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Orange lance la deuxième saison de « Y’Africa »

[Digital Business Africa] – L’entreprise française de télécommunications Orange a lancé, le 30 mars 2021, la deuxième saison de « Y’Africa », un magazine destiné à faire rayonner les cultures africaines. Comme en témoignait déjà Béatrice Mandine, Directrice exécutive d’Orange en charge de la marque et de la communication, en prélude à la première saison. « Je suis très fière de ce concept inédit qui met en avant la diversité et la richesse des talents en Afrique. Orange, en tant qu’opérateur responsable, a à cœur de promouvoir toutes les cultures, d’accompagner et de faire émerger les jeunes talents d’une scène africaine en pleine effervescence», avait-elle dit.

La saison 2 sera diffusée sur 15 chaines africaines, sur YouTube et adaptées en podcast.

Plusieurs domaines sont concernés. Entre autres, la  Peinture, la photographie, la sculpture, la chorégraphie,  le stylisme ou encore la musique.  « Y’Africa » est une contraction de « Africa Ya lelo » ou « l’Afrique d’aujourd’hui » en Lingala.  C’est donc un magazine qui peint les portraits de jeunes artistes  africains, mais propose aussi des séries qui racontent leur quotidien.

La saison 2 tiendra sur 08 nouveaux épisodes de 26 minutes, contrairement à 13 pour la saison1. Ces épisodes  mettront en exergue 24 artistes issus de 8 pays, dont le  Botswana, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le  Liberia, le  Maroc, le Sénégal, la Sierra Leone et la Tunisie.

La première saison avait été diffusée entre le 06 février et le 30 avril 2020. Elle était traduite en trois langues (anglaises, arabes et portugaises). Au crépuscule de celle-ci, 13 millions de vues en publications avaient été générées. Des retours, d’après la société de télécom, qui l’ont encouragé  à poursuivre l’expérience pour une deuxième saison.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

CAMEROUN : LE TELETRAVAIL PEUT-IL SOIGNER L’ABSENTEISME DE LA COVID-19 AU POSTE DE TRAVAIL ?

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Laurent-Fabrice ZENGUE*] -D’ordre du Président de la République, Chef de l’Etat, à l’intention du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République a adressé une correspondance au Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, ayant pour objet « l’absentéisme chronique des fonctionnaires et agents de l’Etat de leurs postes de travail».

Ladite correspondance est de nature à actualiser la sempiternelle problématique de l’absentéisme, relativement aggravée par le contexte de la crise sanitaire de la maladie à coronavirus (covid). Il pourrait en découler un triple angle d’analyse et de raisonnement, constitué d’abord des causes de la relation entre la covid et l’absentéisme, ensuite du cas spécifique du télétravail comme solution alternative à l’absentéisme.

I. COVID ET ABSENTEISME

La notion d’absentéisme pourrait être appréhendée en rapport avec celle de présentéisme pour bien comprendre les frontières qu’il y a entre elles.

  1. Absentéisme et présentéisme
  2. Définition du présentéisme

Le présentéisme peut être défini comme le fait d’être au travail, sans pour autant être apte ou disposé à remplir ses fonctions. Cela peut être le cas du travailleur qui, étant présent sur le lieu du travail, soit est malade, soit, en dehors de ses heures de pause, traite des dossiers n’ayant rien à voir avec les dossiers professionnels du lieu du travail, soit est oisif et reste sur les réseaux sociaux, soit s’adonne à des activités commerciales ou toute autre activité n’ayant aucun lien avec le travail pour lequel il est présent sur le lieu du travail.

  • Définition de l’absentéisme

L’absentéisme est « le fait d’être absent du lieu du travail (…) de tout lieu où, pour des raisons de travail, de participation à une action, etc, la présence est obligatoire »[1]. Cette définition aborde l’absentéisme comme un fait isolé pas forcément habituel.

Pour Behrend, l’absentéisme serait « l’habitude qu’ont certains travailleurs de s’abstenir de se rendre à leur travail sans raison valable » c’est-à-dire avec une excuse qui est soit mince soit peu convaincante »[2]. Il s’agit ici d’une description comportementale qui est soutenue par l’habitude.

Pour Thierry Rousseau, « L’absentéisme se caractérise par « toute absence qui aurait pu être évitée par une prévention suffisamment précoce des facteurs de dégradations des conditions de travail entendus au sens large : les ambiances physiques mais aussi l’organisation du travail, la qualité de la relation d’emploi, la conciliation des temps professionnel et privé, etc. »[3]

Ces définitions conduisent à trois types d’absentéisme. Il y a l’absentéisme blanc ou l’absentéisme non-fautif, concernant les personnes qui justifient d’un motif légitime de non présence au lieu du travail : c’est le bon absentéisme qui a pour origine une incapacité véridique physique ou psychologique empêchant le salarié de fournir sa prestation normale de travail, ou une situation échappant au contrôle et à la volonté du salarié. Il y a en deuxième lieu l’absentéisme noir ou l’absentéisme fautif : c’est le mauvais absentéisme qui est causé par la faute indiscutable du salarié et les fraudes. Il y a enfin l’absentéisme gris, dont les causes sont les conditions de travail, l’environnement socio-économique.

  • Causes de l’absentéisme

Dans l’abstrait, on peut distinguer trois types de causes de l’absentéisme.[4]

  1. Causes personnelles de l’absentéisme

Elles peuvent être : la dépression, la surcharge mentale, le stress, les problèmes financiers ou familiaux, le déséquilibre entre le travail et la vie personnelle, la mauvaise forme physique, l’accident ou la maladie grave, etc.

b.    Causes organisationnelles de l’absentéisme

On distingue : la sous-utilisation des connaissances et habiletés du travailleur, la surcharge de travail, l’absence de leadership ou la supervision déficiente, l’abus d’autorité ou le harcèlement, l’utilisation abusive de clauses de la convention collective ou du contrat de travail.

c.    Causes environnementales de l’absentéisme

On peut citer : les conditions de travail difficiles (risques physiques, chimiques, biologiques…), les clients agressifs, la déficience ergonomique (environnement de travail non adapté), l’absence de groupe social ou d’interaction significative dans le milieu.

  • Covid, absentéisme et maladie professionnelle

Il est évident qu’une pandémie comme la covid impacte sur l’organisation et l’exercice du travail, notamment sur l’absentéisme. Ce qui induit que l’impact de la covid sur l’absentéisme devrait être analysé en considération de la qualification de la covid en rapport avec les problématiques de l’organisation et de l’exercice du travail.

  1. Définition de maladie professionnelle

Une définition restreinte de la maladie professionnelle. D’abord par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles : « Une maladie est dite « professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition habituelle d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle »[5]. Ensuite, la définition de  P. Mazel, pour qui une maladie professionnelle « C’est une maladie qui, vraisemblablement, ne se serait pas produite dans un autre métier »[6]. Ces deux définitions renferment la qualification de maladie professionnelle dans un lien étroit avec la nature du métier qui est exercé et à l’occasion duquel la maladie aurait pu être contractée. : ce sont donc les conditions d’exercice du métier qui fondent la qualification de maladie professionnelle.

Une définition extensive de la maladie professionnelle. Pour le site du Service public français, « Une maladie peut être considérée comme professionnelle lorsqu’elle est contractée du fait de votre travail. »[7]. Cette définition présente l’avantage d’inclure toute maladie ayant été contractée à l’occasion de l’exercice du travail, y compris sur le trajet aller pour le lieu de l’exercice du travail et/ou le trajet retour en provenance du lieu de l’exercice du travail : ce qui pourrait logiquement inclure la covid-19. 

  • Covid est-elle une maladie professionnelle ?

Aussi bien dans le cas de la définition restreinte que dans celui de la définition extensive de la maladie professionnelle, l’on peut logiquement conclure que la covid est une maladie professionnelle. La définition restreinte concernerait beaucoup plus les salariés du secteur de la santé, qui sont exposés au risque de contamination du fait de l’exercice de leur métier. La définition extensive concernerait tout autre salarié non sanitaire, qui de ce fait n’est pas exposé au virus du fait du métier exercé.

  • Impact de la covid sur l’absentéisme

Selon une étude réalisée aux mois d’avril et mai 2020, la maladie à coronavirus serait la cause de nombreuses absences au travail pour deux causes principales.[8]

L’absentéisme qui a pour cause la suspicion, l’inquiétude ou la peur de contamination, par le partage de locaux insuffisamment nettoyés, le travail dans un espace partagé, ou la prise de transports en commun, etc. Cette tranche de personnes représenterait 56℅ des salariés interrogés. Un autre groupe de personnes, constitué de 11℅ des salariés envisageaient de se faire prescrire un arrêt maladie : ces deux premiers cas constituent l’hypothèse de ce que l’on pourrait appeler l’absentéisme-covid gris.

L’absentéisme, qui a pour causes la maladie confirmée ou suspectée représentait 26℅ de cas de prescription d’arrêt maladies : c’est l’hypothèse de ce que l’on pourrait appeler l’absentéisme-covid blanc.

I l y a aussi le cas des salariés qui profitent de la covid pour ne pas aller travailler et qui ne font pas le travail prescrit non plus, sans motif légitime : c’est l’hypothèse de l’absentéisme-covid noir sur lequel nous n’avons pas de données.

II. COUTS ET SOLUTIONS CONTRE L’ABSENTEISME DANS LE SECTEUR PUBLIC

  1. Coût de l’absentéisme dans le secteur public de la santé au Cameroun
  2. Le référentiel du secteur de la santé

Ce référentiel peut être intéressant car, les métiers de la santé nécessitent une présence effective, concomitante et simultanée du praticien et du patient. Ainsi, « L’impératif le plus fondamental peut-être, qui se rappelle à travers les recommandations de l’Ordre des médecins à propos de l’activité médicale sur internet, est que la médecine est une activité personnelle, qui s’exerce de personne à personne, voire de corps à corps. »[9]

  • Le coût de l’absentéisme

Dans le cas du Cameroun, l’absentéisme dans le secteur public de la santé aurait « absorbé environ 8% de la masse salariale d’octobre 2008. On estime à environ 4 088 568 dollars US courants [soit environ 2 285 509 512 F CFA] (2008), les dépenses consacrées par le secteur public de la santé du Cameroun à cet absentéisme en 2008, ce qui représentait approximativement 2,1% des dépenses publiques de santé. »[10]

  • Coût de l’absentéisme dans le secteur public en général : exemple de certains pays européens

A défaut de disposer d’étude au Cameroun, on pourrait se référer aux exemples européens, notamment une étude réalisée sur certains pays européens, Belgique, France et Angleterre, et commentée par Alain Destexhe & Co[11]. Au niveau européen, les salariés français sont ceux étant les plus absents au travail[12].

En France, par exemple, selon de nombreuses études quantitatives, « le taux d’absentéisme est à la hausse. En 2017, il était de 4,72 %, ce qui équivaut à une durée moyenne de 17 jours d’absence par salarié et par an. On estime ainsi que près de 33 % des salariés sont absents du travail au moins une fois dans l’année. En France, par exemple, selon la même étude, « dans le secteur public (…) on estime que le coût économique moyen est de 60 milliards d’euros, soit environ 39 360 milliards de F CFA. Lesmicro-arrêts d’une journéecoûtent en moyenne 170 millions d’euros, soit 111 520 milliards de F CFA chaque année.», de l’exercice budgétaire de référence.  

  • Conséquences de l’absentéisme et solutions

L’absentéisme dans le secteur public a un double coût : en termes financiers et d’organisation des services

  1. Les conséquences de l’absentéisme

L’absentéisme peut générer de nombreux problèmes : la diminution de la performance de l’administration, l’insuffisance de qualité du service public, le mauvais service aux usagers, la baisse de motivation générale des autres salariés, la désorganisation du travail par la réorganisation des équipes de travail pour combler les absences, l’augmentation de la charge de travail pour ceux qui sont présents, par la distribution des tâches des salariés absents aux salariés présents.

  • Les solutions à l’absentéisme : subjectives et objectives [13] [14]

Solutions subjectives. Améliorer la communication en restant à l’écoute des salariés, des représentants du personnel, au moyen d’enquêtes périodiques de satisfaction et/ou de suggestions. Opter pour un management bienveillant en montrant aux salariés qu’ils sont importants dans l’organisation, en leur faisant confiance, en les écoutant et en faisant montre d’empathie, en valorisant, en félicitant, en faisant en sorte qu’ils se sentent bien au travail. Motiver son personnel par la mise en place des gratifications d’assiduité et des primes de performance. Rester ferme sur la discipline : en cas d’absentéisme dit noir, il convient de rester ferme et de sanctionner.

Solutions objectives. Adopter une bonne politique de ressources humaines : gestion des carrières, formations, perspectives d’évolution et reconnaissance sont des points clés à développer. Améliorer l’organisation interne et l’organisation du travail : la vulgarisation et la diversification des outils, l’équilibrage de la charge  de travail, la distribution de la masse de travail. Améliorer les équipements professionnels et les conditions : l’ambiance physique de travail, l’ergonomie des postes de travail, et le confort. Envisager les méthodes de délocalisation des lieux d’exercice du travail en favorisant le télétravail.

III. COVID ET TELETRAVAIL

La covid et le télétravail sont indissociables. La covid représente une part importante des arrêts maladies, qu’ils soient légitimes ou frauduleux. Ce qui entraîne un bouleversement de l’organisation du travail dont l’une des conséquences est le télétravail. 

  1. Télétravail et réorganisation du travail
  2. Définition, contexte et objectif du télétravail

Le télétravail peut être défini comme toute forme d’organisation du travail, dans laquelle le travail, normalement prévu pour être effectué dans les locaux de l’employeur, l’est en dehors desdits locaux, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Le télétravail relève de l’organisation et de la conception de l’exercice du travail.

En ce qui concerne son contexte, les innombrables désagréments causés par les crises sanitaires, les crises sécuritaires, les mouvements sociaux, les perturbations de transports et voies de communication, les contingences domestiques et familiales, les ennuis de santé, sont de nature à privilégier l’exécution des tâches professionnelles à des endroits autres que les locaux de l’employeur. Par ailleurs, dans le cas des organisations multinationales ou de services numériques, devant gérer des horaires différents, sur des territoires très distants, le télétravail permet de synchroniser les activités de ses salariés nomades ou éloignés avec celles de ceux sédentaires.

L’objectif du télétravail est de maintenir la productivité de l’administration, la performance du salarié et la qualité du service public, et d’adapter l’efficacité et la continuité du travail du salarié en toutes circonstances et en tout lieu.

  • Impact du télétravail dans l’organisation du travail

Le télétravail a eu pour effet la rupture de la règle de la triple unité de lieu, de temps et de collectivité du travail, laquelle règle exige que les salariés se retrouvent au même endroit et au même moment, pour effectuer le travail durant un temps déterminé pour tout le monde, voire partout dans le monde.

Premièrement, l’unité de lieu de travail exige que le travail s’effectue dans un endroit unique, très souvent représenté par une maison et un toit, consacrant ainsi l’idée qu’il y a un dedans, c’est-à-dire l’organisation sous la soumission des pouvoirs de l’employeur, et un dehors, celui de la vie privée du travailleur une fois qu’il est hors des locaux du travail.

Quant à l’unité de temps, elle exige que tous les salariés entrent et ressortent en même temps : c’est  la règle des trois huit. Dans le cadre du télétravail, cette règle induit la possibilité de travailler en dehors du cycle des trois huit.

Pour ce qui est de l’unité de collectivité de travail, elle suppose que tout le monde travaille côte à côte. Dans ce cas précis, le télétravail brise cette règle étant entendu que chacun travaille à un lieu différent, même s’il n’est pas exclu pas la construction et la viabilité d’une certaine collectivité de travail virtuelle au moyen des technologies de l’information et de la communication.

Le télétravail pose aussi le problème de son décompte.

  • Décompte de l’épuisement du travail prescrit

L’épuisement du travail prescrit est le véritable baromètre de l’efficacité et des performances professionnelles, y compris le télétravail.  

  1. Epuisement du travail prescrit par l’écoulement de la durée de l’horaire légal du travail

Dans le cas où le travail prescrit est considéré comme effectué lorsque la durée légale ou le volume horaire est épuisé, le télétravail court durant ladite durée légale du travail. C’est le cas du travail qui est épuisé entre 8h30mn et 15h30mn, soit 8 heures, ou encore les 40 heures hebdomadaires prescrites par le code du travail. 

  • Epuisement du travail prescrit par le résultat de la mission

Dans le cas où l’épuisement du travail prescrit est constaté et attesté par l’atteinte du résultat attendu par l’employeur ou correspondant à la mission considérée, le critère horaire est inopérant. Sous cet angle, par conséquent, la durée du télétravail serait  parfaitement légale tant que le résultat convenu n’est pas atteint. Cette approche a pour inconvénient majeur l’empiètement dans la vie privée et le temps de repos du salarié, traduit dans le langage du numérique par « le doit à la déconnexion ». 

  • Préalables à la mise en œuvre du télétravail
  • Fondement et préalables juridiques du télétravail

Le télétravail peut être mis en place par soit un accord collectif, soit une charte, soit un contrat de travail initial ou un avenant audit contrat. Etant donné le silence du code du travail sur les problématiques du droit du travail relativement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et de la lourdeur des mécanismes législatifs, les solutions de la charte et du contrat de travail présentent des garanties de célérité plus réalistes.

L’option de la mise à niveau législative ou réglementaire peut s’avérer la meilleure car, elle aurait alors l’avantage d’uniformiser et d’homogénéiser les solutions et les politiques : elle est longue, lourde et tributaire d’une réelle volonté politique. La voie conventionnelle collective est aussi envisageable, mais elle peut avoir en son sein les mêmes obstacles que l’option législative ou réglementaire. L’adaptation contractuelle individuelle et de la charte est plus indiquée en situation d’urgence et à l’approche au cas par cas, en conformité du poste de travail considéré.

  • Préalables techniques

Il y a d’abord la détermination et l’identification des postes de travail susceptibles de faire l’objet de télétravail sans qu’il y ait perturbation ou sous performance ou dégradation de la qualité du service public. A ce propos, il est évident que le télétravail correspond plus à des postes de travail qui n’ont pas besoin de contacts directs avec les usagers, pour ne concerner que les postes de conception, ou des tâches ne nécessitant pas une présence physique obligatoire sur le lieu de travail, et qui peuvent être effectuées au moyen des outils numériques. En revanche, les postes nécessitant les contacts avec les usagers ne peuvent efficacement faire l’objet de télétravail.

Il y a ensuite le lieu de l’exercice du télétravail : le télétravail peut être effectué à domicile, on parlera de travailleur à domicile, ou de travailleur nomade lorsque le télétravail s’effectue dans un espace de co-working ou dans tout autre espace mis à disposition par l’employeur ou convenu avec le télétravailleur. Il peut aussi s’agir, tout simplement, de n’importe quel espace dès lors qu’il permet de remplir la mission dévolue au télétravailleur : train, avion, bus, etc.

Il y a enfin la mise à disposition des équipements affectés à cet effet. Il s’agit, pour l’essentiel des outils informatiques et technologiques tels que l’ordinateur, l’imprimante, le scanner, ligne de téléphone, connexion internet, etc.

  • Apport et risques du télétravail
  • L’apport du télétravail pour le salarié et l’employeur

Les principaux impacts positifs avérés du télétravail pour le salarié sont : une meilleure qualité de vie personnelle, une meilleure qualité de vie familiale, une meilleure répartition du temps, la diminution du stress et de la fatigue physique liés aux transports, la liberté d’échapper aux contraintes des transports, la liberté de décaler les horaires de travail, la liberté de travailler seule(e), la liberté de faire le choix de son lieu de travail, la liberté de concilier le travail et certaines interruptions telles que les visites médicales, les rendez-vous à la banque, le suivi des enfants, etc.

Pour l’employeur, le télétravail permet de maintenir la performance et, la continuité et la qualité du service public, même en temps de crise sanitaire, sécuritaire ou sociale.

  • L’apport du télétravail dans la lutte contre l’absentéisme

Le télétravail apporte beaucoup dans la lutte contre l’absentéisme.

La diminution de l’absentéisme. Le télétravail permet de transformer des situations qui auraient pu engendrer de l’absentéisme en situation de présentéisme à distance, contribuant ainsi à réduire le taux d’absentéisme[15]. Ainsi, en raison de la covid, le taux d’absentéisme a chuté drastiquement soit de moitié soit à moins d’un tiers voire au taux zéro[16].

L’autre apport consiste à une meilleure intégration des salariés à mobilité réduite. Ils pourraient ainsi mieux s’exprimer en évitant les tracas des transports et des infrastructures mal adaptés : ascenseurs en panne, escaliers, etc.

En dernier lieu, il y a l’augmentation de l’estime de soi du salarié car, ce dernier en bénéficiant de la possibilité d’effectuer du télétravail, peut y voir une marque de la confiance de l’employeur à son égard en le laissant travailler hors du lieu classique de l’exercice du travail.

  • Les risques du télétravail dans le présentéisme 

Les risques inhérents au contrôle plus accru du salarié. Malgré le télétravail, les prérogatives de direction et de discipline dévolues à l’employeur ne disparaissent pas. Sur le plan technologique, la surveillance du salarié peut se caractériser par l’usage de l’ordinateur-compteur ou de l’ordinateur-boîte noire qui enregistre en temps réel toute l’activité du salarié.

Les risques sur la divulgation des données à caractère personnel du salarié qui est surveillé. Le télétravail induit des échanges récurrents avec le reste des salariés et des responsables. Ce qui entraîne la collecte d’un certain nombre de données à caractère personnel, y compris les données dites sensibles, qui devraient être protégées

Les risques de maladies professionnelles. Le télétravail peut véhiculer la fausse idée qu’il permet de moins travailler de moins de travail à la maison. Plus souvent, l’on fait plus de temps de travail en télétravail qu’en présentiel au bureau : ce  qui est un risque de burn-out et d’autres maladies professionnelles.

  • Incidences financières du télétravail

Les obligations financières de l’employeur dans le télétravail sont nombreuses.

L’obligation de prise en charge  de tous les frais professionnels, c’est-à-dire ceux concernant la mise en place, l’entretien et l’adaptation des équipements et services nécessaires à l’exercice du télétravail, y compris ceux engagés par le télétravailleur, dès lors qu’il démontre que lesdits frais bénéficient au télétravail.

L’obligation d’indemnisation forfaitaire d’occupation de l’espace du domicile du salarié qui est destiné à des fins professionnelles, lorsque l’employeur ne lui a pas attribué un autre espace à cet effet, au titre de désagrément que cause au télétravailleur, le stockage permanent des équipements de télétravail.

CE QU’IL FAUT RETENIR  

La présentéisme n’est plus le gage majeur de la performance au poste de travail dans la fonction publique de l’Etat, tout comme l’absentéisme ne peut plus justifier seul l’inefficacité, la sous performance ou la dégradation du service public.

Par conséquent, s’il est vrai que l’on ne peut arriver à rien sans discipline, en l’état actuel des causes de la présomption d’absentéisme dit chronique dans le secteur public, les sanctions ne suffisent pas, à elles seules, pour appréhender la réelle problématique essentiellement sous-jacente qui en constitue le terreau.

La covid-19, qui s’est installée durablement dans notre civilisation, et son impact irréversible sur l’organisation du travail voire sur nos modes de vie, appelle une profonde réinitialisation de la manière d’organiser les activités professionnelles des fonctionnaires et agents de l’Etat.

L’atteinte des performances et l’amélioration de la qualité du service public sont possibles, moins par la sanction, somme toute légitime, de l’absentéisme, que par une adaptation conséquente de l’appareil de l’administration publique aux nouvelles exigences et contingences inévitables et contextuelles de notre ère technologique et sociale. 

*Par Laurent-Fabrice ZENGUE

Juriste

Droit du numérique et des données

Droit de l’arbitrage interne et international


[1] Larousse, consulté sur : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/absent%C3%A9isme/261#:~:text=Fait%20d’%C3%AAtre%20absent%20du,.%2C%20la%20pr%C3%A9sence%20est%20obligatoire

[2] P. Behrend, L’absentéisme, dans Claude Veil, dans L’absentéisme, Vulnérabilités au travail, 2021, consulté sur : https://www.cairn.info/vulnerabilites-au-travail–9782749233161-page-149.htm

[3] Thierry Rousseau, Absentéisme et conditions de travail : l’énigme de la présence, Editions Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, 2012.

[4] Comité Sectoriel de Main-d’œuvre des Pêches Maritimes, Canada, Qu’est-ce que l’absentéisme et le présentéisme ?, consulté sur : https://www.pechesmaritimes.org/gestion-des-ressources-humaines/absenteisme-et-presenteisme/

[5] Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), Santé et sécurité au travail, Accidents du travail et maladies professionnelles, consulté sur : https://www.inrs.fr/demarche/atmp/principales-definitions.html

[6] Corpus Médical PDA, Définition et principes généraux Maladies professionnelles, Professeur Régis DE GAUDEMARIS, novembre 2003, consulté sur : http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/corpus/disciplines/medtra/atmalprof/109c/lecon109c.html#:~:text=Une%20maladie%20professionnelle%20est%20un,Mazel).

[7] Service public, Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ?, Consulté sur :  https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31880#:~:text=Une%20maladie%20peut%20%C3%AAtre%20consid%C3%A9r%C3%A9e,au%20tableau%20des%20maladies%20professionnelles%20.

[8] Malakoff Humanis, Comment la covid-19 a-t-elle impacté l’absentéisme ?, consulté sur : https://www.malakoffhumanis.com/s-informer/sante/covid-19-impact-sur-absenteisme/

[9] Bernard Convert, Internet et les professions de santé : le problème de ma consultation à distance, dans Réseaux 2004/3 (n°120), pages 241 à 269, consulté sur : https://www.cairn.info/revue-reseaux1-2003-4-page-241.htm

[10] Gisèle Tchuinguem, Ampleur, coûts, facteurs personnels et occupationnels de l’absentéisme dans la fonction publique hospitalière au Cameroun, Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc) en administration des services de santé Option analyse et évaluation du système de santé, Université de Montréal, Faculté des études supérieures, Juillet 2009, consulté sur : https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/3205

[11] Alain Destexhe & Co, L’absentéisme dans le secteur public, 15 mars 2006, consulté sur : https://destexhe.typepad.com/dossier/2006/03/ce_mercredi_16_.html

[12] L-Expert-Comptable.com,  L’absentéisme au travail : causes, conséquences, solutions, consulté sur : https://www.l-expert-comptable.com/a/529730-l-absenteisme-au-travail.html

[13] L-Expert-Comptable.com,  L’absentéisme au travail : causes, conséquences, solutions, consulté sur : https://www.l-expert-comptable.com/a/529730-l-absenteisme-au-travail.html

Movae, Réduire l’absentéisme au travail : quelles solutions ?, dans Qualité de Vie au Travail, Réduire l’absentéisme,

Consulté sur : http://www.movae.fr/2018/01/reduire-labsenteisme-travail-solutions/

[14] L-Expert-Comptable.com,  L’absentéisme au travail : causes, conséquences, solutions, consulté sur : https://www.l-expert-comptable.com/a/529730-l-absenteisme-au-travail.html

[15] François Lombard, Le télétravail réduit le taux d’absentéisme des employés, consulté sur : https://rhmagazine.be/fr/posts/le-teletravail-reduit-le-taux-d-absenteisme-des-employes

[16] Xavier de Mazenod, Le télétravail divise par 2 l’absentéisme, c’est confirmé, consulté sur : https://zevillage.net/teletravail/teletravail-divise-absenteisme/

Afrique du Sud : MTN, Vodacom, Cell C et Telkom offriront des services télécoms à l’administration publique à des prix avantageux

[Digital Business Africa] – Le Trésor public sud-africain a  signé un contrat de fourniture de services télécoms avec d’autres opérateurs tels que MTN, Cell C et Telkom, mardi 30 mars 2021. Ce contrat est censé entrer en vigueur le premier avril 2021 et devra échoir le 31 mars 2026.

Il vient ainsi mettre un terme à l’exclusivité octroyée à Vodacom en 2016. Mais les attentes restent inchangées. Comme pour le précédent contrat, le nouveau a pour but de contenir les dépenses de communications de l’Etat. Des forfaits devraient être mis à disposition de tous les départements et agences de l’Etat par ces opérateurs (MTN, Vodacom, Cell C et Telkom). On parle de services voix, data et SMS. Les concurrents auront également la charge de fournir des appareils mobiles. Cela à des prix « avantageux ».

Avec ce contrat, la concurrence entre Vodacom et MTN s’accentue un peu plus. Déjà que le 1er mai 2020, Vodafone avait initié quelques changements. Le prix des forfaits prépayés de 30 jours avait été  revu à la baisse; le coût du forfait mensuel de 1 Go (Gigaoctet) était ramené de 140 rands à 99 rands.

La compagnie avait offert également à tous ses clients un accès détaxé à un maximum de 500 sites web d’organismes d’utilité publique et à d’autres axés sur l’éducation, les soins de santé et le recrutement. MTN, en réaction à cette action, avait  permis à tous ses clients de gérer  leur utilisation des données sans frais, via son service supplémentaire pour données non structurées (USSD) et via son site Web.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Burkina Faso : Le laboratoire d’investigation numérique reçoit de nouveaux équipements techniques pour améliorer la cybersécurité

[Digital Business Africa] – Une remise officielle des différents équipements de lutte contre les cybermenaces au laboratoire d’investigation numérique de la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) du Burkina-Faso a eu lieu ce 30 mars 2021 à Ouagadougou. Le don a été effectué par la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’Union Européenne et Expertise France et rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Criminalité organisée : Réponse de l’Afrique de l’Ouest sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité » (OCWAR-C), initié depuis 2020.

Pour la CEDEAO, la lutte contre la cybercriminalité est devenue incontournable en Afrique de l’Ouest au regard de l’importance que prennent les TIC dans le développement de la sous-région et des menaces induites. Au Burkina Faso où le taux de pénétration d’Internet avoisine 30% selon les dernières données de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), la BCLCC estimait le préjudice financier engendré par la cybercriminalité à plus d’un milliard FCFA en 2020, selon Afrique IT.

En octobre 2020, l’UE et le gouvernement fédéral allemand avaient en effet convenu de financer le projet OCWAR-C à hauteur de 7,5 millions d’euros pour la sous-région jusqu’en 2023. L’acquisition d’équipement technique sera suivie du lancement d’une campagne de sensibilisation sur la cybersécurité au Burkina Faso. Ceci pour permettre au « pays des hommes intègres » de disposer de toutes les armes pouvant lui permettre de réduire les actes liés à la cybercriminalité, toujours selon Afrique IT.

Par Gaelle Massang

Togo : le casier judiciaire (bulletin n° 3) bientôt obtenu en ligne

[Digital Business Africa] – Désormais au Togo,  le citoyen n’aura plus besoin de se déplacer de sa résidence à son lieu de naissance, lorsqu’il s’agit par exemple de l’obtention du casier judiciaire (bulletin n° 3). En effet, le parlement a autorisé ce mardi 31 mars 2021 la mise en place d’une procédure d’automatisation a été approuvé par l’Assemblée nationale togolaise qui a voté un projet de loi y relatif, lors de la quatrième séance plénière de la première session ordinaire de l’année 2021.

La loi ainsi adoptée va permettre de dynamiser les prestations du système judiciaire tout en le rapprochant des populations, ce qui lui permet de faire moins de dépenses. De plus, l’automatisation est garante de la fiabilité et d’une réduction du temps de latence souvent nécessaires pour la délivrance de ce document.

Pour Yawa Djigbodji Tsegan, présidente de la représentation nationale, « Grâce aux nouvelles dispositions, il sera possible pour tous les Togolais de soumettre en ligne, la demande, le paiement et le traitement des casiers judiciaires, en se connectant simplement via un smartphone, tablette ou un ordinateur », nous rapporte Afrique IT.

Cependant, le système ne peut pas être opérationnel à partir du mois d’avril comme prévu dans le document soumis au Parlement. Et pour cause, le développement informatique et la collecte de données nécessitent beaucoup plus de temps selon le ministre de la Justice, Pius Kokouvi Agbétomey.

L’adoption de ce projet de loi représente pour le gouvernement togolais une nouvelle étape franchie dans le processus de mise en place d’une administration digitalisée, toujours selon Afrique IT.

Par Gaelle Massang

Découvrez Stack, l’application Google qui nomme et organise automatiquement des documents scannés via la caméra d’un Android

[Digital Business Africa] – Les utilisateurs de smartphone Android auront bientôt la possibilité de numériser et de classer des documents automatiquement à partir de leur téléphone, grâce à un système basé sur l’intelligence artificielle, rapporte un communiqué de l’entreprise.

Baptisée Stack, cette application se chargera d’analyser le contenu d’un document scanné à l’aide d’un smartphone Android afin de retirer les informations les plus importantes qui aideront à nommer et classer le fichier. Une fois que l’utilisateur aura scanné différents documents via cette application, il pourra effectuer des recherches par mots-clés pour retrouver rapidement un fichier précis, nous informe 20 minutes.

Afin de garantir la sécurité des documents, le géant américain a expliqué qu’ils seraient sauvegardés localement et que l’utilisateur devrait passer par le module de connexion du compte Google. Par ailleurs, il sera possible d’ajouter une sécurité supplémentaire en décidant d’utiliser une identification par reconnaissance faciale ou à l’aide d’une empreinte digitale. La firme de Mountain View a aussi précisé que les documents pourront être automatiquement enregistrés sur un compte Google Drive.

Stack n’est pas encore finalisée et elle n’est pour l’heure disponible qu’aux Etats-Unis, toujours selon 20 minutes.

Par Gaelle Massang

Paypal et Visa anoncent la possibilité de recourir à des cryptomonnaies pour régler les achats de leurs utilisateurs

[Digital Business Africa] – Aux Etats-Unis, il est désormais possible de recourir à des crypto monnaies pour régler ses achats sur PayPal est désormais disponible aux Etats-Unis. Une nouvelle fonctionnalité dans le portefeuille PayPal va offrir aux consommateurs la possibilité de « régler en crypto », aux côtés d’autres méthodes de paiement, a annoncé le groupe dans un communiqué.

 Le service sera « disponible pour des millions d’entreprises en ligne dans le monde et progressivement au cours des prochains mois, les clients détenant des avoirs en cryptomonnaies aux Etats-Unis pourront choisir de payer en crypto, de manière transparente », indique PayPal.

« Alors que l’utilisation des paiements et monnaies numériques s’accélère, l’introduction de +Régler en crypto+ va dans le sens de notre action pour soutenir l’adoption généralisée de cryptomonnaie », a déclaré Dan Schulman, patron de PayPal.

Concrètement, les transactions seront réglées en dollars et converties dans la devise applicable aux taux de conversion PayPal standards. La fonctionnalité « régler en crypto » permettra au consommateur de vendre de la cryptomonnaie via PayPal pour ensuite payer une entreprise pour ses achats en ligne en un flux de paiement unique et transparent, assure la société. Les clients pourront sélectionner la cryptomonnaie de leur choix : Bitcoin, Litecoin, Ethereum ou Bitcoin Cash, nous informe Futura tech.

PayPal n’est pas le premier service de paiements en ligne à soutenir l’usage des cryptomonnaies. Square avait lancé en 2018 une application permettant des achats en Bitcoin. Lundi, l’émetteur de cartes de crédit Visa a annoncé qu’il allait accepter l’USD Coin, une stablecoin adossé au dollar, pour régler les transactions de certaines de ses cartes.

En février, Mastercard a fait savoir qu’il allait accepter les paiements directs en cryptomonnaies d’ici la fin 2021, nous rapporte Futura tech.

Par Gaelle Massang

Le chiffre d’affaires de Huawei en 2020 s’est élevé à 891,4 milliards de yuans (136,7 milliards de dollars), soit une hausse de 3,8 % par rapport à 2019

[Digital Business Africa]  –  Huawei a publié aujourd’hui son rapport annuel pour l’année 2020. Malgré le ralentissement de la croissance, les performances commerciales de l’entreprise ont été conformes aux prévisions. Le chiffre d’affaires de Huawei en 2020 s’est élevé à 891,4 milliards de yuans (136,7 milliards de dollars), soit une hausse de 3,8 % par rapport à l’année précédente, et son bénéfice net a atteint 64,6 milliards de yuans (9,9 milliards de dollars), soit une hausse de 3,2 % par rapport à l’année précédente.

Malgré les difficultés opérationnelles engendrées par les sanctions américaines en 2019 et 2020, Huawei a sollicité le cabinet KPMG pour auditer de manière indépendante et objective ses états financiers. Le rapport délivré par KPMG est indépendant et n’a pas été modifié par Huawei. Quelles que soient les circonstances, Huawei poursuivra sa politique de transparence en communiquant des données opérationnelles aux gouvernements, aux clients, aux fournisseurs, aux employés et aux partenaires.

En 2020, le secteur des télécommunications de Huawei a continué à assurer le fonctionnement stable de plus de 1.500 réseaux dans plus de 170 pays et régions, ce qui a contribué à favoriser le télétravail, l’apprentissage en ligne et le e-commerce pendant les confinements décrétés à la suite de la Covid-19.

En collaboration avec les opérateurs du monde entier, l’entreprise a contribué à offrir une expérience connectée supérieure et a fait avancer plus de 3.000 projets d’innovation 5G dans plus de 20 secteurs tels que les mines de charbon, la production d’acier, les ports et les usines.

Au cours de l’année écoulée, le secteur des services aux entreprises de Huawei a intensifié ses efforts pour développer des solutions innovantes pour différentes industries basées sur des scénarios et créer un écosystème numérique qui s’appuie sur un processus créatif mutuellement bénéfique.

Durant la pandémie, Huawei a fourni une expertise technique et des solutions qui se sont avérées vitales pour lutter contre le virus. Grâce à une solution de diagnostic assisté par l’IA basée sur le Huawei Cloud, les hôpitaux du monde entier ont pu réduire la charge sur leurs infrastructures médicales. 

Huawei a également collaboré avec des partenaires pour lancer des plateformes d’apprentissage en ligne basées sur le cloud pour plus de 50 millions d’élèves du primaire et du secondaire.

HarmonyOS

Avec le déploiement de HarmonyOS et de l’écosystème Huawei Mobile Services (HMS), le secteur grand public de Huawei a progressé grâce à sa stratégie Seamless AI Life (« 1 + 8 + N ») pour offrir aux consommateurs une expérience intelligente sur tous les appareils et dans tous les scénarios, en privilégiant le bureau intelligent, la forme et la santé, la maison connectée, le transport facilité et le divertissement.

« Au cours de l’année écoulée, nous avons tenu bon face à l’adversité », a déclaré Ken Hu, président en exercice de Huawei. « Nous avons continué à innover pour créer de la valeur pour nos clients, pour aider à lutter contre la pandémie, et pour soutenir à la fois la reprise économique et le progrès social dans le monde entier. Nous avons également profité de cette occasion pour améliorer davantage nos opérations, ce qui a conduit à des performances largement conformes aux prévisions.

Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos clients et nos partenaires pour soutenir le progrès social, la croissance économique et le développement durable. »

Tous les états financiers du rapport annuel 2020 ont été vérifiés de manière indépendante par KPMG, cabinet comptable international parmi les quatre plus grands. Pour télécharger le rapport annuel 2020, cliquez ici.

Par Digital Business Africa

Cameroun : des acteurs publics réfléchissent sur l’implémentation des solutions numériques axées sur les données dans le secteur agricole

[Digital Business Africa] – Le Ministère des Postes et Télécommunications, conjointement avec le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), le Ministère de l’Élevage des Pêches et Industries Animales (MINEPIA), et le Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) organisent un séminaire qui se tient en visioconférence, du 29 au 31 mars 2021, dans le cadre  de la mise en œuvre du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique au Cameroun (PATNUC).

Ce séminaire vise donc trois principaux objectifs, à savoir :

  • Justifier le choix du secteur agricole comme secteur important du développement de l’économie numérique au Cameroun ;
  • Souligner l’importance des solutions numériques axées sur les données dans le domaine de l’agriculture au Cameroun ;
  • Echanger avec les différentes parties prenantes du projet en vue d’une collaboration adéquate.

« Le principal résultat attendu de ce séminaire est l’acquisition d’une meilleure compréhension du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique au Cameroun (PATNuC) par toutes les parties prenantes, les partenaires de développement et le secteur privé. Un accent sera mis sur celle de la composante 3 et la validation de ses sous-composantes », a déclaré Mme Minette Li Likeng Likeng (Photo), dans son allocution prononcé lors de la cérémonie d’ouverture. Elle ajoute que « Le programme, les sessions, les discussions et les consultations lors de cet important séminaire, permettront sans aucun doute, de s’approprier toutes les connaissances nécessaires dans ce domaine. Notre souhait est que les différentes parties prenantes réunies ici ce jour, tiennent compte de ces attentes stratégiques dans leurs travaux, pour adopter ensemble les mesures idoines en vue de la mise en œuvre du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique au Cameroun. »

Pour rappel, la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 récemment adoptée, met l’accent sur la transformation structurelle de l’économie. Celle-ci implique notamment le développement intensif des secteurs de services à haute productivité et, la modernisation de l’agriculture pour une meilleure productivité.

L’un des principaux obstacles au développement du secteur agricole camerounais, est l’accès insuffisant à l’information des communautés agricoles rurales, en raison de la faiblesse des infrastructures et de la connectivité.

« Associé à des investissements dans les infrastructures, le développement et la promotion de produits et services agricoles numériques personnalisés, peuvent libérer le potentiel de l’agriculture en améliorant la productivité, en réduisant les coûts de commercialisation et en améliorant la compétitivité du secteur », explique Mme la ministre.  

Par Gaelle Massang

Afrique du sud : Le service de paiement mobile et de portefeuille numérique Apple Pay est désormais disponible

[Digital Business Africa] – Les clients sud-africains des trois principales institutions bancaires Absa, Discovery Bank et Nedbank peuvent désormais simplement tenir leur iPhone ou Apple Watch à proximité d’un terminal de paiement pour effectuer un paiement sans contact. Ceci grâce à Apple Pay, le service de paiement mobile et de portefeuille numérique d’Apple.

En outre, les clients peuvent utiliser Apple Pay sur iPhone, iPad et Mac pour effectuer des achats plus rapides et plus pratiques dans les applications ou sur le Web dans Safari sans avoir à créer de comptes ou à saisir à plusieurs reprises les informations de livraison et de facturation.

Dans un communiqué, la grande banque Absa confirme avoir apporté à ses clients Apple Pay, affirmant que c’est un moyen de paiement plus sûr, plus sécurisé et plus privé, afin que les clients puissent éviter de donner leur carte de paiement à quelqu’un d’autre, de toucher des boutons physiques ou d’échanger de l’argent, selon Africanews.

Pour Discovery Bank, banque uniquement numérique, Apple Pay facilite le paiement des livraisons de nourriture et d’épicerie, des achats en ligne, du transport et du stationnement, entre autres. Les clients de Nedbank seraient également en mesure de charger Apple Pay sur leurs cartes.

Pendant ce temps, la passerelle de paiement Peach Payments a également annoncé qu’elle avait activé Apple Pay pour les sites de commerce électronique en Afrique du Sud en utilisant son service. Peach Payments affirme que les Sud-Africains sont désormais en mesure de terminer leurs achats en un seul clic sans avoir à remplir de longues informations d’identification et à fournir les détails de leur carte de crédit ou de débit lors de l’achat en ligne, toujours selon Africanews.

Par Gaelle Massang

Le groupe de e-commerce Jumia a engrangé 348.6 millions de dollars consécutif à la vente de 9 millions d’ADS à Wall Street

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[Digital Business Africa] – Alors qu’il a marqué l’actualité par de multiples revers et que sa profitabilité est grandement mise en doute, le groupe de e-commerce vient de démontrer qu’il garde néanmoins une valeur estimable sur les marchés financiers.

Il vient en effet d’engranger 348.6 millions de dollars, consécutif  à la vente de 9 millions d’ADS (America Depositary Shares) à Wall Street Il y a plus d’une semaine, Jumia Technologies avait entamé la vente de près de 9 millions d’ADS et la totalité des ADS mises sur le marché ont trouvé preneurs. Le groupe de e-commerce a donc terminé son opération en beauté, c’est la deuxième du genre depuis son arrivée à Wall Street.

Sur la période qui a débuté sa course le 18 mars 2021, le prix moyen d’une ADS de la société a été de 38,90 dollars.  Le produit tiré de cette offre « at the market », net des commissions et des dépenses estimatives, devrait s’établir à 341,2 millions de dollars. L’opération a été chapeautée par Citigroup Global Markets. Jumia a l’intention d’utiliser les nouveaux fonds à des fins générales, selon Afriqueitnews.

Par Gaelle Massang

Le fabricant de smartphones chinois Xiaomi annonce un investissement de 10 milliards de dollars dans les voitures électriques

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[Digital Business Africa] – Basé à Pékin, le groupe Xiaomi est connu pour figurer dans le top 5 mondial des plus gros vendeurs de téléphones portables, et il produit aussi entre autres des tablettes tactiles, des montres connectées, des écouteurs, des trottinettes ou encore des scooters.

Mais ce mardi 30 mars 2021, Xiaomi a annoncé qu’il va désormais créer une filiale dédiée aux véhicules électriques intelligents, avec un « montant total d’investissement sur les dix prochaines années estimé à 10 milliards de dollars » (8,5 milliards d’euros), a indiqué l’entreprise dans un communiqué à la Bourse de Hong Kong, où elle est cotée. Signe de l’importance donnée par le groupe à cette nouvelle activité, le PDG du groupe, Lei Jun, dirigera personnellement cette future filiale, selon Challenges.

Les véhicules à énergies nouvelles (hybrides, électriques, pile à combustible) connaissent un fort essor en Chine, pays en pointe dans ce domaine grâce notamment à une population ultra-connectée et à une politique incitative des autorités. Les constructeurs nationaux et étrangers rivalisent pour profiter de ce débouché. Et Xiaomi n’est de loin pas la première entreprise chinoise à s’aventurer dans ce secteur.

Le géant chinois de l’internet Baidu avait annoncé en janvier qu’il s’alliait à son compatriote le groupe automobile Geely, maison-mère de Volvo Cars, pour produire des voitures électriques en Chine — plus grand marché mondial.

Plusieurs entreprises chinoises de voitures électriques connaissent un regain d’intérêt des investisseurs, avec par exemple les groupes XPeng et Li Auto qui sont entrés en Bourse l’an passé aux Etats-Unis, toujours selon Challenges.

Par Gaelle Massang

Cameroun : L’interdiction de l’influenceuse Nathalie Koah à l’Ucac pour une conférence fait débat sur le web

[Digital Business Africa]  –  Nathalie Koah, influenceuse camerounaise, a été la cause de la suspension de la conférence Diner Commerce  Distribution prévue le 23 mars 2021 sur le campus de l’Université catholique d’Afrique centrale. Ladite conférence suspendu par le recteur de cette université (l’Abbé Pr Jean Bertrand Salla) devait se tenir sous le thème « Impact des influenceurs sur l’entreprenariat au Cameroun ». Nathalie Koah y était conviée en qualité d’intervenante.

Nathalie Nkoah

Le  Pr. Claude Assira, enseignant de droit à l’Ucac, a remis en question la décision de son Recteur, l’Abbé  Jean  Bertrand Salla. «  Je n’aurais peut-être pas interdit, mais je comprends que l’Université catholique n’y soit pas favorable si le caractère sulfureux de l’intervenant est susceptible de brouiller les valeurs et l’enseignement de l’église catholique qui sont mis en avant dans cette institution».

Un Claude en cache un autre et pas des moindres. Le Pr. Claude Abé, sociologue, trouve plutôt la décision de l’Université compréhensible. « L’Ucac a été victime d’une instrumentalisation  de cette dame en quête de visibilité », estime-t-il. Un point de vue que n’ont pas partagé bien de femmes à l’instar de  Caroline Meva,  fonctionnaire de l’Etat camerounais. «  Je trouve révoltant et incompréhensible, inadmissible que l’on se fonde sur que l’on peut appeler les erreurs de jeunesse  de Nathalie Koah pour la trainer dans la boue  et la condamner à vie. Cette fille n’a commis aucun crime ! Elle n’a assassiné personne ! » s’est-elle indignée.

Nathalie Nkoah
Nathalie Nkoah

Toujours sur le réseau social Facebook, le père jésuite Ludovic Lado rejoint ce point de vue, en ironisant sur  le fait que la jeune fille ne soit pas admise à une conférence à  l’Ucac parce qu’elle  n’est pas « très catholique ». Pour être plus directe, Chantale  Ayissi, artiste musicienne camerounaise, a exhorté les détracteurs de l’influenceuse à « dégager sur elle ».

Depuis la nouvelle de la suspension, certains internautes y vont de leur talent de critique ou de soutien vis-à-vis de l’influenceuse. Bruno Bidjang, journaliste de Vision 4, une télévision privée du Cameroun, a publié, sur sa page Facebook, la décision de la suspension, et a ajouté la mention « ok ».  Un post qui a déplu à Nathalie Koah. D’autant plus que sa réaction ne s’est pas fait attendre. « Tu aimes pleurer quand tu es stigmatisé sur les réseaux sociaux, mais tu te caches derrière ton emploi pour lancer les invectives… », a-t-elle posté.

Nathalie Koah a écrit aux étudiants de l’Ucac après cette interdiction. Dans un thread sur son compte Twitter le 20 mars, elle invite les étudiants de ne pas désespérer et de continuer à travailler pour la réalisation de leurs projets.  «Pour infos, l’ensemble des activités du  Dicodi- 21  prévues du 22 au 27 mars 2021, y compris la conférence du 23 mars où j’étais l’une des intervenantes, ont été suspendues. Chers étudiants promoteurs, je sais votre déception et votre crainte de voir votre événement DÉFINITIVEMENT annulé après tous les efforts consentis (plus d’une année de travail) pour réunir un panel haut de gamme et des sponsors de choix. Pas de découragement pour vous. Voyez-y une occasion de mieux peaufiner les détails pour être fins prêts le moment venu. «Ceux qui abandonnent ne gagnent jamais, ceux qui gagnent n’abandonnent jamais. » Napoléon Hill.  Gardez la foi».

Nathalie Koah, à 34 ans est directrice  de communication d’une société.  Elle a été hôtesse de l’air et  est aujourd’hui parmi les meilleures influenceuses camerounaises. Mais son  passé est entaché par un scandale avec  l’ex footballeur Samuel Eto’o sur fond d’actes sexuels racontés par l’influenceuse dans son livre « Revenge Porn ». Son second livre « Renaître » raconte comment Nathalie a surmonté son ancien scandale et présente la nouvelle Nathalie Koah avec de nouvelles idées et passions pour la réussite.

Pour rappel, l’influenceur ou e influenceur, a vocation à faire la promotion des produits et marques et à améliorer leur visibilité sur le web. Il influe sur les comportements de consommation de ses followers par son pouvoir de recommandation et sa capacité  de persuasion. Généralement, l’influenceur véhicule un impact d’authenticité et de confiance auquel les internautes sont sensibles.  

Dans une étude menée en juin 2017 par Ipso, neuf  abonnés sur dix ont découvert un produit ou une marque après avoir vu le post  d’un influenceur ; 79% d’entre eux ont visité un point de vente et 75% ont acheté le produit ou la marque.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

Bénin : la SBIN, nouvelle société publique d’infrastructures numériques, sera désormais géré par Orange à travers la société sénégalaise Sonatel

[Digital Business Africa] – Le gouvernement béninois souhaite lancer un troisième réseau sur le marché, devant opérer aux côtés de MTN et de Moov Africa. Pour ce faire, il a lancé une offre pour la gestion de la SBIN (Société béninoise d’infrastructures numériques), et c’est finalement la société sénégalaise Sonatel qui a remporté ledit contrat.

Dans un communiqué, le gouvernement béninois a déclaré, « En tant que gestionnaire délégué, indique le gouvernement, Sonatel aura pour mandat, outre la gestion de la SBIN sur une période de cinq ans pour en faire un opérateur GSM majeur, de mettre en œuvre les infrastructures nécessaires à la fourniture rapide de services de communications électroniques mobiles. Ainsi, il est prévu l’ouverture d’une procédure d’octroi d’une troisième licence de réseaux mobiles de communications électroniques au profit de la SBIN.»

La SBIN devrait prendre le contrôle d’une part importante des infrastructures publiques, notamment de l’opérateur mobile Libercom, des actifs de Benin Telecoms Infrastructures et d’autres actifs de Benin Telecoms Services. Ces derniers comprennent une dorsale nationale à large bande en fibre, un réseau vocal, un centre de données d’État, un réseau d’administration électronique et une fibre métropolitaine.

En confiant la SBIN à Sonatel qu’il qualifie « de partenaire stratégique bénéficiant de compétences solides et d’une expérience avérée », le gouvernement béninois dit vouloir rendre la société publique rapidement opérationnelle et efficace pour répondre aux besoins croissants des consommateurs.

Par Gaelle Massang

Accès à l’eau potable au Cameroun : L’engagement durable de la Fondation MTN

Douala, 22 mars 2021. La Fondation MTN, première fondation d’entreprise au Cameroun, célèbre ce 22 mars 2021, la Journée mondiale de l’Eau, sous le thème « valoriser l’eau ».

L’entreprise donne écho au message des Nations Unies qui rappellent à cette occasion que « l‘eau est au cœur du développement durable et est essentielle pour le développement socio-économique, des écosystèmes sains et pour la survie humaine elle-même. Elle est vitale pour réduire la charge mondiale de morbidité et améliorer la santé, le bien-être et la productivité des populations ».

L’engagement de la Fondation MTN en faveur de l’accès pour tous à l’eau potable au Cameroun, depuis plusieurs années cadre parfaitement avec cette vision. C’est ainsi qu’elle vient de mettre en service une adduction en eau potable moderne dans le Village des jeunes agriculteurs de Wassandé, dans la Région de l’Adamaoua. Le dispositif permet aussi l’irrigation des plantations des centaines de populations en carence d’eau. En 2019, un système similaire était déployé à Nlobesse dans la Région du Sud. Pour le bonheur de centaines d’agriculteurs et de familles riveraines.

C’est depuis 2006 que la Fondation MTN s’investit de manière durable dans la promotion de l’accès à l’eau potable. A cet effet, près de 50 points d’eau potable ont déjà été aménagé à travers les régions du pays, au profit d’environ 180.000 personnes au quotidien. La priorité est aux zones rurales où l’accès au précieux liquide constitue encore, pour les populations exposées à des maladies hydriques, une énorme difficulté. Comme le montre une étude de l’Institut National de la Statistique datant de 2018 où 77% de la population urbaine avait accès à l’eau potable au Cameroun, contre 44% pour le monde rural.

Accès à l'eau potable au Cameroun : L’engagement durable de la Fondation MTN

Les points d’accès à l’eau potable construits par la Fondation MTN sont de plusieurs types : des puits à pompes manuelles réalisés en partenariat avec le Projet Eau Potable Otélé (PEP Otélé) ; des forages réalisés en partenariat avec des organismes tels que GIZ ; des projets entiers d’adduction d’eau potable avec réseau de distribution comme celui de la localité de Nzemelem, dans la Région de l’Ouest, ou ceux de Nlobesse et Wassande.

« La célébration de cette année arrive dans un contexte particulier, celui de la propagation de la Covid-19. Cette crise sanitaire rappelle la nécessité et l’urgence pour tous et surtout pour les populations défavorisées d’accéder pour l’eau potable afin de pouvoir respecter les mesures d’hygiène et rester l’abri du virus. La Fondation MTN est fière de contribuer à protéger les Camerounais et maintient son engagement à continuer de favoriser l’accès à l’eau potable, en plus de l’Education et la Santé », fait savoir Jean-Melvin AKAM, Administrateur de la Fondation MTN.

A propos de la Fondation MTN

La Fondation MTN est la toute première fondation d’entreprise créée au Cameroun. MTN Cameroon y investit chaque année 1% de son bénéfice. Depuis son lancement officiel en 2006, la Fondation MTN œuvre pour le bien-être des communautés au Cameroun en investissant dans l’Education, la Santé, l’Environnement et le Développement Communautaire.

Suivre la Fondation MTN à : https://twitter.com/MTNFoundation et www.facebook.com/mtnfoundation

A propos de MTN Cameroon

Filiale du Groupe MTN représenté dans 22 pays et leader des télécommunications en Afrique, MTN Cameroon est un fournisseur de solutions de communication et de paiement présent au Cameroun depuis février 2000. MTN est l’une des cinq entreprises les plus importantes du Cameroun.

Par MTN Cameroon

RD Congo : Déploiement du premier réseau de fibre terrestre

[Digital Business Africa] – La République Démocratique du Congo possède désormais son tout premier réseau de fibre terrestre. D’après Liquid Intelligent Technologies, ce réseau déployé devrait connecter des millions de citoyens de la RDC et des milliers d’entreprises au réseau à large bande «One Africa», qui totalisera plus de 73 000 km à travers le continent africain.

«La réalisation de ce projet fait partie de la vision stratégique de connecter le continent africain au reste du monde. Ce déploiement de fibre a non seulement le potentiel de transformer l’économie du pays, mais nous apportons également un accès à des services numériques et cloud évolutifs de pointe qui leur permettront de se connecter à l’économie numérique mondiale», explique Michel Hebert, PDG de Liquid Intelligent Technologies DRC.

A travers cette connexion, la RDC s’interconnecte avec le tout premier réseau complet d’est en ouest en Afrique, offrant une faible latence, une connectivité fibre à large bande passante et une haute disponibilité. Le pays est aussi relié aux villes comme Londres, San Francisco et Singapour, et de nombreux autres pôles économiques mondiaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nouveauté : Telegram introduit l’option d’enregistrement des conversations vocales

[Digital Business Africa] – Il est désormais possible pour les utilisateurs du réseau social Telegram d’enregistrer des conversations audio. C’est l’une des option présente dans la dernière mise à jour de l’application qui comporte également des mécanismes de main levée pour les réunions, des liens d’invitation pour les orateurs et les auditeurs, des titres de chat vocal et un moyen pour les personnalités publiques de rejoindre les chats vocaux en tant que canaux.

Pour ce qui est des Chats vocaux illimités par exemple, les administrateurs de chaînes et de groupes publics peuvent désormais héberger des chats vocaux pour des millions d’auditeurs en direct. Peu importe la popularité d’une conférence, de nouvelles personnes pourront se connecter. Pour Telegram, cette option se présente comme la radio publique réinventée pour le 21e siècle. Pour démarrer un chat vocal, ouvrez le profil de n’importe quel groupe ou canal dont vous êtes administrateur, appuyez sur (⋮) ou (⋯) et sélectionnez Démarrer le chat vocal.

Dans le même temps, les administrateurs peuvent désormais enregistrer l’audio des conversations vocales pour enregistrer les discussions et les publier pour les abonnés qui ont manqué l’événement en direct. Une fois l’enregistrement terminé, le fichier audio devient instantanément disponible dans vos messages enregistrés. Pour éviter les surprises, les discussions en cours d’enregistrement sont signalées par un voyant rouge à côté de leur titre.

Enfin, dans les discussions où les participants sont muets, les auditeurs peuvent appuyer pour lever la main et alerter les administrateurs qu’ils veulent parler. Tout comme appeler à un talk-show – mais avec des animations addictives.

Autant d’innovations qui permettront à Telegram de concurrencer prochainement des plateformes de réunions tels que Zoom, qui a connu son apogée avec les confinements et le télétravail à la suite de la crise sanitaire due au Covid 19.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : La Tunisie lance « Challenge One », son premier satellite

[Digital Business Africa] – La Tunisie devenu le 22 mars 2021 le premier pays du Maghreb, et le sixième pays africain à fabriquer son propre satellite. Baptisé « Challenge One », le nouveau satellite est destiné à l’internet des objets, pour transmettre les données des objets connectés. Il a été construit par une équipe du groupe de télécommunications tunisien TelNet, dont la plupart des ingénieurs, formés localement, ont entre 25 et 30 ans.

Thermomètres ou capteurs de pollution connectés, puces de localisation ou senseurs d’humidité: ce satellite expérimental est destiné à récolter et transmettre les données collectées par ces appareils pour y avoir accès en temps réel même dans une zone terrestre sans couverture internet. Il vise à répondre au besoin croissant de connexion satellitaire car moins de 20% de la surface du globe est couverte par le réseau internet terrestre.

La fusée a décollé lundi matin de Baïkonour, au Kazakhstan, suivie en direct depuis Tunis par le président tunisien Kais Saied, qui a rejoint ingénieurs et journalistes au siège de TelNet. Le satellite est ensuite entré en orbite à 11h25 (10h25 GMT). Une avancée qui ouvre de nouvelles perspectives locales aux jeunes ingénieurs tunisiens  dont une part importante choisie de plus en plus la voie de l’expatriation.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Réseaux sociaux – Désinformation : RSF porte plainte contre Facebook en France et espère faire tâche d’huile dans le monde

[Digital Business Africa] – La question du contrôle des abus sur les réseaux sociaux se pose une fois de plus. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a annoncé le 22 mars 2021 avoir déposé une plainte en France contre Facebook pour « pratiques commerciales trompeuses ». D’après l’ONG, cette action judiciaire se motive par ce qu’elle qualifie de « prolifération massive » des messages de haine et autres fausses informations sur Facebook. Toutes choses qui selon RSF, violent les engagements de la plateforme envers les internautes.

Parmi les éléments à charge fournis par RSF pour appuyer sa plainte figurent des menaces de mort contre les journalistes de Charlie Hebdo ou la mise en ligne de vidéos comme le documentaire « Hold Up » accusé de relayer des thèses complotistes. Pour l’ONG, cela constitue, au sens du Code de la consommation français, une « pratique commerciale trompeuse », délit passible d’une amende « qui peut atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel moyen ».

Pour RSF, l’idée est de faire de la procédure en France une tâche d’huile sur le continent : « les conditions de services de Facebook étant les mêmes partout sur la planète, une décision de justice en France sur leur caractère trompeur pourrait avoir un impact global« , explique RSF. Dans la foulée, RSF dit étudier en outre « le dépôt de plaintes similaires dans d’autres pays ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza : Le pays privé d’Internet lors de l’élection présidentielle

[Digital Business Africa] – Depuis les premières heures du dimanche 21 mars 2021, les Congolais ont été privés de l’accès à Internet. Jusqu’à la matinée de ce lundi 22 mars 2021, le service n’était pas encore rétablit. Comme en 2016, le Congo a nouveau coupé ses services internet au motif de la tenue des élections. Ce qui devient quasiment une habitude sur le continent, à l’instar de la RDC, du Gabon, de l’Égypte du Tchad, de l’Éthiopie et bien d’autres pays.

Si les opérations de vote se sont déroulées dans l’ensemble sans incidents majeurs, les observateurs rapportent que leur tâche a été rendue difficile sans connexion Internet pour coordonner leurs travaux. « Nous avons déployé nos observateurs dans plus de six zones. Et dans chaque zone chacun a fait pas mal de bureaux à l’intérieur. Malheureusement en raison de coupure d’internet, on n’a pas de retombées par rapport à ces lieux. Ceux qui sont restés dans la capitale, nous avons pu les avoir et nous avons pu discuter au téléphone », a expliqué à RFI le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, Dileita Mohamed.

Dans le même temps, difficile, voire impossible également pour les journalistes de travailler, notamment pour les correspondants de médias internationaux qui utilisent la connexion internet pour faire diffuser leurs reportages. Dans la foulée, Internet Sans Frontières a dénoncé une coupure qui porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE