[Digital Business Africa] – Sport News Africa (SNA), le média référence de l’actualité sportive africaine, a publié ce mois de mars 2021 une étude sur ‘Les 100 sportifs africains les plus influents sur Twitter’. Ce top 100 propose un classement de sportifs de nationalité africaine qui exercent ou ont exercé récemment en Afrique ou ailleurs, tout en participant au rayonnement du continent au quotidien.
L’étude a été réalisé avec Smart Data Power, une entreprise française spécialisée en data, qui utilise l’API officielle Twitter pour collecter, enrichir et analyser ces données. Sans surprise, l’Afrique du Sud, représentée par 35% des athlètes du classement, se taille une part de lion. Et la discipline maître du continent, le football, en truste 56%, suivi, largement derrière, par le cricket et le rugby.
Ce TOP100 n’a pas vocation à être exhaustif. C’est une photographie à un Instant T des sportifs de nationalité africaine qui exercent en Afrique ou ailleurs. Ils ont été sélectionnés par rapport à leur influence sur Twitter, se définissant par la taille de leur communauté mais également par la densité de leur prise de parole.
Le sport au cœur du développement en Afrique
Le sport représente 2% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 0,5% du PIB du continent africain. Il constitue depuis toujours un enjeu majeur de développement. Dans un continent en effervescence continue tel que l’Afrique, il est porteur de dynamiques incontestables, source de ralliement et de cohésion. « Notre constat sur l’importance du sport en Afrique est le point de départ de l’étude et même du projet médiatique de Sport News Africa, qui cherche à valoriser et documenter rigoureusement des dynamiques continentales encore largement sous-explorées par les médias internationaux et les instituts de recherche », déclare Séné Ossebi, la PDG de SNA.
L’Afrique du Sud (35%), l’Égypte (10%), le Nigéria (9%), la Côte d’Ivoire (7%) et le Kenya (6%) sont les cinq pays les plus représentés du classement, avec une grosse domination anglophone. Cinq sports occupent 95% du Top-100 : le football (56%), le cricket (12%), le rugby (10%), le basketball (9%) et l’athlétisme (8%).
L’étude met également en valeur des catégories moins visibles du sport en Afrique. Il en va ainsi du sport féminin, en pleine progression sur le continent avec un véritable engagement des fédérations nationales, comme le démontre l’émergence de figures mondialement influentes comme la coureuse sud-africaine Caster Semenya, la footballeuse nigériane Asisat Oshoala et la nageuse égyptienne Farida Osman.
Des sportifs africains toujours plus influents
L’étude promeut également l’engagement d’une partie croissante des sportifs les plus suivis du continent. En dehors d’être sponsorisés par des marques ou de lancer leur propre entreprise, 14% des sportifs de ce classement développent une activité militante ou dans l’humanitaire à l’image du footballeur camerounais Samuel Eto’o – 11e du classement, qui a lancé la fondation Samuel Eto’o en 2006 et qui pilote le projet Fundesport pour le développement des jeunes par le sport au Cameroun et au Gabon – ou du basketteur sénégalais Gorgui Dieng – 66e, qui agit à travers sa fondation pour des programmes de santé au Sénégal.
72% de ces sportifs engagés ont entre 30 et 40 ans, se trouvant, le plus souvent, au sommet de leur carrière ou retirés des compétitions sportives depuis peu avec de fortes audiences et une assise dans leur pays d’origine.
Les sportifs africains ont une influence croissante sur les réseaux sociaux, y compris sur des sujets extra-sportifs. La fréquence de leur prise de parole a considérablement augmenté ces dernières années et leurs communautés n’ont cessé de croître, comme le montre le Top-3 : le footballeur égyptien Mohamed Salah à 13,8 millions d’abonnés, le joueur de cricket sud-africain AB de Villiers à 7,4 millions et l’égyptien Mohamed Elneny à 4,7 millions.
À propos de Sport News Africa
Sport News Africa (SNA) est un média panafricain de référence sur l’actualité sportive africaine grâce à un réseau de journalistes correspondants répartis dans 16 pays d’Afrique. Sport News Africa fournit du contenu exclusif à ses lecteurs en mettant en lumière les sportifs et acteurs de la culture africaine sur le continent et dans le monde par le biais de plus de 80 publications écrites par semaine et des productions audiovisuelles (interviews, chroniques vidéo, reportages). Sport News Africa jouit d’une communauté importante sur les réseaux sociaux, avec près de 200 000 abonnés cumulés, notamment sur Facebook et Instagram.
À propos de Smart Data Power
Smart Data Power est une entreprise française d’analyse des données qui rend la masse d’informations présentes sur Twitter intelligente et intelligible, notamment en la croisant avec l’Open Data démographique, économique, environnementale, etc. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations contenues dans les biographies comme dans les tweets ou retweets. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data.
[Digital Business Africa] – 10 ans de prison. C’est le verdict prononcé ce 16 février 2021 par la juge en chef américain pour le district oriental de Virginie, Rebecca Beach Smith, à l’encontre du Nigérian Obinwanne Okeke, 33 ans et PDG du groupe Invictus, jugé coupable d’usurpation d’identité et de piratage informatique avec à la clé un détournement de 11 millions de dollars.
Il est donc reconnu coupable de fraude informatique, en violation du paragraphe 1030 du 18 U.S.C. (Le titre 18 du Code des États-Unis est un titre de loi américaine concernant les crimes fédéraux et la procédure pénale, ndlr) et de conspiration en vue de commettre une fraude télégraphique, en violation du paragraphe 1349 du 18 U.S.C..
«Par le biais de subterfuges et d’usurpation d’identité, Obinwanne Okeke s’est engagé dans un programme de piratage informatique et d’e-mails commerciaux de plusieurs années au niveau mondial qui a causé des pertes stupéfiantes de 11 millions de dollars à ses victimes», a déclaré Raj Parekh, procureur américain par intérim pour le district oriental de Virginie, qui confirme la peine. Pour lui, la condamnation prononcée démontre « la portée mondiale de l’action l’EDVA (United States District Court for the Eastern District of Virginia) et du FBI (Federal Bureau of Investigation) dans la poursuite vigoureuse de la justice au nom des victimes américaines et d’autres et de responsabiliser les cybercriminels internationaux, quel que soit le lieu où ils commettent leurs crimes.»
A la suite de cette condamnation Brian Dugan, agent spécial en charge du bureau extérieur du FBI à Norfolk, a indiqué que le FBI ne permettra pas aux cybercriminels de régner librement dans le monde numérique pour s’attaquer aux intérêts et aux entreprises américaines. « Cette condamnation démontre l’engagement du FBI à travailler avec nos partenaires du ministère de la Justice et nos homologues étrangers pour localiser les cybercriminels à travers le monde et les amener aux États-Unis pour qu’ils soient tenus responsables», a déclaré Brian Dugan.
Un jeune pourtant présenté comme exemplaire au départ
Avant son arrestation le 06 août 2019 par le FBI, à Alexandria, une ville de l’État de Virginie aux États-Unis, Obinwanne Okeke, PDG d’ Invictus Group, était compté parmi les principales et plus emblématiques figures de la jeunesse entreprenante nigériane. Chroniqueur à Forbes Africa qui l’avait d’ailleurs classé en 2016 parmi les 30 jeunes africains de moins de 30 ans les plus prometteurs, Obinwanne Okeke avait investi à la fois dans l’immobilier, l’énergie et la construction dans trois pays africains : le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Zambie.
En mai 2017, l’African Brand Congress décerne à son groupe « Invictus Group of Companies Ltd » le prix de la société d’investissement la plus innovante d’Afrique de l’année 2017. Il est également nominé pour le prestigieux prix d’hommes d’affaires africain de l’année, les AABLA Awards. Ceci dans la catégorie Young African Business Leader (Afrique de l’Ouest).
Avec ces multiples distinctions, il est invité dans de nombreuses conférences dans le monde pour partager son expérience. C’est par exemple ainsi qu’il est invité au sommet africain de la London School of Economics à Londres en 2018.
Si dans l’une de ses chroniques à Forbes Africa il indique qu’il s’appuie non pas sur les banques, mais principalement sur les personnes fortunées du Nigéria pour financer la totalité de ses investissements dans l’immobilier, les Nigérians et le monde découvrent avec stupéfaction en août 2019 que l’origine de ses fonds provient des activités pas toujours catholiques.
Selon des documents judiciaires américains, entre 2015 et 2019 environ, Okeke et d’autres conspirateurs sont engagés dans un complot en vue de mener diverses fraudes informatiques. Les conspirateurs obtiennent et compilent les lettres de créance de centaines de victimes, y compris des victimes dans le district oriental de Virginie. Ils se livrent à plusieurs formes de cyberfraudes, notamment l’envoi d’e-mails de phishing pour capturer des informations d’identification des courriers électroniques afin d’arnaquer de nombreuses victimes.
Parmi les victimes principales de ce système de fraude par courrier électronique : Unatrac Holding Limited, le bureau de vente à l’exportation de matériel industriel et agricole lourd de Caterpillar. En résumé, en avril 2018, le directeur financier d’Unatrac est victime d’un e-mail de phishing qui permet aux conspirateurs de capturer les informations de connexion. Les cybercriminels envoient plus tard aux comptables de la boite, à partir du mail du directeur financier d’Unatrac, des demandes de virements électroniques frauduleuses et joignent de fausses factures. Le système est si bien huilé que ces virements sont effectués sans problème majeur. Obinwanne Okeke participe activement à l’effort visant à dévaliser Unatrac par ces virements électroniques frauduleux totalisant près de 11 millions de dollars, transférés dans des comptes à l’étranger.
Comment le FBI enquête et met la main sur Obinwanne Okeke
Le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES et Digital Business Africa ont eu accès à certains documents du FBI. Nous vous présentons en détails non seulement le mécanisme de fraude cybernétique mis en place par Obinwanne Okeke et sa bande, mais également comment Marshall Ward, agent spécial du Federal Bureau of Investigation (FBI) spécialisé dans les intrusions informatiques, les fraudes et les crimes économiques, ainsi que sur les fraudes par Internet, par courrier et par câble, a minutieusement enquêté. Une méthode d’enquête qui devrait faire école dans ce domaine auprès de nombreux agents spéciaux en charge de la lutte contre la cybercriminalité. Enfin, nous vous présentons par ailleurs comment le FBI a mis la main sur le jeune Nigérian qui croupit actuellement dans une prison américaine.
[Digital Business Africa] – La journée internationale de femme sera célébrée dans quelques jours. Dans ce cadre, de nombreuses activités sont organisées tout le long de la semaine en prélude à cet évènement majeur.
L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ne déroge pas à la règle, notamment grâce à sa PCA, le Pr Justine Diffo, qui a tenu à marquer particulièrement cette édition par son implication personnelle. Après une conférence de lancement tenue à Douala, les activités se sont poursuivies au siège de l’institution à Yaoundé, ce mercredi 03 mars 2021.
Après un bref mot de bienvenue de la part de Mme le DG, les femmes ont été entretenues sur la signification du thème de cette année portant sur le leadership des femmes et le futur égalitaire dans un monde Covid 19. Il s’en est suivi également un exposé enrichissant en lien avec le leadership féminin dans le numérique, délivré par Mme Reine Essobmadje, CEO de Evolving Consulting et première femme vice – présidente du GICAM, ainsi que fondatrice de l’association Coalition digitale.
Pr Justine DIFFO lors du séminaire
Après ces différents passages, Mme Ndiffo a ainsi amorcé l’animation d’une véritable séance de coaching pleine d’émotions, d’humour, de conseils dans tous les domaines, mais aussi et surtout des anecdotes sur sa vie personnelle et son parcours professionnel.
De sa vie de petite élève d’un quartier défavorisé de Douala, elle a pu intégrer la faculté de droit et aller au bout de son cursus académique grâce au soutien de son conjoint, mais surtout de sa passion pour les études de droit. « C’est pourquoi, je vous le répète à vous les femmes, il faut toujours marcher avec votre passion à coté de vous, et mettez cette passion, ainsi que votre amour dans tout ce que vous faites », a-t-elle martelé à ses collaboratrices très attentives à son témoignage.
Concernant l’ART, Mme Justine Diffo a également incité les femmes de l’agence à soumettre des projets et chercher à s’élever dans de meilleurs postes grâce à leur travail et leurs idées innovantes pour résoudre les problèmes. Elle en a profité pour annoncer la parution en septembre prochain de son futur livre sur l’économie numérique et le développement, en lien avec les recommandations du Chef de l’Etat.
[Digital Business Africa] – L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), premier réseau universitaire et opérateur expert en recherche et savoir de la Francophonie se positionne comme un acteur majeur pour l’accompagnement des universités et grandes écoles d’Afrique centrale et grands lacs à la transition numérique afin de faire face au défi de l’enseignement à distance.
Dans l’optique de mieux faire connaître au grand public les stratégies qu’elle déploie à cet effet, elle a organisé ce mercredi 3 mars 2021 un Café presse digital ; évènement digital qui rassemble les médias locaux dans les différents campus numériques implantés dans 7 pays de la sous-région.
L’objectif de cette rencontre était la présentation, par le recteur de l’Agence M Slim Khalbous, de la stratégie qu’entend déployer l’AUF dans le cadre des défis liés à la transition numérique en Afrique centrale et Grands lacs, stratégie qui sera validée par l’Assemblée générale de l’agence pour 2021 – 2025. « Pour définir cette nouvelle stratégie, nous avons déployé une méthodologie de travail basé sur une grande consultation lancée de juin en octobre, consultation au cours de laquelle nous avons interrogé les étudiants, administrateurs, hommes politiques et même société civile à travers 90 pays », a déclaré le recteur au cours de son exposé virtuel.
Parmi les axes qui se sont dégagés de la consultation, des problématiques telles que la nécessité d’une transformation numérique des universités ainsi que l’employabilité des diplômés sont plusieurs fois revenus, a notifié le recteur, mentionnant aussi les problèmes liés à la pandémie du Covid 19.
Concernant la transformation numérique, les perspectives envisagées par l’agence portent sur la réforme des infrastructures pour passer à une nouvelle génération en terme de matériel, ainsi que la mise en place d’une grande plate-forme collaborative universitaire mondiale qui va interconnecter les différents campus et élargir ainsi l’accès des étudiants et chercheurs à d’autres cours dispensés ailleurs.
Le recteur a également parlé de l’introduction de l’Intelligence artificielle dans le réseau mondial pour améliorer l’adaptation des services aux besoins spécifiques exprimés par les régions. Un fonds de 5 millions d’euros de l’Union européenne sera aussi alloué sur quatre ans.
La consultation menée par l’AUF sera l’objet de l’édition d’un livre blanc qui présentera les réponses des personnes interrogées, et en marge de l’Assemblée générale en septembre prochain, il sera organisé les premières assises de la francophonie scientifique afin de débattre de toutes ces questions et préparer le suivi des résolutions.
[Digital Business Africa] – La troisième édition du Festival Femme Numérique s’est ouverte ce 04 mars 2021 à Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée conjointement par la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, et par le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao, intervenant à distance. Un festival organisé par l’association African Women In Tech Startups sous le thème : « Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19 ».
Le SG de l’UIT a salué cette initiative de l’association African Women In Tech Startups et invité les femmes et les jeunes filles à participer massivement aux activités du festival. Pour Houlin Zhao, « l’impact des technologies sur les femmes est une priorité de l’UIT ». « En témoigne le travail effectué par le Bureau du développement des télécommunications au Burundi et en Ethiopie par exemple. Nous tirons bénéfice du pouvoir des technologies pour stimuler le progrès économique des travailleuses et entrepreneuses… Le BDT a effectué les ateliers de codage au troisième trimestre dernier au Cameroun, dans le cadre de l’initiative ’’Jeunes filles africaines pour coder’’. Nous espérons pouvoir continuer de travailler avec le Cameroun à l’avenir », a déclaré le SG de l’UIT.
La ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minne Libom Li Likeng, qui parraine l’évènement, a également invité les filles et les femmes à participer aux activités du festival. « J’appelle donc les femmes et les jeunes filles à prendre activement part à toutes les activités programmées, qui se dérouleront en présentiel à l’Ecole Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC et en ligne à travers les plateformes numériques. J’invite toutes les femmes et jeunes filles à mobiliser tous leurs efforts pour ne pas subir la révolution du numérique, mais pour être de cellesqui la conduisent. Le numérique est porteur de nombreuses opportunités pour les jeunes. Il est temps que les jeunes filles s’en approprient », a déclaré la ministre lors de la cérémonie d’ouverture du festival.
Mme Minette Libom Li Likeng reste convaincue que ce festival atteindra l’objectif ambitieux qu’il s’est donné, à savoir, « contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone, en facilitant aux femmes et jeunes filles, l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ».
C’est dans un contexte sanitaire marqué par la crise Covid-19, qu’AFRICANWITS organise ce festival pendant quatre jours. Au programme, des ateliers de formation numérique, des conférences-débat en ligne, et la caravane numérique dans les universités du Cameroun. L’objectif visé par la troisième édition du festival « Femme numérique » est de renforcer les capacités des femmes et jeunes filles dans le numérique, afin de relever de manière efficace les défis d’un monde Covid-19.
« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups.
Suivez la cérémonie d’ouverture du Festival femme numérique 2021
Femmes, Covid-19 et numérique
Les femmes leaders et les organisations de femmes ont démontré leurs compétences, leurs connaissances et leurs réseaux pour diriger efficacement les efforts de réponse et de rétablissement contre le COVID-19. Aujourd’hui, selon ONU-Femmes, bien que les femmes représentent la majorité des travailleurs de première ligne, elles sont représentées de manière disproportionnée et inadéquate dans les espaces politiques nationaux et mondiaux en lien avec la Covid-19.
Pour ce qui est spécifiquement des TIC, si la pandémie covid-19 a mis en lumière l’importance de l’accès au numérique en temps de crise, elle a aussi aggravé la fracture numérique du côté genre. En effet, selon l’Union Internationale des Télécommunications, 90% des emplois dans le monde comportaient déjà une composante numérique avant même la pandémie et la probabilité qu’une femme possède un téléphone mobile dans les pays à revenu faible et intermédiaire était de 8 % inférieure à celle d’un homme.
L’association African Women In Tech Startups (AFRICANWITS), est une organisation spécialisée dans l’accompagnement des femmes et jeunes filles dans l’entrepreneuriat technologique au Cameroun et en Afrique francophone, ainsi que dans la vulgarisation des nouvelles technologies.
Cette structure regroupe en son sein, un incubateur de startups qui propose un modèle d’incubation virtuel pour l’accompagnement des startups, un espace communautaire qui donne accès aux formations sur le numérique, au mentoring et un centre d’expertise. De plus, elle organise chaque année un festival dénommé « Festival Femme numérique » qui est rendue cette année à sa troisième édition.
Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org
[ICT Media STRATEGIES] – Vous êtes jeune et dynamique, vous souhaitez mettre votre expertise et votre talent au service d’une jeune entreprise, le cabinet ICT Media Strategies vous ouvre ses portes. Pour densifier son équipe commerciale et développer ses projets, ICT Media STRATEGIES a besoin de votre talent. Le cabinet spécialisé en veille stratégique, en e-Réputation, en fourniture de services de streaming/live et de contenus médiatiques, en édition web et en relations presse recrute deux commerciaux (ou commerciales dont les candidatures sont appréciées) à Yaoundé.
Rôle des commerciaux :
Développer et capturer des parts de marché afin d’augmenter la croissance des revenus du cabinet ;
Recruter de nouveaux clients, les convaincre de souscrire ou d’acheter des services précis commercialisés par le cabinet ;
Entretenir le portefeuille client, identifier les besoins de la clientèle et les nouvelles opportunités stratégiques ;
Définir des objectifs commerciaux à court, moyen et long terme ;
Entretenir les relations avec les clients et négocier des contrats.
Responsabilités
Rencontrer de nouveaux clients et leur présenter le portefeuille des produits et services proposés
Rester en contact avec les cadres du cabinet et managers de différents départements pour pouvoir partager sa vision du marché
Identifier les rencontres et salons importants du domaine indiqué et y participer
Veiller sur le comportement et l’actualité des potentiels clients
Suivre les tendances du marché et rencontrer les clients importants.
Qualités supplémentaires appréciées chez les commerciaux
Etre curieux (se), flexible et cultivé (e)
Avoir une parfaite maîtrise de l’utilisation du web et des réseaux sociaux
Etre capable de travailler dans un environnement de pression
Etre bilingue (français et anglais)
Les candidatures féminines encouragées
Si vous désirez démontrer vos prouesses ou travailler dans un environnement professionnel, ICT Media STRATEGIES vous ouvre ses portes afin de travailler sur des projets de vos centres d’intérêt. Si vous êtes intéressé (e), envoyez juste votre CV et une lettre de motivation au plus tard le 15 mars 2021 à l’adresse web[email protected] avec en objet « Recrutement commercial(e) ». Si vous n’êtes pas intéressé (e), merci de partager auprès de vos contacts qui pourraient l’être.
Type de contrat : CDD avec possibilité de migrer en CDI
[Digital Business Africa] – Depuis janvier 2021, c’est désormais l’ensemble des contribuables camerounais qui sont tenus d’utiliser les moyens de paiement électroniques, entre autres moyens, pour s’acquitter de leurs impôts et taxes. Pour cette année en effet, la réforme de dématérialisation des obligations déclarative et de paiement autrefois réservée aux grandes entreprises (DGE) s’est généralisée aux petits contribuables relevant des Centres divisionnaires des impôts (CDI).
La mise en œuvre des téléprocédures (télédéclaration et paiements électroniques) est donc effective dans les CDI des villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Limbé depuis le 15 janvier 2021. Pour accompagner les contribuables durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes, le ministère des Finances et la Direction générale des Impôts (DGI) ont reporté les dates limites de déclarations et paiements des impôts et taxes au titre du premier trimestre 2021 légalement fixées au 15 de chaque mois pour ces contribuables, respectivement à la fin de chaque mois comme suit : 31 janvier 2021 ; 28 février 2021 et 31 mars 2021.
« Cette mesure exceptionnelle vise à accompagner les intéressés durant la phase d’initiation aux téléprocédures des impôts et taxes. La réforme des téléprocédures ainsi enclenchée sera étendue aux CDI des chefs-lieux des régions à compter du 01er avril 2021 et à tous les autres CDI dès le 1 er juillet 2021. Le Ministre des Finances compte sur le civisme fiscal de tous », a indiqué le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, dans communiqué de presse publié le 11 janvier 2021.
Pour les grandes entreprises qui avaient également plusieurs options de paiement des taxes et impôts, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, précise que, en application de la législation fiscale en vigueur, les contribuables relevant de la DGE vont désormais s’acquitter de leurs impôts et taxes exclusivement suivant la procédure de télépaiement. Il a également invité les contribuables concernés à se rapprocher de leurs établissements de crédit pour la formalité de validation des autorisations permanentes de prélèvement (APP).
On line Tax Payment (OTP)
En rappel, la plateforme de télépaiement, On line Tax Payment (OTP), est accessible à l’adresse www.impots.cm et le DG des Impôts a instruit les services de la Direction des Grandes Entreprises d’apporter toute l’assistance nécessaire aux contribuables intéressés pour une meilleure mise en œuvre de cette procédure de paiement.
En clair, au Cameroun, les seules modalités d’accomplissement des obligations fiscales admises dans ces centres sont dorénavant la télé-déclaration et le paiement par voie bancaire, à savoir par virement, par versement en espèces auprès des guichets des banques ou à l’aide du téléphone portable (Mobile Tax). Donc, pas de cash dans les CDI.
Pour ne pas pénaliser les contribuables camerounais et pour leur permettre de s’adapter à la nouvelle donne, le directeur général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, dans une note circulaire signée le 26 février 2021, a demandé à ses collaborateurs, principalement les Directeurs et assimilés ainsi que les Chefs des Centres régionaux des Impôts, de ne pas appliquer des sanctions et amendes aux contribuables accusant un retard dans le paiement de leurs impôts et taxes.
Modeste Mopa Fatoing, le Directeur général des Impôts du Cameroun, à Douala. Rencontre avec les PME
« Compte tenu du temps d’adaptation que l’appropriation de ces nouveaux outils requiert de la part des contribuables concernés, je vous demande de ne pas appliquer les pénalités, intérêts de retard et autres amendes en cas de défaillance déclarative ou de paiement, lorsque le retard est imputable à un dysfonctionnement du système informatique de l’administration », écrit Modeste Mopa Fatoing qui vient ainsi répondre à une doléance des PME qu’il a rencontrées à Douala le 18 février 2021 afin de leur présenter les réformes et innovations de la loi des Finances de 2021.
Le directeur général des Impôts recommande donc à ses collaborateurs de « surseoir à toute mesure de poursuite en recouvrement et à initier la procédure de dégrèvement d’office prévue par les dispositions de l’article L141 bis du Code général des Impôts aux fins d’annulation de celles-ci », lorsque du fait de l’automatisation des procédures, les pénalités et amendes de retard ont été émises de façon instantanée alors que ce retard est imputable à la défaillance du système informatique.
Aussi le DGI invite ses collaborateurs à beaucoup de pédagogie. « Je vous engage à renforcer le dispositif d’assistance aux contribuables au sein de vos structures respectives pour une implémentation sans heurts de ces importantes réformes de modernisation de notre système fiscal. J’attache un grand prix à la stricte application des présentes prescriptions dont toute difficulté éventuelle d’application devra m’être signalée », prescrit Modeste Mopa Fatoing.
[Digital Business Africa] – A Douala le 18 février 2021 lors de sa rencontre avec les PME pour la présentation des réformes et innovations de la loi des Finances de 2021, Modeste Mopa Fatoing, le DG des Impôts, avait expliqué pourquoi le Cameroun s’est engagé dans la dématérialisation tout azimut des obligations déclarative et de paiement des impôts et taxes.
Première raison évoquée par le DG, les failles enregistrées dans le système de paiement par chèque.
« Qu’est-ce qui se passait avant ? Un contribuable arrive, il dépose un chèque. Comme le chèque est considéré comme libératoire, dans nos écritures, nous mettons qu’il a déjà payé l’impôt. Et je ne sais pas par quel miracle à la fin on n’encaisse pas l’impôt. Je ne sais pas ce qui se passe. Peut-être il va encore au bout de la chaîne et retire le chèque et on n’a pas l’argent. Même quand le chèque est certifié, il n’est pas payé. Nous disons c’est quand même incroyable ! On ne peut pas avoir les chiffres qui disent qu’on a encaissé des fonds et à la fin de la journée les caisses sont vides. Nous avons donc dit : ’’bien, peut-être vaudrait-il mieux d’éliminer ce moyen de paiement’’ », raconte le DG des Impôts.
Deuxième raison, les plaintes des contribuables une fois au guichet des impôts dans les centres des impôts pour le paiement en espèces auprès des recettes des impôts. Parmi les plaintes des contribuables, le DG cite : l’indisponibilité des caissières, les longues attentes des contribuables, des longs déplacements pour se rendre au Centre des impôts.
Troisième raison de la dématérialisation des paiements des impôts et taxes, les contraintes rencontrées par la DGI. Selon Modeste Mopa Fatoing, gérer beaucoup de cash c’est gérer de nombreux de problèmes. « D’abord, nos caissières sont exposées à beaucoup de problèmes. Manipuler les espèces les expose. Il y a des tentations et des risques. Il y a des gardes qu’il faut avoir. Il faut des voitures spécialisées pour convoyer les sommes etc. Il fallait donc trouver d’autres solutions », justifie le DG.
Face à tous ces défis, la DGI a donc mis sur pied le projet de dématérialisation qui a commencé premièrement par le virement bancaire. « La DGE et le centre des moyennes entreprises sont passés au virement bancaire depuis très longtemps. Et cela se passe très bien. On a eu une préoccupation concernant les frais bancaires, mais nous avons trouvé une solution ». Aussi, l’on ne paye pas uniquement par la voie bancaire auprès des banques. L’on peut payer en espèces au guichet des banques et surtout via son téléphone portable. Aussi, en ce qui concerne les banques, « l’on ne paye pas à une seule banque, toutes les banques sont concernées », précise le DG des impôts.
« L’avantage qu’ont les PME aujourd’hui c’est qu’elles disposent d’une gamme très large de moyens de paiement. Le paiement est donc multicanal à présent. La PME décide du moyen de paiement le plus approprié. C’est une excellente chose », se réjouit Modeste Mopa Fatoing.
Les paiements électroniques
Pour les paiements via téléphone portable, les contribuables ont désormais la possibilité de payer leurs impôts par Orange Money, indique le DG. Ici, les fourchettes des tarifs à débourser par les contribuables pour effectuer ces paiements mobiles vont de 300 francs Cfa à 600 francs CFa. La DGI annonce également que bientôt MTN Mobile Money entrera dans la danse. « Les derniers réglages ont été faits et l’on sera dans les mêmes cordes », affirme le DG.
C’est cette dernière méthode de paiement qui est la plus encouragée par la DGI qui promet même des gratifications aux contribuables qui adoptent la télé-déclaration. « Et nous envisageons sérieusement la possibilité d’accorder de petites déductions dans le cadre de la loi de finances prochaine pour ceux qui choisissent les téléprocédures au lieu des guichets de banques, parce que les téléprocédures sont le chemin de l’avenir… C’est ce qui se fait ailleurs et c’est l’une des pistes que nous envisageons pour vous encourager à aller vers les téléprocédures. Parce que c’est bénéfique pour vous et c’est bénéfique pour nous », a lancé aux PME Modeste Mopa Fatoing.
Le mauvais jeu des banques
Lors de l’échange avec les PME de Douala, Modeste Mopa Fatoing a été interpellé sur les frais parfois très élevés que retiennent les banques lors des versements des impôts dans les guichets de banque ou encore lors des virements effectués par les contribuables. Le DG reconnaît que l’on a enregistré des malentendus avec les banques, mais que la situation est désormais sous contrôle…
« La loi a déjà encadré les fourchettes de tarifs en ce qui concerne les impôts et taxes. Vous retrouverez cela dans le code général des impôts. Le minimum c’est 500 francs CFA et 10 000 francs Cfa maximum pour les gens qui payent des montants très élevés. Le principe c’est que vous ne pouvez pas payer plus de 10% à titre de frais. Ce qui veux dire que logiquement, quand vous payez 5000 francs Cfa de taxes, vous ne devriez pas payer plus de 500 francs Cfa. Nous en avons parlé avec les banques et il est question que les banques reviennent à cette orthodoxie encadrée par la loi », explique le DG.
Modeste Mopa Fatoing rappelle que le travail est fait de sorte qu’il n’y ait plus des abus de la part des banques et « lorsque nous constatons ces abus, nous les appelons et nous travaillons de sorte que tout le monde revienne à l’orthodoxie », rassure le DG.
[Digital Business Africa] – En marge de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes, l’association African Women In Tech Startups au Cameroun organise la troisième édition du Festival Femme Numérique qui se tiendra du 04 au 08 mars 2021 sous le thème : ‘’ Numérique et Leadership Féminin : parvenir à un avenir égal dans un monde covid-19’’.
Plusieurs activités en ligne et en présentiel sont au programme. Et parmi les activités phares de ce festival, il y a cette caravane numérique dans les universités et écoles au Cameroun.
« Dans le cadre des activités en présentiel, il s’agira d’une caravane numérique pour les jeunes filles dans les universités au Cameroun et pour cette édition nous avons choisi quatre villes (Yaoundé, Douala, Buea, Ngaoundéré). La Caravane numérique sera à Yaoundé (à SUPT’TIC) le 05 Mars, à Buea (Catholic university institute of Buea) le 04 Mars, à Ngaoundéré (Centre de Développement des TIC de l’Université de Ngaoundéré) du 04 au 05 Mars et enfin à Douala (ENSET Douala) le 08 Mars. Notre objectif est de sensibiliser environ 500 jeunes filles au sein de ces universités sur les opportunités du numérique et sur les enjeux de la Cybersécurité », explique à Digital Business Africa HORORE BELL BEBGA, la présidente d’ African Women In Tech Startups .
Covid-19 et numérique
Le Festival Femme Numérique c’est aussi des conférences en ligne autour des thématiques comme « Covid-19 et numérique : quels enjeux pour les femmes en Afrique francophone ? », « Connectivité – Approches innovantes pour promouvoir l’accès universel à Internet parmi les femmes dans un monde covid-19 », « Services financiers numériques – Renforcer l’accès à l’économie numérique en faveur des femmes pour ceux qui ont un compte bancaire et ceux qui n’en ont pas » ou encore « e.Trade for women: opportunités pour les femmes en Afrique francophone ».
Boost with Facebook
Le FFN c’est aussi une occasion pour les femmes et jeunes filles de bénéficier des formations dans numérique. Pour cette troisième édition, des formations en ligne à destination des femmes du Cameroun et de l’Afrique sont prévues durant quatre jours. Des partenaires et experts animeront donc des ateliers de formation pour les entrepreneures. Avec des ateliers comme « Boost with Facebook powered by Facebook » ou encore « Introduction à la Cybersécurité ».
Le Festival Femme numérique (FFNUM) a pour principal objectif de contribuer à la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun et d’autres pays d’Afrique francophone en facilitant aux femmes et jeunes filles l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en particulier la technologie numérique.
Pour cette troisième édition, le FFNUM s’engage à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans le numérique pour saisir les d’opportunités dans un monde Covid-19 ; à sensibiliser et outiller les jeunes filles dans les universités et les écoles aux opportunités et enjeux du numérique afin d’accroitre leur employabilité et leur insertion professionnelle au sein des entreprises et enfin à participer à l’inclusion des femmes et jeunes filles dans le numérique au Cameroun et en Afrique francophone.
Plus d’infos sur les activités et programme du FFNUM ici : www.africanwits.org
[Digital Business Africa] – L’entreprise StarNews Mobile basée à Los Angeles, qui propose un réseau de canaux vidéo mobiles et qui permet aux célébrités et aux marques de monétiser leurs bases de fans en Afrique à travers des vidéos exclusives, a annoncé avoir été sélectionnée ce 17 février 2021 par l’entreprise Snap Inc. (propriétaire des applications Snapchat et Bitmoji ainsi quedes lunettes Spectacles, munies d’une caméra) pour bénéficier de la quatrième édition de son programme Yellow Accelerator. Un programme de financement et d’incubation lancé en mai 2018 destiné aux entrepreneurs travaillant à la frontière entre la création des contenus et la technologie. L’édition 2021 se tiendra exclusivement en ligne.
Le Yellow Accelerator investira 150 000 $ (environ 81,4 millions de francs Cfa) dans StarNews Mobile et proposera à StarNews Mobile un programme de formation de 14 semaines pour améliorer sa stratégie, sa croissance, sa collecte de fonds et développer son mentorat. Ce programme de 14 semaines se termine le 07 mai 2021 avec une journée de démonstration virtuelle prévue le 29 avril 2021.
StarNews Mobile qui tirera parti des meilleures pratiques de Snap Inc. fait partie des neuf entreprises sélectionnées pour rejoindre ce programme.
Les neuf entreprises sélectionnées sont :
Elly Health, une startup de santé numérique qui aide les personnes souffrant de maladies chroniques à vivre en meilleure santé et plus heureuses grâce à un compagnonnage audio intelligent.
Givingli, qui permet aux utilisateurs d’envoyer des salutations virtuelles et des cadeaux de marques telles que Airbnb, DoorDash, Nike et Sephora.
HearHere, une application mobile de voyage et de divertissement audio qui permet aux voyageurs sur la route d’apprendre les histoires et les histoires des lieux qu’ils traversent et vers lesquels ils voyagent.
Kargoo, qui met en relation les acheteurs avec les voyageurs, louant l’espace de bagages inutilisé de ces voyageurs pour livrer des produits.
Popcrn, une plate-forme où les créatifs indépendants du secteur de la production peuvent héberger leurs portefeuilles, trouver des collaborateurs et réserver des emplois.
StarNews, un réseau de canaux vidéo mobiles avec des partenariats de distribution et de marketing avec des opérateurs mobiles panafricains dont Moov, MTN et Orange.
Vinohead, qui se présente comme «l’autorité définitive sur le mode de vie du vin pour les millénaires et la génération Z», proposant des critiques, des recommandations, des guides, des rencontres, des drops exclusifs et des événements en direct.
Volv, qui organise les nouvelles «importantes et cool» de la journée en neuf secondes.
Waffle Journal, qui aide les familles et les amis à rester connectés via la journalisation de groupe.
« StarNews Mobile : une croissance exponentielle »
StarNews Mobile reconnaît l’importance d’offrir diverses opportunités de monétisation aux créateurs de contenu africains tout en fournissant des vidéos en streaming de qualité aux utilisateurs mobiles mal desservis. Alors que le marché mobile africain est aujourd’hui l’un des plus dynamiques au monde, une grande majorité des consommateurs africains n’ont pas accès au contenu vidéo pertinent en raison de plans de données mobiles coûteux et d’un manque de services adaptés aux marchés locaux. Dans le même temps, les créateurs de contenu ont du mal à générer des revenus en raison des limitations actuelles des plateformes de streaming. Un problème que veut solutionner StarNews Mobile.
Guy Kamgaing, PDG et Founder de StarNews Mobile
«StarNews Mobile a été développé en pensant aux créateurs de contenu et aux fans africains. Notre société connaît une croissance exponentielle alors que nous continuons à conclure des accords avec les plus grands opérateurs de télécommunications, avec les artistes et réseaux de divertissement aux États-Unis et en Afrique », déclare Guy Kamgaing, le fondateur et PDG de StarNews Mobile qui se réjoui d’avoir été sélectionné pour rejoindre le programme Yellow Accelerator de Snap Inc.
Reconnaissant que les utilisateurs mobiles africains ont des opportunités de streaming et de divertissement limitées en raison de la bande passante et des données coûteuses, Guy Kamgaing, originaire du Cameroun avec 20 ans d’expérience dans les télécommunications mobiles et médias en Afrique, a réalisé le besoin du marché de créer StarNews Mobile afin de fournir un accès aux consommateurs mal desservis. Il crée en même temps une nouvelle source de revenus pour les créateurs de contenu.
Le service de StarNews Mobile et ses nombreux partenaires
StarNews Mobile utilise une infrastructure personnelle pour faciliter un marché bilatéral aidant les créateurs de contenu à monétiser. Le réseau aide les gens à profiter du contenu en streaming sur leurs téléphones portables modestes à bas prix. De plus, StarNews Mobile inspire les artistes à créer et donne la possibilité de s’exprimer de manière unique auprès des personnes sous-représentées.
En raison de ses solides partenariats de distribution et de marketing avec des opérateurs de téléphonie mobile panafricains tels que MTN, Orange et Moov, de ses relations avec des artistes africains locaux et de son offre de monétisation transparente grâce aux micro-paiements, StarNews Mobile a construit un service qui excelle dans sa simplicité et son prix abordable.
StarNews Mobile a clôturé avec succès un tour de table pré-A de 1,8 M $ avec Investisseurs & Partenaires (I&P), le plus prestigieux fonds panafricain et l’accélérateur Expert Dojo basé à Santa Monica. StarNews Mobile s’est associé à Sony Entertainment, Universal Music et le réseau de divertissement américain Black and Sexy TV. Les initiatives de développement communautaire de StarNews Mobile telles que le Youth Initiative Incubator contribuent à créer des emplois et des opportunités de génération de revenus au niveau local (ville et pays).
Aujourd’hui, StarNews Mobile est disponible en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Congo et en Afrique du Sud et sera lancé au Nigeria, au Ghana, au Sénégal et dans d’autres pays.
[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Oumar S Diallo] – Huawei a dévoilé ce mardi son produit Rural Star Pro. Le lancement commercial a eu lieu dans le cadre du MWC2021 à Shanghai, l’événement de référence du secteur des télécommunications, organisé par la GSMA. Cet événement a permis au géant technologique chinois de présenter les bénéfices de sa nouvelle solution, qui bénéficiera grandement à nos populations.
Offrir des solutions aux Africains
« Contribuer à la construction d’une Afrique connectée ». Telle est la mission que Huawei s’est donné sur le troisième plus large continent de la planète. Ce leitmotiv anime ses équipes dans les sous-régions maghrébine et ouest-africaine depuis une vingtaine d’années. Elles fournissent aux Etats et populations des produits et services dans différents domaines technologiques tels que les infrastructures télécoms, énergétiques, les équipements de connectivité, les smartphones, etc.
Huawei a coopéré avec plus de 300 sous-traitants installant des réseaux de télécommunications en Afrique du Nord, parmi lesquels plus de 6 000 ingénieurs sous-traitants ont été certifiés par Huawei grâce à la formation, et plus de 30 000 employés ont été recrutés dans toute la chaîne industrielle. Huawei aide aussi l’Afrique à préparer son futur technologique à travers des programmes de développement de compétences comme Seeds For The Future, ICT Academy, ICT Recruitment.
L’entreprise s’attèle à offrir des solutions aux différentes problématiques auxquelles font face les Africains. Ce, quelle que soit leur bourse, la spécificité de leurs besoins ou encore leur appartenance à un milieu urbain ou rural. Un dernier aspect que prend en compte le nouveau produit dont il est question ici.
Connecter le monde rural
L’Afrique est le continent de toutes les promesses. Sa démographie galopante, l’accroissement des usages numériques sont quelques-uns des nombreux atouts qu’elle possède. Le prochain milliard de consommateurs à conquérir et à servir est composé d’une majorité de personnes qui habitent sur le continent. La population d’Afrique subsaharienne devrait augmenter de 1,4 milliard d’habitants d’ici 2050. Et tout comme aujourd’hui, le pourcentage de la population vivant en milieu rural sera élevé.
Le monde rural représente donc un fort potentiel pour de nombreux produits et services numériques. Le succès du mobile money illustre parfaitement cet état de fait. Le téléphone portable et le réseau mobile ont amélioré l’inclusion financière des ruraux. Ils ont désormais accès à des services comme l’épargne, le crédit, l’assurance, etc. Des services que les prestataires traditionnels (banque, assureurs, etc.) n’arrivaient pas à leur rendre accessibles. Cela montre bien que l’accès à la connectivité internet aura des effets plus que bénéfiques dans les régions les plus reculées.
Fournir Internet au plus grand nombre est l’un des défis majeurs auquel fait face l’Afrique en ce moment. C’est une condition sine qua none à l’entrée du continent dans la quatrième révolution industrielle. Cela passe par le déploiement de solutions adéquates, abordables et efficaces comme Huawei RuralStar Pro.
[Arcep Togo – LOME, le 22 février 2021] – Au terme d’une procédure de sanction pour violation du principe de non-différenciation des tarifs des communications « on-net » (intra-réseau) et « off-net » (inter réseau), le Comité de Direction de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) vient de prononcer une amende d’un milliard neuf millions cinq cent soixante-quatre mille trois cent vingt-cinq (1 009 564 325) francs CFA à l’encontre de Togo Cellulaire (groupe Togocom).
Il est en outre enjoint à Togo Cellulaire de cesser cette pratique anticoncurrentielle dans un délai de vingt-quatre (24) heures, sous astreinte de la somme de cinquante millions (50 000 000) francs CFA par jour de retard.
La Décision n°2021-001/ARCEP/CD du Comité de Direction de l’ARCEP a été notifiée à Togo Cellulaire le 19 février 2021 et prend effet à compter de cette même date.
Cette sanction fait suite aux mises en demeure adressées le 9 novembre 2020 à Togo Cellulaire et à Moov Africa Togo, aux fins de cessation immédiate de la différenciation tarifaire on-net/off-net interdite dans leurs cahiers de charges, sous quarante-huit (48) heures. Alors que son concurrent Moov Africa Togo s’est conformé à l’injonction en rendant toutes ses offres tarifaires « tous réseaux » dans le délai imparti, Togo Cellulaire s’est limité à l’alignement de ses tarifs de base, tout en continuant la différenciation tarifaire à travers ses offres « forfaits », et ce, malgré de multiples relances de l’ARCEP.
Le refus de Togo Cellulaire d’obtempérer depuis plusieurs mois, porte gravement atteinte non seulement aux efforts de création des conditions d’une concurrence saine et équitable sur le marché mais également aux droits des consommateurs.
[Digital Business Africa] – Le gouvernement camerounais, sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications, a lancé en décembre 2021 une vaste campagne d’affichage dans les institutions publiques et les établissements d’enseignement supérieur, secondaire et primaire.
Amorcée dans la ville de Douala, la campagne s’est poursuivie le 22 janvier 2021 à Soa et s’étendra progressivement sur l’ensemble du territoire national. Elle est suivie de sensibilisation des responsables locaux et de sessions éducatives avec les élèves et étudiants, sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux.
En effet, les communications électroniques et les TIC sont devenus des outils indispensables pour les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus. Ces technologies ont augmenté la libre circulation des informations, contribué à des gains réels sur le plan du rendement, de l’efficacité, de la productivité et de la créativité à travers le monde et favorisé par conséquent, un développement économique considérable.
« Toutefois, pour tirer le meilleur parti du développement de l’économie numérique, il faut assurer une sécurisation intégrale du cyberespace camerounais Et pour ce faire, la sensibilisation occupe une place importante de cette campagne tant il est unanimement reconnu que pour la mobilisation de tous les acteurs elle est un élément essentiel pour la mise en place d’une confiance numérique dans notre pays », selon les propos de Mme la ministre Minette Libom Li Likeng, qui a effectué une tournée qui l’a amené à la préfecture de la Mefou et Afamba, puis à l’école publique , au lycée et à l’Université de Soa.
Pour rappel, le programme de promotion de l’utilisation responsable des réseaux sociaux, est engagé depuis quelques années, et de nombreuses actions ont déjà été menées dans ce cadre, à savoir :
– Des opérations de sensibilisation afin d’informer le public sur les sanctions pénales encourues, en cas ’émission ou de propagation des nouvelles fausses ou mensongères au moyen des réseaux sociaux (Sensibilisation par SMS à travers les opérateurs de téléphonie mobile, Sensibilisation des jeunes à travers les camps TIC et autres rencontres).
– Des Campagnes de sensibilisation des internautes camerounais, et ateliers de formation pour les acteurs clé ainsi que l’accompagnement des structures publiques et privés dans la certification de leurs comptes officiels par l’ANTIC.
– La Promotion d’une meilleure gouvernance numérique par les hommes de média (Organisation d’un séminaire de sensibilisation, de formation et d’information sur l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux, à l’intention des journalistes de la section Cameroun de l’Union de la Presse Francophone, participation à la Conférence sur la Communication gouvernementale à l’ère des réseaux sociaux, organisée par les étudiants de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, appui aux premières Journées Citoyennes de la Presse organisées l’année dernière également par l’Association Média Médiations et Citoyenneté sur le thème : « quel journalisme pour quelle citoyenneté ? »
– Le soutien aux autres administrations compétentes en matière d’équipements techniques : acquisition de Laboratoires d’investigations numériques pour la DGSN et pour l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé.
Ces différentes actions ont certes favorisé l’émergence d’une plus grande conscience de la nécessité de la mise en place des mesures de cybersécurité.
Cependant, il semble aujourd’hui pertinent d’élargir à l’échelle du pays, les opérations de sensibilisation et autres formations, afin de mobiliser l’ensemble de la Nation camerounaise. Le véritable enjeu ici est de créer une COALITION NATIONALE pour la cybersécurité au Cameroun.
[Digital Business Africa] – Les jeunes acteurs de l’économie numérique du Cameroun et de la ville de Yaoundé en particulier auront bientôt à leur disposition un important outil d’accompagnement des porteurs de projets d’entreprises dans le domaine. Il s’agit du Centre pour le développement de l’économie numérique au Cameroun (CDIC), un espace aménagé et équipé d’outils technologiques, de systèmes d’informations et de réseaux de communications électroniques de point qui ambitionne de soutenir le processus de développement de l’écosystème entrepreneurial numérique camerounais en favorisant la création d’une industrie locale numérique et le développement des applications «made in Cameroon».
Annoncé depuis quelques temps par Mme Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, le projet est désormais concrètement en cours de réalisation et a été présenté officiellement au public ce 18 janvier 2021 en marge de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et des services sous tutelle.
« Ce matin quand nous avons lancé la conférence, l’annonce a été faite que le Centre de développement du numérique est la solution du gouvernement pour accompagner les start-ups dans l’entrepreneuriat numérique… Il fallait venir toucher du doigt pour voir le niveau d’avancement des travaux. Et je suis satisfaite. D’après les délais donnés par l’entreprise, il est possible que ce lieu, quand nous y reviendrons dans trois mois soit métamorphosé… ce Cyberparc est attendu par la jeunesse camerounaise depuis très longtemps. Une fois que la nouvelle est déjà officielle, la pression va monter… », a déclaré Minette Libom Li Likeng au terme d’une visite du site en construction, en compagnie des directeurs, de divers acteurs du domaine et de la presse.
Le CDIC ambitionne ainsi sur cinq ans d’accompagner (1 000) projets d’entreprise/startups pour cinq cent milles (500 000) emplois directs créés et au moins cinq millions d’emplois indirects. Il se destine spécifiquement à offrir aux porteurs de projets un cadre propice à l’expression du génie créateur, apporter des solutions aux besoins exprimés par les entreprises camerounaises, impliquer les différents secteurs créateurs de richesses dans les activités menées par le CDIC et apporter des solutions à l’épineuse problématique du financement de la startup, drainer des investissements directs étrangers.
[Digital Business Africa] – L’association Digital Africa lancée en 2018 à l’initiative d’Emmanuel Macron, le président français, est dans la tourmente. Un conseil d’administration convoqué par Jean-Pierre BARRAL, représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), s’est tenu le 18 février, en l’absence de plusieurs membres, dans le but de dissoudre l’association. L’absence de nombreux membres à ce conseil entraîne la nullité des résolutions de ce CA, apprend-on de plusieurs sources. Digital Africa n’est donc pas encore dissoute comme le souhaite l’AFD, mais la tempête demeure.
Le dernier épisode épique à Digital Africa commence le 16 février 2021 quand le Sud-africain Kizito Okechukwu, président par intérim de Digital Africa (à la suite de la démission de Karim Sy), publie un communiqué de presse pour s’opposer à la convocation d’un CA sollicité par l’AFD et annonce par ailleurs que l’association a mandaté deux avocats pour défendre l’intérêt de Digital Africa et solliciter un audit sur la gestion de l’association.
« Le Président de l’Association DIGITAL AFRICA, Kizito OKECHUKWU, s’oppose à la tenue d’une réunion du Conseil d’Administration de l’Association le jeudi 18 février 2021, considérant que l’auteur de la convocation, Monsieur Jean-Pierre BARRAL, représentant de l’Agence Française de Développement (MD), ne détient aucun titre à demander la réunion de ce Conseil et n’a au surplus pas respecté les dispositions statutaires relatives aux convocations du Conseil », indique le communiqué.
Kizito Okechukwu fait savoir qu’il avait déjà convoqué un Conseil d’Administration pour la date du 25 février 2021 dans le but d’évoquer le souhait de l’AFD de voir DIGITAL AFRICA dissoute. Ce délai accorderait d’après lui le temps nécessaire à l’examen et à la remise d’un rapport sur les causes qui pourraient motiver cette dissolution.
« Il semble que l’empressement de l’AFD soit motivé par l’intention d’empêcher la rédaction de ce rapport. L’Association DIGITAL AFRICA a mandaté Mes Gaspard de MONCLIN et Charles CONSIGNY, avocats au Barreau de Paris, pour défendre ses intérêts », précise le président de Digital Africa dans son communiqué.
REBECCA ENONCHONG et Karim Sy, en 2018 lors de la signature de l’accord pour la mise en place de l’initiative Digital Africa
Les révélations de Rebecca Enonchong
Ce même 16 février 2021, dans un thread sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong dévoile les causes de l’imbroglio à Digital Africa. La PDG d’Appstech et PCA d’AfriLabs dont les propos sont traduits par Nathalie Yamb raconte :
“Je me souviens quand Emmanuel Macron, lors du salon Viva Technology (Paris, 2018) a annoncé son initiative Digital Africa. Cette partie de son discours était en anglais. Je me suis dit: Oui! Bye bye Françafrique, bonjour à une nouvelle relation entre la France et l’Afrique.
Eh bien … les vieilles habitudes ont la vie dure.
On ne savait pas à quoi ressemblerait le programme ni qui le dirigerait mais finalement, conformément à l’état d’esprit «partenaires, pas colonisateurs», l’association Digital Africa a été créée avec des organisations africaines et françaises comme co-fondatrices.
En signant l’accord pour la création de l’association au nom d’AfriLabs, j’étais super excitée d’en être l’une des co-fondatrices.
L’idée était de s’assurer, à travers l’association Digital Africa, que les voix africaines auraient un poids égal dans cette toute nouvelle approche des relations Afrique-France.
Nous avons mis en place un conseil d’administration et voté pour faire de Karim Sy le président du conseil. Afrilabs, représenté par moi, et 22OnSloane, représenté par Okechukwu Kizito, ainsi que des organisations françaises comme l’AFD, ont également été élus.
En tant que tout nouveau modèle dans lequel le budget venait du gouvernement français via l’AFD, mais la prise de décision se situait au niveau du conseil d’administration de Digital Africa, l’organisation a mis du temps à se mettre en place.
Je ne pense pas qu’il existe déjà un modèle similaire et je peux imaginer que pour une structure comme l’AFD, ne disposer que d’un seul vote dans un conseil d’administration est une situation bizarre.
Mais pour moi, dans mon esprit d’entrepreneur peut-être naïf et optimiste, la structure même de l’organisation était la preuve qu’Emmanuel Macron était déterminé à construire une nouvelle relation plus égalitaire avec les jeunes Africains du continent.
Des fissures ont commencé à apparaître lorsque le premier cadre de l’organisation a été embauché, Stephan-Éloïse Gras. Ce n’était pas tant la personne que la manière. Le conseil a reçu un courriel nous annonçant son embauche. Nous n’avons jamais été consultés ou intégrés au processus.
J’ai, avec d’autres, soulevé cela comme une question de gouvernance. On nous a assuré que ça resterait un cas unique. Mais, comme Stephan-Éloïse Gras n’a pas été embauchée par le conseil d’administration, elle n’a jamais ressenti le besoin de nous rendre compte ou de nous consulter. Finalement, Karim Sy a démissionné de son poste de président, bien qu’il soit resté au conseil d’administration.
Nous avons ensuite élu le représentant de 22OnSloane, Okechukwu Kizito, en tant que vice-président et président par intérim. Au moins, l’organisation était toujours présidée par un Africain. Symbolique peut-être, mais toujours important.
Malheureusement, la situation ne s’est jamais améliorée. Le conseil a été constamment contourné et rarement informé, obtenant la plupart de ses informations par le biais d’annonces sur les réseaux sociaux. Les décisions stratégiques et coûteuses sont prises sans que le conseil d’administration ne soit informé, et encore moins d’accord.
Les voix des trois membres africains du conseil d’administration qui, ensemble, représentent une communauté de plus d’un million d’entrepreneurs africains, sont ignorées.
Lorsque nous nous sommes plaints, les membres français du conseil d’administration, dirigés par le secrétaire du conseil d’administration de l’AFD, ont décidé que l’association devait être dissoute.
En fin de compte, c’est leur argent, l’argent des contribuables français. Je comprends ça. Mais, c’est NOTRE conseil d’administration. Et nous avons des obligations fiduciaires et juridiques envers l’association que nous ne pouvons pas remplir.
Il est ironique que ce soit nous, Africains, qui luttions pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration, alors que les organisations françaises essayent de faire sauter l’association plutôt que de corriger les dysfonctionnements !
Mais, c’est une nouvelle ère dans les relations Afrique-France. Les Africains n’ont pas capitulé, malgré la pression. Nous sommes totalement solidaires pour essayer de faire ce qui est juste pour l’association, pour les entrepreneurs tech africains et pour les contribuables français, en insistant pour une utilisation diligente de leurs fonds.
L’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association et en recréer une plus française. Mais, quelle occasion manquée pour Emmanuel Macron de mettre en pratique ce qu’il prêche: un nouveau partenariat entre la France et l’Afrique.
Je dois souligner qu’il y a une différence entre l’association Digital Africa et le fonds Digital Africa de l’AFD France pour lequel AfriLabs et l’association ABAN Angels ont généreusement reçu un financement de projet en cours de déploiement dans l’écosystème technologique africain. ”
Les Africains exigent la transparence et la bonne gouvernance
En clair, la Camerounaise s’étonne de ce que ce soient les Africains du CA de Digital Africa qui luttent aujourd’hui pour la transparence des processus et la bonne gouvernance du conseil d’administration de DA, alors que les organisations françaises, l’AFD principalement, s’activent pour dissoudre l’association au lieu de corriger les dysfonctionnements qu’ils ont créés !
Pour la femme politique et activiste d’origine camerounaise Nathalie Yamb, cette histoire est la preuve et la parfaite illustration de ce que les Français ne considéreront jamais les Africains comme de véritables partenaires. « J’ai exprimé mon yako à Rebecca. Et je lui ai rappelé que la France ne considérera jamais les Africains comme des partenaires. Jamais. Pour eux, nous ne sommes que les habitants de ses colonies. Une fois qu’on a compris cela, on sait comment y faire face », écrit-elle sur son blog dans un post intitulé : « Françafrique: La mésaventure de Rebecca Enonchong ».
La version de l’AFD
Interrogé par nos confrères de CIO Mag, l’AFD essaye de se justifier. En ce qui concerne le CA convoqué rapidement le 18 février, elle répond que « ce conseil d’administration devait se tenir rapidement afin de mettre fin au mandat des avocats recrutés par le Président de DA aux fins de conduire une enquête auprès des salariés et des administrateurs ».
Pour l’AFD, l’enquête sollicitée par le président de DA « est apparue juridiquement infondée et financièrement disproportionnée. Elle n’a jamais été validée par le board de Digital Africa et ses termes de référence sont inconnus. Le conseil d’administration a donc demandé l’annulation de cette enquête ».
L’AFD aurait proposé qu’un auditeur indépendant soit nommé par le CA, pour « protéger les salariés de Digital Africa, convoqués à des entretiens enregistrés par ces avocats, sous peine de sanctions, sans connaître les fondements de cette situation ».
A la question de savoir si l’AFD exige toujours la dissolution de DA, l’agence française reste ambiguë dans sa réponse chez nos confrères. « Nous n’avons pas encore eu l’occasion d’aborder le sujet en Conseil d’Administration, explique la cellule de communication de l’AFD. Aujourd’hui il s’agit de discuter de la meilleure façon d’avancer et d’amplifier l’initiative ambitieuse et novatrice lancée au printemps 2018 pour soutenir les start-up africaines et accompagner le développement de projets d’innovation numérique à impact… La refonte de la gouvernance était attendue depuis juin 2020, lorsqu’un vice-président avait été choisi pour assurer la présidence par intérim après la démission du Président fondateur ».
Comme l’indique Rebecca Enonchong,l’AFD et les autres organisations françaises vont sûrement réussir à dissoudre l’association Digital Africa et en recréer une plus française. Dissolution ou pas, pour l’histoire, il faudrait bien qu’un audit soit lancé ou se poursuive pour savoir les raisons de l’échec de cette initiative qui affichait pourtant de grandes ambitions.
Par Beaugas Orain DJOYUM
L’association Digital Africa
L’initiative Digital Africa réunit une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING, le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.
L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.
Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.
Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.
Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.
[ICT Media STRATEGIES] – Le dernier rapport de Hootsuite et We are social baptisé Digital 2021 – Cameroon est disponible depuis le 11 février 2011. D’après ce rapport, le Cameroun comptait au 31 janvier 2021 environ 9,15 millions d’internautes. Un chiffre ayant augmenté de 1,3 million (+ 16%) entre 2020 et 2021. Ce qui leur faire dire que le taux de pénétration de l’Internet au Cameroun se situe à 34,0% en janvier 2021.
Parmi ces internautes, 4,3 millions sont utilisateurs des réseaux sociaux. Ceci sur une population globale estimée à 26,88 millions d’habitants en janvier 2021. Car, selon les auteurs du rapport, la population du Cameroun a augmenté de 672 mille (+ 2,6%) entre janvier 2020 et janvier 2021.
Hootsuite, We are social et leurs partenaires, auteurs de ce rapport, sont allés recueillir les données auprès des sources autorisées. Notamment chez les réseaux sociaux concernés et quand cela a été nécessaire, auprès de la GSMA, l’association mondiale des opérateurs mobiles et équipementiers télécoms, et auprès des institutions internationale comme la Banque mondiale ou encore les Nations-Unies entre autres sources fiables. Extraits de leur rapport:
Statistiques des médias sociaux pour le Cameroun
Selon ce rapport, il y avait 4,3 millions d’utilisateurs des médias sociaux au Cameroun en janvier 2021. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux au Cameroun aurait donc augmenté de 600 000 (+ 16%) entre 2020 et 2021.
Aussi, le nombre d’utilisateurs des médias sociaux au Cameroun équivalait à 16,0% de la population totale en janvier 2021.
Connexions mobiles au Cameroun
Il y avait 26,60 millions de connexions mobiles au Cameroun en janvier 2021. Le nombre de connexions mobiles au Cameroun a augmenté de 2,6 millions (+ 11%) entre janvier 2020 et janvier 2021. Faisant ainsi passer le pourcentage de connexions mobiles au Cameroun en janvier 2021 à 99 % de la population totale. Ceci avec la précision que de nombreuses personnes au Cameroun ont plus d’une connexion mobile.
Sur Twitter, la plateforme de microblogging, 122 000 Camerounais sont inscrits.
Il y a plus de Camerounais sur LinkedIn que sur la plateforme de microblogging. 720 000 Camerounais sont inscrits sur le réseau social professionnel.
Pour ce qui est de l’application Facebook Messenger, les publicités de Facebook peuvent toucher jusqu’à 750 000 Camerounais. Et davantage les hommes qui représentent 61,3% ce chiffre. Si le rapport ne précise pas le nombre d’abonnés Facebook, un checking sur la plateforme Facebook par ICT Media STRATEGIES fait état de 04 millions d’abonnés camerounais pouvant êtres touchés par les publicités Facebook. Autre donnée intéressante, ce sont davantage les femmes qui cliquent sur les messages publicitaires diffusés et sponsorisés sur FAcebook.
Sur Instagram, ils sont 600 000 Camerounais.
Le comédien Ulrich Takam entre dans le top 10 des recherches les plus effectués sur YouTube par les Camerounais.
Et pour se connecter sur Internet, les internautes Camerounais utilisent davantage des smartphones Android (84,9% contre 6,7% pour les i-Phone).
[Digital Business Africa] – Organisé en partenariat avec 17 clubs DSI de pays africains, le Forum Digicloud Africa Online se tient du 17 au 19 mars 2021. L’événement s’adresse aux DSI, Managers IT, Directeurs de la Stratégie Digitale des pays du Maghreb et d’Afrique ayant des projets de transformation Digitale de leur entreprise ou organisation.
2021, une édition 100% Virtuelle Selon les organisateurs, avec le contexte de la crise sanitaire du COVID 19, les entreprises ont dû s’adapter et le recours au digital est devenue une alternative incontournable. La digitalisation offrant aux entreprises une possibilité d’adaptation aux changements et cette crise a eu cet impact positif de mettre en exergue les enjeux cruciaux de la transformation digitale.
Le Forum DIGICLOUD Africa 2021 s’inscrit dans cette évolution et proposera aux éditeurs, constructeurs et société de conseil IT de valoriser auprès de notre communauté de 500 décideurs IT leurs meilleures solutions pour les aider dans cette inévitable transition.
Le programme Du lundi 15 février au lundi 15 mars : Programme de Webinaires sous forme d’ateliers de présentation pour présenter les produits et solutions des éditeurs.
Lundi 1 mars : Ouverture de la plateforme à l’ensemble de la communauté afin de générer leur planning de rendez-vous et préparer leur expérience du Forum Digicloud Africa Online.
Mercredi 17 mars : Lancement Officiel du Forum Digicloud Africa Online qui se tiendra jusqu’à vendredi 19 mars, semaine durant laquelle vous profiterez d’une expérience hautement personnalisée et riche en networking.
[Digital Business Africa] – Filiale de la Française SAS 2 Cash Enterprises (loan2cash), Bank’Up est une FinTech camerounaise qui propose aux particuliers et petits commerces peu ou pas bancarisés, des services de paiement et de nano-prêts 100% digital.
La startup créée par Noé Bakouba-Kaljop, propose aux particuliers trois types de produits : le paiement à crédit, le nano-prêt en cash et la micro-assurance. « Nous proposons à nos utilisateurs d’acheter des produits et services auprès de certaines de nos partenaires et de payer en 1,2 ou 3 mensualités ; nous offrons la possibilité à nos utilisateurs de résoudre des problèmes survenus en urgence en leur permettant de bénéficier de petits prêts en espèce et nous leur donnons la possibilité de souscrire à nos produits de micro-assurance, conçus en partenariat avec des compagnies locales », explique Noé Bakouba-Kaljop , fondateur de Bank’Up.
Noé Bakouba-Kaljop , fondateur de Bank’Up
Pour bénéficier des services de la plateforme, l’utilisateur doit suivre quelques étapes : il doit tout d’abord s’inscrire sur la plateforme, formuler une demande de financement à l’achat et identifier le fournisseur, une fois que la demande est approuvée et le transfert effectué dans le compte (Banque ou MoMo) du fournisseur vient ensuite la dernière étape qu’est le prélèvement des traites à la source par le partenaire financier.
Le Fintech Bank’Up a plafonné la facilité à l’achat à 100000 Fcfa en fonction de la capacité d’endettement de chaque client. Les commerces partenaires sont payés aussitôt l’achat effectué et le client a le choix de rembourser son achat sur plusieurs mois. Un taux d’intérêt est également connu à l’avance. « Nous appliquons un taux d’intérêt de 2% mensuel, pour une demande de 50000Fcfa payée sur une mensualité… le demandeur paiera 51420 Fcfa soit 1000 Fcfa de taux d’intérêt + 350 Franc HT de frais de service », fait savoir Noé Bakouba-Kaljop.
La Fintech a pour ambition de faire plus de 250 000 transactions par mois et contribuer à bancariser plus de 5000 petits commerçants utilisateurs de la solution dans les trois prochaines années. Un projet ambitieux surtout que d’après le rapport 2018 FinScope, seulement 3% de la population a accès au crédit formel.
Côté sécurité, Noé Bakouba-Kaljop rassure : « Nous avons prévu pour les utilisateurs des comptes d’avoir la possibilité de changer leur code secret autant de fois qu’ils le désir à la différence de ce que l’utilisateur n’a qu’un seul numéro de sécurité, ici il peut lui même changer son code de sécurité. Pour les dissuader d’ être dans cette situation, nous faisons un système de messagerie préventive… »
[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Akinwale Goodluck] – Les avantages du haut débit mobile sont évidents dans toute l’Afrique. Pour les gouvernements qui souhaitent continuer à étendre la couverture et maximiser les avantages de la connectivité, s’assurer qu’il y a un spectre plus abordable est la première étape.
À la fin de 2019, 477 millions de personnes en Afrique subsaharienne étaient abonnées à des services mobiles, soit 45% de la population. En outre, le déploiement de la technologie mobile a entraîné un cinquième de la croissance du revenu par habitant au cours des 20 dernières années. Ce sont des chiffres impressionnants. Mais avec quelque 900 millions de personnes en Afrique toujours non connectées, il reste encore du travail à faire.
Les décisions d’octroi de licences de spectre, et la tarification en particulier, jouent un rôle crucial pour accélérer l’adoption des services mobiles et fournir de meilleurs réseaux et services aux consommateurs et aux entreprises. Notre nouveau rapport «Tarification efficace du spectre en Afrique» est sans précédent par sa portée et sa profondeur, et suit les attributions de spectre dans près de 50 pays africains pour la période 2010-2019.
Les effets négatifs des prix élevés du spectre sur la connectivité en Afrique sont malheureusement évidents. Il s’agit d’un problème qui doit être résolu pour que la région tire pleinement parti des avantages que le haut débit mobile peut apporter.
Les principales conclusions du rapport sont :
Les gouvernements africains ont attribué environ la moitié de la quantité de spectre mobile par rapport à la moyenne mondiale. Cette lacune dans les attributions de spectre est apparue et s’est élargie au cours de la dernière décennie, rendant difficile pour les opérateurs d’offrir des vitesses haut débit mobiles rapides. Les gouvernements de la région ont également autorisé en moyenne le spectre 3G et 4G environ trois ans plus tard que ceux des autres régions.
Les pays africains représentent une grande partie des pays ou les prix du spectre sont les plus élevés au monde. Lorsque les prix du spectre sont ajustés en fonction du revenu, l’Afrique représente environ la moitié de tous les prix du spectre élevés ou extrêmement élevés dans le monde. Même en excluant les valeurs extrêmes, les prix du spectre restent élevés. Les prix médians sont quatre fois plus élevés que dans les pays développés et deux fois plus élevés que la médiane mondiale.
L’octroi de licences plus tôt et à des prix abordables peut rapporter des dividendes aux consommateurs. Des quantités plus élevées de spectre et des prix plus bas du spectre sont étroitement liés à une couverture de la population, à des vitesses de téléchargement et à une adoption plus élevées. Les pays qui ont attribué le spectre plus tôt ont également atteint des niveaux de couverture plus élevés.
En bref, l’industrie mobile ne peut plus être considérée comme une vache à lait. Les interventions gouvernementales visant à maximiser les revenus ont des conséquences négatives pour les citoyens des villes et des zones rurales. Au lieu de cela, les gouvernements devraient libérer plus de spectre en temps opportun. Cela aide les opérateurs à étendre la couverture de leur réseau, à améliorer les vitesses et à encourager l’adoption. L’objectif de notre nouveau rapport est de donner aux gouvernements et aux régulateurs les arguments dont ils ont besoin pour mettre en œuvre des politiques qui contribuent à améliorer la capacité mobile et à étendre la connectivité.
Le marché de la téléphonie mobile dans la région subsaharienne devrait atteindre plusieurs jalons importants au cours des cinq prochaines années: un demi-milliard d’abonnés mobiles en 2021, un milliard de connexions mobiles en 2024 et 50% de pénétration des abonnés d’ici 2025. Comme souligné dans notre récente publication sur l’expansion de la couverture mobile, la clé pour atteindre ces objectifs réside dans de véritables partenariats entre les gouvernements et les opérateurs mobiles.
Plus important encore, ensemble, nous pouvons préparer le terrain pour des services mobiles plus innovants et connecter plus de personnes, où qu’elles vivent. Et avec cela, apportez les avantages de la connectivité mobile à des millions d’autres.
[Digital Business Africa – Avis d’expert. Par Winston K. POUKA ] – Adulées dans les milieux technophiles, par les geeks et autres acteurs de la fintech, conspuées par les opposants au courant libertarien, les technophobes, les critiques du capitalisme à outrance et même les écologistes, les crypto monnaies divisent ! Pour certains elles sont l’or numérique, l’or binaire ou l’investissement du futur ; pour d’autres il s’agit d’un dangereux ennemi pour la stabilité de l’économie mondiale, d’un nouveau défi à l’autorité de l’Etat.
Une chose est certaine les crypto monnaies telles les filles de ces temps où tout s’accélère, occasionnent des questions plus que d’actualité pour l’univers juridique en général et le droit international en particulier.
Orthographiées crypto monnaies, cryptomonnaies ou crypto-monnaies, invariablement ce mot comprend deux particules très importantes crypto d’une part et monnaie d’autre part. Du grec « Kryptos » qui signifie caché. La membrane « Crypto » renvoie à la cryptographie qui est définie comme l’étude des écritures secrètes, c’est l’art de dissimuler ses informations et ses instructions à ses ennemis tout en les transmettant à ses amis au moyen d’un texte chiffré.
La cryptographie désigne aussi une opération qui permet de rendre incompréhensible un message intercepté par une personne autre que son destinataire. Au sens juridique, la cryptographie est définie comme application des mathématiques permettant d’écrire l’information de manière à la rendre inintelligible à ceux ne possédant pas les capacités de la déchiffrer.
Dans certaines législations on entend par cryptographie (prestations de) « toute opération visant à transformer par des conventions secrètes des informations ou signaux clairs en informations ou signaux inintelligibles pour des tiers, ou à réaliser des opérations contraires grâce à des matériels et logiciels conçus à cet effet ».
Elle peut enfin être définie comme un moyen technique permettant d’assurer l’intégrité des données et leur confidentialité. Le terme cryptographie est souvent remplacé par encodage et chiffrement qui est en réalité l’expression consacrée.
La seconde composante, « monnaie » vient du latin moneta surnom de la déesse romaine Junon, dans laquelle les romains frappaient la monnaie (pièces). La monnaie est juridiquement appréhendée comme instrument légal des paiements pouvant avoir, suivant les systèmes monétaires, une base métallique ou une base fiduciaire, le plus souvent par combinaison des deux (souvent nommée monnaie de paiement). Elle peut aussi être conçue comme l’instrument légal de payement, émis par une banque centrale, ayant cours sur l’ensemble d’un territoire donné. En outre, lui sont reconnues les fonctions de réserve de valeur, d’unité de compte et d’intermédiaire du commerce.
La crypto monnaie fusion de ces deux éléments désigne donc une application mathématique et économique de la Blockchain c’est-à-dire un système de base de données qui permet de rendre infalsifiable l’historique des transactions effectuées entre des parties. En d’autres termes, la crypto monnaie permet de produire virtuellement une unité de valeur, de réserve et d’échange de manière décentralisée, sécurisée et autonome.
La crypto monnaie est décentralisée parce qu’elle n’est pas émise par une banque centrale. Elle est sécurisée dans la mesure où l’ensemble des transactions est enregistré simultanément et de manière fragmentée par les appareils de chaque utilisateur de la technologie blockchain.
Enfin, la crypto monnaie est autonome car les transactions ne requièrent pas la présence d’un tiers de confiance tels que les banques, services du cadastre et autres établissements de crédits.
La cryptomonnaie peut s’appréhender comme une monnaie électronique et peer-to-peer, se basant sur les principes de la cryptographie pour valider les transactions et la génération de la monnaie elle-même.
Chaque crypto monnaie requiert sur une technologie blockchain, chaque blochkchain utilise une « monnaie » (appelée token) qui lui est propre. Il en ressort ainsi qu’il y a plusieurs cryptomonnaies, le bitcoin, le litecoin, l’ether, moreno, ntx pour ne citer que celles-là.
En droit, il est généralement admis que ce qui n’est pas interdit est permis. L’interrogation dans un contexte où les crypto monnaies sont peu ou prou connues pourrait être de prime abord celle de savoir si les crypto monnaies sont légales. Cependant, cette interrogation nous semble malvenue en ce sens où la question de l’existence d’une technologie ne devrait pas poser de préoccupations au droit, c’est beaucoup plus les usages, les manipulations, les motivations, les buts recherchés qui lui sont prégnantes.
Dès lors, il existera toujours des technologies nouvelles, innovantes, même disruptives, le véritable questionnement est celui de la direction juridique que l’on donne à ces avancées technologiques.
En définitive, sans être sentencieux la seule et véritable préoccupation tout au long de cette analyse sera de savoir quelle est la véritable nature juridique des crypto monnaies particulièrement au sens des dispositions financières, monétaires et fiscales ?
Parler de la nature d’une chose c’est évoquer un ensemble de caractères qui la définissent, c’est donner sa catégorie, sa place dans la classification juridique.
Afin de déterminer la nature juridique exacte des crypto monnaies, il nous faudra passer en revue quatre hypothèses toutes plus dignes d’intérêt les unes que les autres sur le sujet
Les crypto monnaies ignorées / inconnues du droit
Les crypto monnaies comme moyens de payement
Les crypto monnaies assimilées ou traitées comme des monnaies
Les crypto monnaies comme actifs numériques.
Les crypto monnaies inconnues du droit
Quoi que cela puisse sembler étrange, il existe des situations qui sont aux yeux du droit des inconnues, des objets juridiques non identifiés surtout si comme les « crypto monnaies », il s’agit d’éléments nouveaux et disruptifs.
D’aucuns peuvent s’empresser de parler de vide juridique, il convient de rappeler qu’au demeurant le droit ou les règles juridiques sont élaborées ou créées pour régir un fait social et ne seront jamais exhaustives. On trouvera toujours une question ou un aspect oublié ou encore délaissé. Le droit ne remplit pas tout l’univers social, il est plus petit que l’ensemble des relations entre les hommes comme disait un célèbre penseur.
Il y a peut-être un silence mais pas de vide juridique sur la question des crypto monnaies. Le silence, d’aucuns diraient l’obscurité n’est pas synonyme de néant car il existe des matériaux précieux pour l’érection d’un droit qui sera jugé par tous comme adéquat. Ce silence s’explique par le caractère nouveau et disruptif de ces éléments or le droit n’est que la transposition au plan juridique plus ou moins parfaite des dynamiques d’une société à un moment donné.
Comment donc le droit peut-il se prononcer sur une chose nouvelle quand les autres sphères de la société n’ont pas encore clairement intégré ces nouvelles venues ? Ainsi suivant cet argument l’apparition de tout phénomène nouveau demandera une « mise à jour » du droit.
Ensuite, la non maîtrise technologique par de nombreux Etats explique leur silence tant au plan national qu’au niveau communautaire (pour ceux inscrits dans une dynamique d’intégration) relativement aux crypto monnaies. L’indice de maîtrise de cette technologie peut s’analyser sur au moins trois critères : celui de la zone de création d’une crypto monnaie; le critère du minage qui désigne la validation d’une transaction réalisée en devise virtuelle en cryptant les données et l’enregistrement de celle-ci dans la blockchain ; et enfin au niveau d’utilisation des crypto monnaies entendons ici le nombre de transactions par jour effectuées dans le pays/zone et poids dans les transactions et la possession des crypto monnaies .
Enfin, l’absence d’une opinion juridique dominante sur le sujet semble être une des causes du silence d’un nombre conséquent d’Etats.
Mais de toute manière ce silence muet ne pourra perdurer très longtemps car soit on en déduira un sens, soit une décision ou option juridique sera prise.
Les crypto monnaies comme moyens de paiement
« Sont considérés comme des moyens de paiement tous les instruments qui permettent à toute personne de transférer des fonds quel que soit le support ou le procédé technique utilisé ». Cette définition non limitative donnée par l’article 12 du règlement CEMAC relatif aux systèmes moyens et incidents de paiements y classe la monnaie électronique, le virement, la carte de paiement, le chèque, le billet à ordre, la lettre de change. La catégorie des moyens de paiement qui parait la plus proche des crypto monnaies est celle de la monnaie électronique. Toutefois cette rapide conclusion est erronée, les crypto monnaies ne peuvent être inclues au rang de monnaie électronique au sens du droit positif CEMAC. Examinons pourquoi.
Dans l’espace communautaire CEMAC, le texte de référence en la matière est le règlement CEMAC relatif aux systèmes moyens et incidents de paiements, en son article 193 alinéa 1 la monnaie électronique est définie comme un moyen de payement constituant un titre de créances incorporé dans un instrument électronique et accepté en paiement par les tiers autres que l’émetteur. L’alinéa 2 du même article poursuit en précisant que l’on entend par instrument électronique l’enregistrement des signaux dans une mémoire informatique, soit incorporée par une carte fournie à l’émetteur au porteur et qui peut être nominative ou anonyme, soit incluse dans un ordinateur, chargé par l’utilisateur ou utilisé de manière centralisée. Si jusqu’à présent il y a osmose, les crypto monnaies ne remplissent pas la dernière condition du règlement à savoir être soumise à la Banque Centrale : « tout projet de création de monnaie électronique doit préalablement être soumis à la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) pour autorisation », or nous savons pourtant que les crypto-monnaies brillent par l’élément de décentralisation, en clair par une absence d’autorité centrale qui en matière monétaire se trouve être la Banque Centrale.
Donc les crypto monnaies ne sont pas des monnaies électroniques au sens du droit communautaire CEMAC. Elles remplissent certes toutes leurs caractéristiques et finalité à quelques exceptions près, elles ne sont pas listées comme des moyens de paiement et surtout elles sont décentralisées.
Il convient tout de même de souligner quelques points importants, premièrement, ce règlement date de 2003, période à laquelle les crypto monnaies n’avaient pas encore été créées. Second point tout aussi important, la liste des moyens de paiement n’est pas limitative, la formulation « notamment » suggère que la liste est passible de connaître des changements. Partant de ces deux points de manière prospective il n’est pas exclu que les autorités communautaires intègrent dans un avenir plus ou moins proche un système blockchain, ce qui de facto pourrait permettre l’assimilation des crypto monnaies, pas toutes, mais quelques-unes à des moyens de paiement notamment celles qui seraient émises par des banques centrales.
Des crypto monnaies reconnues ou traitées comme des monnaies
C’est dans les années 1990, dès les prémices du world wide web, que l’économiste Milton FRIEDMAN parlait déjà du rôle d’une monnaie aux caractéristiques proches du bitcoin. En effet, le bitcoin est le nom d’une célèbre cryptomonnaie inventée par Satoshi NAKAMOTO en 2008. Elle fut mise en ligne en 2009 avec des premières transactions réalisées en 2010.
Au-delà des considérations purement juridiques l’hypothèse des crypto monnaies assimilées comme des monnaies est le théâtre d’affrontements idéologiques et stratégiques (pour ne citer que ces deux aspects) immenses. D’un côté nous avons les tenants des thèses ultra libérales qui prônent la liberté de création monétaire privée qui serait autorégulé par les forces du marché et les approches libertariennes qui rêvent à la limite d’une destruction de l’Etat ; et de l’autre, les puissances étatiques assez esquintées par une mondialisation qui n’a pas toujours été heureuse refusent de céder un autre pan de souveraineté celui de battre monnaie ou de contrôler la politique monétaire.
Ainsi suivant cette hypothèse les crypto monnaies sont des monnaies. Examinons d’un peu plus près cette conjecture.
D’emblée, une monnaie représente le pouvoir d’un Etat, que ce pouvoir soit imparfait ou total, il n’en demeure pas moins la matérialisation d’une emprise sur un territoire, de la soumission d’une population qui décide de payer ses impôts et effectuer ses transactions dans cette monnaie. De manière imagée, la situation s’assimile à celle d’un roi qui en contre partie de la protection de ses populations contre les exactions étrangères reçoit de ces dernières un impôt payé avec sa monnaie. Pour preuve les pièces de monnaies étaient bien souvent frappées à l’effigie du Roi. Laisser prospérer une multitude de monnaies (nous sommes dans l’ordre des milliers) qui auraient cours légal nous semble dangereux.
C’est pourquoi cette hypothèse ne trouve pas un écho favorable dans la législation Camerounaise ou communautaire CEMAC.
En effet, le Franc CFA est la monnaie de l’espace commun aux six (06) pays de la zone CEMAC comme en dispose l’article 6 de la convention régissant l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) du 25 juin 2008. Les autres devises ou monnaies étrangères sont convertibles sur le marché de change légal.
À titre de comparaison, la situation est un peu plus compliquée dans l’espace de l’Union Européenne. En droit européen il y a un arrêt fondateur de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui est souvent évoqué à tort par certains pour parler d’une reconnaissance des cryptomonnaies comme des monnaies au sens pur et dur du terme.
En effet, l’arrêt Skatteverket (administration fiscale suédoise) contre David HEDQVIST du 22 octobre 2015 concerne une demande préjudicielle pour savoir si les opérations de change des devises traditionnelles contre la devise virtuelle «bitcoin», ou inversement effectuée par une entreprise est soumise ou non à la taxe sur la valeur ajoutée. Sur la base de l’interprétation des dispositions de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, la juridiction s’est prononcée et a exempté la conversion de bitcoin de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). À défaut de reconnaître que les crypto monnaies sont des monnaies, cette décision reconnait la légalité de l’une d’elle et impose que le traitement des opérations de conversion de ces « devises virtuelles » avec les devises légales soit exempt de TVA. Cette exemption jurisprudentielle signifie que la cryptomonnaie bitcoin soit traitée comme une devise traditionnelle sans pour autant avoir été reconnue comme telle (soulignons-le avec force). Le procédé que la société devait mettre sur pied était supposé utiliser les adresses bitcoins assimilées à des comptes bancaires par la cour et permettre la réalisation de services financiers (les opérations de dépôt, de transferts de fonds, conversion de devises). Ces visées obligent ou mieux justifient cette approche de la Cour.
En France, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, autorité de contrôle du secteur bancaire et des assurances exige depuis le début de l’année 2014 que les plates-formes de conversion d’euro à bitcoin reçoivent un agrément en tant qu’établissement de paiement. Il ne s’agit pas d’une reconnaissance du bitcoin mais d’un moyen de garantir l’Euro.
Hors de l’espace européen le sort des crypto monnaies est divers en Russie par exemple, les crypto monnaies sont légales mais il est illégal d’acheter des marchandises avec une monnaie autre que le Rouble Russe. Par conséquent l’achat de biens via une crypto monnaie est un acte illicite car seul la monnaie russe doit être utilisée pour des raisons évidentes de maîtrise de l’économie précisément de la valeur de son instrument monétaire.
Il existe pourtant des zones dans le monde où les crypto monnaies ont cours légal notamment le bitcoin au Japon depuis septembre 2017 ou encore elles sont traitées comme telle sans avoir reçu l’onction des pouvoirs politiques.
Les crypto monnaies comme des actifs numériques
La quatrième et dernière hypothèse semble opter pour une approche faisant primer le caractère économique. En effet, les crypto-monnaies génèrent beaucoup d’argent. Véritable manne financière sur laquelle les Etats ne peuvent pas fermer les yeux. A titre d’illustration la branche de St Louis pour la Banque Fédérale de États-Unis d’Amérique (FED) estime que la thésaurisation générée par un bitcoin est de l’ordre de 1.800 Dollars en 2018.
Sachant que les crypto monnaies notamment le bitcoin ne sont pas détenues par tout le monde, il y a une concentration des crypto monnaies entre les mains d’une poignée de personnes, cette réalité est encore plus frappante avec le bitcoin. L’ouvrage La blockchain décryptée nous apprend que 0,001% des utilisateurs de bitcoin détient la grande majorité de cette cryptomonnaie. Ainsi, parmi les 2,5 millions d’adresses bitcoins utilisées (au moment de la rédaction de l’ouvrage), les 100 adresses avec le plus de solde représentent à elles seules 20% de tous les bitcoins en circulation. Il est dans une certaine mesure assimilable à un bien rare, le bitcoin s’échangeait au moment du rapport de cette branche de la FED à 7.500 dollars USD.
Les cryptomonnaies sont assimilées à des actifs financiers dans certains pays comme les États-Unis et sont par conséquent soumis aux impôts. Cela explique pourquoi l’Internal Revenu Service (IRS) a décidé de traiter le bitcoin comme un bien à des fins fiscales plutôt que comme une monnaie depuis le 25 mars 2014. Pour confirmer cette approche, soulignons qu’un juge de l’Etat de Californie a relaxé un prévenu poursuivi pour blanchiment d’argent car le bitcoin n’est pas un instrument monétaire. Cette solution est également partagée par de nombreux pays et territoires fiscaux comme la Finlande, Israël et le Portugal. La terminologie dans cette hypothèse parlera de crypto actifs.
En somme, le débat sur la nature juridique des crypto-monnaies est vif, il est fonction des divers prismes sous lesquels sont perçues ces préoccupations. Les positions sont assez divergentes entre le silence, l’assimilation à des moyens de paiement, la reconnaissance de leur cours légal ou d’un traitement assimilé et le rangement de ces éléments dans la catégorie des actifs numériques. Le juriste tout comme le citoyen ne peut s’ennuyer devant les traits protéiformes que peuvent prendre ces technologies. En fonction des choix juridiques ou des préférences on parlera de crypto actifs, de monnaies alternatives, de monnaies numériques etc. Désormais nos regards sont tournés vers l’horizon qui s’annonce plus que riche en péripéties avec la création par des acteurs géopolitiques majeurs de leurs crypto monnaies nationales dans un avenir clairement défini ou la volonté de certains géants du numérique de se positionner en amont sur la question .
ParWinston K. POUKA
Winston K. POUKA est Juriste, Titulaire d’un Master II en Droit Public Université de Dschang, Spécialiste en droit du numérique. Intervenant auprès de nombreuses administrations, Chargé de Projets au sein du Cabinet Proactive Management.