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Réseaux sociaux : Facebook franchit le cap des deux milliards d’utilisateurs

(TIC Mag) – Facebook, le plus grand réseau social au monde a annoncé le 27 juin 2017 avoir passé la barre symbolique des deux milliards d’utilisateurs actifs dans le monde. C’est-à-dire, des utilisateurs qui se connectent au moins une fois par mois. Une première dans l’environnement mondial des réseaux sociaux, où aucun concurrent n’a jamais atteint une telle performance.

Son succès, Facebook le doit à son agressivité et son perpétuel caractère innovant. Au fil des années, Facebook a racheté plusieurs entreprises et services concurrents. C’est le cas de l’application de transferts de photos et vidéos Instagram, l’application de messagerie instantanée WhatsApp, ou encore Oculus qui est à l’origine du casque de réalité virtuelle Rift. Sur le chapitre des innovations, Facebook introduit régulièrement de nouveaux outils, à l’instar du « poke » qui permet de faire signe à un ami, le « mur » qui donne accès à l’actualité des uns abonnés, ou encore des « like » qui permettent d’apprécier des publications.

Pour rappel, c’est en 2004 que Facebook a été créé par Mark Zuckerberg, à l’époque étudiant d’Harvard. Initialement, la plateforme visait à interconnecter les étudiants de cette université américaine. Dans la foulée, « The Facebook » comme il s’appelait à l’origine a été étendu à d’autres universités et a atteint la même année un million d’utilisateurs.

Deux ans plus tard, l’application qui s’appelle désormais « Facebook » est étendue à tous les internautes. En 2010, il compte 500 millions d’utilisateurs et franchit le cap du milliard d’utilisateurs en 2012. Cinq ans plus tard, soit en 2017, le réseau social compte désormais deux milliards d’utilisateurs, sur une population mondiale de 7,4 milliards.

Sénégal : Un concours d’art numérique pour booster la créativité des artistes

(TIC Mag) –  Un concours d’art numérique pour « stimuler la créativité, la recherche et l’expérimentation des nouveaux langages esthétiques en Afrique». C’est l’objectif du concours baptisé “Africa Artbox”, lancé par l’entreprise sénégalaise Trias culture, dont la cible est les artistes africains et non africains vivant sur le continent. « Le continent africain accueille une grande partie de la jeunesse mondiale, qui défie tous les obstacles pour s’intégrer aux nouvelles cultures immatérielles et mobiles issues des technologies numériques», explique l’entreprise dans un communiqué.

Sur le principe de la compétition, une fois les dépôts des candidatures achevé, le jury procédera à une sélection au terme de laquelle « l’artiste lauréat obtiendra une résidence de création au centre international “Plataforma Bogotá”, un laboratoire interactif d’art, de science et de technologie basé à Bogotá, en Colombie », précise le communiqué.

Notons au passage que les artistes intéressés par la compétition peuvent déposer leur candidature jusqu’au 30 septembre 2017. Et pour participer à la compétition, les candidats doivent être âgés de plus de 18 ans avec la particularité d’être actif dans le numérique. Le but étant de cultiver chez ces artistes l’esprit créatif.

Togo : Faure Gnassingbé va distribuer des kits connectés dans les zones rurales

(TIC Mag) – Le président du Togo, Faure Gnassingbé, souhaite faire appel à la technologie pour améliorer l’électrification dans son pays. C’est ainsi qu’il a récemment annoncé un programme d’accès à l’électricité à partir du solaire et des objets connectés qui devrait fournir de l’électricité à environ 300 000 foyers ruraux togolais d’ici à 2022, soit près de deux millions de togolais.

Le Kit annoncé sera individuel et doté de technologie permettant de le suivre à distance. Ces kits seront accessibles à partir d’un montant journalier de 100 F.Cfa, soit 3 000 F.Cfa par mois. Ce sera aussi un moyen pour les autorités de s’assurer de la qualité du service.

« Outre l’accroissement notable du taux d’électrification rurale (qui devrait passer de 7% à plus de 40%), l’initiative “CIZO” favorisera l’adoption massive des paiements mobiles dans les zones rurales et, par conséquent, l’inclusion financière des populations rurales », renseigne le communiqué gouvernemental. Notons au passage que le projet a un coût estimé de 68 milliards de F Cfa, financé sur fonds privés.

Bénin : Le gouvernement va dissoudre Libercom SA et Benin Telecoms

(TIC Mag) – Le gouvernement du Bénin a annoncé le 21 juin 2017 au terme d’un Conseil des ministres le plan de restructuration de Libercom SA, de Bénin Télécoms Services SA et de Bénin Télécoms Infrastructures SA. Selon le communiqué du gouvernement, cette restructuration contribuera à rendre ces structures beaucoup plus performantes en plus de devenir rentables.

Seulement, ce plan prévoit la dissolution anticipée de Libercom SA, de Bénin Télécoms Infrastructures SA, ainsi que l’option d’une gestion de type privé à Bénin Télécoms services.

Une disposition qui a été mal accueillie par les employés de ces entreprises qui sont désormais visés par un licenciement collectif et dont les derniers salaires seront payés à la fin du mois de juillet 2017. Dans un communiqué de presse publié hier mercredi 21 juin 2017, ils dénoncent un «bradage du patrimoine de l’Etat au profit des sociétés privées ».

Pour les rassurer, la ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Rafiatou Monrou (photo), a précisé que « dès qu’on va finir le processus de dissolution des sociétés, les droits seront payés sans délai. Il y a un comité qui travaille dessus et il y a plusieurs étapes à franchir ». Dans la foulée, la ministre a invité les employés licenciés à se repositionner dans le secteur du Numérique, en leur demandant d’élaborer un plan sur lequel le gouvernement peut se fonder pour continuer le travail.

Du côté du gouvernement, on justifie une mesure qui est supposée booster le secteur de l’Economie numérique du Bénin. Le communiqué du conseil des ministres évoque la transformation du «  Bénin en une plateforme de services numériques d’Afrique de l’Ouest, pour l’accélération de la croissance et l’inclusion sociale d’ici 2021 ». Il poursuit en réassurant du soutien de l’Etat à « l’émergence d’une concurrence efficace dans le secteur » et au « déploiement d’une infrastructure de transmission à haut et très haut débit. Celle-ci sera détenue par une société de patrimoine publique dont l’exploitation et la maintenance seront confiées à une société de gestion privée, avec pour objectif une utilisation massive des infrastructures pour tous les opérateurs exerçant au Bénin ».

Nigéria : Comment Etisalat a été contraint de céder 45% de son capital

(TIC Mag) – Les difficultés financières de l’opérateur de téléphonie mobile Etisalat au Nigéria l’ont poussé à une ouverture forcée de son capital. Le quatrième opérateur du marché nigérian des télécoms a ainsi été contraint de céder 45% de sn actionnariat à un consortium de banques.

Il s’agit d’un prêt de 1,2 milliards de dollars que l’opérateur avait sollicité en 2013 pour le développement de son réseau. Le remboursement prévu sur plusieurs échéances n’a pas été honoré par l’opérateur, sujet à d’énormes difficultés financières dues à la dépréciation de plus de 60% du Naira vis-à-vis du dollar américain depuis juin 2016. Ce qui a entraîné l’explosion de la dette de l’entreprise et une augmentation des charges opérationnelles.

Au cours des négociations qui s’en sont suivi, les responsables d’Etisalat n’ont pas réussi à convaincre le consortium de banques de renégocier les termes du prêts. Finalement, le consortium de banque s’est emparé de 45% des parts d’Etisalat Group.

Une situation qui illustre à suffisance la situation précaire dans laquelle se retrouve plusieurs acteurs du marché nigérian des télécoms. Selon Gbenga Adebayo, le président de l’Association des opérateurs de télécommunications autorisés du Nigéria (ALTON) qui s’exprimait le 2 juin 2017 à l’occasion du « Sommet Broadband 2017 », pas moins de 21 opérateurs de télécommunications sont tombés en faillite au Nigeria au cours des dix dernières années. Il plaidait alors pour une intervention en urgence des autorités nigérianes. Et il avertit : Si rien n’est fait, plusieurs autres opérateurs feront également faillite d’ici la fin de l’année 2017.

Cameroun : Paul Biya prescrit une taxation optimale des acteurs de l’économie numérique en 2018

 

(TIC Mag) – Au Cameroun, la préparation du budget de l’Etat pour le compte de l’exercice 2018 est déjà engagée. A cet effet, le président de la République Paul Biya a fixé dans une circulaire datée du 20 juin 2017 les orientations générales de la politique budgétaire, ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du budget de l’État 2018.

Si de manière générale Paul Biya mise sur le développement des infrastructures routières, énergétiques et agricoles, l’économie numérique fait également partie des priorités du président. Ainsi, le président Paul Biya prescrit à son gouvernement « d’accélérer l’expansion de l’économie numérique ».

Cependant, contrairement aux années précédentes où le président Paul Biya invitait les jeunes à se lancer davantage dans les filières du numérique, le président camerounais pense qu’il est désormais temps que cette filière participe au mieux de ses capacités au financement du budget de l’Etat. Il prescrit donc « l’adaptation de notre système fiscal pour une taxation optimale de l’économie  numérique, ….la finalisation de l’interconnexion informatique entre les administrations financières (Direction générale des Impôts, Direction générale des Douanes, Direction générale du Budget et Direction générale du Trésor et de la Coopération financière et monétaire), la poursuite des efforts de maîtrise du fichier des contribuables en s’appuyant  sur le nouveau système d’identification, la modernisation des modes de paiement des impôts et taxes pour une meilleure  sécurisation des recettes ».

En ce qui concerne la qualité de la dépense publique, le président Paul Biya entend également l’améliorer afin d’éviter le gaspillage des ressources financières publiques. Dans le viseur présidentiel, les dépenses en téléphone de l’administration qui représente des dizaines de milliards de F Cfa.

En guise d’illustration, l’opérateur à capitaux publics Camtel réclamait en septembre 2016 à l’administration camerounaise en générale des impayés de près de 65 milliards de F Cfa. Pour colmater ce pôle de dépense, Paul Biya exige désormais  «la définition des quotas de consommation de téléphone par administration et par responsable».

Douglas Mbiandou : « Nous souhaitons faire de l’Afrique le premier fournisseur de développeurs au monde »  

 (TIC Mag) – C’est un jeune qui souhaite implémenter la prochaine génération de développeurs africains qui dominera l’univers mondial du numérique. Interrogé par TIC Mag, Douglas Mbiandou, le promoteur du projet « 10 000 Codeurs 2015 – 2020 » dévoile les objectifs de ce programme et surtout ses projets pour l’Afrique.

TIC Mag : Vous avez lancé en 2015 un programme de formation des jeunes codeurs africains baptisé « 10 000 codeurs 2015 – 2025 ».  Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer un programme aussi ambitieux et surtout en quoi consiste-t-il?

Douglas Mbiandou : J’ai constaté au fil de mes nombreux déplacements en Afrique francophone que le nombre de développeurs compétents présents ne suffit pas. Par ailleurs, le chômage est de taille et la jeunesse plus consommatrice de technologies numérique (via Smartphone) que productrice. D’après moi, la jeunesse a un rôle à jouer dans la création de logiciels et services numérique dont l’Afrique a besoin pour son développement.

Alors que le centre de formation Objis que je dirige m’a permis de contribuer à la formation continue de plus de 3 000 personnes en France depuis 2005, les initiatives #AfricanGeek (web-série humoristique) et 10 000 codeurs sont plus orientées pour un développement du Continent. En parallèle du développement commercial du centre de formation en informatique Objis en Afrique, nous tenons à impacter positivement la vie des jeunes en Afrique en leur apportant une connaissance opérationnelle dans un secteur porteur : l’informatique.

Plus précisément, nous souhaitons faire du continent africain le premier fournisseur de développeurs au monde, en profitant du bonus démographique : deux milliards d’habitants en 2059 et un taux de fécondité de cinq enfants par femmes.

TIC Mag : Quelles sont les domaines de formations précis que vous proposez aux jeunes?

D. M. : Notre accompagnement se concentre aujourd’hui à donner les compétences permettant de passer d’un besoin métier idée à la réalisation et déploiement. Nous offrons plusieurs formations. Par exemple, concepteur et développeurs d’application web et mobile.

C’est par exemple ce qu’a fait notre bénéficiaire Ma Awa DIEDHIOU au Sénégal qui a produit tout au long du programme un logiciel qui permet de gérer le suivi de patient dans un centre médical. Nous préparons un nouveau cursus intégrant des compétences Big Data et Cloud Computing.

TIC Mag : En quoi ces formations sont différentes de celles proposées jusqu’ici?

D. M. : Les écoles de formation informatique en Afrique préparent les étudiants à passer des diplômes. Pas à obtenir un emploi ou répondre à des besoins réels. C’est ce que nous faisons à travers 20 modules très orientés pratique (70%) et qui débouchent sur un emploi ou sur la création de startup technologique comme celle d’Awa en cours de création et dédiée dans secteur Santé.

TIC Mag : Quelles sont les conditions pour pouvoir bénéficier du programme de formation dans l’un des pays concerné?

D. M. : Deux types de profils sont éligibles. D’abord, les informaticiens de formation : titulaires d’un Bac + 2 à Bac + 5 en informatique. Ensuite, des autodidactes déterminés à évoluer dans ce secteur porteur et capable de réaliser les huit premiers tutoriels Java sur Objis.com. Dans les deux cas, le programme canalise leur envie de réussir et transforme leur détermination en compétences opérationnelles.

Au Cameroun le programme a démarré en mars 2017. 15 bénéficiaires nous font confiance à Douala et 10 à Yaoundé. Les mensualités sont de 25 000 F Cfa sur 18 mois. Ils sont encadrés par deux professionnels pédagogues déterminés à partager efficacement leurs compétences : Gabriel Kwaye Kant (à Douala) et Daniel Fouomene (à Yaoundé). Des groupes WhatsApp pour ces deux classes sont en effervescence.

Nous avons par ailleurs rédigé un guide du bénéficiaire du Programme 10 000 codeurs. Il présente ma vision et réponds à de nombreuses questions sur le programme actuellement en cours de déploiement au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun.

TIC Mag : Le programme a été lancé en 2015. Nous sommes en 2017. Quelle progression avez-vous réalisé suivant votre objectif de former 10 000 codeurs sur le continent?

D. M. : Nous formons sur fonds propre (90%) les 100 premiers bénéficiaires pour un coût de 300.000 euros. La première vague à sortir en Octobre 2017 concerne 10 bénéficiaires du Sénégal dont Ma Awa. Tout au long de 2018 les autres sortiront. Nous pourrons faire les bilans des 100 en fin 2018. Nous souhaitons par la suite lever 30 000 000 d’euros pour déployer sur tout le continent et atteindre notre objectif de 10 000 codeurs.

Propos recueillis par Jephté TCHEMEDIE

Gabon : L’Arcep renouvelle les licences 2G de Gabon Telecom et Airtel Gabon

(TIC Mag) – Après plusieurs mois de négociations, l’Autorité de régulation des Communications électroniques et de la Poste (Arcep) du Gabon est finalement parvenu à un accord avec les opérateurs de la téléphonie mobile sur les nouveaux termes de leurs cahiers de charge. « Les négociations ont été très difficiles, mais nous avons réussi à trouver un consensus », explique le journal AfricTelegraph qui cite une source à l’Arcep. Après ces négociations, le régulateur a annoncé avoir procédé le 22 juin 2017 au renouvellement des licences 2G des opérateurs Gabon Telecom et Airtel Gabon.

Selon nos confrères d’AfricTelegraph, le point bloquant des négociations était principalement la couverture des axes routiers au Gabon qui était fixée par l’Arcep comme un préalable. Une exigence à laquelle Christian De Faria, le Directeur Afrique du Groupe refusait de céder en raison du fait que la rentabilité des axes routiers ne permettrait pas à Airtel de prendre intégralement en charge la couverture. Finalement, Airtel Gabon a obtenu de partager les frais de couverture avec Gabon Télécom.

En ce qui concerne le coût des licences, il a été fixé par le Conseil de régulation de l’Arcep à 10 milliards de F Cfa chacune, pour une période de 10 ans. Notons cependant que ces cahiers de charges devront encore être transmis au ministère de l’Economie numérique pour approbation par le Conseil des ministres.

Numérique : Objis veut former 10 000 développeurs en Afrique en cinq ans

 

(TIC Mag) – C’est un projet qui se veut être pour le moins ambitieux. L’ingénieur français d’origine camerounaise, Douglas Mbiandou souhaite former 10 000 jeunes africains au développement des applications entre 2015 et 2025. C’est le principal objectif de son programme baptisé « 10 000 codeurs 2015 – 2025 ». Il s’étend à 14 pays d’Afrique francophone, avec des objectifs en termes de quotas de formations qui varient en fonction des potentialités locales. Notamment le Sénégal (1500), la Cote d’Ivoire (1500), le Cameroun (1500 ), la Rdc (1500), le Congo Brazza (800), le Gabon (800), le Bénin (800), le Togo (500), le Mali (800), le Niger (500), la Guinée (500), le Tchad (500), la Rca (500) et Madagascar (500).

La particularité de ce Programme, contrairement à ceux qui existent déjà se trouve au niveau de la qualité de la formation, qui se veut être plus pratique (70%) que théorique. L’idée est non seulement de procurer des diplômes, mais surtout un savoir-faire et des outils de bonne tenue qui feront la différence une fois sur le terrain. « C’est le sens de la Certification ’’Développeur Concepteur JAVA’’ d’Objis. A la sortie : un savoir-faire et un savoir-être qui ouvrent les portes de l’emploi et la possibilité pour les jeunes formés de devenir acteurs de la transformation digitale du Continent », explique Douglas Mbiandou.

Congo Brazza : Le gouvernement annonce le rétablissement de l’Internet

(TIC Mag) – Le ministère congolais des Postes et Télécommunications a annoncé le 25 juin 2017 le rétablissement de la liaison Internet dans le pays suite à une rupture du câble à fibre optique la semaine dernière. « Le ministre des Postes et Télécommunications porte à l’attention du public que les travaux de réparation du câble sous-marin à fibre optique débutés le 19 juin 2017 sous la conduite du consortium WACS au large des côtes de Pointe-Noire ont pris fin ce jour. La liaison Internet a été rétablie », renseigne le communiqué.

Pour rappel, la perturbation qui aura duré un peu plus d’une semaine a été causé par un bateau chalutier qui a sectionné le câble sous-marin à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique.

Selon le ministère congolais des Postes et Télécommunications, cet incident avait alors entraîné une perturbation des opérateurs mobiles, des opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat.

Congo Brazza – Homologation : De nouvelles procédures d’importation des équipements terminaux et radioélectriques

(ARPCE – Brazzaville, 21 juin 2017) En partenariat avec la Direction Générale de la Douane et la Direction Générale du Commerce Intérieur, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques organise, ce jour, une réunion d’information des opérateurs et autres acteurs du secteur des Communications Électroniques sur le lancement des opérations d’homologation des équipements terminaux radioélectriques entrant dans le pays.

L’homologation des équipements terminaux et radioélectriques est d’une importance capitale, car ayant un impact sur la sécurité des utilisateurs desdits équipements et contribue à garantir également la qualité des réseaux et services.

« A travers cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits des consommateurs, l’ARPCE entend assurer aux usagers des équipements terminaux et radioélectriques, à travers tout le pays, un matériel de qualité répondant aux normes internationales », indique le Directeur Général de l’ARPCE, M. Yves Castanou.

En effet, les conditions et les modalités d’homologation des équipements terminaux et radioélectriques, de vérification de la conformité et du contrôle technique à l’importation des équipements des Communications électroniques sont encadrées par la loi en République du Congo

L’article 18 du décret n°2015-254 du 19 février stipule que : « Le contrôle technique à l’importation s’effectue aux points d’entrée terrestres, maritimes ou aériens établis aux frontières nationales et pourvus d’un bureau de douane. Les opérations de contrôle sont entreprises au lieu de dédouanement et avant que la douane n’autorise l’enlèvement ».

« Si pour des raisons techniques, le contrôle ne peut être effectué au lieu de dédouanement, il peut être opéré dans les dépôts et lieux de stockage de l’importateur. Dans ces conditions, une autorisation provisoire d’enlèvement est délivrée par les services de la douane », explique M. Yves Castanou.

Il sera désormais exigé à tout importateur des équipements terminaux et radioélectriques, avant l’embarquement de la marchandise au pays de départ, un certificat d’homologation délivré par l’ARPCE, puis à l’arrivée, par les services de Douane, un certificat de conformité technique délivré une fois de plus par le Régulateur.

Ces nouvelles procédures d’importation des équipements terminaux et radioélectriques seront exigibles à compter du 1er octobre prochain.

 

A propos de l’ARPCE

L’ARPCE est l’Autorité Congolaise de contrôle, de suivi et de régulation des secteurs des Postes et Communications Électroniques. Bras opérationnel et technique du Gouvernement, elle a la délicate mission de garantir à la fois, les intérêts de l’Etat, des Consommateurs, des Opérateurs et Prestataires des services dans les secteurs régulés.

A l’IT Forum Cameroun, Armand Claude Abanda plaide pour la formation de 1 000 réparateurs de smartphones par an

(TIC Mag) – La quatrième édition de l’IT Forum Cameroun s’est tenue à Yaoundé à l’hôtel Mont Fébé le 22 juin 2017 sous le thème: « Le facteur humain dans la réussite d’une transformation digitale d’entreprise et Cybersécurité : Enjeux pour le Cameroun ». Occasion pour les panélistes de proposer des solutions pour la formation des Camerounais dans les métiers du numérique et de la cybersécurité.

Parmi les intervenants, Armand Claude Abanda, le représentent résidant de l’IAI au Cameroun. Il a révélé avoir proposé au gouvernement le projet de formation de 1 000 “maintenanciers” par an. « A l’Avenue Kennedy, il y a une fourmilière de jeunes qui réparent des téléphones. Tout comme une fourmilière de petits bandits. C’est un endroit réputé pour la réparation des téléphones portables. Même ceux qui vivent à Nkolbisson, à des dizaines de kilomètres de l’Avenue Kennedy, s’y rendent pour la réparation de leurs téléphones. Et je vous assure, quel que soit votre problème, ils le réparent. Et ils n’ont aucune formation formelle. Ils ont essayé de se former dans le tas, par l’observation. Malheureusement, lorsque vous y allez, vous êtes également confronté aux problèmes de sécurité », raconte Armand Claude Abanda.

Pour multiplier ce genre de réparateurs de smartphones à Yaoundé et dans le pays, Armand Claude Abanda indique avoir proposé ce projet de « formation de 1 000 maintenanciers par an ». Comment cela va-t-il se passer ? Ses explications : « Vous avez des jeunes qui vont dans une école avec internat durant trois mois. Ils sont formés en réparation d’outils électroniques. Ils ne sont ni ingénieurs, ni bacheliers. Du matin au soir, ils ne font que la réparation. Ils ont des salles de jeu pour se divertir de temps en temps. Ils seront des personnes à mesure de dépanner des téléphones portables, des ordinateurs, des imprimantes, etc. A côté de cette formation, on ajoute une autre sur l’initiation à l’entreprenariat et à la citoyenneté.  Pour la citoyenneté, nous avons signé un partenariat avec le ministère de la Jeunesse pour que leurs experts assurent cette partie de formation et pour l’initiation à l’entreprenariat, nous avons signé un partenariat avec l’Agence nationale des PME. »

Le représentant résident de l’IAI au Cameroun est convaincu qu’avec ce projet, dans tous les quartiers, des ateliers de réparation de téléphones et outils électroniques vont émerger. Ainsi, les Yaoundéens n’auront plus seulement besoin de se rendre à l’Avenue Kennedy pour la réparation de leurs téléphones.

Qui t’a envoyé ?

Petite anecdote d’Armand Claude Abanda : « Comme Pierre Pom (ATOS, ndlr) l’a indiqué tout à l’heure, j’ai vu circulé sur les réseaux sociaux un message qui indique qu’aux Etats-Unis, on vous demande ”qu’est-ce que vous savez faire ?’  En France on vous demande ”qu’est-ce que vous avez comme diplôme ?” et au Cameroun, on vous demande ”qui t’a envoyé ?” C’est une affirmation qui parle et qui doit nous parler. Le ’’qui t’a envoyé ?’’ relève d’une habitude qui est devenue quasiment automatique. On a l’impression que dès que l’on voit un jeune, c’est parce que c’est quelqu’un qui l’envoie, c’est quelqu’un qui a un parapluie. On a quasiment oublié que les gens doivent trouver leur chemin par leur cerveau. D’autant plus que nous sommes à l’ère du numérique et j’ai toujours dit qu’avec la révolution industrielle, nous étions toujours largués. Avec la révolution technologique, il suffit juste de deux choses : un cerveau et un ordinateur et nous sommes à égalité avec qui que ce soit. La révolution numérique est une chance pour nous de donner la capacité à nos jeunes compatriotes de maîtriser les méandres de cette technologie. (…)

A partir de la maîtrise de la programmation, nous pouvons réaliser plusieurs choses. C’est pourquoi je dis toujours à mes étudiants qu’il est très important que chaque fois que vous vous couchez le soir, vous faites le listing de tout ce qui peut être utile à l’homme. Ensuite, se demander qu’est-ce qui est automatisable et enfin qu’est-ce que je peux faire parmi ce qui est automatisable pour que le quotidien de votre entourage. C’est ainsi que vous pouvez créer des applications qui peuvent vous rendre milliardaire ».

D’où l’importance de la formation en programmation. « Il y a beaucoup d’ingénieurs qui sont dans les bureaux qui ne font rien. Ils sont dans des bureaux pour signer des courriers. Parfois ils mettent au bas de leur signature, ingénieur hors échelon. Il faut sortir de ce type d’idéologie. C’est cela qui nous enfonce », conclût-il.

D’après Mohamadou Diallo, le directeur de publication de Cio Mag, organisateur de l’IT Forum Cameroun, c’est la première fois, après près de 10 années d’organisation de conférences que le thème sur le facteur humain est mis en exergue. Il se félicite de la qualité des intervenants et des discussions et donne rendez-vous à l’année 2018 pour la prochaine édition, tout en invitant les Camerounais à participer au prochain Africa IT Expo qui se tiendra prochainement au Maroc.

Par TIC Mag

Fibre optique : Et si le Congo Brazza diversifiait ses partenaires ?

(TIC Mag) – La rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique qui a entraîné un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », soulève aujourd’hui la nécessité pour le Congo de diversifier ses partenaires internationaux en matière de connexion Internet via la fibre optique.

Pour l’instant, le pays tire principalement sa connectivité du projet Central African Backbone (CAB) qui entend interconnecter les pays de la zone Afrique centrale. Cependant, au vu de la demande et aussi pour des raisons de sécurité, le pays gagnerait à multiplier ses pôles de connectivités. Parmi les options qui s’offrent au Congo, l’utilisation de sa jonction avec la République démocratique du Congo, également membre du consortium WACS.

Actuellement, faute de financement, le Congo aurait en principe déjà achevée son interconnexion avec le Gabon. Le pays pourrait aussi s’interconnecter avec le Cameroun, le République centrafricaine et l’Angola. Des projets qui sont pourtant évoqués par le gouvernement congolais, mais qui, pour l’instant, n’ont pas connu de début de concrétisation.

En dehors de toutes ces connexions par câble à fibre optique, le Congo pourrait également opter pour la connectivité Internet via satellite, tel que proposent actuellement plusieurs grands groupes internationaux.

Cette connexion Internet par satellite offre l’avantage d’avoir un débit important et aussi plus sécurisée, vu que les risques de ruptures sont moins importants. Cependant, cette solution d’Internet par satellite semble bien plus onéreuse financièrement que la solution à fibre optique. Mais en solution de substitution, il vaut mieux s’orienter vers ces solutions par satellite à défaut de compter les pertes énormes que peuvent causer la rupture de ce câble sous-marin.

Par Jephté TCHEMEDIE

Paiement mobile : La Béac interdit les transferts d’argent hors de la zone CEMAC

(TIC Mag) – Quelques semaines après avoir annoncé des mesures qui encadreraient davantage les transferts de fonds via paiement mobile, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac) annonce avoir interdit la sortie des fonds hors de la zone par des opérations de cette nature. Dans une lettre datée du 19 juin 2017, Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac demande aux dirigeants de banques présents sur ce marché de « cesser toute opération de transfert de fonds à l’international dans le cadre des activités de monnaie électronique, par le canal de vos partenaires techniques ».

Dans le même document, le gouverneur de la Béac fait le constat selon lequel « les partenaires, opérateurs de téléphonie mobile, seraient en réalité les véritables émetteurs de monnaie électronique, en assureraient la gestion et procéderaient à des transferts à l’international. De telles actions constitueraient alors une violation grave de l’esprit et de la lettre de la réglementation régissant non seulement l’activité d’émission de la monnaie électronique, mais aussi la réglementation des changes ». Dans la foulée, Abbas Mahamat Tolli brandit la menace de la sanction en se réservant le droit de sévir contre des éventuels contrevenants.

Cette annonce intervient après une décision pareille de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest en mars 2017 qui interdisait les opérations Orange Money en dehors de la zone. Invité à s’exprimer sur cette question,  Abbas Mahamat Tolli indiquait alors que « les opérateurs de téléphonie, sans en avoir les autorisations, ni les contraintes auxquelles sont soumises les banques, qui font exactement l’activité des banques. Il faut mieux encadrer ça et surtout s’assurer qu’ils ne sont pas liés à des activités de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale ou de financement du terrorisme ».

Notons que cette décision de la Béac concerne davantage MTN Cameroon qui proposait avec son partenaire Afriland First Bank des transferts de fonds à travers l’Afrique, notamment en direction de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin, Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Togo.

L’ACSIS appelle à plus d’inclusion et de multilinguisme au WSIS Forum de l’UIT

(TIC Mag) – Dans le cadre du Forum du SMSI, tenu à Genève, du 12 au 16 Juin, 2017, le président de la Société civile africaine sur la société de l’information (ACSIS), le Dr Cissé Kane a lancé à Genève un appel à la communauté internationale pour soutenir le secrétariat du Forum du SMSI. Le Dr. Kane s’est félicité de l’existence de ce cadre unique qu’est le Forum du SMSI qui permet la plus grande interaction entre tous les acteurs du secteur.

Tout en saluant le travail remarquable du secrétariat du Forum du SMSI, le Dr Cissé Kane a cependant estimé que ce secrétariat n’avait pas les moyens d’assurer l’inclusion et la participation nécessaires. Il a appelé solennellement tous les acteurs, notamment le secteur privé pour qu’il soutienne davantage le forum du SMSI en lui dotant de moyens suffisants pour renforcer son caractère inclusif et en accroissant sa résonnance.

Ce soutien sollicité permettra notamment de :
1. Traduire tout le site Internet du WSIS FORUM au moins dans toutes les langues officielles des Nations Unies
2. Veiller à ce que toutes les sessions du WSIS FORUM bénéficient d’interprétation dans toutes les langues officielles des Nations Unies
3. Traduire tous les programmes du Forum du SMSI dans toutes les langues des Nations Unies
4. Offrir un nombre de bourses conséquentes (au moins 20 par continent) chaque année afin de permettre aux membres de la Société Civile et du secteur académique les plus méritants de faire le voyage de Genève et de participer au Forum du SMSI
5. Prévoir l’opportunité de compléter les délégations gouvernementales participant au Forum du SMSIS, par quelques membres méritants de la Société Civile et du secteur académique.

Par ailleurs, ACSIS appelle à plus d’actions en faveur de l’Afrique où des défis majeurs restent importants. « En effet, les fractures sont toujours très béantes en Afrique avec un très bas taux de connectivité en Afrique. Nous avons tous démarré ensemble il y a 25 ans, mais il y en des pays qui en sont à 90% et d’autres à 3% de connexion Internet (surtout en Afrique). L’explosion mobile en Afrique ne saurait masquer un accès très partiel à la société de l’information et des connaissances. En Afrique, il y a encore beaucoup de barrières comme l’accès (coûts et infrastructures), la langue, l’analphabétisme numérique). Nous risquons de continuer encore longtemps à recueillir aussi beaucoup de méfaits des TIC. Les dangers de l’Internet liés à la cybersécurité, à l’environnement (les déchets électroniques mais aussi ondes de toutes sortes, la gadgetisation), rendent l’Afrique encore plus vulnérable que les autres continents », affirme le Dr Cissé Kane.

Source : Communiqué ACSSIS

Gabon : JA Gabon s’associe à Airtel pour former plus d’entrepreneurs

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(TIC Mag) – Dans le cadre de son nouveau programme de mentorat pluriannuel  baptisé ” un patron pour un jeune entrepreneur” Junior Achievement Gabon (JA) a annoncé le 15 juin 2017 la signature d’une convention avec la filiale gabonaise du groupe Airtel. Avec cette Convention, Airtel rejoint ainsi le nouveau programme de JA Gabon lancé depuis trois semaines, et dont l’objectif est de rapprocher le monde des jeunes entrepreneurs de leurs ainés en étant accompagnés tout au long du parcours de lancement de leur startup.

De manière précise, Airtel va mettre à la disposition de JA ses compétences de manière bénévole, afin d’accompagner les jeunes de JA Gabon. Selon Verlaine Mve Assoumou, le directeur des Programmes de JA Gabon, l’implication de Airtel et des autres entreprises installées au Gabon permettra de « contribuer au développement du pays, de nourrir l’image ‘’employeur’’, d’enrichir le dialogue social, de développer des savoirs faire et être des employés, de nourrir l’image et la réputation de son entreprise, d’accroître la fierté d’appartenance à l’entreprise et maintenir la motivation et l’implication des collaborateurs des entreprises ».

Notons que JA Gabon c’est aujourd’hui 464 volontaires, 3044 jeunes dont 1036 filles formés et accompagnés entre 2015-2016, et 9 programmes distincts. Pour faire de son nouveau programme « Un patron pour un jeune entrepreneur », l’Organisation non gouvernementale dédiée à l’éducation des jeunes a lancé une campagne de recrutement de bénévoles, de volontaires et de mentors dans les entreprises installées au Gabon.

Cameroun : les opérateurs mobiles s’engagent à lutter contre le phénomène des SIMBOX

(TIC Mag) – En présence du nouveau directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Philemon Zo’o Zame, les quatre opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun (MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel et Camtel) se sont retrouvés à l’hôtel Hilton de Yaoundé ce 22 juin 2017 pour signer un protocole d’accord en vue de combattre le phénomène de détournement du trafic des appels internationaux entrants qui sévit au Cameroun.

D’après Philémon Zo’o Zame, ces opérateurs mobiles ont souhaité que l’Agence les appuie dans la recherche de solutions durables à cette problématique « qui prend des proportions ahurissantes au Cameroun ».  A cet effet, explique le DG, dans le cadre de la lutte contre ce trafic international illicite, l’ART a engagé des concertations avec les opérateurs concessionnaires de téléphonie afin de développer une synergie d’efforts dans la lutte contre les SIMBOX et à assurer une coordination des méthodes de lutte contre ce fléau.

Une balance téléphonique non déficitaire

Ces concertations ont abouti à l’élaboration du protocole d’accord signé entre les opérateurs. Le DG précise que le but est de « mettre en place des outils efficaces de lutte contre les routes grises, c’est-à-dire les circuits non autorisés du trafic international permettant ainsi à toutes les minutes de communication entrant de passer par des voies légales qui ne sont rien d’autre que celles des opérateurs ayant dûment acquis leurs licences ; stabiliser le marché camerounais des communications téléphoniques internationales ; maintenir une balance téléphonique non déficitaire avec le reste du monde ».

Selon les termes de ce protocole, on apprend que tous les opérateurs sont invités à disposer d’outils techniques fiables permettant de détecter, d’identifier et de supprimer en temps réel les numéros utilisés par les Simbox. Aussi, ces outils devraient fonctionner 24 heures sur 24 et produire, selon une périodicité claire, un rapport contenant entre autres informations la liste des numéros détectés utilisés par les SIMBOX.

D’après l’explication de l’ART, le protocole engage également les opérateurs à définir communément un seuil d’alerte de numéros Off net détectés comme numéros Simbox. Afin de permettre le suivi de la mise en œuvre, l’ART précise que ce protocole a institué un comité chargé entre autres de proposer des mesures pour une amélioration du cadre réglementaire de lutte contre ce phénomène d’une part et des solutions techniques à mettre en œuvre par tous les moyens pour une résolution à l’amiable des litiges entre les opérateurs en rapport avec l’objet du protocole, d’autre part. Les différends n’ayant pas trouvé de solution au sein du comité technique devront être portés à l’arbitrage de l’ART.

Plusieurs milliards de F.Cfa par an

Philemon Zo’o Zame, lui, invite donc l’ensemble des opérateurs des communications électroniques du Cameroun de tout mettre en œuvre pour que ce protocole d’accord contribue à réduire durablement le phénomène des SIMBOX et limiter les pertes, qui, d’après lui s’évaluent à « plusieurs milliards de F.Cfa par an ».

Côté opérateurs, on se félicite. « Aujourd’hui, est un grand jour pour les opérateurs en ce qui concerne pour la lutte contre le SIMBOX. Nous sommes parvenus à nous mettre d’accord sur un cadre de travail qui nous permettra de travailler ensemble en ce qui concerne les SIM détectées des autres opérateurs. Nous avons des outils très performants pour détecter les SIMBOX. Il appartient aux opérateurs en place de mettre en place des mécanismes pour suspendre les numéros utilisés par les SIMBOX, y compris les numéros appartenant à l’opérateur ayant mis en place le mécanisme », se réjouit Souahib Bangoura, directeur de la Qualité, du Contrôle et des Revenus d’Orange Cameroun, représentant l’opérateur français à cette rencontre.

Projections : Ericsson table sur 950 millions d’abonnements mobile en Afrique de l’Ouest en 2020

(TIC Mag) – Le géant suédois des télécommunications Ericsson a présenté le 15 juin 2017 son traditionnel rapport sur la mobilité. Un document dans lequel il dresse les principales perspectives que pourra connaitre le secteur des TIC et télécoms au cours des prochaines années. Parmi les informations les plus captivantes, les projections d’Ericsson dans le secteur de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest.

Selon le rapport, ce secteur devrait connaitre une progression fulgurante, passant de 650 millions abonnements actuellement à 950 millions en 2022. Dans la même veine, les abonnements via Smartphone devraient également connaitre un bel essor pour atteindre 770 millions, contre seulement 250 millions actuellement. Ericsson prédit également une forte progression de la 4G, même si « les anciennes technologies seront encore très présentes ».

Spécifiquement sur le trafic Internet, le rapport d’Ericsson annonce que le nombre d’abonnés au haut débit devrait augmenter de 2,6 milliards d’ici à 2022 à l’échelle mondiale. Ce qui représente une moyenne d’un peu plus d’un million par jour. Egalement, le trafic de données par téléphone devrait passer de 1 Go / mois en 2016 à 5,3 Go en 2022.

En ce qui concerne les principales raison de cette progression de la mobilité, le rapport évoque entre autres la « forte croissance de la population jeune et d’une baisse des prix des smartphones ».

Congo Brazza : Les travaux de réparation de la fibre optique ont débuté

(TIC Mag) – Alors que les utilisateurs d’Internet au Congo connaissent des perturbations suite à la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, rassure.

 Dans un communiqué de presse publié le 21 juin 2017, il annonce que toutes les dispositions ont été prises pour un retour prochain à la normale et que les travaux de réparation ont débuté.

« Le bateau câblier du Consortium West African Câble System (Wacs) chargé de procéder aux réparations du câble sous-marin en fibre optique sectionné au large des côtes de Pointe-Noire est arrivé ce mercredi 21 juin 2017 sur les lieux des travaux.  Les travaux ont débuté », explique le ministre Léon Juste Ibombo (photo) dans son communiqué. Pour l’instant, le ministre ne donne aucune indication sur la durée éventuelle de ces travaux. Mais à en croire la presse congolaise, ceux-ci pourront durer plusieurs semaines.

Pour rappel, la rupture de la fibre optique aux larges des côtes de Pointe-Noire est due à un incident causé par un bateau chalutier qui a sectionné le câble sous-marin à fibre optique. Ce qui a causé un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », explique Léon Juste Ibombo.

Congo : MTN annonce avoir doublé sa capacité de connexion Internet

(TIC Mag) – La filiale congolaise de l’opérateur de télécommunications MTN a annoncé le 16 juin 2017 avoir doublé sa capacité de connexion en optimisant la bande passante des données internet  afin d’améliorer l’expérience de navigation de ses abonnés sur la toile. Selon un communiqué de presse de MTN Congo publié à cet effet, l’opérateur a également optimisé les accès à la plateforme de contenus vidéos Youtube pour améliorer l’expérience utilisateur des passionnés de streaming.

« Cette augmentation facilitera la navigation et permettra aux abonnés d’accéder rapidement aux vidéos les plus en vogue sur YouTube et de fluidifier les échanges d’informations », renseigne le communiqué de l’opérateur.

Alors que l’opérateur est également touché par la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, il rassure que les entreprises qu’il dessert pourront constater une nette amélioration de leur connexion Internet.