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Pour la Béac, le crédit téléphonique n’est pas de la monnaie et ne doit pas être utilisé par les opérateurs télécoms pour d’autres paiements

[Digital Business Africa] – A la suite de la correspondance de Frédéric Debord, DG d’Orange et président de l’Association des opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile du Cameroun, à la Béac au sujet du mécanisme de collecte des taxes douanières sur les téléphones portables par voie de crédit téléphonique, la Béac a donné sa position.

Pour la Banque des Etats de l’Afrique centrale, « les crédits de communication sont une marchandise, un produit ou un service qui ne servent que pour les services de téléphonie et qui, même s’ils ont une valeur marchande, ne sont pas des moyens de paiement ou de la monnaie ». C’est la réponse d’Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac (photo), à Frédéric Debord, dans une correspondance datée du 29 octobre 2020.

Abbas Mahamat Tolli précise que les crédits de communication sont créés par des entreprises qui ne sont pas des Prestataires de Services de Paiement habilités à émettre et gérer des moyens de paiement. « Les unités de crédit téléphonique ne sont donc pas, en l’état de la réglementation communautaire applicable, ni de la monnaie fiduciaire, ni de la monnaie électronique, ni un instrument ou moyen de paiement », martèle-t-il tout en rappelant à l’ordre les opérateurs téléphoniques de la Zone CEMAC qui utilisent parfois ce crédit de communication comme moyen de paiement. Car, de nombreux opérateurs mobiles utilisent le crédit téléphonique pour commercialiser certains services à valeur ajoutée à leurs abonnés.

« La BEAC met à profit cette occasion pour recommander, à travers vous, aux membres de votre association et à tous les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile opérant au Cameroun et plus largement dans la CEMAC, d’éviter à l’avenir toute présentation, usage ou exploitation des unités de crédit téléphonique en Francs CFA, ce qui est de nature à susciter une confusion avec la monnaie légale en vigueur dans les Etats membres », met en garde le gouverneur de la Béac.

Genèse

Les opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun avaient contacté la Béac afin d’avoir l’avis de la banque centrale sur l’interprétation et la mise en œuvre des dispositions de l’article 7 de la Loi de Finances 2019 du Cameroun, portant sur la collecte des droits et taxes de douane par voie numérique sur les téléphones et terminaux numériques.

Les opérateurs mobiles soutenaient qu’avec le nouveau mécanisme de dédouanement des terminaux mobiles, le paiement des droits de douane qui consisterait à décrémenter les unités de crédit de communication figurant sur les comptes téléphoniques des clients transformait de ce fait le crédit de communication en moyen de paiement, donc en monnaie. Ce que confirme la banque en rappelant que la monnaie électronique est émise par des prestataires de Services de Paiement habilités à émettre et gérer des moyens de paiement. Et par conséquent déconseille l’usage de ce mécanisme de collecte des taxes douanières via débit du crédit de communication.

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Par Digital Business Africa

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Cameroun : A Ekié [Yaoundé], Stephen Blewett de MTN Cameroon lance une agence offrant les services MTN Mobile Money 7j/7 et 24h/24

[Digital Business Africa] – Stephen Blewett, le nouveau directeur général de MTN Cameroon, l’a dit avec emphase le 26 octobre 2020 : « Au MTN Store d’Ekié, vous aurez accès aux opérations Mobile Money sans interruption. De jour comme de nuit, ici, vous pourrez déposer, retirer, transférer de l’argent ou payer une facture. Oui, je dis bien tous les jours de la semaine et à n’importe quelle heure ». Il inaugurait ainsi, en compagnie du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, la nouvelle agence de MTN Cameroon à Ekié dans la ville de Yaoundé. Un nouveau store ou Service-Centre de MTN situé non loin du supermarché Carrefour Market au quartier Ekié.

La nouvelle agence sera donc ouverte tous les jours de la semaine, de 9h à 20h. Mais aura la particularité d’offrir les services de MTN Mobile Money 24h / 24. C’est l’innovation majeure de cette agence. « Ce nouveau MTN Store est pour vous : particuliers, entrepreneurs, entreprises ou associations… Et vous pouvez avoir l’assurance que vous trouverez toujours ici tous les services classiques fournis par MTN : Abonnement, Identification, Reconduction de cartes SIM, Opérations Mobile Money, Achat de téléphones, de modems et d’autres terminaux connectés, Assistance dans l’usage de nos produits… », ajoute Stephen Blewett.

MTN Store Yaounde-Ekie Inauguration

10 millions de personnes connectées

Aux populations présentes, le DG se veut rassurant et laisse entendre que l’entreprise est toujours à l’écoute de ses clients : « La relation que nous voulons avec vous n’est pas qu’une affaire de business. C’est une communauté de destins à construire et entretenir. Une vie familiale où il faut se connaitre, s’écouter, se comprendre et avancer ensemble. C’est pour cela que nous prenons le temps de vous écouter, de comprendre vos besoins et les satisfaire, parce que vous êtes au centre de notre attention et de notre action. Chers clients, vous n’êtes pas que des numéros, des clients ou abonnés. Non, vous êtes bien plus que tout cela pour MTN Cameroon. Vous êtes notre famille et notre vie. Et c’est grâce à cette réalité qu’ensemble, nous formons la plus grande communauté au Cameroun avec plus de 10 millions de personnes connectées à nos services », déclare-t-il.

D’après MTN Cameroon, cette nouvelle agence est un chef-d’œuvre de modernité. « Intérieur spacieux et convivial, design épuré, écrans tactiles… et une équipe de professionnels motivés, qui plongent chaque client au cœur de la meilleure expérience personnalisée qu’offre le nouveau monde digital. Un espace VIP y est également prévu », s’en vante l’entreprise.

MTN Store Yaoundé-Ekié

Avec le nouvel « MTN Store » d’Ekié, MTN dispose désormais d’un réseau de six agences à Yaoundé et 23 à travers le pays. Des milliers de points d’accès des partenaires de la distribution à travers les dix régions assurent la satisfaction de plus de 10 millions de personnes, qui au-delà des numéros, font désormais partie de la famille MTN, la plus grande communauté des abonnés GSM au Cameroun.

Filiale du Groupe MTN représenté dans 21 pays et leader des télécommunications en Afrique, MTN Cameroon est un fournisseur de solutions de communication et de paiement présent au Cameroun depuis février 2000. L’entreprise se vante  également d’être le premier et l’unique opérateur certifié GSMA Mobile Money en zone CEMAC. Avec ses plus de plus de 10 millions d’abonnés, MTN Cameroon est le leader du secteur des télécommunications au Cameroun et l’une des cinq entreprises les plus importantes du pays.

Par Digital Business Africa

Gabon : Le gouvernement, l’Aninf et ses partenaires font le point sur le projet de mise en place d’une plateforme nationale d’e-gouvernement

[Digital Business Africa] – La deuxième rencontre du Comité de pilotage du Plan national stratégique Gabon Digital 2025 s’est tenue en ligne en visio-conférence ce 30 octobre 2020.

Les cadres du ministère de l’Economie numérique, de  l’Agence nationale des infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF), de la BAD et du cabinet Evolving Consulting ont fait le point sur le plan directeur et la vision stratégique qu’adoptera le futur Plan national stratégique Gabon Digital 2025, dont l’objectif premier est la mise en place d’une plateforme e-gouvernement (ensemble des services administratifs, échanges de données inter administration et dématérialisation des démarches administratives).

Les participants à cette rencontre ont discuté de l’amendement du volet technique et de l’interopérabilité des services proposés par le consultant  Evolving Consulting dirigé par la camerounaise Reine Essobmadje qui prendra en compte tous les amendements et transmettra une version mise à jour des études de faisabilité des projets prioritaires du PNS – GD 2025.

« Le PNS-GD 2025, permettra d’accélérer la transformation numérique de notre administration et partant de notre pays. A l’instar des pays développés, l’avènement d’une telle administration offrira des services de qualité, la rendant par la même occasion plus sûre et plus proche des citoyens. Nous assisterons ainsi à l’éclosion de systèmes de paiement digitaux et d’identification digitale, à la mise en œuvre de plateformes d’interopérabilité et d’échange de données, pour ne citer que ceux-là. Tout ceci permettra à notre administration d’acquérir des systèmes d’informations modernes, performants, efficaces et de rang mondial », expliquait il y a quelques mois sur Digital Business Africa Michel Alain Igowa, directeur général adjoint de l’ANINF.

Avec l’appui de la BAD

En effet, la BAD a accordé un don additionnel de financement à l’ANINF à travers le Fonds fiduciaire de Coopération Afrique-Corée. Ce don permettra de couvrir les études de faisabilité des aspects applicatifs de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB-GABON) par l’élaboration d’un Plan National Stratégique Gabon Digital 2025 (PNS GD2025).

Cette assistance financière a pour objectif de permettre la mise en place du Programme e-Gouvernement. De ce fait, la mise en œuvre du PNS GD2025 reposera sur le développement de plusieurs axes prioritaires.

Copil Gabon

D’après les termes de référence de l’ANINF et conformément aux expressions des besoins des différents secteurs, ces études de faisabilité du PNS GD2025 concernant la mise en place de Systèmes d’Information des administrations publiques tiendront compte des projets prioritaires du gouvernement.

Les projets identifiés le gouvernement gabonais étant la mise en place d’un système de gestion électronique des documents et des courriers entrants et sortants ; le renforcement des capacités en gestion des projets, en développement des logiciels et en gouvernance de SI ; la mise en œuvre des grands Registres de l’Etat ; la mise en place du référentiel des personnes morales ; la mise en place du Système d’information d’échange des données des personnes physiques entre les administrations (API ouverte) ; l’optimisation et l’extension du Réseau de l’administration gabonaise (dorsale filaire fibre optique et développement dorsale sans fil haut débit) ; le câblage et l’interconnexion des bâtiments administratifs sur toute l’étendue du territoire national et dans les représentations à l’Étranger ; la mise en place d’une plateforme de production des applications à travers une infrastructure de développement collaborative, souple et efficace (« usine logicielle », audit et optimisation) et enfin une étude sur l’implémentation d’un Centre de contrôle des fréquences.

Les projets prioritaires

En effet, le gouvernement gabonais a identifié les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) comme l’un des moteurs du développement économique. Cela est inscrit dans le Plan sectoriel Gabon numérique découlant lui-même du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba. La vision étant axée sur la conviction selon laquelle le numérique constitue un vecteur accélérateur des autres secteurs du Gabon Émergent.

Le Copil mis en place s’assure du bon déroulé des opérations en fonction des objectifs généraux et entretien une dynamique au sein des différents acteurs impliqués. Il a pour mission de décider des orientations stratégiques du projet, de faire un point de l’avancement général des projets, d’arbitrer les conflits et de valider les livrables du projet.

Par Digital Business Africa

Malgré la guerre économique avec les Etat-Unis, Huawei avance à grands pas en Afrique [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Alors que la guerre économique entre les Etats-Unis et le chinois Huawei bat son plein, le géant chinois reste imperturbable et avance à grands pas en Afrique. Le groupe Huawei, qui a réalisé un Chiffre d’affaires de 3 207 milliards de F.Cfa en Afrique en 2018, va assister la côte d’Ivoire dans la définition et l’élaboration de sa stratégie nationale de développement numérique, dénommée Côte d’Ivoire Numérique 2030. Annonce faite quelques jours après la grand-messe du groupe Huawei Connect 2020, où ses objectifs, sa vision et ses innovations ont été largement exposées.

Le décryptage et l’analyse de Beaugas Orain Djoyum, directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES et directeur de publication de Digital Business Africa, dans sa chronique Africa Top Strategies.

Africa Top Strategies analyse et décrypte les stratégies des acteurs clés du numérique et de l’économie, mais également propose des clés pour tirer bénéfice des infos stratégiques qui circulent au sein des administrations, des organisations, et dans les entreprises du monde et principalement de celles de notre continent. Cette chronique permet aux décideurs d’avoir des outils et des clés pour une meilleure prise de décision dans l’ambition globale de croissance, de conservation des acquis et d’exploration de nouvelles opportunités.

Plus d’infos sur Digital Business Africa. Côte d’Ivoire : Le gouvernement sollicite Huawei pour l’accompagner dans le développement des TIC https://www.digitalbusiness.africa/cote-divoire-le-gouvernement-sollicite-huawei-pour-laccompagner-dans-le-developpement-des-tic/

#DigitalBusinessAfrica #ICTMediaSTRATEGIES #AfricaTopSTRATEGIES #ICTMediaCM #HuaweiConnect2020

Facebook vient en soutien aux élections en Afrique [Avis d’expert]

Nos actions pour soutenir les élections en Afrique sont toujours une priorité. Nous y avons dédié des ressources sans précédent à l’échelle locale comme internationale, en gardant au cœur de cette mission la volonté de protéger l’intégrité des élections. Cette mise à jour propose une vue d’ensemble de notre travail continu pour réduire la désinformation, lutter contre la dissuasion d’aller voter, prévenir les interférences électorales, soutenir l’engagement civique et accroître la transparence des publicités politiques.

Voici ce qu’il faut retenir des actions mises en place : 
 Lutter contre la désinformation et la diffusion de fausses informations

Nous travaillons d’arrache-pied pour lutter contre la désinformation sur nos plateformes car nous savons que les utilisateurs, tout comme nous, souhaitent voir des informations pertinentes sur Facebook et Instagram. Nos politiques mises à jour nous permettent de procéder au retrait de contenus de désinformation pouvant conduire à de la violence ou des dommages physiques imminents. Nous procédons également au retrait de contenus de désinformation susceptibles d’empêcher les citoyens d’aller voter, comme de fausses informations portant sur les dates, lieux, horaires et modes de scrutin.Nous avons étendu notre coopération au fil des années avec des organisations indépendantes pour la vérification de faits en Afrique, pour analyser et évaluer la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram. Nous travaillons avec des organisations telles que Dubawa, Africa Check, Pesa Check, AFP, Congo Check et Les Observateurs de France 24, qui sont toutes certifiées par l’IFCN (International Fact Checking Network). Ce programme couvre actuellement 18 pays de l’Afrique subsaharienne et des langues locales comme le swahili, le wolof, l’igbo, le yoruba, le zoulou et le tswana. 
Promouvoir l’alphabétisation numérique et aider les utilisateurs à identifier les fausses informations

Nous voulons nous assurer que les utilisateurs sont en mesure d’identifier les fausses informations et savent comment nous alerter à ce propos. C’est pourquoi nous continuons à promouvoir des campagnes telle que « Trois questions pour vous aider à repérer les fausses informations » qui partage des conseils pour apprendre à repérer les fausses informations. Ces campagnes sont diffusées dans des langues locales sur Facebook et sur les radios locales. Nous continuons également à diffuser des annonces éducatives portant sur l’incitation à la haine, sa définition et les actions qui peuvent être entreprises. 

Accroître la transparence des publicités politiques

Nous sommes convaincus que les discussions et débats politiques doivent être transparents pour chaque votant, c’est pourquoi nous avons introduit ces dernières années un certain nombre d’outils qui apportent plus d’informations sur des publicités politiques diffusées sur Facebook et Instagram.

Depuis le lancement de notre outil pour la transparence des publicités politiques en 2019, nous l’avons étendu à plusieurs pays en Afrique subsaharienne. Nous encourageons toute personne qui souhaite diffuser des publicités politiques à s’inscrire dans un processus de vérification pour prouver son identité et sa résidence dans le pays ciblé. Dans un nombre croissant de pays de l’Afrique subsaharienne, ce processus est obligatoire.

Nous procédons à des vérifications complémentaires pour nous assurer de la conformité avec nos politiques et vérifier que chaque publicité politique est accompagnée d’une mention « financée par », afin d’identifier qui est à l’origine de son financement. Nous recensons tous les publicités politiques dans notre Bibliothèque de publicités afin que les publicités diffusées, le type de personnes qui les ont visionnées et le montant dépensé pour leur diffusion soient accessibles à tous. Ces changements sont la preuve que la publicité politique sur Facebook et Instagram est désormais plus transparente que d’autres formes de campagne électorale, qu’il s’agisse de panneaux d’affichage, de publicités dans la presse, de courriels directs, brochures ou courriels ciblés. 

Promouvoir l’engagement civique
Contribuer à constituer des communautés informées et engagées sur le plan civique est au cœur de nos actions en matière électorale. Par exemple, dans des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Guinée, nous échangeons avec des acteurs de la société civile comme les commissions électorales et des organisations civiques pour faire en sorte que Facebook soit un outil positif pour l’engagement civique et définir avec eux les mesures qu’elles peuvent mettre en œuvre pour utiliser nos plateformes en toute sécurité.

Nous avons conduit des formations pratiques à distance sur les publicités et l’engagement civique avec des partis politiques dans ces pays. Nous continuons à déployer différents outils et fonctionnalités sur Facebook et Instagram, comme des rappels le jour des élections, figurant en haut du fil d’information Facebook, pour encourager nos utilisateurs à aller voter, ou des mégaphones de sécurité pour rappeler aux administrateurs de groupes politiques qu’ils doivent sécuriser leurs comptes via l’authentification à deux facteurs. Nous avons également formé des partis politiques et des candidats sur les bonnes pratiques en matière de sécurité, pour les aider à éviter les principales menaces en ligne. 
     
 
Garantir la sécurité des utilisateurs

Garantir la sécurité des utilisateurs sur Facebook et Instagram reste notre première priorité, encore plus en période électorale. Depuis 2016, nous avons triplé les effectifs de nos équipes dédiées à la sécurité pour atteindre plus de 35 000 collaborateurs, nous avons recruté de nouveaux ingénieurs système, des experts en sécurité et des modérateurs de contenus, y compris des locuteurs natifs en swahili, amharique, zoulou, somali, oromo et haoussa, entre autres.

Nous sommes également pionniers dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier et retirer au plus vite des contenus nuisibles. Entre avril et juin 2020, nous avons procédé au retrait de plus de 15 millions de contenus à caractère haineux à l’échelle mondiale, dont 99 % détectés de façon proactive, avant leur signalement.

Nos efforts pour garantir la sécurité des utilisateurs portent également sur différents outils pour modérer les contenus nuisibles de certains comptes selon les évolutions en matière d’incitation à la haine. Pour limiter davantage la diffusion de contenus potentiellement incendiaires, nous continuons à rétrograder temporairement des contenus du fil d’actualités d’utilisateurs en Éthiopie et dans d’autres pays africains, s’ils proviennent d’utilisateurs qui portent gravement atteinte et de façon répétée à nos politiques, que ces utilisateurs soient basés ou non dans ces pays.

Comme nous le faisons pour d’autres langues, nous avons également commencé à utiliser notre technologie pour anticiper de nouvelles tendances en matière d’appels à la haine en amharique et en oromo. Nous identifions les nouvelles formes de contenus susceptibles de porter atteinte à autrui qui n’ont pas encore été examinés pour un retrait potentiel de notre plateforme et nous les rétrogradons pour réduire le risque qu’ils deviennent viraux, incitent à la haine ou à la violence; tout en prenant en compte le contexte local. 
Nos partenariats avec des ONGs et acteurs de la société civile
Aux côtés de nos experts locaux sur le continent, nous continuons à œuvrer sur le terrain avec les ONGs et acteurs de la société civile dans de nombreux pays africains pour mieux comprendre les défis et les résoudre plus efficacement. Nous intégrons les retours de nos partenaires locaux dans nos politiques et programmes, ce qui rend ces actions primordiales.

Nous sommes engagés à faire de Facebook et d’Instagram des plateformes où nos utilisateurs se sentent en sécurité, disposent d’un accès à des informations fiables et transparentes, et plus encore, puissent faire entendre leur voix.

*Par Akua Gyekye, Responsable affaires publiques, Elections africaines

Au Gabon, ST Digital poursuit sa croissance avec l’ouverture d’une nouvelle filiale

[Digital Business Africa] – Depuis le 1er octobre 2020, le groupe ST Digital a une nouvelle filiale au Gabon. Cette dernière a officiellement lancé ses activités dans le pays le 23 octobre 2020, avec une offre purement digitale : offrir un service de proximité aux entreprises gabonaises aux standards internationaux.

Pour la nouvelle aventure, ST Digital a annoncé la nomination de Laika Mba aux commandes des opérations commerciales de ST Digital Gabon qui devient le 6e bureau du groupe en trois années d’existence. A ce poste, elle devra « mettre son expérience au service des entreprises gabonaises afin de contribuer activement à la mise en place des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la différenciation des entreprises gabonaises ainsi que leur compétitivité commerciale », selon une annonce du Groupe.

L’ouverture de  ST Digital Gabon est la dernière étape en date de l’expansion sous régionale en Afrique Centrale de ST DIGITAL entreprise, spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique. Avec le Gabon, le groupe signe désormais sa présence dans trois pays en Afrique centrale, en plus du Cameroun, et du Congo où elle bénéficie d’une forte implantation.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Guinée : Internet fortement perturbé dans un contexte de crise électorale

[Digital Business Africa] – En Guinée, les télécommunications connaissent de fortes perturbations depuis le 24 octobre 2020. Alors que le pays est en proie à des violences électorales Netblocks, qui surveillent les coupures d’Internet en lien avec la politique, dit soupçonner l’action de l’Etat guinéen derrière ces perturbations du réseau.

« L’observatoire internet de NetBlocks confirme des perturbations au niveau national dans le service internet en Guinée depuis 07h30 (GMT) ce matin (23 octobre 2020 ndlr), y compris sur Orange, premier réseau de téléphonie mobile du pays. Cet incident semble cohérent avec les restrictions imposées par le passé et attribuées aux organes de contrôle étatiques pendant les élections », explique Alp Toker, le directeur exécutif de NetBlocks.

Cette explication semble être confortée ce 24 octobre 2020 par l’opérateur Orange qui a adressé le message suivant à ses abonnés : « Bonjour. Un incident a été constaté sur nos sorties à l’international impactant plusieurs de nos services. Des investigations sont en cours. Orange s’en excuse. » Dans la foulée, un porte-parole d’Orange cité par africaradio fournit plus d’explications en affirmant que « Orange Guinée a observé que son accès à internet par le câble ACE était coupé à son point d’accès. C’est GUILAB (Guinéenne de large bande) qui gère l’accès du pays à ce câble. Orange a signalé le défaut à GUILAB et attend des informations pour savoir quand les services vont reprendre“.

Selon Netblocks, les perturbations mentionnées concernent Internet, mais également les appels internationaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : 4 ans après, le Collectif des anciens employés de Comium CI accusent le liquidateur 4,7 milliards de F Cfa réclamés à Comium par ses anciens employés

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, quatre ans après, le collectif qui rassemble les 317 anciens employés de l’opérateur télécoms Comium fait à nouveau parler de lui dans le dossier de la liquidation de l’entreprise. Il accuse en effet le liquidateur nommé dans cette affaire d’essayer de privilégier une entreprise immobilière qui détient les droits sur l’immeuble siège de l’ex-opérateur, et dont la vente aurait permis de solder les droits de ces anciens employeurs qui s’élève au total à 4,7 milliards de F Cfa.

Pour mieux comprendre ce dossier, il faut remonter à 2016, lorsque le gouvernement ivoirien engage des réformes qui permettront d’optimiser le spectre des fréquences disponibles dans le pays. Il en ressort que seuls quatre opérateurs au maximum peuvent exercer sur ce marché, pourtant disputé par six opérateurs. Une première sélection est menée sur la base du portefeuille client, mais également sur le statut fiscal des opérateurs. C’est ainsi que Orange, MTN et Moov sont retenus, contrairement à Comium CI, GreenN et Café mobile dont les fréquences sont immédiatement suspendues par le régulateur. Il faut alors trouver une solution pour l’ensemble des employés qui se retrouvent de fait au chômage. L’équation s’avère particulièrement complexe pour les 317 employés de Comium CI.

C’est alors que le gouvernement ivoirien engage des négociations fructueuses avec l’entreprise libyenne Lap GreenN qui se voit promettre la quatrième licence, à condition de reprendre une partie des employés de Comium CI et d’éponger la dette fiscale de l’ex entreprise. Seulement, entre temps, la situation sécuritaire en Libye se détériore, et Lap GreenN se voit dans l’incapacité d’honorer ses engagements. Ce qui implique naturellement le non-paiement des droits des anciens employés de Comium CI.

Devant cette impasse, le collectif saisit la Justice et demande la mise en vente du bâtiment abritant l’ex siège de Comium CI et l’utilisation des fonds issus pour solder les créances salariales. Seulement, cette requête se heurtera à l’opposition de Comium Real Estate, une société immobilière qui revendique les droits sur le bâtiment en question. Par deux fois, en première instance et en appel, la justice autorisera la vente du bâtiment. Sollicité en recours par Comium Real Estate, la Cour de Cassation annulera ces décisions, renvoyant l’affaire en appel.

Las d’attendre, le Collectif s’en prend désormais au liquidateur qu’il accuse de favoriser l’entreprise immobilière. Ceci, en étant moins diligent, de manière à laisser le temps à la société immobilière de faire appel et de voir sa procédure aboutir sur la suspension du jugement qui leur été favorable. Pour le collectif, une plus grande diligence du liquidateur aurait permis la vente de l’immeuble, bien avant qu’une autre décision de justice ne soit prononcée pour suspendre le jugement. Devant la lenteur de la procédure, le Collectif fait savoir que 11 ex-agents sont déjà décédés sans dédommagement. Et les autres restants sont dans une situation précaire.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique du Sud : Cell C annonce une perte de 7,5 milliards de rands au premier semestre 2020

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, Cell C a publié ses résultats financiers pour le compte du premier semestre 2020. Des résultats qui laissent entrevoir une perte nette de 7,5 milliards de rands après impôts. Comme justificatif, le rapport évoque un certain nombre de “coûts uniques” ainsi que des dépréciations d’une valeur de 5 milliards de rands. Toutefois, le rapport indique que les bénéfices normalisés ont enregistré une amélioration de 64 %, pour atteindre 1,8 milliard de rands, « ce qui reflète l’impact global de l’orientation stratégique de la nouvelle équipe de direction sur l’optimisation de son réseau ainsi que l’accent mis sur des clients plus rentables ».

On note par ailleurs que le revenu global s’est élevé à 6,9 milliards de Rands par rapport au premier semestre 2019, où il était de 7,4 milliards de Rands. Aussi, plus de 89 % des revenus proviennent des services, qui eux, ont baissé de 6 % pour atteindre 6,5 milliards de rands, tandis que les ventes de produits hybrides et de fibres optiques ont augmenté de 16,7 % et 11,1 % respectivement. Alors que les revenus de la vente en gros ont diminué de 7 % en raison de l’abandon des accords de gros, ce qui a dilué les marges et encombré le réseau, la part des MVNO a continué de connaître une croissance solide et a augmenté de 18 % pour atteindre 398 millions de rands.

Pour ce qui est de la base d’abonnés aux services prépayés de Cell C, elle a diminué de 34,6 % en glissement annuel. Cela s’est traduit par une baisse de 9,9 % des revenus des services prépayés, tandis que la marge brute a augmenté de 11,5 % et que le revenu moyen par utilisateur (ARPU) des services prépayés a augmenté de 26,9 %.

Commentant ces résultats, Zaf Mahomed, le directeur financier de Cell C, estime que malgré les circonstances difficiles qui ont eu un impact sur les dépenses commerciales, la société a pu améliorer sa marge d’exploitation : “Les six premiers mois de 2020 ont été caractérisés par le ralentissement continu de l’économie qui a affaibli les dépenses générales des clients. Nous avons pris des mesures actives pour réduire l’accent mis sur les revenus purs et la croissance des abonnés et nous sommes passés à une croissance plus rentable et à long terme dans les segments des services prépayés et des contrats. Nous avons également été en mesure de générer 418 millions de rands de trésorerie supplémentaires grâce à nos opérations par rapport à la période précédente“.

Compte tenu des coûts uniques de recapitalisation et de restructuration, l’EBITDA rapporté est inférieur, à 1,2 milliard de rands, alors qu’il se situait en 2019 à 1,4 milliard de rands.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : La Sonatel lance sa plateforme Malaw pour accélérer la vitesse de service pour ses clients

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est la nouvelle solution de la Sonatel pour réduire le temps de déploiement de ses applications de plusieurs semaines à seulement quelques minutes. L’opérateur filiale du français Orange a annoncé le lancement de ‘‘Malaw’’, une plateforme qui s’appuie sur les solutions cloud de Red Hat OpenShift et Red Hat Ansible Automation. Outre le Sénégal, la Sonatel devra s’appuyer sur cette plateforme pour fournir de nouveaux types de services à ses clients de l’espace CEDEAO.

De manière pratique, on apprend de Seynabou Niang, architecte Cloud chez Sonatel citée par Afriqueitnews que ‘‘Malaw’’ fonctionnera comme une plateforme pivot vers laquelle environ 88% des applications d’Orange Sonatel seront migrées. Au moment du lancement, la plateforme hébergeait déjà 15 applications de l’opérateur : « Certaines des applications que nous avons migrées avec succès incluent une application en libre-service pour les clients interentreprises (B2B) et une application d’assemblage d’actionnaires mondial créée pour le vote à distance pendant le Covid-19 », explique Seynabou Niang.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique : Voici comment Facebook soutien les élections dans les pays

[Digital Business Africa] – Après l’inédite expérience des élections américaines émaillées par des accusations d’ingérence russe dans le processus électoral via les réseaux sociaux dont Facebook, le géant américain a engagé une série de réformes pour assainir sa plateforme. L’objectif étant que sa plateforme ne soit plus utilisée dans l’objectif de manipuler  des potentiels électeurs, de manière à influencer leurs décisions en faveur d’un candidat ou d’un autre sur la base des fake news.

Dans ce sillage, Akua Gyekye, Responsable affaires publiques (Elections africaines) chez Facebook, a dans un post fait part des actions menées par Facebook ainsi que les ressources engagées pour assurer le ‘‘bon déroulement des élections en Afrique’’.

«Nous avons étendu notre coopération au fil des années avec des organisations indépendantes pour la vérification de faits en Afrique, pour analyser et évaluer la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram. Nous travaillons avec des organisations telles que Dubawa, Africa Check, Pesa Check, AFP, Congo Check et Les Observateurs de France 24, qui sont toutes certifiées par l’IFCN (International Fact Checking Network). Ce programme couvre actuellement 18 pays de l’Afrique subsaharienne et des langues locales comme le swahili, le wolof, l’igbo, le yoruba, le zoulou et le tswana  », explique-t-elle.

A travers ces actions, Facebook entend montrer sa bonne foi et son engagement en faveur de la réduction maximale des fake news sur sa plateforme. In fine, il s’agira de limiter l’ingérence électorale et établir une transparence dans les publicités politiques.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Concurrence : Pour contrer Amazon Web Services, Microsoft annonce une alliance avec Space X de Elon Musk

[Digital Business Africa] – Devant la montée en puissance d’Amazon Web Services, le géant américain Microsoft a annoncé le 20 octobre 2020 avoir noué un partenariat avec Space X, les compagnies d’Elon Musk. L’idée est de concurrencer victorieusement Amazon Web Services dans le secteur du cloud spatial.

« Avec Azure Space, nous avons l’ambition de rendre la connectivité spatiale et le calcul de plus en plus accessibles dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’énergie, les télécommunications et le gouvernement », explique Tom Keane, un des cadres dirigeants d’Azure Global à l’occasion du lancement d’Azure Space, la nouvelle plateforme de cloud-computing de Microsoft.

Dans le cadre de ce partenariat, Microsoft et Space X ont constitué une équipe au sein de laquelle ils ont réuni des vétérans réputés de l’industrie spatiale, des scientifiques et ingénieurs-produits de classe mondiale. Cela impliquera également la participation de sociétés comme Intelsat, SES et ViaSat.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Réseaux sociaux : Facebook va tester Instagram Lite en Afrique

[Digital Business Africa] – Le géant américain des réseaux sociaux Facebook a annoncé l’arrivée prochaine d’Insragram Lite en Afrique du Nord et en Amérique du Sud. Ceci, après l’Asie du Sud-Est. Comme Facebook Lite lancé il ya environ 5 ans, Instagram Lite est une version allégée de Istagram qui prend en considération les réalités de ces marché, à savoir la faible vitesse d’Internet et l’usage prépondérant de smartphones d’entrée de gamme.

D’après Facebook, Instagram Lite pèse moins de 2 MB. Ce qui offre la possibilité d’une installation rapide et une faible consommation d’espace de stockage. En termes de contenus, on apprend que ce sera un concentré de fonctionnalités phares, à savoir le fil d’actualité, les stories, les filtres, la messagerie directe et certaines options d’IGTV.

« Instagram Lite s’appuie sur le travail que nous avons réalisé pour Facebook Lite à Tel Aviv. Nous avons tiré parti de bon nombre des leçons apprises et des technologies développées lors de la création de Facebook Lite, ainsi que notre principe de base de ne laisser personne de côté, et les avons appliquées à Instagram Lite. Avec Instagram Lite, les gens du monde entier profiteront d’une expérience Instagram de haute qualité, quel que soit l’appareil ou le réseau qu’ils utilisent », explique Tzach Hadar, responsable du site technique de Facebook à Tel Aviv et directeur de la gestion des produits pour les interfaces Lite.

Après Facebook Lite, Facebook qui détient Instagram avait démarré le développement d’Instagram Lite au début de l’année 2020. Malgré la crise sanitaire, les travaux ne se sont pas arrêtés, jusqu’à septembre 2020 où les premiers tests ont débutés pour déterminer les modalités de lancement de l’application.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Ghana : Les fake news impactent négativement 84% des jeunes Ghanéens (rapport)

[Digital Business Africa] – Au Ghana, l’African Youth Survey (AYS) vient de publier une étude qui met en évidence l’impact négatif des fake news sur les jeunes. Selon celle-ci, près de neuf jeunes ghanéens interrogés sur dix (84%) suggèrent que la montée des «fausses nouvelles» dans leur pays et sur le continent a eu un impact sur leur capacité à rester informés.  

L’étude qui a été commandé par la Fondation de la famille Ichikowitz basée en Afrique du Sud, révèle également que les principales plateformes de médias sociaux Facebook et WhatsApp ont été jugées indignes de confiance par plus d’un tiers de la population jeunes du Ghana (37% et 35%, respectivement). Fait inquiétant, plus de sept sur dix (71%) des personnes interrogées au Ghana affirment utiliser principalement Internet et les réseaux sociaux pour lire et partager des articles.

Aussi, plus de huit jeunes Ghanéens sur dix (84%) suggèrent que les applications de médias sociaux, principaux centres de diffusion de la désinformation, souvent voilés comme du “ journalisme citoyen ”, y compris Facebook, Instagram et Snapchat, sont les “ applications ” les plus importantes sur leur smartphone. Les applications “Actualités” ont été jugées les plus importantes par seulement 31% de la population interrogée.

Sur la démarche de l’étude qui a été conduite par PSB Research (qui fait partie du groupe WPP), l’étude impliquait des entretiens en face à face avec de jeunes Africains (âgés de 18 à 24 ans), hommes et femmes, dans les grands centres urbains du Congo Brazzaville, Ethiopie, Gabon, Ghana, Kenya Afrique du Sud, Malawi, Mali, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Togo, Zambie et Zimbabwe.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : Orange noue un partenariat avec Dimension Data pour soutenir les gamers africains

[Digital Business Africa] – Le groupe Orange a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec le fournisseur sud-africain de services de jeux vidéo Dimension Data. D’après Orange, ce partenariat permettra à Dimension Data d’être la première compagnie du genre en Afrique à rejoindre son réseau mondial. Ce faisant, il pourra améliorer la connectivité de la région afin d’obtenir une meilleure expérience de jeu en ligne.

« Orange compte déjà certains des plus grands fournisseurs de jeux au monde sur son réseau mondial. Grâce à ce partenariat, nous voulons non seulement offrir une meilleure expérience de jeu, mais nous espérons également renforcer la réputation d’Orange auprès de la communauté internationale des gamers », explique dans un communiqué Emmanuel Rochas, le PDG d’Orange International Carriers.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Nigeria : Orange met en service de 2 nouveaux points de présence (PoP) voix internationaux à Lagos

[Digital Business Africa] – Le groupe français de télécommunications Orange a annoncé son soutient au projet « One African Network » (OAN) de Smart Africa qui vise à réduire le coût de la communication et à maintenir le trafic généré et destiné à l’Afrique en Afrique. Dans ce sillage, le Groupe a annoncé la mise en service de deux nouveaux points de présence (PoP) voix internationaux à Lagos au Nigeria, ainsi que l’hébergement des données de roaming au sein d’une chambre de compensation située en Afrique. Des initiatives qui permettent de renforcer d’une part la qualité de service et d’autre part la sécurité des données pour l’ensemble des utilisateurs du continent.

Dans le cadre de ce projet avec Smart Africa l’idée est de conserver le trafic intra-africain en Afrique. Ainsi, la mise en service des points de présence au Nigéria rentre dans l’objectif de localiser sur le continent le transport et l’hébergement du trafic voix et des données de roaming. Aussi, Orange densifiera la couverture de ses réseaux de données Internet, grâce à un plan ambitieux de déploiement de points de présence (PoP) Tier-1 IP et IPX en Afrique. Orange annonce ainsi l’ouverture d’un nouveau PoP IP, à Accra, Ghana. Ces PoP garantissent une connexion au plus près des clients aux contenus africains et internationaux et permettent l’échange des données en situation de roaming. Ces nouveaux PoP, combinés avec les points de présence IP, ainsi que les points de présence dont Orange dispose à travers ses 17 filiales, permettront d’héberger et de faire transiter en Afrique tout le trafic voix entre les opérateurs qui y seront raccordés.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Zambie : Airtel et Ericsson s’associent pour sensibiliser sur les dangers des déchets électroniques

[Digital Business Africa] – Airtel Zambia et Ericsson ont annoncé le lancement de leur programme commun baptisé «Product Take-Back». Il s’agit d’une initiative qui vise à minimiser l’impact potentiel des déchets électroniques sur l’environnement. Selon Ericsson, «Product Take-Back» devrait garantir que les matériaux en fin de vie sont traités et recyclés d’une manière respectueuse de l’environnement.

D’après Todd Ashton, vice-président et directeur d’Ericsson Afrique de l’Est et du Sud, «ce partenariat avec Airtel en Zambie étend la portée de notre programme de reprise des produits pour inclure la sensibilisation aux déchets électroniques et contribuer à garantir que les matériaux en fin de vie sont traités de manière écologiquement responsable ». Dans ce sillage Ericsson s’est engagé à fournir des services gratuits de récupération des produits et d’élimination des équipements qui ont atteint leur durée de vie.

«Airtel s’engage à être socialement responsable. Nous pensons que l’adoption de techniques d’élimination responsable des déchets électroniques aidera à gérer l’impact sur l’environnement. Nous collaborons avec Ericsson dans la gestion des déchets électroniques non seulement pour évacuer les déchets, mais aussi pour sensibiliser le grand public et toutes les parties prenantes clés à l’importance d’une élimination appropriée des déchets électroniques dans le pays. », Explique le PDG d’Airtel, Apoorva Mehrotra.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : Vodacom va investir 320 millions de rands dans la connectivité à large bande en milieu rural

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, le géant des télécoms Vodacom a annoncé son intention d’investir un peu plus de 320 millions de rands dans le renforcement de son réseau en zone urbaine, mais davantage en zone rurale au cours de la période 2020/2021. D’après l’opérateur, cet argent devrait servir à la construction de nouveaux sites de stations de base LTE dans les zones rurales profondes qui sont jusqu’ici peu ou pas desservies.

« Chez Vodacom, nous pensons qu’investir dans notre réseau garantit que nous fournissons une couverture et un service client de premier ordre, non seulement aux zones urbaines, mais également aux habitants du canton et des zones rurales profondes, de sorte qu’ils sont bien placés pour profiter des avantages de la révolution numérique… C’est pourquoi nous déployons davantage de sites dans les zones rurales au cours de cette période financière dans des zones qui n’avaient auparavant pas d’accès au réseau», explique dans un communiqué Ishmael Mathinya, directeur exécutif de Vodacom des opérations pour la région de Vodacom KwaZulu Natal.

On apprend également de Vodacom que cet investissement annoncé serviront au déploiement de plus de 50 nouvelles stations de base à travers la province, dont 27 ont déjà été activées. 19 autres sont prévues jusqu’à la fin de l’exercice 2021 dans les zones rurales profondes. Certaines des municipalités de district susceptibles de bénéficier du programme de réseau rural comprennent la municipalité de district d’eThekwini (8), la municipalité de district d’Ugu (1), la municipalité de district d’Umhlabuyalingana (2), la municipalité de district d’Umkhanyakude (1), la municipalité de district d’uThungulu (1) et Municipalité du district de Zululand (1)

.Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Paul BIYA demande au gouvernement de renoncer à la collecte de la taxe douanière sur les téléphones portables via le crédit de communication

[Digital Business Africa] – La nouvelle est tombée ce 19 octobre 2020 via un courrier du Secrétaire général à la présidence de la République adressé au Secrétaire général des services du Premier ministre portant la mention ‘‘très urgent’’ : « En exécution des très hautes instructions du Président de la République, j’ai l’honneur de vous faire connaitre qu’il demande au Premier ministre Chef du gouvernement de : Faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douanes et taxes sur les téléphones et terminaux importés ; soumettre à sa haute sanction un mécanisme plus approprié de recouvrement desdits droits de douane et autres taxes ».

Le Président de la République vient ainsi de trancher sur le débat portant sur le nouveau mécanisme de collecte des droits de douane sur les téléphones et terminaux numériques. Ce qui impliquait que ces droits ne soient plus seulement payés par les importateur,  mais également par les abonnés, à hauteur de 33% de la valeur usine de l’appareil et via crédit de télécommunication. Pour justifier cette taxation, le ministère camerounais des Postes et Télécommunications ainsi que le ministère des Finances avaient invoqués la lutte contre la fraude.

Dès l’annonce de cette mesure, le tôlé a été général, suscitant l’indignation, en premier des opérateurs de téléphonie mobiles, chargés par le gouvernement de collecter ladite taxe. Ces derniers accusent le gouvernement d’impréparation et exigent qu’un ensemble de conditions légales et réglementaires soient remplies au préalable.

Outre les opérateurs, plusieurs personnalités politiques ont fait savoir leur opposition à ce nouveau dispositif.

Avec cette annonce de la présidence de la République, le gouvernement sera ainsi obligé de faire marche arrière sur ce dossier, notamment sur le volet du mécanisme de collecte via crédit de télécommunication. Notons bien qu’il ne s’agit pas d’un abandon de la taxe, mais d’un changement du procédé de collecte, dont un nouveau devrait être proposé au président de la République pour validation. Avec la réforme de la collecte de cette taxe, la Douane envisage de multiplier ses recettes de 2500% dès la première année de mise en œuvre.

D’après la Douane camerounaise, « moins de 100 millions de FCFA sont collectés par mois sur les 2 milliards environ encaissés dans les années 2000. Cette baisse contraste avec l’augmentation du nombre et de la qualité des téléphones importés dans un contexte sécuritaire délicat ». L’institution estime que près de 4 millions de téléphones sont importés au Cameroun par an. Ce qui représente un potentiel moyen de 13 milliards de FCFA de recettes par an au moins. Ainsi, avec les pratiques actuelles, l’Etat perd pratiquement 12 milliards de F CFA annuellement sur les taxes liées à l’importation de téléphones portables.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Ethiopie : Webb Fontaine reçoit un « Certificat de Reconnaissance » pour son système électronique de gestion douanière

[Digital Business Africa] – En Ethiopie, la Commission des Douanes s’est vue décoré d’un « Certificat de Reconnaissance » pour avoir lancé avec succès son projet d’automatisation des procédures de dédouanement et de contrôle du transit, appelé « Implémentation d’un Système de Dédouanement Electronique », eCMS en anglais, et financé par l’Union Européenne.

Webb Fontaine, avait remporté en 2015 un appel d’offres pour le déploiement de son système douanier, ce, dans le cadre d’un vaste programme de réformes lancé par la Commission des Douanes Ethiopiennes. Ce programme fournit également les équipements informatiques.

Aujourd’hui le système fonctionne dans les 27 bureaux de Douane du pays, et gère le contrôle du transit le long de ses 14 corridors ; de fait, les délais de dédouanement ont été considérablement réduits, la qualité du contrôle a été améliorée et le système offre une transparence totale sur l’ensemble des opérations.

Le système a également contribué à augmenter les recettes budgétaires de 25% depuis 2018 et le remplacement total du système Sydonia par le système de Webb Fontaine. Au total, 4.4 milliards de Dollars US sous forme de droits et taxes ou d’autres perceptions à l’entrée ont été perçus par le système depuis deux ans. De plus, l’intégration récente de fonctionnalités du système propres à la distanciation sociale, a largement permis à la CDE de lutter contre la propagation du Covid-19.

C’est à la suite de ce déploiement réussi que Webb fontaine s’est donc vu attribuer le prestigieux « Certificat de Reconnaissance », en conséquence de sa contribution à la dématérialisation des services douaniers du pays.

Ecrit par Jephté Tchemedie