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Projections : Ericsson table sur 950 millions d’abonnements mobile en Afrique de l’Ouest en 2020

(TIC Mag) – Le géant suédois des télécommunications Ericsson a présenté le 15 juin 2017 son traditionnel rapport sur la mobilité. Un document dans lequel il dresse les principales perspectives que pourra connaitre le secteur des TIC et télécoms au cours des prochaines années. Parmi les informations les plus captivantes, les projections d’Ericsson dans le secteur de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest.

Selon le rapport, ce secteur devrait connaitre une progression fulgurante, passant de 650 millions abonnements actuellement à 950 millions en 2022. Dans la même veine, les abonnements via Smartphone devraient également connaitre un bel essor pour atteindre 770 millions, contre seulement 250 millions actuellement. Ericsson prédit également une forte progression de la 4G, même si « les anciennes technologies seront encore très présentes ».

Spécifiquement sur le trafic Internet, le rapport d’Ericsson annonce que le nombre d’abonnés au haut débit devrait augmenter de 2,6 milliards d’ici à 2022 à l’échelle mondiale. Ce qui représente une moyenne d’un peu plus d’un million par jour. Egalement, le trafic de données par téléphone devrait passer de 1 Go / mois en 2016 à 5,3 Go en 2022.

En ce qui concerne les principales raison de cette progression de la mobilité, le rapport évoque entre autres la « forte croissance de la population jeune et d’une baisse des prix des smartphones ».

Congo Brazza : Les travaux de réparation de la fibre optique ont débuté

(TIC Mag) – Alors que les utilisateurs d’Internet au Congo connaissent des perturbations suite à la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, rassure.

 Dans un communiqué de presse publié le 21 juin 2017, il annonce que toutes les dispositions ont été prises pour un retour prochain à la normale et que les travaux de réparation ont débuté.

« Le bateau câblier du Consortium West African Câble System (Wacs) chargé de procéder aux réparations du câble sous-marin en fibre optique sectionné au large des côtes de Pointe-Noire est arrivé ce mercredi 21 juin 2017 sur les lieux des travaux.  Les travaux ont débuté », explique le ministre Léon Juste Ibombo (photo) dans son communiqué. Pour l’instant, le ministre ne donne aucune indication sur la durée éventuelle de ces travaux. Mais à en croire la presse congolaise, ceux-ci pourront durer plusieurs semaines.

Pour rappel, la rupture de la fibre optique aux larges des côtes de Pointe-Noire est due à un incident causé par un bateau chalutier qui a sectionné le câble sous-marin à fibre optique. Ce qui a causé un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », explique Léon Juste Ibombo.

Congo : MTN annonce avoir doublé sa capacité de connexion Internet

(TIC Mag) – La filiale congolaise de l’opérateur de télécommunications MTN a annoncé le 16 juin 2017 avoir doublé sa capacité de connexion en optimisant la bande passante des données internet  afin d’améliorer l’expérience de navigation de ses abonnés sur la toile. Selon un communiqué de presse de MTN Congo publié à cet effet, l’opérateur a également optimisé les accès à la plateforme de contenus vidéos Youtube pour améliorer l’expérience utilisateur des passionnés de streaming.

« Cette augmentation facilitera la navigation et permettra aux abonnés d’accéder rapidement aux vidéos les plus en vogue sur YouTube et de fluidifier les échanges d’informations », renseigne le communiqué de l’opérateur.

Alors que l’opérateur est également touché par la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, il rassure que les entreprises qu’il dessert pourront constater une nette amélioration de leur connexion Internet.

Vodafone Cameroon répond aux attentes de ses clients et lance ses nouveaux forfaits « Power Plus »

(Vodafone Cameroon – Douala, le 21 juin 2017) – Vodafone Cameroon, le leader dans la fourniture de services internet de haut débit 4G/LTE à Douala et à Yaoundé, est à l’écoute active de son aimable clientèle afin de lui offrir la meilleure expérience de l’internet haut-debit à des tarifs attractifs.

Pour « démocratiser » l’Internet haut débit LTE sans stress, Vodafone Cameroon met désormais à la disposition de ses clients actuels et potentiels de nouveaux forfaits hyper attractifs qui garantissent une dotation journalière d’un volume minimum d’internet pendant trois jours, une semaine ou un mois en fonction de l’option choisie par l’abonné.

Ainsi, les abonnés de Vofafone Cameroon pourront librement choisir l’un des 4 forfaits « Power Plus » qui répond au mieux à leur besoin, notamment :

  • Power Plus 3 jours de 1.500F qui vous donne un total de 1,5Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 3 jours ;
  • Power Plus Semaine de 2.500F qui vous donne un total de 3,5Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 7 jours ;
  • Power Plus Mois de 8.500F qui vous donne un total de 15Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 30 jours ;
  • Power Plus Mois de 13.000F qui vous donne un total de 35Go avec une allocation journalière de 1Go et WhatsApp gratuit en illimité pendant 30 jours et 5Go gratuits à l’achat dans le compte principal valable 30 jours.

« Nous sommes particulièrement heureux d’avoir apporté une réponse concrète aux attentes de nos abonnés avec le lancement de ces forfaits « Power Plus » et nous leur disons ceci « vous avez exprimé le souhait d’avoir ce type de forfaits, nous vous avons écouté et nous vous les offrons à présent avec la qualité supérieure de notre réseau internet à haut débit LTE/4G », a déclaré Mr. Izouma SIDIBE, Directeur Marketing & Customer Operations Vodafone Cameroon.

Pour plus d’information sur nos offres nous vous invitons à visiter nos boutiques à Douala et Yaoundé ou notre site internet. www.vodafone.cm Téléchargez l’application MyVodafone Cameroon https://goo.gl/cPWo2k.

Cameroun : Un “Startup weekend” annoncé à Yaoundé du 23 au 25 juin 2017

(TIC Mag) – Le concept “Startup weekend” lancé en 2007 par Google est annoncé au Cameroun du 23 au 25 juin 2017. Sur le principe, il s’agit de réunir le temps d’un weekend, des personnes de compétences diverses autour d’un panel d’idées et de projets innovants, au service des industries clefs du pays.  Depuis 2007, le concept s’est vulgarisé dans le monde entier, et totalise désormais plus de 500 événements organisés à travers le globe.

Selon le comité d’organisation du Startup weekend Cameroun, l’événement qui se déroulera à la Chambre de Commerce de Yaoundé s’intéresse à des projets qui portent sur les secteurs phares de l’économie camerounaise à savoir : l’éducation, l’agriculture, la santé, les médias, l’énergie et la culture.

« En 54 heures, les participants vont partager des idées, former des équipes, créer des produits et lancer des startups. Aux sorties d’un évènement Startup Weekend, les participants bénéficient d’un suivi et coaching des organisateurs et autres personnes ressources afin de leur permettre de poursuivre leur projet de création de startup », renseigne le communiqué publié à cet effet.

Internet : Eutelsat annonce le lancement d’un nouveau satellite pour couvrir l’Afrique en 2020

(TIC Mag) – Après l’annonce du lancement de la commercialisation de ses services Internet haut débit par satellite dans une dizaine de pays africains via Konnect Africa, la filiale qu’Eutelsat a spécifiquement créée pour étendre le réseau internet en Afrique, Eutelsat revoie à la hausse ses ambitions pour le marché africain.

Selon Laurent Grimaldi, le CEO de Konnect Africa cité dans Jeune Afrique, un satellite de nouvelle génération visant à servir le marché Internet haut débit en Afrique a déjà été commandé. Et sa mise en orbite est prévue en 2019. Ce qui représente d’après lui un marché potentiel, de 350 à 400 millions de personnes.

Initialement, c’est avec le géant américain Facebook qu’Eutelsat devait se lancer à l’assaut du marché africain d’Internet haut débit via satellite. Seulement, la firme française a revu ses plans après l’explosion au décollage le 1er septembre 2016 d’un satellite qu’il devait exploiter avec Facebook sur le continent. Si pour l’instant, Facebook n’a pas précisé s’il entendait à nouveau lancer des satellites en direction de l’Afrique après son échec de 2016, Eutelsat, qui dispose de 39 satellites en orbite compte bien poursuivre sa progression.

Djibouti annonce le lancement prochain de sa propre monnaie électronique

(TIC Mag) – L’annonce est rapportée par la télévision nationale djiboutienne (RTD). La Banque centrale de Djibouti (BCD) s’apprête à lancer prochainement une monnaie électronique pour permettre la modernisation du système national de paiement. Désormais, celui-ci sera dématérialisé via les TIC, avec comme effet induit, la fluidité dans les opérations financières au Djibouti.

Selon les autorités de la BCD, l’émission de cette monnaie électronique se fera en partenariat avec Djibouti Telecom, l’unique opérateur de téléphonie mobile dans le pays qui sera chargé de mettre sur pied un service financier (mobile money).

« Avec l’adoption du concept de monnaie électronique au niveau des services financiers numériques, la République de Djibouti va pouvoir enfin profiter des avantages de l’innovation technologique », explique à cet effet Ahmed Osman Ali, le gouverneur de la BCD. De manière plus concrète, avec la mise sur pied de cette monnaie électronique, Djibouti pourra digitaliser son système de paiement avec l’introduction du mobile banking, mobile money, e-banking, virement et chèque électronique, chambre de compensation virtuelle et autre.

Colisdays, un site web d’envoi de colis entre particuliers voyageant de la France vers l’Afrique

(TIC Mag) – Mactar Sylla (à ne pas confondre avec l’autre professionnel de la télévision) est jeune sénégalais vivant à Paris. Champion du monde de scrabble francophone en 2007 et 2016, il est actuellement le Cofondateur du site www.colisdays.com. D’après ses explications, Colisdays est une plateforme communautaire gratuite qui met en relation des expéditeurs avec des voyageurs profitant d’un déplacement déjà prévu pour transporter des colis ou documents.

Comment est née l’idée ? Les membres fondateurs vivant en France et originaires du Sénégal ressentaient le besoin d’envoyer en urgence des biens et colis en Afrique. Seulement, ils étaient constamment confrontés aux limites des services postaux classiques. « Les prix pratiqués pour des envois en Afrique étaient excessivement chers et ensuite les délais de livraison ne sont pas toujours raisonnables », explique Mactar Sylla.

Ces deux raisons ont contribué au développement de plusieurs alternatives aux services postaux classiques notamment celle des « GP », nom issu des initiales de « gratuité partielle », un service rendu par des factrices clandestines sénégalaises qui profitent de conditions avantageuses de voyage pour vendre leurs kilos en trop en transportant des colis.

« Fort de ce constat, nous avons décidé de réunir au sein d’une plateforme des voyageurs souhaitant monnayer leurs services et des expéditeurs souhaitant expressément envoyer un colis. Notre mission est donc de permettre à chaque particulier à travers Colisdays de trouver le meilleur voyageur disponible en fonction de son besoin », explique les cofondateurs.

D’après eux, ce système gagnant-gagnant favorise un nouveau mode d’envoi et de suivi des colis. « Colisdays.com se positionne donc en tiers de confiance et facilite tous les échanges entre le voyageur et l’expéditeur : les voyageurs pourront créer gratuitement des annonces et les expéditeurs peuvent facilement avoir accès aux annonces des voyageurs correspondant à leurs critères de recherche.  Le voyageur et l’expéditeur sont libres de convenir du prix de la prestation », explique Mactar Sylla.

Dans les prochaines semaines, plusieurs fonctionnalités seront ajoutées pour offrir aux utilisateurs la meilleure expérience possible. Les cofondateurs rappellent que les spécialistes de l’économie de partage prétendent qu’après le transport et le logement, la logistique sera le prochain secteur touché par « l’ubérisation ». Et l’Afrique a sa partition à jouer.

Nigéria : MTN renvoie des employés pour inaptitude à son nouveau développement technologique

(TIC Mag) – Au Nigéria, on en sait un peu plus sur les motivations qui ont été à l’origine du programme de réduction du personnel de la filiale locale de l’opérateur sud-africain MTN. Selon Ajibola Opeoluwa-Calebs, le directeur des ressources humaines de MTN Nigéria qui s’exprimait le 14 juin 2017 devant le comité parlementaire en charge des télécommunications qui exigeait des explications, il a fait comprendre qu’une partie de ces ex-employés ont opté pour un départ volontaire. Cependant, une autre partie avait tout simplement été remercié du fait de leur inaptitude au nouveau développement technologique de l’entreprise.

« Nous avons eu un arrangement spécial avec certains de nos employés, en avril, qui étaient avec nous depuis un certain temps et voulaient utiliser leurs compétences ailleurs. Un total de 194 personnes a volontairement quitté la société, tandis que 65 personnes ont été remerciées à la discrétion de la direction », explique Ajibola Opeoluwa-Calebs.

Calcul fait, on comprend que 259 personnels ont opté volontairement pour le programme de départ volontaire ou ont été remerciés, tandis que 109 autres ont simplement été congédiés. Au total, le programme de réduction du personnel a déjà obtenu le départ de 368 employés de l’entreprise.

Cependant, selon MTN Nigéria, ces départs ouvriront la voie à une nouvelle série de recrutement d’un total de 240 nouveaux employés dans les effectifs de l’entreprise. Ce qui représente néanmoins 128 postes en moins comparés aux 368 postes libérés. D’après les responsables de MTN Nigéria, la première série de recrutement du nouveau personnel portera sur 150 postes.

Avec Open-Connect, MainOne veut devenir le plus important centre d’interconnexion d’Afrique de l’Ouest

(TIC Mag) – Le géant de la connectivité MainOne a confirmé à LAGOS au Nigeria ce 19 juin 2017 son ambition de devenir le plus important centre d’interconnexion en Afrique de l’Ouest. Le groupe a en effet annoncé le lancement de son nouveau service destiné aux opérateurs, aux entreprises et aux FAI, baptisé « Open-Connect ». Un service qui ambitionne d’offrir le meilleur service d’interconnexion au Nigeria, en permettant aux clients de contourner le réseau Internet public pour se connecter directement aux partenaires, clouds et fournisseurs de SaaS via des connexions directes sécurisées, fiables et flexible.

Selon un communiqué de MainOne publié à cet effet, Open-Connect est un service qui facilite et améliore l’interconnexion, la collaboration et l’appairage au sein du centre de données MDXi Lekki et l’interconnexion Internet. « Le produit permettra la création d’un environnement dans lequel les clients colocalisés pourront se connecter à plusieurs réseaux, nuages et fournisseurs de contenu tout en réduisant considérablement le coût des liaisons à divers fournisseurs ; il offre en outre des prix compétitifs dans un environnement à libre accès sans opérateur », indique Main One.

Notons au passage que le centre de données de MainOne, qui accueille le plus important centre d’interconnexion Internet (IXPN) d’Afrique de l’Ouest, est le seul centre de niveau III africain qui bénéficie des certifications PCI DSS, ISO 27001 et ISO 9001. Et pour un fonctionnement optimal, MainOne fait savoir que le centre de données MDXi, principal fournisseur neutre de centralisation des données d’Afrique de l’Ouest, est directement relié à son câble sous-marin d’une capacité de 1,92 TBPS.

Orange l’a compris. Telcos, envisagez des licences bancaires !

(TIC Mag) – Il y a trois ans, je publiais une tribune dans le magazine Reseau Telecom Network, édition N°71 de mai 2014, invitant les opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Afrique à envisager l’acquisition des licences bancaires. Dans deux semaines environ, le groupe Orange va lancer les services d’Orange Bank.

En octobre 2016, Orange a en effet acquis 65% du capital de Groupama Banque en Francese diversifiant ainsi dans la banque en ligne en transformant Groupama Banque en Orange Bank. Une banque qui sera 100% mobile et presque 100% gratuite, car des frais de tenue de compte de cinq euros par mois seront facturés uniquement si le client réalise moins de trois retraits ou paiements (par carte ou par mobile) par mois, afin d’éviter les coûts de comptes inactifs. Tous les services bancaires seront proposés. Et à moyen terme, ses abonnés pourront bénéficier des services comme le crédit à la consommation, l’assurance et les prêts immobiliers.

D’après le PDG d’Orange, Stéphane Richard, le groupe s’est donné trois ans pour conquérir deux millions de clients et même plus. Dans les plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires que l’opérateur envisage de réaliser dans les services financiers en 2018, devinez quoi,  la moitié est attendue de l’Afrique et l’autre moitié de l’Europe (Orange Bank sera également lancée en Espagne et en Belgique, en plus de la France).

Même si Bruno Metlling, le PDG du holding du groupe pour l’Afrique et le Moyen Orient, indique que l’objectif d’Orange à court terme n’est pas de faire pareil en lançant une banque en Afrique, on voit bien que dans la stratégie globale de l’opérateur, la moitié du chiffre d’affaires d’Orange Bank est attendue de l’Afrique.

La suspension comme catalyseur ?

L’interdiction des transferts internationaux d’argent de la France vers Afrique de l’Ouest à travers son service Orange Money dans lequel l’opérateur excelle sur le continent va sans doute renforcer la volonté du groupe d’avoir rapidement (rachat probablement) une banque en Afrique. Car la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui a sommé le groupe Orange de suspendre ces transferts internationaux il y a quelques mois lui a rappelé que les transferts internationaux d’argent sont réservés uniquement aux banques et non aux établissements émetteurs de monnaie électroniques comme Orange. Les enjeux étant énormes, Orange n’envisage pas de lâcher le morceau.

En plus, en vue de renforcer sa filiale Orange Business Services et dans l’objectif de proposer des offres compétitives à ses clients, le groupe compte racheter 67% du capital de Business & Decision, un spécialiste de la data, du digital, de la Business Intelligence et de la gestion de la relation client.

Pourquoi ? Je pense qu’un élément peut nous permettre de comprendre. Avec Orange Bank, le groupe Orange va forcément offrir à ses abonnés des offres combinant services bancaires et services mobiles. L’acquisition de Business & Decision permettra au groupe non seulement de renforcer ses compétences dans l’analyse de données des habitudes de consommation de ses abonnés, mais également lui permettra de s’ouvrir davantage au monde et en Afrique en particulier. Le groupe Orange se donne ainsi progressivement les moyens pour répondre efficacement aux besoins des utilisateurs et confirmer sa présence au niveau mondial.

Les autres telcos opérant en Afrique dans le segment d’Orange gagneraient à suivre le pas. Pour ne pas être surpris dans quelques années. Si ce n’est déjà le cas. Je vous propose à nouveau ma tribune écrite en mai 2014 et publiée dans RTN N°71. Dans le cadre de Perspectives. (Voir plus bas)

Par Beaugas Orain DJOYUM


Telcos, envisagez des licences bancaires !

Le Kenya est un pays important en Afrique en matière des TIC et des télécoms. L’évolution de ces secteurs et notamment la veille technologique dans ce pays devrait intéresser plusieurs entreprises africaines spécialisées dans ces secteurs. Le m-Pesa, le service de paiement mobile de Safaricom (filiale kényane du Britannique Vodafone), ayant franchi la barre de 17 millions d’utilisateurs en avril 2013 n’a-t-il pas inspiré des dizaines d’opérateurs mobiles en Afrique dans le paiement mobile ? Ce service n’a-t-il pas débarqué en Europe pour la première fois en mars 2013 via la Roumanie par le biais de Vodafone ? En sept ans d’existence, le m-Pesa n’a-t-il pas atteint 93 273 000 000 de shillings kényans de dépôts et 84 882 000 000 de shillings kényans de transferts ?

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C’est pourquoi il importe de s’appesantir quelque peu sur l’annonce faite en avril 2014 par Equity Bank, la première banque kényane en termes de dépôts, de solliciter une licence d’opérateur mobile. Plus particulièrement d’Opérateur mobile virtuel (MVNO). Objectif déclaré de la banque, se lancer dans le paiement mobile contrôlé par Safaricom. « Dans un avenir pas trop lointain, nous lancerons une entreprise de télécommunications. Ce sera une belle affaire », prévenait le DG de la banque, James Mwangi, il y a quelques semaines, expliquant que les futurs services de mobile banking d’Equity Bank s’appuieront sur une base de clientèle existante (2,9 millions de personnes) utilisant déjà le service de transfert d’argent via téléphone portable. Plus encore, Equity Bank serait intéressé par le rachat de yuMobile.

La décision d’accorder la licence mobile à la banque revient donc au régulateur CCK qui devrait bientôt se prononcer. Une annonce majeure, car la concurrence dans le paiement mobile au Kenya s’annonce donc plus rude. Elle l’est déjà. Equity Bank s’est lancé dans le paiement électronique grand public via BebaPay, une carte de paiement qui facilite le paiement des trajets en bus au Kenya.

Pour cela, il a noué un partenariat avec le géant américain Google, avec qui il offre ce service depuis avril 2013. BebaPay est également disponible sous Android, ce qui fait que les utilisateurs de smartphones peuvent aussi utiliser leurs terminaux mobiles pour effectuer des paiements à travers la technologie NFC. Google affirme d’ailleurs que dans l’avenir, Equity Bank va développer plus largement BebaPay, pour le paiement des services autres que le transport. C’est donc un concurrent de poids qui s’annonce pour Safaricom. Car Safaricom a également un service similaire, Lipa Na MPESA, qui permet aux commerçants de divers secteurs de recevoir des paiements de biens et de services par l’intermédiaire du m-Pesa.

Offrir des cartes bancaires

L’expérience d’Equity Bank pourrait donc inspirer d’autres banques, qui, au lieu de nouer des partenariats avec les opérateurs mobiles comme d’habitude, pourront simplement choisir de devenir elles-mêmes opérateur mobile afin de mieux proposer les services de paiement mobile taillés sur mesure. Il s’agira pour elles de reconquérir un terrain qu’elles ont désespérément perdu face à la percée du mobile et à l’ingéniosité des opérateurs télécoms.

Comment les opérateurs pourront-ils faire face à cette percée des banquiers dans le mobile paiement ? A mon avis, en sollicitant des agréments pour offrir les services bancaires, tout comme les banquiers sollicitent des licences mobiles. Les grands groupes de télécommunications comme MTN, Airtel ou encore Safaricom devraient envisager cette option. Ce ne serait pas d’ailleurs une nouveauté, car au Canada, Rogers Communications, le leader de la téléphonie mobile en termes d’abonnés (près de 9,5 millions d’abonnés fin 2013) a obtenu en septembre 2013 le go ahead de l’OSFI, le régulateur bancaire, pour offrir à partir de cette année 2014 des cartes de crédit. Une licence bancaire accordée après deux ans de négociation.

Pour sa phase pilote, Rogers compte offrir des cartes de crédit en plastique à ses abonnés triés sur le volet avant la vulgarisation du produit au large public. Imaginez combien d’abonnés pourraient souscrire s’ils recevaient chacun un SMS de Rogers indiquant : « Vous avez été présélectionné pour obtenir une carte de crédit Rogers. Répondez OUI à ce numéro et votre carte vous sera envoyée » !

La monétique prend progressivement son envol en Afrique et les telcos peuvent tirer leur épingle du jeu. Au football, certains experts disent que la meilleure défense, c’est l’attaque. Les opérateurs télécoms peuvent donc dès lors prospecter dans le domaine bancaire. Pour assurer leurs acquis : le paiement mobile.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Accusations non fondées contre de hauts responsables de Vodafone Cameroon: le malentendu désormais fixé

(Vodafone Cameroun) –  Douala, 18 juin 2017 – Nous avons noté ces dernières 48 heures des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux relatives à un avis de recherche lancé contre de hauts responsables de Vodafone Cameroon. L’avis de recherche contre Mr. Antoine PAMBORO, Mr. Wilfried SAMA et Mr. Lars STORK, respectivement Directeur Général, Directeur Financier, Chief Officer de Vodafone-Afrimax portait entre autres sur des accusations non fondées de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Nous avons reçu une copie de l’annulation de l’avis de recherche signé par le commandant de Brigade de la Gendarmerie de Terre de Bonanjo. La signature de ce document annule l’avis de recherche et écarte définitivement tout soupçon qui aurait pu planer sur ces hauts responsables de Vodafone et par ricochet sur l’éthique et la transparence des activités de Vodafone au Cameroun.

Ces accusations demeurent cependant très graves et portent sans aucun doute atteinte à l’image de cette compagnie qui en quelques mois seulement a su se positionner sur l’échiquier des opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès internet haut-débit.

Aucune communication officielle n’a encore filtré venant de Vodafone Cameroon, ce qui laisse croire qu’un ensemble d’actions est en préparation pour gérer au mieux cette malheureuse situation basée sur des allégations non fondées avec pour seul but de porter atteinte à l’image de cette entreprise après son entrée mémorable sur le marché des télécommunications du Cameroun.

Récompense : Voici les lauréats de la PKFokam Awards for Science & Technology 2017… 10 millions de F.CFa pour chacun

(TIC Mag) – L’institut supérieur de formation PKFokam Institute of Excellence a dévoilé le 15 juin 2017 à son campus d’Emana à Yaoundé les lauréats de son concours PKFokam Awards for Science & Technology 2017. La remise des prix a été effectuée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jaques Fame Ndongo, qui a présidé la cérémonie fort courue ayant rassemblé plusieurs ministres, universitaires, étudiants et chercheurs africains.

La PKFokam Awards for Science & Technology est constituée de deux catégories : La première, la catégorie Meilleure recherche appliquée et innovation technologique qui récompense les solutions innovantes avec application immédiate qui auront un impact direct sur la vie des populations. Aucune limite d’âge n’était posée dans cette catégorie. Le lauréat bénéficie d’un montant de 10 millions F.CFA avec financement de son business plan. Tandis que le second prix gagne deux millions de F.CFA et bénéficie également du financement de son business plan.

L’heureux lauréat de cette catégorie est le Dr. Mahbou Somo Toukam Gabriel représentant de l’équipe de recherche du projet Igname. Un projet consistant à conserver plus longtemps les tubercules de l’igname jaune sucré confronté au phénomène de durcissement post-récolte et qui cause de grandes pertes aux producteurs. Le second prix de cette catégorie est attribué à Ngatchou Alban avec son projet de Système d’inspection et de tri des défauts qualités sur les grains alimentaires par vision industrielle. Un projet qui vise à améliorer la qualité du conditionnement des produits alimentaires ou des semences par le respect des normes internationales.

La deuxième, la catégorie Meilleur projet d’entreprise réalisable primant l’esprit d’initiative des jeunes africains qui se sont lancés dans la création d’entreprise. Cette catégorie s’adressait à toute personne âgée de 40 ans au plus à la date du concours et ayant monté un business plan. Comme pour la première catégorie, le lauréat bénéficie d’un montant de 10 millions F.CFA avec financement de son business plan et le vice-lauréat reçoit deux millions de F.CFA en plus du financement de son business plan.

Des engrais et pesticides bio…

Ici, c’est le projet Global Biotek qui a retenu l’attention du jury international composé d’enseignants, chercheurs et capitaines d’industrie de différentes nationalités africaines. Ce projet, porté par l’ingénieur microbiologiste de nationalité togolaise Amoussou Gaffan Ayewode, consiste à produire et commercialiser auprès des agriculteurs (qui utilisent abusivement des pesticides et engrais chimiques ayant des risques sur la croissance, la santé et l’environnement) des biopesticides à base de microorganismes présents dans la nature en particulier de Trichoderma, un mycoparasite qui s’attaque aux maladies telles que le fusarium, le pythium, le rhizotonia, le botrytis… Des maladies qui détruisent les racines et les parties aériennes des cultures.

Le vice-lauréat de cette catégorie qui reçoit deux millions de F.CFA en plus du financement de son business plan est le Camerounais Olivier Miantsia Fokam qui ambitionne de créer un rucher de 1 000 ruches dans les monts Manengouba et ses environs dans le département du Moungo dans la région du Littoral. Ceci afin de produire une quantité suffisante de miel pour les populations camerounaises. Selon ses prévisions, seulement avec 500 ruches, il pourra déjà produire 13 500 litres de miel par an. Le litre du miel étant estimé à 3 000 F.Cfa, il s’attend à 40 500 000 F.Cfa par an.

Par ailleurs, une troisième catégorie a été ajoutée. Un prix spécial du jury récompensant la meilleure trouvaille technologique qui aide les communautés. Le prix est baptisé le Community Promotion Excellence Awards et chacun peut nominer un projet ou une invention. La catégorie ne fait pas donc pas l’objet d’une compétition. Ce prix a été remis au Camerounais M. Jean Nke, expert mécanicien, concepteur de plusieurs machines et vivant dans la localité d’Obala dans la région du Centre au Cameroun. Ce dernier est primé parce qu’il a développé une machine aidant à la transformation du cacao.  Il gagne un prix et une récompense de trois millions de francs Cfa. (Voir les détails de tous les projets des lauréats au bas de l’article)

Rattraper le retard de l’Afrique

Les initiateurs du projet sont partis des constats selon lesquels l’Afrique reste en marge du savoir et de la technologie (seulement cinq universités dans le classement des 500 meilleures universités mondiales selon le classement de Shanghai) ; le continent est celui qui produit le moins de travaux de recherche et qui consacre des dépenses les plus insignifiantes pour la recherche et le développement et enfin le constat selon lequel le nombre de brevets déposés par les Africains reste insignifiant. Car l’Ompi indique que 15 pays se taillent à eux seuls 92,2% des demandes de brevets déposés en 2009. Le reste des pays, y compris l’Afrique entière, se contente des 7,9% restants.

Il faut transformer notre système éducatif en système productif… C’est quoi transformer notre système éducatif en système productif ? Il faut une éducation du savoir, du savoir faire et du savoir être citoyen… Il faudra tout de suite abandonner l’éducation héritée de la colonisation pour adopter pour adopter l’éducation moderne. Dr Paul K. Fokam

D’où, « l’urgence de l’action » pour repenser totalement le système éducatif africain et sa vision du transfert de technologie. Telle est l’interpellation du Dr Paul K. Fokam, fondateur de la PKFokam Institute of Excellence. Pour lui, il est temps que l’Afrique, riche en ressources naturelles et en démographie, redéfinisse elle-même sa carte du monde pour être un champion mondial non pas seulement en science et technologie, mais dans de nombreux domaines.

Il faut transformer notre système éducatif en système productif… C’est quoi transformer notre système éducatif en système productif ? Il faut une éducation du savoir, du savoir faire et du savoir être citoyen… Il faudra tout de suite abandonner l’éducation héritée de la colonisation pour adopter pour adopter l’éducation moderne. Il faudra donc adopter le questionnement depuis l’age de sept ans. Il faut augmenter le budget de la recherche…Il faut casser le cloisonnement entre l’entreprise et l’éducation...”, propose celui qui est également le fondateur du groupe bancaire Afriland First Bank.

C’est aussi le sens de ces PKFokam Awards for Science and Technology. En tant que capitaine d’industrie, enseignant et chercheur, le Dr Paul K. Fokam se dit soucieux d’accompagner les pouvoirs publics des pays africains dans la promotion du savoir et du savoir-faire. Et c’est dans cette optique qu’il s’engage à soutenir la jeunesse pour qu’elle continue de croire en l’avenir et pour qu’elle refuse de s’adonner au désespoir, à la résignation, au pessimisme.

Par TIC Mag


Mémo des lauréats de la PKFokam Awards for Science & Technology 2017

Catégorie : Meilleure recherche appliquée et innovation technologique.

Le premier prix est remporté par l’Equipe de recherche du projet Igname

Sénégal : GFM, Origine S.A et Sirius Telecom obtiennent des licences MVNO

 

(TIC Mag) – Au Sénégal, on connait désormais l’identité des trois opérateurs de téléphonie mobile virtuelle retenus par l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) en vue de l’obtention des licences MNVO. Sur les 23 candidatures initiales, le Groupe Futurs Medias (Gfm) arrive en tête (400 millions de Francs Cfa) suivi de Origine Sa de El hadj Ndiaye (300 millions) et Sirius Télécomm de Mbackiou Faye (300 millions).

Notons que le MVNO est réservé à des opérateurs qui ne disposent pas de leur propre réseau radio et qui utilisent l’un des opérateurs de réseau ouvert au public qui met à sa disposition des minutes de communications en gros pour lui permettre d’offrir ensuite des services de communication mobiles à ses abonnés.

De manière concrète donc, GFM, Origine S.A et Sirius Telecom devront se faire héberger par les réseaux de Orange, Expresso et Tigo durant au moins trois ans.

Minette Libom Li Likeng à Philémon Zo’o Zame : “Un bon régulateur est un acteur fort”

(TIC Mag) – Le nouveau DG de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Philémon Zo’o Zame (Photo), a été installé ce 14 juin 2017 à Yaoundé par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. TIC Mag vous propose les différentes recommandations formulées à l’endroit du nouveau promu à qui il a été demandé plus de fermeté et les remerciements adressés au DG sortant.

De prime abord, la ministre a indiqué au nouveau promu nommé le 08 juin dernier par le président de la République les orientations du chef de l’État en matière de régulation. En effet, le Chef de l’Etat, s’adressant à la jeunesse camerounaise le 10 février 2016 appelait à un engagement collectif pour gagner le pari d’une transition numérique réussie et insistait sur la place de la régulation.

« Le gouvernement devra poursuivre avec méthode et efficacité la mise en place d’une infrastructure adéquate ; mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune », avait déclaré Paul Biya. “Cet appel du Président de la République à l’adoption d’une bonne régulation interpelle fortement le régulateur de l’Etat, dont l’engagement dans ce domaine doit être sans faille”, a indiqué la ministre au nouveau DG.

Aussi, a rappelé la ministre, le régulateur est l’acteur central pour un développement réussi de l’économie numérique tel que souhaité par le président de la République. Ainsi, un bon régulateur a pour mission de promouvoir une saine concurrence entre tous les opérateurs des réseaux, en vue de garantir la meilleure qualité de service possible à l’utilisateur final dont il assure la protection, grâce à l’application sans état d’âme de la réglementation en vigueur, ajoute la ministre.

Un bon régulateur est un acteur fort

Que faire pour être un bon régulateur ? Minette Libom Li Likeng répond en donnant quelques conseils : “Un bon régulateur est un acteur fort, garantissant l’égalité de traitement et l’équité envers tous les opérateurs des réseaux, ainsi que les droits des utilisateurs finaux qui s’avèrent être le maillon faible de la chaîne.”

…Apporter une solution aux usagers qui semblent être abandonnés par les régulateurs sensés les protéger et laissés à la merci des opérateurs qui n’ont pour seul souci que leur rentabilité…Minette Libom Li Likeng

Et la ministre d’aller plus loin en matière de protection des consommateurs. “Afin d’apporter une solution aux usagers qui semblent être abandonnés par les régulateurs sensés les protéger et laissés à la merci des opérateurs qui n’ont pour seul souci que leur rentabilité, les mesures ci-après  sont prescrites : l’aide au consommateur à faire des choix de service en toute connaissance de cause ; la prise en compte des réclamations des opérateurs et une bonne connaissance de l’état du marché ; le maintien ou l’amélioration de la qualité en présence ou en absence de concurrence ; l’aide aux opérateurs à assurer une saine concurrence et garantir le bon fonctionnement des réseaux interconnectés”, énumère la ministre.

Également pour réussir sa mission, la ministre recommande l’application des bonnes pratiques de régulation définies par l’Union internationale des télécommunications. Il devra donc assurer et garantir la disponibilité des ressources et des services dans le domaine des télécommunications ; accompagner l’ouverture à la concurrence du secteur des Télécommunications et réguler les marchés correspondants ; assurer et garantir une bonne qualité de service et enfin assurer et garantir l’innovation et le développement du marché dans le domaine des Télécommunications, en étroite ligne avec la vision du Gouvernement.

Au directeur général sortant, Jean Louis Beh Mengue, la ministre a exprimé les remerciements du gouvernement sur le travail accompli. “Je voudrais exprimer au directeur général sortant, Monsieur Jean Louis Beh Mengue, la gratitude du gouvernement pour le travail accompli pendant 18 ans au sein de l’ART, tout en lui souhaitant bon vent dans ses futures missions. Le gouvernement vous sait surtout gré de votre action qui a permis de mettre en place les bases de la régulation dans le secteur des Télécommunications au Cameroun”, a déclaré la ministre à l’endroit du DG sortant.

C’est ainsi que la page Jean Louis Beh Mengue se ferme à l’ART et que s’ouvre celle de Philémon Zo’o Zame, dont le portrait a également été dressé par la ministre (lire son portrait ici).

Écrit par TIC Mag

 

Côte d’Ivoire : VIPNET va installer les équipements en vue de la portabilité des numéros

(TIC Mag) – En Côte d’Ivoire, les autorités ont décidé d’accélérer le processus de mise en place de la portabilité dans la téléphonie mobile après trois années de quasi-stagnation. A cet effet, l’Agence de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire a annoncé ce mois de juin 2017 la désignation d’une entreprise qui sera chargée de « l’établissement et de l’exploitation d’une base de portabilité centralisée dans le pays ».

Il s’agit du fournisseur d’accès Internet local VIPNET qui a obtenu ce marché d’un montant de 326,6 millions de F Cfa. C’est donc lui qui réalisera ces travaux qui permettront à terme aux abonnés de la téléphonie mobile de pouvoir changer d’opérateur tout en conservant leurs numéros de téléphone. Selon les prévisions du régulateur, la portabilité des numéros devrait être effective dans le pays avant la fin de l’année 2017.

Egypte : Le gouvernement bloque 62 sites web d’informations

(TIC Mag) – L’Egypte fait à nouveau l’objet de vives critiques sur la toile en raison de la censure d’Internet. Selon un constat dressé par l’Agence France Presse, le pays a à nouveaux bloqué des sites Internet depuis la fin du mois de mai 2017. 62 sites selon l’Association égyptienne pour la liberté de pensée et d’expression. Une soixantaine au total. Une suspension largement dénoncée par les organisations de défense des droits de l’Homme, de la liberté de la presse ainsi que les professionnels des médias.

D’après l’ONG, c’est au total, dix sites d’informations égyptiens qui sont concernés, ainsi que “plusieurs sites offrant un service VPN” (réseau privé virtuel), qui permet de contourner la censure. L’ONG précise également que certains sites ont été temporairement débloqués, avant d’être bloqués à nouveau. Parmi les nouveaux sites concernés, figurent Al-Badil et Al-Bedaya, connu lui aussi pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement.

Cette nouvelle censure fait suite à celle du 24 mai 2017 où une vingtaine de sites Internet, notamment ceux de médias qataris comme la chaîne Al-Jazeera, le site indépendant égyptien Mada Masr connu pour sa liberté de ton, ou encore Huffpost Arabi, le site en arabe du média américain The Huffington Post avaient été suspendus. Pour l’instant, les autorités égyptiennes n’ont fourni aucune explication sur cette coupure.

TIC et Transport : 20 millions d’Africains bénéficiaires des investissements de la BAD

 

(TIC Mag) – Au cours des prochaines années, c’est environ 20 millions d’Africains qui devraient bénéficier des retombés des projets Transport  et TIC de la Banque Africaine de Développement. C’est la principale conclusion à laquelle est parvenu le rapport annuel du département Infrastructures, villes et développement durable de la BAD publié le 9 juin 2017. Selon ce rapport, le total des prêts et des dons accordés par la BAD en 2016 se chiffre à 1,6 milliards de dollars. Une somme dont a bénéficié 15 pays, principalement pour le financement des projets liés au développement des infrastructures routières ainsi qu’aux Technologies de l’information et de la communication.

« Le transport et les TIC jouent un rôle substantiel dans la poursuite des cinq priorités opérationnelles de la Banque, notamment dans l’appui à l’industrialisation, à l’intégration régionale, à la modernisation de l’agriculture, et plus globalement, à l’amélioration des conditions de vie des populations », explique Amadou Oumarou, directeur du département Infrastructure, villes et développement durable à la BAD, cité par Apa News.

Amadou Oumarou ajoute ensuite qu’en dehors de ces nouveaux chantiers, la BAD est déjà engagée dans d’autres chantiers dans le domaine des Transports et des TIC, notamment 118 projets, répartis dans 47 pays, pour un montant global de 11,8 milliards de dollars.

Parmi les projets phares, celui de la dorsale Transsaharienne qui interconnectera les réseaux de fibre optique du Tchad et du Niger avec ceux de leurs voisins, renforçant l’accès à l’internet dans des zones particulièrement enclavées.

Du rôle vital de l’industrie des télécommunications comme levier de la transformation numérique  

Le secteur des télécommunications est bien conscient que la transformation numérique changera pour de bon la façon dont nous interagissons avec nos clients. Cependant, il existe encore un grand scepticisme quant à l’impact réel et à la rapidité de la transformation numérique sur les entreprises déjà bien établies.

Le secteur des télécommunications est un exemple parfait de cette tendance dans la mesure où il joue un rôle essentiel dans le soutien de la transformation numérique à travers les secteurs, mais il peut également débloquer une valeur significative grâce à sa propre transformation numérique.

Les véritables entreprises de télécommunications numériques pourront développer de nouvelles façons de travailler à l’aide d’une nouvelle architecture informatique qui relie parfaitement les technologies frontale et dorsale. Cela signifie un niveau plus élevé d’assurance commerciale en protégeant les revenus et en empêchant la fraude.

L’un des obstacles à la transformation numérique est que de nombreux dirigeants estiment encore que les modèles commerciaux créés par des entreprises de rupture comme Uber ne sont pas réalistes pour leurs opérations spécifiques. D’autres hésitent à lancer des programmes sans les compétences, le soutien financier, le modèle d’investissement, la patience et la culture pour réussir.

L’Initiative de Transformation Numérique du Forum Economique Mondial (FEM) a analysé l’impact des technologies numériques sur l’industrie et la société. Dans son dernier rapport sur les télécommunications, le FEM a identifié quatre grands thèmes relatifs au numérique et  ayant le potentiel de débloquer 2 000 milliards de dollars en nouvelles opportunités de revenus pour l’industrie et la société :

  • Réseaux du futur – concerne la virtualisation et sa promesse de changer fondamentalement la façon dont les réseaux sont construits et fonctionnent.
  • Au-delà du réseau – se concentre sur la façon dont les technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), la réalité virtuelle (VR) et les modèles ré-imaginés de communication numérique peuvent étendre les flux de revenus au-delà de la connectivité.
  • Redéfinir l’engagement des clients – met en évidence la façon dont les entreprises qui encouragent les consommateurs à vivre des expériences numériques de grande qualité finiront par gagner leur fidélité.
  • Combler le fossé de l’innovation – cela concerne la demande d’innovation rapide et ses exigences pour de nouveaux modèles et stratégies d’innovation pour une main-d’œuvre numérique.

De 2016 à 2025, les gains dans le secteur des télécommunications devraient dépasser        1 200 milliards de dollars de bénéfices d’exploitation cumulés. De même, la valeur pour la société devrait dépasser 800 milliards de dollars – dont la majorité proviendrait de la connexion de milliards de personnes qui ne sont toujours pas connectées à Internet.

Il est important de souligner ici que, bien que la transformation numérique soit différente pour chaque entreprise, nous devons comprendre comment l’intégration de la technologie numérique dans une entreprise entraîne des changements dans la façon de gérer son activité et d’apporter de la valeur à ses clients. Au-delà de cela, c’est un changement culturel qui nécessite d’expérimenter régulièrement et de ne pas avoir peur de l’échec.

Les entreprises de télécommunications sont confrontées à un paysage économique et concurrentiel en évolution rapide, grâce à des bouleversements numériques internes et externes. Le rôle que les opérateurs ont joué dans l’accélération des modèles d’affaires et de services numériques ne s’est pas traduit par une nouvelle valeur, leur part de marché étant passée de 58 % en 2010 à 47 % en 2015 et devrait chuter à 45 % en 2018. La pression sur les revenus traditionnels signifie qu’il est de plus en plus important pour les opérateurs de prendre en compte les nouveaux modèles commerciaux numériques afin de s’assurer qu’ils participent à la valeur de la transformation numérique.

Pour les organisations plus grandes et établies, la transformation numérique est une entreprise colossale, mais qui, lorsqu’elle est menée correctement, apporte des activités  plus en phase avec les demandes des clients et ces organisations seront plus résilientes dans un avenir numérique en constante évolution. Voici quatre impératifs pour le secteur et les décideurs politiques :

  • Une transformation des réseaux sera nécessaire pour permettre de nouveaux modèles commerciaux au-delà du réseau et pour répondre aux attentes des clients.
  • Les nouveaux modèles d’affaires adoptant les technologies émergentes nécessiteront une forte collaboration avec les industries verticales et les plates-formes Internet.
  • Opérer à l’ère du numérique nécessite un changement de culture d’entreprise ainsi que de nouvelles structures organisationnelles.
  • La transformation numérique nécessitera un ajustement des modèles existants de politique et de réglementation.

La prochaine décennie de la transformation numérique sera considérablement différente. Les entreprises de télécommunications devront être bien préparées pour tirer profit de la transformation radicale qui intervient dans la vie des consommateurs, au sein des entreprises et dans l’ensemble de l’économie.

Par Shiletsi Makhofane, Responsable Relations avec les gouvernements et le secteur, Ericsson Afrique subsaharienne

Babissakana : « Les délégués ont acquis les meilleures normes et technologies de management de projet »

(TIC Mag) – CEO du cabinet Prescriptor, l’ingénieur financier Babissakana a organisé du 24 au 26 mai 2017 au Palais des Congrès de Yaoundé la première édition de la Pan-African Project Management Conference (Conférence Panafricaine de Management de Projet). Il dresse un bilan de cet événement qui a rassemblé plus de 453 participants dont 380 délégués et 73 intervenants venant de 18 pays.

TIC Mag : Que faut-il retenir de manière globale sur les propositions ou bonnes pratiques présentées lors de la la première édition de la Pan-African Project Management Conférence (Conférence Panafricaine de Management de Projet) ?

Babissakana : Les délégués présents ont été très satisfaits, notamment des connaissances pratiques acquises sur les meilleures normes et technologies de management de projet qui sont disponibles au niveau mondial ainsi que des programmes de certification qui sont accessibles. Les processus de construction des carrières professionnelles réussies en management de projet ont été clarifiés.  Tous les supports exclusifs de la Conférence sont à la disposition de chaque délégué pour exploitation multiforme.

La Pan-African PMC étant professionnelle, les délégués sont dotés d’une documentation technique spécialisée leur permettant d’avoir une vision claire de l’industrie de management de projet et surtout de définir des plans spécifiques de développement professionnel, afin de devenir dans les prochains mois des experts avertis ou des acteurs influents de la filière en Afrique.  Les représentants des organisations sont mieux outillés pour l’adoption des méthodologies appropriées de management de projet ou la création des bureaux de management de projets dans leurs institutions.

TIC Mag : Comment la Commission de l’Union africaine peut-elle bénéficier de cette conférence dans le cadre de l’implémentation de son Agenda 2063 ?

Babissakana : Les institutions continentales ou régionales telles que la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) ou encore la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui été présentes indiquent déjà un bénéfice indirect pour la Commission de l’Union Africaine.  L’Agenda 2063 est mis en œuvre aussi bien au niveau régional que national. Ainsi, les acteurs nationaux intervenant dans les projets constituent les canaux essentiels d’implémentation de l’Agenda 2063. De plus, le Rapport Officiel de la Conférence sera publié. Il sera porté à l’attention des institutions panafricaines et largement diffusé dans l’ensemble des pays du continent. La Commission de l’Union Africaine devra nécessairement positionner le management de projet comme une filière critique pour l’implémentation réussie de l’Agenda 2063.

TIC Mag : La prochaine édition est prévue en mai 2018. Peut-on déjà avoir une idée du thème de cette édition-là ?

Babissakana : Le thème de la 2ème édition sera annoncé au deuxième semestre 2017. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous allons renforcer le contenu professionnel et pratique de la Pan-African PMC et concentrer le transfert et l’acquisition technologiques sur un des problèmes les plus critiques pour accroître substantiellement le taux de succès des projets en Afrique.

Propos recueillis par TIC Mag

Quelques chiffres sur l’événement

  • 380 délégués
  • 21 Experts internationaux ont présenté personnellement des communications, des modérations et facilitations ;
  • 15 séances plénières, trois allocutions liminaires, deux témoignages, deux discours d’ouverture et de clôture, une exposition commerciale de trois jours;
  • 11 Exposants ;
  • 12 Partenaires médias ;
  • 10 Partenaires institutionnels ;
  • 12 Partenaires Officiels et Sponsors ;
  • 2 Partenaires Technologiques ;
  • 5 Traducteurs / Interprètes ;