[Digital Business Africa] – La 16ème réunion des Ministres en charge des Télécoms et des TIC de la CEDEAO s’est achevée à Ouagadougou le vendredi 04 octobre 2019. Précédée de la réunion des experts, cette réunion des Ministres a examiné le rapport d’avancement sur la mise en œuvre du règlement communautaire relatif au roaming sur les réseaux publics de communications mobiles. Le rapport a indiqué la voie à suivre pour permettre aux populations de l’espace CEDEAO de bénéficier de la gratuité des appels reçus en roaming d’ici fin décembre 2019.
Cette réunion des Ministres a également examiné et adopté la politique de la CEDEAO en matière d’accessibilité aux TIC par les personnes handicapées tout comme les lignes directrices et les recommandations sur les marchés pertinents des télécoms /TIC.
Légende photo : Télécoms et TIC : Le Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin a représenté la Côte d’Ivoire à la réunion des experts de la CEDEAO au Burkina Faso.
À noter que lors de cette réunion des Ministres, la Côte d’Ivoire a été désignée pays champion pour l’impulsion de la mise en œuvre rapide du règlement communautaire relatif au roaming sur les réseaux publics de communications mobiles au profit des populations de l’espace CEDEAO.
Selon le Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin, Directeur de Cabinet au Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste, qui a représenté son pays à cette rencontre, son département ministériel est résolument engagé à faire de l’impact social des TIC une réalité tant en Côte d’Ivoire que dans l’espace CEDEAO.
[Digital Business Africa] – Les projets du gouvernement arrivent à maturation physique et la transformation du Bénin est en marche. Ainsi, le conseil des ministres a pris connaissance du Compte-rendu d’étape des projets de mise en place de la plate-forme nationale d’interopérabilité et du portail national des services publics et a procédé à l’approbation des spécifications fonctionnelles de sept premiers e-services. C’était lors de sa traditionnelle réunion hebdomadaire, tenue le 9 Octobre 2019.
Le Conseil a alors validé les spécifications ainsi que le choix des sept premiers e-services retenus qui seront disponibles aux usagers. Ils sont : le permis de construire ; le certificat de conformité environnementale ; l’extrait de registre de commerce et de crédit mobilier ; l’attestation d’affiliation au Fonds National des Retraites du Bénin ; l’attestation de jouissance de droits à une pension de retraite ; l’attestation de prise en charge pour les agents admis à la retraite ; et le certificat de nationalité.
C’est le fruit du contrat avec le cabinet eGovernance Academy autorisé en Conseil des Ministres le 3 avril 2019. Ainsi, au-delà des missions effectuées par le prestataire et qui ont abouti à la finalisation de la phase pilote du projet de mise en place de la plateforme d’interopérabilité ainsi qu’à la préparation de la phase de généralisation, un plan d’action a été déjà proposé. Sur la mise en place du portail national des services publics en ligne, le compte rendu indique qu’un prototype de portail a été développé avec trois e-services intégrés.
On peut se féliciter de cette avancée et y voir une option sérieuse prise par le gouvernement béninois sur la voie du numérique et de la digitalisation. On peut également entrevoir les prémices d’une administration intelligente avec moins de tracasseries possibles à l’usager avec en prime un gain de temps et d’argent.
On peut aussi voir en cela, le fruit de la nouvelle orientation de la diplomatie béninoise. Car il faut le rappeler, c’est une des retombées de la coopération entre le Bénin et l’Estonie, coopération redynamisée avec l’avènement au pouvoir du Président Talon. Cela sera d’une grande importance dans la lutte contre la corruption et le rançonnement dans l’administration.
[Digital Business Africa] – Dans la perspective de l’instauration d’une administration intelligente, le développement des capacités et compétences numériques du personnel de l’administration publique devient une nécessité absolue.
C’est en vue de cela que le conseil des ministres du 9 Octobre 2019, a autorisé l’organisation de sessions de renforcement des compétences numériques des personnels de l’administration publique. En effet, il a été procédé à la signature d’un protocole d’accord avec International Computer Drivers Licence Africa, un organisme réputé.
Une phase de diagnostic est indispensable pour faire l’état des lieux, dans le but de définir avec l’objectivité et la pertinence requises, le contenu de la formation des agents concernés et d’aboutir à leur certification.
Dans cette perspective, le Gouvernement a sollicité le groupe WIN AFRICA qui prendra en charge l’évaluation des capacités et la formation d’un effectif de 1775 agents. Les retombées de telles formations vont certainement être ressenties dans les performances de l’administration et les services aux usagers. Toute chose qui cadre avec la dynamique que le Président Talon impulse à l’administration publique béninoise
Il est logique et responsable de la part du gouvernement de préparer le personnel de l’Etat à la révolution technologique ; alors l’autorisation de cette formation procède de cette nécessité. Il y a alors lieu de saluer le souci du gouvernement qui tient à l’efficacité et la pertinence des offres de formation. Cela témoigne de la volonté et du soin du gouvernement de faire aboutir correctement les initiatives en jaugeant d’abord de la pertinence mais aussi de la maîtrise du processus de conduite et d’implémentation.
[Digital Business Africa] – Pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a pris une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun. La décision a été prise le 02 octobre 2019 par le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame.
Le régulateur précise que les opérateurs CAMTEL, MTN Camero0n, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun sont tenus d’intégrer ces tarifs dans leurs projets de catalogues d’interconnexion et d’accès des exercices 2019 et 2020 destinés aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public. Et ces projets de catalogues révisés intégrants les tarifs fixés par l’ART doivent être soumis à l’Agence pour approbation, au plus tard vingt jours après signature de cette décision.
Les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS de CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun des exercices 2019 et 2020 doivent se présenter, selon l’ART, comme suit :
TARIFS DE LA TERMINAISON D’APPEL VOIX
Année 2019
Année 2020
Heures pleines
(De 7 h à 20 h 59 min.)
Heures creuses
(De 21 h à 6 h 59 min.)
Heures pleines
(De 7 h à 20 h 59 min.)
Heures creuses
(De 21 h à 6 h 59 min.)
CAMTEL
20 Fcfa
18 Fcfa
16 Fcfa
14 Fcfa
MTN Cameroon
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
10 Fcfa
ORANGE Cameroun
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
10 Fcfa
VIETTEL Cameroun
18 Fcfa
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
TARIFS DE LA TERMINAISON DE SMS
Année 2019
Année 2020
CAMTEL
7 Fcfa
6 Fcfa
MTN Cameroon
5 Fcfa
4 Fcfa
ORANGE Cameroun
5 Fcfa
4 Fcfa
VIETTEL Cameroun
6 Fcfa
5 Fcfa
Toutefois, le Pr Philémon Zoo Zame précise l’Agence de Régulation des Télécommunications pourrait procéder à la révision de ces tarifs « en cas de modification dans la vie sociale de l’opérateur, de l’environnement technique, économique réglementaire ou de dysfonctionnements concurrentiels ».
L’on se souvient que l’ART avait
rejeté pour la seconde fois les offres techniques et tarifaires de MTN Cameroun
et d’ORANGE Cameroun, respectivement le 10 avril 2019 et le 03 juin 2019.
Après ce rejet, MTN Cameroun et ORANGE Cameroun avaient soumis à l’Agence le même mois une offre dont les tarifs se présentent comme suit : Chez MTN Cameroon : 18 Fcfa en heures pleines et 16 Fcfa en heures creuses, soit une baisse de 18% pour la terminaison d’appels voix et 5 Fcfa le SMS, soit une baisse de 12,5%.
Chez ORANGE Cameroun, les tarifs se
présentaient ainsi : 17 Fcfa en heures pleines et 15 Fcfa heures creuses,
soit une baisse de 22% pour la terminaison d’appels voix, et 5 Fcfa pour le
SMS, soit une baisse de 12,5%.
Afin d’obtenir des clarifications sur les tarifs proposés, l’Agence avait convié les opérateurs CAMTEL, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun en dates du 11 et 12 juillet 2019 à des concertations. Lors de ces rencontres, MTN Cameroun et ORANGE Cameroun ont justifié le maintien des tarifs proposés par des investissements à consentir pour assurer le développement de leurs réseaux et les déséquilibres financiers que pourraient engendrer une baisse des tarifs de terminaison d’appels de l’ordre de 45% sur une année.
Toutefois MTN Cameroon et ORANGE
Cameroun avaient fait savoir tout comme lors des précédentes réunions la
possibilité d’appliquer la baisse exigée par l’ART pour l’exercice 2020.
[Digital Business Africa] – Au Nigéria, la filiale du groupe sud-africain de télécommunications MTN est en mauvaise posture, notamment sur le marché de l’Internet. Pour la deuxième fois en un an, les chiffres publiés par la Commission nigériane des communications (NCC) indiquent une perte progressive des abonnés de l’opérateur, par ailleurs leader du marché nigérian des télécommunications.
Depuis le début du mois d’octobre 2019, MTN Nigéria a perdu 178.103 abonnés
à Internet. Entre août et septembre 2019, MTN Nigeria a perdu un nombre record
de 667 243 abonnés à Internet. MTN comptait un total de 52,2 millions d’abonnés
à Internet en juillet 2019, selon les données obtenues de la NCC. Mais ce
nombre a chuté à 51,6 millions en août, ce qui représente une perte de plus
d’un demi-million d’abonnés à Internet en 30 jours.
Au cours de la même période, les données de la NCC montrent que le nombre total d’abonnés Internet dans le pays a diminué de 100 000 personnes, passant de 122,6 millions à 122,5 millions. Ce qui en toute logique signifie que cette baisse relativement faible n’est donc pas responsable du grand nombre d’abonnés Internet MTN perdus au cours de la même période. Paradoxalement, le recul de MTN Nigéria semble profiter directement à ses concurrents, notamment Airtel Nigeria et Globacom Nigeria. Selon les données du régulateur, en août, Airtel Nigeria a gagné 350 134 abonnés à Internet.
Sur les raisons de cette perte de terrain, il est difficile de donner avec
certitude une explication qui tienne la route. Toujours est-il que plusieurs
abonnés de MTN Nigéria ont évoqué l’épuisement rapide des forfaits de
l’opérateur. Mais également, il n’est pas exclu que MTN Nigéria paie ainsi les
représailles des violences xénophones qui ont récemment eu lieu en Afrique du
Sud, et qui avait ciblé plusieurs nigérians.
Toujours est-il, MTN détient actuellement la plus grande part de marché,
notamment 37,2% (65,7 millions d’abonnés), Airtel arrive en seconde position
avec 27,13% (47,9 millions), suivi de Globacom avec 26,76% (47,2 millions) de
part du marché, tandis que la part de marché mobile de 9mobile reste à 9% (15,6
millions).
[Digital Business Africa] – C’est une avancée qui va certainement améliorer l’accès aux téléphones portables, et notamment les smartphones sur le continent africain. L’homme d’affaire ougandais Ashish Thakkar a procédé le 7 octobre 2019, en présence du président du Rwanda Paul Kagame, à l’inauguration de Mara Phones, sa première usine de production de smartphones. Une usine installée à Kigali.
« Je crois fermement que l’heure de l’Afrique est aujourd’hui et Mara Phones cherche à éclairer cela. Mara Phones témoigne de notre engagement à faire en sorte que, en tant qu’Africains, nous produisions et consommions nos propres produits sans compromettre les normes mondiales. », explique Ashish Thakkar, cité par La Tribune Afrique.Dans le même sillage, la directrice générale de Mara Phones Rwandaajoute que l’arrivée de cette usine «apporte des solutions de résolution de problèmes sur notre continent et va accroître la pénétration des smartphones en Afrique avec des solutions sur mesure ».
Pour un début, Mara Phones produira deux modèles de smartphones : Mara X et Mara Z. Des smartphones présentés comme adaptés aux réalités africaines, avec notamment une batterie longue durée, un large espace de stockage et une mise à jour de la version Androïd sur 2 ans. Avec cette usine, Mara Phones entend conquérir le très prometteur marché africain, mais également challenger les grandes firmes à l’international.
[Digital Business Africa] – Le géant des technologies Facebook a annoncé l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne. Ceux-ci rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP), Les Observateurs de France 24, Pesa Check vise à intensifier les efforts de Facebook pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur la plateforme et réduire la propagation des fausses nouvelles.
Le programme de vérification des
faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie
et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en
Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République
Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de
France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24
et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.
« Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook», explique Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne. Une déclaration qui laisse entrevoir l’extension à l’avenir du programme à d’autres pays.
[Digital Business Africa] – D’après le WEEE Forum, une association
à but non lucratif créée en avril 2002 et regroupant 36 organisations engagées
dans une gestion responsable des Déchets d’équipements électriques et
électroniques (DEEE. WEEE en anglais) en Europe et dans le monde, 50 millions
de tonnes de déchets électroniques seront générés dans le monde en 2019. La
moitié de ces DEEE est constituée des appareils personnels tels que des
ordinateurs, des écrans, des smartphones, des tablettes et des téléviseurs. Le
reste étant constitué d’appareils ménagers plus grands et d’équipements de
chauffage et de refroidissement.
Mais seulement 10 millions de tonnes de l’ensemble de ces DEEE seront collectés et traités selon les règles de l’art. Conséquence, de graves problèmes de santé en perspective notamment dans les pays en développement où ces déchets sont presque toujours illégalement déversés.
C’est pour sensibiliser l’opinion mondiale sur les problèmes des déchets électroniques et encourager leur élimination appropriée par une gestion responsable de ces DEEE que la seconde journée internationale des déchets électroniques se tiendra ce 14 octobre 2019. Le WEEE Forum, organisateur de cet événement, a annoncé la semaine dernière l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’agence des Nations Unies chargée des questions relatives aux TIC, sera partenaire de cette Journée internationale des déchets électroniques.
L’UIT exerce une influence mondiale
Selon Houlin Zhao, le Secrétaire général de l’UIT, « l’UIT contribue depuis un certain nombre d’années au Global E-Waste Monitor, dont l’objectif principal est d’améliorer et de collecter des statistiques mondiales sur les déchets électroniques. Cette recherche a mis en évidence le volume croissant de déchets électroniques et les taux de recyclage relativement faibles de cet important flux de déchets. La Journée internationale des déchets électroniques prend des mesures pour s’attaquer à ces problèmes et il a donc été facile pour l’UIT de s’associer à cette campagne ».
Pour Pascal Leroy, le Directeur
général du Forum DEEE, « l’UIT
exerce une influence mondiale sur le marché des TIC et nous sommes très heureux
qu’ils participent à la Journée internationale des déchets électroniques cette
année. Leur portée permettra à notre message d’atteindre un public beaucoup
plus large, d’accroître son impact et, nous l’espérons, changer davantage les
attitudes à l’égard des déchets électroniques ».
Lors de la première Journée
internationale des déchets électroniques en 2018, les membres du Forum DEEE et
les parties prenantes externes se sont joints à l’initiative, entraînant la
participation de plus de 50 organisations de plus de 40 pays dans le
monde.
Parmi les initiatives entreprises
en 2018, des conférences et événements, des campagnes d’information dans les
magasins et les centres de recyclage, la publication de Guides en ligne pour
l’élimination appropriée des déchets électroniques, des jeux d’économie
circulaire pour les écoles ou encore des concours sur les médias sociaux
concernant cette problématique.
Pour l’édition 2019, 81
organisations de 41 pays ont déjà enregistré les activités similaires sur le
site web du WEEE Forum et les organisateurs s’attendent à ce que ce nombre
continue d’augmenter.
Seulement 20% des déchets électroniques mondiaux recyclés par an
Journée internationale des déchets électroniques.
Selon l’ONU, seulement 20% des déchets électroniques mondiaux sont recyclés chaque année. Ce qui signifie que 40 millions de tonnes d’e-déchets sont soit mis en décharge, soit brûlés ou illégalement échangés et traités d’une manière non conforme aux normes. 66% de la population mondiale est couverte par une législation sur les déchets électroniques.
Ce qui occasionne
une perte énorme de matières premières essentielles et précieuses dans la
chaîne d’approvisionnement et cause de graves problèmes de santé,
environnementaux et sociaux par le biais de transferts illicites de déchets
vers les pays en développement.
Le documentaire
diffusé le 19 février 2019 par France 5 sur les déchets électroniques
intitulé « Déchets électroniques, le grand détournement »
l’illustre d’ailleurs de fort belle manière.
Ce documentaire réalisé par Coraline Salvoch et Alain Pirot montre le circuit des déchets électroniques, une fois jetés à la poubelle ou abandonnés sur le trottoir en Europe. Pour les auteurs de cette enquête, « des organisations mafieuses » se font du beurre sur ces déchets électroniques qui, très souvent achèvent leurs courses dans des décharges illégales et non conformes en Afrique.
A Accra, au Ghana,
le documentaire montre des ouvriers qui démontent ces téléviseurs, ordinateurs
et frigos venus d’Europe, malgré les fumées toxiques et les substances
chimiques. Un trafic qui détruit la planète en toute impunité, soutient le
documentaire.
L’enquête de BAN
Au-delà de ce
documentaire de France 5, une autre enquête tout aussi intéressante sur le
sujet avait été publiée par l’ONG Basel Action Network (BAN) le 07 février
2018. Dans cette enquête baptisée Holes in the Circular Economy: WEEE
Leakage from Europe, des volontaires de l’ONG ont déposé
314 ordinateurs, écrans plats, et imprimantes équipés d’un tracker GPS dans des
points de collectes agréés dans 10 pays européens.
Résultat, 19
équipements (6 %) sont sortis illégalement du pays où ils auraient dû être
retraités. Illégalement au regard du droit européen, « car le
Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Irlande, la Pologne et l’Espagne n’ont
pas traduit en droit national l’interdiction d’exporter des déchets
électroniques », indique l’enquête. BAN estime que
l’Europe exporte illégalement 352 474 tonnes de déchets électroniques par
an, soit l’équivalent, de 2,5 milliards de smartphones !
Aussi, Onze déchets
exportés illégalement sur 19, soit 64 %, ont fini dans un pays en voie de
développement. Avec l’Afrique comme destination de choix. Les exutoires sont le
Nigeria (5 équipements), le Ghana (1), la Tanzanie (1), mais aussi l’Ukraine,
le Pakistan, la Thaïlande et Hong Kong. Chaque déchet a parcouru en moyenne 4
127 kilomètres pour un total de 78,408 kilomètres, soit presque deux tours du
monde.
La solution SGS
Renovo® de SGS
SGS Renovo
Si l’Afrique manque encore de mécanismes de contrôle
efficace de la qualité des appareils importés de l’Europe, des moyens,
ressources et/ou outils pour recourir à des enquêteurs portuaires et à des
techniques de suivi GPS comme le propose l’ONG BAN ou encore, de techniques de
destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes
environnementales et de santé, certaines initiatives commencent à démontrer
leur efficacité. C’est le cas du programme SGS
Renovo® de SGS qui est
d’ailleurs cité en exemple dans le documentaire de France 5. Un programme déjà
lancé au Ghana en août 2018 et en Côte d’Ivoire en novembre 2018. Récemment, le
27 Juin 2019, la République de Guinée a validé
le choix du groupe suisse SGS SA pour apporter son expertise dans l’implémentation
de ce programme SGS Renovo®.
D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou
mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que
mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car,
explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets
électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium
et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour
leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en
matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.
Zanzibar, Tanzanie. Mars 2018. Une autre entreprise de réparation de matériel électronique dans les ruelles. Les hommes essaient de réparer les appareils électroniques usagés importés tandis que les femmes préparent la nourriture en arrière-plan. Copyright BAN.
SGS Renovo propose aux pays africains de concevoir, de
planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à
grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une écotaxe
anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la
récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se
propose également de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour
traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques,
pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux
emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes
et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux
comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu
à une croissance significative », explique le groupe.
Des initiatives et solutions que les pays africains ne
perdraient pas à explorer comme issue à cette problématique majeure qu’est la
gestion des déchets électroniques.
[Digital Business Africa] – Alors que les organisations du monde intéressées par la gestion des déchets électroniques s’apprêtent à célébrer la deuxième édition de la Journée internationale des déchets électroniques le 14 octobre 2019, certains experts en Inde proposent de choisir SGS pour inspecter la gestion des ordures et des déchets électroniques dans ce grand pays d’Asie. En effet, ces derniers mois plusieurs décideurs politiques indiens ont fait des propositions pour la gestion des déchets en Inde.
Dans une publication du 19 septembre 2019 sur le site web de Free Press Journal, RN Bhaskar expert en la matière et par ailleurs éditeur consultant dans ce Journal, commente les propositions des hommes politiques sur la gestion des déchets, des ordures ménagères et propose des pistes de solution. Parmi ses solutions, l’inspection par un organisme de renommée internationale comme SGS du travail effectué non seulement par les parties impliquées dans la collecte des déchets, mais également du travail effectué par le Comité central de contrôle de la pollution (CPCB, https://cpcb.nic.in/cpcb-portals/). Car pour RN Bhaskar le travail de la CPCB et de la Swachh Bharat Mission qui s’occupe de la collecte des ordures dans le pays restent à parfaire.
Pour lui, le travail à accomplir
est énorme et le temps presse. « Il
est urgent de professionnaliser la gestion des déchets – même en vendant aux
enchères la collecte des ordures ménagères et la gestion des déchets avec des
concessions d’une durée de 30 ans – avec des produits livrables clairement
définis et des inspections par des tiers. Il est temps de cesser de préconiser
l’interdiction des plastiques et de se concentrer sur le traitement des déchets »,
écrit-il.
Parmi les autres recommandations
qu’il propose, le bannissement des sites d’enfouissement des ordures en
s’inspirant de l’exemple de la Suède qui a suspendu cette méthode depuis 2004
et a généré des revenus avec de nouvelles stratégies. Autre proposition,
l’incinération des déchets plastiques pour utiliser la chaleur générée afin de produire
de l’électricité. Technique déjà utilisée à Singapore et en Suède.
En Inde d’ailleurs, la société
d’État NTPC utilise déjà cette méthode dans certaines localités en collectant les
déchets qu’elle incinère. La chaleur est captée pour produire de l’électricité
qui est ensuite revendue au réseau public à des prix pré-négociés. Cette
pratique devrait être généralisée dans le pays, suggère-t-il.
SGS – POITIERS – Laurence de Terline
Les DEEE en Inde
Selon Down To Earth, une
publication indienne spécialisée dans la sensibilisation sur le changement
climatique et la gestion de l’environnement, la production annuelle des déchets
d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en Inde était de 1,8 million
de tonnes en 2016 et devrait atteindre 5,2 millions de tonnes en 2020. Mumbai
occupe la première place parmi les dix premières villes indiennes produisant
des déchets électroniques, suivie de Delhi, Bengaluru, Chennai, Kolkata,
Ahmedabad, Hyderabad, Pune, Surat et Nagpur.
Pour Down To Earth, le gouvernement,
les secteurs public et privé constituent la principale source de déchets
électroniques, représentant 70 % des déchets. Les ménages individuels, eux, ne
contribuent que pour 15 % et le reste des 15% est produit par les fabricants.
En Inde, le concept de
Responsabilité élargie des producteurs (REP, une autorisation) inscrit dans la
loi du 1er octobre 2016 relative à la gestion des déchets électroniques oblige les
producteurs d’équipements électriques et électroniques à s’enregistrer et à
fixer des objectifs précis pour récupérer les déchets électroniques produits.
Ils doivent s’assurer qu’ils sont acheminés aux recycleurs autorisés.
En mars 2018, les règles
modifiées relatives à la gestion des déchets électroniques ont ramené
l’objectif de récupération des déchets électroniques produits à 10 % pour l’exercice
2016-2017 (contre 20 %) et à 20 % pour 2017-2018 (il reste inchangé). Cet
objectif passe à 70 % au cours de la septième année.
Les peines et sanctions pour
non-respect de ces dispositions sont celles prévues aux articles 15 et 16 de la
loi de 1986 sur la protection de l’environnement (Environment – Protection-
Act, 1986). Ces articles prévoient une peine d’emprisonnement pouvant aller
jusqu’à cinq ans ou une amende pouvant aller jusqu’à Rs 1 lakh.
Down To Earth précise qu’au 12 octobre 2018, l’autorisation REP avait été délivrée à 726 producteurs par le Central Pollution Control Board (CPCB). Cette autorisation valable pour une période de cinq ans précise les objectifs de collecte pour la période spécifiée.
Malheureusement, constate la
publication spécialisée, les dispositions de contrôle aléatoire prévues par les
règles ne sont pas utilisées. De plus, aucun mécanisme indépendant n’est mis en
place pour contrôler ou vérifier les allégations faites dans les autorisations.
Une autre raison de l’appel à l’expertise de SGS en la matière.
Le programme SGS Renovo® en Afrique
SGS Renovo
En Afrique, le groupe suisse SGS
déploie son programme SGS Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le
1er Novembre 2018 et qui est en cours de démarrage en Côte d’Ivoire et en
Guinée. D’après SGS, brûler, détruire ou mener les déchets électroniques à la
décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont
devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus
de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans
l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une
menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves
problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement,
aussi bien aujourd’hui que demain.
SGS, à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé
avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR), de former et
d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets
(appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en
fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la
création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur
générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la
sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout,
pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.
[Digital Business Africa] – C’est un nouvel équipement qui devrait permettre à la filiale ivoirienne de l’opérateur de télécommunications français Orange d’améliorer la qualité de son offre Internet. Il a en effet annoncé la signature le 1er octobre 2019 d’un accord de partenariat avec la société MainOne Cable Company en vue du déploiement d’un câble sous-marin à fibre optique. Ce câble Main One, d’une longueur de 7000 km, sera doté d’un débit de 1,96 Tbps pouvant atteindre 4,96 Tbps. Il va du Portugal au Nigeria, avec diverses stations d’atterrissement, notamment le Ghana, le Sénégal, et la Côte d’ivoire (Abidjan).
‘‘En tant qu’acteur clé de la transformation digitale de la sous-région et leader en Côte d’Ivoire, nous investissons énormément dans le réseau afin de faire de la Côte d’Ivoire un havre du très haut débit et pouvoir développer de nouveaux services digitaux accessibles à tous, innovants, simples et de confiance. C’est un nouveau pas important franchi dans la réalisation de nos objectifs, car ce n’est un secret pour personne que nous travaillons à offrir la meilleure expérience de connectivité, surtout à travers le déploiement de la Fibre Optique.’’, a expliqué Mamadou BAMBA, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire.
Aussi, l’opérateur
explique que pour parvenir à l’acquisition de ce troisième câble, il a dû
consentir un investissement de 180 milliards de FCFA.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, la population manifeste à nouveau contre la cherté des télécommunications. Plusieurs mouvements citoyens incarnées par des mouvements comme La Lucha, Vici ou encore « Il est temps » ont battu le pavé le 4 octobre 2019, avec les opérateurs télécoms dans leur ligne de mire. Ils dénoncent les opérateurs télécoms qu’ils accusent de fournir des services coûteux et de mauvaise qualité dans le pays.
« La surfacturation dérange la jouissance des droits du peuple congolais. La qualité de la connexion est faible, médiocre. Vous parlez et il y a des perturbations en réseau », explique Eunice Etaka, militante du mouvement Lucha. « On a augmenté intentionnellement les prix.À l’époque, on pensait que c’était pour empêcher la mobilisation pour chasser Kabila. Et maintenant que Kabila est parti, pourquoi maintenir le même prix? Il faut que les choses changent. », explique Nicolas Mbiya, un autre manifestant également cité par RFI.
Tous sont allé au siège de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications au Congo (RTPC) dans la capitale Kinshasa, et promettent de revenir si leurs réclamations ne sont pas prises en compte.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, l’effondrement d’un pylône appartenant à l’opérateur de télécommunications français Orange a occasionné le 6 octobre 2019 à Uvira dans l’Est la mort de deux religieuses originaires du Burundi. Selon les responsables de la compagnie téléphonique, le pylône est tombé sur l’enclos du couvent des sœurs clarisses.
“Cinq sœurs ont été touchées par le pylône. Deux sont décédées vendredi soir. Trois autres étaient dans un état stabilisé. Les deux sœurs décédées sont burundaises. Elles seront inhumées à Bujumbura probablement mercredi“, explique le directeur général adjoint d’Orange en RDC, Denis Banlier cité par l’AFP.
Une enquête a été ouverte par les autorités pour déterminer les causes exactes et les circonstances qui ont conduit à ce drame. D’ores et déjà, l’opérateur français Orange a annoncé, en termes de mesure symbolique qu’il prendrait en charge les dégâts “matériels et humains” provoqués par l’écroulement de son antenne.
[Digital Business Africa] – Le grand dialogue national convoqué par le président de la République du Cameroun, Paul Biya, le 10 septembre dernier a pris fin ce 04 octobre 2019. Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, qui présidait les travaux tenus au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019, a salué la qualité des propositions et recommandations. Tout en saluant l’enthousiasme de l’ensemble des participants venus de tous bords.
Joseph Dion Ngute a indiqué que les
interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis
aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre
de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations des compatriotes des Régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et à celles des autres communautés du Cameroun.
04 octobre 2019. Yaoundé. Palais des Congrès. Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, à la cérémonie de clôture du Grand dialogue national.
Pour le PM camerounais, tout au
long des travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois
passionnés. « A n’en point douter,
ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple
camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de
l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National. La vitalité de ces échanges
traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont
chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées
aux défis actuels qui nous interpellent », a déclaré Joseph Dion Ngute.
Bien avant la tenue du dialogue, un site web a été mis en ligne afin de recueillir les propositions des Camerounais : nationaldialogue.cm. Avant et pendant ce grand dialogue, chaque Camerounais pouvait envoyer ses propositions à travers ce site web. Et le PM d’annoncer que du 10 septembre 2019 et jusqu’à ce jour, 04 septembre 2019, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées. Autre nouvelle, le site web restera ouvert aux propositions.
La suite du dialogue en ligne
« Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour
épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les
participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans
le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre
histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie
de notre pays. A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à
dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils
peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site
créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes
services », a annoncé Joseph Dion Ngute.
Pour le PM, cette dynamique
devrait pouvoir se poursuivre, au-delà des assises de Yaoundé, afin que
certains des aspects des thématiques retenues qui n’ont pas été approfondis au
cours des travaux soient examinés de manière appropriée. Joseph Dion Ngute a
terminé son speech en félicitant toutes les équipes qui ont travaillé avec
ardeur et abnégation, dans des délais courts, à la préparation et à
l’organisation de cette importante rencontre.
L’engagement de Paul Biya
Pour sa part, le président de la République, Paul Biya, a annoncé dans un tweet sa volonté à mettre en œuvre les recommandations du grand dialogue national. « Je puis vous assurer que toutes les recommandations feront l’objet d’un examen attentif et diligent dans la perspective de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur opportunité et de leur faisabilité, mais aussi des capacités de notre pays », a tweeté le président Paul Biya qui a, comme première décision, ordonné l’arrêt des poursuites contre les leaders du MRC emprisonnés à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.
Le Grand Dialogue National qui vient de s’achever à Yaoundé vous a donné l’occasion de réaffirmer une fois de plus votre attachement à la paix et à la concorde dans votre pays, de même qu’à l’unité et au progrès de celui-ci. Je voudrais vous en remercier.#CmrDialogue#Camerounpic.twitter.com/cwJDAqHhmZ
[Digital Business Africa] – Après la clôture officielle ce 04 octobre 2019 du grand dialogue national convoqué par le président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé dans un tweet sa volonté à mettre en œuvre les recommandations de ce grand dialogue national. « Je puis vous assurer que toutes les recommandations feront l’objet d’un examen attentif et diligent dans la perspective de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur opportunité et de leur faisabilité, mais aussi des capacités de notre pays », a tweeté le président Paul Biya.
Le Grand Dialogue National qui vient de s’achever à Yaoundé vous a donné l’occasion de réaffirmer une fois de plus votre attachement à la paix et à la concorde dans votre pays, de même qu’à l’unité et au progrès de celui-ci. Je voudrais vous en remercier.#CmrDialogue#Camerounpic.twitter.com/cwJDAqHhmZ
Quelques heures après cette annonce, toujours sur les réseaux sociaux et sur Twitter notamment, le président camerounais a annoncé l’arrêt des poursuites à l’encontre des dirigeants du MRC incarcérés à la prison centrale de Kondengui. Ce qui ouvre la voie à leur libération. Une recommandation issue de ce grand dialogue national.
I have ordered the discontinuance of proceedings pending before Military Tribunals against some officials and militants of political parties in particular the Cameroon Renaissance Movement (CRM).#CmrDialogue#PaulBiya#Cameroon
Le président de la République du Cameroun a déjà utilisé plusieurs fois la plateforme de microblogging Twitter pour faire des annonces. Cela a également été le cas pour l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2018. Ce grand dialogue national présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a été de l’avis de nombreux participants un succès. Joseph Dion Ngute qui présidait les travaux tenus au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019, a salué la qualité des propositions et recommandations. Tout en saluant l’enthousiasme de l’ensemble des participants venus de tous bords.
Joseph Dion Ngute a indiqué que les
interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis
aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre
de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations des compatriotes des Régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et à celles des autres communautés du Cameroun.
Le dialogue également en ligne
Pour le PM camerounais, tout au
long des travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois
passionnés. « A n’en point douter,
ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple
camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de
l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National. La vitalité de ces échanges
traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont
chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées
aux défis actuels qui nous interpellent », a déclaré Joseph Dion Ngute.
Bien avant la tenue du dialogue, un site web a été mis en ligne afin de recueillir les propositions des Camerounais : nationaldialogue.cm. Avant et pendant ce grand dialogue, chaque Camerounais pouvait envoyer ses propositions à travers ce site web. Et le PM d’annoncer que du 10 septembre 2019 et jusqu’à ce jour, 04 septembre 2019, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées. Autre nouvelle, le site web restera ouvert aux propositions.
La suite du dialogue en ligne
« Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour
épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les
participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans
le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre
histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie
de notre pays. A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à
dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils
peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site
créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes
services », a annoncé Joseph Dion Ngute.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, on ne parlera plus désormais de Tigo, mais de « Free Sénégal », par ailleurs filiale de l’opérateur de téléphonie mobile français Free SAS. L’opérateur a annoncé le 1er octobre 2019 un changement d’identité, couplé au lancement de son réseau « 4G+ », opérationnel à Dakar et dans les grandes villes du pays.
« Il s’agit d’une renaissance dans la mesure où ce n’est pas seulement un changement de marque qui s’opère, mais c’est aussi un véritable mouvement qui doit s’emparer de tout le Sénégal », explique le directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue.
Avec cette opération, Free Sénégal entend se repositionner sur ce marché, largement dominé par le groupe Sonatel, dont le français Orange est le principal actionnaire. En effet, selon le régulateur, Orange reste l’opérateur leader avec 53% des parts, suivi de Tigo (25%) et enfin Expresso qui arrive en dernière position avec seulement 21 % des parts de marché.
[Digital Business Africa] – En Egypte, c’est une grosse avancée qui devrait accélérer la croissance des paiements mobiles. La Banque centrale d’Egypte a en effet accordé à 28 banques exerçantes dans le pays des agréments leurs permettant d’exploiter ce segment. « Les efforts de l’État dans ce domaine ont abouti à de nombreuses réalisations en matière de transformation numérique, notamment le lancement de la carte de paiement nationale Meeza, en plus de la coopération de la CBE avec le ministère des Finances pour automatiser la collecte des paiements gouvernementaux, dont La première phase a été lancée le 1er mai 2019 », explique le gouverneur de la CBE, Tarek Amer.
Cette nouvelle intervient alors que le pays enregistre des progrès largement prometteurs en matière de paiements électroniques. En effet, les cartes de paiements électroniques ‘‘Meeza’’ lancées récemment connaissent un franc succès. En septembre 2019, le nombre d’utilisateurs de cette carte a atteint 2 millions pour un total de transactions d’environ 510 000 équivalentes à 34,6 milliards de dollars. Dans le même temps, les utilisateurs des solutions de paiement mobiles sont désormais à 13,5 millions, pour un volume totale de transactions de 1,2 milliard de dollars.
[Digital Business Africa] – Au Congo, l’Agence de régulation des communications électroniques et des Postes (Arpce) veut voir plus claire dans la qualité des services postaux et des communications électroniques servies aux consommateurs congolais. Alors que des plaintes de consommateurs ont régulièrement été enregistrées, le régulateur a décidé de l’ouverture d’une enquête sur ces services. L’enquête qui a cours depuis le 8 septembre 2019 devra se poursuivre jusqu’au 8 novembre 2019, et concerner toutes les localités du pays.
«Cette enquête, qui se fait dans les ménages, a pour objectif de recueillir les avis des consommateurs sur les services offerts par les opérateurs téléphoniques, postaux et les fournisseurs d’accès à internet, dans le but final de promouvoir la qualité des services et les droits des consommateurs », indique l’Arpce dans un article publié sur son site internet. Au terme de l’enquête, un rapport sera rédigé et soumis à appréciation. En fonction des conclusions du rapport, des mesures seront prises soit pour remédier aux problèmes soulevés, ou à défaut sanctionner les responsables qui auront agi en marge de la réglementation.
[Digital Business Africa] – Depuis le 1er octobre, les acteurs africains du Numérique et de l’Internet se forment à Brazaville, au Congo. Notamment sur l’utilisation du Logiciel SMS4DC version 5.1. Cette formation qui s’achèvera le 4 octobre 2019 devra ‘‘permettre au continent africain de tirer parti des avantages de la numérisation en abordant les différentes dimensions de l’offre et de la demande de l’accès haut débit et en renforçant les capacités des États membres de l’UA dans le domaine de la gouvernance de l’Internet’’, selon un communiqué publié à cet effet.
Cette formation qui rentre dans le cadre du programme “Politique et régulation pour l’Afrique digitale” (PRIDA) est une initiative conjointe de l’Union Africaine (UA), de l’Union Européenne (UE) et de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Il ‘‘consiste à créer un cadre juridique et réglementaire plus harmonisé pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) en vue du développement social et économique, en mettant l’accent sur la promotion du marché du spectre en Afrique’’, ajoute le communiqué.
[Digital Business Africa] – La 10e édition de la conférence JCertif 2019 s’est ouverte ce 03 octobre 2019 au Palais des Congrès de Brazzaville au Congo. Cette conférence organisée par l’incubateur YekoLab a été ouverte par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. Experts, chercheurs, professionnels, jeunes innovateurs et passionnés du numérique se sont réunis pour discuter de diverses problématiques sous le thème général : “Le paiement mobile à l’épreuve du réel”.
03 octobre 2019. Brazzaville. Congo. Le ministre Léon Juste Ibombo entouré de Max Bonbhel de YekoLab et de Luc Missidimbazi d’Osiane, lors de la cérémonie d’ouverture de JCertif 2019.
Parmi les temps forts de cette conférence qui prend fin le 05 octobre 2019 à YekoLab, l’intervention du DG de l’ARPCE, le régulateur télécoms congolais, par ailleurs sponsor de l’événement. Yves Castanou a principalement incité les jeunes innovateurs présents à croire en eux, à développer leurs projets avec passion et surtout à rêver grand pour changer non seulement le Congo Brazza, mais également l’Afrique et même le monde. Digital Business Africa vous propose l’économie des conseils d’Yves Castanou aux entrepreneurs congolais du numérique. Conseils applicables à tous les jeunes entrepreneurs africains et de l’Afrique centrale en particulier.
1 – Codez sur ce qui va apporter de la valeur ajoutée
« Eclatez-vous pour trouver les problèmes à résoudre et apportez des réponses. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui développent de bonnes solutions, mais qui ne servent à rien. Cela ne répond pas à un besoin pour la société. Ou encore le besoin n’est pas avéré. Codez sur ce qui va apporter de la valeur ajoutée à la vie des populations. Facebook, YouTube, Amazon, toutes les applications qui marchent aujourd’hui apportent des réponses à des besoins précis des populations. Leurs concepteurs ont regardé autour d’eux et ont répondu à la question : « Comment apporter une solution à ce besoin ? »
La qualité de problème que vous
allez résoudre va déterminer la qualité de votre richesse, de votre prospérité
et de votre réussite durable. Donc,
cherchez des problèmes à résoudre et apportez des réponses. Cherchez, prenez le
temps, n’allez pas très vite. »
Votre vie doit compter dans le pays, dans la sous-région, dans le monde. Si les Mark Zuckerberg ont créé des applications qui touchent le Congo, je vous dis que dans les 20 prochaines années les Congolais développeront des applications qui toucheront l’Amérique. Rendez-vous en 2040. Les choses de grand sortiront du Congo. Quelle est la clé ? Il faut le croire ! » Yves Castanou
2 – Répondez : « L’échec me hait ! La peur a peur
de moi. Je refuse d’échouer ! »
« La société nous a éduqué à
ne jamais commettre des erreurs. Quand on commet une erreur, on est catégorisé
comme un échec. C’est faux ! Personne n’a échoué quand il se relève. Personne
ne réussit sans tomber. Jamais, jamais et jamais. Si vous êtes tombés, vous
êtes qualifiés. Si votre pays est tombé, il est qualifié pour se relever. Le
Rwanda est un exemple.
Qu’on ne vous mente pas !
Moi, j’ai beaucoup échoué et je suis content. Mes frères, mes jeunes, nous
voulons tous bâtir un pays excellent, un pays où il fait bon vivre. Et c’est
possible. Il n’est jamais trop tard ! On peut commencer. Qu’importe ce qui
a été fait avant nous ! Ce n’est pas cela le plus important. Ce qui est le
plus important, c’est ce que nous pouvons faire. Qu’est-ce que tu peux faire ?
On commence par la tête, par la manière de penser. Pas par l’argent ! Quand
on change sa manière de penser on change sa vie. Tôt ou tard. Cela peut prendre
10, 15 ou 20 ans ! Qu’importe, mais cela arrivera.
Quand on me dit tu ne vas jamais
arriver, je réponds : « Vous blaguez ou quoi ? L’échec me hait !
La peur a peur de moi. Je refuse d’échouer ! » Quand vous dites cela
constamment, vous allez voir les résultats.
Votre vie doit compter dans le pays, dans la sous-région, dans le monde. Si les Mark Zuckerberg ont créé des applications qui touchent le Congo, je vous dis que dans les 20 prochaines années les Congolais développeront des applications qui toucheront l’Amérique. Rendez-vous en 2040. Les choses de grand sortiront du Congo. Quelle est la clé ? Il faut le croire ! »
03 octobre 2019. Brazzaville. Yves Castanou à la conférence JCertif 2019 en compagnie des jeunes innovateurs ayant reçu leur parchemin.
3 – Pensez grand, rêvez grand, voyez grand !
« On ne commence pas à
croire quand on a dix millions. 50 millions. C’est faux ! On commence à
croire quand on n’a rien ! On croît quand on a les poches trouées. On
croit quand on n’a pas de pantalon à mettre ! On ne croit pas quand tout
va bien… J’ai appris à croire quand je n’avais rien. J’ai appris à croire quand
j’étais dans la galère… Etudiez la vie des gens qui ont réussi, vous allez
toujours voir ce facteur commun : Ils ont cru lorsqu’il n’y avait aucune
raison de croire. Ils ont dit c’est possible lorsque tout le monde disait que c’était
impossible. Ils rêvaient grand !
J’ai étudié la vie des gens qui ont réussi. J’ai lu les livres de ceux qui ont réussi. Je m’intéresse aux gens à succès pour savoir comment ils ont fait. Et partout, ce sont les mêmes principes qui sont appliqués : Ils ont cru lorsqu’il n’y avait aucune raison de croire. Bill Gates rêvait grand. Sa maman voyait grand. Edison voyait grand ! Toi aussi, tu dois voir grand ! Donc, voyez grand et croyez que c’est possible.
Même si vous êtes aveugles, il faut voir grand. Je ne
demande pas de voir avec les yeux. Mais, avec les yeux de l’esprit. Même ceux
qui sont malvoyants ou malentendants qui sont présents ici sont qualifiés. Ce
ne sont pas leurs handicaps qui déterminent leurs capacités. Helen Keller était
aveugle et muette. Elle a réussi. Elle est devenue millionnaire par les livres
qu’elle a écrits (Helen Keller. Sourde,
muette, aveugle. Histoire de ma vie, 1906. Ndlr).
Elle a montré au monde que ce n’est pas seulement les
qualités naturelles qu’on a qui comptent, mais c’est le mental qu’on a qui
compte. Le Mindset, la manière de
penser. Pensez grand, rêvez grand, voyez grand, vous le serez ! Quand tu
le crois et que personne ne te croit, c’est suffisant. Il y a toujours un créateur
là-haut qui s’appelle Dieu qui croit en toi. Toi, tu crois en lui et c’est
suffisant ! »
03 octobre 2019. Brazzaville. Des jeunes attentifs, suivent Yves Castanou, à la conférence JCertif 2019
4 – Préparez-vous pour l’adversité !
« On vit dans un système où
tout est fait pour qu’on pense comme tout le monde. Je refuse. Refuse de penser
comme tout le monde. Tu es unique, pourquoi veux-tu penser comme les autres ?
Jeunes hommes, jeunes femmes, je
vous dis : tout ce qui est grand et qui a réussi a forcément été combattu.
Personne n’a réussi sans adversité. Donc, préparez-vous pour l’adversité….
Jamais 100% des gens ne vous apprécieront. D’ailleurs, quand je parle là, il y
a des gens qui ne m’apprécient pas. Cela m’est égal ! D’ailleurs, je suis
content. Cela change quoi ? Rien ! Je dors heureux ! Pas heureux
seulement aujourd’hui, j’ai toujours été heureux. »
5 – Votre vie doit avoir un impact. Ne commettez pas le crime de rêver
trop bas
« Les amis, je vous en supplie. Pour notre bien commun, pour tout ce que vous faites à travers Jcertif, à travers les applications, à travers vos projets et idées, je vous en supplie, ne commettez pas le crime de rêver trop bas. Votre vie doit avoir un impact. En développant un projet, évitez de dire : « tout ce que je veux c’est de survivre ! ». Non, il faut refuser de dire cela. Votre vie doit avoir un impact. L’on doit savoir que vous êtes passé sur la terre. Après votre départ, on doit parler de vous. »
On peut faire des grandes choses en ayant un esprit sain. Nous au Congo, on aime tellement la chefferie. Fuyez cela comme de la peste ! Soyez simples. Soyez petits ! Dieu vous élèvera. » Yves Castanou
6 – Si vous voulez aller loin, soyez humbles
« Je me tiens devant vous et
je vous le dis en toute humilité, c’est possible ! Puis, si vous voulez
aller loin, soyez humbles. Aspirez aux choses simples et aux grandes choses.
Dans notre société, surtout en Afrique centrale, les gens sont vraiment
vantards. Et c’est aussi l’une des raisons de notre pauvreté ! Quand vous
êtes très arrogant, même le ciel peut vous combattre.
On peut faire des grandes choses
en ayant un esprit sain. Nous au Congo, on aime tellement la chefferie. Fuyez
cela comme de la peste ! Soyez simples. Soyez petits ! Dieu vous
élèvera. »
03 octobre 2019. Brazzaville. Des jeunes attentifs, suivent Yves Castanou, à la conférence JCertif 2019
7 – Vous n’avez pas le droit de dormir !
« Que personne ne vous
stoppe dans vos rêves ! Que personne ne vous limite ! Mon vœu, ma
prière, mon cri, c’est que votre vie soit utile ! Votre vie doit compter.
Ce n’est pas un problème d’âge. Certains l’ont compris à 60 ans et ont changé.
Même si vous avez 80 ans, vous pouvez encore être utile pour les derniers mois
de votre vie. Tout est question de changement de mentalité. C’est possible.
Notre pays a besoin de nous,
notre continent a besoin de nous et notre monde a besoin de nous. Alors, vous n’avez
pas le droit de dormir ! En toi il y a un héros, en toi il y a des livres
qui n’ont pas encore été écrits. Des livres qui peuvent faire du bien aux
autres. Cela se passe à l’intérieur et il faut que cela sorte… »
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est le nouvel outil du ministère en charge du Commerce pour lutter contre le commerce illicite dans le pays. Ce département ministériel vient de mettre en service une ligne téléphonique entièrement dédiée à la dénonciations des abus dont sont victims les usagers. Pour y accéder, les consommateurs camerounais devront composer le 1502 pour signaler de la présence de tout commerce qu’ils jugeront suspect. Aussi, la ligne permettra aussi d’assurer la protection des commerçants, en ce que ces derniers pourront s’en servir pour dénoncer les abus des agents du ministère du Commerce.
“Ce numéro d’utilité publique permettra aux brigades de contrôle et de supervision des prix sur les marchés, d’avoir des informations en temps réel pour une intervention rapide sur le terrain. La mise en place du 1502, rend la brigade d’intervention rapide du consommateur fonctionnelle. Le 1502 est accessible sur le téléphone fixe et les cityphones. Tous les appels sont acheminés au Ministère du Commerce, c’est déjà opérationnel quel que soit le réseau et même à partir du portable” explique le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.