensibilisation du ministère de la Communication et celle de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), [email protected]

Organisé à l’attention de 200 élèves Commissaires, Officiers et Sous-officiers, le séminaire a instruit les participants sur les risques associés à l’utilisation des réseaux sociaux et les enjeux liés à la cybercriminalité. Plusieurs thèmes ont été abordés, notamment les dangers encourus en ligne, les méthodes de protection, les lois en vigueur, les voies de recours en cas de victimisation et le bon comportement à adopter sur les réseaux sociaux.

 

Lutte contre les violences sexuelles en ligne

 

Cette fois, ce sont 20 fonctionnaires de police nationale qui ont bénéficié d’une formation sur la manipulation d’outils technologiques. Lesquels outils sont destinés à la lutte contre les violences basées sur le genre et les crimes sexuels en ligne. Les participants ont reçu des certificats le 14 août 2024 après deux jours de formation. Occasion aussi pour que la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT) et le service de lutte contre la criminalité en ligne de la Police coréenne aient un partage d’expérience. Il s’est agi d’analyser les différents aspects de cette problématique afin de mieux préparer les forces de l’ordre à faire face à ce type de criminalité. Les débats ont porté sur :

– la compréhension des violences sexuelles en ligne,

– les échanges sur les cadres juridiques,

– les discussions sur l’éthique liée aux enquêtes sur les crimes sexuels en ligne, notamment la vie privée des victimes et le respect des droits des personnes impliquées,

– la mise en place d’une collaboration entre la police coréenne, la police ivoirienne et le PNUD,- la revue des différentes techniques d’investigation numérique,- la sensibilisation et la prévention des crimes sexuels en ligne,

– le soutien aux victimes.

Selon le site digitalmag.ci, les préjudices financiers pour les victimes de crimes sexuels en ligne dépassent les 6 milliards de francs CFA par an depuis 2020.

Par Jean Materne Zambo, source : digitalmag.ci 

Cybercriminalité : Appel aux magistrats et acteurs de la justice congolaise pour renforcer leurs compétences en investigation numérique [Enregistrez-vous]

[Digital Business Africa] – Face à la montée en puissance de la cybercriminalité, le Réseau national des magistrats congolais en intelligence artificielle et cybersécurité (RNMCIAC) invite tous les acteurs de la justice à se former en cybercriminalité.
La formation qui se tiendra du 08 au 10 octobre 2024 à Brazzaville est spécialisée sur les enquêtes numériques et est organisée afin de doter les magistrats et les forces de l’ordre des outils nécessaires pour faire face aux nouveaux défis de la cybercriminalité.
La formation est soutenue par le ministère chargé des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique et le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA). Elle vise à combler le fossé numérique au sein du système judiciaire. 
Cybercriminalité : Appel aux magistrats et acteurs de la justice congolaise pour renforcer leurs compétences en investigation numérique [Enregistrez-vous]

Pourquoi cette formation est-elle essentielle ?

Les crimes commis sur internet se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiqués. Pour garantir une justice efficace, il est impératif que les magistrats et acteurs de la justice soient en mesure de mener des enquêtes approfondies dans le domaine numérique.
Les participants apprendront à maîtriser les techniques d’investigation numérique, à identifier les preuves électroniques et à comprendre les rouages de la cybercriminalité.
Cette formation est donc une opportunité unique de se mettre à jour sur les dernières avancées technologiques et les meilleures pratiques en matière de cyberenquête.

Comment participer ?

Les inscriptions sont ouvertes à tous les magistrats et professionnels de la répression d’actes cybercriminels. Pour s’inscrire, il suffit de cliquer sur le lien suivant : https://is.gd/C7akyG.
Selon le récent rapport d’INTERPOL sur les cinq grandes menaces les plus importantes existant en Afrique en matière de cybercriminalité, nous avons :
  • Les escroqueries en ligne : de faux e-mails ou SMS censés provenir d’une source légitime servent à inciter des personnes à communiquer des informations financières ou à caractère personnel ;
  • L’extorsion numérique : les victimes sont amenées par tromperie à partager des images sexuellement compromettantes dans le but de les faire chanter ;
  • Les escroqueries aux faux ordres de virement : les malfaiteurs piratent les systèmes de messagerie électronique de sociétés afin d’obtenir des informations sur leurs systèmes de paiement puis trompent des salariés pour les inciter à virer de l’argent sur un compte bancaire leur appartenant ;
  • Les rançongiciels : des cybermalfaiteurs bloquent les systèmes informatiques d’hôpitaux et d’institutions publiques et exigent de l’argent pour rétablir leur fonctionnement ;
  • Les botnets : des réseaux de machines infectées sont utilisés pour automatiser des cyberattaques à grande échelle.

« Non contents d’exploiter les vulnérabilités en matière de cybersécurité dans la région, les malfaiteurs tirent également parti des différences de capacités des services chargés de l’application de la loi de part et d’autre des frontières physiques », avait indiqué Craig Jones, Directeur de la Cybercriminalité à INTERPOL.

En s’adaptant aux enjeux du numérique, la justice congolaise démontre ainsi sa volonté de protéger les citoyens et de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Par Digital Business Africa 

Guinée : Les cadres et agents de l’État à l’assaut de l’e-learning

[DIGITAL Business Africa] – « La formation doit demeurer une priorité pour développer un personnel adaptable, capable de répondre aux besoins des administrations actuelles et futures ». Le Premier ministre de Guinée, chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, le rappelait encore lors du lancement de la plateforme de e-learning, le 24 avril 2024. Le lien d’accès à la plateforme d’autoformation est https://e-formationgouvgn.com/

Un atelier, a donc été organisé ce mercredi 15 août 2024, sous la présidence du SG adjoint du gouvernement Fayimba Mara. L’objectif de l’initiative est de permettre aux  hauts cadres et agents de l’État de s’imprégner des usages du e-learning.

Lucie Léno, directrice par intérim en gestion des hauts fonctionnaires, présentant la plateforme a dit :

« La plateforme e-Learning est un outil novateur de formation en ligne, proposant une variété de cours enrichis de contenus narratifs et de vidéos, dans le but de renforcer les capacités des cadres supérieurs. Ces cours permettront aux hauts fonctionnaires de maîtriser les rouages de l’administration publique et d’en améliorer les pratiques… ».

Prenant la parole, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou, a rappelé qu’« à travers cette plateforme e-learning, les administrations pourront non seulement se doter d’outils numériques, mais aussi acquérir les connaissances fondamentales de l’administration ».

Le SGA du gouvernement, Fayimba Mara, a précisé que le projet e-Learning (ou e-Formation) vise à dématérialiser le processus de renforcement des capacités à travers une formation virtuelle accessible à tous les niveaux de cadres et d’agents de l’État, à tout moment et en tout lieu.
Selon Fayimba Mara, la plateforme E-Learning se positionnera, à terme, comme un outil essentiel pour évaluer la compréhension et l’application des actes normatifs régissant les services publics.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Le Tchad et la Chaire Unesco d’Afrique centrale Acces TIC main dans la main 

[DIGITAL Business Africa] – C’est acté ! Le ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, et le Camerounais Armand Claude Abanda, titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique centrale Access TIC, ont signé une convention, ce 16 août 2024. Armand Claude Abanda espère que les deux partenaires sont tournés vers « un avenir numérique prometteur ».

Cette initiative contribuera à créer des conditions nécessaires pour permettre aux jeunes et aux femmes d’être de véritables créateurs de richesses, gage d’une accélération de l’autonomisation des femmes et des jeunes, rapportait le ministère des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration sur sa page Facebook après l’audience accordée aux visiteurs par le Premier Allah-Maye Halina il y a quelques jours.

Pour rappel, une délégation de la Chaire Unesco d’Afrique centrale Acces TIC, conduite par Armand Claude Abanda, était à la primature, le 07 août 2024. Elle a échangé avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Allah-Maye Halina. Aux côtés du Premier ministre, Allah-Maye Halina, le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar et quelques membres de son cabinet.

 

À propos de la Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC

 

La Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC est un partenariat stratégique et institutionnel pour l’accès des jeunes et des femmes aux TIC en Afrique centrale. L’initiative a pour objectif de promouvoir un système intégré de recherche, d’enseignement, de formation ainsi que l’engagement de la collectivité en matière de l’accès aux TIC pour une plus grande autonomisation des jeunes et des femmes.

En date du 18 avril 2023, l’Unesco a confié à la Chaire Unesco d’Afrique centrale Access-TIC, la mission de promouvoir la collaboration internationale par l’éducation, la science et la culture, y compris la coopération entre universités pour la promotion de la solidarité intellectuelle et morale. Elle développe de ce fait des compétences numériques devant contribuer au développement socio-économique durable dans plusieurs domaines de la vie socio-économique des États de la sous-région.

Par Jean Materne Zambo

Mali : ISOC forme 30 jeunes filles en conception et déploiement des réseaux informatiques

[DIGITAL Business Africa] – 30 jeunes Maliennes ont reçu des bases en conception et déploiement des réseaux informatiques. La cérémonie de remise de parchemins s’est tenue au Complexe numérique de Bamako, ce 16 août 2024. Un événement présidé par le secrétaire général du ministère de la Communication de l’Economie numérique du Mali, Alkaïdi Amar Touré. Prenaient également part à cette cérémonie, plusieurs personnalités comme le Dr. Hamadoun Touré, ancien ministre en ancien secrétaire général de l’UIT, le Dr Mamadou Diallo Iam, président d’honneur d’ISOC Mali, les directeurs des différents services rattachés au département comme l’AGETIC, l’ORTM, l’ANCD.

L’initiative est le fruit de la collaboration entre le Groupement des organisations professionnelles du numérique et l’association Femmes et TIC (GOPN) et Internet Society (ISOC). Elle en est à sa deuxième édition. Les filles ont été encadrées par Joyce Dogniez de l’Internet Society Foundation et Assetou Diarra, présidente de Femmes et TIC. Au départ, elles étaient 84, et à l’arrivée, elles sont restées une trentaine.

Selon le secrétaire général du ministère de la Communication de l’Economie numérique du Mali, Alkaïdi Amar Touré, la formation s’inscrit en droite ligne de la vision du département. Il a exhorté le Complexe et ISOC Mali à pérenniser ce genre d’initiatives.

Par Jean Materne Zambo, source : Isocmali