[Digital Business Africa] – Depuis les premières heures du dimanche 21 mars 2021, les Congolais ont été privés de l’accès à Internet. Jusqu’à la matinée de ce lundi 22 mars 2021, le service n’était pas encore rétablit. Comme en 2016, le Congo a nouveau coupé ses services internet au motif de la tenue des élections. Ce qui devient quasiment une habitude sur le continent, à l’instar de la RDC, du Gabon, de l’Égypte du Tchad, de l’Éthiopie et bien d’autres pays.
Si les opérations de vote se sont déroulées dans l’ensemble sans incidents majeurs, les observateurs rapportent que leur tâche a été rendue difficile sans connexion Internet pour coordonner leurs travaux. « Nous avons déployé nos observateurs dans plus de six zones. Et dans chaque zone chacun a fait pas mal de bureaux à l’intérieur. Malheureusement en raison de coupure d’internet, on n’a pas de retombées par rapport à ces lieux. Ceux qui sont restés dans la capitale, nous avons pu les avoir et nous avons pu discuter au téléphone », a expliqué à RFI le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, Dileita Mohamed.
Dans le même temps, difficile, voire impossible également pour les journalistes de travailler, notamment pour les correspondants de médias internationaux qui utilisent la connexion internet pour faire diffuser leurs reportages. Dans la foulée, Internet Sans Frontières a dénoncé une coupure qui porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.
[Digital Business Africa] – Au Nigeria, les opérateurs télécoms, les banques et le régulateur ont finalement trouvé un accord sur le modèle de tarification USSD approprié pour les transactions financières. Ainsi, selon une déclaration conjointe, depuis le 16 mars 2021, les services USSD pour les transactions financières effectuées dans les banques de dépôt et toutes les banques centrales du Nigeria et les établissements agréés sont facturés à un tarif fixe de 6,98 kN par transaction.
L’annonce de cet accord entre les opérateurs télécoms, le régulateur des télécoms (NCC) et le secteur bancaire intervient alors que les fournisseurs de services de Nigeria Telecom avaient programmé le retrait des services USSD aux banques avant le 15 mars 2021. Ceci, afin de faire pression sur leur demande de paiement de 42 milliards de nairas.
En effet, il a été établi que les banques du Nigéria étaient redevables aux fournisseurs de services de télécommunications à hauteur de 42 milliards de nairas pour les services USSD avant que le recouvrement des frais (USSD) ne leur soit retourné. Au Nigeria, l’USSD est un canal essentiel pour la fourniture de services financiers, en particulier pour les personnes mal desservies et / ou exclues du système financier classique.
[Digital Business Africa] – Le groupe Indien Airtel poursuit sa dynamique d’investissements sur le continent africain, financée par une ouverture de capitale. Sa filiale africaine, Airtel Africa a annoncé la vente d’une participation minoritaire d’une valeur de 200 millions de dollars dans Airtel Mobile Commerce BV. D’après une annonce préalable, un accord a été conclu pour céder ces parts à la société d’investissement mondiale The Rise Fund. Seulement, cet accord doit encore être validé par les autorités en charge du contrôle et de la concurrence.
«Nos marchés offrent le potentiel de marché substantiel des services d’argent mobile pour répondre aux besoins des dizaines de millions de clients en Afrique qui ont peu ou pas d’accès aux services bancaires et financiers, et cette demande est le moteur de la croissance. Avec l’annonce d’aujourd’hui, nous sommes heureux d’accueillir The Rise Fund en tant qu’investisseur dans notre activité d’argent mobile et en tant que partenaire pour nous aider à réaliser le plein potentiel de l’opportunité substantielle de mettre en banque les personnes non bancarisées à travers l’Afrique», explique Raghunath Mandava, le PDG d’Airtel Africa.
A travers cette opération, Airtel Africa devrait revaloriser son activité d’argent mobile à 2,65 milliards de dollars avec des opérations dans 14 pays africains, dont le Kenya, l’Ouganda et le Nigéria.
[Digital Business Africa] – Le géant américain Google a annoncé l’extension de sa fonctionnalité de sous-titrage en direct pour les utilisateurs du navigateur Chrome. Jusqu’ici, cette fonctionnalité n’était disponible que sur le Pixel 2, puis sur certains appareils Android. D’après Google, Live Caption fournit aux utilisateurs des sous-titres en temps réel pour l’audio, les vidéos, les podcasts, les appels téléphoniques, les appels vidéo et les messages audio. Il en va de même pour le contenu qu’ils enregistrent eux-mêmes.
Pour ce qui est de la protection des données, Google affirme que toutes les légendes sont traitées localement, ne sont jamais stockées et ne quittent jamais l’appareil. Pour activer les sous-titres en direct, les utilisateurs de Chrome 89 doivent se rendre à Paramètres> Avancé> Accessibilité/ Ils peuvent aussi avoir besoin de télécharger des fichiers de reconnaissance vocale.
«Pour l’instant, il détecte et transcrit uniquement l’audio en anglais, mais j’espère que la prise en charge de plus de langues sera ajoutée avec le temps. Une bascule pour Live Caption apparaîtra dans la barre d’outils Chrome, vous permettant d’activer / désactiver rapidement la fonctionnalité sans avoir à creuser profondément dans les paramètres« , explique Google dans un article de blog.
Google a révélé qu’il apporterait un certain nombre d’améliorations à Chrome. Cela impliquera des onglets qui se chargent plus rapidement, de nouvelles fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs de les organiser et de les trouver facilement, les améliorations des fonctions Chrome PDF qui permettront de remplir des formulaires PDF et de les enregistrer directement, ou encore un partage d’URL plus facile qui permettra aux utilisateurs de copier rapidement un lien, de l’envoyer à Chrome vers d’autres appareils et d’envoyer des liens via d’autres applications.
[Digital Business Africa] – La pratique est courante via les plateformes numériques Facebook et WhatsApp. Elles sont aussi des espaces où l’on retrouve des vidéos de personnes nues contre leur gré. D’après plusieurs témoignages, tout commence par une demande d’amitié d’une dame au visage bien soigné. Dès que vous prenez langue, votre nouvelle « amie» sollicite votre contact téléphonique, histoire de faire plus ample connaissance sur WhatsApp.
Léo S., étudiant à Yaoundé, a mordu à l’hameçon une fois. Il raconte. « Un matin, j’étais connecté et parcourrais les invitations. Je suis tombé sur un profil qui m’a accroché. A peine ai-je accepté la demande que nous avons commencé à dialoguer. Je savais qu’il s’agissait d’une demoiselle. Elle était sympa et m’a demandé mon numéro. Sur Whatsapp elle m’a convié d’aller à la douche ou dans la chambre pour qu’on s’amuse un peu. La suite, vous pouvez l’imaginer… Quelques instants après, elle me renvoie quatre vidéos de moi assorties de captures d’écran de notre conversation. C’est alors que j’ai réalisé que cela devait être le départ d’un chantage », se souvient-il.
Comme lui, un autre jeune connu sous le pseudonyme Cassy est passé par là. Il avait été astreint à transférer une somme de 50.000FCFA à cette adresse : Gbemendou Ignace, numéro : 98012589. Un Béninois qui semble connaître un succès dans le chantage via les réseaux sociaux. « En cas de refus d’obtempérer, souligne-t-il, les vidéos sont balancées dans les groupes Facebook », où des abonnés s’agrègent pour discuter des sujets politiques culturels et sociaux.
La demande du cybercriminel
En vue d’endiguer le phénomène de « Revenge porn », des utilisateurs avisés ont initié à travers Facebook une vaste campagne de sensibilisation sur le comportement des uns face aux demandes d’amitié des profils inconnus, mais également les contenus mis en ligne. Une action qui commence à porter peu à peu ses fruits.
Beaugas Orain DJOYUM, le président de l’association Smart Click Africa qui milite pour un meilleur usage du web, des réseaux sociaux et des solutions numériques, conseille de ne pas accepter les demandes d’amitié des inconnus sur Facebook. « N’ hésitez pas de checker le profil de celui ou de celle qui vous demande l’amitié sur Facebook. Si la personne publie régulièrement des posts et si ses photos correspondent à votre domaine d’activité ou à vos centres d’intérêts, si la personne a de nombreux amis en commun avec vous, alors vous pouvez accepter d’être son ami(e). Au cas contraire, refusez! Et une fois que vous êtes ami(e)s, essayez d’éviter au maximumde vous retrouver dans des situations compromettantes comme être nu(e). Si jamais, vous vous faites avoir, ne payez aucune somme au cybercriminel. Dénoncez le à la police ou aux forces de l’ordre qui sauront quoi faire. Car si vous payez une fois, il est fort évident que vous passerez votre temps à payer pour éviter la publication de vos photos et vidéos. Car le cybercriminel reviendra ou encore il passera vos photos et vidéos à un autre cybercriminel pour effectuer le même chantage », conseille Beaugas Orain DJOYUM.
En rappel, le « Revenge porn » est une pratique qui consiste à faire du chantage aux personnes dont vous détenez des vidéos et photos compromettantes ou à connotation sexuelle. La Camerounaise Nathalie Koah en a été une victime. Elle a d’ailleurs commis un ouvrage qui porte le nom de ce fléau.
[Digital Business Africa] – Le géant chinois des télécommunications, Huawei, explique que sa capacité de croissance et sa prospérité reposent sur ses investissements conséquents en matière de R&D, destinés à trouver des innovations qui répondent aux besoins pratiques de leurs clients. Huawei indique investir plus de 10 % de ses revenus annuels dans la recherche et le développement.
Informations données ce 16 mars 2021 au siège de Huawei à Shenzhen à l’occasion du « Forum sur l’innovation et les perspectives de la propriété intellectuelle en 2021 et au-delà ». Evénement au cours duquel Huawei a présenté son Livre blanc 2020 sur l’innovation et la propriété intellectuelle.
M. Song Liuping, Directeur juridique de Huawei (photo), estime que le géant chinois recevra environ 1,2 à 1,3 milliard de dollars américains de revenus provenant de licences de brevets entre 2019 et 2021. Il annonce que pour chaque smartphone 5G multimode, Huawei fournira un pourcentage raisonnable de redevance sur le prix de vente du combiné, ainsi qu’un plafond de redevance à 2,5 dollars américains par unité.
En plus, le groupe chinois s’attend à recevoir entre 1,2 et 1,3 milliards de dollars de royalties sur ses licences 5G, en plafonnant la redevance à 2,5 dollars par appareil. « Huawei a été le plus grand contributeur technique aux normes 5G et respecte en outre les principes équitables, raisonnables et non discriminatoires en matière de licences de brevets » explique M. Ding. « Nous souhaitons favoriser l’adoption de la 5G en donnant aux responsables de la mise en œuvre de la 5G une structure de coûts plus transparente ».
Huawei 5G Innovation and Experience Center in London, Britain, Jan 28, 2020. [Photo/Xinhua]
Déjà plus de 100 000 brevets actifs dans plus de 40 000 catégories
À la fin de l’année 2020, Huawei détenait déjà plus de 100.000 brevets actifs dans plus de 40.000 catégories soit l’un des groupes détenant le plus de brevets au monde grâce à un investissement soutenu en faveur de l’innovation. « L’innovation est au cœur de l’activité de Huawei depuis sa création. Notre livre blanc regroupe l’ensemble de nos brevets et innovations, de la fin des années 90 et au début des années 2000 », a souligné M. Jason Ding, Directeur du département des droits de propriété intellectuelle.
« Huawei, c’est plus de 30 ans d’innovation et un engagement à long terme pour le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Ce livre blanc revient sur notre évolution, de nos débuts jusqu’à l’entreprise que nous sommes aujourd’hui », a déclaré Song Liuping.
Pour Huawei, plus de trois décennies d’investissements intensifs ont ouvert la voie à de nombreuses technologies et solutions révolutionnaires dans divers domaines des technologies de l’information et de la communication.
« La création de technologies de pointe se nourrit d’efforts considérables et constants, et dans cette quête du progrès, nous défendons avec force le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Pour nous, celle-ci est le fondement de notre capacité à continuer d’innover et à mettre les avantages des technologies numériques à disposition de chaque personne, foyer et organisation, afin de créer un monde intelligent et entièrement connecté », argumente le géant chinois des télécommunications.
Huawei a déposé sa première demande de brevet en Chine en 1995, et aux États-Unis en 1999. En 2008, elle est classée au premier rang des demandes de dépôts de brevets par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. En 2019, Huawei est n°2 en Europe et n°10 aux États-Unis pour ce qui est du nombre de brevets accordés. Huawei est également le plus grand détenteur de brevets en Chine.
« Huawei encourage l’adoption et l’utilisation généralisées de normes conçues pour assurer l’interopérabilité, la fiabilité et une concurrence transparente, tout en offrant un retour équitable sur les investissements en R&D. » a ajouté Francis Gurry, ancien directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Dans une démarche de transparence, Huawei annoncera régulièrement d’autres activités en matière d’innovation et de propriété intellectuelle pour sensibiliser le grand public à l’innovation.
[Digital Business Africa] – Dans son Livre blanc 2020 sur l’innovation et la propriété intellectuelle, le géant chinois des télécommunications Huawei présente les innovations et événements qui ont marqué Huawei en matière de propriété intellectuelle. Ce livre blanc a été présenté ce 16 mars 2021 à l’occasion du « Forum sur l’innovation et les perspectives de la propriété intellectuelle en 2021 et au-delà » que Huawei a organisé au siège d Huawei à Shenzhen. Digital Business Africa vous présente ces dates marquantes.
En 1993, Huawei a lancé le C&C08, un échange numérique à grande échelle.
En 1994, Huawei a déposé une demande pour sa première marque commerciale (« 華為 »).
En 1995, Huawei a déposé sa première demande de brevet en Chine. La même année, Huawei a rempli six demandes de brevets en Chine pour différents domaines techniques.
En 1995, Huawei a créé son Département de la propriété intellectuelle pour améliorer le processus de gestion et de protection de la PI, ainsi que son système de gestion.
En 1997, Huawei a lancé ses solutions GSM sans fil.
En 1998, le premier brevet de Huawei a été accordé en Chine.
En 1999, Huawei a déposé sa première demande de brevet aux États-Unis, pour la première fois hors de la Chine, qui a participé à l’expansion du marché pour ses produits dans le monde.
En 1999, Huawei a lancé l’OptiX 2500+, la première plateforme de transmission multiservice (MSTP) du secteur, faisant évoluer le secteur du transport optique de la hiérarchie numérique synchrone (SDH) vers le modèle MSTP.
En 2000, le premier brevet de Huawei a été accordé aux ÉtatsUnis.
En 2001, Huawei a signé un contrat de licence de brevet avec Qualcomm. Dès lors, Huawei a entrepris d’importantes négociations de licences croisées avec des titulaires de droits de PI dans le secteur des TIC. L’entreprise a conclu plus de 100 contrats de licence de brevet avec des sociétés de TIC mondiales majeures en Europe, aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud.
En 2001, Huawei a cédé la société Avansys Power, filiale spécialisée dans l’alimentation électrique, à Emerson pour 750 millions de USD. Cette transaction marque la première monétisation des capacités de R&D de Huawei.
En 2002, Huawei a signé son premier contrat de licence de brevet avec Ericsson dans le domaine des technologies sans fil.
En 2003, Huawei a lancé le MA5300, le premier multiplexeur d’accès à la ligne d’abonné numérique (DSLAM) construit sur une architecture de protocole Internet (IP).
En 2003, un conflit lié à la PI a eu lieu entre Cisco et Huawei. L’année suivante, les deux parties ont résolu le litige et ont déposé une requête conjointe auprès d’un tribunal américain pour mettre fin au procès.
En 2003, Huawei et 3Com ont constitué une joint-venture. Huawei a fourni la technologie et le personnel en R&D, tandis que 3Com a investi 165 millions de USD. En 2006, Huawei a vendu ses parts de la joint-venture à 3Com pour 882 millions de USD.
En 2004, Huawei a lancé la première station de base distribuée du secteur et remporté un contrat de plus de 25 millions de USD auprès de Telfort, un opérateur néerlandais. Cette opération a été la première véritable percée de Huawei sur le marché européen.
En 2004, Huawei a mis sur le marché le routeur central NE5000E, prenant en charge la mise en réseau de cluster basée sur une architecture tournée vers l’avenir. Ce produit a depuis défini la norme absolue pour les architectures du secteur et reste aujourd’hui un produit phare.
En 2006, Huawei a lancé l’OptiX OSN 6800, le premier équipement de réseau de transport optique (OTN) du secteur, favorisant la transformation dans le domaine du transport optique.
En 2006, Huawei a lancé MA5600T, la première plateforme du secteur à prendre en charge l’accès fibre et l’accès cuivre. Par rapport à ses semblables, ce produit utilisait le moins d’énergie tout en fournissant la même capacité, permettant ainsi à l’industrie d’évoluer vers des réseaux d’accès plus écologiques.
En 2007, Huawei et Symantec ont créé une joint-venture, Huawei Symantec, destinée au développement de produits de stockage.
En 2008, Huawei a déposé 1 737 demandes de brevets dans le cadre du Traité de coopération sur les brevets (PCT), se plaçant à la première place mondiale pour la première fois.
En 2009, Huawei a été nommé comme l’une des 500 marques les plus influentes du monde par World Brand Lab.
En 2009, Huawei a remporté le prix d’entreprise (Corporate Award) de la IEEE Standards Association.
En 2009, Huawei, NTT DOCOMO, France Télécom (désormais appartenant à Orange), l’Institut de recherche en électronique et télécommunications (ETRI), ainsi que VoiceAge ont conjointement développé G.711.1, une extension pour un codec vocal largement utilisé. En tant que l’un des principaux développeurs, Huawei a créé une communauté de brevets.
En 2010, Huawei a poursuivi en justice ZTE, une société européenne, pour violation de brevet et de marque commerciale. En 2015, la décision rendue par la Cour de justice européenne a permis d’établir des exigences légales pour les négociations en matière de brevets essentiels (standard essential patents, ou SEP).
En 2011, Huawei a créé le 2012 Laboratories, un berceau de l’innovation destiné à l’exploration des technologies de plateformes et de l’avenir des technologies par les chercheurs de Huawei.
En 2011, Huawei a engagé des poursuites contre Motorola aux États-Unis à la suite d’un litige en matière de PI. Lors de la résolution de ce procès, Motorola a payé une amende à Huawei et a obtenu la permission de transférer les informations confidentielles de Huawei à la société Nokia Siemens Networks dans le cadre d’un accord de fusion et d’acquisition existant.
En 2013, Huawei a octroyé une licence à Teltronic, une société européenne fournissant des équipements sans fil, pour l’utilisation de ses brevets essentiels de technologie sans fil.
En 2014, Huawei a lancé son smartphone emblématique, le Huawei Ascend Mate7.
En 2015, Huawei a signé un contrat de licence de brevet avec Apple, pour l’utilisation de ses brevets essentiels de technologie
En 2016, Huawei et Samsung ont déposé l’un contre l’autre plusieurs plaintes de violation de brevets en Chine et aux ÉtatsUnis. En 2019, la société Samsung est parvenue à une entente avec Huawei, à qui elle a dû verser des droits de licence.
En 2016, Huawei a lancé le smartphone P9, le premier téléphone muni d’un appareil photo à double objectif Leica, permettant aux utilisateurs de capturer des images en noir et blanc et en couleur. Le produit a établi une nouvelle norme en matière de photographie sur smartphone.
En 2017, Huawei était l’un des 3 principaux contributeurs du noyau Linux.
En 2019, Huawei a été la deuxième entreprise avec le plus de brevets accordés par l’Office européen des brevets.
En 2020, Huawei a engagé des poursuites contre Verizon aux États-Unis, demandant compensation pour violation de brevet.
En 2020, Huawei a rejoint l’Open Invention Network pour soutenir le développement de la communauté Linux.
En 2020, Huawei s’est classé troisième au tableau de bord 2020 de l’UE sur les investissements en R&D industrielle, publié par la Commission européenne
10 % des revenus annuels de Huawei dans la recherche et le développement
Huawei explique que sa capacité de croissance et sa prospérité reposent sur ses investissements conséquents en matière de R&D, destinés à trouver des innovations qui répondent aux besoins pratiques de leurs clients. Le géant chinois des télécommunications indique investir plus de 10 % de ses revenus annuels dans la recherche et le développement.
Informations données ce 16 mars 2021 au siège de Huawei à Shenzhen à l’occasion du « Forum sur l’innovation et les perspectives de la propriété intellectuelle en 2021 et au-delà ». Evénement au cours duquel Huawei a présenté son Livre blanc 2020 sur l’innovation et la propriété intellectuelle.
M. Song Liuping, Directeur juridique de Huawei, estime que le géant chinois recevra environ 1,2 à 1,3 milliard de dollars américains de revenus provenant de licences de brevets entre 2019 et 2021. Il annonce que pour chaque smartphone 5G multimode, Huawei fournira un pourcentage raisonnable de redevance sur le prix de vente du combiné, ainsi qu’un plafond de redevance à 2,5 dollars américains par unité.
En plus, le groupe chinois s’attend à recevoir entre 1,2 et 1,3 milliards de dollars de royalties sur ses licences 5G, en plafonnant la redevance à 2,5 dollars par appareil. « Huawei a été le plus grand contributeur technique aux normes 5G et respecte en outre les principes équitables, raisonnables et non discriminatoires en matière de licences de brevets » explique M. Ding. « Nous souhaitons favoriser l’adoption de la 5G en donnant aux responsables de la mise en œuvre de la 5G une structure de coûts plus transparente ».
[Digital Business Africa] – L’histoire est racontée par le géant chinois des télécommunications Huawei dans son Livre blanc 2020 sur l’innovation et la propriété intellectuelle. Un livre blanc présenté ce 16 mars 2021 à l’occasion du « Forum sur l’innovation et les perspectives de la propriété intellectuelle en 2021 et au-delà » que Huawei a organisé à son siège à Shenzhen. Digital Business Africa vous rapporte cette histoire avec Motorola. C’est bien évidemment la version de Huawei :
« Huawei et Motorola se sont associés en 2000 et ont continué de travailler ensemble pendant une décennie. En 2008, les deux entreprises se sont retrouvées devant les tribunaux, pour parvenir plus tard à un accord. Motorola a dû payer une amende à Huawei pour obtenir le droit de transférer les secrets commerciaux et les informations confidentielles de Huawei.
Huawei, géant chinois des télécoms. Crédit Photo : Benin Web TV
Un partenariat naissant
Autour de 1999, Motorola devait faire face à la concurrence acharnée des sociétés Ericsson et Nokia. L’entreprise avait raté plusieurs opportunités commerciales d’envergure et déclinait progressivement. Pour booster sa compétitivité et gagner du terrain dans le domaine des réseaux centraux, Motorola a décidé de former un partenariat avec Huawei.
Motorola a intégré Huawei en tant que partenaire OEM, pour distribuer nos produits sous la marque Motorola. Plus précisément, Motorola transmettait les exigences de ses clients (dont les exigences d’opérateur) à Huawei, qui était responsable de la programmation, du développement des produits et de la résolution des problèmes techniques. De son côté, Motorola était responsable de l’installation réseau, de la maintenance et de l’intégration.
En 10 ans de partenariat étroit, Motorola et Huawei ont élargi la portée de notre collaboration au-delà des réseaux principaux, dont les réseaux en mode circuit et paquet, jusqu’aux stations de base et contrôleurs de station de base. Nous avons également augmenté la portée de notre activité de quelques pays à plus de 40. Motorola a acheté pour 880 millions de dollars (USD) d’équipements avancés d’accès sans fil et de réseau principal à Huawei, et Huawei a donné accès à de nombreux secrets industriels et informations techniques à des milliers de salariés Motorola dans le monde entier.
Des actions en justice
En 2008, Motorola a engagé plusieurs actions en justice pour détournement abusif de secrets industriels contre Lemko, une entreprise fondée par plusieurs anciens salariés de Motorola. Huawei a été poursuivie en justice car Lemko avait tenté de vendre ses produits à Huawei.
En juin 2010, Motorola avait planifié la vente de son activité d’infrastructure de communications à Nokia Siemens Networks (NSN).
Dès qu’un accord avec NSN fut conclu, Motorola cita Huawei comme défendeur dans ses actions en justice contre Lemko, au motif qu’un ancien salarié de Motorola avait envoyé les caractéristiques d’un produit de petite cellule Motorola à des cadres de Huawei.
Huawei réfuta les allégations de Motorola et fournit des preuves substantielles dans sa défense, y compris des millions de documents et presque 100 millions de lignes de code source pour examen par les avocats et experts techniques de Motorola.
Les preuves démontrèrent que Motorola avait fourni les mêmes caractéristiques du produit de petite cellule à Huawei en 2001, lorsque les deux sociétés avaient mené une soumission conjointe sur un projet de China Unicom. Les preuves montrèrent également que les produits en question étaient tous développés de façon indépendante par Huawei. En outre, elles révélèrent que les produits qui intégraient prétendument les secrets industriels de Motorola étaient en réalité des produits que Motorola n’était pas capable de développer seul qui avaient été achetés auprès de Huawei en vertu de l’accord OEM.
À cette époque, Motorola souhaitait que Huawei accepte de transférer l’accord OEM, dont tous les produits, technologies et informations commerciales que Huawei avait fournis à Motorola dans le cadre de leur partenariat, à Nokia Siemens Networks.
Motorola prétendait que l’accord OEM faisait partie de l’activité d’infrastructure qu’elle avait planifié de vendre à NSN. Tout au long de notre partenariat, nous avons fourni à Motorola un grand volume d’informations techniques confidentielles et précieuses liées au design, au fonctionnement, à la prise en charge et à l’interopérabilité des produits, ainsi qu’une grande quantité d’informations commerciales utilisées dans les ventes.
Après l’objection de Huawei, Motorola insista pour transférer nos informations confidentielles afin de conclure l’affaire avec Nokia Siemens Networks.
Le Règlement
En janvier 2011, Huawei n’eut pas d’autre choix que de porter plainte contre Motorola auprès de la Cour de district des États-Unis du District Nord de l’Illinois à Chicago, alléguant que Motorola avait enfreint l’accord OEM et utilisé les secrets industriels et les droits d’auteur de Huawei sans autorisation. Le même jour, la cour émit une ordonnance de protection temporaire à la demande de Huawei et, un mois plus tard environ, émit une injonction préliminaire qui enjoignait Motorola de ne pas divulguer les informations confidentielles de Huawei à NSN sans le consentement de Huawei. Si Motorola ne pouvait pas obtenir le consentement de Huawei afin de transférer ses informations confidentielles, l’accord avec NSN allait probablement échouer.
En avril 2011, Motorola accepta de verser une somme à Huawei en échange de l’autorisation de transférer les informations confidentielles de Huawei à NSN. Huawei et Motorola annoncèrent conjointement que nous étions parvenus à un accord et que tous les litiges en cours seraient abandonnés.
Ce fut la première fois dans l’histoire de Huawei qu’une autre société payait pour le droit d’utiliser nos informations et technologies confidentielles. Cela se produisit avant que nous ayons établi un transfert de propriétés intellectuelles et un programme d’octroi de licences.
Déjà plus de 100.000 brevets actifs dans plus de 40.000 catégories pour Huawei
Huawei explique que sa capacité de croissance et sa prospérité reposent sur ses investissements conséquents en matière de R&D, destinés à trouver des innovations qui répondent aux besoins pratiques de leurs clients. Le géant chinois des télécommunications indique investir plus de 10 % de ses revenus annuels dans la recherche et le développement.
« Huawei, c’est plus de 30 ans d’innovation et un engagement à long terme pour le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Ce livre blanc revient sur notre évolution, de nos débuts jusqu’à l’entreprise que nous sommes aujourd’hui », a déclaré M. Song Liuping, Directeur juridique de Huawei.
À la fin de l’année 2020, Huawei détenait déjà plus de 100.000 brevets actifs dans plus de 40.000 catégories soit l’un des groupes détenant le plus de brevets au monde grâce à un investissement soutenu en faveur de l’innovation. « L’innovation est au cœur de l’activité de Huawei depuis sa création. Notre livre blanc regroupe l’ensemble de nos brevets et innovations, de la fin des années 90 et au début des années 2000 », a souligné M. Jason Ding, Directeur du département des droits de propriété intellectuelle.
Pour Huawei, plus de trois décennies d’investissements intensifs ont ouvert la voie à de nombreuses technologies et solutions révolutionnaires dans divers domaines des technologies de l’information et de la communication.
« La création de technologies de pointe se nourrit d’efforts considérables et constants, et dans cette quête du progrès, nous défendons avec force le respect et la protection de la propriété intellectuelle. Pour nous, celle-ci est le fondement de notre capacité à continuer d’innover et à mettre les avantages des technologies numériques à disposition de chaque personne, foyer et organisation, afin de créer un monde intelligent et entièrement connecté », argumente le géant chinois des télécommunications.
[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Olivier Madiba*] – C’est un long post pour partager notre expérience à Kiroo avec les entrepreneurs locaux et aider à enlever certaines légendes urbaines qui nous bloquent. On va commencer par quelques « lois naturelles » que tout entrepreneur qui veut ou doit travailler avec l’Etat doit comprendre.
R1: Tu as une idée ou un projet génial pour le Cameroun? Tu veux qu’on t’appelle à la Présidence pour te financer, te soutenir ? Cela ne va pas arriver. Oublie.
R2: Tu es sorti dans 05 ou 10 magazines nationaux et internationaux et tu te dis qu’on va t’appeler pour un projet local connexe ? Oublie. Parce que le coordonnateur du projet en question n’a pas forcément lu ton article et que la chaîne de décision est mal compliquée. Je vais insister sur la R2. Beaucoup de startup ont l’impression que « Tout le monde nous connaît, non ? » A cause des impressions de buzz de notre écosystème. Mais non en fait. Tu peux avoir été reçu par Obama sur un projet santé, le Minsante n’a jamais vu le Tweet buzz là!
R3 = R1 + R2 :ON NE VA PAS T’APPELER !!C’est dommage, mais c’est comme ça! Dans le pays idéal de nos rêves, il y a une agence du gouvernement qui lit nos tweets et posts Facebook de nos super projets et nous soutient tous. Mais c’est pas encore le cas.
R4: Le gouvernement c’est extrêmement vaste et les gens ne se connaissent pas tous, ne s’aiment pas tous, ne parlent pas forcément ensemble. Donc sache que si une personne t’a « bahat » dans un ministère, une autre personne du même ministère peut te soutenir.
R5: Networker avec le gouvernement exige de trouver la bonne personne à qui parler à l’intérieur. Comment on reconnaît la bonne personne ? Dans chaque ministère/ Agence de l’Etat il y un petit groupe d’amoureux du Cameroun qui fait tout le travail positif. Trouve les.
R6: Il te faut quelqu’un à l’intérieur qui t’aide à naviguer dans la bureaucratie. Celui qui va te dire à quelle porte aller, comment présenter les choses. Trouve cette personne. C’est le fonctionnaire qui poste son taf sur RS, qui est aux conférences du secteur, etc.
R7: Tous les Camerounais veulent que le pays soit meilleur pour leur enfants et leurs familles. Même ceux qui nous gèrent mal. Je dis bien LEURS enfants LEURS familles (pas forcément la tienne). Quand tu networkes avec le gouvernement, au delà de ton projet établit une CONNEXION HUMAINE SINCÈRE avec les gens. Ils le sentent. Quand tu es face à quelqu’un du système qui veut que le pays avance, même si vous n’êtes pas d’accord sur qui vous allez voter. Parle de ce qui vous rassemble. Parle de tes convictions en l’honneur, l’excellence, la famille etc. Ne verse pas tes frustrations en réunion.
R8: Je vais insister là dessus. Si tu es face à un membre de l’Etat qui t’écoute pour ton projet. NE VERSE PAS TES FRUSTRATIONS DANS SON BUREAU. Ne vient pas lui dire à quel point tout est dur pour toi, que le pays devrait être ci et ça! Parce que ce qui va se passer c’est qu’il va te caser mentalement dans sa base de données : « Une personne à aider ». Et c’est une base de données qui est déjà remplie de 700 personnes dont sa famille, etc. Tu auras des « assias », mais ton dossier ne va jamais avancer.
R9: Quand tu as réussi à avoir une réunion avec un membre dynamique de l’état (cadre, agent, ministre, etc), PARLE TOUJOURS DE CE QUE TA PME PEUX FAIRE POUR LES AIDER. Même si lui commence à se plaindre de comment la vie est dure, reste positif dans la pièce. TRÈS IMPORTANT !!Comme ça il va te mettre mentalement dans une case de son cerveau : « Une personne qui veut m’aider » et c’est un endroit où il y a très peu de personnes. Et de là il est plus motivé à te brancher à son supérieur ou collaborateur.
R10: CHERCHE LA PERSONNE QUI TE CHERCHE. Il y a presque toujours une personne du gouvernement qui passe des nuits blanches à chercher quelqu’un comme toi. TROUVE LE. Il est dans les conférences, webinaires, afterwork, post RS sur les secteurs de ta PME.
R11: Insiste et travaille ton CV mental chez les décideurs. Les ministres et haut cadres dynamiques du pays sont saturés de personnes qui ont des idées, des projets et qui sont des arnaqueurs. Donc, il est peu probable qu’ils te soutiennent vite. Il faut insister. Pour le Minpostel, on avait envoyé une demande d’audience pour Rebuntu en 2016, on nous a tamisé. En 2017, on continuait d’envoyer mais en mettant toujours des mini rapport de comment Rebuntu évoluait (presse, photo, etc). La mère voyait et notait dans sa tête et un jour elle a décidé qu’on était assez intéressants pour nous écouter.
Avec la ministre des Postes et des Télécommunications.
R12: La plupart des gens ne vont pas insister et ne le feront pas de façon pro. Si tu as une bonne connexion dans le gouvernement, même un agent , tient la informé de tes évolutions positives en permanence pour qu’elle montre à ses supérieurs qui vont t’appeler. Relis la R12 au moins 7 fois. Relis encore. Il y a le secret de la matrice dedans. Si tu crois que tu as compris Relis encore jusqu’à comprendre la puissance de chaque subtilité de cette R12.
R13: Il faut être patient, mais pressé. Pour une audience avec le MINFI j’ai networké 04 ans non stop. Chaque interaction que j’ai eu avec le réseau professionnel du Ministre, je me suis arrangé à être tellement excellent que quelqu’un nous aidait toujours à évoluer d’un pas.
R14: Tu es libre de tes opinions politiques, mais tu n’es plus libre de mettre les organes comme n’importe qui. Le gouvernement pour le moment ne m’a jamais bloqué parce que je critique le système. C’est aussi parce que je critique toujours avec respect et constructivité. Si tu travailles avec les politiciens tu vas devoir faire de la politique. Il faut se mettre au niveau des enjeux qu’on veut gérer. Et c’est vrai partout sur terre.
PAR CONTRE, la politique ce n’est pas à tout prix devenir partisan et faire les motions de soutien. La politique est un art divin qui consiste à être dans une pièce entourés de personnes qui veulent 10 choses incompatibles entre elles et réussir à échanger avec elles sans perdre tes valeurs, sans te faire d’ennemis et en les aidant à avoir le max de consensus.
R9 Bonus: ÉCOUTE LES FEEDBACKS. Tu peux croire que le gouvernement veut la fonction X de ton produit. Quand tu leur présentes, écoute et demande leur ce qu’ils aiment le plus ou ce qui les gêne dans ta solution. Tu verras que c’est peut-être la fonction Y qui est la clé du deal. Je vais m’arrêter là! J’espère que ça va aider. Mais, le monde se divise en deux catégories : Les entrepreneurs qui attendent un monde idéal pour bouger et ceux qui jouent avec les cartes qu’ils ont pour créer ce monde idéal en étant pragmatiques mais intègres.
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[Digital Business Africa – Avis d’Expert] – Le ministre de la Santé a récemment publié le dernier rapport des décès dus à la COVID-19 pour février 2021 et a mis en garde contre une éventuelle deuxième vague d’infections. Le ministre Dr Manaouda Malachie a déclaré aux journalistes: «Nous ne sommes pas loin de la deuxième vague. Les grappes se multiplient. Si nous restons indisciplinés, nous arriverons à la deuxième vague », selon CRTVWeb. Comme pour la vague d’infection précédente, il faut s’attendre à une instabilité économique comme l’indiquent de nombreux experts. Bien que les exportations agricoles des pays de la CEMAC commencent à augmenter, cela n’a pas été une source fiable de croissance économique et de stabilité.
Heureusement, il existe peut-être une solution grâce à l’une des technologies les plus récentes et les plus révolutionnaires de ce siècle: le bitcoin.
grâce à la technologie de registre public connue sous le nom de « Blockchain », peut aider le bitcoin à éviter bon nombre des inefficacités associées à la monnaie fiduciaire. Récemment, la bourse américaine de crypto-monnaies, Yellow Card, s’est étendue au Cameroun avec l’objectif déclaré d’apporter la liberté financière aux Camerounais.
Yellow Card a été fondée en 2016 par Chris Maurice et Justin Puiroux pour aider à faciliter les défis liés à l’envoi d’argent à travers les frontières. Cependant, l’entreprise à croissance rapide a depuis pris l’Afrique d’assaut, opérant actuellement dans 13 pays et prévoyant de s’étendre à nouveau dans plusieurs pays ce mois.
Alors que Yellow Card ouvre ses portes, les Camerounais peuvent s’attendre à bénéficier des avantages et de la croissance technologique que l’entreprise a créés dans d’autres pays où elle opère.
Yellow Card est particulièrement désireux de devenir une source éducative sur le bitcoin et la technologie blockchain, en plus de fournir un moyen sûr et pratique d‘acheter et de vendre des bitcoins au Cameroun. De nombreux experts en cryptographie estiment qu’à mesure que l’adoption du bitcoin augmentera, il deviendra facilement disponible pour les transactions financières quotidiennes.
La plateforme d’échange facile à utiliser de Yellow Card, qui est disponible pour les appareils Android et iOS, vise à fournir le meilleur moyen d’acheter et de vendre des bitcoins aux meilleurs taux.
S’exprimant sur l’intérêt croissant pour les crypto-monnaies au Cameroun ainsi que sur la manière dont les gens peuvent les utiliser, Chris Maurice a déclaré : « Le bitcoin peut être un outil puissant pour les Camerounais, qui peuvent commencer à épargner et même à investir, sans avoir besoin d’un compte bancaire. »
Il y a quelques semaines, le bitcoin a atteint une valeur record et a suscité un vif intérêt de la part des investisseurs et des experts économiques. En particulier, les investisseurs institutionnels, dont
MasterCard, Visa, Tesla et Square, Inc. se sont tournés vers le bitcoin comme une option viable pour aider leurs institutions dans un marché financier en pleine évolution. Mais, la beauté du bitcoin est qu’il est aussi utile aux organisations qu’aux particuliers, offrant des moyens de transaction rapides et instantanés, la transparence et la sécurité, pour n’en citer que quelques-uns.
Pour télécharger l’application mobile, rendez-vous sur le site ;
Enfin, le bitcoin pourrait être une solution simple pour stimuler et développer le secteur technologique camerounais, ainsi que pour offrir une liberté économique aux habitants du pays. Cela aidera à stimuler l’économie et les moyens de subsistance de beaucoup de personnes malgré les conditions économiques défavorables que la COVID-19 pourrait causer.
Accord pluriannuel visant à tirer parti de la couverture stratégique de la position orbitale 7° Est de l’Afrique subsaharienne.
Soutien à l’extension des services VSAT à haut débit primés de Liquid Telecom
Yaoundé, 3 mars 2021 – Liquid telecom, le premier groupe de télécommunications africain, a renouvelé et étendu ses accords de capacité en bande Ku sur le satellite EUTELSAT 7B d’Eutelsat Communications (Euronext Paris : ETL).
Dans le cadre de cet accord pluriannuel portant sur plusieurs transpondeurs, Liquid Telecom exploitera davantage la couverture inégalée de la position orbitale 7° Est de l’Afrique subsaharienne pour étendre ses services VSAT. Cela permettra aux clients de bénéficier d’un accès Internet rapide et fiable, même dans les coins les plus reculés de la région.
Commentant l’accord, Philippe Oliva, directeur commercial d’Eutelsat, a déclaré :« Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de faire passer le partenariat entre Liquid Telecom et Eutelsat à un niveau supérieur. En travaillant ensemble pour renforcer encore nos liens, nous pouvons faire en sorte que la combinaison des couvertures satellitaires d’Eutelsat en Afrique subsaharienne et de l’expertise inégalée de Liquid Telecom sur le marché des VSAT puisse offrir les meilleurs niveaux de service possibles aux clients de Liquid sur tout le continent ».
Scott Mumford, DG de Liquid Telecom Satellite Services, a ajouté :« Nous sommes ravis de renouveler et d’étendre nos accords avec Eutelsat, ce qui nous permet de continuer à compter sur son soutien et sa couverture pour offrir une connectivité fiable et à haut débit à nos clients actuels et futurs, où qu’ils se trouvent ».
EUTELSAT 7 WEST A Satellite. Ku-band North West Africa Downlink Coverage
A propos d’Eutelsat Communications
Fondée en 1977, Eutelsat Communications est l’un des principaux opérateurs de satellites dans le monde. Avec une flotte mondiale de satellites et d’infrastructures au sol associées, Eutelsat permet à ses clients sur les marchés de la vidéo, des données, de l’administration, du haut débit fixe et mobile, de communiquer efficacement avec leurs clients, quelle que soit leur localisation. Plus de 6 600 chaînes de télévision exploitées par les principaux groupes de médias sont diffusées par Eutelsat à un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception directe ou connectés à des réseaux terrestres. Eutelsat, dont le siège social est à Paris et qui possède des bureaux et des téléports dans le monde entier, rassemble 1 000 hommes et femmes de 46 pays qui s’attachent à fournir un service de la plus haute qualité.
Liquid Telecom est l’un des principaux fournisseurs de solutions de communication dans 13 pays, principalement en Afrique orientale, centrale et australe. Il propose aux opérateurs de téléphonie mobile, aux transporteurs, aux entreprises, aux sociétés de médias et de contenu et aux clients de détail des services numériques, d’hébergement et de colocation à haut débit et fiables. Elle a construit et exploite les téléports par satellite les plus avancés d’Afrique, le plus grand réseau indépendant de fibres optiques d’Afrique (73 000 km), ainsi que des centres de données ultramodernes à Johannesburg, au Cap, à Nairobi, à Harare et à Kigali. Nous offrons en outre des services de pointe basés sur le cloud, tels que Microsoft Office365 et Microsoft Azure, sur l’ensemble de notre zone de couverture en fibre optique. Grâce à cette offre combinée, Liquid Telecom améliore l’expérience des clients dans leur voyage numérique. www.liquidtelecom.com
[Digital Business Africa] – Sport News Africa (SNA), le média référence de l’actualité sportive africaine, a publié ce mois de mars 2021 une étude sur ‘Les 100 sportifs africains les plus influents sur Twitter’. Ce top 100 propose un classement de sportifs de nationalité africaine qui exercent ou ont exercé récemment en Afrique ou ailleurs, tout en participant au rayonnement du continent au quotidien.
L’étude a été réalisé avec Smart Data Power, une entreprise française spécialisée en data, qui utilise l’API officielle Twitter pour collecter, enrichir et analyser ces données. Sans surprise, l’Afrique du Sud, représentée par 35% des athlètes du classement, se taille une part de lion. Et la discipline maître du continent, le football, en truste 56%, suivi, largement derrière, par le cricket et le rugby.
Ce TOP100 n’a pas vocation à être exhaustif. C’est une photographie à un Instant T des sportifs de nationalité africaine qui exercent en Afrique ou ailleurs. Ils ont été sélectionnés par rapport à leur influence sur Twitter, se définissant par la taille de leur communauté mais également par la densité de leur prise de parole.
Le sport au cœur du développement en Afrique
Le sport représente 2% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 0,5% du PIB du continent africain. Il constitue depuis toujours un enjeu majeur de développement. Dans un continent en effervescence continue tel que l’Afrique, il est porteur de dynamiques incontestables, source de ralliement et de cohésion. « Notre constat sur l’importance du sport en Afrique est le point de départ de l’étude et même du projet médiatique de Sport News Africa, qui cherche à valoriser et documenter rigoureusement des dynamiques continentales encore largement sous-explorées par les médias internationaux et les instituts de recherche », déclare Séné Ossebi, la PDG de SNA.
L’Afrique du Sud (35%), l’Égypte (10%), le Nigéria (9%), la Côte d’Ivoire (7%) et le Kenya (6%) sont les cinq pays les plus représentés du classement, avec une grosse domination anglophone. Cinq sports occupent 95% du Top-100 : le football (56%), le cricket (12%), le rugby (10%), le basketball (9%) et l’athlétisme (8%).
L’étude met également en valeur des catégories moins visibles du sport en Afrique. Il en va ainsi du sport féminin, en pleine progression sur le continent avec un véritable engagement des fédérations nationales, comme le démontre l’émergence de figures mondialement influentes comme la coureuse sud-africaine Caster Semenya, la footballeuse nigériane Asisat Oshoala et la nageuse égyptienne Farida Osman.
Des sportifs africains toujours plus influents
L’étude promeut également l’engagement d’une partie croissante des sportifs les plus suivis du continent. En dehors d’être sponsorisés par des marques ou de lancer leur propre entreprise, 14% des sportifs de ce classement développent une activité militante ou dans l’humanitaire à l’image du footballeur camerounais Samuel Eto’o – 11e du classement, qui a lancé la fondation Samuel Eto’o en 2006 et qui pilote le projet Fundesport pour le développement des jeunes par le sport au Cameroun et au Gabon – ou du basketteur sénégalais Gorgui Dieng – 66e, qui agit à travers sa fondation pour des programmes de santé au Sénégal.
72% de ces sportifs engagés ont entre 30 et 40 ans, se trouvant, le plus souvent, au sommet de leur carrière ou retirés des compétitions sportives depuis peu avec de fortes audiences et une assise dans leur pays d’origine.
Les sportifs africains ont une influence croissante sur les réseaux sociaux, y compris sur des sujets extra-sportifs. La fréquence de leur prise de parole a considérablement augmenté ces dernières années et leurs communautés n’ont cessé de croître, comme le montre le Top-3 : le footballeur égyptien Mohamed Salah à 13,8 millions d’abonnés, le joueur de cricket sud-africain AB de Villiers à 7,4 millions et l’égyptien Mohamed Elneny à 4,7 millions.
À propos de Sport News Africa
Sport News Africa (SNA) est un média panafricain de référence sur l’actualité sportive africaine grâce à un réseau de journalistes correspondants répartis dans 16 pays d’Afrique. Sport News Africa fournit du contenu exclusif à ses lecteurs en mettant en lumière les sportifs et acteurs de la culture africaine sur le continent et dans le monde par le biais de plus de 80 publications écrites par semaine et des productions audiovisuelles (interviews, chroniques vidéo, reportages). Sport News Africa jouit d’une communauté importante sur les réseaux sociaux, avec près de 200 000 abonnés cumulés, notamment sur Facebook et Instagram.
À propos de Smart Data Power
Smart Data Power est une entreprise française d’analyse des données qui rend la masse d’informations présentes sur Twitter intelligente et intelligible, notamment en la croisant avec l’Open Data démographique, économique, environnementale, etc. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations contenues dans les biographies comme dans les tweets ou retweets. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data.
[Digital Business Africa] – 10 ans de prison. C’est le verdict prononcé ce 16 février 2021 par la juge en chef américain pour le district oriental de Virginie, Rebecca Beach Smith, à l’encontre du Nigérian Obinwanne Okeke, 33 ans et PDG du groupe Invictus, jugé coupable d’usurpation d’identité et de piratage informatique avec à la clé un détournement de 11 millions de dollars.
Il est donc reconnu coupable de fraude informatique, en violation du paragraphe 1030 du 18 U.S.C. (Le titre 18 du Code des États-Unis est un titre de loi américaine concernant les crimes fédéraux et la procédure pénale, ndlr) et de conspiration en vue de commettre une fraude télégraphique, en violation du paragraphe 1349 du 18 U.S.C..
«Par le biais de subterfuges et d’usurpation d’identité, Obinwanne Okeke s’est engagé dans un programme de piratage informatique et d’e-mails commerciaux de plusieurs années au niveau mondial qui a causé des pertes stupéfiantes de 11 millions de dollars à ses victimes», a déclaré Raj Parekh, procureur américain par intérim pour le district oriental de Virginie, qui confirme la peine. Pour lui, la condamnation prononcée démontre « la portée mondiale de l’action l’EDVA (United States District Court for the Eastern District of Virginia) et du FBI (Federal Bureau of Investigation) dans la poursuite vigoureuse de la justice au nom des victimes américaines et d’autres et de responsabiliser les cybercriminels internationaux, quel que soit le lieu où ils commettent leurs crimes.»
A la suite de cette condamnation Brian Dugan, agent spécial en charge du bureau extérieur du FBI à Norfolk, a indiqué que le FBI ne permettra pas aux cybercriminels de régner librement dans le monde numérique pour s’attaquer aux intérêts et aux entreprises américaines. « Cette condamnation démontre l’engagement du FBI à travailler avec nos partenaires du ministère de la Justice et nos homologues étrangers pour localiser les cybercriminels à travers le monde et les amener aux États-Unis pour qu’ils soient tenus responsables», a déclaré Brian Dugan.
Un jeune pourtant présenté comme exemplaire au départ
Avant son arrestation le 06 août 2019 par le FBI, à Alexandria, une ville de l’État de Virginie aux États-Unis, Obinwanne Okeke, PDG d’ Invictus Group, était compté parmi les principales et plus emblématiques figures de la jeunesse entreprenante nigériane. Chroniqueur à Forbes Africa qui l’avait d’ailleurs classé en 2016 parmi les 30 jeunes africains de moins de 30 ans les plus prometteurs, Obinwanne Okeke avait investi à la fois dans l’immobilier, l’énergie et la construction dans trois pays africains : le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie.
En mai 2017, l’African Brand Congress décerne à son groupe « Invictus Group of Companies Ltd » le prix de la société d’investissement la plus innovante d’Afrique de l’année 2017. Il est également nominé pour le prestigieux prix d’hommes d’affaires africain de l’année, les AABLA Awards. Ceci dans la catégorie Young African Business Leader (Afrique de l’Ouest).
Avec ces multiples distinctions, il est invité dans de nombreuses conférences dans le monde pour partager son expérience. C’est par exemple ainsi qu’il est invité au sommet africain de la London School of Economics à Londres en 2018.
Si dans l’une de ses chroniques à Forbes Africa il indique qu’il s’appuie non pas sur les banques, mais principalement sur les personnes fortunées du Nigéria pour financer la totalité de ses investissements dans l’immobilier, les Nigérians et le monde découvrent avec stupéfaction en août 2019 que l’origine de ses fonds provient des activités pas toujours catholiques.
Selon des documents judiciaires américains, entre 2015 et 2019 environ, Okeke et d’autres conspirateurs sont engagés dans un complot en vue de mener diverses fraudes informatiques. Les conspirateurs obtiennent et compilent les lettres de créance de centaines de victimes, y compris des victimes dans le district oriental de Virginie. Ils se livrent à plusieurs formes de cyberfraudes, notamment l’envoi d’e-mails de phishing pour capturer des informations d’identification des courriers électroniques afin d’arnaquer de nombreuses victimes.
Parmi les victimes principales de ce système de fraude par courrier électronique : Unatrac Holding Limited, le bureau de vente à l’exportation de matériel industriel et agricole lourd de Caterpillar. En résumé, en avril 2018, le directeur financier d’Unatrac est victime d’un e-mail de phishing qui permet aux conspirateurs de capturer les informations de connexion. Les cybercriminels envoient plus tard aux comptables de la boite, à partir du mail du directeur financier d’Unatrac, des demandes de virements électroniques frauduleuses et joignent de fausses factures. Le système est si bien huilé que ces virements sont effectués sans problème majeur. Obinwanne Okeke participe activement à l’effort visant à dévaliser Unatrac par ces virements électroniques frauduleux totalisant près de 11 millions de dollars, transférés dans des comptes à l’étranger.
Comment le FBI enquête et met la main sur Obinwanne Okeke
Le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES et Digital Business Africa ont eu accès à certains documents du FBI. Nous vous présentons en détails non seulement le mécanisme de fraude cybernétique mis en place par Obinwanne Okeke et sa bande, mais également comment Marshall Ward, agent spécial du Federal Bureau of Investigation (FBI) spécialisé dans les intrusions informatiques, les fraudes et les crimes économiques, ainsi que sur les fraudes par Internet, par courrier et par câble, a minutieusement enquêté. Une méthode d’enquête qui devrait faire école dans ce domaine auprès de nombreux agents spéciaux en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Enfin, nous vous présentons par ailleurs comment le FBI a mis la main sur le jeune Nigérian qui croupit actuellement dans une prison américaine.
[Digital Business Africa] – La journée internationale de femme sera célébrée dans quelques jours. Dans ce cadre, de nombreuses activités sont organisées tout le long de la semaine en prélude à cet évènement majeur.
L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ne déroge pas à la règle, notamment grâce à sa PCA, le Pr Justine Diffo, qui a tenu à marquer particulièrement cette édition par son implication personnelle. Après une conférence de lancement tenue à Douala, les activités se sont poursuivies au siège de l’institution à Yaoundé, ce mercredi 03 mars 2021.
Après un bref mot de bienvenue de la part de Mme le DG, les femmes ont été entretenues sur la signification du thème de cette année portant sur le leadership des femmes et le futur égalitaire dans un monde Covid 19. Il s’en est suivi également un exposé enrichissant en lien avec le leadership féminin dans le numérique, délivré par Mme Reine Essobmadje, CEO de Evolving Consulting et première femme vice – présidente du GICAM, ainsi que fondatrice de l’association Coalition digitale.
Pr Justine DIFFO lors du séminaire
Après ces différents passages, Mme Ndiffo a ainsi amorcé l’animation d’une véritable séance de coaching pleine d’émotions, d’humour, de conseils dans tous les domaines, mais aussi et surtout des anecdotes sur sa vie personnelle et son parcours professionnel.
De sa vie de petite élève d’un quartier défavorisé de Douala, elle a pu intégrer la faculté de droit et aller au bout de son cursus académique grâce au soutien de son conjoint, mais surtout de sa passion pour les études de droit. « C’est pourquoi, je vous le répète à vous les femmes, il faut toujours marcher avec votre passion à coté de vous, et mettez cette passion, ainsi que votre amour dans tout ce que vous faites », a-t-elle martelé à ses collaboratrices très attentives à son témoignage.
Concernant l’ART, Mme Justine Diffo a également incité les femmes de l’agence à soumettre des projets et chercher à s’élever dans de meilleurs postes grâce à leur travail et leurs idées innovantes pour résoudre les problèmes. Elle en a profité pour annoncer la parution en septembre prochain de son futur livre sur l’économie numérique et le développement, en lien avec les recommandations du Chef de l’Etat.
[Digital Business Africa] – L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), premier réseau universitaire et opérateur expert en recherche et savoir de la Francophonie se positionne comme un acteur majeur pour l’accompagnement des universités et grandes écoles d’Afrique centrale et grands lacs à la transition numérique afin de faire face au défi de l’enseignement à distance.
Dans l’optique de mieux faire connaître au grand public les stratégies qu’elle déploie à cet effet, elle a organisé ce mercredi 3 mars 2021 un Café presse digital ; évènement digital qui rassemble les médias locaux dans les différents campus numériques implantés dans 7 pays de la sous-région.
L’objectif de cette rencontre était la présentation, par le recteur de l’Agence M Slim Khalbous, de la stratégie qu’entend déployer l’AUF dans le cadre des défis liés à la transition numérique en Afrique centrale et Grands lacs, stratégie qui sera validée par l’Assemblée générale de l’agence pour 2021 – 2025. « Pour définir cette nouvelle stratégie, nous avons déployé une méthodologie de travail basé sur une grande consultation lancée de juin en octobre, consultation au cours de laquelle nous avons interrogé les étudiants, administrateurs, hommes politiques et même société civile à travers 90 pays », a déclaré le recteur au cours de son exposé virtuel.
Parmi les axes qui se sont dégagés de la consultation, des problématiques telles que la nécessité d’une transformation numérique des universités ainsi que l’employabilité des diplômés sont plusieurs fois revenus, a notifié le recteur, mentionnant aussi les problèmes liés à la pandémie du Covid 19.
Concernant la transformation numérique, les perspectives envisagées par l’agence portent sur la réforme des infrastructures pour passer à une nouvelle génération en terme de matériel, ainsi que la mise en place d’une grande plate-forme collaborative universitaire mondiale qui va interconnecter les différents campus et élargir ainsi l’accès des étudiants et chercheurs à d’autres cours dispensés ailleurs.
Le recteur a également parlé de l’introduction de l’Intelligence artificielle dans le réseau mondial pour améliorer l’adaptation des services aux besoins spécifiques exprimés par les régions. Un fonds de 5 millions d’euros de l’Union européenne sera aussi alloué sur quatre ans.
La consultation menée par l’AUF sera l’objet de l’édition d’un livre blanc qui présentera les réponses des personnes interrogées, et en marge de l’Assemblée générale en septembre prochain, il sera organisé les premières assises de la francophonie scientifique afin de débattre de toutes ces questions et préparer le suivi des résolutions.
[Digital Business Africa] – La troisième édition du Festival Femme Numérique s’est ouverte ce 04 mars 2021 à Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée conjointement par la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, et par le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao, intervenant à distance. Un festival organisé par l’association African Women In Tech Startups sous le thème : « Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19 ».
Le SG de l’UIT a salué cette initiative de l’association African Women In Tech Startups et invité les femmes et les jeunes filles à participer massivement aux activités du festival. Pour Houlin Zhao, « l’impact des technologies sur les femmes est une priorité de l’UIT ». « En témoigne le travail effectué par le Bureau du développement des télécommunications au Burundi et en Ethiopie par exemple. Nous tirons bénéfice du pouvoir des technologies pour stimuler le progrès économique des travailleuses et entrepreneuses… Le BDT a effectué les ateliers de codage au troisième trimestre dernier au Cameroun, dans le cadre de l’initiative ’’Jeunes filles africaines pour coder’’. Nous espérons pouvoir continuer de travailler avec le Cameroun à l’avenir », a déclaré le SG de l’UIT.
La ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minne Libom Li Likeng, qui parraine l’évènement, a également invité les filles et les femmes à participer aux activités du festival. « J’appelle donc les femmes et les jeunes filles à prendre activement part à toutes les activités programmées, qui se dérouleront en présentiel à l’Ecole Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC et en ligne à travers les plateformes numériques. J’invite toutes les femmes et jeunes filles à mobiliser tous leurs efforts pour ne pas subir la révolution du numérique, mais pour être de cellesqui la conduisent. Le numérique est porteur de nombreuses opportunités pour les jeunes. Il est temps que les jeunes filles s’en approprient », a déclaré la ministre lors de la cérémonie d’ouverture du festival.
Mme Minette Libom Li Likeng reste convaincue que ce festival atteindra l’objectif ambitieux qu’il s’est donné, à savoir, « contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone, en facilitant aux femmes et jeunes filles, l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ».
C’est dans un contexte sanitaire marqué par la crise Covid-19, qu’AFRICANWITS organise ce festival pendant quatre jours. Au programme, des ateliers de formation numérique, des conférences-débat en ligne, et la caravane numérique dans les universités du Cameroun. L’objectif visé par la troisième édition du festival « Femme numérique » est de renforcer les capacités des femmes et jeunes filles dans le numérique, afin de relever de manière efficace les défis d’un monde Covid-19.
« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups.
Suivez la cérémonie d’ouverture du Festival femme numérique 2021
Femmes, Covid-19 et numérique
Les femmes leaders et les organisations de femmes ont démontré leurs compétences, leurs connaissances et leurs réseaux pour diriger efficacement les efforts de réponse et de rétablissement contre le COVID-19. Aujourd’hui, selon ONU-Femmes, bien que les femmes représentent la majorité des travailleurs de première ligne, elles sont représentées de manière disproportionnée et inadéquate dans les espaces politiques nationaux et mondiaux en lien avec la Covid-19.
Pour ce qui est spécifiquement des TIC, si la pandémie covid-19 a mis en lumière l’importance de l’accès au numérique en temps de crise, elle a aussi aggravé la fracture numérique du côté genre. En effet, selon l’Union Internationale des Télécommunications, 90% des emplois dans le monde comportaient déjà une composante numérique avant même la pandémie et la probabilité qu’une femme possède un téléphone mobile dans les pays à revenu faible et intermédiaire était de 8 % inférieure à celle d’un homme.
L’association African Women In Tech Startups (AFRICANWITS), est une organisation spécialisée dans l’accompagnement des femmes et jeunes filles dans l’entrepreneuriat technologique au Cameroun et en Afrique francophone, ainsi que dans la vulgarisation des nouvelles technologies.
Cette structure regroupe en son sein, un incubateur de startups qui propose un modèle d’incubation virtuel pour l’accompagnement des startups, un espace communautaire qui donne accès aux formations sur le numérique, au mentoring et un centre d’expertise. De plus, elle organise chaque année un festival dénommé « Festival Femme numérique » qui est rendue cette année à sa troisième édition.
Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org
[ICT Media STRATEGIES] – Vous êtes jeune et dynamique, vous souhaitez mettre votre expertise et votre talent au service d’une jeune entreprise, le cabinet ICT Media Strategies vous ouvre ses portes. Pour densifier son équipe commerciale et développer ses projets, ICT Media STRATEGIES a besoin de votre talent. Le cabinet spécialisé en veille stratégique, en e-Réputation, en fourniture de services de streaming/live et de contenus médiatiques, en édition web et en relations presse recrute deux commerciaux (ou commerciales dont les candidatures sont appréciées) à Yaoundé.
Rôle des commerciaux :
Développer et capturer des parts de marché afin d’augmenter la croissance des revenus du cabinet ;
Recruter de nouveaux clients, les convaincre de souscrire ou d’acheter des services précis commercialisés par le cabinet ;
Entretenir le portefeuille client, identifier les besoins de la clientèle et les nouvelles opportunités stratégiques ;
Définir des objectifs commerciaux à court, moyen et long terme ;
Entretenir les relations avec les clients et négocier des contrats.
Responsabilités
Rencontrer de nouveaux clients et leur présenter le portefeuille des produits et services proposés
Rester en contact avec les cadres du cabinet et managers de différents départements pour pouvoir partager sa vision du marché
Identifier les rencontres et salons importants du domaine indiqué et y participer
Veiller sur le comportement et l’actualité des potentiels clients
Suivre les tendances du marché et rencontrer les clients importants.
Qualités supplémentaires appréciées chez les commerciaux
Etre curieux (se), flexible et cultivé (e)
Avoir une parfaite maîtrise de l’utilisation du web et des réseaux sociaux
Etre capable de travailler dans un environnement de pression
Etre bilingue (français et anglais)
Les candidatures féminines encouragées
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Type de contrat : CDD avec possibilité de migrer en CDI
[Digital Business Africa] – Depuis janvier 2021, c’est désormais l’ensemble des contribuables camerounais qui sont tenus d’utiliser les moyens de paiement électroniques, entre autres moyens, pour s’acquitter de leurs impôts et taxes. Pour cette année en effet, la réforme de dématérialisation des obligations déclarative et de paiement autrefois réservée aux grandes entreprises (DGE) s’est généralisée aux petits contribuables relevant des Centres divisionnaires des impôts (CDI).
La mise en œuvre des téléprocédures (télédéclaration et paiements électroniques) est donc effective dans les CDI des villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Limbé depuis le 15 janvier 2021. Pour accompagner les contribuables durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes, le ministère des Finances et la Direction générale des Impôts (DGI) ont reporté les dates limites de déclarations et paiements des impôts et taxes au titre du premier trimestre 2021 légalement fixées au 15 de chaque mois pour ces contribuables, respectivement à la fin de chaque mois comme suit : 31 janvier 2021 ; 28 février 2021 et 31 mars 2021.
« Cette mesure exceptionnelle vise à accompagner les intéressés durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes. La réforme des téléprocédures ainsi enclenchée sera étendue aux CDI des chefs-lieux des régions à compter du 01er avril 2021 et à tous les autres CDI dès le 1 er juillet 2021. Le Ministre des Finances compte sur le civisme fiscal de tous », a indiqué le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, dans communiqué de presse publié le 11 janvier 2021.
Pour les grandes entreprises qui avaient également plusieurs options de paiement des taxes et impôts, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, précise que, en application de la législation fiscale en vigueur, les contribuables relevant de la DGE vont désormais s’acquitter de leurs impôts et taxes exclusivement suivant la procédure de télépaiement. Il a également invité les contribuables concernés à se rapprocher de leurs établissements de crédit pour la formalité de validation des autorisations permanentes de prélèvement (APP).
On line Tax Payment (OTP)
En rappel, la plateforme de télépaiement, On line Tax Payment (OTP), est accessible à l’adresse www.impots.cm et le DG des Impôts a instruit les services de la Direction des Grandes Entreprises d’apporter toute l’assistance nécessaire aux contribuables intéressés pour une meilleure mise en œuvre de cette procédure de paiement.
En clair, au Cameroun, les seules modalités d’accomplissement des obligations fiscales admises dans ces centres sont dorénavant la télé-déclaration et le paiement par voie bancaire, à savoir par virement, par versement en espèces auprès des guichets des banques ou à l’aide du téléphone portable (Mobile Tax). Donc, pas de cash dans les CDI.
Pour ne pas pénaliser les contribuables camerounais et pour leur permettre de s’adapter à la nouvelle donne, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, dans une note circulaire signée le 26 février 2021, a demandé à ses collaborateurs, principalement les Directeurs et assimilés ainsi que les Chefs des Centres régionaux des Impôts, de ne pas appliquer des sanctions et amendes aux contribuables accusant un retard dans le paiement de leurs impôts et taxes.
Modeste Mopa Fatoing, le Directeur général des Impôts du Cameroun, à Douala. Rencontre avec les PME
« Compte tenu du temps d’adaptation que l’appropriation de ces nouveaux outils requiert de la part des contribuables concernés, je vous demande de ne pas appliquer les pénalités, intérêts de retard et autres amendes en cas de défaillance déclarative ou de paiement, lorsque le retard est imputable à un dysfonctionnement du système informatique de l’administration », écrit Modeste Mopa Fatoing qui vient ainsi répondre à une doléance des PME qu’il a rencontrées à Douala le 18 février 2021 afin de leur présenter les réformes et innovations de la loi des Finances de 2021.
Le directeur général des Impôts recommande donc à ses collaborateurs de « surseoir à toute mesure de poursuite en recouvrement et à initier la procédure de dégrèvement d’office prévue par les dispositions de l’article L141 bis du Code général des Impôts aux fins d’annulation de celles-ci », lorsque du fait de l’automatisation des procédures, les pénalités et amendes de retard ont été émises de façon instantanée alors que ce retard est imputable à la défaillance du système informatique.
Aussi le DGI invite ses collaborateurs à beaucoup de pédagogie. « Je vous engage à renforcer le dispositif d’assistance aux contribuables au sein de vos structures respectives pour une implémentation sans heurts de ces importantes réformes de modernisation de notre système fiscal. J’attache un grand prix à la stricte application des présentes prescriptions dont toute difficulté éventuelle d’application devra m’être signalée », prescrit Modeste Mopa Fatoing.
[Digital Business Africa] – A Douala le 18 février 2021 lors de sa rencontre avec les PME pour la présentation des réformes et innovations de la loi des Finances de 2021, Modeste Mopa Fatoing, le DG des Impôts, avait expliqué pourquoi le Cameroun s’est engagé dans la dématérialisation tout azimut des obligations déclarative et de paiement des impôts et taxes.
Première raison évoquée par le DG, les failles enregistrées dans le système de paiement par chèque.
« Qu’est-ce qui se passait avant ? Un contribuable arrive, il dépose un chèque. Comme le chèque est considéré comme libératoire, dans nos écritures, nous mettons qu’il a déjà payé l’impôt. Et je ne sais pas par quel miracle à la fin on n’encaisse pas l’impôt. Je ne sais pas ce qui se passe. Peut-être il va encore au bout de la chaîne et retire le chèque et on n’a pas l’argent. Même quand le chèque est certifié, il n’est pas payé. Nous disons c’est quand même incroyable ! On ne peut pas avoir les chiffres qui disent qu’on a encaissé des fonds et à la fin de la journée les caisses sont vides. Nous avons donc dit : ’’bien, peut-être vaudrait-il mieux d’éliminer ce moyen de paiement’’ », raconte le DG des Impôts.
Deuxième raison, les plaintes des contribuables une fois au guichet des impôts dans les centres des impôts pour le paiement en espèces auprès des recettes des impôts. Parmi les plaintes des contribuables, le DG cite : l’indisponibilité des caissières, les longues attentes des contribuables, des longs déplacements pour se rendre au Centre des impôts.
Troisième raison de la dématérialisation des paiements des impôts et taxes, les contraintes rencontrées par la DGI. Selon Modeste Mopa Fatoing, gérer beaucoup de cash c’est gérer de nombreux de problèmes. « D’abord, nos caissières sont exposées à beaucoup de problèmes. Manipuler les espèces les expose. Il y a des tentations et des risques. Il y a des gardes qu’il faut avoir. Il faut des voitures spécialisées pour convoyer les sommes etc. Il fallait donc trouver d’autres solutions », justifie le DG.
Face à tous ces défis, la DGI a donc mis sur pied le projet de dématérialisation qui a commencé premièrement par le virement bancaire. « La DGE et le centre des moyennes entreprises sont passés au virement bancaire depuis très longtemps. Et cela se passe très bien. On a eu une préoccupation concernant les frais bancaires, mais nous avons trouvé une solution ». Aussi, l’on ne paye pas uniquement par la voie bancaire auprès des banques. L’on peut payer en espèces au guichet des banques et surtout via son téléphone portable. Aussi, en ce qui concerne les banques, « l’on ne paye pas à une seule banque, toutes les banques sont concernées », précise le DG des impôts.
« L’avantage qu’ont les PME aujourd’hui c’est qu’elles disposent d’une gamme très large de moyens de paiement. Le paiement est donc multicanal à présent. La PME décide du moyen de paiement le plus approprié. C’est une excellente chose », se réjouit Modeste Mopa Fatoing.
Les paiements électroniques
Pour les paiements via téléphone portable, les contribuables ont désormais la possibilité de payer leurs impôts par Orange Money, indique le DG. Ici, les fourchettes des tarifs à débourser par les contribuables pour effectuer ces paiements mobiles vont de 300 francs Cfa à 600 francs CFa. La DGI annonce également que bientôt MTN Mobile Money entrera dans la danse. « Les derniers réglages ont été faits et l’on sera dans les mêmes cordes », affirme le DG.
C’est cette dernière méthode de paiement qui est la plus encouragée par la DGI qui promet même des gratifications aux contribuables qui adoptent la télé-déclaration. « Et nous envisageons sérieusement la possibilité d’accorder de petites déductions dans le cadre de la loi de finances prochaine pour ceux qui choisissent les téléprocédures au lieu des guichets de banques, parce que les téléprocédures sont le chemin de l’avenir… C’est ce qui se fait ailleurs et c’est l’une des pistes que nous envisageons pour vous encourager à aller vers les téléprocédures. Parce que c’est bénéfique pour vous et c’est bénéfique pour nous », a lancé aux PME Modeste Mopa Fatoing.
Le mauvais jeu des banques
Lors de l’échange avec les PME de Douala, Modeste Mopa Fatoing a été interpellé sur les frais parfois très élevés que retiennent les banques lors des versements des impôts dans les guichets de banque ou encore lors des virements effectués par les contribuables. Le DG reconnaît que l’on a enregistré des malentendus avec les banques, mais que la situation est désormais sous contrôle…
« La loi a déjà encadré les fourchettes de tarifs en ce qui concerne les impôts et taxes. Vous retrouverez cela dans le code général des impôts. Le minimum c’est 500 francs CFA et 10 000 francs Cfa maximum pour les gens qui payent des montants très élevés. Le principe c’est que vous ne pouvez pas payer plus de 10% à titre de frais. Ce qui veux dire que logiquement, quand vous payez 5000 francs Cfa de taxes, vous ne devriez pas payer plus de 500 francs Cfa. Nous en avons parlé avec les banques et il est question que les banques reviennent à cette orthodoxie encadrée par la loi », explique le DG.
Modeste Mopa Fatoing rappelle que le travail est fait de sorte qu’il n’y ait plus des abus de la part des banques et « lorsque nous constatons ces abus, nous les appelons et nous travaillons de sorte que tout le monde revienne à l’orthodoxie », rassure le DG.
[Digital Business Africa] – En marge de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes, l’association African Women In Tech Startups au Cameroun organise la troisième édition du Festival Femme Numérique qui se tiendra du 04 au 08 mars 2021 sous le thème : ‘’ Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19’’.
Plusieurs activités en ligne et en présentiel sont au programme. Et parmi les activités phares de ce festival, il y a cette caravane numérique dans les universités et écoles au Cameroun.
« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups .
Covid-19 et numérique
Le Festival Femme Numérique c’est aussi des conférences en ligne autour des thématiques comme « Covid-19 et numérique : quels enjeux pour les femmes en Afrique francophone ? », « Connectivité – Approches innovantes pour promouvoir l’accès universel à Internet parmi les femmes dans un monde covid-19 », « Services financiers numériques – Renforcer l’accès à l’économie numérique en faveur des femmes pour ceux qui ont un compte bancaire et ceux qui n’en ont pas » ou encore « e.Trade for women: opportunités pour les femmes en Afrique francophone ».
Boost with Facebook
Le FFN c’est aussi une occasion pour les femmes et jeunes filles de bénéficier des formations dans numérique. Pour cette troisième édition, des formations en ligne à destination des femmes du Cameroun et de l’Afrique sont prévues durant quatre jours. Des partenaires et experts animeront donc des ateliers de formation pour les entrepreneures. Avec des ateliers comme « Boost with Facebook powered by Facebook » ou encore « Introduction à la Cybersécurité ».
Le Festival Femme numérique (FFNUM) a pour principal objectif de contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone en facilitant aux femmes et jeunes filles l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en particulier la technologie numérique.
Pour cette troisième édition, le FFNUM s’engage à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans le numérique pour saisir les d’opportunités dans un monde Covid-19 ; à sensibiliser et outiller les jeunes filles dans les universités et les écoles aux opportunités et enjeux du numérique afin d’accroitre leur employabilité et leur insertion professionnelle au sein des entreprises et enfin à participer à l’inclusion des femmes et jeunes filles dans le numérique au Cameroun et en Afrique francophone.
Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org