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Accra va se doter d’une Autorité nationale pour la cybersécurité

[Digital Business Africa] – Dans le cadre des efforts déployés pour faire face à l’augmentation de la cybercriminalité, le gouvernement ghanéen a annoncé son intention de mettre en place un centre national de cybersécurité, qui assurera la liaison avec les organismes publics et le secteur privé concernés pour superviser les opérations de cybersécurité dans le pays.

S’exprimant à l’occasion du lancement du 28e mois national de sensibilisation sur la cyber-sécurité, le 22 Octobre 2018 à Accra, le président Akufo-Addo a déclaré que les problèmes de cybersécurité constituaient désormais une menace réelle pour la sécurité nationale, ajoutant que « le Ghana ne peut pleinement récolter les dividendes numériques, liés à son adoption des TIC en tant que moyen de notre transformation socio-économique, si elles ne parviennent pas à atténuer les menaces existantes et émergentes en matière de cybersécurité. »

L’occasion également de voir l’inauguration du Conseil consultatif interministériel national sur la cybersécurité. Selon le président Akufo-Addo, le gouvernement entreprend des interventions politiques et pratiques spécifiques, notamment le renforcement des capacités, la coopération internationale, l’application judiciaire des lois sur la cybercriminalité et la mise en œuvre de normes techniques et de garanties pour lutter contre ce fléau.

En raison de ce phénomène, le président a affirmé qu’en juillet de cette année, il avait interrogé le ministre des Communications, l’hon. Ursula Owusu-Ekuful, chargée de superviser la mise en œuvre de la politique et de la stratégie nationales en matière de cybersécurité (NCSPS) du Ghana.

« Cela nous a conduit à adopter une approche multipartite, en tant que fondement de la mise en œuvre efficace des divers programmes et activités de cybersécurité. Le Groupe de travail technique national sur la cybersécurité (CNSTWG) et le Conseil consultatif interministériel national sur la cybersécurité (NCSIAC) seraient les moteurs essentiels de nos efforts », a-t-il déclaré.

En démontrant la coopération internationale pour relever les défis de la cybersécurité, le président Akufo-Addo a déclaré avoir signé la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel lors du 29e Sommet de l’UA tenu à Addis-Abeba en juillet de cette année.

« Nous allons également collaborer avec des institutions internationales et des partenaires technologiques, tels que l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation des télécommunications du Commonwealth (CTO), Google, Facebook et Microsoft, afin de garantir la sécurité informatique de nos citoyens, en particulier des enfants », a-t-il ajouté.

La réponse de la justice pénale à la cybercriminalité est un autre domaine important, a déclaré le président Akufo-Addo. À cette fin, « la formation des juges, des procureurs et des enquêteurs, en particulier sur la législation relative à la cybercriminalité et les dispositions d’application, constitue une priorité pour le gouvernement ».

Par Gaëlle Massang

Ethiopie :  Dr.-Ing. Getahun Mekuria reste ministre, mais désormais chargé l’innovation et de la technologie

[Digital Business Africa] – Il se nomme Getahun Mekuria, ministre des sciences et de la technologie depuis novembre 2016. Lors du remaniement ministériel du 16 octobre 2018, son portefeuille ministériel s’est en effet changé en ministère de l’Innovation et de la Technologie. ET il conserve son poste de ministre.

La nomination de H.E. Dr.-Ing. Getahun en tant que ministre de l’Innovation et de la Technologie devrait galvaniser le processus de transformation dans lequel le ministère s’est déjà engagé. Ces dix dernières années, l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, s’est construit une réalité économique inédit. L’arrivée d’Abiy Ahmed au pouvoir a permis l’accélération des réformes, ce dernier, étant formé dans les télécoms a occupé aussi lui aussi le poste de ministre des sciences et de la technologie.

On comprend ainsi mieux l’accent que met le gouvernement éthiopien en matière de développement technologique, comme le témoigne par exemple le projet annoncé, en partenariat avec Hub City Live, de construire une cité technologique baptisée « le vrai Wakanda » dans la ville de Bahir Dar, dans l’Etat fédéral d’Amhara. D’une valeur de trois milliards de dollars US, ce projet devrait être réalisé sur une période de huit à dix ans.

Getahun Mekuria a en effet déclaré au sujet de ce projet qu’il aura un grand impact sur l’amélioration des vies des populations et la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes. Il rassemblera diverses innovations TIC largement utilisées dans le monde et abritera diverses institutions et personnes impliquées dans les domaines des sciences et de la technologie.

Dr.-Ing. Getahun Mekuria Kuma a été nommé ministre des Sciences et de la Technologie le 1er novembre 2016. Il a servi au cours des deux dernières années en tant que ministre d’État et directeur général. Auparavant, H.E. Dr.-Ing. Getahun a travaillé pour l’Institut de technologie d’Addis-Abeba de l’Université d’Addis-Abeba dans différentes capacités académiques et de gestion. Il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en génie électrique de l’université d’Addis-Abeba. Il a obtenu son doctorat dans le même domaine à l’Université de Duisburg-Essen, en Allemagne.

Par Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : les Fintech locales invitées à participer à la digitalisation des flux financiers dans le rural

[Digital Business Africa] – Les autorités ivoiriennes viennent de lancer un appel à candidatures aux Fintech pouvant déployer des solutions de digitalisation en zones rurales. Le programme vise à répondre aux défis de circulation des flux financiers et d’inclusion financière dans ces zones. L’appel à candidatures qui court jusqu’au 24 octobre ne concerne que les Finetch nationales.

Les startups Fintech ayant passé la phase de démarrage disposent désormais d’un canal pour développer les solutions technologiques répondant aux défis de circulation des flux financiers et d’inclusion financière en zone rurale, prenant en compte les questions d’accessibilité, de connectivité, de sécurité, d’éducation financière.

Pour y arriver, l’Agence Côte d’Ivoire PME a lancé un appel à candidatures pour un programme d’accélération de startups Fintech pouvant déployer des solutions de digitalisation des flux financiers en zones rurales.

« Il a pour objectif l’accompagnement des startups Fintech ayant passé la phase de démarrage, à développer les solutions technologiques répondant aux défis de circulations des flux financiers et d’inclusion en zones rurales qui prenne en compte les questions d’accessibilité, de connectivité, de sécurité, d’éducation financière », insistent les sources de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

Cet appel intervient alors que les flux financiers en zones rurales n’ont pas une bonne dynamique et que le taux d’inclusion financière n’avoisine que 10%. Les mêmes sources expliquent que ce programme dénommé « RUFIN 2018 » est lancé dans un contexte où « le digital semble être une solution adéquate à l’amélioration de la circulation des flux financiers et à l’inclusion financière en zone rurale ».

Le programme RUFIN s’adresse exclusivement aux startups de droit ivoirien, à des entreprises ayant développé et commercialisé des solutions Fintech depuis 3 ans au moins ; à des groupements de startups proposant différentes solutions qui répondent aux objectifs du présent programme. Les solutions qu’ils proposeront devront répondre aux problématiques des populations rurales et qui tiennent compte de leurs capacités numériques, de leur équipement ou de leur statut économique, précise l’Agence CI PME sur son site web.

Par Gaëlle Massang

Rwanda : Paula Ingabire est la nouvelle ministre des TIC et de l’Innovation

[Digital Business Africa] – Le président rwandais, Paul Kagame, a procédé à un remaniement ministériel le 18 octobre 2018, avec notamment le remplacement aux Affaires étrangères de Louise Mushikiwabo, élue récemment à la tête de la francophonie, et à la Défense, de James Kabarebe, qui devient conseiller spécial du président.

Ce nouveau gouvernement, composé à 50% de femmes, voit également entrer Paula Ingabire, comme ministre des TIC et de l’Innovation. Paula Ingabire était auparavant responsable du pôle TIC de la Rwanda Developement Board, la vaste organisation étatique chargée d’attirer, retenir et faciliter les investissements dans l’économie nationale.

Paula Ingabire remplace à ce poste Jean de Dieu Rurangirwa qui n’aura passé qu’une seule année à ce poste en remplacement de Jean Philbert Nsengimana.

Elle aura ainsi pour mission de poursuivre la politique d’émergence du Rwanda en tant que leader technologique africain. En effet, après le génocide, les autorités ont fait le choix de se concentrer sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) jugées comme indispensables pour accélérer la reconstruction de la nation, mais aussi pour avoir une voix qui porte dans la mondialisation.

Sous l’impulsion du président Paul Kagamé, le Rwanda a amorcé il y a quelques années sa transformation digitale, à travers la numérisation des services administratifs, la généralisation du paiement mobile, ou alors le développement de son écosystème de l’innovation grâce au lancement d’un fonds national de recherche et d’innovation à hauteur de 30 millions de dollars.

Nul doute que la nouvelle ministre sera à la hauteur de ces défis, du fait de son background riche. Son poste à la Rwanda Developemnt Board lui a en effet permis d’être Coordinateur du projet Innovation City de Kigali, projet conçu en 2015 avec l’idée de transformer le pays en un centre d’innovation. S’inspirant de la Silicon Valley américaine, qui abrite de nombreuses entreprises technologiques émergentes et mondiales telles que Apple, Facebook et Google, le gouvernement visait à créer des centres d’excellence universitaire en TIC, en recherche et développement et à promouvoir le développement du capital humain, ce qui contribuerait à faire du pays une économie axée sur le savoir

Paula Ingabire a également travaillé comme coordinatrice de Smart Africa, une initiative visant à tirer parti de l’infrastructure à large bande pour stimuler la croissance socioéconomique de l’Afrique. Elle est diplômée de la School of Engineering et de la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology, en conception et gestion de systèmes et est titulaire d’une licence en ingénierie informatique et en technologies de l’information de l’ancien Institut des sciences et technologies de Kigali.

Par Gaëlle Massang

Comment promouvoir l’agriculture et les TIC en Afrique grâce aux PPP : Rendez-vous  à Casablanca

[Digital Business Africa] – La seconde édition du Forum PPP Afrique se tiendra les 12 et 13 novembre 2018 à Casablanca au Maroc. Cadres, entrepreneurs et décideurs d’Afrique et d’ailleurs sont attendus les 12 et novembre prochain à Casablanca où se tiendra la deuxième édition du Forum PPP Afrique, placé cette année sous le thème « Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) », indique les organisateurs dans un communiqué.

L’édition casablancaise est la première tenue sur le Continent africain, après Paris l’année dernière où l’événement avait rassemblé plus de 300 personnes. La rencontre qui se veut une grand-messe des PPP en Afrique se propose d’être une «opportunité exceptionnelle» pour les investisseurs et les entreprises internationales de mieux cerner la dynamique agricole et technologique afin de mieux identifier les possibilités de partenariats.

Outre les plénières habituelles, l’événement sera étoffé de panels animés par une brochette de personnalités issues à la fois du service public et du secteur privé. Parmi celles-ci notamment, le Premier ministre de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et l’économie numérique du Maroc, Moulay Hafid Elalami, le chef de la division Secteur privé de la Commission de l’UEMOA, Khady Evelyne Ndiaye, ou encore l’entrepreneur malien Samba Bathily, PDG d’Africa Development Solutions, un groupe diversifié investi dans une dizaine de secteurs, basé à Bamako et opérant dans 15 pays africains.

Outre les moments d’échanges autour de la thématique, les participants auront droit à des formations et des visites d’entreprises. L’événement sera également couronné par un dîner gala ponctuée par une cérémonie d’Awards décernés aux organisations qui se démarquent en matière de bonnes pratiques.

Par G.M.

Tony O. Elumelu : « En quatre ans seulement, nous avons directement touché 4 460 entrepreneurs

[Digital Business Africa] – La ville de Lagos au Nigéria accueillera le 25 octobre 2018 le 4ème forum annuel de la fondation Tony Elumelu (TEF), une organisation philanthropique axée sur l’accompagnement de l’entreprenariat sur le continent. La rencontre devrait rassembler plus de 5 000 entrepreneurs, investisseurs mondiaux, dirigeants des secteurs publics et privé africains et des organisations de développement.

« En quatre ans seulement, nous avons directement touché 4 460 entrepreneurs et nous commençons à voir les résultats : création d’emplois, effets d’entraînement, mais surtout reconnaissance du bien-être économique de l’Afrique dirigé par des entrepreneurs : hommes et femmes, grandes et petites… Nous allons les défendre et les célébrer. Cette année, nous atteignons véritablement l’échelle et l’impact, nous avons reçu plus de 150 000 candidatures en 2017 seulement, contre 20 000 en 2015 », explique Tony O. Elumelu, le fondateur de TEF.

D’après la Fondation, la rencontre est « une occasion unique pour générer des idées, créer des réseaux et rapprocher les décideurs et le secteur privé »,  marqué par la présence des mentors et des partenaires. Elle vise « à mettre en contact les hommes politiques avec la nouvelle génération de jeunes hommes et femmes d’affaires qui façonnent l’Afrique ». Sur la forme, le forum comprendra une session interactive avec le président kényan, Uhuru Kenyatta et Nana Akufo-Addo, président du Ghana, animée par Tony O. Elumelu, fondateur de TEF.

Parmi les innovations de cette édition, on annonce le lancement de TEFConnect, la plus grande plate-forme numérique au monde pour les entrepreneurs africains, dédiée à la connexion des entrepreneurs africains et de l’écosystème de l’entrepreneuriat.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le prix Empowering People Award offre jusqu’à 200 000 euros pour récompenser les solutions technologiques

[Digital Business Africa] – La fondation Siemens Stiftung a annoncé le lancement de son prix Empowering People Award doté de 200 000 €. Il vise à récompenser des solutions à faible technologie ou des produits présentant un potentiel commercial solide qui apportent des solutions à des problèmes d’approvisionnement fondamentaux dans les pays en développement.

Selon le communiqué de la Fondation qui dit être convaincue que l’utilisation de la technologie, associée à l’entrepreneuriat social, améliore la qualité de la vie et les structures sociales « des solutions technologiques appropriées peuvent compenser des déficits aigus et offrir des opportunités diverses pour des activités économiques indépendantes et des revenus indispensables ».

Les candidatures seront évaluées en fonction des plusieurs critères : La technologie, l’impact social, le métier, le volet financier et le dimensionnement, et la structure de l’équipe ainsi que son organisation. En ce qui concerne la répartition des Prix, on apprend de la Fondation que les trois principaux gagnants auront respectivement 50 000, 30 000 et 20 000 euros chacun. Les finalistes recevront chacun 10 000 euros, et le Prix ​​spécial wash doté d’une enveloppe de 20 000 euros, tandis que le Prix ​​communautaire sera accompagné de 10 000 euros.

Tous les gagnants bénéficieront d’une adhésion à long terme au réseau Empowering People, qui offre diverses possibilités d’assistance. Les solutions retenues seront également répertoriées dans la base de données en ligne sur les solutions afin de les placer sous un coup de projecteur international qui rehausse leur portée et leur impact.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Do Manh Hung : « Parmi les 1000 employés de Viettel Cameroun SA, les Camerounais représentent 94% »

[Digital Business Africa] – Depuis son lancement en 2014, le quatrième opérateur de téléphonie mobile au Cameroun revendique une progression assez importante. Nexttel filiale du groupe vietnamien Viettel, affirme dans un communiqué publié le 16 octobre 2018 détenir un portefeuille de «4,5 millions de clients» dans le pays au 2ème trimestre 2018. Toutes choses qui font revendiquer la position de « premier opérateur téléphonique au Cameroun, comparé aux autres opérateurs télécoms qui ont investi et commencé sur le marché sur de longues périodes».

Dans la foulée, Nexttel revendique une couverture allant «jusqu’à 90% de la population, dont 99,2% en zone urbaine», et la création d’emplois pour près de 100 000 personnes dont 1000 directes, dont 94% sont des nationaux.

De belles annonces qui masquent pourtant mal la bataille ouverte qui a éclaté au sein de l’opérateur entre les actionnaires vietnamiens et ceux camerounais pour le contrôle de l’entreprise. D’une part, on retrouve parmi les protagonistes le milliardaire camerounais Baba Danpullo, actionnaire à hauteur de 30%, et d’autres parts, l’actionnaire majoritaire Viettel Global Investment SA. Selon l’actionnaire camerounais, la partie vietnamienne gère l’entreprise unilatéralement, refuse le principe de la double signature, et importe massivement la main d’œuvre du Vietnam. Des accusations qualifiées de « mensongères » par la partie vietnamienne, qui accuse Baba Danpullo de véhiculer volontairement dans la presse.

D’après Do Manh Hung, représentant légal de Viettel Global Investment SA.,  «en apportant au pays des technologies de pointe et une expertise certaine en matière de gestion des télécommunications, en créant des emplois, tout en respectant les lois et règlements camerounais», Viettel s’engage pour les intérêts de la partie camerounaise. Aussi, il ajoute que «parmi les 1000 employés travaillant chez Viettel Cameroun SA, les Camerounais représentent 94% de l’effectif et l’équipe dirigeante est composée à 85% de Camerounais».

L’affaire a finalement été portée devant le tribunal de première instance de Yaoundé, qui avait rendu une ordonnance instaurant la notion de la double signature chez les gestionnaires de Nexttel. Mais, cette affaire de double signature brouille encore le réseau de communication entre les deux principaux actionnaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Accounter, la plateforme nigériane de comptabilité sur le cloud arrive au Kenya

[Digital Business Africa] – Accounteer, la plate-forme nigériane de comptabilité sur le cloud et destinée aux petites entreprises, ouvrira un bureau à Nairobi, au Kenya, au premier trimestre de 2019. Lancée en 2015, Accounteer présente des fonctions de facturation, de rapports, de rapprochement bancaire et, récemment, d’aide les utilisateurs à s’occuper de toutes les activités comptables en les associant à un comptable spécialisé qui traitera les relevés bancaires, classera les taxes et gérera la masse salariale pour une fraction du coût de l’embauche d’un comptable interne

Merijn Campsteyn, fondateur et PDG de la startup, a d’abord conçu l’idée d’ Accounteer lorsqu’il vivait au Kenya. Il s’est rendu compte que, malgré l’esprit d’entreprise du pays, le manque de ressources facilement accessibles et abordables pour la comptabilité financière de base rendait difficile la gestion de petites entreprises.

« Nous avons constaté que même si les Africains sont très créatifs et entreprenants, de nombreux propriétaires d’entreprises ont du mal à se développer. L’accès au capital reste difficile. La PME moyenne paie trop d’impôts. De plus, de nombreux propriétaires d’entreprise ne disposent pas des données et des connaissances nécessaires pour gérer correctement leurs opérations. Tous ces problèmes peuvent être imputés à l’absence de comptes financiers précis et fiables », a déclaré Campsteyn à Disrupt Africa.

Campsteyn a commencé à travailler sur le projet, mais lorsqu’il était temps d’externaliser le développement de la plate-forme, il ne pouvait pas amener les développeurs à comprendre et à exécuter sa vision. En 2015, il a essayé de se réinstaller avec l’idée d’inclure les utilisateurs finaux locaux, mais son équipe à l’époque manquait des compétences et de l’expérience spécifique nécessaire à la réalisation du travail. Ce n’est que lorsqu’il est entré en contact avec un développeur de logiciels d’Andela que la plate-forme a finalement été mise en place, après plus d’un an de tests et de modifications pour la rendre viable.

Selon Campsteyn, Accounteer a été conçu pour l’entrepreneur africain. La plate-forme est facile à utiliser et accessible même aux personnes sans antécédents financiers. L’application peut se connecter à des tiers tels que des banques et des services numériques tels que la facturation électronique et des passerelles de paiement en ligne, offrant ainsi un niveau d’automatisation que les acteurs internationaux ne peuvent pas.

En l’espace de trois ans, Accounteer a établi une base solide au Nigéria et a rassemblé plus de 10 000 utilisateurs actifs dans plus de 70 pays, dont les plus importants sont le Nigéria, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. L’année dernière, la plate-forme a remporté 10 000 dollars lors du 23e sommet économique nigérian. Cette année, il a gagné 50 000 dollars au MEST Africa Challenge et a également été accepté dans le programme d’accélérateurs Itanna de Honeywell. La semaine dernière, il a annoncé avoir obtenu un financement de la plate-forme d’investissement basée à Lagos, Microtraction.

Par Gaëlle Massang

Comment promouvoir l’agriculture et les TIC en Afrique grâce aux PPP : Rendez-vous à Casablanca

[Digital Business Africa] – La seconde édition du Forum PPP Afrique se tiendra les 12 et 13 novembre 2018 à Casablanca au Maroc. Cadres, entrepreneurs et décideurs d’Afrique et d’ailleurs sont attendus les 12 et novembre prochain à Casablanca où se tiendra la deuxième édition du Forum PPP Afrique, placé cette année sous le thème « Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) », indique les organisateurs dans un communiqué.

L’édition casablancaise est la première tenue sur le Continent africain, après Paris l’année dernière où l’événement avait rassemblé plus de 300 personnes. La rencontre qui se veut une grand-messe des PPP en Afrique se propose d’être une «opportunité exceptionnelle» pour les investisseurs et les entreprises internationales de mieux cerner la dynamique agricole et technologique afin de mieux identifier les possibilités de partenariats.

Outre les plénières habituelles, l’événement sera étoffé de panels animés par une brochette de personnalités issues à la fois du service public et du secteur privé. Parmi celles-ci notamment, le Premier ministre de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et l’économie numérique du Maroc, Moulay Hafid Elalami, le chef de la division Secteur privé de la Commission de l’UEMOA, Khady Evelyne Ndiaye, ou encore l’entrepreneur malien Samba Bathily, PDG d’Africa Development Solutions, un groupe diversifié investi dans une dizaine de secteurs, basé à Bamako et opérant dans 15 pays africains.

Outre les moments d’échanges autour de la thématique, les participants auront droit à des formations et des visites d’entreprises. L’événement sera également couronné par un dîner gala ponctuée par une cérémonie d’Awards décernés aux organisations qui se démarquent en matière de bonnes pratiques.

Par Gaëlle Massang

CAREN 2018 : La régulation de l’ économie numérique  au cœur d’une conférence africaine à Ouagadougou

[Digital Business Africa] – Ouagadougou abrite, du 16 au 18 octobre 2018, la première Conférence africaine sur la régulation de l’économie numérique (CAREN). Organisée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et Télécom Paris Tech, cet événement réunit divers acteurs qui s’intéressent aux questions liées à l’économie numérique sur le continent africain. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme le ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, représentant le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.

« Aujourd’hui, l’espace terrestre est maîtrisé. Idem pour l’espace aérien. L’espace numérique existe mais comment le réguler ? ». Telle est la grande question posée par le président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, et à laquelle devront répondre les participants. Et durant les 72 heures, neuf sessions et deux tables rondes seront animées autour de plusieurs thématiques telles que les enjeux et risques de la numérisation de l’économie et de la société, l’inclusion financière, l’essor du commerce électronique, l’usage des réseaux sociaux, l’intelligence artificielle et le Big Data.

Selon Laurent Gille de Télécom Paris Tech, l’objectif visé par la CAREN est de constituer un lieu de dialogue entre les acteurs du numérique et les régulateurs mais aussi avec la société civile et les chercheurs. « Ce qui nous lie, c’est renforcer le dialogue entre les acteurs de la transformation socioéconomique et soutenir la recherche en la matière. Les défis ne sont pas derrière nous. Ils sont encore devant nous », a-t-il laissé entendre.

A sa suite, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou Amon Gabriel, dira que cette rencontre est la preuve que « la solidarité africaine n’est pas un vain mot ». « Nous devons agir collectivement, poursuit-il, pour répondre aux attentes légitimes de nos populations en leur apportant des solutions innovantes, intégrées et inclusives à même d’impacter positivement leur quotidien ».

Pour le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, représenté par Mme le ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara née Sanon, le Burkina Faso s’est déjà engagé vers l’édification d’une société basée sur l’économie de l’information et du savoir. Il en veut pour preuve la réalisation d’infrastructures de fibre optique à travers les projets Backbone et G-Cloud, la promotion du développement des applications et des services à travers le projet e-Burkina, la création de l’Université virtuelle et de seize espaces numériques ouverts, le soutien financier aux jeunes entrepreneurs avec le programme Burkina Start-up. Le chef du gouvernement a émis le vœu que les conclusions de cette conférence africaine deviennent des repères « qui permettront de tracer les sillons d’approches spécifiques dans le domaine de l’économie numérique et de sa régulation en Afrique ».

Par Gaëlle Massang

Kenya : La première édition de la compétition “E-commerce Mobile Application Africa AWARD” lancée

[Digital Business Africa] – La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) en partenariat avec  la Société Civile Africaine sur la Société de l’information (ACSIS SCASI), plus grand réseau des TIC de la Société Civile d’Afrique organisent un l’événement international Africa E-Commerce Week”. Ce sera à Nairobi au Kenya du 10 au 14 Décembre 2017 sous le thème  “Empowering Africa Economies in the digital Era”.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements africains ainsi que des personnalités de haut niveau du secteur privé de l’Afrique sont annoncés.

A la faveur de cet événement, ACSIS organise une compétition d’applications mobiles entre les  étudiants et jeunes diplômés des pays  Africains. Cette compétition est baptisée “E-commerce Mobile Application Africa AWARD”. Elle sera déroulera en 2 phases:

La première phase consistera à la soumission des applications qui devraient parvenir avant le 04 Novembre 2018. Les jeunes devront remplir un formulaire en version anglaise ou française détaillant leur idée ou projet.

Les premiers résultats seront dévoilés et envoyés par mail avant le 10 Novembre. Un projet ou deux maximum seront choisi par pays.

ACSIS précise qu’elle prendra en charge les frais de déplacement et de séjour des porteurs de projet sélectionnés pour le déplacement de Nairobi.

La deuxième phase se tiendra du 10 novembre au 08 décembre 2018. Les équipes sélectionnées devront développer leurs applications pour les présenter leur version finale. Les équipes sélectionnées devront envoyer leur application via mail ou site web avant le 05 Décembre, condition pour gagner son billet d’avion et la réservation de l’hébergement hôtel.

Enfin, du 10 au 13 Décembre 2018 chaque équipe présentera durant 15 minutes son projet devant le public de l'”E-commerce Week” au siège des Nations Unis à Nairobi.

Par Digital Business Africa

Le géant de l’Internet Google lance le mode Moto sur Google Maps au Kenya

[Digital Business Africa] – Après l’Asie, et spécifiquement l’Inde, le géant américain de l’Internet Google annonce le lancement au Kenya du mode moto de son service Google Maps. Ce qui fait du Kenya le premier état africain où les cyclistes auront le service de navigation vocale.

« Pour plus d’un million de Kenyans, les boda bodas [taxis-motos] sont un moyen pratique et bordable de se déplacer et de transporter des marchandises d’un endroit à un autre. Avec le nouveau mode Moto de Google Maps, les utilisateurs de tout le Kenya pourront désormais obtenir des indications et une navigation étape par étape pour proposer des itinéraires plus pratiques », explique Google dans un communiqué.

Pour les conducteurs de moto taxis, ce nouvel outil sera très utile dans leur activité quotidienne : « Ce qui nous empêche de prendre certains clients, c’est le manque d’information sur les itinéraires. Si la route n’a pas un nom clair et que vous êtes nouveau dans la région, vous vous perdez facilement », fait savoir Ben Chelule, un jeune taxi-moto de 24 ans exerçant dans la capitale du Kenya Nairobi.

Par Digital Business Africa

L’Agence française de développement lance la troisième édition du Digital Challenge Africa

[Digital Business Africa] – L’Agence Française de Développement (AFD)  a annoncé le 15 octobre 2018 le lancement de la troisième édition de son Digital Challenge, qui valorise les entrepreneurs de la révolution numérique en Afrique. Il s’agit d’un concours de start-ups et d’innovations numériques dont l’objectif cette année est de favoriser l’inclusion économique, sociale, culturelle, et politique des femmes en Afrique.

« Cette édition ‘‘l’innovation pour les femmes en Afrique’’ est dédiée à la promotion de l’égalité femmes-hommes sur le continent africain. Le concours s’adresse aux start-ups du continent africain ainsi qu’aux porteurs de projet issus du monde entier, qui proposent des solutions innovantes agissant en faveur de l’inclusion des femmes en Afrique et utilisant le numérique comme levier de développement», explique un communiqué de l’AFD qui précise que les startups d’Afrique et du monde entier ont jusqu’au 12 novembre 2018 pour déposer leur candidature en ligne sur http://afddigitalchallenge.afd.fr .

Les startups d’Afrique et du monde entier ont jusqu’au 12 novembre 2018 pour déposer leur candidature en ligne. Au terme de la compétition, trois grands prix seront attribués aux vainqueurs : Le Digital Africa Initiative, doté d’une enveloppe de 15 000€. Il récompense deux entreprises en phase d’amorçage, remarquables par leur capacité d’innovation ; Le Digital Africa Reussite, accompagné d’une enveloppe de 50 000€, qui récompense deux entreprises en phase de croissance, remarquables par leur capacité à se développer et à essaimer.

Enfin, le ​Digital Africa Prix Spécial d’une valeur de 20 000€ qui récompense une entreprise se distinguant par l’originalité de son approche dans une perspective d’inclusion des femmes.

Par Digital Business Africa

E-Commerce : Hub2, la start-up qui propose des solutions de paiement via GSM en Afrique

[Digital Business Africa] – C’est la pépite réunionnaise qui a eu les honneurs du premier prix Pitch décerné mercredi dernier, 10 octobre 2018, à Paris, à l’occasion du dernier forum NxSE. Hub2.io, start-up fondée il y a deux ans par Ashley Gaüzere, a remporté le concours consistant à “pitcher” devant le jury réuni à bord de l’avion d’Air Austral emmenant les participants à cette 3e édition exceptionnellement délocalisée dans la capitale.

Une belle reconnaissance pour cette start-up passée à la phase opérationnelle de son tableau de marche depuis six mois et qui œuvre déjà en Côte-d’Ivoire, au Burkina Faso et à Madagascar, en attendant le Cameroun et le Sénégal d’ici la fin de l’année. L’idée ? Permettre aux populations africaines faiblement bancarisées de pouvoir réaliser des achats sur les sites de commerce en ligne, et encourager ainsi l’arrivée d’une nouvelle génération d’entrepreneurs digitaux en Afrique, où l’e-commerce connaît une croissance annuelle de 300% !

Ingénieur et commercial de formation, Ashley Gaüzere a imaginé son “agrégateur de paiements” ou “payment gateway” au cours de ses dix années de travail pour Orange en Afrique. “Il existe là-bas un vrai problème de moyens de paiement sur le web, qui prive les consommateurs d’un accès à ces produits du e-commerce, et restreint le marché de ces entreprises de vente en ligne. On estime à moins de 8% la population africaine ayant un compte bancaire, alors que 40% a un accès internet et que le taux de pénétration du téléphone mobile est proche de 80%”, expose le fondateur d’Hub2 sur la plateforme web clicanoo.re.

La plateforme, qu’il anime aujourd’hui avec sept collaborateurs, dont deux développeurs et trois commerciaux en Côte-d’Ivoire, se propose de servir d’intermédiaire entre internautes et sites de e-commerce, grâce justement à la technologie du GSM. “Les Africains utilisent beaucoup les mobicartes ou le mobile banking, des mini-comptes bancaires ou porte-monnaie électroniques accessibles depuis le téléphone. En connectant les opérateurs à notre plateforme, nous sommes en mesure de faire valider la transaction à l’acheteur depuis ces moyens de paiements au moyen d’un simple SMS”, explique encore l’ingénieur.

Depuis six mois, ce sont une vingtaine d’opérateurs commerciaux qui ont ainsi adhéré à la plateforme. Et une dizaine de nouvelles demandes arrive chaque semaine. “Pour ces sites, c’est un moyen de sécuriser les paiements. En général, en Afrique de l’Ouest, les vendeurs sont payés à la livraison, avec le risque d’une annulation de dernière minute. Sans parler des paiements en cash, qu’il faut ensuite transporter avec les dangers que cela suppose” précise Ashley Gaüzere.

Par G.M.

France : Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, l’association Digital Africa est créée

[Digital Business Africa] – Annoncée à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa vient d’être créée. C’est ce qu’on apprend ce 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, qui a été nommé président de cette association.

Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement, il s’agit d’une plate-forme qui sera bientôt lancée, et qui se veut un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.

Cette initiative est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours en mai dernier à l’ouverture de la troisième édition de Viva Technology en mai dernier. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.

Par G.M.

Emmanuel Forson, le DG de YooMee Cameroun, annonce sa démission

[Digital Business Africa] – « Après quatre années passées au plus haut niveau de l’équipe dirigeante de YooMee et une contribution importante pour l’introduction de YooMee comme acteur majeur du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, M. Emmanuel Forson quitte la direction de YooMee pour de nouveaux défis professionnels. »

C’est ce qu’un apprend en substance dans le communiqué de presse rendu public par l’opérateur YooMee Cameroun, tout en précisant que le conseil d’administration et l’ensemble du personnel, tout en saluant sa contribution dans le développement de YooMee lui souhaitent bonne chance et franc succès.

Emmanuel FORSON a débuté sa carrière à la Direction de l’Audit Interne à la Banque Africaine de Développement en 1999 (BAD). En 2002, il rejoint le Groupe pétrolier Exxon Mobil au sein de sa filiale en Côte d’Ivoire en qualité de Directeur du Crédit (en charge de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Niger) avant d’occuper les fonctions de Customer Service Manager.

En 2006, il intègre la Société Nationale des opérations Pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) dans le but de mettre en place et développer un réseau de stations-service. Il a occupé les fonctions de chef de département des opérations stations-service puis chef du département du Business Développement.

De 2010 à 2012, M. FORSON a été le Directeur Général de la société Corlay/MRS Cameroun (Ex Texaco) et Directeur Commercial et Marketing du Groupe MRS au Nigeria. Avant de rejoindre le Groupe YooMee Africa, Emmanuel Forson a été Co Fondateur de la société de trading pétrolier, La Chorale.

M. FORSON déclarait au moment de sa nomination à la tête de YooMee : « Je suis très fier de rejoindre le Groupe YooMee Africa, dont le siège est en Suisse, et qui a une ambition de devenir le leader du haut débit en Afrique Sub-Saharienne. Je mettrais à la disposition de YooMee mon humble expérience et ma connaissance des marchés africain afin d’accompagner le groupe dans son développement ».

Ce développement se traduit alors par la signature, le 22 février 2017 d’un partenariat commercial avec Camtel qui permet à YooMee d’étendre son réseau et ses offres, propulsant la firme comme tout premier fournisseur d’accès internet à déployer un réseau haut débit mobile sans fil au Cameroun, et premier full MVNO d’Afrique subsaharienne francophone. Défi plutôt réussi dans un contexte concurrentiel sévère, il ne nous reste plus qu’a lui souhaiter bon vent.

Par Gaëlle Massang

Microsoft entre dans le Top 5 des fabricants de PC aux USA

[Digital Business Africa] –  Microsoft a fait son entrée dans le Top 5 des fabricants au troisième trimestre. Une première pour Microsoft qui déloge Acer de cette cinquième place. C’est ce qu’on apprend de l’étude publiée par le cabinet d’études Gartner, sur le marché des ventes d’ordinateurs aux États-Unis.

Cette première est le fait des appareils Surface de Microsoft, sachant que Gartner prend en compte dans ses chiffres l’ordinateur de bureau, l’ordinateur portable et les ultramobiles premium comme Microsoft Surface. Par contre, les livraisons de Chromebooks ne sont pas comptabilisées.

Au cours du troisième trimestre, Microsoft a livré 602 000 PC (Surface) aux États-Unis, pour une part de marché de 4,1 %. Tout de même bien loin de HP (30,7 %), Dell (25,9 %), Lenovo (15,4 %) et Apple (13,7 %) sur le total des 14,771 millions de PC écoulés.

Néanmoins, cette entrée de Microsoft dans le Top 5 des plus gros vendeurs de PC aux États-Unis ne se retrouve pas à l’échelle mondiale. L’opérateur a toutefois présenté ses nouveaux appareils Surface en début de mois avec notamment l’ordinateur portable Surface Laptop 2.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : L’ART transfère son siège à Bastos

[Digital Business Africa] – L’agence de Régulation des Télécommunications, ART, a annoncé le 04 octobre 2018 avoir transféré son siège situé à la “Nouvelle route Bastos” à Bastos, en face du Haut commissariat du Nigeria.

Le communiqué intégral du DG de l’ART, Philémon Zoo Zame. 

Cameroun le siège de l'ART transféré à Bastos

Google persiste sur le marché des smartphones

[Digital Business Africa] – Cela ne pouvait pas plus mal tomber. Programmée le mardi 9 octobre, l’annonce par Google de ses derniers produits a été précédée par la révélation, la veille, d’une faille de sécurité massive dans son réseau social Google+, laquelle a affecté les données d’au moins 500 000 utilisateurs. Le scandale aurait pu perturber l’ordre du jour, mais de cela, il ne fut pas question lors de la présentation effectuée de New York. Google escomptait sans doute qu’une nouvelle chasserait l’autre.

En termes de communication, le coup est rude pour la firme de Mountain View (Californie), qui s’évertue à asseoir sa crédibilité comme fabricant d’appareils technologiques. Cette année encore, c’est toute un éventail de produits nouveaux que la compagnie a dévoilés : téléphones, enceintes connectées, tablettes.

Les annonces les plus attendues se concentraient sur la gamme des téléphones Pixel, qui étrennent leur troisième génération. La présentation a surtout mis en avant les nouvelles fonctionnalités créées autour de l’appareil photo, comme celle qui permet de ne pas manquer le cliché parfait : au moment de capter une scène insolite, l’appareil commence à prendre des photos avant même que vous ayez appuyé sur le bouton…

Mais, la distribution reste encore assez faible, les téléphones, proposés en deux tailles (5,5 et 6,3 pouces), ne seront disponibles le 2 novembre que dans douze pays.

Ventes très décevantes

Les velléités de Google sur le marché des smartphones ne sont pas nouvelles. Avec la série des Nexus d’abord, dès 2010, élaborée avec divers constructeurs (HTC, Samsung, LG, Motorola, Huawei), puis avec la gamme Pixel, depuis 2016. L’achat de Motorola, en 2011, pour 12,5 milliards de dollars (environ 11 milliards d’euros au cours actuel), revendu pour à peine 3 milliards moins de trois ans plus tard, et les ventes très décevantes de ses téléphones (à peine 3,9 millions d’unités délivrées en 2017), auraient pu décourager la compagnie de Mountain View de persister dans cette voie.

Mais, sous l’impulsion de Sundar Pichai, arrivé aux commandes de Google en 2015, la division « matériel » a été réorganisée, avec l’arrivée à sa tête de Rick Osterloh. Objectif : faire mieux coopérer les divisions « logiciel » et « matériel ». Le chèque fait en septembre 2017 à HTC pour pouvoir mettre la main sur 2 000 de ses ingénieurs a depuis confirmé la volonté de l’entreprise d’accélérer dans le développement de ses produits.

Surtout, M. Pichai a placé l’intelligence artificielle au cœur du développement de chaque produit proposé par Google. Avec l’éclosion d’assistants virtuels tels que ceux d’Amazon (Alexa), l’utilisation des services de Google est ­devenue moins indispensable qu’avant à ses utilisateurs : d’une simple interpellation vocale, le propriétaire d’une enceinte Amazon Echo peut commander un livre sans en faire la recherche sur Google. Et le propriétaire d’un iPhone pourra demander son chemin à son téléphone grâce à Siri sans passer par le service de cartographie de son concurrent… Autant de requêtes qui échapperont à Google, alors que toute son économie est portée par la ­connaissance de ses utilisateurs à des fins publicitaires.

Il incombe à Google de démontrer que son assistant est plus efficace que ses concurrents, et sur tous les supports (téléphones, enceintes, etc.). Même la caméra du dernier Pixel s’assimile à un moteur de recherche, capable de reconnaître cette paire de lunettes que vous seriez en train de fixer. Au fond, même en se tournant toujours plus vers le hardware, Google ne change pas de métier.

Par Gaëlle Massang